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Les 67 citations de Sigmund Freud :

En plaisantant on peut tout dire, même la vérité.


Sigmund Freud ; Considérations actuelles sur la
guerre et sur la mort (1915)

L'homme est rarement tout à fait bon ou tout à fait


mauvais.
Sigmund Freud ; Considérations actuelles sur la
guerre et sur la mort (1915)

Rendre la vie supportable est le premier devoir du


vivant.
Sigmund Freud ; Considérations actuelles sur la
guerre et sur la mort (1915)

L'impression d'être trompé par les grandes personnes


contribue beaucoup à l'isolement de l'enfant.
Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse, XX
(1917)

L'intérêt sexuel de l'enfant se porte en premier lieu sur


le problème de savoir d'où viennent les enfants : Dire
que c'est la cigogne qui les apporte, est accueillie,
plus souvent qu'on ne le pense, avec méfiance.
Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse, XX
(1917)

L'acte qui consiste à sucer le sein maternel devient le


point de départ de toute la vie sexuelle.
Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse, XX
(1917)

Analogue à la faim en général, la libido désigne la


force avec laquelle se manifeste l'instinct sexuel,
comme la faim désigne la force avec laquelle se
manifeste l'instinct d'absorption de nourriture.
Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse, XX
(1917)

Toutes tendances perverses plongent par leurs


racines dans l'enfance.
Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse, XX
(1917)

Réfléchissez à ceci : S'il est exact que chez les


personnes privées de la possibilité d'obtenir une
satisfaction sexuelle normale, on voit apparaître des
tendances perverses qui, sans cela, ne se seraient
jamais manifestées, on doit admettre qu'il existait
chez ces personnes quelque chose qui les
prédisposait à ces perversions ; ou, si vous aimez
mieux, que ces perversions existaient chez elles à
l'état latent.
Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse, XX
(1917)

On a beau rêver de boissons, mais quand on a


réellement soif, il faut s'éveiller pour boire.
Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse, XIV
(1917)
L'enfant s'aime tout d’abord ; il n'apprend que plus
tard à aimer les autres.

Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse, XIII


(1917)

Le désir est le plus fréquent créateur de rêves.


Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse, XIII
(1917)

Les personnes que l'enfant semble aimer dès le


début, il ne les aime que parce qu'il a besoin d'elles.
Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse, XIII
(1917)

Au commencement était l'action.


Sigmund Freud ; Totem et Tabou, IV (1913)

Le besoin sexuel, loin d'unir les hommes, les divise.


Sigmund Freud ; Totem et Tabou, IV (1913)

L'excès fait partie de la nature même de la fête.


Sigmund Freud ; Totem et Tabou, IV (1913)

La disposition joyeuse est produite par la permission


accordée de faire ce qui est défendu.
Sigmund Freud ; Totem et Tabou, IV (1913)

Une fête est un excès permis, voire ordonné.


Sigmund Freud ; Totem et Tabou, IV (1913)
Les grandes choses peuvent se manifester par de
petits signes.
Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse
(1917)

L'attouchement est le commencement de toute


tentative de s'emparer d'une personne.
Sigmund Freud ; Totem et Tabou, II (1913)

L'homme possède la faculté dangereuse d'inciter les


autres à suivre son exemple.
Sigmund Freud ; Totem et Tabou, II (1913)

La mort est le plus grave malheur pouvant frapper


l'homme.
Sigmund Freud ; Totem et Tabou, II (1913)

La satisfaction sexuelle est avant tout une affaire


privée, individuelle.
Sigmund Freud ; Totem et Tabou, II (1913)

Lorsqu'on abolira la propriété privée, qu'on rendra


toutes les richesses communes et que chacun pourra
participer aux plaisirs qu'elles procurent, la
malveillance et l'hostilité qui règnent parmi les
hommes disparaîtront. Comme tous les besoins
seront satisfaits, nul n'aura plus aucune raison de voir
un ennemi en autrui, tous se plieront bénévolement à
la nécessité du travail.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, V (1929)
Rivalité n'est pas nécessairement hostilité.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, V (1929)

Chacun de nous en arrive à ne plus voir que des


illusions dans les espérances mises pendant sa
jeunesse en ses semblables, et comme telles à les
abandonner ; chacun de nous peut éprouver combien
la malveillance de son prochain lui rend la vie pénible
et douloureuse.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, V (1929)

La civilisation doit tout mettre en œuvre pour limiter


l'agressivité humaine.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, V (1929)

L'homme est tenté de satisfaire son besoin


d'agression aux dépens de son prochain, d'exploiter
son travail sans dédommagements, de l'utiliser
sexuellement sans son consentement, de s'approprier
ses biens, de l'humilier, de lui infliger des souffrances,
de le martyriser et de le tuer.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, V (1929)

Aime ton prochain comme il t'aime lui-même.


Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, V (1929)

La douleur d'un ami, s'il arrivait malheur à son fils,


serait aussi la mienne.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, V (1929)
Si j'aime un autre être, il doit le mériter.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, V (1929)

Les amoureux se suffisent l'un à l'autre, et n'ont pas


besoin d'un enfant commun pour être heureux.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, V (1929)

Les êtres humains ne sont pas tous dignes d'être


aimés.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, IV
(1929)

L'amour sexuel procure à l'être humain les plus fortes


satisfactions de son existence.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, IV
(1929)

La vie en commun ne devient possible que lorsqu’une


pluralité parvient à former un groupement plus
puissant que ne l’est lui-même chacun de ses
membres, et à maintenir une forte cohésion en face
de tout individu pris en particulier.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, III (1929)

Pour semblable qu'il soit à un dieu, l'homme


d'aujourd'hui ne se sent pas heureux.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, III (1929)

L'écriture est le langage de l'absent.


Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, III (1929)
Que nous importe une longue vie si elle est pauvre en
joies et riche en souffrance ?
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, III (1929)

Il y a quantité de chemins pour conduire au bonheur,


mais il n'en est point qui y mène à coup sûr.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, II (1929)

L'action des stupéfiants est appréciée et reconnue


comme un bienfait dans la lutte pour assurer le
bonheur, ou éloigner la misère, que des individus et
même des peuples entiers leur ont réservé une place
permanente dans l'économie de leur libido.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, II (1929)

On travaille avec tous au bonheur de tous.


Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, II (1929)

Le bonheur acquis par l'isolement est celui du repos.


Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, II (1929)

Qui redoute le monde extérieur ne peut s'en défendre


que par l'éloignement.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, II (1929)

La souffrance nous menace de trois côtés : dans notre


propre corps qui, destiné à la déchéance et à la
dissolution, ne peut même se passer de ces signaux
d’alarme que constituent la douleur et l’angoisse ; du
côté du monde extérieur, lequel dispose de forces
invincibles et inexorables pour s’acharner contre nous
et nous anéantir ; la troisième menace enfin provient
de nos rapports avec les autres êtres humains.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, II (1929)

L'opposé du jeu n'est pas le sérieux mais la réalité.


Sigmund Freud ; Maximes et pensées (1856-1939)

Nos facultés de bonheur sont limitées, il nous est


moins difficile de faire l'expérience du malheur.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, II (1929)

Un sentiment ne peut devenir une source d'énergie


que s'il est l'expression d'un puissant besoin.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, I (1929)

Rien n'est plus stable en nous que le sentiment de


nous-mêmes.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, I (1929)

Les pensées des hommes ne s'accordent jamais avec


leurs actes.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, I (1929)

Tant que la vertu ne sera pas récompensée ici-bas,


l'éthique prêchera dans le désert.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, VIII
(1929)

Le renoncement est la conséquence de l'angoisse


inspirée par l'autorité.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, VII
(1929)

L'agression par la conscience perpétue l'agression


par l'autorité.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, VII
(1929)

La conscience est la conséquence du renoncement


aux pulsions.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, VII
(1929)

Le désir est l'excitateur du rêve ; la réalisation de ce


désir forme le contenu du rêve.
Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse
(1917)

Le rêve est le gardien du sommeil.


Sigmund Freud ; Introduction à la psychanalyse
(1917)

Les hommes portent un épais manteau de


mensonges pour se couvrir comme s'il faisait mauvais
temps.
Sigmund Freud ; Cinq leçons sur la psychanalyse
(1909)

Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la


souffrance que lorsque nous aimons.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation (1929)

Les hommes, en général, ne sont pas sincères, ils ne


se montrent pas tels qu'ils sont.
Sigmund Freud ; Cinq leçons sur la psychanalyse
(1909)

L'homme trahit le plus souvent ses secrets les plus


intimes.
Sigmund Freud ; Cinq leçons sur la psychanalyse
(1909)

L'interprétation des rêves est la voie royale de la


connaissance de l'inconscient.
Sigmund Freud ; Cinq leçons sur la psychanalyse
(1909)

Il n'est pas toujours facile d'être exact, surtout quand il


faut être bref.
Sigmund Freud ; Cinq leçons sur la psychanalyse
(1909)

Chaque rêve qui réussit est un accomplissement du


désir de dormir.
Sigmund Freud ; L'interprétation des rêves (1900)

Le diable est encore le meilleur subterfuge pour


disculper Dieu.
Sigmund Freud ; Malaise dans la civilisation, VI
(1929)
Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge
adulte.
Sigmund Freud ; Maximes et pensées (1856-1939)

La liberté individuelle n'est nullement un produit


culturel.
Sigmund Freud ; Totem et Tabou (1913)

Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à


accepter la mort.
Sigmund Freud ; Essais de psychanalyse (1920)

Les souvenirs oubliés ne sont pas perdus.


Sigmund Freud ; Cinq leçons sur la psychanalyse
(1909)

Les 53 citations de l'abbé Pierre :

La simplicité ne peut exister que dans le vrai.


Abbé Pierre ; Servir : Paroles de vie (2006)

L'enfer, c'est la solitude de celui qui s'est voulu


absurdement suffisant.
Abbé Pierre ; Testament (1994)

L'homme reste toujours libre de croire ou de ne pas


croire, de suivre les commandements de Dieu ou de
ne pas les suivre. Cette liberté de conscience est
fondamentale. C'est la condition même de l'amour.
Abbé Pierre ; Pensées (1912-2007)

La sérénité, c'est l'acceptation de soi-même et de ce


qui est.
Abbé Pierre ; Pensées (1912-2007)

Mon message ? Il n'y en a qu'un, je crois, qui est un


cri : " Partagez ! Donnez ! Tendez la main aux autres !
Gardez toujours un carreau cassé dans vos univers
bien feutrés pour entendre les plaintes qui viennent de
l'extérieur. "
Abbé Pierre ; Servir : Paroles de vie (2006)

On n'est jamais heureux que dans le bonheur qu'on


donne. Donner, c'est recevoir.
Abbé Pierre ; Servir : Paroles de vie (2006)

La loi évangélique est aussi la loi essentielle de la vie


sociale. Elle dit : " Je ne suis pas un homme heureux
si j'accepte d'être tranquillement heureux alors que
d'autres sont dans le malheur. "
Abbé Pierre ; Servir : Paroles de vie (2006)

Ce que veulent ceux qui n'ont pas de toit ! Pas


l'aumône, pas la pitié, ni la charité. Ils veulent un bail
et une clé.
Abbé Pierre ; Servir : Paroles de vie (2006)

La responsabilité de chacun implique deux actes :


vouloir savoir et oser dire.
Abbé Pierre ; Servir : Paroles de vie (2006)
Le partage, ce n'est pas de prendre 10 francs dans sa
poche et de les donner à un pauvre qui en a plus
besoin que vous. Le partage, c'est simplement être
honnête. C'est peu demander, et c'est déjà beaucoup.
Abbé Pierre ; Servir : Paroles de vie (2006)

La politique, c'est savoir à qui on prend du fric pour le


donner à qui.
Abbé Pierre ; Servir : Paroles de vie (2006)

L'amitié, c'est ce qui vient au cœur quant on fait


ensemble des choses belles et difficiles.
Abbé Pierre ; Servir : Paroles de vie (2006)

La justice n'éliminera jamais la charité, car elle ne


peut vivre que de la charité. Il n'y a pas de justice
vivante si elle ne procède pas de la charité, si elle ne
procède pas de l'amour et du besoin de communion.
Abbé Pierre ; La voix des hommes sans voix (1990)

Aimer exige que l'on soit libre : il ne peut y avoir


d'amour, là où il n'y a pas de liberté, et la liberté ne
nous est donnée que pour cela : aimer !
Abbé Pierre ; La voix des hommes sans voix (1990)

La véritable grandeur de la liberté, c'est qu'elle est le


moyen sacré, divin, irremplaçable, donné par Dieu à
la créature spirituelle pour être capable d'amour.
Abbé Pierre ; La voix des hommes sans voix (1990)

Quand tu souffres toi, qui que tu sois, aimer, pour moi,


c'est avoir mal et pas pour larmoyer, mais pour que
tout ce que j'ai de force se lève, pour lutter avec toi et
nous guérir ensemble de ton mal devenu le mien.
Abbé Pierre ; La voix des hommes sans voix (1990)

La beauté d'une ville, elle est d'abord de ne pas avoir


de taudis, de ne pas avoir de sans-logis.
Abbé Pierre ; La voix des hommes sans voix (1990)

L'Église, c'est la communauté de ceux qui luttent pour


être des fidèles de l'Evangile.
Abbé Pierre ; Pensées (1912-2007)

La joie emplit le cœur lorsqu'on a rencontré la


certitude que la vie n'est pas un chemin qui va vers
rien.
Abbé Pierre ; Pensées (1912-2007)

Aimer, c'est ma joie dans ta joie, ta joie dans ma joie,


et nous ensemble au service de la joie de tous.
Abbé Pierre ; Pensées (1912-2007)

Celui qui peine a d'abord besoin de voir les autres


communier à sa peine, c'est cela sa soif.
Abbé Pierre ; Pensées (1912-2007)

Il faut que la voix des hommes sans voix empêche les


puissants de dormir.
Abbé Pierre ; Pensées (1912-2007)
L'homme a une âme, mais avant de lui en parler,
qu'on lui donne une chemise et un toit.
Abbé Pierre ; Pensées (1912-2007)

Nous venons sur terre pour apprendre à aimer !


Abbé Pierre ; Testament (1994)

Avoir souffert rend plus perméable à la souffrance des


autres.
Abbé Pierre ; Pensées (1912-2007)

Marcel Achard

Les 22 citations de Marcel Achard :

On se donne des souvenirs quand on se quitte.


Marcel Achard ; Jean de la Lune (1929)

Si on raconte son bonheur, on le diminue.


Marcel Achard ; Gugusse (1969)

Le grand charme des femmes, c'est leur mystère ;


elles mentent pour qu'on ne les comprenne pas.
Marcel Achard ; Pétrus, le 7 décembre 1933.

L'oubli est le suprême refuge.


Marcel Achard ; La demoiselle de petite vertu (1950)

Le baiser d'une femme, c'est la poignée de main du


boxeur avant le combat.
Marcel Achard ; Gugusse (1969)

L'amour, c'est peut-être d'être égoïstes ensemble.


Marcel Achard ; Corsaire (1938)

Il y a en toi tant de femmes différentes que tu perds


tout ton prix à ne pas être partagée.
Marcel Achard ; Je ne vous aime pas (1926)

Mieux vaut s'engueuler que de se sentir seul.


Marcel Achard ; Gugusse (1969)

Le remède est dans le poison.


Marcel Achard ; Patate, épigraphe (1956)

Oui, je t'ai trompé... c'est pour ça que je t'aime.


Marcel Achard ; Jean de la Lune, I, 6 (1929)

J'ai trop d'énergie pour travailler.


Marcel Achard ; Domino, I, 9 (1932)

On n'aime que les femmes qu'on rend heureuses.


Marcel Achard ; Auprès de ma blonde, II (1946)

L'amour est à ceux qui y pensent.


Marcel Achard ; Patate (1956)

L'amour, c'est être toujours inquiet de l'autre.


Marcel Achard ; Jean de la Lune (1929)
Cocu pour cocu, autant être marié.
Marcel Achard ; L'amour ne paie pas (1963)

Quand on entend ce qu'une jolie femme dit, c'est


qu'elle n'est pas vraiment jolie.
Marcel Achard ; Gugusse (1969)

Il n'est pas une seule jolie femme qui puisse satisfaire


tous les désirs qu'elle inspire.
Marcel Achard ; Je ne vous aime pas (1926)

Il n'y a pas d'amour perdu.


Marcel Achard ; Corsaire (1938)

Le désespoir est le seul péché impardonnable.


Marcel Achard ; Mademoiselle de Panama (1942)

Il n'y a pas une femme qui vaille de mourir pour elle.


Marcel Achard ; Gugusse (1969)

Les malheureux sont ingrats ; si j'acceptais ma


malchance, je la justifierais.
Marcel Achard ; Patate (1956)

Quand on aime, on aime toujours trop.


Marcel Achard ; Gugusse (1969)

Louise Ackermann
Les 25 citations de Louise Ackermann :

La mort n'est en réalité qu'une banqueroute définitive.


Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Si Dieu existe, je ne voudrais point être à sa place ;


ne pas pouvoir cesser d'être, quel supplice !
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Être et avoir sont deux verbes aussi nécessaires dans


la vie que dans la grammaire.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Les croyances religieuses sont comme les vieilles


dents : cela branle, mais cela tient !
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Si l'amour n'est qu'erreur et souffrance, un cœur peut


être fier de n'avoir point aimé.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

L'homme est grand lorsqu'il aime.


Louise Ackermann ; L'amour et la mort (1871)

Le doute est un progrès sur la négation.


Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Dans la société, les ridicules sont des discordances.


Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)
À force d'annoncer les événements, on en provoque
l'accomplissement.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

En fait d'amour qui dit maternel dit fort tendre.


Louise Ackermann ; Le chasseur malheureux (1863)

Il n'est de raconter vieillard qui ne raffole.


Louise Ackermann ; Le chasseur malheureux (1863)

Certains époux habitent des mondes différents et


parfois même hostiles !
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Aimer, c'est fleurir ; cesser d'aimer, c'est se flétrir.


Louise Ackermann ; Le chasseur malheureux (1863)

La meilleure manière d'être revenu de bien des


choses, c'est de n'y être jamais allé.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Aimant, pleurant, le Temps toujours avance ; c'est un


vieillard, mais un vieillard pressé.
Louise Ackermann ; Savitri (1863)

Qui n'est rien ou n'a rien n'existe pas.


Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

La vie est comme la journée : elle a ses heures


mortes.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Une grande intelligence ne met pas à l'abri de toutes


sortes d'erreurs et de faiblesses.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Fanatisme ou hypocrisie, l'homme ne peut pas sortir


de là.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

La maladie n'a qu'un droit, c'est le droit au remède.


Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

C'est un métier que d'affirmer : il y a même des gens


payés pour cela.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Tout se liquide en perte dans la vie : mourir, c'est


déposer son bilan.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Combien le cœur de l'homme est insuffisant ! Il se


refuse à la continuité des plus justes douleurs ; un
long amour finit par le lasser ; il faut qu'il se repose ou
qu'il change.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Les causeurs sont des prodigues ; causer, c'est jeter


son esprit par la fenêtre.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)
La passion explique bien des choses, mais ne justifie
rien.
Louise Ackermann ; Pensées d'une solitaire (1903)

Antoine Albalat

Les 64 citations de Antoine Albalat :

Le meilleur moyen de paraître profond est d'être à peu


près inintelligible.
Antoine Albalat ; Comment il ne faut pas écrire (1921)

La lecture nourrit l'âme, comme le pain nourrit le


corps.
Antoine Albalat ; Le travail du style (1909)

Lire, c'est étudier ligne à ligne une œuvre littéraire. La


lecture forme nos facultés, nous les fait découvrir,
éveille les idées, crée et soutient l'inspiration. C'est
par la lecture que nous naissons à la vie intellectuelle.
Antoine Albalat ; Le travail du style (1909)

La lecture est la plus noble des passions, elle


enseigne l'art d'écrire, comme elle enseigne la
grammaire et l'orthographe.
Antoine Albalat ; Le travail du style (1909)

La sensibilité, au point de vue littéraire, n'est que l'art


de se rendre ému par l'imagination.
Antoine Albalat ; L'art d'écrire enseigné en vingt
leçons (1899)

Apprendre à bien écrire, c'est aussi apprendre à juger


les bons écrivains.
Antoine Albalat ; L'art d'écrire enseigné en vingt
leçons (1899)

En littérature, peu de gens sont capables de juger


leurs propres ouvrages. Qu'on se loue ou qu'on se
critique, on se trompe presque toujours : ou on est
indulgent ou on est injuste.
Antoine Albalat ; Le travail du style (1909)

Tenir une conférence est à la portée de tous : on n'a


même pas besoin d'être orateur, il suffit de savoir lire.
Antoine Albalat ; Le travail du style (1909)

Tout le monde n'est pas destiné à devenir l'idole des


dames.
Antoine Albalat ; Le travail du style (1909)

Le grand vice de l'article de journal est sa rapidité : on


le fait toujours trop long, parce qu'on n'a pas le temps
de le faire plus court. Que de choses pourraient être
dites en moins de mots !
Antoine Albalat ; Le travail du style (1909)

Un savoir-faire général tend à démarquer les


vocations, et personne n'a plus de talent, depuis que
tout le monde en a trop.
Antoine Albalat ; L'art d'écrire enseigné en vingt
leçons (1899)

À force de vouloir écrire, on finit par ne plus savoir


écrire.
Antoine Albalat ; Le travail du style (1909)

Écrire est une noble ambition, mais pour écrire il faut


avoir du talent.
Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)

L'inspiration est la sœur du travail journalier.


Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)

Le roman est devenu un commerce comme celui de la


betterave ou de la pomme de terre. Les Revues
payent le manuscrit, l'éditeur lance le volume, il se
vend, et on recommence. L'écrivain ne travaille que
pour l'argent.
Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)

Le roman pullule, comme l'herbe pousse, comme le


blé mûrit. Le roman a tout envahi : on fait des romans
avec n'importe quoi, sur n'importe quoi. Non
seulement on est en train de tuer le roman, mais on le
déshonore.
Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)

Aujourd'hui, on ne travaille plus pour réaliser une


œuvre, mais pour gagner de l'argent.
Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)
Dans un pays où il y a des malheureux, des familles
nombreuses écrasées de charges, des malades, des
infirmes, c'est un gros péché d'aller pécuniairement
encourager la nullité, le non-talent, le temps perdu.
Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)

Si la Critique n'est plus capable aujourd'hui de créer le


succès, elle peut encore l'arrêter.
Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)

La lecture est la grande créatrice des vocations


littéraires : On lit et, à force de lire, l'envie vous prend
aussi d'écrire.
Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)

La littérature doit être une canne à la main, jamais


une béquille.
Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)

Dans toute décision, l'avenir seul dira si l'on a eu tort


ou raison.
Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)

Un quart d'heure de recommandation vaut dix années


de travail.
Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)

Un bon avocat eût pu être un bon médecin ; un


mauvais littérateur ne fera jamais un bon avoué.
Antoine Albalat ; Comment on devient écrivain (1925)
Écrire, c'est le plaisir de vivre avec une pensée, de la
mûrir, de la vêtir, de la faire forte et belle.
Antoine Albalat ; L'art poétique de Boileau (1929)

Francesco Alberoni.

Les 38 citations de Francesco Alberoni :

L'amitié est la combinaison des rencontres réussies.


Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Connaître notre essence, c'est savoir quels sont nos


fins ultimes, nos réels objets d'amour.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Avoir de l'amitié pour quelqu'un, c'est reconnaître en


lui une qualité, une vertu, tout à fait évidente mais que
les autres n'apprécient pas, par indifférence ou par
hostilité.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Le désir d'amitié est précisément un désir d'être


compris, sollicité, apprécié pour nous-même.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Un ami est un complice qui nous aide à nous emparer


du monde.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)
La vie amoureuse, un paradis ou un enfer ; nous
sommes sauvés ou nous sommes damnés.
Francesco Alberoni ; Le choc amoureux (1979)

En amour, quitter l'être aimé réclame un effort


surhumain.
Francesco Alberoni ; Le premier amour (1997)

Un ami doit savoir être ouvert, débordant de vie, drôle


; il ne doit être ennuyeux ou importun.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

L'amitié ne permet ni tromperie ni malveillance.


Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

L'amitié doit toujours être fraîche, légère, même


quand elle est héroïque.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

On n'accable pas ses amis de remerciements pour un


service rendu.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Il n'y a, entre deux amis, ni bénéfice ni profit.


Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

L'amitié est une île d'éthique dans un monde sans


morale où tous sont en guerre contre tous.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)
Cet amour qui nous fait dire " Je t'aime " peut durer
quelques instants ou toute une vie, nous rend heureux
ou nous plonge dans le désespoir.
Francesco Alberoni ; Je t'aime (1996)

Un ami est celui qui me rend justice.


Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Le routinier a le privilège de l'emporter toujours sur


l'extraordinaire.
Francesco Alberoni ; Le choc amoureux (1979)

Un ami connaît notre véritable personnalité et nous


aide à la conquérir.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Un ami est celui qui me rend justice au sens profond


et fondamental du terme.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Être l'ami de quelqu'un signifie qu'on le comprend au-


delà des apparences.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

L'intelligence est programmée pour la création du


différent.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Personne ne tombe amoureux s'il est satisfait de ce


qu'il a et de ce qu'il est.
Francesco Alberoni ; Le choc amoureux (1979)

La bienveillance est, par excellence, la vertu d'un ami.


Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Vivre ensemble consolide les rapports affectifs mais,


simultanément, divise.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Les prétendus amour-passion, "coup de foudre" ou


"toquade" ne sont souvent que des relations érotiques
agrémentées d'un peu de romantisme.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Le désir d'amitié est précisément un désir d'être


compris, apprécié pour nous-même.
Francesco Alberoni ; L'amitié (1984)

Alphonse Allais

Les 62 citations de Alphonse Allais :

L'oubli, c'est la vie.


Alphonse Allais ; Vive la vie ! (1892)

Une fois qu'on a passé les bornes, il n'y a plus de


limites.
Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)
Ventre affamé n'a pas d'oreilles, mais il a un sacré
nez.
Alphonse Allais ; Le chat noir, le 11 janvier 1890.

Une mauvaise idée vaut toujours mieux que pas


d'idée du tout.
Alphonse Allais ; À se tordre (1891)

Beaucoup de contribuables aiment mieux payer de


lourds impôts que de s'affubler d'une femme et de
mioches.
Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

Un cocu, c'est un type qui est marié et que sa femme


lui fait des blagues avec d'autres types.
Alphonse Allais ; Deux et deux font cinq, Fragment
d'entretien (1895)

On dit que c'est vilain, le mensonge ; mais y a des fois


où c'est plus chouette que la vérité.
Alphonse Allais ; Deux et deux font cinq, Fragment
d'entretien (1895)

La vie est faite de concessions à perpétuité.


Alphonse Allais ; Deux et deux font cinq, Une drôle de
lettre (1895)

Les protestations d'innocence, voilà à quoi nous


reconnaissons les coupables de profession.
Alphonse Allais ; L'affaire Blaireau (1899)
Il n'est pas nécessaire pour être un bon professeur de
gymnastique d'être personnellement un athlète, de
même qu'on peut enseigner admirablement la
comptabilité, sans être pour cela un grand négociant.
Alphonse Allais ; L'affaire Blaireau (1899)

Pour être emprisonné, il n'est pas absolument


nécessaire d'être coupable, mais, pour être mis en
liberté, il ne suffit pas toujours d'être innocent.
Alphonse Allais ; L'affaire Blaireau (1899)

Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens


sérieux.
Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

La bonté, tôt ou tard, trouve sa récompense.


Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

Partir, c'est mourir un peu, mais mourir, c'est partir


beaucoup.
Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

Sans être des ivrognes, les jeunes gens se laissent


quelquefois entraîner.
Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

Je bois pour oublier que je suis un ivrogne.


Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

La mort est un manque de savoir-vivre.


Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

Une chose facile à avoir en décembre, c'est du sang-


froid.
Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

Ne remets pas au lendemain ce que tu peux faire la


veille.
Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-


demain.
Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

Le rire est à l'homme ce que la bière est à la pression.


Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

Il faut demander plus à l'impôt et moins aux


contribuables.
Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

Soyez vilain ou soyez beau, pour la santé, c'est kif-kif


bourricot.
Alphonse Allais ; Aphorismes (1902)

Parlons peu, mais parlons bien !


Alphonse Allais ; Le Boomerang, III (1912)

Entre pauvres gens, on compatit volontiers.


Alphonse Allais ; Le Boomerang, III (1912)
Henri-Frédéric Amiel

Les 126 citations d'Henri-Frédéric Amiel :

Le pardon volontaire et gratuit est une surabondance


de l'amour.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 5 juillet 1875.

Un frais sourire est le plus efficace des cordiaux.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 17 septembre
1872.

La solitude est mauvaise conseillère, et l'isolement


aigrit.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 3 novembre
1869.

La rêverie est le dimanche de la pensée.


Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1852)

Gardons-nous des faux amis ; il n'est bonne dorure,


ami, que d'être d'or.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 25 décembre
1879.

La souffrance du corps est peu de chose vis-à-vis de


la souffrance du cœur.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 8 décembre
1873.

Le découragement est une incrédulité, l'abstention


une désertion.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 18 septembre
1864.

Les salutaires amitiés sont celles qui stimulent, qui


animent, qui augmentent notre vitalité, qui éveillent en
nous l'étincelle, la verve, le courage, qui nous rendent
plus forts et meilleurs.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 29 mars
1866.

Plus on aime, plus on souffre.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 26 décembre
1868.

Une erreur est d'autant plus dangereuse qu'elle


contient plus de vérité.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 26 décembre
1852.

Chaque vie se fait son propre destin.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 16 décembre
1847.

À peine commençons-nous à savoir vivre, qu'il faut


déjà apprendre à mourir.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 21 avril 1872.
Deux imbéciles se font un certain plaisir d'écraser leur
supérieur naturel, et de lui prouver que 2 est le double
de 1.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 18 avril 1871.

Il n'y a pas de vérité religieuse, il y a des croyances


plus ou moins sincères et désintéressées.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 23 août 1877.

Etre, c'est être fort : la force fait la vie, elle fait la


santé, la beauté, la vertu.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 28 avril 1871.

Le corps c'est l'âme visible et le temple du Saint-


Esprit.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 23 mars
1873.

Vivre, pour un cœur amoureux, c'est aimer. Aimer,


c'est n'être plus seul, c'est sentir sa propre vie par un
autre et dans un autre ; c'est de deux faire un.
L'abolition du moi, et son remplacement par le nous,
est son impérieux désir, son indestructible instinct.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 17 avril 1866.

L'amour, c'est la mort du moi pour la naissance du


nous.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

Le rire est un palliatif, un émulsif ; la gaieté est un bon


génie, qui entretient la santé du cœur.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 30 juillet
1848.

Il faut être le remorqueur de sa vie, et non la


remorque.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 21 février
1865.

La désuétude finit par rouiller les sentiments.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 5 septembre
1878.

L'homme seul est comme une main seule, comme un


pied seul, comme un œil seul, il agit, il marche, il juge
imparfaitement.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 22 octobre
1872.

La malveillance et l'ineptie marchent volontiers


ensemble.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 19 juillet
1879.

Chacun de nous se fait un étroit terrier dans la


montagne des connaissances, chaque érudit n'est
qu'un lapin.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 26 mai 1846.

Le pédant a la tournure raide et gauche du coq d'Inde


qui se croit un paon.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 21 janvier
1854.

L'humanité prise en bloc est bête comme un mouton,


éternellement elle se cogne et se bute aux mêmes
endroits et gobe les mêmes amorces.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 23 avril 1872.

La vie est une lutte où chaque jour doit être un


combat contre soi-même.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 11 septembre
1850.

Il y a plus d'âme dans une larme que dans un sourire.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 30 mars
1851.

Sur la pente de la désaffection, on roule vite jusqu'à la


haine.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 2 février
1853.

Un rien est le commencement de tout.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 19 août 1877.

Quand je ne sens pas les bornes, je n'ai plus de


confiance dans la limite.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 25 juin 1848.
Le succès donne de l'aplomb et de l'entrain.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 18 novembre
1872.

Mon âme ne se découvre que dans l'intimité sûre.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 10 décembre
1872.

Aimer est peu de chose si l'amour n'est que


persécutant.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 1er juin 1878.

La douceur de se faire du bien est un pain blanc.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 3 juin 1877.

Rendre heureux est encore le plus sûr des bonheurs.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 30 mai 1877.

Chacun juge d'après soi-même, c'est pourquoi nos


jugements nous jugent et nous décèlent.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 20 mai 1869.

La paresse s'empare de tout prétexte pour se croiser


les bras.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 13 janvier
1853.

Le devoir est la nécessité volontaire, la lettre de


noblesse de l'homme.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 5 mai 1848.
Un badinage sans fiel peut provoquer des rancunes
sans fin.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 20 février
1878.

Agis à découvert, va à ton but franchement, sans


mystère, et le front toujours levé.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 13 octobre
1840.

Ose être toi-même, et dis-toi que tu en vaux un autre.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 13 octobre
1840.

Apprends à avoir confiance en toi, et tu sauras vivre.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 22 novembre
1865.

Qui a plus de confiance en soi a un plus joyeux


courage.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 10 mars
1867.

Le baiser sur la bouche est l'hymen poétique.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 6 août 1861.

Les droits d'autrui sont aussi sacrés que les droits


personnels.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 6 mars 1872.
Vivre, c'est faire du bien, vivre c'est aimer et vouloir.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 6 mai 1872.

La vie à deux doit commencer quand la vie à un a fini


son évolution.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 28 octobre
1852.

Le savoir-faire et le courage ne font pas la destinée,


mais y contribuent.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 2 octobre
1872.

La raison et la volonté sont les deux déesses de la vie


pratique.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 4 août 1872.

Sans amour, le mariage est l'enchaînement de deux


forçats, rivés par la même manille au même boulet.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 14 octobre
1864.

Il faut, pour bien avoir les deux pieds sur terre, se


rappeler qu'on est ce qu'on est.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

Toute malice est petite comparée à la malice de la


femme.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 4 juillet 1868.
L'instinct est jumeau du génie, et le coeur féminin est
un nid d'adorables instincts.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 22 juillet
1861.

Le succès est un fruit de l'audace.


Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

Si la conscience nous rappelle notre devoir, l'amour-


propre nous parle surtout de notre mérite.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 10 août 1878.

Rien n'est plus irritable que l'insuccès ; sa mauvaise


humeur ne demande que plaie et bosse.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

Qui ne sait borner ses désirs n'arrive qu'au chagrin.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 1er février
1878.

Le laisser-aller cultive l'égoïsme et rouille le courage.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 5 avril 1879.

La famille est l'école de sympathie, de plaisir et de


douleur en commun.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)
Gardez-vous de vos prétendus amis qui
n'encouragent ni ne soutiennent.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 28 avril 1874.

Aimer, c'est savoir, vouloir, c'est la santé, le courage


et la gaieté.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 22 juillet
1861.

Quand l'amour-passion n'a plus de raison d'être,


l'amour-compassion trouve encore de l'emploi.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 31 juillet
1878.

Écoute les gens sincères, et laisse dire les sots.


Henri-Frédéric Amiel ; La part du rêve (1863)

Va toujours droit vers ton ennemi, et sois droit envers


ton ami ; franchise, sincérité, et toujours décidé.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 13 octobre
1840.

La vie est courte, on n'a jamais trop de temps pour


réjouir le cœur de tous ceux que nous aimons.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

L'amour doit, avec l'âge, faire comme l'amitié,


s'attacher aux qualités de l'être aimé.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)
On n'a que l'âge qu'on se sent avoir : joyeux j'ai vingt
ans ; triste, j'en ai soixante.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 28 août 1872.

À vingt ans, on dort où que ce soit, on mange sur le


pouce, on a seize heures utiles devant soi.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 16 août 1877.

Mon meilleur ami est celui auprès de qui ma pensée


se réfugie et s'abrite.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 4 septembre
1867.

Mon meilleur ami est le seul qui sait me pardonner


mes fautes sans m'aimer moins.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 4 septembre
1867.

Avec la susceptibilité jalouse, on a toujours tort ; si


l'on parle on est indélicat, si l'on se tait on est
cachotier.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 31 mars
1880.

Nul ne doit sacrifier un grand devoir à une petite


convenance.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

Tout individu qui n'a rien à nous donner et qui ne veut


rien recevoir de nous, nous paralyse par sa société.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 25 décembre
1866.

L'amour vrai ne vit pas de probabilités, mais de


certitude.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

Un rien suffit à ôter le bien-être, comme à troubler la


santé.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 2 novembre
1877.

L'à-peu-près en tout est une faiblesse, la justesse elle


est une force.
Henri-Frédéric Amiel ; Grains de mil (1854)

L'amour, c'est la soif de tendresse, le besoin de


caresses, de sympathie, de vie à deux.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 31 mars
1873.

La présence réelle raccommode en quelques minutes


ce qu'a gâté l'absence.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

Le vrai du vrai c'est la bonté, et ne savoir pardonner


c'est ne pas savoir vivre.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 28 juin 1873.
Si un jour tu as un fils ou une fille, enseigne-lui que le
temps perdu, c'est du temps volé, et que l'activité
vaine qui ne mène à rien, c'est-à-dire sans but, n'est
qu'un autre nom du temps perdu.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 4 septembre
1863.

Quand on n'aime ni la peine inutile ni le temps perdu,


on doit étouffer promptement une chicane, car les
procès dévorent la vie, surtout les procès
domestiques qui eux, n'aboutissent guères ou jamais.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

Se savoir aimé, c'est ce qui donne la force d'agir et le


goût à vivre : Humilité, renoncement, confiance !
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 22 octobre
1853.

Le savoir-vivre, c'est apprendre à se plier aux


caractères : Résigne-toi, et assouplis-toi.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 31 décembre
1847.

En ce monde, qui se tait est oublié ; qui n'avance plus


recule ; qui s'arrête est dépassé.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

La femme a besoin de rendre heureux celui qu'elle


enveloppe de son affection, de se dévouer, de se
donner, de se dépenser tout entière dans sa
tendresse et son amour. Elle voudrait se partager
comme le pain de vie, se verser en consolation, en
espérance, en énergie, dans les veines de l'être
qu'elle protège.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 30 octobre
1860.

Vouloir rendre un autre heureux, voilà le principe


sentimental du mariage.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 30 octobre
1860.

Quand lamour est mort, il ne reste que l'habitude, la


tolérance ou la résignation.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 28 décembre
1880.

L'amour véritable est celui qui ennoblit la personne,


qui fortifie le cœur et qui sanctifie l'existence.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 28 décembre
1880.

La vie est trop courte pour la gaspiller à des sottises


et la sacrifier aux crécelles vides.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 2 février
1880.

Le bonheur est toujours le grand médecin des poètes


et des femmes, et le bonheur c'est la sympathie.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

Fais ton devoir et moque-toi du reste, moque-toi


surtout de la mauvaise humeur.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 6 janvier
1866.

Tout homme moquable ou moqué est sous la coupelle


de tous les rieurs.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 6 mars 1879.

L'enthousiasme du cœur est l'eau de jouvence de


l'amour.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

L'amour veut l'infini, l'éternel, le parfait, sa flamme


sanctifie, son souffre fortifie.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 1er avril
1873.

L'amour-propre est la défensive ombrageuse de soi-


même, le besoin de s'agrandir coûte que coûte.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 19 septembre
1880.

L'amour-propre ne consent pas à avoir négligé,


oublié, ou raté quoi que ce soit ; il n'a jamais tort.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 19 septembre
1880.
Avec ceux qui ne reconnaissent pas nos qualités, on
n'éprouve aucun désir de combattre nos défauts.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 24 août 1879.

La bonté est le principe du tact, et le respect pour


autrui la condition première du savoir-vivre.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 24 août 1879.

Décide toi-même, et ne laisse jamais autrui décider à


ta place.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

Ceux qui se découragent ont tort, le monde refleurit


toujours, le tout est de survivre aux orages.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 29 février
1872.

Bien souvent on croit être véridique et on a tout


transformé, les uns en bien, les autres en mal.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 21 octobre
1880.

L'amour avec l'aisance est une bénédiction.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 30 mars
1866.

Le rire est frère de la bonne conscience.


Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)
Un homme heureux semble glisser entre tous les
chagrins.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

La bêtise humaine ne connaît que le dilemme : ami ou


ennemi, blanc ou noir, tout ou rien.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 31 mars
1878.

À préjugé cuirassé, préjugé blindé.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 27 mai 1877.

L'amour n'est pas l'amour quand l'amour est obligé.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 6 septembre
1872.

Qui n'a pas l'esprit de son rôle, de son rôle a tout le


malheur.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 1 octobre
1868.

La tombe vaut mieux qu'une vie sans amour.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 1 octobre
1868.

Le paiement en nature n'est rien, c'est le paiement en


amour-propre qui coûte cher.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 19 mars
1851.
À cinquante ans, je suis comme il y a trente ans ; ma
force s'alimente que dans les yeux de femme.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 17 septembre
1872.

Qui veut convaincre les autres doit se convaincre


d'abord lui-même.
Henri-Frédéric Amiel ; Lettres de jeunesse (1904)

Le cœur féminin veut tout ou rien, c'est sa loi.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 10 mars
1872.

Il faut porter sa vie, et non la supporter.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 21 février
1865.

Qui veut faire du bien doit rallier et non blesser.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 16 novembre
1848.

Se marier à l'âge de l'ambition, c'est la folie française.


Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 19 mars
1865.

Les philosophes sont de grands benêts (niais, sots) et


de ridicules galants.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 27 octobre
1852.
Au banquet de la vie, les discrets n'ont que les os et
les rebuts.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 28 juillet
1852.

J'aime encore mieux être quitté que me quitter moi-


même !
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 30 juin 1877.

La négligence, crime dans la vie publique, est aussi


un crime en amitié.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 25 novembre
1849.

Il n'y a que le talent qui soit inné, le savoir-faire doit


être appris et exercé avec soin.
Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime
(1821-1881)

Tout ou Rien, je ne puis qu'être tout haine ou tout


amour, tout entier bon ou tout entier méchant.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 3 juillet 1853.

Les parties laides de l'âme se cachent plus


soigneusement que les parties honteuses du corps.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 17 janvier
1871.

Tout amour qui ne peut pas être conçu comme une


amélioration sans limite n'est pas le bon.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 7 juin 1849.
Denys Amiel, dit Augusta Amiel-Lapeyre

Les 48 citations de Augusta Amiel-Lapeyre :

La noblesse du maître ennoblit le valet.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

L'homme éveillé choisit ses rêves ; celui qui dort les


subit.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

L'ennui c'est la vie revêtue d'un costume gris.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Dans le domaine de la sensibilité, l'indifférence est


une paralysie du coeur.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages.

Être naturel c'est être en accord avec sa situation


sociale et les gens que nous côtoyons.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

C'est déjà aimer Dieu que d'aimer ceux qui l'aiment.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Silence, science, fraternisent.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

La même mesure qui a servi à donner sert souvent à


ôter.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

La tyrannie a bien des esclaves, mais l'amour reste un


affranchi.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Un cœur fragmenté a perdu toute sa valeur.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Devant la montée de la médiocrité, le génie s'assied


et attend les siècles.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Dans les recherches de l'âme, la seule lumière qui


éclaire pleinement le penseur vient d'en haut.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

L'homme ne connaît pas l'homme ; d'où les conflits


qui déchirent le monde.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Les constants sont les forts.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Le mari et la femme sont le réflexe l'un de l'autre.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Dans bien des cas, nier c'est ne pas comprendre.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)
La femme a la mémoire du cœur ; l'homme plutôt
celle des yeux.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

La main qui édifie peut aussi détruire.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

C'est déjà aimer Dieu que d'aimer ceux qui l'aiment.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

L'on ne rachète par les méfaits de l'égoïsme.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

La serviabilité est la contrefaçon de la bonté.


Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Dans l'océan des vulgarités les pensées nobles


apparaissent comme des îles.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

L'enfance bercée par nous, berce parfois aussi notre


peine.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Les méchants, heureux de dire ce qui est, les sont


bien plus encore de raconter ce qui n'est pas.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Il y a des larmes qui sont le dilettantisme de la


douleur.
Augusta Amiel-Lapeyre ; Pensées sauvages (1909)

Jacques Amyot

Les 32 citations de Jacques Amyot :

Le corps est la première peste de l'âme.


Jacques Amyot ; La vie de Marcus Cato (1572).

Mieux vaut perdre en essayant de faire quelque chose


que de demeurer oisif.
Jacques Amyot ; La vie de Caius Marius (1572).

Un homme supporte plus patiemment sa peine quand


il la partage.
Jacques Amyot ; La vie de Caius Marius (1572).

L'éloquence a le même pouvoir que les armes.


Jacques Amyot ; La vie de Pyrrhus (1572).

L'homme juste souffre de ne pouvoir témoigner sa


reconnaissance des bienfaits reçus.
Jacques Amyot ; La vie de Pyrrhus (1572).

Il est plus aisé d'obliger les faibles que de résister aux


puissants.
Jacques Amyot ; La vie de Philopœmen (1572).

S'il est rare entre les hommes d'en trouver un vaillant,


il est bien plus difficile d'en trouver un juste.
Jacques Amyot ; La vie de Titus Quinctius Flamininus
(1572).

La force ne sert à rien où règne la justice.


Jacques Amyot ; Apophtegmes des Lacédémoniens
(1564)

Une vie malheureuse anime et excite le courage.


Jacques Amyot ; La vie de Pélopidas (1572).

La mort des hommes heureux n'est pas grieve, elle


est heureuse.
Jacques Amyot ; La vie de Pélopidas (1572).

On s'imagine toujours pouvoir faire ce que d'autres


ont fait.
Jacques Amyot ; La vie de Marcus Claudius Marcellus
(1572).

Le bon citoyen ne doit avoir d'autre rempart que


l'honnêteté.
Jacques Amyot ; La vie d'Aristide (1572).

La justice et l'équité sont choses divines.


Jacques Amyot ; La vie d'Aristide (1572).

L'immortalité est la chose que l'homme désire le plus.


Jacques Amyot ; La vie d'Aristide (1572).
Celui qui est pauvre malgré lui est le seul qui doive
rougir de sa pauvreté.
Jacques Amyot ; La vie d'Aristide (1572).

L'amour du superflu naît de la fausse opinion du


vulgaire.
Jacques Amyot ; La vie de Marcus Cato (1572).

La noblesse du sang donne ordinairement celle des


sentiments.
Jacques Amyot ; La vie de Marcus Cato (1572).

Battre sa femme et ses enfants est commettre un


sacrilège.
Jacques Amyot ; La vie de Marcus Cato (1572).

Le grand parleur ne parle que des lèvres et le


silencieux parle du cœur.
Jacques Amyot ; La vie de Marcus Cato (1572).

Quand on injurie facilement on supporte aisément


l'injure.
Jacques Amyot ; La vie de Marcus Cato (1572).

Mieux vaut être privé de la récompense d'un bienfait


qu'impuni d'un méfait.
Jacques Amyot ; La vie de Marcus Cato (1572).

L'homme doit être doux et bon jusques dans les plus


petits exercices de charité.
Jacques Amyot ; La vie de Marcus Cato (1572).

La volupté est l'appât le plus dangereux pour


l'homme.
Jacques Amyot ; La vie de Marcus Cato (1572).

Il est plus honorable de commander à des gens riches


que d'être riche soi-même.
Jacques Amyot ; La vie de Marcus Cato (1572).

Se louer soi-même est autant importun que se


dépriser et se blâmer.
Jacques Amyot ; Comparaison d'Aristide avec Marcus
Cato (1572).

Se contenter de peu est une chose louable.


Jacques Amyot ; Comparaison d'Aristide avec Marcus
Cato (1572).

Les biens ne sont faits que pour en user.


Jacques Amyot ; Comparaison d'Aristide avec Marcus
Cato (1572).

Les besoins bornés rapprochent l'homme de la


divinité.
Jacques Amyot ; Comparaison d'Aristide avec Marcus
Cato (1572).

Abandonner le soin de son bien, c'est s'exposer à


prendre un jour celui des autres.
Jacques Amyot ; Comparaison d'Aristide avec Marcus
Cato (1572).

La paresse est la source de toute injustice.


Jacques Amyot ; Comparaison d'Aristide avec Marcus
Cato (1572).

L'homme ne saurait avoir acquis ni une vertu ni une


science plus grande que la politique.
Jacques Amyot ; Comparaison d'Aristide avec Marcus
Cato (1572).

La pauvreté ne déshonore que lorsqu'elle est signe de


paresse.
Jacques Amyot ; Comparaison d'Aristide avec Marcus
Cato (1572).

Jean Anouilh

Les 96 citations de Jean Anouilh :

Si tes amants t'ennuient, marie-toi, cela leur donnera


du piquant.
Jean Anouilh ; Le bal des voleurs (1932)

Tout dans la vie est une question de volonté.


Jean Anouilh ; L'hermine (1932)
Le pain dont vivent les amants, c'est celui qu'on
mange dans l'ombre, échappant à la loi des nombres,
n'étant plus qu'un en étant deux.
Jean Anouilh ; Le deux pigeons (1962)

L'amour, un temps prisonnier sur parole, s'étonne,


s'ennuie, puis s'envole.
Jean Anouilh ; Le deux pigeons (1962)

L'honnêteté n'est pas de tout repos, c'est entendu,


mais ce n'est tout de même pas moi qui l'ai inventée !
Jean Anouilh ; Colombe (1974)

Il y a des êtres qui ont le génie de la solitude, ils ne


savent pas retenir.
Jean Anouilh ; Cher Antoine ou l'amour raté (1969)

L'essentiel, quand on a un commandement, c'est de


prendre une décision, quelle qu'elle soit. On s'effraie
au début, puis avec l'expérience, on s'aperçoit que
cela revient à peu près au même... quoi qu'on décide.
Jean Anouilh ; L'alouette (1953)

Il y a ainsi des êtres d'essence supérieure qui ne


peuvent vivre qu'en beauté.
Jean Anouilh ; L'invitation au château (1947)

À vouloir être trop brillant, vous pensez faux !


Jean Anouilh ; Ardèle ou la Marguerite (1948)
La seule façon intelligente de vivre, c'est d'échapper
au désordre et à la vulgarité.
Jean Anouilh ; La répétition ou l'amour puni (1947)

N'aimer que soi, cela doit être bien monotone.


Jean Anouilh ; Cécile ou l'école des pères (1954)

Chacun de nous a un jour, plus ou moins lointain, où il


doit accepter d'être un homme.
Jean Anouilh ; Antigone (1944)

Qui casse un œuf, casse un bœuf !


Jean Anouilh ; Pièces farceuses, La culotte (1978)

Pas de pitié : Les affaires sont les affaires.


Jean Anouilh ; Le boulanger, la boulangère et le petit
mitron (1968)

Le bonheur est un exercice solitaire.


Jean Anouilh ; La répétition ou l'amour puni (1947)

Les hommes ne sont qu'une pâte que les femmes


pétrissent à leur gré.
Jean Anouilh ; Cécile ou l'école des pères (1954)

Depuis qu'il y a des hommes et des femmes, l'amour


les colle deux à deux !
Jean Anouilh ; Jézabel (1932)

Les femmes sont ivres de pardon.


Jean Anouilh ; Ornifle ou le courant d'air (1955)

Soyez donc bons à quelque chose, et vous serez


toujours aimés !
Jean Anouilh ; La valse des toréadors (1952)

Les femmes sont à qui les prend et les garde !


Jean Anouilh ; La valse des toréadors (1952)

Faire l'amour avec une femme qui ne vous plaît pas,


c'est aussi triste que de travailler !
Jean Anouilh ; L'hermine (1932)

Il y a des fidélités qui ne sont qu'à soi-même.


Jean Anouilh ; L'Hurluberlu ou le Réactionnaire
amoureux (1957)

Dieu pardonnera à tout le monde, sauf aux


médiocres.
Jean Anouilh ; Pauvre Bitos ou Le dîner de têtes
(1956)

Les confidences ne soulagent que celui qui les fait.


Jean Anouilh ; La répétition ou l'amour puni (1947)

Une confidence se donne, mais ne se demande pas.


Jean Anouilh ; L'hermine (1932)

On n'est vieux que le jour où on le décide.


Jean Anouilh ; La valse des toréadors (1952)

Il est très difficile de s'élever au-dessus de certains


médiocres et de conserver leur estime.
Jean Anouilh ; Pauvre Bitos ou Le dîner de têtes
(1956)

Pauvres enfants ! c'est toujours eux qui paient les


bêtises des grands, en attendant d'être en âge de
faire soigneusement les mêmes.
Jean Anouilh ; Ne réveillez pas madame (1970)

Malgré les emmerdements multiples de ma vie, j'ai


toujours conservé un solide appétit !
Jean Anouilh ; Pièces farceuses, La culotte (1978)

L'amour s'enlise dans la vie de tous les jours.


Jean Anouilh ; Cécile ou l'école des pères (1954)

L'amour est chaque matin une chose nouvelle à


conquérir.
Jean Anouilh ; Cécile ou l'école des pères (1954)

Las ! que mon cœur pèse d'être sans amour !


Jean Anouilh ; L'alouette (1953)

Le monde est plein de midinettes prêtes à adorer les


princes quels qu'ils soient.
Jean Anouilh ; La répétition ou l'amour puni (1947)
Le travail, c'est d'abord une discipline excellente, et
c'est l'indépendance complète.
Jean Anouilh ; La sauvage (1934)

Les femmes ont toujours pitié des blessures qu'elles


n'ont pas faites elles-mêmes.
Jean Anouilh ; Pauvre Bitos ou Le dîner de têtes
(1956)

À force de n'être de nulle part, on finit par se croire de


partout.
Jean Anouilh ; L'invitation au château (1947)

À force de penser, tu te trouveras devant un


problème.
Jean Anouilh ; Becket ou l'honneur de Dieu (1959)

Je n'aime pas baiser la main des dames ; elles


sentent toujours un peu l'oignon.
Jean Anouilh ; L'Hurluberlu ou le Réactionnaire
amoureux (1957)

D'attendre celui qu'on aime, que c'est bon.


Jean Anouilh ; Cher Antoine ou l'amour raté (1969)

Je n'aime, au fond, que les honnêtes femmes, il n'y a


qu'elles qui font l'amour.
Jean Anouilh ; Le boulanger, la boulangère et le petit
mitron (1968)
S'il y avait des bordels d'honnêtes femmes, j'y
passerais ma vie.
Jean Anouilh ; Le boulanger, la boulangère et le petit
mitron (1968)

Les pauvres, qui se plaignent toujours, ont moins de


tracas pour gratter quatre sous que les riches.
Jean Anouilh ; Ardèle ou la Marguerite (1948)

Il y a l'amour bien sûr, et puis il y a la vie, son


ennemie.
Jean Anouilh ; Ardèle ou la Marguerite (1948)

Mon fils est un imbécile, c'est tout le portrait de son


pauvre père !
Jean Anouilh ; Ne réveillez pas madame (1970)

On est fidèle à soi-même, et c'est tout.


Jean Anouilh ; L'invitation au château (1947)

Les bonnes femmes, plus ça se lamente, plus c'est en


train de penser à soi.
Jean Anouilh ; Cher Antoine ou l'amour raté (1969)

Les plaisirs ne sont jamais vains, au moins pendant la


minute où on les goûte.
Jean Anouilh ; Ornifle ou le courant d'air (1955)

L'inspiration, c'est une invention des gens qui n'ont


jamais rien créé.
Jean Anouilh ; Ornifle ou le courant d'air (1955)

Comme on juge sur les apparences, trop vite, toujours


!
Jean Anouilh ; La répétition ou l'amour puni (1947)

S'il t'advient de t'absenter une heure un jour, un ver


me rongera le cœur à jamais.
Jean Anouilh ; Cécile ou l'école des pères (1954)

C'est curieux les dames ! Il faut toujours se demander


si on les a rendues heureuses.
Jean Anouilh ; Tu étais si gentil quand tu étais petit
(1972)

Sexe - Il y a des hommes pour qui le soir c'est l'heure


de la chasse.
Jean Anouilh ; Pièces secrètes (1977)

L'odeur de l'être qu'on aime, c'est l'odeur sucrée de sa


mère, celle qui apporte la paix du soir, et celle qui
endort les enfants.
Jean Anouilh ; Tu étais si gentil quand tu étais petit
(1972)

Le monologue, c'est de la tarte à la crème à force


d'être beau et rabâché.
Jean Anouilh ; Ne réveillez pas madame (1970)
La clémence envers les ennemis du peuple est un
crime.
Jean Anouilh ; Pauvre Bitos ou Le dîner de têtes
(1956)

La clémence : c'est une élégance des tyrans pour se


faire de la publicité.
Jean Anouilh ; Pauvre Bitos ou Le dîner de têtes
(1956)

La tête, le cœur font mille bêtises, les mains se


trompent rarement.
Jean Anouilh ; La répétition ou L'amour puni (1947)

Attendons, avec confiance, l'avenir de l'égalité


absolue !
Jean Anouilh ; Pièces farceuses, La culotte (1978)

Dans le souvenir les choses prennent leur vraie place.


Jean Anouilh ; Ne réveillez pas madame (1970)

Il ne faut pas croire exagérément au bonheur.


Jean Anouilh ; Pièces noires, Eurydice (1942)

Quel étrange plaisir de réaliser ses mensonges !


Jean Anouilh ; Le rendez-vous de Senlis (1942)

C'est si bon de sortir de l'immonde solitude !


Jean Anouilh ; Ardèle ou la Marguerite (1948)
Un vrai homme est son propre père.
Jean Anouilh ; La foire d'empoigne (1962)

Quand on est laid, on n'a jamais vingt ans.


Jean Anouilh ; L'invitation au château (1947)

Ce qui est beau, c'est ce qu'on aime.


Jean Anouilh ; Colombe (1974)

Quelle musique, le silence !


Jean Anouilh ; Le directeur de l'opéra (1972)

L'amour, c'est avant tout le don de soi.


Jean Anouilh ; Ardèle ou la Marguerite (1948)

La beauté est une des rares choses qui ne font pas


douter de Dieu.
Jean Anouilh ; Becket ou l'honneur de Dieu (1959)

Un beau petit ménage, ça se dispute, mais ça


s'adore !
Jean Anouilh ; Ne réveillez pas madame (1970)

Les hommes et les femmes ça se dispute toujours.


Jean Anouilh ; Le boulanger, la boulangère et le petit
mitron (1968)

Les hommes, c'est comme les chiens, ça mord parce


que ça a peur.
Jean Anouilh ; Le directeur de l'opéra (1972)
C'est très joli, la vie ! mais cela a un inconvénient,
c'est qu'il faut la vivre.
Jean Anouilh ; Antigone (1944)

Mille imbéciles, c'est neuf cent quatre-vingt-dix-neuf


imbéciles plus un autre imbécile en prime.
Jean Anouilh ; L'hurluberlu ou le Réactionnaire
amoureux (1957)

Les femmes, avec un peu de monnaie du pouvoir, un


homme même laid, peut choisir.
Jean Anouilh ; L'alouette (1953)

La sincérité est un calcul comme un autre.


Jean Anouilh ; Becket ou l'honneur de Dieu (1959)

L'amour n'est pas toujours un sentiment uni.


Jean Anouilh ; Fables (1962)

Dans la vie c'est comme au cinéma ; ce n'est jamais


le scénario qu'on avait imaginé qu'on tourne.
Jean Anouilh ; Pièces secrètes (1977)

On épouse l'être qu'on aime, et c'est avec un autre


être qu'on vit.
Jean Anouilh ; Pièces secrètes (1977)

La vie est une eau que les jeunes gens laissent couler
sans le savoir entre leurs doigts.
Jean Anouilh ; Antigone (1944)

Les jeunes sont déjà les vieux de quelqu'un.


Jean Anouilh ; Ne réveillez pas madame (1970)

Il n'y a qu'un remède à l'amour : la fuite.


Jean Anouilh ; La répétition ou l'amour puni (1947)

La concupiscence est plus rare que ne se l'imaginent


les vieilles filles.
Jean Anouilh ; L'Hurluberlu ou le Réactionnaire
amoureux (1957)

La vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui


joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa
main, un banc pour se reposer le soir devant sa
maison.
Jean Anouilh ; Antigone (1944)

Ah ! l'incertain, le troublant premier jour. On se


cherche, on se sent, on se devine, on ne se connaît
pas encore et on sait pourtant déjà que cela durera
toute la vie.
Jean Anouilh ; Eurydice (1942)

Les apparences suffisent largement à faire un monde.


Jean Anouilh ; Rendez-vous de Senlis (1937)

L'homme que j'aime doit être noble et courageux,


mais l'homme que je trompe aussi.
Jean Anouilh ; L'invitation au château (1947)

C'est ça la vie, penser à rien avec des copains qu'on


aime bien.
Jean Anouilh ; Ne réveillez pas madame (1970)

Le drame du cocu, c'est le drame de l'homme : la


connaissance.
Jean Anouilh ; Colombe (1974)

Au combat, tout le monde a peur : La seule différence


est dans la direction qu'on prend pour courir.
Jean Anouilh ; L'Hurluberlu ou le Réactionnaire
amoureux (1957)

J'adore que la jeunesse m'insulte ; cela me rassure


sur mon sens politique.
Jean Anouilh ; La foire d'empoigne (1962)

C'est tout un art, la dispute conjugale, un art très


ancien et très respectable.
Jean Anouilh ; Poissons rouges (1970)

Les femmes sont comme la soupe, il ne faut pas les


laisser refroidir.
Jean Anouilh ; Ornifle (1955)

Le mariage, ma petite, c'est la robe ; après,


évidemment, on a le mari !
Jean Anouilh ; Poissons rouges (1970)
C'est plein de disputes un bonheur.
Jean Anouilh ; Antigone (1944)

On prend toujours pour des imbéciles les gens qui ne


se sentent pas comme vous.
Jean Anouilh ; Léocadia (1939)

Ah ! nos nuits d'amour ! l'union des corps et des


coeurs.
Jean Anouilh ; Eurydice (1942)

Antoine Arnauld

Les 27 citations de Antoine Arnauld :

Tous les hommes sont pleins d'ignorances et


d'erreurs, mais peu savent le reconnaître.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Pour l'homme instruit, l'intervalle du travail au travail


n'est pas un temps perdu.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Mieux vaut demeurer avec un dragon qu'avec une


femme querelleuse.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)
Un homme patient vaut mieux qu'un homme superbe.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

La sagesse vaut mieux que la force, et l'homme


prudent que l'homme vaillant.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Le salut des vaincus est de n'en point attendre.


Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Ce n'est pas des richesses, mais de la science que


dépend le bonheur.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Ceux qui passent les mers ne changent que de pays,


et non pas d'esprit.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

La fortune peut vous ôter votre bien, mais non pas


votre cœur.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Les méchants sont élevés, afin que, tombant de plus


haut, leur chute en soit plus grande.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Malheur aux riches, parce qu'ils ont leur consolation


en ce monde.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)
Si la patience est une vertu, il y a des vertus pénibles.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Si la mort est un passage à une vie plus heureuse,


elle est désirable.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Si toutes les épreuves de Dieu nous doivent être


chères, les maladies nous le doivent être.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

L'amour et la majesté ne s'accordent point ensemble.


Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

On ne peut pas être amoureux et sage.


Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Une femme aime ou hait, il n'y a point de milieu.


Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

L'amitié, ou trouve les amis égaux, ou les rend égaux.


Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Un esprit bien fait espère une bonne fortune dans la


mauvaise, et en craint une mauvaise dans la bonne.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Nul ne se croit misérable qu'en se comparant à de


plus heureux.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)
La vertu fait la noblesse, et toute autre chose ne rend
point vraiment noble.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Les seules richesses qui vous demeureront toujours,


sont celles que vous aurez données libéralement.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Les coups d'un ami valent mieux que les baisers


trompeurs d'un ennemi.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Il y a en ce monde des pédants de toutes robes, de


toutes conditions, et de tous états.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Qui a dessein de piper le monde est assuré de trouver


des gens qui seront bien aises d'être pipés.
Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser (1683)

Aristote

Les 60 citations d'Aristote :

Un livre est bon si l'auteur dit tout ce qu'il faut, rien


que ce qu'il faut, et comme il faut.
Aristote ; Les entretiens - IVe s. av. J.-C.
Rien de plus cruel que de vouloir élever l'homme à
une perfection dont il n'est pas capable.
Aristote ; Les entretiens - IVe s. av. J.-C.

L'imitation, par le discours du mauvais, cause la honte


et le ridicule.
Aristote ; Les entretiens - IVe s. av. J.-C.

L'injustice qui a les armes à la main est un terrible


fléau.
Aristote ; La politique - IVe s. av. J.-C.

Le premier caractère de la liberté est l'alternative du


commandement et de l'obéissance.
Aristote ; La politique, VII, 1, 6 - IVe s. av. J.-C.

Le bonheur est un présent divin.


Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

On ne saurait jamais appeler juste celui qui accomplit


sans plaisir des actions justes.
Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

Les bonnes choses de la vie sont la récompense de


ceux qui agissent.
Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

Le commencement est plus que la moitié du tout.


Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.
Une hirondelle ne fait pas le printemps.
Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

Qui pèche par excès de crainte est un lâche.


Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

Des gens de bien viennent les bonnes leçons.


Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

L'homme courageux est à l'épreuve de la crainte


autant qu'homme peut l'être.
Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

Il est toujours bon pour l'homme d'être tenu en bride,


et de ne pouvoir se livrer à tous ses caprices.
Aristote ; La politique, VII, 2, 4 - IVe s. av. J.-C.

L'avis de la majorité fait loi.


Aristote ; La politique, VII, 1, 6 - IVe s. av. J.-C.

Tous les citoyens doivent être égaux.


Aristote ; La politique, VII, 1, 6 - IVe s. av. J.-C.

Le principe du gouvernement démocratique, c'est la


liberté.
Aristote ; La politique, VII, 1, 6 - IVe s. av. J.-C.

Tous doivent commander à chacun, et chacun à tous.


Aristote ; La politique, VII, 1, 8 - IVe s. av. J.-C.
Le doute est le commencement de la sagesse.
Aristote ; Éthique à Eudème - IVe s. av. J.-C.

La reconnaissance vieillit vite.


Aristote ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Faites l'aumône non pas à l'individu, mais à l'homme.


Aristote ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Il faut préférer ce qui est impossible mais


vraisemblable à ce qui est possible mais incroyable.
Aristote ; Poétique - IVe s. av. J.-C.

L'habitude est plus facile à changer que la nature.


Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

La vertu morale est le produit de l'habitude.


Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

La fin de la politique est la fin suprême.


Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

La politique a pour fin, non pas la connaissance, mais


l'action.
Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

Le véritable courage est celui qui s'applique aux plus


grands maux et dangers.
Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.
Le suicide n'est pas une preuve de courage.
Aristote ; Éthique à Nicomaque - IVe s. av. J.-C.

La première qualité du style, c'est la clarté.


Aristote ; Rhétorique, III, 2 - IVe s. av. J.-C.

Il y a autant de différence entre les savants et les


ignorants qu'entre les vivants et les morts.
Aristote ; Les entretiens - IVe s. av. J.-C.

Le loup connaît le loup, le voleur le voleur.


Aristote ; Éthique à Eudème, VII, I, 7 - IVe s. av. J.-C.

L'éducation a des racines amères, mais ses fruits sont


doux.
Aristote ; Préceptes - IVe s. av. J.-C.

La fermeté consiste à résister, et la tempérance


consiste à dominer ses passions.
Aristote ; Éthique à Nicomaque, VII, 4 - IVe s. av. J.-C.

Les bons comptes font les bons amis.


Aristote ; Éthique à Eudème, VII, X, 16 - IVe s. av. J.-
C.

La mélancolie est le partage de tous les hommes de


génie.
Aristote ; Les problèmes, XXX - IVe s. av. J.-C.

Il n'y a de science que du général.


Aristote ; Métaphysique, XII, 9 - IVe s. av. J.-C.

L'homme est naturellement un animal politique.


Aristote ; La politique, I, 1, 9 - IVe s. av. J.-C.

Par l'expérience progressent la science et l'art.


Aristote ; Métaphysique - IVe s. av. J.-C.

Il n'est rien dans notre intelligence qui ne soit passé


par nos sens.
Aristote ; Métaphysique - IVe s. av. J.-C.

Qui peut le plus peut le moins.


Aristote ; Le traité du ciel, I, XI, 6 - IVe s. av. J.-C.

Tous les hommes aspirent à la vie heureuse et au


bonheur, c'est là une chose manifeste.
Aristote ; La politique - IVe s. av. J.-C.

L'opinion vraie est le bien de la pensée.


Aristote ; Le traité de l'âme - IVe s. av. J.-C.

L'amitié, c'est le besoin de vivre avec ceux qu'on


aime.
Aristote ; Topiques, VIII, 5 - IVe s. av. J.-C.

Aimer, c'est jouir, tandis que ce n'est pas jouir que


d'être aimé.
Aristote ; Éthique à Eudème, VII, II, 35 - IVe s. av. J.-
C.
La richesse consiste bien plus dans l'usage que dans
la possession.
Aristote ; Rhétorique, I, V, 2 - IVe s. av. J.-C.

On ne prend pas deux fois le renard au même piège.


Aristote ; Histoire des animaux, IX, 2 - IVe s. av. J.-C.

L'espérance est le songe d'un homme éveillé.


Aristote ; Le traité de l'âme - IVe s. av. J.-C.

On ne connaît son ami qu'après avoir mangé avec lui


beaucoup de sel.
Aristote ; Éthique à Nicomaque, VIII, 3, 7 - IVe s. av.
J.-C.

Platon m'est ami, mais je suis encore plus ami de la


vérité.
Aristote ; Éthique à Eudème, I, 6, I - IVe s. av. J.-C.

Le fait vient en premier, c'est un point de départ.


Aristote ; Éthique à Nicomaque, I, I, 7 - IVe s. av. J.-C.

Marcel Arland

Les 23 citations de Marcel Arland :

Tout vaut la peine d'être entrepris, quand on est dans


la nécessité.
Marcel Arland ; Pensées et anecdotes (1899-1986)

Les grands et les plus heureux de ce monde sont les


plus grands menteurs.
Marcel Arland ; Pensées et anecdotes (1899-1986)

En ce monde, il n'y a pas que les beaux parleurs qui


se fassent aimer.
Marcel Arland ; Monique (1926)

On ne peut pas toujours vivre avec les morts.


Marcel Arland ; Les plus beaux de nos jours (1937)

Dieu ne regarde pas l'enveloppe et confie aux plus


misérables vases le vin le plus rare.
Marcel Arland ; Étienne (1924)

L'amitié véritable n'est pas une monnaie courante.


Marcel Arland ; Les âmes en peine (1927)

Sans peine il n'y a pas de mérite, souffrir est la


première des joies.
Marcel Arland ; Les âmes en peine (1927)

Il n'est pas d'amitié sans respect.


Marcel Arland ; Les âmes en peine (1927)

Une femme qui se livre en amour, qui gémit son


plaisir, c'est d'elle que nous attendons les exaltations
les plus pures.
Marcel Arland ; Je vous écris (1960)

L'amour, c'est de goûter à travers une unique


personne le charme du monde entier.
Marcel Arland ; Je vous écris (1960)

La vie à deux c'est d'abord de n'être plus seul, d'être


aimé, c'est à dire de compter pour quelqu'un.
Marcel Arland ; Je vous écris (1960)

En amour ce ne sont pas les reproches que je crains,


mais le mensonge ou l'indifférence.
Marcel Arland ; Les âmes en peine (1927)

En amour, voyez-vous, mon cher, il faut de l'audace.


Marcel Arland ; Les âmes en peine (1927)

Après avoir fait l'amour, quoi qu'il arrive entre nous, ce


qui s'est passé, nous marquera à jamais.
Marcel Arland ; Je vous écris (1960)

L'amour est un sacrement qui ne supporte pas les


feintes, ni les demi-mesures.
Marcel Arland ; Je vous écris (1960)

L'amour, c'est faire en sorte que chaque jour se


dépasse afin de résister à l'usure des années.
Marcel Arland ; Je vous écris (1960)
Il faut de tout pour faire un monde.
Marcel Arland ; Il faut de tout pour faire un monde
(1947)

Il n'est d'honneur qu'à vivre selon sa condition.


Marcel Arland ; Les plus beaux de nos jours (1937)

La franchise intéressée est la plus vertueuse


hypocrisie.
Marcel Arland ; Marivaux (1950)

Je n'accepte pas de mentir pour apparaître sincère au


jugement des hommes.
Marcel Arland ; La route obscure (1924)

Mieux vaut la pire misère que la médiocrité.


Marcel Arland ; La Vigie (1935)

Ce qui attise et envenime l'amour humain, c'est


l'éternel goût du péché et de la souillure.
Marcel Arland ; Où le cœur se partage (1929)

L'amour, c'est d'abord le besoin d'aimer et d'être aimé.


Marcel Arland ; Avons-nous vécu ? (1977)

Madeleine-Sophie Arnould
Les 60 citations de Sophie Arnould :

Les hommes d'une grande taille et d'un petit esprit


ressemblent à ces hôtels garnis dont l'appartement le
plus élevé est ordinairement le plus mal meublé.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Une jolie femme vicieuse est un beau fruit dont le


cœur est gâté.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Tel est le sort des femmes galantes : elles se donnent


à Dieu, quand le diable n'en veut plus.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Tel est l'empire de notre sexe : la femme est comme


la grâce, à laquelle on peut résister, mais à laquelle
on ne résiste jamais.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Il y a des femmes qui ressemblent à ces vins dont tout


le monde veut goûter, et dont personne ne veut faire
son ordinaire.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Le divorce n'est que le sacrement de l'adultère.


Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

La destinée de certains hommes est singulière ; dans


leur jeunesse ils ont la corne d'abondance, et dans
leur vieillesse ils ont l'abondance des cornes.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Les coquettes sont de vraies girouettes, elles ne se


fixent que quand elles sont rouillées.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Les beaux esprits sont comme les roses : une seule


fait plaisir, un grand nombre entête.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

La sagesse d'une actrice n'est que l'art de bien fermer


les portes.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Les bons médecins ne prennent jamais de


médecines.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Nombreux sont ceux qui s'aiment comme deux frères


qui ont un héritage à se partager.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Dans l'opéra le son vaut mieux que la farine.


Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Un homme n'est souvent qu'une cruche sans anse.


Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Je paie tous les jours l'honneur de mettre élevée par


la peine de me soutenir.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Pour faire plaisir aux dames on ne gagne pas en une


heure ce que l'on gagne pour faire plaisir aux
hommes.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Les goûts changent avec l'âge.


Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Bien des hommes sont charmants, il ne leur manque


que la parole.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

On n'est jamais plus maltraité que par ses confrères.


Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Bien des coquettes n'ont que le diable au corps.


Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Le meilleur moyen de soutenir l'opéra, c'est d'allonger


les ballets et de raccourcir les jupes.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Les douleurs de l'enfantement sont pour les femmes


les remords de la volupté.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Bien des vers ont le sort des enfants gâtés, leur père
est le seul qui les aime.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Dieu fait les anges, le diable fait les laquais.


Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

L'amour passe comme cela vient.


Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Tout ce qui part de très bas ne peut m'atteindre.


Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

La femme est un grand enfant qu'on amuse avec des


joujous, qu'on endort avec des louanges, et qu'on
séduit avec des promesses.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Devant un homme comme vous, je ne suis pas une


femme comme moi.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

L'homme est comme le serpent, qui passe aisément


le corps où il a mis la tête.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Un sot qui se regarde dans un miroir ne se reconnaît


pas lui-même.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)
Quand une fille est condamnée à l'hymen, elle en
appelle à l'amour.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Il faut se consoler de tout ; les gens aujourd'hui sont si


grossiers qu'ils appellent les choses par leur nom.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Il est des bibliothèques qui vivent le même sort que la


bosse d'un bossu ! Elle est à lui, il s'en fait honneur, et
jamais il ne la regarde.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Il faut crier comme des diables pour être entendu du


paradis.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Il est des femmes qui regardent les amants du même


œil que les cartes : elles s'en servent pour jouer
quelque temps, elles les rejettent ensuite, en
demandent des neuves, et finissent par perdre avec
les neuves tout ce qu'elles ont gagné avec les vieilles.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Les femmes dont on sollicite les faveurs sont comme


les énigmes dont on cherche le mot : dès qu'on les a
devinées, on les oublie.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

La plupart des femmes se tournent vers Dieu quand le


diable n'en veut plus.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

L'amour et l'amitié ont de tout temps enfanté bien des


prodiges, mais de nos jours, combien de maris qui
sont redevables à leurs amis de la fécondité de leurs
femmes !
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

La femme galante est un recueil d'historiettes dont la


préface est le plus joli chapitre ; on se le prête, on s'en
amuse ; mais le livre trouvant tant de curieux finit à
force d'être lu par se délabrer, et bientôt il ne reste
aux derniers lecteurs que l'errata.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

La femme qui veut se marier met la main dans un sac


où il n'y a qu'une anguille sur une centaine de serpent
; il y a cent à parier contre un qu'au lieu de l'anguille
c'est un serpent qu'elle prendra.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

En fait de flatterie, on aime mieux le peintre que le


barbouilleur.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

L'État n'a point besoin de pantalon, il a toujours ses


mains dans nos poches.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Il est souvent aussi difficile de faire parler une femme


que de la faire taire.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

L'amant qui ne dépense qu'en soupirs n'est payé


qu'en espérances.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Les hommes sont des caméléons qui changent de


couleur pour mieux tromper les femmes.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Quand on découvre le patrimoine de certains


politiciens, beaucoup d'entre nous regrettent d'être
trop honnêtes.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Je ne cesserai de rire que lorsqu'on me fera pleurer.


Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Une femme aimable est un anneau qui circule dans la


société, et que chacun peut mettre à son doigt.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

Ce qui doit consoler un mari d'être trompé, c'est qu'il


reste toujours propriétaire d'un bien dont les autres
n'ont que l'usufruit.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)

La meilleure femme du monde pour ne pas fatiguer


son mari se fait faire des enfants par d'autres.
Sophie Arnould ; Pensées et anecdotes (1740-1802)
Jean-Lucien Arréat

Les 78 citations de Lucien Arréat :

Le courage est une monnaie d'argent, le sang-froid


une monnaie d'or.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

La facilité du divorce aura fait plus de blessures


qu'elle n'en aura guéries.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Le progrès ne se fait qu'avec de l'ordre, et il modifie


l'ordre continuellement.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Nos pensées pénibles sont comme les mouches : on


les chasse, mais elles reviennent.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Les seuls points communs à tous les hommes : la


naissance, puis la mort.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Tous les hommes sont mortels : nul ne le conteste,


mais chacun, pour soi-même, n'y croit pas.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

L'injustice est cruelle et amère pour le cœur d'un


jeune homme !
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Le plaisir des yeux est cruel toute la vie.


Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

La pire des ignorances est d'ignorer ses


compétences.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Il est vain d'accuser le temps où l'on vit, puisqu'on


n'en peut pas sortir.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

On ne se lasse pas de changer les institutions, ne


pouvant pas changer les hommes.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

L'avare préfère son or à ses enfants.


Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Du pain et de la justice, voilà le premier besoin du


peuple.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

« Je ne sais pas. » Une phrase que ne connaissent


pas les imbéciles.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Divorcer est plus facile que discuter.


Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Ce n'est pas la balle qui tue, c'est la destinée.


Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

La philosophie passe moins aisément dans les faits,


que les faits ne passent dans la philosophie.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Combien d'hommes se dispensent d'un devoir par


une grimace !
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Mieux vaut mourir que de vivre dans la douleur.


Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Mieux vaut faire un emprunt volontaire qu'un emprunt


forcé.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

En politique, il n'est point de gens plus pressés de


marcher que ceux qui ne savent où ils vont.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

La vie vaut ce que nous la faisons.


Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Le plaisir des yeux est le point de départ du


sentiment.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)
Trop de sagesse empêche parfois de faire de grandes
choses.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

La pire ignorance est celle qui vient d'un peu de


science.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Les devoirs naissent de la vie sociale ; l'obligation se


fonde sur l'habitude.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Les naïfs soufflent dans le vent pour le pousser ; les


habiles, pour qu'il les pousse.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

L'intuition est la vision anticipée d'une vérité :


hypothèse pour le savant, rêverie pour le poète.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Les convictions fermes n'ont d'autre fondement que le


vain souci de rester dans leur erreur.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Les êtres, l'être : que de disputes dans l'entre-deux


d'un pluriel et d'un singulier !
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Le choc de deux orgueils est parfois tragique ; la


dispute de deux vanités n'est que ridicule.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Commence par estimer les hommes à qui tu parles, il


sera toujours temps de les mépriser.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Bien téméraire l'homme qui se repose sur sa


constante fortune !
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

La mélancolie des jeunes gens n'est que l'appétit du


bonheur.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

L'indulgence véritable aux fautes d'autrui est un


heureux profit de la sévérité envers soi-même.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

L'homme veut toujours plus de bien-être et moins de


bienfaits.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Le vaniteux a soif de louanges ; l'orgueilleux, de


domination.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

L'admiration est une émotion autant qu'un jugement.


Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)
Rien ne dure : une vérité qu'on oublie trop.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Le respect comporte l'estime de soi-même autant que


le sentiment de la dignité d'autrui.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

On se flatte de laisser sa faute derrière soi, mais on la


retrouve devant soi.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

L'excès de louange, c'est une brèche à la gloire.


Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

La pire misère est qu'on se console de la mort de


ceux qu'on a aimés.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Sachons gré à certaines gens de nous estimer assez


pour être ingrats.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

À ne vouloir être que soi, on finit pas être moins que


soi.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

À l'ordinaire, bon sens passe bon cœur.


Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Le désir et l'aversion règlent la balance de la vie.


Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

La caresse d'un être aimé endort notre douleur mieux


que tous les raisonnements du monde.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Il est vain d'accuser le temps où l'on vit, puisqu'on


n'en peut pas sortir.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Individu ou peuple, l'affaire est de se battre et de


n'être point battu.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Il importe peu de détester le passé, mais beaucoup de


préparer l'avenir.
Lucien Arréat ; Une éducation intellectuelle (1877)

La première vertu d'un peuple est de ne jamais


désespérer de ses destinées.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Il ne faut pas trop regarder dans les coins avec les


personnes que l'on fréquente.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

On ne fait pas l'éducation d'un enfant avec le savoir


qu'on a, mais avec son caractère.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)
La colère est une faiblesse qui humilie, quand elle
n'est pas une erreur que l'on regrette.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

La grande illusion est celle qu'on a, dans la jeunesse,


de vivre toujours.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Une nation trouve son droit à la victoire dans la


quantité d'énergie dont elle dispose.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Une morale sans obligation ni sanction se discute, elle


ne s'enseigne pas.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

La vie du cœur tient entre ces deux moments :


attendre, se souvenir.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

La mélancolie des jeunes n'est que l'appétit du


bonheur ; celle des vieillards en est le regret.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

L'esprit et la bêtise sont de proches voisins, mais des


voisins qui ne se fréquentent pas.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

On ne jette pas en l'air une bêtise, qu'un badaud ne la


rattrape.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Parmi nos hommes célèbres combien il s'en trouve


qui n'ont jamais pensé à rien !
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Plus d'une fois la secrète indifférence prend le


vêtement d'un chaud discours.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Nous souffrons de ne pas aimer, et tous nos


attachements finissent dans la douleur.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Un vice, a-t-on dit, c'est de la vertu mal employée.


Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Nos défauts et nos qualités se tiennent, affaire de


degré et de moment.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Ce qui est un défaut dans la pensée peut aussi être


une qualité dans l'action.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Une culotte usée sur les bancs de l'école ne fait pas


un savant.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Ce que la langue dépense, l'action ou la réflexion le


perd.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

À force de compliquer notre vie, nous ne savons plus


jouir de la vie.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

On ne dispute guère pour s'entendre, on s'accorde


pour disputer.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

L'émotion fait que je pense ; mais elle trouble sans


cesse ma pensée.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Vice ou défaut, l'habitude du mensonge emporte une


diminution de soi.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

À chaque famille qui s'éteint, c'est une force sociale


qui se perd.
Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

Marcelle Auclair

Quelques mots sur l'auteur :

image: http://www.mon-poeme.fr/admin-photos-
auteurs/marcelle-auclair.png
Écrivaine et romancière française, cofondatrice du
magazine Marie Claire, née le 11 novembre 1899 à
Montluçon dans l'Allier, Marcelle Auclair est décédée à
l'âge de 83 ans le 6 juin 1983 à Paris. Elle repose au
cimetière d'Étiolles, auprès de son père, dans
l'Essonne.

Pour de plus amples informations, lisez sa biographie


sur Wikipédia.

Les 74 citations de Marcelle Auclair :

L'amour se mesure au besoin de la présence.


Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Dans les âmes fortes, l'amour se glisse par les points


faibles.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Plus l'instinct sexuel est fort, mieux la virilité ou la


féminité sont bien définies, plus l'homme sera capable
de s'attacher à une seule femme, et la femme à un
seul homme.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

L'homme s'attache par le plaisir qu'il donne encore


plus que par celui qu'il prend.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Un être humain ne saurait pas, sans sottise, prétendre


tout savoir.
Marcelle Auclair ; Le livre noir de l'avortement (1962)

Les moments de solitude sont précieux pour faire le


point avec soi-même dégagé des obligations.
Marcelle Auclair ; Vers une vieillesse heureuse (1970)

La solitude prolongée renforce l'égoïsme.


Marcelle Auclair ; Vers une vieillesse heureuse (1970)

Le mariage ne vit que de réalités, mais celles-ci sont


bien trop pures pour se révéler aux nigauds.
Marcelle Auclair ; Toya (1927)

Il est moins pénible de dire : Je m'en vais, que


d'entendre : Allez-vous-en.
Marcelle Auclair ; Vers une vieillesse heureuse (1970)

On n'a rien dit tant qu'on n'a pas tout dit.


Marcelle Auclair ; À la grâce de Dieu (1973)

Lèvre à lèvre, cœur à cœur.


Marcelle Auclair ; Enfance et mort de Garcia Lorca
(1968)

Mieux vaut un bon collage qu'un sot mariage.


Marcelle Auclair ; Mémoires à deux voix (1978)

On n'a qu'une mère, qu'une maman, j'adore la


mienne.
Marcelle Auclair ; Mémoires à deux voix (1978)

Une certaine ardeur physique peut donner l'illusion du


bonheur.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

Une fille très courageuse élève dignement son fils.


Marcelle Auclair ; Le livre noir de l'avortement (1962)

Une femme courageuse souffre de ne pas trouver


dans son compagnon le soutien efficace.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

La vie en « petite bande » fait tort aux filles : la plus


délicate se met au niveau de la plus vulgaire.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

Au lieu de jouer les rabat-joie, imprégnez-vous


d'espérance au contact de vos enfants.
Marcelle Auclair ; La pratique du bonheur (1956)

Un idéal et de la volonté vous assurent de tout


dominer.
Marcelle Auclair ; Le livre noir de l'avortement (1962)

On ne m'avait jamais expliqué la différence entre un


homme qui aime une femme et celui qui ne voit en
elle qu'un objet de plaisir : lorsque j'ai senti la nuance,
il était trop tard, j'étais enceinte.
Marcelle Auclair ; Le livre noir de l'avortement (1962)

Bien malin qui saura déceler la ligne de démarcation


entre l'admiration et l'amour !
Marcelle Auclair ; Mémoires à deux voix (1978)

Chacun doit faire des concessions ; le premier


malentendu de la chaîne est souvent le mariage.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

Dans l'amour, la tendresse rend légères toutes


concessions.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

Dans l'amour, les qualités de l'un compensent les


défauts de l'autre, les concessions ne coûtent point.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

Le bel amour dure éternellement quand deux êtres


bien accordés ne font qu'un.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

C'est un sacrilège que de faire de l'amour une noire


fatalité où s'engloutissent nos espoirs légitimes.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

L'amour est dynamique, il est constructif, il est par


excellence créateur de joie.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

Un ami me demandait : Les femmes ont-elles plus de


plaisir que les hommes à faire l'amour ? Interloquée,
je lui expliquai que, n'étant pas hermaphrodite, je
manquais d'éléments de comparaison !
Marcelle Auclair ; Mémoires à deux voix (1978)

La passion amoureuse est affamée de baisers de feu.


Marcelle Auclair ; Enfance et mort de Garcia Lorca
(1968)

On est toujours plus trompé qu'on ne pense, et moins


trahi qu'on ne croit.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Il y a tant de caresses permises ! J'en étais arrivée à


ne plus embrasser mon mari !
Marcelle Auclair ; Le livre noir de l'avortement (1962)

Une première déception a pour effet une nouvelle


expérience, suivie d'une nouvelle déception : c'est
ainsi, de conquête en conquête, de désillusion en
désillusion, que l'émancipée glisse vers le désespoir.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)
Nous vivons dans un monde de sexualité survoltée : il
s'agit de faire comprendre à ceux qui s'aiment
vraiment que l'amour, qu'il faut oser appeler physique,
n'est pas que physique : il est tendresse.
Marcelle Auclair ; Le livre noir de l'avortement (1962)

Le désir sexuel est normal, tout comme l'appétit ou le


besoin de sommeil sont normaux.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

La liberté sexuelle peut être un esclavage.


Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

Heureux celui qui a toujours présent à l'esprit son


grand désir.
Marcelle Auclair ; Vers une vieillesse heureuse (1970)

Il n'est pas donné à tout le monde de vivre dans le


génie.
Marcelle Auclair ; Vers une vieillesse heureuse (1970)

Pour vivre heureux, finie l'attitude passive devant


l'existence, adoptez l'attitude active de l'être humain.
Marcelle Auclair ; La pratique du bonheur (1956)

Le merveilleux amour physique, certes, mais il y a


aussi la tendresse pour réchauffer un cœur.
Marcelle Auclair ; Vers une vieillesse heureuse (1970)

C'est là un des points importants de la vie du couple :


l'instinct de l'homme est de dormir, celui de la femme
est d'engourdir doucement la sensualité dans un
bercement de tendresse.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

Que les époux, en fermant la porte de leur chambre,


laissent à l'extérieur les soucis de la journée.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

La vanité, à mon avis, c'est le gros défaut des


hommes ; ils sont insatiables de louanges.
Marcelle Auclair ; Mémoires à deux voix (1978)

Quand l'homme effraie une femme par sa violence,


elle se rend supérieure en restant calme.
Marcelle Auclair ; Toya (1927)

Un homme politique qui se laisse mener par son sexe


n'a pas le libre usage de son cerveau.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

L'infidèle a plus de mal à se taire qu'à mentir.


Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Jeunes amants, ne souriez pas des effusions de ceux


qui s'aiment depuis longtemps.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

Vous croyez aimer cette personne compliquée ? Ce


sont les complications que vous aimez.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Il n'y a pas de limite d'âge pour écrire des lettres


d'amour.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

L'amant, variété transhumante de l'époux.


Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Si vous trouvez quelque chose d'idiot, attribuez-le-moi


de préférence !
Marcelle Auclair ; Mémoires à deux voix (1978)

L'Église n'autorise les rapports entre mari et femme


que dans l'intention de donner la vie.
Marcelle Auclair ; À la grâce de Dieu (1973)

Manœuvre délicate : retirer votre main de la sienne


pour manger chaud.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Le travail est le meilleur des remèdes.


Marcelle Auclair ; La vie de Sainte Thérèse
d'Avila(1956)

Le mariage décidé, la politesse du cœur exige qu'il ne


soit fait aucune allusion au passé.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)
En amour, la femme se donne, l'homme prend.
Marcelle Auclair ; À la grâce de Dieu (1973)

Aimer, c'est comprendre, rien d'autre ; qui ne


comprend pas n'aime pas.
Marcelle Auclair ; Le livre noir de l'avortement (1962)

Réfléchir n'a jamais empêché d'aimer, mais aimer


empêche de réfléchir.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Qui rêve son amour, un cauchemar le réveille.


Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Une aptitude peut s'acquérir.


Marcelle Auclair ; Le livre du bonheur (1959)

Dès qu'elles ont l'âge de raison, les filles déraisonnent


en rêvant d'amour.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

J'ai supporté les infidélités de mon mari tant que j'ai


aimé mon amant.
Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

Que de filles se croient amoureuses, qui ne sont que


curieuses !
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Amour : ce qui demeure quand on a oublié toutes les


raisons d'aimer.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

On sait rarement pourquoi on aime ; on croit toujours


savoir pourquoi on n'aime plus.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Mieux vaut perdre ses illusions de bonne heure, on a


ainsi plus de temps pour les retrouver.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

En amour, les compromis ont souvent l'apparence du


bonheur.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Pour pénible que soit le doute, il est moins cruel que


la certitude.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Que de fausses hontes ont abouti à un faux pas !


Marcelle Auclair ; Connaissance de l'amour (1960)

Céder au désir est une habitude. Y résister aussi.


Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Le flirt est à l'amour ce que les relations sont à


l'amitié.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

L'amour gagne à se doubler d'amitié ; à imiter l'amour,


l'amitié peut tout perdre.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

L'amour heureux rend heureux tout de suite.


Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Sans amour, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue.


Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Qui reconnaît qu'un chagrin d'amour l'enlaidit est déjà


à moitié guéri.
Marcelle Auclair ; L'amour (1963)

Jacques Audiberti

Les 26 citations de Jacques Audiberti :

En amour, la mémoire mesure l'intensité plus que le


temps.
Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

Les faibles ont des problèmes, les forts ont des


solutions.
Louis Pauwels ; Président Faust (1974)

La plus belle ruse du diable est de persuader ses


disciples qu'il n'existe pas.
Louis Pauwels ; Lettre ouverte aux gens heureux
(1971)

Dans le cœur des enfants, il n'y a pas de séparation


heureuse.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Mieux vaut se taire et être que parler absent.


Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

L'homme est né bon, c'est la société qui le pervertit.


Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

La femme est une fleur qui ne vit que pour déverser


sur un homme un océan d'amour.
Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

La femme est une fleur qui ne vit que pour s'ouvrir


tout entière à un homme.
Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

Le peuple français, qui est d'une ignorance


confondante en matière économique, est
généralement convaincu : a) Que la source principale
de l'argent n'est pas le travail, mais ce que doivent à
tous les citoyens, par décret de la providence, l'État et
les entreprises. b) Que le trésor public est inépuisable
et d'ailleurs sans rapport avec le courage et la
capacité de la population nationale. c) Que toutes les
questions sont résolues par le principe des vases
communicants : quand le niveau des riches descend,
le niveau des pauvres monte.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

L'homme a les ailes de l'espoir, il y a en lui de quoi


aller encore plus loin qu'un vol qui s'achève.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

Chaque humain arrive au présent avec un passé


composé.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Chaque embryon humain est une colonie de morts.


Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

La plus profonde infirmité de l'homme, c'est de ne pas


pouvoir prendre son bonheur en patience.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

Il n'est pas commode de s'accepter, il faut y mettre du


sien.
Louis Pauwels ; Lettre ouverte aux gens heureux
(1971)

L'avenir de l'homme, c'est son cerveau.


Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)
On a toujours des excuses quand on fait des sottises
en pensant au-dessus de ses moyens.
Louis Pauwels ; Le droit de parler (1981)

Il n'y a que les sots qui défient l'inconnu.


Louis Pauwels ; Histoires extraordinaires (1980)

Savoir ce qu'on sera, c'est vivre comme les morts.


Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Qui veut profiter de la vie doit se décrasser l'esprit des


habitudes d'une logique bornée.
Louis Pauwels ; Monsieur Gurdjieff (1954)

Le témoignage vaut ce que vaut le témoin.


Louis Pauwels ; Monsieur Gurdjieff (1954)

La suprême illusion de l'homme, c'est sa conviction


qu'il peut faire.
Louis Pauwels ; Monsieur Gurdjieff (1954)

Une civilisation sans culture fait des sociétés sans


pédagogie.
Louis Pauwels ; Le droit de parler (1981)

L'intelligence, c'est ce qui fait qu'on s'abstient de


conclure.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

Le droit de se tromper, d'être stupide ou fou, devrait


être sacré.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Le pire des chômages, c'est le chômage de l'amour.


Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Renonçons à flatter la jeunesse, on fera faire des


progrès à l'éducation.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

La joie de vivre n'est pas un but, mais un devoir.


Louis Pauwels ; L'apprentissage de la sérénité (1978)

L'imbécile veut changer le monde, l'intelligent se


contente de le gérer.
Louis Pauwels ; Président Faust (1974)

Être, c'est être différent, c'est n'avoir pas de sosie,


pas même dans la glace.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

La joie n'est rien d'autre qu'une disposition de l'âme à


la joie.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Quand on vient de l'enfer, on connaît les chemins qui


y conduisent.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

On ne monte jamais si haut que lorsqu'on ignore où


l'on va.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Toute politique qui menace les libertés individuelles


doit être combattue.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Les peuples heureux et prospères sont ceux où la loi


intervient le moins dans l'activité des hommes et où
l'Etat se fait le moins sentir.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

La vérité sempiternelle est au bout de la queue des


rats.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Les sociétés, comme le poisson, pourrissent par la


tête.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

L'économie socialiste est un gaspillage entouré de


mots ; mais le vent emporte les mots, et on voit le
trou.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Une politique socialiste conduit toujours un pays


moderne à la faillite.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Ma vérité mourra avec moi, mon mensonge me


survivra.
Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

L'alcool, à consommer avec modération, autrement on


tombe dans les périls de l'ivresse.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Ce n'est pas le sexe qui peut être impur, c'est la tête.


Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

La vie est un grand magasin ! Prisunic, et l'on ne paye


qu'à la sortie !
Louis Pauwels ; Les orphelins (1994)

Avec le temps, les questions doivent aller en se


simplifiant.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Le temps de la jeunesse est celui des folies.


Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Les vieux cons sont simplement d'anciens jeunes


cons.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Les injures ne se nourrissent plus que de sexe : «


niquer », « enculer », termes presqu'anodins.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)
Plus on a d'esprit, moins on est méchant.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

Un enseignement privé vaut mieux qu'une sous-


éducation nationale.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Que les imbéciles ont parfois raison, il ne faut pas en


abuser.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

La liberté totale est dans l'acceptation des contraintes.


Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

Nous ne servons jamais mieux l'ami que dans notre


intérêt et pour la réduction des rivaux.
Louis Pauwels ; Les orphelins (1994)

Sans jalousie, pas de rivalité.


Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

La grande leçon de la vie est que l'imbécile a


quelquefois raison.
Louis Pauwels ; Les orphelins (1994)

Il n'existe guère de problèmes sans solution, et parfois


l'absence de solution décourage le problème.
Louis Pauwels ; Les orphelins (1994)
À force de gagner du temps, l'homme d'action perd
souvent l'essentiel.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Le mystère est naturel aux intelligents.


Louis Pauwels ; Président Faust (1974)

Seule la paresse fatigue le cerveau.


Louis Pauwels ; L'apprentissage de la sérénité (1978)

Qui fait l'ange fait le traître.


Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

L'enfant est un ange, l'adulte le diabolise.


Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Savoir ce qu'on pense, c'est savoir ce qu'on refuse et


savoir ce qu'on souhaite.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Eugen Avtsine dit, Claude Aveline

Les 37 citations de Claude Aveline :

Un homme blanc, un homme noir, un homme jaune :


toutes les larmes sont salées.
Claude Aveline ; Pégomancie (1949)
Se mentir à soi-même, c'est aussi grave que de
mentir aux autres.
Claude Aveline ; Madame Maillart (1930)

Ceux qui s'honorent de montrer aux hommes la vérité


toute nue ne sont peut-être pas ceux qui contribuent
le plus rapidement à son triomphe.
Claude Aveline ; Pégomancie (1949)

Dieu est la bonté, la vérité, la morale, la justice.


Claude Aveline ; Pégomancie (1949)

La règle : Tout est bon qui ne fait point scandale.


Claude Aveline ; Chroniques d'un cinéphile (1931-
1939)

L'absence de mauvais goût n'est pas un goût, l'art est


toujours un risque.
Claude Aveline ; Le haut mal des créateurs (1973)

Demeurer après l'abandon là où nous avons été


heureux, quelle détresse pour les amours !
Claude Aveline ; Et tout le reste n'est rien (1951)

L'habit ne fait pas le moine, mais il fait l'homme du


monde.
Claude Aveline ; Les réflexions de Monsieur F.A.T.
(1943)

Le pire est l'ennemi du mal.


Claude Aveline ; Avec toi-même et coetera (1944)

Inutile d'interroger le Ciel, il a réponse à tout.


Claude Aveline ; Avec toi-même et coetera (1944)

L'humanité seule souffre d'une maladie honteuse : la


misère.
Claude Aveline ; Les amours et les haines (1952)

Être philosophe, cela consiste à exprimer en formules


lapidaires des réflexions imbéciles.
Claude Aveline ; Les réflexions de Monsieur F.A.T.
(1943)

L'insolite, jusque dans son excès, vaut mieux que le


banal.
Claude Aveline ; Plus vrais que soi (1947)

Quand on croit prendre parti, on est toujours, déjà, de


parti pris.
Claude Aveline ; Les réflexions de Monsieur F.A.T.
(1943)

Comme l'amour, comme la mort, la vérité a besoin


des voiles du mensonge.
Claude Aveline ; Pégomancie (1949)

Être libre, c'est avoir en soi la conscience d'un pouvoir


moral.
Claude Aveline ; Le haut mal des créateurs (1973)
Il y a des mots qui existent pour des choses qui
n'existent pas : bonheur, par exemple.
Claude Aveline ; Le prisonnier (1934-1935)

On aime toujours bien qui est plus bête ou plus enfant


que soi.
Claude Aveline ; Le temps mort et autres récits (1944)

Plus que la femme, l'homme est contraint au désir ; il


ne l'est pas moins à l'amour.
Claude Aveline ; Et tout le reste n'est rien (1951)

Le style se juge comme le vin : il suffit d'avoir du goût.


Claude Aveline ; Les réflexions de Monsieur F.A.T.
(1943)

Qu'est-ce que la mort ? Un mauvais moment à


trépasser.
Claude Aveline ; Les réflexions de Monsieur F.A.T.
(1943)

L'insolence est l'arme des personnes bien nées.


Claude Aveline ; Les réflexions de Monsieur F.A.T.
(1943)

La générosité n'est qu'une indifférence qui se donne


des airs.
Claude Aveline ; Les réflexions de Monsieur F.A.T.
(1943)
L'amour idéal est celui qui se dresse en tiers dans
l'existence de deux êtres qui s'aiment.
Claude Aveline ; Et tout le reste n'est rien (1951)

Vivre ne se borne pas à naître un jour.


Claude Aveline ; Les mots de la fin (1952-1955)

Fais que chaque heure de ta vie sois belle ; le


moindre geste est un souvenir futur.
Claude Aveline ; Avec toi-même et coetera (1944)

L'homme qui réclame la liberté, c'est au bonheur qu'il


pense.
Claude Aveline ; Avec toi-même et coetera (1944)

Vivre, c'est ne pas vivre dans les demi-teintes, il faut


le plein soleil ou la tempête.
Claude Aveline ; Les amours et les haines (1952)

Reconnaître, c'est prouver que je ne cache rien.


Claude Aveline ; C'est vrai, mais il ne faut pas le croire
(1955)

Je suis au secret avec mon secret.


Claude Aveline ; Le temps mort et autres récits (1944)

L'amour est plus fort que la mort.


Claude Aveline ; Les amours et les haines (1952)
L'amour est un enfant jaloux, il n'admet pas de rivaux.
Claude Aveline ; Et tout le reste n'est rien (1951)

Rien n'est jamais sorti de rien.


Claude Aveline ; Les amours et les haines (1952)

Une chaumière et un cœur : j'en suis !


Claude Aveline ; Nocturnes (1947)

L'imagination la plus folle a moins de ressources que


le destin.
Claude Aveline ; Brouart et le désordre (1960)

L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent


poison qui s'appelle l'oubli.
Claude Aveline ; Et tout le reste n'est rien (1951)

Vieillir, c'est s'arrêter de vivre alors que la vie


continue.
Claude Aveline ; Et tout le reste n'est rien (1951)

Marcel Aymé

Les 35 citations de Marcel Aymé :

Être fidèle dans l'amour, c'est se renouveler sans


cesse à soi-même une promesse de bonheur.
Marcel Aymé ; De l'amour et des femmes (1997)

Mépriser, c'est refuser de comprendre.


Marcel Aymé ; Pensées et anecdotes (1902-1967)

Qui demande la charité travaille plus pour son


prochain que pour lui-même.
Marcel Aymé ; Clérambard (1950)

Les meilleures excuses ne lavent pas du soupçon


d'indifférence et d'infidélité.
Marcel Aymé ; En arrière (1950)

Les femmes se lassent plus vite d'un amant que d'un


mari.
Marcel Aymé ; Derrière chez Martin (1936)

L'espérance est une joie qui ne s'use pas.


Marcel Aymé ; Uranus (1948)

Un mensonge bien fait vaut mieux qu'une méchante


vérité.
Marcel Aymé ; Les quatre vérités (1954)

Le divorce est une horrible souffrance de l'âme et de


la chair.
Marcel Aymé ; En arrière (1950)

Le pire des mensonges est celui qui humilie la vérité


la plus pure.
Marcel Aymé ; Les quatre vérités (1954)

Le pire des mensonges est celui qui rend vaine toute


espèce d'évidence.
Marcel Aymé ; Les quatre vérités (1954)

Le seul mensonge qui mérite l'indulgence, c'est celui


qui ne trompe personne.
Marcel Aymé ; Les quatre vérités (1954)

Il existe pour tout être un être complémentaire.


Marcel Aymé ; Les jumeaux du diable (1928)

Nos bonnes actions sont souvent plus troubles que


nos péchés.
Marcel Aymé ; Vogue la galère (1951)

On n'est pas responsable d'être le fils de son père.


Marcel Aymé ; Le vaurien (1931)

L'ennui n'est jamais une nécessité.


Marcel Aymé ; Confidences et propos littéraires
(1996)

Le bonheur est souvent à portée de la main quand on


veut le trouver.
Marcel Aymé ; Aller-retour (1927)

Le bonheur est une équation simple dont il suffit de


déterminer les inconnues.
Marcel Aymé ; Aller-retour (1927)

Quand Paris se sent morveux, c'est la France tout


entière qui se mouche.
Marcel Aymé ; Silhouette du scandale (1938)

Mieux vaut toujours se préparer au pire pour n'avoir


pas le choc de la déception.
Marcel Aymé ; Lucienne et le boucher (1948)

Il ne me reste qu'une joie, c'est la souffrance des


autres.
Marcel Aymé ; Uranus (1948)

Il est difficile de changer sa propre nature.


Marcel Aymé ; Les contes du chat perché (1946)

Dans la vie la seule chose qui compte c'est l'argent.


Marcel Aymé ; Uranus (1948)

Quand on a l'expérience des choses vécues, l'on est


revenu de bien des préjugés.
Marcel Aymé ; Travelingue (1941)

L'agrément de la vie, c’est de choisir en ayant l'air


d'ignorer le hasard.
Marcel Aymé ; Travelingue (1941)

Il faut toujours juger les gens sur la mine, le tout est


de ne pas se tromper.
Marcel Aymé ; Les contes du chat perché (1946)

Tout le vrai de la vie est dans le mensonge.


Marcel Aymé ; Les quatre vérités (1954)

Le divorce est une horrible souffrance de l'âme et de


la chair.
Marcel Aymé ; En arrière (1950)

Si le commerce était mieux fait, c'est le client qui


devrait faire son prix.
Marcel Aymé ; Clérambard (1950)

Il est plus difficile de retourner une situation


désespérée que de passer sa tête dans un nœud
coulant.
Marcel Aymé ; Vogue la galère (1951)

Un mort qui ressuscite déçoit toujours un peu son


monde.
Marcel Aymé ; La jument verte (1933)

On ne s'évade de sa condition qu'en se hissant à une


autre.
Marcel Aymé ; Uranus (1948)

La vie, ça finit toujours mal.


Marcel Aymé ; Les oiseaux de lune (1955)

L'humilité est l'antichambre de toutes les perfections.


Marcel Aymé ; Clérambard (1950)

Mieux vaut mal faire que ne rien faire.


Marcel Aymé ; En arrière (1950)

Les idées fausses ne sont pas toutes mauvaises.


Marcel Aymé ; Le confort intellectuel (1949)

Charles Aznavour

Les 31 citations de Charles Aznavour :

On ne récolte jamais que les sentiments que l'on


sème.
Charles Aznavour ; Il te suffisait que je t'aime (1964)

L'indifférence, c'est tout ce qu'il reste à présent de cet


amour tendre et violent.
Charles Aznavour ; L'indifférence (1998)

Le destin se forge avec des larmes au fond des yeux,


et des joies qui prennent à la gorge.
Charles Aznavour ; Merci mon Dieu (1959)

Rien qu'une fille la regarder passer, j'ai appris à rêver.


Charles Aznavour ; J'ai appris alors (1959)
Enfant je fauchais aux étalages, il faut bien manger à
tout âge.
Charles Aznavour ; J'ai appris alors (1959)

Son souvenir demeure, il faut que j'apprenne à


oublier.
Charles Aznavour ; J'ai appris alors (1959)

Je t'aime tant, je suis prêt à affronter dans ma folie


tous les hasards, tous les dangers, comme un défi.
Charles Aznavour ; Paroles de Je t'aime tant (1986)

Hier encore, j'avais vingt ans, mais j'ai perdu mon


temps à faire des folies, qui ne me laissent au fond
rien de vraiment précis, que quelques rides au front et
la peur de l'ennui.
Charles Aznavour ; Paroles de la chanson Hier encore
(1964)

Hier encore, j'avais vingt ans, je gaspillais le temps en


croyant l'arrêter, et pour le retenir même le devancer,
je n'ai fait que courir et me suis essoufflé.
Charles Aznavour ; Hier encore (1964)

Rappelle-toi qu'à vingt ans, il te suffisait que je t'aime.


Charles Aznavour ; Il te suffisait que je t'aime (1964)

Aime-moi, fais-moi l'amour encore, encore et parle-


moi, pour que jusqu'aux aurores, aux sources de nos
joies, mes jours se noient dans toi et moi.
Charles Aznavour ; Toi et moi (1995)
Toi et moi, deux cœurs qui se confondent, au seuil de
l'infini loin du reste du monde.
Charles Aznavour ; Paroles de la chanson Toi et moi
(1995)

Amour, il fallait bien en payer le prix, et mon chagrin


vient de briser ma vie.
Charles Aznavour ; Il fallait bien (1966)

L'amour s'en vient, l'amour se meurt ; à peine un rire,


et puis des pleurs.
Charles Aznavour ; Il fallait bien (1966)

Sois près de moi toujours, pour partager mes nuits


mes jours.
Charles Aznavour ; Paroles de la chanson Aime-moi
(1993)

Je ne peux être heureux, que si je ne me vois dans


tes yeux.
Charles Aznavour ; Paroles de la chanson Aime-moi
(1993)

Il viendra ce jour où les cœurs brisés vont marcher au


pas de leurs souvenirs ; il viendra avec toi qui
reviendra dans mes bras pour ne plus repartir.
Charles Aznavour ; Il viendra ce jour (1966)

De ce qui est de ce qui fut, il reste à nos amours


perdus dans leur silence, l'indifférence.
Charles Aznavour ; Paroles de la chanson
L'indifférence (1998)

L'amour a fait de moi un amoureux de plus.


Charles Aznavour ; paroles de la chanson L'amour à
fait de moi (1959)

Jour après jour, heure après heure, j'ai appris ce


qu'était pleurer.
Charles Aznavour ; J'ai appris alors (1959)

Il faut boire jusqu'à l'ivresse sa jeunesse.


Charles Aznavour ; Sa jeunesse (1959)

Le temps des uns, le temps des autres, le tien le mien


peut devenir notre.
Charles Aznavour ; Le temps (1964)

J'ai l'amour à fleur de cœur qui me fait souffrir sans


trêve lorsque tu rêves paisiblement, toi mon tourment,
toi ma douleur.
Charles Aznavour ; L'amour à fleur de cœur (1946)

Trop lâche pour mourir, je compte sur l'oubli pour


trouver le repos.
Charles Aznavour ; C'est Fini (1965)

L'homme est souvent pas très malin lorsqu'une


femme le tient entre ses mains.
Charles Aznavour ; paroles de Que Dieu me garde
(1965)
Heureux ou malheureux, c'est un dilemme qui pose
aux amoureux plus d'un problème.
Charles Aznavour ; C'est merveilleux l'amour (1955)

Il me semble que la misère serait moins pénible au


soleil.
Charles Aznavour ; paroles de Emmenez moi (1967)

Gaston Bachelard

Les 56 citations de Gaston Bachelard :

On démontre le réel, on ne le montre pas.


Gaston Bachelard ; Le nouvel esprit scientifique
(1934)

La connaissance du réel est une lumière qui projette


toujours quelque part des ombres.
Gaston Bachelard ; La formation de l'esprit
scientifique (1938)

Savoir, c'est pouvoir.


Gaston Bachelard ; L'homme devant la science (1953)

Il faut que la volonté imagine trop pour réaliser assez.


Gaston Bachelard ; L'air et les songes (1943)
En toutes circonstances, la vie prend trop pour avoir
assez.
Gaston Bachelard ; L'air et les songes (1943)

Avouer qu'on s'était trompé, c'est rendre le plus


éclatant hommage à la perspicacité de son esprit.
Gaston Bachelard ; La psychanalyse du feu (1938)

L'image démontre, le symbolisme affirme.


Gaston Bachelard ; La flamme d'une chandelle (1961)

Les nuits profondes nous rendent à l'équilibre de la


vie stable.
Gaston Bachelard ; La poétique de la rêverie (1960)

Le temps se charge de réaliser le probable, de rendre


effective la probabilité.
Gaston Bachelard ; Le nouvel esprit scientifique
(1934)

Toute nouvelle vérité naît malgré l'évidence.


Gaston Bachelard ; Le nouvel esprit scientifique
(1934)

Le mot âme est un mot immortel : Dans un poème, il


est ineffaçable.
Gaston Bachelard ; La poétique de l'espace (1957)

Comprendre la vie, c'est plus que la vivre, c'est la


propulser.
Gaston Bachelard ; L'intuition de l'instant (1932)

Amour de la paix ; respect de la vie.


Gaston Bachelard ; L'homme devant la science (1953)

Le courage intellectuel, c'est de garder actif et vivant


cet instant de la connaissance naissante.
Gaston Bachelard ; L'intuition de l'instant (1932)

Un vrai sur fond d'erreur, telle est la forme de la


pensée scientifique.
Gaston Bachelard ; Le rationalisme appliqué (1949)

Une intuition ne se prouve pas, elle s'expérimente.


Gaston Bachelard ; L'intuition de l'instant (1932)

Avouer qu'on s'est trompé, c'est rendre le plus


éclatant hommage à la perspicacité de son esprit.
Gaston Bachelard ; La psychanalyse du feu (1938)

L'amour devient famille ; le feu devient foyer.


Gaston Bachelard ; La psychanalyse du feu (1938)

On ne résiste jamais complètement à un préjugé


qu'on perd beaucoup de temps à attaquer.
Gaston Bachelard ; La psychanalyse du feu (1938)

Pour le savant, la connaissance sort de l'ignorance


comme la lumière sort des ténèbres.
Gaston Bachelard ; La philosophie du non (1940)
Le rêve est plus fort que l'expérience.
Gaston Bachelard ; La psychanalyse du feu (1938)

Entendre est plus dramatique que voir.


Gaston Bachelard ; L'air et les songes (1943)

Tout rêveur de flamme est un poète en puissance.


Gaston Bachelard ; La flamme d'une chandelle (1961)

La poésie, c'est le langage qui est libre à l'égard de


soi-même.
Gaston Bachelard ; Fragments d'une poétique du feu
(posthume, 1988)

Quand un poète parle sympathiquement d'un autre


poète, ce qu'il en dit est deux fois vrai.
Gaston Bachelard ; La flamme d'une chandelle (1961)

La page blanche ! ce grand désert à traverser, jamais


traversé.
Gaston Bachelard ; La flamme d'une chandelle (1961)

Les poèmes cachent des théorèmes.


Gaston Bachelard ; La psychanalyse du feu (1938)

Se moquer de soi-même, c'est avancer.


Gaston Bachelard ; La psychanalyse du feu (1938)

Être poète, c'est multiplier la dialectique temporelle,


c'est refuser la continuité facile de la sensation.
Gaston Bachelard ; La dialectique de la durée (1936)

Quand il s'agit d'écrire des sottises, il serait vraiment


trop facile de faire un gros livre.
Gaston Bachelard ; La psychanalyse du feu (1938)

La poésie a un bonheur qui lui est propre, quelque


drame qu'elle soit amenée à illustrer.
Gaston Bachelard ; La poétique de l'espace (1957)

Le feu couve dans une âme plus sûrement que sous


la cendre.
Gaston Bachelard ; La psychanalyse du feu (1938)

Si, dans une expérience, on ne joue pas sa raison,


l'expérience ne vaut pas la peine d'être tentée.
Gaston Bachelard ; L'engagement rationaliste
(posthume, 1972)

Le possible est une tentation que le réel finit toujours


par accepter.
Gaston Bachelard ; L'intuition de l'instant (1932)

Sans un regard de femme, que vaut la peine des


hommes ?
Gaston Bachelard ; Le droit de rêver (1942-1962)

La science est l'esthétique de l'intelligence.


Gaston Bachelard ; La formation de l'esprit
scientifique (1938)

L'amour est le contact de deux poésies, la fusion de


deux rêveries.
Gaston Bachelard ; La poétique de la rêverie (1960)

On tient beaucoup à ce qu'on a péniblement acquis.


Gaston Bachelard ; La formation de l'esprit
scientifique (1938)

La mort accumule le désespoir, mais c'est peut-être le


désespoir qui fait désirer la mort.
Gaston Bachelard ; La terre et les rêveries de la
volonté (1948)

Aimer l'univers infini, c'est donner un sens objectif à


l'infinité de l'amour pour une mère.
Gaston Bachelard ; L'eau et les rêves (1942)

Dis-moi comment l'on te cherche, je te dirai qui tu es.


Gaston Bachelard ; Le nouvel esprit scientifique
(1934)

Reconnaître n'est pas connaître ; on reconnaît


facilement ce qu'on ne connaît pas.
Gaston Bachelard ; Le nouvel esprit scientifique
(1934)

Plus l'esprit est délié, moins l'irrationnel est compact.


Gaston Bachelard ; Le nouvel esprit scientifique
(1934)

Qui est enseigné doit enseigner.


Gaston Bachelard ; La formation de l'esprit
scientifique (1938)

Dis-moi ce que tu vois et je te dirai ce que c'est.


Gaston Bachelard ; La formation de l'esprit
scientifique (1938)

On ne critique pas la technique de ses pères.


Gaston Bachelard ; La formation de l'esprit
scientifique (1938)

Une souffrance est toujours reliée à une rédemption,


une joie à un effort intellectuel.
Gaston Bachelard ; L'intuition de l'instant (1932)

L'habitude est la volonté de commencer à se répéter


soi-même.
Gaston Bachelard ; L'intuition de l'instant (1932)

Pour être heureux, il faut penser au bonheur d'un


autre.
Gaston Bachelard ; La psychanalyse du feu (1938)

L'amour n'est qu'un feu à transmettre ; le feu n'est


qu'un amour à surprendre.
Gaston Bachelard ; La psychanalyse du feu (1938)
Francis Bacon

Les 92 citations de Francis Bacon :

Choisir son temps, c'est gagner du temps.


Francis Bacon ; Essais (1597)

Celui qui dit aisément ce qu'il sait dit tout aussi


aisément ce qu'il ne sait pas.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Une femme et des enfants augmentent l'humanité


chez les hommes.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Si la chasteté est devenue une vertu, c'est à la


jalousie qu'on en a l'obligation.
Francis Bacon ; Dignitate et augmentis scientiarum
(1605)

Les louanges sont les rayons réfléchis de la vertu.


Francis Bacon ; Essais (1625)

L'amitié est le plus doux assaisonnement de tous les


biens.
Francis Bacon ; Essais (1625)
L'excessive confiance en soi-même est la reine des
sots et le jouet des sages.
Francis Bacon ; Essais (1625)

L'effronterie n'est bonne que pour soutenir une


imposture.
Francis Bacon ; Essais (1625)

L'audace est l'appariteur de la folie.


Francis Bacon ; Essais (1625)

Il est des hommes qui gagnent à être trompés.


Francis Bacon ; Essais (1625)

Tout homme qui se tait se défie ou des autres ou de


lui-même.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Tout état de surveillance est un état malheureux, mais


la pire garde c'est celle du silence.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Les pensées qui coulent de source sont les plus


saines.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Le silence est une espèce de sommeil qui nourrit la


prudence.
Francis Bacon ; Essais (1625)
La seule volupté, selon la nature, c'est celle dont on
ne se rassasie jamais
Francis Bacon ; Essais (1625)

De toutes les bassesses, la plus honteuse, c'est


l'adulation.
Francis Bacon ; Essais (1625)

La politesse est le vêtement de l'esprit, elle doit servir


comme les habits de tous les jours.
Francis Bacon ; Essais (1625)

On montre moins d'esprit que de jugement lorsqu'on


veut disputer sur tout.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Les armes et les guerres sont deux pestes qui


moissonnent la jeunesse des états.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Le plus grand défaut des hommes, c'est la


démangeaison de jouir.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Il y a des esprits si amoureux de l'indépendance que


le moindre fil est un triple airain à leurs yeux.
Francis Bacon ; Essais (1625)

L'homme pédant veut toujours être applaudi, par les


autres ou par lui-même.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Le mensonge est comme l'alliage qui rend l'or plus


maniable en lui ôtant de son prix.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Heureux celui qui prend un genre de vie conforme au


caractère de son esprit !
Francis Bacon ; Essais (1625)

On peut déguiser son naturel, le vaincre quelquefois,


mais jamais on ne l'étouffe.
Francis Bacon ; Essais (1625)

La reconnaissance du moindre bienfait prouve qu'on


préfère les sentiments aux richesses.
Francis Bacon ; Essais (1625)

L'hospitalité est la vertu d'une belle âme qui tient à


tout l'univers par les liens de l'humanité.
Francis Bacon ; Essais (1625)

La politique enseigne à juger des devoirs par l'intérêt,


et du mérite par les succès.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Le débordement des passions dissipe les conseils de


la raison.
Francis Bacon ; Essais (1625)
La pire solitude, c'est celle d'un homme qui n'a point
d'amis.
Francis Bacon ; Essais (1625)

La médisance est le mauvais assaisonnement d'un


bon repas.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Qui sait ce qu'on doit taire vaut bien celui qui sait tout
dire.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Un grand parleur fatigue, un homme taciturne ennuie.


Francis Bacon ; Essais (1625)

La politesse cache bien souvent les vices comme la


parure masque les rides.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Les hommes sincères et désintéressés sont


extrêmement rares.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Une bonne réputation est un rubis sans enchâssure à


qui la moindre tache ôte tout son prix.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Tous les hommes, même les fripons, exigent de la


bonne foi.
Francis Bacon ; Essais (1625)
L'indiscrétion sonne la trompette pour défier l'ennemi.
Francis Bacon ; Essais (1625)

La discrétion est à l'âme ce que la pudeur est au


corps.
Francis Bacon ; Essais (1625)

La vertu est semblable aux parfums qui rendent une


odeur plus agréable lorsqu'ils sont agités.
Francis Bacon ; Essais de morale et de politique
(1597)

L'avis d'un ami sincère est plus efficace que tous les
avis des hommes les plus éclairés.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Qui ne craint pas pour sa vie ne ménage pas celle


des autres.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Il n'est point de solitude plus affreuse que celle de


l'homme sans amis.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Le vice le plus importun, après celui de censurer les


autres, est celui de se louer soi-même.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Soyez juste envers vous-même sans être injuste


envers les autres.
Francis Bacon ; Essais de morale et de politique
(1597)

La conversation n'est pas un chemin qui conduit à la


maison, mais un sentier où l'on se promène au hasard
avec plaisir.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Le temps est le plus grand des innovateurs.


Francis Bacon ; Essais (1625)

Un excès de franchise est une indécence comme la


nudité.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Les longs discours n'avancent pas plus les affaires


qu'une robe traînante n'aide à la course.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Soyez réservé avec vos égaux, et ne sortez de cette


gravité que vis-à-vis de vos inférieurs.
Francis Bacon ; Essais (1625)

En se vengeant, on se rend égal à son ennemi ; en lui


pardonnant, on se montre son supérieur.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Le conseil donné est presque toujours dirigé vers


l'intérêt de celui qui le donne.
Francis Bacon ; Essais (1625)

La plupart des hommes cessent de nous estimer dès


qu'ils cessent de nous honorer.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Le bon conseil est ce qui dirige toutes les affaires.


Francis Bacon ; Essais (1625)

Deux yeux voient mieux qu'un.


Francis Bacon ; Essais (1625)

Sans l'amitié ce monde n'est, à proprement parler,


qu'un désert.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Tout homme qui est paresseux à écrire a besoin d'une


grande mémoire pour y suppléer.
Francis Bacon ; Essais (1625)

L'histoire rend un homme plus prudent, la poésie le


rend plus spirituel.
Francis Bacon ; Essais (1625)

La bonté est la plus noble faculté de l'âme humaine et


la plus grande des vertus.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Rien n'est plus ridicule qu'un effronté qui perd toute


contenance.
Francis Bacon ; Essais (1625)

Le corps politique, ainsi que le corps humain, a ses


charlatans.
Francis Bacon ; Essais (1625)

On peut être vieux à trente ans, et jeune à quatre-


vingts.
Francis Bacon ; Essais (1625)

L'amitié ne règne qu'entre des égaux.


Francis Bacon ; Essais (1625)

Un ami sincère est le plus commode censeur.


Francis Bacon ; Essais (1625)

L'amour profane et illégitime avilit et dégrade l'amour


conjugal.
Francis Bacon ; Essais (1597)

L'amour est l'enfant de la folie.


Francis Bacon ; Essais (1597)

Qui se livre à l'amour renonce à la sagesse.


Francis Bacon ; Essais (1597)

L'amour est toujours payé de retour, ce retour est ou


un amour égal ou un secret mépris.
Francis Bacon ; Essais (1597)
On ne peut être en même temps amoureux et sage.
Francis Bacon ; Essais (1597)

Améliorez le présent sans faire la satire du passé.


Francis Bacon ; Essais, XI (1597)

La vertu propre à la prospérité est la tempérance, et la


vertu propre à l'adversité est la force d'âme.
Francis Bacon ; Essais (1597)

Qui se venge n'est tout au plus que l'égal de son


ennemi.
Francis Bacon ; Essais, IV (1597)

La vraie gloire de l'homme, c'est de mépriser les


offenses.
Francis Bacon ; Essais (1597)

Le passé n'est plus, il est irrévocable, et c'est assez


que de penser au présent et à l'avenir.
Francis Bacon ; Essais, IV (1597)

La vengeance est une justice sauvage et barbare.


Francis Bacon ; Essais (1597)

Les 20 citations de Robert Baden-Powell :

Un sourire est une clef secrète qui ouvre bien des


cœurs.
Robert Baden-Powell ; La route du succès (1922)

Vous devez tâcher dans la vie d'être heureux et de


rendre les autres heureux.
Robert Baden-Powell ; Dernier message avant 1928.

L'étude de la nature vous apprendra que Dieu a créé


de belles choses afin que vous en jouissiez.
Robert Baden-Powell ; Dernier message avant 1928.

Une mauvaise habitude est comme une mauvaise


dent : Arrache-la.
Robert Baden-Powell ; La route du succès (1922)

La bonne humeur est aussi contagieuse que la


rougeole.
Robert Baden-Powell ; La route du succès (1922)

La Bonne Volonté est la Volonté de Dieu.


Robert Baden-Powell ; La route du succès (1922)

Une difficulté n'en est plus une, à partir du moment où


vous en souriez, où vous l'affrontez.
Robert Baden-Powell ; La route du succès (1922)

L'optimiste est une forme de courage qui donne


confiance aux autres et mène au succès.
Robert Baden-Powell ; La route du succès (1922)
L'ambition de faire le bien est la seule qui compte.
Robert Baden-Powell ; La route du succès (1922)

Le bonheur ne vient pas à ceux qui l'attendent assis.


Robert Baden-Powell ; La route du succès (1922)

Que Dieu vous aide.


Robert Baden-Powell ; Dernier message avant 1928.

Regardez le beau côté des choses et non le plus


sombre.
Robert Baden-Powell ; Dernier message avant 1928.

Contentez-vous de ce que vous avez, et faites-en le


meilleur usage possible.
Robert Baden-Powell ; Dernier message avant 1928.

Dieu vous a placé dans ce monde pour y être heureux


et jouir de la vie.
Robert Baden-Powell ; Dernier message avant 1928.

La meilleure manière d'atteindre le bonheur est de le


répandre autour de vous.
Robert Baden-Powell ; Dernier message avant 1928.

Essayez de laisser ce monde un peu meilleur qu'il ne


l'était quand vous y êtes venus.
Robert Baden-Powell ; Dernier message avant 1928.

Soyez toujours fidèles à votre promesse même quand


vous serez adultes.
Robert Baden-Powell ; Dernier message avant 1928.

Soyez prêts à vivre heureux et à mourir heureux.


Robert Baden-Powell ; Dernier message avant 1928.

Les cœurs sont trop précieux pour qu'on les brise.


Robert Baden-Powell ; La route du succès (1922)

La vie est trop courte pour qu'on se dispute.


Robert Baden-Powell ; La route du succès (1922)

Pierre Baillargeon

Les 22 citations de Pierre Baillargeon :

On supporte mal un confident sans naïveté, sans


complicité.
Pierre Baillargeon ; Hasard et moi (1940)

L'amitié se nourrit de présence.


Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

Le meilleur des discours est toujours le plus court.


Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

La pire drogue, c'est l'amertume, elle empoisonne la


vie, mais conserve son homme.
Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

L'air, c'est l'âme à fleur de peau ; cela se respire.


Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

L'amour est la seule chose sur laquelle on ne puisse


dire de pures sottises.
Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

La méfiance est le sentiment ordinaire des hommes.


Pierre Baillargeon ; La neige et le feu (1948)

La règle est de vivre aux dépens des autres ; celui qui


croit se suffire, jeûne.
Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

Réfléchir, c'est presque toujours être en retard.


Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

Aimer, c'est croire et être fidèle.


Pierre Baillargeon ; La neige et le feu (1948)

Les citations heureuses demeurent le privilège du


petit nombre.
Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

La citation, bien comprise, est une référence.


Pierre Baillargeon ; Les médisances de Claude Perrin
(1945)
La sincérité consiste à suivre son goût et non pas à
dire tout.
Pierre Baillargeon ; Les médisances de Claude Perrin
(1945)

L'amour fait qu'un homme intelligent écoute pendant


des heures une sotte.
Pierre Baillargeon ; Madame Homère (1963)

Il n'y a pas de morale sans liberté.


Pierre Baillargeon ; Les médisances de Claude Perrin
(1945)

Les mots inutiles sont des moments perdus.


Pierre Baillargeon ; Les médisances de Claude Perrin
(1945)

Mourir, c'est fermer une parenthèse.


Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

Tant qu'un critique ne prend pas parti, il est historien.


Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

Le charme du passé, c'est l'oubli.


Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

Être heureux, c'est s'oublier, c'est être vide.


Pierre Baillargeon ; Les médisances de Claude Perrin
(1945)
Qui veut médire l'amour dit du bien de l'amitié.
Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

Le baiser, la bouche sur la bouche, est le signe le plus


expressif du silence.
Pierre Baillargeon ; Commerce (1947)

Jules Barbey d'Aurevilly

Les 28 citations de Jules Barbey d'Aurevilly :

La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses


sentiments, c'est de les faire soupçonner.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Pensées détachées (1889)

L'amour, si grand qu'il soit, ne change pas les


habitudes de toute la vie.
Jules Barbey d'Aurevilly ; L'amour impossible (1841)

Ce n'est pas tout que d'intéresser la curiosité, il faut la


satisfaire.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Les prophètes du passé
(1851)
Tous les êtres vulgaires de cœur et grossiers de sens
prennent la passion pour de l'amour.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Une vieille maîtresse (1851)

Les grandes réputations sont fondées sur de grandes


calomnies.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Une vieille maîtresse (1851)

L'amour le plus sincère n'est pas exempt de fatuité.


Jules Barbey d'Aurevilly ; Une vieille maîtresse (1851)

L'égalité, cette chimère des vilains n'existe qu'entre


nobles.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Les diaboliques (1874)

Il n'y a plus d'amour, il n'y a que du libertinage.


Jules Barbey d'Aurevilly ; Une vieille maîtresse (1851)

Le goût est la conscience de l'art.


Jules Barbey d'Aurevilly ; Une vieille maîtresse (1851)

La beauté est une : Seule la laideur est multiple.


Jules Barbey d'Aurevilly ; Les diaboliques (1874)

La politesse est le meilleur bâton de longueur qu'il y


ait entre soi et les sots.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Disjecta membra, Cahier de
notes (1808-1889)

La politesse est un des attributs du talent.


Jules Barbey d'Aurevilly ; Les critiques, ou les juges
jugés (1885)

Il n'y a que la gloire qui dispense de la politesse.


Jules Barbey d'Aurevilly ; Disjecta membra, Cahier de
notes (1808-1889)

Le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le


plaisir des sages.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Pensées détachées (1889)

La plus belle destinée : avoir du génie et être obscur.


Jules Barbey d'Aurevilly ; Pensées détachées (1889)

Tout amour est père de l'inquiétude.


Jules Barbey d'Aurevilly ; Lettre à M. Trébutien, le 28
décembre 1854.

Les femmes s'attachent comme des draperies, avec


des clous et un marteau.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Disjecta membra -
décembre 1854.

C'est surtout ce que l'on ne comprend pas qu'on


explique.
Jules Barbey d'Aurevilly ; L'ensorcelée, 1852

L'amitié, comme l'amour, son flambeau ne s'allume


qu'aux sources enflammées du coeur.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Lettre à M. Trébutien, le 19
septembre 1848.

Ayez le sentiment de votre éternité en moi, vous êtes


la meilleure fibre de ma vie.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Lettre à M. Trébutien, le 19
septembre 1848.

L'amitié d'une femme, c'est de l'amour vierge ou de


l'amour veuf.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Lettre à M. Trébutien (1850)

L'amour commence par beaucoup de désirs et un peu


d'espoir.
Jules Barbey d'Aurevilly ; L'amour impossible (1841)

Les petits soins sont les plus grands pour les femmes.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Une vieille maîtresse, chap.
6 (1851)

Quand on a des opinions courantes, on les laisse


courir.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Pensées détachées (1889)

Quand la vanité s'avise d'être jalouse, elle doit être


implacable.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Cachet d'Onyx (1831)

Être poli avec un sot, c'est s'en isoler ; quelle bonne


politique !
Jules Barbey d'Aurevilly ; Pensées détachées (1889)
Être belle et aimée, ce n'est être que femme ; être
laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Fragments sur les femmes
(1889)

Le plus triste, hélas, de toutes les vieillesses, c'est la


vieillesse de l'amour.
Jules Barbey d'Aurevilly ; Pensées détachées (1889)

René Barjavel

Les 31 citations de René Barjavel :

Si Dieu avait eu besoin d'être adoré, il n'eût créé que


des chiens : le chien est plus apte que l'homme à
l'amour.
René Barjavel ; La faim du tigre (1966)

La pièce la plus réussie est celle qui donne tout au


spectateur.
René Barjavel ; Journal d'un homme simple (1951)

Le meilleur roman est celui qui demande le plus à la


sensibilité et l'imagination de son lecteur.
René Barjavel ; Journal d'un homme simple (1951)

L'imagination n'est qu'un jeu de la mémoire qui


construit ce qu'elle connaît.
René Barjavel ; La faim du tigre (1966)

Tout être vivant normalement constitué n'est qu'un


organe de reproduction.
René Barjavel ; La faim du tigre (1966)

Tout le monde n'est pas capable d'être heureux.


René Barjavel ; La nuit des temps (1968)

La sagesse fait le bonheur de tous.


René Barjavel ; Ravage (1943)

Le bonheur de demain n'existe pas ; le bonheur, c'est


tout de suite ou jamais.
René Barjavel ; Si j'étais Dieu (1976)

Votez oui, votez non, vous serez toujours les cons !


René Barjavel ; Journal d'un homme simple (1951)

Les enfants sont des sages.


René Barjavel ; La charrette bleue (1980)

L'homme méchant n'est jamais qu'un pauvre imbécile.


René Barjavel ; La faim du tigre (1966)

Le sourire appartient aux enfants, et aux hommes qui


leur ressemblent.
René Barjavel ; Ravage (1943)
L'inutilité totale, degré suprême du luxe.
René Barjavel ; Journal d'un homme simple (1951)

Les enfants qui s'aiment ne pensent à rien d'autre


qu'à s'aimer.
René Barjavel ; Tarendol (1946)

Nos petits-enfants seront en paix, ou ne seront pas.


René Barjavel ; Demain le paradis (1986)

L'homme m'embête ! Si on l'écoutait, on ne


s'occuperait que de lui !
René Barjavel ; Si j'étais Dieu (1976)

La vérité, c'est ce qu'on croit.


René Barjavel ; La faim du tigre (1966)

Rien ne justifie la souffrance des innocents.


René Barjavel ; La faim du tigre (1966)

Tout homme en sait autant que Dieu, mais il ignore ce


qu'il sait.
René Barjavel ; Colomb de la lune (1962)

On se sait jamais rien ; sauf ce qui est sans


importance.
René Barjavel ; La tempête (1982)

Un écrivain professionnel débute dans son métier à la


maternelle, quand il trace son premier bâton.
René Barjavel ; Le prince blessé (1974)

Les amants inventent leur propre vocabulaire, mais il


n'a de signification que pour eux.
René Barjavel ; L'Enchanteur (1984)

L'amour, c'est l'oubli de soi.


René Barjavel ; La faim du tigre (1966)

Quand on se croit obligé d'exprimer sa gratitude, on


perd la moitié de sa joie.
René Barjavel ; Une rose au paradis (1981)

Le naturel est miraculeux.


René Barjavel ; La faim du tigre (1966)

Vivre les malheurs d'avances, c'est les subir deux


fois.
René Barjavel ; La nuit des temps (1968)

Rien n'est impossible à la mauvaise volonté de


l'homme.
René Barjavel ; Si j'étais Dieu (1976)

Un dé à coudre rempli de tourbillons de rien: c'est


l'humanité.
René Barjavel ; La faim du tigre (1966)

Ce qui fait le prix et la qualité de la vie humaine, c'est


sa brièveté.
René Barjavel ; Demain le paradis (1986)

Chaque fleur est un sexe. Y avez-vous pensé quand


vous respirez une rose ?
René Barjavel ; La faim du tigre (1966)

Ce qui s'apprend sans peine ne vaut rien et ne


demeure pas.
René Barjavel ; L'Enchanteur (1984)

Anne-Marie-Louise Barratin

Les 61 citations d'Anne Barratin :

Il faut croire au mal pour savoir bien faire le bien.


Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

L'espérance est la seule femme dont on aime les


cheveux blancs.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Un bavard me fait toujours l'effet d'un train qui va


dérailler.
Anne Barratin ; De vous à moi (1892)
L'obéissance demande plus d'amour que d'esprit.
Anne Barratin ; De vous à moi (1892)

En amour irrégulier, la trahison est une chute, un


désastre en amour légitime.
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

L'amour du commandement fait qu'on en garde en


tous temps le bâton en main.
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

Partout où l'orgueil entre, il déborde; partout où il


parle, il domine.
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

Parler d'amour, c'est souvent vouloir faire prendre le


feu.
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

Le mal, ne le soupçonne pas trop tôt, tu as toujours le


temps.
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

Les femmes laides sont généralement encore plus


décolletées que les autres.
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

Les droits savent attendre, contrairement aux


prétentions.
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)
Quand un couple se promène avec l'air ennuyé, ne
cherchez pas, c'est mari et femme.
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

Le peu embarrasse souvent plus que le manque.


Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

Le besoin d'aimer, comme il nous trompe sur


l'occasion !
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

Profite des petites occasions de bien faire, en


attendant les grandes.
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

Les femmes prennent souvent le chemin de l'amitié


dans l'espoir d'y rencontrer l'amour.
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

Dans le mariage moderne, la porte de l'adultère reste


toujours entr'ouverte.
Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

Le sourire n'est ni une approbation ni un blâme ; il est


du genre neutre.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

On ne peut pas voir les douceurs de la mort, elle les


présente mal.
Anne Barratin ; De vous à moi (1892)
Rien n'est plus beau qu'un cœur penché sous la peine
qui trouve la force de se redresser.
Anne Barratin ; De vous à moi (1892)

La haine encaisse, la colère dépense.


Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Vivre de sa passion, beaucoup en rêvent, peu en


vivront.
Anne Barratin ; Ce que je pense (1914)

On n'aime qu'avec les sens quand, sans croire, on


aime.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Traîner une peine, c'est la porter deux fois.


Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Souviens-toi d'occuper ton esprit, de conduire ton


cœur, de respecter ta raison.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Souffrir serait encore plus dur si faire souffrir n'existait


pas.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)
Être amoureux, c'est avoir perdu pied complètement.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

En amour, toi et moi forment un pronom de la même


personne.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Le bruit des pas qu'on aime est le plus cher des


bruits.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

La vraie tolérance consiste à voir large sans perdre la


mesure.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Bien agir se passe de bien penser, mais non bien


penser de bien agir.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Un homme sans opinion : un logement toujours prêt


aux mauvais locataires.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Plaire n'est jamais si doux que déplaire à certaines


gens.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Un beau matin est une promesse, un beau soir est


une bénédiction.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)
Toutes les infériorités sont nées jalouses, toutes les
supériorités ne sont pas nées humbles ; jugez du
conflit.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Le bonheur fait quelquefois comme le beau monde, il


arrive sur le tard.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

La seule phrase que le bavard ne puisse dire : Je ne


sais pas.
Anne Barratin ; Chemin faisant (1894)

Dans les sentiers de la joie, tous ne peuvent se


baisser pour cueillir une fleur.
Anne Barratin ; De vous à moi (1892)

Le bon exemple invite ; le mauvais exemple appelle.


Anne Barratin ; Pensées in Œuvres posthumes (1920)

Le vrai repentir chérit ses larmes.


Anne Barratin ; Pensées in Œuvres posthumes (1920)

Fermement campé sur tes principes, cherche encore


à élargir ton indulgence.
Anne Barratin ; Pensées in Œuvres posthumes (1920)

Un principe n'est ni vieux ni jeune, il a l'âge de ce qu'il


vaut.
Anne Barratin ; De vous à moi (1892)
Flatteuse récompense d'une pensée saine : se faire
craindre par son jugement.
Anne Barratin ; De vous à moi (1892)

Le bien nous récompense par une douce fraîcheur


qu'il laisse après lui.
Anne Barratin ; De vous à moi (1892)

Il est des douleurs si tenaces qu'elles ont l'air de


défier le temps.
Anne Barratin ; Pensées in Œuvres posthumes (1920)

Le plus habile des hommes en amour est celui qui ne


calcule pas.
Anne Barratin ; De vous à moi (1892)

L'intuition est un éclair que Dieu nous prête.


Anne Barratin ; Pensées in Œuvres posthumes (1920)

Qui dit prétention, dit disproportion.


Anne Barratin ; De vous à moi (1892)

Les grandes attaques fournissent les belles ripostes.


Anne Barratin ; De vous à moi (1892)

Un cœur juste peut aimer sans savoir pourquoi ; il ne


déteste pas sans cause.
Anne Barratin ; De vous à moi (1892)
Georges Bataille

Les 54 citations de Georges Bataille :

Vivre, c'est recommencer ce qui sans finir finit.


Georges Bataille ; Le mort (1967)

Je veux vivre avec toi, reste à côté de moi, encore


plus près... je veux sentir ton souffle.
Georges Bataille ; Bleu du ciel (1935)

Les hommes se méconnaissent dans le bien et


s'aiment dans le mal.
Georges Bataille ; Le petit (1943)

Le rire est divin, il est même plus insaisissable que les


larmes.
Georges Bataille ; Ma mère (posthume, 1966)

Seule une débauche désordonnée me donne un


appréciable plaisir.
Georges Bataille ; Ma mère (posthume, 1966)

Deux êtres de sexe opposé se perdent l'un dans


l'autre, forment ensemble un nouvel être différent de
chacun d'eux.
Georges Bataille ; Écrits posthumes (1922-1940)
L'intelligence servile est au service de la sottise, mais
la sottise est souveraine.
Georges Bataille ; L'expérience intérieure (1943)

L'angoisse est nécessaire à l'accord, la malchance à


la chance.
Georges Bataille ; Le coupable (1943)

Il n'est pas de beauté sans fêlure.


Georges Bataille ; Le coupable (1943)

L'amour charnel est plus grand que l'amour divin.


Georges Bataille ; Œuvres complètes (1970-1988)

L'amour seul horizon est faiblesse, comédie ou soif de


souffrir.
Georges Bataille ; Le coupable (1943)

Le désir et l'amour se confondent, l'amour est le désir


d'un objet à la mesure de la totalité du désir.
Georges Bataille ; Le coupable (1943)

Sans fin, les obstacles dérobent l'amour à la rage


d'aimer.
Georges Bataille ; Le coupable (1943)

Le désir des sens est le désir, sinon de se détruire, de


brûler et de se perdre sans réserve.
Georges Bataille ; Le coupable (1943)
La chance étant ce qui n'est pas, réduit l'être à la
déchéance de la chance.
Georges Bataille ; Le coupable (1943)

L'être est lui-même réductible à l'apparence ou n'est


rien.
Georges Bataille ; Le coupable (1943)

La volonté d'échapper à l'apparence aboutit à changer


d'apparence.
Georges Bataille ; Le coupable (1943)

L'être est l'absence que les apparences dissimulent.


Georges Bataille ; Le coupable (1943)

Une conscience sans scandale est une conscience


aliénée.
Georges Bataille ; La littérature et le mal (1957)

Toujours la générosité s'oppose au mouvement de


l'avarice, comme au calcul raisonné la passion.
Georges Bataille ; La littérature et le mal (1957)

Le souci de l'avenir exalte l'avarice ; il condamne


l'imprévoyance, qui gaspille.
Georges Bataille ; La littérature et le mal (1957)

La faiblesse prévoyante s'oppose au principe de la


jouissance de l'instant présent.
Georges Bataille ; La littérature et le mal (1957)
La vérité n'a qu'un visage, celui d'un démenti violent.
Georges Bataille ; Le mort (1967)

Le bonheur de la mort jouit, il est en moi quelque


chose de démesuré, qui veut ma convulsion
étranglée.
Georges Bataille ; Le mort (1967)

L'amour démesuré n'est que la mesure de


l'hypocrisie.
Georges Bataille ; Le mort (1967)

L'érotisme est dans l'approbation de la vie jusque


dans la mort.
Georges Bataille ; La littérature et le mal (1957)

La caresse de l'œil sur la peau est d'une excessive


douceur.
Georges Bataille ; Histoire de l'œil (1928)

Dieu n'est rien s'il n'est pas dépassement de Dieu


dans tous les sens.
Georges Bataille ; Madame Edwarda (1937)

L'athée ne se soucie pas de Dieu, parce qu'il a décidé


une fois pour toutes qu'il n'existait pas.
Georges Bataille ; La littérature et le mal (1957)

L'espoir est le désir mais ouvert à la peur.


Georges Bataille ; L'au-delà du sérieux (1955)

L'angoisse, évidemment, ne s'apprend pas.


Georges Bataille ; L'expérience intérieure (1943)

L'angoisse suppose le désir de communiquer.


Georges Bataille ; L'expérience intérieure (1943)

Le rire est le saut du possible dans l'impossible.


Georges Bataille ; Ma mère (posthume, 1966)

L'érotisme n'est lié que dans le mariage au souci


d'une solution heureuse.
Georges Bataille ; Le coupable (1943)

L'exploitation de l'homme par l'homme, haïssable


qu'elle soit, est donnée dans l'humanité.
Georges Bataille ; L'expérience intérieure (1943)

Le jeu de l'amour, c'est le cœur et les sens jouant au


colin-maillard.
Georges Bataille ; Œuvres complètes, Page 443
(1970)

L'amour a cette exigence : ou son objet t'échappe ou


tu lui échappes. S'il ne te fuyait pas, tu fuirais l'amour.
Georges Bataille ; Le coupable (1943)

L'extase n'est pas amour : l'amour est possession à


laquelle est nécessaire l'objet, à la fois possesseur du
sujet, possédé par lui.
Georges Bataille ; L'expérience intérieure (1943)

Il est certain que l'inhibition de l'amour est favorable à


l'intensité du plaisir érotique.
Georges Bataille ; Œuvres complètes (1970)

Le domaine de l'érotisme est voué sans échappatoire


à la ruse.
Georges Bataille ; Madame Edwarda (1937)

L'horreur est la mesure de l'amour, la soif du mal est


la mesure du bien.
Georges Bataille ; La littérature et le mal (1957)

Il n'est pas de sentiment qui jette dans l'exubérance


avec plus de force que celui du néant.
Georges Bataille ; L'érotisme (1957)

Je pense comme une fille enlève sa robe.


Georges Bataille ; L'expérience intérieure (1943)

La poésie qui ne s'élève pas au non-sens de la poésie


n'est que le vide de la poésie, que la belle poésie.
Georges Bataille ; L'impossible, L'orestie (1962)

Je donne à qui veut bien une ignorance de plus.


Georges Bataille ; Le petit (1943)

De l'érotisme, il est possible de dire qu'il est


l'approbation de la vie jusque dans la mort.
Georges Bataille ; L'érotisme, introduction (1957)

L'acte sexuel est dans le temps ce que le tigre est


dans l'espace.
Georges Bataille ; La part maudite, avant-propos
(1949)

L'homme qui apprendrait par cœur un dictionnaire


finirait par y trouver du plaisir.
Georges Bataille ; Lettre à Mlle Leroyer de Chantepie
(1858)

Une femme qu'on aime guère est plus supportable si


l'on fait l'amour avec elle.
Georges Bataille ; Bleu du ciel (1935)

Du savoir extrême à la connaissance vulgaire, la


différence est nulle.
Georges Bataille ; Méthode de méditation (1947)

Charles Baudelaire

Les 120 citations de Charles Baudelaire :

Tout homme qui n'accepte pas les conditions de la vie


vend son âme.
Charles Baudelaire ; Le haschisch (1860)

Je préfère au constance, à l'opium, aux nuits, l'élixir


de ta bouche où l'amour se pavane.
Charles Baudelaire ; Les fleurs du mal, Sed non
satiata (1857)

Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont


deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer.
Charles Baudelaire ; Les fleurs du mal, Le serpent qui
danse (1857)

Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.


Charles Baudelaire ; Les fleurs du mal, Sed non
satiata (1857)

Une petite sotte et une petite salope ; la plus grande


imbécillité unie à la plus grande dépravation.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1864)

Chaque jour vers l'enfer nous descendons d'un pas.


Charles Baudelaire ; Au lecteur, Les fleurs du mal
(1857)

Mon enfant, songe à la douceur d'aller là-bas vivre


ensemble ; aimer à loisir, aimer et mourir, au pays qui
te ressemble !
Charles Baudelaire ; L'invitation au voyage (1857)
Le principe de la poésie est l'aspiration humaine vers
une Beauté supérieure.
Charles Baudelaire ; L'art romantique, Théophile
Gautier (1869)

La poésie n'a pas d'autre but qu'elle-même.


Charles Baudelaire ; L'art romantique, Théophile
Gautier (1869)

Celui-là seul est digne de la liberté, qui sait la


conquérir.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Assommons
les pauvres (posthume, 1869)

Il me semble que je serais toujours bien là où je ne


suis pas.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, N'importe où
hors du monde (posthume, 1869)

Seigneur ayez pitié, ayez pitié des fous et des folles !


Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris,
Mademoiselle Bistouri (posthume, 1869)

Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la


plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le galant
tireur (posthume, 1869)

Que vouliez-vous que je fisse d'elle, puisqu'elle était


parfaite ?
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Portraits de
maîtresses (posthume, 1869)

Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la


destinée !
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Portraits de
maîtresses (posthume, 1869)

Le bonheur est venu habiter chez moi, et je ne l'ai pas


reconnu.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Portraits de
maîtresses (posthume, 1869)

Dieu mit le remède dans le mal.


Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Portraits de
maîtresses (posthume, 1869)

Mon âme reste muette, pas un mot : Mon âme serait-


elle morte ?
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, N'importe où
hors du monde (posthume, 1869)

Un œil expérimenté ne s'y trompe jamais.


Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Les veuves
(posthume, 1869)

L'enfant est turbulent, égoïste, sans douceur et sans


patience ; et il ne peut même pas, comme le pur
animal, comme le chien et le chat, servir de confident
aux douleurs solitaires.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Les veuves
(posthume, 1869)
C'est toujours chose intéressante que ce reflet de la
joie du riche au fond de l'œil du pauvre.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Les veuves
(posthume, 1869)

Quelle est la veuve la plus triste et la plus attristante,


celle qui traîne à sa main un bambin.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Les veuves
(posthume, 1869)

Il n'est pas donné à chacun de prendre un bain de


multitude : jouir de la foule est un art.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Les foules
(posthume, 1869)

Ce que les hommes nomment amour est bien petit,


bien restreint et bien faible, comparé à cette ineffable
orgie, à cette sainte prostitution de l'âme qui se donne
tout entière, à l'inconnu qui passe.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Les foules
(posthume, 1869)

Qui épouse facilement la foule connaît des


jouissances fiévreuses.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Les foules
(posthume, 1869)

Le poète entre, quand il veut, dans le personnage de


chacun.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Les foules
(posthume, 1869)

Qui ne sait pas peupler sa solitude, ne sait pas non


plus être seul dans une foule affairée.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Les foules
(posthume, 1869)

Il est bon d'apprendre quelquefois aux heureux de ce


monde, ne fût-ce que pour humilier leur sot orgueil,
qu'il est des bonheurs supérieurs au leur, plus vastes
et plus raffinés.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Les foules
(posthume, 1869)

Maudit soit à jamais le rêveur inutile qui voulut le


premier, dans sa stupidité, s'éprenant d'un problème
insoluble et stérile, aux choses de l'amour mêler
l'honnêteté !
Charles Baudelaire ; Les fleurs du mal, Femmes
damnées (1857)

Quand Jésus-Christ dit : « Heureux ceux qui sont


affamés, car ils seront rassasiés ! » Jésus-Christ fait
un calcul de probabilités.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1859)

J'ai cultivé mon hystérie avec jouissance et terreur :


maintenant, j'ai toujours le vertige, et aujourd'hui, 23
janvier 1862, j'ai subi un singulier avertissement, j'ai
senti passer sur moi le vent de l'aile de l'imbécillité.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1862)

C'est par le malentendu universel que tout le monde


s'accorde.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1864)

Plus une âme est ouverte à la divine espérance, plus


elle trouve dans autrui de motifs d'amour.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

Plus un esprit est délicat, plus il découvre de beautés


originales.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

Il est une science d'aimer son prochain et de le


trouver aimable, comme il est un savoir bien vivre.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

Il n'est pas de faute dont on ne puisse se faire


absoudre.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

Sans le don tout divin de l'espérance, comment


pourrions-nous traverser ce désert de l'ennui ?
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

La vraie sagesse consiste moins à maudire qu'à


espérer.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

Les souffrances salutaires du souvenir ont leurs


charmes.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

Nos passions sont des menteuses, c'est notre myopie


qui fait les beaux visages.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

Tout amour fait toujours une mauvaise fin, d'autant


plus mauvaise qu'il était plus divin.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

L'âge ne change que la voix, et n'abolit que les


cheveux et les dents.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

La lecture n'est profitable qu'aux esprits possédés


d'un goût immodéré de la vérité.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

Le soleil de la paresse, qui resplendit sans cesse,


vaporise et mange la moitié de génie.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)

Il ne suffit pas d'être savant, mais il faut surtout être


aimable.
Charles Baudelaire ; La Fanfarlo (1847)
Qu’est-ce que l’art ? Prostitution.
Charles Baudelaire ; Fusées, journal intime (1851)

Le goût de la concentration productive doit remplacer,


chez un homme mûr, le goût de la déperdition.
Charles Baudelaire ; Fusées, journal intime (1851)

Dans un spectacle, dans un bal, chacun jouit de tous.


Charles Baudelaire ; Fusées, journal intime (1851)

L'amour veut sortir de soi, se confondre avec sa


victime, comme le vainqueur avec le vaincu.
Charles Baudelaire ; Fusées, journal intime (1851)

Ce qui est créé par l'esprit est plus vivant que la


matière.
Charles Baudelaire ; Fusées, journal intime (1851)

L'amour, c'est le goût de la prostitution.


Charles Baudelaire ; Fusées, journal intime (1851)

Dieu est le seul être qui, pour régner, n'ait même pas
besoin d'exister.
Charles Baudelaire ; Fusées, journal intime (1851)

La volupté unique et suprême de l'amour gît dans la


certitude de faire le mal.
Charles Baudelaire ; Fusées, journal intime (1851)
Le mal se connaissant est moins affreux et plus près
de la guérison que le mal s'ignorant.
Charles Baudelaire ; Les liaisons dangereuses, Projet
d'étude (1856)

L'angoisse atroce, despotique, sur mon crâne incliné


plante son drapeau noir.
Charles Baudelaire ; Les fleurs du mal, Spleen (1857)

Homme libre, toujours tu chériras la mer ! la mer est


ton miroir.
Charles Baudelaire ; Les fleurs du mal, L'homme et la
mer (1857)

Bien qu'on ait du cœur à l'ouvrage, l'art est long et le


temps est court.
Charles Baudelaire ; Les fleurs du mal, Le guignon
(1857)

Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !


Charles Baudelaire ; Les fleurs du mal, Le voyage
(1857)

Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu'il peut


à sa guise être lui-même et autrui.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Les foules
(posthume, 1869)

J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or.


Charles Baudelaire ; Épilogue pour les Fleurs du mal
II (1861)
Ne mépriser la sensibilité de personne ; la sensibilité
de chacun, c'est son génie.
Charles Baudelaire ; Fusées, journal intime (1851)

Sois charmante, et tais-toi !


Charles Baudelaire ; Fleurs du mal, Sonnet d'automne
(1857)

Il n'existe que trois êtres respectables : le prêtre, le


guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1864)

Il serait peut-être doux d'être alternativement victime


et bourreau.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1864)

Le commerce, c'est le prêté-rendu, c'est le prêt avec


le sous-entendu : Rends-moi plus que je ne te donne.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1859)

Tout, en ce monde, sue le crime : le journal, la


muraille et le visage de l'homme.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1859)

Travail immédiat, même mauvais, vaut mieux que la


rêverie.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1866)

Hygiène, morale, conduite - Trop tard peut-être !


Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1865)

Amis (ma mère, amis, moi).


Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1865)

J'ai oublié le nom de cette salope... Ah ! bah ! je le


retrouverai au jugement dernier.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1859)

Foutre, c'est aspirer à entrer dans un autre, et l'artiste


ne sort jamais de lui-même.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1859)

La brute seule bande bien, et la fouterie est le lyrisme


du peuple.
Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1859)

La femme est naturelle, c'est-à-dire abominable.


Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1864)

Plus l'homme cultive les arts, moins il bande.


Charles Baudelaire ; Mon cœur mis à nu, journal
intime (1859)

Le stoïcisme, religion qui n'a qu'un sacrement : le


suicide !
Charles Baudelaire ; Fusées, journal intime (1851)

Quand même Dieu n'existerait pas, la religion serait


encore sainte et divine.
Charles Baudelaire ; Fusées, journal intime (1851)

Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance


comme un divin remède à nos impuretés !
Charles Baudelaire ; Bénédiction, Les fleurs du mal
(1857)

Âme curieuse qui souffres et vas cherchant ton


paradis, plains-moi !... sinon, je te maudis !
Charles Baudelaire ; Fleurs du mal III, CXXXIII
(posthume, 1868)

Toute débauche parfaite a besoin d'un parfait loisir.


Charles Baudelaire ; Poème du Haschisch (1860)

Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !


Charles Baudelaire ; À une passante, Les fleurs du
mal (1857)

J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai


toujours l'espoir de le débrouiller.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris,
Mademoiselle Bistouri (posthume, 1869)

Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et


volupté.
Charles Baudelaire ; Fleurs du mal, L'invitation au
voyage (1857)

Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !


Charles Baudelaire ; Fleurs du mal, le Voyage (1857)

L'imagination est la reine du vrai, et le possible est


une des provinces du vrai.
Charles Baudelaire ; Curiosités esthétiques (1868)

La volupté unique et suprême de l'amour gît dans la


certitude de faire le mal. Et l'homme et la femme
savent de naissance que dans le mal se trouve la
volupté.
Charles Baudelaire ; Journaux intimes (1851-1862)

L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur


avant d'être vaincu.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le confiteor
de l'artiste (posthume, 1869)

Cette vie est un hôpital où chaque malade est


possédé du désir de changer de lit.
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, N'importe où
hors du monde (posthume, 1869)
Salut ! J'adore ta beauté.
Charles Baudelaire ; L'amour du mensonge (1857)

Il est des yeux, des plus mélancoliques, qui ne


recèlent point de secrets précieux.
Charles Baudelaire ; L'amour du mensonge (1857)

Plus on veut, mieux on veut.


Charles Baudelaire ; Fusées (1851)

Dieu serait injuste si nous n'étions pas coupables.


Charles Baudelaire ; Journaux intimes.

Il y a autant de beautés qu'il y a de manières


habituelles de chercher le bonheur.
Charles Baudelaire ; Salon de 1846.

On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître !


Charles Baudelaire ; Les fleurs du mal, Femmes
damnées (1857)

Un mangeur d'opium est trop heureux pour observer


la fuite du temps.
Charles Baudelaire ; Voluptés de l'opium (1860)

Faire un heureux, quelle jouissance ! et surtout faire


un heureux qui me fera rire !
Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Perte
d'auréole (posthume, 1869)
Vous l'avez voulu ; vive la fatalité !
Charles Baudelaire ; Théâtre de séraphin (1860)

Point de chagrins de famille ; point de douleurs


d'amour.
Charles Baudelaire ; Théâtre de séraphin (1860)

Je suis le dernier et le plus solitaire des humains privé


d'amour et d'amitié.
Charles Baudelaire ; Les paradis artificiels (1860)

Comment, amour incorruptible, t'exprimer avec


vérité ?
Charles Baudelaire ; Les fleurs du mal, Hymne (1857)

Folle dont je suis affolé, je te hais autant que je


t'aime !
Charles Baudelaire ; Les fleurs du mal, A celle qui est
trop gaie (1857)

Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais

Les 13 citations de Beaumarchais :

Il n'y a d'élévation que pour celui qui regarde d'en bas,


au-dessus tout est égal.
Acte / Scène : Eugénie, le 29 janvier 1767.

L'espoir de la voir bientôt mère rend une jeune femme


plus chère à son mari.
Acte / Scène : Eugénie, le 29 janvier 1767.

Tout ce qui inspire la confiance cimente l'estime et


augmente la bonne opinion.
Acte / Scène : Eugénie, le 29 janvier 1767.

Les honnêtes gens aiment leurs femmes ; ceux qui


les trompent les adorent.
Acte / Scène : Eugénie, le 29 janvier 1767.

Les vicieux du siècle en sont comme les saints ; il faut


cent ans pour les canoniser.
Acte / Scène : Le Mariage de Figaro, Préface (1778)

Les plus coupables sont les moins généreux ; c'est la


règle.
Acte / Scène : Le Mariage de Figaro, Préface (1778)

La vermine éphémère démange un instant et périt.


Acte / Scène : Le Mariage de Figaro, Préface (1778)

Il ne peut avoir un ingrat sans qu'il existe un


bienfaiteur.
Acte / Scène : Le Mariage de Figaro, Préface (1778)

Les bégueules rassasiées ne savent plus ce qu'elles


veulent, ni ce qu'elles doivent aimer ou rejeter.
Acte / Scène : Le Mariage de Figaro, Préface (1778)
À force de nous montrer délicats, nous devenons des
êtres nuls, incapables de s'amuser et de juger.
Acte / Scène : Le Mariage de Figaro, Préface (1778)

Le théâtre est un géant qui blesse à mort tout ce qu'il


frappe.
Acte / Scène : Le Mariage de Figaro, Préface (1778)

Métier d'auteur est métier d'oseur.


Acte / Scène : Proverbes, pensées et maximes (1799)

Recevoir, prendre et demander, voilà le secret en trois


mots.
Acte / Scène : Le Mariage de Figaro, II, 2 (1778)

Henry-François Becque, dit Henry Becque

Les 32 citations de Henry Becque :

On est honnête ou on ne l'est pas.


Henry Becque ; Michel Pauper (1870)

Vivent les honnêtes gens ! ils sont encore moins


canailles que les autres.
Henry Becque ; La jeune Belgique (1884-1885)

Je suis fou de tes yeux qui n'ont d'autre défaut que


leur innocence.
Henry Becque ; Michel Pauper (1870)

Allons, les hommes ne sont guère heureux ;


célibataire ou cocu, il y a bien peu de choix !
Henry Becque ; Les corbeaux (1882)

On ne prend plus le temps d'observer les autres, ni de


les entendre, on n'a que le temps de les blâmer.
Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

En vieillissant, nous perdons nos qualités : nous n'en


gardons que l'habitude.
Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

Seule, une femme est une femme ; mais avec


d'autres femmes, ce sont toutes des coquines.
Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

Les grandes fortunes sont faites d'infamies ; les


petites, de saletés.
Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

Parler n'est rien, rêver n'est rien non plus ; ce qu'il


faut, c'est agir et vivre.
Henry Becque ; Michel Pauper (1870)

La grandeur qui se transmet m'a toujours paru peu de


chose auprès de celle qui se conquiert.
Henry Becque ; Michel Pauper (1870)
Je perds tout en perdant ton sourire.
Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

Toutes les idées sont justes, toutes les bouches sont


fausses.
Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

En vieillissant, on s'aperçoit que la vengeance est


encore la forme la plus sûre de la justice.
Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

Le temps et ses leçons amères ne nous guérissent


qu'à moitié ; nous reconnaissons nos chimères, sans
pouvoir les prendre en pitié.
Henry Becque ; Sonnets mélancoliques - 1887.

Un hasard renverse tôt ou tard nos amours les plus


chères.
Henry Becque ; Sonnets mélancoliques - 1887.

Voici mon nom et mon adresse, écris-moi vite, écris


demain, allons faire un bout de chemin, avec une
pointe d'ivresse.
Henry Becque ; Sonnets mélancoliques - 1887.

Je n'ai rien qui me la rappelle, pas de portrait, pas de


cheveux ; je n'ai pas une lettre d'elle ; nous nous
détestions tous les deux.
Henry Becque ; Sonnets mélancoliques - 1887.
Le défaut des jeunes filles est de préférer ce qui est
reluisant à ce qui est sincère.
Henry Becque ; Michel Pauper (1870)

Dans les services d'argent, celui qui devrait se


souvenir oublie, et celui qui devrait oublier se
souvient.
Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

Tout s'explique, et rien ne se justifie.


Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

La morale n'est peut-être que la forme la plus cruelle


de la méchanceté.
Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

Les mots sont toute la poésie de la vie.


Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

La vie est bien courte, lorsqu'on approche de la fin.


Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

La décision est souvent l'art d'être cruel à temps.


Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

L'homme meurt de fatigue, la femme de chagrin.


Henry Becque ; Pensées (1837-1899)

Les préjugés de famille, je m'en moque ; les


convenances sociales, je les foule aux pieds.
Henry Becque ; L'enfant prodigue (1868)

Femme gourmande, femme fidèle.


Henry Becque ; L'enfant prodigue (1868)

L'homme simple, franc, ouvert, sera toujours écouté


avec attention.
Henry Becque ; La jeune Belgique (1884-1885)

L'homme vraiment bien élevé vit chez sa maîtresse et


meurt chez sa femme.
Henry Becque ; La jeune Belgique (1884-1885)

La femme et l'homme vont ensemble comme la


chaîne et le boulet.
Henry Becque ; La jeune Belgique (1884-1885)

Le meilleur souvenir que garde une femme d'une


liaison c'est l'infidélité qu'elle lui a faite.
Henry Becque ; La jeune Belgique (1884-1885)
Guy Bedos

Les 38 citations de Guy Bedos :

Dans vos dîners de filles, vous n'avez pas de mots


assez durs pour les hommes qui baisent comme des
lapins ; mais que dire des femmes qui baisent comme
des dindes ?
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 115 (2008)

L'avantage du pessimisme, c'est qu'on ne peut avoir


que de bonnes surprises.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure (2008)

Lorsque la franchise sert de tremplin à la bêtise, on se


surprend à regretter l'hypocrisie.
Guy Bedos ; Journal d'un mégalo (1999)

Vouloir définir l'humour, c'est prendre le risque d'en


manquer.
Guy Bedos ; Pointes, piques et répliques (1998)

Si tu ne t'intéresses pas à la politique, la politique


s'intéresse à toi.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure (2008)

On s'offusque de la baisse du pouvoir d'achat, de


l'augmentation des produits de première nécessite, de
la cherté de l'essence, du gaz et de l'électricité, mais,
dites, attention, le shit, c'est pas donné non plus !
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 89 (2008)

Ne confier, règle d'or, ses soucis, ses appréhensions,


ses malheurs, qu'à ceux dont on est certain qu'ils
nous aiment et qu'ils seront discrets.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 77 (2008)

Vouloir définir l'humour c'est prendre le risque d'en


manquer.
Guy Bedos ; Journal Les échos (1987)

L'homme est un roseau pensant inconsolable et gai.


Guy Bedos ; Inconsolable et gai (1995)

Lorsque la franchise sert de tremplin à la bêtise, on se


surprend à regretter l'hypocrisie.
Guy Bedos ; Journal d'un mégalo (1999)

L'enfer c'est les autres, le paradis aussi.


Guy Bedos ; La dépêche du Dimanche (1996)

La célébrité n'est pas facile à assumer, je ne vois rien


de pire, si peut-être, l'anonymat.
Guy Bedos ; Merci pour tout (1996)

Dieu soit loué, et s'il est à vendre, achète, c'est une


valeur en hausse !
Guy Bedos ; Petites drôleries et autres méchancetés
sans importance (1989)

La réduction du temps de travail : pour les chômeurs,


c'est déjà fait.
Guy Bedos ; La revue de presse (1997)

Mon cauchemar, cette nuit : Je suis mort dans mon


cercueil, transporter par un corbillard à l'ancienne, tiré
par des chevaux.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 87 (2008)

Saddam Hussein - Belle idée de l'avoir pendu en gros


plan, un grand pas vers la paix !
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 19 (2008)

Mariage - Quand je lui ai demandé sa main, je ne


savais pas que j'aurais autant besoin de la mienne !
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 17 (2008)

Aujourd'hui, j'ai décidé de me tuer. Quand ? Je ne


sais pas. Je choisirai le jour et l'heure.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 7 (2008)

Ma fin justifie les moyens.


Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 132 (2008)

Cyanure - Pour y accéder, j'irais même jusqu'à


renoncer au remboursement par la sécurité sociale !
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 122 (2008)
Vieux fou que je suis. Si vous glissiez une quelconque
mixture dans mon verre pour en finir une bonne fois,
vous auriez droit aux circonstances atténuantes.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 120 (2008)

Parmi les profs, certains sont licenciés, d'autres


agrégés, mais il y en a qui devraient être renvoyés !
Guy Bedos ; Inconsolable et gai (1995)

L'applaudissement, c'est une convention.


Guy Bedos ; Inconsolable et gai (1995)

On s'attendrit volontiers sur les mal-baisées, mais il y


a beaucoup de mal-baisantes !
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 115 (2008)

Un noir président, ça change quoi ? Rien, s'il est nul.


Idem pour une femme.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 106 (2008)

Si l'amitié c'est l'amour sans le sexe, nous sommes


devenus très amis, Leïla et moi.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 87 (2008)

Suicidaire comme je suis, fumer tue, ça m'excite !


Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 84 (2008)

Je frôle la soixantaine, mais il n'y a pas d'âge pour


être orphelin.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 81 (2008)

Le bonheur, ça tient à un coup de volant mal négocié.


Guy Bedos ; Télérama (1987)

À quoi ça sert un corps ? À vivre, à bouger, à


travailler, à baiser.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 75 (2008)

Les filles, on devrait comme avec les chats, surtout


les femelles, les stériliser toutes petites !
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 67 (2008)

Incinération - Après les atrocités d'Auschwitz, de


Dachau et de Buchenwald, je ne comprends
décidément pas les juifs qui veulent finir dans un four.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 54 (2008)

Se suicider trop tôt, c'est manquer de mémoire et


d'imagination.
Guy Bedos ; Le jour et l'heure, page 53 (2008)

Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres.


Guy Bedos ; Merci pour tout (1996)

Soyez sans crainte, le talent n'est pas contagieux.


Guy Bedos ; Merci pour tout (1996)

Lorsque le coeur montre son cul, le théâtre devient un


bordel.
Guy Bedos ; Inconsolable et gai (1995)

Le rire, c'est comme le désir : on ne peut pas faire


semblant de bander.
Guy Bedos ; Magazine Lui (1997)

Les ados, petits c'est mignon... mais, passés douze


ans, faudrait les congeler !
Guy Bedos ; Les ados, j'adore (1995)

Frédéric Beigbeder

Les 47 citations de Frédéric Beigbeder :

La liberté est un fardeau qui s'apprivoise, comme la


mort.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

Dans la vie on fait tout pour échapper à ses parents,


et puis un jour, on devient parent.
Frédéric Beigbeder ; Windows on the world (2003)

Tromper sa femme n'est pas très méchant en soi, si


elle ne l'apprend jamais.
Frédéric Beigbeder ; L'amour dure trois ans (1997)
L'amour commence dans l'eau de rose et finit en eau
de boudin.
Frédéric Beigbeder ; L'amour dure trois ans (1997)

Accepter la petitesse de l'homme est le début de


l'intelligence.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

L'amour est un combat perdu d'avance.


Frédéric Beigbeder ; L'amour dure trois ans (1997)

La quête de plaisir fugace diminue l'espérance de vie.


Frédéric Beigbeder ; Un roman français (2009)

L'amour est la seule déception programmée, le seul


malheur prévisible dont on redemande.
Frédéric Beigbeder ; L'amour dure trois ans (1997)

J'ai eu beaucoup de chance, mes parents n'avaient


qu'un but : ne pas traumatiser leurs enfants.
Frédéric Beigbeder ; Un roman français (2009)

Tu as vingt ans, tu déconnes un brin et quand tu te


réveilles, tu en as trente. C'est fini, plus jamais ton
âge ne commencera par un deux.
Frédéric Beigbeder ; L'amour dure trois ans (1997)

Ce qu'il y a de pire dans la vie : ne plus savoir tomber


amoureux.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)
Ne jamais oublier que les agences de mannequins ont
toutes été créées par des mecs laids qui voulaient
coucher avec des femmes très belles, et qui y sont
parvenus au-delà de toute décence.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

L'amour physique donne l'impression de passer un


examen, ou de faire des pompes.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

Sans apprentissage de la douleur, le bonheur n'est


pas solide.
Frédéric Beigbeder ; L'amour dure trois ans (1997)

On se marie la fleur à l'alliance et le sourire aux


lèvres, et trois ans après, c'est mathématique, le
verdict tombe : l'amour est mort.
Frédéric Beigbeder ; L'amour dure trois ans (1997)

Une vie de famille est une suite de repas dépressifs


où chacun répète les mêmes anecdotes.
Frédéric Beigbeder ; Un roman français (2009)

Je bois pour oublier qu'on m'a oublié.


Frédéric Beigbeder ; Nouvelles sous ecstasy (1999)

Une femme seule qui élève deux enfants, c'est le


bagne.
Frédéric Beigbeder ; Un roman français (2009)
Le célibataire fait plus pitié qu'envie, sauf aux
hommes mariés qui l'imaginent libre.
Frédéric Beigbeder ; Nouvelles sous ecstasy (1999)

Le plaisir présente un avantage : contrairement au


bonheur, il a le mérite d'exister.
Frédéric Beigbeder ; Nouvelles sous ecstasy (1999)

Les hommes sont toujours entre une ex et une future,


car le présent ne les intéresse pas.
Frédéric Beigbeder ; L'égoïste romantique (2005)

Revoir en plein jour une femme qui nous a plu un soir


d'ivresse est un moyen de s'en dégoûter.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

L'embêtant avec la résurrection, c'est qu'il faut mourir


avant.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

La vie est une vallée de larmes.


Frédéric Beigbeder ; Un roman français (2009)

L'amour doit être passionnel, inconditionnel, fusionnel


et jaloux, quitte à durer peu.
Frédéric Beigbeder ; Un roman français (2009)

Dans notre monde blasé, seule l'innocence fait


vendre.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)
Sans rêve, on devient un animal morne, un
promeneur égaré.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

Toute femme qui veut bien de moi est la plus belle du


monde.
Frédéric Beigbeder ; Un roman français (2009)

La mort de l'amour est irréversible.


Frédéric Beigbeder ; Un roman français (2009)

Les mecs qui font de jolies déclarations d'amour, ce


sont les plus dangereux.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

Une mère ne voit pas que son fils vieillit, surtout si lui-
même refuse de grandir.
Frédéric Beigbeder ; Un roman français (2009)

Une « moitié-vierge » désigne une fille qui n'a fait


l'amour qu'une seule fois.
Frédéric Beigbeder ; Nouvelles sous ecstasy (1999)

À force de faire semblant d'être amoureux, on le


devient pour de vrai.
Frédéric Beigbeder ; Vacances dans le coma (1994)

La déception est un acte d'amour : elle rend fidèle.


Frédéric Beigbeder ; Vacances dans le coma (1994)
Là où il y a collagène, y'a pas de plaisir.
Frédéric Beigbeder ; Vacances dans le coma (1994)

Quand on a raté sa vie, il faut au moins essayer de


réussir sa mort.
Frédéric Beigbeder ; Nouvelles sous ecstasy (1999)

Arrêter d'aimer, c'est encore pire que d'arrêter de


boire.
Frédéric Beigbeder ; L'égoïste romantique (2005)

Les cons aiment être flattés, les intelligents aiment


être critiqués.
Frédéric Beigbeder ; L'égoïste romantique (2005)

Être amoureux, c'est être étonné : quand l'étonnement


disparaît, c'est la fin.
Frédéric Beigbeder ; L'égoïste romantique (2005)

La peau de l'être humain a besoin d'un grand nombre


de baisers par jour.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

À force de se retenir d'aimer on peut en perdre la


capacité.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

La beauté est un sport où les hors-jeu sont fréquents.


Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)
Perdre la mémoire n'aide pas à retrouver son chemin.
Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

Entre aimer et être aimé, je préfère aimer.


Frédéric Beigbeder ; Au secours pardon (2007)

L'union libre, c'est cela la solution : un adultère sous


contrôle.
Frédéric Beigbeder ; L'amour dure trois ans (1997)

La célébrité c'est bien ; la postérité c'est mieux.


Frédéric Beigbeder ; 99 francs (2000)

Tout coeur qui n'est pas brisé n'est pas un coeur.


Frédéric Beigbeder ; 99 francs (2000)

Louis Belmontet

Les 88 citations de Louis Belmontet :

La beauté de la jeunesse, c'est un cœur qui sait


fléchir, une langue qui sait se taire, et un front qui sait
rougir.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)
Pour mieux vous guider sur la route éphémère,
enfants, le Seigneur vous dota d'une mère.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

La plus vraie des vérités, que la Bible révèle, c'est


quand Dieu veut châtier, il trouble la cervelle.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

L'oubli des absents, est toujours vainqueur, ou l'œil


n'est pas, n'est plus aussi le cœur.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Satan possède, en versant goutte à goutte, aussi bien


la langue qui médit, que l'oreille qui écoute.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Au sot qui se dit sot, on ne dit jamais non ; l'imbécile


idiot, chante toujours son propre nom.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Les exemples d'autrui sont les foyers des nôtres, un


seul charbon ardent met en feu tous les autres.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Dieu seul aux cœurs unis sert la coupe de miel, les


mariages d'amour sont écrits dans le ciel.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Qui ne veut pas alors qu'il peut, ne pourra plus, alors


qu'il voudra.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Les esprits sont divers, tous vont te juger : sois


l'homme de ton cœur, et fais ce que tu dois faire.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Mal agit envers soi, le malade malsain, qui choisit


pour héritier, son médecin.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Quand il faut lutter, les faux amis, ne valent jamais les


pires de nos ennemis.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Jusqu'au jour de la lutte il faut se contenir, le triomphe


est plus sûr pour qui sait voir venir.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Ne poussez point à bout la douceur qui tolère, de la


colombe en feu redoutez la colère.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le mulet toujours vante, en divisant la paire, sa mère


la jument, mais jamais l'âne son père.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

L'habitude en ce monde est, dans chaque chemin, le


pont par où le diable arrive au cœur humain.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le vice habile a sa phalange, près d'un démon, il


place l'ange.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

La parole est trompeuse avec un air moqueur, la


langue parfois est un faux témoin du cœur.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le diable toujours te ment, quand tu le crois, il se tient


derrière la croix.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le fourbe trompe en sa promesse, le diable chante la


grande messe.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le flatteur qui se sert de nous, nous peint en beau,


c'est le renard se moquant du corbeau.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

La fortune, qui veut être prise de force, avec le vrai


mérite inactif fait divorce.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

On voit le laid d'un autre, et soi l'on se croit beau ; le


plus mal éclairé, c'est le pied du flambeau.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

D'un argent mal gagné le bruit fait triste son ; où le


diable a moulu, farine devient son.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Pour prendre un cœur comme un poisson, l'éloge est


le meilleur hameçon.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Les médiocrités ont des travers pédants : ne peut


sortir du sac que ce qu'il a dedans.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Qui veut frapper l'honneur d'autrui, la flèche lancée


revient sur lui.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

La flamme qui jaillit s'apaise ; le feu couvert fait


longue braise.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Plus que l'oisiveté la peine est bienfaisante, la clef qui


sert toujours reste toujours luisante.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Ne rien devoir nous rend service, une dette payée est


un bénéfice.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Dans l'œil de la fourmi Dieu mit la clairvoyance, il faut


aux plus petits plus grande prévoyance.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

On attire les dieux qui nous ont entendus, non par les
bras croisés, mais par les bras tendus.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)
Dans ses légèretés, l'imprévoyant succombe, qui ne
regarde pas devant, derrière tombe.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le destin hait et fuit cette lâche rêveuse, l'oisiveté, elle


est du vice l'éternelle couveuse.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

On est riche avec peu de soins, quand on est pauvre


de besoins.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Fais du bien à ton prochain, ne lui fais pas la guerre,


songe que tôt ou tard tout rentre sous la terre.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Repents-toi de ta faute, Dieu voit tes douleurs, sa


foudre s'éteint dans tes pleurs.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Quand on donne aux vertus un exemple moral, on se


fait du bon Dieu l'avocat général.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Pardonne à qui te nuit, car lorsque l'encens fume,


l'encens embaume encore le feu qui le consume.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Toujours par un excès un excès se compense, où


facile est le gain, facile est la dépense.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le corbillard du riche, où le néant le porte, a rarement


les pleurs du pauvre pour escorte.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Aide ton ennemi dans un péril extrême, l'arbre offre


son ombre au bûcheron lui-même.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

L'adversité grandit l'âme en ses grands projets, sans


douleur le génie est un roi sans sujets.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

La vertu qui conseille à froid ne sert à rien, il faut


connaître le mal pour conseiller le bien.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

L'orgueil ne veut que lui, l'égalité l'enrage, toute


comparaison lui devient un outrage.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le repentir, beau temps après la lune rousse, redonne


à nos vertus une nouvelle pousse.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le cœur fait des ingrats bien plus qu'on ne le pense,


le bienfait en lui seul trouve sa récompense.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Pour apprendre à se bien connaître, le malheur est le


plus grand des maîtres.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Les fortes volontés craignent peu la défaite,


l'impossible à qui veut est déjà chose faite.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

L'égoïsme est une prison, n'ayant que soi pour seul


horizon.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)
L'avarice, qui entasse bien sur bien, est un vol fait à
ceux qui n'ont rien.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

L'amitié d'un perfide, on la voit d'une lieue : sirène par


la tête, et dragon par la queue.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

L'amitié, c'est l'esprit qui choisit et s'épure, une


pensée, un sentiment, c'est une lumière qui dure.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le temps, qui dans les cœurs ne fait pas long séjour,


ajoute à l'amitié ce qu'il ôte à l'amour.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

L'amour pur, l'amour vrai devient, maître du sort, plus


vivant que la vie et plus fort que la mort.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Toujours entre l'homme et la femme, la plus chaste


amitié garde un parfum d'amour.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Un amour usé se consume ; un amour éteint se


rallume.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le chagrin est pour tous un commun héritage : Triste,


on est plus aimé, et l'on aime davantage, car le cœur,
en aimant, cherche à se ranimer, et qui n'a point
souffert n'est point digne d'aimer.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

L'amour de l'homme exhale un parfum d'égoïsme,


l'amour de la femme un parfum d'héroïsme.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Deux êtres en s'aimant font leur destin si beau, qu'ils


s'aiment encore dans leur tombeau.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

L'amour est l'estime suprême, si tu veux devenir


meilleur, aime.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Avec l'amour aux saints accords, le corps est âme, et


l'âme est corps.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)
À toute chose sa saison : jeune, l'amour ; vieux, la
raison.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le mariage, jeune fille, c'est travailler, enfanter et


souffrir.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

La femme, dont la vie est une chaste ruse, donne ce


qu'elle veut dans ce qu'elle refuse.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Rien ne pare et n'éclaire un visage de femme, comme


les doux reflets de la beauté de son âme.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Le charme des sens le plus vainqueur, la chasteté,


parfum du cœur.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Qu'il est doux de l'entendre et plus doux de la voir,


une mère qui vit, l'âme ravie, et pour qui l'innocence
et l'amour du devoir, sont les deux pôles de la vie !
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)
La rose a son éclat, le printemps sa fraîcheur, l'aube
du jour sa chaste flamme, le lis sa grâce et sa
blancheur, la femme sa pudeur, ce doux parfum de
l'âme.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

L'homme n'est qu'avec lui dans sa paternité ; la


femme est avec Dieu dans sa maternité.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Une maman endort nos douleurs au berceau


balancées ; elle écoute venir nos premières pensées,
nous regarde sourire et croître à ses genoux, et sa vie
en doublant recommence avec nous.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

La femme nous apprend, jeune amante : l'honneur ;


mère : le sentiment ; épouse : le bonheur.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Une maman est, par le cœur servie, l'institutrice de la


vie.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Quand le besoin d'aimer trouble et consume l'âme,


entre la femme et nous l'amour court et s'enflamme :
En rapides éclairs il s'échappe des yeux, et réunit
deux cœurs égarés dans les cieux. La femme, alors,
dans l'homme enfante des miracles, ses désirs sont
des lois, ses discours des oracles. L'homme pour les
hauts faits s'exalte à ses genoux, et cet enthousiasme
est une autre âme en nous.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Femme, après Dieu, c'est toi qui fais la vie humaine ;


c'est dans ton cœur qu'est ta beauté ; Reine de la
maison, c'est là qu'est ton domaine, ta sagesse est ta
royauté.
Louis Belmontet ; Pensées, maximes et proverbes
poétiques (1861)

Tahar Ben Jelloun

Les 60 citations de Tahar Ben Jelloun :

L'absence est une ride du souvenir.


Tahar Ben Jelloun ; Moha le fou, Moha le sage (1978)

Aimer, c'est célébrer la rencontre de deux solitudes.


Tahar Ben Jelloun ; Le premier amour est toujours le
dernier (1995)

Le raciste est quelqu'un qui souffre d'un complexe


d'infériorité ou de supériorité.
Tahar Ben Jelloun ; Le racisme expliqué à ma fille
(1997)

Il est des rêves qui nous bordent et nous bercent, et


d'autres qui nous froissent et nous blessent.
Tahar Ben Jelloun ; Que la blessure se ferme (2011).

Le raciste est celui qui pense que tout ce qui est trop
différent de lui le menace dans sa tranquillité.
Tahar Ben Jelloun ; Le racisme expliqué à ma fille
(1997)

Un pays qui abandonne ses vieillards est une erreur.


Tahar Ben Jelloun ; La fiancée de l'eau (1984)

Je ne suis pas contre les immigrés, mais j'aime qu'on


respecte ma tranquillité.
Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

L'amour n'atteint la maturité et la sérénité qu'aidé par


l'amitié ; il y faut du temps et de la générosité.
Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

Il faut aimer la terre, respecter ses humeurs qui


donnent aussi bien la vie que ce qui l'annule.
Tahar Ben Jelloun ; L'écrivain public (1983)
J'ai aimé une femme, elle m'a quitté ; j'ai aimé la terre,
elle m'a retenu.
Tahar Ben Jelloun ; Moha le fou, Moha le sage (1978)

L'amitié est un amour où la guerre et la haine sont


proscrites, où le silence est possible.
Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

L'amitié est une religion sans diable.


Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

Le premier amour est toujours le dernier.


Tahar Ben Jelloun ; Le premier amour est toujours le
dernier (1995)

Être exigeant est une règle de base ; être tolérant est


un principe.
Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

Il est des moments intenses où seule une présence


suffit.
Tahar Ben Jelloun ; L'enfant de sable (1985)

J'aime le Coran comme une poésie, et j'ai horreur de


ceux qui l'exploitent en parasites.
Tahar Ben Jelloun ; L'enfant de sable (1985)

Les avares, Dieu ne les couvre pas de sa clémence.


Tahar Ben Jelloun ; L'enfant de sable (1985)
Il est des folies que même le diable ignore.
Tahar Ben Jelloun ; L'enfant de sable (1985)

Chaque enfant est une parole prise à la nuit, une


caresse du temps.
Tahar Ben Jelloun ; L'enfant de sable (1985)

La poésie ne peut se permettre l'humour.


Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

Si l'hospitalité est une éthique, comment en faire un


droit ?
Tahar Ben Jelloun ; Hospitalité française (1984)

La morale, ça ne sort personne de la fosse commune.


Tahar Ben Jelloun ; La réclusion solitaire (1976)

Un homme se lève à la vie quand son sexe se lève.


Tahar Ben Jelloun ; La fiancée de l'eau (1984)

J'ai tout le temps envie de faire l'amour avec ma


femme, mais je n'arrive pas !
Tahar Ben Jelloun ; La plus haute des solitudes -1977.

Faire l'amour avec un préservatif, c'est comme


manger un bonbon avec son papier.
Tahar Ben Jelloun ; Le premier amour est toujours le
dernier (1995)
Un vieux a le droit de se répéter : c'est un acquis et un
privilège de l'âge.
Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Le parfum de l'amour, c'est une fleur écrasée entre les


lèvres du vagin.
Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Le temps nous apprend à ne pas croire à l'éternité.


Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Faire l'amour est une façon de créer, d'écrire, de


composer.
Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Savoir gratter là où il faut est une preuve d'amour.


Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Il n'y a guère de vanité dans la vertu qui s'aime et le


fait savoir.
Tahar Ben Jelloun ; La soudure fraternelle (1994)

Seuls les yeux ne vieillissent jamais : l'âge passe et


ne touche pas le regard.
Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Rêver est une chose douce qui ne coûte rien et qui


rassure.
Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Une belle femme est souvent plus préoccupée par sa


beauté que par son foyer.
Tahar Ben Jelloun ; Le dernier ami (2004)

Le maquillage est le linceul de la beauté.


Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Il n'y a d'amour que dans le mariage, sinon, ce n'est


que cinéma et décadence.
Tahar Ben Jelloun ; La soudure fraternelle (1994)

La dépression frappe au hasard : c'est une maladie,


pas un état d'âme.
Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Les épouses sont jalouses des amies de leurs maris,


c'est bien connu.
Tahar Ben Jelloun ; Le dernier ami (2004)

L'indifférence n'est pas l'absence mais la répudiation


de tout sentiment.
Tahar Ben Jelloun ; Cette aveuglante absence de
lumière (2001)

L'amitié est un bien supérieur à toutes les vertus.


Tahar Ben Jelloun ; La prière de l'absent (1981)

Un étranger réclame non de l'amour et de l'amitié,


mais du respect.
Tahar Ben Jelloun ; Le racisme expliqué à ma fille
(1997)

Un trésor, c'est la vie, c'est le destin, c'est l'amour que


tu vas vivre.
Tahar Ben Jelloun ; Les yeux baissés (1991)

La corruption, c'est le manque de dignité, c'est


l'absence de scrupule.
Tahar Ben Jelloun ; Amours sorcières (2003)

L'amitié ne rend pas le malheur plus léger, mais en se


faisant présence et dévouement, elle permet d'en
partager le poids, et ouvre les portes de l'apaisement.
Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

Le temps est le meilleur bâtisseur de l'amitié ; il est


aussi son témoin et sa conscience.
Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

Un ami est celui qui ne ment jamais, ne fait jamis


semblant et parle avec toute la sincérité, la franchise
que l'amitié véritable requiert.
Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

Quand il y a des certitudes, il n'y a plus d'amour.


Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Penser à l'autre, savoir être présent quand il le faut,


avoir les mots et les gestes qu'il faut, faire preuve de
constance dans la fidélité, c'est cela l'amitié, et c'est
rare.
Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

La politique dénature et ruine l'amitié.


Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

La morale, ça ne sort personne de la fosse commune.


Tahar Ben Jelloun ; La réclusion solitaire (1976)

Respecter une femme, c'est pouvoir envisager l'amitié


avec elle.
Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

L'ennui, quand il devient maître du temps, joue au


révélateur.
Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

On ne peut aimer que si l'on est ivre de vie.


Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Le désir de l'amour engendre l'amour.


Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

Le mariage est un contrat social souvent incompatible


avec le grand amour.
Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

La peur, c'est l'enfant en nous qui panique.


Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

L'amitié est une religion sans Dieu ni jugement


dernier.
Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

Une bibliothèque est une chambre d'amis.


Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

Les blessures d'amitié sont inconsolables.


Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne


s'y attend pas.
Tahar Ben Jelloun ; Éloge de l'amitié (1994)

Henri-Louis Bergson

Les 27 citations de Henri Bergson :

Le destin est ce qui conduit le monde à travers le


temps.
Henri Bergson ; L'évolution créatrice (1907)

Chaque homme a des devoirs envers l'homme en tant


qu'homme.
Henri Bergson ; Les deux sources de la morale et de
la religion (1932)

Le devoir de respecter la vie et la propriété d'autrui est


une exigence fondamentale de la vie sociale.
Henri Bergson ; Les deux sources de la morale et de
la religion (1932)

Un être ne se sent obligé que s'il est libre.


Henri Bergson ; Les deux sources de la morale et de
la religion (1932)

L'obéissance au devoir est une résistance à soi-


même.
Henri Bergson ; Les deux sources de la morale et de
la religion (1932)

Quand la musique pleure, c'est l'humanité, c'est la


nature entière qui pleure avec elle.
Henri Bergson ; Les deux sources de la morale et de
la religion (1932)

On ne triomphe pas de l'égoïsme en recommandant


l'altruisme.
Henri Bergson ; Les deux sources de la morale et de
la religion (1932)
Quand personne ne sait qu'une chose est, c'est à peu
près comme si elle n'était pas.
Henri Bergson ; Les deux sources de la morale et de
la religion (1932)

Le souvenir du fruit défendu est ce qu'il y a de plus


ancien dans la mémoire de chacun de nous.
Henri Bergson ; Les deux sources de la morale et de
la religion (1932)

La morale de l'Évangile est essentiellement celle de


l'âme ouverte.
Henri Bergson ; Les deux sources de la morale et de
la religion (1932)

Concevoir est un pis aller dans les cas où l'on ne peut


pas percevoir.
Henri Bergson ; La pensée et le mouvant (1923)

La science est l'auxiliaire de l'action, et l'action vise un


résultat.
Henri Bergson ; La pensée et le mouvant (1923)

Il faut agir en homme de pensée et penser en homme


d'action.
Henri Bergson ; Message au Congrès Descartes
(1937)

On ne comprend que ce qu'on peut en quelque


mesure réinventer.
Henri Bergson ; La pensée et le mouvant (1923)
L'enfant est chercheur et inventeur, toujours à l'affût
de la nouveauté.
Henri Bergson ; La pensée et le mouvant (1923)

Vivre, pour l'esprit, c'est essentiellement se concentrer


sur l'acte à accomplir.
Henri Bergson ; L'énergie spirituelle (1919)

Les deux grands moteurs de l'activité humaine :


l'amour et l'ambition.
Henri Bergson ; L'énergie spirituelle (1919)

La conscience est un trait d'union entre ce qui a été et


ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l'avenir.
Henri Bergson ; L'énergie spirituelle (1919)

L'unique moyen de savoir jusqu'où l'on peut aller, c'est


de se mettre en route et de marcher.
Henri Bergson ; L'énergie spirituelle (1919)

Jaloux de la parole, le geste court derrière la pensée


et demande à servir d'interprète.
Henri Bergson ; Le rire (1899)

L'homme est un animal qui sait rire, ou un animal qui


fait rire.
Henri Bergson ; Le rire (1899)

Il n'y a pas de comique en dehors de ce qui est


proprement humain.
Henri Bergson ; Le rire (1899)

Il est difficile de dire à quel moment précis le souci de


devenir modeste se sépare de la crainte de devenir
ridicule.
Henri Bergson ; Le rire (1899)

Le temps est invention, ou il n'est rien du tout.


Henri Bergson ; L'évolution créatrice (1907)

L'avenir, qui nous appelle, nous fait avancer sur la


route du temps.
Henri Bergson ; L'énergie spirituelle (1919)

Georges Bernanos

Les 103 citations de Georges Bernanos :

On fait sa part à l'ennui, au vice, au désespoir même,


mais on ne fait pas à l'orgueil sa part.
Georges Bernanos ; Dialogues d'ombre (posthume,
1955)

La trahison qui coûte aux uns rapporte aux autres.


Georges Bernanos ; Les enfants humiliés (1949)
Le pessimisme est excusable, quand il est la
protestation impuissante d'une vie manquée.
Georges Bernanos ; Le chemin de la croix-des-âmes
(1948)

L'homme se regarde dans sa joie comme dans un


miroir, et il ne se reconnaît pas, l'imbécile !
Georges Bernanos ; Journal d'un curé de campagne
(1936)

L'optimisme n'est que l'alibi sournois des égoïstes.


Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)

L'optimiste est un imbécile heureux, le pessimiste est


un imbécile malheureux.
Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)

Pas de pitié pour qui refuse la grâce, pas d'excuse


aux péchés de l'esprit !
Georges Bernanos ; Le crépuscule des vieux (1956)

L'expérience est une invention des vieux qui met les


jeunes en colère.
Georges Bernanos ; L'imposture (1927)

L'expérience du mal n'a jamais enrichi personne !


Georges Bernanos ; Le crépuscule des vieux (1956)
De tous les embarras de l'âge, l'expérience n'est pas
le moindre.
Georges Bernanos ; Sous le soleil de Satan (1926)

Mieux vaut ne rien mépriser, et faire de son mieux.


Georges Bernanos ; La joie (1928)

Tu dois travailler : le travail est ta santé.


Georges Bernanos ; La joie (1928)

Une mère voit tout.


Georges Bernanos ; La joie (1928)

Il n'y a pas de fruit sans peine.


Georges Bernanos ; La joie (1928)

L'enfer, c'est de ne plus aimer : ne plus aimer signifie


pour un homme aimer moins, ou aimer ailleurs.
Georges Bernanos ; Journal d'un curé de campagne
(1936)

Il y a des hommes bons et méchants, mais on


s'habitue à la méchanceté, et la bonté n'est trop
souvent qu'une autre forme de la sottise : Méfie-toi.
Georges Bernanos ; Scandale de la vérité (1939)

Le seul amour de l'argent n'a jamais fait que des


maniaques et des obsédés.
Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)
J'aime mieux être fouetté par le rabbin d'Alger que
faire souffrir une femme ou un enfant juif.
Georges Bernanos ; Nous autres Français (1939)

Beaucoup se vantent d'être curieux de tout, sans se


passionner pour rien.
Georges Bernanos ; Le chemin de la croix-des-âmes
(1948)

Le plus malin n'est pas exempt de faire des bêtises


pour une femme.
Georges Bernanos ; Monsieur Ouine (1943)

Je ne peux dire non ni à une jolie fille, ni à une jolie


chose.
Georges Bernanos ; Un mauvais rêve (1950)

Qu'il soit béni cet imbécile à qui vous vous êtes


donnée sans amour !
Georges Bernanos ; Une nuit (1928)

La tristesse est le plus grand vice du monde moderne,


le monde moderne est triste.
Georges Bernanos ; Le chemin de la croix-des-âmes
(1948)

Il n'y a de véritable tristesse que dans la honte ; la


honte seule est triste.
Georges Bernanos ; Lettre aux Anglais (1942)
L'espérance, c'est le désespoir surmonté.
Georges Bernanos ; La liberté, pour quoi faire ?
(1953)

L'espérance, c'est de faire face.


Georges Bernanos ; Le combat pour la liberté (1934-
1948)

Nous ne pourrions être déçus au-delà de nos forces,


sans risquer de tomber dans le désespoir.
Georges Bernanos ; Les enfants humiliés, Gallimard,
1949.

Chacun de nous a des déceptions à sa mesure ; notre


part de déception est fixée d'avance.
Georges Bernanos ; Les enfants humiliés, Gallimard,
1949.

Déception d'amour, la seule qui ne soit jamais


pardonnée !
Georges Bernanos ; La grande peur des bien-
pensants (1931)

Ce qui me lie à toi est encore bien plus fort que


l'amour.
Georges Bernanos ; Un mauvais rêve, Paris, Plon
(1950)

On peut être capable de beaucoup aimer ce qu'on


aime, sans être un rêveur sentimental.
Georges Bernanos ; Le combat pour la liberté (1934-
1948)

Il est ignoble et inhumain de se marier sans amour.


Georges Bernanos ; Le combat pour la liberté (1934-
1948)

Pour l'amour, rien n'est médiocre, tout est grand.


Georges Bernanos ; Le crépuscule des vieux (1956)

On ne se débarrasse pas d'une jolie fille aussi


aisément que d'un vieux bonhomme !
Georges Bernanos ; Sous le soleil de Satan (1926)

Une idée juste peut se fausser, une idée vraie peut se


corrompre.
Georges Bernanos ; Le chemin de la croix-des-âmes
(1948)

Dieu seul est juste et bon.


Georges Bernanos ; Dialogues des Carmélites (1949)

Une idée juste dans laquelle on s'installe, à l'abri des


contradictions comme à l'abri du vent et de la pluie,
pour regarder les autres hommes piétiner dans la
crotte, ce n'est plus une idée juste, c'est un préjugé.
Georges Bernanos ; Réflexions sur le cas de
conscience français (1944)

L'amour de la patrie comme l'amour de Dieu est fondé


sur le don volontaire de soi.
Georges Bernanos ; La liberté, pour quoi faire ?
(1953)

L'amour s'insurge contre qui manque à son attente.


Georges Bernanos ; Le chemin de la croix-des-âmes
(1948)

Être capable de trouver sa joie dans la joie de l'autre,


oilà le secret du bonheur.
Georges Bernanos ; Correspondance (1971)

Ne plus se sentir vivre, c'est la seule chose qui


m'accable ! et c'est sans remède.
Georges Bernanos ; Un mauvais rêve (1950)

La patience du pauvre aura raison de tout.


Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)

Le sceptre du pauvre est la patience.


Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)

La vie est toute patience.


Georges Bernanos ; Lettre aux Anglais (1942)

Le grand nerveux est toujours son propre bourreau.


Georges Bernanos ; Journal d'un curé de campagne
(1936)
L'optimisme est un ersatz de l'espérance, dont la
propagande officielle se réserve le monopole.
Georges Bernanos ; La liberté, pour quoi faire ?
(1953)

L'optimisme est une fausse espérance à l'usage des


lâches et des imbéciles.
Georges Bernanos ; La liberté, pour quoi faire ?
(1953)

Le sot ne nous entretient que de lui, car il s'aime


exclusivement.
Georges Bernanos ; Le crépuscule des vieux (1956)

Le péché entre en nous rarement par force, mais par


ruse.
Georges Bernanos ; Sous le soleil de Satan (1926)

À quoi bon se flatter d'échapper au passé, quand il


nous presse si étroitement ?
Georges Bernanos ; La grande peur des bien-
pensants (1931)

Le désespoir est la charité de l'enfer ; il sait tout, il


veut tout, il peut tout.
Georges Bernanos ; Nous autres Français (1939)
Ne flatte pas le peuple qui veut.
Georges Bernanos ; Nous autres Français (1939)

Le goût du suicide est un don, un sixième sens, je ne


sais quoi, on naît avec !
Georges Bernanos ; Journal d'un curé de campagne
(1936)

Me suicider ? Allons donc ? C'est un passe-temps de


grand seigneur, de poète, une élégance hors de ma
portée !
Georges Bernanos ; Journal d'un curé de campagne
(1936)

Vous n'avez jamais eu la tentation du suicide, vous ?


Le fait n'est pas rare, il est même assez normal chez
les nerveux de votre espèce.
Georges Bernanos ; Journal d'un curé de campagne
(1936)

Nous ne reprochons pas aux maris graves d'être


cocus, nous leur reprochons d'être à la fois graves et
cocus.
Georges Bernanos ; Nous autres Français (1939)

On peut être bon chrétien moyen, et cocu.


Georges Bernanos ; Nous autres Français (1939)

Le cynisme ne soulage qu'un moment les


consciences écœurées par l'hypocrisie.
Georges Bernanos ; Nous autres Français (1939)
Les démocraties ne peuvent plus se passer d'être
hypocrites.
Georges Bernanos ; Nous autres Français (1939)

La plus grande imprudence n'est pas d'outrager un


peuple dans la défaite, c'est de l'humilier.
Georges Bernanos ; Le chemin de la croix-des-âmes
(1948)

Le mépris est un sentiment très scolaire qui tourne


vite à l'éloquence.
Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)

Il n'y a qu'un moyen de se faire aimer, c'est d'agir, de


s'élancer en avant, de montrer la voie.
Georges Bernanos ; Le chemin de la croix-des-âmes
(1948)

Le monde est dévoré par l'ennui.


Georges Bernanos ; Dialogues des Carmélites (1949)

Comprendre, c'est déjà aimer.


Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)

Souffrir l'injustice, c'est la condition de l'homme


mortel.
Georges Bernanos ; Journal d'un curé de campagne
(1936)
Les imbéciles ne prêtent attention qu'à ce qui leur fait
peur.
Georges Bernanos ; Lettre aux Anglais (1942)

Ne soyez pas injuste, ne me faites pas de peine, vous


le regretterez tant !
Georges Bernanos ; Dialogues des Carmélites (1949)

Nous sommes toujours injustes dès que nous jugeons


qui que ce soit.
Georges Bernanos ; Le combat pour la liberté (1934-
1948)

Un monde gagné pour la technique est perdu pour la


liberté.
Georges Bernanos ; La France contre les robots
(1944)

Les curieux sont toujours dupes de leur curiosité.


Georges Bernanos ; La France contre les robots
(1944)

On ne saurait être déçu sans être injuste.


Georges Bernanos ; La France contre les robots
(1944)

Dans chaque petite chose, il y a un ange.


Georges Bernanos ; Journal d'un curé de campagne
(1936)
Les plus dangereux de nos calculs sont ceux que
nous appelons des illusions.
Georges Bernanos ; Dialogues des Carmélites (1949)

Rien ne ressemble plus à un coup d'audace qu'un


coup de désespoir.
Georges Bernanos ; Les enfants humiliés (1949)

Les déroutes ne se rachètent que par des victoires, la


lâcheté que par un élan d'audace.
Georges Bernanos ; Lettre aux Anglais (1942)

L'audacieux préfère son risque à la vie, et même à la


gloire.
Georges Bernanos ; Scandale de la vérité (1939)

Les idées sont comme les jolies filles : elles peuvent


aussi mal tourner.
Georges Bernanos ; Le lendemain, c'est vous (1969)

Il n'est qu'un sûr moyen de connaître, c'est d'aimer.


Georges Bernanos ; Le chemin de la croix-des-âmes
(1948)

C'est dans le regard, non dans la voix, que se trahit la


crainte.
Georges Bernanos ; Dialogues des Carmélites (1949)

Ce que la voix peut cacher, le regard le livre.


Georges Bernanos ; Dialogues des Carmélites (1949)

La prière est la seule révolte qui se tienne debout !


Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)

La prière seule justifie notre existence.


Georges Bernanos ; Dialogues des Carmélites (1949)

Il faut savoir risquer la peur comme on risque la mort,


le vrai courage est dans ce risque.
Georges Bernanos ; Dialogues des Carmélites (1949)

D'être sage à vingt ans, hélas ! il y a plus souvent de


honte que d'honneur.
Georges Bernanos ; Dialogues des Carmélites (1949)

Les imbéciles sont travaillés par l'idée de rédemption.


Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)

Quand les sages sont au bout de leur sagesse, il


convient d'écouter les enfants.
Georges Bernanos ; Dialogues des Carmélites (1949)

La jeunesse est un don de Dieu, et comme tous les


dons de Dieu, il est sans repentance.
Georges Bernanos ; Journal d'un curé de campagne,
chap. 3 (1936)
Tout le problème de la vie tient à l'aise dans celui du
péché.
Georges Bernanos ; Lettre à Frédéric Lefèvre (1926)

Le problème de la vie est le problème de la douleur.


Georges Bernanos ; Lettre à Frédéric Lefèvre (1926)

Qui cherche la vérité de l'homme doit s'emparer de sa


douleur.
Georges Bernanos ; La joie, chap. 21 (1928)

Il est plus facile que l'on croit de se haïr ; la grâce est


de s'oublier.
Georges Bernanos ; Journal d'un curé de campagne,
chap. 3 (1936)

Se connaître est la démangeaison des imbéciles.


Georges Bernanos ; Lettre à Robert Vallery-Radot
(1933)

Chacun de nous est tour à tour, de quelque manière,


un criminel ou un saint.
Georges Bernanos ; Sous le soleil de Satan, chap. 4
(1926)

Que le péché qui nous dévore laisse à la vie peu de


substance !
Georges Bernanos ; Sous le soleil de Satan, chap. 3
(1926)
La colère des imbéciles remplit le monde.
Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)

L'idée de grandeur n'a jamais rassuré la conscience


des imbéciles.
Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)

L'imbécile est d'abord d'habitude et de parti pris.


Georges Bernanos ; Les grands cimetières sous la
lune (1938)

Béni soit celui qui a préservé du désespoir un cœur


d'enfant !
Georges Bernanos ; Journal d'un curé de campagne
(1936)

Un seul mensonge fait plus de bruit que cent vérités.


Georges Bernanos ; Chemin de la Croix-des-Âmes
(1943-1945)

On ne plaît qu'aux sots qu'on rassure.


Georges Bernanos ; Sous le soleil de Satan (1926)

Anne Bernard, née Anne Jourdan de la Passardière


Les 19 citations de Anne Bernard :

Mieux vaut, pour les enfants, des parents séparés que


désunis.
Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

La beauté n'a pas de sexe.


Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

Faire l'amour, c'est le seul moyen de dépasser les


frontières qui isolent deux êtres.
Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

Les banalités, c'est lorsque les mots sont faux.


Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

On peut tout dominer : la douleur, la maladie, il n'y a


que la mort qui vous échappe.
Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

Se donner est l'aboutissement normal de l'amour.


Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

Le désir crée rapidement la nécessité.


Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

Si on ne construit rien sur des regrets, par contre on


bâtit sur des résolutions.
Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

On n'a jamais qu'un seul ami.


Anne Bernard ; La chèvre d'or (1965)

Un homme mûr avec une adolescente, ce n'est pas


beau à voir, c'est même indécent.
Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

Faire l'amour, c'est encore le meilleur remède contre


la solitude.
Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

Pour s'intéresser aux autres, il faut d'abord ne pas


s'ennuyer avec soi-même !
Anne Bernard ; Soleil sur la façade (1966)

L'amour, c'est laisser naître le désir, et


immanquablement, le combler.
Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

La tendresse, c'est l'équilibre des gestes, des mots


qui sont à la mesure des sentiments.
Anne Bernard ; L'amour sans passeport (1973)

Rien n'est plus délicieux que l'attente de ce qui paraît


inéluctable.
Anne Bernard ; Soleil sur la façade (1966)

Les projets sont bons pour les gens heureux ou ceux


qui espèrent.
Anne Bernard ; Cancer (1967)

Je voulais me faire des souvenirs, or la mémoire a


des limites.
Anne Bernard ; Cancer (1967)

Si l'amour embellit les femmes, les femmes, elles,


embellissent l'amour.
Anne Bernard ; La chèvre d'or (1965)

L'amitié est plus immuable que l'amour car elle


n'exige rien en retour.
Anne Bernard ; La chèvre d'or (1965)

Paul Bernard, dit Tristan Bernard

Les 45 citations de Tristan Bernard :

Le mariage est l'union de deux âmes, le


compagnonnage charmant de deux pensées.
Tristan Bernard ; Pylade (1909)
Il y a très peu de personnes à qui je voudrais unir ma
vie, je n'en ai pas rencontré beaucoup.
Tristan Bernard ; L'école du sentiment (1929)

Plus on rencontre des difficultés dans la vie, plus on a


en soi de fierté et de contentement de soi-même.
Tristan Bernard ; Monsieur Codomat (1907)

Sans remords, on s'ennuie dans la paresse.


Tristan Bernard ; Tristan Bernard en verve (1971)

Le remords est le meilleur des stimulants pour ne rien


faire.
Tristan Bernard ; Tristan Bernard en verve (1971)

Les choses que l'on n'a pas eues sont toujours les
plus belles.
Tristan Bernard ; Un perdreau de l'année, le 24 avril
1926.

On doit faire faire par d'autres le travail qu'on n'est


pas absolument obligé d'exécuter soi-même.
Tristan Bernard ; Secrets d'État (1908)

Ceux qui agissent sont toujours optimistes, et leur


optimisme leur est trop nécessaire pour agir.
Tristan Bernard ; Le poil civil (1915)

Pour être heureux avec les êtres, il ne faut leur


demander que ce qu'ils peuvent donner.
Tristan Bernard ; L'enfant prodigue du Vésinet (1921)

Ce que nous aimons dans nos amis, c'est le cas qu'ils


font de nous.
Tristan Bernard ; Deux amateurs de femmes (1908)

Mentir, c'est à la portée de toute personne qui n'est


pas empruntée.
Tristan Bernard ; Mathilde et ses mitaines (1912)

La mort, c'est la fin d'un monologue.


Tristan Bernard ; Le satyre intermittent (1925)

Les mensonges nous entraînent dans des


complications à n'en plus finir !
Tristan Bernard ; Sa sœur, le 7 février 1907.

C'est Dieu qui a créé le monde, mais c'est le diable


qui le fait vivre.
Tristan Bernard ; Sur les grands chemins (1911)

Les politiciens ne comparent pas les idées, ils les


opposent.
Tristan Bernard ; Le taxi fantôme (1920)

On a beau être adversaires en politique, cela


n'empêche pas de s'estimer et d'user de bons
procédés.
Tristan Bernard ; Les deux canards, le 3 décembre
1913.
Il n'y a qu'une chose qui me réussisse : c'est de
dormir.
Tristan Bernard ; Le poulailler (1908)

Dans la vie, on se tire souvent des situations


compliquées en ne disant rien.
Tristan Bernard ; Deux amateurs de femmes (1908)

Ceux qui ont à se faire pardonner se croient obligés


d'être plus aimables.
Tristan Bernard ; Triplepatte, le 30 novembre 1905.

L'honnêteté n'est pas un habit des dimanches, mais


un vêtement de tous les jours.
Tristan Bernard ; Le poil civil (1915)

Un seul bon argument vaut mieux que plusieurs


arguments meilleurs.
Tristan Bernard ; Secrets d'État (1908)

Mieux vaut se quitter de temps en temps ; si on était


toujours ensemble, on finirait par s'embêter !
Tristan Bernard ; L'anglais tel qu'on le parle (1899)

Être bête offre cet avantage, et aussi ce danger, que


soi-même on ne s'en aperçoit pas.
Tristan Bernard ; Le poil civil (1915)

Tout s'arrange, le plus souvent, en ne s'arrangeant


pas.
Tristan Bernard ; Un mari pacifique (1901)

Faut-il cesser d'être vertueux parce qu'il y a des


hypocrites ?
Tristan Bernard ; Journal des vélocipédistes (1895)

Deux mariages, vous savez, ça vaut un incendie.


Tristan Bernard ; Le Captif, II, le 9 février 1904.

On ne pense pas à tous les frais que nous avons


nous autres bigames.
Tristan Bernard ; Le Captif, II, le 9 février 1904.

Ah ! que ne suis-je riche, pour venir en aide au pauvre


que je suis !
Tristan Bernard ; Le fardeau de la liberté, le 15 mai
1897.

Il faut mettre de l'argent de côté pour en avoir devant


soi.
Tristan Bernard ; Le fardeau de la liberté, le 15 mai
1897.

On se lasse de dominer, on ne se lasse point d'être


dominé.
Tristan Bernard ; la Féerie bourgeoise (1924)

Cinéma : muet de naissance.


Tristan Bernard ; Mots-croisés, cinquante problèmes
(1925)
Diamantaire : suit le cours des rivières.
Tristan Bernard ; Mots-croisés, cinquante problèmes
(1925)

Echo : manque un peu d'esprit de repartie.


Tristan Bernard ; Mots-croisés, cinquante problèmes
(1925)

Notaire : arrive souvent au dernier acte.


Tristan Bernard ; Mots-croisés, cinquante problèmes
(1925)

Tu : plus tendre que vous.


Tristan Bernard ; Mots-croisés, cinquante problèmes
(1925)

Vol : prouesse ou délit.


Tristan Bernard ; Mots-croisés, cinquante problèmes
(1925)

Femmes : on les lève pour les coucher.


Tristan Bernard ; Mots-croisés, cinquante problèmes
(1925)

Partouze : transport en commun.


Tristan Bernard ; Mots-croisés, cinquante problèmes
(1925)

Mieux vaut ne pas réfléchir du tout que de ne pas


réfléchir assez.
Tristan Bernard ; Triplepatte, le 30 novembre 1905.

Pour un homme intelligent, vous n'êtes pas si bête


que ça.
Tristan Bernard ; Petit café, le 12 octobre 1911.

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre. Moralité :


l'un d'eux s'ennuyait au logis.
Tristan Bernard ; Contes, répliques et bons mots
(1964)

Conseil : cadeau bon marché.


Tristan Bernard ; Mots-croisés, cinquante problèmes
(1925)

Macabre : qualifie les ébats de personnes très


allégées.
Tristan Bernard ; Mots-croisés, cinquante problèmes
(1925)

Beaucoup de divorces sont nés d'un malentendu,


beaucoup de mariages aussi.
Tristan Bernard ; Petites Curieuses (1920)

Il n'y a pas d'enfants sots : il n'y a que de sots


parents.
Tristan Bernard ; Les parents paresseux (1932)
Les 15 citations de Philippe Besson :

Aimer, ce n'est pas gagner à tous les coups. C'est


prendre des risques, faire des paris incertains,
connaître la frayeur de perdre sa mise pour mieux
savourer le frisson de la doubler.
Philippe Besson ; Se résoudre aux adieux (2007)

Aimer, ce n'est pas emprunter des routes toutes


tracées et balisées. C'est avancer en funambule au-
dessus de précipices et savoir qu'il y a quelqu'un au
bout qui dit d'une voix douce et calme : avance,
continue d'avancer, n'aie pas peur, tu vas y arriver.
Philippe Besson ; Se résoudre aux adieux (2007)

Un enfant qui n'a que sa mère n'admettra jamais de la


partager.
Philippe Besson ; La trahison de Thomas Spencer
(2009)

Il faut arranger nos souvenirs ; sans ça, la vie n'est


pas supportable.
Philippe Besson ; Les jours fragiles (2004)

Une intuition ne vaut pas certitude.


Philippe Besson ; Se résoudre aux adieux (2007)

Lorsqu'un enfant cesse d'aimer sa mère, c'est un


monde qui s'écroule.
Philippe Besson ; La trahison de Thomas Spencer
(2009)
Il faut aimer les gens beaucoup pour les accepter tels
qu'ils sont.
Philippe Besson ; Se résoudre aux adieux (2007)

Faire confiance, cela veut dire avoir foi en quelqu'un.


Philippe Besson ; La trahison de Thomas Spencer
(2009)

Buté sur les mots, il y a de l'impudeur à soutirer aux


gens qu'on interroge des précisions.
Philippe Besson ; Un homme accidentel (2008)

On ne s'abstrait pas aisément de sa jeunesse.


Philippe Besson ; Les jours fragiles (2004)

Aimer, ce n'est pas s'installer au sommet de ses


certitudes ; c'est douter toujours.
Philippe Besson ; Se résoudre aux adieux (2007)

Les hommes fuient comme la peste les femmes


malheureuses qui se moquent d'eux.
Philippe Besson ; Se résoudre aux adieux (2007)

Il est des silences qui blessent plus sûrement qu'une


injure.
Philippe Besson ; Les jours fragiles (2004)

Que le temps passe plus vite, quand l'ennui l'étire.


Philippe Besson ; Se résoudre aux adieux (2007)
La timidité chez un homme est une faiblesse
charmante.
Philippe Besson ; Se résoudre aux adieux (2007)

Ambrose Gwinnett Bierce

Les 60 citations de Ambrose Bierce :

Révérence - Attitude sacrée d'un homme envers un


dieu, d'un chien envers un homme.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Optimiste - Adepte de la doctrine selon laquelle le noir


est blanc.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Pauvre - Individu qui avait mis sa confiance dans le


soutien de ses amis.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Médire - Faire le portrait d'un homme comme il est,


quand il n'est pas là.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Préjugé - Opinion qui se promène sans moyen visible


de transport.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)
Téméraire - Insensible à la valeur de nos conseils.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Faire plaisir - Poser les fondations d'une structure de


contrainte.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Savoir - Forme d'ignorance qui distingue les studieux.


Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Égotiste - Personne de goût médiocre, plus intéressée


par elle-même que par moi.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Éducation - Ce qui révèle, dans les manières et les


façons d'un imbécile, son manque d'intelligence.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Diplomatie - L'art patriotique de mentir pour son pays.


Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Détresse - Maladie contractée à l'exposition de la


prospérité d'un ami.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Consulter - Rechercher l'approbation d'autrui pour un


projet déjà bien arrêté.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Consolation - Lorsque l'on constate qu'un homme


meilleur est plus infortuné que soi.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Cerveau - Appareil avec lequel nous pensons que


nous pensons.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Avouer - Dévoiler les fautes d'autrui est un grand


devoir imposé par l'amour de la vérité.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Ardeur - État particulier de l'amour sans expérience.


Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Absurdité - Affirmation manifestement incompatible


avec son opinion propre.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Émancipation - Changement de tutelle de la tyrannie


d'autrui au despotisme de soi-même.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Remontrance - Reproche effectué gentiment, comme


avec un hachoir à viande.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Raseur - Personne qui parle quand vous souhaitez


qu'elle écoute.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)
Prêtre - Homme qui prend en charge nos affaires
spirituelles afin d'améliorer ses affaires temporelles.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Voleur - Homme d'affaires candide.


Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Vérité - Compromis ingénieux entre l'apparence et la


désirabilité.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Bien-être - État d'esprit produit par la contemplation


des ennuis d'autrui.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Prophétie - L'art et la manière de vendre sa crédibilité


avec une livraison future.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Antipathie - Sentiment inspiré par l'ami d'un ami.


Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Accomplissement - La fin de l'effort et le début de


l'ennui.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Curiosité - Vilain défaut de l'esprit féminin.


Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Discussion - Moyen de confirmer les autres dans leurs


erreurs.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Politesse - La plus acceptable des hypocrisies.


Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Opportunité - Occasion favorable pour saisir une


déception.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Calomnier - Attribuer malicieusement à quelqu'un les


actions vicieuses que l'on n'a pas eu la tentation ou
l'opportunité de commettre soi-même.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Célèbre - Visiblement très malheureux.


Ambrose Bierce ; The Devil's Dictionary (1911)

Félicitations - Politesse de la jalousie.


Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Indiscrétion - Culpabilité féminine.


Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Beauté - Pouvoir qui permet à la femme de charmer


un amoureux et de terrifier un mari.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)
Égoïste - Dénué de respect pour l'égoïsme des
autres.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Infortune - Cette sorte de fortune qui ne nous rate


jamais.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Vanité - L'hommage d'un imbécile aux qualités d'un


âne très intime.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Année - Période de trois cent soixante-cinq


déceptions.
Ambrose Bierce ; The Devil's Dictionary (1911)

Pitié - Qualité chérie des coupables confondus.


Ambrose Bierce ; The Devil's Dictionary (1911)

Ruse - Ce qui tient lieu de cervelle aux imbéciles.


Ambrose Bierce ; The Devil's Dictionary (1911)

Cadavre - Produit fini dont nous sommes la matière


première.
Ambrose Bierce ; The Devil's Dictionary (1911)

Épouse - Femme qui a un bel avenir de bonheur


derrière elle.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)
Lunarien - Habitant de la lune, à distinguer du
lunatique qui est habité par la lune.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Homéopathe - L'humoriste de la profession médicale.


Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Critiques - L'une des méthodes qu'affectionnent les


imbéciles pour perdre leurs amis.
Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

S'excuser - Poser les fondations d'une future offense.


Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911)

Seul - En mauvaise compagnie.


Ambrose Bierce ; The Devil's Dictionary (1911)

Marie-Claire Blais

Les 67 citations de Marie-Claire Blais :

La vie est donnée à tout le monde, mais tous ne sont


pas capables de la vivre.
Marie-Claire Blais ; Les nuits de l'underground (1990)

Il y a beaucoup d'idiots en ce monde, il faut s'habituer.


Marie-Claire Blais ; L'exilé (1992)
L'amour plutôt que la guerre, des fleurs plutôt que des
bombes.
Marie-Claire Blais ; Notes américaines (2002)

L'amour est la recherche du bonheur, et la recherche


du bonheur est l'enfantement dans le beau.
Marie-Claire Blais ; Vivre ! Vivre ! (1969)

Ce qui est touchant dans l'enfance, c'est qu'il n'y a


pas encore de déception.
Marie-Claire Blais ; L'écriture féminine au Québec
(1995)

Il suffit d'être deux pour créer un monde confortable et


douillet.
Marie-Claire Blais ; Noces à midi au-dessus de
l'abîme (2007)

On ne peut pas réparer la chair qui a été blessée, on


ne se console pas de l'absence de ses morts.
Marie-Claire Blais ; L'ange de la solitude (1989)

le bonheur, c'est d'avoir une envie folle de se lever le


matin, tant est vibrante en nous la curiosité de vivre.
Marie-Claire Blais ; Dans la foudre et la lumière
(2001)

Les hommes n'ont pas encore compris que les lois de


la nature sont le respect, l'écoute, l'harmonie et
l'amour.
Marie-Claire Blais ; L'instant fragile (1995)
Fais confiance à personne et n'oublie pas que :
Charité bien ordonnée commence par ce que l'on a
dans sa poche.
Marie-Claire Blais ; L'instant fragile (1995)

Il n'y a plus d'honnêteté morale, chacun s'abandonne


à ses instincts !
Marie-Claire Blais ; L'exécution (1968)

L'abîme du plaisir ne sera toujours pour moi que


l'abîme du dégoût que j'ai de moi-même.
Marie-Claire Blais ; David Sterne (1967)

Vient un temps où les amoureux ne se voient plus de


la même manière et finissent par se haïr.
Marie-Claire Blais ; L'instant fragile (1995)

L'homme bon, dans la mesure où il est bon, se suffit à


lui-même.
Marie-Claire Blais ; Vivre ! Vivre ! (1969)

Si on veut vivre dans cette vie, il faut savoir


pardonner.
Marie-Claire Blais ; Dans la foudre et la lumière
(2001)

Quand rien ne presse, on trouve toujours son chemin.


Marie-Claire Blais ; Une saison dans la vie
d'Emmanuel (1965)
Un être qui se découvre, c'est quelqu'un capable de
se dicter à lui-même une conduite morale.
Marie-Claire Blais ; Le disparu (1974)

Le mariage, après un sentiment de bien-être vient


l'ennui.
Marie-Claire Blais ; Noces à midi au-dessus de
l'abîme (2007)

Le mariage est souvent cela, le couronnement de


deux médiocrités étrangères l'une à l'autre.
Marie-Claire Blais ; Deux destins (1972)

Celui qu'on aime trop nous punit souvent de son


ingratitude.
Marie-Claire Blais ; Deux destins (1972)

Nous sommes tous frères quand nous avons faim.


Marie-Claire Blais ; L'envahisseur (1972)

Il y a un espoir souverain dans les yeux des jeunes


filles.
Marie-Claire Blais ; Les voyageurs sacrés (1969)

L'amour n'est-il pas le dieu du temps perdu ?


Marie-Claire Blais ; Les voyageurs sacrés (1969)

L'amour, ce repère poilu où se cachent les plus


grands mensonges, les plus grandes trahisons.
Marie-Claire Blais ; L'instant fragile (1995)
Qui aime se faire baiser dans le mauvais sens, hein,
tu y as pensé ?
Marie-Claire Blais ; Un Joualonais, sa joualonie
(1973)

On ne peut pas être heureux à chaque instant... il y a


des heures mornes.
Marie-Claire Blais ; Sommeil d'hiver (1984)

Mieux vaut vivre avec un fou qu'avec une âme


médiocre.
Marie-Claire Blais ; Le loup (1972)

Rien ne ment moins que le corps.


Marie-Claire Blais ; Une liaison parisienne (1975)

Il y a une folie de l'espérance, une folie où l'on rétrécit


sa mémoire.
Marie-Claire Blais ; Le jour est noir (1962)

Les jeunes gens n'ont souvent pas d'autres armes


que leur silence et leurs mépris.
Marie-Claire Blais ; L'insoumise (1966)

Quand on est vide d'amour on n'a qu'à se remplir de


haine, comme ça tout va mieux.
Marie-Claire Blais ; Un Joualonais, sa joualonie
(1973)

Il existe de la bonté dans chaque être qui vit.


Marie-Claire Blais ; Naissance de Rebecca à l'ère des
tourments (2008)

Ah ! quel con, ça vaut la peine d'avoir quelqu'un chez


moi à qui parler, ce con-là, il roupille déjà !
Marie-Claire Blais ; Une liaison parisienne (1975)

Après un sentiment de bien-être, il y a l'ennui : voilà


pourquoi il ne faut pas se marier.
Marie-Claire Blais ; Noces à midi au-dessus de
l'abîme (2007)

Toi, ne t'enferme pas dans l'ennui d'un seul être,


regarde ailleurs.
Marie-Claire Blais ; Le loup (1972)

Vous n'avez aucune originalité, vous, les jeunes, et


vous croyez avoir inventé le monde !
Marie-Claire Blais ; Le loup (1972)

L'hiver est ma saison : le froid, la méfiance, l'orgueil.


Marie-Claire Blais ; L'exécution (1968)

Une gifle, cela ne blesse que l'orgueil.


Marie-Claire Blais ; L'ange de la solitude (1989)

La fin d'une vie n'est rien à côté de la fin d'un amour.


Marie-Claire Blais ; Tête blanche (1960)

Les gens que l'on juge sans cesse on les comprend


très peu.
Marie-Claire Blais ; Vivre ! Vivre ! (1969)

L'argent qui pourrit tout, nous divise et nous fait nous


haïr.
Marie-Claire Blais ; L'instant fragile (1995)

L'argent, c'est le mal, c'est Satan.


Marie-Claire Blais ; L'instant fragile (1995)

L'argent est le plus grand fléau de l'histoire humaine.


Marie-Claire Blais ; L'instant fragile (1995)

L'ami, c'est plus difficile à trouver que la fortune.


Marie-Claire Blais ; Un Joualonais, sa joualonie
(1973)

L'amour éternel, ça n'existe pas : c'est pourquoi


l'Eglise avait décrété le mariage indissoluble.
Marie-Claire Blais ; L'instant fragile (1995)

Le crédit n'est que l'apparente richesse des pauvres.


Marie-Claire Blais ; Un Joualonais, sa joualonie
(1973)

L'amitié est le plus bel exemple de l'hypocrisie


humaine.
Marie-Claire Blais ; L'instant fragile (1995)

Un homme est malheureux quand il a trop besoin des


autres.
Marie-Claire Blais ; Vivre ! Vivre ! (1969)

Les hommes semblent avoir décidé de faire de la


terre un immense tombeau.
Marie-Claire Blais ; L'instant fragile (1995)

On est jamais les seuls à s'aimer, y en a des milliers


qui baisent haut et bas, et partout.
Marie-Claire Blais ; Un Joualonais, sa joualonie
(1973)

La pitié, l'une des fertilités de l'amour.


Marie-Claire Blais ; Visions d’Anna (1982)

On peut s'aimer, même après une rupture, qui nous le


défend ?
Marie-Claire Blais ; Une liaison parisienne (1975)

La vie est une farce, apprends à rire.


Marie-Claire Blais ; Un Joualonais, sa joualonie
(1973)

Le ridicule ne s'exprime qu'au premier âge d'une


passion.
Marie-Claire Blais ; Les nuits de l'underground (1990)

Tout le monde a de bons parents, il suffit de leur


parler.
Marie-Claire Blais ; Les nuits de l'underground (1990)

Rien n'est plus terrible qu'une vie qui s'écoule dans le


regret.
Marie-Claire Blais ; Le loup (1972)

On est toujours un peu étranger dans la vie, et très


seul.
Marie-Claire Blais ; Tête blanche (1960)

La timidité est le défaut des petits hommes, et


l'arrogance la vertu des grands.
Marie-Claire Blais ; Les apparences (1970)

Mieux vaut faire une seule chose, et la faire bien.


Marie-Claire Blais ; Les apparences (1970)

Nous avons parfois le devoir d'être heureux.


Marie-Claire Blais ; Les apparences (1970)

On parle toujours trop de soi-même à ceux qui ne


nous comprennent pas.
Marie-Claire Blais ; Le loup (1972)

Un amant trop généreux ouvre la voie à une trop


grande liberté.
Marie-Claire Blais ; Le loup (1972)

Ceux qui ne rêvent pas sont bien à plaindre.


Marie-Claire Blais ; Le loup (1972)

Les gens qu'on aime ne changent jamais.


Marie-Claire Blais ; Vivre ! Vivre ! (1969)

Le milieu social n'est qu'un monde d'apparences.


Marie-Claire Blais ; L'insoumise (1966)

Quand on ne ressemble pas aux autres, on ne leur


plaît pas.
Marie-Claire Blais ; Les apparences (1970)

Pour être optimiste dans la vie, il faut savoir se


reposer.
Marie-Claire Blais ; Le disparu (1974)

William Blake

Les 48 citations de William Blake :

Il est plus facile de pardonner à un ennemi qu'à un


ami.
William Blake ; La motte et le galet (1798)

Comme les actes suivent les paroles, Dieu


récompense les prières.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Une pensée, et l'immensité est emplie.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Bien est Ciel, Mal est Enfer.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Ton amitié m'a souvent fait souffrir ; sois mon ennemi,


au nom de l'amitié.
William Blake ; À William Hayley (1809)

Même loi pour le lion et pour le bœuf, c'est


oppression.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

L'homme absent, la nature est stérile.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

L'âme du doux plaisir ne peut être souillée.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Le meilleur vin, c'est le plus vieux ; la meilleure eau,


c'est la plus neuve.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)
Adversité, raidit ; félicité, relâche.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Aux reconnaissants, les mains pleines.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Pauvre en courage est riche en ruse.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Le matin, pense ; à midi, agis ; le soir mange ; la nuit,


dors.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Souffrir les remontrances du fou : privilège royal.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Celui-là seul connaît la suffisance qui d'abord a connu


l'excès.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Les tigres de la colère sont plus sages que les


chevaux du savoir.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Qui s'en est laissé imposer par toi, te connaît.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Tout ce qu'il est possible de croire est un miroir de


vérité.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)
L'excès de chagrin rit ; l'excès de plaisir, pleure.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

L'acte le plus sublime est de placer un autre avant soi.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Un corps mort ne venge pas d'une injure.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

La raison est la borne de l'encerclement de l'énergie.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais


une étoile.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

La diligente abeille n'a pas de temps pour la tristesse.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Un sage ne voit pas le même arbre qu'un fou.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Livre de comptes, toise et balance ; garde cela pour


les temps de disette.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Le désir réprimé s'évanouit peu à peu jusqu'à n'être


plus que l'ombre du désir.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)
Renard pris n'accuse que le piège.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Celui qui désire, mais n'agit point, engendre la peste.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

L'art est la vie, la vie c'est l'art.


William Blake ; Le premier Livre d'Urizen (1794)

Sois toujours prêt à dire ton opinion, et le lâche


t'évitera.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Le lion serait rusé, si conseillé par le renard.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Pour créer la moindre fleur, des siècles ont travaillé.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Évidence d'aujourd'hui, imagination d'hier.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Le désir non suivi d'action engendre la pestilence.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Sans contraires, il n'y a pas de progression.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Je ne veux ni raisonner ni comparer : mon lot est de


créer.
William Blake ; Jerusalem (1804–1820)

Quand tu vois un aigle, tu vois une parcelle de génie ;


lève la tête !
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Les prisons se construisent avec les pierres de la loi,


les bordels avec les briques de la religion.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu'imaginé.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

La route de l'excès mène au palais de la sagesse.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

L'énergie est la joie éternelle.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Citerne contient, fontaine déborde.


William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

À l'oiseau le nid ; à l'araignée la toile ; à l'homme


l'amitié.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

La Prudence est une riche et laide vieille fille à qui


l'incapacité fait la cour.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)
La joie féconde, la douleur accouche.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

Un imbécile ne voit pas le même arbre que voit un


sage.
William Blake ; Le mariage du ciel et de l'enfer (1794)

L'amour ne cherche pas son propre plaisir, mais


abondonne à autrui son bien-être.
William Blake ; La Motte et le galet.

Christian Bobin

Les 124 citations de Christian Bobin :

Quinze secondes de pureté par-ci, dix autres


secondes par-là : avec un peu de chance il y aura eu
dans ma vie, quand je la quitterai, assez de pureté
pour faire une heure.
Christian Bobin ; Ressusciter (2001)

Qui n'a pas connu l'absence ne sait rien de l'amour.


Christian Bobin ; Une petite robe de fête (1991)

L'esprit est au corps ce qu'est l'abeille à la ruche :


toujours en dehors, toujours à l'aventure d'un parfum
ou d'un songe. L'esprit va en avant-garde dans le
monde. La chair fait son miel avec ce que lui ramène
l'esprit. La chair se nourrit des substances prélevées
par l'esprit dans le monde éternel, la chair se nourrit
de pureté et de vérité.
Christian Bobin ; La merveille et l'obscur (1991)

L'amour est cette bienveillance à partir de laquelle


une solitude peut parler à une autre solitude.
Christian Bobin ; Autoportrait au radiateur (2000)

Le temps passé dans l'amour n'est pas du temps,


mais de la lumière.
Christian Bobin ; La part manquante (1989)

L'amour vient sans raison, sans mesure, et il repart de


même.
Christian Bobin ; L'inespérée (1994)

Le rire est une larme qui se console toute seule.


Christian Bobin ; La folle allure (1995)

La substance inaltérable de l'amour est l'intelligence


partagée de la vie.
Christian Bobin ; La dame blanche (2007)

Je pense à quelque chose, mais je ne sais pas à quoi.


Christian Bobin ; Autoportrait au radiateur (2000)
Faire l'amour en cachette, c'est comme voler des
bonbons à l'épicerie, c'est délicieux. Ce goût exquis,
dans l'arrière-bouche, d'une chose pas bien.
Pardonnez-moi mon père, pardonnez-moi ma mère,
pardonnez-moi parce que j'ai péché et que je compte
bien pécher encore et encore.
Christian Bobin ; La femme à venir (1990)

Le rire est un château monté dans les airs par des


anges maçons qui travaillent très vite.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

Tu es ce qui éveille en moi le sentiment d'amour,


puisque tu peux l'éveiller c'est que tu peux le combler,
puisque tu peux le combler c'est que tu dois le
combler, tu es le complément en moi du verbe aimer,
le complément d'objet direct de moi, j'aime qui, j'aime
toi, tu es le complément de tout.
Christian Bobin ; Une petite robe de fête (1991)

L'amour de certaines mères est comme une corde


passée au cou de l'enfant : au moindre mouvement de
celui-ci vers la vie, le nœud coulant se resserre.
Christian Bobin ; Ressusciter (2001)

La folie est un mécanisme d'horlogerie très fin, on


n'en voit les rouages que lorsqu'il se brise.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

Je puise dans ta vision les forces nécessaires pour


résister au monde. J'ai pensé que nous pouvions,
maintenant que tout est détruit de la vie ancienne,
reprendre l'alphabet de l'éternel. Tu en serais la
première lettre.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

Quand mon père est fâché avec moi, je ne suis plus


que la fille de ma mère.
Christian Bobin ; La folle allure (1995)

On ne peut bien voir qu'à condition de ne pas


chercher son intérêt dans ce qu'on voit.
Christian Bobin ; Ressusciter (2001)

La vérité est sur la terre comme un miroir brisé dont


chaque éclat reflète la totalité du ciel.
Christian Bobin ; Ressusciter (2001)

La vérité, c'est comme les lapins : ça s'attrape par les


oreilles.
Christian Bobin ; La lumière du monde (2001)

Un poète, c'est joli quand un siècle a passé, que c'est


mort dans la terre et vivant dans les textes.
Christian Bobin ; La dame blanche (2007)

Aimer quelqu'un, c'est le lire. C'est savoir lire toutes


les phrases qui sont dans le cœur de l'autre, et en
lisant le délivrer. C'est déplier son cœur comme un
parchemin et le lire à haute voix, comme si chacun
était à lui-même un livre écrit dans une langue
étrangère. Il y a plus de texte écrit sur un visage que
dans un volume de la Pléiade et, quand je regarde un
visage, j'essaie de tout lire, même les notes en bas de
page.
Christian Bobin ; La lumière du monde (2001)

Un visage humain, c'est une lettre à déchiffrer,


porteuse de vie ou de mort.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

La poésie c'est le bec grand ouvert de l'oisillon, et un


silence qui tombe dans la gorge pourpre.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

L'humanité a faim, plus encore que de pain ou de


sexe, d'une vraie gaieté.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

L'écriture c'est un ange. Un sourire qui cherche la


sortie.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

On se marie toujours trop tôt : il faudrait auparavant


dépenser plusieurs forces, brûler plusieurs rêves, et
éventuellement, le soir venu, épouser un passant.
Éventuellement, mais non, c'est l'inverse, bref !
Christian Bobin ; La femme à venir (1990)
Ceux qu'on ne peut noyer dans les eaux d'un mépris,
on les étouffe en les serrant dans ses bras.
Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)

Ce qui est impossible à comprendre est tellement


simple à vivre.
Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)

L'amour est manque bien plus que plénitude, l'amour


est plénitude du manque.
Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)

Qui a vu un petit enfant éclater de rire a tout vu de


cette vie.
Christian Bobin ; L'épuisement (1994)

Aujourd'hui, Dieu, comme les pauvres, est tombé


dans l'oubli.
Christian Bobin ; Ressusciter (2001)

Les parfums des fleurs sont les paroles d'un autre


monde.
Christian Bobin ; Les ruines du ciel (2009)

Plus redoutable que la mort, c'est une vie sans amour.


Christian Bobin ; Le Christ aux coquelicots (2002)

L'amour maternel est la plus haute figure de l'amour


vrai.
Christian Bobin ; La merveille et l'obscur (1991)
Être amoureux, c'est souvent l'être vaguement.
Christian Bobin ; Geai (1998)

Être vivant, c'est être vu, entrer dans la lumière d'un


regard aimant.
Christian Bobin ; L'inespérée (1994)

L'amour de soi est à l'amour de Dieu ce que le blé en


herbe est au blé mûr.
Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)

Le plus bel usage de cette vie, c'est de n'en rien faire.


Christian Bobin ; La plus que vive (1996)

Le travail des mères, c'est de protéger les enfants de


la noire humeur des pères.
Christian Bobin ; La folle allure (1995)

Le visage d'une mère est pour l'enfant son premier


livre d'images.
Christian Bobin ; Louise Amour (2004)

Les mariages usent l'amour, le fatiguent, le tirent vers


le sérieux et le lourd.
Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)

L'absence d'un mort nous inonde de sa présence, et


nous le rend encore plus cher.
Christian Bobin ; La lumière du monde (2001)
Bien peu de gens savent aimer, parce que bien peu
savent tout perdre.
Christian Bobin ; La femme à venir (1990)

Une belle vie, c'est une vie où on a beaucoup souffert.


Christian Bobin ; La lumière du monde (2001)

Qui commande et rit de ses commandements se met


en position de diable.
Christian Bobin ; La part manquante (1989)

L'intellectuel se distingue au tombé de sa parole.


Christian Bobin ; L'inespérée (1994)

La parole, plus que l'argent, fait l'aisance.


Christian Bobin ; L'inespérée (1994)

Ce qui ne peut danser au bord des lèvres s'en va


hurler au fond de l'âme.
Christian Bobin ; L'autre visage (1991)

L'art suprême consiste à savoir donner sa langue au


chat.
Christian Bobin ; Le Christ aux coquelicots (2002)

Personne ne fera jamais voir à un homme amoureux


ce qu'il ne veut pas voir.
Christian Bobin ; Louise Amour (2004)
Lire et écrire sont deux points de résistance à
l'absolutisme du monde.
Christian Bobin ; Les ruines du ciel (2009)

N'importe quoi peut servir de Dieu quand Dieu


manque.
Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)

Ce ne sont pas les histoires qui importent, mais le ton


sur lequel elles sont racontées.
Christian Bobin ; Tout le monde est occupé (1999)

Le silence est l'épée des mères lunatiques.


Christian Bobin ; La dame blanche (2007)

Une volonté qui fonce ne sait aucun obstacle entre


elle et son objet.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

Il est bon pour l'enfant d'avoir ses deux parents,


chacun le protégeant de l'autre !
Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)

Dans les histoires d'amour il n'y a que des histoires,


jamais d'amour.
Christian Bobin ; L'inespérée (1994)

Se quitter soi-même, la seule manière de tout quitter.


Christian Bobin ; La femme à venir (1990)

Tu sais, petite, la pâtisserie et l'amour, c'est pareil :


Tout est question de fraîcheur.
Christian Bobin ; La folle allure (1995)

Le vrai bonheur, c'est un visage inconnu, que la


parole peu à peu éclaire, et le fait devenir familier.
Christian Bobin ; Geai (1998)

Un tête-à-tête permanent avec Dieu serait accablant ;


il faut à l'amour un peu d'absence.
Christian Bobin ; Mozart et la pluie (2002)

La vie conjugale acclimate l'amour, elle l'installe à


côté des autres choses.
Christian Bobin ; La merveille et l'obscur (1991)

L'amour ce n'est pas le sacrifice, c'est le don de soi-


même.
Christian Bobin ; La merveille et l'obscur (1991)

Arrachez-moi le cœur, je garderai toujours confiance


dans la vie sainte.
Christian Bobin ; Une bibliothèque de nuages (2006)

Ne rien faire, c'est un métier très difficile, il y a très


peu de gens qui sauraient bien le faire.
Christian Bobin ; Souveraineté du vide (1985)
L'intelligence, c'est l'amour avec la liberté.
Christian Bobin ; La plus que vive (1996)

L'amour, c'est notre pensée précipitée vers le cœur de


l'autre comme vers un aimant.
Christian Bobin ; La lumière du monde (2001)

On voit à la mesure de son espérance.


Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)

L'absence contient tout autant d'infini que la présence.


Christian Bobin ; Lettres d'or (1987)

Vous reconnaissez vos amis à ce qu'ils ne vous


empêchent pas d'être seul.
Christian Bobin ; L'inespérée (1994)

Assez seul pour ne plus l'être jamais.


Christian Bobin ; Souveraineté du vide (1985)

Qu'espérer d'un amour pur sinon qu'il rende notre


solitude pure ?
Christian Bobin ; L'éloignement du monde (1993)

Pour être dans une solitude absolue, il faut aimer d'un


amour absolu.
Christian Bobin ; Un désordre de pétales rouges
(2002)

Le besoin de créer est dans l'âme comme le besoin


de manger dans le corps.
Christian Bobin ; La folle allure (1995)

La plus belle vie est celle qui exprime ce que la vie a


de beau.
Christian Bobin ; Prisonnier du berceau (2005)

Il y a plus fort que le malheur, c'est l'espérance.


L'espérance, c'est simplement la pensée
rafraîchissante qu'il existe autre chose que ce monde.
Christian Bobin ; La lumière du monde (2001)

La religion est devenue une nourriture fade, qui ne


nourrit plus personne, et quand elle parle du cœur
c'est sans talent, parce qu'elle ne croit plus à ce mot.
Christian Bobin ; La lumière du monde (2001)

J'aurai passé mes jours à regarder le reflet de la vie


sur la rivière de papier blanc.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

L'essentiel on l'attrape en une seconde, le reste est


inutile.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

Vos poèmes sont si fins qu'ils se glissent entre la fleur


et l'éclat de la fleur.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)
Un sage est quelqu'un d'ennuyeux, tous les enfants
vous le diront.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

Le monde a tué la lenteur, il ne sait plus où il l'a


enterrée.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

Rien ne s'éteint plus vite que l'incendie de l'irréel.


Christian Bobin ; La grande vie (2014)

Oh la vie sainte des épouvantails ! Leur cœur troué


par les balles du soleil !
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

Écrire l'inconsolable engendre une paix, comme une


lampe qui tourne et propose ses ombres chinoises à
l'enfant au bord de s'endormir. Quand je pense aux
gens que j'aime et même à ceux que je n'aime pas,
quand j'y pense vraiment, les bras m'en tombent. La
vie s'approche de nous. Elle guette le moment
favorable pour frapper puis, à chacun, elle lance :
chante, maintenant. Vas-y, chante. Écris.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

L'écriture est une petite fille qui parle à sa poupée.


Les grands yeux d'encre de la poupée lui répondent,
et par cette réponse un ciel se rouvre.
Christian Bobin ; La grande vie (2014)

Le temps d'une vie est le temps d'un sourire de


nouveau-né, c'est bref et ça ne s'éteint plus.
Christian Bobin ; Un assassin blanc comme neige
(2011)

Ma mère m'a appris que j'étais né entre deux éclats


de ses rires, ce qui sans doute explique le grain de
cette phrase : nous allons par le pire à des choses
très fleuries et très douces, accordées au secret de
nos âmes.
Christian Bobin ; Un assassin blanc comme neige
(2011)

Le couple, c'est le lieu de la vie soustraite.


Christian Bobin ; Une petite robe de fête (1991)

L'amour est un sentiment friable, poreux, comme tous


les sentiments.
Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)

Les hommes vont en aveugles dans leur vie, les mots


sont leurs cannes blanches.
Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)

L'amour est l'éveil chaque fois réinventé, chaque fois


une première fois.
Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)

Ses jours sont à l'homme ce que ses peaux sont au


serpent. Ils luisent un temps au soleil puis se
détachent de lui.
Christian Bobin ; Le Très-Bas (1992)
La Bretagne est une terre belle comme l'enfance : les
fées et les diables y font bon ménage.
Christian Bobin ; L'inespérée (1994)

L'amour n'est pas du côté de la sexualité dont tout le


monde fait sa marchandise première.
Christian Bobin ; Ressusciter (2001)

Un lit de lumière, une chaise de silence, une table en


bois d'espérance, rien d'autre : telle est la petite
chambre dont l'âme est locataire.
Christian Bobin ; Ressusciter (2001)

Après les nuages, ce qu'il y a de plus beau au monde


c'est un livre.
Christian Bobin ; Les ruines du ciel (2009)

Je ne suis pas fait pour ce monde, j'espère que je


serai fait pour l'autre.
Christian Bobin ; Les ruines du ciel (2009)

La mort nous prendra tous un par un, aussi


innocemment qu'une petite fille cueillant une à une les
fleurs d'un pré.
Christian Bobin ; Les ruines du ciel (2009)

La main de la mère relevant avec nonchalance une


mèche de cheveux sur le front de son enfant lègue à
celui-ci une douceur qu'une vie entière n'épuisera
pas.
Christian Bobin ; Les ruines du ciel (2009)
Nicolas Boileau, dit aussi Boileau-Despréaux

Les 60 citations de Nicolas Boileau :

L'équivoque est la mère de la plupart de nos sottises.


Nicolas Boileau ; Pensées et maximes (1711)

Un pédant, enivré de sa vaine science, n'a souvent


fait qu'un sot.
Nicolas Boileau ; Satire IV, À l'abbé Le Vayer (1664)

Chacun cherche pour plaire un visage emprunté.


Nicolas Boileau ; Épître IX, Au marquis de Seignelay
(1675)

La mollesse amène la fausse vanité.


Nicolas Boileau ; Épître IX, Au marquis de Seignelay
(1675)

Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant.


Nicolas Boileau ; Épître IX, Au marquis de Seignelay
(1675)

La simplicité plaît sans étude et sans art.


Nicolas Boileau ; Épître IX, Au marquis de Seignelay
(1675)
Un cœur noble ne s'applaudit point des qualités
d'autrui.
Nicolas Boileau ; Épître IX, Au marquis de Seignelay
(1675)

Tout flatteur endort au son de ses paroles.


Nicolas Boileau ; Épître IX, Au marquis de Seignelay
(1675)

Tout éloge imposteur blesse une âme sincère.


Nicolas Boileau ; Épître IX, Au marquis de Seignelay
(1675)

La pédante est celle qui parle, et jamais ne dit rien.


Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Qui toujours parle, et ne dis jamais rien ; il en est des


milliers, dont ma bouche se lasse.
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

En des fureurs que les plaintes aigrissent, des


femmes battent leurs enfants en l'époux qu'elles
haïssent.
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Qui veut, vingt ans après le sacrement, exiger d'un


mari le respect d'un amant ?
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Qui t'aime le matin, te hait le soir.


Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

On ne peut toujours travailler, prier, lire ; mais mieux


vaut s'occuper à jouer qu'à médire.
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Secret - Il vaut mieux le souffrir que de le dévoiler.


Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Poésie - Tous les vers sont bons, pourvu qu'ils soient


nouveaux.
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Combien n'a-t-on point vu de belles aux doux yeux,


avant le mariage anges si gracieux, tout à coup se
changeant en bourgeoises sauvages, vrais démons
apporter l'enfer dans leurs ménages.
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Il n'est point de repos, ni de paix, avec une coquette.


Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Adultère - Une femme en doux amusements, sait du


temps qui s'envole employer les moments.
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Adultère - D'un doux accueil ; l'un est payé d'un mot,


l'autre d'un clin d'œil !
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)
Quelle joie de s'entendre appeler petit cœur, ou mon
bon ! de voir autour de soi croître dans sa maison,
sous les paisibles lois d'une agréable mère, de petits
citoyens dont on croît être le père !
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

L'honneur est comme une île escarpée et sans bords ;


on n'y peut plus y rentrer dès qu'on en est dehors.
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Dans le crime, il suffit qu'une fois on débute ; une


chute toujours attire une autre chute.
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

L'homme en ses passions toujours errant sans guide,


a besoin qu'on lui mette et le mors et la bride.
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Ainsi que ses chagrins l'hymen a ses plaisirs ; quelle


joie, quelle douceur extrême, de se voir caressé d'une
épouse qu'on aime !
Nicolas Boileau ; Satire X, Les femmes (1693)

Le plus fou souvent est le plus satisfait.


Nicolas Boileau ; Satire IV, À M. l'abbé Le Vayer
(1664)

Souvent de tous nos maux la raison est le pire.


Nicolas Boileau ; Satire IV, À M. l'abbé Le Vayer
(1664)
Chacun pour soi-même est toujours trop indulgent.
Nicolas Boileau ; Satire IV, À M. l'abbé Le Vayer
(1664)

Tous les hommes sont fous, et malgré tous leurs


soins, ne diffèrent entre eux que du plus ou du moins.
Nicolas Boileau ; Satire IV, À M. l'abbé Le Vayer
(1664)

L'homme le moins sage croit toujours avoir la


sagesse.
Nicolas Boileau ; Satire IV, À M. l'abbé Le Vayer
(1664)

Le plus sage est celui qui ne pense point l'être.


Nicolas Boileau ; Satire IV, À M. l'abbé Le Vayer
(1664)

Hâtons-nous de vivre, le temps fuit, et nous entraîne


avec lui.
Nicolas Boileau ; Épître III, À M. Arnault (1673)

La vertu se contente, et vit à peu de frais.


Nicolas Boileau ; Épître V, À M. De Guilleragues
(1674)

L'argent en honnête homme érige un scélérat.


Nicolas Boileau ; Épître V, À M. De Guilleragues
(1674)
C'est l'erreur que je fuis, c'est la vertu que j'aime.
Nicolas Boileau ; Épître V, À M. De Guilleragues
(1674)

Qui vit content de rien possède toute chose.


Nicolas Boileau ; Épître V, À M. De Guilleragues
(1674)

À soi-même incommode, l'homme change à tout


moment d'esprit comme de mode.
Nicolas Boileau ; Satire VIII, À M. M*** docteur de
Sorbonne (1667)

L'or même à la laideur donne un teint de beauté ;


mais tout devient affreux avec la pauvreté.
Nicolas Boileau ; Satire VIII, À M. M*** docteur de
Sorbonne (1667)

Quiconque est riche est tout ; sans sagesse, il est


sage.
Nicolas Boileau ; Satire VIII, À M. M*** docteur de
Sorbonne (1667)

L'homme, il va du blanc au noir, il condamne au matin


ses sentiments du soir.
Nicolas Boileau ; Satire VIII, À M. M*** docteur de
Sorbonne (1667)

Qu'est-ce que la sagesse ? Une égalité d'âme que


rien ne peut troubler.
Nicolas Boileau ; Satire VIII, À M. M*** docteur de
Sorbonne (1667)

L'homme, sans arrêt dans sa course insensée, voltige


incessamment de pensée en pensée ; son coeur,
flottant entre mille embarras, ne sait ni ce qu'il veut ni
ce qu'il ne veut pas.
Nicolas Boileau ; Satire VIII, À M. M*** docteur de
Sorbonne (1667)

Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme.


Nicolas Boileau ; Satire VIII, À M. M*** docteur de
Sorbonne (1667)

Un discours trop sévère aisément nous outrage.


Nicolas Boileau ; Satire VII, Sur le genre satirique
(1663)

Le mal qu'on dit d'autrui ne produit que du mal.


Nicolas Boileau ; Satire VII, Sur le genre satirique
(1663)

Médire est un méchant métier.


Nicolas Boileau ; Satire VII, Sur le genre satirique
(1663)

Il faut avec les grands un peu de retenue.


Nicolas Boileau ; Satire V, À M. Le marquis de
Dangeau (1665)

L'ignorance vaut mieux qu'un savoir affecté.


Nicolas Boileau ; Épître IX, Au marquis de Seignelay
(1675)

Gardez-vous de cet esprit critique ; on ne sait bien


souvent quelle mouche le pique.
Nicolas Boileau ; Satires IX, À son esprit (1667)

Pierre-Claude-Victor Boiste

Les 71 citations de Pierre-Claude-Victor Boiste :

La hauteur n'a jamais les grâces et la majesté de la


vraie grandeur.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le divertissement le plus facile est celui que donne le


changement d'occupations.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

La dureté de l'esprit se communique au cœur.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)
L'encre de la médisance est indélébile.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Celui qui n'a point adouci son irritabilité sera souffrant


toute sa vie.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Il faut laisser une certaine latitude à l'esprit, trop de


liens l'énervent.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le contentement de soi-même et le bonheur sont les


suites de la vraie piété.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Quand on s'accoutume à parler des vices d'autrui, on


ne fait plus attention à leurs vertus.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le courtisan peut être un homme honnête, l'homme


courtisan est nécessairement un malhonnête homme.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Ne faites pas votre joie du malheur d'autrui.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

La morale est dans la tête, et la moralité dans le


cœur.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Un despote est préférable à un corps despotique.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Entre deux vrais amis, celui qui oblige est le plus


heureux.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le despote aime mieux accorder des grâces que de


rendre justice.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le pardon ôte à un ennemi le pouvoir d'altérer votre


caractère ou votre repos.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le médisant parasite n'ouvre la bouche qu'aux


dépens d'autrui.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)
La bienfaisance change l'or en panacée universelle.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Les traits de la médisance, acérés par les deux bouts,


blessent aussi celui qui les enfonce.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

La plus sotte des occupations est de s'adorer dans un


miroir.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

L'être le plus féroce de la création, c'est une âme


humaine sans pitié.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

L'homme se fait plus de maux à lui-même que ne lui


en fait la nature.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le malheur allonge la vie, le plaisir l'abrège.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

L'ennui tourmente moins les sots que les gens


d'esprit.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Les lois d'exception, toujours odieuses, ne sont qu'un


despotisme légal.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

L'étourderie légère, insouciante, couvre de son voile


les abîmes qui l'environnent.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

L'imprévoyance nous perd, la vigilance nous garde.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

L'homme insensé est un clavecin sans cordes.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le hasard est un mot inventé par l'ignorance.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

La pauvreté la plus pénible est souvent celle où nous


réduit notre imagination.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)
Les plus hautes dignités sont des piédestaux qui
rapetissent les hommes sans mérite.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

La négative est le refuge de l'imbécile ignorance.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

On ne peut s'empêcher de sourire en voyant les


médisants et les calomniateurs se tuer à qui mieux
mieux.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

L'instruction est un trésor ; le travail en est la clef.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le menteur a besoin d'une mémoire exquise.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Les yeux sont le miroir de l'âme, celui qui sait y voir


est rarement trompé.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le bien vivre n'a d'autre mobile que le bien mourir.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)
L'amitié ne meurt jamais dans un bon cœur.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le plus malheureux des hommes est celui qui fait le


plus de malheureux.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le pouvoir absolu sous des formes populaires est le


grand œuvre du machiavélisme.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Il n'est pas rare de voir des gens sans lumières


prétendre éclairer les autres.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Il n'y a de louanges désirables que celles des


hommes louables.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le mariage est une loterie, chacun doit y prendre lui-


même son billet.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Il y a des espérances qui ne valent pas mieux qu'un


billet perdant de loterie déjà tirée.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le jeune homme doit s'attacher au vieillard, comme le


lierre à l'orme.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le beau parleur aime mieux avoir les mains et les


pieds liés que la langue.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Qui juge légèrement se trompe lourdement.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

L'esprit, comme le corps, a sa lassitude ; il


fonctionnera mal si vous ne lui accordez aucun repos.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

On se lasse de plaindre ceux qui se plaignent


toujours.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le sceptique est un étourdi qui regarde au ciel, avec


une lanterne, si les étoiles brillent.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)
La franchise et l'hypocrisie, le mensonge et la vérité,
font mauvais ménage ensemble.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

L'homme se connaît par sa langue, de même qu'une


mauvaise noix à sa légèreté.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le flatteur est comme ce serpent qui lèche longtemps


sa proie avant de l'avaler.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

L'égoïsme ôte toute espèce de sensibilité, c'est une


lèpre morale.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Les injures n'atteignent que ceux qui ne s'élèvent pas


au-dessus d'elles.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Dans l'amour, si l'inconstance donne des plaisirs, la


constance seule donne le bonheur.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)
Les esprits légers s'arrêtent aux superficies, sans
pénétrer l'essence des choses.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Le malheur est aux lieux qu'on habite, et le bonheur


où l'on n'est jamais.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Celui qu'on aime n'a point de défauts, et si l'on vient à


le haïr, il n'a plus de vertus.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Quiconque viole un engagement dégage celui qui l'a


souscrit.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Qui ne plaint personne ne mérite pas qu'on le plaigne.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Ne jugeons promptement de personne ni en bien ni


en mal.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Nous n'avons pas de plus dangereux flatteurs que


nous-mêmes.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Vous n'êtes à l'abri d'aucun mal ; ayez compassion de


tous les maux d'autrui.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

L'état de courtisan est un métier comme celui de


cordonnier.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Un seul reproche mal fondé affaiblit les reproches


légitimes.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Les courtisans voient de trop près, le peuple voit de


trop loin, les citoyens éclairés se placent au vrai point
de vue.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Celui qui nous loue n'est jamais un sot à nos yeux.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Ceux qui croient que l'argent fait tout sont sujets à tout
faire pour de l'argent.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

On n'aime pas longtemps ceux qu'on n'estime pas.


Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Laissez parler les médisants, ils se montrent et se font


connaître tout seuls.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

La vraie connaissance de Dieu est une parfaite


ignorance de lui.
Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel
(1843)

Étienne Bonnot de Condillac

Les 20 citations de Étienne Bonnot de Condillac :

Un ami vrai, qui ose nous dire nos défauts, est le plus
grand présent des dieux.
Étienne Bonnot de Condillac ; Cours d'études (1775)

L'ignorance d'une multitude de besoins superflus


garantit longtemps d'une multitude de vices.
Étienne Bonnot de Condillac ; Discours de réception à
l'Académie française (1768)

La mort est préférable à une vie honteuse : vivez


vertueux sans craindre ni les maladies, ni la mort.
Étienne Bonnot de Condillac ; Cours d'études (1775)

De la science naît la santé de l'âme : la sagesse et la


vertu, source de sentiments voluptueux.
Étienne Bonnot de Condillac ; Cours d'études (1775)

Un ami vrai, qui ose nous dire nos défauts, est le plus
grand présent des dieux.
Étienne Bonnot de Condillac ; Cours d'études (1775)

Pour arriver à des connaissances certaines, il faut


rejeter toutes celles nous croyons acquises.
Étienne Bonnot de Condillac ; La Logique ou l'art de
penser (1780)

Voulez-vous apprendre les sciences avec facilité ?


Commencez par apprendre votre langue.
Étienne Bonnot de Condillac ; Traité des systèmes
(1749)

Rien n'est beau que le vrai : cependant tout ce qui est


vrai n'est pas beau.
Étienne Bonnot de Condillac ; L'origine des
connaissances humaines (1746)
On est capable de plus de réflexion à proportion qu'on
a plus de raison.
Étienne Bonnot de Condillac ; L'origine des
connaissances humaines (1746)

L'art de raisonner se réduit à une langue bien faite.


Étienne Bonnot de Condillac ; La Logique ou l'art de
penser (1780)

Le caractère de l'esprit juste, c'est d'éviter l'erreur en


évitant de porter des jugements.
Étienne Bonnot de Condillac ; L'art d'écrire (1775)

L'esprit a autant de répugnance à voir ses défauts que


de paresse à réfléchir sur lui-même.
Étienne Bonnot de Condillac ; La Logique ou l'art de
penser (1780)

Un homme avare ne fait du bien à personne ; un


homme prodigue n'en fait qu'aux méchants.
Étienne Bonnot de Condillac ; Cours d'études (1775)

On n'est pas roi par le trône, mais par la justice.


Étienne Bonnot de Condillac ; Cours d'études (1775)

Envisagez d'avance les maux avec courage : quand


ils arriveront, ils seront moins durs à supporter.
Étienne Bonnot de Condillac ; Cours d'études (1775)

Celui qui sait ce qu'il doit faire et qui ne le fait pas, est
un fou qui se prépare des tourments sans nombre ;
celui qui l'ignore, et qui croit le savoir, est un imbécile ;
celui qui s'avoue son ignorance, est dans le chemin
des connaissances : le grand point est de commencer
par se connaître soi-même.
Étienne Bonnot de Condillac ; Cours d'études (1775)

Il importe bien moins d'être savant que de savoir


vivre.
Étienne Bonnot de Condillac ; Cours d'études (1775)

L'homme obéit à ses habitudes bien plus volontiers


qu'à la nature.
Étienne Bonnot de Condillac ; La Logique ou l'art de
penser (1780)

Un jugement, dont on s'est fait une habitude, devient


une opinion dont on ne doute plus.
Étienne Bonnot de Condillac ; La Logique ou l'art de
penser (1780)

Ce n'est pas prendre une liberté que d'aimer une


personne aimable, mais c'est en prendre une que de
lui déclarer son amour.
Étienne Bonnot de Condillac ; L'art d'écrire (1775)
Jacques-Bénigne Bossuet

Les 77 citations de Jacques-Bénigne Bossuet :

La connaissance est donnée pour entendre ce qu'il y


a de plus vrai.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Sermon pour la
profession de Mme Vallière (1675)

L'ignorance est la plus dangereuse des maladies, et la


cause de toutes les autres.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

L'amour-propre dore si bien nos vices que nous les


prenons pour des vertus.
Jacques-Bénigne Bossuet ; La médisance (1688)

Toute erreur est fondée sur quelque vérité dont on


abuse.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

Qui veut apprendre la sagesse doit écouter la parole


du vieillard.
Jacques-Bénigne Bossuet ; La politique tirée de
l'écriture sainte (1709)
Qui sait le passé peut conjecturer l'avenir.
Jacques-Bénigne Bossuet ; La politique tirée de
l'écriture sainte (1709)

Le temps découvre les secrets, le temps confirme les


bons conseils.
Jacques-Bénigne Bossuet ; La politique tirée de
l'écriture sainte (1709)

Qui veut bien juger de l'avenir doit consulter les temps


passés.
Jacques-Bénigne Bossuet ; La politique tirée de
l'écriture sainte (1709)

L'homme est né pour la paix, et il ne respire que la


guerre.
Jacques-Bénigne Bossuet ; La charité fraternelle
(1666)

La science la plus nécessaire à la vie humaine, c'est


de se connaître soi-même.
Jacques-Bénigne Bossuet ; La charité fraternelle
(1666)

Une bonne réputation est la seconde vie d'un homme.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la
concupiscence (posthume, 1731)

La perfection de l'homme est de vivre selon la raison.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)
On répare ses fautes quand on les pleure.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Oraisons funèbres (1669)

La vie humaine est semblable à un chemin dont


l'issue est fatale. On nous en avertit dès le premier
pas, mais la loi de la nature nous dicte d'avancer
toujours.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

Le médisant exerce la plus lâche de toutes les


vengeances, puisque, s'il ne peut se venger
autrement, il montre que sa haine est bien furieuse
par le plaisir qu'il prend de critiquer en paroles celui
qu'il ne peut blesser physiquement.
Jacques-Bénigne Bossuet ; La médisance (1688)

Le médisant, à force de parler, croit tout à fait ce qu'il


ne croyait qu'à demi.
Jacques-Bénigne Bossuet ; La médisance (1688)

Le médisant n'épargne pas même ses meilleurs amis,


si toutefois un tel homme est capable d'en avoir.
Jacques-Bénigne Bossuet ; La médisance (1688)

L'envie n'a pas le courage assez bon pour chercher la


véritable grandeur, mais elle tâche de s'élever en
abaissant les autres.
Jacques-Bénigne Bossuet ; La médisance (1688)

L'homme n'épargne que lui-même dans ses


jugements.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

La vérité est une reine qui a dans le ciel son trône


éternel, et le siège de son empire dans le sein de
Dieu. Il n'y a rien de plus noble que son domaine,
puisque tout ce qui est capable d'entendre en relève,
et qu'elle doit régner sur la raison même, qui a été
destinée pour guérir et gouverner toutes choses.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

Le bonheur n'est point le transport passager des sens,


c'est un état constant et permanent de l'âme ; il ne
peut prendre de consistance dans un cœur agité.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

La véritable fermeté est le fruit de l'intelligence.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

L'homme sage est permanent comme le soleil ; le fou


change comme la lune.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

Les réflexions, les connaissances, la philosophie, et


plus encore la voix d'une conscience pure, rendent
courageux dans le malheur.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

Le malheur est un vilain masque qui défigure


tellement les personnes que nous avons vues dans la
prospérité, que nous ne les connaissons plus quand
nous les voyons dans la disgrâce.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

La vraie liberté est celle qui veut qu'on obéisse aux


lois et non aux hommes, qui lie tous les intérêts privés
à l'intérêt commun, et qui fait regarder la patrie, non
comme une idée abstraite et vaine, mais comme une
mère bienfaisante, puissante, chérie et respectée.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

Il n'y a que la vertu seule dont personne ne peut mal


user, parce qu'elle ne serait plus vertu, si l'on en
faisait un mauvais usage.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)

La vie est une nuit profonde, pendant laquelle nous


sommes occupés à chercher des flambeaux pour
nous conduire à leur faible lueur.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Pensées et maximes
inédites (1704)
La sagesse humaine apprend beaucoup, si elle
apprend à se taire.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Élévations à Dieu, XX, 16
(posthume, 1727)

Les hypocrites sont dignes et de blâme et de mépris.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Sermon sur l'honneur
(1666)

La paix de la conscience répand sur les sens une joie


divine.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Sermon sur l'honneur
(1666)

Ce qui relève l'homme, c'est ce qui l'abaisse.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Sermon sur l'honneur
(1666)

Les hommes préfèrent se distinguer par les


ornements de la vanité que par la beauté des mœurs.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Sermon sur l'honneur
(1666)

Les faiblesses et les sentiments de l'enfance


s'étendent dans toute la suite de la vie.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Sermon sur l'honneur
(1666)

L'honneur fait tous les jours et tant de bien et tant de


mal dans le monde.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Sermon sur l'honneur
(1666)

L'honneur nous fait les captifs de ceux dont nous


voulons être honorés.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Sermon sur l'honneur
(1666)

Il y a toujours quelque chose en nous que l'âge ne


mûrit point.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Sermon sur l'honneur
(1666)

La tempérance nous enseigne à être modérés en tout.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

La justice nous inspire une volonté invincible de


rendre à chacun ce qui lui appartient.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

La première des vertus est la prudence.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

On ne se repent pas d'être malsain ; mais on se


repent d'avoir mal fait.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)
On ne blâme ni on ne châtie un enfant d'être boiteux,
ou d'être laid : mais on le blâme et on le châtie d'être
opiniâtre, parce que l'un dépend de sa volonté, et que
l'autre n'en dépend pas.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

Avoir son franc arbitre, c'est pouvoir choisir une chose


plutôt qu'une autre.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

Tout ce qui nous touche violemment, nous blesse.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

Qui veut juger hâtivement juge précipitamment.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

On peut ne pas entendre ce qui est ; mais jamais on


ne peut entendre ce qui n'est pas.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

Les conseils semblent toujours trop longs au


paresseux.
Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

On évite l'erreur en embrassant la vérité.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

Bien juger, c'est juger avec raison et connaissance.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

Il n'y a rien de pire que l'anarchie.


Jacques-Bénigne Bossuet ; Traité de la connaissance
de Dieu (1741)

Serge Bouchard

Les 28 citations de Serge Bouchard :

Le savant le plus grand est celui qui connaît les


limites de son savoir, c'est-à-dire l'infini de son
ignorance.
Serge Bouchard ; De la fin du mâle, de l'emballage et
autres lieux communs (1996)

Avoir des opinions dispense d'avoir des idées.


Serge Bouchard ; Quinze lieux communs, L'opinion
(1993)
Le savant le plus grand est celui qui cherche
désespérément à poser les bonnes questions.
Serge Bouchard ; De la fin du mâle, de l'emballage et
autres lieux communs (1996)

Qui avoue avoir toujours menti est en train de mentir


au moment de son propre aveu.
Serge Bouchard ; De la fin du mâle, de l'emballage et
autres lieux communs (1996)

Mentir est le pire de tous les crimes.


Serge Bouchard ; De la fin du mâle, de l'emballage et
autres lieux communs (1996)

La porte est un choix en ce sens qu'on peut toujours


la prendre.
Serge Bouchard ; De la fin du mâle, de l'emballage et
autres lieux communs (1996)

Au fond, dans la vie, dans le voyage de notre vie, tout


est porte et rien n'est clé.
Serge Bouchard ; De la fin du mâle, de l'emballage et
autres lieux communs (1996)

Sachez que la caresse est une laisse, une corde, une


chaîne plus solide que la plus solide des chaînes.
Serge Bouchard ; Quinze lieux communs, Le chien et
le loup (1993)

L'homme est un loup pour l'homme, ce qui, vous en


conviendrez, n'est pas très gentil pour le loup.
Serge Bouchard ; Quinze lieux communs, Les armes
(1993)

Les êtres humains ont ce curieux penchant qui


consiste à se réconcilier autour de ce qu'ils ont brisé.
Serge Bouchard ; Les gros arbres (1996)

Il n'est de sentiment plus sérieux que la joie.


