Vous êtes sur la page 1sur 3

Les homophones

Mots qui se prononcent de la même façon.

Les homophones grammaticaux sont des mots dont la prononciation est


semblable, mais dont la nature grammaticale et l(orthographe sont différentes.
Il faut généralement les remplacer par un mot qui appartient à la même classe
grammaticale, ou faire varier le temps et la personne pour connaître un verbe.

Exemple :

ET / EST et (conjonction de coordination) / est (« 3è personne sing présent être)

ON / ONT on (pronom indéfini) / ont (3è pers. Plur. présent avoir)

SON / SONT son (déterminant possessif) / sont (3è pers. Plur. être)

OU/ OÙ ou (conjonction de coordination / où indique le lieu)

CE / SE ce (déterminant démonstratif) / se (pronom personnel réfléchi employé


avec verbe pronominal)

CES / SES ces (déterminas démonstratif) / ses (déterminant possessif)

DES / DÈS des (article indéfini pluriel) / dès (préposition de lieu ou de temps; suivi
de que il forme la locution conjonctive dès que)

SUR / SÛR sur (préposition de lieu) / sûr(e) (adjectif qualificatif = certain ou en


sécurité)

PLUS TÔT / PLUTÔT plus tôt est formé de 2 adverbes. On peut remplacer par
moins tard
plutôt (adverbe, qu’on peut remplacer par de préférence)

PRÈS / PRÊT près (adverbe signifie à proximité) / près de (locution prépositive


qui signifie à côté de ou environ) / prêt (adjectif = préparé, disposé, décidé…suivi
de la préposition à ; = nom aussi, action de prêter)

Les homophones verbaux. Il s’agit de la terminaison en -er / - ez ou au


participe passé.






La notion de déterminant

Le nom ne suffit pas dans un discours. Il doit être précédé d’un déterminant. On
reconnaît d’ailleurs un nom à ce qu’il est normalement précédé d’un déterminant. Il
suffit d’en insérer un devant n’importe quel mot ou groupe de mots pour qu’ils
soient du même coup substantivés, c-à-d pour qu’ils acquièrent immédiatement la
fonction d’un nom.

Ex: Je souhaite comprendre le pourquoi de l’histoire.


Il a le boire et le manger.

Car le nom ne désigne pas une chose mais une notion, générale, abstraite. Pour
qu’on approche du réel, il faut utiliser un déterminant.
Ex. : « Maison » dit le dictionnaire, signifie « bâtiment destiné à servir
d’habitation » (Robert) ou « édifice construit pour servir d’habitations à l’homme »
(Larousse). La définition, qui vaut pour toutes les maisons passées, présentes et à
venir, commune à deux locuteurs, ne suffit pas à désigner la maison concrète et
unique que l’un d’entre eux veut désigner à l’autre. Il doit ajouter un mot, qui
désigne cette notion, pour guider le regard vers l’objet en question. Quelle
maison ? Cette maison, là, celle-là ? La mienne ? N’importe quelle maison ? Ou
toutes les maisons ?
La fonction du déterminant est ainsi d’actualiser la notion abstraite, dans la
situation concernée.

Dans la catégorie des déterminants il y a une variété morphologique et sémantique.


D’où la distinction proposée traditionnellement entre les articles (la maison), les
adjectifs démonstratifs (cette maison), les adjectifs personnels (ma maison),
les adjectifs interrogatifs (quelle maison ?), les adjectifs numéraux (trois
maisons) et les adjectifs indéfinis (quelque, chaque, tout, plusieurs, aucun, etc.).



Les adjectifs numéraux

Les adjectifs exprimant les seize premiers nombres, les adjectifs exprimant les
dizaines de 20 à 60 : vingt, trente, quarante, cinquante, soixante, et trois formes qui
depuis le XVIIIè siècle, ont pratiquement disparu, sauf dans une partie seulement
de la francophonie : septante (70) et nonante (90), en Belgique et en Suisse
romande ; octante oui huitante (80) en Suisse romande seulement. Enfin les
adjectifs cent et mille.
Tous ces adjectifs sont invariables sauf cent et vingt qui, dans certaines conditions
s’écrivent avec un -s.
Zéro est aussi un adjectif numéral.
Pour les plus grands, on use de locutions numérales qui sont constituées à partir
des substantifs million(s) et milliard(s). Ces noms prennent un -s au pluriel, comme
n’importe quel nom.
Au XVIè siècle les arithméticiens ont imaginé d’autres noms en remplaçant la
première syllabe du nom million par les préfixes latins bi-(2), tri-(3), quadri-(4),
quinti-(5), sexti-(6), etc.
Un billion = un million de million ; un trillion = un million de billions, etc.
Au quotidien ces adjectifs sont peu utilisés et comme dit le capitaine Haddock :
« mille milliard de mille sabords »…

Vous aimerez peut-être aussi