Serge Bouchard ; Quinze lieux communs, Les enfants
(1993)

La beauté parfaite est celle que l'on soupçonne ; la


plus rare est celle que l'on découvre.
Serge Bouchard ; Quinze lieux communs, La calvitie
(1993)

Détruire une bibliothèque, c'est tenter de réduire


l'histoire au silence.
Serge Bouchard ; Du pipi, du gaspillage et sept autres
lieux communs (2001)

Méfiez-vous de ces gens sans attaches, ce sont des


êtres insensibles.
Serge Bouchard ; Quinze lieux communs, Le mal du
pays (1993)

Le savoir-vivre est une menterie finement ouvrée par


des générations de petits menteurs.
Serge Bouchard ; De la fin du mâle, de l'emballage et
autres lieux communs (1996)
Si vous croyez que l'éducation ne sert à rien, essayez
l'ignorance.
Serge Bouchard ; L'enseignement (2001)

Les cartes de crédit sont choses vivantes puisqu'elles


expirent.
Serge Bouchard ; De nouveaux lieux communs, Les
cartes (1994)

La quarantaine, c'est un moyen âge ; l'âge moyen,


l'empire du milieu.
Serge Bouchard ; La quarantaine (1993)

Le mensonge est recyclable mais il n'est pas


biodégradable.
Serge Bouchard ; De la fin du mâle, de l'emballage et
autres lieux communs (1996)

La femme n'est pas une poule. Mais peut-on être un


homme sans être un petit coq ?
Serge Bouchard ; De la fin du mâle, de l'emballage et
autres lieux communs (1996)

C'est tellement triste d'être joyeux dans un monde où


le bien-être est un devoir.
Serge Bouchard ; De nouveaux lieux communs, Être
en forme (1994)

La mauvaise humeur est contagieuse.


Serge Bouchard ; De nouveaux lieux communs, Les
méchants (1994)
On occupe le temps, on l'étire, on le tue mais on ne le
gère jamais.
Serge Bouchard ; De la fin du mâle, de l'emballage et
autres lieux communs (1996)

Être beau, c'est donner de la fierté à sa grimace.


Serge Bouchard ; Quinze lieux communs, La calvitie
(1993)

Les enfants qui dérangent le moins sont les enfants


que nous ne fréquentons pas.
Serge Bouchard ; Quinze lieux communs, Les enfants
(1993)

Il n'est rien de plus vieux qu'un vieux sans illusion.


Serge Bouchard ; La quarantaine (1993)

Le pays souffre d'une inflation incontrôlée du prix de


la confiance.
Serge Bouchard ; De la fin du mâle, de l'emballage et
autres lieux communs (1996)

Être fidèle, c'est s'attacher et il n'est rien de plus


attachant qu'un être ligoté.
Serge Bouchard ; De nouveaux lieux communs, La
fidélité (1994)
Henri Boucher

Les 22 citations de Henri Boucher :

La dureté du destin encourage celle des hommes.


Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Quand vient la fortune, les petits hommes se


redressent, les grands hommes se penchent.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

II ne suffit pas de mettre son idéal dans la charité, il


faut mettre la charité dans la lutte.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Pour avoir le droit de tout soupçonner, il faudrait se


sentir la force de tout expliquer.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

La flatterie est infâme, elle ment et elle mendie ; la


louange est auguste, elle dit vrai.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Ceux qui connaissent le moins un grand homme, ce


sont ses connaissances.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Plus on a de vanité, plus on en croit voir chez les


autres.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

On juge mieux d'un homme par ses admirations que


par ses antipathies.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Pour ne rien affecter, l'homme renonce à être sincère.


Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Tout est science, même la conscience.


Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Tout despote a l'âme d'un insubordonné.


Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Les remords impuissants sont le supplice des âmes


faibles.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

C'est souvent une garantie contre le soupçon que


d'être coupable.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Le génie est un aiguillon. Il n'y a point d'homme de


génie flegmatique.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Le voile des vertus, ce n'est pas l'humilité, c'est le


naturel.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

L'admiration est plus sagace que la haine.


Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

La critique est l'art d'admirer.


Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

La vanité est l'ennemie jurée du légitime orgueil.


Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

La confiance, c'est la bravoure de l'âme.


Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Nul n'est grand, s'il l'ignore.


Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

II y a des gens dont toute la modestie se dépense à


railler l'orgueil de leurs rivaux.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)

Les gens simples s'imaginent que, pour être naturel, il


faut nécessairement leur ressembler.
Henri Boucher ; Pensées et réflexions (1866)
Pierre Bourgault

Les 38 citations de Pierre Bourgault :

La peur de perdre l'autre, c'est un manque de


confiance en soi.
Pierre Bourgault ; Le plaisir de la liberté (1987)

La tendresse est l'abat-jour de la passion.


Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

C'est à l'âge adulte qu'un adolescent qui méprisait ses


parents les retrouvent tels qu'en lui-même.
Pierre Bourgault ; Oui à l'indépendance du Québec
(1977)

Si les gens ne veulent plus d'enfants, c'est qu'ils ne


veulent plus d'adolescents.
Pierre Bourgault ; Bourgault doux-amer (1992)

Il ne suffit pas d'aimer, il faut savoir comment aimer.


Pierre Bourgault ; Le plaisir de la liberté (1987)

Qui est contre la jalousie et la possession n'a pas


aimé.
Pierre Bourgault ; Le plaisir de la liberté (1987)

Je suis un amoureux à l'ancienne, ce qui implique


jalousie et possession.
Pierre Bourgault ; Le plaisir de la liberté (1987)

La liberté, c'est le lieu où s'affrontent le paradoxe et la


contradiction.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Souvent, tout ce qu'on trouve dans le juste milieu,


c'est la médiocrité.
Pierre Bourgault ; Le plaisir de la liberté (1987)

La liberté, c'est pour les êtres humains : Les forts


comme les faibles, les heureux comme les tristes, les
généreux comme les égoïstes, les humbles comme
les fiers, les exaltés comme les dépressifs.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Je ne vise jamais le juste milieu ; je vise toujours le


maximum.
Pierre Bourgault ; Le plaisir de la liberté (1987)

Ma liberté, c'est l'amour.


Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Qui ne dit rien, c'est qu'il n'a rien à dire.


Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La politique
(1996)

On peut avoir les meilleures intentions et produire du


vent : La vie, c'est ça aussi.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Le droit de parler doit inclure le droit de se taire.


Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Le droit de participer doit inclure le droit de s'abstenir


lorsqu'on en ressent le besoin.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Le droit d'être libre, ça comprend aussi bien le droit de


se tromper que le droit de réussir.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Être bien informé, ce n'est pas savoir un petit peu sur


tout, mais tout savoir sur peu.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

On peut être plus ou moins indépendant de tout sauf


de soi-même.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

La confiance en soi retrouvée autorise une certaine


confiance aux autres.
Pierre Bourgault ; Oui à l'indépendance du Québec
(1977)

Si je réponds « oui » à l'indépendance du Québec,


c'est qu'elle nous donnera le droit au succès.
Pierre Bourgault ; Oui à l'indépendance du Québec
(1977)
Les Anglais en Angleterre sont unilingues anglais, les
Suédois en Suède sont unilingues suédois, les
Allemands en Allemagne sont unilingues allemands et
les Anglais au Québec sont unilingues anglais.
Pierre Bourgault ; Nouvelles, Radio-Canada, le 2 juin
1966.

La parole est arme dangereuse qu'il faut savoir


maîtriser pour ne pas se laisser maîtriser.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Il faut que l'intelligence parle mieux et plus haut que la


stupidité, que le préjugé, que la bêtise.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Le plaisir de la langue, c'est de pouvoir la parler sans


effort.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Trop rares sont ceux qui ont le sens du ridicule.


Pierre Bourgault ; Le plaisir de la liberté (1987)

Quand on est placé en position d'infériorité, on est


vaniteux, on affiche une modestie suspecte.
Pierre Bourgault ; Oui à l'indépendance du Québec
(1977)

Mieux vaut se gouverner soi-même que d'être


gouverné par les autres.
Pierre Bourgault ; Oui à l'indépendance du Québec
(1977)
Mieux vaut être mort que communiste.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La politique
(1996)

L'honnêteté est à l'objectivité ce que la parole est à


l'orateur : essentielle mais personnelle.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

La parole est vaine pour les imbéciles.


Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

L'amitié est la police d'assurance de l'âme.


Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Il est presque normal d'être raciste, mais il est criminel


de le demeurer.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

La confiance en soi est faite d'humilité.


Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

C'est la réussite qui permet de mesurer le degré de


ses compétences et de ses mérites.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Il n'y a de vraie communication qu'entre deux


individus amoureux.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

L'amour fait s'épanouir les fleurs mais la fidélité leur


permet de porter des fruits.
Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

La tendresse est la mémoire de l'amour.


Pierre Bourgault ; Écrits polémiques, La culture (1996)

Paul Bourget

Les 60 citations de Paul Bourget :

Aimer par le cœur, c'est avoir d'avance tout pardonné


à ce qu'on aime.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Il n'y a qu'une manière d'être heureux par le cœur,


c'est de ne pas en avoir.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Toute jalousie, quelle qu'elle soit, est complètement


absurde.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

La franchise dans la rupture est vraiment ce que les


femmes ont de plus estimable.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)
Osons cette banale réminiscence, tant elle est juste :
un amour qui meurt jeune est béni des dieux.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Quitter sa maîtresse pour l'oublier est une maxime à


peu près aussi sage que celle-ci : ne plus manger
pour n'avoir jamais mal à l'estomac. C'est donner à
choisir à un gourmand entre mourir de faim ou
d'indigestion. — N'est-il pas insensé de choisir la
faim ?
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

On sait qu'on aime ; mais on ignore pourquoi l'on


aime, quand on a commencé d'aimer, et combien, et
comment. Le simple bon sens vous conseille donc de
ne compter, contre un pareil sentiment si
indéfinissable, si instinctif, si ténébreux, que sur cette
idée, que tout finit.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Se donner des raisons pour ne pas aimer, c'est pour


un malade, se démontrer qu'il est misérable d'être
malade : il en est plus misérable, et aussi malade.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Il n'y a que la femme que nous aimons qui puisse


nous guérir d'elle-même.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Plus on lutte contre un sentiment, plus on y pense, et


y penser, c'est l'exaspérer.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Le seul remède contre la mort, c'est de vivre.


Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Le seul remède contre l'amour, c'est de ne plus aimer.


Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Dire à sa maîtresse le nom de l'ami que l'on aime le


plus, c'est risquer de les perdre et l'un et l'autre.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

La plus cruelle vengeance d'une femme est


quelquefois de nous rester fidèle.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Nous ne pardonnons à une maîtresse de nous avoir


ennuyé de son amour que si elle nous débarrasse
d'elle sans nous remplacer.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Chaque fin d'amour est comme un déménagement, et


cela ne va pas sans casse. Au dixième, combien y a-t-
il de meubles en état ?
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

On n'est guéri d'une femme que lorsqu'on n'est plus


curieux de savoir avec qui elle vous oublie.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)
La fin de nos anciennes amours ne nous dégoûte pas
d'en commencer d'autres.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

La maîtresse qui nous quitte quand nous l'aimons le


mieux nous épargne des mois ou des années de
menues désillusions. L'homme est ingrat pour ce
service, comme pour les autres.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

L'amour est une maladie, et le malade le plus sage,


pour cette maladie-là comme pour les autres, est celui
qui, n'ayant jamais lu un livre de médecine, ne sait
pas ce qu'il a, et qui souffre sans penser, comme une
bête.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

On n'est plus fort que la femme qu'à la condition d'être


plus femme quelle.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Une femme vous est toujours reconnaissante de vous


avoir lâché.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Pour un fou, le pire des malheurs est de ne pas être


fou tout à fait.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

La plus sûre vengeance pour une maîtresse que nous


quittons en l'aimant est de nous prouver qu'elle
méritait d'être quittée.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Vouloir se guérir d'une femme que l'on adore en la


quittant, c'est vouloir se guérir de la soif en ne buvant
pas.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Avec un ancien amour on fait de tout, même un


nouvel amour, tout... excepté de l'amitié.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Le rêve de l'amour, pour l'homme, c'est de tromper


une maîtresse fidèle.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Prolonger un adieu, c'est dire cent, mille, dix mille


adieux, et chacun vous déchire à nouveau toute
l'âme. En amour, comme ailleurs, les plus courtes
agonies sont les seules souhaitables.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

En amour, tout est rompu du jour où l'un des deux


amants a pensé que la rupture était possible. Dire
seulement tout bas : « Quand j'aurai cessé d'aimer ...
» c'est avoir cessé d'aimer.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)
Pour un amant, chercher le moyen de dire à une
maîtresse qui l'aime encore: « Je ne t'aime plus, »
sans la faire souffrir, c'est vouloir mettre en pratique la
célèbre fantaisie du guillotiné par persuasion.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Beaucoup d'amants qui n'osent pas quitter leur


maîtresse parlent de la pitié qu'elle leur inspire. Les
femmes discernent avec justesse que cette pitié-là est
une forme d'un abominable égoïsme. Il y a un
attendrissement sur les maux que l'on cause qui
ressemble à la plus cruelle férocité. Il est fait d'un
délice de se sentir aimé sans aimer, vilain sentiment
dont l'homme s'excuse à ses propres yeux en
plaignant sa victime. Rien de plus raffiné comme
hypocrisie.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Toute maîtresse qui présente son amant à un de ses


amis, à elle, entend bien le présenter à un espion. Il
en est de ces espions-là comme des gendarmes : on
n'y pense que lorsqu'on a envie de se sauver, et c'est
trop tard.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Sacrifiez un plaisir à une femme, elle vous en voudra,


et elle aura raison. S'il y a pour vous quelque chose
d'agréable hors d'elle et loin d'elle, c'est que vous ne
l'aimez plus.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)
L'Art d'aimer vraiment moderne et nouveau
s'appellera l'Art de rompre.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Pour deux amants, s'aimer du même amour est le


premier bonheur, le second est de cesser de s'aimer
en même temps.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Du civilisé au sauvage, il y a tout juste la distance qu'il


y a de l'amour à la jalousie.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

En amour, les actions ne montrent pas le fond du


cœur. Le cabotinage sentimental a fait commettre plus
de meurtres et de suicides que la passion vraie.
D'autre part, les paroles ne prouvent rien non plus. Ici
donc, comme en religion, il n'y a qu'une sagesse :
croire, et cette sagesse est une folie.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Une maîtresse voit dans l'ami intime de son amant


presque toujours son pire ennemi, à moins qu'elle n'y
trouve un nouvel amant.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Pour un amant qui aime avec tout son cœur, une


infidélité connue de sa maîtresse offre encore cette
douceur qu'il peut lui prouver son amour en lui
pardonnant.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)
Ce que certains hommes pardonnent le moins à une
femme, c'est qu'elle se console d'avoir été trahie par
eux.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Une femme qui vous rend jaloux ne mérite pas que


vous l'aimiez.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

On n'est jamais ni le premier ni le dernier amant d'une


femme.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Les coquettes vraiment savantes ne se refusent pas,


elles se donnent. Elles savent que posséder une
maîtresse, pour un homme passionné, c'est être
possédé par elle. Une femme qui ne nous aime pas et
qui nous tient par la jalousie des sens nous mène où
elle veut. Le plus irrésistible désir est fait avec la
mémoire de la brute qui sommeille chez nous tout.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

La volupté, qui n'est que physique, est toujours près


d'être féroce.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

La jalousie des sens survit à l'amour. Ce devrait être


la consolation de toutes les femmes abandonnées,
lorsqu'elles sont sans cœur et qu'elles souffrent
seulement dans leur vanité. Elles n'ont, pour se
venger, qu'à prendre un amant. Elles ne ramèneront
peut-être pas l'infidèle, mais elles sont sûres de lui
faire du mal. Voilà une grande misère de l'animal
homme.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Nous avons beau connaître tout notre esprit et tout


notre cœur, notre bête ne nous est jamais connue tout
entière, aussi ne faut-il jamais dire : «Cette femme ne
peut rien sur moi.» En amour, la seule victoire est la
fuite. C'est un mot du plus grand des psychologues
modernes : Napoléon Bonaparte.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Ce ne sont pas les trahisons des femmes qui nous


apprennent à nous défier d'elles, ce sont les nôtres.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

À Paris, sur cent hommes d'amour pris au hasard,


voici les chances qu'une femme de cœur a d'être
heureuse si elle en aime un : vingt l'exploiteront, vingt
la compromettront, vingt la corrompront, trente la
méconnaîtront. Restent dix amants dignes de ce nom,
mais, sur ces dix, neuf ont déjà vécu leur vie, ils sont
usés ! et le centième aime presque toujours ailleurs.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

On trahit un cœur qui aime vraiment, on ne le trompe


jamais.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Pour un cœur passionné, la pire douleur est de ne


pas suffire au cœur qu'il aime.
Paul Bourget ; Physiologie de l'amour moderne (1889)

Philippe Pierre Louis Bouvard

Les 60 citations de Philippe Bouvard :

Massage : Malaxage de chairs gratuit ou tarifé selon


qu'il est pratiqué par amour ou sur ordonnance.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Sourire : Dans la vie, il faut avoir un bon dentiste car


ou bien l'on est un raté et l'on doit sourire à ceux dont
on sollicite l'aide, ou bien l'on a réussi et il convient de
se montrer encore plus aimable pour se faire
pardonner de n'avoir pas échoué.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Attitude : Les femmes du monde sont revêches parce


qu'elles croient que ça leur donne de la classe et de la
personnalité.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Anniversaire : Le plus désolant n'est pas d'avoir l'âge


qu'on annonce mais de penser qu'on n'aura plus
jamais moins et qu'à partir d'un certain âge on dit
n'importe quoi sur l'âge.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Année : Intervalle compris entre deux périodes


d'étrennes.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Ange : Personnage entièrement dénudé qui réussit


paradoxalement à dissimuler son sexe. Est qualifié de
gardien lorsque, sur Terre, il a servi dans la police.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Anesthésie : Sommeil garanti, réveil aléatoire.


Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Andouille : Homme assez bête pour épouser un


boudin.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Anarchiste : Militant qui détruit toutes les richesses


avant de les redistribuer.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Amour-propre : Grand luxe qui conduit trop souvent à


se retrouver seul chez soi.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Amour : Moins rapide que la météo, il s'écoule parfois


plusieurs mois entre le coup de foudre et les premiers
orages.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)
Amitié : Seul sentiment que l'âge renforce.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Ami : Personne avec laquelle on n'a pas eu le


courage de se fâcher.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Ambition : Terme noble pour désigner les besoins


d'argent.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

L'amabilité est la gentillesse des gens qui n'ont pas de


cœur.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Allocation : Somme allouée à un citoyen pauvre pour


lui faire croire que l'égalité est de ce monde.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Agriculteur : Survivant d'une autre époque. Ne fait


plus pousser que les subventions.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Âge : Si, encore vivant à partir d'un certain âge, on n'a


plus d'âge, en revanche, on a ensuite jusqu'à la fin
des temps l'âge qu'on avait quand on a disparu.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Affection : Accordée aux promus en amitié et aux


rétrogradés en amour.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Ados : Graines d'hommes et de femmes dont on


espère améliorer la pousse en les arrosant de
reproches.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Acquitter : Payer les honoraires de son avocat après


être sorti de prison.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Travesti : Dérèglement hormonal utilisé dans


l'industrie du spectacle.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Tradition : Prêt-à-penser qui détermine le prêt-à-agir.


Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Timide : Sinistré de l'audace.


Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Textiles : Quand on veut passer à l'amour physique,


ils gênent plus que les principes.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Tentation : Proposition ou opportunité qu'on hésite à


saisir de peur d'être vu.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Tendre : Viande humaine ramollie par l'amour.


Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Tarte : Pâtisserie que fabriquent les femmes laides et


gifle qu'on leur assène.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Tante : Mot péjoratif qui a longtemps désigné un


homme changeant souvent de neveu.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Sympathie : Inclination précise pour une personne,


avantageusement remplacée par l'empathie, amour
flou pour le genre humain.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Sûreté : Fille de la prudence et cousine de la police.


Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Supposition : Hypothèse que l'on tente d'introduire par


voie mentale.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

Suffisant : Comportement de quelqu'un qui se croit


nécessaire.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

La modestie est l'art de faire dire par d'autres tout le


bien que l'on pense de soi-même.
Philippe Bouvard ; Maximes au minimum (1984)

La modestie est, par définition, le seul sentiment qui


cesse d'exister à l'instant où on commence à
l'évoquer.
Philippe Bouvard ; Maximes au minimum (1984)

On appelle « mauvaise foi » les convictions d'autrui


qu'on ne partage pas.
Philippe Bouvard ; Maximes au minimum (1984)

La religion est un tranquillisant métaphysique fabriqué


par les laboratoires du culte, médicament assez
puissant pour faire croire, contre toute évidence, à
des gens qui vont perdre la vie qu'ils ne seront pas
ensuite complètement morts.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Les gens qui ne savent pas rire à la fin d'un


enterrement font rarement de vieux os.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Une certitude est une idée dont on n'a pas eu le


temps de se défaire.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Honneurs : Récompensent les mérites. Parfois, ils les


remplacent.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)
Honnêteté : Seule méthode pour escroquer deux fois
le même client.
Philippe Bouvard ; Bouvard de A à Z (2014)

J'ai souvent été déçu par les hommes, parfois aussi


par les femmes, mais rarement par le travail, et jamais
par les chiens.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Le temps qu'il fait ou qu'il va faire est devenu plus


important que les problèmes de notre temps.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Les marins côtiers savent ce que les play-boys


ignorent : c'est dans la drague qu'on touche le plus
souvent le fond.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Si l'amour est parfois dangereux et souvent décevant,


c'est parce qu'il refuse, par définition, de se méfier
d'apparences pas toujours trompeuses.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

La confidence est l'imperméable de la femme


exhibitionniste.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Le mariage n'empêche pas les sentiments qu'on


éprouve à l'égard d'autres que son conjoint.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)
Étrangeté du comportement : deux jambes de femme
suffisent à faire sortir un homme du droit chemin.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

L'amour est un sentiment si fort qu'il permet d'oublier


toutes les raisons qu'on aurait de ne pas aimer.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Un homme fidèle est un homme qui refuse à la dame


de ses pensées le suprême satisfecit d'une bonne
appréciation comparative.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

La preuve que l'amour relève du théâtre : après la


scène d'exposition il faut passer à l'acte.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Je rêve parfois de créatures somptueuses célébrant la


perte de leur virginité comme de vraies inaugurations
avec buffet, discours et cordon symbolique.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

L'impôt est une ressource gouvernementale illimitée


puisque la pression fiscale s'aligne sur les besoins
des administrations et jamais sur les moyens des
contribuables.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Quand le plafond baisse il vaut mieux habiter près


d'une Bourse que d'un aéroport : les petits porteurs
font moins de bruit que les gros.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Alors qu'on jette désormais les chaussettes trouées,


les bas de laine n'espèrent toujours qu'en la reprise.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Le capitalisme ne pose de cas de conscience qu'à


ceux qui réussissent à faire des économies.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

La fortune résultant de la différence entre dépenses et


recettes, les riches encaissent plus volontiers qu'ils ne
décaissent. C'est même à cette particularité qu'ils se
reconnaissent des pauvres, qui, eux, n'ont nul crédit à
espérer.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Les riches souhaitent être de plus en plus riches, les


pauvres ont cessé d'accepter la pauvreté, d'où le
malaise.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Heureux les pauvres, qui ne sont aimés que pour eux-


mêmes !
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)

Il n'y a que l'argent qui aide à oublier qu'on n'est pas


riche.
Philippe Bouvard ; Mille et une pensées (2005)
Georges Brassens

Les 32 citations de Georges Brassens :

Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons.


Georges Brassens ; Ceux qui ne pensent pas comme
nous (1982)

Les yeux dans les yeux et le cœur joyeux, on oublie la


terre et les cieux.
Georges Brassens ; On n'a pas besoin de la lune
(1980)

Dieu, s'il existe, il exagère.


Georges Brassens ; Dieu s'il existe (1964)

Dans l'art de faire le trottoir, je le confesse, le difficile


est de bien savoir jouer des fesses.
Georges Brassens ; Le mauvais sujet repenti (1964)

On ne se fait pas putain comme on se fait nonne.


Georges Brassens ; Le mauvais sujet repenti (1964)
Sans technique, un don n'est rien qu'une sale manie.
Georges Brassens ; Le mauvais sujet repenti (1964)

Le métier de femme ne nourrit plus son homme.


Georges Brassens ; Concurrence déloyale (1966)

Tout le monde médit de moi, sauf les muets, ça va de


soi !
Georges Brassens ; La mauvaise réputation (1952)

Les braves gens n'aiment pas que l'on suive une


autre route qu'eux.
Georges Brassens ; La mauvaise réputation (1952)

Le plus cornard des deux n'est point celui qu'on croit.


Georges Brassens ; La traîtresse (1961)

Le temps passe et fauche à l'aveuglette.


Georges Brassens ; P... de toi (1954)

Mourir pour des idées, l'idée est excellente, moi j'ai


failli mourir de ne l'avoir pas eue.
Georges Brassens ; Mourir pour des idées (1972)

Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort


lente.
Georges Brassens ; Mourir pour des idées (1972)

Toujours je regretterai, maman, papa, de vous avoir


fait pleurer au temps où nos cœurs ne se
comprenaient pas.
Georges Brassens ; Maman, papa (1957)

Comporte-toi comme te le dit ton cœur.


Georges Brassens ; Chansonnette à celle qui reste
pucelle (posthume, 1996)

Y a pas plus de honte à se refuser, ni plus de mérite


qu'à se faire baiser.
Georges Brassens ; Chansonnette à celle qui reste
pucelle (posthume, 1996)

Le cœur à vingt ans se pose où l'œil se pose.


Georges Brassens ; Les amours d'antan (1962)

La musique qui marche au pas, cela ne m'intéresse


pas.
Georges Brassens ; La mauvaise réputation (1952)

Tu es l'ami du meilleur de moi-même.


Georges Brassens ; Lettres à Toussenot (1946-1950)

On ne t'estime que parce que tu es intelligent.


Moralité : si tu étais idiot, personne ne t'aimerait.
Georges Brassens ; Lettres à Toussenot (1946-1950)

La virtuosité, c'est une affaire de balourds !


Georges Brassens ; Corne d'Aurochs (1955)

Il n'y a que les imbéciles qui sachent bien faire


l'amour.
Georges Brassens ; Corne d'Aurochs (1955)

À vingt ans l'avenir efface le passé quand l'espoir luit.


Georges Brassens ; À Paris dans chaque faubourg
(1933)

Ne jetez pas la pierre à la femme adultère, je suis


derrière.
Georges Brassens ; À l'ombre des maris (1972)

Le pluriel ne vaut rien à l'homme, et sitôt qu'on est


plus de quatre, on est une bande de cons.
Georges Brassens ; Le pluriel (1966)

André Breton

Les 45 citations de André Breton :

L'encre et le papier savent seuls tenir l'imagination en


éveil.
André Breton ; Les pas perdus (1924)

L'amour réciproque, tel que je l'envisage, est un


dispositif de miroirs qui me renvoient, sous les mille
angles que peut prendre pour moi l'inconnu, l'image
fidèle de celle que j'aime, toujours plus surprenante
de divination de mon propre désir et plus dorée de
vie.
André Breton ; L'amour fou (1937)

Ma toute petite enfant qui n'avez que huit mois, qui


souriez toujours, qui êtes faite à la fois comme le
corail et la perle, vous saurez alors que tout hasard a
été rigoureusement exclu de votre venue, que celle-ci
s'est produite à l'heure même où elle devait se
produire, ni plus tôt ni plus tard et qu'aucune ombre
ne vous attendait au-dessus de votre berceau d'osier.
André Breton ; L'amour fou (1937)

Aujourd'hui encore, je n'attends rien que de ma seule


disponibilité, que de cette soif d'errer à la rencontre de
tout, dont je m'assure qu'elle me maintient en
communication mystérieuse avec les autres êtres
disponibles, comme si nous étions appelés à nous
réunir soudain.
André Breton ; L'amour fou (1937)

C'est peut-être l'enfance qui approche le plus de la «


vraie vie » ; l'enfance au-delà de laquelle l'homme ne
dispose, en plus de son laissez-passer, que de
quelques billets de faveur ; l'enfance où tout
concourait cependant à la possession efficace, et
sans aléas, de soi-même. Grâce au surréalisme, il
semble que ces chances reviennent.
André Breton ; Manifeste du surréalisme (1924)
Chère imagination, ce que j'aime surtout en toi, c'est
que tu ne pardonnes pas.
André Breton ; Manifeste du surréalisme (1924)

Chacun a en soi l'étoffe d’un orateur.


André Breton ; Manifeste du surréalisme (1924)

La rêverie… une jeune femme merveilleuse,


imprévisible, tendre, énigmatique, provocante, à qui je
ne demande jamais compte de ses fugues.
André Breton ; Farouche à quatre feuilles (1954)

Qui pèche contre la logique est un fou.


André Breton ; Antonin Artaud, ou La santé des
poètes (1959)

Les confidences des fous, je passerais ma vie à les


provoquer.
André Breton ; Manifeste du surréalisme (1924)

Au départ il ne s'agit pas de comprendre mais bien


d'aimer.
André Breton ; Flagrant délit (1949)

L'amour réciproque est un dispositif de miroirs qui me


renvoient l'image fidèle de celle que j'aime.
André Breton ; L'amour fou (1937)

L'amour, c'est quand on rencontre quelqu'un qui vous


donne de vos nouvelles.
André Breton ; L'amour (1935)

Tout acte porte en lui-même sa justification.


André Breton ; Manifeste du surréalisme (1924)

Amants, faites-vous de plus en plus jouir.


André Breton ; Introduction au discours sur le peu de
réalité (1927)

Le merveilleux est toujours beau, il n'y a même que le


merveilleux qui soit beau.
André Breton ; Manifeste du surréalisme (1924)

L'homme propose et dispose ; il ne tient qu'à lui de


s'appartenir tout entier.
André Breton ; Manifeste du surréalisme (1924)

Vous n'avez rien à craindre, j'ai la fantaisie d'être


sérieux.
André Breton ; Anthologie de l'humour noir (1940)

La seule façon qui nous soit laissée de témoigner


notre dédain de la vie, c'est de l'accepter.
André Breton ; Anthologie de l'humour noir (1940)

La vie ne vaut pas qu'on se donne la peine de la


quitter.
André Breton ; Anthologie de l'humour noir (1940)

Je n'ai jamais cessé de ne faire qu'un de la chair de


l'être que j'aime.
André Breton ; L'amour fou (1937)

Un mot et tout est sauvé ; un mot et tout est perdu.


André Breton ; Clair de terre (1923)

Il n'y a pas de raison de vivre, mais il n'y a pas de


raison de mourir non plus.
André Breton ; Anthologie de l'humour noir (1940)

Le plus beau présent de la vie est la liberté qu'elle


vous laisse d'en sortir à votre heure.
André Breton ; Clair de terre (1923)

Qu'est-ce que la société ? C'est de la moisissure.


Andre Breton ; La revue Documents - Juin 1934

Qu'est-ce que l'amour physique ? C'est la moitié du


plaisir.
Andre Breton ; La revue Documents - Juin 1934

L'imaginaire, c'est ce qui tend à devenir réel.


André Breton ; Il y aura une fois (1932)

La poésie se fait dans les bois, elle a l'espace qu'il lui


faut.
André Breton ; Sur la route de San Romano (1948)

La poésie se fait dans un lit comme l'amour, ses draps


défaits sont l'aurore des choses.
André Breton ; Sur la route de San Romano (1948)

Les mots font l'amour.


André Breton ; Les pas perdus (1924)

Deux mains qui se cherchent, c'est assez pour le toit


de demain.
André Breton ; Signe ascendant (1942)

De l'amour je n'ai voulu connaître que les heures de


triomphe, dont je ferme ici le collier sur vous.
André Breton ; L'amour fou (1937)

En matière de révolte, aucun de nous doit avoir


besoin d'ancêtres.
André Breton ; Second manifeste du Surréalisme
(1930)

Toujours et longtemps, les deux grands mots ennemis


qui s'affrontent dès qu'il est question de l'amour.
André Breton ; L'amour fou (1937)

Je vous souhaite d'être follement aimée.


André Breton ; L'amour fou (1937)

Après une dictée où Le coeur m'en dit, s'écrivait peut-


être Le coeur mendie.
André Breton ; Toutes les écolières ensemble (1932)
La vie est autre que ce qu'on écrit.
André Breton ; Nadja (1928)

Rien ne sert d'être vivant s'il faut qu'on travaille.


André Breton ; Nadja (1928)

Ne pas alourdir ses pensées du poids de ses souliers.


André Breton ; Nadja (1928)

La beauté sera convulsive ou ne sera pas.


André Breton ; Nadja (1928)

Le désespoir n'a pas de cœur.


André Breton ; Le verbe Être (1932)

La poésie n'a de rôle à jouer qu'au-delà de la


philosophie.
André Breton ; Les pas perdus (1924)

L'homme propose et dispose, il ne tient qu'à lui de


s'appartenir tout entier.
André Breton ; Manifeste du surréalisme (1924)

Dites-vous bien que la littérature est un des plus


tristes chemins qui mènent à tout.
André Breton ; Manifeste du surréalisme (1924)

Ce que j'ai aimé un jour, que je l'aie gardé ou non, je


l'aimerai toujours.
André Breton ; L'amour fou (1937)
Les 72 citations de Albert Brie :

Compétence - Incapacité de s'adapter au savoir-faire


de la moyenne des travailleurs.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Nous aimons bien que les gens soient francs avec


nous, à condition qu'ils se trompent.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'homme qui ne cherche absolument pas à se


connaître veut s'éviter une mauvaise fréquentation.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Aux yeux d'un commerçant, un consommateur averti


en vaut la moitié d'un.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

La plus habile façon de s'approprier une partie du


mérite d'un gagnant est de se montrer bon perdant.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Notre tort à chacun n'est pas de nous croire seul,


mais de nous estimer unique.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

La foule dore ce qu'elle adore.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)
Reconnaissons au célibataire ce mérite qui consiste à
se retenir de faire une malheureuse de plus.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'information a élevé le commérage à la dignité de la


culture.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Tuer le temps est parfois un cas de légitime défense.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'homme est devenu le jouet éducatif de


l'électronique.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Il y a des gens dont les doigts bafouillent quand ils


parlent avec leurs mains.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'âge, cette maladie héréditaire que l'on attrape dès


sa naissance.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'oreille distraite est l'organe du malentendu.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Quand on n'a pas de mémoire, on se répète ; quand


on en a, on répète les autres.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)
Notre tort n'est pas de nous croire seul, mais de nous
estimer unique.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

La vérité n'a pas de chance quand elle tombe aux


mains de ceux qui ne se trompent jamais.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Notre opinion est une idée que nous avons ; notre


conviction, une idée qui nous a.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

En amour, le Je est un pronom possessif.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Le bonheur est une provocation.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Du choc des idées naît fréquemment l'électrocution du


jugement.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Comme les grandes douleurs, les grandes


reconnaissances sont muettes.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Le temps est un grand maître et un mauvais élève.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Pessimiste : Homme confiant que ça ira mal.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Les esprits réalistes sont les idéalistes de l'immédiat


et de l'apparence.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Entre la faute et l'aveu, notre plus court chemin, c'est


le détour.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Un bourreau de travail finit ordinairement par tomber


sous son couperet.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Le fonctionnarisme est la plus savante école de


l'irresponsabilité.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

C'est surtout quand elle nie qu'une personnalité


s'affirme.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Il y a moins de cerveaux lumineux que de crânes


éblouis.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'ignorance est perfectible ; il suffit d'étudier.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)
Si vous pensez comme la majorité, ne pensez pas.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Les bêtises imprimées sont plus désespérantes que


les bêtises exprimées, parce qu'on y a réfléchi.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

On peut mourir jeune à n'importe quel âge.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'imbécillité est une chose universellement partagée.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Peur de l'effort égale peureux sans effort.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Opinion publique : Avis que l'on prête à tout le monde


quand personne n'a été consulté.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

La méfiance à l'égard des autres est à proportion de


l'illusion que nous nous faisons de notre importance.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Idiot : Caractère de réciprocité que se reconnaissent à


tour de rôle deux individus d'opinions contraires.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Le progrès est sensible en éducation : après le


bourrage, le bousillage de crâne.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'embarras est l'angoisse du choix.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Être regardé cent fois et n'être vu qu'une nous placent


dans la moyenne des gens dignes de considération.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'ennui est l'angoisse des sots.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

La peur de l'effort est plus épuisante que l'effort


même.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

La sagesse est lâcheté quand elle tolère l'intolérance.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Les lèvres, le média de communication des microbes.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Les choses vont si vite qu'on en arrive à regretter le


temps qui vient.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'instruction ne combat pas toujours l'ignorance ; elle


peut parfois lui donner une allure savante.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)
Quand j'ai envie d'un livre, je l'achète ; si je veux être
sûr de le lire, je l'emprunte.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Aimer, c'est préférer ce qui en moi fait meilleure figure


en toi.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'homme et la femme de l'année, la célébrité de


l'année, ces immortels de l'éphémère.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Mariage - Domestication de l'amour.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

La circulation des idées cause plus de collisions que


d'embouteillages.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

La colère est le hoquet de l'humeur.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Quelques-uns donnent sans compter ; le reste compte


sans donner.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'amour est aveugle par éblouissement.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)
Le dernier mot dans une affaire est toujours un chiffre.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Tout ce qui est stable est contestable.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Biliguisme : Facilité de s'exprimer en anglais et de se


taire en français.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Aimer à la folie, c'est être deux fois fou.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Vite et bien vont parfois ensemble ; exemple : vite


rencontré, bien oublié.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

On trouve toujours de l'argent pour faire la guerre,


jamais pour vivre en paix.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'information a élevé le commérage à la dignité de la


culture.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

La peur de l'inconnu, c'est l'appréhension du connu


défiguré par l'imagination.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Avoir la conscience tranquille, une façon comme une


autre de déguiser son inconscience.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

En politique, s'expliquer c'est mentir, mais en


beaucoup plus de mots.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Rien ne sert de discourir, il faut mentir à point.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Le jeu est l'occupation la plus sérieuse de l'enfant ; la


plus frivole étant l'éducation.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

Éducation : Ce qui manque à l'ignorant pour


reconnaître qu'il ne sait rien.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

L'erreur fondamentale de toute éducation : prendre les


enfants pour des enfants.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

On entend réclamer partout l'égalité des chances,


nulle part l'égalité des risques.
Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)

La solitude est une façon de se prendre en otage.


Albert Brie ; Le mot du silencieux (1978)
Robert Brisebois

Les 13 citations de Robert Brisebois :

Il ne faut pas exiger trop de la vie si nous voulons


qu'elle tienne ses promesses.
Robert Brisebois ; L'amour c'est tout, le hasard c'est
autre chose (1998)

L'oubli est fait du silence des morts et du mutisme des


vivants.
Robert Brisebois ; L'amour c'est tout, le hasard c'est
autre chose (1998)

La valeur d'une œuvre n'existe que dans l'esprit de


ceux qui l'apprécient.
Robert Brisebois ; L'amour c'est tout, le hasard c'est
autre chose (1998)

L'attente est l'unique ressource de ceux qui n'ont ni le


temps ni l'argent pour faire autre chose.
Robert Brisebois ; L'amour c'est tout, le hasard c'est
autre chose (1998)

La ponctualité est l'obsession de ceux qui n'ont rien à


faire.
Robert Brisebois ; L'amour c'est tout, le hasard c'est
autre chose (1998)

Le gouvernement, c'est l'art des actes imperceptibles.


Robert Brisebois ; L'amour c'est tout, le hasard c'est
autre chose (1998)

La riposte est une huile que l'on jette sur le feu de la


conversation pour éloigner les fâcheux.
Robert Brisebois ; Le petit Bob-2 (2003)

Si c'est doux d'être capable d'aimer, c'est encore plus


rassurant d'être aimé.
Robert Brisebois ; L'amour c'est tout, le hasard c'est
autre chose (1998)

Une déclaration d'amour est une opinion du cœur.


Robert Brisebois ; L'amour c'est tout, le hasard c'est
autre chose (1998)

L'ambition est le triomphe du rêve sur la certitude.


Robert Brisebois ; L'amour c'est tout, le hasard c'est
autre chose (1998)

La riposte est un mot d'esprit armé de contre-attaques


vigoureuses.
Robert Brisebois ; Le petit Bob-2 (2003)

Le silence et la solitude sont des auges où mangent la


haine et le mépris.
Robert Brisebois ; L'amour c'est tout, le hasard c'est
autre chose (1998)

L'amour perd son élégance quand il cesse d'être un


secret.
Robert Brisebois ; L'amour c'est tout, le hasard c'est
autre chose (1998)

Raymond Philippe Auguste Brucker

Les 23 citations de Raymond Brucker :

On assassine aussi bien avec la plume qu'avec une


arme.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)

L'abandon dans ses vieux jours est le sort de


l’égoïste.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)

L'amour est quelquefois indulgent pour une première


faute, mais sans pardon pour celles qui suivent.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)

Le coupable est souvent celui qui se défend avant


qu'on l'accuse.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)

L'imposture, cette ruse qui donne au mensonge les


dehors du vrai.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)
Quand on n'a pas su s'arrêter à temps, on est
emporté bien loin sur une pente rapide.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)

Qui se rit de Dieu, se rit des hommes.


Raymond Brucker ; Les intimes (1832)

L'adultère répond à l'adultère, et la désaffection


mutuelle engendre les représailles.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)

Deux femmes qui s'entendent déjouent facilement les


ruses d'un homme.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)

On rendrait bien des lois inutiles si l'on en faisait de


bonnes sur l'éducation.
Raymond Brucker ; Le maçon (1840)

Dans la vie il faut choisir sa route, prendre son parti,


et s'en écarter le moins possible.
Raymond Brucker ; Le maçon (1840)

Une larme que l'on fait verser à l'être aimé est un


coup de couteau qui lui retranche un jour de vie.
Raymond Brucker ; Le maçon (1840)

Un homme qui lève la main sur sa femme tombe dans


le dernier degré de l'abjection.
Raymond Brucker ; Le maçon (1840)
Avec de la franchise et du caractère, on peut faillir,
mais on s'éclaire par ses fautes.
Raymond Brucker ; Le maçon (1840)

Un honnête homme dans la misère est bientôt


secouru par d'honnêtes gens généreux.
Raymond Brucker ; Le maçon (1840)

Il ne faut pas un grand génie pour devenir paresseux.


Raymond Brucker ; Le maçon (1840)

L'avenir, c'est demain.


Raymond Brucker ; Le maçon (1840)

L'oisiveté est la route la plus droite pour mourir de


faim.
Raymond Brucker ; Le maçon (1840)

Sans un grain de sévérité, la bonté ne serait qu'un


encouragement pour le vice.
Raymond Brucker ; Le maçon (1840)

La lâcheté se cache sous le masque d'une écriture


empruntée.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)

L'épée d'un homme, si lâche qu'il soit, ne se lève


jamais sur la poitrine d'une femme.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)
Il en coûte de perdre en un instant toute l'estime qu'on
avait pour sa fille.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)

L'imposture, cette ruse qui donne à l'hypocrisie le


masque de la réalité.
Raymond Brucker ; Les intimes (1832)

Pascal Bruckner

Les 42 citations de Pascal Bruckner :

La peur ne tue pas, elle empêche de vivre.


Pascal Bruckner ; Le divin enfant (1992)

L'ennui est un compagnon qu'on ne supporte que


dans la solitude.
Pascal Bruckner ; Lunes de fiel (1981)

Aucune difficulté n'est en soi insurmontable ; seul est


dangereux d'apporter des réponses anciennes à des
situations nouvelles.
Pascal Bruckner ; La tentation de l'innocence (1995)

La vraie vie n'est pas absente, elle est intermittente.


Pascal Bruckner ; L'euphorie perpétuelle (2000)
Chose curieuse : les êtres malheureux attirent le
malheur.
Pascal Bruckner ; Lunes de fiel (1981)

Sexe - Encore un pompier, la barbe ! quel ennui, ces


pipes ! c'est toujours pareil.
Pascal Bruckner ; Le nouveau désordre amoureux
(1977)

L'adultère est le compagnon de route du mariage : ils


sont impensables l'un sans l'autre.
Pascal Bruckner ; Fourier (1975)

Désir de vivre à deux et peur du couple : Les amants


s'installent de plain-pied dans cette contradiction
impossible.
Pascal Bruckner ; Au coin de la rue, l'aventure (1979)

On ne va pas dans un bordel pour faire l'amour mais


pour se détacher de l'amour.
Pascal Bruckner ; Parias (1985)

Le corps n'est pas seulement le poison de l'âme, il en


est le tombeau.
Pascal Bruckner ; Le divin enfant (1992)

Le pire pour un menteur, c'est qu'il puisse dire la


vérité.
Pascal Bruckner ; Les voleurs de beauté (1997)
Autant que le devoir d'ouverture, existe le devoir de
persévérance avec soi-même.
Pascal Bruckner ; Le vertige de Babel (1999)

L'entente sexuelle est devenue le critère de réussite


du couple.
Pascal Bruckner ; Au coin de la rue, l'aventure (1979)

À vingt ans la beauté est une évidence, à trente-cinq


une récompense, à cinquante un miracle.
Pascal Bruckner ; Les voleurs de beauté (1997)

L'Europe, c'est la préférence donnée au pardon sur la


vengeance.
Pascal Bruckner ; Le vertige de Babel (1999)

Rien de plus triste que l'avenir quand il ressemble à


ce que nous avions imaginé.
Pascal Bruckner ; L'euphorie perpétuelle (2000)

La première liberté d'un individu, c'est de dire non !


Pascal Bruckner ; Le divin enfant (1992)

Voyager, c'est vivre plusieurs passés, plusieurs


présents, renverser le sablier du temps.
Pascal Bruckner ; Au coin de la rue, l'aventure (1979)

Toute fidélité à soi n'implique pas forcément le dédain


des autres, et toute volonté d'ouverture n'est pas
synonyme de respect d'autrui.
Pascal Bruckner ; Le vertige de Babel (1999)

La fidélité est un prix trop cher payé pour n'être pas


compensée par une excitation égale.
Pascal Bruckner ; Lunes de fiel (1981)

Le plus pénible avec les impuissants, c'est qu'ils


parlent.
Pascal Bruckner ; Lunes de fiel (1981)

On fait un médiocre usage du monde quand on est


fatigué de sa propre existence.
Pascal Bruckner ; La tyrannie de la pénitence (2006)

Une grande familiarité est nécessaire aux amants


avant de faire l'amour pour le plaisir.
Pascal Bruckner ; Au coin de la rue, l'aventure (1979)

Dans l'indigent, on ne perçoit que l'indigence, pas


l'homme.
Pascal Bruckner ; La tentation de l'innocence (1995)

Si la paix favorise le commerce, le commerce n'a


jamais garanti la paix.
Pascal Bruckner ; Misère de la prospérité (2002)

Aimer, c'est vivre l'alliance indissoluble de la terreur et


du miracle.
Pascal Bruckner ; La tentation de l'innocence (1995)
Une douleur surmontée, c'est presque une joie de
gagnée.
Pascal Bruckner ; Les voleurs de beauté (1997)

Le secret d'une bonne vie, c'est de se moquer du


bonheur.
Pascal Bruckner ; L'euphorie perpétuelle (2000)

Il y a plus de noblesse d'âme à se réjouir de la gaieté


d'autrui qu'à s'affliger de son malheur.
Pascal Bruckner ; L'euphorie perpétuelle (2000)

La plus belle femme du monde ne remplacera jamais


un bon banquet.
Pascal Bruckner ; Les ogres anonymes (1998)

Croyez-vous qu'un seul bébé accepterait de naître si


on lui exposait ce qui l'attend ?
Pascal Bruckner ; Le divin enfant (1992)

Ne pas vivre en couple, c'est renoncer à sa propre


légende, c'est perdre l'unité d'une histoire.
Pascal Bruckner ; Lunes de fiel (1981)

L'horreur de l'amour, c'est de resserrer le monde


autour d'un être qui vous enchaîne.
Pascal Bruckner ; Les voleurs de beauté (1997)

L'amour est myope, il ne voit pas plus loin que le bout


de son nez.
Pascal Bruckner ; Au coin de la rue, l'aventure (1979)

La déception n'est peut-être qu'une catégorie du


merveilleux.
Pascal Bruckner ; Nostalgie express (1978)

Sérénité ou inquiétude, autarcie ou ivresse, nous


échappons rarement à ce dilemme.
Pascal Bruckner ; L'euphorie perpétuelle (2000)

La beauté est un fragment d'éternité que le temps finit


toujours par détruire.
Pascal Bruckner ; Les voleurs de beauté (1997)

Le couple est la capitalisation des griefs que chacun


fait payer à l'autre avec intérêts.
Pascal Bruckner ; Les voleurs de beauté (1997)

La patience est une ruse de l'espoir.


Pascal Bruckner ; Parias (1985)

Raffinement suprême du salaud : imputer à sa victime


le mal qu'il lui a infligé.
Pascal Bruckner ; La tentation de l'innocence (1995)

Naître, c'est comparaître.


Pascal Bruckner ; La tentation de l'innocence (1995)

Paul Brulat
Les 32 citations de Paul Brulat :

Il en coûte moins de rendre hommage aux morts


qu'aux vivants, dont la concurrence nous menace.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Il n'y a de meilleure œuvre au monde que de


communiquer avec toutes les âmes.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Une femme est souvent plus punie pour ses vertus


que pour ses vices.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Le hasard n'a jamais rien créé qu'entre les mains des


créateurs.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Un homme fait sa vie, une femme subit la sienne.


Paul Brulat ; Pensées (1919)

Le bien ne fait pas de bruit.


Paul Brulat ; Les tendances nouvelles, n°25 (1906)

Pour bien écrire, rien n'est tel que d'avoir vraiment


quelque chose à dire.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Sous le règne du capitalisme, rien ne saurait arrêter la


déchéance morale de la presse.
Paul Brulat ; Les tendances nouvelles, n°25 (1906)

Il y a des gens qui ne savent jamais ce qu'ils veulent,


mais qui le veulent avec une indomptable énergie.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

La publicité a tué la critique : il faut que tout rapporte.


Paul Brulat ; Les tendances nouvelles, n°25 (1906)

Le jour n'est pas loin où la presse, en France, sera


toute au pouvoir de trafiquants véreux.
Paul Brulat ; Les tendances nouvelles, n°25 (1906)

La presse, toute puissante maîtresse de l'opinion, est


capable de tout bien et de tout mal.
Paul Brulat ; Les tendances nouvelles, n°25 (1906)

L'impartialité de bien des gens consiste à faire une


part égale à l'erreur et à la vérité.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Mieux vaut aimer qu'être aimé ; mieux vaut embêter


que d'être embêté.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Les visages trompent rarement : on a l'âme de son


visage et le visage de son âme.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

L'imprévu seul arrive.


Paul Brulat ; Pensées (1919)

Il suffit d'un instant pour faire un héros, mais il faut


une vie entière pour faire un homme de bien.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Rien ne révèle autant un homme que ses mains et


une femme que sa bouche.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

On s'illusionne d'abord, on se révolte ensuite, on se


résigne enfin.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Une plaie qui s'étale n'est jamais bien profonde.


Paul Brulat ; Pensées (1919)

L'esprit brillant abonde ; l'esprit juste, voilà la rareté.


Paul Brulat ; Pensées (1919)

Dans la vie, il faut choisir : l'ennui ou les ennuis.


Paul Brulat ; Pensées (1919)

La faiblesse de caractère, s'alliant au souci de plaire,


donne trop souvent l'illusion de la bonté.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Certaines gens seraient moins sots, s'ils étaient moins


instruits.
Paul Brulat ; Pensées (1919)
Les procès démontrent le peu de valeur du
témoignage humain.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

La jalousie de l'amour n'est qu'un sentiment exaspéré


de la propriété.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Nul n'est content de son sort, mais chacun est content


de lui-même.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Les hommes n'estiment que ce qui leur coûte cher.


Paul Brulat ; Pensées (1919)

On détrousse au coin des lois plus sûrement qu'au


coin des bois.
Paul Brulat ; Pensées (1919)

Dis-moi qui te hait, je te dirai qui tu es.


Paul Brulat ; Pensées (1919)

Être triste, c'est presque toujours penser à soi.


Paul Brulat ; Pensées (1919)

L'homme s'attache bien plus par ce qu'il donne que


par ce qu'il reçoit.
Paul Brulat ; Pensées (1919)
Caius Cornelius Gallus

Les 31 citations de Caius Cornelius Gallus :

La franchise vaut remède aux maux ; on ne saurait


guérir une maladie sans la connaître.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, III - Ier s. av. J.-C.

Le mal, quand on le permet, n'a plus de charmes.


Caius Cornelius Gallus ; Élégies, III - Ier s. av. J.-C.

Trop de chasteté amène la rupture.


Caius Cornelius Gallus ; Élégies, III - Ier s. av. J.-C.

Dans la vieillesse, le cœur, par une étrange folie, veut


encore poursuivre ce qu'il ne peut saisir.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, IV - Ier s. av. J.-C.

Souvent le vice nous entraîne et nous emporte sans


efforts.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, IV - Ier s. av. J.-C.

Dans la vieillesse la force manque mais la volonté


reste.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, IV - Ier s. av. J.-C.

Ce n'est plus vivre que d'être inhabile à ses fonctions


accoutumées.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, V - Ier s. av. J.-C.

Que de force ne doit-on pas déployer contre les maux


que l'amour redoute !
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, V - Ier s. av. J.-C.

Sans l'amour, plus de concorde entre la femme et


l'homme.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, V - Ier s. av. J.-C.

L'amour, c'est deux vies qui se confondent en un seul


corps.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, V - Ier s. av. J.-C.

Il est difficile de cacher les mouvements de son cœur.


Caius Cornelius Gallus ; Élégies, IV - Ier s. av. J.-C.

Chaque âge qui se succède a ses plaisirs.


Caius Cornelius Gallus ; Élégies, IV - Ier s. av. J.-C.

L'amour aveugle qu'inspire l'or triomphe de l'amour


qu'inspire la nature.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, III - Ier s. av. J.-C.

L'œil d'une mère comprend nos furtives amours.


Caius Cornelius Gallus ; Élégies, III - Ier s. av. J.-C.

L'homme n'a pour lui que le présent.


Caius Cornelius Gallus ; Élégies, II - Ier s. av. J.-C.
Le temps entraîne tout dans sa course, et la dernière
heure s'avance.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, II - Ier s. av. J.-C.

Plus on fut élevé, plus la chute en devient affreuse.


Caius Cornelius Gallus ; Élégies, I - Ier s. av. J.-C.

Il est dur pour l'infortuné de rappeler sa félicité


passée.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, I - Ier s. av. J.-C.

Heureux l'homme qui peut couler une vie tranquille, et


terminer d'heureux jours par un prompt trépas.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, I - Ier s. av. J.-C.

Mieux vaut en finir que de vivre une vie de mort.


Caius Cornelius Gallus ; Élégies, I - Ier s. av. J.-C.

L'âge s'écoule et descend à pas lents vers la tombe.


Caius Cornelius Gallus ; Élégies, I - Ier s. av. J.-C.

La volonté de l'homme ne peut rien sur la mort.


Caius Cornelius Gallus ; Élégies, I - Ier s. av. J.-C.

Tout s'enfuit, tout change avec le temps.


Caius Cornelius Gallus ; Élégies, I - Ier s. av. J.-C.

L'enfant plaît par sa légèreté, le vieillard par sa


gravité.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, I - Ier s. av. J.-C.
Chaque époque a son caractère, tout ne convient pas
à tout âge.
Caius Cornelius Gallus ; Élégies, I - Ier s. av. J.-C.

Albert Camus

Les 93 citations de Albert Camus :

La vie ordinaire est la moyenne de tous nos crimes


possibles.
Albert Camus ; Carnets III (1951 / 1959)

On se fatigue de la pitié quand la pitié est inutile.


Albert Camus ; La peste (1947)

Le devoir est auprès de ceux qu'on aime.


Albert Camus ; L'État de siège (1948)

La terre serait une cage splendide pour des animaux


qui n'auraient rien d'humain.
Albert Camus ; Carnets I (mai 1935 - février 1942)

L'alcool éteint l'homme pour allumer la bête.


Albert Camus ; Carnets I (mai 1935 - février 1942)

Connaissez-vous beaucoup d'hommes « aimants »


qui refuseraient une jolie femme s'offrant ?
Albert Camus ; Carnets I (mai 1935 - février 1942)
Nous n'avons pas le temps d'être nous-mêmes, nous
n'avons que le temps d'être heureux.
Albert Camus ; Carnets I (mai 1935 - février 1942)

Au cinéma de quartier, on vend des pastilles de


menthe où est écrit : « M'épouserez-vous un jour ? »
« M'aimez-vous ? » Et les réponses : « Ce soir », «
Beaucoup », etc. On les passe à sa voisine qui
répond de la même manière. Des vies s'engagent sur
un échange de pastilles de menthe.
Albert Camus ; Carnets I (mai 1935 - février 1942)

Pour trouver que la vie peut être belle et facile, il faut


ne l'avoir pas connue.
Albert Camus ; Carnets I (mai 1935 - février 1942)

Quand le monde est dans la lumière, quand le soleil


tape, j'ai envie d'aimer et d'embrasser, de me couler
dans des corps comme dans des lumières, de
prendre un bain de chair et de soleil. Quand le monde
est gris, je suis mélancolique et plein de tendresse. Je
me sens meilleur, capable d'aimer au point de me
marier. Dans un cas comme dans l'autre, ça n'a pas
d'importance.
Albert Camus ; Carnets I (mai 1935 - février 1942)

Ne pas aimer les autres, c'est s'aimer trop soi-même.


Albert Camus ; Remarque sur la révolte (1945)

Il faut savoir se prêter au rêve lorsque le rêve se prête


à nous.
Albert Camus ; Noces (1939)

Aimer un être, c'est accepter de vieillir avec lui.


Albert Camus ; Caligula (1941)

Il n'y a pas d'amour de vivre sans désespoir de vivre.


Albert Camus ; L'envers et l'endroit (1937)

Après un certain âge, tout homme est responsable de


son visage.
Albert Camus ; Caligula (1941)

Tout le malheur des hommes vient de l'espérance.


Albert Camus ; L'homme révolté (1951)

Faire souffrir est la seule façon de se tromper.


Albert Camus ; Caligula (1941)

Tout le monde ment ; bien mentir, voilà ce qu'il faut.


Albert Camus ; Les justes (1949)

La vie est courte et c'est péché de perdre son temps.


Je suis actif, dit-on.
Albert Camus ; L'envers et l'endroit (1937)

La pensée d'un homme est avant tout sa nostalgie.


Albert Camus ; Le mythe de Sisyphe (1942)

Il y a un temps pour vivre et un temps pour témoigner


de vivre.
Albert Camus ; Noces (1939)

Gouverner, c'est voler, tout le monde sait ça.


Albert Camus ; Caligula (1941)

Il n'y a pas de limites pour aimer, et que m'importe de


mal étreindre si je peux tout embrasser.
Albert Camus ; L'envers et l'endroit (1937)

L'amour, c'est tout donner, tout sacrifier sans espoir


de retour.
Albert Camus ; Les justes (1949)

Un homme est toujours la proie de ses vérités.


Albert Camus ; Le mythe de Sisyphe (1942)

Vivre est une torture puisque vivre sépare.


Albert Camus ; Les justes (1949)

Rien n'est plus vain que de mourir pour un amour,


c'est vivre qu'il faudrait.
Albert Camus ; Noces (1939)

Il n'y a que l'amour qui nous rende à nous-mêmes.


Albert Camus ; L'envers et l'endroit (1937)

Vivre, c'est ne pas se résigner.


Albert Camus ; Noces (1939)
Tout homme est un criminel qui s'ignore.
Albert Camus ; L'homme révolté (1951)

Les droits de l'homme sont des valeurs que nous


avons à défendre.
Albert Camus ; Articles, préfaces et conférences
(1949-1956)

Une attitude saine comprend aussi des défauts.


Albert Camus ; Le mythe de Sisyphe (1942)

Tout ce qui exalte la vie, accroît en même temps son


absurdité.
Albert Camus ; Noces (1939)

On ne peut aimer celui de ses visages qu'on essaie


de masquer en soi.
Albert Camus ; Caligula (1941)

Un homme d'honneur est un animal rare en ce


monde.
Albert Camus ; Caligula (1941)

Un tyran est un homme qui sacrifie des peuples à ses


idées ou à son ambition.
Albert Camus ; Caligula (1941)

De toutes les gloires, la moins trompeuse est celle qui


se vit.
Albert Camus ; Le mythe de Sisyphe (1942)
L'homme est cette force qui finit toujours par balancer
les tyrans et les dieux.
Albert Camus ; Lettres à un ami allemand (1948)

Il y a seulement de la malchance à n'être pas aimé ; il


y a du malheur à ne point aimer.
Albert Camus ; L'été (1954)

Je dois m'occuper d'être heureux.


Albert Camus ; L'État de siège (1948)

Tout ou rien, c'est la seule formule qui satisfasse


l'innocence.
Albert Camus ; Fragments d'un combat (1938-1940)

Un exemple n'est pas forcément un exemple à suivre.


Albert Camus ; Le mythe de Sisyphe (1942)

Mieux vaut souffrir certaines injustices que les


commettre.
Albert Camus ; Actuelles III, Chroniques (1939-1958)

Le terrorisme est un crime qu'on ne peut excuser.


Albert Camus ; Actuelles III, Chroniques (1939-1958)

Une législation trop sévère va à l'encontre de son


propre but.
Albert Camus ; Réflexions sur la peine capitale (1957)

Il n'est pas de punition plus terrible que le travail


inutile et sans espoir.
Albert Camus ; Le mythe de Sisyphe (1942)

Le naturalisme ne vaut que par ce qu'il ajoute à la vie.


Albert Camus ; L'art dans la communion (1933)

Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du


monde.
Albert Camus ; Études sur Brice Parain (1950)

L'homme absurde est celui qui ne se sépare pas du


temps.
Albert Camus ; Le mythe de Sisyphe (1942)

La vérité jaillira de l'apparente injustice.


Albert Camus ; La peste (1947)

Il faut bien que vieillesse se passe.


Albert Camus ; Caligula (1941)

La joie est une brûlure qui ne se savoure pas.


Albert Camus ; Le mythe de Sisyphe (1942)

Il vaut mieux être mal mariée que de souffrir de la


passion.
Albert Camus ; Carnets II (1942-1951)

Le malheur c'est comme le mariage, on croit qu'on


choisit et puis on est choisi.
Albert Camus ; Caligula (1941)

L'amitié n'est pas une simple formule, c'est le devoir


d'assistance dans la peine.
Albert Camus ; Fragments d'un combat (1938-1940)

Quand nous serons tous coupables, ce sera la


démocratie.
Albert Camus ; La chute (1956)

Aucune promesse ne vaut pour l'homme s'il n'a


conscience qu'il accomplit déjà cette promesse.
Albert Camus ; Les justes (1949)

Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son


amertume.
Albert Camus ; Noces (1939)

L'amitié est la science des hommes libres.


Albert Camus ; Actuelles I, Chroniques (1944-1948)

Il n'y a que la haine pour rendre les gens intelligents.


Albert Camus ; Caligula (1941)

Il n'y a d'amour généreux que celui qui se sait en


même temps passager et singulier.
Albert Camus ; Le mythe de Sisyphe (1942)

Il n'y a point d'amour sans un peu d'innocence.


Albert Camus ; Les justes (1949)
Les bons gouvernements sont les gouvernements où
rien ne se passe.
Albert Camus ; L'État de siège (1948)

Ma vie n'est rien : ce qui compte, ce sont les raisons


de ma vie, je ne suis pas un chien.
Albert Camus ; L'État de siège (1948)

Malheur à la femme mariée à un imbécile !


Albert Camus ; Le chevalier d'Olmedo (1957)

Ni peur ni haine, c'est là notre victoire !


Albert Camus ; L'État de siège (1948)

Mon métier est de faire mes livres, et de combattre


quand la liberté des miens est menacée.
Albert Camus ; Carnets, le 29 mai 1958.

Changer de métier n'est rien, mais renoncer à ce


qu'on sait, à sa propre maîtrise, n'est pas facile.
Albert Camus ; L'exil et le royaume (1957)

L'héroïsme est peu de chose ; le bonheur est plus


difficile.
Albert Camus ; Lettres à un ami allemand (1948)

L'insécurité, voilà ce qui fait penser.


Albert Camus ; Caligula (1941)

Les hommes ne savent jamais comment il faut aimer.


Albert Camus ; Le malentendu (1944)

La meilleure façon de parler de ce qu'on aime est d'en


parler légèrement.
Albert Camus ; L'été, Essai (1954)

On aime mieux à mesure qu'on a vécu, et c'est la vie


elle-même qui sépare de l'amour.
Albert Camus ; Correspondance (1946-1959)

L'amour, c'est l'amour absolu, la joie pure et solitaire,


c'est celui qui me brûle.
Albert Camus ; Les justes (1949)

L'homme est ainsi, il a deux faces : il ne peut pas


aimer sans s'aimer.
Albert Camus ; La chute (1956)

Alfred Capus

Les 43 citations de Alfred Capus :

Les égoïstes prennent toujours la vérité pour une


insulte.
Alfred Capus ; En garde (1912)

Il n'y a pas de crime qui ne puisse espérer d'être un


jour pardonné.
Alfred Capus ; L'adversaire, IV, 6 (1903)
Le mariage, pour une femme aujourd'hui, c'est bien
délicat. Tandis qu'une liaison, une bonne liaison avec
un homme marié, ça c'est la sécurité.
Alfred Capus ; Passagères (1906)

Quand on va emprunter de l'argent, ce qui est délicat,


c'est qu'on ne vous le prête pas !
Alfred Capus ; Les passagères (1906)

Je t'aime tant, mon chéri, je t'aime tant !


Alfred Capus ; Qui perd gagne (1890)

Un avare aime en avare ; un ambitieux aime en


ambitieux.
Alfred Capus ; Hélène Ardouin (1913)

Gloire, succès, triomphes, tout cela n'est rien si on ne


peut pas les jeter aux pieds d'une femme !
Alfred Capus ; L'adversaire (1903)

Toute ambition qui n'est pas née d'un grand amour est
méprisable.
Alfred Capus ; L'adversaire (1903)

Les coeurs les plus troublés s'expriment souvent par


les yeux.
Alfred Capus ; La traversée (1920)

Tout homme un peu doué, pas trop sot, pas trop


timide, a dans la vie son heure de veine.
Alfred Capus ; La veine (1901)

Pardonner une insulte, jamais une impolitesse, c'est la


seule façon de se faire respecter.
Alfred Capus ; L'adversaire, II, 1 (1903)

On n'est pas obligé d'être un grand homme, c'est déjà


très joli d'être un homme.
Alfred Capus ; L'adversaire, I, 7 (1903).

La vie à deux, et même à trois, n'est plus assez gaie.


Alfred Capus ; L'adversaire, I, 2 (1903)

Être riche, se bien porter, avoir un mari qui ne vous


trompe pas, c'est ce que nous appelons le bonheur.
Alfred Capus ; L'adversaire, I, 1 (1903)

Une femme qui ne vous fait plus de reproches est une


femme qui ne vous aime plus.
Alfred Capus ; Notes et pensées (1857-1922)

Le pardon vient souvent de la générosité, mais


souvent aussi du manque de mémoire.
Alfred Capus ; Notes et pensées (1857-1922)

Deux acquittements valent une condamnation.


Alfred Capus ; L'attentat (1906)

Je considère le suicide comme une lâcheté : c'est un


duel avec un adversaire désarmé.
Alfred Capus ; En garde (1912)

Méprisez la calomnie, prenez garde aux potins ;


pardonnez une insulte, mais jamais une impolitesse.
Alfred Capus ; L'adversaire (1903)

L'humanité, hélas ! mon ami, est faite de telle façon


que, donner la liberté aux uns, c'est l'enlever aux
autres. Et l'on se demande s'il ne vaudrait pas mieux
l'enlever à tout le monde.
Alfred Capus ; L'attentat (1906)

Un artiste ou un écrivain qui n'a pas de génie est une


espèce de bourgeois méprisable.
Alfred Capus ; Mœurs du temps (1912-1913)

Le bon sens et l'ironie, en France, sont nés le même


jour.
Alfred Capus ; Mœurs du temps (1912-1913)

La chance, c'est la faculté de s'adapter


instantanément à l'imprévu.
Alfred Capus ; Les deux hommes (1908)

Vouloir arriver, c'est avoir fait déjà la moitié du chemin.


Alfred Capus ; L'adversaire (1903)

L'ironie est une des formes de la sincérité.


Alfred Capus ; La veine (1901)
Il existe des secrets de patrie comme des secrets de
famille.
Alfred Capus ; Mœurs du temps (1912-1913)

Le mariage, aujourd'hui, pour une femme, c'est un


commencement ou une fin, mais ce n'est plus une
carrière.
Alfred Capus ; Les favorites (1911)

La maîtresse d'un homme marié est obligée de se


tenir mieux que sa femme.
Alfred Capus ; La veine (1901)

La vie est un long souci d'argent.


Alfred Capus ; Notes et pensées (1857-1922)

L'instinct nous choisit des amis, mais le jugement


nous les conserve.
Alfred Capus ; Notes et pensées (1857-1922)

En journalisme, on peut écrire une mauvaise page


aujourd'hui à condition d'en écrire une bonne demain.
Dans une pièce de théâtre, il faut déchirer la page
mauvaise.
Alfred Capus ; Lettre à Jules Renard (1895)

Il ne faut jamais hésiter dans la vie.


Alfred Capus ; La Châtelaine, 1, 1 (1902)
La fidélité de l'homme, c'est la prudence !
Alfred Capus ; Deux écoles, I, 9 (1902)

Les hommes n'ont jamais les deux grandes conditions


du succès : la volonté et la patience.
Alfred Capus ; L'adversaire, I, 2 (1903)

Une femme qui a de la finesse ne se trompe pas sur


la valeur de celui qu'elle aime.
Alfred Capus ; L'adversaire, I, 1 (1903)

Il y a des émotions que la fortune ne donne pas.


Alfred Capus ; L'adversaire, I, 1 (1903)

On est volé à la bourse, comme on est tué à la


guerre, par des gens qu'on ne voit pas.
Alfred Capus ; La bourse ou la vie, II, 4 (1900)

Dans le pardon de la femme, il y a de la vertu ; mais


dans celui de l'homme, il y a du vice.
Alfred Capus ; La traversée (1920)

Les imbéciles ont toujours été exploités, et c'est


justice.
Alfred Capus ; Mariage bourgeois (1898)

On parle des liens du mariage, mais les liens du


divorce sont encore plus indissolubles.
Alfred Capus ; Maris de Léontine, III, 9 (1900)
Un homme capable d'offrir un hôtel à une femme n'est
jamais le premier venu.
Alfred Capus ; La veine, I, 2 (1901)

Il y a des choses que les femmes ne comprendront


jamais.
Alfred Capus ; Monsieur veut rire (1893)

L'amour, c'est quand on n'obtient pas tout de suite ce


qu'on désire.
Alfred Capus ; Monsieur veut rire (1893)

Armand Jean du Plessis de Richelieu

Les 38 citations du Cardinal de Richelieu :

La perte de l'honneur est plus que celle de perdre la


vie.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Le plus habile homme du monde doit souvent écouter


les avis de ceux qu'il pense même être moins habiles
que lui.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

L'autorité contraint à l'obéissance, mais la raison y


persuade.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)
La Bonté est l'objet de l'Amour ; la Puissance est la
cause de la Crainte.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

On ne saurait garder un serpent dans son sein, sans


s'exposer au hasard d'en être piqué.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Les grands embrasements naissent de petites


étincelles.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Quiconque a les yeux bandés ne saurait faire de bon


choix.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

On ne saurait être trop sévère à punir ceux qui


outrepassent leur pouvoir.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Quiconque a la force, a d'ordinaire la raison.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Le mariage ne produit pas toujours le fruit qu'on en


peut désirer.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Il ne faut bien souvent qu'un instant pour éviter une


tempête.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)
Il faut agir avec un chacun selon la portée de son
esprit.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Il faut se contenter de peu pour parvenir à davantage.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Le bien est digne de récompense, le mal l'est de


châtiment.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Les ordonnances et les lois sont inutiles si elles ne


sont suivies d'exécution.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

En matière de crime, il faut fermer la porte à la pitié.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

On ne saurait faire un plus grand crime qu'en se


rendant indulgent envers ceux qui violent les lois.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Être rigoureux envers ceux qui font gloire de mépriser


les lois, c'est être bon pour le peuple.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

La raison n'a point de force sur beaucoup d'esprits.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Les hommes perdent facilement la mémoire des


bienfaits.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Ne point châtier une faute de conséquence, c'est une


omission criminelle.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

II faut dormir comme le lion sans fermer les yeux.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Bien souvent on se contente d'adoucir les plaies au


lieu de les guérir.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Il est difficile de mal faire lorsqu'on y a pensé


auparavant.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Qui prévoit de loin ne fait rien par précipitation.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

C'est une chose ordinaire aux esprits communs de se


contenter de pousser le temps avec l'épaule.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Il est plus important de considérer l'avenir que le


présent.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)
Un médecin qui peut prévenir les maladies est plus
estimé que celui qui travaille à les guérir.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Pour n'être point malheureux suivez le chemin


qu'enseignent la prudence et la raison.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Il faut en toutes choses agir avec vigueur.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

L'humilité est le premier fondement de la perfection


chrétienne.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

On se repent souvent à loisir de ce que la passion a


fait faire avec précipitation.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

La raison doit être le flambeau qui éclaire.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

La raison doit être la règle et conduite d'un État.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Il faut tirer profit de toutes choses, et ce qui peut être


utile ne doit jamais être méprisé.
Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Il faut écouter beaucoup et parler peu pour bien agir.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

L'amour est le plus puissant motif qui oblige à obéir.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

La mort n'a qu'un instant, et la vie en a mille.


Cardinal de Richelieu ; Maximes d'État (1623)

Louis Carrogis, dit Carmontelle

Les 36 citations de Carmontelle :

Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XXVIII (1781)

L'on ne saurait penser à tout.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XXXIII (1781)

L'honneur est de tous les âges.


Carmontelle ; Le moment de la promenade
(posthume, 1825)

Quand on est guidé par l'honneur, on ne fait guère de


folies.
Carmontelle ; Le moment de la promenade
(posthume, 1825)

L'inconstance est un vice impossible à déraciner chez


les hommes.
Carmontelle ; Le moment de la promenade
(posthume, 1825)

Le sort le plus douloureux est de gémir seul et sans


appui.
Carmontelle ; Le moment de la promenade
(posthume, 1825)

La douleur s'augmente dans la solitude.


Carmontelle ; Le moment de la promenade
(posthume, 1825)

Il faut voir ce qu'il y a à perdre, avant de calculer ce


qu'il y a à gagner.
Carmontelle ; Le moment de la promenade
(posthume, 1825)

On fait ce qu'on peut, et non pas ce qu'on veut.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, LXXXV (1781)

On est pas toujours maître de ses goûts.


Carmontelle ; Le dégel, III, V (1788)

Il n'y a que ceux qui savent se plaindre qui obtiennent.


Carmontelle ; La promotion, II, IX (1788)

La vertu, la raison, le mérite, tout cela ne vaut pas les


grâces.
Carmontelle ; Les visites du jour de l'an, I, XII (1788)
Trop parler nuit.
Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XXX (1781)

Le respect est la plus grande preuve d'amour.


Carmontelle ; Proverbes et comédies posthumes,
Tome 2, VII, 2 (1825)

Avec le temps et la patience, on acquiert la science.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, VII (1781)

L'indifférence est une insulte à la coquetterie.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, VII (1781)

Les proverbes sont les richesses et la sagesse des


nations.
Carmontelle ; Proverbes dramatiques (1781)

Abondance de liens ne nuit pas.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XIII (1781)

Qui se repose sur l'aide des autres est souvent abusé.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, VII (1781)

Fin contre fin n'est pas bon à faire doublure.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, CIII (1781)

Un peu d'aide fait grand bien.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XII (1781)

Chat échaudé craint l'eau froide.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XLII (1781)

Il ne faut pas péter plus haut que le cul.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XXXVIII (1781)

Entre deux selles, le cul à terre.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, LV (1781)

Un bon averti en vaut deux.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, LIII (1781)

Beaucoup de paroles et peu d'effets.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, LVI (1781)

Dame touchée, dame jouée.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, LVI (1781)

Plus de bruit que de besogne.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XLIV (1781)

Il n'y a point d'éternelles douleurs.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XXXII (1781)

L'occasion fait le larron.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XXIX (1781)

Ce que Dieu garde est bien gardé.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XXXVII (1781)
Ce qui est bon à prendre est bon à rendre.
Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XLI (1781)

Le diable n'est pas toujours à la porte d'un pauvre


homme.
Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XLVII (1781)

Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, XXVIII (1781)

L'entente est au diseur.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, V (1781)

Qui se fait agneau, le loup le mange.


Carmontelle ; Proverbes dramatiques, LXXI (1781)

Marie Joseph Auguste Carrel-Billiard, dit Alexis Carrel

Les 81 citations de Alexis Carrel :

La désintégration sociale se produit à cause de


l'habitude de la jalousie, de la calomnie, du
mensonge, de la malhonnêteté, de l'incapacité de
tenir sa parole, de la méchanceté et de l'esprit de
critique.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)
De toutes les mauvaises habitudes, la plus nuisible au
progrès spirituel est celle de mentir.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

Le péché est ce qui empêche la survie de l'individu


dans sa plénitude mentale.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Sous le masque du dévouement ou de l'innocence, se


dissimule bien souvent le vulgaire et l'intérêt.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

L'homme moderne s'est affaissé dans l'indifférence


totale, excepté à l'argent.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

La qualité de la vie est plus importante que la vie elle-


même.
Alexis Carrel ; La construction des hommes civilisés
(1937)

La critique n'est utile qu'en tant qu'elle guide l'action.


Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

En ce monde, il y a ceux qui éprouvent du plaisir à


voir l'infortune ou la souffrance des autres, et même à
les provoquer, puis il y a enfin ceux qui souffrent
véritablement de la douleur de tout être humain.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)
La sympathie engendre la bonté.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

Le travail le plus modeste n'est pas moins noble que


le travail le plus élevé.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

La logique est la loi suprême de l'intelligence.


Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Pour guérir un malade, soulager des douleurs, tous


les moyens sont bons pourvus qu'ils réussissent.
Alexis Carrel ; Le voyage de Lourdes (posthume,
1949)

L'amour pour un être envieux, égoïste et méchant, est


impossible !
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

L'amour demande non seulement l'effort d'aimer, mais


aussi celui de se rendre aimable.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Le seul ciment qui puisse unir les hommes est


l'amour.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Il faut pardonner pour être pardonné, se sacrifier pour


être sauvé.
Alexis Carrel ; Le voyage de Lourdes (posthume,
1949)

C'est une situation pénible que de se trouver perdu


dans la foule des imbéciles et des gredins !
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Notre avenir dépend de notre aptitude à nous


conduire rationnellement.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

Les êtres humains ont des tendances innées à


l'égoïsme, à la méchanceté ou à la pitié.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

L'impolitesse, la calomnie, la médisance et l'adultère


tendent uniquement à détruire la famille.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

La paresse et l'incapacité de l'effort sont des péchés


aussi graves que le mensonge et l'adultère.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

La paresse empêche le développement de nos


potentialités héréditaires.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

Pour vivre et pour se développer mentalement,


l'homme a besoin d'un milieu approprié.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

Le but de la vie est de vivre ; à développer tout ce que


la vie contient en puissance.
Alexis Carrel ; Le voyage de Lourdes (posthume,
1949)

La sagesse n'est pas de vivre pour ne rien faire ; c'est


de vivre héroïquement.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

Le bonheur ou le malheur dépend de la santé et de


l'équilibre de l'esprit.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

La loi de l'amour mutuel et de l'amour de Dieu est une


loi de survie individuelle.
Alexis Carrel ; Le voyage de Lourdes (posthume,
1949)

Pour être réellement forts, nous devons adhérer à


notre propre destinée.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Personne n'est capable de se diriger seul ; tous ont


besoin de prendre conseil des autres.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)
Le péché est ce qui divise et désintègre.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

L'intempérance est, comme la paresse, une forme


lente de suicide.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

L'esprit ne se développe jamais dans la corruption et


le mensonge.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

Trahir un ami n'est pas déshonorant si la trahison est


avantageuse.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

Nécessité du risque : ne jamais jouer double jeu.


Alexis Carrel ; Le voyage de Lourdes (posthume,
1949)

Les revanchards : ceux qui ne savent que haïr.


Alexis Carrel ; Le voyage de Lourdes (posthume,
1949)

La famille est, en général, un milieu éducatif


déplorable ; les parents modernes ne savent rien de
la psychologie de l'enfance et de la jeunesse.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)
Pour que la famille survive, il faut prescrire le respect
des enfants pour leurs parents.
Alexis Carrel ; Le voyage de Lourdes (posthume,
1949)

Pour se développer de façon optimum, les enfants ont


besoin d'un milieu familial stable.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

La philosophie s'essaye à réunir l'ensemble de nos


connaissances en harmonieuse synthèse.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

La santé est beaucoup plus que l'absence de


maladie.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

L'émotion, l'amour ou la haine engendrent l'action.


Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Il n'y a que deux passions capables de construire ;


l'une est l'amour, l'autre la peur.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

Seul, l'amour a la puissance de renverser les


remparts derrière lesquels s'abrite notre égoïsme.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)
Le devoir ne consiste pas à faire grand, mais à faire
ce que l'on a à faire.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Il n'y a pas de bel être vivant sans la beauté


intérieure.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

L'amour maternel est beaucoup plus profond que


l'amour sexuel.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

La loi de l'amour est une obligation et un privilège : le


devoir d'aimer et le privilège d'être aimé.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Les parents préfèrent généralement le salut de leur


progéniture à leur salut.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

Le faible d'esprit et l'homme de génie ne doivent pas


être égaux devant la loi.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

L'intelligence donne, grâce à la science, la maîtrise de


toute chose.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)
La logique est considérée comme la loi suprême de
l'intelligence ; la morale est celle du sentiment.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

La morale est au sentiment ce que la logique est à


l'intelligence.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

La difficulté ou l'obscurité d'un sujet n'est pas une


raison suffisante pour le négliger.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

Quel est le but de la vie ? Le but de la vie est de bien


vivre.
Alexis Carrel ; Le voyage de Lourdes (posthume,
1949)

Douleur de la vie ? Erreur : la vie n'a pas à être


critiquée.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Notre premier devoir est de vivre le plus


complètement possible.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Les uns sont capables de travaux que les autres ne


peuvent pas réussir.
Alexis Carrel ; Le voyage de Lourdes (posthume,
1949)
L'augmentation de la durée de la vie est le rêve de
l'humanité.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

La tâche capitale de l'humanité est non pas l'art ou la


science, mais la réussite de la vie.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

L'impossibilité de définir une chose ne signifie pas sa


non-existence.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

Il est plus facile de connaître les caractères des êtres


humains que ceux des sociétés humaines.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

L'ignorance et la pauvreté ont les mêmes effets que la


richesse.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

Ne discutez pas, travaillez en silence ; contre un


homme mauvais, rassemblez votre énergie.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Le courage expose à d'inutiles dangers ; mieux vaut


être lâche que mort.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)
L'amour intègre, la haine divise : tout ce qui
désintègre s'appelle péché.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

La pensée ne grandit que chez ceux qui sont


capables d'amour et de haine.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

Le devoir de chacun est non seulement d'aimer les


autres, mais encore et surtout de se rendre soi-même
digne d'être aimé par les autres.
Alexis Carrel ; Jour après jour (1956)

Chaque homme est une histoire qui n'est identique à


aucune autre.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

Là où règne l'esprit de division et de haine réciproque,


les vertus les plus nécessaires sont la politesse, la
patience, le pardon des injures, l'amour fraternel.
Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)

Obéir aux lois de la vie, c'est obéir à Dieu.


Alexis Carrel ; Le voyage de Lourdes (posthume,
1949)

Aimer, c'est vouloir du bien.


Alexis Carrel ; Réflexions sur la conduite de la vie
(posthume, 1950)
Le sacrifice paraît une condition nécessaire à la vie.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

C'est la qualité des êtres humains qui importe, et non


leur quantité.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

L'amour stimule l'esprit quand il n'atteint pas son


objet.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

La majorité des criminels ne sont pas dans les


prisons.
Alexis Carrel ; L'homme, cet inconnu (1935)

Jean-Claude Carrière

Les 9 citations de Jean-Claude Carrière :

Notre condition est d'être une histoire qui se raconte,


et dont tout le monde connaît la fin.
Jean-Claude Carrière ; Tous en scène (2007)

Le Net est une surenchère d'extravagances, un


chapelet d'horreurs, un vide-greniers des déceptions.
Jean-Claude Carrière ; Tous en scène (2007)

Sur Internet, la vie privée s'est faite publique, chacun


ouvre son tiroir et déballe son bric-à-brac.
Jean-Claude Carrière ; Tous en scène (2007)

Le destin, cette lutte héroïque mais absurde, perdue


d'avance, contre un ennemi supérieur à tout autre.
Jean-Claude Carrière ; Tous en scène (2007)

Un crime conduit à un autre crime.


Jean-Claude Carrière ; Tous en scène (2007)

Le ringard est emprunté, prétentieux, démodé,


frimeur, imbécile, ridicule.
Jean-Claude Carrière ; Tous en scène (2007)

La mort est comme un tigre caché dans les herbes.


Jean-Claude Carrière ; Le Mahâbhârata (1985)

Traiter l'autre de menteur peut être une insulte, ce


n'est jamais un argument.
Jean-Claude Carrière ; La controverse de Valladolid
(1992)

Le rêve est la vraie victoire sur le temps.


Jean-Claude Carrière ; Entretiens sur la fin des temps
(1998)

Paul Carvel
Les 28 citations de Paul Carvel :

Le langage des signes est utile pour les sourds mais


vital pour les italiens.
Paul Carvel ; Mots de tête (2002)

Dans toute chose, il y a des gourmands, des sobres


et des anorexiques.
Paul Carvel ; Mots de tête (2002)

L'optimiste est un masochiste malgré lui.


Paul Carvel ; Mots de tête (2002)

Moins on a de vrais problèmes, plus on en a de faux.


Paul Carvel ; Mots de tête (2002)

Il y a bien pire que ne croire que ce que l'on voit : ne


voir que ce que l'on croit !
Paul Carvel ; Sel d'esprit, 720 (2005)

La mode produit des clones plus sûrement que la


génétique.
Paul Carvel ; Sel d'esprit, 740 (2005)

Il est parfois divin d'être démoniaque.


Paul Carvel ; Jets d'encre, 115 (2000)

Qui veut atteindre la perfection, veut marcher sur


l'horizon.
Paul Carvel ; Jets d'encre, 196 (2000)
L'être humain est le cousin génétique du singe et le
cousin sympathique du paresseux.
Paul Carvel ; Sel d'esprit, 795 (2005)

Définition de l'aphorisme : plus c'est court, plus c'est


bon !
Paul Carvel ; Sel d'esprit, 733 (2005)

L'homme moderne communique souvent mieux avec


sa souris qu'avec sa langue.
Paul Carvel ; Jets d'encre, 3 (2000)

L'infusion préférée des politiciens : une " verve-haine


".
Paul Carvel ; Mots de tête (2002)

Le fanatisme naît là où un génie s'entoure de


beaucoup d'idiots.
Paul Carvel ; Mots de tête (2002)

La gastronomie est une profession de foie.


Paul Carvel ; Mots de tête (2002)

Prends le temps avant qu'il ne te prenne.


Paul Carvel ; Mots de tête (2002)

Un leader qui se croit éclairé n'est parfois qu'illuminé.


Paul Carvel ; Jets d'encre, 89 (2000)

Pacifisme n'est pas passivité.


Paul Carvel ; Jets d'encre, 18 (2000)

La passion est une obsession positive ; l'obsession


est une passion négative.
Paul Carvel ; Mots de tête (2002)

Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la


plus accessible de saisir le sens du mot miracle.
Paul Carvel ; Jets d'encre, 23 (2000)

Si tu veux critiquer, fais l'humour pas la haine.


Paul Carvel ; Sel d'esprit, 989 (2005)

Se respecter, c'est apprendre à ne pas se gaspiller.


Paul Carvel ; Jets d'encre, 40 (2000)

Trente cinq ans, âge où les vieux jeunes deviennent


des jeunes vieux ?
Paul Carvel ; Jets d'encre, 228 (2000)

Qui parvient à concilier son devoir avec son vouloir


mérite le pouvoir.
Paul Carvel ; Jets d'encre, 298 (2000)

L'appât immodéré de l'argent, comme celui du


pouvoir, a un prix : la dignité.
Paul Carvel ; Jets d'encre, 32 (2000)

Le désir est le diesel du cœur.


Paul Carvel ; Jets d'encre, 10 (2000)
Certains ont un problème sérieux, d'autres ont un
sérieux problème.
Paul Carvel ; Jets d'encre, 306 (2000)

Comme il est difficile d'être intransigeant sans être


con.
Paul Carvel ; Mots de tête (2002)

La fidélité, c'est quand l'amour est plus fort que


l'instinct.
Paul Carvel ; Jets d'encre, 24 (2000)

Giacomo Casanova

Les 45 citations de Giacomo Casanova :

L'homme a tout en son pouvoir, et la femme ne


possède que ce que lui donne l'homme.
Giacomo Casanova ; Lana Caprina (1772)

Il est moins mal d'être dupe qu'imposteur.


Giacomo Casanova ; Soliloque d'un penseur (1786)

La passion exagère toujours, et émousse les facultés


de tous les sens.
Giacomo Casanova ; Soliloque d'un penseur (1786)
La crédulité est un des plus grands défauts que
l'esprit humain puisse avoir.
Giacomo Casanova ; Soliloque d'un penseur (1786)

L'amour-propre prend le mors aux dents si on lui


lâche trop la bride.
Giacomo Casanova ; Soliloque d'un penseur (1786)

Le but de toute bonne éducation est celui de mettre


des bornes à l'amour-propre de l'élève.
Giacomo Casanova ; Soliloque d'un penseur (1786)

L'habit de pèlerin est une lettre de change à vue tirée


sur tous les dévots.
Giacomo Casanova ; Soliloque d'un penseur (1786)

Entre la beauté et la laideur, il n'y a souvent qu'un


point presque imperceptible.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

L'homme brave est de sang-froid, et ne se dément


jamais.
Giacomo Casanova ; Ma voisine, la postérité (1797)

Il y a des moments dans lesquels l'homme, même


brave, ou ne l'est pas ou ne veut pas l'être.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)
Une belle femme sans esprit, quand elle a accordé
ses faveurs à son amant, ne peut plus rien pour lui ;
tandis qu'une femme laide, mais spirituelle, peut
inspirer à un homme une passion telle qu'il ne lui
restera plus rien à souhaiter.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Femme adorable ! il fut le produit de l'amour, ce baiser


si tendre et si doux.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Si les femmes donnent tant d'extravagances, c'est


que leur nature est plus faible que la nôtre.
Giacomo Casanova ; Lana Caprina (1772)

Avec une femme, il est impossible de communiquer


sans toucher.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Une femme qui sait être jolie triomphe lorsqu'elle peut


fermer la bouche à un homme qui lui parle en faveur
d'une autre, et qu'elle croit ne pas pouvoir lui être
comparée.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Ô femmes ! ce que vous ne pardonnez point, c'est la


beauté.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

L'homme qui ne se venge pas est méprisé, celui qui


se venge est détesté.
Giacomo Casanova ; Ni amours, ni femmes, ou
l'Étable nettoyée (1782)

L'homme est un animal qui ne peut être endoctriné


que par la cruelle expérience.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Tromper un sot est un exploit digne d'un homme


d'esprit.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Un sot est cuirassé, et souvent on ne sait par où le


prendre.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Heureux les hommes qui pour jouir de la vie n'ont


besoin ni d'espérer ni de prévoir.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Une fois que j'aime, j'appartiens tout entière à mon


amant.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

J'écris pour ne pas m'ennuyer.


Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Mieux vaut être seul que d'être avec des scélérats.


Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Un temps qui procure du plaisir n'est jamais perdu, il


n'y a que les heures de l'ennui qui soient pénibles.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Le désespoir tue ; la prière le fait disparaître.


Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

La science est déplacée dans une femme ; car elle


fait du tort à la douceur de son caractère, à l'aménité,
à cette douce timidité qui donne tant de charme au
beau sexe.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

La femme d'esprit qui n'est pas faite pour rendre un


homme heureux, c'est la femme savante.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)
Les Français sont jaloux de leurs maîtresses, et
jamais de leurs femmes.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

L'amour est un grand poète, sa matière est


inépuisable.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Que n'imagine pas la tête d'une femme amoureuse, et


que l'amour-propre aiguillonne autant que l'amour !
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Si les plaisirs sont passagers, les peines le sont aussi.


Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

L'amour véritable est celui auquel la jouissance est


étrangère.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

L'homme qui se défend de penser n'apprends jamais


rien.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Il faut se faire aimer, et estimer en même temps.


Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

La modestie n'est une vertu que quand elle est


naturelle.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

On ne désire pas ce qu'on possède.


Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Sans la parole, le plaisir de l'amour diminue au moins


de deux tiers.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Les femmes n'ont d'autre âge que celui qu'elles


montrent.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Faites-vous aimer ; c'est ce que je tâche de faire


depuis un an, et je commençais à espérer lorsque
vous êtes survenu pour me désespérer.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Ceux qui rient beaucoup sont plus heureux que ceux


qui rient peu.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)
Le fils de l'avare est prodigue, le fils du prodigue
avare.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Ce qui plaît à l'homme est partout ce qui est défendu.


Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

L'homme est fait pour donner, la femme pour recevoir.


Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Quand une fille est jolie il ne faut qu'un instant pour la


trouver telle.
Giacomo Casanova ; Histoire de ma vie (1789 à
1798)

Denys Caton

Les 50 citations de Denys Caton :

Une peine d'esprit, un sujet de tristesse, t'oblige à


rechercher un salutaire avis : Pense qu'aux maux de
cette espèce, les médecins sont les meilleurs amis.
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, XIII - IIIe s.
Évite avec soin la paresse, qui d'une vie heureuse
épuise les trésors : Il n'est pas de poison pareil à la
mollesse ; l'oisiveté de l'âme est la perte du corps.
Denys Caton ; Distiques, Livre 3, V - IIIe s.

L'oisiveté est la mère de tous les vices.


Denys Caton ; Distiques, Livre 1, II - IIIe s.

Fuis tant que tu pourras la dépense inutile ; contente-


toi de peu, lorsqu'il faut ménager : Plus le fleuve est
petit, plus la barque fragile, vogue sur l'onde sans
danger.
Denys Caton ; Distiques, Livre 2, VI - IIIe s.

Lorsque quelqu'un te jure une amitié fidèle, portant la


haine dans le cœur, ne le rebute point ; montre-lui
même zèle : L'artifice est permis pour tromper le
trompeur.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XXVI - IIIe s.

Oblige promptement dès que tu peux le faire, sans


promettre deux fois un bienfait trop vanté ; on passe
pour vain d'ordinaire, en faisant trop valoir sa
générosité.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XXV - IIIe s.

Contre la pauvreté le plus sûr des remèdes, est d'user


sobrement du bien qu'on t'a laissé : Pour garder ce
que tu possèdes, pense à tous les besoins dont
l'homme est menacé.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XXIV - IIIe s.
Si tes bienfaits et tes services, n'ont pu te procurer un
ami comme il faut : Ne t'en prends point au Ciel
l'accusant d'injustices, et ne blâme que ton défaut.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XXIII - IIIe s.

Tu vois que la nature au jour de ta naissance, t'a mis


au monde pauvre et dans la nudité : Souffre donc
sans impatience, les rigueurs de la pauvreté.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XXII - IIIe s.

Le présent qu'un ami t'offre en son indigence, quelque


petit qu'il soit, reçois-le avec bonté ; et pour premier
effet de ta reconnaissance, vante sa libéralité.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XX - IIIe s.

La vie étant fragile et peu sûre à tout âge, quelque


bonne santé dont tu puisses jouir, ne compte point sur
l'héritage, qu'à la mort d'un parent tu pourrais obtenir.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XIX - IIIe s.

Quand pour toi la fortune est la plus libérale, redoute


en ses faveurs quelque revers fatal : Elle change
souvent, et sa course inégale commençant bien, peut
finir mal.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XVIII - IIIe s.

Ne t'inquiète point lorsque tu verras dire, quelque


chose en secret à l'oreille d'autrui : Celui dont la
conduite offre le plus à rire, croit toujours qu'on parle
de lui.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XVII - IIIe s.
Lorsque ton souvenir rappelle en ta vieillesse, des
faits que tu veux raconter, pense à ce que tu fis dans
ta jeunesse, et du bien et du mal tâche de profiter.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XVI - IIIe s.

Ne dissimule point le bien qu'on t'a su faire ; en public


nommes-en l'auteur : Celui que tu feras, sois habile à
le taire ; fais sentir le bienfait, cache le bienfaiteur.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XV - IIIe s.

Lorsqu'on parle à ton avantage, sache alors te juger


toi-même à la rigueur : Au sentiment d'autrui n'en
crois pas davantage, qu'au témoignage de ton cœur.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XIV - IIIe s.

Ce qu'on t'aura promis d'un air de certitude, ne vas


pas le promettre avant de l'obtenir : Combien dans
leur parole ont peu d'exactitude ! beaucoup savent
promettre, et peu savent tenir.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XIII - IIIe s.

Ne prends point part aux bruits que sème le vulgaire,


de crainte de passer pour en être l'auteur : On ne
risque rien à se taire, et souvent pour parler on cause
son malheur.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XII - IIIe s.

Aime-toi le premier, ton amitié féconde peut se prêter


ensuite en faveur d'un égal ; mais pour faire du bien,
fais tel choix de ton monde, qu'il ne t'en arrive aucun
mal.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XI - IIIe s.

Avec un grand parleur n'entre point en matière, pour


l'emporter sur lui tu perdrais ton repos : Tous ont pour
la parole un talent ordinaire, mais peu pour parler à
propos.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, X - IIIe s.

Ne sois pas trop crédule à tout ce que déclame contre


tes serviteurs une épouse en courroux : On déplaît
souvent à la femme pour avoir le malheur de trop
plaire à l'époux.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, VIII - IIIe s.

Cède lorsqu'il convient d'user de complaisance, sache


aussi te montrer ferme en tes sentiments : C'est un
effet de la prudence de changer quand il faut
s'accoutumer au temps.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, VII - IIIe s.

Si tu veux observer la conduite des hommes déréglés,


soumis à leurs sens : Avant de les blâmer, pense à ce
que nous sommes ; pense qu'il n'en est point qui
vivent innocents.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, V - IIIe s.

D'esprit toujours égal, jamais ne t'abandonne à dire


ou faire rien qui soit contraire à toi : Un homme ne
saurait s'entendre avec personne qui n'est pas
d'accord avec soi.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, IV - IIIe s.
Aux objets les plus chers, lorsqu'ils peuvent te nuire,
renonce avec facilité : L'amour même des biens, pour
ne pas nous séduire, doit céder à son tour à notre
utilité.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, VI - IIIe s.

La première vertu de l'homme raisonnable, est de


mettre à sa langue un frein judicieux : Il n'est rien de
plus estimable, l'homme qui sait se taire est presque
égal aux Dieux.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, III - IIIe s.

Veille autant que tu peux ; et fuyant la mollesse, des


douceurs du repos n'use que sobrement ; car le trop
long sommeil engendre la paresse, qui sert au vice
d'aliment.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, II - IIIe s.

Montre-toi vivement sensible aux bons offices, que


dans l'occasion quelqu'un t'aura rendus, et n'imite pas
ceux près de qui les services, et les plus grands soins
sont perdus.
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, XLII - IIIe s.

Ne vas pas en public censurer la conduite, d'un


homme qui longtemps fut un de tes amis ; bien qu'il ait
changé dans la suite, pense toujours aux nœuds qui
vous avaient unis.
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, XLI - IIIe s.

Viens offrir à ton Dieu l'encens et la prière ; laisse


pour le travail croître les animaux, et ne crois pas du
Ciel apaiser la colère, en versant le sang des
taureaux.
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, XXXVIII - IIIe s.

N'étant point assuré du temps que tu dois vivre,


envisage de près le moment du trépas : Comme tu
vois ton ombre attachée à te suivre, la mort te suit à
chaque pas.
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, XXXVII - IIIe s.

Si la perte des biens te met dans la détresse, en ton


affliction sois sage et retenu ; mais montre une juste
allégresse, si tu vois par hasard grossir ton revenu.
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, XXXV - IIIe s.

Fais de tes revenus un honorable usage ; de l'infâme


avarice abhorre les liens : De ton or quel est
l'avantage, lorsque tu restes pauvre au milieu de tes
biens ?
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, XVI - IIIe s.

Par un faux esprit de critique, des actions d'autrui ne


sois point le censeur, de peur qu'à ton exemple un
autre satirique, ne t'accable à ton tour en raillant le
railleur.
Denys Caton ; Distiques, Livre III, VII - IIIe s.

Cherche dans une femme un esprit sociable, et ne


l'épouse pas pour de vils intérêts ; ou si, d'humeur
insupportable, elle veut te quitter, ne la retiens jamais.
Denys Caton ; Distiques, Livre 3, XII - IIIe s.

Pense sans t'effrayer à cette dernière heure, où tu


dois terminer ton cours : Trembler de crainte qu'on ne
meure, c'est renoncer à vivre et mourir tous les jours.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, XXI - IIIe s.

À cultiver les arts donne ton premier soin.


Denys Caton ; Distiques, Livre 4, XIX - IIIe s.

Si quelqu'un pèche en ta présence, reprends-le


ouvertement, bien loin de le flatter : On pourrait croire
à ton silence que tu souffres un mal que tu veux
imiter.
Denys Caton ; Distiques, Livre 3, IX - IIIe s.

Te voyant opulent dans l'extrême vieillesse, qui


t'annonce un trépas prochain, à tes meilleurs amis fais
part de ta richesse ; et jouis de la vie en attendant la
fin.
Denys Caton ; Distiques, Livre 3, IX - IIIe s.

Si tu veux vivre heureux, méprise l'opulence, garde-toi


de courir après l'or et l'argent : Au sein même de
l'abondance l'avare des mortels est le plus indigent.
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, I - IIIe s.

N'use jamais de sortilège pour percer les secrets de la


Divinité : Celui, dont dépend l'homme, use du privilège
de disposer de lui sans qu'il soit consulté.
Denys Caton ; Distiques, Livre 2, XII - IIIe s.
Tâche en tout de tendre à l'utile ; prends garde que
l'erreur n'y glisse son venin : Si le travail est difficile,
soutiens-le par l'espoir d'un salaire certain.
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, VII - IIIe s.

Ne t'abandonne point à la funeste envie de savoir le


moment décisif de ton sort : Quiconque s'accoutume à
mépriser la vie, voit sans crainte approcher la mort.
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, XXII - IIIe s.

N'aime l'argent que pour l'usage, et de son vain éclat


ne sois jamais épris : À ce trait on connaît le sage, qui
pour le métal seul ne sent que du mépris.
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, IV - IIIe s.

Entre tous les défauts les plus dignes de blâme, évite


l'avarice et fuis la volupté : Un homme passe pour
infâme, sur ces vices honteux sitôt qu'il est noté.
Denys Caton ; Distiques, Livre 2, XIX - IIIe s.

Ne soutiens jamais par colère quelque fait que ce soit,


surtout s'il est douteux : La raison vainement t'offrira
sa lumière, lorsque la passion te fermera les yeux.
Denys Caton ; Distiques, Livre 2, IV - IIIe s.

Tu crois devoir donner quelque avis salutaire, qu'un


indocile ami ne veut pas recevoir. Ne te rebute point ;
et d'un amour sincère, montre-lui toujours son devoir.
Denys Caton ; Distiques, Livre 1, IX - IIIe s.

Des grands parleurs surtout prends de la défiance ;


qui parle beaucoup dit peu de vérité.
Denys Caton ; Distiques, Livre 2, XX - IIIe s.

Si tu veux conserver une vigueur parfaite, tu dois user


de tout avec sobriété, le plus souvent faire diète, peu
donner aux plaisirs, beaucoup à la santé.
Denys Caton ; Distiques, Livre 2, XXVIII - IIIe s.

Pense dans l'opulence à jouir de la vie, ne te refusant


rien pour la santé du corps : Le riche a des écus,
mais, par la maladie, il perd le plus grand des trésors.
Denys Caton ; Distiques, Livre 4, V - IIIe s.

Louis Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand


Céline

Les 57 citations de Louis-Ferdinand Céline :

Il faut choisir, mourir ou mentir.


Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Ce monde n'est qu'une immense entreprise à se


foutre du monde.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)
On passe son temps à tuer ou à adorer en ce monde :
Je te hais ! Je t'adore !
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Autant les plaisirs sont brefs, autant les ennuis n'en


finissent jamais !
Louis-Ferdinand Céline ; Nord, Gallimard, Paris
(1960)

Être bien portant, ce n'est après tout qu'un pis-aller


d'être bien portant.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Être riche, c'est une ivresse, c'est oublier ; c'est même


pour ça qu'on devient riche.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Fuis le Soleil comme la peste, il est froidement mortel.


Louis-Ferdinand Céline ; Lettres et premiers écrits
d'Afrique (1916-1917)

Aujourd'hui, les gens sont lourds, abrutis : ils ne


savent que boire !
Louis-Ferdinand Céline ; Cahiers de Céline (1976)

Ce qu'ils se vantent de pouvoir faire, ils ne peuvent


pas le faire, les cons ! N'est-ce pas ?
Louis-Ferdinand Céline ; Cahiers de Céline (1976)
Pour que dans le cerveau d'un couillon la pensée
fasse un tour, il faut qu'il lui arrive beaucoup de
choses.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Il est peu de couillons dont le cas soit absolument


désespéré !
Louis-Ferdinand Céline ; Cahiers Céline 3 (1977)

Toutes les paires de fesses qu'on voit à travers la ville


font flamber l'instinct génésique.
Louis-Ferdinand Céline ; À l'agité du bocal, L'Herne,
Paris (2006)

Il y a quelques folies qui tuent, mais il y en a peu ;


mais des petits fous, il y en a plein.
Louis-Ferdinand Céline ; À l'agité du bocal, L'Herne,
Paris (2006)

Raisonner avec un dément, c'est faire œuvre de pure


stupidité !
Louis-Ferdinand Céline ; Lettres à Charles Deshayes
(1947-1951)

Si les gens sont si méchants, c'est peut-être


seulement parce qu'ils souffrent.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Les jeunes c'est toujours si pressé d'aller faire


l'amour, ça se dépêche de saisir tout ce qu'on leur
donne pour s'amuser.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Très ennuyeux puceaux, sachez ! que si je devais


répondre à toutes les conneries, les billevesées des
gazettes, et les lettres, tout ce qui me reste de vie y
passerait !
Louis-Ferdinand Céline ; Rigodon, Gallimard (1969)

Ce qui compte tu vois dans la vie, c'est l'intelligence


naturelle !... Moi j'en ai !
Louis-Ferdinand Céline ; Guignol's band (1944)

À Paris, sans fortune, sans héritage, on existe à peine


déjà, on a bien du mal à ne pas être déjà disparu.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Le culte des héros c'est le culte de la veine.


Louis-Ferdinand Céline ; Bagatelles pour un
massacre (1937)

Les enfants c'est comme les années, on ne les revoit


jamais.
Louis-Ferdinand Céline ; Mort à crédit (1936)

L'Humanité ne sera sauvée que par l'amour des


cuisses.
Louis-Ferdinand Céline ; Cahiers Céline, Lettres à des
amies (1976)

Ce monde n'est, je vous l'assure, qu'une immense


entreprise à se foutre du monde !
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Un amant généreux est un petit Bon Dieu... juif ou


pas.
Louis-Ferdinand Céline ; Cahiers Céline, Lettres à des
amies (1976)

L'homme n'est pas longtemps honnête quand il est


seul !
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Je m'en fous de mourir, mais c'est d'être outragé qui


me gêne.
Louis-Ferdinand Céline ; Lettres à Albert Paraz (1947-
1957)

La beauté, c'est comme l'alcool ou le confort ; on s'y


habitue, on n'y fait plus attention.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Ce n'est peut-être que cela la jeunesse, de l'entrain à


vieillir.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Le plaisir est simple, il ne fait que s'atténuer à la


complication.
Louis-Ferdinand Céline ; Lettres à Albert Paraz (1947-
1957)

Jouir de la vie, c'est boire, c'est bouffer, c'est roter,


c'est baiser.
Louis-Ferdinand Céline ; Cahiers de Céline (1976)

Baiser une épouse qui sait faire le ménage, c'est à


peu près comme baiser la bonne.
Louis-Ferdinand Céline ; Lettres de Céline, Henri
Godard (2009)

La guerre et la maladie, ces deux infinis du


cauchemar.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Chacun pleure à sa façon le temps qui passe.


Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Invoquer sa postérité, c'est faire un discours aux


asticots.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)
T'auras beau faire et beau mentir !... Tu m'auras pas,
petit vendu !...
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Le délire de mentir et de croire s'attrape comme la


gale.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

La vie c'est ça, un bout de lumière qui finit dans la


nuit.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

La vie, c'est une classe dont l'ennui est le pion.


Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

On prend tout pour des chagrins d'amour quand on


est jeune et qu'on ne sait pas.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Quand on se fait honorer par les riches, on a l'air d'un


larbin.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Le mensonge, ce rêve pris sur le fait, seul amour des


hommes.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Le tout c'est qu'on s'explique dans la vie ; à deux on y


arrive mieux que tout seul.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Tout devient plaisir dès qu'on a pour but d'être


seulement bien ensemble.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

L'amour c'est comme l'alcool, plus on est impuissant


et soûl et plus on se croit fort et malin.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Quand on a pas d'imagination, mourir, c'est peu de


chose.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

On se fatigue de tout sauf de dormir et de rêvasser.


Louis-Ferdinand Céline ; Mort à crédit (1936)

Les enfants, c'est comme les années, on les revoit


jamais.
Louis-Ferdinand Céline ; Mort à crédit (1936)
Souvent les personnes délicates c'est des personnes
qui peuvent pas jouir.
Louis-Ferdinand Céline ; Mort à crédit (1936)

Pas de pognon, pas de fifres ; pas de grosses


caisses, pas d'émeutes par conséquent.
Louis-Ferdinand Céline ; Beaux draps (1941)

Invoquer la postérité, c'est faire un discours aux


asticots.
Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit
(1932)

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort

Les 107 citations de Chamfort :

L'indécision, l'anxiété est à l'esprit et à l'âme ce que la


question est au corps.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

On ne joue pas aux échecs avec un bon cœur.


Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Qui a raison un jour avant tout le monde passe pour


un fou pendant un jour.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Les femmes n'ont de bon que ce qu'elles ont de


meilleur.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Il faut avoir l'esprit de haïr ses ennemis.


Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Le vice ne serait pas tout à fait le vice, s'il ne haïssait


pas la vertu.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

La sottise ne serait pas tout à fait la sottise, si elle ne


craignait pas l'esprit.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Les gens les moins sensibles sont les plus heureux.


Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

La récompense de ses actions est dans le cœur de


celui qui les a faites.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Il y a des doses d'habileté à qui la fortune ne peut


échapper.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

L'habileté est à la ruse ce que la dextérité est à la


filouterie.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Préjugé, vanité, calcul, voilà ce qui gouverne le


monde.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Vivre, c'est est une maladie dont le sommeil nous


soulage ; c'est un palliatif : la mort est le remède.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

La justice des hommes est toujours une forme de


pouvoir.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

En fait de sentiments, ce qui peut être évalué n'a pas


de valeur.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

La société, qui rapetisse beaucoup les hommes,


réduit les femmes à rien.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Les premiers sujets de chagrin m'ont servi de cuirasse


contre les autres.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

La pauvreté met le crime au rabais.


Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Il n'est vertu que pauvreté ne gâte.


Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

La pire de toutes les mésalliances est celle du cœur.


Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Un homme raisonnable ne peut agir sans motif.


Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Pour convaincre un coupable, il ne faut qu'un instant.


Chamfort ; Mustapha et Zéangir, le 15 décembre
1777.

Il y a une sorte de reconnaissance basse.


Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

On n'imagine pas combien il faut d'esprit pour n'être


pas ridicule.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Il est plus facile de légaliser certaines choses que de


les légitimer.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Plus un diamant est beau, plus il faut que la monture


soit légère.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on


n'a pas ri.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Les trois quarts des folies ne sont que des sottises.


Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Il faut être juste avant d'être généreux, comme on a


des chemises avant d'avoir des dentelles.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

L'importance sans mérite obtient des égards sans


estime.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

L'âme qui a senti l'amitié dédaigne les liaisons


communes et les petits intérêts.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

On excuse l'orgueil qui repousse un outrage.


Chamfort ; Mustapha et Zéangir, le 15 décembre
1777.

Rien n'est si fécond que l'erreur ; l'âme la produit sans


culture.
Chamfort ; Discours sur l'influence des grands
écrivains (1767)

Les deux plus nobles emplois du génie, c'est


d'encourager à la vertu par ses écrits, et de remettre
dans la route de la vérité la raison humaine toujours
prête à s'en égarer.
Chamfort ; Discours sur l'influence des grands
écrivains (1767)
Les fruits de la société sont doux, mais il faut souvent
les cueillir sur un terrain de ronces et d'épines.
Chamfort ; Discours sur l'influence des grands
écrivains (1767)

Deux forces souveraines commandent à l'espèce


humaine, et règlent partout les destinées : Le pouvoir
et le génie.
Chamfort ; Discours sur l'influence des grands
écrivains (1767)

Quiconque a détruit un préjugé, un seul préjugé, est


un bienfaiteur du genre humain.
Chamfort ; Discours sur l'influence des grands
écrivains (1767)

Un vil préjugé vend d'obscures erreurs que la


jeunesse achète aux dépens de ses mœurs.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

L'expérience, qui éclaire les particuliers, corrompt les


gens en place.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

L'amour n'est que l'échange de deux fantaisies et le


contact de deux épidémies.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

La célébrité est le châtiment du mérite et la punition


du talent.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)
Le public ne peut guère s'élever qu'à des idées
basses.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Le mariage est un état trop parfait pour l'imperfection


de l'homme.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Les passions font vivre l'homme, la sagesse le fait


seulement durer.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Il est des cœurs qu'on ne peut soupçonner.


Chamfort ; Mustapha et Zéangir, le 15 décembre
1777.

La conviction est la conscience de l'esprit.


Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Quelque mal qu'un homme puisse penser des


femmes, il n'y a pas de femme qui n'en pense encore
plus mal que lui.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Le temps a fait succéder dans la galanterie le piquant


du scandale au piquant du mystère.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Peut-être faut-il avoir senti l'amour pour bien connaître


l'amitié.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

J'aime un fils innocent, je le hais criminel.


Chamfort ; Mustapha et Zéangir, le 15 décembre
1777.

Consoler tes vieux jours, c'est te justifier.


Chamfort ; La jeune indienne (1764)

Chacun suivant son coeur s'en sert différemment ;


des vertus et des vices, il devient l'instrument.
Chamfort ; La jeune indienne (1764)

L'aveu de l'erreur est l'instant du pardon.


Chamfort ; La jeune indienne (1764)

La jeunesse d'un fils est le vrai bien d'un père.


Chamfort ; La jeune indienne (1764)

L'amour et l'amitié vont d'une ardeur commune ; d'un


amant d'un ami, réparer la fortune.
Chamfort ; La jeune indienne (1764)

L'amour sans la gaîté ne peut guère suffire à la


félicité.
Chamfort ; La jeune indienne (1764)

La fausse modestie est le plus décent de tous les


mensonges.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

L'estime vaut mieux que la célébrité, la considération


vaut mieux que la renommée.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

L'opinion est la reine du monde, parce que la sottise


est la reine des sots.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Mieux vaut être banqueroutier que de n'être rien.


Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

L'amour plaît plus que le mariage, par la raison que


les romans sont plus amusants que l'histoire.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Plus on juge, moins on aime.


Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Il faut savoir faire les sottises que nous demande


notre caractère.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

L'amitié extrême et délicate est souvent blessée du


repli d'une rose.
Chamfort ; Maximes et pensées (1795)

Il y a des redites pour l'oreille et pour l'esprit, il n'y en


a point pour le cœur.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Amour, folie aimable ; ambition, sottise sérieuse.


Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion, mais le bonheur


repose sur la réalité.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Dans la société, l'honnête homme est une variété de


l'espèce humaine.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Il est plus sûr que le vice rend malheureux, qu'il ne


l'est que la vertu donne le bonheur.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Le divorce est si naturel que, dans plusieurs maisons,


il couche toutes les nuits entre deux époux.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

La générosité n'est que la pitié des âmes nobles.


Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

On souhaite la paresse d'un méchant, et le silence


d'un sot.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Le tact, c'est le bon goût appliqué au maintien et à la


conduite.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Les succès produisent les succès, comme l'argent


produit l'argent.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Donner est un plaisir plus durable que recevoir, car


celui des deux qui donne est celui qui se souvient le
plus longtemps.
Chamfort ; Les caractères et anecdotes (1795)

Pierre-Jacques Changeux

Les 19 citations de Pierre-Jacques Changeux :

En amitié, comme en amour, les nœuds que l'on veut


trop serrer rompent.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

Aimez votre ami aujourd'hui comme celui qui peut


devenir demain votre ennemi.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

Que nul n'ose se croire plus sage que la loi.


Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)
Il ne faut jamais affecter de se montrer plus qu'on est.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

Qui veut être trop sage tombe souvent dans une


extrême folie.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

Le calomniateur ne pense qu'à satisfaire sa haine, il


n'épargne ni l'artifice, ni le mensonge.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

La morsure la plus dangereuse parmi les bêtes les


plus farouches est celle du calomniateur.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

L'envieux n'épargne contre sa victime ni la médisance


ni la calomnie.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

L'oisiveté est la première cause de toutes les peines


et des malheurs des hommes.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

L'homme est presque toujours le vil jouet des


penchants bas qui le tyrannisent.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

La vertu est le milieu entre deux extrêmes dont l'un


pèche par excès, et l'autre par défaut.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

L'amour n'est qu'un besoin physique qui pousse l'un


et l'autre sexe à s'unir par la volupté.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

Il suffit bien souvent de pousser la passion aussi loin


qu'elle peut aller pour s'en guérir.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

De la faveur à la disgrâce il n'y a souvent qu'un pas à


faire.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

Les peines et les plaisirs sont joints ensemble par une


chaîne qui les rend inséparables.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

La liberté ne dépend que des mœurs de l'amour de la


justice et de l'ordre.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

S'il faut beaucoup d'esprit pour railler finement, il en


faut bien davantage pour s'abstenir.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

La vraie gaieté ne naît que de la bonté de l'âme.


Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

L'autorité est une force morale dont les véritables


armes sont la justice et la clémence.
Pierre-Jacques Changeux ; Le traité des extrêmes
(1762)

Maurice Chapelan

Les 171 citations de Maurice Chapelan :

L'orgueil est la flamme même de la vie ; la modestie,


affaire d'abat-jour.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Entre amants, le tact est de savoir en manquer.


Maurice Chapelan ; Amours amour (1967)

Solutionner s'est répandu depuis que nous sommes


incapables de résoudre.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Les femmes, c'est comme les bêtes, on s'y attache.


Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

L'absence est un arsenic : un peu fortifie l'amour,


beaucoup le tue.
Maurice Chapelan ; Amours amour (1967)

Aimer, c'est se préférer dans un autre, et rien de tel


que de s'oublier ainsi.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

Le bégueulisme des gens, même cultivés, est


increvable.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

Les chagrins d'amour sécrètent un poison qui le tue.


Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

L'orgueil ne naît pas de la réussite ; il l'engendre, par


le besoin où il est de se justifier aux yeux d'autrui et
aux siens.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Les grandes réussites ont parfois de modestes


causes et des hommes éblouirent l'univers, qui ne
voulaient qu'étonner leur voisin.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)
Chacun dénomme vérité le fief qu'il se taille au
royaume de l'incertitude.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Il existe une sorte d'amour-propre si délicate que la


louange même le froisse.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

On ne loue jamais trop : la candeur des vaniteux est


incommensurable.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

L'amour-propre ne choisit pas entre l'orgueil et la


vanité : il s'habille à sa taille.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

On ne possède vraiment que par l'esprit, même une


femme.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

La plus belle fille du monde est tirée à autant


d'exemplaires qu'il y a de mâles en exercice.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Où les yeux nous découvrent un corps tendre à saisir,


la science nous peint un brouillard d'atomes. L'univers
immuable des amants vaut mieux que l'univers
instable des savants.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)
Les fesses appellent la fessée, c'est là un sentiment
universel qu'on éprouve du berceau à la tombe et que
partagent les ecclésiastiques.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

La plupart des hommes prennent en amour leurs


sensations pour des sentiments ; en religion, leurs
sentiments pour des idées ; en politique, leurs idées
pour des faits.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

L'intrigant partout voit l'intrigue : il la porte dans son


œil.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

L'air de franchise est impénétrable, on ne sait jamais


ce qu'il cache.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Chaque âge a ses problèmes, on les résout à l'âge


suivant.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

L'hypocrite est peut-être le premier à se prendre pour


ce qu'il voudrait qu'on le prît.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

L'expérience tue l'espérance et instruit.


Maurice Chapelan ; Main courante (1957)
L'âge, qui raréfie, aiguise.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

D'un certain âge, qui vient vite, la vieillesse c'est l'âge


qu'on n'a pas encore.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Longtemps l'enfant persiste dans l'homme et


l'accompagne, jusqu'au jour où il semble soudain lui
lâcher la main et le voici qui s'éloigne, qui rapetisse et
qui disparaît. C'est que nous avons franchi notre
sommet, et commençons à descendre. Les rides, les
poches sous les yeux, la calvitie, le pourrissement de
la denture, le ramollissement des chairs, vus de
l'intérieur de soi-même, c'est un petit garçon qui les
supporte et s'en afflige, tout étonné du mauvais tour
qu'a fini par lui jouer la vie.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Le bonheur d'aimer, c'est la merveille où prendre et


donner se confondent.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

L'ami, le seul, est celui avec qui l'on pourrait vivre


comme avec une femme.
Maurice Chapelan ; Amoralités familières (1964)

Il faut beaucoup d'amour pour aller jusqu'au bout d'un


peu.
Maurice Chapelan ; Amours amour (1967)
Il y a les femmes avec qui on fait l'amour, et celles
avec qui l'on en parle.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

L'esprit brille davantage dans le dénigrement que


dans l'éloge.
Maurice Chapelan ; Lire et écrire (1960)

S'étendre est plus facile que s'entendre, et s'étreindre


que s'atteindre.
Maurice Chapelan ; Amours amour (1967)

Plus de gens meurent ou tuent par amour-propre que


par amour.
Maurice Chapelan ; Amours amour (1967)

On ne choisit pas ses parents, rarement sa religion, à


peine ses amis et sa femme ; ainsi presque tout dont
dépend ou le bonheur ou le malheur de l'homme
échappe à sa judiciaire.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

L'âge vrai d'un homme est ce qu'il lui reste à vivre,


son reliquat d'avenir, tout comparable au contenu
d'une bouteille qui se vide.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

On déteste parfois sa famille de chair, on aime


toujours sa famille d'esprit.
Maurice Chapelan ; Lire et écrire (1960)
La simplicité a toujours été l'attribut de la vérité.
Maurice Chapelan ; Amoralités familières (1964)

Le bonheur d'aimer et d'être aimé est un état d'ivresse


légère.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

Le bonheur ne se partage pas : on le vit ou on l'envie.


Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Quand tout est fini rien ne sert de verser des larmes


pour pleurer les jours enfuis.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

Qui ne supporte pas la vérité est à plaindre ou à


mépriser, selon les raisons qu'il s'en donne.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

La dernière illusion est de croire qu'on les a toutes


perdues.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Que le bonheur qu'on prend ne soit pas du malheur


qu'on donne.
Maurice Chapelan ; Amours amour (1967)

Dès que nos enfants ont des enfants, ils se mettent à


nous comprendre.
Maurice Chapelan ; Amours amour (1967)
Je t'aime, tu t'aimes, on sème.
Maurice Chapelan ; Amours amour (1967)

Le bonheur est du sable entre les doigts du vent.


Maurice Chapelan ; Amante en abîme (1989)

La volupté, au même titre que l'ascétisme, est un


devoir du corps envers l'esprit.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

Un livre est un miroir, si un singe s'y regarde, ce n'est


évidemment pas le visage d'un apôtre qui apparaît.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

De toutes les philosophies, la seule véritablement


profonde, qui mérite le nom de sagesse, enseigne à
l'homme de vivre au présent.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

Le drame d'aimer une femme beaucoup plus jeune


que soi, et d'en être aimé, tient à la différence, non
des âges, qui rend cet amour merveilleux, mais des
vitesses auxquelles le temps l'emporte et vous
emporte.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

Jeune, on pense à la mort sans l'attendre ; vieux, on


l'attend sans y penser.
Maurice Chapelan ; Amours amour (1967)
Le ramollissement du sexe durcit le coeur.
Maurice Chapelan ; Amoralités familières (1964)

L'homme le plus ferme par nature est poltron, quand


ses idées sont flottantes.
Maurice Chapelan ; Anthologie du journal intime
(1947)

Il est facile de deviner chez les hommes leur pensée


sous-entendue, ils sont si bêtes.
Maurice Chapelan ; Anthologie du journal intime
(1947)

Le nouveau est rarement le bon, parce que le bon


n'est que peu de temps le nouveau.
Maurice Chapelan ; Amoralités familières (1964)

Il ne suffit pas de lutter contre ses défauts, il faut lutter


aussi contre ses dons pour les accroître.
Maurice Chapelan ; Lire et écrire (1960)

Créer, c'est utiliser l'angoisse, non point la guérir : tout


ce qui guérit l'angoisse ressemble à la mort.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Il y a des chagrins qui aident à dépouiller une certaine


partie de soi qu'ils ont tuée.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

Telles blessures du corps fortifient l'âme lorsqu'elle


sait utiliser la douleur contre ses faiblesses.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)

Les hommes qui passent pour être durs sont plus


sensibles que ceux dont on vante la sensibilité
expansive.
Maurice Chapelan ; Anthologie du journal intime
(1947)

Qui me conteste m'atteste.


Maurice Chapelan ; Amoralités familières (1964)

L'homme le plus redoutable à l'homme est l'homme


qui veut le bonheur de l'homme.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Le mensonge est l'oxygène de la respiration sociale.


Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Le bonheur divise, seul le malheur fait la communion


des hommes.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

La vie n'est pas mauvaise, elle est pire.


Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

Chacun doit se persuader qu'on écrit à ses risques et


périls, non à ceux de son correspondant.
Maurice Chapelan ; Rien n'est jamais fini (1977)
On ne commence à persécuter que quand on
désespère de convaincre.
Maurice Chapelan ; Anthologie du poème en prose
(1946)

En art, comme dans les visages, on rencontre des


laideurs sympathiques et des beautés sans charme.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

La joie la plus élevée de la critique est celle de faire


partager son admiration.
Maurice Chapelan ; Main courante (1957)

C'est en creusant son particulier qu'on rencontre


l'universel.
Maurice Chapelan ; Lire et écrire (1960)

En vieillissant, on comprend de moins en moins la vie


et les hommes : cela s'appelle avoir de l'expérience.
Maurice Chapelan ; Amours amour (1967)

La vieillesse est une tombe où pourrissent l'un sur


l'autre nos cadavres d'enfant, d'adolescent et
d'homme.
Maurice Chapelan ; Amours amour (1967)

Voyez ces oisifs condamnés à traîner le fardeau de


leurs journées !
Maurice Chapelan ; Anthologie du journal intime
(1947)
Il faut savoir être oisif, ce qui n'est pas de la paresse ;
dans l'inaction attentive, notre âme se détend.
Maurice Chapelan ; Anthologie du journal intime
(1947)

Eugène Chapus

Les 21 citations de Eugène Chapus :

La bonne compagnie est un port, un Eldorado où l'on


vient jeter l'ancre pour se reposer.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Se bien connaître, c'est posséder la clef de l'élégance


en toute chose.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Les yeux sont le miroir de l'âme.


Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Les hommes faux ont généralement de petits yeux.


Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)
Le repos est le silence du corps.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Les sentiments moraux se traduisent toujours par les


habitudes du corps.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Sans caractère décidé, point d'élégance.


Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

L'harmonie naît des similaires.


Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Chercher à captiver les suffrages du vulgaire, c'est


chercher les voies de l'erreur.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Bien connaître le trait caractéristique de sa personne,


c'est posséder les secrets de l'élégance.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Le cœur est le siège de tous les sentiments généreux,


bons et nobles.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)
La phrase toute faite est un gros sou ; le proverbe, le
dicton, sont moins qu'un gros sou.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Une idée sublime, profonde, est un lingot ; une idée


fine est une pièce d'or ou d'argent.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Ne doivent point prétendre à l'élégance absolue :


l'homme né bouffon, l'homme troubadour.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

II y a des dispositions morales antipathiques à


l'élégance : La cupidité, la lâcheté, la sottise.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

L'avare a toujours le regard faux, furtif, et même les


doigts crochus.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Le savoir-vivre, pour la femme, c'est le rayon solaire


sous lequel brillent toutes les grâces.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Le respect c'est la douceur de l'ordre, dans la famille,


c'est la plus vitale des conditions du bonheur.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

L'élégance est une biche, l'amour est un lion : l'un


mangera l'autre, prenez-y garde !
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

On n'enseigne pas l'élégance, on l'aime, on la voit, on


la comprend d'intuition.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

Le savoir-vivre a pour condition essentielle l'oubli de


soi.
Eugène Chapus ; Manuel de l'homme et de la femme
(1855)

René Émile Char

Les 49 citations de René Char :

La conduite des hommes de mon enfance avait


l'apparence d'un sourire du ciel adressé à la charité
terrestre.
René Char ; Fureur et mystère, Suzerain (1948)
Tout ce qui nous aidera, plus tard, à nous dégager de
nos déconvenues s'assemble autour de nos premiers
pas.
René Char ; Fureur et mystère, Suzerain (1948)

Vivre, c'est s'obstiner à achever un souvenir.


René Char ; La parole en archipel (1962)

Agir en primitif et prévoir en stratège.


René Char ; Fureur et mystère, Les feuillets d'hypnos
(1948)

Mon amour est triste parce qu'il est dans la nature


troublée de l'amour d'être triste.
René Char ; Dehors la nuit est gouvernée (1938)

Mon amour est triste parce qu'il est fidèle.


René Char ; Dehors la nuit est gouvernée (1938)

Le réel quelquefois désaltère l'espérance. C'est


pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit.
René Char ; Les matinaux (1950)

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton


risque : À te regarder, ils s'habitueront.
René Char ; Les matinaux (1950)

L'impossible, nous ne l'atteignons pas, il nous sert de


lanterne.
René Char ; Recherche de la base et du sommet
(1955)

On n'enfonce pas son pied dans la source pour


paraître l'égal de l'amandier.
René Char ; La récolte injuriée (1958)

La nuit porte nourriture, le soleil affine la partie


nourrie.
René Char ; La parole en archipel (1962)

La seule signature au bas de la vie blanche, c'est la


poésie qui la dessine.
René Char ; La parole en archipel (1962)

La poésie est de toutes les eaux claires celle qui


s'attarde le moins aux reflets de ses ponts.
René Char ; Fureur et mystère, À la santé du serpent
(1948)

Qui a creusé le puits et hisse l'eau gisante risque son


cœur dans l'écart de ses mains.
René Char ; Le nu perdu, Yvonne (1971)

Ce n'est pas l'estomac qui réclame la soupe bien


chaude, c'est le cœur.
René Char ; La parole en archipel (1962)

On ne donne pas la lanterne à lécher au chien.


René Char ; La récolte injuriée (1958)
Toute action qui engage l'âme, quand bien même
celle-ci en serait ignorante, aura pour épilogue un
repentir ou un chagrin. Il faut y consentir.
René Char ; La parole en archipel (1962)

Les enfants réalisent ce miracle adorable de


demeurer des enfants et de voir par nos yeux.
René Char ; Fureur et mystère (1948)

Il faut être l'homme de la pluie et l'enfant du beau


temps.
René Char ; Le marteau sans maître (1934)

La beauté naît du dialogue, de la rupture du silence et


du regain de ce silence.
René Char ; Fureur et mystère, Le bulletin des baux
(1948)

S'il n'y avait pas l'étanchéité de l'ennui, le cœur


s'arrêterait de battre.
René Char ; Fureur et mystère, Les feuillets d'hypnos
(1948)

L'éternité n'est guère plus longue que la vie.


René Char ; Fureur et mystère, Les feuillets d'hypnos
(1948)

Il existe une sorte d'homme toujours en avance sur


ses excréments.
René Char ; Fureur et mystère, Les feuillets d'hypnos
(1948)
L'homme est capable de faire ce qu'il est incapable
d'imaginer.
René Char ; Fureur et mystère, Les feuillets d'hypnos
(1948)

Il n'y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve


ou on l'accomplit.
René Char ; Poésies (1907-1988)

Ma solitude est son trésor.


René Char ; Fureur et mystère, Allégeance (1948)

La rigueur de vivre se rode sans cesse à convoiter


l'exil.
René Char ; Fureur et mystère, Conduite (1948)

Le poète est l'homme de la stabilité unilatérale.


René Char ; Fureur et mystère, Seuls demeurent
(1948)

À force de t'avoir aimée pour ce que tu n'étais pas, j'ai


appris à te chérir pour ce que tu es.
René Char ; Poésies (1907-1988)

Tiens vis-à-vis des autres ce que tu t'es promis à toi


seul : Là est ton contrat.
René Char ; Fureur et mystère, Les feuillets d'hypnos
(1948)

Pour qu'un héritage soit réellement grand, il faut que


la main du défunt ne se voie pas.
René Char ; Fureur et mystère, Les feuillets d'hypnos
(1948)

L'acquiescement éclaire le visage ; le refus lui donne


la beauté.
René Char ; Fureur et mystère, Les feuillets d'hypnos
(1948)

Il n'y a pas d'absence irremplaçable.


René Char ; Poèmes militants, Chaîne (1932)

L'homme est capable de faire ce qu'il est incapable


d'imaginer.
René Char ; Fureur et mystère (1948)

Un homme sans défauts est une montagne sans


crevasses ; il ne m'intéresse pas.
René Char ; Fureur et mystère (1948)

L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant.


René Char ; À une sérénité crispée (1955)

C'est drôle, les saints, on ne les rencontre jamais de


leur vivant.
René Char ; Le soleil des eaux (1949)

La poésie vit d'insomnie perpétuelle.


René Char ; La parole en archipel, Les dentelles de
Montmirail (1962)
Nous n'avons qu'une ressource avec la mort : faire de
l'art avant elle.
René Char ; La parole en archipel, Les dentelles de
Montmirail (1962)

L'artiste doit se faire regretter déjà de son vivant.


René Char ; Art bref (1950)

Ne te courbe que pour aimer. Si tu meurs, tu aimes


encore.
René Char ; Fureur et mystère, À la santé du serpent,
XX (1948)

Comment vivre sans inconnu devant soi ?


René Char ; Fureur et mystère, Le poème pulvérisé
argument (1948)

Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir.


René Char ; Fureur et mystère, Partage formel, V
(1948)

La souffrance connaît peu de mots.


René Char ; J'habite une douleur (1945)

Petite pluie réjouit le feuillage et passe sans se


nommer.
René Char ; Terme épars (1971)

Donne toujours plus que tu ne peux reprendre.


René Char ; Terme épars (1971)
On ne déteste pas son vainqueur, on le redoute.
René Char ; Claire in Trois coups sous les arbres
(1967)

La vie aime la conscience qu'on a d'elle.


René Char ; Claire in Trois coups sous les arbres
(1967)

Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite


ni égards ni patience.
René Char ; Fureur et mystère, À la santé du serpent,
VII (1948)

Jacques Boutelleau, dit Jacques Chardonne

Les 63 citations de Jacques Chardonne :

Le corps d'une femme est un secret bien gardé et une


longue histoire.
Jacques Chardonne ; L'amour, c'est beaucoup plus
que l'amour (1937)

Vivre ensemble, c'est se meurtrir l'un l'autre.


Jacques Chardonne ; Le ciel dans la fenêtre (1959)

Le véritable amour partagé ignore l'inquiétude, il sait


sa force.
Jacques Chardonne ; Claire (1931)

Elle est bien courageuse, la pauvre petite !


Jacques Chardonne ; L'Épithalame (1921)

C'est la bravoure qu'on aime, et non pas le courage.


Jacques Chardonne ; L'amour, c'est beaucoup plus
que l'amour (1937)

Les purs sensuels, dans l'acception étroite du mot,


sont rares par les temps qui court !
Jacques Chardonne ; Matinales (1956)

La sensualité de l'homme est plus cérébrale, et celle


de la femme plus enfoncée dans la chair.
Jacques Chardonne ; Romanesques (1937)

L'admiration, on fabrique de l'amour avec cela, mais


c'est l'amour des cœurs desséchés.
Jacques Chardonne ; L'Épithalame (1921)

Il n'y a pas d'amour qui ne soit à base de sensualité.


Jacques Chardonne ; L'Épithalame (1921)

Pour un homme qui n'est plus jeune, l'instant radieux


est celui de la naissance d'un enfant.
Jacques Chardonne ; L'amour du prochain (1932)

Un homme généreux comble une jeune fille


malheureuse des bienfaits les plus délicats.
Jacques Chardonne ; L'amour, c'est beaucoup plus
que l'amour (1937)

L'amour apporte une vive conscience de son objet ; il


veut la présence entière.
Jacques Chardonne ; Romanesques (1937)

Le travail, le bon travail, c'est besogne du sens


critique : se juger soi-même.
Jacques Chardonne ; Lettres à Roger Nimier (1950-
1962)

Le but de toute culture littéraire, c'est d'apprendre à


lire correctement.
Jacques Chardonne ; Vivre à Madère (1953)

À la base du bonheur, il y a l'innocence : celle d'une


nature bien constituée.
Jacques Chardonne ; Claire (1931)

L'univers de la vie intime est illimité ; nous ignorons où


le cœur nous mène et la portée d'une émotion.
Jacques Chardonne ; L'amour du prochain (1932)

On ne peut être heureux quand on n'a jamais été


privé de rien.
Jacques Chardonne ; Claire (1931)

Si dans le mariage, la présence, l'intimité, les années


n'ont pas éteint l'amour, c'est qu'il existe vraiment.
Jacques Chardonne ; L'amour du prochain (1932)

Vivre ensemble, quelle expérience ! que de larmes, de


luttes, de méprises !
Jacques Chardonne ; L'Épithalame (1921)

Le plaisir physique n'a qu'un rang subordonné aux


yeux des âmes tendres et passionnées.
Jacques Chardonne ; Attachements (1941)

Il n'y a pas d'amour sans adhésion préalable de la


chair.
Jacques Chardonne ; Attachements (1941)

Le plaisir physique est augmenté par l'habitude.


Jacques Chardonne ; L'amour, c'est beaucoup plus
que l'amour (1937)

La jalousie peut plaire comme montrant la bravoure


de l'amant.
Jacques Chardonne ; L'amour, c'est beaucoup plus
que l'amour (1937)

La jalousie peut plaire comme une manière nouvelle


de prouver l'amour.
Jacques Chardonne ; L'amour, c'est beaucoup plus
que l'amour (1937)

L'amour est une accélération de la vie.


Jacques Chardonne ; L'Épithalame (1921)
Il n'y a de paradis que pour les anges.
Jacques Chardonne ; Claire (1931)

Il faut du temps, des ménagements et un peu de


modestie pour avoir un ami.
Jacques Chardonne ; L'amour du prochain (1932)

L'amitié sait compatir sans bassesse, aider sans


perfidie et se réjouir du bonheur d'autrui.
Jacques Chardonne ; L'amour du prochain (1932)

On n'oublie jamais une femme qui a été votre femme.


Jacques Chardonne ; Chimériques (1948)

Le bien, c'est l'amour ; aimer les autres, c'est détester


la souffrance.
Jacques Chardonne ; Le ciel dans la fenêtre (1959)

On croit s'aimer dès que les mains se touchent ; nous


sommes tous faciles à prendre.
Jacques Chardonne ; L'Épithalame (1921)

Ce sont mes amis qui m'ont fait aimer la vie. Ils me


rendent meilleur à mesure que je les trouve meilleurs
eux-mêmes.
Jacques Chardonne ; L'amour du prochain (1932)
L'amour nous perd toujours : malheureux, il dévaste ;
satisfait, il nous dépossède davantage.
Jacques Chardonne ; Le chant du bienheureux (1927)

Mais qu'est-ce qu'une famille ? Le plus souvent, un


groupe trop étroit d'étrangers.
Jacques Chardonne ; Ce que je voulais vous dire
aujourd'hui (1969)

Pour être heureux par l'amour, il faut une certaine


sagesse ; il faut aussi une certaine sagesse pour se
passer d'amour.
Jacques Chardonne ; L'amour du prochain (1932)

II n'est pas de plus grande douleur que de se souvenir


des jours heureux.
Jacques Chardonne ; L'amour, c'est beaucoup plus
que l'amour (1937)

L'homme vit dans la mesure où l'esprit est capable de


rapports délicats dans l'amour, dans les échanges.
Jacques Chardonne ; Ce que je voulais vous dire
aujourd'hui (1969)

L'amitié ne supporte qu'une vision épurée, qui est la


vraie.
Jacques Chardonne ; Claire (1931)

L'amitié vraie est très rare, c'est une chance si elle


nous accompagne toute la vie.
Jacques Chardonne ; L'amour du prochain (1932)
Le mensonge n'est jamais une voie commode qui
permet de sortir sans dommage.
Jacques Chardonne ; Eva ou le journal interrompu
(1930)

Il n'est d'amour sans fidélité... ni jalousie peut-être.


Jacques Chardonne ; Romanesques (1937)

La constance, c'est ma première exigence en amour ;


savoir se satisfaire d'une réalité.
Jacques Chardonne ; Les destinées sentimentales
(1934)

La véritable conduite de la vie est dans la pensée, qui


transforme toute chose.
Jacques Chardonne ; L'amour du prochain (1932)

Nos souvenirs ce sont des tombes ; là aussi sont nos


secrets.
Jacques Chardonne ; Propos comme ça (1966)

Quand on refuse tout, on peut se permettre tout.


Jacques Chardonne ; Propos comme ça (1966)

Ce qui conserve l'amour, c'est un peu de résistance


de part et d'autre, un léger désaccord essentiel.
Jacques Chardonne ; Romanesques (1937)

En tous lieux maudits, il y a des gens pour demander


à Dieu de pardonner aux autres.
Jacques Chardonne ; Détachements (1962)

La liberté, c'est le droit au soupir.


Jacques Chardonne ; Demi-jour (1964)

Les sentiments viennent parfois d'un travers de


l'esprit.
Jacques Chardonne ; L'amour, c'est beaucoup plus
que l'amour (1937)

Les susceptibles embrouillent tout, par trop de


sensibilité.
Jacques Chardonne ; Propos comme ça (1966)

Quand on a eu un différend avec des amis, on leur a


donné l'occasion de s'exprimer.
Jacques Chardonne ; Eva ou le journal interrompu
(1930)

Le monde est plein de braves gens qui ne voient


partout que des gredins.
Jacques Chardonne ; Eva ou le journal interrompu
(1930)

Un homme, ce n'est pas assez pour une femme, ou


bien c'est trop.
Jacques Chardonne ; Les destinées sentimentales
(1934)
Sauf la souffrance physique, tout est imaginaire.
Jacques Chardonne ; Propos comme ça (1966)

Penser à quoi ? A rien. Cela se nomme la sagesse.


Jacques Chardonne ; Propos comme ça (1966)

Il faut dire sourd-muet. Un sourd n'a pas le droit de


parler ; il fatigue les autres.
Jacques Chardonne ; Propos comme ça (1966)

On ne devrait jamais se plaindre, il y a toujours pire.


Jacques Chardonne ; Propos comme ça (1966)

Le mariage est une religion : il promet le salut, mais il


faut la grâce.
Jacques Chardonne ; Le ciel dans la fenêtre (1959)

On ne sait jamais qui on épouse : le mariage nous


l'apprendra.
Jacques Chardonne ; Propos comme ça (1966)

L'amour peut durer ; il s'instruit sans cesse.


Jacques Chardonne ; L'amour du prochain (1932)

Il faut beaucoup d'années pour apprendre certains


mots d'amour.
Jacques Chardonne ; L'amour du prochain (1932)

Vivre trop vieux, c'est perdre jusqu'à ses souvenirs.


Jacques Chardonne ; Claire (1931)
Le couple, c'est autrui à bout portant.
Jacques Chardonne ; L'amour, c'est beaucoup plus
que l'amour (1937)

André Marie de Chénier, dit André Chénier

Les 31 citations de André Chénier :

Hâtons-nous, l'heure fuit, hâtons-nous de saisir


l'instant, le seul instant donné pour le plaisir.
André Chénier ; Le chevalier de Pange, XXV.

Il faut oser ; l'amour favorise l'audace.


André Chénier ; L'art d'aimer, Fragment X (1794)

Une femme est toujours inconstante et futile.


André Chénier ; L'art d'aimer, Fragment IX (1794)

L'Amour croit par l'exemple, et vit d'illusions.


André Chénier ; L'art d'aimer, Fragment VI (1794)

Si l'usage est doux, l'abus est odieux.


André Chénier ; L'art d'aimer, Fragment V (1794)

Le fiel d'amour s'adoucit par la plainte.


André Chénier ; L'art d'aimer, Fragment IV (1794)

Apprenez la justice ; apprenez que vos droits ne sont


point votre vain caprice.
André Chénier ; Le jeu de paume, XXII (1791)

Qui peut tout, pourra trop vouloir.


André Chénier ; Le jeu de paume, XV (1791)

Chacun dans son ennui envie un autre humain qui se


plaint comme lui.
André Chénier ; Fragments d'Élégies, Ovide, VII.

La grâce, les talents, ni l'amour le plus tendre, d'un


douloureux affront ne peuvent nous défendre.
André Chénier ; Fragments d'Élégies, Ovide, VI.

Tout mortel se soulage à parler de ses maux.


André Chénier ; L'art d'aimer, Fragment IV (1794)

S'il est des jours amers, il en est de si doux ! hélas !


quel miel jamais n'a laissé de dégoûts ?
André Chénier ; La jeune captive, le 24 juillet 1794.

Votre bouche dit non ; votre voix et vos yeux disent un


mot plus doux, et le disent bien mieux.
André Chénier ; L'art d'aimer, Fragment VI (1794)

Les muses et l'amour ont les mêmes retraites ; l'astre


qui fait aimer est l'astre des poètes.
André Chénier ; Livre I, Élégies, Au chevalier de
Pange.

Qui prévient le moment l'empêche d'arriver ; qui le


laisse échapper ne peut le retrouver.
André Chénier ; Poésies antiques, Arcas et Palémon,
IV.

Tel pleure aujourd'hui qui sourira demain.


André Chénier ; Poésies antiques, Le mendiant, VII.

L'amour seul dans mon âme a créé le génie ; l'amour


est seul arbitre et seul dieu de ma vie.
André Chénier ; Épître à Le Brun - vers 1792.

Les amants malheureux vieillissent en un jour.


André Chénier ; Livre II, Élégies, III.

Une pauvreté libre est un trésor si doux !


André Chénier ; Livre I, Élégies, XXI.

L'amour aime les champs, et les champs l'ont vu


naître.
André Chénier ; Le chevalier de Pange, X.

L'obstacle nous fait grands.


André Chénier ; Le jeu de paume, XV (1791)

Jusqu'à la mort nous espérons toujours.


André Chénier ; Les Bucoliques, IV, L'aveugle (1819)

Les destins n'ont jamais de faveurs qui soient pures.


André Chénier ; Les Bucoliques, IV, L'aveugle (1819)
Trop de désirs naissent trop de force.
André Chénier ; Le jeu de paume, XV (1791)

Qu'aimable est la vertu que la grâce environne !


André Chénier ; Les Bucoliques, IV, L'aveugle (1819)

Marie-Joseph Chénier

Les 92 citations de Marie-Joseph Chénier :

La pitié qu'on inspire adoucit les malheurs.


Marie-Joseph Chénier ; Fénelon, II, 3 (1793)

Le ciel peut tout pardonner, hors l'inhumanité.


Marie-Joseph Chénier ; Fénelon, IV, 4 (1793)

Qui dit la vérité l'écoute sans faiblesse.


Marie-Joseph Chénier ; Charles IX, III, 1 (1789)

La terreur, comprimant l'honnête homme abattu,


sèche l'humanité, fait taire la vertu.
Marie-Joseph Chénier ; Timoléon, II, 6 (1794)

La terreur ne fait que des esclaves.


Marie-Joseph Chénier ; Timoléon, II, 6 (1794)

Un seul grand homme vaut cent rois.


Marie-Joseph Chénier ; Ode sur la mort de Mirabeau
(1791)

De mes douleurs, sur le marbre où tu sommeilles, tu


sentiras couler mes pleurs.
Marie-Joseph Chénier ; Ode sur la mort de Mirabeau
(1791)

Si la jeunesse a l'espérance, la vieillesse a le


souvenir.
Marie-Joseph Chénier ; Loin des murs bruyants
(1788)

Un sage avec lenteur doit tout approfondir.


Marie-Joseph Chénier ; Nathan le sage, II, 2
(posthume, 1824)

Le malheur n'est vaincu que par la résistance.


Marie-Joseph Chénier ; Tibère, III, 1 (posthume, 1819)

À de vils préjugés rien ne peut asservir.


Marie-Joseph Chénier ; Caius Gracchus, III, 2 (1792)

C'est demain que l'avenir commence, et le présent


n'est jamais qu'aujourd'hui.
Marie-Joseph Chénier ; La raison (1807)

Fous et pervers sont nés proches parents.


Marie-Joseph Chénier ; La raison (1807)
La vertu, sous le glaive, implore son auteur, et dans le
Ciel au moins cherche un consolateur.
Marie-Joseph Chénier ; Henri VIII, IV, 2 (1791)

Il faut des saintes lois implorer la puissance, punir,


épouvanter la désobéissance.
Marie-Joseph Chénier ; Charles IX, III, 2 (1789)

Par votre bienfaisance, consolez la douleur, secourez


l'indigence.
Marie-Joseph Chénier ; Nathan le sage, II, 2
(posthume, 1824)

Le prix du bienfait est en notre puissance.


Marie-Joseph Chénier ; Nathan le sage, I, 2
(posthume, 1824)

L'imposture nuit ; l'erreur n'est bonne à rien.


Marie-Joseph Chénier ; Nathan le sage, I, 2
(posthume, 1824)

Par des bienfaits nouveaux cimentez vos bienfaits.


Marie-Joseph Chénier ; Œdipe roi, I, 1 (1811)

Le pouvoir des bienfaits le trouve inaccessible.


Marie-Joseph Chénier ; Philippe II, I, 1 (posthume,
1824)

Pères, de vos enfants, ne forcez point les voeux : le


Ciel vous les donna, mais pour les rendre heureux.
Marie-Joseph Chénier ; Fénelon, V, 1 (1793)

Le Ciel repousse avec horreur des voeux qui ne sont


point partagés par le coeur.
Marie-Joseph Chénier ; Fénelon, IV, 4 (1793)

Le peuple est implacable au moment qu'on l'offense.


Marie-Joseph Chénier ; Caius Gracchus, I, 2 (1792)

On peut, sans s'abaisser, respecter le pouvoir.


Marie-Joseph Chénier ; Charles IX, III, 1 (1789)

Le faste corrompt l'âme et la rend insensible.


Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, V, 2 (1791)

L'infortuné qui pleure a besoin d'espérance.


Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, IV, 4 (1791)

Au pied des tribunaux une fois amené, l'accusé s'il est


pauvre est déjà condamné.
Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, II, 3 (1791)

Pour condamner un homme, il faut que l'évidence ait


de son attentat démontré l'existence.
Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, II, 3 (1791)

La douleur veut être solitaire.


Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, III, 3 (1791)
Il est toujours temps de punir un coupable.
Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, II, 3 (1791)

Nos destins sont prévus, nos moments sont comptés.


Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, III, 2 (1791)

Aimer le genre humain, secourir la misère, c'est la


religion, c'est la loi tout entière.
Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, I, 5 (1791)

Tous les cœurs ne sont pas injustes et cruels.


Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, I, 4 (1791)

Le Ciel n'ordonne pas de détester son père.


Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, I, 4 (1791)

Rendez grâce aux Cieux des forfaits qu'autrefois ont


commis vos aïeux.
Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, I, 1 (1791)

Parmi vos pareils hâtez-vous de courir.


Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, I, 1 (1791)

Le fanatisme enfante tous les crimes ; sans égard et


sans choix, il frappe ses victimes.
Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, I, 1 (1791)

Un peuple affamé de carnage, veut rendre un Dieu


clément complice de sa rage.
Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, I, 1 (1791)
Les maux sont ici-bas ; les biens sont dans les cieux.
Marie-Joseph Chénier ; Henri VIII, IV, 2 (1791)

De quel droit des mortels, parlant au nom des cieux,


nous imposeraient-ils un joug religieux ?
Marie-Joseph Chénier ; Charles IX, III, 1 (1789)

Tout mortel bienfaisant est un prêtre des cieux.


Marie-Joseph Chénier ; Jean Calas, I, 5 (1791)

Le crime est un torrent dont la course est rapide.


Marie-Joseph Chénier ; Timoléon, II, 3 (1794)

Souvent à la cour un ami cache un traître.


Marie-Joseph Chénier ; Philippe II, IV, 6 (posthume,
1824)

Une longue indulgence est l'équité d'un père.


Marie-Joseph Chénier ; Philippe II, I, 3 (posthume,
1824)

L'homme souffre, et toujours souffrira : c'est là son


sort.
Marie-Joseph Chénier ; Les trois amours (1800)

Le mariage trouble la raison, si c'est du nectar, c'est


aussi du poison.
Marie-Joseph Chénier ; Les trois amours (1800)

Aimer c'est craindre, et craindre c'est souffrir.


Marie-Joseph Chénier ; Les trois amours (1800)

L'excès de modestie est un excès d'orgueil.


Marie-Joseph Chénier ; Nathan le sage, II, 2
(posthume, 1824)

L'audace succède à la timidité ; le désir de connaître à


la crédulité.
Marie-Joseph Chénier ; Charles IX, II, 3 (1789)

Les bienfaits découverts ne font jamais rougir.


Marie-Joseph Chénier ; Nathan le sage, I, 1
(posthume, 1824)

Que la loi règne seule, et non pas la vengeance.


Marie-Joseph Chénier ; Henri VIII, III, 4 (1791)

Un bien qu'on n'attend plus facilement s'oublie.


Marie-Joseph Chénier ; Fénelon, V, 4 (1793)

L'amour parle au cœur, le temps parle à l'âme.


Marie-Joseph Chénier ; Les souvenirs (1800)

Songez qu'au bonheur même il faut s'accoutumer.


Marie-Joseph Chénier ; Fénelon, V, 2 (1793)

À la vanité l'âme n'est point soumise.


Marie-Joseph Chénier ; Fénelon, III, 2 (1793)
La vie est d'un jour, la mort est éternelle.
Marie-Joseph Chénier ; Brutus et Cassius, I, 3 (1790)

Un esprit sage et un cœur pur surmontent tout sans


violence.
Marie-Joseph Chénier ; Vers à Madame Pallière
(1801)

Il faut bien, malgré soi, soupçonner des perfides.


Marie-Joseph Chénier ; Charles IX, IV, 4 (1789)

Le soupçon ne convient qu'à des âmes timides.


Marie-Joseph Chénier ; Charles IX, IV, 3 (1789)

L'aspect du péril agrandit le courage.


Marie-Joseph Chénier ; Caius Gracchus, III, 5 (1792)

Des riches en tous lieux le pauvre est dépendant.


Marie-Joseph Chénier ; Caius Gracchus, III, 2 (1792)

La paix entre ennemis est de courte durée.


Marie-Joseph Chénier ; Caius Gracchus, III, 1 (1792)

Pour des cœurs vertueux régner n'a point de


charmes.
Marie-Joseph Chénier ; Brutus et Cassius ou les
derniers Romains (1790)

Pour qui n'est point crédule il n'est point de merveilles.


Marie-Joseph Chénier ; Brutus et Cassius ou les
derniers Romains (1790)

L'amour a ses tourments, l'amitié ses outrages.


Marie-Joseph Chénier ; Vers à la Grande-Chartreuse
(1785)

L'innocence est toujours calme sans violence.


Marie-Joseph Chénier ; Henri VIII, III, 4 (1791)

Quand on aime, il n'est rien d'impossible.


Marie-Joseph Chénier ; Azémire, IV, 7 (1786)

Pour un homme inspiré secourir les humains est un


devoir sacré.
Marie-Joseph Chénier ; Œdipe roi, II, 2 (1811)

Quand vous avez oublié la justice, ne vous étonnez


pas que le ciel vous punisse.
Marie-Joseph Chénier ; Œdipe roi, I, 2 (1811)

Le salut de tous m'est plus cher que le mien.


Marie-Joseph Chénier ; Œdipe roi, I, 2 (1811)

Près du bonheur extrême est l'extrême infortune.


Marie-Joseph Chénier ; Œdipe roi, V, 4 (1811)

Un peuple qui sait honorer ce qui est grand ne


manque jamais de grandes actions.
Marie-Joseph Chénier ; Discours sur l'instruction
publique (1793)
Épargnez à vos enfants des travaux dont le succès
est incertain.
Marie-Joseph Chénier ; Discours sur l'instruction
publique (1793)

Il est nécessaire de créer et non de compiler,


d'inventer et non de se souvenir.
Marie-Joseph Chénier ; Discours sur l'instruction
publique (1793)

On enseigne les métiers, les sciences, les arts ; mais


les mœurs et la vertu s'inspirent.
Marie-Joseph Chénier ; Discours sur l'instruction
publique (1793)

Laissons les trésors aux tyrans ; la gloire est la


monnaie des républiques.
Marie-Joseph Chénier ; Discours sur l'instruction
publique (1793)

Qui meurt pour le peuple a vécu.


Marie-Joseph Chénier ; Le chant du départ (1794)

Un cœur qui sait haïr est toujours criminel.


Marie-Joseph Chénier ; Hymne du 9 Thermidor (1795)

La gloire veut qu'on ose où le péril est grand.


Marie-Joseph Chénier ; Les Grecques (1792)
Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat, le génie est
la raison sublime.
Marie-Joseph Chénier ; Hymne à la raison (1794)

Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage.


Marie-Joseph Chénier ; Fénelon, ou les religieuses de
Cambrai (1793)

Le bon sens et la raison font tout : vertu, génie, esprit,


talent et goût.
Marie-Joseph Chénier ; Hymne à la raison (1794)

Mentir est le talent de ceux qui n'en ont pas.


Marie-Joseph Chénier ; Discours sur la calomnie
(1796)

On peut vaincre un peuple guerrier, mais un peuple


libre est invincible.
Marie-Joseph Chénier ; Chant du premier
vendémiaire an VII (1798)

Les humains ne sont grands que par l'égalité.


Marie-Joseph Chénier ; Chant du premier
vendémiaire an VII (1798)

Que d'âge en âge la patrie soit libre, puissante et


chérie.
Marie-Joseph Chénier ; Le chant du retour (1797)

Unissons par l'hymen et nos mains et nos cœurs.


Marie-Joseph Chénier ; Le chant du retour (1797)

L'hymen et l'amour sont le prix des vainqueurs.


Marie-Joseph Chénier ; Le chant du retour (1797)

Tout louer est d'un sot, tout blâmer est d'un fat.
Marie-Joseph Chénier ; Discours sur la calomnie
(1796)

Un mal violent veut un remède extrême.


Marie-Joseph Chénier ; Charles IX, III, 2 (1789)

L'espérance est prompte à nous séduire.


Marie-Joseph Chénier ; Fénelon, I, 4 (1793)

Qui veut séduire farde son langage.


Marie-Joseph Chénier ; Timoléon, III, 5 (1794

Antoine Gombaud, chevalier de Méré

Les 107 citations de Chevalier de Méré :

Où l'intérêt domine, la raison a beau parler, elle n'est


guère écoutée.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La manière d'obéir fait le mérite de l'obéissance.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Il ne faut jamais juger du mérite des hommes par


l'éclat de leurs emplois.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

L'amour est semblable au feu : il brille et plaît quand


on en est éloigné, mais il brûle et consume quand on
s'en approche de trop près.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La lâcheté est le pire de tous les défauts.


Chevalier de Méré ; Le commerce du monde
(posthume, 1700)

L'amitié sans la crainte produit le mépris, et la crainte


sans l'amitié engendre la haine.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La crainte de la mort fait oublier tous les maux et


toutes les incommodités de la vie.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

L'honnête homme ne doit jamais lier de commerce


avec les personnes décriées.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Qui exagère ses bonnes qualités en ôte le mérite par


son orgueil.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)
Le mépris que nous faisons de nos ennemis est
souvent la cause de notre perte.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Un nouveau gain peut réparer une vieille perte, mais


celle du temps est irréparable.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La diligence qui n'est point dirigée par la lenteur n'a


pas toujours un succès favorable.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Plus un homme est raisonnable, et moins il est


malheureux.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

On se peut dire heureux à proportion qu'on est


raisonnable.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Qui se met souvent en colère n'est raisonnable que


par intervalle.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Tout le monde peut obéir, mais il n'appartient qu'aux


belles âmes d'obéir de bonne grâce.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Il y a un art d'obéir et de commander ; personne ne


veut obéir et peu savent commander.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Le temps qui apporte des remèdes aux maux les rend


quelquefois incurables.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

L'obéissance aveugle est le partage des sujets


comme l'absolue volonté est celle des monarques.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Les bienfaits accompagnés d'orgueil sont souvent


payés de haine.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Une belle âme ne tient jamais compte de ses


bienfaits.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

L'oubli augmente le mérite des bienfaits, le souvenir


en diminue la gloire.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Les jeunes femmes n'ont pas assez d'esprit, et les


plus âgées n'ont pas assez de beauté.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

L'orgueilleux a le malheur de déplaire à tout le monde,


et de ne plaire qu'à lui-même.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)
Que sert de faire des voeux pour une longue vie si
nous n'avons dessein de la rendre meilleure ?
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Il faut bien employer le présent et ne souhaiter l'avenir


que pour en faire un bon usage.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La réflexion précède l'action, la précipitation ruine


toutes affaires.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Il faut tant faire se peut ses affaires soi-même ; les


laisser faire par d'autres, elles seront négligées.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La précipitation gâte plus d'affaires que la précaution


et la diligence n'en font réussir.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La contradiction passe pour une offense parce que


c'est condamner le jugement d'autrui.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La valeur est plus nécessaire pour mépriser ou pour


souffrir une offense que pour s'en venger.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)
Les esprits qui s'irritent par les offenses se peuvent
adoucir par les services.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La bienfaisance veut que l'on caresse les uns, et que


l'on rebute les autres d'une juste manière.
Chevalier de Méré ; Le commerce du monde
(posthume, 1700)

On obtient rien sans mal ni sans bien.


Chevalier de Méré ; Le commerce du monde
(posthume, 1700)

Vouloir obliger des ingrats, tenus pour ingrats, c'est un


moyen sûr de s'en attirer la haine.
Chevalier de Méré ; Le commerce du monde
(posthume, 1700)

La vaillance n'est bonne que pour secourir les


opprimés, ou pour maintenir la justice.
Chevalier de Méré ; De la vraie honneteté (posthume,
1700)

L'honnêteté est la qualité au monde la plus aimable.


Chevalier de Méré ; De la vraie honneteté (posthume,
1700)

Il y a des gens si raisonnables que la raison ne les


abandonne jamais.
Chevalier de Méré ; De la vraie honneteté (posthume,
1700)
Il faut haïr l'insolence et l'ingratitude de ceux que la
fortune favorise.
Chevalier de Méré ; Le commerce du monde
(posthume, 1700)

Il n'y a rien qui s'accommode plus mal avec un


honnête homme que la vanité.
Chevalier de Méré ; Le commerce du monde
(posthume, 1700)

La sottise est toujours insupportable de quelque façon


qu'elle se présente.
Chevalier de Méré ; De l'esprit (1677)

Il n'y a point de bonnes qualités qui plaisent si la


sottise les accompagne.
Chevalier de Méré ; De l'esprit (1677)

Il n'est rien de si malheureux que n'avoir point d'esprit.


Chevalier de Méré ; De l'esprit (1677)

Quand on aime une personne d'un mérite exquis, cet


amour remplit d'honnêteté le cœur et l'esprit.
Chevalier de Méré ; De l'esprit (1677)

Tout le monde raisonne, mais il y a peu de gens


raisonnables.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Qui peut sacrifier aux grâces peut être assuré de


l'amour.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Qui aime bien n'offense point et ne peut être offensé.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La plus belle victoire est de se vaincre soi-même.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Il n'y a point de sage qui n'ait été fou, et de fou qui ne


puisse devenir sage.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La plupart des actions des hommes sont fardées et


n'ont rien que l'apparence.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La malice n'est agréable qu'à ceux qui s'en servent.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

C'est faire un présent que d'avancer le paiement


d'une dette.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

On reconnaît ses amis dans le besoin, et ses ennemis


dans le malheur.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Il n'est pas bon d'être malheureux, mais il est bon de


l'avoir été.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Un secret qui passe à un tiers n'est plus un secret.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Rien n'est plus difficile à trouver qu'un véritable ami.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La jalousie est un mal à qui toutes choses servent de


nourriture et pas un de remède.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La beauté ressemble à la rose : elle est belle un jour


et passe le lendemain.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Le cœur est souvent la dupe des yeux.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

L'amour est l'occupation de ceux qui n'en ont pas.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La colère n'est qu'une courte fureur, mais ses effets


souvent sont de longues folies.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

On ne condamne jamais le silence, mais tout le


monde se plaint de ceux qui parlent trop.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)
Écoute beaucoup, parle peu, et ne répond qu'à
propos.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Il faut penser à loisir et exécuter promptement.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Qui commence une affaire sans jugement ne doit pas


être surpris si elle finit sans succès.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Il ne faut jamais craindre que les maux qu'on peut


éviter.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Qui ne veut pas se hasarder ne doit pas songer à


s'élever.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Il faut être hardi pour devenir heureux.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Une âme généreuse ne se soumet jamais aux


volontés d'autrui qu'elle ne se soit soumise à la
raison.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Une âme se peut dire généreuse quand elle prend


plus de plaisir à donner qu'à recevoir.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)
L'admiration est la fille de l'ignorance.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La difficulté de bien vivre ensemble provient que nous


ne voulons rien passer aux autres.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Si l'on ne sait point prendre son parti, on manque


l'occasion.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La faveur fait la fortune, et la fortune soutient la


faveur.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Pour être obéi sans répugnance, il faut commander


par l'exemple.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La trahison ne demeure point longtemps impunie et la


fidélité sans récompense.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

L'orgueil, sans inventer des supplices pour le punir, il


suffit de l'abandonner à lui-même.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Ceux qui se plaignent de leurs malheurs en


augmentent le nombre par leurs plaintes.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Qui fait des grâces, doit choisir les sujets pour éviter
les reproches et l'ingratitude.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Les reproches de nos ennemis font plus d'impression


sur nous que les conseils de nos amis.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Les hommes reprochent des faiblesses aux femmes,


et s'en laissent séduire à tout moment.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La plus belle action diminue de son prix pour la trop


vanter.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

L'ingratitude des enfants envers les pères et mères


mérite châtiment.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

L'envie est une passion honteuse qui ne peut


compatir avec la générosité.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La sagesse et l'amour ne s'accordent jamais.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La générosité ressent autant de plaisir à donner que


la nécessité en a à recevoir.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Ne vous reposez pas sur une réputation acquise, on


la perd aussi aisément qu'on a de peine à l'acquérir.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Le jour tire son éclat du soleil et nous tirons le nôtre


des gens qui nous protègent.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Il est bien plus glorieux de borner ses désirs que de


les satisfaire.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Le moyen de découvrir une fourberie est de n'en point


faire paraître de soupçon.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Le moyen d'arriver à la gloire est d'être tel que l'on


veut paraître.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La vraie générosité consiste à faire plaisir sans


espérance de revanche.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Deux cœurs aliénés se réunissent par l'intérêt.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)
Le fruit de la faute est la douleur, et celui des bonnes
actions le plaisir.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Qui commence à aimer doit se préparer à souffrir.


Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La délicatesse est à l'esprit ce que la bonne grâce est


au corps.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Ceux qui aiment les plaisirs n'ont guère d'amour pour


la gloire.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Les passions qu'on flatte le plus sont celles que l'on


cache davantage.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

La fidélité devient quelquefois infidèle, comme l'on


aime plus son intérêt que son ami.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)

Les premiers traits de l'amour partent des yeux et les


seconds de la parole.
Chevalier de Méré ; Maximes et sentences (1687)
Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos

Les 61 citations de Pierre Choderlos de Laclos :

Quelque douce que soit notre illusion, n'allons pas


croire qu'elle puisse être durable.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

La haine est toujours plus clairvoyante et plus


ingénieuse que l'amitié.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

La finesse a été donnée à la femme pour compenser


la force de l'homme ; mais la nature, pour l'intérêt du
dernier, a sagement contrebalancé la finesse des
femmes par leur passion.
Pierre Choderlos de Laclos ; De l'éducation des
femmes (1783)

L'amour ne connaît pas les obstacles.


Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Le plaisir, qui est l'unique mobile de la réunion des


deux sexes, ne suffit pas pour former une liaison.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)
Plaindre un malade, ce n'est pas le blâmer.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Dans les maux sans remèdes, les conseils ne


peuvent plus porter que sur le régime.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

L'amour ne manque jamais d'abuser notre


imagination ; espoir trompeur, auquel on tient encore,
même alors qu'on se voit forcé de l'abandonner, et
dont la perte irrite et multiplie les chagrins déjà trop
réels, inséparables d'une passion vive.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Peu d'hommes savent apprécier la femme qu'ils


possèdent, et se mettre à l'unisson de son cœur.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Tu es, et tu seras toujours, la véritable souveraine de


mon cœur.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Mieux vaut perdre l'estime d'un ami par la franchise


que se rendre indigne par le mensonge.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)
Chaque sentiment a son langage qui lui convient, se
servir d'un autre, c'est déguiser sa pensée.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Vous posséder et vous perdre, c'est acheter un


moment de bonheur pour une éternité de regrets.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Plus les femmes vieillissent, et plus elles deviennent


rêches et sévères.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Il faut soutenir l'honneur de l'habit qu'on porte.


Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Des femmes faciles tout le monde parvient bientôt à


en connaître les ressorts, et les moteurs.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Les femmes faciles ne sont que des machines à


plaisir.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Avant de vouloir vous comparer aux autres,


examinez-vous et tâchez de vous connaître.
Pierre Choderlos de Laclos ; De l'éducation des
femmes (1783)

Chez une femme, la figure attire, mais c'est le corps


qui retient.
Pierre Choderlos de Laclos ; De l'éducation des
femmes (1783)

La curiosité éveille le désir, et le désir embellit


toujours son objet.
Pierre Choderlos de Laclos ; De l'éducation des
femmes (1783)

La beauté n'est que l'apparence la plus favorable à la


jouissance.
Pierre Choderlos de Laclos ; De l'éducation des
femmes (1783)

La nature ne crée que des êtres libres ; la société ne


fait que des tyrans et des esclaves.
Pierre Choderlos de Laclos ; De l'éducation des
femmes (1783)

Ayez de l'indulgence, c'est le plus beau caractère de


l'amitié.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Un mot pour l'autre peut changer toute une phrase, le


même a quelquefois deux sens.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Une plainte n'est pas un murmure.


Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Pour être heureux, il ne faut rien désirer.


Pierre Choderlos de Laclos ; De l'éducation des
femmes (1783)

La privation des peines vaut bien l'usage des plaisirs.


Pierre Choderlos de Laclos ; De l'éducation des
femmes (1783)

L'amour est le consolateur de la société.


Pierre Choderlos de Laclos ; De l'éducation des
femmes (1783)

On brille par l'esprit, mais c'est par le sentiment qu'on


aime et qu'on est aimé.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

L'amour est, comme la médecine, seulement l'art


d'aider à la nature.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)
Mieux vaut mourir que de vivre coupable.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

La vanité est l'ennemie du bonheur.


Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

La peine est douloureuse, quand elle s'appuie sur le


remords.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Celui qui fait le plus n'est pas toujours celui qui fait le
mieux.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Une infidélité réciproque rend le charme bien plus


puissant.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Une foule de vertus peut racheter une faiblesse.


Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Laissons le droit de juger à celui qui seul sait lire dans


les cœurs.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)
L'amour ne manque jamais d'abuser notre
imagination.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Plaire n’est pour l'homme qu'un moyen de succès ;


tandis que pour la femme, c'est le succès même.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, la femme jouit


du bonheur qu'elle procure.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Le plaisir de l'homme est de satisfaire ses désirs, celui


de la femme est surtout de les faire naître.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Quand une femme frappe dans le cœur d'une autre, la


blessure est incurable.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

La nature n'a accordé aux hommes que la constance,


tandis qu'elle donnait aux femmes l'obstination.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

L'amour abrutit ceux qu'il domine.


Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Le scélérat a ses vertus comme l'honnête homme ses


faiblesses.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

On a toujours assez vécu quand on a eu le temps


d'acquérir l'amour des femmes.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Il ne faut se permettre d'excès qu'avec les gens qu'on


veut quitter bientôt.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

Nos deux passions favorites, la gloire de la défense et


le plaisir de la défaite.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

La vraie façon de vaincre les scrupules est de ne


laisser rien à perdre à ceux qui en ont.
Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)

On n'est heureux que par l'amour.


Pierre Choderlos de Laclos ; Les liaisons
dangereuses (1782)
Kristina Vasa, dite Christine de Suède

Les 123 citations de Christine de Suède :

Plus une femme est pensive, plus son cœur est


occupé.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'espérance est l'affection qui procure les plus faux


plaisirs et les plus grandes douleurs.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La jalousie est injurieuse à ceux qui en sont capables.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La vie ne peut être agréable sans la parfaite santé, et


sans la vigueur de l'âme et du corps.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Si l'amour est une faiblesse, c'est l'unique qu'on


puisse pardonner à un cœur aimant.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'absence ne peut détruire le véritable amour, et le


temps n'en saurait venir à bout.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)
II faut savoir jouir de tout ce qui est permis sans
scrupule, puis savoir s'en passer sans douleur.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La vie passe comme un torrent, qui coule sans cesse


à grands flots, puis un jour s'arrête.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Quand on ne dit que ce qu'il faut, on parle peu et on


parle bien.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Eprouver de l'envie ou de la jalousie envers


quelqu'un, c'est reconnaître son mérite.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

On ne doit jamais se venger par l'infidélité de


l'infidélité des autres.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Croire tout, c'est une faiblesse, mais ne croire à rien,


c'est une folie.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

N'avoir rien à espérer, c'est être malheureux au


monde.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Les passions sont le sel de la vie, sans elles, la vie


est insipide.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La colère a ses plaisirs aussi bien que l'amour.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La vie est un grand supplice aux malheureux et aux


méchants.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La vie est un trafic dont les gains et les pertes se


balancent.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La récompense du mérite est le mérite même.


Christine de Suède ; L'ouvrage du loisir (1626-1689)

La vie est trop courte pour perdre son temps avec des
sots.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La grande amitié est aussi rare que le grand amour.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Caresser les hommes pour mieux les enterrer est un


art assez commun.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La science de ton passé est ton passeport pour


l'avenir.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)
Perdre un ennemi est une grande perte que rien ne
saurait consoler.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Le mérite naît avec les hommes, heureux ceux avec


qui il meurt.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Le mensonge usurpe les apparences de la vérité.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Le bon sens est de tout âge, il ne vieillit jamais, et il


n'est jamais enfant.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Le véritable amour ne prétend rien que d'aimer.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'amour embellit l'objet aimé, et le rend à tout moment


plus aimable.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'amour et la fidélité sont inséparables.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Les hommes aiment presque autant leurs défauts que


leurs bonnes qualités.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Les hommes aiment presque autant leurs défauts que


leurs bonnes qualités.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Le cœur humain est impénétrable.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'amour fait naître la jalousie, mais la jalousie fait


mourir l'amour.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Tout homme qui ne préfère pas son devoir à son


plaisir n'est bon à rien.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'hypocrite est un caméléon qui se teint de mille


couleurs.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'homme le plus méprisable est celui qui vous promet


beaucoup, et qui ne tient jamais sa parole.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Il n'y a pas de plus grands menteurs que ceux qui


affirment de ne jamais mentir.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Tous les hommes ont des entêtements ; ils traitent de


bagatelles ceux des autres.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

On se guérirait de ses défauts si on ne les aimait pas.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La défiance de soi-même est la clé de la sagesse.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La faiblesse est le plus grand des malheurs et le plus


grand des défauts.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

On trompe les gens plus par la vérité que par le


mensonge.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'habileté, quelque grande qu'elle soit, ne supplée


jamais à la force.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

On s'élève au-dessus de tous quand on n'estime ni ne


craint rien.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Le monde n'est composé que d'intérêts et de


passions qu'il faut étudier pour être habile.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Souffrir pour avoir bien fait est une récompense.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Le plus grand secret de la réussite, c'est de se fixer


un but et de ne le perdre jamais de vue.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'invincible persévérance ne s'étonne de rien.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La renommée est une menteuse qui flatte toujours la


fortune et qui connaît mal le mérite.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Les bonnes actions donnent du courage, et les


mauvaises l'ôtent.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Les fanfarons sont rarement braves, et les braves


sont rarement fanfarons.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Les hommes apprennent dans les écoles tout ce qu'il


faut oublier.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La raison ne donne pas toujours tout le secours


qu'elle promet.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)
On aime ceux à qui l'on a fait du bien, on hait ceux à
qui l'on a fait du mal.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Les arrêts de sa propre conscience sont irrévocables.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Le plus grand plaisir que l'élévation donne, c'est celui


de faire du bien.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Quand on est faible, on ne peut, et quand on est


puissant, on ne doit se venger.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Se venger en protégeant les opprimés, c'est une


grande et glorieuse vengeance.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Le monde n'a pas de quoi satisfaire un grand cœur,


quand bien même il se donnerait tout entier à lui.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Quand on n'est pas fort élevé au-dessus de sa fortune


et de son rang, on ne les mérite pas.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Un homme et une femme, c'est un bien ou un mal


dont peu de monde peut se passer.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)
On doit jouir sans scrupule de tout ce qui est permis,
et s'abstenir sans douleur de tout ce qui ne l'est pas.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Tout passe comme un éclair : le bien et le mal durent


si peu qu'ils ne méritent pas qu'on s'en réjouisse ni
qu'on s'en fâche.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

On ne saurait donner du mérite à ceux qui n'en ont


pas.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'avarice du temps ne déshonore jamais.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Il faut être plus avare de son temps que de son


argent.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

On usurpe la gloire comme les biens d'autrui.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Tout homme qui est capable d'une haine immortelle


se fait tort.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La lecture est une partie des devoirs d'un honnête


homme.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)
Il y a peu d'hommes à l'épreuve de la nécessité.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La fausse gloire est à bon marché, mais la véritable


coûte cher.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Se servir de la crédulité des gens est un art en grand


usage.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Les fourbes ne sauraient se passer de sots.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

On vieillit plus par la fainéantise que par l'âge.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Le bon sens ne subsiste pas sans le courage.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Le grand amour est aussi rare qu'une grande amitié.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

On n'est pas malicieux pour savoir des malices.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La vie est trop courte pour aimer comme il faut.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)
L'estime est le tribut que l'envie est forcée de payer
tôt ou tard au mérite.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Les fourbes en petit sont des sots en grand.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

On change de voleurs en changeant de ministres.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Il faut aimer la justice et la vérité autant que la vie.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

On doit tout pardonner aux autres plutôt qu'à soi-


même.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La science du passé est le meilleur usage pour


l'avenir.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La lecture plaît à ceux qui ont quelque sympathie


avec les grands génies de l'antiquité.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Les hommes désapprouvent toujours ce qu'ils ne sont


pas capables de faire.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'amour persuade tout, son silence est aussi éloquent


que la rhétorique.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Bien vivre et bien mourir, c'est la science des


sciences.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Ce n'est pas sans raison que la nature a donné des


épines aux roses.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'habitude rend insensible presque à tout.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

On s'efforce en vain de paraître ce qu'on n'est pas.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La force et le courage ne mentent jamais.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'ingratitude ne doit pas empêcher de faire du bien.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La conscience est l'unique miroir qui ne flatte et ne


trompe personne.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Les sots sont faits pour être méprisés, en quelque état


que la fortune les mette.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)
Le cœur est fait pour aimer, il faut qu'il aime.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

L'amour subsiste toujours, qu'il soit heureux ou


malheureux.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

La vie ressemble à une belle musique qui charme, qui


plaît et dure peu.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Mieux vaut le mérite que les trônes et la fortune.


Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Mieux vaut oublier le passé, souffrir ou jouir du


présent, et se résigner pour l'avenir.
Christine de Suède ; Maximes et pensées (1682)

Sir Winston Leonard Spencer-Churchill

Les 10 citations de Winston Churchill :

Un avancement doit être dû au mérite et non à l'âge.


Winston Churchill ; Savrola (1900)

Mieux vaut périr en combattant que d'affronter le


spectacle de l'outrage.
Winston Churchill ; Pensées (1874-1965)
La démocratie est un mauvais système, mais elle est
le moins mauvais de tous les systèmes.
Winston Churchill ; Pensées (1874-1965)

La grande leçon de la vie, c'est que parfois, ce sont


les fous qui ont raison.
Winston Churchill ; Pensées (1874-1965)

Pour s'améliorer, il faut changer ; pour être parfait, il


faut avoir changé souvent.
Winston Churchill ; Pensées (1874-1965)

Construire peut être le fruit d'un travail long et acharné


; détruire peut être l'œuvre d'une seule journée.
Winston Churchill ; Pensées (1874-1965)

Un pessimiste voit la difficulté dans chaque


opportunité, un optimiste voit l'opportunité dans
chaque difficulté.
Winston Churchill ; Pensées (1874-1965)

La déception engendre l'animosité.


Winston Churchill ; La deuxième guerre mondiale
(1954)

Mieux vaut périr plutôt que d'accepter une violation de


la Constitution.
Winston Churchill ; Savrola (1900)

Le vrai génie réside dans l'aptitude à évaluer


l'incertain, le hasardeux.
Winston Churchill ; Discours, mai 1940.

Marcus Tullius Cicero, dit Cicéron

Les 83 citations de Cicéron :

Rien de tout ce qui est donné par la nature à tous les


hommes n'est un mal.
Cicéron ; Des vrais biens et des vrais maux - env. 47
av. J.-C.

Le magistrat est la loi parlante, et la loi, un magistrat


muet.
Cicéron ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Faire dépendre la justice des conventions humaines,


c'est détruire toute morale.
Cicéron ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

On ne peut exiger la promesse de quelqu'un sans être


obligé de tenir la sienne.
Cicéron ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Si vous voulez détruire l'avarice, commencez par


détruire le luxe qui en est la source.
Cicéron ; De oratore, II, 4 - env. 50 av. J.-C.
La témérité appartient au jeune âge ; la prudence à la
vieillesse.
Cicéron ; De la vieillesse, VI - env. 44 av. J.-C.

Point d'odeur, bonne odeur.


Cicéron ; Epistulae ad atticum, II, 1 - env. 60 av. J.-C.

Il est de l'homme de se tromper, et d'un fou de


persévérer dans son erreur.
Cicéron ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'homme n'est jamais moins seul que lorsqu'il est


seul.
Cicéron ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'histoire est le témoin des temps, la lumière de la


vérité, la vie de la mémoire.
Cicéron ; Pensées sur la vie - Ier s. av. J.-C.

La nature nous a donné l'amitié pour compagne à la


vertu, et non pour complice au crime.
Cicéron ; De l'amitié, XXII - env. 44 av. J.-C.

Le courage consiste à repousser l'injure, et non à la


faire.
Cicéron ; Tusculanae Disputationes - env. 45 av. J.-C.

Loin donc d'être tenus de faire ce que nous ne


pourrions pas faire, nous ne le sommes pas même de
faire tout ce que nous pourrions faire.
Cicéron ; De la vieillesse, XI - env. 44 av. J.-C.

Chaque âge a son caractère : La faiblesse à


l'enfance, la fierté à la jeunesse, la gravité à l'âge viril,
la caducité à la vieillesse, et quand le fruit est mûr, il
doit tomber.
Cicéron ; De la vieillesse, X - env. 44 av. J.-C.

Les forces sont un bien dont il faut user tant qu'on l'a,
et qu'on ne doit pas regretter quand on ne l'a plus.
Cicéron ; De la vieillesse, X - env. 44 av. J.-C.

De la bouche d'un sage sortent des discours plus


doux que le miel.
Cicéron ; De la vieillesse, X - env. 44 av. J.-C.

Une jeunesse déréglée et intempérante ne transmet à


la vieillesse qu'un corps épuisé.
Cicéron ; De la vieillesse, IX - env. 44 av. J.-C.

Si le Destin doit vous guérir, appelez le médecin ou ne


l'appelez pas, vous guérirez.
Cicéron ; Du destin, XIII - env. 44 av. J.-C.

Le Destin gouverne le monde.


Cicéron ; Du destin, IX - env. 44 av. J.-C.

Ce qui doit être ne peut pas ne pas être.


Cicéron ; Du destin, IX - env. 44 av. J.-C.
Rien ne se fait de rien.
Cicéron ; Du destin, IX - env. 44 av. J.-C.

Le passé est immuable, l'avenir est incertain.


Cicéron ; Du destin, VII - env. 44 av. J.-C.

Tout ce qui doit être sera.


Cicéron ; Du destin, VII - env. 44 av. J.-C.

La somme de nos maux croît avec nos années.


Cicéron ; De la vieillesse, VIII - env. 44 av. J.-C.

Rien ne peut se faire sans une cause suffisante.


Cicéron ; Du destin, XV - env. 44 av. J.-C.

Dans le calme, c'est une démence de provoquer la


tempête.
Cicéron ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le destin préside à tous les événements du monde.


Cicéron ; Du destin, X - env. 44 av. J.-C.

Il n'y a de possible que ce qui est vrai.


Cicéron ; Du destin, VII - env. 44 av. J.-C.

Il faut combattre la vieillesse comme on combat la


maladie.
Cicéron ; De la vieillesse, XI - env. 44 av. J.-C.
Chaque époque nous offre des fruits à cueillir qui ne
viennent qu'en leur temps.
Cicéron ; De la vieillesse, X - env. 44 av. J.-C.

Quand le fruit est mûr, il doit tomber.


Cicéron ; De la vieillesse, X - env. 44 av. J.-C.

Pour être longtemps vieux, il faut le devenir de bonne


heure.
Cicéron ; De la vieillesse, X - env. 44 av. J.-C.

User de ce qu'on a, et agir en tout selon ses forces,


telle est la règle du sage.
Cicéron ; De la vieillesse, IX - env. 44 av. J.-C.

La somme de nos plaisirs croît avec nos années.


Cicéron ; De la vieillesse, VIII - env. 44 av. J.-C.

Il n'est personne de si vieux, qui ne croit pouvoir vivre


encore un an.
Cicéron ; De la vieillesse, VII - env. 44 av. J.-C.

Les affaires se traitent par la prudence, par l'autorité


et les bons avis.
Cicéron ; De la vieillesse, V - env. 44 av. J.-C.

Il n'y a que les insensés qui rejettent sur la vieillesse


leurs défauts et leurs vices.
Cicéron ; De la vieillesse, V - env. 44 av. J.-C.
Le passé, si long fût-il, une fois passé ne saurait
adoucir par consolation une vieillesse insensée.
Cicéron ; De la vieillesse, II - env. 44 av. J.-C.

Tous les âges sont à charge à ceux qui ne trouvent en


eux-mêmes aucune ressource pour bien vivre.
Cicéron ; De la vieillesse, II - env. 44 av. J.-C.

La véritable amitié n'a rien de feint, rien de simulé ;


tout en elle est vrai, tout vient du cœur.
Cicéron ; De l'amitié, VIII - env. 44 av. J.-C.

L'amitié rapproche les absents, enrichit l'indigence,


donne des forces à la faiblesse.
Cicéron ; De l'amitié, VII - env. 44 av. J.-C.

L'amitié ajoute à l'éclat de la prospérité, et diminue en


les partageant les maux de l'adversité.
Cicéron ; De l'amitié, VI - env. 44 av. J.-C.

Sans la vertu, il ne peut être d'amitié véritable.


Cicéron ; De l'amitié, VI - env. 44 av. J.-C.

L'amitié, après la sagesse, est le plus beau présent


que l'homme ait reçu des dieux.
Cicéron ; De l'amitié, VI - env. 44 av. J.-C.

L'amitié est un accord parfait entre deux âmes


accompagné de bienveillance et de tendresse.
Cicéron ; De l'amitié, VI - env. 44 av. J.-C.
L'éloquence est la lumière qui fait briller l'intelligence.
Cicéron ; Brutus - env. 46 av. J.-C.

La culture de l'âme, c'est la philosophie.


Cicéron ; Des vrais biens et des vrais maux - env. 47
av. J.-C.

La mort ressemble à un profond sommeil dont la


tranquillité n'est troublée par aucun songe.
Cicéron ; Des vrais biens et des vrais maux - env. 47
av. J.-C.

Dans l'attente de ce qui doit arriver, nos désirs sont


balancés entre craintes et perplexités.
Cicéron ; Des vrais biens et des vrais maux - env. 47
av. J.-C.

Il n'y a qu'un pas de l'enfance à la jeunesse, course à


peine commencée que nous atteint la vieillesse.
Cicéron ; Des vrais biens et des vrais maux - env. 47
av. J.-C.

De tous les avantages que l'homme peut se flatter, le


plus satisfaisant est la prudence.
Cicéron ; Des vrais biens et des vrais maux - env. 47
av. J.-C.

La mort nous enlève, non pas des biens, mais des


maux.
Cicéron ; Des vrais biens et des vrais maux - env. 47
av. J.-C.

L'habitude est comme une seconde nature.


Cicéron ; Des vrais biens et des vrais maux - env. 47
av. J.-C.

Le meilleur des témoins, une bonne conscience.


Cicéron ; Pensées sur la vie - Ier s. av. J.-C.

La gloire suit la vertu, comme l'ombre suit le corps.


Cicéron ; Tusculanae Disputationes, I, 45 - env. 45 av.
J.-C.

Le propre de la folie est de voir les défauts d'autrui, et


d'oublier les siens.
Cicéron ; Tusculanae Disputationes, III, 30 - env. 45
av. J.-C.

La sagesse est la santé de l'âme.


Cicéron ; Tusculanae Disputationes - env. 45 av. J.-C.

Ne rien acheter par caprice, c'est un revenu.


Cicéron ; Pensées sur la vie - Ier s. av. J.-C.

Non seulement la fortune est aveugle, mais elle rend


aveugles ceux qu'elle caresse.
Cicéron ; Tusculanae Disputationes - env. 45 av. J.-C.

La gloire est l'ombre de la vertu.


Cicéron ; Tusculanae Disputationes - env. 45 av. J.-C.
S'il ne se passe rien, écris pour le dire.
Cicéron ; Epistulae ad atticum, VI, III - env. 55 av. J.-
C.

La philosophie n'est rien d'autre que l'amour de la


sagesse.
Cicéron ; De officiis - env. 43 av. J.-C.

Le plus fructueux de tous les arts, c'est l'art de bien


vivre.
Cicéron ; Tusculanae Disputationes - env. 45 av. J.-C.

À l'heure de la mort, c'est une ressource bien


consolante que le souvenir d'une belle vie.
Cicéron ; Pensées sur la vie - Ier s. av. J.-C.

Quelle est la véritable loi ? C'est la droite raison,


invariable, éternelle, conforme à la nature et répandue
dans tous les hommes.
Cicéron ; Pensées sur la conscience - Ier s. av. J.-C.

La vie des morts consiste dans le souvenir des


vivants.
Cicéron ; Les Philippiques, IX - Ier s. av. J.-C.

Le lâche, l'insensé, le méchant, ne peuvent être


heureux ; mais l'homme honnête, l'homme courageux,
le sage, ne peut être misérable.
Cicéron ; Paradoxa Stoicorum - Ier s. av. J.-C.
Le lit d'un célibataire est le plus confortable.
Cicéron ; Epistulae ad atticum, XIV, XIII - env. 55 av.
J.-C.

Mieux vaut mourir d'indigestion que de faim.


Cicéron ; Epistulae ad familiares, IX, XVIII, 4 - env. 50
av. J.-C.

La philosophie est la vraie médecine de l'âme.


Cicéron ; Tusculanae Disputationes - env. 45 av. J.-C.

Le visage est l'image de l'âme.


Cicéron ; De oratore, III, 221 - env. 50 av. J.-C.

La récompense du devoir est le devoir même.


Cicéron ; Finibus, II, 73 - env. 45 av. J.-C.

Un ami sincère se révèle dans l'adversité.


Cicéron ; De l'amitié, XVII - env. 44 av. J.-C.

Qu'est-ce que longtemps pour une vie d'homme ?


Cicéron ; De la vieillesse, XIX - env. 44 av. J.-C.

Nul n'est si vieux qu'il ne croit pouvoir vivre un an de


plus.
Cicéron ; Senectute, XXIV - env. 45 av. J.-C.
Jean-Pierre Claris de Florian

Les 51 citations de Jean-Pierre Claris de Florian :

Le plus juste et le plus doux des sentiments est la


reconnaissance.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Myrtil et Chloé (1786)

En sacrifiant tout à son devoir, on est sûr d'arriver au


bonheur.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Myrtil et Chloé (1786)

Notre intérêt est toujours la boussole que suivent nos


opinions.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Le hibou, le chat,
l'oison et le rat (1792)

Plus on grandit, plus on devient vaurien.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Le cheval d'Espagne
(1792)

Une seule de tes caresses me fait oublier dix ans de


chagrin.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Le bon fils -
Ier novembre 1785.

Pour être aimé, soyez discret ; la clé des cœurs, c'est


le secret.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Galatée (1783)

Mieux vaut encore souffrir le mal que de le faire.


Jean-Pierre Claris de Florian ; La brebis et le chien
(1792)

La vanité nous rend aussi dupes que sots.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Le petit chien (1792)

Chacun de nous a sa lunette qu'il retourne suivant


l'objet ; on voit là bas ce qui déplaît, on voit ici ce
qu'on souhaite.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Le chat et la lunette
(1792)

Le suffrage d'un sot fait plus de mal que sa critique.


Jean-Pierre Claris de Florian ; La fauvette et le
rossignol (1792)

Sans un peu de travail, on n'a point de plaisir.


Jean-Pierre Claris de Florian ; La guenon, le singe et
la noix (1792)

Guérir d'une folie, bien souvent ce n'est qu'en


changer.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Don Quichotte (1792)

Rira bien qui rira le dernier.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Les deux paysans et le
nuage (1792)
Comptez sur la reconnaissance, quand l'intérêt vous
en répond.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Le vieux arbre et le
jardinier (1792)

Le secret pour qu'on nous aime, c'est d'aimer les


premiers.
Jean-Pierre Claris de Florian ; La colombe et son
nourrisson (1792)

Mourir jeune n'est pas un destin si contraire, si je


survivais à ma mère.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Le bon fils -
Ier novembre 1785.

Le chemin est assez mauvais sans nous jeter encor


des pierres.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Le bonhomme et le
trésor (1792)

Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi.


Jean-Pierre Claris de Florian ; L'aveugle et le
paralytique (1792)

L'amour lui seul peut charmer notre vie.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Le tourtereau (1792)

Pour vivre heureux, vivons loin des coquettes.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Le tourtereau (1792)
On court bien loin pour chercher le bonheur, à sa
poursuite en vain l'on se tourmente, c'est près de
nous, dans notre propre cœur, que le plaça la nature
prudente.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Cheval d'Espagne
(1792)

Vivre en repos, c'est vivre infortuné.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Le cheval d'Espagne
(1792)

Orgueil ! orgueil ! c'est par toi qu'on oublie, vertus,


devoirs : par toi tout a péri.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Le cheval d'Espagne
(1792)

Gloire et périls sont le bonheur suprême.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Le cheval d'Espagne
(1792)

L'excès d'un très grand bien devient un mal très


grand.
Jean-Pierre Claris de Florian ; L'inondation, III, 2
(1792)

Un bienfaiteur est plus qu'un père.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Les serins et le
chardonneret (1792)

Voulez-vous être heureux amant ? Soyez guidé par le


mystère ; celui qui sait le mieux se taire, en amour est
le plus savant.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Galatée (1783)

À quoi bon tant d'amis ? Un seul suffit, quand il nous


aime.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Le lièvre, ses amis
(1792)

Cœurs dignes de sentir le prix de l'amitié, retenez cet


ancien adage : Le tout ne vaut pas la moitié.
Jean-Pierre Claris de Florian ; L'enfant et le dattier
(1792)

Il n'est tels que les malheureux pour se plaindre les


uns les autres.
Jean-Pierre Claris de Florian ; L'aveugle et le
paralytique (1792)

Le bien que l'on fait à son frère, pour le mal que l'on
souffre est un soulagement.
Jean-Pierre Claris de Florian ; L'aveugle et le
paralytique (1792)

Le mérite se cache, il faut l'aller trouver.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Le rossignol et le
prince (1792)

Pour vivre heureux, vivons cachés.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Le grillon, II, 2 (1783)
Aidons-nous mutuellement, la charge des malheurs
en sera plus légère.
Jean-Pierre Claris de Florian ; L'aveugle et le
paralytique (1792)

La pire espèce de méchants est celle des vieux


hypocrites.
Jean-Pierre Claris de Florian ; La jeune poule et le
vieux renard (1792)

Le secret de réussir, c'est d'être adroit, non d'être


utile.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Les deux chats (1792)

Chacun son métier, les vaches seront bien gardées.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Le vacher et le garde-
chasse (1792)

L'amour rougit d'être découvert, l'amitié s'honore de


servir d'exemple.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Gonzalve de Cordoue
(1791)

L'amour est exempt de faiblesse.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Gonzalve de Cordoue
(1791)

Qu'il est doux pour un cœur bien né d'être obligé


d'aimer ce qu'il aime.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Gonzalve de Cordoue
(1791)
Retiens mieux le mal qu'on en pourra dire, que les
nombreux éloges qu'on en fera.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Numa Pompilius (1786)

Visite la chaumière du pauvre, et juge par tes yeux de


ses besoins.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Numa Pompilius (1786)

Le bonheur n'est pas dans les cieux, il est près d'une


bonne amie.
Jean-Pierre Claris de Florian ; L'aigle et la colombe
(1792)

C'est peu de servir l'homme, il faut encore lui plaire.


Jean-Pierre Claris de Florian ; Le rhinocéros et le
dromadaire (1792)

On se croit toujours plus sage que sa mère.


Jean-Pierre Claris de Florian ; La carpe et les
carpillons (1792)

L'asile le plus sûr est le sein de la mère.


Jean-Pierre Claris de Florian ; L'enfant et la mère
(1792)

C'est mon ami : rendez-le moi ; j'ai son amour, il a ma


foi.
Jean-Pierre Claris de Florian ; La chanson d'Estelle.

La félicité consiste dans trois points : Travail, paix et


santé.
Jean-Pierre Claris de Florian ; L'aigle et le hibou
(1792)

Plaisir d'amour ne dure qu'un moment ; chagrin


d'amour dure toute la vie.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Célestine (1784)

Le hasard gagne des batailles, mais le coeur ne se


gagne que par des vertus.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Laboureur de Castille
(1792)

Quand on est pauvre, on n'a que la ressource d'être


sage.
Jean-Pierre Claris de Florian ; Le bon père (1790)

Paul Claudel

Les 36 citations de Paul Claudel :

La fleur de l'illusion produit le fruit de la réalité.


Paul Claudel ; Journal (1968)

Heureuse le femme qui peut être connue à fond et se


donner tout entière.
Paul Claudel ; L'annonce faite à Marie (1912)
Le plus grand ennemi de l'homme, c'est l'inaction,
c'est la paresse.
Paul Claudel ; Journal, Tome II (1933-1955)

Là où il y a le plus d'amour, il y a le plus de vérité.


Paul Claudel ; Journal, Tome II (1933-1955)

Puissante est la souffrance quand elle est aussi


volontaire que le péché !
Paul Claudel ; L'annonce faite à Marie (1912)

Mon âme n'a point tolérance de la mort !


Paul Claudel ; Les cinq grandes odes (1911)

Le pire n'est pas toujours sûr.


Paul Claudel ; Le soulier de satin (1929)

L'amour terrestre doit être une préfiguration de


l'amour divin.
Paul Claudel ; La figure d'Israël (1954)

Rien de plus dangereux qu'un ennemi inoffensif.


Paul Claudel ; Paul Claudel interroge l'apocalypse
(1952)

Dieu a fait l'homme et le péché l'a contrefait.


Paul Claudel ; Positions et propositions, Tome II
(1934)

L'économie est plus importante que la politique.


Paul Claudel ; Journal, Tome II (1933-1955)

La vie commune est un art très difficile à apprendre.


Paul Claudel ; Conversations dans le Loir-et-Cher
(1935)

Le bonheur n'est pas un luxe, il est en nous contre


nous-mêmes.
Paul Claudel ; Partage de midi (1906)

La femme délie sa ceinture et l'homme denoue sa


cravate.
Paul Claudel ; Journal, Tome I (1904-1932)

Il y a des gens qui réussissent à cacher même leur


hypocrisie.
Paul Claudel ; Journal, Tome I (1904-1932)

Les yeux sont l'organe du désir dont la forme sainte


est l'Espérance.
Paul Claudel ; Au millieu des vitraux de l'apocalypse
(1929)

Ce n’est pas être, pour un homme, que de ne pas


agir.
Paul Claudel ; Feuilles de saints (1925)

Le péché ne compose pas, il décompose.


Paul Claudel ; Journal, Tome I (1904-1932)
L'univers n'est qu'une manière totale de ne pas être
ce qui est.
Paul Claudel ; Art poétique (1907)

Un homme, ça ne connaît pas plus sa femme que sa


mère.
Paul Claudel ; Partage de midi (1906)

Mon âme en moi comme une pièce d'or entre les


mains d'un joueur !
Paul Claudel ; Partage de midi (1906)

Le temps, tout le consume et l'amour seul l'emploie.


Paul Claudel ; Conversations dans le Loir-et-Cher
(1935)

Le temps est le péché de l'éternité.


Paul Claudel ; Journal (1968)

Ah, que le monde est grand et que nous y sommes


seuls !
Paul Claudel ; L'annonce faite à Marie (1912)

Celui-là est sans foi, qui n'est capable de rien


d'éternel.
Paul Claudel ; L'otage (1911)
Georges Benjamin Clemenceau

Les 48 citations de Georges Clemenceau :

Gouverner, c'est tendre jusqu'à casser, tous les


ressorts du pouvoir.
Georges Clemenceau ; La mêlée sociale (1895)

Le devoir d'un fils est de veiller sur ses parents.


Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

La fonction de notre intelligence est de nous engager


dans les directions de la connaissance.
Georges Clemenceau ; Au soir de la pensée (1927)

Toute vérité est une erreur dépassée.


Georges Clemenceau ; Au soir de la pensée (1927)

L'erreur peut être une vérité en devenir.


Georges Clemenceau ; Au soir de la pensée (1927)

La vérité d'aujourd'hui peut avoir été l'erreur d'hier.


Georges Clemenceau ; Au soir de la pensée (1927)

La vie n'est qu'un mensonge plus grand que les


autres.
Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

Il n'y a pas de pire malheur qu'une amitié trompée.


Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)
Le fourbe abuse de l'hospitalité la plus tendre pour
porter des coups de traître.
Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

On connaît un homme, on connaît sa figure ; mais son


cœur, on ne le connaît pas.
Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

On peut pardonner à son assassin, mais souffrir une


humiliation, jamais !
Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

Deux époux mal assortis sont comme deux chanteurs


qui chantent les mêmes paroles sur un air différent.
Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

L'amitié est la parure de la vie, comme l'amour en est


le couronnement.
Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

Faire le bien c'est ensemencer le champ du bonheur.


Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

La miséricorde est au-dessus de la prière.


Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

Le plus grand des bonheurs est d'adoucir les peines


de ses semblables.
Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)
Plutôt sauver la vie d'un homme qu'élever une pagode
à sept étages.
Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

La vie et la mort sont soumises à la destinée.


Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

Une cuillérée de riz, lorsqu'on a faim, vaut mieux


qu'un boisseau de riz, lorsqu'on est rassasié.
Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

Que chacun balaye devant sa porte.


Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

Dix mille questions ne valent pas un consentement.


Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

La justice est douce aux regardants ; le châtiment est


dur au condamné.
Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

Poésie et musique sont les suprêmes délices des


choses.
Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

L'amitié est sa propre récompense.


Georges Clemenceau ; Le voile du bonheur (1901)

L'homme est une bête féroce.


Georges Clemenceau ; Justice militaire (1901)
Quand le destin s'acharne sur les vaincus, rien ne
peut arrêter la hache infatigable du malheur.
Georges Clemenceau ; Contre la justice (1900)

Mieux vaut rire aux vivants que de pleurer aux morts.


Georges Clemenceau ; Au fil des jours (1900)

Un arrangement médiocre, ou une paix boiteuse, vaut


mieux que la guerre.
Georges Clemenceau ; La mêlée sociale (1895)

Tout vaut mieux que la lâcheté suprême de l'injustice


consciente.
Georges Clemenceau ; Contre la justice (1900)

Mieux vaut une victoire sans un grand stratège qu'un


triomphe de stratégie dans la défaite.
Georges Clemenceau ; Grandeurs et misères d'une
victoire (1930)

L'absolu, c'est le simple, et la recherche de l'absolu


n'est qu'une originelle conséquence du moindre effort.
Georges Clemenceau ; Au soir de la pensée (1927)

La vie est une chance d'oser.


Georges Clemenceau ; Au soir de la pensée (1927)

Tout vaut mieux que la honte du mensonge.


Georges Clemenceau ; Contre la justice (1900)
Je suis l'ennemi de la mauvaise organisation de
l'Armée.
Georges Clemenceau ; Injustice militaire (1902)

Il est plus facile de réformer autrui que soi-même.


Georges Clemenceau ; Grandeurs et misères d'une
victoire (1930)

Le mal venu de l'égoïsme fait chacun de nous victime


et bourreau tour à tour.
Georges Clemenceau ; Les plus forts (1898)

Imaginer, c'est se figurer le monde au delà des


mesures contrôlées.
Georges Clemenceau ; Au soir de la pensée (1927)

Rêver, c'est espérer.


Georges Clemenceau ; Au soir de la pensée (1927)

Toute tolérance devient à la longue un droit acquis.


Georges Clemenceau ; Au soir de la pensée (1927)

La vanité humaine est si grande que le plus ignorant


croit avoir besoin d'idées.
Georges Clemenceau ; Les plus forts (1898)

La discordance fait l’incompréhension.


Georges Clemenceau ; Au soir de la pensée (1927)

Connaître, penser, c'est classer.


Georges Clemenceau ; Au soir de la pensée (1927)

On ne peut pas servir l'humanité aux dépens de la


France.
Georges Clemenceau ; Discours du 5 novembre
1918.

Je ne suis qu'un humble soldat qui passe.


Georges Clemenceau ; Discours à la Sorbonne, le
1er mars 1918.

Il est plus facile de faire la guerre que la paix.


Georges Clemenceau ; Discours du 14 Juillet 1919.

Nous sommes tous faillibles.


Georges Clemenceau ; Discours du 22 juillet 1917.

L'homme absurde est celui qui ne change jamais.


Georges Clemenceau ; Discours du 22 juillet 1917.

La guerre est une chose trop grave pour la confier à


des militaires !
Georges Clemenceau ; Discours historiques (1886)

Natalie Clifford Barney

Les 76 citations de Natalie Clifford Barney :

Je ne m'explique pas, je m'obéis.


Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Une vive rupture vaut mieux que de lents


pourrissements.
Natalie Clifford Barney ; Souvenirs indiscrets (1960)

Tes yeux sont de limpides scènes où tout défile tour à


tour, les pantomimes de l'amour et les tempêtes de la
haine.
Natalie Clifford Barney ; Sonnets de femmes, poèmes
(1900)

L'amour partagé est le plus grand des sacrifices de


soi.
Natalie Clifford Barney ; Traits et portraits (1963)

Plus que les mauvaises langues il y a de mauvaises


oreilles.
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

L'amour est comme le radium, il ne nous est connu


que dans l'union qu'il forme avec ses composés.
Natalie Clifford Barney ; Pensées d'une Amazone
(1920)

L'arrêt dans la fidélité, ce point mort de l'union !


Natalie Clifford Barney ; Traits et portraits (1963)

L'union par la pensée est la plus difficile des unions.


Natalie Clifford Barney ; Aventures de l'esprit (1929)
Il y a probablement autant d'heureuses liaisons que
de mauvais mariages.
Natalie Clifford Barney ; Souvenirs indiscrets (1960)

On ne joue pas sa vie deux fois.


Natalie Clifford Barney ; Souvenirs indiscrets (1960)

Tout sentiment non partagé est une sorte d'agression.


Natalie Clifford Barney ; Aventures de l'esprit (1929)

En amour, tout devient un prétexte à augmenter


l'amour : mais, dans ces attirances plus complexes,
où la chair médiatrice ne joue aucun rôle, il y a de
mystérieux abandons sans adieux, des divorces sans
grief.
Natalie Clifford Barney ; Aventures de l'esprit (1929)

Un cœur qui ne bat de toutes ses forces, et qui ne


connaît des faiblesses, n'est qu'un organe.
Natalie Clifford Barney ; Souvenirs indiscrets (1960)

À éviter : l'intimité et ses impudeurs progressives.


Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Des femmes passent fraîchement fardées :


mauvaises peintures que nul ne voudrait signer.
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Il y a peu d'amour dans la plupart des amours ! Si, les


yeux dans les yeux, deux amants n'arrivent pas à se
voir, c'est que le visage de l'amour est sans regard !
Natalie Clifford Barney ; Souvenirs indiscrets (1960)

Les amants, ces paresseux qui se contentent de la


première volupté venue.
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

On ne saurait mieux trahir ce qu'on prétend aimer !


Natalie Clifford Barney ; Traits et portraits (1963)

Plus il y a de volonté dans l'amour, moins le vent de


l'absence peut l'éteindre.
Natalie Clifford Barney ; Pensées d'une Amazone
(1920)

Qu'ils aient peur de perdre leur jeunesse ceux à qui la


vieillesse n'ajoute rien.
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

N'oser critiquer que ce qu'on admire.


Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Je ne peux me donner à ceux qui ne savent pas me


prendre.
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Les femmes aiment toujours les clichés rassurants de


ceux qui savent ne pas les troubler par une
personnalité autre que celle de l'amant coutumier ;
c'est peut-être leur manière de lui être fidèle !
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

L'oubli n'a pas d'affinité avec le sentiment : le désir


impossible sculpte la fidélité.
Natalie Clifford Barney ; Pensées d'une Amazone
(1920)

L'excellence est une tyrannie secrète qui ne s'exerce


à juste titre que sur des privilégiés.
Natalie Clifford Barney ; Aventures de l'esprit (1929)

Ils ne sont pas les plus forts ceux qui nous


découragent !
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Être fataliste, cette façon d'accueillir, de toute sa


paresse, l'inévitable.
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

L'art de faire l'amour compense mal l'absence de


l'amour même.
Natalie Clifford Barney ; Traits et portraits (1963)

Nous ne pouvons supporter aucun état définitif, même


celui qui réalise la plénitude de nos désirs.
Natalie Clifford Barney ; Pensées d'une Amazone
(1920)

C'est déjà une preuve d'attachement que de pouvoir


se supporter.
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

S'observer est dangereux ; mais ne pas s'observer est


ennuyeux.
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

La femme qui se soumet au mariage même sans


amour croit remplir ses devoirs envers l'espèce.
Natalie Clifford Barney ; Traits et portraits (1963)

Parler d'amour avec une jeune femme, c'est un des


plaisirs de notre civilisation délicate.
Natalie Clifford Barney ; Pensées d'une Amazone
(1920)

L'affinement de la souffrance : sourire.


Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Le merveilleux c'est l'audace de sans cesse l'exiger, le


créer.
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Comment, si délicate, si rare, peut-on s'entourer de


personnes si médiocres !
Natalie Clifford Barney ; Souvenirs indiscrets (1960)

La délicatesse : Qu'ils doivent en manquer ceux qui la


nomment impuissance !
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)
Ne point suivre ceux qui s'arrêtent à nous, ni les
conduire !
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Si une passion évolue en tendresse, acceptons cette


tendresse comme le plus sûr de nos biens.
Natalie Clifford Barney ; Souvenirs indiscrets (1960)

Il faut vivre chaque jour comme si c'était le premier.


Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Me tromper, est-ce une probabilité impossible ou une


impossibilité probable ?
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Je ne suis point celle que l'on chasse de sa vie, un


amour qu'un autre amour remplace.
Natalie Clifford Barney ; Actes et entr' actes (1910)

Je ne juge d'après leurs actes que ceux pour qui j'ai


de l'antipathie.
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

L'amitié n'a pas de but qu'elle ne puisse satisfaire.


Natalie Clifford Barney ; Lettres à l'Amazone (1914)

La jalousie, c'est de l'amour malade.


Natalie Clifford Barney ; Lettres à l'Amazone (1914)

La femme adultère est souvent une femme fidèle à la


recherche de son homme.
Natalie Clifford Barney ; Un panier de framboises
(1979)

Donner des raisons à la déraison, quel manque


d'amour !
Natalie Clifford Barney ; Éparpillements (1910)

Quelle que soit la sottise des pronostics, la réalité la


dépassera.
Natalie Clifford Barney ; Pensées d'une Amazone
(1920)

Tout peut être enrichissement : J'aime tout de l'amour,


même ne plus aimer.
Natalie Clifford Barney ; Souvenirs indiscrets (1960)

En choisissant le succès, on ne choisit pas son public.


Natalie Clifford Barney ; Pensées d'une Amazone
(1920)

Jean Cocteau

Les 75 citations de Jean Cocteau :

L'enfance a ses odeurs.


Jean Cocteau ; Portraits-souvenir (1935)
Les rêves sont la littérature du sommeil.
Jean Cocteau ; Mystère laïc (1928)

Pour exprimer son âme, on n'a que son visage.


Jean Cocteau ; Renaud et Armide (1943)

À force de plaisirs notre bonheur s'abîme.


Jean Cocteau ; Vocabulaire (1922)

L'optimisme du fumeur n'est pas un optimisme


d'ivrogne, il imite l'optimisme de la santé.
Jean Cocteau ; Opium (1930)

Quand je suis pessimiste, c'est par optimisme ; je


voudrais que les choses soient mieux qu'elles ne sont.
Jean Cocteau ; Portrait souvenir (posthume, 1964)

La vulgarité mate la vulgarité.


Jean Cocteau ; Thomas l'imposteur (1923)

La vulgarité déteste l'élégance, comme l'élégance


déteste la vulgarité.
Jean Cocteau ; Le passé défini (posthume, 1983)

Tout ce qui se prouve est vulgaire, agir sans preuve


exige un acte de foi.
Jean Cocteau ; Le discours d'Oxford (1956)

Un secret a toujours la forme d'une oreille.


Jean Cocteau ; Le rappel à l'ordre (1926)
Pour que les dieux s'amusent beaucoup, il importe
que leur victime tombe de haut.
Jean Cocteau ; La machine infernale (1934)

Le comble de l'inélégance : avoir une signature


illisible.
Jean Cocteau ; Opium (1930)

Souvent l'audace et la fierté sont du côté du coupable,


la honte du côté de l'innocent.
Jean Cocteau ; Poésie critique, I (1959)

Trop de progrès rendent la route facile et font l'âme


paresseuse.
Jean Cocteau ; Du cinématographe (posthume, 1973)

Il est un temps de se moquer, et un temps qu'on


puisse se moquer de vous.
Jean Cocteau ; Le rappel à l'ordre (1926)

Tromper un être, mentir, c'est avoir sur lui une


supériorité, c'est se moquer.
Jean Cocteau ; La comtesse de Noailles, oui et non
(1963)

Le monde avare vous accuse de battre monnaie.


Jean Cocteau ; Thomas l'imposteur (1923)

Je savais mieux faire l'amitié que l'amour.


Jean Cocteau ; La difficulté d'être (1947)
L'amitié est un amour qui se cache.
Jean Cocteau ; La difficulté d'être (1947)

Le bonheur d'un ami nous enchante, il nous ajoute, il


n'ôte rien ; si l'amitié s'en offense, elle n'est pas.
Jean Cocteau ; La difficulté d'être (1947)

L'amitié est un spasme tranquille, sans avarice.


Jean Cocteau ; La difficulté d'être (1947)

Il n'y a pas de précurseurs, il n'existe que des


retardataires.
Jean Cocteau ; Le Potomak (1919)

L'amitié même engendre la discorde.


Jean Cocteau ; Lettre à Jacques Maritain (1926)

L'âge seul nous renseigne.


Jean Cocteau ; Journal d'un inconnu (1953)

Je suis né pour partager l'amour, et non la haine.


Jean Cocteau ; Antigone (1922)

Que ne puis-je, au milieu des fous, Seigneur,


apprendre à rester calme.
Jean Cocteau ; Thomas l'imposteur (1923)

Faire l'amitié est une occupation mille fois plus


épuisante que faire l'amour.
Jean Cocteau ; Colette (1955)

Malheurs d'amour doivent être remplacés par les


bonheurs d'écriture.
Jean Cocteau ; Lettres à Pierre Borel (1951-1963)

La vie est trop grave, trop mystérieuse, trop courte,


pour admettre les malentendus.
Jean Cocteau ; Lettres à Pierre Borel (1951-1963)

Jouer coeur est simple ; il faut en avoir, voilà tout.


Jean Cocteau ; Lettre à Jacques Maritain (1926)

La sagesse est d'être fou lorsque les circonstances en


valent la peine.
Jean Cocteau ; Opium (1930)

Une jolie femme brille davantage au milieu de jolies


femmes que de laides.
Jean Cocteau ; Poésie critique II (1960)

Aimer et être aimé, voilà l'idéal ; pourvu qu'il s'agisse


de la même personne.
Jean Cocteau ; Le grand écart (1923)

Faire son salut à Paris est impossible ; l'âme est trop


distraite.
Jean Cocteau ; Le livre blanc (1928)

L'éclectisme, c'est la mort de l'amour et de l'injustice.


Jean Cocteau ; Le coq et l'arlequin (1918)

Les dieux existent : c'est le diable.


Jean Cocteau ; La machine infernale (1934)

Le diable est pur parce qu'il ne peut faire que le mal.


Jean Cocteau ; La difficulté d'être (1947)

La jeunesse est anarchiste ; elle s'insurge contre ce


qui est.
Jean Cocteau ; L'aigle à deux têtes (1944)

La jeunesse est injuste et féroce.


Jean Cocteau ; Le cordon ombilical (1962)

Tout ce qui n'est pas cru reste décoratif.


Jean Cocteau ; Opium (1930)

Le génie est l'extrême pointe du sens pratique.


Jean Cocteau ; Opium (1930)

Aimer, c'est d'être aimé. C'est remplir une existence


d'inquiétude. Hélas !
Jean Cocteau ; Journal d'un inconnu (1953)

La prière et l'amour ont les mêmes secrets.


Jean Cocteau ; Renaud et Armide (1943)

Sans cesse, on se trouve nez à nez avec l'audace et


la crainte de l'audace.
Jean Cocteau ; Lettre aux Américains (1949)

L'audace se forme en marge des audacieux.


Jean Cocteau ; Poésie critique, I (1959)

Rien d'audacieux n'existe sans la désobéissance à


des règles.
Jean Cocteau ; Poésie critique, I (1959)

En art, toute valeur qui se prouve est vulgaire.


Jean Cocteau ; Le rappel à l'ordre (1926)

Le tout dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut


aller trop loin.
Jean Cocteau ; Le coq et l'arlequin (1918)

On ne discute pas l'érotisme spirituel ; on bande ou on


ne bande pas.
Jean Cocteau ; Lettres à Jean-Marie Magnan (1956-
1963)

La science ne sert qu'à vérifier les découvertes de


l'instinct.
Jean Cocteau ; Le Potomak (1919)

Eugène Cloutier
Les 32 citations de Eugène Cloutier :

Courent les années, le temps de l'âme est immuable.


Eugène Cloutier ; Croisière (1964)

L'échec ne survient qu'à force de le redouter.


Eugène Cloutier ; Croisière (1964)

On ne pardonne jamais à autrui le mal qu'on lui fait.


Eugène Cloutier ; Les inutiles (1956)

Les bras d'une femme ne doivent servir qu'à l'amour :


Tout autre usage les avilit.
Eugène Cloutier ; Hôtel Hilton, Pékin (1969)

L'amant le plus parfait devient vite un mari, pour peu


qu'on lui en laisse le temps !
Eugène Cloutier ; Croisière (1964)

Tu dois considérer ta famille comme le pire ennemi de


ta liberté.
Eugène Cloutier ; Les inutiles (1956)

La confiance, et seule la confiance totale, stupide,


irréductible, prépare le miracle.
Eugène Cloutier ; Croisière (1964)

Vices et vertus sont affaire de chromosomes.


Eugène Cloutier ; Les inutiles (1956)
L'homme satisfait à des besoins qu'il ne ressent pas.
Eugène Cloutier ; Croisière (1964)

Tu connais la différence entre un homme et un autre ?


Y a pas de différence, tous pareils : c'est le papier
d'emballage qui change !
Eugène Cloutier ; Croisière (1964)

Un homme n'est jamais pleinement satisfait de trahir


une femme sans la faire souffrir.
Eugène Cloutier ; Les inutiles (1956)

Le poison est l'antidote du poison.


Eugène Cloutier ; Journées japonaises (1969)

Même la poussière, si on l'entasse grain par grain,


formera une montagne.
Eugène Cloutier ; Journées japonaises (1969)

Mourir, c'est être sur le point de renaître sous une


autre forme.
Eugène Cloutier ; Les inutiles (1956)

Mieux vaut vivre accidentellement que de mourir sans


savoir pourquoi !
Eugène Cloutier ; Les inutiles (1956)

Qui meurt là où il devait mourir, celui-là est bien


vivant.
Eugène Cloutier ; À Cuba (1971)
Accepter de vivre, n'est-ce pas parfois une forme de
suicide ?
Eugène Cloutier ; Les inutiles (1956)

La morale n'entend que le langage des faits.


Eugène Cloutier ; Les témoins (1954)

L'indifférence est peut-être la forme la plus raffinée de


la jalousie.
Eugène Cloutier ; Croisière (1964)

Les jaloux sont comme les fous et les ivrognes, ils ne


se rendent jamais compte de leurs souffrances. La
jalousie provient d'un manque de confiance non pas
envers l'autre, mais envers soi-même.
Eugène Cloutier ; Les témoins (1954)

Tel est bien le malheur profond de la jalousie que de


ne pouvoir s'exprimer sans attirer la haine ou le
mépris.
Eugène Cloutier ; Les témoins (1954)

L'habitude est plus forte que l'homme, et réussit


toujours à l'asservir.
Eugène Cloutier ; Les témoins (1954)

Vouloir le bien, que ce soit dans l'amitié ou dans


l'amour, est encore la première vérité du cœur.
Eugène Cloutier ; Les témoins (1954)
Le désir n'est que le seuil de l'amour.
Eugène Cloutier ; Journées japonaises (1969)

Qui pose une question embarrassante est toujours le


premier à y répondre.
Eugène Cloutier ; Les inutiles (1956)

Chaque jour, le paresseux fait perdre des heures


précieuses et irremplaçables à la nation.
Eugène Cloutier ; À Cuba (1971)

La démocratie bourgeoise est une démocratie du fort


contre le faible.
Eugène Cloutier ; Eugène Cloutier au Chili (1972)

L'amitié entre un homme et une femme est le seuil de


l'amour.
Eugène Cloutier ; Croisière (1964)

L'amitié est lente à mûrir, et la vie si rapide : l'amitié


est une fleur que le vent couche et trop souvent
déracine.
Eugène Cloutier ; Les témoins (1954)

L'amour d'un homme pour sa femme ne doit jamais


rappeler la prostitution.
Eugène Cloutier ; À Cuba (1971)

La huitième forme de suicide est celle qui consiste à


vider sa vie de toute amitié.
Eugène Cloutier ; Les inutiles (1956)

La fuite en amour ne vaut que pour celui qui a cessé


d'aimer.
Eugène Cloutier ; Les inutiles (1956)

Paulo Coelho

Les 97 citations de Paulo Coelho :

Qui veut réaliser son rêve n'attend pas les ressources


idéales pour entreprendre son travail, il retrousse ses
manches et se met à l'ouvrage.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Quand l'espoir n'existe plus, il ne faut pas gâcher son


énergie à lutter contre l'impossible.
Paulo Coelho ; La cinquième montagne, Éd. Anne
Carrière (1998)

Le plus grand problème de la femme est qu'elle finit


par être la mère de son homme.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

La vie est trop courte pour cacher dans notre cœur


des mots importants comme Je t'aime.
Paulo Coelho ; Le manuscrit retrouvé (2013)

Associe-toi à ceux qui laissent la lumière de l'Amour


se manifester sans restrictions, sans jugements, sans
récompenses, sans qu'elle soit jamais bloquée par la
peur d'être incomprise.
Paulo Coelho ; Le manuscrit retrouvé (2013).

Associe-toi à ceux qui chantent, racontent des


histoires, profitent de la vie et ont la joie dans les
yeux. Parce que la joie est contagieuse et découvre
toujours une solution là où la logique n'a trouvé
qu'une explication pour une erreur.
Paulo Coelho ; Le manuscrit retrouvé (2013).

L'amitié a les qualités d'un fleuve qui contourne les


rochers, s'adapte aux vallées et aux montagnes, se
transforme parfois en lac jusqu'à ce que la dépression
soit remplie et qu'il puisse poursuivre son chemin.
Paulo Coelho ; Le manuscrit retrouvé (2013).

Évite ceux qui se cherchent des amis pour conserver


un statut social ou pour ouvrir des portes qu'ils n'ont
jamais pu approcher. Associe-toi à ceux qui ne
cherchent à ouvrir qu'une seule porte importante, celle
de ton cœur. Qui n'envahiront jamais ton âme sans
ton consentement et qui jamais ne se serviront de
cette porte ouverte pour tirer une flèche mortelle.
Paulo Coelho ; Le manuscrit retrouvé (2013).
Évite ceux qui parlent beaucoup avant d'agir, ceux qui
n'ont jamais fait un pas sans avoir la certitude qu'ils
seraient respectés pour cela. Associe-toi à celui qui
ne t'a jamais dit quand tu t'es trompé : « J'aurais fait
autrement. » Parce que, s'il n'a rien fait, il n'est pas en
position de juger.
Paulo Coelho ; Le manuscrit retrouvé (2013).

Évite à tout prix ceux qui ne sont près de toi que dans
les moments de tristesse, avec des mots de
consolation. Parce que ceux-là en réalité se disent : «
Je suis plus fort. Je suis plus sage. Je n'aurais pas fait
ce pas. » Et reste avec ceux qui sont à tes côtés aux
heures de joie. Parce que dans ces âmes, il n'y a pas
de jalousie ou d'envie, seulement le bonheur de te
voir heureux.
Paulo Coelho ; Le manuscrit retrouvé (2013).

L'Amour se lasse parfois de ne parler qu'un langage


de douceur. Alors laissons-le se manifester dans toute
sa splendeur, brûlant comme le soleil et détruisant
des forêts de ses rafales. Si l'un des partenaires se
livre totalement, l'autre en fera autant.
Paulo Coelho ; Le manuscrit retrouvé (2013).

En amour tout est permis, si tout est accepté.


Paulo Coelho ; Le manuscrit retrouvé (2013).

Les vrais amants entrent dans le jardin de la beauté


sans crainte d'être jugés. Ils ne sont plus deux corps
et deux âmes qui se rencontrent, mais une source
unique d'où jaillit l'eau de la vie. Et le temps cesse
d'exister, parce qu'au pays du plaisir qui naît dans le
véritable amour, tout est infini.
Paulo Coelho ; Le manuscrit retrouvé (2013)

On doit s'efforcer de voir le sexe comme une offrande,


ouvre sans crainte la boîte secrète de tes fantasmes.
Paulo Coelho ; Le manuscrit retrouvé (2013).

Il est malheureux que les gens ne voient que les


différences qui les séparent. S'ils regardaient avec
plus d'amour, ils discerneraient surtout ce qu'il y a de
commun entre eux, et la moitié des problèmes du
monde seraient résolus.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

La solitude, il n'y a rien de pire dans la vie.


Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Être seul, c'est comme ne plus faire partie de l'espèce


humaine.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Efface ce que tu as écrit jusqu'à présent dans le


cahier de ta vie : inquiétude, manque d'assurance,
mensonge. Et à la place, écris le mot courage. En
commençant ton voyage avec ce mot et en le
poursuivant avec la foi en Dieu, tu arriveras là où tu
dois arriver.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Les vrais amis sont toujours à nos côtés, dans les


moments difficiles comme dans les moments de
facilité.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

La douleur d'hier fait notre force d'aujourd'hui.


Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Dans la vie, tout est signe.


Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Il n'y a pas de tragédie, il y a seulement l'inévitable.


Paulo Coelho ; La cinquième montagne, Éd. Anne
Carrière (1998)

Tout le monde croit savoir exactement comment nous


devrions vivre.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

On ne peut pas mesurer un sentiment comme on


mesure une route.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)
L'amour est tellement grand qu'il doit être partagé.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Tout ce dont j'ai besoin, tout ce que je veux, c'est être


près de la personne que j'aime.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Travailler est une bénédiction quand cela nous aide à


penser à ce que nous sommes en train de faire.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Tout a sa raison d'être : c'est à toi de savoir distinguer


ce qui est passager de ce qui est définitif.
Paulo Coelho ; La cinquième montagne, Éd. Anne
Carrière (1998)

Un homme doit choisir, en cela réside sa force : le


pouvoir de ses décisions.
Paulo Coelho ; La cinquième montagne, Éd. Anne
Carrière (1998)

Tout homme est capable de conquérir ce qu'il veut.


Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Lorsque tu veux vraiment une chose, tout l'Univers


conspire à te permettre de réaliser ton désir.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)
Un être humain divisé ne réussit pas à affronter
dignement la vie.
Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

Un royaume divisé ne résiste pas aux attaques de


l'ennemi.
Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

Il n'y a rien au-delà de l'amour ; c'est lui qui fait que le


monde tourne.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Je n'ai peur que du Seigneur et de moi-même.


Paulo Coelho ; La cinquième montagne, Éd. Anne
Carrière (1998)

La vie n'est pas faite de désirs, elle est faite des actes
de chacun.
Paulo Coelho ; La cinquième montagne, Éd. Anne
Carrière (1998)

On désire toujours ce que l'on n'a pas.


Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Les gens se créent une réalité, et ils en sont ensuite


les victimes.
Paulo Coelho ; La sorcière de Portobello, Flammarion
(2007)

Si vous vivez votre vie comme quelqu'un qui sait qu'il


doit mourir un jour, c'est là le plus important.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Apprendre vaut bien mieux que de mourir comme des


millions de gens qui n'ont jamais rien su.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Le monde matériel n'étouffera jamais le monde


spirituel.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

L'Âme du monde se nourrit du bonheur des gens, ou


de leur malheur.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

L'homme est né pour trahir son destin.


Paulo Coelho ; La cinquième montagne, Éd. Anne
Carrière (1998)

Quand la chance est de notre côté, il faut en profiter.


Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Fais maigrir ton chien et il te suivra ; fais grossir ton


chien, et il te mordra.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Profite de chaque moment, si tu ne veux pas avoir


des regrets, et te dire que tu as perdu ta jeunesse.
Paulo Coelho ; La cinquième montagne, Éd. Anne
Carrière (1998)

Tout le monde est faible devant la souffrance.


Paulo Coelho ; La cinquième montagne, Éd. Anne
Carrière (1998)

Ne t'abandonne pas au désespoir ; cela t'empêche de


pouvoir converser avec ton cœur.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Comment pouvons-nous réaliser quelque chose


d'impossible ? Avec enthousiasme !
Paulo Coelho ; La cinquième montagne, Éd. Anne
Carrière (1998)

Le désert est une femme capricieuse, qui parfois rend


les hommes fous.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Le courage est la peur qui fait ses prières.


Paulo Coelho ; La cinquième montagne, Éd. Anne
Carrière (1998)

Garder l'amour enfermé en soi, c'est aller à l'encontre


de l'esprit de Dieu.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Le futur a été écrit pour être changé.


Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

La coupe des souffrances n'a pas la même taille pour


tout le monde.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

La joie est contagieuse, elle permet de ne pas se


laisser paralyser par la dépression et la solitude.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Associez-vous à ceux qui jouissent de la vie, et qui


ont la joie dans les yeux.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Rien dans ce monde n'arrive par hasard.


Paulo Coelho ; Veronika décide de mourir, Éd. Anne
Carrière (1998)

On aime parce qu'on aime, et il n'y a aucune raison


pour aimer.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)
Comprenez qu'un jour la vieillesse viendra, et que
c'est une bénédiction, non une malédiction.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Une fois résolu, un problème est d'une simplicité


atterrante.
Paulo Coelho ; Le pèlerin de Compostelle, Éd. Anne
Carrière (1996)

L'amour qui dévore fait perdre à tout son importance.


Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Le Bon Combat est celui qui est engagé au nom de


nos rêves.
Paulo Coelho ; Le pèlerin de Compostelle, Éd. Anne
Carrière (1996)

Qui éprouve voit que rien d'autre qu'aimer n'a


d'importance en ce monde.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

Il y a toujours dans le monde une personne qui en


attend une autre.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Si Dieu parle le langage de ton âme, alors il n'y a que


toi qui puisses comprendre.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)
Il y a toujours un sens à la vie.
Paulo Coelho ; Veronika décide de mourir, Éd. Anne
Carrière (1998)

Ce n'est pas un pêché que d'être heureux.


Paulo Coelho ; Le pèlerin de Compostelle, Éd. Anne
Carrière (1996)

Nous nous promettons toujours de ne plus jamais


aimer, pour n'être plus blessés et ne pas blesser.
Paulo Coelho ; Manuel du guerrier de la lumière, Éd.
Anne Carrière (1997)

L'extraordinaire se trouve sur le chemin des gens


ordinaires.
Paulo Coelho ; Le pèlerin de Compostelle, Éd. Anne
Carrière (1996)

L'heure la plus sombre est celle qui vient juste avant


le lever du soleil.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Nous sommes notre plus grande surprise.


Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

Qui est capable de maîtriser son cœur est capable de


conquérir le monde.
Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)
Le bonheur est parfois une bénédiction, mais, le plus
souvent, c'est une conquête.
Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

Il est inutile de parler de l'amour, car l'amour possède


sa propre voix, et parle de lui-même.
Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

La vie peut être courte ou longue, tout dépend de la


façon dont nous la vivons.
Paulo Coelho ; Le démon et mademoiselle Prym, Éd.
Anne Carrière (2000)

Le bonheur est quelque chose qui se multiplie quand


il se divise.
Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

Il est toujours bon d'avoir une activité lente avant de


prendre une décision importante.
Paulo Coelho ; Le pèlerin de Compostelle, Éd. Anne
Carrière (1996)

Les dieux jettent les dés et ne demandent pas si nous


avons envie de jouer.
Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)
Seul celui qui est heureux peut répandre le bonheur
autour de lui.
Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

La vérité se trouve toujours là où existe la foi.


Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

La liberté n'est pas l'absence d'engagement, mais la


capacité de choisir.
Paulo Coelho ; Le Zahir, Flammarion (2004)

Plus tout ce qui m'entoure est beau, plus je me sens


misérable.
Paulo Coelho ; Le Zahir, Flammarion (2004)

Les rêves donnent du travail.


Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

Toutes les histoires d'amour sont semblables.


Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

La mort fait que l'on devient plus attentif à la vie.


Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

La liberté, si durement acquise, n'est autre qu'un exil


déguisé.
Paulo Coelho ; Comme le fleuve qui coule,
Flammarion (2006)

Une action est une pensée qui se manifeste.


Paulo Coelho ; Comme le fleuve qui coule,
Flammarion (2006)

Il n'y a qu'une façon d'apprendre, c'est par l'action.


Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Chaque jour porte en lui l'Éternité.


Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Toute bénédiction qui n'est pas acceptée se


transforme en malédiction.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Ce qui séduit le plus les hommes, c'est la beauté.


Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

C'est la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie


intéressante.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

Lorsqu'une chose évolue, tout ce qui est autour


évolue de même.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

L'incapacité des gens, c'est de choisir leur propre


destin.
Paulo Coelho ; L'alchimiste, Éd. Anne Carrière (1988)

L'amour se découvre dans l'acte d'aimer.


Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

La folie, c'est l'incapacité de communiquer ses idées.


Paulo Coelho ; Veronika décide de mourir, Éd. Anne
Carrière (1998)

Aimer, c'est perdre le contrôle.


Paulo Coelho ; Sur le bord de la rivière, Éd. Anne
Carrière (1994)

Albert Cohen

Les 44 citations de Albert Cohen :

On n'arrive à rien dans la vie sans instruction.


Albert Cohen ; Les Valeureux (1969)

Le génie, c'est avoir le cœur plein d'amour et l'œil


méchant.
Albert Cohen ; Belle du Seigneur (1968)

L'amitié, comme l'amour-passion et l'amour maternel,


se double d'inquiétude.
Albert Cohen ; Belle du Seigneur (1968)
Si remplis de sanguin passé, les mots que j'écris ne
me rendront pas ma mère morte.
Albert Cohen ; Le livre de ma mère (1954)

Oui, les mots, ma patrie, les mots, ça console et ça


venge ; mais ils ne me rendront pas ma mère.
Albert Cohen ; Le livre de ma mère (1954)

Ils sont libres et indépendants, les connaisseurs de


leur fin proche.
Albert Cohen ; Le livre de ma mère (1954)

Dans la glace je me regarde et, si âgé que je sois, je


considère l'enfant de ma mère, l'enfant que je suis en
secret, l'enfant que je serai toujours. Et que m'importe
de le dire, que m'importe ce ridicule d'un enfant à la
tête chenue puisque je vais bientôt la rejoindre, ne
plus être, ne plus y être, ne plus en être.
Albert Cohen ; Le livre de ma mère (1954)

N'oublie pas de sourire : souris pour escroquer ton


désespoir, souris pour continuer de vivre.
Albert Cohen ; Le livre de ma mère (1954)

Ma mère n'avait pas de moi, mais un fils.


Albert Cohen ; Le livre de ma mère (1954)

L'amour de ma mère est immortel.


Albert Cohen ; Le livre de ma mère (1954)
Chaque jour apportez une joie à votre mère, c'est ce
que je vous dis gravement du haut de mon deuil.
Albert Cohen ; Le livre de ma mère (1954)

Soyez doux chaque jour avec votre mère ; aimez-la


mieux que je n'ai su l'aimer.
Albert Cohen ; Le livre de ma mère (1954)

Je ne supporte pas le masque d'amour ; il faut se


lancer avec folie dans l'amour.
Albert Cohen ; Solal (1930)

Pardonner de véritable pardon n'est pas obéir à un


commandement de religion.
Albert Cohen ; Ô vous, frères humains (1972)

Il n'est pas bon que l'homme vive seul.


Albert Cohen ; Le livre de ma mère (1954)

Il n'y a rien de plus grand que le saint mariage,


alliance de deux humains unis.
Albert Cohen ; Belle du Seigneur (1968)

Le saint amour, c'est le mariage.


Albert Cohen ; Mangeclous (1938)

Avoir de la douleur, c'est vivre, c'est en être, c'est y


être encore.
Albert Cohen ; Le livre de ma mère (1954)
Nous sommes le monstre d'humanité ; car nous avons
déclaré combat à la nature.
Albert Cohen ; Solal (1930)

En ce terrible monde, la loi est de vaincre pour n'être


pas vaincu.
Albert Cohen ; Carnets (1978)

Le monde est une énorme farce coupée de répits


illusoires, de visions chimériques, d'espoirs infondés.
Albert Cohen ; Belle du Seigneur (1968)

La beauté est une promesse de ruine, la passion une


promesse de satiété et d'oubli.
Albert Cohen ; Belle du Seigneur (1968)

Les hommes n'aiment que la force qui est pouvoir de


tuer.
Albert Cohen ; Ô vous, frères humains (1972)

En ce monde mortel, il n'est de grave que ce rapport


tendre entre les hommes que l'on nomme Amour.
Albert Cohen ; Les valeureux (1969)

Rire, même sans sincérité, c'est commencer à trahir.


Albert Cohen ; Carnets (1978)
Sidonie-Gabrielle Colette, dite Colette

Les 35 citations de Colette :

Je ne suis que cerveau, je ne mange pas, je pense !


Colette ; Claudine en ménage (1902)

C'est souffrir qu'aimer et désirer sans remède.


Colette ; Claudine en ménage (1902)

Puisqu'on croit que ça y est, autant que ça y soit !


Colette ; Claudine en ménage (1902)

Hier pâlit et s'embrume derrière Aujourd'hui.


Colette ; Claudine en ménage (1902)

S'abandonner à l'ivresse de chérir, rajeunir dans la


nouveauté d'une conquête, c'est le but du monde !
Colette ; Claudine en ménage (1902)

Je ne pardonnerais jamais l'humiliation de me trahir


avec une femme laide !
Colette ; Claudine en ménage (1902)

On est honnête homme ou on ne l'est pas !


Colette ; Claudine en ménage (1902)

Les gens qui viennent chez moi m'ennuient ; un flirt,


deux flirts, trois flirts… je les ai assez vus !
Colette ; Claudine en ménage (1902)
C'est à Paris que se voient les plus attachantes
figures de beauté finissante, des femmes de quarante
ans, qui ont conservé leur nez fin, leurs yeux de jeune
fille, et qui se laissent regarder avec plaisir.
Colette ; Claudine en ménage (1902)

Je raffole de trois choses : des voyages, de Paris… et


de vous.
Colette ; Claudine en ménage (1902)

Que je suis vieux ! je sens les minutes me rider une à


une, ça fait mal, ça fait si mal !
Colette ; Claudine en ménage (1902)

C'est si rare, une âme assez fermée pour garder


contre tout son secret !
Colette ; Claudine en ménage (1902)

Qu'il s'agisse d'une bête ou d'un enfant, convaincre,


c'est affaiblir.
Colette ; Le pur et l'impur (1932)

Il y a souvent plus d'angoisse à attendre un plaisir


qu'à subir une peine.
Colette ; Belles saisons (1945)

Il a certains baisers qui sont des « Sésame » et après


lesquels je ne veux plus rien connaître que la nuit, la
nudité, la lutte silencieuse et vaine pour me retenir,
une minute encore, une minute, au bord de la joie.
Colette ; Claudine en ménage (1902)
On n'écrit pas un roman d'amour pendant qu'on fait
l'amour.
Colette ; Lettres au petit corsaire (1963)

Le français, dans les mots, brave l'honnêteté.


Colette ; Claudine en ménage (1902)

À tort ou à raison, j'ai besoin de respecter, de redouter


un peu ce que j'aime.
Colette ; Claudine en ménage (1902)

Il est sage de verser sur le rouage de l'amitié l'huile de


la politesse délicate.
Colette ; Le pur et l'impur (1932)

Le plaisir est joyeux, clément et facile.


Colette ; Claudine en ménage (1902)

La volupté est faite de désir, de perversité, de


curiosité allègre, d'insistance libertine.
Colette ; Claudine en ménage (1902)

La quiétude, c'est le bien de ceux qui ont à jamais


choisi une part de leur destin, et rejeté l'autre.
Colette ; La paix chez les bêtes (1916)

Mon Dieu ! Que la vieillesse est donc un meuble


inconfortable !
Colette ; Correspondance, le 5 décembre 1949.
La seule caresse que je n'aie jamais su accorder à
mon mari, c'est le tutoiement.
Colette ; Claudine en ménage (1902)

Il est doux d'ignorer d'abord, et d'apprendre ensuite.


Colette ; Claudine en ménage (1902)

Les femmes libres ne sont pas des femmes.


Colette ; Claudine à Paris (1901)

Il n'y a de peine irrémédiable, sauf la mort.


Colette ; La retraite sentimentale (1907)

Les vrais amis, ce n'est pas la peine de s'exterminer


le tempérament pour leur plaire.
Colette ; Claudine en ménage (1902)

Les vrais amis, on est sûr d'eux.


Colette ; Claudine en ménage (1902)

Il n'y a que deux espèces d'êtres humains : ceux qui


ont tué et ceux qui n'ont pas tué.
Colette ; Le pur et l'impur (1932)

Il est curieux de constater combien le fantastique peut


exalter l'esprit d'un adolescent.
Colette ; La maison de Claudine (1922)

Vivre sans bonheur et n'en point dépérir, voilà une


occupation, presque une profession.
Colette ; La retraite sentimentale (1907)

L'homme trop occupé des femmes reçoit d'elles, un


jour, sa punition.
Colette ; Chambre d'hôtel (1940)

On ne fait bien que ce qu'on aime.


Colette ; Prisons et paradis (1932)

Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir.


Colette ; Claudine en ménage (1902)

Jean-François Collin d'Harleville

Les 48 citations de Jean-François Collin


d'Harleville :

Soyez toujours honnête et raisonnable, la vie vous


sera très agréable.
Jean-François Collin d'Harleville ; Le vieux célibataire,
I, 6 (1792)

Quand on sent que l'on plaît, on en est plus aimable.


Jean-François Collin d'Harleville ; Châteaux en
Espagne (1789)

Impossible est un mot que je ne dis jamais.


Jean-François Collin d'Harleville ; Malice pour malice
(1794)
Les premiers amours ne s'effacent jamais.
Jean-François Collin d'Harleville ; Les artistes, III, 5
(1796)

Notre meilleur ami, c'est encore le travail.


Jean-François Collin d'Harleville ; Les mœurs du jour,
I, 4 (1800)

Nos goût formés dès nos plus jeunes ans, sont


souvent nos plus doux penchants.
Jean-François Collin d'Harleville ; Les artistes, III, 2
(1796)

Toujours un peu de crainte est jointe à l'espérance.


Jean-François Collin d'Harleville ; Les artistes, III, 2
(1796)

La célébrité ne vaut pas le bonheur.


Jean-François Collin d'Harleville ; Les artistes, II, 3
(1796)

C'est le travail seul qui produit les chefs-d'œuvre.


Jean-François Collin d'Harleville ; Les artistes, I, 3
(1796)

Avant de parler, il faut savoir penser.


Jean-François Collin d'Harleville ; Les artistes, I, 1
(1796)

L'honneur me défend, de faire violence au cœur de


mon enfant.
Jean-François Collin d'Harleville ; Monsieur de Crac,
XVI (1791)

Chacun de son affaire, il se faut occuper.


Jean-François Collin d'Harleville ; Monsieur de Crac,
XV (1791)

Mieux vaut ne pas manger, que manger à demi.


Jean-François Collin d'Harleville ; Monsieur de Crac,
XV (1791)

Il faut faire à loisir ce que l'on fait.


Jean-François Collin d'Harleville ; Monsieur de Crac,
XV (1791)

Chacun à son goût, point de dispute.


Jean-François Collin d'Harleville ; Monsieur de Crac,
XIV (1791)

La sincérité semble embellir encore une jeune beauté.


Jean-François Collin d'Harleville ; Malice pour malice,
II, 8 (1794)

L'art de flatter est vieux comme le monde.


Jean-François Collin d'Harleville ; Monsieur de Crac,
IV (1791)

En flatteurs caressés, cet univers abonde.


Jean-François Collin d'Harleville ; Monsieur de Crac,
IV (1791)

Le plus trompeur souvent est facile à tromper.


Jean-François Collin d'Harleville ; Monsieur de Crac,
XIII (1791)

Chacun a ses embarras, ses peines ; et moi qui vous


parle, j'ai moi-même les miennes.
Jean-François Collin d'Harleville ; Le vieux célibataire,
III, 4 (1792)

Chacun est dans ce monde heureux à sa manière.


Jean-François Collin d'Harleville ; Le vieux célibataire,
II, 2 (1792)

Pour se soustraire à une servitude, souvent on en


rencontre une encore plus rude.
Jean-François Collin d'Harleville ; Le vieux célibataire,
I, 8 (1792)

Laissez le passé, voyez le présent, et surtout l'avenir.


Jean-François Collin d'Harleville ; Le vieux célibataire,
I, 2 (1792)

Pour se préparer une heureuse vieillesse, il faut à ses


doux nœuds consacrer sa jeunesse.
Jean-François Collin d'Harleville ; Le vieux célibataire,
I, 8 (1792)

On se marie, on a des enfants, et on amasse ; et si


l'on meurt, on sait où le bien passe.
Jean-François Collin d'Harleville ; Le vieux célibataire,
II, 7 (1792)

Pour un vieux garçon, il n'est point d'avenir.


Jean-François Collin d'Harleville ; Le vieux célibataire,
II, 1 (1792)

On aime à se vanter de ce qui nous honore.


Jean-François Collin d'Harleville ; L'optimiste, V, 6
(1788)

Il faut se défier toujours de son rival.


Jean-François Collin d'Harleville ; L'inconstant, III, 4
(1780)

Le pauvre, lui-même, est riche en espérance.


Jean-François Collin d'Harleville ; Châteaux en
Espagne (1789)

Le devoir d'une femme est dans la complaisance.


Jean-François Collin d'Harleville ; Châteaux en
Espagne (1789)

L'exemple est le plus grand de tous les séducteurs.


Jean-François Collin d'Harleville ; Mœurs du jour, II, 5
(1800)

On ne condamne point les gens sans les entendre.


Jean-François Collin d'Harleville ; Le vieux célibataire,
V, 5 (1792)

La vérité n'est qu'une, et n'a qu'un seul langage.


Jean-François Collin d'Harleville ; Le vieux célibataire,
V, 7 (1792)

Qui craint qu'on ne le trompe est lui-même un


trompeur.
Jean-François Collin d'Harleville ; Monsieur de Crac,
XI (1791)

Dans la vie humaine, le bonheur, tôt ou tard, fait


oublier la peine.
Jean-François Collin d'Harleville ; L'optimiste, 5, 13
(1788)

Les vrais trésors : la paix, le travail, la santé.


Jean-François Collin d'Harleville ; L'optimiste, IV, 5
(1788)

La santé peut paraître à la longue un peu fade ; il faut,


pour la sentir, avoir été malade.
Jean-François Collin d'Harleville ; L'optimiste, I, 7
(1788).

Il faut aimer les gens, non pour soi, mais pour eux.
Jean-François Collin d'Harleville ; L'optimiste, V, 2
(1788)

Quelquefois dans la vie il faut que l'on s'égare.


Jean-François Collin d'Harleville ; Châteaux en
Espagne (1789)

Toujours une âme tendre est tant soit peu jalouse.


Jean-François Collin d'Harleville ; Monsieur de Crac
(1791)

À l'amitié, il n'est rien d'impossible.


Jean-François Collin d'Harleville ; Châteaux en
Espagne (1789)

Le charme de la vie est dans la confiance.


Jean-François Collin d'Harleville ; L'optimiste, II, 4
(1788)

Dans un ménage, il faut de petites querelles.


Jean-François Collin d'Harleville ; L'optimiste, III, 5
(1788)

La vieillesse, c'est l'âge du repos, celui des souvenirs.


Jean-François Collin d'Harleville ; L'optimiste, III, 9
(1788)

Heureux âge ! à seize ans on n'a point de souci : tout


plaît.
Jean-François Collin d'Harleville ; L'optimiste, I, 3
(1788)

Le ciel bénit toujours les nombreuses familles.


Jean-François Collin d'Harleville ; Châteaux en
Espagne (1789)

On peut être honnête homme, et fort mauvais époux.


Jean-François Collin d'Harleville ; Le vieux célibataire,
III, 4 (1793)

La constance n'est point la vertu d'un mortel, et pour


être constant, il faut être éternel.
Jean-François Collin d'Harleville ; L'inconstant, I, 10
(1780)

Marie-Louise Félicité Angers, dite Laure Conan

Les 61 citations de Laure Conan :

Le vrai contentement, c'est ne rien espérer, ne rien


désirer, ne rien attendre.
Laure Conan ; Elisabeth Seton (1903)

Lorsqu'on souffre, rien n'est plus pénible comme le


contact des indifférents.
Laure Conan ; Angéline de Montbrun (1882)

La patience et la volonté font des miracles.


Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Le bonheur humain se compose de tant de pièces,


qu'il en manque toujours quelques-unes.
Laure Conan ; Angéline de Montbrun (1884)

Un cœur noble aime ce qu'il doit aimer, et donne une


beauté auguste à tous ses devoirs.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Hélas ! il n'est pas facile de rencontrer l'âme avec


laquelle on voudrait faire le voyage de la vie.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

On ne choisit pas celle qu'on aime.


Laure Conan ; La sève immortelle (1925)

Si l'amour prenait racine, j'en planterais dans mon


jardin.
Laure Conan ; La sève immortelle (1925)

Quand la vie est douce, la jeunesse est éternelle.


Laure Conan ; La sève immortelle (1925)

Aimer ou être heureux, c'est la même chose ; mais il


faut la pureté pour comprendre l'amour.
Laure Conan ; Angéline de Montbrun (1884)

Le salut d'une âme vaut mieux que la conquête d'un


empire.
Laure Conan ; À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

On cesse de s'aimer si personne ne nous aime.


Laure Conan ; Angéline de Montbrun (1884)

Rien n'est beau comme la voix humaine, quand elle


est belle.
Laure Conan ; À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

Aimer, admirer, c'est le bonheur ! mais, combien l'ont


en ce monde ?
Laure Conan ; La sève immortelle (1925)

Ma jeunesse, vieillie tout à coup, n'a plus d'espoir, et


mon cœur défaille devant la vie.
Laure Conan ; À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

Les grandes passions, comme les grands feux, sont


agréables à voir de loin.
Laure Conan ; Œuvres romanesques (1974)

Que de foyers d'où l'amour est absent !


Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

L'amour aime les excès.


Laure Conan ; La sève immortelle (1925)

Il y a des excès de sensibilité que la raison réprouve


sévèrement.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Une grande affection est l'une des raretés de ce


monde.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Dans l'alcoolisme, il faut voir surtout la détresse


suprême de l'âme.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

La vie intérieure est impénétrable.


Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Les souffrances arides et continuelles gâtent le


caractère.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Oh ! qu'on est peu sincère, même avec soi-même.


Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Il faudrait savoir donner ses sueurs comme on donne


son sang.
Laure Conan ; L'oublié (1904)

Il y a des joies qui sont une source intarissable de


force pour l'âme.
Laure Conan ; À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

À toutes les peines, le travail est le meilleur remède.


Laure Conan ; J'ai tant de sujets de désespoir (1878-
1924)

La grande tristesse, c'est d'avoir eu vingt ans et de ne


les avoir plus.
Laure Conan ; Œuvres romanesques (1974)

Affections, sympathies, joies, plaisirs, action, tout me


manque pour être une créature active et vivante.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

C'est lorsqu'on est le plus près du but qu'on doit


redoubler le pas.
Laure Conan ; Silhouettes canadiennes (1917)

Ce qui peut tout animer, tout adoucir, tout colorer : un


grand amour.
Laure Conan ; Angéline de Montbrun (1884)

Si triste qu'elle soit, la vie est toujours grande et belle


par l'acceptation de la souffrance.
Laure Conan ; Angéline de Montbrun (1884)

La sympathie, le respect et les services reçus et


rendus forment entre eux des liens solides.
Laure Conan ; Silhouettes canadiennes (1917)

Quand il s'agit de sentiments, les femmes n'ont pas


de mesure.
Laure Conan ; La sève immortelle (1925)

Le propre du père, c'est de pardonner et d'aimer.


Laure Conan ; J'ai tant de sujets de désespoir (1878-
1924)
Heureux ceux qui ont la généreuse bonté, la largeur
d'âme.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Ceux qui cherchent le bonheur en ce monde n'y


trouvent que le regret d'avoir perdu leur temps.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Une sympathie profonde est chose rare.


Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Il faut être, non comme on voudrait, mais comme on


le peut.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Sur la terre, ils sont rares ceux qui connaissent les


grandes joies.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Parfois, il faut si peu de chose pour changer l'amitié


en indifférence.
Laure Conan ; Angéline de Montbrun (1882)

La volonté de Dieu fait tout le prix de nos actes.


Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

L'abattement n'allège rien ; il faut réagir contre l'ennui.


Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Partout où il y a de l'amour, c'est le paradis.


Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

Il faut avoir aimé dans la douleur pour savoir ce que


c'est vraiment qu'aimer.
Laure Conan ; La sève immortelle (1925)

Rien ne transforme une maison comme la présence


d'une femme charmante.
Laure Conan ; A l'œuvre et à l'épreuve (1891)

Rien de grand n'a jamais eu de grands


commencements.
Laure Conan ; A l'œuvre et à l'épreuve (1891)

Le grand crime contre l'amour, c'est de ne plus le


rendre.
Laure Conan ; Angéline de Montbrun (1882)

Il n'y a pas d'alcoolique incurable : rien n'est


impossible.
Laure Conan ; L'obscure souffrance (1919)

L'amour chez l'homme est comme ces feux de paille


qui jettent d'abord beaucoup de flammes, mais qui
bientôt n'offrent plus qu'une cendre légère que le vent
emporte et disperse sans retour.
Laure Conan ; Angéline de Montbrun (1882)
Confucius

Les 99 citations et proverbes de Confucius :

Apprends à bien vivre, tu sauras bien mourir.


Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Dépasser le but, ce n'est pas l'atteindre.


Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Tous les hommes ne peuvent pas être grands, tous


peuvent être bons.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Occupe-toi du soin de prévenir les crimes, pour


diminuer le soin de les punir.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

L'homme sans vertu ne trouve dans les richesses que


les moyens de satisfaire ses vices.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

On triomphe des mauvaises habitudes plus aisément


aujourd'hui que demain.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour.


Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Qui sait obéir saura ensuite commander.


Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

L'homme supérieur regrette de voir sa vie s'écouler


sans laisser après lui des actions dignes d'éloges.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

L'homme supérieur ne s'afflige pas d'être ignoré et


méconnu des hommes.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

La modestie dirige l'homme supérieur ; la sincérité et


la fidélité lui servent d'accomplissements.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

L'homme supérieur fait de l'équité et de la justice la


base de toutes ses actions.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Hélas ! je n'ai encore vu personne qui aimât la vertu


comme on aime la beauté corporelle.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

L'homme qui ne médite ou ne prévoit pas les choses


éloignées, doit éprouver un chagrin prochain.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Que vos paroles soient sincères et fidèles ; que vos


actions soient honorables et dignes.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.
Soyez sévères envers vous-mêmes et indulgents
envers les autres.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Si les expressions dont on se sert sont nettes et


intelligibles, cela suffit.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Les principes de conduite étant différents, on ne peut


s'aider mutuellement par des conseils.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Ayez des enseignements pour tout le monde, sans


distinction de classes ou de rangs.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

L'homme supérieur se conduit toujours conformément


à la droiture et à la vérité.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Faites-vous un devoir de pratiquer la vertu de


l'humanité, et ne l'abandonnez pas.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

La vertu de l'humanité est plus salutaire aux hommes


que l'eau et le feu.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Si la foule déteste quelqu'un, examinez avant de


juger.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

On s'égare rarement en s'imposant soi-même des


règles sévères.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Qui est sévère envers lui-même et indulgent envers


les autres évite les mécontentements.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Une impatience capricieuse ruine les plus grands


projets.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Ne cherchez pas à vous immiscer dans les affaires


dont vous n'avez pas la charge.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Il faut satisfaire aux désirs de son cœur, sans


toutefois dépasser la mesure.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Les fautes des hommes sont relatives à l'état de


chacun.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Tant que votre père et votre mère subsistent, ne vous


éloignez pas d'eux.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.
L'homme supérieur aime à être lent dans ses paroles,
mais rapide dans ses actions.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

L'âge de votre père et de votre mère ne doit pas être


ignoré de vous ; il doit faire naître en vous, tantôt de la
joie, tantôt de la crainte.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Un homme dépourvu de sincérité et de fidélité est un


être incompréhensible à mes yeux.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Pendant la vie de ses père et mère, il faut leur rendre


les devoirs qui leur sont dus.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Pendant le vivant de votre père, observez avec soin


sa volonté ; après sa mort, ayez toujours les yeux
fixés sur ses actions.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Celui dont la crainte et le respect sont conformes aux


lois de la politesse, éloigne de lui la honte.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Qui ne connaît pas la valeur des paroles des


hommes, ne les connaît pas eux-mêmes.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.
Lorsqu'on est en deuil de ses père et mère, on doit
porter l'expression de sa douleur.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Les hommes vicieux déguisent leurs fautes sous un


certain dehors d'honnêteté.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Donnez beaucoup d'étendue à vos études, et portez-y


une volonté ferme et constante.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Si, à l'âge de quarante ans on s'attire encore la


réprobation, il n'y a plus rien à espérer.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Qui montre un air grave et austère, est à comparer


aux hommes les plus vulgaires.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

L'amour de la sincérité et de la fidélité, sans l'amour


de l'étude, a pour défaut la duperie.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

L'amour de la science, sans l'amour de l'étude, a pour


défaut l'incertitude ou la perplexité.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

L'amour de l'humanité, sans l'amour de l'étude, a pour


défaut l'ignorance ou la stupidité.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Qui plante la vertu ne doit pas oublier de l'arroser


souvent.
Confucius ; Le Chou-King - VIe s. av. J.-C.

Un mot perd l'affaire ; un homme détermine le sort


d'un empire.
Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

Pour un mot, un homme est réputé sage ; pour un


mot, un homme est jugé sot.
Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

Quand l'oiseau est près de mourir, son chant devient


triste ; quand l'homme est près de mourir, ses paroles
portent l'empreinte de la vertu.
Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

Qui se livre à l'étude de la sagesse a en vue les


émoluments qu'il en peut retirer.
Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

L'herbe, si le vent vient à passer, s'incline


nécessairement.
Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une


honte.
Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

Le gouvernement, c'est ce qui est juste et droit.


Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui


la porte.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Deux hommes qui suivent des voies différentes ne


peuvent se rencontrer.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Il y a une communication intime entre le ciel et le


peuple ; que ceux qui gouvernent les peuples soient
donc attentifs et réservés.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Un père ne connaît pas les défauts de son fils.


Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Pas trop d'isolement ; pas trop de relations ; le juste


milieu, voilà la sagesse.
Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

Le grave défaut est d'avoir des défauts et de ne pas


s'efforcer de s'en corriger.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Examine si ce que tu promets est juste et possible,


car la promesse est une dette.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Quand on peut accomplir sa promesse sans manquer


à la justice, il faut tenir sa parole.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Sans principes communs, ce n'est pas la peine de


discuter.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Dépasser les limites n'est pas un moindre défaut que


de rester en deçà.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Appliquez-vous à garder en toute chose le juste


milieu.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Entendre ou lire sans réfléchir est une occupation


vaine ; réfléchir sans livre ni maître est dangereux.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

C'est un tort égal de pécher par excès ou par défaut.


Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

Un homme de bien qui a la bravoure mais qui ignore


la justice sera un rebelle.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.
La prodigalité conduit à l'arrogance, et la parcimonie à
l'avarice.
Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

L'arrogance est pire que l'avarice.


Confucius ; Les entretiens - VIe s. av. J.-C.

Une injustice n'est rien, si on parvient à l'oublier.


Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

L'attention aux petites choses est l'économie de la


vertu.
Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

Un homme heureux est un homme qui se contente de


peu.
Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

Une petite impatience ruine un grand projet.


Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.

La conscience est la lumière de l'intelligence pour


distinguer le bien du mal.
Confucius ; L'invariabilité dans le milieu - VIe s. av. J.-
C.

Le père cache les fautes de son fils, le fils cache les


fautes de son père.
Confucius ; Livre des sentences - VIe s. av. J.-C.
Benjamin Constant de Rebecque

Les 45 citations de Benjamin Constant :

Qui que vous soyez, ne remettez jamais à un autre


les intérêts de votre cœur ; le cœur seul peut plaider
sa cause : il sonde seul ses blessures ; tout
intermédiaire devient un juge ; il analyse, il transige ; il
conçoit l'indifférence ; il l'admet comme possible, il la
reconnaît pour inévitable ; par là même il l'excuse, et
l'indifférence se trouve ainsi, à sa grande surprise,
légitime à ses propres yeux.
Benjamin Constant ; Adolphe, VIII (1816)

La reconnaissance a la mémoire courte.


Benjamin Constant ; Cours de politique
constitutionnelle (1818-1820)

Le plus grand malheur, c'est de n'être pas aimé quand


on aime.
Benjamin Constant ; Adolphe, V (1816)

Je hais la douleur, et je crains la douleur de coeur par-


dessus tout.
Benjamin Constant ; Lettre à Mme Lindsay, le 23
novembre 1800.

Rien n'est plus bizarre que le zèle de certaines


amitiés ou des gens s'empressent de se charger de
vos intérêts pour mieux abandonner votre cause, ils
appellent cela de l'attachement : Mieux vaut la haine.
Benjamin Constant ; Adolphe, VIII (1816)

L'amour est de tous les sentiments le plus égoïste, et


par conséquent, lorsqu'il est blessé, le moins
généreux.
Benjamin Constant ; Adolphe, VI (1816)

Je serai toujours ton ami ; j'aurai toujours pour toi


l'affection la plus profonde. Ces deux années de notre
liaison ne s'effaceront jamais de ma mémoire ; elles
seront à jamais l'époque la plus belle de ma vie. Mais
l'amour, vois-tu, ce transport des sens, cette ivresse
involontaire, cet oubli de tous les intérêts et de tous
les devoirs, je ne l'ai plus.
Benjamin Constant ; Adolphe, VI (1816)

Qui s'obstine à ne consulter que son cœur est


condamné tôt ou tard à écouter la raison.
Benjamin Constant ; Adolphe, VI (1816)

Songez que, en amour, l'on ne gagne rien à prolonger


une situation dont on rougit. Vous consumez
inutilement les plus belles années de votre jeunesse,
et cette perte est irréparable.
Benjamin Constant ; Adolphe, VI (1816)

Sans en dire jamais assez pour la satisfaire, j'en


disais toujours assez pour l'abuser.
Benjamin Constant ; Adolphe, V (1816)
Dès qu'il existe un secret entre deux cœurs qui
s'aiment, dès que l'un d'eux a pu se résoudre à
cacher à l'autre une seule idée, le charme est rompu,
le bonheur est détruit. L'emportement, l'injustice, la
distraction même, se réparent ; mais la dissimulation
jette dans l'amour un élément étranger qui le dénature
et le flétrit à ses propres yeux.
Benjamin Constant ; Adolphe, V (1816)

La cruauté contre les impies et les infidèles est un


devoir sacré.
Benjamin Constant ; De la religion (1824-1830)

La nation n'a pas de rancune, mais elle a de la


mémoire.
Benjamin Constant ; Cours de politique
constitutionnelle (1818-1820)

Les engagements sont sacrés, mais il faut savoir


mettre un terme aux demandes. Elles ne sauraient se
grossir chaque jour de prétentions individuelles, qui
deviendraient enfin non moins impossibles à évaluer
qu'à satisfaire.
Benjamin Constant ; Cours de politique
constitutionnelle (1818-1820)

Bien des gens veulent la conséquence sans songer


au principe, et prétendent cueillir les fruits sans
prendre soin de l'arbre.
Benjamin Constant ; Cours de politique
constitutionnelle (1818-1820)
Dès l'instant que je t'ai vu, un sentiment impérieux
s'est emparé de moi : Ton visage, ton esprit, ton
caractère, ton âme, tout m'a entraîné vers toi.
Benjamin Constant ; Lettre à Anna Lindsay, le 20 mai
1801.

Unique centre de tous mes espoirs, de toutes mes


pensées et de toutes mes joies, je n'ai d'autres projets
que passer mes jours sur tes lèvres, je ne vis que
pour toi.
Benjamin Constant ; Lettre à Anna Lindsay, le 30
décembre 1800.

Malheur à l'homme qui, dans les premiers moments


d'une liaison d'amour, ne croit pas que cette liaison
doit être éternelle ! Malheur à qui, dans les bras de la
maîtresse qu'il vient d'obtenir, prévoit qu'il pourra s'en
détacher ! Une femme que son cœur entraîne a
quelque chose de touchant et de sacré.
Benjamin Constant ; Adolphe, III (1816)

L'amour est de tous les sentiments le plus égoïste, et,


lorsqu'il est blessé, le moins généreux.
Benjamin Constant ; Adolphe, VI (1816)

L'amour, ce transport des sens, cette ivresse, cet oubli


de tous les intérêts, je ne l'ai plus.
Benjamin Constant ; Adolphe, VI (1816)

On s'obstine à ne consulter que son cœur ; on est


condamné tôt ou tard à écouter la raison.
Benjamin Constant ; Adolphe, VI (1816)

Les lois de la société sont plus fortes que les volontés


des hommes.
Benjamin Constant ; Adolphe, VI (1816)

On lutte quelque temps contre sa destinée, mais on


finit toujours par céder.
Benjamin Constant ; Adolphe, VI (1816)

Ce qu'on ne dit pas n'en existe pas moins, et tout ce


qui est se devine.
Benjamin Constant ; Adolphe, III (1816)

La société m'importune, la solitude m'accable.


Benjamin Constant ; Adolphe, III (1816)

L'âme toujours active trouve du repos dans le


dévouement.
Benjamin Constant ; Adolphe, II (1816)

Personne n'est tout à fait sincère ni tout à fait de


mauvaise foi.
Benjamin Constant ; Adolphe, II (1816)

Il faut du temps pour s'accoutumer à l'espèce


humaine.
Benjamin Constant ; Adolphe, I (1816)
Peu de gens m'inspire de l'intérêt ; or, les hommes se
blessent de l'indifférence ; ils l'attribuent à la
malveillance ou à l'affectation ; ils ne veulent pas
croire qu'on s'ennuie avec eux naturellement.
Benjamin Constant ; Adolphe, I (1816)

Le cœur seul peut plaider sa cause : il sonde seul ses


blessures.
Benjamin Constant ; Adolphe, VIII (1816)

On est si juste lorsque l'on est désintéressé !


Benjamin Constant ; Adolphe, VIII (1816)

Les sentiments que nous feignons, nous finissons par


les éprouver.
Benjamin Constant ; Adolphe, VI (1816)

Il faut se décider, agir et se taire.


Benjamin Constant ; Journal intime, le 1 mai 1804.

Avez-vous songé que livrer les lettres d'une femme


qui nous a aimé est une de ces perfidies dignes de
l'homme le plus vulgaire ?
Benjamin Constant ; Lettre à Mme Lindsay, le 31 mai
1801.

Jamais femme ne fut aimée comme je vous aime !


Benjamin Constant ; Lettre à Mme Lindsay, le 21
janvier 1801.
La peur de l'ennui est mon impulsion dominante.
Benjamin Constant ; Journal intime, le 6 janvier 1803.

La timidité, cette souffrance intérieure qui nous


poursuit jusque dans l'âge le plus avancé.
Benjamin Constant ; Adolphe, I (1816)

L'arbitraire est au moral ce que la peste est au


physique.
Benjamin Constant ; L'esprit de conquête et de
l'usurpation (1814)

Le ridicule attaque tout, et ne détruit rien.


Benjamin Constant ; L'esprit de conquête et de
l'usurpation (1814)

C'est un affreux malheur de n'être pas aimé quand on


aime, mais c'en est un bien grand d'être aimé avec
passion quand on n'aime plus.
Benjamin Constant ; Adolphe, V (1816)

J'éprouve un charme inexprimable à marcher en


aveugle au-devant de ce que je crains.
Benjamin Constant ; Lettre à Mme Lindsay, le 22
novembre 1800.

Tendre mère ! Vous ne m'abandonnez pas, même en


rêve.
Benjamin Constant ; Le diable amoureux (1816)
La devise de tous ceux qui sont appelés à se mêler
des affaires doit être : Fata viam invenient.
Benjamin Constant ; Lettre à Samuel de Constant, 20
janvier 1800.

Le cours des choses est bien plus fort que la volonté


des hommes.
Benjamin Constant ; Lettre à Samuel de Constant, 20
janvier 1800.

Une rupture peut-elle s'arrêter à l'amour et ne pas


blesser l'amitié ?
Benjamin Constant ; Adolphe (1816)

Pierre Corneille

Les 127 citations de Pierre Corneille :

Qui pardonne aisément invite à l'offenser.


Pierre Corneille ; Cinna ou La clémence d'Auguste
(1641)

Une fausse louange est un blâme secret.


Pierre Corneille ; Mélite, I, 4, le 15 décembre 1629.

Ce que fait l'amour, l'amour aussi l'excuse.


Pierre Corneille ; Tite et Bérénice, II, 3 (1670)

L'amour est un tyran qui n'épargne personne.


Pierre Corneille ; Le Cid, I, 2 (1636)

Un bienfait perd sa grâce à le trop publier.


Pierre Corneille ; Théodore, I, 2 (1645)

Un menteur est toujours prodigue de serments.


Pierre Corneille ; Le menteur, III, 5 (1644)

Le temps est un grand maître, il règle bien des


choses.
Pierre Corneille ; Sertorius (1662)

Le trop de confiance attire le danger.


Pierre Corneille ; Le Cid (1636)

À vaincre sans péril on triomphe sans gloire.


Pierre Corneille ; Le Cid (1636)

On s'expose aisément quand on n'a rien à craindre.


Pierre Corneille ; Andromède, V, 2 (1650)

Qui n'appréhende rien présume trop de soi.


Pierre Corneille ; Polyeucte, II, 6 (1642)

Aisément l'amitié jusqu'à l'amour nous mène.


Pierre Corneille ; Héraclius, III, 1 (1647)

Un ami véritable à toute heure s'acquitte.


Pierre Corneille ; La suite du menteur (1645)
Qui vit haï de tous ne saurait longtemps vivre.
Pierre Corneille ; Cinna ou La clémence d'Auguste, I,
2 (1641)

Point de plaisir sans trouble.


Pierre Corneille ; Cinna ou La clémence d'Auguste, II,
1 (1641)

Les bienfaits d'une main odieuse tiennent lieu


d'offenses.
Pierre Corneille ; Cinna ou La clémence d'Auguste, I,
2 (1641)

Qui nous donne fait plus que qui nous récompense.


Pierre Corneille ; Le menteur, I, 2 (1644)

L'exemple touche plus que ne fait la menace.


Pierre Corneille ; Polyeucte, III, 3 (1642)

Un homme de bien agit et raisonne en homme de


bien, un méchant agit et raisonne en méchant.
Pierre Corneille ; Discours du poème dramatique
(1660)

Heureux est celui qui de cœur et d'esprit sait goûter


ce que c'est que d'aimer.
Pierre Corneille ; L'imitation de Jésus-Christ (1651-
1659)

Pour t'élever de terre, homme, il te faut deux ailes : La


pureté du cœur et la simplicité.
Pierre Corneille ; L'imitation de Jésus-Christ (1651-
1659)

Une âme suffit à deux amants.


Pierre Corneille ; Clitandre, I, 10 (1630)

Qui n'a que ce qu'il doit a peu de perte à faire.


Pierre Corneille ; Théodore, I, 2 (1645)

Quand la perte est vengée, on n'a plus rien perdu.


Pierre Corneille ; Horace (1640)

On pardonne aisément à qui trouve son mieux.


Pierre Corneille ; Mélite, II, 6, le 15 décembre 1629.

Chacun en son affaire est son meilleur ami.


Pierre Corneille ; Mélite, II, 4, le 15 décembre 1629.

De deux amis, apaisez la querelle.


Pierre Corneille ; Mélite, I, 2, le 15 décembre 1629.

S'attacher pour jamais aux côtés d'une femme !


Perdre pour des enfants le repos de son âme ! Voir
leur nombre importun remplir une maison ! Ah ! qu'on
aime ce joug avec peu de raison !
Pierre Corneille ; Mélite, I, 1, le 15 décembre 1629.

Bien qu'une beauté mérite qu'on l'adore, pour en


perdre le goût, on n'a qu'à l'épouser.
Pierre Corneille ; Mélite, I, 1, le 15 décembre 1629.

Si le crime n'est nécessaire, il n'est point légitime.


Pierre Corneille ; La mort de Pompée, I, 1 (1642)

La timide équité détruit l'art de régner.


Pierre Corneille ; La mort de Pompée, I, 1 (1642)

Le droit consiste à ne rien épargner.


Pierre Corneille ; La mort de Pompée, I, 1 (1642)

Quand on craint d'être injuste, on a toujours à


craindre.
Pierre Corneille ; La mort de Pompée, I, 1 (1642)

S'il a ma confidence, il a mon amitié.


Pierre Corneille ; Suréna, IV, 3, le 14 décembre 1674.

Un million de bras a beau garder un maître, un million


de bras ne pare point d'un traître.
Pierre Corneille ; Tite et Bérénice, V, 5 (1670)

C'est un triste honneur pour une grande âme, que


d'accabler un frère et contraindre une femme.
Pierre Corneille ; Tite et Bérénice, II, 2 (1670)

L'amour-propre lui seul allume, éteint, ou change nos


désirs.
Pierre Corneille ; Tite et Bérénice, I, 3 (1670)
Quittez qui vous quitte.
Pierre Corneille ; Tite et Bérénice, I, 2 (1670)

Tout mon cœur vous préfère à cet heureux rival ; pour


m'avoir toute à vous, devenez son égal.
Pierre Corneille ; Tite et Bérénice, I, 2 (1670)

Mon chagrin, tout injuste qu'il est : Je le chasse, il


revient ; je l'étouffe, il renaît.
Pierre Corneille ; Tite et Bérénice, I, 1 (1670)

Allons où je n'aurai que vous pour souveraine, où vos


bras amoureux seront ma seule chaîne.
Pierre Corneille ; Tite et Bérénice, III, 5 (1670)

On garde sans remords ce qu'on acquiert sans


crimes.
Pierre Corneille ; Cinna ou La clémence d'Auguste
(1641)

Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père.


Pierre Corneille ; Don Sanche d'Aragon, I, 3 (1650)

Le Ciel en un moment quelquefois nous éclaire.


Pierre Corneille ; Don Sanche d'Aragon, I, 3 (1650)

Injurieux destin qui seul me rends à plaindre !


Pierre Corneille ; Don Sanche d'Aragon, II, 3 (1650)

Qui ne craint point la mort ne craint point les


menaces.
Pierre Corneille ; Le Cid, II, 1 (1636)

Deux amants que sépare une légère offense rentrent


d'un seul coup d'oeil en pleine intelligence.
Pierre Corneille ; Andromède, IV, 2 (1650)

Les bienfaits ne font pas toujours ce que tu penses ;


d'une main odieuse ils tiennent lieu d'offenses.
Pierre Corneille ; Cinna ou La clémence d'Auguste
(1641)

Qui peut supporter une offense, peut mieux prendre à


son point le temps de sa vengeance.
Pierre Corneille ; Médée, I, 4 (1635)

Toute excuse est honteuse aux esprits généreux.


Pierre Corneille ; Le Cid, III, 3 (1636)

Les esprits généreux jugent tout par eux-mêmes.


Pierre Corneille ; Théodore, IV, 1 (1645)

C'est peu d'aller au ciel, je veux vous y conduire.


Pierre Corneille ; Polyeucte (1642)

L'amour le plus parfait n'est pas un mariage.


Pierre Corneille ; La galerie du palais (1633)

Une femme hargneuse est un mauvais voisin.


Pierre Corneille ; La galerie du palais (1633)

Quand une femme a le don de se taire, elle a des


qualités au-dessus du vulgaire.
Pierre Corneille ; Le menteur, I, 4 (1644)

Chaque moment d'attente ôte de notre prix, et fille qui


vieillit tombe dans le mépris.
Pierre Corneille ; Le menteur, II, 2 (1644)

Un cœur digne d'aimer court à l'objet aimable sans


penser au succès dont sa flamme est capable.
Pierre Corneille ; Andromède, I, 4 (1650)

L'amour et l'hyménée ont diverse méthode ; l'un court


au plus aimable, et l'autre au plus commode.
Pierre Corneille ; L'illusion comique, III, 5 (1636)

La liberté jamais ne cesse d'être aimable.


Pierre Corneille ; Cinna ou La clémence d'Auguste
(1641)

L'âme abandonnée à ses remords secrets a toujours


son supplice et ses bourreaux tout prêts.
Pierre Corneille ; La mort de l'empereur Commode, IV,
1 (1657)

Que de maux et de pleurs nous coûteront nos pères !


Pierre Corneille ; Le Cid, III, 4 (1636)
À qui venge son père, il n'est rien d'impossible.
Pierre Corneille ; Le Cid, II, 2 (1636)

Ah ! que loin de vos yeux les moments à mon cœur


deviennent ennuyeux !
Pierre Corneille ; Le menteur, V, 6 (1644)

La violence est juste où la douceur est vaine.


Pierre Corneille ; Héraclius, I, 1 (1647)

Qui ne peut rien prétendre a droit d'abandonner.


Pierre Corneille ; La suivante (1634)

Quand l'occasion est belle, il nous la faut chérir.


Pierre Corneille ; Horace (1640)

Plus ton amour paraît, plus elle doit t'aimer.


Pierre Corneille ; Horace (1640)

On peut changer d'amant, mais non changer d'époux.


Pierre Corneille ; Horace (1640)

C'est le propre de jeune homme d'être amoureux et


non pas d'un vieillard.
Pierre Corneille ; Discours du poème dramatique
(1660)

On voit les maux d'autrui d'un autre œil que les siens.
Pierre Corneille ; Horace (1640)
Que l'amour aisément penche à la jalousie ! Qu'on
croit tôt ce qu'on craint en ces perplexités, où les
moindres soupçons passent pour vérités.
Pierre Corneille ; La suivante (1634)

La curiosité dans quelques âmes, produit le même


effet que produiraient des flammes.
Pierre Corneille ; Le menteur, IV, 9 (1644)

En matière d'amour, je suis fort inégal, j'en écris assez


bien mais le fais assez mal.
Pierre Corneille ; Réflexions - vers 1643.

C'est une imprudence d'écouter trop d'avis, et se


tromper au choix.
Pierre Corneille ; La mort de Pompée, IV, 1 (1642)

Dans le bonheur d'autrui, je cherche mon bonheur.


Pierre Corneille ; Le Cid, I, 3 (1636)

La liberté n'est rien quand tout le monde est libre.


Pierre Corneille ; Sertorius, IV, 2, le 25 février 1662.

C'est n'aimer qu'à demi qu'aimer avec réserve.


Pierre Corneille ; La galerie du palais, IV, 6 (1633)

Fuyez un ennemi qui sait votre défaut.


Pierre Corneille ; Polyeucte, I, 2 (1642)
Le temps aux plus belles choses se plaît à faire un
affront, et saura faner vos roses, comme il a ridé mon
front.
Pierre Corneille ; Stances à la marquise (1658)

Je ne cherche en aimant que le seul bien d'aimer.


Pierre Corneille ; La veuve, II, 4 (1632)

On n'est point criminel quand on punit un crime.


Pierre Corneille ; Cinna ou La clémence d'Auguste
(1641)

L'amour dont la vertu n'est point le fondement, se


détruit de soi-même, et passe en un moment.
Pierre Corneille ; L'illusion comique, V, 3 (1636)

Qui cache sa colère assure sa vengeance.


Pierre Corneille ; L'illusion comique, III, 6 (1636)

Celui-là fait le crime à qui le crime sert.


Pierre Corneille ; Médée, III, 3 (1635)

Quand on connaît sa faute, on manque doublement.


Pierre Corneille ; Médée (1635)

Ce n'est pas obéir qu'obéir lentement.


Pierre Corneille ; Sertorius, IV, II, 1228 (1662)

La peine qui n'est plus augmente nos délices.


Pierre Corneille ; La veuve (1632)
La confidence avec un bon ami jamais, sans
l'offenser, ne s'exerce à demi.
Pierre Corneille ; La veuve (1632)

L'ambition déplaît quand elle est assouvie.


Pierre Corneille ; Cinna ou La clémence d'Auguste
(1641)

On n'aime point à voir ceux à qui l'on doit tout.


Pierre Corneille ; Nicomède, II, 1, 418 (1651)

Tout vice aura sa peine à lui seul destinée.


Pierre Corneille ; L'imitation de Jésus-Christ (1651-
1659)

J'ai peine à concevoir que le ciel vous envoie des


sujets de chagrin dans la commune joie.
Pierre Corneille ; Sophonisbe (1663)

D'un chagrin secret la sombre et dure loi m'y fait voir


des malheurs qui ne sont que pour moi.
Pierre Corneille ; Sophonisbe (1663)

On décrit mal sa joie au milieu des malheurs ; et sa


plus douce idée est un sujet de pleurs.
Pierre Corneille ; Andromède, I, 1 (1650)

La trahison seule a pour lui des appas ; son crime est


sans excuse.
Pierre Corneille ; La place royale (1634)
La gloire et le plaisir, la honte et les tourments, tout
doit être commun entre de vrais amants.
Pierre Corneille ; Cinna ou La clémence d'Auguste
(1641)

Apprenez à quitter un lâche qui vous quitte.


Pierre Corneille ; La toison d'or, III, 3 (1660)

Détacher sans regret votre âme de la mienne !


Pierre Corneille ; Andromède, II, 3 (1650)

Toujours l'impatience à l'amour est mêlée.


Pierre Corneille ; La suivante (1634)

Quel ennui qu'un amour extrême dont la joie est


réduite aux douceurs d'y penser !
Pierre Corneille ; La suivante (1634)

Thomas Corneille

Les 51 citations de Thomas Corneille :

On croit ce qu'on souhaite assez facilement.


Thomas Corneille ; Le baron d'Albicrac, I, 3 (1667)

Souvent la jalousie est ce qui nous enflamme.


Thomas Corneille ; Le baron d'Albicrac, I, 5 (1667)

Il est pour des ingrats de rigoureux instants.


Thomas Corneille ; Ariane, V, 2 (1672)

Voir un ingrat qu'on aime et le voir insensible, c'est de


tous les ennuis l'ennui le plus sensible.
Thomas Corneille ; Ariane, III, 2 (1672)

Par d'illustres efforts les grands cœurs se


connaissent.
Thomas Corneille ; Ariane, I, 1 (1672)

Les plus charmants attraits qui parent un visage, sans


la complaisance n'ont qu'un appas sauvage.
Thomas Corneille ; L'amour à la mode, II, 3 (1651)

Les faux brillants d'une grandeur pompeuse


n'éblouissent jamais une âme généreuse.
Thomas Corneille ; Bérénice, III, 1 (1657)

Quiconque peut tout a droit de tout vouloir.


Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
III, 1 (1657)

À faire ce qu'on doit, on ne mérite rien.


Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
V, 7 (1657).

Dans les moindres projets, l'ignorance ou l'erreur ne


s'excusent jamais.
Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
IV, 2 (1657)
Le goût dépend des lieux beaucoup moins que des
gens.
Thomas Corneille ; Le baron d'Albicrac, I, 7 (1667)

Le crime fait la honte et non pas l'échafaud.


Thomas Corneille ; Le comte d'Essex, IV, 3 (1678)

D'ingratitude à tort, c'est vouloir accuser.


Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
II, 2 (1657)

Qui peut promettre tout, ne veut rien refuser.


Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
II, 2 (1657)

On blâme en autrui ce qui plaît en soi-même.


Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
II, 1 (1657)

L'amour ne veut point d'autre prix que l'amour.


Thomas Corneille ; Bérénice, III, 1 (1657)

Rien n'est impossible à qui sait bien aimer.


Thomas Corneille ; Bérénice, I, 4 (1657)

À qui te veut abuser, c'est une lâcheté qui ne peut


s'excuser.
Thomas Corneille ; Darius, IV, 5 (1669)

Le vrai, le pur amour, ne s'emporte jamais.


Thomas Corneille ; Darius, IV, 1 (1669)

Le véritable amour pour rien ne se relâche ; plus son


malheur est grand, plus il s'attache.
Thomas Corneille ; Darius, III, 4 (1669)

L'honneur cède au profit.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, II, 5
(1655)

Si je suis devant vous, vous êtes devant moi.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, II, 5
(1655)

Le silence fut toujours des amants la plus vive


éloquence ; c'est par là qu'un beau feu se fait mieux
remarquer, et l'on a peu d'amour quand on peut
l'expliquer.
Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, IV, 4
(1655)

La louange des Grands ne produit que du vent.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, IV, 4
(1655)

Ma raison n'a pas assez d'empire, pour m'empêcher


d'aimer ce que mon cœur admire.
Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, IV, 2
(1655)
Quand on a tout à craindre, on ne doit craindre rien.
Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, III, 5
(1655)

Apprenez à vous taire, ou parlez sagement.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, II, 5
(1655)

Où la défaite est sûre et la mort infaillible, le courage


est blâmable autant qu'il est nuisible.
Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, I, 3
(1655)

C'est aimer un peu que d'estimer beaucoup.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, IV, 1
(1655)

Les moindres lâchetés sont pour un grand cœur des


crimes détestés.
Thomas Corneille ; Ariane, II, 5 (1672)

L'amour, par le respect dans un cœur enchaîné,


devient plus violent, plus il se voit gêné.
Thomas Corneille ; Le comte d'Essex, II, 1 (1678)

Qui sauve un criminel se charge de son crime.


Thomas Corneille ; Timocrate, I, 3 (1656)

Qui reçoit un pardon souffre un soupçon infâme.


Thomas Corneille ; Le comte d'Essex, II, 6 (1678)
La douleur est un mal qu'un prompt remède irrite.
Thomas Corneille ; Ariane, V, 6 (1672)

On résiste aisément quand on n'espère pas.


Thomas Corneille ; Ariane, I, 1 (1672)

Les fortes passions ne touchent qu'une fois.


Thomas Corneille ; Ariane, IV, 3 (1672)

Ah ! qu'aisément un fils trouve le cœur d'un père, prêt


au moindre remords, à calmer sa colère !
Thomas Corneille ; Festin de Pierre, IV, I (1677)

On n'est pas criminel toujours pour le paraître.


Thomas Corneille ; Le comte d'Essex, II, 2 (1678)

L'amour, par le remords, aisément se désarme : Il ne


faut quelquefois qu'un soupir, qu'une larme.
Thomas Corneille ; Ariane, IV, 2 (1672)

En pensant faire tout, gardez de ne rien faire.


Thomas Corneille ; Stilicon (1660)

Souvent le désespoir va plus loin qu'on ne pense.


Thomas Corneille ; Stilicon (1660)

Un cœur n'est pas longtemps le maître de ses vœux.


Thomas Corneille ; Stilicon (1660)

Ma foi ! s'il m'en souvient, il ne m'en souvient guère.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, II, 6
(1655)

Un diseur de beaux mots sait dorer la pilule.


Thomas Corneille ; Don César d'Avalos (1674)

Que de douceurs charmantes font goûter aux amants


les passions naissantes !
Thomas Corneille ; Festin de Pierre (1677)

L'amour n'a bien souvent qu'une douceur trompeuse ;


mais vivre indifférente est-ce une vie heureuse ?
Thomas Corneille ; Ariane (1672)

Ah ! que de la vertu les charmes sont puissants.


Thomas Corneille ; Le comte d'Essex (1678)

Je crains ce que je veux, et veux ce que je crains.


Thomas Corneille ; Timocrate (1656)

Les belles passions cherchent les belles âmes.


Thomas Corneille ; Darius, I, 4 (1669)

La naissance est l'appui des courages mal nés.


Thomas Corneille ; Timocrate (1656)

L'amour qui désire est tout caresse ; l'amour satisfait


est tout paresse.
Thomas Corneille ; Ariane (1672)
Thomas Corneille

Les 51 citations de Thomas Corneille :

On croit ce qu'on souhaite assez facilement.


Thomas Corneille ; Le baron d'Albicrac, I, 3 (1667)

Souvent la jalousie est ce qui nous enflamme.


Thomas Corneille ; Le baron d'Albicrac, I, 5 (1667)

Il est pour des ingrats de rigoureux instants.


Thomas Corneille ; Ariane, V, 2 (1672)

Voir un ingrat qu'on aime et le voir insensible, c'est de


tous les ennuis l'ennui le plus sensible.
Thomas Corneille ; Ariane, III, 2 (1672)

Par d'illustres efforts les grands cœurs se


connaissent.
Thomas Corneille ; Ariane, I, 1 (1672)

Les plus charmants attraits qui parent un visage, sans


la complaisance n'ont qu'un appas sauvage.
Thomas Corneille ; L'amour à la mode, II, 3 (1651)

Les faux brillants d'une grandeur pompeuse


n'éblouissent jamais une âme généreuse.
Thomas Corneille ; Bérénice, III, 1 (1657)
Quiconque peut tout a droit de tout vouloir.
Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
III, 1 (1657)

À faire ce qu'on doit, on ne mérite rien.


Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
V, 7 (1657).

Dans les moindres projets, l'ignorance ou l'erreur ne


s'excusent jamais.
Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
IV, 2 (1657)

Le goût dépend des lieux beaucoup moins que des


gens.
Thomas Corneille ; Le baron d'Albicrac, I, 7 (1667)

Le crime fait la honte et non pas l'échafaud.


Thomas Corneille ; Le comte d'Essex, IV, 3 (1678)

D'ingratitude à tort, c'est vouloir accuser.


Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
II, 2 (1657)

Qui peut promettre tout, ne veut rien refuser.


Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
II, 2 (1657)

On blâme en autrui ce qui plaît en soi-même.


Thomas Corneille ; La mort de l'empereur Commode,
II, 1 (1657)

L'amour ne veut point d'autre prix que l'amour.


Thomas Corneille ; Bérénice, III, 1 (1657)

Rien n'est impossible à qui sait bien aimer.


Thomas Corneille ; Bérénice, I, 4 (1657)

À qui te veut abuser, c'est une lâcheté qui ne peut


s'excuser.
Thomas Corneille ; Darius, IV, 5 (1669)

Le vrai, le pur amour, ne s'emporte jamais.


Thomas Corneille ; Darius, IV, 1 (1669)

Le véritable amour pour rien ne se relâche ; plus son


malheur est grand, plus il s'attache.
Thomas Corneille ; Darius, III, 4 (1669)

L'honneur cède au profit.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, II, 5
(1655)

Si je suis devant vous, vous êtes devant moi.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, II, 5
(1655)

Le silence fut toujours des amants la plus vive


éloquence ; c'est par là qu'un beau feu se fait mieux
remarquer, et l'on a peu d'amour quand on peut
l'expliquer.
Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, IV, 4
(1655)

La louange des Grands ne produit que du vent.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, IV, 4
(1655)

Ma raison n'a pas assez d'empire, pour m'empêcher


d'aimer ce que mon cœur admire.
Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, IV, 2
(1655)

Quand on a tout à craindre, on ne doit craindre rien.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, III, 5
(1655)

Apprenez à vous taire, ou parlez sagement.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, II, 5
(1655)

Où la défaite est sûre et la mort infaillible, le courage


est blâmable autant qu'il est nuisible.
Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, I, 3
(1655)

C'est aimer un peu que d'estimer beaucoup.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, IV, 1
(1655)
Les moindres lâchetés sont pour un grand cœur des
crimes détestés.
Thomas Corneille ; Ariane, II, 5 (1672)

L'amour, par le respect dans un cœur enchaîné,


devient plus violent, plus il se voit gêné.
Thomas Corneille ; Le comte d'Essex, II, 1 (1678)

Qui sauve un criminel se charge de son crime.


Thomas Corneille ; Timocrate, I, 3 (1656)

Qui reçoit un pardon souffre un soupçon infâme.


Thomas Corneille ; Le comte d'Essex, II, 6 (1678)

La douleur est un mal qu'un prompt remède irrite.


Thomas Corneille ; Ariane, V, 6 (1672)

On résiste aisément quand on n'espère pas.


Thomas Corneille ; Ariane, I, 1 (1672)

Les fortes passions ne touchent qu'une fois.


Thomas Corneille ; Ariane, IV, 3 (1672)

Ah ! qu'aisément un fils trouve le cœur d'un père, prêt


au moindre remords, à calmer sa colère !
Thomas Corneille ; Festin de Pierre, IV, I (1677)

On n'est pas criminel toujours pour le paraître.


Thomas Corneille ; Le comte d'Essex, II, 2 (1678)
L'amour, par le remords, aisément se désarme : Il ne
faut quelquefois qu'un soupir, qu'une larme.
Thomas Corneille ; Ariane, IV, 2 (1672)

En pensant faire tout, gardez de ne rien faire.


Thomas Corneille ; Stilicon (1660)

Souvent le désespoir va plus loin qu'on ne pense.


Thomas Corneille ; Stilicon (1660)

Un cœur n'est pas longtemps le maître de ses vœux.


Thomas Corneille ; Stilicon (1660)

Ma foi ! s'il m'en souvient, il ne m'en souvient guère.


Thomas Corneille ; Le geôlier de soi-même, II, 6
(1655)

Un diseur de beaux mots sait dorer la pilule.


Thomas Corneille ; Don César d'Avalos (1674)

Que de douceurs charmantes font goûter aux amants


les passions naissantes !
Thomas Corneille ; Festin de Pierre (1677)

L'amour n'a bien souvent qu'une douceur trompeuse ;


mais vivre indifférente est-ce une vie heureuse ?
Thomas Corneille ; Ariane (1672)

Ah ! que de la vertu les charmes sont puissants.


Thomas Corneille ; Le comte d'Essex (1678)
Je crains ce que je veux, et veux ce que je crains.
Thomas Corneille ; Timocrate (1656)

Les belles passions cherchent les belles âmes.


Thomas Corneille ; Darius, I, 4 (1669)

La naissance est l'appui des courages mal nés.


Thomas Corneille ; Timocrate (1656)

L'amour qui désire est tout caresse ; l'amour satisfait


est tout paresse.
Thomas Corneille ; Ariane (1672)

Sophie Cottin, née Sophie Ristaud

Les 79 citations de Sophie Cottin :

Être mère de famille, rien que le titre inspire le


respect.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

L'amour est toujours spontané, il n'a besoin ni trop de


soins, ni de séductions à outrance.
Sophie Cottin ; Maximes et pensées (1770-1807)

La pire de toutes les haines, c'est celle qui ne


pardonne jamais.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)
Il est des blessures que le temps seul peut guérir.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

De tous les torts qu'on puisse avoir, s'il en est un qui


est impardonnable, c'est l'indifférence.
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

Dans la première jeunesse, la jouissance du bonheur


présent a quelque chose de si vif, de si complet,
qu'elle fait oublier toute pensée d'avenir. On est alors
trop occupé d'être heureux pour songer si on le sera
toujours, et la félicité remplit si bien le cœur, que la
crainte de la perdre n'y peut trouver place.
Sophie Cottin ; Élisabeth ou les Exilés de Sibérie
(1806)

Il n'y a de sommeil que pour l'innocence, les


coupables ne dorment plus.
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

S'il est pardonnable de céder quelquefois à un


penchant, l'habitude en est dangereuse, parce qu'en
s'y abandonnant sans cesse il tourne en besoin, et
qu'il est plus aisé de le vaincre que de le modérer.
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

Un cœur de femme ne peut répondre de son


indifférence que quand il a épuisé l'amour en le
goûtant.
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)
Comment distinguer le fourbe de l'infortuné ? On
commence par se fier à la physionomie ; mais revenu
de cet indice trompeur, pour avoir été dupe des
fausses larmes, on finit par ne plus croire aux vraies.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Quand la sottise est guidée par un mauvais cœur, elle


a assez de tact pour saisir ce qui lui est bon.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

Demander pardon est le seul remède qui puisse


ramener quelque tranquillité dans une âme fautive.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

Le triomphe du méchant est de courte durée, et la joie


de l'hypocrite n'a qu'un moment.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

Mieux vaut parfois répéter des choses inutiles que de


risquer d'en omettre une essentielle.
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

Le temps bien souvent est sans puissance sur le


chagrin. Ah ! les peines qui usent la vie sont presque
toujours celles qui se cachent, et tel qui a résisté à
leur violence, succombera à leur durée !
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

Se donner à ce qu'on aime, ce n'est pas perdre son


indépendance, c'est en user.
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)
On ne s'attache qu'à ce qui nous ressemble.
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

L'amour ne vit qu'autant qu'il est libre.


Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

Hélas ! quand on est vieux, on ne vit plus que de


souvenirs.
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

Le temps efface bien des peines que l'on croyait


éternelles.
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

Si tu veux vivre heureux, respecte les opinions et les


traditions du pays où tu vis.
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

L'orgueil n'est pas une faiblesse, et c'est souvent la


raison même qui parle par sa bouche.
Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

Souffrir est le partage de tout ce qui respire.


Sophie Cottin ; Amélie Mansfield (1802)

Si un regard est bien souvent une réponse, le silence


en est une autre.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

L'amour, cette puissance enchanteresse et


dominatrice, subjugue avec un attrait invincible et si
doux, qu'on est soumis à son pouvoir avant d'avoir
pensé à se défendre ; il nous entraîne avec tant de
rapidité, il choisit toujours, pour déployer l'étendue de
ses forces, l'instant où on n'en a plus pour lui résister.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

L'amour, le véritable amour, ce n'est pas dans un


cœur profané par la débauche qu'il allumera ses feux.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

La langue du cœur n'a pas besoin de mots pour être


comprise, c'est dans les yeux qu'elle est écrite.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

Il est des âmes que l'expérience ne corrige pas, et qui


seront éternellement dupes de leur sensibilité.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

La pudeur est la fidèle compagne des premières


émotions de l'âme.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

Il est des maux sur lesquels le temps passe en vain,


et ne les guérir point.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

L'éternel repos apporte son baume sur de profondes


blessures.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)
Hélas ! après avoir perdu un être cher, les arbres
retrouveront leur verdure et les fleurs leur parfum ; un
feu secret circulera dans toutes les sèves ; tout
revivra après cette mort, et tout renaîtra pour aimer :
moi seule je n'aimerai plus ; et le temps, en
s'écoulant, ne peut m'apporter d'autre bien que de
m'approcher de mon dernier jour.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

Des enfants qui n'ont plus de parents ressemblent à


des arbres sans feuilles.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

Il est des chagrins qui n'ont ni plaintes ni larmes.


Sophie Cottin ; Malvina (1800)

Le premier des plaisirs est le devoir d'être utile à ses


semblables, et de protéger ses parents.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

Il est des malheurs si grands, qu'il n'est au pouvoir


d'aucune circonstance étrangère de l'adoucir.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

Il est des douleurs qui isolent du reste du monde.


L'état de celui qui en est atteint ressemble si peu à ce
que les autres lui en disent, qu'il ne comprend même
plus la langue qu'on lui parle.
Sophie Cottin ; Malvina (1800)

Il est des crimes que la passion n'excuse pas, et que


le pardon ne peut atteindre.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Des années d'une vertu sans tâche, des mois de


combats et de victoires sont effacés par ce seul
instant : L'adultère ! Et toi, homme perfide et cruel,
contemple ta victime, mais écoute les derniers cris de
son cœur ; il te haït ce cœur plus encore qu'il ne t'a
aimé ; ton approche le fait frémir et ta vue est son plus
grand supplice ; éloigne toi, va, ne me souille plus de
tes indignes regards.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Tout est faux dans ce monde, il n'y a de vrai que


l'amour ; il n'y a de réel que ce sentiment puissant et
indestructible qui m'attache à ton être, et qui dans ce
moment même te domine ainsi que moi : ne le
combats plus ! livre-toi à moi, partage ses transports,
et sur les bornes de la vie où nous touchons l'un et
l'autre, goûtons cette félicité suprême qui nous attend.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

La bonté ne peut cesser de faire le bien qu'en cessant


de vivre.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Sans toi mon cœur est triste, il étouffe, il palpite


violemment ; je veux respirer, et de longs et profonds
soupirs s'échappent de ma poitrine. Un feu brûlant
court dans mes veines et me consume ; des larmes
amères mouillent mes yeux et ne me soulagent pas.
Que faire ? où porter mes pas ? pourquoi rester ici ?
pourquoi aller ailleurs ? J'irai lentement errer dans la
campagne ; là, choisissant des lieux écartés, j'y
recueillerai quelques fleurs sauvages et desséchées
comme moi, quelques soucis, emblèmes de ma
tristesse : je n'y mêlerai aucun feuillage, la verdure est
morte dans la nature, comme l'espérance dans mon
cœur. Dieu ! sans toi, que l'existence me pèse !
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Je n'en puis plus, la langueur m'accable ; l'ennui me


dévore, le dégoût m'empoisonne ; je souffre sans
pouvoir en trouver le remède ; le passé et l'avenir, la
vérité et les chimères ne me présentent plus rien
d'agréable ; je suis importune à moi-même ; je
voudrais me fuir et je ne puis me quitter ; rien ne me
distrait, les plaisirs ont perdu leur piquant, et les
devoirs leur importance. Sans toi mon amour, je suis
mal partout.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Je peux tout entendre avec indifférence comme je


peux tout ignorer sans peine.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

On se console d'une erreur de l'esprit, mais non d'un


égarement du cœur.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Le remords, comme la griffe du tigre, s'enfonce dans


mon cœur et déchire ses blessures.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Il est des douleurs que le temps ne peut guérir.


Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Rien n'est plus affreux que d'être un objet de mépris


pour soi-même.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Deux cœurs qui s'aiment, animés d'une même


passion, vivent dans un autre univers ; ils parlent un
autre langage ; sans se voir ils s'entendent, sans
communiquer ils se comprennent ; ils se devinent.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Les grandes blessures de l'âme et du corps ne


saignent point au moment qu'elles sont faites, elles
n'impriment pas sitôt leurs plus vives douleurs ; dans
les violentes commotions, c'est le contrecoup qui tue.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Je ne puis dormir ; j'erre et je cherche la dernière


place que tu as occupée ; ma bouche presse ce
fauteuil où ton bras reposa longtemps ; je m'empare
de cette fleur échappée de ton sein ; je baise la trace
de tes pas, je m'approche de notre chambre où l'on
dort, de ce sanctuaire qui est l'objet de mes ardents
désirs. Pour moi, il n'est que toi : absorbé par toi, je ne
vois que toi, je n'ai plus un instant de ma vie qui ne
soit à toi ; tous les autres êtres sont nuls et anéantis ;
ils passent devant moi comme des ombres.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Rendre heureux mes enfants et mon mari, et mourir


après, ce serait tout pour moi, j'aurais assez vécu.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Il n'est point d'amour sans espoir.


Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Il est parfois plus facile de mourir que d'obéir.


Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Un calme parfait est souvent le précurseur des plus


violentes tempêtes.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Tout coupable doit expier sa faute en en portant seul


tout le poids.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Telle mère, telle fille, mais parfois le bouton n'a pas le


parfum de la fleur entièrement éclose.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

La trahison n'est pas faite pour un noble cœur,


laissons cette bassesse aux fourbes et aux
hypocrites.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)
L'oisiveté enfante la médisance.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

On doit tout attendre d'une âme qui est capable d'un


sentiment criminel.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Personne ne doit se justifier d'une faute qu'il n'a pas


faite, ni s'en accuser d'une autre.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Une femme que l'on aime est l'être le plus parfait au


monde.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Il n'y a d'honnêteté que dans un cœur pur.


Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Adopter un enfant, c'est une chose que la vertu grave


en lettres de feu dans les âmes élevées.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Il est des craintes que l'amitié doit rougir de concevoir.


Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Douter des propos d'un ami, c'est l'outrager.


Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

En l'absence de l'être aimé, que de temps perdu pour


le bonheur ! Le bonheur, cet être si fugitif que
plusieurs le croient chimérique, n'existe que par la
réunion de tous les sentiments auxquels le cœur est
accessible, et par la présence de ceux qu'on aime.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

La bienveillance s'éteint dans le grand monde, comme


l'hospitalité dans les grandes villes.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Le monde est rempli d'âmes oisives qui viennent nous


accabler sans cesse de leur inutilité.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Le bien qu'une femme peut faire à son pays n'est pas


de s'occuper de ce qui s'y passe, ni de donner son
avis sur ce qu'on y fait, mais d'y exercer le plus de
vertus qu'elle peut.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Si chacun se chargeait d'embellir son petit horizon, la


misère disparaîtrait de dessus la terre.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Malgré le bien qu'on a fait, l'image de celui qu'on n'a


pu faire vient troubler notre satisfaction.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Du fond de nos maisons dorées, il est difficile


d'apercevoir la misère qui gémit dans les greniers.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)
Deux amis s'aiment mieux à mesure qu'ils se
connaissent davantage.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Un simple mouvement de bonté l'emporte sur toutes


les grâces de l'esprit.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Sophie Cottin (3)

Les citations de Sophie Cottin :

Je ne puis dormir ; j'erre et je cherche la dernière


place que tu as occupée ; ma bouche presse ce
fauteuil où ton bras reposa longtemps ; je m'empare
de cette fleur échappée de ton sein ; je baise la trace
de tes pas, je m'approche de notre chambre où l'on
dort, de ce sanctuaire qui est l'objet de mes ardents
désirs. Pour moi, il n'est que toi : absorbé par toi, je ne
vois que toi, je n'ai plus un instant de ma vie qui ne
soit à toi ; tous les autres êtres sont nuls et anéantis ;
ils passent devant moi comme des ombres.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Rendre heureux mes enfants et mon mari, et mourir


après, ce serait tout pour moi, j'aurais assez vécu.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Il n'est point d'amour sans espoir.


Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)
Il est parfois plus facile de mourir que d'obéir.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Un calme parfait est souvent le précurseur des plus


violentes tempêtes.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Tout coupable doit expier sa faute en en portant seul


tout le poids.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Telle mère, telle fille, mais parfois le bouton n'a pas le


parfum de la fleur entièrement éclose.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

La trahison n'est pas faite pour un noble cœur,


laissons cette bassesse aux fourbes et aux
hypocrites.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

L'oisiveté enfante la médisance.


Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

On doit tout attendre d'une âme qui est capable d'un


sentiment criminel.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Personne ne doit se justifier d'une faute qu'il n'a pas


faite, ni s'en accuser d'une autre.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)
Une femme que l'on aime est l'être le plus parfait au
monde.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Il n'y a d'honnêteté que dans un cœur pur.


Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Adopter un enfant, c'est une chose que la vertu grave


en lettres de feu dans les âmes élevées.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Il est des craintes que l'amitié doit rougir de concevoir.


Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Douter des propos d'un ami, c'est l'outrager.


Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

En l'absence de l'être aimé, que de temps perdu pour


le bonheur ! Le bonheur, cet être si fugitif que
plusieurs le croient chimérique, n'existe que par la
réunion de tous les sentiments auxquels le cœur est
accessible, et par la présence de ceux qu'on aime.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

La bienveillance s'éteint dans le grand monde, comme


l'hospitalité dans les grandes villes.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Le monde est rempli d'âmes oisives qui viennent nous


accabler sans cesse de leur inutilité.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Le bien qu'une femme peut faire à son pays n'est pas


de s'occuper de ce qui s'y passe, ni de donner son
avis sur ce qu'on y fait, mais d'y exercer le plus de
vertus qu'elle peut.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Si chacun se chargeait d'embellir son petit horizon, la


misère disparaîtrait de dessus la terre.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Malgré le bien qu'on a fait, l'image de celui qu'on n'a


pu faire vient troubler notre satisfaction.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Du fond de nos maisons dorées, il est difficile


d'apercevoir la misère qui gémit dans les greniers.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Deux amis s'aiment mieux à mesure qu'ils se


connaissent davantage.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Un simple mouvement de bonté l'emporte sur toutes


les grâces de l'esprit.
Sophie Cottin ; Claire d'Albe (1798)

Georges Victor Marcel Moinaux, dit Georges


Courteline

Les 68 citations de Georges Courteline :

Qui pardonne aux gens ne doit pas être tout le temps


à le leur corner aux oreilles.
Georges Courteline ; La paix chez soi (1903)

Contre la force, il n'y a pas de résistance.


Georges Courteline ; Un client sérieux (1896)

Ne pas abuser de sa force pour en éblouir les faibles


est le propre de tout esprit élevé et noble.
Georges Courteline ; Ah ! Jeunesse ! (1894)

Moins le poste que vous occupez sera élevé, plus


votre absence sera remarquée.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

La femme ne voit jamais ce que l'on fait pour elle, elle


ne voit que ce qu'on ne fait pas.
Georges Courteline ; La paix chez soi (1903)

On peut se quitter faute de pouvoir s'entendre, et


conserver de l'estime l’un pour l'autre.
Georges Courteline ; La paix chez soi (1903)

Il est nécessaire que la femme sente le maître dans le


mari.
Georges Courteline ; Virginie et Paul (1922)

L'amour simplifie tout, et la dureté des jours s'efface


au souvenir de la douceur des nuits.
Georges Courteline ; Virginie et Paul (1922)

L'homme, être foncièrement libertin, pousse à l'excès


le goût du changement et apporte dans la pratique de
l'amour une brutalité dont s'effarouche la femme,
créature d'essence délicate, ô combien !
Georges Courteline ; Virginie et Paul (1922)

Quoi qu'on fasse, on est toujours le fantoche de


quelqu'un, c'est un malheur dont on ne meurt pas.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Pauvre idiot, tout en vous, tout respire et trahit la


démence !
Georges Courteline ; Le commissaire est bon enfant
(1900)

Il n'est nulle honte à être un « vieux cochon », mais


beaucoup de ridicule à être un vieil imbécile.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Le dédain de l'argent est fréquent surtout chez ceux


qui n'en ont pas.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)
Les vieilles amitiés s'improvisent.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Tromper, toute la femme est là.


Georges Courteline ; Bourbouroche (1893)

Qui dit « Vieillesse » dit « Tout Perte ».


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Mieux que n'importe quel médecin au monde, la


nature sait ce qui nous convient.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Chaque âge a ses plaisirs ; mais la jeunesse garde


tout pour elle.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

La vie s'accommode des milieux où les circonstances


la placent.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Nul n'est obligé d'obliger.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)
La vraie pudeur est de cacher ce qui n'est pas beau à
faire voir.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Oh ! le mari, le précieux mari ! personnage


indispensable à la solidité des liaisons adultères !
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Le cœur de la femme est fait d'étrange sorte, que


l'homme, sur elle, en loyauté l'emporte !
Georges Courteline ; La conversion d'Alceste (1902)

La vie est si dure qu'il faut être indulgent aux gens de


procédure.
Georges Courteline ; La conversion d'Alceste (1902)

Méfie-toi des conseils, mais suis les bons exemples.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Une liaison vaut mieux que bien des ménages.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Un vrai amour de petite femme, grosse comme le


poing et grasse à point !
Georges Courteline ; Les femmes d'amis (1888)
Il y a deux choses chez la femme : sa caresse et sa
tendresse.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Les baisers sont bons partout où on les trouve.


Georges Courteline ; Gros chagrins (1897)

L'âme des tout jeunes hommes est une fleur, comme


en est une le corps des jeunes femmes.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

L'homme est le seul mâle qui halte sa femelle : il est


donc le plus brutal des mâles, à moins que, de toutes
les femelles, la femme ne soit la plus insupportable.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

L'argent est une espèce d'imbécile qui s'en croit,


pénétré, sans qu'on sache pourquoi, du sentiment de
sa supériorité sur le labeur qu'il rémunère et traite
volontiers en maraud.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

On change plus facilement de religion que de café.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Je t'aime trop... je ne peux pas me passer de toi.


Georges Courteline ; Boubouroche (1893)

La mort peut venir, elle me trouvera sans crainte.


Georges Courteline ; La Cruche ou J’en ai plein le dos
de Margot (1909)

Un galant homme est toujours un galant homme.


Georges Courteline ; Boubouroche (1893)

Mieux vaut boire trop de bon vin qu'un petit peu de


mauvais.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Mieux vaut pratiquer l'amour avec deux belles filles


qu'avec une vieille femme en ruine.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

L'amour n'est fait que du désir d'avoir ou de la


gratitude d'avoir eu.
Georges Courteline ; Les Boulingrin (1898)

L'amour, c'est l'idée qu'on s'en fait ; chacun le pratique


à sa manière.
Georges Courteline ; Ah ! Jeunesse ! (1894)

Une chose me met hors de moi : c'est le sans gêne.


Georges Courteline ; Le miroir concave (1919)
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une
volupté de fin gourmet.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Au fond, on pardonne tout aux femmes, excepté


d'avoir les jambes grêles.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Il y a des gens qui font jaillir la sympathie comme une


étincelle d'un caillou.
Georges Courteline ; Les femmes d'amis (1885-1887)

Mieux vaut être volé que voleur.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Pendant que les années passent, les idées marchent.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Faire le malin est le propre de tout imbécile.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Un des plus clairs effets de la présence d'un enfant


dans le ménage est de rendre idiots de braves
parents qui, sans lui, n'eussent peut-être été que de
simples imbéciles.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Il en est des femmes comme des fous : il ne faut pas


les défier.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

La femme d'un ami est une chose sacrée : on la


regarde, mais on n'y touche pas.
Georges Courteline ; Les femmes d'amis (1885-1887)

Femmes - Belles têtes, certes ; oh ! très belles têtes !


mais de cervelle, aucunement.
Georges Courteline ; Bourbouroche (1893)

Les hommes trahissent les femmes dans la proportion


modeste d'un sur deux ; les femmes, elles, trahissent
les hommes dans la proportion effrayante de 97 % !
Georges Courteline ; Bourbouroche (1893)

Il y a des heures où les femmes sont à ne pas


prendre avec des pincettes.
Georges Courteline ; Madelon, Margot et Cie (1890)

Au-dessus de quarante ans, on est tous du même


âge.
Georges Courteline ; La Cruche ou J’en ai plein le dos
de Margot (1909)
Il n'y a pas de milieu dans la vie : dès qu'on n'est plus
jeune on est vieux.
Georges Courteline ; La Cruche ou J'en ai plein le dos
de Margot (1909)

Allez file ! bon voyage, bon vent ! la paille au derrière


et le feu dedans !
Georges Courteline ; Le train de 8 heures 47 (1888)

L'homme est naturellement bon ; il aime à faire payer


les services qu'on lui rend.
Georges Courteline ; Les fourneaux (1906)

Neuf fois sur dix, la loi, cette bonne fille, sourit à celui
qui la viole.
Georges Courteline ; L'Article 330 (1900)

Mieux vaut une explication franche qu'une situation


fausse.
Georges Courteline ; La Cruche ou J'en ai plein le dos
de Margot (1909)

C'est toujours l'obliger que débarrasser un ami d'une


femme qui l'avait trompé.
Georges Courteline ; Les femmes d'amis (1885-1887)

Rien de tel comme un coup de fer rouge sur l'amour-


propre pour cicatriser les scrupules !
Georges Courteline ; Les femmes d'amis (1885-1887)
L'imbécillité humaine est un bien curieux spectacle.
Georges Courteline ; Le coup de fusil (1895)

Tu n'empêcheras jamais les gens qui aiment d'être


jaloux.
Georges Courteline ; Bourbouroche (1893)

On n'a pas vécu huit ans avec une femme sans être
fixé sur son compte.
Georges Courteline ; Bourbouroche (1893)

Qui donne la leçon doit l'exemple.


Georges Courteline ; Le gendarme est sans pitié
(1899)

Faites donc l'âne pour avoir du son !


Georges Courteline ; Un client sérieux (1896)

Oh ! le mari, le précieux mari ! personnage


indispensable à la solidité des liaisons adultères !
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Jeunes lèvres contre jeunes lèvres : avec ça, on fait


un bouquet.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Georges Victor Marcel Moinaux, dit Georges


Courteline

Les 68 citations de Georges Courteline :

Qui pardonne aux gens ne doit pas être tout le temps


à le leur corner aux oreilles.
Georges Courteline ; La paix chez soi (1903)

Contre la force, il n'y a pas de résistance.


Georges Courteline ; Un client sérieux (1896)

Ne pas abuser de sa force pour en éblouir les faibles


est le propre de tout esprit élevé et noble.
Georges Courteline ; Ah ! Jeunesse ! (1894)

Moins le poste que vous occupez sera élevé, plus


votre absence sera remarquée.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

La femme ne voit jamais ce que l'on fait pour elle, elle


ne voit que ce qu'on ne fait pas.
Georges Courteline ; La paix chez soi (1903)

On peut se quitter faute de pouvoir s'entendre, et


conserver de l'estime l’un pour l'autre.
Georges Courteline ; La paix chez soi (1903)

Il est nécessaire que la femme sente le maître dans le


mari.
Georges Courteline ; Virginie et Paul (1922)

L'amour simplifie tout, et la dureté des jours s'efface


au souvenir de la douceur des nuits.
Georges Courteline ; Virginie et Paul (1922)

L'homme, être foncièrement libertin, pousse à l'excès


le goût du changement et apporte dans la pratique de
l'amour une brutalité dont s'effarouche la femme,
créature d'essence délicate, ô combien !
Georges Courteline ; Virginie et Paul (1922)

Quoi qu'on fasse, on est toujours le fantoche de


quelqu'un, c'est un malheur dont on ne meurt pas.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Pauvre idiot, tout en vous, tout respire et trahit la


démence !
Georges Courteline ; Le commissaire est bon enfant
(1900)

Il n'est nulle honte à être un « vieux cochon », mais


beaucoup de ridicule à être un vieil imbécile.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Le dédain de l'argent est fréquent surtout chez ceux


qui n'en ont pas.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)
Les vieilles amitiés s'improvisent.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Tromper, toute la femme est là.


Georges Courteline ; Bourbouroche (1893)

Qui dit « Vieillesse » dit « Tout Perte ».


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Mieux que n'importe quel médecin au monde, la


nature sait ce qui nous convient.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Chaque âge a ses plaisirs ; mais la jeunesse garde


tout pour elle.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

La vie s'accommode des milieux où les circonstances


la placent.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Nul n'est obligé d'obliger.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)
La vraie pudeur est de cacher ce qui n'est pas beau à
faire voir.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Oh ! le mari, le précieux mari ! personnage


indispensable à la solidité des liaisons adultères !
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Le cœur de la femme est fait d'étrange sorte, que


l'homme, sur elle, en loyauté l'emporte !
Georges Courteline ; La conversion d'Alceste (1902)

La vie est si dure qu'il faut être indulgent aux gens de


procédure.
Georges Courteline ; La conversion d'Alceste (1902)

Méfie-toi des conseils, mais suis les bons exemples.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Une liaison vaut mieux que bien des ménages.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Un vrai amour de petite femme, grosse comme le


poing et grasse à point !
Georges Courteline ; Les femmes d'amis (1888)
Il y a deux choses chez la femme : sa caresse et sa
tendresse.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Les baisers sont bons partout où on les trouve.


Georges Courteline ; Gros chagrins (1897)

L'âme des tout jeunes hommes est une fleur, comme


en est une le corps des jeunes femmes.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

L'homme est le seul mâle qui halte sa femelle : il est


donc le plus brutal des mâles, à moins que, de toutes
les femelles, la femme ne soit la plus insupportable.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

L'argent est une espèce d'imbécile qui s'en croit,


pénétré, sans qu'on sache pourquoi, du sentiment de
sa supériorité sur le labeur qu'il rémunère et traite
volontiers en maraud.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

On change plus facilement de religion que de café.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Je t'aime trop... je ne peux pas me passer de toi.


Georges Courteline ; Boubouroche (1893)

La mort peut venir, elle me trouvera sans crainte.


Georges Courteline ; La Cruche ou J’en ai plein le dos
de Margot (1909)

Un galant homme est toujours un galant homme.


Georges Courteline ; Boubouroche (1893)

Mieux vaut boire trop de bon vin qu'un petit peu de


mauvais.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Mieux vaut pratiquer l'amour avec deux belles filles


qu'avec une vieille femme en ruine.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

L'amour n'est fait que du désir d'avoir ou de la


gratitude d'avoir eu.
Georges Courteline ; Les Boulingrin (1898)

L'amour, c'est l'idée qu'on s'en fait ; chacun le pratique


à sa manière.
Georges Courteline ; Ah ! Jeunesse ! (1894)

Une chose me met hors de moi : c'est le sans gêne.


Georges Courteline ; Le miroir concave (1919)
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une
volupté de fin gourmet.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Au fond, on pardonne tout aux femmes, excepté


d'avoir les jambes grêles.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Il y a des gens qui font jaillir la sympathie comme une


étincelle d'un caillou.
Georges Courteline ; Les femmes d'amis (1885-1887)

Mieux vaut être volé que voleur.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Pendant que les années passent, les idées marchent.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Faire le malin est le propre de tout imbécile.


Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Un des plus clairs effets de la présence d'un enfant


dans le ménage est de rendre idiots de braves
parents qui, sans lui, n'eussent peut-être été que de
simples imbéciles.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Il en est des femmes comme des fous : il ne faut pas


les défier.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

La femme d'un ami est une chose sacrée : on la


regarde, mais on n'y touche pas.
Georges Courteline ; Les femmes d'amis (1885-1887)

Femmes - Belles têtes, certes ; oh ! très belles têtes !


mais de cervelle, aucunement.
Georges Courteline ; Bourbouroche (1893)

Les hommes trahissent les femmes dans la proportion


modeste d'un sur deux ; les femmes, elles, trahissent
les hommes dans la proportion effrayante de 97 % !
Georges Courteline ; Bourbouroche (1893)

Il y a des heures où les femmes sont à ne pas


prendre avec des pincettes.
Georges Courteline ; Madelon, Margot et Cie (1890)

Au-dessus de quarante ans, on est tous du même


âge.
Georges Courteline ; La Cruche ou J’en ai plein le dos
de Margot (1909)
Il n'y a pas de milieu dans la vie : dès qu'on n'est plus
jeune on est vieux.
Georges Courteline ; La Cruche ou J'en ai plein le dos
de Margot (1909)

Allez file ! bon voyage, bon vent ! la paille au derrière


et le feu dedans !
Georges Courteline ; Le train de 8 heures 47 (1888)

L'homme est naturellement bon ; il aime à faire payer


les services qu'on lui rend.
Georges Courteline ; Les fourneaux (1906)

Neuf fois sur dix, la loi, cette bonne fille, sourit à celui
qui la viole.
Georges Courteline ; L'Article 330 (1900)

Mieux vaut une explication franche qu'une situation


fausse.
Georges Courteline ; La Cruche ou J'en ai plein le dos
de Margot (1909)

C'est toujours l'obliger que débarrasser un ami d'une


femme qui l'avait trompé.
Georges Courteline ; Les femmes d'amis (1885-1887)

Rien de tel comme un coup de fer rouge sur l'amour-


propre pour cicatriser les scrupules !
Georges Courteline ; Les femmes d'amis (1885-1887)
L'imbécillité humaine est un bien curieux spectacle.
Georges Courteline ; Le coup de fusil (1895)

Tu n'empêcheras jamais les gens qui aiment d'être


jaloux.
Georges Courteline ; Bourbouroche (1893)

On n'a pas vécu huit ans avec une femme sans être
fixé sur son compte.
Georges Courteline ; Bourbouroche (1893)

Qui donne la leçon doit l'exemple.


Georges Courteline ; Le gendarme est sans pitié
(1899)

Faites donc l'âne pour avoir du son !


Georges Courteline ; Un client sérieux (1896)

Oh ! le mari, le précieux mari ! personnage


indispensable à la solidité des liaisons adultères !
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Jeunes lèvres contre jeunes lèvres : avec ça, on fait


un bouquet.
Georges Courteline ; La philosophie de Courteline
(1917)

Victor Cousin
Les 26 citations de Victor Cousin :

La plus belle des actions est de contribuer au bonheur


des autres.
Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)

Les actions les plus généreuses n'ont souvent d'autre


source que l'amour-propre.
Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)

L'inceste est un véritable crime.


Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)

Le plaisir attaché à la bienveillance ne peut devenir


l'objet d'un calcul égoïste, ce plaisir n'est attaché qu'à
l'affection désintéressée.
Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)

La vraie générosité exclut tout regard au plaisir même


qu'elle donne.
Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)

Il en est des systèmes comme des hommes, les


meilleurs sont les moins imparfaits.
Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)

Le raisonnement est en philosophie ce que le calcul


est en physique.
Victor Cousin ; Fragments philosophiques (1826)
L'espérance est la sœur de la crainte.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

L'immortalité toute seule ne vaut pas une heure de


vertu.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Condamné à se battre toujours, l'homme se soutient


qu'à force de vigilance et de courage.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

L'homme sans cesse est entraîné à suivre la passion


aux dépens de la raison.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Le plaisir d'avoir bien fait se dissipe vite dans le


torrent des affaires qui nous emporte.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

La plus belle de toutes les sciences est celle de


l'éducation des hommes.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Il faut inculquer l'idée du devoir aux enfants en les


soumettant de bonne heure à des règles inflexibles.
Tel est le mérite de l'éducation publique : elle nous
met tous de bonne heure sous l'empire d'une loi
commune, qui ne fléchit ni devant la prière d'une
mère, ni devant le crédit d'un père, et qui commande
à la fois et aux maîtres et aux élèves.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)
Au lieu de prescrire le devoir il faut en insinuer le goût
au moyen d'ouvrages agréables.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

On n'est pas toujours en verve d'enthousiasme.


Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Approuver, c'est juger ; juger, ce n'est pas sentir.


Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Dieu est le foyer immortel de la justice dont un rayon


éclaire notre esprit et notre cœur.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

La justice est le rapport nécessaire qui unit non


seulement l'homme à l'homme, mais l'homme à Dieu
et Dieu à l'homme.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Dieu ne peut faire que deux nombres pairs composent


un nombre impair.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Du calcul heureux ne sort jamais une jouissance


intérieure qui accompagne une bonne action
désintéressée.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Si vous faites une action vertueuse dans l'intention de


jouir du plaisir qui la suit, ce plaisir vous échappe, on
ne l'obtient qu'autant qu'on ne cherche pas à l'obtenir.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Faire une action parce qu'elle est suivie d'un plaisir


intérieur, c'est pratiquer la vertu pour le plaisir ; cette
morale ne détruit pas l'égoïsme, elle le perfectionne ;
son seul mérite est de choisir mieux le plaisir.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Soyez vertueux, le prix ne vous manquera pas, il est


au fond de votre cœur.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Être maître de soi, régler son âme et sa vie,


surmonter l'orgueil, la volupté, le désespoir, sont des
actes de vertu bien autrement héroïques qu'un
mouvement de pitié, de générosité, de bonté même,
bien qu'assurément la bonté, la générosité, la pitié
soient des choses admirables.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Victor Cousin

Les 26 citations de Victor Cousin :

La plus belle des actions est de contribuer au bonheur


des autres.
Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)
Les actions les plus généreuses n'ont souvent d'autre
source que l'amour-propre.
Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)

L'inceste est un véritable crime.


Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)

Le plaisir attaché à la bienveillance ne peut devenir


l'objet d'un calcul égoïste, ce plaisir n'est attaché qu'à
l'affection désintéressée.
Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)

La vraie générosité exclut tout regard au plaisir même


qu'elle donne.
Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)

Il en est des systèmes comme des hommes, les


meilleurs sont les moins imparfaits.
Victor Cousin ; La philosophie écossaise (1862)

Le raisonnement est en philosophie ce que le calcul


est en physique.
Victor Cousin ; Fragments philosophiques (1826)

L'espérance est la sœur de la crainte.


Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

L'immortalité toute seule ne vaut pas une heure de


vertu.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)
Condamné à se battre toujours, l'homme se soutient
qu'à force de vigilance et de courage.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

L'homme sans cesse est entraîné à suivre la passion


aux dépens de la raison.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Le plaisir d'avoir bien fait se dissipe vite dans le


torrent des affaires qui nous emporte.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

La plus belle de toutes les sciences est celle de


l'éducation des hommes.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Il faut inculquer l'idée du devoir aux enfants en les


soumettant de bonne heure à des règles inflexibles.
Tel est le mérite de l'éducation publique : elle nous
met tous de bonne heure sous l'empire d'une loi
commune, qui ne fléchit ni devant la prière d'une
mère, ni devant le crédit d'un père, et qui commande
à la fois et aux maîtres et aux élèves.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Au lieu de prescrire le devoir il faut en insinuer le goût


au moyen d'ouvrages agréables.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

On n'est pas toujours en verve d'enthousiasme.


Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)
Approuver, c'est juger ; juger, ce n'est pas sentir.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Dieu est le foyer immortel de la justice dont un rayon


éclaire notre esprit et notre cœur.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

La justice est le rapport nécessaire qui unit non


seulement l'homme à l'homme, mais l'homme à Dieu
et Dieu à l'homme.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Dieu ne peut faire que deux nombres pairs composent


un nombre impair.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Du calcul heureux ne sort jamais une jouissance


intérieure qui accompagne une bonne action
désintéressée.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Si vous faites une action vertueuse dans l'intention de


jouir du plaisir qui la suit, ce plaisir vous échappe, on
ne l'obtient qu'autant qu'on ne cherche pas à l'obtenir.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Faire une action parce qu'elle est suivie d'un plaisir


intérieur, c'est pratiquer la vertu pour le plaisir ; cette
morale ne détruit pas l'égoïsme, elle le perfectionne ;
son seul mérite est de choisir mieux le plaisir.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)
Soyez vertueux, le prix ne vous manquera pas, il est
au fond de votre cœur.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

Être maître de soi, régler son âme et sa vie,


surmonter l'orgueil, la volupté, le désespoir, sont des
actes de vertu bien autrement héroïques qu'un
mouvement de pitié, de générosité, de bonté même,
bien qu'assurément la bonté, la générosité, la pitié
soient des choses admirables.
Victor Cousin ; Premiers essais de philosophie (1817)

André Isaac, dit Pierre Dac

Les 126 citations de Pierre Dac :

Une belle idée qui n'aboutit pas vaut mieux qu'une


mauvaise qui voit le jour.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver


qu'on n'a pas tort.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Il est idiot de monter une côte à bicyclette quand il


suffit de se retourner pour la descendre.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)
Pourquoi, à l'instar des objets, n'existe-t-il pas un
bureau des amours perdues et trouvées ?
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

La perte d'un objet bon marché est préférable à celle


d'un être cher. Encore que l'une n'empêche pas
l'autre.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Si la semaine de 40 heures était réduite de moitié, les


fins de mois auraient lieu tous les 15 jours.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Le démon de midi arrive souvent à 14 heures !


Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Si la fortune vient en dormant, ça n'empêche pas les


emmerdements de venir au réveil.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Mourir en bonne santé, c'est le vœu le plus cher de


tout bon vivant bien portant.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Tout penseur avare de ses pensées est un penseur


de radin.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Le crétin prétentieux est celui qui se croit plus


intelligent que ceux qui sont aussi bêtes que lui.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

L'Ecole Normale Supérieure, ou Normal Sup, ne


prend son sens véritable que par rapport à l'Ecole
anormale inférieure, ou anormale inf, d'où sont sortis
les lauréats du génocide, du racisme et du
totalitarisme.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Les réveils triomphants ne sont parfois que des


victoires à la Pyrrhus. Poil aux papyrus.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Si tous ceux qui méritent d'aller se faire voir par les


Grecs y allaient tous ensemble et spontanément, la
Grèce serait trop petite pour les contenir tous à la fois
et en même temps.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Un concerné n'est pas forcément un imbécile en état


de siège pas plus qu'un concubin n'est
obligatoirement un abruti de nationalité cubaine.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

La mort n'est, en définitive, que le résultat d'un défaut


d'éducation puisqu'elle est la conséquence d'un
manque de savoir vivre.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Le fait d'avoir la tête en feu n'exclut pas, toutefois et


néanmoins, d'avoir le feu au cul.
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

La règle de plomb des services secrets en cas de


péril est : Tirer d'abord, viser ensuite et réfléchir après.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Les agents de l'Intelligence Service qui, dans le


service, en sont dépourvus sont appelés les agents
de l'Imbécility service.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Pourquoi essayer de faire semblant d'avoir l'air de


travailler ? c'est de la fatigue inutile !
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Monsieur presbyte cherche dame myope pour


échange de vues.
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Monsieur à qui on ne la fait pas cherche dame à qui


on ne l'a pas fait.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

L'amoureux solitaire épris de narcissisme fait toujours


bande à part.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Dame cherche nourrice aveugle pour enfant qui


braille.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Ce qui n'est ni fait ni à faire doit être fait.


Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Les femmes de mœurs légères ont parfois la tâche


lourde avec les hommes de poids.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Le bonheur d'un con fait toujours peine à voir.


Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)
Le travailleur véritablement courageux est celui qui ne
craint pas de se coucher à côté de son travail pour
bien lui montrer qu'il n'a pas peur de lui.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Tout orateur qui parvient à prononcer en accéléré,


sans hésiter, sans bafouiller 75 fois de suite « je veux
et j'exige, j'exige et je veux », est en droit d'exiger tout
ce qu'il veut et de vouloir tout ce qu'il exige.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Si je devais écrire une biographie un jour, j'écrirais


celle de Pierre Dac.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

C'est quand les accents graves tournent à l'aigu que


les sourcils sont en accent circonflexe.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

On dira ce qu'on voudra mais une nouvelle pièce de


théâtre ne vaudra jamais une ancienne pièce de 75
pour atteindre un objectif militaire.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

La verveine est l'infusion favorite des favoris de la


chance infuse.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Un cercle vicieux est un polygone aux côtés duquel


on se cogne la tête sans parvenir à en sortir.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce


qui n'arrive jamais.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Mieux vaut prendre ses désirs pour des réalités que


de prendre son slip pour une tasse à café.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Un bon buveur boit bien le vin qu'il déguste, et un bon


buvard boit bien l'encre qu'il sèche.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Mieux vaut démarrer sur les chapeaux de roues que


sur les chapeaux des piétons.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Mieux vaut s'attendre au prévisible que d'être surpris


par l'inattendu.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Naître ou ne pas naître, that is the conception.


Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Mieux vaut devoir de l'argent à quelqu'un toute sa vie


durant plutôt que de lui faire tort d'un centime tout au
long de son existence.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

La bonne et sacramentale administration de l'argent


consiste à lui éviter l'extrême onction.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Pour qui est heureux de vivre, l'essentiel, s'il est


content de l'existence qu'il mène, est d'être satisfait de
son sort.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

S'il y avait moins de monde dans la foule, il y aurait


plus de place pour chacun.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Si tout ceux qui croient avoir raison n'avait pas tort, la


vérité ne serait pas loin.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Qui dans la vie est parti de zéro pour n'arriver à rien


dans l'existence n'a de merci à dire à personne.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Quand on ne travaillera plus le lendemain des jours


de repos, la fatigue sera vaincue.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Les pense-bêtes sont les porte-clés de la mémoire.


Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

On ne meurt pas toujours littéralement d'inanition,


mais toujours intégralement d'inhumation.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Les pensées fugitives sont des pensées qui passent à


la sauvette sans laisser de traces.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Ceux qui ne savent pas à quoi penser font ce qu'ils


peuvent, toutefois et néanmoins, pour essayer de
penser à autre chose que ce à quoi ils ne pensent
pas.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Dans la lutte pour la vie celui qui est à bout de souffle,


à bout d'arguments, à bout de moyens et à bout de
tout n'est heureusement et par contre pas au bout de
ses peines.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Un rhume de cerveau c'est un nez qui coule de


source.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Le présent, c'est la fraction de temps qui sépare le


passé de l'avenir.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

L'avenir, c'est du passé en préparation.


Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Une erreur peut devenir exacte, selon que celui qui l'a
commise s'est trompé ou non.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont


les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux
qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Aujourd'hui, en amour, on ne fait plus la cour à une


femme, on bouscule son jardin.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

S'aimer toujours, pour nombre de couples, ne signifie


pas, pour autant, s'aimer à jamais.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

La véritable modestie consiste toujours à ne jamais se


prendre pour moins ni plus que ce qu'on estime qu'on
croit qu'on vaut ni pour plus ni moins que ce qu'on
évalue qu'on vaut qu'on croit.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Quand deux êtres convolent en justes noces pour


voler vers l'amour conjugal, le ministre du culte qu'ils
ont embrassé à effet de bénir leur union convolante
est désigné par le ministère de l'air.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

On ne badine pas avec l'amour, a écrit Alfred de


Musset, mais moi je dis qu'il y a des vicieux qui font
l'amour avec une badine et même avec une trique.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

L'amour sans passion, c'est une réforme sans


pension.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

La formule évangélique : « En vérité je vous le dis »


sert, aux faux-jetons, à transformer les vrais
mensonges en fausses vérités.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Un amour qui renaît de ses cendres, n'était qu'un


amour en hibernation.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Les préservatifs sont les accessoires de l'amour


masqué.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

C'est l'amour explosif qui fait sauter les boutons de


braguette.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

En amour, tant conjugal que social, seuls les


membres actifs ayant régulièrement cotisé à sa caisse
centrale ont droit à une honorable retraite
proportionnelle.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Quand l'amour fou pique une crise de folie furieuse, il


faut passer la camisole de force aux sentiments
délirants.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

La prostitution c'est l'armée de métier de l'amour


vénal dont la discipline vénalement consentie fait la
force principale.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Il y a des gens qui, lorsque tout va bien, se


complaisent à démoraliser les autres.
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Mieux vaut encore ne pas avoir l'air d'avoir l'air que


d'avoir l'air de ne pas avoir l'air.
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

L'obtention d'un emploi n'implique pas obligatoirement


l'exécution du travail.
Pierre Dac ; Les pédicures de l'âme (1974)

Souffrant insomnie, échangerais matelas de plume


contre sommeil de plomb.
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Le coup de foudre ! méfiance ! cela signifie qu'il y a de


l'orage dans l'air !
Pierre Dac ; Bons baisers de partout (1965-1974)

Heureux qui a la bouche pleine, ça lui évitera de


blasphémer en prononçant d'impures conneries !
Pierre Dac ; Le jour le plus c... - Ed. Julliard (1967)

Les temps sont durs, je ne pouvais plus payer mon


fantôme, alors je viens moi-même !
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Quand tu réfléchis, ton visage est beau comme un


miroir !
Pierre Dac ; Signé Furax (1952)

À quoi servirait l'intelligence si l'imbécillité n'existait


pas ?
Pierre Dac ; Arrière-pensées - Ed. du Cherche Midi
(1998)

C'est pas les plus grosses les moins maigres !


Pierre Dac ; Du côté d'ailleurs - Ed. A. Martel (1953)

L'esthétique est à la femme ce que l'aiguillage est à la


voie ferrée !
Pierre Dac ; Du côté d'ailleurs - Ed. A. Martel (1953)
La poitrine et le derrière sont les pare-chocs de
l'amour !
Pierre Dac ; Du côté d'ailleurs - Ed. A. Martel (1953)

Mesdames, ne vous montez pas le cou ! Soignez-le !


Pierre Dac ; Du côté d'ailleurs - Ed. A. Martel (1953)

La cellulite, c'est le Waterloo de la beauté !


Pierre Dac ; Du côté d'ailleurs - Ed. A. Martel (1953)

La femme doit faire comme le placide pêcheur :


surveiller sa ligne.
Pierre Dac ; Du côté d'ailleurs - Ed. A. Martel (1953)

La varice est un vilain défaut !


Pierre Dac ; Du côté d'ailleurs - Ed. A. Martel (1953)

L'argent des uns n'a jamais fait le bonheur des autres.


Pierre Dac ; Arrière-pensées - Ed. du Cherche Midi
(1998)

L'amour forme la femme, la maternité la déforme,


pensez-y !
Pierre Dac ; Du côté d'ailleurs - Ed. A. Martel (1953)

Le ventre de la femme c'est comme le pantalon de


l'homme soigneux : il ne doit pas faire un pli !
Pierre Dac ; Du côté d'ailleurs - Ed. A. Martel (1953)

Le prix Nobel, c'est comme le tiercé, tant qu'on ne l'a


pas touché, c'est pas dans la fouille !
Pierre Dac ; Bons baisers de partout (1965-1974)

Les leçons ne servent généralement qu'à ceux qui les


donnent.
Pierre Dac ; Y'a du mou dans la corde à noeuds - Ed.
Julliard (1995)

L'amour de soi développe le sens de l'individu et


encourage le travail manuel.
Pierre Dac ; Du côté d'ailleurs - Ed. A. Martel (1953)

Les grands ennemis du jardin sont : la limace, le


caillou, et le mal aux reins.
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Quand on a le ventre à terre, on n'est pas loin d'avoir


les pieds au mur.
Pierre Dac ; Le club des loufoques - Ed. Julliard
(1994)

Sports d'hiver : faites des économies en achetant nos


skis spéciaux transformables en béquilles.
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Il n'y a pas de poison sans contre-poison.


Pierre Dac ; Y'a du mou dans la corde à noeuds - Ed.
Julliard (1995)

La vis est le corps sans âme et le tournevis l'esprit.


Pierre Dac ; Y'a du mou dans la corde à noeuds - Ed.
Julliard (1995)

Qui inventera la passoire à passer le temps ?


Pierre Dac ; Y'a du mou dans la corde à noeuds - Ed.
Julliard (1995)

Encore une fois, il allait être cocu ; poil aux genoux !


Pierre Dac ; Bons baisers de partout (1965-1974)

Le rire désarme, ne l'oublions pas.


Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Si la natalité est en baisse, c'est la faute de nos


grands-parents qui n'ont pas fait assez de parents.
Pierre Dac ; Arrière-pensées - Ed. du Cherche Midi
(1998)

Rien ne peut servir à tout, mais tout peut très bien ne


servir à rien.
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Rien de ce qui est fini n'est jamais complètement


achevé tant que tout ce qui est commencé n'est pas
totalement terminé.
Pierre Dac ; Arrière-pensées - Ed. du Cherche Midi
(1998)

Le mieux, à mon avis, pour ne penser à rien est


encore de penser à quelque chose qui ne signifie rien.
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Si rien n'est plus sûr que ce qui est absolu rien ne l'est
moins de ce qui est incertain.
Pierre Dac ; Le jour le plus c... - Ed. Julliard (1967)

La gaieté est le plus puissant facteur de la santé


morale.
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Le travail, c'est la santé... mais à quoi sert alors la


médecine du travail ?
Pierre Dac ; Tout l'esprit français (1974)

De tous les arts, l'art culinaire est celui qui nourrit le


mieux son homme.
Pierre Dac ; Tout l'esprit français (1974)

Il vaut mieux boire et rigoler que pas boire et


s'embêter !
Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

Le travail n'est pas un droit, mais un devoir.


Pierre Dac ; Les pédicures de l'âme (1974)

Le sourire est le reflet de l'âme.


Pierre Dac ; L'os à moelle, 13 mai 1938 - 7 juin 1940.

L'heure, c'est l'heure... avant l'heure, c'est pas l'heure.


Pierre Dac ; Bons baisers de partout (1965-1974)

Si tous ceux qui croient avoir raison n'avaient pas tort,


la vérité ne serait pas loin.
Pierre Dac ; L'os à moelle (1940)

Plus un citron est pressé, plus il se dépêche.


Pierre Dac ; Le club des loufoques - Ed. Julliard
(1994)

On dit d'un accusé qu'il est cuit quand son avocat


n'est pas cru.
Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Le plus bel hiver du monde ne peut donner que le


froid qu'il a !
Pierre Dac ; Le club des loufoques - Ed. Julliard
(1994)

Par les temps qui courent, parler de rien, c'est déjà


quelque chose !
Pierre Dac ; Y'a du mou dans la corde à noeuds - Ed.
Julliard (1995)

La meilleur façon de se reposer pour un feignant, c'est


de travailler.
Pierre Dac ; Le club des loufoques - Ed. Julliard
(1994)
C'est fatigant de voir les autres se reposer.
Pierre Dac ; Le club des loufoques - Ed. Julliard
(1994)

La mémoire c'est du souvenir en conserve.


Pierre Dac ; Les pensées - Ed. du Cherche Midi
(1972)

Rien ne sert de courir si l'on n'est pas pressé.


Pierre Dac ; Y'a du mou dans la corde à noeuds - Ed.
Julliard (1995)

La littérature est aux lettres ce que le facteur est aux


imprimés.
Pierre Dac ; Le club des loufoques - Ed. Julliard
(1994)

Pour voir loin, il faut y regarder de près.


Pierre Dac ; Y'a du mou dans la corde à noeuds - Ed.
Julliard (1995)

Qu'est-ce que le passé, sinon du présent qui est en


retard ?
Pierre Dac ; L'os à moelle - Mars 1940.

Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.


Pierre Dac ; Y'a du mou dans la corde à noeuds - Ed.
Julliard (1995)
Frédéric Charles Antoine Dard

Les 60 citations de Frédéric Dard :

L'échec, c'est la réussite du con.


Fréderic Dard ; San-Antonio, Les Con, le 2 septembre
1973.

On n'a rien à gagner à emmerder les gens qui n'ont


rien à perdre.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Le règlement, c'est comme la musique : on l'applique


avec un bâton !
Fréderic Dard ; Les salauds vont en enfer (1956)

Quand l'argent tombe du ciel il faut le ramasser.


Fréderic Dard ; Le cauchemar de l'aube (1961)

L'humanité souffre d'un fléau nouveau dont rien


n'entravera les ravages : l'intelligence. Oui,
l'intelligence, avec son cortège funèbre de positivisme
et de compréhension. L'imbécile le plus épais subit le
despotisme de ce tyran dont le règne ne fait que
commencer.
Fréderic Dard ; Saint-Gengoul (1945)

Rien n'est plus épouvantable à subir que le soupçon !


On ne sait plus quelle attitude avoir, ni quels mots
prononcer pour persuader les autres de son
innocence.
Fréderic Dard ; Les brumes de Manchester (1986)

Un héros, c'est bien joli tant que ça vit, mais une fois
mort, c'est rudement con.
Fréderic Dard ; La crève (1946)

Rien n'est jamais perdu pour celui qui refuse l'échec.


Fréderic Dard ; Toi qui vivais (1958)

Un mari est toujours plus ou moins ridicule. Se croire


propriétaire d'une femme est puéril. Une femme
n'appartient à personne. C'est une chose exposée
aux convoitises. La femme la plus sérieuse se répand
dans les yeux qui la sollicitent.
Fréderic Dard ; Saint-Gengoul (1945)

L'existence est une sorte de rue à traverser... gardez-


vous à gauche, gardez-vous à droite.
Fréderic Dard ; Mausolée pour une garce (1958)

J'apprends à vivre, c'est rudement coton. Je crois que


si je passais un examen aujourd'hui, je me ferais
recaler !
Fréderic Dard ; Mausolée pour une garce (1958)

Il faut avoir patienté devant une cabine téléphonique


occupée par une femme pour vraiment mesurer à
quel point le beau sexe est bavard.
Fréderic Dard ; Le pain des fossoyeurs (1957)
Le seul vrai plaisir de ce monde, c'est
l'assouvissement.
Fréderic Dard ; Le monte-charge (1961)

La vie appartient à ceux qui ne reculent pas.


Fréderic Dard ; Des yeux pour pleurer (1957)

La force des femmes réside dans leur ingénuité.


Frédéric Dard ; Georges et la dame seule (1944)

Tout est avidité et hypocrisie ici-bas !


Frédéric Dard ; La mort silencieuse (1945)

Changer, c'est se tendre vers un but opposé à celui


qu'on poursuivait.
Frédéric Dard ; Saint-Gengoul (1945)

Se croire propriétaire d'une femme est puéril : une


femme n'appartient à personne.
Frédéric Dard ; Saint-Gengoul (1945)

La femme la plus sérieuse se répand dans les yeux


qui la sollicitent.
Frédéric Dard ; Saint-Gengoul (1945)

Sa femme est tellement frigide qu'il lui a fait ses


mômes sous anesthésie.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Dans la vie, on est toujours seul : l'important est de


savoir avec qui !
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Je suis un obsédé sexuel, mais il est inutile de me


féliciter : j'ai également des défauts.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Sa femme est encore bien pour mon âge.


Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Le baise-main est un bon début : çà permet de


respirer la qualité de la viande.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Prenez garde en traversant la vie : un con peut en


cacher un autre !
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Avec sa gueule de cul, elle doit utiliser le papier


hygiénique comme démaquillant.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Les deux hommes sont de la même mère, mais pas


de la même paire.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Le pétomane est mort : pet à son âme.


Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)
Vieillir, c'est un jour de moins chaque soir.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Le vrai bonheur, c'est de l'eau fraîche, un cul et de la


chaleur autour.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Un con vivant est plus intelligent qu'un intellectuel


mort.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Le con ne perd jamais son temps, il perd celui des


autres.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Traiter son prochain de con n'est pas un outrage mais


un diagnostic.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

L'amour est à portée de toutes les bourses.


Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Les femmes franches sont celles qui mentent


intelligemment.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Les femmes sont la femelle de l'homme.


Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Le plus court chemin d'un cul à un autre, c'est encore


ma bite.
Frédéric Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Dans les débuts d'une aventure, la bouffe prépare la


baise ; sur la fin elle la remplace.
Frédéric Dard ; Buffalo Bide (1991)

La plupart des écrivains font leurs livres chiants pour


faire croire qu'ils sont longs.
Frédéric Dard ; San-Antoniaiseries (1989)

Il était si vieux qu'il avait l'air d'un oubli.


Frédéric Dard ; San-Antoniaiseries (1989)

On est comme on naît.


Frédéric Dard ; San-Antoniaiseries (1989)

Mon Dieu, que votre volonté soit fête !


Frédéric Dard ; San-Antoniaiseries (1989)

Quand on a le moral en compote, c'est le corps qu'il


faut soigner.
Fréderic Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Le bon sens, c'est ce qui permet d'être écouté quand


vous n'êtes pas intelligent.
Fréderic Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

La langue française a été inventée pour écrire l'amour,


comme les Français pour le faire.
Fréderic Dard ; Toi qui vivais (1958)

Les femmes sont comme les artichauts : le cœur est


sous les poils.
Fréderic Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Le comble de la politesse, c'est de savoir céder sa


place, n'importe où, fût-ce dans un livre.
Fréderic Dard ; Le Standinge selon Bérurier (1965)

Etre riche, ce n'est pas posséder, c'est posséder trop.


Fréderic Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

L'amour, c'est une onde de bonheur en cours de


matérialisation.
Fréderic Dard ; Les pensées de San-Antonio (1996)

Pour l'homme, le mensonge est un outil ; pour la


femme, une parure.
Frédéric Dard ; San-Antoniaiseries (1989)

Marie-Geneviève-Charlotte Thiroux d'Arconville

Les 60 citations de Marie-Geneviève-Charlotte


Darlus :

On se ment à soi-même encore plus souvent qu'on ne


ment aux autres.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Ceux à qui tout le monde convient conviennent


rarement à tout le monde.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Quand on est plat avec de l'esprit, à coup sûr on est


un sot.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Il y a des choses qu'il est ridicule d'ignorer, quoiqu'il


n'y ait point de mérite à les savoir.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

L'esprit est à l'âme ce que la beauté est au corps.


Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

L'ennui habituel est le plus grand des maux, on peut,


avec du courage, se mettre au-dessus des plus
grands revers, mais on ne se met point au-dessus de
l'ennui.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

On est moins empressé de faire usage d'un pouvoir


certain que de celui qui est douteux.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Les sensations sont pour le plaisir, le sentiment est


pour le bonheur.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

La destinée de l'homme, cet esclave volontaire qui


prétend être né libre, est de traîner une vie toujours
agitée et toujours contrainte, et de mourir enfin
accablé sous le poids des chaînes qu'il s'est plu à
former lui-même, après avoir célébré pendant toute sa
vie la liberté qu'il fuyait sans cesse.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

On ne hait ordinairement que ceux qu'on ne peut


mépriser.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

On met souvent à la tête du gouvernement des gens


dont les particuliers n'eussent pas voulu faire leurs
hommes d'affaires.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Il faut valoir beaucoup par soi-même pour pouvoir


impunément n'être rien.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)
Le premier mouvement est presque toujours ce qui
nous détermine, et la plupart de nos actions n'en sont
guère que le résultat.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Les monstres, dans l'humanité, ne sont pas plus


communs que les grands hommes, les extrêmes sont
rares dans tous les genres.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Il est bien rare qu'on nous fasse des reproches qui


soient absolument injustes en tous points, on les a
presque toujours un peu mérités du plus au moins.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

On estime les choses et souvent les hommes à


proportion de leur inutilité.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

On ment bien plus par ses actions que par ses


paroles.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

A mesure qu'on avance en âge, on s'aime davantage,


et on aime moins les autres.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Il est bien difficile de parler quelque temps de son


prochain, sans finir par en dire du mal.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Une femme croit souvent regretter son amant, tandis


qu'elle ne regrette que l'amour.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Il est bon qu'une femme soit en familiarité avec


quelques autres femmes, mais il vaut mieux qu'elle ne
soit en confiance avec aucune.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

La plupart des femmes n'apprennent que pour qu'on


dise qu'elles savent, et se soucient fort peu de savoir
en effet.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Les femmes ne jouent presque jamais de rôle dans le


monde par elles-mêmes, que par l'indécence,
l'intrigue ou le ridicule.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

On n'est heureux qu'autant qu'on est passif, on n'a de


plaisir qu'autant qu'on est actif.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Quand on apprécie le plaisir, avec certains hommes


on en goûte bien peu.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

En amour, il ne suffit pas qu'on soit content de nous, il


faut encore que nous rendions content de lui l'être
aimé à qui nous voulons plaire.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Aimer est déjà un plaisir, mais être aimé follement de


la personne qu'on aime est du bonheur.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Quand l'émotion amoureuse augmente, tous les sens


s'allument, et l'incendie devient général.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des
passions (1764)

Pour bien chanter l'amour, il faut être amoureux, ou


satisfait ou malheureux.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des
passions (1764)
On n'a pas de meilleurs amis que ses parents.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; De l'amitié (1764)

Il n'est excusable qu'à l'amour d'aimer ce qu'il


n'estime pas.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; De l'amitié (1764)

Si le sage seul est digne d'aimer, seul il mérite qu'on


l'aime.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; De l'amitié (1764)

L'amitié, c'est un feu doux et toujours égal.


Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; De l'amitié (1764)

Dire qu'on aime, c'est faire l'éloge de son cœur.


Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; De l'amitié (1764)

Celui qui croit aimer de différentes manières n'aime


que lui sous divers aspects.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; De l'amitié (1764)

S'il y a différents degrés dans l'amitié, il n'y en a qu'un


seul genre.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; De l'amitié (1764)

L'amitié qui naît de l'amour, vaut encore mieux que


l'amour même.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; De l'amitié (1764)

Un des plus grands maux sans doute est d'avoir à


regretter un bien qui existe encore, mais qui n'existe
plus pour nous. C'est pour cette raison, sans doute,
qu'on se console plus aisément de la mort de sa
maîtresse que de son infidélité.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

On jouit bien davantage, et d'une façon bien plus


agréable, du sentiment dont on est affecté que de
celui qu'on inspire.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Il n'y a peut-être pas d'homme assez parfait pour ne


pas donner quelquefois sujet à son ami de se repentir
de lui avoir donné son amitié et sa confiance.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; De l'amitié (1764)

L'amitié qui n'exige rien et qui ne se plaint jamais est


presque toujours faible.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

La reconnaissance ajoute sans doute au sentiment,


mais il est rare qu'elle le fasse naître.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

L'amitié est le commerce des âmes, celles qui y


mettent le plus sont celles qui y goûtent le plus de
plaisir.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Si nous n'avions point de prétentions, celles des


autres ne nous choqueraient pas tant.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Il n'y a que ceux qui n'ont aucune bonne qualité pour


balancer leurs défauts qui n'ont pas la force de les
avouer.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Ceux qu'on n'admire jamais admirent rarement les


autres.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

On rougit plus souvent par amour-propre que par


modestie.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

La plupart des hommes désirent plus d'être admirés


que d'être aimés. L'admiration satisfait l'amour-propre,
et tous les hommes en ont ; l'amitié est une affaire de
sentiment, et il y a bien des gens qui n'en ont point.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)
Il y a des gens qui se croient dévots parce que la
crainte d'être damnés les empêche quelquefois de
faire le mal.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

Si les hommes étaient réellement convaincus de leur


prétendue croyance, hors les fous, ils seraient tous
des saints.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Pensées et
réflexions morales (1760)

La mort n'est rien, nous ne naissons que pour nous y


soumettre.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des
passions (1764)

La jalousie, c'est le plus grand tourment de l'amour,


non pas de l'amour physique, mais de l'amour morale.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des
passions (1764)

L'estime ainsi que l'amitié ne s'acquièrent qu'avec le


temps.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des
passions (1764)

Les grâces préférables à la beauté, ornent la femme


de tous ce qu'elles ont de séduisant.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des
passions (1764)
L'expérience est à l'âme ce que l'habitude est au
corps.
Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des
passions (1764)

Marie de Flavigny, comtesse d'Agoult

Les 168 citations de Marie d'Agoult :

La sincérité est une qualité que beaucoup de gens


revendiquent, mais plus sont fourbes et hypocrites
que véritablement sincères.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il y a une sincérité haïssable, c'est celle qui ne souffre


point à dire une vérité cruelle.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Chaque âge a ses joies, ses satisfactions propres,


ses peines et ses déplaisirs.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

On ne sait pas combien, dans l'âme d'un enfant,


l'instinct de la justice est clairvoyant et inflexible,
même alors qu'il est personnellement intéressé.
L'enfant souffre bien davantage de votre amour
excessif, partial, aveugle, qu'il ne souffrirait de votre
sévérité, si rude qu'elle fût, pourvu qu'elle se montrât
équitable.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)
Bien des hommes ne s'aperçoivent pas que, pendant
qu'ils croient élever leur enfant, leur enfant les élève.
J'ai vu de ces éducations à rebours qui, bien qu'un
peu tardives, avaient porté d'excellents fruits !
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Nous savons bien ce que nos enfants nous doivent,


mais pensons-nous à ce que nous leur devons ? Si
nous sommes la sécurité de leur existence, ils sont la
grâce de la nôtre. La nature a doué leurs attitudes,
leurs gestes, leurs sourires, d'un charme mystérieux,
involontaire, qui paye et au delà tous nos soins. Nous
exigeons trop d'eux en demandant davantage, et
quand nous les nommons ingrats, nous risquons fort
de l'être nous-mêmes.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Nous avons tous l'orgueil insensé de vouloir sembler


parfaits à nos enfants. Nous nous enveloppons d'un
nuage, pensant ainsi nous rendre plus divins à leurs
yeux. Nous nous trompons grossièrement. Les
enfants ont une vue perçante, un sens moral
impitoyable qui leur fait mépriser par-dessus toutes
choses la dissimulation. Ils auraient pu respecter,
chérir même nos défauts avoués ; ils prennent en
haine et en dédain nos vertus hypocrites.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

En contraignant nos enfants, comme on le fait, à


recevoir plus de nourriture qu'il ne leur en faudrait, en
les bourrant de connaissances indigestes, on en fait
des esprits obèses, des cerveaux obstrués, où la vie
ne circule plus.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Vous respectez la vieillesse, c'est bien ; mais


respectez donc aussi l'enfance ; respectez dans cette
âme, à peine émanée du sein de la nature, l'image de
Dieu que l'haleine corrompue de la société n'a point
ternie encore ; respectez les desseins providentiels
qui reposent dans ce berceau. Cet enfant sera peut-
être Descartes, Washington, Michel-Ange ; et s'il n'est
rien de tout cela, n'est-il pas déjà pour vous le
souvenir vivant des ravissements de l'amour, le gage
et comme le sourire de votre immortalité ?
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Dans l'enfant, la nature sommeille et fait un beau


rêve. Cruels ! vous l'éveillez en sursaut, avant l'heure.
Qu'y a-t-il donc de si pressé ? Craignez-vous que le
temps lui manque pour souffrir ?
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'enfant appartient-il à la famille ou à l'État ? L'enfant


n'appartient qu'à Dieu. La notion de possession ne
s'applique point à une créature libre. Votre autorité
momentanée et conditionnelle n'est qu'un devoir et
non un droit. Les parents sont des guides, et non des
maîtres.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Un grand esprit sans amour est un phénomène qui


nous surprend et nous attriste. On dirait une de ces
nuits d'été au Septentrion que l'on appelle nuits
d'acier, dont la clarté morne fatigue l'œil et oppresse
en quelque sorte la pensée.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il est des paroles qui montent comme la flamme ;


d'autres qui tombent comme la pluie.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il y a des gens qui, avec peu de paroles, donnent


beaucoup à penser ; d'autres qui, avec beaucoup de
mots, éveillent peu d'idées. Ils ressemblent à ces
deux aiguilles du cadran, dont l'une va très vite et ne
marque que les secondes, tandis que l'autre, plus
lente en sa marche, désigne les heures.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il y a un temps du verbe dont on devrait ne pas tant


multiplier l'emploi dans le commun discours, c'est
l'imparfait du conditionnel. À quoi servent, je vous
prie, sinon à fatiguer l'oreille et la conscience, ces
perpétuels : J'aurais du prévoir, vous auriez dû faire,
etc... ? Les esprits fermes ne s'accommodent guère
de ces conjugaisons de regrets inutiles.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Certains esprits d'une trempe particulière, tout à la


fois très délicate et très forte, peuvent se hasarder
impunément jusqu'à ces limites extrêmes du monde
intellectuel où la sagesse touche à la folie et semble
parfois se confondre avec elle. Et c'est là, sous des
latitudes indécises, en de vagues horizons, à
d'étranges et indéfinissables clartés, que se font les
plus merveilleuses rencontres de la vie morale.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il faut aller au loin, dans les lieux solitaires et d'accès


difficile, pour chercher la vérité ; l'on ne sort guère de
chez soi sans rencontrer l'erreur : L'homme est
paresseux, il aime les compagnies faciles.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il y a trois sortes de bonté qu'il ne faudrait pas


confondre : celle qui réside dans l'intelligence, celle
qui a sa source dans le cœur, et celle enfin qui naît
d'une certaine faiblesse, ou, pour me servir d'un mot
moderne, d'une certaine impressionnabilité des nerfs.
La première, plus grande, plus calme, plus constante,
moins sujette à des excès et à des retours, mais un
peu froide en apparence, se rencontre plus
fréquemment chez les hommes ; on la pourrait
nommer la bonté virile. La troisième, passagère,
superficielle, capricieuse, est, hélas ! seule à l'usage
de la plupart des femmes. Quant à la seconde, la
bonté du cœur, je la tiens pour aussi rare que le
génie.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Tout le monde parle de l'amour, et chacun suppose


l'avoir éprouvé, une fois au moins, en quelque
rencontre de jeunesse, et se croit le droit d'affirmer
dans l'âge mûr, suivant que ses souvenirs lui en ont
laissé une image riante ou fâcheuse, que l'amour est
une charmante faiblesse excusable dans les années
d'inexpérience ; ou bien que l'amour est une ardeur
des sens aussitôt éteinte que satisfaite ; ou bien
encore que c'est la chimère des imaginations
romanesques, et qu'on s'égare et se perd à la
poursuivre. Mais la passion, la passion de l'amour, qui
l'a connue ? Un homme, peut-être, dans un siècle ; et
celui-là voudra-t-il, saura-t-il dire ce qu'il a ressenti ?
Et s'il le dit, qui le comprendra ?
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Le vulgaire se plaint ou se vante d'être haï, calomnié,


aimé, chéri. Le sage ne s'occupe point des sentiments
qu'il inspire, mais de ceux qu'il éprouve. Il sait que ce
qui est triste, amer, douloureux, ce n'est pas d'être
haï, mais de haïr ; que ce qui est doux, noble, grand,
divin, ce n'est pas d'être aimé, mais d'aimer.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Le bon conseil vient au bon désir, on est toujours bien


conseillé quand on veut l'être.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'habitude fait les camarades ; la passion ou l'intérêt


fait les complices ; un certain bien commun fait les
associés ; il n'est donné qu'à la sincérité et à la
franchise de faire les amis.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)
Le plus utile enseignement de l'expérience, c'est
d'apprendre à se supporter soi-même.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Au lieu de chercher absolument à vous consoler d'un


malheur, apprenez à vous distraire.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Bien des cœurs en cherchant le bonheur ont


rencontré la joie passagère, et tout a fini en larmes.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Read more at http://www.mon-poeme.fr/citations-


marie-dagoult/#XZAJvjmVYFSxQc30.99 L'esprit d'une
femme, c'est l'esprit le moins chargé de bagage
inutile.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Le père aime dans ses enfants les desseins qu'il


forme pour eux et par eux. La mère, moins portée aux
abstractions, chérit tout simplement leurs caresses.
Chacun ainsi reste fidèle à sa vocation ; l'homme
prépare au dehors l'incertain avenir ; la femme retient
ou ramène au foyer, par le doux attrait de sa
tendresse toujours présente.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La femme aime et respecte dans son époux le père


de son enfant. Le père retrouve avec attendrissement,
dans les traits de son fils, l'image de la femme qu'il
aime. Nuance insaisissable au premier abord, mais
dont la diversité concourt à l'harmonie de l'union
conjugale.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Les femmes les plus accomplies sont aussi, en raison


même de leur perfection, les plus essentiellement
femmes par la manière de sentir et de penser. On en
peut dire autant des hommes supérieurs : la
médiocrité seule est neutre.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il ne faut pas croire que la différence des sexes soit


purement du domaine de la physiologie ; l'intelligence
et le cœur aussi ont un sexe. À mesure qu'une culture
plus parfaite aura développé l'homme et la femme,
chacun selon son génie propre, l'attrait naturel des
âmes sera plus sensible et formera des unions
morales plus fécondes en vertus.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Dieu créa l'homme mâle et femelle, disent les


Écritures. Identité de nature, diversité de mode
d'existence ; but pareil, moyens différents. Dualité
dans l'unité, c'est le mystère et le charme de la
destinée humaine.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Le sentiment le plus parfait, le plus doux à l'âme, dans


sa plénitude tranquille, c'est l'amitié qui succède à
l'amour entre un homme et une femme qui n'ont à
rougir ni de s'être aimés passionnément, ni d'avoir
cessé de s'aimer avec l'ardeur première de la
jeunesse.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Les habiles disent, le vulgaire répète.


Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Un des signes les plus frappants du malaise dont


souffre la société, c'est qu'on ne voit plus briller qu'un
instant sur les visages le pur éclat de la jeunesse.
Bien avant l'âge les fronts se plissent, les tempes se
dénudent, les joues se creusent. D'où vient cela ?
Hélas ! c'est que chacun se fatigue à se fuir soi-même
et cherche, dans l'ivresse des sens ou dans l'ivresse
de la pensée, l'oubli d'un temps qui a tant promis et si
peu donné.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Dogme chrétien, philosophie éclectique, science


athée. Pauvre société tiraillée en tous sens ! Que je te
plains, pauvre écartelée !
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Athènes, c'est la jeune mère, au sein fécond, dont le


lait pur, abondant et doux, a nourri notre enfance.
Jérusalem, c'est la femme étrangère, prévoyante,
expérimentée, qui, pour nous rendre forts, vient sevrer
nos instincts et frotter d'un fiel amer le sein trop
longtemps cherché de notre belle nourrice.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)
À peine croit-on avoir fini d'apprendre à vivre qu'il faut
commencer d'apprendre à mourir. Point de repos,
point de jour férié, dans cette rude école : la destinée
humaine.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Si les hommes se rendent mutuellement la vie si


amère dans notre civilisation compliquée, c'est bien
moins par méchanceté innée, comme le pensent
plusieurs, que par une sollicitude inintelligente qui
veut pour autrui ce qu'elle aurait voulu pour soi. Tel
père ambitieux croit, de la meilleure foi du monde,
assurer le bonheur de son fils, timide et rêveur, en le
poussant dans une carrière brillante, ingénieur,
politicien, ou à l'armée. Tel autre, au contraire, ayant
oublié sa jeunesse, retient au foyer les ardentes
curiosités de son enfant et lui impose une félicité
domestique pour laquelle celui-ci ne se sent nul
attrait. Un notaire imagine faire merveille en assurant
à son fils, né artiste, la survivance de sa charge. Tous,
nous sommes si épris de nous-mêmes que nous
voulons nous continuer, nous reproduire
identiquement dans ceux qui nous survivent. Il en
résulte que presque toutes les vocations sont
refoulées, toutes les destinées faussées. Que ne
regardons-nous la nature? Elle nous montre les
harmonies infinies produites par l'infinie diversité.
Apprenons d'elle à aimer tous les modes, toutes les
formes de l'existence. Respectons, protégeons les
individualités. Cet ordre que nous poursuivons dans la
similitude n'est qu'une monstruosité contraire aux
vues providentielles. De stériles et inguérissables
souffrances sont le châtiment mérité d'une si aveugle
sagesse.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Quand nous avons fait une éducation que nous


jugeons accomplie, nous oublions une chose : de
rendre grâces à ces éducateurs muets qui ont élevé
notre enfant avec nous : le printemps et ses brises
embaumées, le vent d'hiver, ses neiges et ses frimas,
l'été brûlant et le mélancolique automne : les caresses
et les rigueurs, les colères et les sourires de l'Alma
parens.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

On inflige sans s'en douter à l'enfant qu'on élève dans


la famille un odieux supplice : celui de vivre
perpétuellement avec des êtres d'un autre âge. La
nature veut que l'homme vive en société de ses
contemporains. Quelle tristesse n'envahirait pas notre
âme si nous étions condamnés à la compagnie
exclusive de vieillards voisins de la caducité ! L'enfant
souffre, par notre continuelle présence, des peines
analogues.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Si vous voulez supprimer les bagnes, c'est très


philanthropique ; mais, de grâce, étendez le bienfait,
et supprimez ces travaux forcés auxquels vous
condamnez l'enfance.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)
Cette méconnaissance des lois naturelles qui nous
cause d'incalculables souffrances durant tout le cours
de notre vie, nous la suçons, pour ainsi dire, avec le
lait de nos nourrices, et nos systèmes d'éducation
prennent à tâche de la perpétuer. Quel contre-sens
n'est-ce pas, en effet, de retenir l'enfant comme nous
le faisons, au sein des villes, dans un milieu où tout ce
qu'il voit, tout ce qu'il entend, et jusqu'à l'air qu'il
respire, est factice ! Quelle cruauté d'astreindre ces
êtres où la vie surabonde, ces imaginations vives et
mobiles, à une existence sédentaire, monotone, à une
science morte qu'ils prennent en haine ou en dégoût !
Leur santé s'altère, leur esprit se rebute, leur corps et
leur âme s'étiolent ; et quand l'éducation sociale
s'achève, l'harmonie naturelle est à jamais détruite.
S'il arrive un jour qu'une organisation exquise en
retrouve le sentiment, ce n'est plus qu'en un regret
tardif, douloureux, inutile.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Penser et vouloir, c'est là tout l'homme. Que faites-


vous en interdisant pendant dix années au moins à
l'enfant toute pensée, toute volonté propre ? Vous le
déshabituez de vivre.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Inciter à librement vouloir ce qu'il est nécessaire, juste


ou utile qu'on fasse, c'est tout le secret d'une
éducation rationnelle.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)
Tout votre orgueil se fonde sur la liberté qui paraît en
caractères irréfragables dans la race humaine, et
pourtant, dans vos systèmes d'éducation, la chose à
laquelle vous songez le moins, ou plutôt que vous
combattez à outrance, c'est la faculté de librement
penser et vouloir. Vous ne cultivez que deux facultés
serviles de l'homme : la mémoire et l'obéissance. Un
élève accompli, selon votre pédagogie, est celui dont
le cerveau retient tout ce que l'on y met, et dont le
caractère subit tout ce qu'on lui impose. Aussi, malgré
les constitutions et les codes, qui proclament nos
libertés politiques et civiles, sommes-nous en réalité
un peuple serf, humblement discipliné à croire la
parole écrite, à nous incliner devant l'autorité établie.
Observer, penser, vouloir, être enfin par nous-mêmes,
en vertu de notre propre force, voilà ce que nous
n'apprenons point, ou ce que nous apprenons trop
tard.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Un médecin célèbre me dit un jour, en parlant sans


vergogne le langage de sa profession : « Je vois que
dans la plupart des cas on bat les enfants qu'il faudrait
seulement purger. » Je voudrais que ces mots
devinssent l'épigraphe d'un traité d'hygiène
pédagogique.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La nature a si manifestement voulu le développement


des forces physiques avant le développement des
forces mentales, qu'une éducation naturelle, dans la
plus parfaite acception du mot, ne serait, pendant les
dix ou douze premières années de la vie, qu'une
hygiène pédagogique.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'homme s'occupe avec intelligence et amour du


perfectionnement des espèces inférieures, mais il
semble qu'une sorte de spiritualisme aveugle et outré
lui défende de songer à l'amélioration de sa propre
espèce. Et pourtant, plus il traite son âme en
souveraine, plus il doit vouloir qu'elle habite un lieu
splendide. Le corps humain est bien loin de répondre
à l'idée qu'on se fait d'une résidence royale.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il faut, pour qu'une société parvienne à toute la


perfection dont elle est capable, que l'éducation y soit
universelle. Il faut qu'un vaste système, prenant pour
point de départ l'égalité, porte, par une sorte d'élection
perpétuelle, les intelligences d'élite aux premiers
rangs, et distribue aux autres, à chacune selon la
culture dont elle s'est montrée susceptible, une part
proportionnée du grand travail national.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'État ne songe qu'à former des sujets. La famille est


inhabile à préparer des citoyens. L'un et l'autre n'ont
encore aucun plan sérieux d'éducation pour la femme,
c'est-à-dire pour toute une moitié de l'espèce
humaine.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)
La science, d'accord avec l'expérience, nous montre
l'homme indéfiniment modifiable, susceptible de
grands perfectionnements et de profonde
dégénérescence. Il en résulte, pour la famille et pour
la société, un devoir impérieux qui est en même
temps un intérêt suprême : le devoir de l'éducation.
On peut définir l'éducation : le développement le plus
harmonieux possible de la vie commune à l'espèce, et
de cette énergie particulière qui constitue l'individu.
Une éducation rationnelle ne perd point de vue ce
double but. Elle tend tout à la fois à développer dans
l'homme ce qui le rend semblable à tous les hommes,
et ce qui l'en différencie. Suivant les indications de la
nature, elle cultive l'espèce et soigne l'individu. Elle
cherche l'unité dans la variété, et la liberté dans
l'harmonie. C'est pour avoir exclusivement considéré
l'individu ou l'espèce, et pour s'être ainsi éloignés de
la nature où tous les phénomènes sont à la fois
individuels et relatifs, que les systèmes d'éducation
essayés jusqu'à nos jours n'ont aidé que très-
imparfaitement, et souvent même ont entravé le cours
régulier du génie humain.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La foi n'est bien souvent qu'une illusion du cœur, plus


souvent encore une révolte de l'imagination contre la
raison. « Taisez-vous, raison superbe! » s'écrie
Bossuet, et s'écrieront avec lui tous les hommes
fermement résolus à embrasser les croyances
surnaturelles dans leur rigueur. Espérer est plus
humain. L'espérance qui n'est, après tout, qu'une foi
mêlée d'un peu de doute, ainsi qu'il convient à une
créature finie, loin de combattre la raison, en est pour
ainsi dire le couronnement. La raison, qui défend de
croire aveuglément, conseille d'espérer; et cela suffit
bien à une vie où rien n'est absolu, pas même la
douleur.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Quand un esprit vigoureux est assailli par le doute, il


le saisit, le terrasse, le charge sur ses épaules, et
continue de marcher en le portant avec lui.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

De toutes les douleurs qui torturent l'âme humaine, il


n'en est guère de plus cruelle que le doute. L'Homme-
Dieu le savait bien, aussi l'a-t-il réservée pour son
heure suprême. Mon père, mon père, pourquoi
m'avez-vous abandonné ? C'est le dernier cri de son
humanité mourante, c'est la convulsion dernière de sa
divine agonie.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il est souvent fort peu raisonnable d'avoir trop tôt ou


trop complétement raison.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il y a une certaine façon de dire les choses qui n'est


pas précisément la correction grammaticale, qui n'est
pas non plus l'art proprement dit, mais qui tient de
l'une et de l'autre. C'est un je ne sais quoi qu'on ne
peut ni définir ni enseigner, qui se prend, sans qu'on
s'en doute, dans le commerce intime des grands
écrivains ; c'est ce qu'on pourrait appeler le bon air de
la littérature.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Un esprit aimable est celui qui n'est affirmatif que


dans la mesure strictement nécessaire.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Le nombre est presque infini des gens qui passent


leur vie entière à échanger avec leurs proches, leurs
amis et leurs connaissances, des propositions
incontestables, telles que celles-ci : Il fait beau ; il
pleut ; les enfants sont tapageurs ; il est malsain de
s'exposer à l'air humide, etc. Ces personnes semblent
même trouver dans ce commerce de paroles insipides
une satisfaction véritable. Ô banalité ! déesse
clémente aux esprits stériles, à quel culte n'aurais-tu
pas droit si l'ingratitude des hommes n'égalait leur
indigence !
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Combien l'on retrancherait de paroles de la circulation


intellectuelle, si l'on n'en disait que de nécessaires,
d'utiles, ou seulement d'agréables ! La plupart des
propos ne sont que oiseux. La dignité de l'esprit en
souffre. Mais qui d'entre nous songe que l'esprit a sa
dignité comme le caractère ?
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)
Ce qui fait que les petits esprits paraissent presque
toujours dominer les grands, c'est qu'ils portent la
passion dans tout le menu détail de la vie. Il leur
importe excessivement que les repas soient pris à
telle heure, que les chaises soient rangées dans tel
ordre, que le chat mange dans telle écuelle. Les
autres, qui ne s'embarrassent point de ces misères et
n'ont l'œil fixé qu'au grand but de la vie , laissent dire
et faire ces sagesses affairées. De là l'opinion vulgaire
qu'ils sont conduits.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il est fatigant de vivre avec les petits esprits. Comme


ils sont incapables d'embrasser l'ensemble des
choses, ils ne sauraient donner à aucune sa
proportion exacte. Ils chargent les plus minces
événements d'un tel amas de commentaires, de
considérations, de doléances et de conjectures, qu'on
demeure empêché, haletant, et comme étouffé avec
eux sous ce lourd bagage de ratiocinations
superflues.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Pour peu que l'on y prête quelque attention, l'on


reconnaît aisément une sorte d'attrait entre les esprits
qui ressemble beaucoup à l'amour d'un sexe pour
l'autre. Les esprits virils recherchent avec prédilection
le commerce des intelligences féminines, et de ces
unions naissent les grandes pensées.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)
Deux grandes catégories d'esprits incompatibles :
ceux que pressent les nobles curiosités ; ceux qui
s'amusent aux curiosités vulgaires. Les uns veulent
connaître le système sidéral et les mystères de l'âme ;
ils interrogent Newton, Leibnitz ou Spinoza. Les
autres se demandent comment il se peut faire que le
voisin soutienne de si grosses dépenses ou que la
voisine n'ait point encore marié sa fille. Ils
questionnent les portiers et les femmes de chambre.
La plus aisément satisfaite de ces deux catégories ne
me semble pas néanmoins la plus enviable.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'immense majorité des esprits est parasite. Combien


peu d'intelligences tirent leur aliment de la substance
même des choses et pompent librement, pour ainsi
parler, les sucs primitifs ! Les autres s'attachent où
elles peuvent et comme elles peuvent aux racines,
aux tiges, aux rameaux, aux feuilles des premières,
pour végéter à leurs dépens. Et, chose humiliante
pour l'espèce humaine, inconnue aux règnes
inférieurs, il se rencontre encore, en quantité assez
considérable, des parasites de parasites.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'observation a constaté l'existence d'un certain


nombre d'animalcules qui naissent après le lever du
soleil et meurent avant son déclin. Bien des esprits
leur sont semblables, et, prenant les idées à leur
milieu, ne soupçonnent jamais ni l'origine, ni la fin des
choses.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Avez-vous parfois contemplé dans nos serres cette


plante étrange, de la famille des euphorbiacées, à
laquelle les botanistes donnent le nom d'Euphorbia
splendens ? Votre œil ne l'a-t-il pas admirée entre
toutes, frappé qu'il était par le contraste de ses
rameaux épineux, rugueux et comme desséchés déjà
par la mort, avec l'épanouissement vraiment
splendide de sa corolle écarlate ? Ne vous êtes-vous
pas rappelé certaines œuvres du génie, qui
paraissent d'autant plus merveilleuses qu'elles sortent
plus tardives d'un esprit plus assombri, et qu'elles
fleurissent tout à coup, à l'âge désenchanté où le
vulgaire ne connaît plus que stérilité, rudesse, humeur
fâcheuse et chagrine ?
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Le talent dispose, combine, ordonne ; il est réfléchi, il


peut être audacieux, enfreindre avec succès certaines
règles; il a un bon ou un mauvais goût ; il est
traditionnel ou original, selon une mesure appréciable.
Le génie invente ; il est spontané ; il ne sait ce que
c'est que bon ou mauvais goût, ni que tradition. Ses
inspirations seront le goût des générations qui
viendront après lui ; le bon goût sera de lui être
semblable. Il ne saurait être audacieux parce qu'il est
supérieur aux règles ; il n'en connaît point d'autres
que de rester lui-même. On ne lui demande pas plus
qu'à Dieu s'il n'aurait pas dû faire autrement son
œuvre.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'homme de génie, c'est celui qui se sent la force et


auquel les autres reconnaissent le droit d'être
complétement lui-même.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Parler à quelques hommes, échanger par des paroles


fortuites qui meurent aussitôt qu'elles ont prononcées
l'expression de nos besoins et de nos impressions du
moment, c'est une condition commune à tous, une
faculté que tous exercent sans plus y songer qu'à
respirer ou à se mouvoir. Mais parler à l'humanité
dans la langue immortelle de l'art, c'est un privilège
suprême réservé à un petit nombre d'êtres qu'on
serait tenté de considérer comme appartenant à une
création supérieure, intermédiaire entre l'humanité et
ces natures d'essence divine dont notre imagination
se plaît à peupler les mondes invisibles. Ce privilège
si rare est en même temps une magistrature sacrée.
Mésuser d'un tel don est un crime. Ô poètes, vous à
qui fut donné l'archet d'or, vous dont l'âme, bercée au
rythme de la beauté éternelle, a des vibrations
magiques qui ravissent l'humanité et l'attirent sur vos
traces, n'abusez point pour l'égarer de cette
fascination toute puissante. Laissez les fantômes de
l'erreur s'agiter dans ces régions moyennes où tout
change et s'évanouit ; ne les élevez point dans la
sphère immuable du génie ; ne les revêtez pas de
gloire.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)
Pouvoir, en ce monde pervers, être impunément bon,
sans réserve et sans mesure, n'est pas donné à tous ;
c'est l'heureux privilège des âmes fortes, et c'est
pourquoi la force m'a toujours paru si enviable.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Le grand art de consoler les douleurs, c'est s'en


distraire avec délicatesse. L'amour y est plus habile
que l'amitié. L'âme affligée n'est point en garde contre
sa muette éloquence, tandis qu'elle se cabre et
regimbe contre les discours, même les plus
insinuants, de l'amitié.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Me promenant, par une belle journée d'octobre, dans


les jardins de mon enfance, soudain je fus frappé de
la beauté merveilleuse d'un grand nombre d'arbres
verts que je n'avais point aperçus durant l'été, cachés
qu'ils étaient par l'épais feuillage des massifs, alors
dans tout l'éclat de la végétation, maintenant
dépouillés. Humble et patiente amitié, pensai-je, c'est
ainsi qu'on t'oublie aux heures splendides de la
jeunesse et de l'amour ; c'est ainsi que tu apparais,
douce et consolatrice, vers le soir de la vie, quand la
passion est morte et l'existence dénudée.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Tout concourt à faire de l'amitié entre frère et sœur le


sentiment le plus fort peut-être et le plus doux
ensemble du cœur de l'homme. Le charme que
projettent sur la vie les souvenirs d'enfance, tristes ou
gais, toujours attendrissants, et qui ne se retrouvent
jamais avec une si complète identité dans les autres
affections ; l'attrait voilé des sexes qui se fait sentir
même dans le commerce des intelligences, en
excluant les rivalités jalouses ; la protection et la
confiance librement données et reçues, exemptes de
cette notion de devoir qui glace si souvent les
relations entre le père et l'enfant, entre l'époux et
l'épouse ; toutes ces douceurs, toutes ces grâces, font
de la piété fraternelle un sentiment ineffable qui
échappe presque complètement, dans son ardeur
placide, aux misères et aux déceptions des autres
amours.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Souvent deux amants s'éprennent l'un de l'autre pour


des qualités qu'ils n'ont pas, et se quittent pour des
défauts qu'ils n'ont pas davantage.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Vous me parlez d'amour, mais nous ne saurions nous


comprendre. Pour moi, l'amour est un héros qui
conquiert, au péril de ses jours, la domination du
monde. Pour vous, c'est un pauvre honteux qui
mendie à la dérobée sa précaire existence.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

En amour, la plupart des hommes ne sont pas


exempts d'indélicatesse. L'image de la femme aimée
n'est jamais assez isolée sur l'autel pour que
d'étranges confusions ne se fassent point dans leur
esprit. Lorsqu'ils s'inclinent devant elle, pareils au flot
qui vient saluer la rive, ils déposent à ses pieds,
malgré eux, le limon de leurs habitudes corrompues,
l'écume de leurs souvenirs.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'amour est aujourd'hui toute l'ambition de la femme.


Pour l'homme, au contraire, il n'est, le plus souvent,
que le sommeil momentané de l'ambition.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Aussi longtemps que la science n'aura pas précisé


l'action de la force magnétique sur l'organisation
humaine, on n'aura pas le secret de ce que nous
appelons les amours indignes ; on ne comprendra
pas, on ne plaindra pas assez ces passions subies
plutôt qu'éprouvées, qui nous ravissent tout empire
sur notre volonté sans aveugler notre jugement :
affreux supplice pour une âme bien née ; maladie
devant laquelle les remèdes moraux sont inefficaces,
mais que l'on apprendra peut-être un jour à guérir
comme on guérit la fièvre et les fluxions de poitrine.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'avenir réserve encore à l'homme la plus belle des


conquêtes morales : l'amour. Quand la femme ne sera
plus seulement par manière de dire, mais
véritablement et selon l'esprit, la moitié de l'homme, le
sentiment de l'amour, qui n'a encore été que volupté
plus ou moins raffinée ou passion plus ou moins
chimérique, deviendra, dans sa constance et sa
plénitude, l'harmonie suprême de la vie humaine.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'amour, dites-vous, est un sentiment passager.


Quelle erreur est la vôtre ! De toutes les passions qui
animent le cœur humain il n'en est point à qui une
plus longue durée soit nécessaire. Il faut, pour qu'il
arrive à cette perfection, qui seule peut remplir l'âme
tout entière, qu'il ait traversé mille épreuves : la
présence et l'absence, la santé et la maladie, la
prospérité et l'infortune, le monde et la solitude, la
faute même et le mutuel pardon. Il lui faut enfin la
consécration suprême de la fécondité. Une telle
passion ne se produit point dans les froides régions
où vous végétez. Vous en concluez qu'elle n'existe
pas ; moi je conclus seulement que c'est vous qui
n'existez pas.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La plus belle entre les orchidées naît et s'épanouit sur


l'écorce d'un tronc desséché. Ainsi je te vois, pieuse
et charmante, parant de toutes les grâces, de toutes
les suavités de ta jeunesse, mon triste hiver dépouillé
par les vents.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Ce qui rend parfois la vieillesse très triste, c'est que


nous vieillissons fragmentairement. Une partie de
nous-mêmes, encore dans sa vigueur, assiste
consternée à la décadence de l'autre. Trop souvent un
cœur resté jeune n'a plus pour organes que des sens
caducs ; quelquefois des sens ardents font le
tourment et la honte d'une âme glacée.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Pleurer notre jeunesse, c'est le plus souvent regretter


une belle femme qui nous a trompés.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Le premier jour de la vieillesse n'est pas celui où une


ride plisse notre front, où un cheveu blanc se montre
à nos tempes ; c'est celui où l'imagination s'affaisse
sous le poids des souvenirs ; où nous disons hier plus
volontiers que demain, j'ai fait plus complaisamment
que je ferai.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Avoir, ce n'est pas posséder. Pour posséder les


choses il faut une certaine vigueur d'âme ; pour les
avoir, il suffit d'être riche.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Les plus amers censeurs des grandes ambitions, ce


sont les petites cupidités.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Les faiblesses des grands hommes consolent le


vulgaire. Il les signale ; il les compte ; il se donne
beau jeu ; il n'a pas peur qu'on lui rende la pareille.
Nul ne remarque les faiblesses du vulgaire.
Pourquoi ? parce que le vulgaire n'est que faiblesse.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Si bas que descende un grand cœur en ses


soupçons, ce n'est jamais assez pour toucher le fond
de l'ingratitude humaine.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Les pensées et les sentiments d'un grand cœur sont


comme un perpétuel défi à l'impossible.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Action, travail ou besogne : c'est la loi imposée à tous,


et nul ne s'y soustrait. Bien peu savent agir. Heureux
ceux qui travaillent ! Le vulgaire fait la besogne, puis,
la tâche achevée, chacun s'endort d'un même
sommeil.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il est des âmes si bien nées que, sans avoir eu peut-


être l'occasion de faire de grandes choses, elles
vivent naturellement, simplement, et comme par droit
de naissance, dans un commerce familier avec la
grandeur.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il n'y a de secrets bien gardés que ceux auxquels la


vanité fait sentinelle.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'amour-propre, si susceptible pour lui-même, ne


devine jamais la susceptibilité d'autrui.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Savoir vivre seul est une condition essentielle pour qui


veut conserver intactes, en toutes circonstances, la
dignité de ses mœurs et la sincérité de son caractère.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Pour paraître beaucoup plus aimable, il m'a suffi


parfois de moins aimer.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Dans le monde, on confond la fréquence des relations


avec l'intimité des rapports. Vienne un jour de
malheur, et la distinction se fait d'elle-même.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Un faux ami, c'est bien souvent une personne qui


vous jalouse, trop envieuse de vos multiples succès,
qui vous donne des conseils inutiles, ou, qui fait
courir, dès que vous avez le dos tourné, les pires
calomnies dans un but intentionnellement de vous
nuire. Si vous connaissez une telle personne, et si
vous en souffrez, mieux vaut rompre cette amitié sans
intérêt, et passer à autre chose.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Pour si peu que l'amitié nous blesse, elle connaît si


bien nos côtés vulnérables qu'elle nous laisse des
plaies profondes. La haine n'a ni cette sûreté de coup
d'œil, ni cette dextérité de main, elle frappe fort, mais
aux endroits insensibles.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Pour peu que nous ayons quelque mérite, nos


ennemis nous servent beaucoup mieux que nos amis.
Par la violence de leurs attaques, ils provoquent les
retours de l'opinion. Par leur préoccupation inquiète,
ils inspirent le désir de mieux nous connaître pour
mieux nous critiquer ; enfin, par leurs traits acérés, ils
éveillent en nous des forces qui peut-être se sont
engourdies au sein d'une amitié trop indulgente. Ils
nous excitent à valoir tout ce que nous pouvons valoir
pour donner un éclatant démenti à leurs calomnies.
S'ils nous ravissent quelques biens extérieurs, ils
nous font souvent découvrir en notre âme des trésors
ignorés.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Le pire de certaines inimitiés, c'est qu'elles sont si


viles, si rampantes, qu'il faut se baisser pour les
combattre.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Chez certaines âmes, plus hautaines que tendres, le


pardon est une forme polie, une sorte d'euphémisme
du mépris.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Trop de facilité à pardonner tient moins de la grandeur


que de la faiblesse d'âme : quiconque sent fortement
ressent longtemps.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Rendre une éclatante justice aux mérites inférieurs de


notre ennemi, c'est une des jouissances les plus
raffinées de l'orgueil.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Les nobles cœurs ont d'orgueilleux chagrins, et


d'humbles joies.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Les moralistes ont dit à l'homme : abaisse, réprime,


étouffe en toi l'orgueil ; moi, je lui dis : justifie ton
orgueil, c'est le secret de toutes les grandes vies.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Beaucoup font l'aumône, peu font la charité.


Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Ne retournez jamais vos plus belles vertus, leur


envers est souvent bien pire que des vices.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'homme, sournois et fourbe, vous dénigre aujourd'hui


pour demain faire votre apothéose.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La plus amère punition de nos fautes, c'est qu'elles


nous mettent presque toujours dans la nécessité d'en
commettre de nouvelles.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Nos remords ne sont pas dans la proportion de nos


fautes, mais dans la proportion des vertus qui nous
restent.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Se conformer à son malheur ce n'est pas s'y


résigner : l'un est la marque d'un caractère fort, l'autre
est le signe certain d'une âme faible.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La différence entre bonheur ou malheur est si petite,


qu'on ne doit jamais envier ni plaindre personne.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Presque toutes les choses que nous souhaitons


fortement nous arrivent un jour, alors pourquoi faut-il
que ce soit précisément le jour où nous avons cessé
de les souhaiter ?
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'homme ne sait ce qui est bon pour lui, qu'il ne


demande rien aux Dieux, de peur d'être exaucé.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Aimez la vie, la vie vous aimera.


Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La faiblesse ou la force d'âme nous attachent à la vie,


et nous y tenons diversement, mais presque
également, soit que nous la possédions, soit qu'elle
nous possède.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Le vulgaire se croit sage parce qu'il se sent médiocre.


Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La sagesse est cette rare concordance, cette


heureuse harmonie des facultés et des désirs que la
nature, en ses jours de largesse, accorde aux
hommes d'élite, et qui produit en eux une liberté
d'âme parfaite.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La suprême vertu, en même temps que la suprême


sagesse, consiste à ne considérer les événements du
dehors que dans leur rapport avec notre être intime,
et à ne les estimer qu'en raison de leur influence sur
notre progrès moral.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Les esprits profonds pénètrent la nature des choses ;


ils reconnaissent la rigueur des lois et lisent à la voûte
splendide des cieux l'immuable arrêt qui pèse sur
l'imbécillité humaine. Les esprits légers flottent de
surface en surface ; ils se laissent emporter au hasard
de l'événement, entraîner par la mobilité des rapports
et leurrer sans cesse par l'apparente nouveauté des
phénomènes. Nul cependant n'est satisfait. Les uns
gémissent de ne pouvoir rien changer ; les autres, de
ce que tout change dans le monde.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La vie du genre humain me fait l'effet d'une


symphonie, composée par un grand artiste, il est vrai,
mais exécutée par des sourds.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Sachons mettre l'art dans la vie, et la vie dans l'art.


Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Si nous savions écouter les voix de la nature et suivre


l'esprit intérieur, notre vie se composerait d'elle-même
selon les lois d'une grande œuvre d'art. On n'y verrait
ni contrastes heurtés, ni brusques transitions, ni déclin
rapide. Avec le changement des saisons et des âges,
l'harmonie première se modifierait sans s'interrompre ;
elle perdrait peu à peu de sa force et de son éclat,
mais elle ne serait jamais altérée : semblable à cette
symphonie du maître, où les instruments se taisent un
à un sans que le dessin en souffre, et de telle sorte
que l'oreille charmée garde jusqu'à la fin l'illusion d'un
parfait ensemble.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Le plus important, celui qu'on exerce le moins de tous


les arts, c'est l'art de vivre. Combien peu d'hommes
ont ce juste sentiment des proportions qui, supprimant
le détail, ne s'attache qu'aux grandes lignes. Combien
peu surtout concoivent un idéal d'après lequel ils
modèlent leurs actions, auquel ils conforment leurs
desseins. Je ne vois partout que la caricature, ou tout
au plus la grossière ébauche de ce que pourrait être
la vie humaine.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La suprême sagesse et la suprême vertu, c'est de se


rendre libre. S'il était donné à l'homme de s'affranchir
de toutes les servitudes où le retient l'ignorance ; s'il
arrivait à une intelligence complète de sa nature et de
sa destinée, il voudrait toujours son véritable bien et le
bien d'autrui. Il deviendrait sur ce point semblable à
Dieu qui, souverainement libre, ne peut pas,
néanmoins, vouloir le mal. En un mot, et ce mot
renferme à mes yeux toute notion de morale et de
progrès, aussi bien pour les individus que pour les
peuples : la parfaite liberté chez l'homme n'est autre
chose que l'activité de sa raison.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La supériorité d'esprit chez une femme est un


phénomène trop rare encore pour ne pas exciter la
défiance du vulgaire. Il en résulte que c'est une
supériorité inquiète, armée, et qui use à se défendre
elle-même les forces qu'elle devrait consacrer
utilement au bien de la famille et de la société.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Les femmes ne méditent guère, elles se contentent


d'entrevoir les idées sous leur forme la plus flottante
et la plus indécise. Rien ne s'accuse, rien ne se fixe,
dans les brumes dorées de leur fantaisie. Ce ne sont
qu'apparitions rapides, vagues figures, contours
aussitôt effacés. On dirait qu'elles n'ont nul souci delà
vérité des choses, et que leur esprit n'a commerce
qu'avec ces personnages énigmatiques de la scène
grecque qu'Aristophane appelle les célestes nuées,
les divinités des oisifs.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Penser est pour un grand nombre de femmes un


accident heureux plutôt qu'un état permanent. Elles
font, dans le domaine de l'idée, plutôt des invasions
brillantes que de régulières entreprises et des
établissements solides.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il est des femmes qui conservent la faculté d'aimer


longtemps après avoir perdu celle de plaire ; je ne
conçois guère d'état plus pitoyable. Il en est d'autres,
au contraire, qui inspirent encore l'amour lorsqu'elles
ne peuvent plus l'éprouver. Pour celles-ci, le déclin
des ans est doux et facile. Elles restent jusqu'à la fin
dans la dignité du rôle que la délicatesse de nos
mœurs leur a tracé.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La finalité d'un être libre, c'est de parvenir à toute la


dignité, à toute l'excellence de sa nature.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Lorsqu'une femme galante repousse les prétentions


d'un homme, il ne voit là qu'un caprice outrageant
pour lui ; il s'irrite et se venge. Quand, au contraire,
une femme honnête, soit pour rester chaste, soit pour
demeurer fidèle à un sentiment antérieur, refuse de
céder aux sollicitations d'un amant, l'amour-propre du
rebuté ne souffre pas ; il honore la cause du refus
dont il se plaint ; son cœur seul est atteint, et le cœur
pardonne. Il n'est pas rare de voir ces amants
éconduits devenir les amis les plus dévoués de la
belle insensible.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Les hommes de nos jours ont l'âme si petite, que, s'ils


viennent à inspirer l'un de ces héroïques amours dont
le cœur féminin n'a pas perdu le secret, et qui les
sollicitent en quelque sorte à la grandeur, on les en
voit embarrassés, importunés. Ils prennent à tâche de
l'amoindrir, de le déprimer, de le taillera leur mesure.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Je veux bien qu'une grande âme se dévoue à l'amour,


mais que ce soit en reine et non en esclave. Les
femmes abaissent le dévouement jusqu'à l'abandon
de soi ; et quand elles se plaignent d'être
abandonnées, elles oublient trop qu'elles ont, en
quelque sorte, donné l'exemple.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Les amours, et j'entends les plus nobles, périssent


très souvent par trop peu de fierté chez la femme et
trop peu de délicatesse chez l'homme. L'une excède
la mesure de la condescendance et ennuie ; l'autre
excède la mesure des exigences et révolte. Une
conscience plus juste de sa propre valeur chez la
femme, un sentiment moins rude de sa supériorité
chez l'homme, maintiendraient l'harmonie, et
prolongeraient la durée d'un sentiment qui n'est pas
aussi essentiellement mobile et éphémère qu'on
affecte chez nous de le croire.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il y a dans la faiblesse de la femme une puissance


attractive que la force de l'homme subit avec
étonnement, qu'il flatte et qu'il maudit tour à tour
comme une tyrannie, parce qu'il en coûterait trop à
son orgueil d'y reconnaître une loi providentielle. Les
archives du genre humain, épopées, histoires et
légendes, sont remplies de témoignages éclatants de
ce charme mystérieux : Eve et Marie, Minerve et
Vénus, les Muses et les Sirènes, Armide et Béatrix,
Cléopâtre et Jeanne d'Arc, en sont les figures
immortelles. La femme est plus voisine que l'homme
de la nature. En dépit de la Genèse, je serais tenté de
croire qu'elle l'a précédé dans l'ordre de la création.
L'influence que la femme exerce, comme à son insu,
participe des influences naturelles. Son œil a les
fascinations de la mer ; sa riche chevelure est un
foyer électrique ; les ondulations de son corps virginal
rivalisent de grâce et de souplesse avec les courbes
des fleuves et les enlacements des lianes ; et le
Créateur a donné à son beau sein la forme des
mondes.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

J'errais un soir sous les ombrages de la villa d'Esté.


Pensif, je m'arrêtai auprès d'un mausolée dont la
longue inscription rappelait apparemment les
honneurs, les titres, le rang et les richesses d'un
personnage jadis illustre. Un lierre avait poussé, et
son feuillage touffu cachait presque en entier la
pompeuse épitaphe. Éternelle sagesse de la nature,
pensai-je, comme tu voiles avec douceur les vanités
éphémères de l'homme !
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'homme voulait se faire semblable à Dieu ; les


prêtres ont fait Dieu semblable à l'homme ; et la vanité
de l'esprit humain s'est contentée.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Il n'est point vrai, comme le craignent quelques-uns,


que les peuples modernes s'acheminent, par la
conformité des mœurs et l'égalité des conditions, vers
une existence monotone. Dans la nature comme dans
l'art, quand les grands contrastes cessent de
s'accuser, les nuances délicates apparaissent. Entrez
dans nos jardins, voyez comment, du rapprochement
des espèces, naît une infinité de variétés charmantes.
À mesure que les oppositions se fondent, de plus
douces harmonies se combinent. La musique de
Mozart, la peinture de Raphaël, n'offrent ni les tons
heurtés ni l'éclat tapageur des œuvres de la barbarie.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)
Les rapides changements qu'ont amenés dans les
conditions de temps et d'espace les découvertes de la
science moderne, peuvent faire pressentir pour
l'avenir une immense amélioration, non seulement
dans la condition sociale de l'espèce humaine, mais
encore dans la constitution physique et morale de
l'individu. Lorsqu'il sera donné à l'homme de parcourir
avec la rapidité de l'éclair tous les points du globe ;
quand il pourra passer incessamment d'un climat à
l'autre, des neiges éternelles du Septentrion aux
chaleurs tropicales, respirer presque au même instant
les vapeurs subtiles des hautes montagnes, les
courants salins des mers et l'épaisse atmosphère des
plaines intérieures ; quand il sera devenu l'hôte
familier de l'air, comme il est aujourd'hui l'hôte des
océans ; quand non plus seulement la table des
souverains et des grands, mais la table du moins
riche des citoyens sera chargée des produits divers
des latitudes les plus éloignées ; peut-on douter que
l'organisation si souple et si modifiable de l'homme
n'arrive, par toutes ces assimilations nouvelles, à un
état plus parfait ? Joignons à cela le commerce
spirituel par le mutuel échange des idiomes et des
littératures, la participation facile à toutes les
manifestations de la pensée, chez toutes les races, et
nous ne pourrons pas mettre en doute que toutes ces
influences combinées doivent concourir à la formation
d'un être aussi supérieur à l'homme actuel que
l'habitant des grandes villes, par exemple, l'est
aujourd'hui au rustre de certaines campagne.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)
L'homme n'arrive que par de bien lents progrès à
comprendre, à aimer son semblable : le dernier
sentiment auquel s'élève l'humanité, c'est l'humanité.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'homme moderne, dont le travail ardu et la science


un peu sombre cherchent, dans les entrailles du
passé, les origines cachées et le secret des
formations primitives, c'est le mineur persévérant qui
arrache aux profondeurs du sol les métaux précieux,
mais qui respire, dans une ombre malfaisante, au
grand détriment de sa constitution, une multitude de
gaz délétères.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Rien de plus rare, de nos jours, qu'une activité bien


tempérée. L'homme moderne est inquiet ou abattu.
On dirait que les horizons de la vie se sont trop
étendus pour la mesure de ses vues et de ses
étreintes. Mais, hélas ! ne seraient-ce point des
horizons d'automne, qui ne s'étendent, en apparence,
que parce que les arbres se dépouillent ?
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'homme antique ne connaissait que la vie publique et


la vie de famille, le forum et le foyer. Il n'avait point
inventé ce commerce frivole dont les salons sont le
théâtre, et d'où la passion, la sincérité, le sérieux sont
bannis par les femmes qu'on y voit régner en
souveraines. Il n'aurait pas même compris ce parti
pris de fadeur, de faux semblants, de galanterie
équivoque, de bel esprit subtil et sans autre but que
celui de faire passer les heures, si courtes pour
l'homme qui saurait vivre. Il n'eût pas consenti à
abdiquer ainsi chaque soir la dignité de son caractère,
à rabaisser son esprit, à travestir son âme pour le
divertissement des femmes coquettes.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

L'homme des campagnes vit isolé ; l'homme des


grandes villes, refoulé. Chacun d'eux soupire après le
bien qu'il suppose être le partage de l'autre et
qu'aucun d'eux ne possède : le libre et sympathique
échange des idées et des sentiments avec son
semblable.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Si l'homme sauvage reste trop voisin de l'animal,


l'homme des civilisations raffinées s'en éloigne trop. Il
a rompu avec ces traditions touchantes dont les récits
symboliques plaçaient toujours un animal sacré
comme témoin ou acteur muet, mais sensible, dans
les grands événements de l'humanité. Ainsi, une
chienne allaite Cyrus ; Romulus est nourri par une
louve ; Moïse garde les brebis, et le Sauveur du
monde naît dans une étable.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

La femme connaît mieux l'homme que l'homme ne


connaît la femme. L'amour ayant été chez tous les
peuples la principale, presque l'unique affaire du sexe
faible, il n'est pas étonnant qu'il y ait porté toute son
intelligence et ce merveilleux don d'observation qui lui
est propre. Là où les hommes, fatigués d'agir au
dehors, ont cherché l'oubli des choses, les femmes en
ont cherché l'explication. Elles se sont plu à
surprendre, dans l'ivresse des sens et de la raison, le
secret de la nature masculine, parce que de ce secret
dépendait souvent toute leur destinée. Il y a eu
toujours jusqu'ici, il y aura longtemps encore, un peu
de Dalilah dans chaque femme.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Plus l'esprit humain pénétrera dans les profondeurs


du monde moral, plus il reconnaîtra ces différences
naturelles des âmes, mieux aussi les fondements de
la famille seront assurés. À la loi de rigueur qui a pesé
jusqu'ici sur l'union conjugale, succédera la loi de
grâce, plus puissante et plus douce tout ensemble,
qui enlacera de ses souples anneaux le père, la mère,
l'enfant, ces trois existences inséparables dans l'idée
divine, prédestinées à se compléter l'une par l'autre,
qui s'appellent et se commandent en quelque sorte
dans la vie spirituelle tout aussi bien que dans la vie
charnelle.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Ce qui montre le mieux combien l'homme est destiné,


par sa nature même, à la vie extérieure, c'est qu'il a
chez lui, quand il est forcé d'y demeurer seul, un
sentiment d'abandon et d'isolement presque
intolérable. La femme, au contraire, sent la maison
remplie, animée de sa seule présence. C'est elle qui
constitue, à proprement parler, la famille, le foyer.
Contemplative, recueillie, sédentaire par nature, son
âme est le sanctuaire du Dieu domestique. Elle
absente, la maison n'est plus qu'un abri sans
consécration, dont la grâce mystérieuse s'est
évanouie.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

En lui laissant croire qu'il poursuit un but qu'il s'est


posé, la sage et patiente nature conduit doucement
l'homme à la fin qu'elle lui assigne.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Très peu de femmes, dans l'état actuel de nos


mœurs, sont capables d'amitié. Habituée au
despotisme ou à l'esclavage, leur âme faible ou
altière, toujours emportée au delà du juste et du vrai,
ne sait point goûter le charme tempéré d'un sentiment
sérieux et solide qui repose sur une égalité parfaite.
Marie d'Agoult ; Esquisses morales (1849)

Madame de Maintenon, née Françoise d'Aubigné

Les 34 citations de Madame de Maintenon :

La vanité repousse la bienveillance, la modestie


l'attire.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)
Les préceptes de morale disséminés sont comme les
bons grains : quelque part qu'ils tombent, il y en a
toujours quelques-uns qui germent.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

On croit que la félicité suprême siège sur les gradins


les plus élevés ; hélas ! c'est une erreur.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

Les vieillards vivent dans le passé ; les jeunes dans


l'avenir ; l'homme mûr et sage dans le présent.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

L'esprit sans l'instruction et le jugement, ne donne,


comme la brillante rosée, que de l'eau claire.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

Il y a dans la droiture autant d'habileté que de vertu.


Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

Les larmes sont, pour ceux qui en répandent


aisément, comme une monnaie dont ils paient
comptant le tribut que nous devons tous à la douleur
et à la pitié.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)
Qui oserait pénétrer dans la carrière de la vie, s'il faillit
y entrer par la fin ?
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

Les parvenus sont dans la dignité comme les carpes


dans l'eau claire ; les uns y dégorgent, les autres y
regrettent leur boue.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

La délicatesse dans le choix des mots caractérise les


personnes de bon ton et de bonne compagnie.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

Accoutumez l'homme à raisonner juste en tout ; le


vice comme le crime est un faux calcul.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

Il en est de beaucoup d'entreprises comme de battre


le briquet : on n'y réussit que par des efforts réitérés,
et souvent à l'instant où l'on désespérait du succès.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

Il faut avoir vogué soi-même sur une mer agitée pour


savoir consulter la boussole et manier le gouvernail.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)
L'espérance nous crie sans cesse : en avant ! en
avant ! et nous attire ainsi jusqu'au tombeau.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

C'est être bien avancé dans la science de la vie que


de savoir souffrir.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

La présomption ne tient lieu d'aucun talent, ni l'orgueil


ou la vanité d'aucune vertu.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

Ceux qui croient que l'amitié n'est point une passion


ne la connaissent pas.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

Les plaisirs et les peines, les biens et les maux sont


tellement amalgamés, qu'on ne peut éviter les uns
sans se priver des autres.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

Les plaisirs et les peines, les biens et les maux sont


tellement amalgamés, qu'on ne peut éviter les uns
sans se priver des autres.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)
L'air de la cour gâte la vertu la plus pure, et adoucit la
plus sévère.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

La bienveillance plaît à tous, même aux rois ; comme


nous, ils ont besoin d'être heureux.
Françoise d'Aubigné ; Maximes et pensées (1719)

L'amour-propre nous rend infiniment plus sensibles


aux disgrâces qu'aux faveurs de la fortune.
Françoise d'Aubigné ; Maximes et pensées (1719)

Le vrai moyen d'adoucir ses peines est de soulager


celles d'autrui.
Françoise d'Aubigné ; Mémoires et lettres de Madame
de Maintenon (1719)

On calcule toujours mal quand on compte avec la


crainte et l'espérance.
Françoise d'Aubigné ; Maximes et pensées (1719)

On ne triomphe de la calomnie qu'en la dédaignant.


Françoise d'Aubigné ; Maximes et pensées (1719)

Alphonse Daudet
Les 51 citations de Alphonse Daudet :

Ma maison est pleine d'imbéciles, je n'ose plus


rentrer.
Alphonse Daudet ; Les femmes d'artistes (1874)

Les grands comédiens ne meurent ni de maladie ni de


vieillesse ; ils cessent d'exister quand on ne les
applaudit plus.
Alphonse Daudet ; Les femmes d'artistes (1874)

La femme est tantôt bourreau, tantôt victime, mais


plus souvent bourreau que victime.
Alphonse Daudet ; Les femmes d'artistes (1874)

Tous les maris n'ont pas le génie pour se faire


pardonner, ni un grand soleil de gloire pour sécher les
larmes qu'ils font répandre.
Alphonse Daudet ; Les femmes d'artistes (1874)

L'amitié, c'est bon, mais ce qui est encore meilleur


que tout, c'est d'avoir la paix dans son ménage.
Alphonse Daudet ; Le Nabab (1871)

Qui n'a pas eu faim, qui n'a pas eu froid, qui n'a pas
souffert, ne peut parler ni du froid, ni de la faim, ni de
la souffrance : Il ne sait même pas ce que c'est que le
pain, ce que c'est que le feu, ce que c'est que la
résignation.
Alphonse Daudet ; Les amoureuses (1859)
L'art c'est beau, rien de tel pour embellir, élargir la vie.
Alphonse Daudet ; Sapho (1884)

Ah ! pourquoi faut-il se quitter, au moment où l'on a


tant besoin de s'aimer ?
Alphonse Daudet ; Sapho (1884)

On devrait avoir autour de soi des esprits amis et se


livrer à de hautes conversations.
Alphonse Daudet ; Discussion avec Edmond de
Goncourt, le 16 octobre 1889.

On a toujours une strophe à polir, une rime plus


sonore à trouver.
Alphonse Daudet ; Lettres de mon moulin (1870)

Travailler d'après nature, je n'eus jamais d'autre


méthode de travail.
Alphonse Daudet ; Trente ans de Paris (1888)

Les mauvais écrivains croient que le divorce des mots


n'est pas permis.
Alphonse Daudet ; Notes sur la vie (1899)

Entre les mots il faut des liaisons passagères, mais


pas de mariage éternel.
Alphonse Daudet ; Notes sur la vie (1899)

L'épithète doit être la maîtresse du substantif, jamais


sa femme légitime.
Alphonse Daudet ; Notes sur la vie (1899)

Quand c'est l'homme qui est pris en faute, le monde


pardonne ; quand c'est la femme, il y a un
rejaillissement de honte sur la famille.
Alphonse Daudet ; Rose et Ninette (1892)

Le temps presse quand il faut vivre et faire vivre toute


une famille !
Alphonse Daudet ; Soutien de famille (1897)

Les enfants, eux seuls peuvent nous consoler de


vieillir.
Alphonse Daudet ; Les femmes d'artistes (1874)

Pour nous autres artistes, vaniteux comme tous ceux


qui vivent du succès, de cette estime de surface,
capricieuse et flottante, qu'on appelle la vogue ; pour
nous surtout, les enfants sont indispensables.
Alphonse Daudet ; Les femmes d'artistes (1874)

L'enfant, ce sourire de bébé, qui s'épanouit toujours et


sans cause, n'est-il pas le meilleur rajeunissement
moral qu'on puisse avoir ?
Alphonse Daudet ; Les femmes d'artistes (1874)

Qu'on doit être heureux de trouver là, toujours prêt et


fidèle, un cœur aimant où l'on peut épancher son
chagrin, sans crainte de troubler une confiance, un
enthousiasme inaltérable !
Alphonse Daudet ; Les femmes d'artistes (1874)
Épouser une femme qui n'aime pas votre art ! Va,
crois-moi, mon cher, ne te marie pas.
Alphonse Daudet ; Les femmes d'artistes (1874)

Les femmes aiment à consoler.


Alphonse Daudet ; Tartarin de Tarascon (1870)

Porter ses chagrins de cœur en écharpe est la


meilleure façon de réussir auprès des femmes.
Alphonse Daudet ; Tartarin de Tarascon (1870)

La femme a trouvé la meilleure façon de se défendre,


elle file.
Alphonse Daudet ; La petite paroisse (1894)

Marie-toi vite... c'est un bon oreiller pour dormir que le


cœur d'une honnête femme.
Alphonse Daudet ; L'Arlésienne, le 1er octobre 1872.

Rencontrer des hommes célèbres, il n'en faut pas plus


pour enflammer l'ambition.
Alphonse Daudet ; Trente ans de Paris (1888)

Mon bonheur ne sera complet que lorsque j'aurai


prononcé mes vœux.
Alphonse Daudet ; L'obstacle (1890)

Il y a parfois du courage à fuir.


Alphonse Daudet ; Le frère aîné (1867)
Les larmes entretiennent les plaies, elles ne les
cicatrisent pas.
Alphonse Daudet ; La dernière idole (1862)

L'homme seul n'a pas les mille souffrances de


l'homme en famille.
Alphonse Daudet ; La doulou (la douleur) 1887-1895.

La femme part, le mari pleure ; elle revient, il se


console.
Alphonse Daudet ; Lettres de mon moulin (1870)

Au pays de fleurs, plus on est petit, plus on embaume.


Alphonse Daudet ; Les absents, le 26 octobre 1864.

L'expérience et la sagesse sont boiteuses à courir


après la folie et l'imprévoyance.
Alphonse Daudet ; Le roman du chaperon rouge
(1862)

Pour certaines femmes, la charité même est un sport.


Alphonse Daudet ; Notes sur la vie (1899)

À quinze ans, vingt ans tout au plus, on est déjà


achevé d'imprimer.
Alphonse Daudet ; Notes sur la vie (1899)

Il faut faire parfois de singuliers métiers pour gagner


sa vie.
Alphonse Daudet ; Le petit chose (1868)
Dieu commande la vie honnête et l'amour sans tache.
Alphonse Daudet ; Le roman du chaperon rouge
(1862)

L'égoïste ne pense qu'à lui, n'a de tendresse que pour


lui. Le personnel pense à lui et aux siens, à tout ce qui
a rapport à lui. C'est un égoïsme plus humain.
Alphonse Daudet ; Les contes du lundi (1873)

Tout ce qui nous manque est le divin.


Alphonse Daudet ; La doulou (la douleur) 1887-1895.

Le malade se représente la santé comme une source


de joies ineffables, ce qui n'est pas.
Alphonse Daudet ; La doulou (la douleur) 1887-1895.

Le prisonnier voit la liberté plus belle qu'elle n'est.


Alphonse Daudet ; La doulou (la douleur) 1887-1895.

L'œuvre qu'on portait en soi paraît toujours plus belle


que celle qu'on a faite.
Alphonse Daudet ; Les contes du lundi (1873)

Rêver qu'on est mort et se pleurer soi-même, il n'y a


pas de sensation plus horrible.
Alphonse Daudet ; Les contes du lundi (1873)

L'amour est toujours dévoué, toujours héroïque,


toujours capable de grandes choses.
Alphonse Daudet ; L'œillet blanc, le 8 avril 1865.
Les hommes vieillissent, mais ne mûrissent pas.
Alphonse Daudet ; Notes sur la vie (1899)

Le jour, c'est la vie des êtres, mais la nuit, c'est la vie


des choses.
Alphonse Daudet ; Lettres de mon moulin (1870)

Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais


peur ?
Alphonse Daudet ; Tartarin de Tarascon (1872)

En France, tout le monde est un peu de Tarascon.


Alphonse Daudet ; Tartarin de Tarascon, Épigraphe
(1872)

La gourmandise commence quand on n'a plus faim.


Alphonse Daudet ; Lettres de mon moulin (1870)

La haine, c'est la colère des faibles !


Alphonse Daudet ; Lettres de mon moulin (1870)

Jean-Antoine de Baïf

Les 32 citations de Jean-Antoine de Baïf :

Plaisir pour plaisir n'est pas perte.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)
Les biens sont à qui bien en use.
Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Chien échaudé l'eau froide craint.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Le bon vin du bouchon se passe.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Qui se sent mal, aille se coucher.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Chacun se vante d'avoir raison.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Bonheur gît en médiocrité, ne veut ni maître ni valet.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Le surplus rompt le couvercle.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Qui ne pétrit, bon pain ne mange.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Au sortir des procès, l'on est sage.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Noblesse est en coeur vertueux.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Absent le chat, les souris dansent.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Au faire, comme au dire, exerce la justice.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

À bien patienter consiste la victoire.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Que ton vivre soit pur, et non répréhensible.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

À ne s'offenser point la mesure est très belle.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)
Qui aide celui qui offense, offense.
Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Garde-toi de vouloir vengeance de qui, sans y penser,


t'offense.
Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Qui peint sa face songe à son cul.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Amour qui cloche n'a de durée.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Où est l'amour, là est la jalousie.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

De grand amour vient grande douleur.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Bonne honte sort de danger.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

La bonne volonté trouve le moyen et l'opportunité.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Contre femme point ne débattre.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Femme rit quand elle peut, et pleure quand elle veut.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Femme dorée est vite consolée.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Où la valeur, la courtoisie.
Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Mort de loup, santé de brebis.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Chacun en sa beauté se mire.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Tel m'écoute qui ne m'entend.


Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)
À la chandelle, la chèvre semble demoiselle.
Jean-Antoine de Baïf ; Mimes, enseignements et
proverbes (1576)

Honoré de Balzac

Les 123 citations d'Honoré de Balzac :

Après avoir donné plus qu'il n'a, l'amour finit par


donner moins qu'il ne reçoit.
Honoré de Balzac ; La fausse maîtresse (1841)

Le hasard est le résultat d'une immense équation dont


nous ne connaissons pas toutes les racines.
Honoré de Balzac ; Z. Marcas, le 25 juillet 1840.

On ne peut pas ruiner un homme qui ne possède rien.


Honoré de Balzac ; Gobseck (1830)

Le suicide est la dernière crise d'une maladie morale.


Honoré de Balzac ; Le médecin de campagne (1833)

Beaucoup d'appelés et peu d'élus est une loi de la


Cité aussi bien que du Ciel.
Honoré de Balzac ; Les employés (1838)

Dans ses grandes crises, le cœur se brise ou se


bronze.
Honoré de Balzac ; La maison du chat-qui-pelote
(1830)

L'amour a son instinct, il sait trouver le chemin du


cœur.
Honoré de Balzac ; La femme de trente ans (1834)

Tout amour durable commence par de rêveuses


méditations.
Honoré de Balzac ; L'enfant maudit (1831)

L'amour est comme la mer, qui vue superficiellement


ou à la hâte, est accusée de monotonie par les âmes
vulgaires. Tandis que certains êtres privilégiés
passent leur vie à l'admirer en y trouvant sans cesse
de changeants phénomènes qui les ravissent.
Honoré de Balzac ; La Vendetta (1830)

L'amour n'est pas seulement un sentiment, il est aussi


un art. Quelque mot simple, une précaution, un rien,
révèle à une femme le grand et sublime artiste qui
peut toucher son cœur sans le flétrir.
Honoré de Balzac ; La recherche de l'absolu (1834)

Pour un homme passionné, toute femme vaut ce


qu'elle lui coûte.
Honoré de Balzac ; Ursule Mirouët (1842)

L'amour a ses intuitions, comme le génie a les


siennes.
Honoré de Balzac ; Le lys dans la vallée (1836)
Il est dans toute figure humaine une place où les
secrets mouvements du cœur se trahissent.
Honoré de Balzac ; Béatrix (1839)

Il se rencontre parfois entre deux ennemis la même


lucidité de raison, la même puissance de vue
intellectuelle qu'entre deux amants qui lisent dans
l'âme l'un de l'autre.
Honoré de Balzac ; Gobseck (1830)

Il est des phrases épigrammatiques qui font un plaisir


passager, et des blessures de longue durée.
Honoré de Balzac ; Autre étude de femme (1839-
1842)

La paresse pleine de suffisance ne mène à n'être


qu'un sot.
Honoré de Balzac ; Le médecin de campagne (1833)

La vie des oisifs est la seule qui coûte cher, c'est un


vol social que de consommer sans produire.
Honoré de Balzac ; Le médecin de campagne (1833)

À mesure que l'on monte en haut de la société, il s'y


trouve autant de boue qu'il y en a par le bas ;
seulement elle s'y durcit et se dore.
Honoré de Balzac ; La duchesse de Langeais (1834)

En amitié, les fautes sont des crimes.


Honoré de Balzac ; Vautrin (1840)
La vie sociale est comme la terre, elle nous donne en
raison de nos efforts.
Honoré de Balzac ; L'envers de l'histoire
contemporaine (1848)

Le véritable amour est un océan de sensations


éternelles et toujours neuves où l'on se plonge avec
délice.
Honoré de Balzac ; Louis Lambert (1832)

Le premier amour est une seconde enfance jetée à


travers nos jours de peine et de labeur.
Honoré de Balzac ; Le médecin de campagne (1833)

Il y a des amis qui sont comme des rosiers qui n'ont


que des épines.
Honoré de Balzac ; Pensées (1799-1850)

Aimer, c'est se plonger dans l'infini, n'apercevoir


aucune borne au sentiment.
Honoré de Balzac ; Le centenaire ou les deux
Beringheld (1824)

Aimer, c'est donner autant que l'on reçoit, mais


s'efforcer mutuellement de donner plus.
Honoré de Balzac ; Le centenaire ou les deux
Beringheld (1824)

Consacre-toi à un être, de telle sorte que tu ne vives,


ne penses que pour son bonheur.
Honoré de Balzac ; Le centenaire ou les deux
Beringheld (1824)

Un seul mensonge détruit la confiance absolue qui,


pour certaines âmes, est le fond même de l'amour.
Honoré de Balzac ; Autre étude de femme (1839-
1842)

La confiance est la première vertu de l'amour.


Honoré de Balzac ; Histoire des treize (1834)

J'ai soif de tranquillité, de bonheur inaltérable.


Honoré de Balzac ; Lettres à l'étrangère (posthume,
1899)

À tes côtés, je n'aime que la paix et la tranquillité, la


joie et les douceurs.
Honoré de Balzac ; Annette et le criminel (1824)

Si une femme ne commande pas, le mariage devient


insupportable en peu de temps.
Honoré de Balzac ; Mémoires de deux jeunes mariées
(1841)

L'amour conjugal, comme je le conçois, revêt alors


une femme d'espérance, la rend souveraine, et lui
donne une force inépuisable, une chaleur de vie qui
fait tout fleurir autour d'elle.
Honoré de Balzac ; Mémoires de deux jeunes mariées
(1841)
Mettre de l'incertitude dans les plaisirs, c'est prolonger
l'illusion et perpétuer les jouissances.
Honoré de Balzac ; Mémoires de deux jeunes mariées
(1841)

Le dévouement politique est récompensé par la


trahison ou par l'oubli.
Honoré de Balzac ; Z. Marcas, le 25 juillet 1840.

La femme qu'on achète veut beaucoup d'argent, celle


qui se donne prend tout notre temps.
Honoré de Balzac ; Z. Marcas, le 25 juillet 1840.

Le plus court chemin pour amasser du bien, c'est


encore de travailler !
Honoré de Balzac ; Mercadet (posthume, 1851)

Le mariage est le suicide des dandys, après en avoir


été la plus belle gloire.
Honoré de Balzac ; Mercadet (posthume, 1851)

Un gendre est un oiseau qu'un rien effarouche.


Honoré de Balzac ; Mercadet (posthume, 1851)

L'expérience des parents doit être la leçon des


enfants.
Honoré de Balzac ; Mercadet (posthume, 1851)

Il n'y a pas de bonheur possible dans la misère, il n'y


a pas de malheur que la fortune n'adoucisse.
Honoré de Balzac ; Mercadet (posthume, 1851)

Mieux vaut le bonheur et la pauvreté que le malheur


et la richesse.
Honoré de Balzac ; Mercadet (posthume, 1851)

La vie est un emprunt perpétuel, et n'emprunte pas


qui veut !
Honoré de Balzac ; Mercadet (posthume, 1851)

L'amour conjugal s'éteint dans la dernière querelle


que fait une femme.
Honoré de Balzac ; Petites misères de la vie
conjugale (1830-1846)

Quand une femme n'est plus jalouse de son mari, tout


est dit, elle ne l'aime plus.
Honoré de Balzac ; Petites misères de la vie
conjugale (1830-1846)

Beaucoup de femmes pleines de fierté se font de leur


cœur un sanctuaire et dédaignent le monde.
Honoré de Balzac ; Madame Firmiani (1832)

La réputation dépend de la balance faite par chacun


entre le vrai, qui va boitant, et le mensonge.
Honoré de Balzac ; Madame Firmiani (1832)

Nous sommes tous des planches lithographiques dont


une infinité de copies se tirent par la médisance.
Honoré de Balzac ; Madame Firmiani (1832)

Dieu seul, tout-puissant, peut donner des


récompenses proportionnées aux mérites !
Honoré de Balzac ; La cousine Bette (1847)

La moitié de la société passe sa vie à observer l'autre.


Honoré de Balzac ; La cousine Bette (1847)

Qui doit prendre une décision suit toujours sa


première intuition.
Honoré de Balzac ; Mémoires de Balzac (1799-1850)

Le génie en toute chose est une intuition.


Honoré de Balzac ; Splendeurs et misères des
courtisanes (1838)

L'intuition est une des facultés de l'homme intérieur


dont le spécialisme est un attribut.
Honoré de Balzac ; Louis Lambert (1832)

Des années de souffrances ne paieraient pas une


heure d'amour.
Honoré de Balzac ; Louis Lambert (1832)

Raisonner là où il faut sentir est le propre des âmes


sans portée.
Honoré de Balzac ; La femme de trente ans (1834)
Il arrive un moment, dans la vie des familles, où les
enfants deviennent les juges de leurs parents.
Honoré de Balzac ; La recherche de l'absolu (1834)

Une jolie femme ne veut rien de laid autour d'elle : Ce


qui la distingue, c'est le sentiment de l'homogénéité,
l'un des besoins les moins observés de notre nature
et qui conduit les vieilles filles à ne s'entourer que de
vieilles choses.
Honoré de Balzac ; Melmoth réconcilié (1835)

Une femme est une Cadignan : Elle n'aurait ni vertus,


ni vices, ni fortune, ni jeunesse, ce serait toujours une
Cadignan. Une Cadignan ? c'est comme un préjugé,
toujours riche et vivant.
Honoré de Balzac ; Madame Firmiani (1832)

Il y a des maris qui sont des personnages tout à fait


fantastiques : Ils ressemblent à ce troisième cheval
que l'on paye toujours en courant la poste, et qu'on
n'aperçoit jamais.
Honoré de Balzac ; Madame Firmiani (1832)

Homme du genre niais : Les individus de cette classe


veulent avoir réponse à tout !
Honoré de Balzac ; Madame Firmiani (1832)

Être envieux, c'est un vice qui ne rapporte rien !


Honoré de Balzac ; Madame Firmiani (1832)

Rien n'est terrible comme des soupçons sans


fondement, parce qu'il est impossible de les détruire.
Honoré de Balzac ; Madame Firmiani (1832)

Pour peu que vous frottiez un Suisse, il reparaît un


usurier.
Honoré de Balzac ; Albert Savarus (1842)

Les dévotes aiment presque toutes à entendre des


gaudrioles, autorisées qu'elles sont par leurs grandes
vertus à contempler des abîmes sans y choir et les
embûches du démon sans s'y prendre.
Honoré de Balzac ; Albert Savarus (1842)

Ne soyons pas égoïstes, l'individualisme est la


maladie de l'époque.
Honoré de Balzac ; Autre étude de femme (1839-
1842)

Pour se garantir leurs biens, les riches ont inventé des


tribunaux, des juges, et cette guillotine, espèce de
bougie où viennent se brûler les ignorants. Mais, pour
ceux qui couchent sur ou sous la soie, il est des
remords, des grincements de dents cachés sous un
sourire, et des gueules de lions fantastiques qui vous
donnent le coup de dent au cœur.
Honoré de Balzac ; Gobseck (1830)

Il arrive toujours un âge auquel la vie n'est plus qu'une


habitude.
Honoré de Balzac ; Gobseck (1830)
À la manière Anglaise, noyez vos soucis dans le vin.
Honoré de Balzac ; Les paysans (1844)

Il faut avoir eu la crainte de perdre un amour ou l'avoir


perdu, pour en connaître tout le prix.
Honoré de Balzac ; La femme abandonnée (1833)

Une femme fait son amant cocu en couchant avec


son mari.
Honoré de Balzac ; Les cent contes drolatiques
(1832-1837)

Rien ne s'oublie si vite que le mal qu'on a fait !


Honoré de Balzac ; Peines de cœur d'une chatte
anglaise (1841)

Le temps est un maître impitoyable : il enseigne tout,


même ce qu'on ne voudrait pas savoir.
Honoré de Balzac ; Peines de cœur d'une chatte
anglaise (1841)

L'amour désire jusqu'à l'impossible, et sait se


contenter de peu.
Honoré de Balzac ; Peines de cœur d'une chatte
anglaise (1841)

L'amour crée dans la femme une femme nouvelle :


celle de la veille n'existe plus le lendemain.
Honoré de Balzac ; Les Marana (1834)
Le droit de toute femme est de se refuser à un amour
qu'elle sent ne pouvoir partager.
Honoré de Balzac ; La Duchesse de Langeais (1833)

Les partis politiques sont ingrats envers leurs


vedettes, ils abandonnent volontiers leurs enfants
perdus.
Honoré de Balzac ; Un grand homme de province à
Paris (1839)

Nous sommes de grands enfants auxquels les


marchands de jouets politiques livrent toujours les
mêmes poupées.
Honoré de Balzac ; Lettre à M. L***, le 18 octobre
1830.

Le gouvernement d'une nation est une roue qui tourne


à laquelle chaque époque donne la couche de
peinture qui lui plaît.
Honoré de Balzac ; Lettre à M. L***, le 18 octobre
1830.

L'amour est, chez une femme, la confiance la plus


illimitée, unie à je ne sais quel besoin de vénérer,
d'adorer l'être auquel elle appartient.
Honoré de Balzac ; Madame Firmiani (1832)

Les roses du plaisir ont couronné notre amour, elles


fleurissent notre vie à deux.
Honoré de Balzac ; Mémoires de deux jeunes mariées
(1841)

Flâner est une science, c'est la gastronomie de l'œil.


Honoré de Balzac ; Physiologie du mariage (1829)

La mission de l'art n'est pas de copier la nature, mais


de l'exprimer.
Honoré de Balzac ; Le chef-d'œuvre inconnu (1831)

En France, tout est du domaine de la plaisanterie, elle


y est la reine.
Honoré de Balzac ; Une ténébreuse affaire (1841)

Dans la jeunesse, nous aimons avec toutes nos


forces qui vont en diminuant, tandis que dans la
vieillesse, nous aimons avec notre faiblesse qui va
grandissant.
Honoré de Balzac ; La Marâtre (1848)

Fouiller dans les consciences, ça regarde les prêtres


et les magistrats.
Honoré de Balzac ; La Marâtre (1848)

La curiosité est la mère de l'observation.


Honoré de Balzac ; La Marâtre (1848)

L'amour est une passion essentiellement égoïste ; qui


dit égoïsme, dit profond calcul.
Honoré de Balzac ; César Birotteau (1837)
L'amour, le saint et pur amour, suffit pour charmer
toutes les heures de la vie.
Honoré de Balzac ; Mercadet (posthume, 1851)

La crainte, inspirée par l'amour, est un instrument


infaillible pour manier l'esprit d'une femme.
Honoré de Balzac ; La femme de trente ans (1834)

La timidité complète est celle des gens dont nous


disons : c'est un imbécile.
Honoré de Balzac ; Un ménage de garçon (1842)

Lorsque le suicide ne guérit pas de la vie, il guérit de


la mort volontaire.
Honoré de Balzac ; Une fille d'Ève (1838)

Un suicide manqué, c'est aussi ridicule qu'un duel


sans égratignure.
Honoré de Balzac ; Une fille d'Ève (1838)

Un jour inoubliable garde pour nous son amoureux


secret.
Honoré de Balzac ; Lettre à Mme Hanska (1834)

À force de s'intéresser à tout, on finit par ne


s'intéresser à rien.
Honoré de Balzac ; La fille aux yeux d'or (1834)

Un enfant, même en dormant, connaît sa mère ; il en


reçoit, sans s'éveiller, les soins et les baisers.
Honoré de Balzac ; Eugénie Grandet (1833)

Donner la vie à un enfant, c'est tuer les espérances


de son égoïsme.
Honoré de Balzac ; Eugénie Grandet (1833)

La femme est l'être le plus parfait entre les créatures ;


elle est une création transitoire entre l'homme et
l'ange.
Honoré de Balzac ; Eugénie Grandet (1833)

Peut-être ne faut-il, pour faire un mariage heureux,


que cette amitié qui, en vue de ses douceurs, cède
sur beaucoup d'imperfections humaines.
Honoré de Balzac ; Mémoires de deux jeunes mariées
(1841)

La charité qui ne coûte rien, le ciel l'ignore.


Honoré de Balzac ; La cousine Bette, XXVIII (1847)

Les vocations manquées déteignent sur toute


l'existence.
Honoré de Balzac ; La Maison Nucingen (1838)

Une femme ne se forme pas, ne se plie pas en un jour


aux caprices de la passion.
Honoré de Balzac ; Scènes de la vie privée (1832)

Simone de Beauvoir
Les 102 citations de Simone de Beauvoir :

La fatalité triomphe dès que l'on croit en elle.


Simone de Beauvoir ; L'Amérique au jour le jour
(1948)

Qui nie les liens du sang foule aux pieds les valeurs
les plus sacrées.
Simone de Beauvoir ; La longue marche (1957)

Une femme qui n'a pas peur des hommes leur fait
peur.
Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Il est des mariages en coup de tête dont on se repent


ensuite toute sa vie.
Simone de Beauvoir ; Quand prime le spirituel (1979)

Je n'ai jamais voulu que mes filles ignorent les réalités


de la vie, je les renseigne assez librement, c'est le
meilleur moyen de tuer les curiosités malsaines.
Simone de Beauvoir ; Quand prime le spirituel (1979)

C'est une infirmité d'être incapable d'aimer.


Simone de Beauvoir ; La force de l'âge (1960)

La femme est champ et pâturage, mais elle est aussi


Babylone.
Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)
La vie est comme un pendule qui oscille de droite à
gauche, de la souffrance à l'ennui.
Simone de Beauvoir ; Cahiers de jeunesse (1926-
1930)

Si le mariage diminue l'homme, presque toujours il


annihile la femme.
Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Le mariage encourage l'homme à un capricieux


impérialisme : la tentation de dominer est la plus
universelle, la plus irrésistible qui soit ; livrer l'enfant à
la mère, livrer la femme au mari, c'est cultiver sur terre
la tyrannie.
Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

L'ivresse confiante de l'amour change l'absence


même en présence.
Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Il n'est pire amertume que de se sentir la fleur, le


parfum, le trésor qu'aucun désir n'exige : qu'est-ce
qu'une richesse qui ne m'enrichit pas moi-même, et
dont personne ne souhaite le don ?
Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Quand on a été mal aimé dans son enfance et qu'on a


adopté le point de vue de ses parents, on a constitué
de soi une image déplaisante dont on ne se
débarrasse jamais.
Simone de Beauvoir ; Tout compte fait (1972)
Il n'y a pas à calculer ses chances quand on a tout à
gagner d'un côté, et rien à perdre de l'autre.
Simone de Beauvoir ; L'invitée (1943)

Là où le destin triomphe, le passé et l'avenir


s'équivalent, le présent n'a plus de réalité.
Simone de Beauvoir ; La force de l'âge (1960)

Le désir crée le désirable, et le projet pose la fin.


Simone de Beauvoir ; Pour une morale de l'ambiguïté
(1947)

On ne naît pas femme : on le devient.


Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Bien des femmes englouties dans le mariage ont été


perdues pour l'humanité.
Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

La vérité se rencontre dans le vin et les pleurs.


Simone de Beauvoir ; La force de l'âge (1960)

La beauté se raconte encore moins que le bonheur.


Simone de Beauvoir ; Lettres de 1937.

Le mariage multiplie par deux les obligations


familiales et toutes les corvées sociales.
Simone de Beauvoir ; La force de l'âge (1960)

Le monde devient chaque jour plus hostile, le contact


des êtres plus décevant.
Simone de Beauvoir ; Quand prime le spirituel (1979)

Un sot ne doit prendre à son gré la sottise pour une


vertu.
Simone de Beauvoir ; Pyrrhus et Cinéas (1944)

Certaines femmes sont des « pondeuses » plutôt que


des mères.
Simone de beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Mentir, c'est offenser Dieu.


Simone de Beauvoir ; Mémoires d'une jeune fille
rangée (1958)

La femme est ce que son mari la fait, c'est à lui de la


former.
Simone de Beauvoir ; Mémoires d'une jeune fille
rangée (1958)

Beaucoup de femmes ne s'abandonnent à l'amour


que si elles sont aimées en retour, et l'amour qu'on
leur manifeste suffit parfois à les rendre amoureuses.
Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

La femme n'est ni une chose ni une servante.


Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Un amour qui n'en finirait pas, c'est comme dans la


chanson : ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Simone de Beauvoir ; Les belles images (1966)

Pour me plaire avec des gens, j'ai besoin de me sentir


en accord avec eux.
Simone de Beauvoir ; La force des choses (1963)

Le vaniteux, quémandant les flatteries, s'abaisse


quand il prétend se hausser. À trop se complaire à
son image, il finit par s'y enfermer ; il tombe dans
l'importance qui est la véhémence de la vanité.
Simone de Beauvoir ; La force des choses (1963)

Un vaniteux béat peut être d'agréable commerce,


encore qu'il parle trop de soi, mais il prête à rire.
Simone de Beauvoir ; La force des choses (1963)

Un jobard prend pour argent comptant toutes les


politesses.
Simone de Beauvoir ; La force des choses (1963)

Vivre, c'est vieillir, rien de plus.


Simone de Beauvoir ; L'invitée (1943)

Il n'y a pas une grande distance entre la trahison de


l'absence et l'infidélité.
Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Jouir d'un bien, c'est en user, c'est se jeter avec lui


vers l'avenir.
Simone de Beauvoir ; Pyrrhus et Cinéas (1944)

Deux êtres qui s'aiment, assis à côté l'un de l'autre,


sont encore deux êtres solitaires.
Simone de Beauvoir ; Quand prime le spirituel (1979)

Point de passion qui s'allie mieux à la luxure que


l'ivrognerie et la gourmandise.
Simone de Beauvoir ; Faut-il brûler Sade ? (1972)

Tes seins blancs sont meilleurs à ma bouche


gourmande que la fraise des bois.
Simone de Beauvoir ; Mémoires d'une jeune fille
rangée (1958)

Ce qu'il y a de plus scandaleux dans le scandale,


c'est qu'on s'y habitue.
Simone de Beauvoir ; Djamila Boupacha (1962)

C'est si bon de mélanger son sommeil à celui d'un


autre corps tout chaud, tout confiant : on se réveille
nourri.
Simone de Beauvoir ; Les Mandarins (1954)

Mon pessimisme n'est qu'une forme de l'optimisme.


Jean Cocteau ; Lettre aux Américains (1949)

Une mère de famille est toujours flanquée d'un


époux ; mille tâches fastidieuses l'accablent.
Simone de Beauvoir ; Mémoires d'une jeune fille
rangée (1958)

Quand on veut rompre, on écrit, pour annoncer la


rupture.
Simone de beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Une amoureuse sincère se contente d'être glorifiée en


un cœur.
Simone de beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Tout adulte est un juge.


Simone de Beauvoir ; Les Mandarins (1954)

L'adolescence est le passage entre le monde donné


de l'enfance et l'existence d'homme à fonder.
Simone de Beauvoir ; L'Amérique au jour le jour
(1948)

Rares sont les femmes qui savent créer avec leur


partenaire un libre rapport.
Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Les femmes se forgent elles-mêmes les chaînes dont


l'homme ne souhaite pas les charger.
Simone de Beauvoir ; Le deuxième sexe (1949)

Le suicide seul réalise l'égoïsme de manière


définitive.
Simone de Beauvoir ; Faut-il brûler Sade ? (1972)
Simon de Bignicourt

Les 152 citations de Simon de Bignicourt :

On a toujours trop de mémoire pour retenir les choses


de pur agrément.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Hâtons-nous de vivre ! la vie est si courte, et la mort si


longue.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La première condition est la mère des conditions


suivantes.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La connaissance de ses imperfections est un


acheminement infaillible à celle des préjugés reçus.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La coquetterie la plus enracinée est celle qui est


accompagnée d'une certaine dignité naturelle.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)
Il y a d'autant plus d'habileté à dompter son humeur
que l'on ne se défie jamais assez du tort qu'elle nous
cause.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'imagination est comme le vin dont l'excès est aussi


nuisible que l'usage modéré en est salutaire.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'imagination est un arbre à qui il faut laisser des


feuilles superflues pour ne pas épuiser l'énergie de la
nature.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'imagination, telle que le plaisir, a une pente douce


qui nous conduit au précipice, sans nous le laisser
apercevoir.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Il est plus aisé à un esprit délicat de paraître sublime


qu'à un esprit sublime de paraître délicat.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La raison est toujours insuffisante pour instruire ceux


dont le sentiment est faible.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'âme commande, et le corps lui obéit.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La coquetterie est le papillonnage du vice.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Seul celui-là est riche qui est content de ce qu'il a, et


s'en contente.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'amitié perdue ne se renoue jamais sans que le


nœud paraisse ou se ressente.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Un bon conseil ne sert à rien quand le malheur t'en


veut.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Qui veut vivre heureux ne doit être connu que de peu.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La vanité est la mère de nombreux conflits.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Tout conflit mal traité laisse des séquelles durant de


longues années.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Une confidence trop partagée fait d'une liberté un


esclavage.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Crois en toi, nul ne peut arrêter qui a confiance en soi.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Qui fait confiance à tous est bon pour le remords.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Un compliment ne déchire pas la langue.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'apprentissage est le père de la compétence.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Un bon ami est un compagnon qui embellit notre vie.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Tout bon cœur cherche en ce monde son âme sœur.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Tout cocu est toujours le dernier prévenu.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Une calomnie dévoilée fait souvent paraître ceux


qu'elle attaque supérieurs à l'idée qu'ils méritent qu'on
en ait.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La haine est presque aussi aveugle, et aussi éclairée


que l'amour.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

II est réservé à l'orgueilleux de connaître, mieux que


personne, toutes les mortifications que l'orgueil
s'attire.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La honte est l'aiguille d'une horloge, elle marque au


dehors les mouvements du dedans.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'homme le plus faible est toujours celui qui a, ou trop,


ou trop peu d'imagination.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Les hommes inconstants ne connaissent ni tous leurs


défauts, ni peut-être toutes leurs bonnes qualités.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La coquetterie est un mensonge continuel, qui rend


une femme honnête plus dangereuse, et presque
aussi insupportable que la courtisane qui ne ment
jamais.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Le chef-d'œuvre de l'habileté chez une coquette,


consiste moins à la garantir de son goût pour un
homme qu'à lui faire perdre celui qu'il a conçu pour
une autre.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La coquetterie ramène tout à elle, et l'amour rend


souvent plus qu'on ne veut.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)
La véritable générosité donne sans espoir de retour.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Plus on a d'amis, et plus on a d'ennemis.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Rien n'est plus rare que la véritable bonté, parce que


rien n'est plus rare qu'un bon cœur.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Un excès de bonté est quelquefois pire que les effets


qui résultent d'un excès de méchanceté.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La volonté est une femme faible dont on triomphe en


l'amusant.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Rien n'empêche tant de passer pour sincère que


l'envie de le paraître.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Une générosité judicieuse est un excellent fond qui


rapporte toujours plus qu'il ne coûte.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Les principes de la véritable honnêteté naissent avec


nous comme les talents, les uns et les autres ne
s'acquièrent point.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

II faut persuader par la force de l'exemple ceux dont


on ne peut détruire les préjugés.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Le vrai mérite est celui qui se fait d'abord sentir, que


l'on néglige par intervalles, et qui s'acquiert après une
réputation aussi constante qu'universelle.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La vraie modestie laisse toujours une porte


entr'ouverte à l'émulation.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Les hommes modestes sont souvent les plus sujets à


un défaut de courage.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La modestie emprunte souvent le masque de la plus


froide indifférence.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La vraie modestie est un arbre touffu qui cache sous


ses feuilles les fruits qu'elle produit.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Il en est de la modestie comme de la beauté dont on


triomphe aisément par une douce violence.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La modestie est comme la vérité, elle est une, mais


ses apparences sont sans nombre.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La véritable politesse consiste à paraître persuadé


que les autres sont tels qu'ils se montrent.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'indulgence est la marque d'un bon cœur.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Sois indulgent envers autrui, mais n'aies aucune


indulgence envers toi-même.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Qui ne parle que de soi est un nombriliste, qui écoute


les autres est un homme de cœur.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

On ne plaît pas longtemps à ses amis lorsqu'on ne


s'expose jamais à leur déplaire.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

II est plus aisé de plaire aux femmes avec de grands


défauts qu'avec des vertus médiocres.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Le complaisant joue toutes sortes de rôles, excepté


celui d'un ami sincère.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Le complaisant ne rebute personne, mais il ne donne


audience qu'à lui-même.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La décence est l'antipode de la manie du bel esprit.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)
Si la décence n'est pas une vertu, elle en a tous les
caractères.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Qui ne s'estime pas ce qu'il vaut ne peut être


modeste.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

On estime bien souvent sincèrement que ceux qu'on


n'estime ne pas être au-dessus de soi-même.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Qui veut vendre trop cher son estime est souvent


réduit à acheter celle d'autrui.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La valeur d'un homme ne se mesure qu'à ses actions,


et non pas d'après ses dires.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La vérité se plaît à ne se découvrir qu'à ceux qui en


connaissent le prix comme par instinct.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Il n'y aurait pas autant d'adultères si tous les couples


vivaient heureux.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Rien ne s'éloigne si souvent du vrai que ce qui paraît


admirable.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La franchise n'a qu'un langage qui est celui de la


vérité, qu'elle plaise ou qu'elle déplaise.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Le génie ressemble à la nature, il parvient à son but


par la voie la plus simple.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Le génie est comme le courage, il n'a besoin ni de


bride, ni d'éperon.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'ami du génie est l'ennemi né du bel esprit.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Les préjugés de l'enfance nous désolent plus que la


raison ne nous console.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'hypocrite qui rabaisse sans cesse les autres en fait


de même sur vous quand il s'adresse à autrui.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Les préjugés reçus sont comme des amis qu'il nous


faut aimer avec leurs défauts.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

II en est des savants comme des ignorants, ils ne se


plaisent qu'avec leurs semblables.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Savoir plus qu'il ne faut c'est ignorer ce qu'il faut.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Les erreurs inévitables sont bien souvent la limite de


la raison humaine.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Il est plus judicieux de passer pour habile que pour


fin.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)
La durée de nos goûts dépend souvent plus de nos
opinions que de nos besoins.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'imagination n'est bien souvent qu'une folle qui


pense que tout ce qu'elle s'imagine est bien réel.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Il en est de l'imagination comme de l'amour qui nous


livre à des illusions qui nous sont chères.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'imagination est souvent la source des ridicules


incurables.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La nouveauté a d'autant plus d'empire sur les


hommes singuliers qu'elle contribue à les accréditer.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Un homme à talent a besoin tantôt de toute la


hardiesse du vice, tantôt de la timidité de la vertu.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

II est des écrivains à qui il ne manque pour être


parfaitement naturels que de vouloir moins l'être.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Il est des gens à qui il est naturel de paraître affectés.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Il est des hommes à qui l'on fait croire tout ce que l'on
veut, pourvu qu'on renonce à leur prouver qu'ils ne
méritent pas d'être crus.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Un scepticisme outré est autant une maladie du cœur


que celle de l'esprit.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

II faut plus que de simples yeux pour bien lire dans le


Livre du Monde.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Se vanter d'avoir du loisir n'est pas toujours connaître


le prix du temps.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La plupart des beaux esprits font comme les romans,


qui en connaît un, en connaît mille.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Il faut souvent plus que de l'esprit pour mériter le titre


de bon, sans passer pour dupe.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Les gens d'esprit se trouvent si déplacés dans la


compagnie des fats, qu'il arrive souvent aux premiers
d'en contracter un air gauche, dont les seconds ne
manquent jamais de se prévaloir.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'esprit est comme le cœur, il n'est jamais connu


lorsqu'il est hors de sa sphère.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Il en est de l'esprit comme des passions : ce n'est


point lui qui nous décrédite, c'est l'abus que nous en
faisons.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Le silence de la vanité est souvent pire que son


langage.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)
On guérit de la vanité par la vanité même.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La bonté est une vertu qui a souvent besoin des


occasions pour s'accroître.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Il n'est rien de plus contraire à l'honneur que l'amour


des honneurs.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Un trait de générosité est une sorte d'affront fait à


l'orgueil de celui qui en est l'objet.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Les vrais honnêtes gens sont les plus faciles à


tromper et à détromper.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Le mérite le plus suspect est celui qui paraît plus utile


aux autres qu'à soi-même.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)
Une extrême modestie est l'écueil de certains talents.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La modestie des femmes est l'écueil le plus infaillible


de la vertu des hommes, parce que c'est celui dont ils
se défient le moins.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La modestie de certains hommes est souvent en


proportion de leur politique, ou de leur faiblesse.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Rien n'est plus contraire aux lois de la véritable


politesse que d'en donner des marques à ceux qui
n'en ont que l'écorce.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

II n'est point de véritable politesse sans liberté.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

On est quelquefois d'autant plus civil que les mœurs


sont moins honnêtes.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Il s'en faut de beaucoup que tous ceux qui sont civils


soient polis.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La complaisance tient à tous les caractères, et n'en


adopte aucun.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

On ne connaît la vérité qu'en lui cédant.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La noblesse est à la vertu ce que l'esprit est à la


beauté.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'ambitieux ne recherche l'estime d'autrui que pour


acquérir des avantages à ses dépens.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'estime des hommes ressemble aux vêtements : elle


s'use, et a besoin d'être renouvelée.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Le génie tient les rênes de l'imagination, l'esprit les


laisse aller.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

La fécondité de l'imagination fournit presque autant à


la médisance que la vanité.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

On ne raisonne guère sans passion que lorsque les


autres en paraissent dépouillés.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

II est souvent plus essentiel qu'on ne pense de


cultiver les grâces de l'imagination pour donner du
lustre à la solidité du jugement.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

L'imagination est de trop pour voir les choses telles


qu'elles doivent être vues.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Les connaissances acquises sont comme les vices


acquis ; elles tirent souvent leur origine de notre
orgueil et de notre inconstance.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Un admirateur dupé est un ennemi irréconciliable.


Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Un homme né timide pêche presque également par


un excès de mauvaise opinion, et de soi, et des
autres.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Les effets de l'humeur sont quelquefois aussi


redoutables que ceux de l'envie.
Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions
philosophiques (1755)

Louis-Gabriel-Ambroise, vicomte de Bonald

Les 50 citations de Louis de Bonald :

L'art de l'intrigue suppose de l'esprit et exclut le talent.


Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Un peuple qui solde de nombreuses armées ne sait


plus se défendre, comme un homme opulent qui a
beaucoup de domestiques à ses ordres ne sait plus
se servir lui-même.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Rapprocher les hommes n'est pas le plus sûr moyen


de les réunir.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)
Ce n'est assurément pas par ambition ou par intérêt,
encore moins par vanité, que quelques hommes
s'obstinent à soutenir des opinions en apparence
décréditées, qui ne conduisent ni aux honneurs ni à la
fortune, et font taxer leurs écrits de paradoxe ou
même d'exagération. C'est uniquement par respect
pour leur nom, et de peur que la postérité, s'ils y
parviennent, ne les accuse d'avoir cédé au torrent des
fausses doctrines et des mauvais exemples.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

La justice, après une révolution, est l’arc-en-ciel après


l'orage.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Il est aussi barbare de persécuter une famille pour


une qualité bonne ou mauvaise, dont elle n'a pu
refuser la transmission, et qu'elle ne peut pas perdre,
qu'un homme pour un défaut corporel de naissance,
qu'il ne peut corriger.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

L'irréligion sied mal aux femmes, il y a trop d'orgueil


pour leur faiblesse.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

L'homme s'affermit et se fortifie par les vicissitudes de


la vie et de la fortune, pareil au fer qui durcit en
passant du chaud au froid. En est-il de même de la
société lorsqu'elle passe subitement du système le
plus violent d'administration au système le plus
modéré ?
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Jamais la société n'est plus près de voir naître ou


renaître les institutions les plus sévères qu'au temps
du plus grand relâchement de toutes les règles ; c'est
là surtout que les extrêmes se touchent, et que la
nature a placé le remède à côté du mal.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Un peuple naturellement gai, si les institutions ou les


événements l'attristent, tombe plus tôt qu'un autre
dans l'extrémité opposée, et devient féroce.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Qui ne vole au sommet, tombe au plus bas degré.


Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Des jeunes gens sortent de bon matin pour aller à


leurs devoirs ou à leurs affaires : l'un est passionné
pour le dessin, et s'amuse le long des quais à
regarder les tableaux ou les gravures qui y sont
exposés ; un autre est fou de spectacles militaires, et
prend un long détour pour aller voir manœuvrer un
régiment ; un troisième aime les livres, et perd son
temps à bouquiner en chemin : l'heure passe, et ils
arrivent trop tard. Voilà la vie et les hommes.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

L'impartialité à l'égard des personnes est de la


justice ; l'impartialité dans les opinions est de
l'indifférence pour la vérité ou de la faiblesse d'esprit.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

La religion chrétienne est la philosophie du bonheur ;


notre philosophie moderne est la religion du plaisir.
L'une est le remède amer, mais salutaire ; l'autre le
mets agréable au goût, et qui ruine la santé.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Les ambitions les plus ardentes et les plus tenaces


sont celles qui ont vieilli dans l'obscurité : c'est la
passion du mariage, nourrie dans un long célibat.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

L'orgueil est une folie de l'esprit, et je crois qu'il peut


être une cause de démence même physique. Ce qui
semble le prouver, est que les fous rêvent presque
toujours le pouvoir, et s'imaginent tous être de grands
personnages, même rois ou papes.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Lorsque vous voyagez dans des provinces reculées et


des lieux écartés, si vous êtes salué par les jeunes
gens, si vous apercevez des croix autour des villages,
et des images chrétiennes dans les chaumières,
entrez avec confiance, vous trouverez l'hospitalité.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Il y aura dans toute société plus de douleurs


domestiques à mesure qu'il y aura plus de plaisirs
publics. Il y avait autrefois moins de plaisirs et plus de
bonheur.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Vouloir commencer à instruire les enfants des vérités


de la religion avant de les avoir accoutumés dès le
plus bas âge à la pratiquer, ce serait vouloir leur
apprendre les lois du mouvement avant de leur
permettre de marcher.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

On ne fait rien avec du fanatisme réchauffé. On peut


apercevoir depuis quelque temps une singulière
disposition à user de cette liqueur enivrante, mais
éventée.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

La misanthropie d'un caractère difficile, d'un esprit


chagrin et orgueilleux, s'indigne et du bien et du mal,
et s'irrite contre tout ce qui est. La misanthropie d'un
honnête homme est une haine profonde de la
corruption publique. Indulgente pour les hommes, elle
est inexorable pour les gouvernements qui ne
connaissent ni leurs devoirs ni leur force, et sont la
cause de presque tous les désordres et les malheurs
des familles.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Dans une société matérialiste, on sait jouir de la vie et


braver la mort dans les combats ; mais hors de là, on
ne sait plus ni vieillir ni mourir : triste état de l'homme
que celui où il ne regrette que la vie et ne peut
attendre que la mort !
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Une pensée est toujours vraie, mais elle est souvent


incomplète, et l'erreur n'est que défaut de pensée.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Les hommes ne haïssent pas, ne peuvent pas haïr le


bien, mais ils en ont peur.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Les humbles pratiques de la religion sont les petits


soins de l'amour ou de l'amitié qui font la douceur de
la vie et le bonheur des âmes sensibles.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Les esprits vraiment philosophiques sont bien moins


frappés de la diversité des croyances religieuses que
de leur conformité sur les points fondamentaux de la
religion et de la morale.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

La religion exerce l'homme au malheur par les


sacrifices, c'est la plus utile leçon qu'elle puisse lui
donner. Ainsi, dans les camps de paix, le soldat se
forme aux fatigues de la guerre.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)
On n'aime que soi, et on ne devrait craindre que soi.
C'est ce que la religion veut nous apprendre
lorsqu'elle nous recommande de nous haïr nous-
mêmes : elle sait bien que nous ne prendrons pas
l'avis à la lettre.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

L'hypocrisie n'est pas le soin de cacher ses vices et


de laisser voir ses vertus, puisque nous devons l'un et
l'autre à l'édification de notre prochain ; mais l'art de
dissimuler ses vices et d'étaler ses vertus par des
motifs personnels et par des vues d'intérêt ou
d'ambition. Les fautes de la fragilité humaine ne sont
pas de l'hypocrisie, même dans les gens de bien,
mais de l'inconséquence, et l'on n'est pas obligé d'être
scandaleux pour être conséquent.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Le bien est facile à faire ; il n'est difficile que de le


vouloir et de fixer un moment la volonté mobile et
changeante de l'homme, pour la mettre d'accord avec
l'éternelle et immuable volonté de Dieu.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

L'homme qui n'a point de religion vit protégé par la


religion des autres, comme le passager, sans aider à
la manœuvre, est en sûreté sur le vaisseau qui le
porte. Mais le passager qui voudrait troubler la
manœuvre serait mis à fond de cale comme un
insensé.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)
Aux hypocrites de religion ont succédé les hypocrites
de politique ; les uns voilaient des faiblesses du
manteau de la dévotion, les autres justifient des
forfaits avec de la politique.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Qui n'aurait pas à combattre contre ses penchants


serait innocent plutôt que vertueux.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Il est difficile au père de famille de ne pas regarder


comme un ennemi personnel l'auteur d'un mauvais
livre qui portera la corruption dans le cœur de ses
enfants.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

On est convenu d'appeler homme d'esprit tout homme


qui soutient une thèse avec facilité, avec art ; mais s'il
ne défend que des erreurs, il ne peut, même à force
d'esprit, être regardé comme un homme de génie.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

La connaissance des vérités morales doit se trouver


dans le peuple, et celle des physiques chez les
savants, et la physique du peuple n'est pas plus
absurde que la morale de quelques savants.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Un homme peut être plus ou moins vertueux, et il peut


pousser la vertu jusqu'à l'héroïsme ; une chose ne
peut pas être plus ou moins vraie. Aussi les esprits
qui, dans certaines discussions, prennent par goût et,
à ce qu'ils croient, par modération de caractère, les
opinions moyennes, sont assez naturellement des
esprits moyens ou médiocres.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

La vérité, quoique oubliée des hommes, n'est jamais


nouvelle, elle est du commencement. L'erreur est
toujours une nouveauté dans le monde ; elle est sans
ancêtres et sans postérité, mais par cela même elle
flatte l'orgueil, et chacun de ceux qui la propagent s'en
croit le père.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Dans une société bien réglée les bons doivent servir


de modèle, et les méchants d'exemple.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

L'esprit employé à corrompre n'est autre chose que la


force employée à détruire.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

La justice imprime la paix, la force provoque la


résistance.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Le premier de nos préjugés renferme tous les autres.


Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

Pour gouverner les peuples, lorsqu'il y a tant d'esprit,


il faut plus que de l'esprit.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

L'ignorance a un bandeau sur les yeux, elle est


ténèbre et cécité.
Louis de Bonald ; L'ignorance et de la simplicité
(1810)

Le divorce doit être la peine de l'adultère ; le


changement, le remède de l'inconstance.
Louis de Bonald ; Le divorce considéré au XIXe siècle
(1801)

Dieu laisse l'homme libre de faire le mal, pour qu'il ait


le mérite de faire le bien.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

À un homme d'esprit, il ne faut qu'une femme de sens


; c'est trop de deux esprits dans une maison.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

La littérature est l'expression de la société, comme la


parole est l'expression de l'homme.
Louis de Bonald ; Pensées sur divers sujets (1817)

L'ignorance ne sait rien, ne voit rien, ne connaît rien,


ni le bien, ni le mal.
Louis de Bonald ; L'ignorance et de la simplicité
(1810)

Tolérer le divorce, c'est commander la prostitution et


légaliser l'adultère.
Louis de Bonald ; Le divorce considéré au XIXe siècle
(1801)

William de Britaine

Les 122 citations de William de Britaine :

Le contentement d'esprit est plus estimable que tous


les trésors du monde.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Le silence est la clé de la prudence, et le sanctuaire


de la sagesse.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

L'amitié est une chose sacrée, elle mérite nos plus


tendres reconnaissances.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Les promesses faites à la hâte sont ordinairement


suivies d'un prompt repentir.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Si vous voulez être heureux, que la raison soit votre


guide.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Un sou dans la poche vaut mieux que dix mal


dépensés.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

D'un esprit bas, on en fait tout au plus un esprit


médiocre ; Que je sache, on n'a jamais fait d'un âne
un cheval de course !
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

On a bien souvent plus à y perdre qu'à y gagner.


William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

L'homme le plus stupide est celui qui coupe la


branche sur laquelle il est assis.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Quand un arbre est prêt à tomber, il y a toujours des


gens qui cherchent à en profiter.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Erreur est la fille de Réussite.


William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Personne ne prospère plus vite que celui qui s'appuie


sur les erreurs des autres.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Faites voile quand le vent est favorable, fuyez le


courant avant que les malheurs s'enchaînent.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)
Un ami est semblable à un miroir qui nous reflète nos
propres défauts.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Il n'est rien de plus difficile que de trouver un ami


sincère à qui l'on puisse faire entièrement confiance.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

La réputation s'acquiert par le travail, le résultat et


l'honnêteté.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Une bonne réputation dépend de ceux qui parlent de


vous.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Une bonne réputation est un vêtement que l'on porte


en toutes saisons.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Les secrets divulgués à plusieurs ne sont point de


longue durée.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Un secret est semblable à une couronne que l'on ne


doit porter que soi-même.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

La discrétion est la meilleure sûreté.


William de Britaine ; La prudence humaine (1689)
Tout homme sage tire devant lui le rideau de la
prudence.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Un homme indiscret est une lettre ouverte que tout le


monde peut lire.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Personne ne se repend d'avoir gardé le silence, mais


beaucoup se sont repentis d'avoir trop parlé.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Qui dit ce qu'il fait dira aussi ce qu'il ne fait pas.


William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Le silence est la plus grande sagesse d'un fou.


William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Où il y a de l'hypocrisie, il y a de l'artifice et de la
fourberie.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Quiconque veut paraître autre qu'il n'est est un


hypocrite.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

La malice est toujours prête à jeter son venin.


William de Britaine ; La prudence humaine (1689)
Ne soyez point vain, ni trop grand parleur, car c'est là
qu'est le paradis des fous.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Un beau parleur est comme un tambour, qui fait


beaucoup de bruit pour rien.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Le meilleur remède pour tous les problèmes, s'armer


de patience.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

La patience est le meilleur remède pour arriver à ses


fins.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Le meilleur moyen pour ne point se mettre en colère


c'est d'en retrancher la cause.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Il n'est point de remède plus efficace contre la colère


que le temps et la patience.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

La vengeance la plus noble est le pardon des injures.


William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

La science est le trésor de l'esprit, le discernement en


est la clé.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)
Il est plus facile de donner des conseils que d'en
recevoir.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Une confiance en soi exagérée est synonyme de


chute.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

La méfiance est l'oeil droit de la prudence.


William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Il est de la prudence de considérer mûrement ce que


vous allez entreprendre avant de commencer.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

La paresse ruine aussi insensiblement un homme que


le travail augmente ses biens.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Pour un honnête homme, il n'est rien de plus sacrée


qu'une parole donnée.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

La bonne foi est le fondement de la justice, et la


justice est la sûreté d'un État.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

La parole donnée d'un homme doit être aussi


inséparable que le feu et la flamme.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)
Tromper qui n'est pas obligé de vous croire est d'un
sot.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Qui manque à sa parole manque aussi à sa fidélité.


William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Songer une minute avant de parler, et un jour avant


de promettre.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Une promesse est une dette que l'on doit honorer.


William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Si vous voulez être heureux, n'admettez jamais plus


d'une femme dans votre lit.
William de Britaine ; La prudence humaine (1689)

Luís Vaz de Camões, dit Camoëns

es 18 citations de Luís Vaz de Camões :

La guerre s'étudie sur les champs de bataille.


Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, X (1572).

L'art de la guerre ne s'apprend point dans les livres, ni


dans le silence de la retraite.
Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, X (1572).
La science elle-même peut s'égarer, si l'expérience ne
l'éclaire.
Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, X (1572).

Récompense tous les services, encourage tous les


talents.
Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, X (1572).

Le courage et le génie forcent la victoire à se déclarer.


Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, X (1572).

La paresse engourdit, la volupté dégrade les âmes.


Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, X (1572).

La colère égare la raison.


Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, X (1572).

Les noirs chagrins m'entraînent au fleuve de l'oubli.


Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, X (1572).

Plus tu m'offenses, plus je t'aime.


Luís Vaz de Camões ; Sonnet CC (1556).

L'inimitié la plus terrible est celle dont s'arme


l'hypocrisie contre la vraie sagesse.
Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, X (1572).

L'homme ne peut éluder son destin.


Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, X (1572).
Le bonheur présent n'est que la récompense des
travaux passés.
Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, IX (1572).

Il n'est point de difficulté que l'or ne surmonte.


Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, VIII (1572).

La vérité porte un caractère qui la distingue aisément


du mensonge.
Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, VIII (1572).

Dans les affaires du monde, la crainte suit pas à pas


l'espérance.
Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, VIII (1572).

Goûtez dans les bras de Morphée les douceurs d'un


profond repos.
Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, VIII (1572).

Un grand cœur surmonte des difficultés qui paraissent


insurmontables.
Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, VIII (1572).

Quand les faux témoins triomphent, l'innocence est


condamnée.
Luís Vaz de Camões ; Les lusiades, X (1572).

François-René de Chateaubriand
Les 90 citations de Chateaubriand :

Soyons hommes, c'est à dire libres ; apprenons à


mépriser les préjugés de la naissance et des
richesses, à honorer l'indigence et la vertu ; donnons
de l'énergie à notre âme, de l'élévation à notre pensée
; portons partout la dignité de notre caractère, dans le
bonheur et dans l'esprit qui anime l'univers ne fut
donnée aux hommes que par le christianisme.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

La faiblesse n'est pas la fausseté, mais elle en tient


lieu.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

La hauteur du génie et les qualités supérieures ne


sont pleurées que des anges.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

Les ennemis n'aiment aucune espèce de succès,


même les plus misérables, et c'est les punir que de
réussir dans un genre où ils se croient eux-mêmes
sans égal.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

Le ciel fait rarement naître ensemble l'homme qui veut


et l'homme qui peut.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

Pourquoi mourir, je le sais. Pourquoi naître ? je


l'ignore.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

Au bout de la vie est un âge amer : rien ne plaît parce


qu'on n'est digne de rien.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

L'aristocratie est de sa nature ingrate et ingagnable,


quand on n'est pas né dans ses rangs.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

Une passion vraie et malheureuse est un levain


empoisonné qui reste au fond de l'âme et qui gâterait
le pain des anges.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

Les grands hommes ne doivent être vus qu'en grand.


Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

On n'a rien à craindre du temps lorsqu'on est rajeuni


par la gloire.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

Il n'y a qu'une minute de la vie à la mort.


Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

Il suffit qu'une mère voit sourire son enfant pour être


convaincue de la réalité d'une félicité suprême.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

La terre n'est que la cendre des morts pétrie des


larmes des vivants.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

La justice est le pain du peuple, il en est toujours


affamé.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

On pardonne quelquefois à celui qui verse le sang,


jamais à celui qui en reçoit le prix.
Chateaubriand ; Analyse raisonnée de l'histoire de
france (1797)

On n'est jamais reçu à dire que tout est perdu quand


on n'a rien tenté.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

L'orgueil est le péché de Satan, c'est le premier péché


du monde. L'orgueil est si bien le principe du mal, qu'il
se trouve mêlé aux diverses infirmités de l'âme ; il
brille dans le souris de l'envie, il éclate dans les
débauches de la volupté, il compte l'or de l'avarice, il
étincelle dans les yeux de la colère, et suit les grâces
de la mollesse.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)
La vieillesse est une voyageuse de nuit : la terre lui
est cachée ; elle ne découvre plus que le ciel.
Chateaubriand ; La vie de Rancé (1844)

La mort est variée à l'infini, mais toujours bouffonne à


l'instar de la vie, qui n'est qu'une sérieuse
pantalonade.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

Les pas du vrai croyant ne sont jamais solitaires ; un


bon ange veille à ses côtés, il lui donne des conseils
dans ses songes.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

On s'irrite moins en raison de l'offense reçue qu'en


raison de l'idée que l'on s'est formée de soi.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

On est bien près de tout croire quand on ne croit à


rien.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

Les soins d'une mère pour son enfant sont le fruit de


l'expérience de toute sa vie.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

La religion tire ses raisons de la sensibilité de l'âme,


des plus doux attachements de la vie, de la piété
filiale, de l'amour conjugal, de la tendresse
maternelle : L'athéisme réduit tout à l'instinct de la
bête ; et pour premier argument de son système, il
vous étale un cœur que rien ne peut toucher.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

La religion ne parle que de la beauté de l'homme :


L'athéisme a toujours la lèpre et la peste à vous offrir.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

La femme a naturellement l'instinct du mystère, elle


prend plaisir à se voiler, elle ne découvre jamais
qu'une moitié de ses grâces et de sa pensée, elle est
pleine de secrets, elle séduit surtout par son
ignorance.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

Celui qui aime est toujours dans la joie : il court, il


vole, il est libre, et rien ne le retient ; il donne tout pour
tous et possède tout en tous, parce qu'il se repose
dans ce bien unique et souverain qui est au-dessus
de tout et d'où découlent et procèdent tous les biens.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

La passion dominante de l'homme sera toujours la


vérité ; quand il aime l'erreur, c'est que cette erreur, au
moment qu'il y croit, est pour lui comme une chose
vraie. Nous ne chérissons pas le mensonge, bien que
nous y tombions sans cesse.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

L'amour tend toujours en haut, et il ne souffre point


d'être retenu par les choses basses.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

L'amour de Dieu est généreux, il pousse les âmes à


de grandes actions, et les excite à désirer ce qu'il y a
de plus parfait.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

Le ver de la tombe commence à ronger la conscience


du méchant avant de lui dévorer le cœur.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

Il est bon de se prosterner dans la poussière quand


on a commis une faute, mais il n'est pas bon d'y
rester.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

Quand nos amis sont descendus dans la tombe, quels


moyens avons-nous de réparer nos torts ? Ils auraient
mieux aimé de nous un sourire pendant leur vie, que
toutes nos larmes après leur mort.
Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

Avez-vous des chagrins, attachez vos yeux sur un


enfant qui dort, qu'aucun souci ne trouble, qu'aucun
songe n'alarme : vous emprunterez quelque chose de
cette innocence ; vous vous sentirez tout apaisé.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)
Il y a des hommes qui ne sont point éloquents, parce
que leur cœur parle trop haut et les empêche
d'entendre ce qu'ils disent.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

Le salaire n'est que l'esclavage prolongé.


Chateaubriand ; Essai sur la littérature anglaise
(1836)

Le désir est le père de la puissance ; quiconque


désire fortement, obtient.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

Les événements font plus de traîtres que les opinions.


Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

Plus on est de bonne foi, plus on souffre ; on est le


martyr de ses propres défiances.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme, III, 2
(1802)

L'amour est suivi des plus cruelles incertitudes : on


doute toujours si l'on est aimé comme l'on aime.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

Aimer, c'est regarder l'être aimé comme la ressource


de tous nos besoins.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)
Aimer, c'est vouloir trouver dans l'objet aimé tout ce
qui manque à notre cœur.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

Aimer, c'est chercher la félicité dans ce qu'on aime.


Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

Il faut avoir le cœur placé haut pour verser certaines


larmes : La source des grands fleuves se trouve sur le
sommet des monts.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1768-1848)

Quand on est perfide et corrompu, on n'est pas si


brave.
Chateaubriand ; Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811)

Un charme est au fond des souffrances comme une


douleur au fond des plaisirs.
Chateaubriand ; Pensées (1847)

Hélas ! chaque heure dans la société ouvre un


tombeau et fait couler une larme.
Chateaubriand ; René, ou les Effets des passions
(1802)

Si l'homme est ingrat, l'humanité est reconnaissante.


Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

Tout arrive par les idées ; elles produisent les faits, qui
ne leur servent que d'enveloppe.
Chateaubriand ; Analyse raisonnée de l'histoire de
france (1797)

La plus dure des afflictions, le survivre.


Chateaubriand ; La vie de Rancé (1844)

Le goût est le bon sens du génie.


Chateaubriand ; Essai sur la littérature anglaise
(1836)

Il n'y a rien de plus poétique dans la fraîcheur de ses


passions qu'un cœur de seize années.
Chateaubriand ; Atala, ou les Amours de deux
sauvages (1801)

On compte ses aïeux quand on ne compte plus.


Chateaubriand ; La vie de Rancé (1844)

La morale va au-devant de l'action ; la loi l'attend.


Chateaubriand ; Analyse raisonnée de l'histoire de
france (1797)

Ô illusions de l'enfance et de la patrie, ne perdez-vous


jamais vos douceurs !
Chateaubriand ; René, ou les Effets des passions
(1802)

Les cœurs qui s'aiment s'entendent à demi-mot.


Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

Les sentiments les plus merveilleux sont ceux qui


nous agitent un peu confusément.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

L'enfance n'est si heureuse que parce qu'elle ne sait


rien.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

Il n'est rien de beau, de doux, de grand dans la vie,


que les choses mystérieuses.
Chateaubriand ; Le génie du christianisme (1802)

Plus le visage est sérieux, plus le sourire est beau.


Chateaubriand ; Mémoires d'outre-tombe (1841)

Le vice et la vertu sont frère et sœur ; ils ont été


engendrés par l'homme.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

L'amitié disparaît quand celui qui est aimé tombe dans


le malheur.
Chateaubriand ; La vie de Rancé (1844)

L'amour ? Il est trompé, fugitif ou coupable.


Chateaubriand ; La vie de Rancé (1844)

L'amitié que la présence attiédit, que l'absence efface.


Chateaubriand ; René, ou les Effets des passions
(1802)

Il est des malheurs qui nous séparent pour toujours


des hommes.
Chateaubriand ; René, ou les Effets des passions
(1802)

Ne méprisez pas tant l'expérience et la sagesse de


nos pères.
Chateaubriand ; René, ou les Effets des passions
(1802)

Les grandes afflictions semblent raccourcir les heures


comme les grandes joies.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

Un charme est au fond des souffrances comme une


douleur au fond des plaisirs.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

Tous les hommes se flattent, mais peu s'estiment.


Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

La lampe qui s'éteint ne souffre pas.


Chateaubriand ; Réflexions et maximes.
La cendre d'un mort, quel que fût de son vivant le
décédé, est sacrée.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

La mort est une grande femme fort belle, à laquelle il


ne manque que le cœur.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

Une passion dominante éteint les autres dans notre


âme, comme le soleil fait disparaître les astres dans
l'éclat de ses rayons.
Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

On se couche enfant, on se réveille homme.


Chateaubriand ; Pensées, réflexions et maximes
(1848)

Alphonse Van Bredenbeck de Châteaubriant

Les 48 citations de Alphonse de Châteaubriant :

Qui est trop affilé dans son orgueil, c'est cela qui le
perd.
Alphonse de Châteaubriant ; La Brière (1923)

La loi d'amour est la seule loi de vie ; la loi qui fait que
chacun sent en soi l'immense unité humaine.
Alphonse de Châteaubriant ; La réponse du Seigneur
(1933)

La plus mauvaise affaire de toutes, c'est encore de


perdre la vie !
Alphonse de Châteaubriant ; Monsieur des Lourdines
(1911)

La ressemblance est mère de l'amour.


Alphonse de Châteaubriant ; Écrits de l'autre rive
(1950)

L'Allemand est sans ironie, et c'est ce qui fait sa force.


Alphonse de Châteaubriant ; La gerbe des forces
(1937)

Le Français a l'ironie, et c'est ce qui lui donne son


piquant.
Alphonse de Châteaubriant ; La gerbe des forces
(1937)

Chaque homme, pour faire son éducation, a plus à


oublier qu'à apprendre.
Alphonse de Châteaubriant ; Écrits de l'autre rive
(1950)

Malheur aux hommes insensés qui suivent leur propre


esprit et ne voient rien au delà de lui.
Alphonse de Châteaubriant ; La réponse du Seigneur
(1933)
La sobriété est l'amour de la santé.
Alphonse de Châteaubriant ; Le baron de Puydreau
(1908)

Le labour est le premier grand acte de la vie.


Alphonse de Châteaubriant ; La meute (1927)

Nous sommes tous des casseurs de pierres à genoux


sur les chemins de la vie.
Alphonse de Châteaubriant ; Écrits de l'autre rive
(1950)

Le Saint est le plus vaste et le plus puissant des


réflecteurs humains de la Pensée.
Alphonse de Châteaubriant ; Lettre à la chrétienté
mourante (1951)

Je me suis endormi, leri, à l'ombre sous un thym ;


mais à mon éveillée, lerée, le thym était fleuri.
Alphonse de Châteaubriant ; Monsieur des Lourdines
(1911)

Quelle souffrance de n'avoir personne à qui s'ouvrir


d'un regain d'espoir !
Alphonse de Châteaubriant ; Monsieur des Lourdines
(1911)

L'oubli est la clé de la patience sur cette chienne de


terre !
Alphonse de Châteaubriant ; La Brière (1923)
La merveilleuse histoire de l'homme, c'est de
contempler le Seigneur, le Père, de s'oublier en Lui.
Alphonse de Châteaubriant ; La réponse du Seigneur
(1933)

Les pleurs sont le don de celui qui trompe.


Alphonse de Châteaubriant ; Itinéraire vers la lumière
divine (1955)

Le silence est un levier d'énergie ; le mal accompli ne


s'efface pas avec des reproches !
Alphonse de Châteaubriant ; Monsieur des Lourdines
(1911)

Tous les biens de la terre ne sont rien, et Dieu, en


nous les enlevant, nous délivre de la servitude du
péché.
Alphonse de Châteaubriant ; Monsieur des Lourdines
(1911)

Confiance en soi et sérénité, tels sont les suprêmes


conseils de la sagesse.
Alphonse de Châteaubriant ; Monsieur des Lourdines
(1911)

L'homme est un champ de bataille où deux ennemis


sont aux prises : la raison, et les nerfs.
Alphonse de Châteaubriant ; Monsieur des Lourdines
(1911)

On ne saurait faire boire un âne qui n'a pas soif !


Alphonse de Châteaubriant ; Monsieur des Lourdines
(1911)

On a toujours besoin des autres.


Alphonse de Châteaubriant ; Monsieur des Lourdines
(1911)

L'Intelligence qui est l'Esprit, est l'Amour ; l'Amour qui


est Esprit est l'Intelligence.
Alphonse de Châteaubriant ; L'acte intérieur ou le
sens intime du divin (1992)

L'amour, dès qu'il est le véritable amour, rejoint la joie


de l'éternel au sein de l'unité.
Alphonse de Châteaubriant ; La meute (1927)

Le Français travaille pour vivre et s'amasser une


retraite ; l'Allemand frémit à cette idée de retraite et vit
pour travailler.
Alphonse de Châteaubriant ; La gerbe des forces
(1937)

Vivre, c'est avoir foi : Est vivant celui qui pratique


l'absence totale de doute.
Alphonse de Châteaubriant ; La réponse du Seigneur
(1933)

Être jeune, c'est se combattre à travers tous les


dangers.
Alphonse de Châteaubriant ; Procès posthume d'un
visionnaire (1987)

Aime ton prochain comme toi-même.


Alphonse de Châteaubriant ; Cahiers (1906-1951)

C'est absolument quand l'homme n'est absolument


rien qu'il est grand.
Alphonse de Châteaubriant ; Cahiers (1906-1951)

Apprendre Dieu et ses Statuts, c'est apprendre à faire


des sacrifices.
Alphonse de Châteaubriant ; Lettre à la chrétienté
mourante (1951)

Seule la douleur m'a appris à sacrifier « ce qui passe


» à « ce qui ne passe pas ».
Alphonse de Châteaubriant ; Lettre à la chrétienté
mourante (1951)

C'est par la douleur seule que vous apprenez ce qui


vaut et ce qui ne vaut pas.
Alphonse de Châteaubriant ; Fragments d'une
confession (2004)

La liberté sera l'intelligence de l'homme de demain.


Alphonse de Châteaubriant ; Cahiers (1906-1951)

L'homme n'a pas le moyen d'être libre s'il n'est pas


vrai.
Alphonse de Châteaubriant ; Itinéraire vers la lumière
divine (1955)

La vérité seule est libre vis-à-vis du mal, dont la


nature est le mensonge.
Alphonse de Châteaubriant ; Itinéraire vers la lumière
divine (1955)

La seule vraie vie est dans le bonheur si l'on accorde


que le seul bonheur est de se conquérir.
Alphonse de Châteaubriant ; La Brière (1923)

Bienheureux ceux qui dans l'excès de la souffrance


ont reçu la révélation de la vérité !
Alphonse de Châteaubriant ; La réponse du Seigneur
(1933)

L'amour, c'est très gai ! il faut être joyeux... toujours la


joie ! toujours la joie !
Alphonse de Châteaubriant ; La meute (1927)

Ma vie, semblable à un iris solitaire poussé sur le bord


du fleuve du temps, donne aujourd'hui sa fleur.
Alphonse de Châteaubriant ; Fragments d'une
confession (2004)

Aimer est le seul grand acte de toute la vie, le seul


acte nécessaire.
Alphonse de Châteaubriant ; La meute (1927)

Qui aime est un homme qui laisse aimer Dieu.


Alphonse de Châteaubriant ; Lettre à la chrétienté
mourante (1951)

Aimer Dieu, c'est l'image de son amour qui arrive


jusqu'à notre conscience.
Alphonse de Châteaubriant ; Lettre à la chrétienté
mourante (1951)

Quand nous adorons Dieu, c'est l'amour de Dieu que


nous reflétons.
Alphonse de Châteaubriant ; Lettre à la chrétienté
mourante (1951)

Sois semblable à Dieu est le commandement de


l'humilité.
Alphonse de Châteaubriant ; La réponse du Seigneur
(1933)

On n'a que le plaisir qu'on donne.


Alphonse de Châteaubriant ; Monsieur des Lourdines
(1911)

Une maman ne vit que par la tendresse.


Alphonse de Châteaubriant ; L'un et l'autre (1914-
1944)

La loi d'amour est la seule loi de vie ; la loi qui fait que
chacun devient fort autant que tous ensemble.
Alphonse de Châteaubriant ; La réponse du seigneur
(1933)
Nicolas de Condorcet

Les 26 citations de Nicolas de Condorcet :

De la force à l'injustice, il n'y a qu'un pas.


Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

L'instruction est le seul remède à la stupidité.


Nicolas de Condorcet ; Sur l'instruction publique
(1792)

L'inégalité d'instruction est une des principales


sources de la tyrannie.
Nicolas de Condorcet ; Sur l'instruction publique
(1792)

Les lumières superficielles valent beaucoup mieux


que l'ignorance.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

Le plus terrible des fléaux politiques est la corruption


des tribunaux.
Nicolas de Condorcet ; Éloge de La Condamine
(1774)

L'opulence est le bonheur même, lorsqu'elle sert à


soulager les malheureux.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)
Qui trouve à redire à tout est d'un mauvais esprit ou
d'une mauvaise santé.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

On fait des phrases parce qu'on n'a pas d'idées.


Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

L'égalité est le premier élément de la félicité, de la


paix et des vertus.
Nicolas de Condorcet ; Sur l'instruction publique
(1792)

L'instruction doit être la même pour les femmes et


pour les hommes.
Nicolas de Condorcet ; Sur l'instruction publique
(1792)

L'instruction publique n'a pas droit de faire enseigner


des opinions comme des vérités.
Nicolas de Condorcet ; Sur l'instruction publique
(1792)

Ce n'est point ce que l'on a appris qui est utile, mais


ce que l'on a retenu.
Nicolas de Condorcet ; Sur l'instruction publique
(1792)

L'homme n'a pas besoin d'être trompé pour porter la


vertu jusqu'à l'héroïsme.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)
Toute négligence peut être fatale à une petite fortune.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

Les gens médiocres cherchent à se faire valoir par


une sévérité inexorable.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

L'insensibilité de l'égoïsme prend souvent le nom de


philosophie.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

L'ingratitude, fille de l'intérêt et de la vanité, est le vice


des petites âmes.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

Une âme noble rend justice même à ceux qui la lui


refusent.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

Sous la constitution la plus libre, un peuple ignorant


est toujours esclave.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

L'imagination des sots n'atteint pas à l'esprit, celle des


sages n'atteint pas au génie.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

Les hommes sans passions, sans vertus et sans


vices, n'ont qu'un seul sentiment : la vanité mal
déguisée.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

Le plaisir et la douleur sont les deux extrêmes de la


sensibilité : son moyen terme est le calme vivant ; sa
nullité, la mort.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

Nos sages et doctes aïeux ont brûlé religieusement


des gens dont le crime était d'avoir eu des illusions, et
de le dire.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

On cache sous l'apparence de l'amour naturel et


légitime de la liberté, l'humeur secrète de n'avoir pas
d'empire sur les autres.
Nicolas de Condorcet ; Pensées et maximes (1794)

La vie humaine n'est point une lutte où des rivaux se


disputent des prix ; c'est un voyage que des frères
font en commun, et où chacun employant ses forces
pour le bien de tous, en est récompensé par les
douceurs d'une bienveillance réciproque, par la
jouissance attachée au sentiment d'avoir mérité la
reconnaissance ou l'estime.
Nicolas de Condorcet ; Sur l'instruction publique
(1792)

Prosper Jolyot de Crébillon


Les 31 citations de Prosper Jolyot de Crébillon :

Un généreux courage pardonne à qui le hait, mais


point à qui l'outrage.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Catilina, I, 4 (1748)

Je veux qu'on respecte ma mère autant qu'on


respecte les dieux.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Sémiramis, IV, 5, le 10
avril 1717.

Un front sans ornement ne rend pas moins aimable.


Prosper Jolyot de Crébillon ; Sémiramis, I, 5, le 10
avril 1717.

Fuir n'est un déshonneur que pour ceux dont on peut


soupçonner la valeur.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Le Triumvirat, III, 4, le 23
décembre 1754.

Qui ne veut que haïr ne veut pas qu'on le plaigne.


Prosper Jolyot de Crébillon ; Xerxès, II, 8 (1714)

Plaindre un amant trahi, c'est s'avouer heureux.


Prosper Jolyot de Crébillon ; Xerxès, I, 8 (1714)

Que ne peut la valeur où le cœur s'intéresse ?


Prosper Jolyot de Crébillon ; Électre, II, 1, le 14
décembre 1708.

Mieux vaut se flatter d'un espoir téméraire, que de


céder au sort dès qu'il nous est contraire.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Le Triumvirat, III, 1, le 23
décembre 1754.

L'imprudence n'est pas dans la témérité, elle est dans


un projet faux et mal concerté.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Catilina, III, 6 (1748)

Un monstre doit causer plus d'horreur que de crainte.


Prosper Jolyot de Crébillon ; Pyrrhus, II, 2 (1726)

L'amour le mieux vengé, quelle que soit l'offense, est


souvent le premier à pleurer sa vengeance.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Catilina, II, 1 (1748)

Un ennemi qui peut pardonner une offense, ou


manque de courage, ou manque de puissance.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Atrée et Thyeste, V, 4
(1707)

Qui cède à la pitié mérite qu'on l'offense ; il faut un


terme au crime, et non à la vengeance.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Atrée et Thyeste, V, 4
(1707)

L'amour n'a pas toujours respecté la nature.


Prosper Jolyot de Crébillon ; Rhadamiste et Zénobie,
I, 2 (1711)

On doit des malheureux respecter la misère.


Prosper Jolyot de Crébillon ; Atrée et Thyeste, II, 2
(1707)

La crainte fit les dieux ; l'audace a fait les rois.


Prosper Jolyot de Crébillon ; Xerxès, I, 1 (1714)

L'honneur et la gloire ne suivent pas toujours le char


de la victoire.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Pyrrhus, II, 4 (1726)

Un amant méprisé ne fait point de jaloux.


Prosper Jolyot de Crébillon ; Le Triumvirat, III, 4, le 23
décembre 1754.

La mort n'est qu'un instant que le grand cœur défie, et


que le lâche attend.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Catilina, V, 6 (1748)

La honte suit toujours un lâche désespoir.


Prosper Jolyot de Crébillon ; Le Triumvirat, III, 1, le 23
décembre 1754.

Il n'est point de fierté que le sort n'humilie.


Prosper Jolyot de Crébillon ; Le Triumvirat, V, 3, le 23
décembre 1754.

Le destin n'a point mis de sentiments égaux, dans


l'âme de l'esclave et celle du héros.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Le Triumvirat, III, 5, le 23
décembre 1754.

Le crime est toujours crime ; et jamais la beauté n'a


pu servir de voile à sa difformité.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Pyrrhus, IV, 4 (1726)

Se laisser prévenir est moins une vertu, que


l'imbécillité d'un courage abattu.
Prosper Jolyot de Crébillon ; Le Triumvirat, III, 5, le 23
décembre 1754.

Un affront vit toujours sur le front qui l'endure.


Prosper Jolyot de Crébillon ; Le Triumvirat, V, 2, le 23
décembre 1754.

Charles de Gaulle

Les 51 citations de Charles de Gaulle :

Les armes ont cette vertu d'ennoblir jusqu'aux moins


purs.
Charles de Gaulle ; La France et son armée (1938)

Les chatons jouent, les chats méditent.


Charles de Gaulle ; Cité par André Malraux dans Les
chênes qu'on abat (1971)
La vie n'est pas le travail : Travailler sans cesse rend
fou.
Charles de Gaulle ; Cité par André Malraux dans Les
chênes qu'on abat (1971)

Le niveau de vie est devenu la boîte à chagrins de


tous les pays.
Charles de Gaulle ; Cité par André Malraux dans Les
chênes qu'on abat (1971)

La pire calamité après un général bête, c'est un


général intelligent.
Charles de Gaulle ; Le petit livre rouge du général
(1968)

Les plus nobles principes du monde ne valent que par


l'action.
Charles de Gaulle ; Discours de guerre (1944)

Surmonter les épreuves nous donne les meilleures


raisons d'être confiants en nous-mêmes.
Charles de Gaulle ; Allocution du général, le 31
décembre 1968.

L'évidence ne suffit pas toujours à convaincre.


Charles de Gaulle ; Discours, le 21 octobre 1941.

Nous entendons faire en sorte qu'aucun homme ne


soit Allemand s'il ne veut pas être Allemand, que tout
homme puisse se conformer à ses croyances sans
gêne et sans humiliation, que chacun ait qualité pour
vivre, quelles que soient sa race et ses opinions.
Charles de Gaulle ; Discours, le 2 octobre 1941.

Le feu a toujours l'initiative sur les pompiers.


Charles de Gaulle ; Discours, le 2 octobre 1941.

Il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne


fait pas de politique autrement que sur des réalités.
Charles de Gaulle ; Entretien avec Michel Droit, le 14
décembre 1965.

Quelles que soient les difficultés, tout vaut mieux que


d'être mis hors de combat sans combattre.
Charles de Gaulle ; Discours radiodiffusé, Londres, 6
juin 1944.

Dans la politique mieux vaut persuader les plus forts


que de marcher à leur encontre.
Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, Le salut
(1944-1946)

Le patriotisme, c'est aimer son pays ; le nationalisme,


c'est détester celui des autres.
Charles de Gaulle ; Lettres, notes et carnets (1951)

Quel homme vécut jamais une réussite achevée ?


Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, Le salut.

Il n'y a de réussite qu'à partir de la vérité.


Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'unité,
Tragédie.

La vie est la vie, autrement dit un combat, pour une


nation comme pour un homme.
Charles de Gaulle ; Vœux pour l'année 1965, le 31
décembre 1964.

Vive la France, libre, dans l'honneur et dans


l'indépendance !
Charles de Gaulle ; L'appel du 22 juin 1940.

Vive le Québec, Vive le Québec libre !


Charles de Gaulle ; Voyage au Québec, le 23 juillet
1967.

La ménagère veut le progrès, mais elle ne veut pas la


pagaille !
Charles de Gaulle ; Entretien avec Michel Droit, le 15
décembre 1965.

Je ne vais pas mal, mais rassurez-vous, un jour je ne


manquerai pas de mourir.
Charles de Gaulle ; Conférence de presse du 4 février
1965.

Il n'y a qu'une seule querelle qui vaille, et cette


querelle c'est celle de l'homme.
Charles de Gaulle ; Conférence de presse du 25 mars
1959.
Je vous ai compris !
Charles de Gaulle ; Discours du 4 juin 1958 au Forum
d'Alger.

Les traités, voyez-vous, sont comme les jeunes filles


et les roses : ça dure ce que ça dure !
Charles de Gaulle ; Discours de l'Élysée, le 2 juillet
1963.

Être grand, c'est soutenir une grande querelle.


Charles de Gaulle ; Cite William Shakespeare
(Hamlet), Le fil de l'épée (1932)

Dans les lettres, comme en tout, le talent est un titre


de responsabilité.
Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, Le salut,
L'ordre.

J'aime tout ce qui est jeune, qui s'agite et qui crie... à


condition de pouvoir m'en débarrasser en une
seconde, en tournant le bouton !
Charles de Gaulle ; Les petites phrases du Général
(1993)

On ne peut pas réduire la femme à une machine à


faire l'amour !
Charles de Gaulle ; Un roi pour la France, Xavier
Walter (2002)

La France a perdu une bataille, mais la France n'a


pas perdu la guerre.
Charles de Gaulle ; Proclamation, L'appel du 18 juin.

Les exigences d'un grand peuple sont à l'échelle de


ses malheurs.
Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'unité,
Tragédie.

Rien ne réhausse l'autorité mieux que le silence.


Charles de Gaulle ; Le fil de l'épée (1932)

L'action met les ardeurs en œuvre, mais c'est la


parole qui les suscite.
Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'unité,
Politique.

Le vent redresse l'arbre après l'avoir penché.


Charles de Gaulle ; Le fil de l'épée (1932)

Délibérer est le fait de plusieurs, agir est le fait d'un


seul.
Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'unité,
Politique.

Un seul combat, pour une seule patrie.


Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'unité,
Tragédie.

Face à l'événement, c'est à soi-même que recourt


l'homme de caractère.
Charles de Gaulle ; Le fil de l'épée, Du caractère, II
(1932)

L'autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans


l'éloignement.
Charles de Gaulle ; Le fil de l'épée, Du caractère, II
(1932)

Le caractère, vertu des temps difficiles.


Charles de Gaulle ; Le fil de l'épée, Du caractère, I
(1932)

Les âmes, comme la matière, ont des limites.


Charles de Gaulle ; La France et son armée,
Napoléon, II (1938)

L'épée est l'axe du monde, et la grandeur ne se divise


pas.
Charles de Gaulle ; Vers l'armée de métier,
Commandement, III (1934)

La gloire se donne seulement à ceux qui l'ont toujours


rêvée.
Charles de Gaulle ; Vers l'armée de métier,
Commandement, II (1934)

La véritable école du commandement est la culture


générale.
Charles de Gaulle ; Vers l'armée de métier,
Commandement, II (1934)
Vers l'Orient compliqué, je volais avec des idées
simples.
Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'appel,
L'Orient.

Toujours, le Chef est seul en face du mauvais destin.


Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'appel, La
chute.

La vieillesse est un naufrage.


Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'appel, La
chute.

Face aux grands périls, le salut n'est que la grandeur.


Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'appel, La
pente.

La guerre commence infiniment mal ; il faut donc


qu'elle continue.
Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'appel, La
pente.

Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la


France.
Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'appel, La
pente.

La France ne peut être la France sans la grandeur.


Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, L'appel, La
pente.
Le talent est un titre de responsabilité.
Charles de Gaulle ; Mémoires de guerre, Le salut
(1944-1946)

Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin

Les 14 citations de Félicité de Genlis :

L'égoïste a son cœur dans la tête.


Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

L'homme sage est celui qui ne parle et n'agit qu'avec


réflexion et discernement.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

Un conscience sans reproche se rit de la calomnie


mensongère.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

La tranquille imbécillité n'est que l'impossibilité de


raisonner, c'est une complète nullité.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

L'ingratitude est la plus affreuse et la plus méprisable


de toutes les injustices.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

En toute chose on enseigne bien que ce que l'on sait


bien.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

L'amitié est la plus sévère école de la vérité, elle


n'admet ni le mensonge ni la trahison.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

Tranquillité de la conscience, étude variée, uniformité


de vie, voilà les seuls moyens d'échapper à l'ennui, et
de passer des journées délicieuses, en dépit même
de la fortune et du sort le plus contraire.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

La délicatesse donne à tous les procédés un charme


inexprimable.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

L'envie rend injuste et cruel, elle conduit à la haine,


c'est la plus odieuse de toutes les passions.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

Une âme basse suppose toujours de vils motifs aux


actions les plus nobles.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

La coquetterie rétrécit l'esprit, le rend susceptible des


misères les plus ridicules ; elle éteint la sensibilité et
conduit au plus affreux égarement.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

La pudeur est la grâce la plus touchante qui puisse


embellir une femme ; elle est le gage certain de
l'innocence et de la vertu.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

La vertu, dans toute sa pureté, est simple, sublime,


naturelle, sans vanité, sans ostentation, et trouve en
elle seule sa gloire et sa récompense.
Félicité de Genlis ; Pensées et textes recueillis (1830)

Rémy de Gourmont

Les 73 citations de Rémy de Gourmont :

La pudeur sexuelle est un progrès sur


l'exhibitionnisme des singes.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

La tare est la conscience qui crée l'indécision, la


gaucherie, et qui altère la volonté.
Rémy de Gourmont ; Le chemin de velours (1902)

Pour expliquer un brin de paille, il faut démonter tout


l'univers.
Rémy de Gourmont ; Le chemin de velours (1902)

Une opinion n'est choquante que lorsqu'elle est une


conviction.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)
Qui ne meurt pas une fois par jour ignore la vie.
Rémy de Gourmont ; Livre des masques (1896)

Le joueur est toujours tenté de s'attribuer une valeur


supérieure à sa valeur réelle.
Rémy de Gourmont ; Promenades philosophiques
(1905)

Les gens qui ont des convictions ne sont pas à


mépriser, c'est une maladie de l'esprit.
Remy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Le travail, qui permet de respirer et de manger, il n'y


en a pas pour tous !
Remy de Gourmont ; Une nuit au Luxembourg (1906)

Apprendre pour apprendre est aussi grossier que


manger pour manger.
Remy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Jeune faire et faire pénitence, me mettent grand deuil


en la panse.
Rémy de Gourmont ; Trois légendes du moyen âge -
Posthume, 1919.

Aumône faire et Dieu prier, rien ne peut si fort


m'ennuyer.
Rémy de Gourmont ; Trois légendes du moyen âge -
Posthume, 1919.
Pour conserver un trésor, il faut l'avoir trouvé !
Rémy de Gourmont ; Un cœur virginal, roman (1907)

La vie est une chose qui doit rire, et quand on ne rit


pas, c'est qu'on ne vit pas.
Rémy de Gourmont ; Couleurs, Contes nouveaux
(1908)

L'amour, en se fixant son but, se fixe ses limites.


Rémy de Gourmont ; Lettres à l'Amazone (1914)

Le temps qui passe ne s'en va pas plus vite que les


minutes heureuses.
Rémy de Gourmont ; Les idées du jour (1915)

Il est temps que nous apprenions à vivre dans la


minute, à nous accommoder de l'heure qui passe.
Rémy de Gourmont ; La culture des idées (1900)

L'oubli est un meurtre ; l'homme le plus doux traverse


la vie le poignard à la main.
Rémy de Gourmont ; Lettres à l'Amazone (1914)

L'injustice est l'une des conséquences de l'exercice


de la liberté.
Rémy de Gourmont ; Les chevaux de Diomède (1897)

Le principe de la charité est le don gratuit, pur et


simple, sans désir, sans espérance, sans but.
Rémy de Gourmont ; La culture des idées (1900)
On peut bien maudire un peu ceux que l'on aime
toujours et qui ne vous aiment plus.
Rémy de Gourmont ; Les chevaux de Diomède (1897)

Quand une femme s'endort la tête sur l'épaule de son


amant, elle est toujours chaste.
Rémy de Gourmont ; Lettres à l'Amazone (1914)

L'aimant est l'ennemi des femmes adultères.


Rémy de Gourmont ; Le latin mystique (1892)

La sottise est peut-être ce qu'il y a de plus constant


dans l'humanité.
Rémy de Gourmont ; Le joujou et trois autres essais -
Posthume, 1926.

La chasteté en amour n'est qu'une espèce d'avarice,


une sotte d'égoïsme.
Rémy de Gourmont ; Lettres à l'Amazone (1914)

L'amour est toujours triste, parce qu'il est toujours


passé quand on s'en aperçoit.
Rémy de Gourmont ; Lettres intimes à l’Amazone -
Posthume, 1926.

Une tristesse véritable ne vient qu'après la joie


suprême.
Rémy de Gourmont ; Lettres à l'Amazone (1914)
Chez la femme, le désir satisfait provoque la
reconnaissance.
Rémy de Gourmont ; Lettres à l'Amazone (1914)

En amour, selon les psychologues, si la femme rit,


l'homme pleure.
Rémy de Gourmont ; Lettres à l'Amazone (1914)

Avoir un fonds solide de scepticisme, c'est avoir la


faculté de se reprendre à tout moment.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Acquérir la pleine conscience de soi, c'est se


connaître.
Rémy de Gourmont ; Le livre des masques (1896)

Rien ne donne la satisfaction du devoir accompli


comme une bonne nuit de sommeil.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Tout s'arrange très bien avec de l'amitié et de la


confiance.
Rémy de Gourmont ; Lettres à Francis Jammes
(1906)

Si l'amitié se brise, l'un des amis ne poursuit jamais


l'autre de ses fureurs.
Rémy de Gourmont ; Lettres à l'Amazone (1914)

Les religions roulent éperdument sur des questions


sexuelles.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Savoir ce que tout le monde sait, c'est ne rien savoir.


Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Moi, je rêve si fortement, qu'il n'y a aucune lacune


entre mes songes et ma vie.
Rémy de Gourmont ; Le château singulier (1894)

Plus on veut être aimé, et moins on y réussit.


Rémy de Gourmont ; Lettres à l'Amazone (1914)

Il y a deux voies pour le prophète : ou annoncer un


avenir conforme au passé, ou se tromper.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Préférez toujours la finesse à la force, et la ruse à la


violence.
Rémy de Gourmont ; La culture des idées (1900)

C'est un plaisir de renoncer à un plaisir pour assurer


la joie ou le repos d'un être que l'on aime.
Rémy de Gourmont ; La culture des idées (1900)

Toute pensée est une tige qui deviendra fleur, qui


deviendra fruit.
Rémy de Gourmont ; Pensées inédites (posthume,
1920).
La politique dépend des hommes d'État, à peu près
comme le temps dépend des astronomes.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

La pitié n'est peut-être, au fond, que de la lâcheté.


Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Les femmes, ça a une âme, une toute petite âme !


Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

L'amourette passe, et l'amour reste.


Rémy de Gourmont ; Couleurs, Contes nouveaux
(1908)

Il est honteux d'avoir honte de ses plaisirs.


Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Une femme a quelquefois pitié des chagrins qu'elle


cause sans remords.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Notre vie n'est rien, si elle n'est pas vraiment notre


vie.
Rémy de Gourmont ; Le livre des masques (1896)

L'art doit être à la mode ou créer la mode.


Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Il y a des choses qu'il faut avoir le courage de ne pas


écrire.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Les femmes ont des manières de ne pas se donner


qui sont plus délicieuses que tout.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Si l'amour est souvent tragique, le mariage est


grotesque et terrible.
Rémy de Gourmont ; Esthétique de la langue
française (1899)

La guerre a augmenté la sensibilité aux dépens de


l'intelligence.
Rémy de Gourmont ; Dans la tourmente (1915)

Le mâle est un accident ; la femelle aurait suffi.


Rémy de Gourmont ; Physique de l'amour (1903)

Il ne faut lutter, sur le terrain civilisé, avec l'imbécile


instruit.
Rémy de Gourmont ; Promenades philosophiques
(1905)

L'homme est un animal de génie ; le génie ôté,


l'homme est un animal comme tous les autres.
Rémy de Gourmont ; Promenades philosophiques
(1905)

Le loisir, voilà la plus grande joie et la plus belle


conquête de l'homme.
Rémy de Gourmont ; Une nuit au Luxembourg (1906)

L'impossible est peut-être ce qu'il y a de plus


raisonnable au monde.
Rémy de Gourmont ; Un cœur virginal (1907)

Les victimes du vice ne sont peut-être pas plus


nombreuses que les victimes de la vertu.
Rémy de Gourmont ; Le chemin de velours (1902)

Un vice est comme un amour, il n'y a rien qu'on ne lui


sacrifie.
Rémy de Gourmont ; Pensées inédites (posthume,
1920)

La morale est un talent de société.


Rémy de Gourmont ; Promenades philosophiques
(1905)

L'indulgence est la forme aristocratique du dédain.


Rémy de Gourmont ; Les chevaux de Diomède (1897)

Le bonheur, comme la richesse, a ses parasites.


Rémy de Gourmont ; Promenades philosophiques
(1905)

On devient ce que l'on est, et cela sans même le


vouloir et malgré toute volonté adverse.
Rémy de Gourmont ; La culture des idées (1900)
Aimer, c'est donner ; s'aimer, c'est se donner.
Rémy de Gourmont ; La culture des idées (1900)

La maladie, la vieillesse, la mort, trois grandes


humiliations pour l'homme.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

La vérité est une illusion, et l'illusion est une vérité.


Rémy de Gourmont ; Une nuit au Luxembourg (1906)

Le savoir commence là où commence ce que le


monde ignore.
Remy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

L'altruiste est un égoïste déraisonnable : Il voudrait


modeler tout les hommes sur sa propre sensibilité.
Remy de Gourmont ; Pas sur le sable (1914)

Le vulgaire n'a aucune idée de ce qu'il faut de


sensibilité et d'intelligence pour jouir du parfum d'une
rose ou du sourire d'une femme.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité,


c'est qu'on la trouve.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Un imbécile ne s'ennuie jamais : il se contemple.


Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)
La pudeur est la forme délicate de l'hypocrisie.
Rémy de Gourmont ; Des pas sur le sable (1914)

Françoise de Graffigny

Les 38 citations de Françoise de Graffigny :

Une espérance fondée est un bien réel, mais elle est


bien plus chère quand on en voit le terme.
Françoise de Graffigny ; Lettres d'une Péruvienne
(1747)

Le bonheur, qui consiste dans la tendre union des


âmes, dépend d'une sincérité et d'une confiance la
plus intime.
Françoise de Graffigny ; Nouvelle espagnole (1745)

L'instinct, toujours vrai, ne produit de mauvais effets


que dans les âmes médiocres.
Françoise de Graffigny ; Nouvelle espagnole (1745)

Les contrastes forment plus de liaisons intimes que


les rapports d'humeur.
Françoise de Graffigny ; Nouvelle espagnole (1745)

L'extrême sévérité n'est pas le meilleur soutien des


lois.
Françoise de Graffigny ; Nouvelle espagnole (1745)
La mort ne manque à personne, quand on la préfère à
la honte.
Françoise de Graffigny ; La fille d'Aristide, IV, 8 (1758)

Si l'on manque aux malheureux, c'est toujours faute


d'humanité.
Françoise de Graffigny ; La fille d'Aristide, IV, 9 (1758)

Si les hommes étaient sans défauts, il y aurait trop


peu de mérite à leur rendre des services.
Françoise de Graffigny ; La fille d'Aristide, I, 6 (1758)

Les coquettes ne pardonnent pas le mépris de leurs


charmes.
Françoise de Graffigny ; La fille d'Aristide (1758)

La négligence d'un père de famille a plus ruiné


d'enfants que la dissipation.
Françoise de Graffigny ; La fille d'Aristide, I, 1 (1758)

Si l'excessive bonté est quelquefois trompée, elle


n'est pas moins la première des vertus.
Françoise de Graffigny ; Cénie, V, 4 (1750)

Le courage et le silence sont la noblesse des


malheureux.
Françoise de Graffigny ; Cénie, V, 3 (1750)

Un zèle trop ardent est souvent plus prompt à se


démentir.
Françoise de Graffigny ; Cénie, IV, 5 (1750)

Obtenons tout par tendresse, et rien par autorité.


Françoise de Graffigny ; Cénie, III, 1 (1750)

La honte, ce tyran des âmes nobles, n'habite qu'avec


les hommes ; fuyons-les !
Françoise de Graffigny ; Cénie, II, 5 (1750)

Il n'est pas si aisé qu'on le pense de faire des


heureux.
Françoise de Graffigny ; Cénie, II, 3 (1750)

C'est gagner beaucoup que de détruire un soupçon.


Françoise de Graffigny ; Cénie, II, 3 (1750)

Un ami qu'on n'ose avouer est toujours fort suspect.


Françoise de Graffigny ; Cénie, II, 3 (1750)

La reconnaissance et l'ingratitude ne sont point


incompatibles, on n'a que trop souvent les procédés
de l'une avec les sentiments de l'autre.
Françoise de Graffigny ; Cénie, II, 2 (1750)

Dans le cœur d'un homme, l'amour même console


des malheurs qu'il cause.
Françoise de Graffigny ; Cénie, II, 1 (1750)

Il est des occasions malheureuses où le choix ne


nous est pas permis.
Françoise de Graffigny ; Cénie, II, 1 (1750)

Les véritables malheur sont ceux du cœur.


Françoise de Graffigny ; Cénie, II, 1 (1750)

Hélas ! c'est quelquefois un bonheur de n'avoir pour


son époux qu'une tendresse mesurée.
Françoise de Graffigny ; Cénie, II, 1 (1750)

Apparence, le bonheur n'est pas toujours où l'on croit


le voir.
Françoise de Graffigny ; Cénie, II, 1 (1750)

C'est avoir une grande habitude d'être faux que de


l'être.
Françoise de Graffigny ; Cénie, I, 4 (1750)

De tous les maux nécessaires à la société, la défiance


est le plus insupportable.
Françoise de Graffigny ; Cénie, I, 3 (1750)

La jeunesse a quelquefois un instinct plus sûr que


l'expérience.
Françoise de Graffigny ; Cénie, I, 2 (1750)

La dissimulation n'est point un vice, et trop de


sincérité est souvent un défaut.
Françoise de Graffigny ; Cénie, I, 2 (1750)

Heureuse la nation qui n'a que la nature pour guide, et


la vérité pour principe.
Françoise de Graffigny ; Lettres d'une Péruvienne
(1747)

Quel trésor que la possession d'un cœur tel que le


vôtre !
Françoise de Graffigny ; Lettres d'une Péruvienne
(1747)

Pour être tout à fait généreux, il faut se prêter à la


reconnaissance.
Françoise de Graffigny ; Lettres d'une Péruvienne
(1747)

Qui n'a que des vertus est plat ; qui n'a que du bon
sens est sot.
Françoise de Graffigny ; Lettres d'une Péruvienne
(1747)

Toute partialité détruit la confiance.


Françoise de Graffigny ; Lettres d'une Péruvienne
(1747)

Il faut aimer pour devenir aimable.


Françoise de Graffigny ; Lettres d'une Péruvienne
(1747)

Que les jours sont longs quand on les compte !


Françoise de Graffigny ; Lettres d'une Péruvienne
(1747)
Quel que soit l'amour, les peines le diminuent, le
désespoir l'éteint.
Françoise de Graffigny ; Lettres d'une Péruvienne
(1747)

Tu es le soleil de mes jours, tu les éclaires, tu les


prolonges, ils sont à toi.
Françoise de Graffigny ; Lettres d'une Péruvienne
(1747)

Marie de Grandfort

Les 10 citations de Marie de Grandfort :

Heureux ceux qui vivent ignorés, loin du bruit des


villes, des passions brûlantes et insensées !
Marie de Grandfort ; Ryno (1862)

Maudit soit celui qui manque à son serment !


Marie de Grandfort ; Ryno (1862)

L'âme a, comme le corps, ses défaillances, ses


fièvres, ses maladies, sa convalescence.
Marie de Grandfort ; Ryno (1862)

Il n'est si faible lien qui ne soit difficile à rompre.


Marie de Grandfort ; Ryno (1862)

Les amours s'enfuient vite sur l'aile du temps et ne


laissent que des souvenirs mêlés d'amers regrets.
Marie de Grandfort ; Ryno (1862)

Lorsque l'occasion ne s'offre pas assez vite, il est


naturel de chercher à la faire naître.
Marie de Grandfort ; Ryno (1862)

Les choses raccommodées se cassent toujours au


même endroit.
Marie de Grandfort ; Ryno (1862)

Ne cherchez pas en vous-même une excuse à la


faute dont vous vous êtes rendue coupable.
Marie de Grandfort ; Ryno (1862)

Je t'aime, non pas comme un fou, mais comme un


homme sage qui a découvert un trésor.
Marie de Grandfort ; Ryno (1862)

Charles-Paul de Kock, dit Paul de Kock

Les 32 citations de Paul de Kock :

Dans le monde, on est toujours maître de son temps.


Paul de Kock ; Ni jamais, ni toujours, IV (1841)

Il faut être homme plutôt qu'amant, l'amour ne dure


pas éternellement.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)
Rien ne ramène l'accord comme le rire : avec les gens
gais on a rarement des disputes.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Jurer ne coûte rien.


Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Les gens jaloux ont souvent tort.


Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Même quand on se cherche, ce n'est pas une raison


pour qu'on se trouve.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Une belle-mère, c'est souvent un cauchemar !


Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Les querelles ne sont que des petits nuages qui ne


font que passer.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Rien n'ôte l'appétit comme les disputes.


Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Il n'y a rien de plus sot qu'un mari qui n'ose point faire
un pas sans la permission de sa femme.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

On est libre de suivre ses penchants.


Paul de Kock ; Le cocu (1832)
L'exagération s'éloigne de la vérité, et l'enthousiasme
ne prouve pas le sentiment.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

À trois jours, tous les enfants se ressemblent ; à


quatre mois, on commence à distinguer quelque
chose.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Lorsqu'on s'aime, on se trouve si bien de n'être que


deux !
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

La bonne humeur est un bon compagnon de voyage.


Paul de Kock ; Le cocu (1832)

La paix est un bien précieux qui n'habite pas toujours


dans les ménages.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Que madame boude, si cela l'amuse.


Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Il faut vivre pour soi, et non pour les autres.


Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Mieux vaut passer pour gauche que pour impoli.


Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Lorsqu'on épouse l'objet que l'on chérit, le bonheur


embellit.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Quelles sont douces, ces larmes que le plaisir fait


verser !
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Il faut plus de courage pour bien se conduire que pour


faire des folies.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Les parents ne sont pas toujours dupes de nos petites


ruses.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

En amitié, comme en amour, je crois qu'on s'attache


par le bien qu'on fait.
Paul de Kock ; Ni jamais, ni toujours, III (1841)

Le temps qui fuit de nos plaisirs, semble s'arrêter sur


nos peines !
Paul de Kock ; Ni jamais, ni toujours, III (1841)

Le bonheur est une chose assez rare pour qu'on lui


fasse quelques sacrifices.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

L'homme propose, et la femme dispose !


Paul de Kock ; Le cocu (1832)
Un homme marié ne sort pas sans sa femme.
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

L'excès d'innocence a aussi son danger.


Paul de Kock ; Le barbier de Paris (1833)

Lorsque les cœurs s'entendent, la contrainte est


bientôt bannie.
Paul de Kock ; Le barbier de Paris (1833)

Triste amour que celui qu'on peut commander ou


décommander à volonté !
Paul de Kock ; Le cocu (1832)

Jean-Benjamin de Laborde

Les 94 citations de Jean-Benjamin de Laborde :

L'esprit sans bonté n'est propre qu'à faire du mal.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Quand on n'est pas sans reproche, on s'abuse par


des sophismes.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Il est impossible à deux personnes de vivre d'accord


en ne se cédant jamais rien.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Beaucoup de gens ont assez d'esprit pour bien parler,


mais peu en ont assez pour se taire à propos.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Où la colère a semé, c'est le repentir qui recueille.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Quand l'ingratitude acère le trait de l'offense, la plaie


est doublement douloureuse.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

L'égoïsme est l'ennemi du bonheur, il défend d'aimer


et d'admirer.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Une mère ne regrette jamais les soins ni les peines


que son enfant lui a coûtés.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Ne pas écrire correctement, c'est dévoiler le peu


d'éducation qu'on a reçu.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)
Les hommes pardonnent plus facilement de grands
torts que l'offense faite à leur amour-propre.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

L'amour-propre est si subtil, que souvent il se glisse


dans l'éloge même que nous faisons d'autrui.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Si rien ne surpasse les joies de l'amour maternel, rien


aussi ne surpasse ses douleurs.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

L'amour propre égare bien souvent ceux qui ont le


moins besoin d'augmenter leur réputation.
Jean-Benjamin de Laborde ; Histoire abrégée de la
Mer du Sud (1791)

Ce que l'on souffre en soi, pourquoi le blâmer dans


les autres ?
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Quel honnête homme en place n'a pas été blâmé ?


quel scélérat n'a pas été loué ?
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Avouer qu'on s'est trompé c'est déclarer qu'on est


plus sage aujourd'hui qu'on ne l'était hier.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

L'absence peut guérir de l'amour : mais quel remède !


Il est aussi lent que les plus doux et aussi douloureux
que les plus vifs.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Ôtez du monde l'amour-propre et l'intérêt, vous en


ôterez presque tous les vices.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Le dégoût ôte ce que la fortune donne.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Qui se plonge dans le superflu, pleure un jour le


nécessaire.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Les esprits forts sont, en fait de religion, ce que sont


les beaux esprits en fait de littérature.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

On peut quelquefois compter sur la discrétion d'un


traître, jamais sur celle d'un étourdi.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Les confidences sont quelquefois des artifices dont on


se sert pour sonder les replis du cœur.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

La sagesse distingue le bien, la vertu le pratique.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Mieux vaut diminuer ce qui nous nuit, qu'augmenter


ce qui nous est avantageux.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Le mérite a besoin du voile de la modestie pour


conserver son éclat.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

La modestie fait des vols à l'esprit, mais le cœur le


dédommage de ses pertes.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Quand nos amis sont associés à notre gloire, la


modestie ne nous est plus permise.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

La modestie est une vertu qui tient lieu de mérite à


ceux qui la possèdent.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Nous pardonnons souvent à ceux qui nous ennuient,


mais jamais à ceux que nous ennuyons.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

La plupart des vieillards ressemblent aux vieilles


chroniques, elles instruisent, mais ennuient.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

On ne s'ennuie jamais autant qu'avec les personnes à


qui on ne peut pas le dire.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Le crime fait des esclaves, la vertu n'a que des sujets.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

On ne méprise ordinairement sa réputation que quand


on l'a perdue.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)
Le sage parle peu de ce qu'il sait, et jamais de ce qu'il
ignore.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Tout excès de plaisir est balancé par un degré de


peine.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

On s'enrichit en appauvrissant ses désirs.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Le plus grand des hommes, c'est-à-dire le plus sage


est certainement mort ignoré.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

La honte d'ignorer est le contre-poids de la peine


d'apprendre.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Il y a des gens si humbles qu'ils en sont orgueilleux


quand ils y pensent.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

On peut être prudent sans finesse mais on ne peut


être fin sans prudence.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

On ne souhaite jamais ardemment ce qu'on souhaite


par raison.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Témoigner aux autres qu'ils nous offensent, c'est


presque toujours les offenser.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

La critique est un remède, et la satyre un poison.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Le vice ne fait pas ressembler le vulgaire aux grands


hommes, mais les grands hommes au vulgaire.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Si l'on n'a pas de plus grand plaisir que d'être seul


avec ce qu'on aime, alors pourquoi peut-on rester si
rarement avec soi-même ?
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Les regrets de ce qui n'est plus sont presque toujours


des plaintes de ce qui est.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Les gens d'esprit sont gouvernés par des valets, et les


sots par des gens d'esprit.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Les premières passions sont si bien les plus fortes


que plus on aime, moins on sait aimer.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Voulez-vous faire une insulte à l'équité de quelqu'un


sans qu'il s'en offense ? flattez-le.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Le peuple ne croirait point du tout en Dieu, si on ne lui


permettait d'y croire mal.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Une nation où les femmes donnent le ton est une


nation paresseuse.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Les français sont dans la société des nations, ce


qu'est une coquette aimable dans le monde.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

La vieillesse est un tyran qui défend sous peine de la


vie les plaisirs de la jeunesse.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

La générosité a cela de singulier que, quand elle fait


un plaisir, elle n'attend point de retour.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

L'avare est comme ces amants qu'un excès d'amour


empêche de jouir.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

L'avare est un arbre stérile.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

L'espérance rend prodigue, la crainte rend avare.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

On combat l'amour par la fuite, et la colère par le


silence.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)
On doit plaindre un riche qui n'a qu'une bonne table et
un pauvre qui n'a que de l'appétit.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

L'imagination est une sensation qui s'apaise et


s'évanouit.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Il faut rassurer par nos égards ceux à qui l'adversité


fait craindre nos mépris.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Du vice au crime, l'occasion est le degré.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

La sympathie est une confidence tacite.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Faites du bien à vos amis et à vos ennemis ; vous


conserverez les uns, et peut-être vous gagnerez les
autres.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Qui craint l'avenir ou regrette le passé, jouit mal du


présent.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Le flambeau de la critique s'allume plus souvent pour


détruire que pour éclairer.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Lorsque les larmes sont l'expression de la tendresse,


elles sont à l'amour ce qu'est la rosée aux fleurs, elles
le nourrissent et le raniment.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Oh ! combien la vie serait courte, si l'espérance ne lui


donnait de l'étendue !
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

On s'accuse de défauts qu'on n'a pas pour se faire


louer des vertus qu'on a.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Exiger de la reconnaissance, c'est en exempter.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Les grandes passions qui s'affaiblissent sont


semblables à des songes.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Pour cesser de craindre, il faut cesser d'espérer.


Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

On prend de l'amour auprès d'une femme de vingt


ans ; une de trente en donne.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Vouloir qu'on soit amoureux avec mesure, c'est


vouloir qu'on soit fou avec raison.
Jean-Benjamin de Laborde ; Pensées et maximes
(1791)

Auguste de Labouïsse-Rochefort

Les 51 citations de Auguste de Labouïsse-


Rochefort :

L'amitié a, comme l'amour, une délicatesse jalouse


qu'on blesse aisément.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Avant de blâmer les défauts d'autrui, regardez-vous


dans une glace.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

L'amour trouve ses victimes dans tous les âges.


Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Les sots, accoutumés à juger sur les apparences,


jugent naturellement mal.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Réfléchir beaucoup et parler peu, c'est le secret pour


réussir.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Le luxe engendre la mollesse, et cause la décadence


des nations.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Le luxe engendre plus de besoins qu'il n'en peut


satisfaire.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Un recueil de maximes doit plaire à ceux qui aiment à


lire peu, et à réfléchir beaucoup.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)
Être homme, c'est-à-dire être humain, être juste, est le
premier de nos devoirs.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Tout le monde se plaint de la vanité d'autrui, et


personne ne se plaint de la sienne.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

La vanité la plus fine est celle qui nous porte à louer le


mérite que nous croyons inférieur au nôtre.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Le plaisir séparé de l'honneur est une étincelle qui


brille et n'échauffe pas.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

La vraie philosophie est un bouclier contre tous les


maux de la vie : la pauvreté, les maladies, la mort, les
injures et les persécutions.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Les passions ont des motifs, et point de principes,


c'est perdre la raison que de les faire raisonner.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)
Plus on est sobre de paroles, moins il échappe de
sottises, c'est donc un grand profit de se taire.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Une parole obscène est une exhalaison d'une âme


impure.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Souhaiter la mort dans ses chagrins, c'est faiblesse ;


s'y exposer par devoir, c'est vertu ; s'y soumettre
quand la nature l'ordonne, c'est la vraie sagesse.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Il y a de la lâcheté à craindre la mort, de la témérité à


la braver, de la sagesse à l'attendre.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

La misanthropie n'est pas toujours un vice d'esprit ni


une singularité de caractère, c'est souvent l'effet d'une
trop grande connaissance des hommes.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Il est des médecins qui agissent sans délibérer, c'est


un attentat à la vie ; il en est d'autres qui délibèrent
sans agir, c'est une méditation sur la mort.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Un sage médecin dit à ses malades : De l'exercice, de


la gaieté, point d'excès, et moquez-vous de moi !
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

On oublie aisément les malheureux, quand on est


dans l'abondance.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Si nous devons toujours être les maîtres de nos


enfants, même pour leur bonheur, nous ne devons
jamais en être les tyrans.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Un enfant blesse de sang-froid un chien à coup de


pierres ; suivez-le dans le développement de ses
facultés, il est à craindre que dans quelque jour il
n'assassine un homme, sans être ému de son crime.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

L'enfant qu'on abandonne à ses fantaisies est un


désordre social.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)
Le devoir est une bride sans mors, qui ne retient que
le coursier tranquille.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Une tombe, c'est le terme où nous devons tous


parvenir ; avant d'y arriver, semons du moins de
quelques actes de bienfaisance la route qui nous y
mène.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

L'ambition est une perfide maîtresse, elle étouffe celui


qui l'entretient.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Les grandes affaires éprouvent les génies élevés,


comme les violentes tempêtes, les bons pilotes.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Le côté utile de l'adversité, c'est qu'elle nous sert à


distinguer les faux amis des véritables amis.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Dans la vie de l'homme, le chapitre des adversités est


toujours le plus complet.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)
Que de belles actions dont il ne faut pas trop presser
les motifs !
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Une mauvaise action n'est qu'une mauvaise pensée


mise en pratique.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Le mensonge est un larcin en paroles, comme le


larcin est un mensonge en action.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Droiture et franchise terminent promptement les


affaires les plus épineuses.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Le seul moyen d'être heureux, c'est de s'occuper du


bonheur de ceux qui nous entourent.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

Un idiot vaut mieux que soixante pédants.


Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Maximes et
pensées (1852)

La licence des paroles mène à la licence des actions.


Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Les honneurs ne changent les mœurs que de ceux


qui n'en étaient pas dignes.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Les pleurs d'un héritier sont souvent des rires


déguisés.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Un honnête homme obéit aux lois, et respecte ceux


qui gouvernent sans oublier ses devoirs.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Le premier de nos devoirs est d'être homme, mais le


second est d'être citoyen.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Estimons-nous davantage, nous serons plus estimés.


Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

La raison s'épure dans le creuset du malheur.


Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)
L'ingratitude se pardonne, mais ne s'oublie pas.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

L'espérance est une jolie courtisane qui accorde ses


faveurs à tout le monde.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Les plaisirs tumultueux et bruyants ne sont bons que


pour les êtres froids, qui ont besoin d'être fortement
remués pour sentir leur existence.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Ce qu'on tait vaut souvent mieux que ce qu'on dit.


Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Tôt ou tard on est la dupe de toutes les paroles


inconsidérées qu'on laisse courir.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Il vaut mieux s'endormir sans souper que de se


réveiller avec des dettes.
Auguste de Labouïsse-Rochefort ; Pensées,
observations et réflexions morales (1810)

Jean de La Bruyère
Les 51 citations de Jean de La Bruyère :

La finesse flotte entre le vice et la vertu.


Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la cour
(1688)

les gens d'esprit méprisent les grands qui n'ont que


de la grandeur.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des grands
(1688)

Chaque vertu ne demande qu'un homme, la seule


amitié en veut deux.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères ou les Mœurs
de ce siècle (1688)

La pauvreté manque de beaucoup de choses,


l'avarice manque de tout.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères ou les Mœurs
de ce siècle (1688)

L'avare mort dépense plus, en un seul jour, que ce


qu'il a dépensé vivant en dix années.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des biens de
fortune (1688)

La curiosité n'est pas un goût pour ce qui est bon ou


beau, mais pour ce qui est rare.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la mode
(1688)
La vanité est l'aliment des sots.
Jean de La Bruyère ; Maximes et pensées inédites
(1696)

Il faut très peu de fonds pour la politesse dans les


manières ; il en faut beaucoup pour celle de l'esprit.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1688)

Un coupable puni est un exemple pour la canaille : un


innocent condamné est l'affaire des honnêtes gens.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De quelques
usages (1688)

Le stupide est un sot qui ne parle point, en cela plus


supportable que le sot qui parle.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1688)

Un sot est celui qui n'a pas même ce qu'il faut d'esprit
pour être fat.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1688)

Le voile de la modestie couvre le mérite, et le masque


de l'hypocrisie cache la malignité.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1688)

Chez certains hommes, savant et pédant sont


synonymes.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1688)

Rien ne ressemble plus à la vive persuasion que le


mauvais entêtement.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1688)

Il y a dans quelques hommes une certaine médiocrité


d'esprit qui contribue à les rendre sages.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De l'homme
(1688)

Rarement on se repent d'avoir parlé peu, très souvent


de trop parler.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De l'homme
(1688)

Les bienséances mettent la perfection, et la raison


met les bienséances.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De quelques
usages (1688)

La paresse des hommes a encouragé le pédantisme.


Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De quelques
usages (1688)

Le flatteur n'a pas assez bonne opinion de soi ni des


autres.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1688)
Ne songer qu'à soi et au présent est source d'erreur
dans la politique.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1688)

À l'esprit chagrin, tout lui est suspect jusqu'aux


caresses que lui fait sa maîtresse.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De l'esprit
chagrin (1688)

L'esprit chagrin fait que l'on n'est jamais content de


personne.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De l'esprit
chagrin (1688)

Un homme de mérite n'est jamais incommode par sa


vanité.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite
(1688)

Il n'y a point au monde un si pénible métier que celui


de se faire un grand nom.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite
(1688)

Il y a plus d'outils que d'ouvriers, et de ces derniers


plus de mauvais que d'excellents.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite
(1688)
Les hommes sont trop occupés d'eux-mêmes pour
avoir le loisir de discerner les autres.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite
(1688)

Toute révélation d'un secret est la faute de celui qui l'a


confié.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et
de la conversation (1688)

La vertu a cela d'heureux qu'elle se suffit à elle-


même.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la mode
(1688)

Un fat est celui que les sots croient un homme de


mérite.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1688)

Toute confiance est dangereuse si elle n'est pas


entière.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et
de la conversation (1688)

Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent


plaire.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et
de la conversation (1688)

L'entêtement et le dégoût se suivent de près.


Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1688)

La naissance fait moins d'honneur qu'elle n'en


ordonne : Vanter sa race, c'est louer le mérite d'autrui.
Jean de La Bruyère ; Préceptes et maximes (1688)

Talent, goût, esprit, bon sens, choses différentes, non


incompatibles.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1668)

Entre le bon sens et le bon goût, il y a la différence de


la cause à son effet.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1668)

Il se croit des talents et de l'esprit : il est riche.


Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des biens de
fortune (1688)

Un critique n'est formé qu'après plusieurs années


d'observations et d'études ; un critiqueur naît du soir
au matin.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères ou les Mœurs
de ce siècle (1688)

Estimer quelqu'un, c'est l'égaler à soi.


Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1668)
Qui ne sait rien croit enseigner aux autres ce qu'il
vient d'apprendre lui-même.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et
de la conversation (1688)

La moquerie est souvent indigence d'esprit.


Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et
de la conversation (1688)

C'est le rôle d'un sot d'être importun : un homme


habile sent s'il convient, ou s'il ennuie.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et
de la conversation (1688)

Soyez effronté, et vous réussirez.


Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la cour
(1688)

Entre esprit et talent, il y a la proportion du tout à sa


partie.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements
(1688)

Le distrait éclate de ce qui lui passe par l'esprit et


réponds à sa pensée.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Pensées
diverses (1688)

L'athée ne nie pas Dieu et la religion, il n'y pense


point.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des esprits
forts (1688)

La faveur met l'homme au-dessus de ses égaux, et sa


chute au-dessous.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la cour
(1688)

Un caractère bien fade est celui de n'en avoir aucun.


Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et
de la conversation (1688)

Un beau-père aime son gendre, aime sa bru ; une


belle-mère aime son gendre, n'aime point sa bru.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et
de la conversation (1688)

De bien des gens il n'y a que le nom qui vaille quelque


chose.
Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite
(1688)

Le sage guérit de l'ambition par l'ambition même.


Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite
(1688)

Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée


Les 66 citations de La Chaussée :

On n'agit pas toujours aussi bien que l'on pense.


La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

Un beau raisonnement ne détruit pas un fait.


La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

Un moment d'imprudence a souvent fait verser des


larmes que le temps n'a pu faire cesser.
La Chaussée ; Mélanide (1741)

Les remèdes tardifs sont toujours impuissants.


La Chaussée ; La gouvernante (1747)

On soupçonne aisément, on accuse de même.


La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

Qui respire le crime aisément le soupçonne.


La Chaussée ; Maximien, le 28 février 1738.

La haine la plus forte est le plus grand hommage dont


on puisse jamais honorer un rival.
La Chaussée ; Maximien, le 28 février 1738.

L'hymen n'acquitte plus les dettes de l'amour.


La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

La vraie amitié n'est point impérieuse ; c'est une


liaison libre et délicieuse, dont le coeur et l'esprit, la
raison et le temps, ont ensemble formé des noeuds
toujours charmants.
La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

Un peu de prévoyance éloigne le malheur, écarte la


tempête, et dissipe l'orage.
La Chaussée ; Maximien, le 28 février 1738.

La haine la plus forte est le plus grand hommage dont


on puisse jamais honorer un rival.
La Chaussée ; Maximien, le 28 février 1738.

Le devoir n'est fait que pour nous rendre heureux.


La Chaussée ; Mélanide (1741)

Sur l'apparence est bien fou qui se fonde.


La Chaussée ; Mélanide (1741)

On ne refuse rien de quelqu'un qui sait plaire.


La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

Rien ne fait plus de tort que la timidité.


La Chaussée ; L'école des mères (1744)

La moindre défiance est un manque d'estime.


La Chaussée ; La gouvernante (1747)

Ne peut-on se quitter sans une trahison ?


La Chaussée ; Mélanide (1741)
L'égalité d'humeur vient de l'indifférence.
La Chaussée ; Mélanide (1741)

L'égalité est la loi de la nature.


La Chaussée ; L'école des mères (1744)

La raison même a tort quand elle ne plaît pas.


La Chaussée ; La gouvernante (1747)

Contre les trahisons à quoi sert le courage ?


La Chaussée ; Maximien, le 28 février 1738.

On menace longtemps la beauté qu'on adore.


La Chaussée ; Maximien, le 28 février 1738.

L'inconstance est souvent un des plus grands


malheurs.
La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

D'âge en âge, on ne fait que changer de folie.


La Chaussée ; L'école des mères (1744)

La honte est dans l'offense, et non pas dans l'excuse.


La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

Qui s'abaisse soi-même est sa propre victime.


La Chaussée ; L'école des amis (1737)

L'amitié n'admet point de basses jalousies ; c'est à


l'amour qu'il faut laisser ces frénésies.
La Chaussée ; L'école des amis (1737)

L'amitié qui se vante est souvent indifférente.


La Chaussée ; L'école des amis (1737)

Un véritable ami n'a d'autre caractère que celui qui


nous plaît. II se règle sur nous, il adopte nos mœurs ;
il se fait à nos goûts.
La Chaussée ; L'école des amis (1737)

Quand le maître est dehors, les valets sont au diable.


La Chaussée ; L'école des amis (1737)

À tout âge, en tout lieu, l'amour n'est qu'une idée.


La Chaussée ; La gouvernante (1747)

Je ne sais point blâmer la générosité.


La Chaussée ; L'école des mères (1744)

La sagesse n'est pas toujours inaltérable.


La Chaussée ; La gouvernante (1747)

De tous les biens du monde, je ne veux qu'amour


pour amour.
La Chaussée ; Amour pour amour, le 16 février 1742.

Ce qu'on ne ressent point, ne s'imagine pas.


La Chaussée ; Amour pour amour, le 16 février 1742.
Le titre de père est le plus respectable qu'un fils
puisse donner à l'auteur de ses jours.
La Chaussée ; L'école des mères (1744)

On ne s'engage point sans quelque inquiétude.


La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

Il est rare d'aimer sans avoir de rival.


La Chaussée ; Mélanide (1741)

Il n'est point de rival qui ne soit dangereux.


La Chaussée ; Mélanide (1741)

Si la mode empoisonne un naturel heureux, à quoi


sert le bonheur d'être né vertueux ?
La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

L'amour rend, comme un autre, un sage


inconséquent.
La Chaussée ; La gouvernante (1747)

Quand on a un peu connu le monde, on peut, dans la


retraite, avoir de vrais plaisirs.
La Chaussée ; L'école des mères (1744)

Il en coûte bien plus à trahir son devoir qu'à vaincre


sa faiblesse.
La Chaussée ; Mélanide (1741)

Il faut, au fond des coeurs, vous faire un héritage.


Leur conquête n'est pas l'ouvrage d'un moment : On
les gagne avec peine, on les perd aisément.
La Chaussée ; Mélanide (1741)

On ménage un ingrat qu'on trouve encore aimable.


La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

Le cœur d'un galant homme est son plus sûr oracle.


La Chaussée ; Mélanide (1741)

La moindre défiance est un manque d'estime.


La Chaussée ; La gouvernante (1747)

L'attente est un supplice.


La Chaussée ; L'école des mères (1744)

On ne saurait donner de bornes à l'amour.


La Chaussée ; Le préjugé à la mode (1735)

L'amitié ne convient qu'à des cœurs vertueux.


La Chaussée ; Maximien, le 28 février 1738.

Jean de La Fontaine

Les 136 citations de Jean de La Fontaine :

L'absence est aussi bien un remède à la haine qu'un


appareil contre l'amour.
Jean de La Fontaine ; Les deux perroquets, le roi et
son fils (1678)

Ventre affamé n'a point d'oreilles.


Jean de La Fontaine ; Le milan et le rossignol (1678)

Il n'est meilleur ami ni parent que soi-même.


Jean de La Fontaine ; L'alouette et ses petits (1668)

Le bien, nous le faisons ; le mal, c'est la fortune : on a


toujours raison, le destin toujours tort.
Jean de La Fontaine ; L'ingratitude et l'injustice des
hommes (1678)

Ah ! si mon cœur osait encore se renflammer ! Ne


sentirai-je plus de charme qui m'arrête ? Ai-je passé le
temps d'aimer ?
Jean de La Fontaine ; Les deux pigeons (1678)

Jamais auprès des fous ne te mets à portée.


Jean de La Fontaine ; Le fou qui vend la sagesse
(1678)

On ne plaint guère les gens qui retombent dans leurs


erreurs.
Jean de La Fontaine ; Lettre à l'abbé Verger, le 4 juin
1688.

Nous avons beau nous munir de préservatifs contre


l'attaque des passions, elles nous emportent à la
première occasion qui se présente, comme si nous
n'avions fait résolution aucune de leur résister.
Jean de La Fontaine ; Lettre à l'abbé Verger, le 4 juin
1688.

J'ai griffe et dent, et mets en pièces qui m'attaque.


Jean de La Fontaine ; Les compagnons d'Ulysse
(1693)

Beaucoup mieux seul qu'avec des sots.


Jean de La Fontaine ; L'ours et l'amateur des jardins
(1678)

Deux sûretés valent mieux qu'une.


Jean de La Fontaine ; Le loup, la chèvre, et le
chevreau (1668)

Il est bon de parler, et meilleur de se taire.


Jean de La Fontaine ; L'ours et l'amateur des jardins
(1678)

On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.


Jean de La Fontaine ; La Besace (1668)

Nous nous pardonnons tout et rien aux autres


hommes.
Jean de La Fontaine ; La Besace (1668)

Les enfants n'ont l'âme occupée, que du continuel


souci, qu'on ne fâche point leur poupée.
Jean de La Fontaine ; Le statuaire et la statue de
Jupiter (1678)

Le cœur suit aisément l'esprit.


Jean de La Fontaine ; Le statuaire et la statue de
Jupiter (1678)

Chaque pays a sa pensée.


Jean de La Fontaine ; La souris métamorphosée en
fille (1678)

Il en faut revenir toujours à son destin ; vous ne


détournerez nul être de sa fin.
Jean de La Fontaine ; La souris métamorphosée en
fille (1678)

On tient toujours du lieu dont on vient.


Jean de La Fontaine ; La souris métamorphosée en
fille (1678)

Mes affaires m'occupent autant qu'elles en sont


dignes, c'est-à-dire nullement.
Jean de La Fontaine ; Lettre à Jean Racine, le 6 juin
1686.

Un sot plein de savoir est plus sot qu'un autre homme.


Jean de La Fontaine ; Lettre à Jean Racine, le 6 juin
1686.

L'amour récompense ceux qui le servent fidèlement.


Jean de La Fontaine ; Le songe de Vaux (1671)
Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de
l'avoir tué.
Jean de La Fontaine ; L'ours et les deux compagnons
(1668)

Les ouvrages les plus courts sont toujours les


meilleurs.
Jean de La Fontaine ; Discours à M. le duc de La
Rochefoucauld (1678)

Le travail est un trésor.


Jean de La Fontaine ; Le laboureur et ses enfants
(1668)

Rien de trop est un point dont on parle sans cesse et


qu'on n'observe point.
Jean de La Fontaine ; Rien de trop (1678)

Pour sauver son crédit, il faut cacher sa perte.


Jean de La Fontaine ; La chauve-souris, le buisson, et
le canard (1694)

Il ne faut point juger des gens sur l'apparence.


Jean de La Fontaine ; Le paysan du Danube (1678)

Alléguer l'impossible aux Rois, c'est un abus.


Jean de La Fontaine ; Le lion, le loup, et le renard
(1678)
Rien ne peut empêcher que je n'aime aussitôt : Je
veux brûler, languir, et mourir s'il le faut.
Jean de La Fontaine ; Élégie III, À Climène (1671)

Pour me rendre heureux, un sourire peut suffire.


Jean de La Fontaine ; Élégie III, À Climène (1671)

Mon destin est tel qu'il faut que j'aime : on m'a pourvu
d'un cœur peu content de lui-même, inquiet, et fécond
en nouvelles amours : Il aime à s'engager, mais non
pas pour toujours.
Jean de La Fontaine ; Élégie III, À Climène (1671)

Le péril passé, l'on ne se souvient guère de ce qu'on


a promis aux Cieux.
Jean de La Fontaine ; Jupiter et le passager (1678)

Une belle, alors qu'elle est en larmes, en est plus


belle de moitié.
Jean de La Fontaine ; La Matrone d'Ephèse (1693)

Entre amis, il ne faut jamais qu'on s'abandonne aux


traits d'un courroux sérieux.
Jean de La Fontaine ; Le chat et les deux moineaux
(1693)

En amour, comme à la table, si l'on en croit la faculté,


diversité de mets peut nuire à la santé.
Jean de La Fontaine ; Joconde, Contes et nouvelles
(1664)
Le moindre de bruit que l'on peut faire sur telle affaire
est le plus sûr de la moitié.
Jean de La Fontaine ; Joconde, Contes et nouvelles
(1664)

Il ne faut à la cour ni trop voir, ni trop dire.


Jean de La Fontaine ; Joconde, Contes et nouvelles
(1664)

Heureux qui par raison doit plaire ! plus heureux qui


plaît par amour !
Jean de La Fontaine ; Daphné, Prologue (1674)

Laissez-vous enflammer : que vaut la peine de vivre,


sans le doux plaisir d'aimer ?
Jean de La Fontaine ; Daphné, Prologue (1674)

Régnez sur vos propres désirs ; c'est le plus beau des


diadèmes.
Jean de La Fontaine ; Daphné, Prologue (1674)

Le don le plus nécessaire, c'est la raison.


Jean de La Fontaine ; Daphné, Prologue (1674)

Le plus magnifique don qu'aux mortels on puisse


faire, c'est l'amour.
Jean de La Fontaine ; Daphné, Prologue (1674)

On ne suit pas toujours ses aïeux ni son père.


Jean de La Fontaine ; L'éducation (1678)
Quiconque est loup agisse en loup ; c'est le plus
certain de beaucoup.
Jean de La Fontaine ; Le loup devenu berger (1668)

Plutôt souffrir que mourir, c'est la devise des hommes.


Jean de La Fontaine ; La mort et le bûcheron (1668)

Bien adresser n'est pas petite affaire.


Jean de La Fontaine ; L'homme entre deux âges et
ses deux maîtresses (1668)

Les petits, en toute affaire, esquivent fort aisément :


les grands ne le peuvent faire.
Jean de La Fontaine ; Le combat des rats et des
belettes (1668)

L'usage seulement fait la possession.


Jean de La Fontaine ; L'avare qui a perdu son trésor
(1668)

Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire :


adieu, prudence !
Jean de La Fontaine ; Le lion amoureux, Liv. IV, 1
(1668)

Les injustices du pervers servent souvent d'excuse


aux nôtres.
Jean de La Fontaine ; L'oiseleur, l'autour, et l'alouette
(1668)
Qu'un ami véritable est une douce chose, il cherche
vos besoins au fond de votre coeur ; il vous épargne
la pudeur de les lui découvrir vous-même. Un songe,
un rien, tout lui fait peur quand il s'agit de ce qu'il
aime.
Jean de La Fontaine ; Deux amis (1678)

On perd du temps au choix, on tente, on veut tout


faire : N'en n'ayons qu'un, mais qu'il soit bon.
Jean de La Fontaine ; Le chat et le renard (1678)

La modestie égale la grandeur.


Jean de La Fontaine ; Les lapins (1678)

La louange chatouille et gagne les esprits : les faveurs


d'une belle en sont souvent le prix.
Jean de La Fontaine ; Simonide préservé par les
Dieux (1668)

L'homme est ainsi bâti : quand un sujet l'enflamme,


l'impossibilité disparaît de son âme.
Jean de La Fontaine ; Deux chiens et l'âne mort
(1666)

Toute puissance est faible à moins que d'être unie.


Jean de La Fontaine ; Le vieillard et ses enfants
(1666)

Le repos ? le repos, trésor si précieux qu'on en faisait


jadis le partage des dieux !
Jean de La Fontaine ; L'homme qui court après la
fortune (1678)

Faute de cultiver la nature et ses dons, ô combien de


César deviendront Laridons !
Jean de La Fontaine ; L'éducation (1678)

La rareté du fait donne du prix à la chose.


Jean de La Fontaine ; Le milan, le roi, et le chasseur
(1693)

Aide-toi, le Ciel t'aidera.


Jean de La Fontaine ; Le chartier embourbé (1666)

Tout le monde se fait payer.


Jean de La Fontaine ; Le cerf malade, XII, VI (1694)

Le moindre bruit éveille un mari soupçonneux.


Jean de La Fontaine ; La coupe enchantée (1671)

Ne t'attends qu'à toi seul, c'est un commun proverbe.


Jean de La Fontaine ; L'alouette et ses petits (1668)

Sans que l'impatience augmente encore le vôtre ; au


chagrin de ce mal n'en ajoutez point d'autre.
Jean de La Fontaine ; L'Eunuque (1654)

Au moins, s'il faut souffrir, endurez doucement ;


l'amour est de soi-même assez plein de tourment.
Jean de La Fontaine ; L'Eunuque (1654)
L'amour a ses plaisirs aussi bien que ses peines.
Jean de La Fontaine ; L'Eunuque (1654)

Ôtez d'entre les hommes la simple foi, le meilleur est


ôté.
Jean de La Fontaine ; Belphégor (1693)

Chez les amants tout plaît, tout est parfait ; chez les
époux tout ennuie et tout lasse.
Jean de La Fontaine ; Belphégor (1693)

Le cœur fait tout, le reste est inutile.


Jean de La Fontaine ; Belphégor (1693)

La plus belle victoire est de vaincre son cœur.


Jean de La Fontaine ; Élégie aux nymphes de Vaux
(1661)

Garde-toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la


mine.
Jean de La Fontaine ; Le cochet, le chat et le
souriceau, VI, 5 (1668)

Chacun tourne en réalités, autant qu'il peut, ses


propres songes.
Jean de La Fontaine ; Le statuaire et la statue de
Jupiter (1678)

Certains compliments de consolation qui sont surcroît


d'affliction.
Jean de La Fontaine ; Obsèques de la lionne, IXV
(1666)

De son métier, il faut que chacun vive.


Jean de La Fontaine ; Le calendrier des vieillards
(1666)

Aucun chemin de fleur ne conduit à la gloire.


Jean de La Fontaine ; Les deux aventuriers et le
talisman (1678)

Est bien fou du cerveau qui prétend contenter tout le


monde et son père.
Jean de La Fontaine ; Le meunier, son fils et l'âne
(1668)

Ne forçons point notre talent, nous ne ferions rien


avec grâce.
Jean de La Fontaine ; L'âne et le petit chien (1668)

De ses amants toujours on se méfie.


Jean de La Fontaine ; Richard Minutolo (1677)

Amants heureux, il n'y a que vous qui connaissiez le


plaisir !
Jean de La Fontaine ; Amours de Psyché (1669)

Tout vainqueur insolent à sa perte travaille.


Jean de La Fontaine ; Les deux coqs (1678)
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
Jean de La Fontaine ; Lion et le rat (1668)

De tout temps, les petits ont pâti des sottises des


grands.
Jean de La Fontaine ; Deux taureaux et de la
grenouille (1668)

Toujours par quelque endroit fourbes se laissent


prendre.
Jean de La Fontaine ; Le loup devenu berger (1668)

Il est bon d'être charitable, mais envers qui ? C'est là


le point.
Jean de La Fontaine ; Le villageois et le serpent
(1668)

Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ; mieux


vaudrait un sage ennemi.
Jean de La Fontaine ; L'ours et l'amateur des jardins
(1678)

Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux.


Jean de La Fontaine ; Philémon et Baucis (1685)

Chacun croit aisément ce qu'il craint et ce qu'il désire.


Jean de La Fontaine ; Le loup et le renard (1678)

Travaillez, prenez de la peine : c'est le fonds qui


manque le moins.
Jean de La Fontaine ; Le laboureur et ses enfants
(1668)

Tel est pris qui croyait prendre.


Jean de La Fontaine ; Le rat et l'huître (1678)

C'est double plaisir de tromper le trompeur.


Jean de La Fontaine ; Le coq et le renard (1668)

Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute.


Jean de La Fontaine ; Le corbeau et le renard (1668)

La dispute est d'un grand secours ; sans elle, on


dormirait toujours.
Jean de La Fontaine ; Le chat et le renard (1678)

Dieu fait bien ce qu'il fait.


Jean de La Fontaine ; Le gland et la citrouille (1678)

Il faut coucher la colère à sa porte.


Jean de La Fontaine ; Jupiter et les tonnerres (1678)

Quand on l'ignore, ce n'est rien ; quand on le sait,


c'est peu de chose.
Jean de La Fontaine ; La coupe enchantée (1685)

Plus fait douceur que violence.


Jean de La Fontaine ; Phébus et Borée (1668)

On rencontre sa destinée, souvent par des chemins


qu'on prend pour l'éviter.
Jean de La Fontaine ; L'horoscope (1678)

Entre la chair et la chemise, il faut cacher le bien que


l'on fait.
Jean de La Fontaine ; Les cordeliers de Catalogne
(1666)

Ne nous associons qu'avec nos égaux.


Jean de La Fontaine ; Le pot de terre et le Pot de fer
(1668)

Jean-François de La Harpe

Les 74 citations de Jean-François de La Harpe :

Il ne faut s'occuper du mal que pour en tirer du bien.


Jean-François de La Harpe ; Le Lycée, ou cours de
littérature (1798-1804)

Les préjugés d'opinions sont plus contagieux que


ceux d'intérêts.
Jean-François de La Harpe ; Le Lycée, ou cours de
littérature (1798-1804)

À mesure que l'on vit plus, on doit pardonner


davantage.
Jean-François de La Harpe ; Le Lycée, ou cours de
littérature (1798-1804)
On est naturellement porté à abuser du pouvoir,
même à son détriment.
Jean-François de La Harpe ; Le Lycée, ou cours de
littérature (1798-1804)

Les bienséances sont la sauvegarde de la morale


publique.
Jean-François de La Harpe ; Le Lycée, ou cours de
littérature (1798-1804)

Rien de beau ne peut naitre en des esprits esclaves.


Jean-François de La Harpe ; Les Grecs (1772)

La plaisanterie est la vengeance de la supériorité, la


punition du scandale.
Jean-François de La Harpe ; Lettre à Voltaire, le 25
avril 1772.

Le génie n'exclut ni les erreurs de l'esprit ni


l'aveuglement de la passion.
Jean-François de La Harpe ; Mélanges littéraires
(1765)

Les belles âmes trouvent la reconnaissance trop


douce pour permettre qu'on les en dispense.
Jean-François de La Harpe ; Éloge de Catinat (1775)

Contre l'amour sans doute il n'est point de défense ;


mais que la solitude ajoute à sa puissance !
Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 4 (1770)
Quel homme implacable en sa rage inhumaine, au
défaut de l'amour veut mériter la haine, et s'assurer
du moins cet horrible plaisir, de déchirer un cœur qu'il
n'a pu conquérir ?
Jean-François de La Harpe ; Le comte de Warwick, II,
7 (1763)

Une honorable paix vaut mieux que la victoire.


Jean-François de La Harpe ; Coriolan, V, 4, le 2 mars
1784.

Les cœurs ambitieux ne s'attendrissent pas.


Jean-François de La Harpe ; Le comte de Warwick, I,
1 (1763)

Il faut d'un jeune cœur corriger la faiblesse.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 2 (1770)

Lorsqu'on est sensible, il est toujours bien doux de


servir les humains sans qu'ils parlent de nous.
Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)

Le parti le plus sage et le plus raisonnable, toujours


par quelque endroit peut paraître blâmable.
Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)

Le droit d'opprimer des captifs abattus est un plaisir


encore pour qui n'en connaît plus.
Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)

L'esprit de tyrannie entre facilement dans une âme


flétrie.
Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)

Le calme perfide est voisin de l'orage, on en sort bien


souvent par des accès de rage.
Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)

À force de souffrir souvent on s'endurcit.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)

Toujours dans la douleur on verse quelques pleurs, on


croit dans l'avenir ne voir que des malheurs.
Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)

On affaiblit toujours tout ce qu'on exagère.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)

On doit haïr un rival, un vainqueur, qui joint à ses


succès l'insulte et la hauteur.
Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)
Ah ! l'injustice armée insulte à la vertu.
Jean-François de La Harpe ; Virginie, IV, 6, le 11 juillet
1786.

Il est doux d'abaisser des ingrats.


Jean-François de La Harpe ; Coriolan, IV, 5, le 2 mars
1784.

C'est la main des ingrats qui blesse un cœur sensible.


Jean-François de La Harpe ; Coriolan, I, 3, le 2 mars
1784.

C'est au cœur d'une mère une idée importune, que de


voir un enfant s'éloigner de ses bras.
Jean-François de La Harpe ; Virginie, I, 4, le 11 juillet
1786.

L'esclavage toujours produit l'ignominie.


Jean-François de La Harpe ; Virginie, I, 3, le 11 juillet
1786.

Le coupable supplie, et l'innocent s'indigne.


Jean-François de La Harpe ; Coriolan, II, 2, le 2 mars
1784.

Il n'est que les grands cœurs qui sentent d'un bienfait


le plaisir.
Jean-François de La Harpe ; Philoctète, I, 4, le 16 juin
1783.
Un bienfait n'avilit que les cœurs nés ingrats.
Jean-François de La Harpe ; Le comte de Warwick, V,
3 (1763)

Hélas ! il est affreux de quitter ce qu'on aime !


Jean-François de La Harpe ; Le comte de Warwick, V,
5 (1763)

La fermeté modeste honore l'innocence.


Jean-François de La Harpe ; Coriolan, I, 3, le 2 mars
1784.

De tout voeux forcé la chaîne est odieuse.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, II, 4 (1770)

L'amour excuse tout alors qu'il est extrême.


Jean-François de La Harpe ; Le comte de Warwick, I,
3 (1763)

Ce n'est pas la loi, c'est l'abus que j'accuse.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)

Il n'est que trop d'esprits lâches et corrompus qui font


plier la loi sous le joug de l'usage.
Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, II, 4 (1770)

J'aime mieux succomber avec gloire, que d'avoir à


rougir d'une indigne victoire.
Jean-François de La Harpe ; Philoctète, I, 1, le 16 juin
1783.

Souvent on paye cher le plaisir des vengeances.


Jean-François de La Harpe ; Coriolan, IV, 5, le 2 mars
1784.

J'aime trop la valeur pour en être jaloux.


Jean-François de La Harpe ; Coriolan, IV, 1, le 2 mars
1784.

Tromper un malheureux est un double attentat.


Jean-François de La Harpe ; Virginie, II, 1, le 11 juillet
1786.

Ne me reprochant rien, je dois être tranquille.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, II, 4 (1770)

La crainte du Seigneur commence la sagesse, la


charité l'achève.
Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, II, 4 (1770)

Il est dur de rougir devant ceux qu'on opprime.


Jean-François de La Harpe ; Le comte de Warwick, I,
2 (1763)

Qui n'a joui de rien, n'a rien à regretter.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)

Le moment du péril est celui du courage.


Jean-François de La Harpe ; Coriolan, I, 1, le 2 mars
1784.

On ne pardonne point à qui nous fait rougir.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, III, 1 (1770)

L'amour peut tout oser, et l'or peut tout séduire.


Jean-François de La Harpe ; Virginie, II, 5, le 11 juillet
1786.

Le malheur corrompt tout dans les cœurs abattus.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 5 (1770)

La malédiction suit les enfants rebelles.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, II, 6 (1770)

Qu'est-ce donc enfin que les lois les plus belles, si le


législateur se met au-dessus d'elles ?
Jean-François de La Harpe ; Virginie, III, 2, le 11 juillet
1786.

L'erreur fit les tyrans, et la loi vient des Cieux.


Jean-François de La Harpe ; Virginie, III, 2, le 11 juillet
1786.

Aux lâches, aux pervers, les dieux semblent fermer le


chemin de l'enfer.
Jean-François de La Harpe ; Philoctète, I, 4, le 16 juin
1783.

La haine et l'intérêt sont d'injustes arbitres.


Jean-François de La Harpe ; Le comte de Warwick, I,
2 (1763)

Un grand homme partout rencontre une patrie.


Jean-François de La Harpe ; Coriolan, IV, 5, le 2 mars
1784.

Qui reçoit sa grâce aux remords s'abandonne.


Jean-François de La Harpe ; Coriolan, V, 3, le 2 mars
1784.

La force n'est un droit qu'aux yeux de l'insensé.


Jean-François de La Harpe ; Virginie, III, 2, le 11 juillet
1786.

Le fer est la raison des rois.


Jean-François de La Harpe ; Le comte de Warwick, I,
2 (1763)

Qui trahit les siens, craint et ses alliés et ses


concitoyens.
Jean-François de La Harpe ; Coriolan, IV, 5, le 2 mars
1784.

Pour punir une offense, la générosité peut plus que la


vengeance.
Jean-François de La Harpe ; Le comte de Warwick,
III, 4 (1763)

La meilleure leçon est celle des exemples.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 1 (1770)

Le cœur, pour se donner, a-t-il besoin d'espoir ?


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, I, 4 (1770)

Le crime flétrit l'âme, et ne conduit qu'au crime.


Jean-François de La Harpe ; Philoctète, III, 3, le 16
juin 1783.

Tout soldat est grand dans un jour de victoire.


Jean-François de La Harpe ; Coriolan, III, 4, le 2 mars
1784.

Hélas ! sans la dompter on connaît sa faiblesse.


Jean-François de La Harpe ; Le comte de Warwick, I,
3 (1763)

Le peuple est inconstant, et sa faveur fragile.


Jean-François de La Harpe ; Le comte de Warwick,
IV, 3 (1763)

Qui n'a plus rien à perdre n'a plus rien à craindre.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, II, 1 (1770)

L'abus du pouvoir enfante tous les crimes.


Jean-François de La Harpe ; Philoctète, I , 4, le 16
juin 1783.

Le plaisir des bons cœurs, c'est la reconnaissance.


Jean-François de La Harpe ; Philoctète, I, 4, le 16 juin
1783.

Un esprit né chagrin plaît par son chagrin même.


Jean-François de La Harpe ; Le Lycée, ou cours de
littérature (1798-1804)

Il en est de l'hypocrisie comme de l'envie : comme


l'envie, elle est détestable.
Jean-François de La Harpe ; Le Lycée, ou cours de
littérature (1798-1804)

L'hypocrisie est un mensonge timide et bas ; le mépris


est sa punition.
Jean-François de La Harpe ; Le Lycée, ou cours de
littérature (1798-1804)

Tout dépend de ce Dieu qui dispose des cœurs.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, II, 2 (1770)

La cause du faible est un objet sacré.


Jean-François de La Harpe ; Mélanie, ou les vœux
forcés, II, 6 (1770)

Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine

Les 90 citations d'Alphonse de Lamartine :

L'égoïste est né pour lui seul, l'homme collectif est né


pour ses semblables.
Alphonse de Lamartine ; Cours familier de littérature
(1856)

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.


Alphonse de Lamartine ; L'isolement (1815-1820)

Il y a des amitiés foudroyantes qui fondent les âmes


d'un seul éclair.
Alphonse de Lamartine ; Cours familier de littérature
(1856)

Si vous voulez rendre l'homme capable de liberté,


qu'il soit instruit.
Alphonse de Lamartine ; Sur la politique rationnelle
(1831)

La coupe de mes jours s'est brisée encore pleine.


Alphonse de Lamartine ; Le poète mourant (1815-
1820)

Le soin de chaque jour à chaque jour suffit.


Alphonse de Lamartine ; Philosophie (1815-1820)

Le sublime lasse, le beau trompe, le pathétique seul


est infaillible dans l'art.
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

Mon cœur est en repos, mon âme est en silence.


Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Le
vallon (1820)

Les anges amoureux se parlent sans paroles, comme


les yeux aux yeux.
Alphonse de Lamartine ; Chant d'amour (1822)

Le bonheur de tes yeux coule en rayons d'amour.


Alphonse de Lamartine ; La chute d'un ange (1838)

Il est plus facile de détruire que de construire.


Alphonse de Lamartine ; Histoire des Girondins
(1847)

L'amertume est mon miel, la tristesse est ma joie.


Alphonse de Lamartine ; Gethsémani ou la mort de
Julia (1834)

Ma vie à ta vie enchaînée, qui s'écoule comme un


seul jour, est une coupe toujours pleine, où mes
lèvres à longue haleine puisent l'amour.
Alphonse de Lamartine ; Chant d'amour, Méditation
LIV - Naples 1822.

Remontez à ces heures passées ! vos tristes


souvenirs m'aident à soupirer ! Allez où va mon âme !
allez, ô mes pensées, mon coeur est plein, je veux
pleurer !
Alphonse de Lamartine ; Premier regret (1823)

Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,


suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les
rapides délices, des plus beaux de nos jours !
Alphonse de Lamartine ; Lac, Méditation XIV (1820)

La patience est la vertu du juste.


Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.

La colère consume et n'illumine pas.


Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.

Le paresseux s'assied, l'impatient devance.


Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.

L'égoïsme hait tout pour n'adorer qu'un.


Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.
Élargissez, mortels, vos âmes rétrécies !
Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.

Dieu fit l'esprit sans bornes pour comprendre.


Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.

L'homme trop jeune est incapable d'aimer ! Il ne sait


le prix de rien !
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

Aime mon âme ! elle sera avec toi toute ta vie.


Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

Il y a toujours au fond de mon cœur une larme qui


filtre goutte à goutte.
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

L'homme ne connaît le vrai bonheur qu'après l'avoir


perdu !
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

Il y a plus de génie dans une larme que dans tous les


musées.
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

Malheur à vous qui dès l'aurore respirez les parfums


du vin ! Et que le soir retrouve encore chancelants
aux bords du festin !
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
poésie sacrée (1820)

Mes jours fondent comme la neige au souffle du


courroux divin ; mon espérance, qu'il abrège, s'enfuit
comme l'eau de ma main.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
poésie sacrée (1820)

Le désir et l'amour sont les ailes de l'âme.


Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Dieu
(1820)

C'est la langue du ciel que parle la prière, et que le


tendre amour comprend seul sur la terre.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Dieu
(1820)

Vouloir c'est faire, exister c'est produire !


Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Dieu
(1820)

Les mêmes souffrances unissent mille fois plus que


les mêmes joies.
Alphonse de Lamartine ; Histoire des Girondins
(1847)

La vie est une leçon, et toute leçon doit profiter à celui


à qui Dieu l'accorde.
Alphonse de Lamartine ; Histoire des Girondins
(1847)

Les années apportent l'expérience aux esprits


sincères.
Alphonse de Lamartine ; Histoire des Girondins
(1847)

Une conscience sans Dieu, c'est un tribunal sans


juge.
Alphonse de Lamartine ; Histoire des Girondins
(1847)

La critique est la puissance des impuissants.


Alphonse de Lamartine ; Harmonies poétiques et
religieuses (1830)

Un travail est fini, un autre aussitôt commence.


Alphonse de Lamartine ; Jocelyn, le 16 mai 1801.

Aimons-nous ! car partout où Dieu mit deux coeurs,


s'aimer est doux !
Alphonse de Lamartine ; Jocelyn, le 12 octobre 1800.

Le flambeau de l'étude éclaire la raison.


Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
retraite (1820)

Étendre son esprit, resserrer ses désirs, c'est là ce


grand secret ignoré du vulgaire.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
retraite (1820)

Des doux objets de la tendresse, une femme et des


enfants couronnent la vieillesse.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
retraite (1820)

Empire, gloire, liberté, tout est par le temps emporté.


Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
retraite (1820)

Chaque peuple a son siècle, et chaque homme a son


jour.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
retraite (1820)

Quel crime avons-nous fait pour mériter de naître ?


Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Le
désespoir (1820)

Les yeux sur mon tombeau, je pleure sur moi-même.


Alphonse de Lamartine ; La foi, Méditation XIX (1820)

Le jour du bonheur n'a pas de lendemain.


Alphonse de Lamartine ; La foi, Méditation XIX (1820)

J'en jure par la mort, dans un monde pareil : non, je


ne voudrais pas rajeunir d'un soleil, je ne veux pas
d'un monde où tout change, où tout passe, où tout
s'use et tout s'efface.
Alphonse de Lamartine ; La foi, Méditation XIX (1820)

J'ai vécu ; j'ai passé ce désert de la vie, où toujours


sous mes pas chaque fleur s'est flétrie.
Alphonse de Lamartine ; La foi, Méditation XIX (1820)

La douleur lentement m'entr'ouvre le tombeau : Salut,


mon dernier jour ! sois mon jour le plus beau !
Alphonse de Lamartine ; La foi, Méditation XIX (1820)

Âme de l'univers, Dieu, père, créateur, sous tous ces


noms divers, je crois en toi Seigneur.
Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)

L'univers est le temple, et la terre est l'autel.


Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)

Mon âme est un rayon de lumière et d'amour, qui du


foyer divin détaché pour un jour, de désirs dévorants
loin de toi consumée, brûle de remonter à sa source
enflammée.
Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)

Qui peut créer dédaigne de détruire.


Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)
L'homme est comme l'arbre qu'on secoue pour en
faire tomber ses fruits : On n'ébranle jamais l'homme
sans qu'il en tombe des pleurs.
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

La prédestination de l'enfant, c'est la maison où il est


né.
Alphonse de Lamartine ; Confidences (1849)

Heureux celui que Dieu a fait naître d'une bonne et


sainte famille !
Alphonse de Lamartine ; Confidences (1849)

Le paresseux s'endort dans les bras de la faim.


Alphonse de Lamartine ; Méditation XLVIII, Stances
(1820)

Cher amour, épanche ta douleur ; j'adoucirai ta peine


en écoutant ta plainte.
Alphonse de Lamartine ; Méditation XLI, À Elvire
(1820)

Tout un monde d'amour éclos dans un regard.


Alphonse de Lamartine ; La chute d'un ange, XII
vision (1838)

De ces larmes s'abreuvant, la prière, union suprême,


porte la paix au mort qu'elle aime, rapporte l'espoir au
vivant !
Alphonse de Lamartine ; Hymne au Christ (1829)
L'or qu'au plaisir le riche apporte, ne fait que glisser
dans sa main ; le pauvre qui veille à la porte, attend
les miettes de ce pain.
Alphonse de Lamartine ; Pour une quête (1830)

Le plaisir est une prière et l'aumône une volupté.


Alphonse de Lamartine ; Pour une quête (1830)

Ta pure et touchante beauté dans les cieux même t'a


suivie ; tes yeux, où s'éteignait la vie, rayonnent
d'immortalité.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques,
Souvenir (1820)

Dans mon âme rien ne t'efface, ô dernier songe de


l'amour !
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques,
Souvenir (1820)

L'amour seul est resté, comme une grande image


survit seule au réveil dans un songe effacé.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Le
vallon (1820)

Ignorant d'où je viens, incertain où je vais.


Alphonse de Lamartine ; L'homme, Méditations
poétiques (1820)

Je respire, je sens, je pense, j'aime en toi !


Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)
C'est peu de croire en toi, bonté, beauté suprême, je
te cherche partout, j'aspire à toi, je t'aime.
Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)

Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges, jeter


l'ancre un seul jour ?
Alphonse de Lamartine ; Lac, Méditation XIV (1820)

L'homme n'a point de port, le temps n'a pas de rive ; il


coule et nous passons !
Alphonse de Lamartine ; Lac, Méditation XIV (1820)

Malheur aux lâches ! on n'est jamais cruel que faute


d'être assez courageux.
Alphonse de Lamartine ; Histoire de la Restauration,
LV (1851)

L'amour vrai est le fruit mur de la vie ; à dix-huit-ans


on ne le connaît pas, on l'imagine.
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

J'ai passé l'âge heureux où la fleur de la vie, l'amour,


s'épanouit et parfume le cœur.
Alphonse de Lamartine ; À une jeune arabe (1832)

L'égoïsme et la haine ont seuls une patrie, la fraternité


n'en a pas !
Alphonse de Lamartine ; La Marseillaise de la paix, le
28 mai 1841.
Le geste aide le mot, l'œil explique le cœur.
Alphonse de Lamartine ; Jocelyn, le 20 septembre
1793.

Félicité Robert de Lamennais

Les 60 citations de Félicité Robert de Lamennais :

Le calme, la sérénité, l'inaltérable contentement sont


le partage de la conscience pure. Elle ressemble au
passereau, qui repose doucement sur son nid
lorsqu'au dehors la tempête secoue et brise les cimes
de la forêt.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

La mère doit à ses enfants son lait et les soins


assidus et le dévouement infatigable d'où dépend leur
conservation dans les premières années. Le père doit
à ses enfants, avec sa tendresse et sa protection
vigilante, le pain et le vêtement, le père doit pourvoir à
tous leurs besoins jusqu'à ce qu'ils puissent y pourvoir
eux-mêmes.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Le mariage est l'union physique et morale d'un seul


homme avec une seule femme, qui se complètent l'un
l'autre en s'unissant, et toute atteinte portée au
mariage, à son unité, à sa sainteté, est une violation
des lois naturelles, une révolte insensée contre le
Créateur, une source de désordres et de maux sans
nombre.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

L'homme et la femme ne forment en deux corps


qu'une même unité, et les enfants qui procèdent d'eux
ne sont en réalité qu'un prolongement, une
continuation de leur être commun ; ils revivent en eux,
et par les générations successives, se perpétuent
indéfiniment.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

La patience émousse peu-à-peu les aspérités les plus


rudes.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Supportez les autres pour qu'ils vous supportent.


Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Qui donne à propos un bon conseil, une instruction


utile, donne plus que s'il donnait de l'or.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Les tristesses de la vie se dissipent aux rayons de


l'amour fraternel comme les gelées d'automne fondent
le matin quand le soleil se lève.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Repoussez toujours l'injustice faite à autrui avec la


même fermeté que si elle l'était à vous-même. Faites
que l'orphelin trouve en vous un père, la veuve et le
vieillard un appui, l'étranger un hôte secourable,
soyez l'œil de l'aveugle et le pied du boiteux.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Faire pour autrui ce que nous voudrions qu'il fît pour


nous, voilà la charité.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Le devoir est la base de la société, l'indispensable


condition de l'existence commune.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Nul homme ne peut se passer de l'aide et du secours


d'autrui ! Nous en avons tous besoin dans l'enfance,
nous en avons besoin dans la maladie, nous en avons
besoin en tout et toujours. Représentez-vous un
homme seul, sans relations avec ses semblables,
n'en recevant rien, et ne leur rendant rien. Cet homme
ne serait qu'un sauvage au milieu des bois, il serait
bien moins qu'un sauvage.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Le droit est la garantie de notre existence individuelle


et de notre liberté, il est notre liberté même ; il fait que
nous sommes une personne et non une pure chose
dont le premier venu est maître d'user à sa fantaisie.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Toute loi à laquelle le peuple n'a point concouru, qui


n'émane point de lui, est nulle de soi.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Tous les hommes naissent égaux, et par conséquent


indépendants les uns des autres : nul ici-bas, en
venant au monde, n'apporte avec soi le droit de
commander autrui.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

La femme est le complément de l'homme.


Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Entre l'homme et la femme, l'époux et l'épouse, les


droits sont égaux.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

L'homme seul est un roseau dont les souffles qui


l'agitent ne tirent que des sons plaintifs.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Mari, vous devez à votre femme respect, amour et


protection ; femme, vous devez à votre mari
déférence, amour et respect.
Félicité Robert de Lamennais ; Le livre du peuple
(1838)

Quand on prend du galon, on n'en saurait trop


prendre.
Félicité Robert de Lamennais ; Esquisse d'une
philosophie (1840)

Le fou croit voir ce qu'on ne voit pas, et entend ce


qu'on n'entend pas.
Félicité Robert de Lamennais ; Esquisse d'une
philosophie (1840)

Le christianisme apprend à l'homme à plier, sans


jamais rompre.
Félicité Robert de Lamennais ; Esquisse d'une
philosophie (1840)

L'homme n'ayant d'autre but que soi n'agit que par


rapport à soi en vue de son bien exclusif.
Félicité Robert de Lamennais ; Esquisse d'une
philosophie (1840)

La liberté est le fruit de l'intelligence et de l'amour.


Félicité Robert de Lamennais ; Esquisse d'une
philosophie (1840)

De la haine d'autrui dérivent l'envie, le méchant


vouloir, père de la violence et de la ruse.
Félicité Robert de Lamennais ; Esquisse d'une
philosophie (1840)

On peut s'aimer dans l'idée qu'on se fait de soi-même,


de sa supériorité personnelle, de ses avantages de
tout genre ; mais cet amour désordonné est l'orgueil,
d'où le désir effréné de commander et de dominer,
avec toutes ses suites si fatales à la race humaine.
Félicité Robert de Lamennais ; Esquisse d'une
philosophie (1840)

L'homme doit aimer l'homme jusqu'à tout sacrifier, et


sa vie même.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

L'indolence est la sœur de la paresse.


Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

Toute perfection relative suppose une perfection


absolue.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)
Qu'est-ce que la mort ? Le lendemain des grandeurs,
des richesses, des plaisirs. On se couche dans les
pompes et dans les voluptés, on se réveille dans le
sépulcre, sous un froid linceul, entre l'oubli de la terre
et l'éternité de l'enfer ou du ciel.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

Si l'on peut en finir du passé avec l'oubli, on n'en finit


pas de l'avenir avec l'imprévoyance.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

La plupart des erreurs sont des vérités égarées.


Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

Les jours passent, et ils emportent avec eux, les


espérances trompées.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

L'amour est inépuisable, il vit et renaît de lui-même, et


plus il s'épanche, plus il surabonde.
Félicité Robert de Lamennais ; Paroles d'un croyant
(1833)

Au moment où la foi sort du cœur, la crédulité entre


dans l'esprit.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)
L'un des caractère de notre siècle est de corrompre le
bien, au point de le rendre pire que le simple mal.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

Il y a peu d'âmes assez fortes pour s'élever jusqu'à


l'orgueil, presque toutes croupissent dans la vanité.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

Qui à trente ans ne s'est pas désabusé d'apprendre


ne se doutera jamais de ce que c'est que savoir.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

L'amour est infatigable, il ne se lasse jamais.


Félicité Robert de Lamennais ; Paroles d'un croyant
(1833)

On peut et l'on doit avancer sans cesse dans les


sciences naturelles ou d'observation ; mais leur objet
étant infini, il n'y a point de vrai progrès. En marchant
toujours, on est toujours à la même distance du but.
Cependant, trompé par ce mouvement continu, on se
persuade qu'on arrivera. C'est un leurre donné aux
esprits faibles pour amuser leur curiosité et consoler
leur orgueil.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

Comme les vers dévorent un cadavre, les vices


dévorent l'homme.
Félicité Robert de Lamennais ; Paroles d'un croyant
(1833)

Celui qui est plus fort qu'un seul, sera moins fort que
deux.
Félicité Robert de Lamennais ; Paroles d'un croyant
(1833)

Lorsqu'un arbre est seul, il est battu des vents et


dépouillé de ses feuilles ; ses branches, au lieu de
s'élever, s'abaissent comme si elles cherchaient la
terre. Lorsqu'une plante est seule, ne trouvant point
d'abri contre l'ardeur du soleil, elle languit et se
dessèche, et meurt. Lorsque l'homme est seul, le vent
de la puissance le courbe vers la terre, et l'ardeur de
la convoitise des grands de ce monde absorbe la
sève qui le nourrit. Ne soyez donc point comme la
plante et comme l'arbre qui sont seuls : mais unissez-
vous les uns aux autres, et appuyez-vous, et abritez-
vous mutuellement.
Félicité Robert de Lamennais ; Paroles d'un croyant
(1833)

La prière est la rosée qui rafraîchit l'âme de l'homme.


Félicité Robert de Lamennais ; Paroles d'un croyant
(1833)

Il y a toujours des vents brûlants, qui passent sur


l'âme de l'homme, et la dessèchent.
Félicité Robert de Lamennais ; Paroles d'un croyant
(1833)

La prière rend l'affliction moins douloureuse, et la joie


plus pure.
Félicité Robert de Lamennais ; Paroles d'un croyant
(1833)

Le plus haut degré de crédulité est la foi en soi-même.


Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

Quand on ne porte pas l'amour de soi jusqu'à la haine


des autres, on est tranquille, on se croit en règle.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

Toutes nos joies sont soudaines, jamais elles ne


naissent de la réflexion : on dirait qu'elles ne peuvent
entrer dans l'âme que par surprise.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

Le temps est un fleuve rapide, mais qui tarira. Chargé


de tous les êtres vivants, il les emporte pêle-mêle à
travers des régions inconnues, et les jette çà et là sur
ses bords.
Félicité Robert de Lamennais ; Pensées diverses
(1854)

Jean-Baptiste Louis de La Roche


Les 91 citations de Jean-Baptiste de La Roche :

Le vice des flatteurs est qu'ils applaudissent au mal


aussitôt qu'au bien.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

L'espérance, lorsqu'elle n'est pas douteuse, est un


plaisir qui ne le cède guère à la jouissance.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Les talents font l'homme de mérite, comme les vertus


font l'homme de bien.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Il vaut mieux ne rien dire que de dire des petitesses


Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Le corps est un vaisseau fragile que le moindre


accident peut briser, et qui se brise enfin de lui-même.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Le génie ne garantie pas des misères de la vie.


Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)
Ne faites jamais couler de larmes, un dieu vengeur en
compte les gouttes.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La complaisance fondée sur le tempérament et


l'éducation est la plus sûre et la plus égale.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

S'efforcer d'être plaisant, c'est le vrai moyen de ne


pas l'être.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Le doute est le commencement de la science.


Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La misère dompte le cœur le plus fier, et le plus


superbe.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La saine philosophie n'a d'autre but que le


contentement et la tranquillité de l'esprit.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La philosophie est l'étude de la nature et de la morale


fondée sur la raison.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Le chemin de la gloire est parsemé de ronces et


d'épines.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La foi est la première de toutes les vertus, mais la


charité est plus parfaite.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

L'homme ne doit haïr personne, mais il ne doit aimer


que les vertueux.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Il n'y a pas d'ennemi plus à craindre que celui qu'on


ne craint pas.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

L'espérance donne de la joie, dit l'Apôtre ; mais


lorsqu'elle est différée, dit le Sage, elle afflige l’âme.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Les pensées sont les images des choses, comme les


paroles sont les images des pensées.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Il vaut mieux ne rien faire que de faire des riens : ne


rien faire, c'est tout au plus paresse, mais faire des
riens, c'est pusillanimité.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La curiosité indiscrète marque presque toujours


quelque légèreté d'esprit.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Le vieillard qui ne peut plus prendre de plaisirs les


condamne chez les autres.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Il faut que notre empressement à bien user du temps


égale la vitesse avec laquelle il s'écoule.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La solitude vaut mieux que la compagnie d'un sot.


Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La solitude est un asile contre les passions.


Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)
Savoir se taire à propos est un plus grand avantage
que de savoir bien parler.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La confiance d'un secret nous flatte, parce que c'est


une marque qu'on nous croit prudents.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La sagesse perce par les rayons de sa vérité les


ténèbres les plus profonds de l'âme, et les dissipe.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Un homme religieux traite avec la divinité comme


avec un ami ; le superstitieux, comme un esclave
avec son despote.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La religion se persuade et ne se commande pas : plus


on fera de violence pour faire embrasser une religion,
plus on fera douter de sa vérité.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La religion ne doit pas être moins chère parce qu'elle


a des membres qui la défigurent.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Entre gens d'honneur, la parole est un contrat.


Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La science des égards est la science de la politesse


et l'âme de la société, elle fait qu'on rend à chacun ce
qui lui appartient.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La perfection d'une chose consiste dans son


essence ; il y a des scélérats parfaits, comme il y a
des hommes d'une parfaite probité.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La pauvreté mène au travail comme un maître dur,


mais raisonnable.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La patience adoucit les amertumes de la vie.


Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Tout l'agrément des bons offices dépend de la


manière dont ils sont mis en œuvre.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)
Obliger de bonne grâce, c'est obliger doublement.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Suivre la nature, c'est suivre la raison, quand il n'y a


en elle rien que d'équitable et d'égal.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

On dompte la nature, mais on ne peut la détruire.


Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La morale nous apprend à connaître que nos propres


faiblesses, et à ne s'occuper qu'à corriger les
dérèglements de notre cœur.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La morale enseigne à modérer ses passions, à


cultiver ses vertus et à réprimer ses vices.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Plus on a de mérite, plus on doit prendre garde de ne


pas gêner les moins méritants, et de leur être
incommode ; car, ainsi va le monde, tout envieux de
votre propre réussite est un ennemi déclaré.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)
Qui médit hautement est semblable à un chien qui
aboie et qui mord.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Le médisant secret est un serpent qui mord sans faire


de bruit.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Les mariages les plus parfaits sont les moins


imparfaits, les plus pacifiques sont les moins orageux.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Les malheureux, qui ont toujours été malheureux, ne


sentent que la moitié de leurs peines.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Il y a des justes à qui des malheurs arrivent, comme


s'ils avaient fait les actions des méchants.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Les louanges ne touche que médiocrement les


personnes modestes.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

L'homme n'est vraiment libéral que quand qu'il donne


sans intérêt.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La libéralité n'appartient qu'aux âmes nobles et


généreuses.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La libéralité devient prodigalité dès qu'elle est


excessive et peu judicieuse.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

L'indifférent regarde tranquillement et sans émotion


les injustices qui ne le frappent point.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

On n'est jamais bien désabusé des préjugés, et des


premières impressions de la jeunesse.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Le plus ignorant des hommes est celui qui ne se


connaît pas lui-même.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Ignorer ce qui s'est passé avant soi, c'est toujours être


enfant.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Il y a une humilité qui n'est qu'hypocrisie, et un


mensonge continuel.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

N'osant accuser la Providence, nous déchargeons


notre mauvaise humeur sur les créatures.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Les princes combattent pour la victoire, et les soldats


pour le prince.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

C'est un parti sage à la guerre de se tenir sur la


défensive, mais ce n'est pas le plus brillant.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

L'affectation de gravité extérieure est un soupçon


d'hypocrisie.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Le goût est un sentiment qu'on ne saurait apprendre


ni enseigner, il faut qu'il soit né avec nous.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Les plus beaux génies s'affaiblissent avec l'âge, et ne


deviennent que les ombres d'eux-mêmes.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Ceux que la fortune favorise, la regardent comme une


récompense de leur mérite.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Les plus brillantes fortunes ne valent pas souvent les


petitesses qu'il faut faire pour les acquérir, ni les
humiliations qu'il faut essuyer.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Le caractère d'un flatteur est de renoncer à la vérité


par politesse et sans scrupule.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Il faut tuer le temps avant que le temps nous tue.


Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Le temps, disent les paresseux, est l'ennemi


irrévocable de toutes choses.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Si la flatterie est fine et délicate, elle touche même le


cœur de celui qui est le plus en garde contre elle.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Si vous avez quelque qualité éminente qui efface


celles des autres, il faut les en dédommager par plus
de modestie.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La patience n'ôte pas le sentiment des malheurs, elle


les modère.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

La musique est un présent de Dieu, accordé aux


hommes pour écarter et affaiblir le triste souvenir de
leurs maux ; c'est une douce occupation qui suspend
et charme les ennuis, en adoucit l'amertume, et en
distrait le sentiment.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

L'indolent reste dans une médiocrité qui ne l'élève à


rien.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)
On fait moins par estime que par inclination, parce
que l'estime est comme étrangère chez nous, et que
l'inclination est un mouvement naturel.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

Il y a des esprits spongieux qui prennent toutes les


impressions qu'on leur présente.
Jean-Baptiste de La Roche ; Pensées et maximes
(1843)

François VI, duc de La Rochefoucauld, prince de


Marcillac

Quelques mots sur l'auteur :

image: http://www.mon-poeme.fr/admin-photos-
auteurs/francois-de-la-rochefoucauld.png

Écrivain et moraliste français célèbre pour ses


maximes, François de La Rochefoucauld est né à
Paris le 15 septembre 1613. La Rochefoucauld
décède à l'âge de 66 ans le 17 mars 1680 à Paris.

Pour de plus amples informations, lisez sa biographie


sur Wikipédia.

Les 164 citations de La Rochefoucauld :

La plupart des dévots dégoûtent de la dévotion.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Bien écouter et bien répondre est une des plus


grandes perfections qu'on puisse avoir dans la
conversation.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'hypocrisie qui trompe le plus est celle qui se cache


sous le masque de l'humilité.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La parfaite valeur est de faire sans témoins ce qu'on


serait capable de faire devant tout le monde.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Les hommes ne vivraient pas longtemps en société


s'ils n'étaient les dupes les uns des autres.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)
Le silence est le parti le plus sûr pour celui qui se
défie de lui-même.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La raillerie la plus piquante est celle dont on ne peut


se fâcher sans se rendre encore plus ridicule.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Les questionneurs les plus impitoyables sont les gens


vains et désœuvrés.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Les petits esprits ont le don de parler beaucoup pour


ne rien dire.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La modération est la langueur et la paresse de l'âme,


comme l'ambition en est l'activité et l'ardeur.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La nature fait le mérite, et la fortune le met en œuvre.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On n'aime point à louer, mais quand on loue on ne


loue jamais sans intérêt.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il y a des personnes qui aiment les livres comme des


meubles, plus pour parer et embellir leur maison que
pour orner et enrichir leur esprit.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On blâme l'injustice, non par l'aversion qu'on a pour


elle, mais pour le préjudice qu'on en reçoit.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le bonheur et le malheur des hommes ne dépendent


pas moins de leur humeur que de la fortune.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La félicité est dans le goût et non pas dans les choses


; et c'est pour avoir ce qu'on aime qu'on est heureux,
et non pas pour avoir ce que les autres trouvent
aimable.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On cherche plus, dans ses études, à remplir sa tête


pour discourir et pour paraître dans le monde, qu'à
éclairer et cultiver son esprit pour bien juger des
choses.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'éducation que l'on donne d'ordinaire aux jeunes


gens est un second amour-propre qu'on leur inspire.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il n'y a pas moins d'éloquence dans le ton de la voix,


dans les yeux et dans l'air de la personne qui parle,
que dans le choix des paroles.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La douleur du corps est le seul mal de la vie que la


raison ne peut guérir ni affaiblir.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il y a deux sortes de curiosité : l'une d'intérêt, qui nous


porte à désirer d'apprendre ce qui peut nous être
utile ; et l'autre d'orgueil, qui vient du désir de savoir
ce que les autres ignorent.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Les gens heureux ne se corrigent guère ; ils croient


toujours avoir raison, quand la fortune soutient leur
mauvaise conduite.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)
Bien des gens épuisent leur fond philosophique en
conseils pour leurs amis, et en demeurent dépourvus
pour eux-mêmes.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il n'y a point de plaisir qu'on fasse plus volontiers à un


ami que celui de lui donner conseil.
La Rochefoucauld ; Maximes posthumes (1817)

On donne des conseils, mais on ne donne pas de


conduite.
La Rochefoucauld ; Maximes posthumes (1817)

Le meilleur des conseillers est l'expérience, mais celle


arrive bien souvent trop tard.
La Rochefoucauld ; Maximes posthumes (1817)

L'homme se tourmente moins pour devenir heureux


que pour faire croire qu'il l'est.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le bonheur ou le malheur vont d'ordinaire à ceux qui


ont le plus de l'un ou de l'autre.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Chacun trouve à redire en autrui ce qu'on trouve à


redire en lui.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'illusion des avares est de prendre l'or et l'argent


pour des biens, au lieu que ce ne sont que des
moyens pour en avoir.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'homme le plus modeste, s'il osait dire tout haut ce


qu'il pense de lui-même, ferait souvent rire par
l'extravagance de son amour-propre.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'amour-propre est un courtisan qui dans le début


conseille bien, et qui trop écouté, gouverne mal.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'amour-propre est le plus persuasif de tous les


flatteurs.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le ridicule déshonore plus que le déshonneur.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Un habile homme doit régler le rang de ses intérêts, et


les conduire chacun dans son ordre.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'amour cesse de vivre dès qu'il cesse d'espérer ou


de craindre.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'habitude met toujours des bornes à nos


connaissances.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On donne plus aisément des bornes à sa


reconnaissance qu'à ses espérances et à ses désirs.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le trop grand empressement qu'on a de s'acquitter


d'une obligation est une espèce d'ingratitude.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Rien n'est si contagieux que l'exemple.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il n'y a guère d'homme assez habile pour connaître


tout le mal qu'il fait.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)
La passion fait souvent un fou du plus habile homme,
et rend souvent les plus sots habiles.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il suffit quelquefois d'être grossier pour n'être pas


trompé par un habile homme.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il n'y a pas moins d'habileté à savoir profiter d'un bon


conseil qu'à se bien conseiller soi-même.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La souveraine habileté consiste à bien connaître le


prix des choses.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

C'est une grande habileté que de savoir cacher son


habileté.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le monde récompense plus souvent les apparences


du mérite que le mérite même.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'envie est une passion timide et honteuse que l'on


n'ose jamais avouer.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'honneur acquis est caution de celui qu'on doit


acquérir.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La gloire des hommes se doit mesurer aux moyens


dont ils se sont servis pour l'acquérir.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Ce n'est pas assez d'avoir de grandes qualités ; il en


faut avoir l'économie.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On renonce plus aisément à son intérêt qu'à son goût.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La constance des sages n'est que l'art de renfermer


leur agitation dans le cœur.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La magnanimité méprise tout pour avoir tout.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La fierté est l'éclat et la déclaration de l'orgueil.


La Rochefoucauld ; Réflexions et sentences, 568
(1665)

Le bonheur n'est pas un événement, c'est une


aptitude.
La Rochefoucauld ; Pensées diverses (1665)

Le vrai moyen d'être trompé, c'est de se croire plus fin


que les autres.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le bon naturel qui se vante d'être si sensible est


souvent étouffé par le moindre intérêt.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il est plus facile de paraître digne des emplois qu'on


n'a pas que de ceux que l'on exerce.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il est bien plus aisé d'éteindre un premier désir que de


satisfaire tous ceux qui le suivent.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)
On ne se peut consoler d'être trompé par ses
ennemis, et trahi par ses amis ; et l'on est souvent
satisfait de l'être par soi-même.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La jalousie se nourrit dans les doutes ; elle devient


fureur, ou elle finit sitôt qu'on passe du doute à la
certitude.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La gravité est un mystère du corps, inventé pour


cacher les défauts de l'esprit.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Nous avons plus de paresse dans l'esprit que dans le


corps.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le refus des louanges est un désir d'être loué deux


fois.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Ceux qui ont eu de grandes passions se trouvent


toute leur vie heureux.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)
La fermeté qui sert à résister à l'amour, sert aussi à le
rendre violent et durable.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il n'y a que les personnes qui ont de la fermeté qui


puissent avoir une véritable douceur.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le plus grand miracle de l'amour, c'est de guérir de la


coquetterie.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On est souvent ferme par faiblesse, et audacieux par


timidité.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Tel est l'ingrat qui est moins coupable que son


ingratitude que celui qui lui a fait du bien.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Les défauts de l'esprit augmentent en vieillissant,


comme ceux du visage.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le seul moyen de se venger de l'indifférence, c'est de


ne point s'en apercevoir.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La libéralité est un des devoirs d'une grande


naissance.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il y a plusieurs remèdes qui guérissent de l'amour,


mais il n'y en a point d'infaillibles.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il n'y a guère de gens qui ne soient honteux de s'être


aimés quand ils ne s'aiment plus.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'honnêteté veut que l'on cache quelquefois la moitié


de son esprit.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'honnêteté des femmes est souvent l'amour de leur


réputation et de leur repos.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'amour-propre fait que nous ne trouvons du bon sens


que chez ceux qui sont de notre avis.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On est quelquefois aussi différent de soi-même que


des autres.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille


différentes copies.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Peu de gens savent être vieux.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La faiblesse est plus opposée à la vertu que le vice.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Les fous et les sottes gens ne voient que leur humeur.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le caprice de notre humeur est encore plus bizarre


que celui de la fortune.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)
La modération des personnes heureuses vient du
calme que la bonne fortune donne à leur humeur.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La vieillesse est un tyran qui défend, sur peine de la


vie, tous les plaisirs de la jeunesse.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La jeunesse est une ivresse continuelle ; c'est la fièvre


de la raison.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La jeunesse change ses goûts par l'ardeur du sang, et


la vieillesse conserve les siens par l'accoutumance.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La politesse de l'esprit consiste à penser des choses


honnêtes et délicates.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On ne juge pas du mérite d'un homme par ses


grandes qualités, mais par l'usage qu'il en sait faire.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On est quelquefois un sot avec de l'esprit ; mais on ne


l'est jamais avec du jugement.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le bon goût vient plus du jugement que de l'esprit.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Tout le monde se plaint de sa mémoire, et personne


ne se plaint de son jugement.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Notre défiance justifie la tromperie d'autrui.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La galanterie de l'esprit est de dire des choses


flatteuses d'une manière agréable.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Ce qui se trouve le moins dans la galanterie, c'est de


l'amour.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Les finesses et les trahisons ne viennent que de


manque d'habileté.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)
Il y a du mérite sans élévation, mais il n'y a point
d'élévation sans quelque mérite.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il y a des méchants qui seraient moins dangereux s'ils


n'avaient aucune bonté.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Nul ne mérite d'être loué de bonté s'il n'a pas la force


d'être méchant.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Les querelles ne dureraient pas si longtemps, si le tort


n'était que d'un côté.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On croit quelquefois haïr la flatterie, mais on ne hait


que la manière de flatter.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

C'est une ennuyeuse maladie que de conserver sa


santé par un trop grand régime.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)
On craint toujours de voir ce qu'on aime quand on
vient de faire des coquetteries ailleurs.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Le sage trouve mieux son compte à ne point


s'engager qu'à vaincre.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il n'y a que les personnes qui évitent de donner de la


jalousie qui méritent qu'on en ait pour elles.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La violence qu'on se fait pour être fidèle ne vaut guère


mieux qu'une infidélité.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Qu'une femme est à plaindre quand elle a tout


ensemble de l'amour et de la vertu !
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On ne blâme le vice et on ne loue la vertu que par


intérêt.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'humilité est l'autel sur lequel Dieu veut qu'on lui


fasse des sacrifices.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'humilité est un artifice de l'orgueil.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'amour de la justice n'est pour la plupart des


hommes que la crainte de l'injustice.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

On ne loue d'ordinaire que pour être loué.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il y a des reproches qui louent, et des louanges qui


médisent.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la


vertu.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Quelque rare que soit le véritable amour, il l'est


encore moins que la véritable amitié.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)
On s'ennuie presque toujours avec ceux que l'on
ennuie.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

L'esprit nous sert quelquefois à faire hardiment des


sottises.
La Rochefoucauld ; Réflexions et sentences, 43
(1665)

La sincérité est une ouverture de coeur.


La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Les passions les plus violentes nous laissent quelque


fois du relâche, mais la vanité nous agite toujours.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La vertu n'irait pas si loin si la vanité ne lui tenait


compagnie.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Peu de gens sont assez sages pour préférer le blâme


qui leur est utile à la louange qui les trahit.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

La vérité ne fait pas tant de bien dans le monde que


ses apparences y font de mal.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Il est plus honteux de se défier de ses amis que d'en


être trompé.
La Rochefoucauld ; Réflexions ou sentences et
maximes morales (1665)

Casimir Jean François Delavigne

Les 55 citations de Casimir Delavigne :

Le soupçon qu'on veut fuir vous ronge à tous


moments.
Casimir Delavigne ; La princesse Aurélie, III, 2, le 6
mars 1828.

À force de souffrance, on perd toute assurance.


Casimir Delavigne ; Les enfants d'Edouard, I, 3, le 18
mai 1833.

Mauvaise herbe est précoce, et croit avant le temps.


Casimir Delavigne ; Les enfants d'Edouard, I, 2, le 18
mai 1833.

Les vertus, le courage, valent mieux que la grâce et


qu'un joli visage.
Casimir Delavigne ; Les enfants d'Edouard, I, 1, le 18
mai 1833.
Plus une calomnie est difficile à croire, plus pour la
retenir les sots ont de mémoire.
Casimir Delavigne ; Les enfants d'Edouard, I, 3, le 18
mai 1833.

Une fille est au mieux sous l'aile de sa mère.


Casimir Delavigne ; L'école des vieillards, II, 7 (1823)

Il n'est pas de bon mot qui vaille un bon office.


Casimir Delavigne ; L'école des vieillards, III, 2 (1823)

Les raccommodements ont bien leurs avantages.


Casimir Delavigne ; L'école des vieillards, III, 2 (1823)

On ne sait pas souvent combien l'on est coupable.


Casimir Delavigne ; L'école des vieillards, III, 4 (1823)

La mort d'un honnête homme est un poids éternel.


Casimir Delavigne ; L'école des vieillards, IV, 6 (1823)

On est moins tolérant pour des goûts qu'on n'a plus.


Casimir Delavigne ; L'école des vieillards, IV, 3 (1823)

Le ridicule cesse où commence le crime.


Casimir Delavigne ; L'école des vieillards, IV, 6 (1823)

Tout pouvoir excessif meurt par son excès même.


Casimir Delavigne ; Louis XI, V, 8, le 11 février 1832.

Que de notre hymen le joug est pesant !


Casimir Delavigne ; Les vêpres siciliennes, I, 5, le 23
octobre 1819.

Qui m'accable d'avance, il m'accuse il m'offense.


Casimir Delavigne ; Les vêpres siciliennes, I, 5, le 23
octobre 1819.

L'ami de mon choix c'est mon hôte et mon frère.


Casimir Delavigne ; Les vêpres siciliennes, I, 4, le 23
octobre 1819.

Le pardon d'un crime est le prix d'un aveu.


Casimir Delavigne ; Les vêpres siciliennes, I, 4, le 23
octobre 1819.

Un amour dédaigné cesse d'être invincible.


Casimir Delavigne ; Les vêpres siciliennes, I, 4, le 23
octobre 1819.

Tant qu'on est redoutable on n'est point innocent.


Casimir Delavigne ; Les vêpres siciliennes, IV, 4, le 23
octobre 1819.

L'égoïsme et l'orgueil sont aveugles et sourds.


Casimir Delavigne ; Les trois Messéniennes, Le
besoin de s'unir (1818)

Des penchants de son âme on n'est pas toujours


maître.
Casimir Delavigne ; La princesse Aurélie, II, 3, le 6
mars 1828.

On doit punir un tort comme on paie un service.


Casimir Delavigne ; La princesse Aurélie, II, 2, le 6
mars 1828.

Qui veut marcher longtemps se repose en chemin.


Casimir Delavigne ; La princesse Aurélie, I, 1, le 6
mars 1828.

Plus le péril fut grand, plus grand est le vainqueur.


Casimir Delavigne ; La princesse Aurélie, III, 7, le 6
mars 1828.

Pour un traître point de pardon.


Casimir Delavigne ; Charles VI, I, 8, le 15 mars 1843.

Les traîtres d'aujourd'hui sont des héros demain.


Casimir Delavigne ; Marino Faliero, II, 8 (1829)

On croit aisément au bonheur qu'on désire.


Casimir Delavigne ; Louis XI, III, 10, le 11 février
1832.

On se croit quelque chose, on n'est rien.


Casimir Delavigne ; Louis XI, III, 5, le 11 février 1832.

Un jeune orgueil qu'on flatte aisément prend le


change.
Casimir Delavigne ; Louis XI, III, 5, le 11 février 1832.

L'on pleure le jour d'avoir trop ri la veille.


Casimir Delavigne ; Louis XI, III, 3, le 11 février 1832.

Au jour de l'échéance force est bien, malgré soi,


d'acquitter sa créance.
Casimir Delavigne ; Louis XI, III, 3, le 11 février 1832.

Chacun, dans ce monde, a ses maux en partage.


Casimir Delavigne ; Louis XI, III, 3, le 11 février 1832.

Il n'est pauvre ici-bas qu'un plus pauvre n'envie.


Casimir Delavigne ; Louis XI, III, 3, le 11 février 1832.

Quel que soit notre lot, nous nous en plaignons tous,


et le plus mécontent fait encore des jaloux.
Casimir Delavigne ; Louis XI, III, 3, le 11 février 1832.

La pluie et le beau temps, la peine et le plaisir ; c'est à


prendre ou laisser, on ne peut pas choisir.
Casimir Delavigne ; Louis XI, III, 3, le 11 février 1832.

Jamais un lit n'est dur quand on fut matinal.


Casimir Delavigne ; Louis XI, III, 3, le 11 février 1832.

Mauvaise ou bonne, on prend la santé comme Dieu


nous la donne.
Casimir Delavigne ; Louis XI, III, 3, le 11 février 1832.
Quoi que fasse un maître, il a toujours raison.
Casimir Delavigne ; Louis XI, II, 13, le 11 février 1832.

L'écho dénonce, et les murs ont des yeux.


Casimir Delavigne ; Louis XI, II, 6, le 11 février 1832.

L'or est un grand ministre.


Casimir Delavigne ; Louis XI, II, 5, le 11 février 1832.

Un bon traité vaut mieux qu'une victoire.


Casimir Delavigne ; Louis XI, II, 5, le 11 février 1832.

De mon bonheur advienne que pourra.


Casimir Delavigne ; Louis XI, II, 2, le 11 février 1832.

Ce qu'on a donné ne saurait se reprendre.


Casimir Delavigne ; Louis XI, II, 2, le 11 février 1832.

Trahir un serment, c'est forfaire à l'honneur.


Casimir Delavigne ; Louis XI, II, 2, le 11 février 1832.

On raconte, j'écoute ; et sans qu'on le soupçonne, je


répète !
Casimir Delavigne ; Louis XI, II, 2, le 11 février 1832.

Tout plaît à dix-sept ans, et plus tard, l'avenir qui vous


charme, épouvante un vieillard.
Casimir Delavigne ; Louis XI, II, 2, le 11 février 1832.

Chaque pas dans la vie est un pas vers la mort.


Casimir Delavigne ; Louis XI, I, 9, le 11 février 1832.

Le remède contre les maux est de savoir souffrir.


Casimir Delavigne ; Louis XI, I, 8, le 11 février 1832.

Nous mesurons autrui sur ce peu que nous sommes,


et le dégoût de soi-même au mépris des hommes.
Casimir Delavigne ; Louis XI, I, 6, le 11 février 1832.

Faites ce que je dis et non ce que j'ai fait.


Casimir Delavigne ; Louis XI, le 11 février 1832.

Anne Ninon de Lenclos

Les 76 citations de Ninon de Lenclos :

Faire l'amour est un plaisir, un appétit, un besoin, un


amusement, et non pas un devoir.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Ce n'est point par les soupçons qu'on affermit la


fidélité d'une maîtresse ; ils ne peuvent, au contraire,
que l'affaiblir, car c'est la familiariser avec des
sentiments dont la seule idée doit lui sembler un
crime. En paraissant craindre son inconstance, vous
l'accoutumez à la regarder comme possible, à se la
reprocher moins ; et vous l'avertissez de se faire un
mérite de ce qui ne doit être qu'un devoir.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Quand on s'aime véritablement, on s'éloigne du


mariage comme d'un abîme.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

Il est plus difficile de bien faire l'amour que de


commander des armées.
Ninon de Lenclos ; Lettre au Duc d'Enghien (date
inconnue)

Les regards sont les premiers billets doux des


amants.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

Jette ta plume, et garde-toi de ranimer des souvenirs


amoureux éteints.
Ninon de Lenclos ; Lettre à Charles de Saint-
Évremond, le 15 septembre 1685.

La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts.


Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

Il est bien plus sûr pour les femmes d'ôter aux


hommes l'envie de nous attaquer, en affectant un
dehors sévère, que de nous défendre de leurs
attaques.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)
Les serments sont la fausse monnaie avec laquelle on
paie les sacrifices de l'amour.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Jamais une femme ne vous sait mauvais gré de plaire


à plusieurs, pourvu qu'elle soit toujours préférée : ce
sont autant de triomphes de plus.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Le désir de plaire naît chez les femmes avant le


besoin d'aimer.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

L'amour ne meurt jamais de besoin mais souvent


d'indigestion.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Abandonnez aux céladons les propos sublimes et les


beaux sentiments : laissez-leur filer le parfait amour.
Je vous le dis de la part des femmes : il est des
instants où elles aiment mieux être un peu brusquées
que trop ménagées ; les hommes manquent plus de
cœurs par leur maladresse, que la vertu n'en sauve.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Il est souvent plus difficile de se débarrasser d'une


maitresse que de la séduire.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

L'amour est un traître qui nous égratigne lors même


qu'on ne cherche qu'à jouer avec lui.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

En amour, l'ingratitude des hommes est presque


toujours le prix de nos bienfaits.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Les extravagances sont de l'essence du véritable


amour.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Une femme oublie d'un homme qu'elle n'aime plus


jusqu'aux faveurs qu'il a reçues d'elle.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

L'amour n'est fort que de notre faiblesse.


Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Il n'y a rien de si désobligeant que d'avoir des


faiblesses en pure perte, nous ne nous pardonnons
que celles dont un amant sait profiter.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Le vrai mérite, en amour, est celui qu'inspirent les


personnes à qui l'on veut plaire.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Une épouse jalouse à l'extrême, d'une jalousie


maladive, voit en toute femme une rivale.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Rien ne détermine si puissamment une femme à bien


traiter un amant que la concurrence d'une rivale.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Quand les femmes ont passé trente ans, la première


chose qu'elles oublient, c'est leur âge ; lorsqu'elles
sont parvenues à quarante, elles en perdent
entièrement le souvenir.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Jamais les hommes de deviennent plus tendres, plus


attachés, que lorsqu'on leur a pardonné une petite
infidélité de passage.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)
L'amour est un enchantement : jouissez-en sans
chercher à connaître le charme qui nous amuse et qui
nous séduit. Anatomiser l'amour, c'est vouloir s'en
guérir. Psyché le perdit pour avoir voulu le connaître.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

L'amour est un caprice dont la durée ne dépend pas


de nous, et qui est sujet au dégoût comme au
repentir.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Le bonheur de vivre, c'est un baiser donné et rendu


avec ce mot perdu dans un soupir : Encore !
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

La vie passe à la vitesse du vent, ne sacrifiez point le


jour au lendemain, ni le présent à l'avenir.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

La vie est courte, et le temps a des ailes, il emporte


avec lui nos joies et nos plaisirs.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

En amour comme en guerre, le plaisir de vaincre se


mesure sur les obstacles.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)
L'amour est un sentiment actif, c'est un feu qui
dévore, et qui exige toujours de nouveaux aliments :
s'il ne peut exercer son activité que sur des objets
sensibles, il s'y attache, et s'y attache uniquement.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Le cœur est une énigme inexplicable : c'est un


composé bizarre de tous les contraires, il est si plein
de contradictions, qu'on est obligé de varier à l'infini la
façon de l'attaquer.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Pour un homme qu'elle aime, une femme est capable


de tout.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Jamais femme ne vous traitera plus cavalièrement


que celle qui vous croira trop amoureux pour la quitter
; sa vertu, moins que son orgueil, la rend intraitable.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Dans les âges de la galanterie, le platonisme est la


passion de la vieillesse.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Si j'avais assisté au conseil du Créateur lorsqu'il


forma la nature humaine, je lui aurais conseillé de
mettre les rides sous le talon.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

La beauté est une lettre de recommandation dont le


crédit n'est pas de durée.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Vouloir rendre l'amour raisonnable, c'est en faire un


triste vieillard.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

On plaît plutôt par d'agréables défauts que par ses


qualités essentielles.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Qui veut vivre agréablement en pays étranger doit


s'adapter aux moeurs du pays en question.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

On est maître de son coeur, et libre de l'offrir à qui bon


nous semble.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Quand une liaison de cœur devient un véritable


supplice il faut s'en délivrer le plus tôt possible.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Dans une relation qui se contient dans de justes


bornes est médiocrement amoureux.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Il n'est point de sentiment plus froid qui dure moins


que l'admiration.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

L'amour n'est jamais si fort que quand on le croit prêt


à finir par l'emportement d'une querelle. Il vit dans les
orages ; chez lui tout est convulsif. Veut-on le réduire
au régime, il languit, il expire.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

En amour, la fierté d'une femme n'éclate jamais


davantage que lorsqu'elle est prête à se rendre.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Les meilleurs conseils deviennent funestes dès qu'on


ne sait pas en faire une application juste.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

L’amour ne meurt jamais de besoin, mais souvent


d’indigestion.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

La nature sait au besoin réduire à néant le sophisme ;


elle reprend toujours ses droits.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

Oh ! pouvoir à toute heure, à toute minute, devant


tous, embrasser son enfant, sans lui laisser au front
un stigmate d'opprobre ! lui dire qu'on l'aime, guider
ses premiers pas dans le monde, préparer son
avenir... ma chère, ne vous exposez jamais à perdre
ce bonheur !
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

La véritable famille n'existe que dans le mariage.


Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

La famille, c'est l'amour sans regrets et sans


amertume.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

L'amour est une flamme qui demande toujours un


aliment nouveau.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

L'amour se transmet de générations en générations,


et par héritage.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)
Sans l'amour tout est mort, tout est stérile.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

Les hommes ne manquent jamais qu'aux femmes qui


le veulent bien.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

L'amour est un sentiment actif, c'est un feu qui dévore


tout.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

L'amour est plutôt le dieu des sensations que des


sentiments.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Vous êtes si aimable que vous rendriez la plus idiote


des femmes la plus spirituelle.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Si le Diable pouvait aimer, il cesserait d'être méchant.


Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Eh ! que serait le bel âge sans l'amour ! une longue


maladie.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)
Les peines de l'amour sont au moins égales à ses
plaisirs.
Ninon de Lenclos ; Lettre au marquis de Sévigné
(date inconnue)

Rien de si aimable qu'un homme séduisant, mais rien


de plus odieux qu'un séducteur.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

N'économisons pas le bonheur, dépensons-le toujours


le plus vite possible ; autrement il s'envole avec les
heures, et nous ignorons ce qui vient derrière lui.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

La véritable sagesse, consiste à ne jamais sacrifier le


jour au lendemain.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

Il n'y a rien de si varié dans la nature que les plaisirs


de l'amour.
Ninon de Lenclos ; Lettre à Charles de Saint-
Évremond, le 21 septembre 1684.

Plaignons les tourterelles qui ne baisent qu'au


printemps !
Ninon de Lenclos ; Lettre à Charles de Saint-
Évremond, le 2 mars 1682.

On a toujours raison, le destin toujours tort.


Ninon de Lenclos ; Lettre à Charles de Saint-
Évremond, le 15 septembre 1685.
Entre l'amour et l'amitié, mon cœur ne balance
jamais.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

La médisance, passe encore, mais la calomnie tu ne


dois point la souffrir.
Ninon de Lenclos ; Lettre à Charles de Saint-
Évremond, le 15 septembre 1685.

Jette la plume, et garde-toi de ranimer des souvenirs


éteints.
Ninon de Lenclos ; Lettre à Charles de Saint-
Évremond, le 15 septembre 1685.

Toutes les idées sombres s'effacent au premier signal


d'un autre plaisir.
Ninon de Lenclos ; Lettre à Charles de Saint-
Évremond, le 15 septembre 1685.

L'amitié qui se rend importune par les conseils est une


fausse amitié.
Ninon de Lenclos ; Lettre à Charles de Saint-
Évremond, le 15 septembre 1685.

L'amitié seule, en ce monde, est un sentiment


respectable.
Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

Jacques Delille, appelé l'abbé Delille


Les 50 citations de Jacques Delille :

L'art de dissimuler est l'art de la vengeance.


Jacques Delille ; L'imagination (1806)

La pitié se retire alors qu'on l’importune.


Jacques Delille ; La pitié (1803)

L'avenir, du présent, se venge quelquefois.


Jacques Delille ; La pitié (1803)

Tant que d'un Dieu suprême on adore les lois, la pitié


dans les cœurs fait entendre sa voix, mais quand un
peuple impie outrage sa puissance, alors elle se tait,
et voilà sa vengeance.
Jacques Delille ; La pitié (1803)

Qui prévient les besoins prévient aussi les crimes.


Jacques Delille ; La pitié (1803)

Hâte-toi, couple aimable, hâte-toi de jouir ; plaisir,


honneur, repos, tout va s'évanouir.
Jacques Delille ; Le paradis perdu (1805)

La politesse est une vertu sociale qui répand sa


douceur sur les gens impolis.
Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

C'est peu de charmer l’œil, il faut parler au cœur.


Jacques Delille ; Les jardins ou l'art d'embellir les
paysages (1782)

Il faut m'intéresser, et non pas m'éblouir.


Jacques Delille ; Les jardins ou l'art d'embellir les
paysages (1782)

Promettre, c'est donner ; espérer, c'est jouir.


Jacques Delille ; Les jardins ou l'art d'embellir les
paysages (1782)

Le plus grand bienfait est le bonheur d'aimer.


Jacques Delille ; L'imagination (1806)

Les vrais plaisirs sont ceux que l'on doit à soi-même.


Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

Les fruits les plus doux sont les fruits que l'on sème
soi-même.
Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

L'honneur est une fleur que peu de chose blesse.


Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

Un excès de prudence est souvent un danger.


Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

La vengeance toujours enfante la vengeance.


Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

Le bonheur appartient à qui fait des heureux.


Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

Auprès de ses parents, les plaisirs sont plus doux et


les malheurs moins grands.
Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

La bonté sait changer un désastre en plaisir.


Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

L'amitié rend toujours bien plus qu'on ne demande.


Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

Tout mortel isolé n'existe qu'à demi.


Jacques Delille ; Épître sur l'utilité de la retraite (1760)

Dans ce monde imposteur tout est couvert de fard ; la


haine s'y déguise en amitié traîtresse.
Jacques Delille ; Épître sur l'utilité de la retraite (1760)

Dans ce monde imposteur la vengeance y sourit, et la


rage y caresse.
Jacques Delille ; Épître sur l'utilité de la retraite (1760)

Pour apprendre à connaître, apprends à douter.


Jacques Delille ; Épître sur les voyages (1765)

Chacun a son idole.


Jacques Delille ; Épître sur les voyages (1765)
Le mal, comme le bien, doit instruire le sage.
Jacques Delille ; Épître sur les voyages (1765)

Des maux les plus grands l'ignorance est la mère.


Jacques Delille ; Épître sur les voyages (1765)

Une beauté sans art a des défauts qu'on aime.


Jacques Delille ; Épître sur les voyages (1765)

Le vrai du monde est le commun partage.


Jacques Delille ; Épître sur les voyages (1765)

Le secret de choquer, c'est de se contrefaire.


Jacques Delille ; Épître sur les voyages (1765)

De soupçons en soupçons l'amour jaloux se traîne.


Jacques Delille ; Les malheurs de la défiance (1806)

Un mot seul vaut un long poème quand c'est le cœur


qui l'a dicté.
Jacques Delille ; Épître sur les vers de société - 1768.

Un maître doit toujours connaître ses sujets.


Jacques Delille ; L'homme des champs, III (1800)

La plus belle retraite a besoin de plaisirs.


Jacques Delille ; L'homme des champs, I (1800)

Les sons religieux sont l'amour de la terre et les échos


des cieux.
Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

Simples tributs du cœur, vos dons sont chaque jour


offerts par l'amitié, hasardés par l'amour.
Jacques Delille ; Les jardins ou l'art d'embellir les
paysages (1782)

Les dangers qu'il faut qu'on redoute : l'ennui, l'orgueil


et la légèreté.
Jacques Delille ; Épître à deux enfants voyageurs
(1801)

Il ne faut aimer trop, ni trop peu sa patrie ; l'un serait


sacrilège, et l'autre idolâtrie.
Jacques Delille ; Épître à deux enfants voyageurs
(1801)

Qu'une seconde fois le bonheur nous rassemble ;


nous vécûmes heureux, eh bien ! mourons ensemble.
Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

Plus d'un couple aimable a ses agaceries, ses refus


irritants et ses coquetteries.
Jacques Delille ; Trois règnes, Chant VIII (1809)

Laissez-le s'estimer pour qu'il soit estimable.


Jacques Delille ; L'homme des champs, I (1800)

Le bonheur le plus doux est celui qu'on partage.


Jacques Delille ; L'homme des champs, I (1800)
Heureux ou malheureux, l'homme a besoin d'autrui ; il
ne vit qu'à moitié s'il ne vit que pour lui.
Jacques Delille ; L'homme des champs, I (1800)

Il faut un prix au juste, il faut un frein au crime.


Jacques Delille ; Dithyrambe sur l'immortalité de l'âme
(1802)

L'audace est commune, mais le bon sens est rare.


Jacques Delille ; Les jardins ou l'art d'embellir les
paysages (1782)

Nos beaux jours s'envolent les premiers, s'envolent


pour toujours.
Jacques Delille ; Les jardins ou l'art d'embellir les
paysages (1782)

Le sort fait les parents, le choix fait les amis.


Jacques Delille ; Le malheur et la pitié (1802)

On aime peu celui qui n'ose aimer personne.


Jacques Delille ; La conversation, II (1812)

J'ai tout vu, j'ai su tout, et j'ai tout oublié.


Jacques Delille ; L'imagination (1806)

Heureux qui, retiré, ne connaît point l'ennui ! l'homme


n'y est jamais seul s'il se plaît avec lui.
Jacques Delille ; L'imagination (1806)
Jean-Jacques de Lingrée

Les 123 citations de Jean-Jacques de Lingrée :

Il est une force morale qui peut s'acquérir par l'emploi


des facultés de notre âme, comme la force du corps
s'acquiert par l'exercice.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On ne peut contempler le soleil, si un nuage léger


n'en tempère l'éclat, ni admirer la plupart des qualités,
si la modestie ne leur sert de voile.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La morale est l'hygiène de l'âme.


Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La vieillesse a des moyens d'être encore belle, si


l'avarice et l'humeur ne viennent pas l'en priver.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Ne se défier de personne est simplicité ; se défier de


tout le monde est folie ; se défier de soi est le premier
pas vers la sagesse.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)
Si Dieu n’a pas écrit dans les nuages : Espérez ou
craignez, il l'a écrit dans nos cœurs.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Les promesses politiques sont semblables à un feu,


ça tient chaud un moment, puis ça finit en fumée.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Il y a plus de mérite à emporter les suffrages qu'à les


obtenir.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Les sots servent bien moins aux plaisirs des gens


d'esprit que les gens d'esprit aux plaisirs des sots.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La véritable sensibilité prend sa source dans la force


du cœur, et non pas dans sa faiblesse.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Au fond du cœur des méchants est dressé leur


échafaud.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Le silence ne prouve pas toujours pour l'esprit, mais il


prouve toujours contre la sottise.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On ne peut jamais trop se presser de se taire devant


l'homme toujours pressé de parler.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Il y a une sorte de sagesse à connaître sa propre folie


et à s'en amuser, et une sorte de folie à trop se
prévaloir de sa sagesse.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Le ridicule se montre à le chercher en toutes choses.


Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Ne poussons pas l'amour de la réputation au point de


lui sacrifier notre propre estime.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La véritable reconnaissance n'attend que des


occasions importantes pour éclater.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La raison est une montre dont l'aiguille marche sans


qu'on s'en aperçoive ; si quelquefois elle s'arrête, il y a
toujours au-dedans de la montre un ressort qu'il suffit
de mettre en action pour donner du mouvement à
l'aiguille.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

L'erreur de ceux qui n'ont que de la prudence est de


la croire supérieure à tout.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La plus grande étendue d'esprit ne met pas à l'abri


des préventions.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Le droit que nous avons de nous plaindre de


quelqu'un nous ôte le pouvoir de le juger.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Nul ne peut se flatter de n'avoir jamais donné à


personne de justes sujets de se plaindre.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Comptons moins sur les remords des méchants pour


nous venger d'eux que sur leurs passions.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)
La paresse étouffe plus de talents que l'activité n'en
développe.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La paresse émousse toutes les armes dont on


pourrait la combattre.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

L'utilité morale d'une opinion est la plus forte


présomption de son évidence.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La pensée de la mort, qui décourage les hommes


ordinaires, n'est pour les grands hommes qu'un
avertissement de se hâter.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Rien de plus opposé à l'esprit que la moquerie,


puisque rien n'annonce plus l'ignorance de ce qu'on
doit aux autres et à soi-même.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Ceux qui, pour faire croire à leur modestie, ou


éprouver l'opinion d'autrui, affectent d'avouer des
défauts qu'ils ne se croient pas, ne méritent pas qu'on
les démente.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Il y a deux sortes de modestie : l'une naturelle, qui est


l'effet de notre ignorance sur ce qui nous distingue ; et
l'autre, que produisent nos lumières en nous éclairant
sur ce qui nous manque.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Il y a une modération qui vient de ce qu'on n'a pas la


force d'être ambitieux, et une ambition qui vient de ce
qu'on n'a pas la force d'être modéré.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On s'occupe rarement de ceux qu'on méprise, mais


on veut toujours paraître mépriser ceux qu'on hait.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Ce qui empêche les menteurs de pouvoir se corriger,


c'est qu'ils tirent vanité de leurs mensonges.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Le menteur ne trompe habituellement que lui.


Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)
Quoiqu'on se plaigne de la mémoire en général, on
veut toujours, dans les occasions particulières, en
avoir plus qu'un autre.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Le mécontentement que nous avons quelquefois de


nous-mêmes devrait diminuer notre surprise du
mécontentement que les autres ont souvent de nous.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Lors même que nous sommes convaincus du peu de


sincérité de ceux qui nous louent, nous leur savons
gré du désir de nous plaire qu'ils montrent, et de
l'exemple qu'ils donnent.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Ce qui diminue quelquefois l'impression qu'on reçoit


des louanges ingénieuses, c'est qu'elles louent plus
ceux qui les donnent que ceux à qui elles sont
adressées.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

C'est un danger d'être trop loué, on ne fait plus rien


pour l'être.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)
La laideur est une douleur qu'une femme conserve
toute la vie.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Jouissons de peu, si nous voulons jouir de quelque


chose.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

L'oubli des bienfaits qui vient de la légèreté, n'est pas


plus de l'ingratitude, et que l'oubli des injures qui vient
de la même cause n'est de la générosité.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

L'ingratitude enlève moins de plaisir au bienfaiteur


qu'à l'ingrat.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

L'infortune ne fait rien perdre au mérite, elle ne sert


que de lustre à la vertu.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Il est difficile que celui qui fut ingrat trouve à son tour
de la reconnaissance.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)
On justifie en quelque sorte un ingrat par le plaisir
qu'on montre à s'en plaindre.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Ce qui blesse ordinairement le plus un grand nombre


de femmes, quand nous leur sommes infidèles, n'est
pas tant l'idée de notre infidélité, que celle du
triomphe qu'ont dû en ressentir leurs rivales.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On pardonne d'autant moins une infidélité que la


personne en faveur de qui elle a été faite nous est
plus connue.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

L'indiscret devrait rougir de la nécessité où il est sans


cesse d'inviter les autres à ne pas lui ressembler.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On n'est pas seulement indiscret par vanité, on l'est


plus souvent encore par l'impossibilité de se taire, et
même contre son propre intérêt : trop de causes
contribueraient à cacher la vérité, si l'indiscrétion ne
nous avait été donnée comme un des moyens de la
faire connaître.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)
Les indiscrets, malgré l'exemple qu'ils donnent,
croient toujours à la vertu particulière de leurs
recommandations.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Il y a des méchants qui ne nuisent qu'à leurs


ennemis ; l'indiscret nuit à tout le monde.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

L'amitié, l'amour et la fortune peuvent aisément


échapper à qui n'a pas en soi de quoi garder un
secret.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On doit autant condamner l'inconstance de nos


jugements et de nos opinions, quand elle tient à nous-
mêmes, que l'approuver quand elle tient à
l'inconstance des personnes et des choses dont nous
jugeons.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

C'est quelquefois par inconstance qu'on revient à un


premier engagement.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)
Le secret de n'être importun à personne est de ne pas
l'être à soi-même.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On peut souvent juger d'un homme, à la première


vue, sur le degré d'importance qu'il se donne : ainsi
une bulle de savon, par son étendue, donne la
mesure du vide qu'elle renferme.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On gagne à modérer son imagination de voir au


moins se réaliser quelques-unes de ses espérances.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On n'est jamais plus ignorant que par la science des


choses inutiles.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La modestie n'engage jamais à s'humilier autant que


la vanité.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Deux espèces d'hommes ne peuvent parvenir à


connaître leurs semblables : ceux qui ne descendent
jamais en eux-mêmes, et ceux qui n'en sortent jamais.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Nous avons découvert dans l'habitude un pouvoir


souvent égal à celui de la nature ; nous sommes bien
loin de tirer tout le parti que nous pourrions d'une
aussi précieuse découverte.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La durée de nos goûts dépend plus de nos opinions


que de nos besoins.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Rien ne devrait plus nous corriger de notre penchant


à condamner les goûts d'autrui, que de voir à quel
point nous en changeons nous-mêmes.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La générosité d'argent est facile, il n'y a qu'à être riche


pour en avoir : mais c'est celle qui ne coûte pas un
sou, celle de l'âme, qui est estimable. C'est une belle
chose qu'un homme vraiment généreux, car il n'y a de
grandeur sur la terre que dans le sacrifice de soi.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Il ne manque à l'homme reconnaissant que l'occasion


d'être généreux.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Il ne faut souvent à l'homme doué de force qu'une


réflexion juste pour changer un vice en vertu.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Il semble qu'il n'y ait de dupe de la flatterie que celui


qui s'en laisse charmer ; mais celui-là ne l'est pas
moins qui se persuade, en flattant, d'avoir une sorte
de supériorité sur celui qu'il flatte.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On n'a jamais plus de peine à résister à la flatterie que


lorsqu'elle s'exerce devant témoins.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Ce qui rend ceux qui ont l'habitude de la finesse si


souvent dupes de leurs propres ruses, c'est que la
confiance qu'ils ont en eux-mêmes, les empêchant de
se borner à tromper les sots, les engage presque
toujours à s'adresser à des gens qui les font
connaître.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La finesse n'abuse ou ne perd si fréquemment ceux


qui en font usage, que parce que, trop occupés à
attaquer, l'attention qu'ils y emploient, est contraire à
celle qui est nécessaire pour se défendre.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Ce qui aide si souvent un fat à réussir auprès des


femmes, c'est l'espèce de gloire qu'elles trouvent à se
faire aimer de ceux qui s'aiment tant eux-mêmes.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Rien n'est plus insupportable à un fat que la présence


de celui qui lui ressemble.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La familiarité avec une femme est une porte ouverte


vers l'amour.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On ne mérite pas l'estime des hommes quand on


cherche à l'obtenir que pour s'élever au-dessus d'eux.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On pardonne plus aisément à autrui de ne nous avoir


jamais estimé, que d'avoir cessé de nous estimer.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)
L'espérance, malgré l'illusion de ses promesses,
donne encore de meilleurs conseils que la crainte.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

L'envieux nous venge continuellement de lui-même.


Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Avouer une faute à l'envieux, c'est commettre une


seconde faute.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On peut s'affliger de l'envie ; mais comme elle est


toujours en proportion de nos avantages, il y a une
sorte d'injustice à s'en plaindre.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

L'envie se consolerait, si elle savait qu'on n'est point


heureux impunément.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On a besoin de tout le monde, quand on ne tient à


personne.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Un livre est une lettre écrite à tous les amis inconnus


qu'on a dans le monde.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Quand on connaît le secret d'être heureux, il faut le


partager.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Qui a la prétention d'enseigner ne doit jamais cesser


d'apprendre.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Blâmer la vanité d'autrui, sans cesser de le flatter,


c'est se plaindre de la chaleur d'un feu qu'on attise.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On ne jouit qu'une fois du plaisir de se venger, on jouit


toujours du plaisir de pardonner.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On doit son cœur à peu, on doit son indulgence à


tous.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La prudence, simple qualité quand elle n'est utile qu'à


nous-mêmes, devient une vertu quand nous
l'employons pour les autres.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La paresse est la clé de la pauvreté.


Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La paresse est à l'égard des vertus ce qu'un étang est


aux terres qui l'environnent.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La modestie est une qualité d'autant plus précieuse


chez les femmes, qu'on fait tout ce qu'on peut pour
les en guérir.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Les envieux se plaignent du mérite, mais le mérite ne


se plaint jamais d'eux.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Ce n'est pas au tribunal du public que doivent se


porter les plaintes de l'amitié.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Pour juger de l'extrême différence des hommes entre


eux, il faut les supposer armés de pouvoir.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

Il entre dans la politesse plus d'habitude ou de vanité


que de bienveillance.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La politesse est comme l'eau courante, qui rend unis


et lisses les plus durs cailloux.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

On cherche à compenser par des plaisirs ce qu'on est


obligé de retrancher des espérances de son ambition.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La raison naît en nous de l'expérience aidée de la


réflexion ; et quand elle est devenue tout ce qu'elle
doit être, on s'informe aussi peu de nos folies passées
que de la fleur qui a précédé un excellent fruit.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)

La prudence ne prévient pas tous les malheurs, mais


le défaut de prudence ne manque jamais de les
attirer.
Jean-Jacques de Lingrée ; Réflexions et maximes
(1814)
Hypolite de Livry

Les 122 citations de Hypolite de Livry :

L'orgueil se cache plus souvent que la modestie sous


le voile de l'incognito.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'abus de confiance a une nuance moins odieuse que


la perfidie, mais ne diffère guère en bassesse.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'astuce a quelque chose de plus affreux que la


fausseté ; on est faux par caractère, astucieux par
système : on peut saisir la fausseté ; l'astuce vous
glisse toujours entre les doigts.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'honneur est comme l'or, il ne souffre aucune


altération.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Si les hommes avaient plus de vertus, les femmes en


auraient davantage ; soumises par leur destinée au
sort des premiers, elles doivent naturellement
participer à leurs défauts.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les femmes sont, sous tous les rapports, les plus


belles créatures de la nature ; et si elles ne sont pas
tout ce qu'elles devraient être, c'est moins à elles qu'à
eux-mêmes que les hommes doivent s'en prendre.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les hommes sont si parfaitement ridicules, qu'il ne


m'est jamais arrivé d'arrêter ma pensée sur un seul
d'entre eux, sans pitié, sans dégoût, ou sans
étonnement, et bien rarement sans toutes ces trois
impressions réunies.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Le temps, par la continuité de son vol, polit tellement


la surface de la terre, que nous ne faisons que glisser
dessus.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

S'il y a des gens qui abusent de leur imagination, en


revanche, il en est beaucoup d'autres qui sont très
discrets à l'égard de la leur.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Il est plus facile d'arrêter le cours d'un fleuve que celui


des folies humaines.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Une grande âme volera aux extrémités de la terre


pour chercher le mérite, une âme basse fera le même
chemin pour l'éviter.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)
Quand on vous demande un conseil, voyez avant tout
l'intérêt de la justice, ensuite celui de la personne qui
vous le demande, jamais le vôtre, à moins qu'il ne
puisse s'intercaler dans les deux premiers ; rappelez-
vous toujours que l'abus de confiance n'est guère
moins horrible que la calomnie.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les vices et les caractères des hommes sont aussi


variés que leurs professions.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Un cœur envieux ne connaît point d'amis ; un cœur


droit ne connaît point d'ennemis.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Rien n'use la délicatesse comme le malheur.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Il est des gens que rien ne saurait détourner de leur


but, et qui ne font aucune difficulté de marcher, en y
allant, sur toutes les considérations humaines.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les hommes sont toujours prêts à sacrifier les autres


à leur intérêt ; ils s'embarrassent fort peu qu'une
chose soit juste, pourvu qu'elle leur soit utile, ou
seulement agréable ; voilà leur seul mobile, et
l'histoire de toute leur vie.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)
La manière dont j'envisage une injustice, ne peut se
concevoir ; la façon dont j'envisage celui qui la fait, ne
peut se concevoir davantage.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Une injustice est la chose la plus horrible de la nature,


elle en ébranle tous les fondements.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Le tigre ne mange pas le tigre : l'homme n'est pas si


difficile.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'homme est tout à la fois l'écume et la quintessence


du travail de la nature, malheureusement l'écume
domine un peu trop.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Sous quelqu'aspect que l'on envisage les hommes, je


défie de les trouver supportables sous un seul.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La paresse de l'esprit a bien plus de force que celle


du corps.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'habitude de ne pas penser est celle que l'on prend


le plus aisément, et que l'on perd le plus difficilement.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)
J'ai bien peur de mourir sans avoir pu comprendre
pourquoi j'ai vécu.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'amour-propre est le plus grand ennemi de la vérité.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La léthargie de l'esprit est bien plus ordinaire chez les


hommes que celle du corps.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Ne soyez pas la dupe des prévenances que l'on vous


fait ; sur cent, il y en a au moins quatre-vingt-dix-neuf
d'intéressées.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Tout se tient en perfection comme en imperfection ;


dans les moindres choses comme dans les plus
grandes, l'homme parfait comme l'homme imparfait
impriment le cachet de leur genre respectif.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Que l'homme sensible, délicat et juste, a de choses à


souffrir en ce monde !
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

On supporte difficilement dans les autres ce qu'on est


incapable de faire soi-même ; aussi n'est-il rien de
plus antisocial que le mérite.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)
Il est plus aisé d'avoir de l'amour-propre que du bon
sens.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La prudence est le bouclier de la raison.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Tous les plus grands menteurs de ce monde se disent


ami de la vérité.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'hypocrisie et la fausseté se ressemblent beaucoup ;


mais la première a des nuances encore plus odieuses
et qui lui sont particulières : l'hypocrisie prend le
masque de toutes les vertus, la fausseté se contente
d'en dissimuler l'absence.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La calomnie est bien plus atroce quand elle sort d'une


bouche parasite.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Plus on a le cœur sensible, plus on doit en surveiller


les mouvements.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Hélas ! il y a des êtres d'une inconcevable abjection.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

On doit aimer, dit-on, son prochain comme soi-même ;


mais quand on n'a pas de prochain, ou du moins
qu'on ne s'en connaît pas, même en cherchant bien,
comment remplir ce précepte évangélique ?
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Rien de plus contagieux que la critique, mais rien de


plus rare que d'échapper à la contagion.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Il est des perfidies de plus d'un genre, mais tout ce qui


en porte l'empreinte, offre l'image la plus repoussante.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'égoïsme est le chancre du cœur.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La prévention se fixe sur sa proie avec l'acharnement


du vautour ; la mort a seule le pouvoir de l'en
arracher.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La préoccupation, venant de la tension de l'esprit sur


un objet quelconque, peut tout aussi bien être le fait
d'un sot que d'un homme d'esprit.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les hommes ne parviendront jamais à la perfection,


en quelque genre que ce soit.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)
Rien de si rare que la vérité, et rien de si commun que
le mensonge.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les fanfarons en tout genre ne sont que des


comédiens ambulants.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'abus des mots est aussi ordinaire que l'abus des


choses.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La gangrène du cœur est incurable.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Il n'est rien de si difficile à concevoir que ce qu'on ne


veut point entendre.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Rien ne prouve mieux la majorité du vice que le petit


nombre de misanthropes.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'avare qui se refuse tout pour augmenter son trésor,


ressemble à une abeille qui ne s'épuise que pour les
autres.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La pensée de l'éternité met si peu de différence entre


quelques heures et quelques années, que je n'ai
jamais vu finir une bougie sans penser à une vie qui
s'éteint.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Ce qui fortifie le plus l'hypothèse du hasard dans


l'arrangement des choses de cet univers, c'est de voir
tant de gens pourvus de facultés dont ils n'ont que
faire, puisqu'ils n'en font aucun usage.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Il y a des gens qui semblent mettre autant


d'ostentation à montrer la bassesse de leur âme, que
d'autres apportent de soin à cacher la leur.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Dans le cœur du chien la nature a déposé toutes les


vertus qu'elle a oublié de placer chez les hommes.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les hommes sont d'atroces coquins.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Le goût est inné comme le sentiment, il se développe


par degrés, mais ne s'acquiert jamais ; il ne fait pas le
mérite des choses, mais il en fait le charme.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Une âme reconnaissante peut ne pas receler toutes


les vertus, mais une âme ingrate n'en peut contenir
aucune.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'ingratitude n'est qu'une bassesse quand elle s'en


tient à elle-même, c'est-à-dire, au défaut de
reconnaissance ; mais elle acquiert un caractère
odieux, atroce, épouvantable, inconcevable,
indéfinissable, quand de son état passif elle passe à
un état hostile.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La franchise doit toujours être sous la tutelle de la


prudence : c'est un bel arbre qui, portant autant
d'épines que de fleurs, a besoin d'une main sage pour
le cultiver.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'amitié peut être un fort beau sentiment, mais c'est


encore de une ces beautés idéales dont l'existence
est beaucoup moins connue que le nom.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La sagesse serait sans mérite chez un homme né


sans passions : où il n'y a pas de combat, il n'y a pas
de victoire ; où il n'y a pas de victoire, il n'y a pas de
triomphe ; et où il n'y a pas de triomphe, il n'y a pas
de mérite.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'homme vertueux ne fait pas toujours l'homme de


mérite ; la nature peut à elle seule faire le premier, le
mérite ne doit son existence qu'à lui-même.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Partout où je ne vois pas de difficultés, je ne vois pas


d'efforts, et partout où je ne vois pas d'efforts, je ne
vois pas de mérite : on peut exercer une vertu sans
être vertueux.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'amour-propre est la soupape de l'âme, il ouvre le


passage à tous les sentiments qu'elle renferme.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La constance proprement dite vient de la stabilité du


caractère ; l'inconstance de sa légèreté.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Le malheur est la vie, le bonheur en est l'ombre,


l'espérance le soutien, le désir l'activité, la peine la
nuit, la jouissance l'éclair.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La bêtise est la pénurie d'idées ; la sottise est


l'ignorance de cette pénurie.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La timidité vient plus souvent d'un défaut de confiance


dans les dispositions des autres que dans ses
moyens.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)
Un avantage est une qualité reçue ; une qualité est un
avantage acquis.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La raison est l'élève de notre jugement.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La suffisance est la confiance du sot.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les hommes sont forts en paroles mais faibles en


actes.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Tout homme que vous croisez, pariez sur lui, sans


hésiter une seule seconde, mille contre un qu'il est
menteur : si vous perdez quelquefois, ne vous
découragez surtout pas pour cela ; je vous garantis
que plus vous en croiserez sur votre chemin, et plus
vous serez gagnant à la fin de la journée.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Ôtez l'amour de la vie, il ne reste plus rien ; toute


passion se fane, tout se décolore en son absence.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'amour est la plus naturelle et la plus violente de


toutes les passions ; elle peut, selon le caractère de
celui qui en éprouve les atteintes, mener aux plus
grandes choses comme aux plus horribles ; elle se
compose, comme toutes les autres passions, de
peines et de jouissances, mais dans un cœur qui sait
la régler, les dernières l'emporteront toujours.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'amour est le baume de la vie, il en est l'intérêt ; par


lui la vie se renouvelle, et par lui elle se soutient.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Si les femmes n'ont pas toutes les vertus, elles en ont


du moins davantage que les hommes ; elles ont plus
de courage qu'eux dans leurs maux et dans la
difficulté, plus de résignation dans leurs malheurs,
plus de stabilité dans leurs sentiments, plus de
profondeur dans leurs affections, plus d'héroïsme
dans leur dévouement, plus de douceur et de
sensibilité, plus de bonté et de pudeur que bien des
hommes.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les hommes ont tous les vices, et s'étonnent que les


femmes n'aient pas toutes les vertus ; ils ne veulent
pas seulement être des hommes, ils voudraient aussi
que les femmes fussent plus que des femmes.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les femmes sont nées pour être aimées et câlinées,


et non pas pour souffrir.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Ne vivre que pour aimer, n'aimer que pour souffrir, ne


souffrir que pour mourir, voilà le sort de l'être sensible.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La franchise, ceux qui la possèdent le moins, sont


ceux qui l'affectent le plus.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Si les femmes ne faisaient plus partie du monde, il y a


longtemps que je n'en ferais plus partie.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les petites rivalités prouvent la petitesse des âmes.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La morale consiste à ne jamais faire le mal.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Qui ne peut faire du bien doit du moins empêcher que


le mal se fasse.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Toujours on a censuré le trop d'ambition, et il y a


encore des ambitieux, tant qu'il y aura des fous.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

De toutes les énigmes de la nature, l'homme en est la


plus grande.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'équité est produite par l'amour de la justice ; la


droiture, par l'amour de la vérité : jamais l'honneur ne
marche sans elles.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Tant que l'exemple ne sanctionnera pas la leçon,


celle-ci restera toujours sans effet.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La délicatesse consiste à ne rien faire de mal, ni rien


souffrir de contraire à l'honneur et à l'amour-propre
d'autrui, et à s'abstenir de tout ce qui peut blesser ses
sentiments, principalement chez ceux qui nous sont
proches.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Quand on ne fait pas le bien pour le bien même, mais


pour éviter un malaise, ou satisfaire un besoin, c'est
soi qu'on sert et non la vertu.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les gens qui en font le moins sont ordinairement ceux


qui parlent le plus.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Les charlatans profitent de l'inhabileté que l'on a à


apercevoir la fausseté ou la pauvreté de leurs
principes, pour en tirer tout à leur aise leurs
pernicieuses ou misérables conséquences.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

L'égalité civile est, de toutes les chimères, la plus


fausse.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La calomnie ne produit pas la prévention, elle en


féconde le germe.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Abuser de la confiance du plus scélérat des hommes,


est une chose aussi basse que d'abuser de celle du
plus honnête homme de la terre ; on est libre de
rejeter la confiance, mais on n'est plus libre de la
trahir quand on l'a acceptée, encore moins quand on
l'a sollicitée, car alors il y aurait perfidie.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La tromperie est le premier échelon de la perfidie.


Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

La tromperie est une horreur, d'abord en ce qu'elle est


une fausseté, ensuite, en ce qu'on ne peut tromper
quelqu'un sans abuser de sa confiance.
Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

Le comte Joseph de Maistre

Les 48 citations de Joseph de Maistre :

L'orgueil est immense de sa nature, il détruit tout ce


qui n'est pas assez fort.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

L'exagération est le mensonge des honnêtes gens.


Joseph de Maistre ; Les soirées de Saint-
Pétersbourg, 7 (1821).

Dès qu'une branche est coupée, elle n'appartient plus


à l'arbre.
Joseph de Maistre ; Lettre à Madame de S***, le 12
août 1815.

Savoir, c'est savoir par les causes.


Joseph de Maistre ; Lettre au vicomte de Bonald, le
20 mai 1816.

Chaque homme est naturellement disposé à s'aimer


trop.
Joseph de Maistre ; Lettre au comte de Blacas, le 8
février 1816.

L'amitié est soupçonneuse, et ce défaut lui fait


honneur.
Joseph de Maistre ; Lettre au comte de Blacas, le 8
février 1816.

Pour se battre, il faut être deux.


Joseph de Maistre ; Lettre à la comtesse de P***, le
20 janvier 1816.
On est toujours prêt à penser et à parler mal.
Joseph de Maistre ; Lettre à la comtesse de P***, le
20 janvier 1816.

Une vengeance anticipée est le comble de la


prudence.
Joseph de Maistre ; Lettre à Madame de S***, le 12
août 1815.

L'unique réfutation d'une mauvaise histoire est une


bonne histoire.
Joseph de Maistre ; Lettre à Madame de S***, le 12
août 1815.

Le doute est le remords de l'erreur.


Joseph de Maistre ; Lettre à Madame de S***, le 12
août 1815.

Le doute n'habite point la cité de Dieu.


Joseph de Maistre ; Lettre à Madame de S***, le 12
août 1815.

Qui dispute avec sa conscience, elle le pince ; c'est


son métier.
Joseph de Maistre ; Lettre à Madame de S***, le 12
août 1815.

Un ami véritable est un conducteur qui soutire les


peines.
Joseph de Maistre ; Lettre à Madame de S***, le 12
août 1815.
Tout homme sensé doit défendre la famille qu'il a.
Joseph de Maistre ; Lettre à M. le comte de ***, le 6
septembre 1815.

Ce ne sont point les hommes qui mènent la


révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes.
Joseph de Maistre ; Considérations sur la France
(1796)

Le plus grand malheur pour l'homme politique, c'est


d'obéir à une puissance étrangère.
Joseph de Maistre ; Du Pape, II, 7 (1819)

L'homme est insatiable de pouvoir : il est infini dans


ses désirs, et toujours mécontent de ce qu'il a.
Joseph de Maistre ; Étude sur la souveraineté (1794)

Ô faiblesse de l'esprit de l'homme ! qu'il voit peu de


choses !
Joseph de Maistre ; Réflexions critiques d'un chrétien
(1812)

Qui ne fait rien contre la vérité est bien près de celui


qui la défend avec courage.
Joseph de Maistre ; Réflexions critiques d'un chrétien
(1812)

Renonçons donc à la haine et aux disputes, et cédons


à l'amour.
Joseph de Maistre ; Réflexions critiques d'un chrétien
(1812)
La santé n'est pas contagieuse ; c'est la maladie qui
l'est trop souvent.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

J'aime croire à l'hérédité des talents : elle m'aide à


croire à celle des vertus.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

Jamais une passion dure ou haineuse n'a pu habiter


dans un cœur né pour aimer.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

La vertu se communique comme la vie.


Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

Pour rendre vos enfants un peu plus parfaits, ne


courez pas le risque d'attrister leur enfance.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

Ne perdez jamais une occasion de procurer un plaisir


à vos enfants, ou de leur épargner un chagrin.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

Que faut-il pour former un enfant ? L'éloigner des


mauvais exemples.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

Le bon sens, éclairé par la vertu, suffit pour donner


une excellente éducation.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

Il faut beaucoup de sagesse et d'attention pour ne pas


gêner la croissance de la plante humaine.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

S'il est peu de véritables douleurs, les véritables


consolateurs sont encore plus rares.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

Les véritables douleurs ne veulent point être


distraites.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

Aimer et connaître, c'est la véritable destinée de


l'homme.
Joseph de Maistre ; Lettre à la marquise de Costa
(1794)

Le meilleur gouvernement est celui qui est capable de


procurer la plus grande somme de bonheur.
Joseph de Maistre ; Étude sur la souveraineté (1794)
La question n'est pas de savoir quel est le meilleur
gouvernement, mais quel est le peuple le mieux
gouverné.
Joseph de Maistre ; Étude sur la souveraineté (1794)

L'homme a cette manie étrange de se créer des


difficultés pour avoir le plaisir de les résoudre.
Joseph de Maistre ; Considérations sur la France
(1796)

Le mal est le schisme de l'être ; il n'est pas vrai.


Joseph de Maistre ; Considérations sur la France
(1796)

Il y a bien moins de difficulté à résoudre un problème


qu'à le poser.
Joseph de Maistre ; Considérations sur la France
(1796)

L'amour surmonte tous les obstacles.


Joseph de Maistre ; Réflexions critiques d'un chrétien
(1812)

Les sciences, il faut les faire désirer avant de les


enseigner.
Joseph de Maistre ; Lettre à M. le comte
Rasoumowsky (1810)

Toute nation a le gouvernement qu'elle mérite.


Joseph de Maistre ; Lettre à M. le comte
Rasoumowsky (1810)
L'amour est un animal féroce capable des plus
horribles excès.
Joseph de Maistre ; Du Pape, II, 7 (1819)

L'essence de toute intelligence est de connaître et


d'aimer.
Joseph de Maistre ; Les soirées de Saint-
Pétersbourg, 2 (1821)

Nos enfants porteront la peine de nos fautes.


Joseph de Maistre ; Les soirées de Saint-
Pétersbourg, 1 (1821)

Le glaive de la justice n'a pas de fourreau ; toujours il


doit menacer ou frapper.
Joseph de Maistre ; Les soirées de Saint-
Pétersbourg, 1 (1821)

Il n'y a rien de si infortuné qu'un homme qui n'a jamais


souffert.
Joseph de Maistre ; Les soirées de Saint-
Pétersbourg, 8 (1821)

Oui, l'homme ne peut que proposer ; c'est une


immense vérité.
Joseph de maistre ; Œuvres complètes de Joseph de
Maistre (1884-1886)

La médiocrité refuse toujours d'admirer et souvent


d'approuver.
Joseph de Maistre ; Lettre à M. le comte de ***, le 6
septembre 1815.

François de Malherbe

Les 22 citations de François de Malherbe :

Il est meilleur de ne rien dire, que ne pas dire ce qu'il


faut.
François de Malherbe ; Épigramme sur la statue de la
pucelle (1613)

Deux beaux yeux sont l'empire pour qui je soupire.


François de Malherbe ; Chanson pour Henri le Grand
(1609)

Vos yeux ont des appas que j'aime et que je prise.


François de Malherbe ; Stance, X (1599)

L'aiguillon de l'amour, c'est la difficulté.


François de Malherbe ; Stances (1605)

Un courage élevé toute peine surmonte.


François de Malherbe ; Stance, VIII (1597)

Qui cesse d'espérer, il cesse aussi de craindre.


François de Malherbe ; Stance, V (1603)

Le temps est médecin d'heureuse expérience.


François de Malherbe ; Stance, II (1611)
Que mon fils ait perdu sa dépouille mortelle, ce fils si
brave que j'aimais si fort, je ne l'impute point à l'injure
du sort, puisque finir à l'homme est chose naturelle.
François de Malherbe ; Sonnet sur la mort de son fils -
1628.

Le trouble de mon âme étant sans guérison, le vœu


de la vengeance est un vœu légitime.
François de Malherbe ; Sonnet sur la mort de son fils -
1628.

Ta fille était du monde où les plus belles choses ont le


pire destin, et rose, elle a vécu ce que vivent les
roses, l'espace d'un matin.
François de Malherbe ; Lettre à Dupérier, qui venait
de perdre sa fille (1598)

Grandeurs, richesses et l'amour, sont fleurs


périssables et vaines.
François de Malherbe ; Ode à M. de la Garde - 1628.

Amour a cela de Neptune, que toujours à quelque


infortune il se faut tenir préparé.
François de Malherbe ; Stances composées en
Bourgogne (1609)

L'orgueil ne connaît point de lois.


François de Malherbe ; Fragment de la guerre des
princes - 1614.

Apprenez, âmes vulgaires, à mourir sans murmurer.


François de Malherbe ; Épitaphe au duc d'Orléans
(1611)

Que d'épines, Amour, accompagnent tes roses !


François de Malherbe ; Stances d'Alcandre (1609)

Je ne trouve la paix qu'à me faire la guerre.


François de Malherbe ; Stances (1609)

Un déplaisir extrême est toujours à la fin d'un extrême


plaisir !
François de Malherbe ; Stances (1608)

La bonne cause est toujours la plus forte.


François de Malherbe ; Stances (1605)

La femme est une mer aux naufrages fatales ; rien ne


peut aplanir son humeur inégale.
François de Malherbe ; Aux ombres de Damon (1604)

Une chose qui plaît n'est jamais assurée.


François de Malherbe ; Stance, VIII (1597)

Il n'est rien ici-bas d'éternelle durée.


François de Malherbe ; Stance, VIII (1597)

C'est Dieu qui nous fait vivre, c'est Dieu qu'il faut
aimer.
François de Malherbe ; Paraphrase du Psaume CXLV
(1606)
Henry-René-Albert-Guy de Maupassant

Quelques mots sur l'auteur :

image: http://www.mon-poeme.fr/admin-photos-
auteurs/guy-de-maupassant.png

Écrivain français né le 5 août 1850 à Tourville-sur-


Arques dans la Seine-Maritime, Guy de Maupassant
est mort le 6 juillet 1893 à Paris. Il meurt de paralysie
générale un mois avant son quarante-troisième
anniversaire, et repose au cimetière du Montparnasse
à Paris.

Pour de plus amples informations, lisez sa biographie


sur Wikipédia.

Les 46 citations de Guy de Maupassant :

Quand on a le physique d'un emploi, on en a l'âme.


Guy de Maupassant ; Mont-Oriol (1887)
La caresse, c'est l'épreuve de l'amour.
Guy de Maupassant ; Les caresses, le 14 août 1883.

Le baiser n'est qu'une préface, mais une préface


charmante.
Guy de Maupassant ; Le baiser, le 14 novembre 1882.

La gourmandise a encore l'inestimable avantage de


développer entre compagnons de table des
sentiments d'indéracinable affection, infiniment plus
indissolubles que les sentiments qui naissent entre
compagnons de... lune de miel : Personne n'oublie
plus vite qu'un amoureux.
Guy de Maupassant ; Amoureux et primeurs (1881)

La gourmandise a sur l'amour mille avantages. Mais


le plus important, c'est qu'il importe d'être deux pour
s'abandonner à l'amour ; tandis qu'on pratique la
gourmandise tout seul, bien que l'abbé Morellet ait
dit : « Pour manger une dinde truffée, il faut être
deux : la dinde et soi. »
Guy de Maupassant ; Amoureux et primeurs (1881)

Les véritables gourmands sont rares comme les


hommes de génie.
Guy de Maupassant ; Amoureux et primeurs (1881)

La gourmandise réside dans l'exquise délicatesse du


palais et dans la multiple subtilité du goût, que peut
seule posséder et comprendre une âme de sensuel
cent fois raffiné.
Guy de Maupassant ; Amoureux et primeurs (1881)

De toutes les passions, la plus compliquée, la plus


difficile à pratiquer supérieurement, la plus
inaccessible au commun, la plus sensuelle au vrai
sens du mot, la plus digne des artistes en
raffinements, est assurément la gourmandise.
Guy de Maupassant ; Amoureux et primeurs (1881)

La vie n'est pas monotone quand on sait s'occuper.


Guy de Maupassant ; Le rosier de Mme Husson
(1888)

Les jours suivent les jours, et la semaine s'écoule.


Guy de Maupassant ; Le rosier de Mme Husson
(1888)

Il n'est pas une fille dans l'univers sur qui les


commères n'aient jasé !
Guy de Maupassant ; Le rosier de Mme Husson
(1888)

Il n'y a que les imbéciles qui ne soient pas


gourmands.
Guy de Maupassant ; Le rosier de Mme Husson
(1888)

Un tour au Bois n'est amusant qu'avec une femme, et


on n'en a pas toujours une sous la main.
Guy de Maupassant ; Bel-Ami (1885)
Une vie... quelques jours, et puis plus rien.
Guy de Maupassant ; Bel-Ami (1885)

Il n'y a rien en ce monde ni bonne foi, ni justice, ni


honneur, ni fidélité, ni Dieu !
Guy de Maupassant ; Madame Thomassin, le 13
janvier 1883.

Les vieux restent et les jeunes s'en vont !


Guy de Maupassant ; Madame Thomassin, le 13
janvier 1883.

Il faut noyer les beaux messieurs crétins avec les


belles dames catins.
Guy de Maupassant ; Lettre à Gustave Flaubert, le 10
décembre 1877.

Je demande la suppression des classes dirigeantes ;


de ce ramassis de beaux messieurs stupides qui
batifolent dans les jupes de cette vieille traînée dévote
qu’on appelle la bonne société.
Guy de Maupassant ; Lettre à Gustave Flaubert, le 10
décembre 1877.

La patience vous échappe devant l’imbécillité


criminelle de ce crétin.
Guy de Maupassant ; Lettre à Gustave Flaubert, le 10
décembre 1877.

Les femmes entre elles, les hommes entre eux.


Guy de Maupassant ; Le trou, le 9 novembre 1886.
Moi, je suis fort et doux, pas méchant pour deux
sous !
Guy de Maupassant ; Le trou, le 9 novembre 1886.

Mieux vaut avoir plus que moins.


Guy de Maupassant ; Le parapluie, le 10 février 1884.

L'air du matin est plein de frissons mystérieux que ne


connaissent point les attardés du lit.
Guy de Maupassant ; Sur l'eau, le 22 mai 1881.

Heureux ceux que satisfait la vie, ceux qui s'amusent,


ceux qui sont contents !
Guy de Maupassant ; Sur l'eau, le 22 mai 1881.

Pour un homme intelligent, est-il quelque chose de


plus amusant, de plus original que de se payer sa
propre femme ; on n'aime bien, en amour illégitime,
que ce qui coûte cher, très cher.
Guy de Maupassant ; Monsieur Parent (1885)

La femme rêve toujours, elle rêve de ce qu'elle ignore,


de ce qu'elle soupçonne.
Guy de Maupassant ; Le rosier de Madame Husson
(1888)

Nous aurions peu de maîtresses agréables si nous


n'étions pas plus audacieux que les maris dans nos
caresses, si nous nous contentions de la vulgaire
habitude des nuits conjugales.
Guy de Maupassant ; Le rosier de Madame Husson
(1888)

Quel que soit le bien-être de notre corps, nous


désirons quelque chose de plus... pour le cœur.
Guy de Maupassant ; Rose (1884)

Le mariage c'est un échange de mauvaise humeur le


jour et de mauvaises odeurs la nuit.
Guy de Maupassant ; Mademoiselle Fifi (1882)

Quand on aime une femme, on hait qui la possède.


Guy de Maupassant ; La trahison de la comtesse de
Rhune, III, 2 (1875)

Le talent provient de l'originalité, qui est une manière


de penser, de voir, de comprendre et de juger.
Guy de Maupassant ; Pierre et Jean, préface
(1887/1888)

Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe


comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme
comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se
souvient-on d'un nuage ?
Guy de Maupassant ; Pierre et Jean (1888)

On aime sa mère presque sans le savoir, sans le


sentir, car cela est naturel comme de vivre.
Guy de Maupassant ; Fort comme la mort (1889)
La moindre chose contient un peu d'inconnu :
Trouvons-le.
Guy de Maupassant ; Pierre et Jean (1887/1888)

L'homme qui aime normalement sous le soleil, adore


frénétiquement sous la lune.
Guy de Maupassant ; Sur l'eau, le 22 mai 1881.

Le baiser, la plus sûre façon de se taire en disant tout.


Guy de Maupassant ; Escales d'azur.

Le bonheur, c'est l'attente heureuse, la confiance ;


c'est un horizon plein d'espérance, c'est le rêve !
Guy de Maupassant ; Les souvenirs, le 23 mars 1884.

Les seules femmes heureuses sur cette terre sont


celles à qui nulle caresse ne manque.
Guy de Maupassant ; Les caresses, le 14 août 1883.

L'homme, doué de sa force physique, exerce l'amour


par la violence ; la femme, douée du charme, domine
par la caresse.
Guy de Maupassant ; Le baiser, le 14 novembre 1882.

L'amour est délicat, ma petite : un rien le froisse ; tout


dépend, sache-le, du tact de nos câlineries.
Guy de Maupassant ; Le baiser, le 14 novembre 1882.

Le suicide ! c'est la force de ceux qui n'en ont plus.


Guy de Maupassant ; L'endormeuse, le 16 septembre
1889.

De toutes les passions, la seule vraiment respectable


me parait être la gourmandise.
Guy de Maupassant ; Amoureux et primeurs (1881)

Aimer beaucoup, comme c'est aimer peu ! On aime,


rien de plus et rien de moins.
Guy de Maupassant ; Notre cœur (1890)

Ce que l'on aime avec violence finit toujours par vous


tuer.
Guy de Maupassant ; La nuit, le 14 juin 1887.

Le cul des femmes est monotone comme l'esprit des


hommes.
Guy de Maupassant ; Lettre à Flaubert, le 3 Août 1878

Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé.


Guy de Maupassant ; Confession d'une femme (1882)

Démocrite d’Abdère, dit Démocrite

Les 35 citations de Démocrite :

Ne te montre pas soupçonneux envers tout le monde,


mais prudent et ferme.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
On ne peut être poète sans quelque folie.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Contredire et bavarder sans répit, c'est se montrer


incapable d'apprendre ce qu'il faut.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Ce qui instruit les sots, ce n'est pas la parole, mais le


malheur.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Céder à la loi, à l'autorité et à plus sage que soi, c'est


avoir le sens de ses devoirs.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Désirer violemment une chose, c'est rendre son âme


aveugle pour le reste.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Trompeurs et hypocrites sont ceux qui font tout en


paroles et, en fait, rien.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Une vie sans fêtes est une longue route sans


hôtellerie.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Qui aime à blâmer est, par nature, peu propre à


l'amitié.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
Refuse tout agrément qui ne comporte aucune utilité.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Du blâme des méchants l'honnête homme n'a cure.


Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Qui commet l'injustice est plus malheureux que celui


qui la subit.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

La parole est l'ombre de l'action.


Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Pour persuader, souvent la parole a plus de poids que


l'or.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Regretter ses actes honteux, c'est sauver sa vie.


Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Belle attitude que penser droit dans le malheur !


Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Évite les fautes, non par peur, mais par sentiment du


devoir.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Désirer avec excès, c'est agir en enfant, non en


homme.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
Sage est celui qui ne s'afflige pas de ce qui lui
manque et se satisfait de ce qu'il possède.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Seuls sont aimés des dieux ceux qui ont en haine


l'injustice.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Parmi les plaisirs, les plus rares sont les plus vifs.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Le commandement appartient naturellement au


meilleur.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Tout homme pénible à supporter, finit par nous lasser.


Démocrite ; Sentences grecques - IVe s. av. J.-C.

Il est pénible d'être commandé par un homme qui ne


vous vaut pas.
Démocrite ; Sentences grecques - IVe s. av. J.-C.

Les espoirs des hommes instruits valent mieux que la


richesse des ignorants.
Démocrite ; Sentences grecques - IVe s. av. J.-C.

Plein d'agrément est le vieillard qui sait à la fois


plaisanter et parler sérieusement.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
Il ne vaut pas la peine de vivre, si l'on n'a pas un bon
ami.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

N'aimer personne c'est n'être aimé de personne.


Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Réfléchir avant d'agir vaut mieux que regretter après


avoir agi.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

La tranquillité de l'âme provient de la modération dans


le plaisir.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Les hommes éprouvent à se gratter le même plaisir


qu'à faire l'amour.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

L'éducation est pour les gens heureux une parure,


pour les malheureux un refuge.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Ne soyez pas soupçonneux, mais affable, et montrez


que vous ne craignez pas d'être trompé.
Démocrite ; Sentences d'or - IVe s. av. J.-C.

Le soleil est souvent obscurci par les nuages et la


raison par la passion.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
Le bonheur et le malheur se trouvent dans l'âme.
Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Adrien de Montluc-Montesquiou

Les 64 citations de Adrien de Montluc :

Il faut prendre le temps comme il vient.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 3
(1616)

À l'occasion on prend ce qui vient à l'hameçon.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 3
(1616)

Une pomme mangée avec contentement vaut mieux


qu'une perdrix dans le tourment.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 3
(1616)

Chien hargneux a toujours l'oreille déchirée.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 3
(1616)

Ce qu'il dit et rien c'est tout un.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 3
(1616)

Il est plus malicieux qu'un vieux singe.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 3
(1616)

Quand on parle du loup, on en voit la queue.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 3
(1616)

Il va de cul et de tête comme une corneille qui abat


des noix.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 2
(1616)

À méchant méchant et demi.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 2
(1616)

Il a la langue aussi aiguisée qu'une épée.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 1
(1616)

Chacun est maître en sa maison.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Il est plus glorieux qu'un pet.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Il est sec comme un rebecq et plus plat qu'une


punaise.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Il est menteur comme un arracheur de dents.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Il est plus sot qu'un panier percé.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Saut de crapaud, voici la pluie.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Mieux vaut se taire que mal parler.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Il faut rendre à César ce qui est à César.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Tout ce qu'on dit n'est pas eau bénite.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Qui bien fait bien trouve.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)
Le gros nigaud, il est aussi fin qu'une dague de
plomb.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Pour bien servir et loyal être, de serviteur on passe


maître.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Il est plus sot qu'il n'est grand.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Il est plus traître que Judas.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Qui croit sa femme et le curé est en danger d'être


damné.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 6
(1616)

Il ne faut jamais jeter le manche après la cognée.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 6
(1616)

Qui ne veut entendre a du coton dans les oreilles.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 6
(1616)
Mettez de l'eau dans votre vin.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 6
(1616)

Faites du bien à un vilain, il vous crachera dans la


main.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 6
(1616)

Il n'est pas si diable qu'il est noir.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 6
(1616)

Il est malheureux comme un chien qui se noie.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 6
(1616)

Les battus payeront l'amende.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 6
(1616)

Qui se lève le cul en premier est bien engrogné.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 5
(1616)

Qui a bon voisin a bon matin.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 4
(1616)

Ce qui est fait est fait.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 4
(1616)

Si le ciel tombait, il y aurait bien des alouettes prises.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 4
(1616)

Petit à petit l'oiseau fait son nid.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 4
(1616)

Selon la jambe le bas.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 4
(1616)

À bon entendeur il ne faut qu'une parole.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 4
(1616)

Parler à des ignorants, c'est semer des marguerites


devant les pourceaux.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 4
(1616)

Qui garde sa femme et sa maison a assez d'affaires.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 3
(1616)

Fille qui écoute, et ville qui parlemente, est à moitié


rendue.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 3
(1616)

À bon jour, bonne œuvre.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 3
(1616)

Une fille est de mauvaise garde.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 3
(1616)

Aux bonnes fêtes se font les bons coups.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 3
(1616)

Mieux vaut une bonne fuite qu'une mauvaise attente.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 2
(1616)

Qui bat les buissons aura des oiseaux.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 1
(1616)

Tant va la cruche à l'eau qu'en fin elle se brise.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 1
(1616)

La jeunesse est forte à passer.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, III, 7
(1616)
Chaque chose suit son contraire et cherche son
semblable.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, III, 7
(1616)

Il rit assez qui rit le dernier.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 7
(1616)

Tous songes sont mensonges.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 4
(1616)

Mieux vaut se repentir tard que jamais.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes (1616)

Le soldat doit avoir assaut de lévrier, fuite de loup,


défense de sanglier.
Adrien de Montluc ; Illustres proverbes historiques
(1655)

Un grand seigneur, un grand clocher, une grande


rivière font trois mauvais voisins.
Adrien de Montluc ; Illustres proverbes historiques
(1655)

On ne répète pas deux fois la messe pour les sourds.


Adrien de Montluc ; Illustres proverbes historiques
(1655)
Si les femmes étaient d'argent, elles ne vaudraient
rien à faire monnaie.
Adrien de Montluc ; Illustres proverbes historiques
(1655)

Buvons, jamais nous ne boirons si jeunes.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 3
(1616)

On ne donne rien de si bon marché que les


compliments.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, III, 7
(1616)

Un diable n'est pas toujours aussi diable qu'il est noir.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, I, 6
(1616)

Les amoureux ont toujours un oeil aux champs et


l'autre à la ville.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, III, 5
(1616)

Il ne faut pas changer un cheval borgne contre un


aveugle.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, II, 4
(1616)

Ciel pommelé et femme fardée ne sont pas de longue


durée.
Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, III, 7
(1616)

Une fille sans ami est un printemps sans roses.


Adrien de Montluc ; La comédie de proverbes, III, 3
(1616)

Démosthène

Les 19 citations de Démosthène :

Que la défiance soit votre compagne inséparable,


vous serez à l'abri de tous les maux.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Chercher à connaître l'avenir, ce n'est pas là ce qui


doit vous occuper ; mais prendre conscience que cet
avenir vous sera bientôt funeste si vous persévérez
dans votre inaction et dans la négligence de vos
affaires, voilà ce qu'il vous importe de bien connaître.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Il ne suffit pas de savoir par ouï-dire, il faut voir de vos


propres yeux.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Un homme sensé juge par les actions, et non pas par


les paroles.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.
La manière de bien conduire une guerre ce n'est pas
de suivre, mais de précéder les évènements. Un
général marche à la tête des troupes, de même un
bon politique doit marcher à la tête des affaires, afin
d'être toujours le maître d'agir suivant sa volonté,
sans être jamais obligé de se traîner à la suite des
évènements.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

L'homme sage trouve en lui-même une seule arme


défensive, commune à chacun, utile et salutaire à
tous, et quelle est cette arme ? La défiance. Portez-la
toujours avec vous, ayez soin de vous en couvrir ; tant
que vous ne la quitterez pas, vous n'aurez rien à
craindre.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Hâtez-vous d'agir tandis qu'il en est encore temps.


Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Un bon citoyen doit préférer dans ses discours le salut


de la patrie à l'agrément des paroles.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Il est fort aisé de se tromper soi-même, on pense


comme l'on est affecté.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Il faut toujours préférer l'utile à l'agréable si on ne peut


avec les deux.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.
Un décret est inutile si l'on n'y ajoute une volonté
ferme d'effectuer ce qui a été résolu.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

On ne peut changer ce qui est fait.


Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

La moindre force, de quelque côté qu'on l'ajoute, fait


pencher la balance.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Il est plus facile de conserver que d'acquérir.


Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Plus on passe pour beau parleur, plus on se défie de


nos discours.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Les impostures dévoilées par le temps se détruisent


elles-mêmes.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Il ne convient qu'à un scélérat de perdre la vie par une


sentence.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Qui ne pardonne à personne n'est pas digne de


pardon.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.
Le pardon ne change point la mauvaise volonté d'un
puissant malfaiteur.
Démosthène ; Les Philippiques - IVe s. av. J.-C.

Charles-Albert Demoustier

Les 49 citations de Charles-Albert Demoustier :

Par leurs goûts tous les jours les hommes sont unis.
Charles-Albert Demoustier ; Le conciliateur, I, 3
(1791)

On ne peut vivre heureux qu'auprès de ce qu'on aime.


Charles-Albert Demoustier ; Femmes, III, 8, le 19 avril
1793.

L'hommage des amis, c'est la fidélité.


Charles-Albert Demoustier ; Les femmes, II, 14 (1793)

Tout homme est sujet à l'erreur.


Charles-Albert Demoustier ; Le conciliateur, III, 6
(1791)

On n'aime pas toujours tout ce que l'on admire.


Charles-Albert Demoustier ; Le conciliateur, II, 6
(1791)

Sans l'estime il n'est point de solide amitié.


Charles-Albert Demoustier ; Le conciliateur, II, 12
(1791)

L'esprit croit aisément ce que le cœur désire.


Charles-Albert Demoustier ; Le conciliateur, I, 3
(1791)

Les raisonnements ne parlent qu'à l'esprit, les


exemples parlent au cœur.
Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, V
(1804)

Les larmes essuyées par les mains d'un ami


deviennent moins amères.
Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, V
(1804)

La douleur diminue quand elle est partagée.


Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, V
(1804)

Les cœurs tendres devinent les cœurs malheureux.


Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, V
(1804)

L'infortune doit abaisser l'orgueil de l'homme heureux,


et relever le courage de l'homme abattu.
Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, V
(1804)

Jouir et souffrir, voilà la vie de l'homme ; qui n'a ni joui


ni souffert meurt sans avoir vécu.
Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, V
(1804)

Un cœur épuisé de douleur a besoin d'amitié.


Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, IV
(1804)

De la crainte à la haine, le pas n'est que trop glissant.


Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, IV
(1804)

L'excès de la douleur est redoutable autant que


l'excès de la volupté.
Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, IV
(1804)

Dans le premier accès de la douleur, la solitude est


affreuse : les malheureux n'ont point d'amis.
Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, III
(1804)

Les larmes attirent les larmes.


Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, II
(1804)

La douleur même a ses jouissances.


Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, I (1804)

Les cœurs sensibles se devinent d'abord, et s'aiment


dès qu'ils se sont devinés.
Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, I (1804)

Le souvenir est la ressource des infortunés.


Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, I (1804)

La vie la plus heureuse est une alternative à peu près


égale de jouissances et de peines.
Charles-Albert Demoustier ; Les consolations, V
(1804)

La jeunesse est un temps d'épreuve bien dur, bien


cruel à passer !
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

L'épreuve des amis c'est le malheur extrême.


Charles-Albert Demoustier ; Le conciliateur, V, 4
(1791)

Pardonnez ma peine secrète ; plaisirs, bonheur, j'ai


tout perdu ! Vous jouissez, moi je regrette ; vous
vivez, et moi j'ai vécu.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

D'un bienfait commencé le cœur jouit d'avance.


Charles-Albert Demoustier ; Les femmes, III, 8 (1793)

L'amour est innocent quand l'amour est discret, et ce


qu'on ne sait pas n'a jamais été fait.
Charles-Albert Demoustier ; Les femmes, III, 1 (1793)

Les arts sont un besoin de l'esprit et du cœur.


Charles-Albert Demoustier ; Le conciliateur, I, 4
(1791)

La beauté véritable est dans les sentiments.


Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Quand je vois vos attraits, c'est pour moi le


Printemps ; quand je cueille un baiser, c'est l'Été, je
moissonne ; quand vous me prodiguez, dans vos
discours charmants, les fruits de votre esprit, j'amasse
; c'est l'Automne ; mais si dans vos yeux, dans votre
petit air, je vois de la froideur, je tremble ; c'est l'Hiver.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

S'il existe des caprices aimables, ce sont assurément


les caprices de l'amour.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Sans rien oser, sans rien prétendre, près de vous je


me trouve heureux ; un mot, un regard un peu tendre,
un sourire comble mes vœux.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)
L'amour exige qu'on le flatte, les faveurs sont ses
aliments, mais l'Amitié, plus délicate, vit de la fleur des
sentiments.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Il est si naturel, ce me semble, que l'Hymen de


l'Amour attiédisse l'ardeur ! du chaud, du froid unis
ensemble, que résulte-t-il ? La tiédeur.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Que l'amitié de mes maux me délivre : accorde-moi la


faveur de mourir, puisqu'un mortel sans aimer ne peut
vivre, et ne peut aimer sans souffrir.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Loin de nous quand l'Amour s'envole, heureux celui


qui s'en console !
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Du bouquet que je vous compose durant mes heures


de loisirs, je ne détache aujourd'hui qu'une rose, pour
multiplier mes plaisirs.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Lorsque de la jouissance les doux moments sont


perdus, l'amour ne se soutient plus que par la
reconnaissance.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Un pauvre amant dit ce qu'il pense, sans trop penser


à ce qu'il dit ; le désordre est son éloquence ; quand
le cœur parle, adieu l'esprit.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Pour séduire une belle, au lieu de lui parler de soi, il


est plus adroit, selon moi, et plus doux de lui parler
d'elle.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Est-on jolie ? à l'âge de quinze ans l'on veut régner ;


c'est là le bien suprême. Devient-on mère ? on a pour
ses enfants la vanité qu'on avait pour soi-même.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Qu'il est cruel de n'avoir sur la terre, pas une main


pour essuyer ses pleurs !
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

L'on est faite pour aimer quand on est faite pour


plaire.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)
Des hommages, quoiqu'on soit femme, on se fatigue
au bout d'un jour ; la vanité chatouille l'âme, mais ne
remplace pas l'amour.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

Heureux les vrais amis que l'éternité rassemble !


Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

L'amitié seule véritable est l'histoire de notre cœur, et


l'amour n'en est que la fable.
Charles-Albert Demoustier ; Lettres à Émilie (1786-
1798)

La gaîté de l'hymen écarte les orages, et des jours


ténébreux éclaircit les nuages.
Charles-Albert Demoustier ; Le conciliateur, V, 3
(1791)

Heureux l'homme sensible qui, dans les champs


voisins de son séjour paisible, promenant tous les
jours la vue autour de soi, se dit, je suis aimé de tout
ce que je vois !
Charles-Albert Demoustier ; Le conciliateur, III, 6
(1791)

Mieux vaut être heureux un peu tard que jamais.


Charles-Albert Demoustier ; Femmes, III, 8, le 19 avril
1793.
Alfred de Musset

Les 128 citations d'Alfred de Musset :

Qu'y a-t-il de plus léger qu'une plume ? La poussière.


Et de plus léger que la poussière ? Le vent. Et de plus
léger que le vent ? La femme. Et de plus léger que la
femme ? Rien.
Alfred de Musset ; La quenouille de Barberine (1835)

Je n'appartiens à personne ; quand la pensée veut


être libre, le corps doit l'être aussi.
Alfred de Musset ; Lorenzaccio, II, 2 (1833)

Le seul vrai langage au monde est un baiser.


Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, Idylle (1839)

Le seul bien qui me reste au monde est d'avoir


quelquefois pleuré.
Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, Tristesse
(1850)

L'amitié se prouve en silence, et rend la vie douce et


légère.
Alfred de Musset ; Les deux maîtresses (1840)

Il ne faut jurer de rien.


Alfred de Musset ; Il ne faut jurer de rien, III, 4 (1836)
Quel que soit le chemin, quel que soit l'avenir, le seul
guide en ce monde est la main d'une amie.
Alfred de Musset ; Poésies nouvelles (1850)

Une larme en dit plus que tu n'en pourrais dire ; une


larme a son prix, c'est la sœur d'un sourire.
Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, Idylle (1839)

Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu.


Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, La nuit de mai
(1835)

Je suis un brave cueilleur de fleurs, qui souhaite le


bonjour à vos beaux yeux.
Alfred de Musset ; Comédies et proverbes (1849)

Le sourire, ce doux épanouissement qui rend la


jeunesse semblable aux fleurs.
Alfred de Musset ; Lorenzaccio, I, 6 (1833)

Toutes les femmes sont faites pour coucher avec les


hommes.
Alfred de Musset ; Lorenzaccio, I, 5 (1833)

Les meilleures larmes sont à l'amour.


Alfred de Musset ; Lorenzaccio, I, 3 (1833)

Où le plaisir ne coûte rien, la jeunesse n'a rien à


perdre.
Alfred de Musset ; Lorenzaccio, I, 2 (1833)
Avec de la mémoire on se sort de tout.
Alfred de Musset ; Premières poésies, Namouna
(1832)

À vingt ans, une femme ici-bas n'est qu'un passe-


temps.
Alfred de Musset ; Premières poésies, Namouna
(1832)

L'esprit n'y voit pas clair avec les yeux du cœur.


Alfred de Musset ; Premières poésies, Namouna
(1832)

Tous les cœurs vraiment beaux laissent voir leurs


beautés.
Alfred de Musset ; Premières poésies, Namouna
(1832)

La paresse est un manque de courage.


Alfred de Musset ; Silvia, À Madame ***, le 18
décembre 1839.

Une femme pardonne tout, excepté qu'on ne veuille


pas d'elle.
Alfred de Musset ; La confession d'un enfant du siècle
(1836)

L'espérance est le seul vrai bien qu'on puisse


posséder.
Alfred de Musset ; Carmosine, II, 6 (1850)
Rien ne ressemble tant au malheur que la solitude !
Alfred de Musset ; Carmosine, I, 2 (1850)

L'ami le plus dévoué se tait sur ce qu'il ignore.


Alfred de Musset ; Carmosine, III, 3 (1850)

Les inconstant n'aiment pas, ils jouent avec les


cœurs.
Alfred de Musset ; Frédéric et Bernerette, III (1838)

Il n'est pire douleur qu'un souvenir heureux dans les


jours de malheur.
Alfred de Musset ; Premières poésies, Le saule
(1831)

Le temps emporte sur son aile, et le printemps et


l'hirondelle.
Alfred de Musset ; Premières poésies, À Juana (1831)

La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve, et vous


aurez vécu si vous avez aimé.
Alfred de Musset ; À quoi rêvent les jeunes filles
(1832)

Tu trouveras, dans la joie ou la peine, ma triste main


pour soutenir la tienne.
Alfred de Musset ; Poésies nouvelles (1850)

Tout vrai regard est un désir ; mais le désir n'est rien


si l'on n'espère.
Alfred de Musset ; Impromptu (posthume 1860)

Je veux devoir tout mon bonheur à la tendresse


maternelle.
Alfred de Musset ; À ma mère (1841)

Aimer, c'est se donner corps et âme, c'est faire un


seul être de deux.
Alfred de Musset ; La confession d'un enfant du siècle
(1836)

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.


Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, Rappelle-toi
(1850)

Les deux grands secrets du bonheur : le plaisir et


l'oubli.
Alfred de Musset ; La nuit vénitienne, II (1830)

Il n'y a de vrai au monde que de déraisonner d'amour.


Alfred de Musset ; Il ne faut jurer de rien, III, 4 (1836)

L'homme est un apprenti, la douleur est son maître.


Alfred de Musset ; La nuit d'octobre (1837)

Quoi qu'on en dise, l'amour c'est l'espérance.


Alfred de Musset ; Nouvelles, Emmeline (1841)

Il vaut mieux faire que dire.


Alfred de Musset ; Pierre et Camille, II (1844)

Femmes, quoi qu'on puisse dire, vous avez le fatal


pouvoir de nous jeter par un sourire dans l'ivresse ou
le désespoir.
Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, À
Mademoiselle*** (1839)

Savez-vous ce que c'est qu'un cœur de jeune fille ?


Ce qu'il faut pour briser ce fragile roseau qui ploie et
qui se courbe au plus léger fardeau ? L'amitié, le
repos, celui de sa famille, la douce confiance et sa
mère et son Dieu, voilà tous ses soutiens ; qu'un seul
lui manque, adieu.
Alfred de Musset ; Premières poésies, Le saule
(1831)

Donne-moi, ma belle maîtresse, un beau baiser, car je


te veux raconter ma longue détresse, en caressant
tes beaux cheveux.
Alfred de Musset ; Madame la marquise (1829)

On a des sentiments élevés ou on n'en a pas.


Alfred de Musset ; Lorenzaccio, III, 1 (1833)

Une blessure sanglante peut engendrer la corruption


dans le corps le plus sain.
Alfred de Musset ; Lorenzaccio, II, 2 (1833)

Une femme qui n'a peur de rien n'est pas aimable.


Alfred de Musset ; Lorenzaccio, I, 6 (1833)
Une insulte de prêtre doit se faire en latin.
Alfred de Musset ; Lorenzaccio, I, 4 (1833)

Heureux qui sait se faire aimer après sept années de


mariage.
Alfred de Musset ; Lorenzaccio, I, 3 (1833)

Je crois qu'une sottise est au bout de ma plume.


Alfred de Musset ; Premières poésies, Namouna
(1832)

Son cœur sur votre cœur ! le chemin est si doux du


plaisir au bonheur !
Alfred de Musset ; Premières poésies, Namouna
(1832)

Le dégoût, c'est la haine.


Alfred de Musset ; Premières poésies, Namouna
(1832)

Tant qu'un grain d'amitié reste dans la balance, le


souvenir souffrant s'attache à l'espérance.
Alfred de Musset ; Premières poésies, Namouna
(1832)

Tout est nu sur la terre, hormis l'hypocrisie.


Alfred de Musset ; Premières poésies, Namouna
(1832)
La femme est comme votre ombre : Courez après,
elle vous fuit ; fuyez-la, elle court après vous.
Alfred de Musset ; Premières poésies, Namouna
(1832)

Le mal cherche le mal.


Alfred de Musset ; Premières poésies, Les vœux
stériles (1831)

J'aime, et je sais répondre avec indifférence ; j'aime,


et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais : Et mon
secret m'est cher, et chère ma souffrance ; et j'ai fait le
serment d'aimer sans espérance.
Alfred de Musset ; À Ninon (1837)

Le meilleur de ma vie a passé comme un rêve.


Alfred de Musset ; Silvia, À Madame ***, le 18
décembre 1839.

Viens sur mon cœur, que le tien le sente battre.


Alfred de Musset ; Il ne faut jurer de rien, III, 4 (1836)

Où tu voudras, charmante fille ; où tu iras, je te


suivrai.
Alfred de Musset ; Il ne faut jurer de rien, III, 4 (1836)

Quelle douceur infinie dans les premiers regards près


d'une femme qui vous attire !
Alfred de Musset ; La confession d'un enfant du siècle
(1836)
La plus curieuse des femmes, si elle s'amuse de celui
qui parle, n'estime que celui qui se tait.
Alfred de Musset ; Carmosine, II, 5 (1850)

Dans un cœur troublé par le souvenir, il n'y a pas de


place pour l'espérance.
Alfred de Musset ; Frédéric et Bernerette, III (1838)

Épargne-toi du moins le tourment de la haine ; à


défaut du pardon, laisse venir l'oubli.
Alfred de Musset ; La nuit d'octobre (1837)

Le droit est au plus fort, en amour comme en guerre.


Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, Idylle (1850)

Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.


Alfred de Musset ; La nuit d'octobre (1835)

J'ai perdu jusqu'à la fierté qui faisait croire à mon


génie.
Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, Tristesse
(1850)

Ne doutez pas du succès, et vous en aurez.


Alfred de Musset ; La quenouille de Barberine (1835)

La discussion, mes bons amis, est une terre stérile,


croyez-moi, c'est elle qui tue tout.
Alfred de Musset ; La quenouille de Barberine (1835)
La fortune est moins que la vie, la vie moins que
l'amour, l'amour moins que la liberté.
Alfred de Musset ; Le roman par lettres (1833)

Tu m'appelles ta vie, appelle-moi ton âme, car l'âme


est immortelle, et la vie est un jour.
Alfred de Musset ; Fantasio, I, 2 (1833)

L'amour est une hostie qu'il faut briser en deux au


pied d'un autel, et avaler ensemble dans un baiser.
Alfred de Musset ; Fantasio, I, 2 (1833)

Trouver sur les lèvres d'un honnête homme ce qu'on a


soi-même dans le cœur, c'est le plus grand des
bonheurs qu'on puisse désirer.
Alfred de Musset ; Lorenzaccio (1833)

Non, je n'étais pas né pour ce bonheur suprême de


mourir dans vos bras, et de vivre à vos pieds. Tout me
le prouve, hélas ! jusqu'à ma douleur même... si je
vous le disais, pourtant, que je vous aime.
Alfred de Musset ; À Ninon (1837)

Louer un sot, c'est pure charité.


Alfred de Musset ; Rondeau, À madame H. F. (1853)

La poésie est si essentiellement musicale qu'il n'y a


pas de si belle pensée devant laquelle le poète ne
recule si sa mélodie ne s'y trouve pas.
Alfred de Musset ; Le poète déchu, VIII (1839)
On naît poète, on devient prosateur.
Alfred de Musset ; Le poète déchu, VIII (1839)

Une larme est ce qu'il y a de plus vrai, de plus


impérissable au monde.
Alfred de Musset ; Le poète déchu, VII (1839)

Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême !


Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, Rappelle-toi
(1850)

La joie et la beauté sont mes dieux les plus chers,


après la liberté.
Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, Idylle (1850)

Laissons notre dispute, et vidons notre verre.


Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, Idylle (1850)

L'habitude fait de la vie un proverbe.


Alfred de Musset ; Rolla III (1833)

Le mal existe, mais non pas sans le bien, comme


l'ombre existe, mais non sans la lumière.
Alfred de Musset ; Lorenzaccio (1833)

Aimer, c'est une grande affaire ; il faut avoir du


courage pour aimer.
Alfred de Musset ; Margot (1838)
Aimer, c'est douter d'un autre et de soi-même.
Alfred de Musset ; Comédies et proverbes (1849)

Il n'y a rien de si rapide qu'un sentiment d'antipathie.


Alfred de Musset ; La confession d'un enfant du
siècle, III, 6 (1836)

Le soupçon détruit l'amour.


Alfred de Musset ; La confession d'un enfant du siècle
(1836)

Un compliment vaut un baiser.


Alfred de Musset ; On ne badine pas avec l'amour
(1834)

Ta douleur même est sœur de ma souffrance ; elle


ressemble à l'amitié.
Alfred de Musset ; La nuit de décembre (1835)

La moitié d'un violent amour, c'est presque une amitié.


Alfred de Musset ; Les marrons du feu (1830)

Sais-tu où vont les larmes des peuples, quand le vent


les emporte ?
Alfred de Musset ; Lorenzaccio (1833)

Il n'y a pas d'amour sans confiance.


Alfred de Musset ; Fils du Titien (1841)

Le regret d'un instant te trouble et te dévore ; tu dis


que le passé te voile l'avenir. Ne te plains pas d'hier ;
laisse venir l'aurore : Ton âme est immortelle, et le
temps va s'enfuir.
Alfred de Musset ; Lettre à Alphonse de Lamartine
(1834)

Tu te sens le cœur pris d'un caprice de femme, et tu


dis qu'il se brise à force de souffrir. Tu demandes à
Dieu de soulager ton âme : Ton âme est immortelle, et
ton cœur va guérir.
Alfred de Musset ; Lettre à Alphonse de Lamartine
(1834)

Aimer est quelque chose, et le reste n'est rien.


Alfred de Musset ; Idylle (1850)

Vive l'amour que l'ivresse accompagne ! Que tes


baisers brûlants sentent le vin d'Espagne !
Alfred de Musset ; Rolla III (1833)

Est-ce que j'aime ma maîtresse ? Non, par ma foi !


Son veuvage ne l'intéresse pas plus que moi.
Alfred de Musset ; Le mie prigioni (1843)

Tous les amours ne se ressemblent pas, toutes les


maitresses se ressemblent.
Alfred de Musset ; Roman par lettres (1839)

Oh ! laissez-moi vous tenir enlacées, boire dans vos


baisers des amours insensées.
Alfred de Musset ; Poésies posthumes, Vision (1829)
Fais de ton amour un jour au lieu d'un songe.
Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, Se voir le plus
possible (1850)

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.


Alfred de Musset ; Poésies nouvelles, Tristesse
(1850)

Poète, prends ton luth, et me donne un baiser.


Alfred de Musset ; La nuit de mai (1835)

Il n'en faut pas douter, l'amour est un mystère


inexplicable.
Alfred de Musset ; La confession d'un enfant du
siècle, VI (1836)

Les plus courts plaisirs de ce monde souvent font les


meilleurs amours.
Alfred de Musset ; Adieu, Suzon !

Louise d'Épinay

Les 24 citations de Louise d'Épinay :

Un repentir sincère mérite d'être encouragé.


Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Qui fait toujours de son mieux ne craint pas les


bavards.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Qui se conduit mal avec les autres s'expose à la


médisance.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

La jalousie est la peur de n'être pas préféré aux


autres.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Qui emploie à jouer le temps destiné à l'étude doit


employer à l'étude le temps où il devait jouer.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Il ne suffit pas de se repentir d'une faute commise, il


faut aussi la réparer.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Quand l'homme sensé a commis une erreur, il s'en


souvient afin de ne plus y retomber.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Il n'y a que les mauvais cœurs qui ne souviennent pas


du mal qu'ils ont fait.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Qui demande par nécessité fait pitié ; qui demande


sans nécessité inspire le mépris.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)
Qui demande sans besoin, sans nécessité, ne mérite
point de ménagement.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Qui passe un jour sans faire du bien a perdu sa


journée.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Il faut s'accoutumer à respecter la nature jusque dans


ses moindres productions : Une mouche, un
hanneton, un chien, un arbre, une fleur, tout cela est
son ouvrage. Si vous arrachez une aile ou une patte à
une mouche, il n'est pas en votre pouvoir de réparer
le mal que vous lui avez fait. Si vous arrachez l'écorce
d'un arbre, il n'est pas en votre pouvoir de l'empêcher
de périr, c'est comme si l'on vous arrachait la peau.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

On ne doit se prévaloir de sa force que pour secourir


les plus faibles, et non pour les opprimer.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Sans la vertu nul être ne peut se promettre ni


bonheur, ni estime, ni succès.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Plus vous ferez d'efforts pour devenir raisonnable, et


plus tôt vous y parviendrez.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

On ne peut apprendre à écrire en un jour, ni se


corriger de ses défauts en peu de temps.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

On peut être charmante sans être jolie comme l'on


peut être très jolie sans être charmante.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Il faut s'accoutumer à faire de suite ce que l'on fait, et


ne point passer sans raison d'une occupation à une
autre.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Il faut être utile aux autres pour être heureux, c'est un


des moyens les plus sûrs pour arriver au bonheur.
Louise d'Épinay ; Les conversations d'Émilie (1773)

Il y a des moments où le cœur ne peut soutenir tous


les mouvements qui l'agitent.
Louise d'Épinay ; Pensées et réflexions diverses
(1726-1783)

La honte de soi-même est le plus grand supplice de


l'humanité.
Louise d'Épinay ; Pensées et réflexions diverses
(1726-1783)

On voit souvent le passé meilleur qu'il n'a été, on


trouve généralement le présent pire qu'il n'est, et on
espère dans le futur un avenir plus heureux qu'il ne
sera.
Louise d'Épinay ; Pensées et réflexions diverses
(1726-1783)

L'usage le plus généralement reçu n'est pas toujours


le meilleur à suivre.
Louise d'Épinay ; Pensées et réflexions diverses
(1726-1783)

La peine la plus sensible qui puisse s'infliger à la


vanité, c'est la dédaigneuse inattention.
Louise d'Épinay ; Pensées et réflexions diverses
(1726-1783)

Madeleine de Puisieux, née Madeleine d'Arsant

Les 90 citations de Madeleine de Puisieux :

Dieu pardonne tout, et les hommes ne pardonnent


rien.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

N'ayez point de finesse, il est trop difficile d'en avoir


assez.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

La sincérité est l'amie inséparable de la vérité.


Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

La curiosité a perdu plus de jeunes filles que le


penchant.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

En toutes circonstances, il n'y a pas de mal qui n'ait


son remède.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

Une tête bien faite s'accommode de tous les oreillers


que la fortune lui présente.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Le vrai moyen de vivre sans inquiétude, et de mourir


sans regrets, est de régler toute sa vie sur la droite
intention et l'équité.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Tel évènement qui vous désespère peut vous


conduire au bonheur.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

La première faute, entre des gens mariés, est de se


manquer d'égards.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

On fait tout ce qu'on veut d'un homme vain en flattant


sa vanité.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Une femme d'esprit fait tout ce qu'elle veut d'un mari


qui l'estime.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)
La patience est nécessaire quand on a longtemps à
vivre.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Insulter au malheur des autres, c'est mettre le comble


à l'inhumanité.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Il n'y a point de remèdes à la sottise et à l'imbécilité, ni


même à la fourberie.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

La fourberie porte avec elle sa marque distinctive, les


physionomies trompent rarement.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Il y a beaucoup d'esprit à n'en pas montrer


quelquefois, et surtout à ne pas voir que les autres en
manquent.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

L'opulence est l'école de la vanité, de la dureté, de


l'ignorance et du libertinage.
Madeleine de Puisieux ; Réflexions et pensées (1798)

Pour se défaire d'un importun, il faut lui demander des


emprunts.
Madeleine de Puisieux ; Réflexions et pensées (1798)

La raillerie est toujours indécente.


Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Les plus beaux jours sont ceux que l'on passe auprès
de ceux qu'on aime.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

La dépendance de ceux que l'on méprise est la plus


insupportable.
Madeleine de Puisieux ; Réflexions et pensées (1798)

Il y a des gens qui vivent ensemble faute de pouvoir


se passer l'un de l'autre.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

L'amitié a ses moments de tiédeur, comme la dévotion


Madeleine de Puisieux ; Réflexions et pensées (1798)

Le plus grand obstacle à la fortune est une


délicatesse de penser.
Madeleine de Puisieux ; Réflexions et pensées (1798)

Savoir bien penser et bien agir est la plus grande


sagesse.
Madeleine de Puisieux ; Réflexions et pensées (1798)

Une femme qui s'irrite change de sexe.


Madeleine de Puisieux ; Réflexions et pensées (1798)

Si vous souhaitez vivre paisiblement, évitez les gens


belliqueux et les sots.
Madeleine de Puisieux ; Réflexions et pensées (1798)

Il est facile de prendre qui sait flatter pour un homme


d'esprit, on s'y trompe à tout moment.
Madeleine de Puisieux ; Réflexions et pensées (1798)

On ne se trouvera jamais assez riche s'il faut


accumuler l'or au niveau de ses fantaisies.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

Les hommes sont des fous incapables de faire et de


connaître leur bonheur.
Madeleine de Puisieux ; Réflexions et pensées (1798)

Le serment de ne plus aimer est presque aussi


raisonnable que celui d'aimer toujours.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Le flatteur est un homme vil et bas, mais sa dupe


n'est pas toujours un sot.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

L'indiscrétion, marque d'un petit génie, met


l'embrasement partout.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

L'obéissance à ses parents est le premier devoir de


tout enfant.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)
Le bonheur est un horizon éloigné, que l'on approche
parfois, mais qui recule sans cesse.
Madeleine de Puisieux ; Réflexions et avis sur la vie
(1759)

Les hommes corrompus n'admettent un Dieu


qu'autant qu'il ne se mêle de rien.
Madeleine de Puisieux ; Réflexions et pensées (1798)

Un peu de fierté est honorable, beaucoup de fierté est


détestable.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

L'enfance aspire à la vie, l'adolescence la savoure, la


jeunesse s'enivre d'elle, l'âge mûr la goûte, la
vieillesse dit : C'est assez ! la caducité s'y accoutume.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Mieux vaut se taire que de louer sans raison ce qui ne


mérite pas de l'être.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

Il est plus facile d'écouter les autres que de s'écouter


soi-même.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

La plupart des jolies femmes n'ont qu'un jour, il y en a


beaucoup qui n'ont qu'une heure.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)
Aimer son mari, avoir pour lui de la douceur, voilà les
devoirs d'une femme aimante.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

Les enfants bien élevés doivent à leurs parents le


bonheur dont ils jouissent.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

L'espérance est le palliatif au malheur, le soutien des


passions, et l'avant-coureur des plaisirs.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

Plus la main qui nous frappe nous est chère, plus le


coup est sensible.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

La sympathie rapproche les coeurs, et forme les liens


de l'amitié.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

Il y a des pertes dont te temps console de tout, mais


la perte du temps est irréparable.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

L'amour est l'aliment d'une âme sensible.


Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

Femmes, aimez vos maris, si vous pouvez, mais


tâchez, si vous faites une folie, qu'elle vous amuse.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)
Il n'y a pas de plus mauvaise compagnie pour une
honnête femme qu'un mari libertin.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

Rien ne peut dispenser des enfants bien nés de


l'obéissance et du respect qui sont dus aux parents.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

Il suffit bien souvent qu'un homme nous plaise pour


en conclure qu'il a toutes les qualités que nous
recherchons. Cependant, ce n'est pas l'affaire d'un
jour que d'apprendre à bien connaître un homme !
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

Le temps où l'on a besoin de réflexions, c'est celui où


l'on en fait le moins.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

On n'a jamais conservé un coeur avec de la mauvaise


humeur.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

L'amour n'a jamais existé sans un peu de jalousie,


mais en montrer plus qu'il en faut, c'est accorder peu
de confiance à l'être aimé.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)

Il est bon de savoir commander, mais il est nécessaire


de savoir obéir.
Madeleine de Puisieux ; Conseils à une amie (1751)
Telle maîtresse, tel amant.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Le seul moyen de se venger de l'indifférence, c'est de


l'ignorer.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Rien ne fatigue tant que l'ennui des autres !


Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Méfiez-vous de l'avidité de ceux qui refusent ce qui


semble leur convenir.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Le corps a ses besoins, et l'âme ses sentiments.


Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

L'ambition et l'amour aveuglent même ceux qui ont le


plus de pénétration.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

La paresse est un vice de l'espèce la plus vile.


Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Défaites-vous de votre avarice, de votre envie et de


votre inconstance, et vous vivrez en repos.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Le repos de l'âme est le plus grand des biens après la


santé.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

La santé, la fraîcheur et l'enjouement, sont les enfants


de l'amour.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

La plus grande finesse est presque toujours de n'en


point avoir.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Un propos indiscret ne doit jamais se retenir.


Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Il ne faut pas fatiguer la curiosité, mais plutôt la faire


naître et l'exciter.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Sans le désir de plaire, on plaît rarement !


Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Il est des personnes à qui l'on ne résiste pas, et qui


portent avec elles l'ascendant du je ne sais quoi.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Tout le monde aime la simplicité, quelques-uns


l'admirent, bien peu l'adoptent, et personne ne l'envie.
Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

L'amour n'est jamais sans désirs.


Madeleine de Puisieux ; Zamor et Almanzine (1755)
Il y a toujours à perdre pour une femme à faire son
amant de son ami, mais il y a beaucoup à gagner à
faire son ami de son amant.
Madeleine de Puisieux ; Réflexions et avis sur les
défauts (1761)

L'équité est la preuve d'un excellent jugement.


Madeleine de Puisieux ; Les caractères (1751)

Henri-François-Joseph de Régnier, dit Henri de


Régnier

Les 124 citations de Henri de Régnier :

L'amour complet unit la fidélité du désir à la durée du


sentiment.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Je raille ses amants, douloureux et farouches, dont


l'amer fureur s'irrite et se nourrit de l'écume, à leurs
bouches, des orages du cœur.
Henri de Régnier ; Le miroir des heures, Choix (1910)

Il y a des êtres très purs qui meurent comme un cristal


se brise.
Henri de Régnier ; Donc (1927)

Le renom d'habileté vient souvent de maladresses


dont on a su tirer parti.
Henri de Régnier ; Donc (1927)

Il faut savoir être trompé quand on aime ; je lui


demanderai pardon, elle me reprendra !
Henri de Régnier ; La double maîtresse (1900)

Toi qui fus ma joie et ma douleur, mon ivresse et mon


désespoir, sais-je si je te hais ou si je t'aime, car si je
saigne encore du mal que tu m'as fait, je tremble à la
pensée du mal que l'on peut te faire !
Henri de Régnier ; Moi, elle et lui (1935)

Je vous souhaite de travailler heureusement et


fructueusement, c'est-à-dire, tout ce que je ne fais pas
!
Henri de Régnier ; Lettres à André Gide (1891-1911)

Une femme, jusque de l'abandon, peut tirer une sorte


de vanité : Elle se dit : « N'est-ce pas à m'avoir aimée
qu'il a pris le goût d'en aimer une autre ? » L'infidélité
lui est encore un hommage !
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Il y a une telle sottise peinte sur certains visages de


femmes, qu'elles semblent l'enseigne même de leur
stupidité !
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)
Il vous a beaucoup aimée ? — Oui. Et qu'a-t-il fait
pour vous le prouver ? — Rien. C'est peu ! — Mais
non, c'est le mieux qui se puisse attendre d'un homme
!
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

La femme, qui se croit être une déesse, ne demande


pas mieux que de se montrer nue.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Il n'est pas besoin de beaucoup d'esprit pour plaire


aux femmes ; il suffit d'avoir celui qui leur plaît !
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Le meilleur moment pour écrire ce que nous pensons


des femmes, est celui où elles ne pensent plus à
nous.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes préfèrent la brutalité à l'ironie : Le brutal


se met nettement dans son tort à leur égard ; l'ironiste
les met en méfiance vis-à-vis d'elles-mêmes, et cela
ne se pardonne jamais.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Le miroir de la vérité n'est pas celui où les femmes


aiment le mieux à se regarder !
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes obéissent moins à leur goût qu'à leur


intérêt.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les amants cherchent à leurs ruptures de bonnes


raisons, et ils les trouvent bien facilement dans leurs
imperfections mutuelles, jusque dans celles qui les
ont fait s'aimer.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes excellent autant à dissimuler un


sentiment vrai qu'à en simuler un qui ne l'est pas.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Quand on a aimé et qu'on cesse d'aimer, il y a, à


n'aimer plus, une sorte de repos désespéré.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

L'homme n'est satisfait que lorsque, d'une femme qui


lui plaît, il a découvert ce qui ne lui plaît plus.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)
L'égoïsme est l'état naturel de l'homme ; la vanité
celui de la femme.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes tiennent moins à leur vertu qu'à la


réputation qu'elles en ont, et il leur importerait assez
peu d'être vertueuses si elles étaient assurées d'être
crues telles.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Que les femmes soient plus faciles, les hommes qui


les ont seront plus discrets, car les ayant eues plus
facilement, ils se vanteront moins facilement de les
avoir.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Si les femmes étaient assurées du secret de leurs


faiblesses, combien peu sauraient résister au plaisir
d'être faibles.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Ce qui nuit le plus aux hommes dans l'esprit des


femmes, c'est leur indiscrétion.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)
Les femmes sont toujours assez contentes d'elles-
mêmes pour être mécontentes de nous.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Aux yeux des femmes, le plus grand tort des hommes


est qu'ils soient des hommes ; aux yeux des hommes,
le seul mérite des femmes est souvent qu'elles soient
des femmes.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Nous ne connaîtrons peut-être le bonheur que par son


ombre sur le mur de la destinée.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes pensent de l'amour ce que leurs amants


leur en font penser.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Il y a des méchancetés que, seule, une femme peut


inventer, et il y a des mufleries dont, seul, un homme
est capable.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

L'amour est égoïste : Il ne souffre aucune


circonstance qui le contrarie.
Henri de Régnier ; L'amphisbène (1912)
L'amour a besoin de ses aises, tout ce qui l'entrave,
l'interrompt.
Henri de Régnier ; L'amphisbène (1912)

Les hommes sont vains de ce qu'ils sont ; les femmes


sont vaines de ce qu'elles ne sont pas.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes choisissent mieux leurs amis que leurs


amants : Elles demandent à l'amitié une constance et
une sécurité qu'elles savent bien qu'elles ne
trouveront pas dans l'amour.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes n'ont d'honneur que dans la mesure où le


leur permet leur vanité.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Quand elles disent : « Si vous m'aimiez vraiment !»,


c'est qu'elles sont déjà sûres que nous les aimons ;
Quand elles disent : « Vous ne m'aimez pas !», c'est
qu'elles sont encore plus sûres d'être aimées.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

La vantardise sexuelle est un travers plus masculin


que féminin : La femme est discrète sur son plaisir ;
l'homme intarissable sur ses exploits.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

On se pardonne tout, en amour, tant qu'on s'aime.


Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Quand on aime, il ne faut pas chercher trop les


raisons pour quoi l'on aime, on risquerait de ne pas
les trouver égales à celles que l'on aurait de ne pas
aimer.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

X... disait de sa femme qu'il trompait et qui s'en


déclarait malheureuse : « Elle n'a pas le physique de
sa souffrance. »
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes nous reprochent à peu près exactement


ce que nous leur reprochons : Tout !
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Il n'y a pas d'expérience en amour, car alors on


n'aimerait plus !
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Quand un homme surveille une femme, c'est qu'il a


quelque chose à lui cacher.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes sont propres à tout.


Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

On aime souvent dans une femme le souvenir d'un


amour qu'elle n'inspire pas.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes ne sont guère changeantes : Elles


restent elles-mêmes jusque dans leurs contradictions.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Plus on croit connaître les femmes, mieux on est prêt


à être leur dupe, car elles ont chacune une manière
différente d'être femme et c'est ordinairement la
femme qu'elle n'est pas que nous voyons en elle.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Il faut estimer bien peu une femme pour se croire


supérieur à elle.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Ce qui fait principalement le malheur des femmes,


c'est qu'elles ont le goût du bonheur dans l'amour, et
que nous n'avons pas les moyens de le leur donner.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Entre femmes, pas de quartier !


Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Il y a chez les femmes on ne sait quoi d'intolérable,


qui fait que nous ne pouvons pas nous passer d'elles.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes aiment qu'on leur parle le langage de


l'amour, même si ce n'est qu'avec la voix du désir.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Tout est vrai des femmes, même ce qu'elles disent


d'elles-mêmes.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Sexe de la femme, oreille des sens.


Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Il disait : « Je ne l'ai jamais assez aimée pour pouvoir


agréablement la haïr. »
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes ignorent sincèrement ce qu'elles ont


oublié.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Quand on dit à une femme qu'on l'a beaucoup aimée,


c'est lui dire qu'on ne l'aime plus assez pour l'aimer
encore.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

En sentiment, les femmes font volontiers chambre à


part.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes aiment mieux inspirer une passion que la


partager.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Nous appelons les « dernières faveurs » d'une femme


ce qu'en premier nous souhaitons d'elle.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Nous supportons mieux des femmes la perfection de


leurs défauts que l'imperfection de leurs qualités.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

On ne sait aimer qu'à l'âge où l'on n'a plus guère


chance qu'on vous aime.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Qu'il y a loin de se connaître en femmes à connaître


les femmes !
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

La vanité se mêle à tout, même à l'amour : On est


vain d'aimer et d'être aimé.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes gardent secret tout ce qu'elles savent


d'elles-mêmes : Mais elles sont moins discrètes sur ce
qu'elles ont appris d'autrui.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes pleurent plus facilement que les


hommes, et se souviennent plus longtemps qu'eux de
ce qui les a fait pleurer.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Il y a des femmes qui non pas le droit d'être laides.


Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes détestent les mensonges qu'on leur fait,


et on leur pardonne ceux qu'elles se font.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Il est plus facile de dire ses vérités à autrui qu'à soi-


même.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Nous ne connaîtrons peut-être jamais des femmes


que ce qu'elles ignorent d'elles-mêmes.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes admettent difficilement que nous ne


supportions pas d'elles ce qu'elles ne souffriraient pas
de nous.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Ce qu'une femme appelle « travailler à notre bonheur


», c'est faire ordinairement tout ce qu'il faut pour le
détruire.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les hommes sont cachottiers, les femmes


mystérieuses ; les jeunes filles sont secrètes.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

L'amour profite souvent des hasards du désir : On


aime autant par rencontre, par occasion, par erreur,
que par choix.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

La femme que l'on aime le mieux n'est pas toujours


celle que l'on aimerait le mieux aimer.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

L'amour est un labyrinthe, à l'entrée coule l'onde de la


fontaine de Jouvence ; à la sortie stagne l'eau du
Léthé.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes sont rarement aimées comme elles


voudraient l'être : C'est-à-dire par un Dieu tout-
puissant qui leur donnerait tout et ne leur demanderait
rien.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Aimer les femmes implique de préférer le plaisir


qu'elles nous donnent aux ennuis qu'elles nous
causent.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes ne sont pas méchantes, mais les


meilleures sont juste assez bonnes pour que nous ne
puissions pas dire qu'elles ne le sont pas.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes n'aiment pas que nous soyons trop


heureux et, quand elles ont tout fait pour que nous ne
le soyons pas, elles veulent que nous considérions
comme un bonheur de leur devoir de ne l'être point.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Une femme m'a dit : « Nous ne sommes pas faites


pour être agréables, nous sommes faites pour être
aimées. »
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Une femme ne se regarde pas au miroir pour se voir,


mais pour voir comment elle est vue.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

La vieillesse est, chez les hommes comme chez les


femmes, une sorte de décrue des eaux de la vie :
Selon les êtres, se découvre en eux un fond de roche,
de sable ou de boue.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes sont capables de tout, les hommes sont


capables du reste.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Il est plus aisé de trouver sur les femmes de sages


maximes et des traits piquants qu'il n'est facile d'y
conformer sa conduite envers elles.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Si tout le mal qu'on a dit des femmes était vrai, elles


seraient bien près de la perfection.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Dans toutes les femmes, il y a une femme et dans


chacune il y en a plusieurs.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes sont parfois contentes, mais elles sont


rarement heureuses.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Il n'y a pas de femmes pires que d'autres.


Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les hommes savent haïr ; les femmes ne savent que


détester : C'est bien pire.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

D'un homme, tout est possible ; d'une femme, tout est


probable.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

L'amour que l'on a pour une femme ne va pas sans


un sentiment de respect.
Henri de Régnier ; L'illusion héroïque de Tito Bassi
(1916)

La magie de l'amour est de nous faire voir toutes les


femmes en une.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

La fidélité est facile aux époux solitaires qui s'en


tiennent qu'à eux-mêmes !
Henri de Régnier ; La pécheresse, Histoire d'amour
(1920)

La fidélité en amour n'est que la paresse du désir.


Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)
Comme il est difficile de savoir pourquoi on a aimé
une femme qu'on n'aime plus !
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les hommes se rappellent ; les femmes se


souviennent.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

L'homme est un fat ! il suffit d'être supporté pour se


croire indispensable.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Les femmes se donnent rarement ; le plus souvent,


elles s'échangent.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

La pudeur n'est qu'un artifice qui confère plus de


valeur à l'abandon.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

La frivolité est encore ce qu'il y a de plus sérieux chez


les femmes.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)
L'homme qui peut jouir de tes beautés secrètes est
plus heureux qu'un dieu, car lorsqu'un double attrait
unit des forces prêtes, l'amour est un beau jeu.
Henri de Régnier ; Le miroir des heures, Choix (1910)

Heureux celui qui, peut dénouer à l'aise tes cheveux


abondants, et qui touche ta joue et ta gorge, et qui
baise ton rire sur tes dents.
Henri de Régnier ; Le miroir des heures, Choix (1910)

Tu es belle, tes yeux, ta bouche et ton visage sont


beaux comme ton corps ; heureux celui qui t'aime et
qui, la nuit, partage le lit où tu t'endors !
Henri de Régnier ; Le miroir des heures, Choix (1910)

Quoi qu'il en soit, baisers d'ennemis est l'œuvre d'un


très délicat.
Henri de Régnier ; Joris-Karl Huysmans (1892)

Si j'ai aimé de grand amour ; ce fut ta bouche grave et


douce, ce fut ta bouche.
Henri de Régnier ; Jeux rustiques et divins (1897)

Si j'ai aimé de grand amour, triste ou joyeux, ce sont


tes yeux.
Henri de Régnier ; Jeux rustiques et divins (1897)

L'amour est l'hôte de la sagesse.


Henri de Régnier ; Le trèfle noir (1895)
Amour - Ce qu'il y a de mieux à faire, et non le
moindre, consiste à se baiser à pleine bouche.
Henri de Régnier ; Le bon plaisir (1902)

Il est plus aisé de trouver sur les femmes des traits


piquants que de sages maximes.
Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Et quand je songerais un peu aussi à moi, est-ce


qu'on est égoïste pour cela ?
Henri de Régnier ; La peur de l'amour (1907)

C'est bête la vie, et il faut mourir ; mais c'est plus fort


que moi, j'aime vivre.
Henri de Régnier ; La peur de l'amour (1907)

Il y a des êtres qu'avant d'avoir vus on a déjà oubliés.


Henri de Régnier ; Donc (1927)

Les déceptions de l'amitié se guérissent par


l'indifférence ; celles de l'amour par l'oubli.
Henri de Régnier ; Donc (1927)

Le souvenir, c'est ce qu'il reste de mémoire à l'oubli.


Henri de Régnier ; Donc (1927)

La tristesse enveloppe, l'ennui pénètre.


Henri de Régnier ; Donc (1927)
On n'a peut-être jamais d'autre grande passion que
soi-même.
Henri de Régnier ; Donc (1927)

Les premières heures de l'amour sont comme les


premiers pas sur la neige.
Henri de Régnier ; Donc (1927)

La timidité est une contraction de la sensibilité, une


crampe de l'esprit.
Henri de Régnier ; Donc (1927)

Juger est quelquefois un plaisir, comprendre en est


toujours un.
Henri de Régnier ; Donc (1927)

Les feux de l'amour laissent parfois une cendre


d'amitié.
Henri de Régnier ; Donc (1927)

L'argent donne tout ce qui semble aux autres le


bonheur.
Henri de Régnier ; Donc (1927)

L'amour est éternel tant qu'il dure.


Henri de Régnier ; Lui, ou les femmes et l'amour
(1928)

Tout a été dit sur l'amour, et l'amour est toujours


l'amour.
Henri de Régnier ; Donc (1927)

Pierre de Ronsard

Les 20 citations de Pierre de Ronsard :

Les amants éternels meurent toujours à la fleur de


l'âge.
Pierre de Ronsard ; Sonnets pour Hélène, XLIV
(1578).

Vous, à la gorge rouge, étrangère hirondelle, si vous


voyez aller ma nymphe en ce printemps pour cueillir
des bouquets par cette herbe nouvelle, dites-lui pour
néant que sa grâce j'attend.
Pierre de Ronsard ; Sonnets pour Hélène, XLIII
(1578).

Cueillez votre jeunesse : Quand on perd son avril, en


octobre on s'en plaint.
Pierre de Ronsard ; Sonnets pour Hélène, XLIV
(1578).

Je parangonne (compare) à ta jeune beauté, qui


toujours dure en son printemps nouvelle, ce mois
d'avril, qui ses fleurs renouvelle, en sa plus gaie et
verte nouveauté.
Pierre de Ronsard ; Amours de Cassandre, CIII
(1552)
Belle fin fait qui meurt en bien aimant.
Pierre de Ronsard ; Amours de Cassandre, CXLIII
(1552)

J'espère et crains, je me tais et supplie, or je suis


glace et ores un feu chaud, j'admire tout et de rien ne
me chaut, je me délace et puis je me relie.
Pierre de Ronsard ; Amours de Cassandre, XII (1552)

Un Prométhée en passions je suis.


Pierre de Ronsard ; Amours de Cassandre, XII (1552)

Votre œil me fait un été dans mon âme.


Pierre de Ronsard ; Amours de Cassandre, XCIV
(1552)

À l'homme qui est né peu de temps est donné ; pour


se rire et s'ébattre, un bon jour en vaut quatre.
Pierre de Ronsard ; À son lut (1550)

Ce sont les seuls interprètes des vrais dieux que les


poètes.
Pierre de Ronsard ; À son lut (1550)

La poésie est un feu consumant par grande ardeur


l'esprit de son amant.
Pierre de Ronsard ; À son lut (1550)

La lune est coutumière de naître tous les mois, mais,


quand notre lumière est éteinte une fois, longtemps
sans s'éveiller nous faudra sommeiller.
Pierre de Ronsard ; Odes, Livre II, 5, À Cassandre
(1552)

Mignonne, allons voir si la rose qui ce matin avait


déclose sa robe de pourpre au soleil, à point perdu
cette vêprée les plis de sa robe pourprée, et son teint
au vôtre pareil.
Pierre de Ronsard ; Odes, Livre I, 17, À Cassandre
(1552)

J'aime à faire l'amour, j'aime à parler aux femmes ; à


mettre par écrit mes amoureuses flammes.
Pierre de Ronsard ; Réponse aux injures et calomnies
(1567).

Toujours le plaisir de douleur s'accompagne.


Pierre de Ronsard ; Sonnets pour Hélène, II (1578).

La jeunesse s'enfuit sans jamais revenir.


Pierre de Ronsard ; Derniers vers, Stances (1585).

Heureux qui plus rien ne désire !


Pierre de Ronsard ; Odes, Livre III, 22 (1550)

Cueillez, cueillez votre jeunesse ; comme à cette fleur,


la vieillesse fera ternir votre beauté.
Pierre de Ronsard ; Odes, Livre I, 17 (1550)

Le temps s'en va, le temps s'en va, madame ; las ! le


temps, non, mais nous nous en allons.
Pierre de Ronsard ; Pièces retranchées des amours,
XVII (1560).

Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain ; cueillez


dès aujourd'hui les roses de la vie.
Pierre de Ronsard ; Sonnets pour Hélène, XLII
(1578).

Antoine de Saint-Exupéry

Les 61 citations de Antoine de Saint-Exupéry :

La vie crée l'ordre, mais l'ordre ne crée pas la vie.


Antoine de Saint-Exupéry ; Lettre à un otage (1944)

Les échecs fortifient les forts.


Antoine de Saint-Exupéry ; Vol de nuit (1931)

Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité.


Antoine de Saint-Exupéry ; Cahiers de Saint-Exupéry
(1900-1944)

Les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur.


Antoine de Saint-Exupéry ; Le petit prince (1943)

Le sourire est souvent l'essentiel, on est payé par un


sourire.
Antoine de Saint-Exupéry ; Lettre à un otage (1944)
Le regret de l'amour c'est l'amour, et nul ne souffre du
désir de ce qui n'est pas conçu.
Antoine de Saint-Exupéry ; Citadelle (posthume,
1948)

L'amour véritable ne se dépense point ; plus tu


donnes, plus il te reste.
Antoine de Saint-Exupéry ; Citadelle (posthume,
1948)

Je suis de mon enfance comme d'un pays.


Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)

Être un homme, c'est sentir, en posant sa pierre, que


l'on contribue à bâtir le monde.
Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)

La vie se contredit tant, on se débrouille comme on


peut avec la vie.
Antoine de Saint-Exupéry ; Vol de nuit (1931)

On est récompensé par un sourire, on est animé par


un sourire.
Antoine de Saint-Exupéry ; Lettre à un otage (1944)

On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé


apprivoiser.
Antoine de Saint-Exupéry ; Le petit prince (1943)

C'est tellement mystérieux, le pays des larmes !


Antoine de Saint-Exupéry ; Le petit prince (1943)

Les vaniteux n'entendent jamais que les louanges.


Antoine de Saint-Exupéry ; Le petit prince (1943)

Ce que d'autres ont réussi, on peut toujours le réussir.


Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)

Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut


l'entendre comme récompense et non comme but.
Antoine de Saint-Exupéry ; Citadelle (posthume,
1948)

Vivre, c'est naître lentement : Il serait un peu trop aisé


d'emprunter des âmes toutes faites !
Antoine de Saint-Exupéry ; Pilote de guerre (1942)

On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est


invisible pour les yeux.
Antoine de Saint-Exupéry ; Le petit prince (1943)

Nous sommes riches aussi de nos misères.


Antoine de Saint-Exupéry ; Vol de nuit (1931)

Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est


regarder ensemble dans la même direction.
Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)

La grande promesse des temps à venir, redonner de


la divinité à l'homme.
Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)

L'amitié, c'est la trêve et la grande circulation de


l'esprit au-dessus des détails vulgaires.
Antoine de Saint-Exupéry ; Citadelle (posthume,
1948)

La vérité pour l'homme, c'est ce qui fait de lui un


homme.
Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)

L'amour véritable commence là où tu n'attends plus


rien en retour.
Antoine de Saint-Exupéry ; Citadelle (posthume,
1948)

Les vaincus doivent se taire.


Antoine de Saint-Exupéry ; Pilote de guerre (1942)

Nous vivons dans le ventre aveugle d'une


administration.
Antoine de Saint-Exupéry ; Pilote de guerre (1942)

La victoire organise, la victoire bâtit.


Antoine de Saint-Exupéry ; Pilote de guerre (1942)

On ne biaise point avec la vie.


Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)
Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut
l'entendre comme récompense et non comme but.
Antoine de Saint-Exupéry ; Carnets (1953)

Pour les vaniteux, les autres hommes sont des


admirateurs.
Antoine de Saint-Exupéry ; Le petit prince (1943)

L'homme est faculté d'amour mais il l'est aussi de


souffrance.
Antoine de Saint-Exupéry ; Citadelle (posthume,
1948)

L'enfance, ce grand territoire d'où chacun est sorti !


Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)

Être un homme, c'est connaître la honte en face d'une


misère.
Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)

L'hypocrisie n'est souvent qu'une pudeur qui ne sait


même pas se définir.
Antoine de Saint-Exupéry ; Carnets (1953)

L'imbécile, s'il dit des vers, on le croit poète.


Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)

Le pouvoir est peut-être la seule chose dans ce


monde qui ne gagne pas à être aimée.
Antoine de Saint-Exupéry ; Carnets (1953)
L'amour, on ne le discute pas, il est.
Antoine de Saint-Exupéry ; Pilote de guerre (1942)

La raison d'aimer, c'est l'amour.


Antoine de Saint-Exupéry ; Citadelle (posthume,
1948)

Le chagrin est lié aux frémissements de la vie. Et moi


je n'ai plus de chagrin... le désert, c'est moi.
Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)

L'homme, d'erreur en erreur, trouve le chemin qui


conduit au feu.
Antoine de Saint-Exupéry ; Lettre à un otage (1944)

Respect de l'homme ! Respect de l'homme ! Là est la


pierre de touche !
Antoine de Saint-Exupéry ; Lettre à un otage (1944)

Quiconque a connu la vie, où tout en apparence, n'est


que solitude et dénuement, pleure.
Antoine de Saint-Exupéry ; Lettre à un otage (1944)

L'essentiel est que demeure quelque part ce dont on a


vécu.
Antoine de Saint-Exupéry ; Lettre à un otage (1944)

Je suis si las des polémiques, des exclusives, des


fanatismes !
Antoine de Saint-Exupéry ; Lettre à un otage (1944)
Sache que l'hospitalité, la courtoisie et l'amitié sont
rencontres de l'homme dans l'homme.
Antoine de Saint-Exupéry ; Citadelle (posthume,
1948)

Ceux qui souffrent et partagent sont plus


profondément humains que les égoïstes heureux.
Antoine de Saint-Exupéry ; Carnets (1953)

Si tu réussis à bien te juger, c'est que tu es un


véritable sage.
Antoine de Saint-Exupéry ; Le petit prince (1943)

Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de


juger autrui.
Antoine de Saint-Exupéry ; Le petit prince (1943)

La vie, c'est le processus qui réalise les états les


moins probables.
Antoine de Saint-Exupéry ; Carnets (1953)

Ainsi est la vie, travailler plus ou travailler moins.


Antoine de Saint-Exupéry ; Citadelle (posthume,
1948)

Madeleine de Scudéry
Les 46 citations de Madeleine de Scudéry :

Qui commence à aimer ne fait que commencer à


vivre.
Madeleine de Scudéry ; Maximes et pensées (1607-
1701)

L'amour est une inquiétude éternelle qui fait perdre et


le repas et le repos.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Si la folie trouble l'esprit et le déconcerte, l'amour


trouble le jugement.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Les médisants sont comme les tigres, on les craint


même lorsqu'ils se jouent.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées (1766)

II est des sentiments secrets qui nous portent à aimer


ou à haïr, auxquels on ne saurait résister.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Les femmes souffrent volontiers qu'on leur dise


qu'elles donnent de l'amour pourvu que ce ne soit pas
ceux à qui elles en ont effectivement donné qui leur
en parlent.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Il n'y a rien de si dangereux qu'une femme qui aime


sans être aimée lorsqu'elle a donné quelques
marques d'affection à un homme qui n'y répond pas.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Il est plus difficile à une femme qui a de l'esprit et de


la vertu de confesser qu'elle a une violente inclination
pour un homme qui n'a point d'amour pour elle que
d'avouer qu’elle souffrirait agréablement la passion
d'un amant.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Rien n'est plus propre à augmenter une inclination


naissante dans le cœur de la plupart des femmes que
d'apprendre que ceux qu'elles aiment sont déjà
aimés.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

La jalousie est incapable de raisonner sagement, elle


trouble les sens et pervertit la raison.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De la
jalousie (1766)

Le plaisir d'aimer et d'être aimé remplit le cœur d'une


douceur infinie.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, Du plaisir
(1766)

L'amitié adoucit toutes les douleurs, et redouble tous


les plaisirs.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De l'amitié
(1766)

La félicité de l'amitié consiste à se dire l'un à l'autre,


sans contrainte, tout ce qu'on a sur le cœur.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De l'amitié
(1766)

Les actions sont toujours plus sincères que les


paroles.
Madeleine de Scudéry ; Maximes et pensées (1607-
1701)

La jalousie est la compagne inséparable de l'amour.


Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

De toutes les passions, l'amour est celle qui dérègle le


plus la raison.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

L'amour désire tout, et se contente de presque rien.


Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)
C'est un grand malheur de se faire aimer, avant qu'on
est assez de raison pour se faire craindre.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

L'amour héroïque est une passion que le peuple ne


comprend point du tout.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

L'absence ne détruit que les faibles amours.


Madeleine de Scudéry ; Clélie, histoire romaine (1654
à 1660)

Un jaloux ne trouve jamais rien d'impossible, il croit à


tout ce qu'il ne voit pas !
Madeleine de Scudéry ; Clélie, histoire romaine (1654
à 1660)

L'amour qui s'établit par la vanité, n'est que vanité


elle-même et ne peut subsister.
Madeleine de Scudéry ; Clélie, histoire romaine (1654
à 1660)

L'amour fondée sur la beauté ne peut vivre plus


qu'elle.
Madeleine de Scudéry ; Clélie, histoire romaine (1654
à 1660)

Si l'amitié a du feu aussi bien que l'amour, elle a de la


lumière sans chaleur.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De l'amitié
(1766)

Il ne faut pas plus de force à supporter le malheur


qu'à bien user de la bonne fortune.
Madeleine de Scudéry ; Lettre à la marquise de
Montausier (1645)

Il faut connaître pour aimer, les gens stupides ne


sauraient aimer ce qu'ils ne connaissent pas.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Une belle bouche ou de beaux yeux font bien de plus


grandes conquêtes que les plus belles idées : Cela
vient de ce que tout le monde a des yeux, et de ce
que tout le monde n'a pas d'esprit.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

L'amour est un capricieux qui s'apaise quelquefois de


peu de chose.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Que sert à une femme d'avoir de la tête et du cœur si


le reste est sans agrément ?
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)
L'amour ne s'amuse pas à délibérer sur les choses
qui le doivent satisfaire.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Comme il n'est pas aisé de cacher le feu, il n'est pas


facile de cacher l'amour.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Les plus violentes douleurs, quand elles sont de peu


de durée, se peuvent souffrir sans murmures, et les
plus petites, quand elles sont continues, ne se
peuvent endurer sans se plaindre.
Madeleine de Scudéry ; Lettre à Mlle Paulet, le 10
décembre 1645.

Quand on fait ce qu'on peut, on fait ce qu'on doit.


Madeleine de Scudéry ; Lettre à M. Huet (1661)

L'inconstance naît dans le cœur des amants, et non


dans les yeux de leurs maîtresses.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'inconstance (1766)

L'inconstance en amour est une marque de faiblesse


et de peu de jugement.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'inconstance (1766)

Rien n'oblige tant un magnifique que de s'en laisser


obliger.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'ambition (1766)

Quand on est mari et jaloux, la jalousie ne cesse point


avec la passion qui l'a fait naître.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De la
jalousie (1766)

L'amitié peut être muette, et le doit être presque


toujours ; l'amour au contraire doit être éloquent, et
l'on ne peut jamais trop dire qu'on aime.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De l'amitié
(1766)

La défiance est la mère de la sûreté.


Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, Pensées
diverses (1766)

Il n'y a point de conversation plus ennuyeuse que


celle d'un amant qui n'a rien à désirer.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

On ne fait guère de paix en amour, sans que la


tendresse en redouble.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

L'amour fait les plus grandes douceurs et les plus


sensibles infortunes de la vie.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

L'amour est une passion qui ne se soumet à rien, et à


qui, au contraire, toutes choses se soumettent.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Un homme d'un naturel jaloux, ne peut jamais cesser


de l'être.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De la
jalousie (1766)

Un jaloux trouve toujours plus qu'il ne cherche.


Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De la
jalousie (1766)

Si la raison est le plus grand de tous les biens,


l'amour est le plus grand de tous les maux.
Madeleine de Scudéry ; Choix de pensées, De
l'amour (1766)

Louis-Philippe, comte de Ségur

Les 119 citations de Louis-Philippe de Ségur :

L'ingratitude décourage la générosité, les ingrats sont


les ennemis de tous les malheureux.
Louis-Philippe de Ségur ; La reconnaissance (1816)
L'un des premiers devoirs pour celui qui donne est
d'oublier ce qu'il a donné, et, pour celui qui a reçu, de
s'en souvenir et de le publier.
Louis-Philippe de Ségur ; La reconnaissance (1816)

Tout le monde aime la simplicité, l'admire ; peu de


gens l'adoptent ; personne ne l'envie.
Louis-Philippe de Ségur ; La simplicité (1816)

Sachez vous respecter vous-mêmes, et personne ne


vous fera rougir.
Louis-Philippe de Ségur ; Le respect (1816)

Bien des gens s'accrochent aux riches, comme les


ronces aux longs vêtements, qu'elles déchirent.
Louis-Philippe de Ségur ; La richesse (1816)

Une mère donne avec le lait à son fils la première


leçon de reconnaissance.
Louis-Philippe de Ségur ; La reconnaissance (1816)

L'égoïste affecte parfois de la reconnaissance, car


cette vertu a, comme les autres, ses hypocrites.
Louis-Philippe de Ségur ; La reconnaissance (1816)

L'homme, jamais content de son sort, passe sa vie à


envier celui des autres.
Louis-Philippe de Ségur ; La reconnaissance (1816)

L'égoïsme est le plus bas et le plus étroit des esprits


de parti : aussi l'égoïste n'est jamais reconnaissant ; il
écrit à l'encre le mal qu'on lui cause, et au crayon le
bien qu'on lui fait.
Louis-Philippe de Ségur ; La reconnaissance (1816)

Si vous voulez changer vos malheurs en bonheur


véritable, jouissez et profitez du présent, remerciez
les dieux au lieu de constamment les accuser, et
surtout grandissez et fortifiez votre âme.
Louis-Philippe de Ségur ; Le malheur (1816)

L'envieux cesserait de se plaindre et de gémir, s'il


savait qu'il y a un million d'hommes sur terre au moins
qui envient la position dans laquelle il est aujourd'hui,
et qu'il croit malheureuse.
Louis-Philippe de Ségur ; Le malheur (1816)

Le cœur a ses secrets pour guérir les blessures qu'il


reçoit.
Louis-Philippe de Ségur ; Le malheur (1816)

Il faut envisager le passé sans regrets, le présent


sans faiblesse, et l'avenir sans illusions.
Louis-Philippe de Ségur ; L'école de l'adversité (1816)

Qui donne pour être vu ne soulagerait pas un pauvre


dans l'ombre.
Louis-Philippe de Ségur ; Pensées diverses (1823)

L'enfance est sans regret du passé, elle profite du


présent, sans craindre l'avenir.
Louis-Philippe de Ségur ; Le temps (1816)

Un doux souvenir est encore un bonheur.


Louis-Philippe de Ségur ; Le temps (1816)

Il est dans la vie des adoucissements pour le malheur


mais non pour la honte.
Louis-Philippe de Ségur ; La honte (1816)

Le temps, cette image mobile de l'immobile éternité,


crée, renouvelle, et détruit tout.
Louis-Philippe de Ségur ; Le repos (1816)

Les revers ralentissent, mais n'éteignent jamais


l'ambition.
Louis-Philippe de Ségur ; L'ambition (1816)

L'amitié est le premier besoin du coeur, personne ne


peut s'en passer.
Louis-Philippe de Ségur ; Galerie morale et publique
(1816)

Le temps fuit avec rapidité, profitez du présent sans


vous projeter dans l'avenir.
Louis-Philippe de Ségur ; Le présent (1816)

Le malheur, ce maître sévère, anéantit ceux qu'il ne


relève pas.
Louis-Philippe de Ségur ; L'école de l'adversité (1816)
L'adversité qui abat les cœurs faibles, grandit les
âmes fortes.
Louis-Philippe de Ségur ; L'adversité (1816)

Aimez-vous, et si vous ne le pouvez pas, supportez-


vous.
Louis-Philippe de Ségur ; La folie (1816)

Une vieille coutume est plus respectée qu'une


nouvelle loi.
Louis-Philippe de Ségur ; La vieillesse (1816)

La vieillesse de l'égoïste est triste ; il n'a ni


compagnon, ni successeur, ni espoir. Il remplit
maussadement son cercle étroit, comme le limaçon
sa coquille ; le passé est pour lui un vide, le présent
un désert, et l'avenir le néant.
Louis-Philippe de Ségur ; La vieillesse (1816)

La folie est le contraire de la sagesse, comme l'erreur


est l'opposé de la vérité.
Louis-Philippe de Ségur ; La folie (1816)

Le vieillard est presque plus voisin du ciel que de la


terre.
Louis-Philippe de Ségur ; La vieillesse (1816)

Les conseils qui flattent les passions sont presque


toujours les seuls qu'on écoute.
Louis-Philippe de Ségur ; Histoire romaine (1822)
L'homme plein de lui-même a presque toujours le
cœur et l'esprit vides.
Louis-Philippe de Ségur ; Pensées diverses (1823)

La vie est un voyage, mais peu de voyageurs en


rapportent une utile instruction.
Louis-Philippe de Ségur ; La vieillesse (1816)

La plus sublime des vertus qui puisse élever notre


esprit et notre âme, c'est l'amour de l'humanité.
Louis-Philippe de Ségur ; La conscience (1816)

Un bon mourir vaut mieux qu'un mal vivre.


Louis-Philippe de Ségur ; La vieillesse (1816)

Le bonheur humain n'est qu'un éclair, il semble ne


briller que pour annoncer l'orage.
Louis-Philippe de Ségur ; Le bonheur (1816)

Une femme doit considérer un mari jaloux comme un


malade qu'on n'ose abandonner un seul instant.
Louis-Philippe de Ségur ; La jalousie (1816)

Les hommes disent des femmes tout ce qu'il leur plaît,


les femmes font des hommes tout ce qu'elles veulent.
Louis-Philippe de Ségur ; La vie en couple (1816)

Les grandes folies appartiennent au premier amour, et


les grandes faiblesses au dernier ; l'un est le
complément de la vie, et l'autre en est le reste.
Louis-Philippe de Ségur ; L'amour (1816)

L'amour doit éclairer nos jours à leur déclin, comme il


enflammait notre aurore : Si vous n'aimâtes jamais,
aimez, aimez demain ; Si vous avez aimé, demain
aimez encore.
Louis-Philippe de Ségur ; L'amour (1816)

Le vulgaire admire d'abord ce qui l'effraie, et croit voir


la justice où il trouve la force.
Louis-Philippe de Ségur ; Le vulgaire (1816)

On règne par le caractère, et non par l'esprit.


Louis-Philippe de Ségur ; Le pouvoir (1816)

Personne n'est tout à fait exempt de vanité, celui qui


n'en est pas teint, en est au moins arrosé.
Louis-Philippe de Ségur ; Le talent (1816)

Le talent, disgracié dans les temps de calme, est


rappelé dans les jours de péril.
Louis-Philippe de Ségur ; Le talent (1816)

Les vieillards chagrins sont ceux que leur mémoire


tourmente, et qui regrettent une vie mal dépensée.
Louis-Philippe de Ségur ; La vieillesse (1816)

Sans union, il ne peut exister ni force ni esprit public.


Louis-Philippe de Ségur ; Les femmes (1816)
L'amour-propre, toujours maître des hommes,
corrompt les forts par l'orgueil et les faibles par la
vanité.
Louis-Philippe de Ségur ; L'amour-propre (1816)

L'amour est un feu qui allume nos désirs, et qui nous


enchaîne dans les bras de la volupté.
Louis-Philippe de Ségur ; L'amour (1816)

Aimer, c'est sentir une double existence, c'est


posséder une double vie.
Louis-Philippe de Ségur ; L'amour (1816)

Le malheur nous éclaire, le bonheur nous enivre.


Louis-Philippe de Ségur ; L'école de l'adversité (1816)

La folie de l'avare est d'immoler le présent à l'avenir.


Louis-Philippe de Ségur ; Le temps (1816)

Il faut tirer des leçons du passé, vivre sans retenue le


présent, et anticiper l'avenir modérément.
Louis-Philippe de Ségur ; Le temps (1816)

L'intérêt personnel ne voit les objets qu'à travers un


verre ardent, qui les colore, et les grossit.
Louis-Philippe de Ségur ; Le repos (1816)

Tantôt l'homme désire tout ; tantôt il se dégoûte de


tout : jamais content, toujours insatisfait.
Louis-Philippe de Ségur ; L'homme (1816)

Le repos, acheté par de longs et honorables travaux,


est une existence bien douce.
Louis-Philippe de Ségur ; Le repos (1816)

Une heureuse vieillesse est le fruit d'une sage


jeunesse. L'une a préparé à l'autre de nobles voluptés
: toutes celles que la décence et la vertu ne
condamnent pas lui sont soumises et permises.
Louis-Philippe de Ségur ; Les quatre âges de la vie
(1816)

Quittez le monde avant que le monde ne vous quitte.


Louis-Philippe de Ségur ; Le dernier âge (1816)

La vie des morts consiste dans le souvenir des


vivants.
Louis-Philippe de Ségur ; Le dernier âge (1816)

L'histoire allonge notre vie, elle y ajoute les siècles


passés.
Louis-Philippe de Ségur ; Le dernier âge (1816)

On admire d'un coup d'œil la beauté, elle ne laisse


plus rien à deviner ; la grâce se fait aimer peu à peu
par des détails variés, imprévus, qui vous plaisent
d'autant plus qu'ils vous surprennent, et ses petits
défauts d'ensemble sont quelquefois des charmes qui
nous attachent.
Louis-Philippe de Ségur ; L'ennui (1816)
Une femme qui veut garder son mari, et ou son
amant, doit varier sans cesse ses moyens de plaire ;
on en est venu au point de ne pouvoir aimer
longtemps la même personne, à moins qu'elle n'ait le
secret de ne pas se montrer toujours la même, et c'est
là un des tristes avantages que la corruption des
mœurs donne à l'art sur la nature, et à la coquetterie
sur la vertu.
Louis-Philippe de Ségur ; L'ennui (1816)

L'âme prend, par l'habitude ou du bien ou du mal, un


bon ou un mauvais pli.
Louis-Philippe de Ségur ; L'habitude (1816)

Le temps est un monstre qui fait peur, et qui du poids


de ses pas qui nous écrasent, chaque heure qui
sonne nous menace de sa terrible faux, dont il est
armé.
Louis-Philippe de Ségur ; Le temps (1816)

Une partie de la vie se passe à mal faire, une autre


partie à ne rien faire, la presque totalité à faire autre
chose que ce qu’on devrait faire.
Louis-Philippe de Ségur ; Le temps (1816)

Le temps est l'étoffe dont notre vie est faite ; c'est le


bien dont nous devrions être le plus économes, et
c'est pourtant celui que nous dépensons le plus
follement, que nous perdons avec le moins de regret,
et que nous nous laissons voler le plus facilement.
Louis-Philippe de Ségur ; Le temps (1816)
Le temps est la seule propriété qui soit entièrement à
nous, tout le reste est incertain.
Louis-Philippe de Ségur ; Le temps (1816)

Il faut à l'homme, pour être heureux, qu'il marche


appuyé sur la prudence, et éclairé par la raison.
Louis-Philippe de Ségur ; Le temps (1816)

Le plus doux spectacle à mes yeux, c'est de voir la


modestie unie à la grandeur, la bonté à la puissance.
Louis-Philippe de Ségur ; La conscience (1816)

L'habitude fortifie la vertu comme le vice.


Louis-Philippe de Ségur ; La conscience (1816)

Souvent la passion parle trop haut, et la conscience


trop bas, et trop tard.
Louis-Philippe de Ségur ; La conscience (1816)

Il n'y a pas de louanges si grosses dont la vanité ne


nous fasse avaler au moins la moitié.
Louis-Philippe de Ségur ; La vanité (1816)

De tous les flatteurs, notre vanité est celui qui nous


trompe le plus.
Louis-Philippe de Ségur ; La vanité (1816)

Hélas ! nous avons si peu de jours à passer sur la


terre, ne les perdons pas à nous haïr.
Louis-Philippe de Ségur ; La reconnaissance (1816)
Dès qu'on aime, on est bon ; dès qu'on est bon, on
veut être aimé, et on l'est.
Louis-Philippe de Ségur ; La reconnaissance (1816)

L'amour-propre le plus fin est toujours dupe de la


louange qui n'est qu'une fausse monnaie.
Louis-Philippe de Ségur ; La reconnaissance (1816)

La plus grande habileté d'un homme ne consiste pas


à faire du bien à ses amis et du mal à ses ennemis,
mais à forcer, par la reconnaissance, ses ennemis à
devenir de bons amis.
Louis-Philippe de Ségur ; La reconnaissance (1816)

Plus notre vie a été longue, plus la lassitude est


grande, et pour dire vrai, à certaine époque la mort
n'est qu'un repos désirable.
Louis-Philippe de Ségur ; Les quatre âges de la vie
(1816)

Un rideau qui affaiblit notre vue nous annonce,


comme l'ombre croissante de la nuit, qu'il est temps
de nous endormir.
Louis-Philippe de Ségur ; Les quatre âges de la vie
(1816)

De deux véritables amis, on ne peut pas dire du mal


de l'un sans que l'autre le défende.
Louis-Philippe de Ségur ; Mémoires, souvenirs et
anecdotes (1825)
Si la vie est un bien, la mort est son fruit ; si la vie est
un mal, la mort est son terme.
Louis-Philippe de Ségur ; Les quatre âges de la vie
(1816)

L'histoire renferme l'expérience du monde et la raison


des siècles ; c'est un maître impartial dont nous ne
pouvons réfuter les raisonnements, appuyés sur des
faits ; il nous montre le passé pour nous annoncer
l'avenir : c'est le miroir de la vérité.
Louis-Philippe de Ségur ; Pensées diverses (1823)

L'amour, rien n'est plus séduisant, rien n'est plus


terrible que ce dieu : l'espérance le précède, la
volupté l'accompagne ; mais il est suivi par la jalousie,
par la haine, et la folie qui le guide, le conduit presque
toujours dans un lieu aride et désert, où l'on ne
rencontre que les tristes regrets, le remords cruel,
l'abandon, et le pâle ennui.
Louis-Philippe de Ségur ; Galerie morale et politique
(1816)

L'aveugle jeunesse regarde la vie comme une


propriété ; la vieillesse sent bien que c'est un usufruit.
Louis-Philippe de Ségur ; La vieillesse (1816)

Une longue vie nous apprend à mépriser la mort.


Louis-Philippe de Ségur ; La vieillesse (1816)

Une vieille amitié lie plus fortement qu'un jeune


amour.
Louis-Philippe de Ségur ; La vieillesse (1816)

Le corps est un logis que le temps use et gâte petit à


petit.
Louis-Philippe de Ségur ; La vieillesse (1816)

La manière dont on blâme les défauts d'autrui est


souvent plus blâmable que les défauts mêmes.
Louis-Philippe de Ségur ; Pensées diverses (1823)

La modestie chez une femme est le plus beau de ses


traits, parce qu'il est le plus rare.
Louis-Philippe de Ségur ; Pensées diverses (1823)

Il y a des couples dont le mariage est une longue


querelle.
Louis-Philippe de Ségur ; Pensées diverses (1823)

Une trop grande confiance dans le succès, fait


souvent qu'il échappe.
Louis-Philippe de Ségur ; Pensées diverses (1823)

On trouve encore du bonheur à faire des ingrats, mais


il n'y a que du malheur à l'être.
Louis-Philippe de Ségur ; Pensées diverses (1823)

L'amitié est un si grand bien qu'un seul et véritable


ami est un trésor inappréciable.
Louis-Philippe de Ségur ; Galerie morale et publique
(1816)
Lorsque l'ambition s'empare de l'âme, elle y étouffe
tout autre sentiment ; dès qu'elle parle, la nature se
tait.
Louis-Philippe de Ségur ; L'ambition (1816)

Le passé est un abîme sans fond qui engloutit tout ;


l'avenir est abîme qui nous est impénétrable.
Louis-Philippe de Ségur ; Le passé et l'avenir (1816)

Le meilleur soutien dans les heures difficiles est la


main d'un ami.
Louis-Philippe de Ségur ; L'école de l'adversité (1816)

Le présent excède les malades, l'avenir les effraie.


Louis-Philippe de Ségur ; Le temps (1816)

L'homme est toujours pauvre en pensant à ce qui est


au-dessus de lui, et riche en se comparant à ce qui
est au-dessous.
Louis-Philippe de Ségur ; Le malheur (1816)

La plus grande et la plus commune des folies des


hommes est de vouloir des choses qui se
contredisent, de la sensibilité sans douleur, de la
lumière sans ombre, un bonheur pur et sans
mélange ; nous oublions que l'or même a besoin
d'alliage pour nous être de quelque utilité.
Louis-Philippe de Ségur ; Le malheur (1816)

Si une seule personne enlève tout notre bonheur,


c'est notre faute d'avoir placé toute notre vie sur un
objet mortel, et réuni sur un seul être notre affection,
que plusieurs devaient partager selon les lois de la
raison et de la nature.
Louis-Philippe de Ségur ; Le malheur (1816)

Tout ambitieux doit s'accoutumer aux orales de


l'océan populaire, les calmer au lieu d'irriter leur furie,
et capter une bienveillance qu'on ne peut forcer.
Louis-Philippe de Ségur ; L'ambition (1816)

L'enjouement est une qualité particulière de l'humeur


de ceux qui ont un tempérament gai.
Louis-Philippe de Ségur ; La finesse (1816)

Il y a plus de force à souffrir patiemment les


adversités qu'à s'en délivrer par la mort.
Louis-Philippe de Ségur ; L'adversité (1816)

René Descartes

Les 58 citations de René Descartes :

La pitié est une tristesse mêlée d'amour à la vue d'un


malheur non mérité.
René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

Les secondes pensées ont de coutume d'être plus


nettes que les premières.
René Descartes ; Lettre à M. Chanut, le 21 février
1648.

Quand on vous offense, élevez votre âme si haut que


l'offense ne parvienne pas jusqu'à elle.
René Descartes ; Principes de la philosophie (1644)

On a le plus de gaieté lorsqu'on a l'esprit plus satisfait.


René Descartes ; Lettre à Élisabeth, Princesse
Palatine, le 6 octobre 1645.

Tout excès a coutume d'être mauvais.


René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

L'intelligence seule est capable de concevoir la vérité.


René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

Les sophismes les plus subtils ne trompent que les


sophistes.
René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

Le plus grand bonheur de l'étude consiste à trouver


les raisons soi-même.
René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

Pour que l'esprit acquière de la facilité, il faut l'exercer


à trouver des choses déjà découvertes.
René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

C'est un vice commun parmi les hommes que les


choses difficiles leur paraissent les plus belles.
René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

Les imposteurs font profession de savoir plus qu'ils ne


savent.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

On a rien bâti de plus relevé que les mathématiques.


René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

Qui a le raisonnement le plus fort peut mieux


persuader ce qu'il propose.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

Lorsqu'on emploie trop de temps à voyager, on


devient étranger en son pays.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

On a coutume de faire ceux qui n'ont rien vu.


René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

La théologie enseigne a gagner le ciel ; la philosophie


donne moyen de parler de toutes choses.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)
L'éloquence a des forces et des beautés
incomparables ; la poésie a des délicatesses et des
douceurs ravissantes.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

La lecture des bons livres est comme une


conversation avec les plus honnêtes gens des siècles
passés.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

Les jugements de nos amis nous doivent être


suspects lorsqu'ils sont en notre faveur.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

Qui marche lentement peut avancer davantage s'il suit


le droit chemin sans s'en éloigner.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

Les plus grandes âmes sont capables des plus


grands vices.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

Il faut diriger toutes les forces de son esprit sur les


choses les plus faciles.
René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

C'est proprement ne valoir rien que de n'être utile à


personne.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)
Ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, le principal est
de l'appliquer bien.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

Pour connaître l'inégal, il faut le comparer à l'égal.


René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

Il n'y a de science qu'avec l'intuition et la déduction.


René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

Il ne faut pas supposer vrai ce qui est faux.


René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

Les études sans ordre et les méditations confuses


obscurcissent et aveuglent l'esprit.
René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

Le but des études doit être de diriger l'esprit de


manière à ce qu'il porte des jugements solides et
vrais.
René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

Toute science est une connaissance certaine et


évidente.
René Descartes ; Règles pour la direction de l'esprit
(1629)

Je pense, donc je suis.


René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

Le bon sens est la chose au monde la mieux


partagée, car chacun pense en être bien pourvu.
René Descartes ; Le discours de la méthode (1637)

La durée du bien fait naître l'ennui ; celle du mal,


l'indifférence.
René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

La première de toutes les passions est l'admiration.


René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

Trop admirer est l'effet de l'ignorance ; pas assez


admirer est l'effet de la stupidité.
René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

L'ingratitude est un vice opposé à la reconnaissance.


René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

L'ingratitude est un composé d'égoïsme, d'orgueil et


de stupidité.
René Descartes ; Les principes de la philosophie
(1644)

L'amour raisonnable dispose le cœur à la passion


sensitive.
René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

Souvent une fausse joie vaut mieux qu'une tristesse


dont la cause est vraie.
René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

Il n'y a aucun vice qui nuise tant à la félicité des


hommes que celui de l'envie.
René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

La volonté est tellement libre de sa nature, qu'elle ne


peut jamais être contrainte.
René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

Ce qui est ordinairement le plus envié, c'est la gloire.


René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

Qui est généreux est naturellement porté à faire de


grandes choses.
René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

Les plus généreux ont coutume d'être les plus


humbles.
René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

La parole a beaucoup plus de force pour persuader


que l'écriture.
René Descartes ; Lettre à M. Chanut, le 21 février
1648.
Le désir est une passion qui regarde l'avenir.
René Descartes ; Principes de la philosophie (1644)

La tristesse est causée par le mal présent ; la


tristesse du bien passé est le regret.
René Descartes ; Principes de la philosophie (1644)

La tristesse et la haine sont plus mauvaises qu'une


fausse joie et un faux amour.
René Descartes ; Principes de la philosophie (1644)

La gloire est l'amour de la louange.


René Descartes ; Principes de la philosophie (1644)

Le dégoût est une tristesse qui a d'abord produit la


joie.
René Descartes ; Les passions de l'âme (1649)

Goswin Joseph Augustin, baron de Stassart

Les 90 citations de Goswin de Stassart :

L'entêtement est une espèce de cuirasse dont


l'ignorance aime à se couvrir.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Rarement celui qui fait une découverte en recueille les


fruits : il faut, pour être inventeur, un grandiose qui ne
s'accorde guère avec les soins de détail dont presque
toujours dépend le succès de nos entreprises. La
fortune, j'entends la richesse, n'est pas souvent
compagne du génie.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Dans une main perverse la plume se transforme vite


en poignard.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Donnez un bon conseil à un ingrat, et bientôt il vous le


reprochera.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Les sots les plus insupportables sont les prétentieux


toujours occupés d'eux-mêmes.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Il faut bien de l'esprit pour être ignorant sans se


donner jamais de ridicule.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Quelques biens qu'un homme ait amassés, quand il


mourra, il n'emportera rien avec lui.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)
Le savoir-faire contribue plus encore à la célébrité que
le savoir.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

La méfiance, quand elle n'est pas le fruit du malheur,


est souvent le cachet de la perfidie.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Cachez vos faiblesses, non sous le voile de


l'hypocrisie, mais sous celui de la pudeur.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Les petites considérations sont les entraves


habituelles du génie.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Qui s'afflige d'avance s'afflige deux fois.


Goswin de Stassart ; La corneille et le rossignol
(1822)

Le plus brillant protecteur ne vaut pas un ami du


cœur.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Le gens qui se vantent le plus sont généralement


ceux qui ne font rien.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Rien ne console de la calomnie comme le mépris


qu'elle inspire.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Sans l'impudence et l'audace, l'esprit de bien des


gens serait au-dessous de zéro.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Le parvenu s'enivre des honneurs, parce qu'il n'en a


pas l'habitude.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Les gens qui parlent le plus de l'égalité seraient au


désespoir de ne primer personne.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

La mémoire est rarement le miroir fidèle du passé.


Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

En ce monde égoïste et corrompu, les abus se


déplacent, mais ils ne s'extirpent point.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)
Le passé s'embellit, à nos yeux, des ennuis du
présent.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Le savant de fraîche date est un gueux revêtu qui


nous fatigue de ses richesses.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Faire des sottises au lieu d'en dire, voilà trop souvent


ce qui distingue l'homme d'esprit du sot.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Il est plus facile de jeter du ridicule sur une belle


action que de l'imiter.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Qui veut guérir ses imperfections doit commencer par


avoir le courage de se les avouer à lui-même.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Pour s'abriter contre les coups du sort, rien de tel que


le cœur d'une mère.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)
La véritable amitié a sa pudeur, elle craint de trop
s'étaler.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

On ne se persuade pas assez en politique que


déshonorer une cause, c'est la perdre.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

La patience et le temps sont les meilleurs guides.


Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Il n'est pas rare de trouver, par le monde, des fous de


beaucoup d'esprit et des sots d'un prodigieux savoir.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

La médiocrité est le partage des âmes basses et


ordinaires.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

L'homme est ainsi fait qu'il s'irrite bien plus des vertus
que des vices d'un adversaire.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Supprimez les fripons, les intrigants et les ennuyeux,


et il reste peu de gens dans la société.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Les cœurs s'échangent, ils ne se vendent point.


Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Le critique qui n'a jamais publié de livres se montre


d'autant plus sévère qu'il n'a point de représailles à
craindre.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

La médisance est l'apanage de la sottise et de la


médiocrité.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

La vertu factice s'étale et se pavane, la vertu réelle se


couvre d'un voile.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Innover est plus souvent déplacer que détruire les


abus.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

L'ambition est la mère de tous les crimes, elle n'admet


point de rivaux.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

L'arrogance est le partage ordinaire de la médiocrité.


Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

De sa mémoire, le pessimiste en fait l'écho de ses


chagrins, et l'optimiste l'écho de ses joies et plaisirs.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Penser toujours ce qu'on dit est un devoir, mais dire


toujours ce qu'on pense est un travers.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Rien n'est plus insupportable qu'un sot qui se croit


avoir de l'esprit.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Sans l'économie, que les gens confondent avec


l'avarice, la bienfaisance et la générosité seraient plus
rares.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

La modération plus que toute autre vertu sert de


garantie au bonheur.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)
Qui cherche à flatter les passions de la multitude en
est bientôt le complice ou la victime.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

L'amitié doit naître de la sympathie et non d'un froid


calcul de combinaisons égoïstes.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Une prudente réserve pourrait servir de parachute à la


sottise, mais il est rare qu'elle veuille en faire usage.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Le temps et l'à-propos sont les meilleurs auxiliaires du


génie.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Témoignez du respect au fat, et bientôt il se croira


tout permis.
Goswin de Stassart ; Pensées et maximes (1780-
1854)

Adrien Rose Destailleur


Les 89 citations de Adrien Destailleur :

L'on est inconstant, ou parce qu'on ne connaît pas


assez le monde, ou parce qu'on le connaît trop. Ainsi
l'homme novice et l'homme blasé sont également
sujets à changer : l'un, parce que tout le séduit ;
l'autre, parce que tout l'ennuie.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

L'amitié véritable se nourrit de franchise, de sincérité


et de confiance.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

L'espérance ne sort de notre maison que lorsque la


mort y entre.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Le plus vil des avares est celui qui refuse l'hospitalité.


Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les hommes sont naturellement portés à croire les


choses qui leur font plaisir.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Une femme sans douceur est un fruit sans suc, une


fleur sans parfum.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La bonté est dans le cœur, la douceur dans l'humeur.


Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Le bon goût est la grâce de l'esprit, et la délicatesse


du jugement.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La modestie est au mérite ce que la pudeur est à la


beauté.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les malheurs resserrent les liens du cœur.


Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les mauvais esprits gâtent la piété ; mais l'impiété


gâte les meilleurs esprits.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les grandes adversités recherchent les grandes


âmes.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)
Les besoins de l'homme, sont la source de ses maux,
de ses biens, de ses vices et de ses vertus.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La raison ne triomphe pas des passions, elle leur


succède.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

L'intelligence a été donnée à l'homme pour doubler


ses biens et adoucir ses maux.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Le bonheur consiste dans le degré ou la durée du


plaisir. Il y a le bonheur du moment, qui est l'excès du
plaisir, et le bonheur de la vie, qui est la prolongation
du plaisir.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Le bonheur n'est qu'un état précaire, et la crainte de


le perdre en empoisonne toujours la jouissance.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les souvenirs sont des amis qui conseillent et qui


consolent, ou des bourreaux qui punissent et qui
torturent.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La vie paraît courte à certains hommes parce qu'ils ne


savent pas la remplir. L'homme qui a beaucoup senti
et beaucoup réfléchi, a toujours beaucoup vécu, quel
que fût le temps de son existence. Que se retrace-t-
on d'un voyage pendant lequel on a dormi
constamment ? Deux seuls points : le départ et
l'arrivée. Mais si l'on a eu les yeux ouverts, si l'on a
examiné les lieux, les habitants, s'instruisant avec
soin de tout ce qui les concerne, que de choses on se
rappelle, et combien l'on aime à s'entretenir avec ses
amis, avec soi-même, de tout ce qu'on a vu et
éprouvé !
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Le plus grand défaut des hommes n'est pas d'ignorer,


c'est de ne pas reconnaître qu'ils ignorent.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Le plus grand défaut de la jeunesse n'est pas de


manquer d'expérience, c'est d'ignorer qu'elle en
manque, et de croire qu'elle pensera toujours comme
elle pense, et qu'elle fera toujours ce qu'elle souhaite
faire.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La jeunesse est un temps d'erreurs et de folies auquel


il faut que chacun paie tribut. L'on est romanesque ou
libertin, l'on égare son cœur ou ses mœurs ; et cela
seul distingue l'honnête homme de l'homme vicieux.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La vanité fait de mauvaises copies, et l'orgueil fait de


mauvais originaux. Tous deux conduisent au ridicule,
par un excès contraire ; l'un en nous éloignant trop de
notre nature, l'autre en nous y attachant trop
fortement.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les défauts de l'humeur et les travers de l'esprit, font


plus de tort, dans le monde, que les vices de l'âme.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Une des qualités les plus essentielles pour briller en


société, est la présence d'esprit.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

On ne recherche guère les succès de la vanité, quand


on peut aspirer aux triomphes de la gloire.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Savoir bien les choses est plus utile pour écrire ;


savoir bien des choses est plus utile pour converser.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Si l'on ne parlait que de ce qu'on sait, on serait trop


souvent réduit au silence.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Le goût est à l'esprit ce que la sensibilité est à l'âme.


Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les erreurs de l'esprit causent plus de maux dans le


monde que les égarements du cœur.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

L'instruction rend meilleur ou pire : c'est une semence


qui, selon les terroirs, produit des fruits ou des
poisons.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La renommée des grands hommes est comme les


fleuves, qui grossissent en s'éloignant de leur source.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La vanité est la gloire des petites âmes.


Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La modestie ne consiste pas précisément à ignorer


son mérite, mais à ne pas s'en glorifier.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

C'est un grand mérite de savoir oublier le sien, et de


ne paraître sensible qu'à celui des autres.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La timidité est un mélange de prétention et de


modestie : elle provient du désir de plaire et de la
défiance de soi-même.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La timidité n'est souvent qu'un amour-propre craintif.


Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les grands sont ennuyés des hommages qu'on leur


rend, et blessés de ceux qu'on ne leur rend pas.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Il est rare que la justice de celui qui nous condamne


ne provoque pas notre injustice à son égard.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)
Le mérite qui se montre au lieu de se laisser voir, peut
être considéré, mais rarement il est aimé.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La modestie est la grâce du mérite.


Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Un esprit médiocre, mais ferme en ses desseins,


l'emporte sur un esprit supérieur, qui manque de
constance.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Il ne faut souvent que persévérer pour faire applaudir


et admirer ce qui a été le plus blâmé et critiqué.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La persévérance est la mère des succès.


Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les hommes sans caractère sont des gens qui ne


savent pas se tenir debout ; s'ils se lèvent, soit ils
tombent d'un côté soit ils tombent de l'autre.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

On doit se louer d'avoir la timidité qui retient, quand


on n'a pas la force qui surmonte.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

On dit quelquefois du mal de soi, pour empêcher que


les autres n'en disent.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Il est rare qu'on n'ait pas des défauts qui avoisinent


ses qualités, et des qualités qui avoisinent ses
défauts.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Quand la bienfaisance n'est pas une inspiration du


cœur, c'est qu'elle agit par intérêt.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Un homme généreux est celui qui peut sacrifier ses


propres intérêts à ceux d'autrui.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Il n'est pas rare qu'on se glorifie d'un but atteint par


hasard, même contre son gré.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)
Dis-moi ce que tu as fait, je te dirai comment tu
penses.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les âmes vives s'indignent là où les âmes froides


méprisent.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Le vice appelle le scandale au secours de la honte.


Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Une mauvaise langue accompagne presque toujours


une mauvaise réputation ou une mauvaise
conscience.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

On n'est qu'à demi-vertueux, quand on l'est sans


indulgence.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les louanges, qui corrompent les âmes hautaines et


vaines, perfectionnent les âmes nobles et bien nées.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Il faut plus de prudence que de force pour être


honnête homme, mais il faut plus de force que de
prudence pour être homme vertueux.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Le regard de la vertu est plus doux que celui de la


volupté.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Forcer nos envieux, nos ennemis mêmes, à souhaiter


nos succès pour leur propre avantage, c'est le
triomphe de la bienfaisance, quand ce n'est pas le
chef-d'œuvre de l'habileté.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

La bienfaisance a ses secrets comme l'amour a ses


mystères.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Le plus doux plaisir, après celui de faire le bien, c'est


de le voir faire.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Si la bienfaisance était toujours désintéressée, la


reconnaissance le serait davantage.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)
Il n'est point honteux d'être la dupe des vicieux, il l'est
seulement d'être la dupe du vice.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Chez l'homme peu reconnaissant, l'ingratitude ne


s'arrête pas à l'oubli des bienfaits, elle va jusqu'à la
haine.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Il y a plus d'habileté à désarmer son ennemi qu'à le


tuer.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les reproches que se fait un honnête homme, qui


s'est rendu coupable, vont toujours plus loin que ceux
qu'on lui fait.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Souvent on n'irait pas si loin dans le chemin de la


vertu, si on l'avait toujours suivi.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Un homme fort se relève quelquefois plus fort encore


après une chute.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)
L'amitié rapproche les hommes, l'intérêt les éloigne.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Dans le mariage comme dans l'amitié, en doublant


son être, on double ordinairement ses maux.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Les gens d'un caractère faible, passifs dans leurs


affections, ne s'attachent que par habitude ou par
sujétion. Le hasard, plus que le cœur, décide de leurs
liaisons : ils ne prennent pas des amis, ils les
reçoivent.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

L'amitié ne souffre aucune inégalité : on ne peut être


un ami sans faire abstraction de ses titres et de ses
droits.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

L'univers est la patrie d'un grand homme.


Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)

Peu de gens sont capables d'une véritable amitié,


parce qu'ils veulent être adulés plutôt que d'aduler.
Adrien Destailleur ; Observations morales, critiques et
politiques (1830)
Philippe Néricault Destouches, dit Destouches

Les 69 citations de Destouches :

Il ne faut rien outrer quand on veut être sage.


Destouches ; Le philosophe marié, I, 3, le 15 février
1727.

Sur les défauts d'autrui, l'homme a des yeux perçants.


Destouches ; L'homme singulier, le 5 novembre 1764.

Le véritable honneur ne se vante point, il attend qu'on


le vante.
Destouches ; Le glorieux, III, 4, le 18 janvier 1732.

La vraie amitié n'est point impérieuse, c'est une


liaison libre et délicieuse, dont le coeur et l'esprit, la
raison et le temps, ont ensemble formé les noeuds
toujours charmants ; et sa chaîne, au besoin, plus
souple et plus liante, doit prêter de concert, sans
qu'on la violente.
Destouches ; Le préjugé à la mode, II, 1 (1735)

Une femme savante doit cacher son savoir, ou c'est


une imprudente.
Destouches ; L'homme singulier, le 5 novembre 1764.

Nous devons, avant le mariage, un peu mieux nous


connaître ; examiner à fond quels sont nos
sentiments, et ne pas nous fier aux premiers
mouvements : c'est peu qu'à nous unir le penchant
nous anime, mais il faut que ce penchant soit fondé
sur l'estime.
Destouches ; Le glorieux, III, 2, le 18 janvier 1732.

Femme, votre sincérité dont vous faites parade n'est


jamais que l'effet d'une brusque incartade.
Destouches ; Le philosophe marié, II, 2, le 15 février
1727.

Femmes qui ont de l'esprit souvent il s'égare ; il les


rend d'une humeur inconstante et bizarre !
Destouches ; Le philosophe marié, II, 2, le 15 février
1727.

Femme, vous êtes belle, aimable, généreuse : mais


vous êtes hautaine, inquiète, orgueilleuse.
Destouches ; Le philosophe marié, II, 2, le 15 février
1727.

Le plus grand des défauts, c'est la pédanterie.


Destouches ; Les philosophes amoureux, I, 2 (1730)

Il est bon quelquefois de s'aveugler soi-même, et bien


souvent l'erreur est le bonheur suprême.
Destouches ; Le glorieux, II, 4, le 18 janvier 1732.

L'amour est tout puissant s'il règne avec l'estime.


Destouches ; Le dissipateur, II, 10, le 23 mars 1753.
Par les airs du valet, on peut juger du maître.
Destouches ; Le glorieux, IV, 4, le 18 janvier 1732.

La raison et la prudence abrègent les excès de


l'impertinence.
Destouches ; Le glorieux, IV, 4, le 18 janvier 1732.

Pour trancher en un mot toute difficulté, sachez vous


prévaloir de votre autorité.
Destouches ; Le glorieux, III, 9, le 18 janvier 1732.

L'opiniâtreté, plus on lui fait la guerre, et plus elle


s'obstine.
Destouches ; Le glorieux, III, 7, le 18 janvier 1732.

Le véritable honneur est moins présomptueux ; il ne


se vante point ; il attend qu'on le vante ; et c'est la
vanité, qui lasse de l'attente, et qui, fière des droits
qu'elle sait s'arroger, croit obtenir l'estime en osant
l'exiger : mais loin d'y réussir, elle offense, elle irrite, et
ternit tout l'éclat du plus parfait mérite.
Destouches ; Le glorieux, III, 4, le 18 janvier 1732.

Les grands perdent toujours à se glorifier, et rien ne


leur sied mieux que de s'humilier.
Destouches ; Le glorieux, III, 3, le 18 janvier 1732.

Il faut, avec un fourbe, être fourbe et demi.


Destouches ; Le dissipateur, II, 10, le 23 mars 1753.
Tout esprit devient fort par l'érudition.
Destouches ; L'homme singulier, III, 7 - 5 novembre
1764.

La femme la plus sage a bien peu de raison.


Destouches ; L'homme singulier, III, 6 - 5 novembre
1764.

Les hommes sont si fous, qu'on ne peut être sage


qu'à force d'éviter ce qu'on voit en usage.
Destouches ; L'homme singulier, II, 5 - 5 novembre
1764.

Grande soif, bon appétit, et surtout point de gloire,


telle est ma devise.
Destouches ; Le glorieux, II, 17, le 18 janvier 1732.

On est à son aise chez moi, et vivre comme on veut


c'est mon unique loi.
Destouches ; Le glorieux, II, 17, le 18 janvier 1732.

D'amis avec amis, on fait la différence.


Destouches ; Le glorieux, II, 17, le 18 janvier 1732.

La politesse est une traîtresse qui fait dire souvent ce


qu'on ne pense pas.
Destouches ; Le glorieux, II, 17, le 18 janvier 1732.

Avant d'aimer, il faut connaître à fond ; car l'Amour est


bien traître.
Destouches ; Le glorieux, I, 2, le 18 janvier 1732.

Du plus grand criminel on entend la défense ;


condamner sans entendre est une violence.
Destouches ; Les philosophes amoureux, IV, 2 (1730)

Chérir l'ignorance et blâmer la sagesse, c'est être au


rang du peuple, et non de la noblesse.
Destouches ; Les philosophes amoureux, IV, 2 (1730)

La prudence, l'étude et les réflexions, élèvent un cœur


noble aux grandes actions.
Destouches ; Les philosophes amoureux, IV, 2 (1730)

Un père, quand il veut, ose parler en maître, et quand


le cas le requiert, sait user de son droit.
Destouches ; Les philosophes amoureux, IV, 2 (1730)

Rien n'est plus assommant que les gens


raisonnables.
Destouches ; Les philosophes amoureux, III, 5 (1730)

En inspirant l'amour, vous inspirez l'estime.


Destouches ; Les philosophes amoureux, III, 5 (1730)

Un mari qui s'est fait un système de n'aimer que sa


femme et d'être aimé de même, doit, pour se
conserver cette félicité, n'avoir plus de raison, ni plus
de volonté.
Destouches ; Le philosophe marié, I, 2, le 15 février
1727.

Un mari doit toujours avoir lieu de se plaindre.


Destouches ; Le philosophe marié, I, 2, le 15 février
1727.

Femme : Sexe aimable et trompeur !


Destouches ; Le philosophe marié, I, 1, le 15 février
1727.

Ma femme est toute aimable ; oui, mais elle est ma


femme !
Destouches ; Le philosophe marié, le 15 février 1727.

Ici, je suis garçon ; là, je suis marié.


Destouches ; Le philosophe marié, I, 1, le 15 février
1727.

Quand on fait trop le grand, on paraît bien petit !


Destouches ; Le glorieux, III, 5, le 18 janvier 1732.

Quand on a du mérite, il faut en convenir.


Destouches ; L'homme singulier, II, 5 - 5 novembre
1764.

Une femme savante doit cacher son savoir, ou c'est


une imprudente.
Destouches ; L'homme singulier, III, 7 - 5 novembre
1764.
Un docteur est souvent un grand sot !
Destouches ; Le dissipateur, III, 5, le 23 mars 1753.

Un amant novice est fade et ridicule !


Destouches ; Le philosophe marié, III, 7, le 15 février
1727.

Qu'une femme coquette est facile et crédule !


Destouches ; Le philosophe marié, III, 7, le 15 février
1727.

Toute femme est coquette, ou par raffinement, ou par


ambition, ou par tempérament.
Destouches ; Le philosophe marié, II, 3, le 15 février
1727.

Qu'on est sot quand on est marié !


Destouches ; Le philosophe marié, I, 7, le 15 février
1727.

À l'abri de l'envie, la folle ambition n'y trouble point ma


vie.
Destouches ; Le philosophe marié, I, 1, le 15 février
1727.

Qui nous voit trop souvent, voit bientôt qu'il nous


lasse.
Destouches ; Le glorieux, II, 4, le 18 janvier 1732.

Qui se fait souhaiter, se fait aimer longtemps.


Destouches ; Le glorieux, II, 4, le 18 janvier 1732.

Le temps est précieux quand on craint un rival.


Destouches ; L'homme singulier, III, 3, le 5 novembre
1764.

Claire Élisabeth de Vergennes

Les 23 citations de Claire Élisabeth de


Vergennes :

La privation est plus supportable que l'attente d'une


espérance retardée.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Avant d'éduquer un enfant, il faudrait déjà reprendre


l'éducation des parents.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Le bonheur n'a d'autre mesure que le sentiment, toute


sa liberté est dans le cœur.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Là où il y a du bonheur, l'humeur se conserve douce


et sereine.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Le cœur est le moins sûr des conseillers.


Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Les femmes sont toujours promptes à sacrifier leurs


intérêts, mais jamais leurs sentiments.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Si les femmes valaient mieux, les hommes vaudraient


mieux aussi.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Les fautes des femmes sont la suite des premiers


torts de leurs maris.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Les femmes sont faites pour les détails, elles ont le


goût et l'intelligence des petites choses.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Une mère ne peut jamais cesser d'être la mère de son


enfant.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)
Le régulateur de la liberté, c'est la conscience ; mais
elle s'éveille lentement chez un enfant ; elle l'avertit
d'abord d'une manière vague et d'une voix faible,
l'attention et la réflexion lui donnent bientôt de la force
et de l'autorité ; osons donc imiter et suivre la nature,
laissons s'engager la lutte du mal et du bien ; que
l'expérience d'un enfant, dans les mains de sa mère,
serve à l'éclairer, comme la conscience éclaire
l'homme fait sous la main de Dieu.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Il faut laisser un enfant errer et faillir, quand ses


fautes, exemptes d'un danger grave, lui donneront
une leçon frappante. Une mère éclairée et attentive,
loin de déployer à chaque instant son autorité, doit
s'appliquer à tenir sans cesse en éveil chez son
enfant la réflexion, cette vie de l'âme, qu'il faut fortifier
à l'égale de celle du corps. Le premier soin d'une
mère ne sera pas d'obtenir forcément que ce qu'elle
fait soit d'abord bien fait, mais de représenter les
difficultés et les objections, de provoquer les
scrupules, de diriger les recherches, et au besoin de
suggérer les solutions ; ce qui revient à dire qu'il faut
dans l'éducation de la liberté.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Il faut former l'expérience de la jeunesse par


l'habitude de la réflexion.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

La raison se forme par la réflexion et l'expérience.


Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Le champ de l'espérance s'ouvre à l'imagination près


du berceau d'un fils.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

L'amour maternel est le plus indépendant de tous les


amours ; nous aimons notre enfant quel qu'il soit, quoi
qu'il fasse, qu'il afflige ou contente notre amour-propre
; qu'il réponde à notre tendresse ou qu'il la souffre
comme une gêne pour sa liberté ; qu'un fils écoute ou
repousse sa mère. Grâce à lui, elle regarde haut et
loin sans embarras : son âme, qui n'est jamais agitée,
ne cesse point d'être émue ; la confiance qui s'établit
entre eux devient la plus douce des relations. Elle ne
ressemble à nulle autre, toute composée qu'elle est
de l'autorité et de la faiblesse, de la condescendance
et de la force, qui dénoncent à la fois et la femme et la
mère, et l'homme et le fils. Oui, heureuse, cent fois
heureuse, celle qui en a connu le charme !
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Naître, souffrir, mourir, est toute l'histoire des femmes.


Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)
La légitimité est la base du repos des états et des
ménages.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Les droits n'ont pas de plus dangereux ennemis que


les prétentions.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Un pays ne change pas toutes ses institutions sans


qu'il en résulte une réforme dans ses mœurs.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Les plaisirs de l'esprit enivrent la raison, distraite sur


la route, elle se détourne du but.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

L'égoïsme des passions vaut encore mieux que celui


des intérêts vulgaires.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)

Les grands hommes ne sont utiles à leur siècle que


lorsqu'ils ont l'intelligence de le comprendre unie à la
force de le devancer.
Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation
des femmes (1824)
Etienne François de Vernage

Les 60 citations de Etienne François de Vernage :

L'espérance est à l'homme une douce et fidèle


compagne, c'est la dernière qui le quitte.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Pour bien juger des hommes, il faudrait pouvoir lire


dans leur cœur.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Tout embarrasse les simples d'esprits : leur vie se


passe dans des irrésolutions continuelles.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Le défaut de respect et d'estime rend l'amitié


inconstante, et détruit la plus forte et la plus solide.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Le moyen le plus sûr de se consoler de tout ce qui


peut arriver est de s'attendre toujours au pire.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)
La plupart des hommes sont faux, intéressés et
calculateurs.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

La plus grande faiblesse est de croire autrui sur


parole, rien n'est plus ordinaire que le mensonge.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Il n'y a rien de si insupportable dans la conversation


qu'un pédant rempli de vanité et de fierté.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

La lecture et les réflexions sont à l'esprit ce que les


aliments sont au corps.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

La connaissance de soi-même est le fondement de


toutes les vertus.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Le bonheur de l'homme ne consiste pas à vivre sans


passions, il consiste à en devenir le maître.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

La défense d'une mauvaise cause est toujours pire


que la cause même.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

On ne saurait demeurer amis longtemps si on ne se


pardonne réciproquement aucun défaut.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Les esprits de contradiction changent les


conversations les plus douces en des disputes
interminables. Pour éviter ce genre de problème,
mieux vaut abréger la conversation avant qu'elle ne
s'échauffe.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Le moyen de plaire dans une conversation, c'est de


mettre en avant l'esprit des autres, et non le sien.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Les défauts de l'esprit sont incurables chez la plupart


des ignorants et des sots : pour les corriger, il faudrait
les connaître, et malheureusement, la connaissance
est ce qui manque le plus à un ignorant.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Ne perds pas ton temps avec ceux qui refusent de


reconnaître leurs défauts, et de s'en corriger.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Il y a plus de gloire à pardonner qu'il n'y a de plaisir à


se venger : le pardon est la marque d'un grand cœur
et d'un esprit bien fait, la vengeance est la marque
d'un cœur haineux et d'un esprit violent.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Rien n'est plus pénible pour nos ennemis que de ne


point répondre à leurs injures : celui qui s'offense
facilement, découvre ses points faibles et son
ressentiment, et encourage ceux-ci à en profiter.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Si tu veux savoir ce qu'on dit de toi en ton absence,


écoute ce qui se dit des autres en ta présence.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

C'est exciter la haine que de s'offenser de la


médisance, on ne saurait y répondre sans se faire de
tort : Le moyen le plus sûr de la réprimer, c'est de ne
pas s'en soucier, de l'oublier et de laisser dire les sots.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

La médisance et la calomnie sont les vices des petits


esprits, des gens oisifs et stériles en bonnes choses :
c'est une bassesse d'âme, qui est toujours la marque
d'un cœur lâche, et d'un esprit tordu.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

II n'y a rien de si ordinaire que d'entendre dire du mal


d'autrui, ni rien en même temps qui soit si facile à
persuader chez les médisants, quelque incroyable
que la calomnie paraisse. C'est une grande marque
d’incapacité et d'entêtement, que d'agir toujours selon
les impressions qu'on reçoit des autres, et de ne
laisser dans son esprit aucune place à l'innocence et
à la vérité.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

On ne devrait point croire le mal, sans l'avoir bien


examiné, ce qui ne se fait presque jamais : les
hommes étant naturellement paresseux et médisants.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Les belles paroles et les grandes promesses ne font


impression que dans l'esprit des fous, des imbéciles
et des sottes gens. Celui qui promet beaucoup, ne
promet ordinairement rien, puisqu'il promet toujours
plus qu'il ne peut tenir.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)
Il n'y a rien de si vain, ni en même temps de si faux et
hypocrite, que ces témoignages d'estime et d'affection
que les hommes se donnent les uns aux autres, parce
qu'il n'y a rien de moins sincère.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

On ne doit point trop se fier sur la faveur et sur la


protection des hommes puissants ; l'une et l'autre
dépendent de deux choses fort inconstantes : leur
volonté et leur fortune.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Un grand mérite est souvent plus difficile à supporter


que les plus grands défauts.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Rien n'est plus capable d'attirer l'estime et


l'approbation des hommes qu'un grand mérite
accompagné d'humilité et de modestie.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

L'occasion fait paraître le mérite, sans elle il


deviendrait inutile.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Le mérite et la grandeur d'un homme ne se mesurent


qu'à ses actions, et non pas à sa fortune.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

La coutume, l'intérêt personnel et la passion


conduisent la plupart des hommes, et non la raison.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Quelque soin que l'homme prenne à se déguiser, son


naturel le fait tôt ou tard paraître tel qu'il est.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Ce qui se fait dans la passion se fait toujours contre la


raison, et procure par la suite de nombreux repentirs.
Un moment de colère ou de folie, un emportement
excessif, une parole qui nous échappe lors d'une
dispute, coûte quelquefois plus d'un regret, et un bien
long repentir sans espoir de retour.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

La prévention, l'orgueil et le libertinage, sont les


causes les plus ordinaires des schismes, et des
différentes sectes qui se trouvent dans la religion.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Si l'on examine bien la dévotion de la plupart des


hommes, on constate qu'elle ne consiste le plus
souvent qu'en des pratiques extérieures auxquelles le
cœur n'a point départ.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Les réflexions ne sont utiles que lorsqu'on les fait à


propos, et dans le temps d'en pouvoir profiter : elles
deviennent inutiles et sont source de chagrin,
lorsqu'on les fait trop tard, et qu'il n'est plus temps de
remédier aux choses.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Les réflexions et les fréquents retours sur nous-


mêmes nous découvrent les défauts et les
imperfections de notre esprit, comme le miroir ceux du
corps.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Il y a autant de folie à rire de tout qu'à se vexer de


tout.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

L'intérêt chez l'hypocrite, le fait tantôt louer, et tantôt


blâmer les mêmes personnes.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Un esprit médiocre qui parle juste et à propos plaît


davantage dans la conversation qu'un esprit sublime,
lorsque celui-ci ne cherche qu'à briller, et qu'il ne
s'efforce qu'à dire des choses extraordinaires et
propres à le faire admirer.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Parler et agir à propos, c'est être prudent ; faire


consister la prudence dans un extérieur affecté, et
dans des manières composées qui sont toujours un
sujet de mépris et de raillerie, c'est une pure folie.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

La conversation doit être aisée : pour y réussir, il faut


savoir écouter, et toujours répondre à propos.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Les hommes ont plus d’intérêt à corriger leurs défauts


de l’esprit que les défauts de leur corps : cependant,
presque tous les hommes agissent comme s'ils
étaient persuadés du contraire.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Les plaintes et les reproches ne guérissent de rien, et


ne servent qu'à mépriser ceux qui les font.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)
On doit tâcher de remédier aux soupçons d'autrui en
agissant sincèrement et honnêtement. Les excuses et
les éclaircissements ne servent souvent qu'à nous
rendre plus coupables, et à réveiller les sujets de
plainte et de ressentiment, que le temps et le silence
avaient comme assoupi.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

La crainte et la honte accompagnent souvent le mal,


et sont les vraies marques qui le font connaître.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Le cœur est rarement d'accord avec l'esprit, c'est ce


qui fait que la plupart des hommes pensent bien, et
vivent mal.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

Le véritable mérite est toujours accompagné


d'honnêteté et de modestie, comme le faux l'est de
vanité et de fierté.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)

La faveur et l'emploi ne font pas le mérite, ils ne


servent qu'à le faire valoir, et à le mettre en pratique.
Etienne François de Vernage ; Maximes et réflexions
(1690)
Alfred Victor, comte de Vigny

Les 70 citations de Alfred de Vigny :

L'ennui est la maladie de la vie, pour la guérir, il suffit


de peu de chose : aimer ou vouloir.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1835)

Chaque homme n'est que l'image d'une idée de


l'esprit général.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1829)

La vie est une tempête, il faut s'accoutumer à tenir la


mer.
Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

Puissent vos beaux yeux ne jamais pleurer, et vos


lèvres sourire sans cesse.
Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

Aimez ce que jamais on ne verra deux fois.


Alfred de Vigny ; La maison du berger, Les destinées
(1844)

En politique, je n'ai plus de cœur : Je ne suis pas


fâché qu'on me l'ait ôté, il gênait ma tête.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1835)

La seule chose essentielle pour les hommes, c'est de


tuer le temps.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1835)

Il n'y a pas un homme qui ait le droit de mépriser les


hommes.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1835)

La religion de l'honneur a son dieu toujours présent


dans notre cœur.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1835)

L'indépendance fut toujours mon désir, et la


dépendance ma destinée.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1835)

Qu'attendre d'un monde où l'on vient avec l'assurance


de voir mourir son père et sa mère ?
Alfred de Vigny ; Stello, XL (1832)

L'humanité fait un interminable discours dont chaque


homme illustre est une idée.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1829)

L'art est la vérité choisie.


Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1829)

Le pouvoir qui suit l'opinion est fort ; le pouvoir qui


heurte l'opinion tombe.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1829)
L'histoire du monde n'est autre chose que la lutte du
pouvoir contre l'opinion générale.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1829)

Tous les crimes et les vices viennent de faiblesse ; ils


ne méritent donc que la pitié !
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1824)

Il est bon et salutaire de n'avoir aucune espérance.


Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1824)

La raison offense tous les fanatismes.


Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1829)

Le seul beau moment d'un ouvrage est celui où on


l'écrit.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1829)

Mon âme n'a pour aliment que l'amour d'une femme.


Alfred de Vigny ; La colère de Sanson, Les destinées -
7 avril 1839.

La plus belle muse du monde ne peut suffire à nourrir


son homme.
Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

Chacun a le droit de dépenser sa fortune comme il


l'entend.
Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)
Les femmes ont des accès de folie inexplicables !
Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

Le mal, c'est la haine de la vie et l'amour de la mort.


Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

Souvent la terreur nous apprend à mentir.


Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

La bonté d'un homme ne le rend victime que jusqu'où


il le veut bien.
Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

Les hommes sont partagés en deux parts : martyrs et


bourreaux.
Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

Laisser passer le temps sans emploi, c'est perdre un


bon revenu.
Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

Un calculateur véritable ne laisse rien subsister


d'inutile autour de lui.
Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

L'impression d'un mot vrai ne dure pas plus que le


temps de le dire.
Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)
Quand les hommes sont fous, le bon sens leur fait
mal à la tête.
Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

Il n'y a pas de sagesse humaine.


Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

La bonne conscience ne peut avoir tort.


Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

Les femmes sont dupes de leur bonté.


Alfred de Vigny ; Chatterton (1835)

Un parti pris d'avance est souvent le plus mauvais


parti.
Alfred de Vigny ; Quitte pour la peur (1833)

Lorsqu'on ne cultive pas une terre, on ne doit avoir de


droit ni sur ses fleurs ni sur ses fruits.
Alfred de Vigny ; Quitte pour la peur (1833)

L'espérance est la plus grande de nos folies.


Alfred de Vigny ; Stello, XL (1832)

Tout ce que je sais faire, c'est d'aimer celui que j'aime.


Alfred de Vigny ; Quitte pour la peur (1833)

Il est possible que l'âme n'existe pas, nous sommes


les fils du hasard.
Alfred de Vigny ; Cinq-Mars, Les prisonniers XXV
(1826)

Il n'y a point de bienfaits en politique ; il y a des


intérêts, voilà tout.
Alfred de Vigny ; Cinq-Mars, Les prisonniers XXV
(1826)

La terre est révoltée des injustices de la création.


Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1862)

Le malheur, c'est la pensée !


Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1862)

Ô jeunesse ! entre ainsi dans la vie, légèrement et


gaiement.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1862)

Hélas ! toujours la même vie ! Je quitte le chagrin


pour la maladie et la maladie pour le chagrin.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète - Janvier 1838.

Quand on est sourd, il serait juste d'être sourd et


muet, car on n'a pas le droit de juger ce qu'on n'a pas
entendu.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1844)

Aimer, inventer, admirer, voilà ma vie.


Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1836)

Pour l'homme qui sait voir, il n'y a pas de temps


perdu.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1832)

Toi, amour de l'âme, amour passionné, tu ne peux rien


pardonner.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1832)

L'amour physique et seulement physique pardonne


toute infidélité.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1832)

Ce qui manque aux lettres, c'est la sincérité.


Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1835)

Le mot de la langue le plus difficile à prononcer et à


placer convenablement, c'est moi.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1835)

Le cœur a la forme d'une urne ; c'est un vase sacré


tout rempli de secrets.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1835)

L'honneur, c'est la poésie du devoir.


Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1835)

L'ennui est la maladie de la vie, on se fait des


barrières pour les sauter.
Alfred de Vigny ; Journal d'un poète (1835)
L'Honneur, c'est la conscience, mais la conscience
exaltée.
Alfred de Vigny ; Servitude et grandeur militaires, III,
10 (1835)

Il y a quelque chose d'aussi beau qu'un grand


homme, c'est un homme d'honneur.
Alfred de Vigny ; Servitude et grandeur militaires, III, 2
(1835)

L'expérience seule et le raisonnement qui sort de nos


propres réflexions peuvent nous instruire.
Alfred de Vigny ; Servitude et grandeur militaires, III, 6
(1835)

La naissance est tout ; ceux qui viennent au monde


pauvres et nus sont toujours desespérés.
Alfred de Vigny ; Servitude et grandeur militaires, III, 5
(1835)

Que m'importe le jour ? que m'importe le monde ? Je


dirai qu'ils sont beaux quand tes yeux l'auront dit.
Alfred de Vigny ; La maison du berger, Les destinées
(1844)

Poésie ! ô trésor ! perle de la pensée !


Alfred de Vigny ; La maison du berger, Les destinées
(1844)

L'homme a toujours besoin de caresse et d'amour, sa


mère l'en abreuve alors qu'il vient au jour.
Alfred de Vigny ; La colère de Sanson, Les destinées -
7 avril 1839.

La bonté de l'homme est forte, et sa douceur écrase,


en l'absolvant, l'être faible et menteur.
Alfred de Vigny ; La colère de Sanson, Les destinées -
7 avril 1839.

L'Histoire est un roman dont le peuple est l'auteur.


Alfred de Vigny ; Réflexions sur la vérité dans l'art -
1827.

Le jour où l'homme a raconté sa vie à l'homme,


l'Histoire est née.
Alfred de Vigny ; Réflexions sur la vérité dans l'art -
1827.

C'est pour s'entendre dire qu'on est parfait et se voir


adorer qu'on veut être aimé.
Alfred de Vigny ; Cinq-Mars, Les prisonniers XXV
(1826)

On étouffe les clameurs, mais comment se venger du


silence ?
Alfred de Vigny ; Cinq-Mars, La fête XXVI (1826)

Un homme passe, mais un peuple se renouvelle.


Alfred de Vigny ; Cinq-Mars, La fête XXVI (1826)

Au cœur privé d'amour, c'est bien peu que la gloire.


Alfred de Vigny ; Héléna, Chant II - vers 1821.

La multitude seule multiplie le salaire.


Alfred de Vigny ; Chatterton, Dernière nuit de travail,
le 30 juin 1834.

Le suicide est un crime religieux et social.


Alfred de Vigny ; Chatterton, Dernière nuit de travail,
le 30 juin 1834.

Louise Levêque de Vilmorin, dite Louise de Vilmorin

Les 32 citations de Louise de Vilmorin :

Le laisser-aller laisse tout aller, même le coeur.


Louise de Vilmorin ; Pensées et maximes.

Il n'y a pas de lois sans injustice.


Louise de Vilmorin ; Carnets (posthume, 1970)

Une femme ne peut être vue deux fois en compagnie


d'un homme sans que la malveillance n'invente le pire
!
Louise de Vilmorin ; Les belles amours (1954)

Aimer, c'est être la proie d'un bonheur malheureux .


Louise de Vilmorin ; Le violon de Crémone (1960)

Les jeunes gens n'obéissent qu'à leur imagination, et


leur génie repose sur leur ignorance.
Louise de Vilmorin ; La lettre dans un taxi (1958)

La passion n'a pas de temps à perdre, elle ignore la


patience et les dires de courtoisie.
Louise de Vilmorin ; Le retour d'Erica (1948)

L'abandon est la terreur des femmes.


Louise de Vilmorin ; Histoire d'aimer (1955)

L'abandon est triste à celui qui connaît la douceur des


abandons.
Louise de Vilmorin ; Les belles amours (1954)

Le solitaire, qui épouse la solitude, est le seul


excentrique, le seul dandy suprême.
Louise de Vilmorin ; La lettre dans un taxi (1958)

Je préfère la franchise aux meilleurs compliments.


Louise de Vilmorin ; Le violon de Crémone (1960)

Les femmes sont capables de tout pour obtenir ce


qu'elles veulent.
Louise de Vilmorin ; La lettre dans un taxi (1958)

Faire dépenser de l'argent aux hommes, c'est ma


façon de les cambrioler !
Louise de Vilmorin ; Migraine (1959)

La fidélité, il n'y a que les mensonges pour y faire


croire.
Louise de Vilmorin ; Migraine (1959)

La fidélité est fidèle aux sentiments plus qu'à l'être qui


les inspire.
Louise de Vilmorin ; Les belles amours (1954)

Le silence ne crée que l'oubli.


Louise de Vilmorin ; Histoire d'aimer (1955)

La prudence exige qu'une femme fasse des sacrifices


pour l'homme à qui elle tient.
Louise de Vilmorin ; Les belles amours (1954)

Plus on voit beau, plus on risque d'être déçu.


Louise de Vilmorin ; Migraine (1959)

Pas de courage, pas d'armée ; trop de courage, plus


d'armée.
Louise de Vilmorin ; Les belles amours (1954)

Il faut beaucoup de courage pour être cruel quand on


ne l'est pas par nature.
Louise de Vilmorin ; La fin des Villavide (1937)

On trahit plus facilement l'amour que la confiance.


Louise de Vilmorin ; Les belles amours (1954)

La singularité engendre les prétentions.


Louise de Vilmorin ; L'heure maliciôse (1967)
L'amitié toujours prête à défendre les amis a pour
principe de ne pas prendre parti.
Louise de Vilmorin ; Migraine (1959)

Un homme malade redevient un enfant que l'on peut


cajoler.
Louise de Vilmorin ; Histoire d'aimer (1955)

Philosopher n'est qu'une façon de raisonner la


mélancolie.
Louise de Vilmorin ; Julietta (1951)

Il est des gens sincères qui souffrent toute leur vie


d'une séparation.
Louise de Vilmorin ; Carnets (posthume, 1970)

On n'est jamais si bien servi que par soi-même.


Louise de Vilmorin ; Histoire d'aimer (1955)

Être simple, c'est n'avoir pas peur d'être soi-même ;


c'est avoir su créer sa propre harmonie.
Louise de Vilmorin ; Carnets (posthume, 1970)

L'amour est une fête silencieuse et immobile : plus on


aime, plus on se tait et moins on bouge.
Louise de Vilmorin ; Carnets (posthume, 1970)

N'oublie pas que tu es l'homme le meilleur et le plus


charmant au monde. Tu es bon et mon cœur déborde
de gratitude pour toi.
Louise de Vilmorin ; Correspondance à trois.

Entre amants, il n'y a que les coups et les caresses.


Louise de Vilmorin ; Voici l'homme.

Un amant cela ment, une amante se lamente : que la


lumière soit et la lumière déçoit.
Louise de Vilmorin ; L'alphabet des aveux, Le
promeneur (2004)

Beaucoup d'amants, c'est beaucoup de malchance.


Louise de Vilmorin ; La lettre dans un taxi (1958)

Raymond Devos

Les 64 citations de Raymond Devos :

On a toujours tort d'essayer d'avoir raison.


Raymond Devos ; À tort ou à raison (1973)

Si ma femme doit être veuve un jour, j'aimerais mieux


que ce soit de mon vivant.
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

Une fois rien, c'est rien, deux fois rien, ce n'est pas
beaucoup, mais pour trois fois rien, on peut déjà
s'acheter quelque chose, et pour pas cher.
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

J'ai un copain, il est pilote d'essai... enfin, il ne l'est


pas encore ; pour l'instant, il essaie d'être pilote !
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

J'étais entre la vie et la mort : J'ai longtemps hésité.


Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

Un menuisier me disait l'autre jour qu'à force de taper


sur des clous, il était devenu marteau !
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

S'il fallait excepter les imbéciles, à la fin du compte,


on se retrouverait tout seul, comme un imbécile !
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

La blanchisseuse est morte à la tâche !


Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

J'ai rencontré l'horloger qui marchait dans la rue : Il ne


m'inspire pas confiance, il s'arrête toutes les cinq
minutes !
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

J'ai connu un boa... c'était un serpent long de six


pieds... qui rampait de travers. Alors, les autres
serpents disaient, le voyant onduler : Le boa boit !
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)
Quand on regarde la Vénus de Milo, on se dit que la
sculpture manque de bras.
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

Quand j'ai débuté au cabaret, le public était surtout


composé de gens aisés. Je n'ai rien contre les riches
mais... ils portent des gants : alors, quand ils vous
applaudissent... c'est feutré !
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

Actuellement pour recevoir son courrier à temps, il


faut compter sur le facteur chance !
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

À ceux qui me châtient parce qu'ils m'aiment bien, je


préfère ceux qui me haïssent et me foutent la paix.
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

Entendu dire à quelqu'un qui avait perdu sa femme :


Alors, quoi de veuf ?
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

Quand Rockefeller a demandé à sa bonne de devenir


sa femme, elle a dit oui. Quand j'ai demandé à ma
femme de devenir ma bonne, elle a dit non !
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

Quand mon jardinier arrose le pied de ses plantes, il


arrose en même temps la plante de ses pieds.
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)
Ceux qui font des généralités sont des imbéciles...
généralement !
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

Il ne gagne pas à être connu, et pourtant, plus il est


connu, plus il gagne !
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

Je n'ai joué qu'une seule fois à New York, j'y ai fait


mes adieux.
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

Lorsqu'un chêne sent le sapin, il sait que sa dernière


heure est arrivée.
Raymond Devos ; Rêvons de mots (2007)

L'autre jour, au café, je commande un demi, j'en bois


la moitié, il ne m'en restait plus.
Raymond Devos ; Il y a des choses bizarres (1968)

Une rengaine, c'est un air qui commence par vous


entrer par une oreille et qui finit par vous sortir par les
yeux !
Raymond Devos ; Prêter l'oreille (1979)

Il m'est arrivé de prêter l'oreille à un sourd, il


n'entendait pas mieux.
Raymond Devos ; Prêter l'oreille (1979)

Quand les Verts voient rouge, ils votent blanc.


Raymond Devos ; La bicyclette (1982)

Ma femme est d'une timidité ! et moi aussi d'ailleurs...


je suis timide !... Ma femme et moi, quand on s'est
connu, on était tellement timides, qu'on n'osait pas se
regarder ! Maintenant, on ne peut plus se voir !
Raymond Devos ; Ma femme (1971)

Un croyant, c'est un antiseptique.


Raymond Devos ; Les antipodes (1976)

Un athée, c'est un antimoine.


Raymond Devos ; Les antipodes (1976)

Un muet, c'est un antiparlementaire.


Raymond Devos ; Les antipodes (1976)

Les Arabes du Caire sont antisémites, et les sémites


sont anti-Caire.
Raymond Devos ; Les antipodes (1976)

Où que tu chois, chois bien !


Raymond Devos ; Le savoir choir (1982)

Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.


Raymond Devos ; Le rire physiologique (1971)

Un homme qui a chu n'est pas déchu... à condition


qu'il choie bien !
Raymond Devos ; Le savoir choir (1982)

Dès que la lune est argentée mon percepteur


rapplique !
Raymond Devos ; Le possédé du percepteur (1974)

Le flux et le reflux me font « marée » !


Raymond Devos ; Le flux et le reflux (1971)

Baiser m'empêche de dormir toute la nuit.


Raymond Devos ; Le baiser (1973)

Mieux vaut ne pas raviver la passion !


Raymond Devos ; Jésus revient (1974)

On ne se refait pas !
Raymond Devos ; Je me suis fait tout seul (1977)

J'ai toujours réussi à rater tous mes examens.


Raymond Devos ; Je me suis fait tout seul (1977)

Je me suis fait tout seul, et je me suis raté !


Raymond Devos ; Je me suis fait tout seul (1977)

Mon voisin déteste à tel point les étrangers, que


lorsqu'il va dans leurs pays, il ne peut pas se
supporter !
Raymond Devos ; Faites l'amour pas la guerre (1974)

La plupart des gens préfèrent glisser leur peau sous


les draps que de la risquer sous les drapeaux !
Raymond Devos ; Faites l'amour pas la guerre (1974)

Si on fait l'amour c'est pour satisfaire les sens, et c'est


pour l'essence qu'on fait la guerre !
Raymond Devos ; Faites l'amour pas la guerre (1974)

Il est plus facile de faire l'amour que de faire la guerre.


Raymond Devos ; Faites l'amour pas la guerre (1974)

Faites l'amour, ne faites pas la guerre.


Raymond Devos ; La part du fou (1974)

Un jardinier qui sabote une pelouse est un assassin


en herbe.
Raymond Devos ; Les chansons que je ne chante pas
(1999)

Quand on demande aux gens d'observer le silence,


au lieu de l'observer, il l'écoute tête baissée !
Raymond Devos ; Un ange passe (1982)

Tous les écologistes sont daltoniens, ils voient vert


partout !
Raymond Devos ; La bicyclette (1982)

J'ai fait ma valise le jour ou ma femme a fait la malle.


Raymond Devos ; L'homme qui fait la valise (1973)

Il y a des gens qui ont toutes les bonnes raisons de


croire qu'ils n'ont pas tort.
Raymond Devos ; À tort ou à raison (1973)

Qui veut être raisonnable en toutes circonstances est


un fou.
Raymond Devos ; Un jour sans moi (1996)

Celui qui n'a rien à dire ferait mieux de se taire.


Raymond Devos ; Parler pour ne rien dire (1973)

Il n'est pas nécessaire de rentrer dans les ordres pour


avoir une bonne conduite !
Raymond Devos ; Ça n'a pas de sens (1968)

Même avec Dieu, il ne faut pas tenter le Diable !


Raymond Devos ; La chute ascensionnelle (1999)

Se coucher tard nuit.


Raymond Devos ; Les chansons que je ne chante pas
(1999)

Bien que sourd et muet, je suis entièrement d'accord


avec vos idées !
Raymond Devos ; Minorités agissantes (1991)

La raison du plus fou est toujours la meilleure.


Raymond Devos ; Sens dessus dessous (1976)

Mais comment voulez-vous savoir ce que pense


quelqu'un qui ne dit rien... et qui en plus écoute !
Raymond Devos ; Minorités agissantes (1991)

Quand un homme ne dit rien alors que tout le monde


parle, on n'entend plus que lui !
Raymond Devos ; Minorités agissantes (1991)

Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut


pas plaisanter.
Raymond Devos ; Matière à rire (1991)

Rien moins rien = moins que rien !


Raymond Devos ; Parler pour ne rien dire (1973)

Moi, lorsque je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache !


Raymond Devos ; Parler pour ne rien dire (1973)

Qui prête à rire n'est jamais sûr d'être remboursé.


Raymond Devos ; Sens dessus dessous (1976)

Le rire est le propre de l'homme !


Raymond Devos ; Matière à rire (1991)

César-François-Adolphe, comte d'Houdetot

Les 16 citations de Adolphe d'Houdetot :

Il en est des armes comme des chiffres, la preuve est


au bout.
Adolphe d'Houdetot ; Le chasseur rustique (1848)

Un bon chien vaut mieux qu'une méchante femme.


Adolphe d'Houdetot ; Le chasseur rustique (1848)

Le chien est l'âme de la chasse.


Adolphe d'Houdetot ; Le chasseur rustique (1848)

Le bon chasseur fait le bon chien.


Adolphe d'Houdetot ; Le chasseur rustique (1848)

Bon chien chasse de race.


Adolphe d'Houdetot ; Le chasseur rustique (1848)

L'homme qui croît tout connaître le plus souvent ne


sait rien.
Adolphe d'Houdetot ; Le chasseur rustique (1848)

On ne prend pas les lièvres au son du tambour.


Adolphe d'Houdetot ; Le chasseur rustique (1848)

Aime et tu seras aimé.


Adolphe d'Houdetot ; Le chasseur rustique (1848)

Il n'y a pas de mauvais fusils, il n'y a que des mauvais


tireurs.
Adolphe d'Houdetot ; Le chasseur rustique (1848)

Mieux vaut avoir affaire à des connaisseurs qu'à des


ignorants qui vantent ce qu'il faut blâmer.
Adolphe d'Houdetot ; Le chasseur rustique (1848)

On ne raisonne pas des couleurs avec les aveugles.


Adolphe d'Houdetot ; Le chasseur rustique (1848)

La fine raillerie est une épine qui a conservé un peu


de parfum de la fleur.
Adolphe d'Houdetot ; Dix épines pour une fleur (1853)

Le malheur se supporte, mais l'ennui c'est autre


chose.
Adolphe d'Houdetot ; Une histoire invraisemblable.

Il faut que la jeunesse se passe, et que le cœur ait


son histoire.
Adolphe d'Houdetot ; Une histoire invraisemblable.

La jeunesse sans l'amour n'est pas la jeunesse ;


l'amour sans la jeunesse n'est pas l'amour.
Adolphe d'Houdetot ; Une histoire invraisemblable.

L'amour est à la portée de tous, mais l'amitié est


l'épreuve du cœur.
Adolphe d'Houdetot ; Types militaires français (1844)

Denis Diderot
Les 90 citations de Denis Diderot :

On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu.


Denis Diderot ; Pensées philosophiques (1746)

La tête d'une femme parle encore le langage de ses


sens lorsqu'ils sont muets.
Denis Diderot ; Maximes et pensées (1784)

Un État touche à sa ruine quand on élève les


mécontents aux premières dignités.
Denis Diderot ; Maximes et pensées (1784)

Mes pensées sont mes catins.


Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

La reconnaissance est un fardeau, et tout fardeau est


fait pour être secoué.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

L'enfant voit de bonne heure que la politesse le rend


agréable aux autres, et il se plie à ses singeries.
Denis Diderot ; Maximes et pensées (1784)

Les vieux libertins sont de hideuses araignées qui


quelquefois attrapent de jolis papillons.
Denis Diderot ; Maximes et pensées (1784)

Il est aussi ridicule à un homme de croire les femmes


fidèles que leur être fidèle.
Denis Diderot ; Maximes et pensées (1784)

Il n'est pas de femme si fidèle qui n'ait cessé de l'être


au moins par la pensée.
Denis Diderot ; Maximes et pensées (1784)

On est plus difficile en sottise qu'en talent ou en vertu.


Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

L'insolent de caractère n'insulte que de temps en


temps ; l'insolent de physionomie insulte toujours.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Sois hypocrite si tu veux, mais ne parle pas comme


l'hypocrite.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Sois avare si tu veux, mais garde-toi de parler comme


l'Avare.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Tous les gueux se réconcilient à la gamelle.


Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

C'est la nature qui forme les hommes rares.


Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Qui a besoin d'un protocole n'ira jamais loin.


Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)
Il faut connaître toutes les conditions du problème
pour bien sentir le mérite de la solution.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Il n'y a que quelques génies rares pour qui la carrière


s'étend à mesure qu'ils y avancent.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

À quoi que ce soit que l'homme s'applique, la nature


l'y destinait.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Il faut savoir saisir l'occasion et le bon moment.


Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Le plaisir est toujours une affaire pour les gens du


monde, et jamais un besoin.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Le meilleur procédé qu'on puisse avoir pour sa chère


moitié, c'est de faire ce qui lui convient.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

La soirée n'est jamais plus belle pour moi que quand


je suis content de ma matinée.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Quoi qu'on fasse, on ne peut se déshonorer quand on


est riche.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)
Il faut être enthousiaste de son métier pour y exceller.
Denis Diderot ; Observations sur la sculpture (1763)

Souffrir le partage de l'autorité, c'est l'avoir perdue.


Denis Diderot ; Principes de politique des souverains -
1774.

Quand on ne veut pas être faible, il faut souvent être


ingrat.
Denis Diderot ; Principes de politique des souverains -
1774.

Les lois sont faites pour tous.


Denis Diderot ; Principes de politique des souverains -
1774.

Il y a des circonstances où le geste est aussi


dangereux que le coup.
Denis Diderot ; Principes de politique des souverains -
1774.

Il n'y a pas de meilleur rôle auprès des grands que


celui de fou.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

L'or est tout, et le reste sans or n'est rien.


Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

La haine renfermée est plus dangereuse que la haine


ouverte.
Denis Diderot ; Principes de politique des souverains -
1774.

On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte.


Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

La méfiance est l'instinct du caractère timide et


pervers.
Denis Diderot ; L'encyclopédie (1747-1765)

Il y a plus de logiciens que d'hommes éloquents.


Denis Diderot ; Pensées détachées sur la peinture
(1772-1784)

L'esprit n'est que l'art d'habiller la raison.


Denis Diderot ; Pensées détachées sur la peinture
(1772-1784)

L'éloquence n'est que l'art d'embellir la logique.


Denis Diderot ; Pensées détachées sur la peinture
(1772-1784)

La bonne humeur passe dans l'âme de ceux qui


l'approchent.
Denis Diderot ; L'encyclopédie (1747-1765)

La bonne humeur est l'épanouissement de l'âme


contente.
Denis Diderot ; L'encyclopédie (1747-1765)
Mieux vaut être un insolent que d'en avoir la
physionomie.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Les erreurs passent, il n'y a que le vrai qui reste.


Denis Diderot ; Pages contre un tyran (1770)

Un sot est plus souvent un méchant qu'un homme


d'esprit.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Raisonner juste ; chose peu commune parmi les


hommes, et plus rare encore parmi les femmes.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Laissez déraisonner une femme tant qu'elle voudra,


pourvu qu'elle soit jolie, amusante et coquette.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Si un voleur vole un autre voleur, le diable s'en rit.


Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Garde des vices qui te sont utiles, mais n'en aie ni le


ton ni les apparences, qui te rendraient ridicule.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

La différence de l'idiot et l'imbécile consiste en ce


qu'on naît idiot, et qu'on devient imbécile.
Denis Diderot ; L'encyclopédie (1747-1765)
On est stupide par défaut de sentiment, idiot par
défaut de connaissances.
Denis Diderot ; Pensées philosophiques (1746)

Plus il y a d'idiotismes, plus les temps sont


malheureux, plus les idiotismes se multiplient.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Vive la philosophie, vive la sagesse de Salomon :


boire du bon vin, se gorger de mets délicats, se rouler
sur de jolies femmes, se reposer dans des lits bien
mollets ; excepté cela, le reste n'est que vanité.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Le beau opposé à joli, est grand et noble ; on


l'admire : le joli est fin, délicat ; il plaît.
Denis Diderot ; L'encyclopédie (1747-1765)

L'esprit dit de jolies choses, et n'en fait que de petites.


Denis Diderot ; Pensées philosophiques (1746)

On unit les projets d'un être éternel à la durée d'un


éphémère.
Denis Diderot ; Lettre à Sophie Volland (1760)

Le sentiment que j'avais est usé ; j'ai pesé la peine et


le plaisir : et le plaisir m'a paru léger.
Denis Diderot ; Lettre à Sophie Volland (1759)
Il faut avoir un ami, qu'en tout temps, pour son
bonheur on écoute, on consulte, qui sache rendre à
notre âme en tumulte, les maux moins vifs et les
plaisirs plus grands.
Denis Diderot ; Lettre à Sophie Volland (1759)

Il faut penser ; sans quoi l'homme devient malgré son


âme un cheval de somme ; il faut aimer : c'est ce qui
nous soutient ; car sans aimer, il est triste d'être
homme.
Denis Diderot ; Lettre à Sophie Volland (1759)

Il faut la nuit dire tout ce qu'on sent au tendre objet


que notre cœur adore ; se réveiller pour en redire
autant, puis se rendormir pour y songer encore.
Denis Diderot ; Lettre à Sophie Volland (1759)

On a tant d'indulgence quand on n'a plus d'amour !


Denis Diderot ; Lettre à Sophie Volland (1759)

Le premier degré de devoir ou de justice, c'est la


probité ou la piété.
Denis Diderot ; Opinions des anciens philosophes
(1769)

Ne payez jamais d'avance, si vous ne voulez pas être


mal servi.
Denis Diderot ; Jacques le fataliste et son maître
(1765-1784)

L'homme de bien est celui qui aime tous ses


semblables, autant que la raison le permet.
Denis Diderot ; Opinions des anciens philosophes
(1769)

La charité est une bienveillance universelle ; et la


bienveillance, une habitude d'aimer.
Denis Diderot ; Opinions des anciens philosophes
(1769)

Aimer, c'est se réjouir du bonheur d'un autre, ou faire


de sa félicité une partie de la sienne.
Denis Diderot ; Opinions des anciens philosophes
(1769)

Ecrire de grandes choses vaut mieux que d'en


exécuter de petites.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

Si tout ici bas était excellent, il n'y aurait rien


d'excellent.
Denis Diderot ; Le neveu de Rameau (1762)

On ne peut s'intéresser qu'à ce qu'on croit vrai.


Denis Diderot ; Jacques le fataliste et son maître
(1765-1784)

Il n'y a qu'un devoir : c'est d'être heureux ; il n'y a


qu'une vertu : c'est la justice.
Denis Diderot ; Essai sur la vie de Sénèque (1778)
La politesse est aux actions, ce que la grâce est à la
beauté.
Denis Diderot ; Maximes et pensées (1784)

Il n'y a que les grandes passions qui puissent élever


l'âme aux grandes choses.
Denis Diderot ; Pensées philosophiques (1746)

Tous les jours on couche avec des femmes qu'on


n'aime pas, et l'on ne couche pas avec des femmes
qu'on aime.
Denis Diderot ; Jacques le fataliste et son maître
(1765-1784)

Il n'y a que les femmes qui sachent aimer, les


hommes n'y entendent rien.
Denis Diderot ; Jacques le fataliste et son maître
(1765-1784)

L'amitié passe avant tout.


Denis Diderot ; Jacques le fataliste et son maître
(1765-1784)

Une jalousie violente et secrète, c'est un sentiment


que l'amitié n'éteint pas toujours.
Denis Diderot ; Jacques le fataliste et son maître
(1765-1784)

De tous les rapports, le plus simple, c'est celui


d'égalité.
Denis Diderot ; Lettre à Sophie Volland.
Il n'y a que le monde qui reste ; il n'y a que le temps
qui dure.
Denis Diderot ; Salon de 1767.

Benjamin Disraeli

Les 26 citations de Benjamin Disraeli :

La vie est trop courte pour être petite.


Benjamin Disraeli ; Devise de B. Disraeli (1804-1881)

Ventre vide n'est pas toujours propre à donner du


cœur.
Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

On ne pèse pas ses paroles avec ceux qu'on aime.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Les conspirations conviennent aux aristocrates, non


pas aux nations.
Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Quand l'ouvrier se repose le riche pâtit.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Quiconque n'a pas habité la campagne ne peut se


faire une idée de l'ennui qu'on y éprouve.
Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)
Le chemin le plus long finit toujours par tourner.
Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Quittez le monde, et le monde vous quittera.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Nul gouvernement ne peut-être longtemps solide sans


une redoutable opposition.
Benjamin Disraeli ; Coningsby (1844)

Une occasion ne se représente pas deux fois.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Les conseils d'un ami désintéressé sont souvent fort


utiles.
Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Autant que possible, fais honneur à tes affaires.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Le manque d'argent aigrit le caractère, trouble le


repos, et finit par détruire la santé.
Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Rien n'est pire que d'être tourmenté à propos


d'argent.
Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Sois toujours exact dans tes paiements ; tu ne saurais


imaginer le bien qui en résulte.
Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Tout est calcul dans ce monde.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Un fainéant c'est celui qui ne travaille pas.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Les temps sont durs pour les pauvres.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Je crains moins le feu que les dispositions du peuple.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Il n'y a rien de tel que l'esprit de corps.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Tout où rien, voilà ma devise.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Le voyage apprend la tolérance.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

La vérité est la meilleure sagesse.


Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)

Nous sommes tous nés pour aimer ; c'est le principe


de l'existence, c'est sa fin unique.
Benjamin Disraeli ; Sybil ou Les deux nations (1845)
La magie du premier amour, c'est d'ignorer qu'il
puisse finir un jour.
Benjamin Disraeli ; Henriette Temple (1837)

Charles Dollfus

Les 79 citations de Charles Dollfus :

La vraie tolérance, c'est le respect ; le respect de la


personnalité et de la vie la plus intime.
Charles Dollfus ; Revue germanique (1862)

Le regret du passé nous ronge, l'impatience de


l'avenir nous dévore, le présent nous échappe.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

L'ennui et l'impatience nous font sentir chaque minute


en y mettant leur poids.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Le désir et la crainte sont des verres grossissants, la


nature en a fait les yeux de l'homme.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Quelques femmes n'écoutent qu'elles-mêmes,


d'autres parlent toujours, et ne s'écoutent jamais.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Certaines professions sont vouées au sourire éternel.


Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Rien n'offense les esprits délicats et les cœurs


profonds comme l'indiscrétion et le bavardage.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Le bavardage n'est que l'indiscrétion retournée, de


même que le commérage n'est que de la curiosité à
l'envers : des fléaux.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

La discrétion est la pudeur de l'âme.


Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Le bavard ressemble à un homme qui vivrait toujours


hors de chez lui.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Le bavardage est l'infaillible indice de la vacuité de


l'esprit.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Ne jamais douter de soi est quelquefois la moitié du


succès, l'autre moitié c'est de ne point douter de la
bêtise d'autrui.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

La médiocrité ambitieuse est un spectacle qui prête à


rire.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)
Guérir d'une maladie, c'est en même temps guérir du
médecin.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Les gens qui se portent bien ne comprennent pas que


l'on puisse être malade.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Le moi n'est pas seulement haïssable, il est criard.


Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

La bêtise est souvent susceptible, l'esprit rarement.


Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

L'envie de montrer nos qualités en fait aisément des


défauts.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

La bêtise vient de l'esprit, la sottise du caractère; l'une


se traduit en paroles, l'autre en actes.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

L'ennui est comme la rouille, il ronge les facultés.


Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Les proverbes sont l'expérience des générations


condensée en aphorismes : ce sont des
cristallisations du sens commun.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)
On reconnaît qu'un esprit commence à vieillir quand il
commence à se reproduire.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

L'homme libre n'est que celui qui pratique librement la


loi.
Charles Dollfus ; Lettres philosophiques (1851)

La vieillesse est l'hôtel des Invalides.


Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Il en est des livres comme des nez : la plupart sont ou


trop longs ou trop courts.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

L'immobilité est l'oisiveté du corps, l'oisiveté


l'immobilité de l'esprit : on gagne de part et d'autre
l'obésité.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

À force d'être victime, on devient bourreau.


Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Comme l'alouette, la coquette se prend au miroir.


Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Pour une coquette, un adorateur est une parure de


plus.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)
Les honneurs sont des échasses qui vous élèvent
sans vous grandir.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Le vrai courage connaît le danger.


Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Les femmes élèvent souvent les petites choses, les


hommes souvent abaissent les grandes.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Le plus grand courage consiste quelquefois à passer


pour un homme qui manque de courage.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Le vulgaire fait les charlatans, et les charlatans


l'exploitent.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Beaucoup savent rire, mais le sourire est rare : ne


sourit pas qui veut.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Tout indiscret est superficiel et vulgaire : le médisant


ajoute la malveillance à la vulgarité.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

La nature oublie de saler beaucoup d'esprits, il en est


d'autres qu'elle sale trop.
Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)
Chacun a son point vulnérable, chacun porte en soi
son séducteur.
Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)

Le mondain spirituel est un agréable diseur de riens.


Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)

Être ni humble, ni orgueilleux, ni modeste, ni vain :


chose difficile.
Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)

L'homme n'échappe à la vanité qu'en tombant dans


l'orgueil ou dans l'humilité.
Charles Dollfus ; La nature humaine (1868)

Un peu d'éloge encourage et fortifie, beaucoup


d'éloge enivre.
Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)

Qui flatte mendie.


Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)

La flatterie gâte l'esprit comme le sucre gâte les


dents.
Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)

Entre le bien et le mal, entre l'erreur et la vérité le


monde avance en festonnant.
Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)
La fierté commande d'être honnête, bien qu'elle ne
soit pas l'honnêteté.
Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)

L'expérience généreuse de la jeunesse s'indigne


contre la bassesse.
Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)

Il est des hommes à qui l'on ne réussit à pardonner


qu'à force de mépris.
Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)

Pour être tolérant envers les hommes, il faut les aimer


beaucoup ou beaucoup les mépriser.
Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)

L'intolérance n'est de droit que pour l'infaillibilité.


Charles Dollfus ; La nature humaine, XX (1868)

Maurice Donnay

Les 16 citations de Maurice Donnay :

Être le premier amant d'une femme ne signifie rien, il


faut être son dernier amant : tout est là.
Maurice Donnay ; Chères Mesdames (1895)

Déménager, c'est mourir un peu, et mourir, c'est


déménager beaucoup.
Maurice Donnay ; La chasse à l'homme (1919)

On peut abuser de la confiance d'une femme, mais


jamais de sa méfiance, c'est dangereux.
Maurice Donnay ; Georgette Lemeunier (1898)

Il n'y a pas d'amour sans jalousie.


Maurice Donnay ; Le geste (1924)

Il n'y a que les faibles pour être cruels.


Maurice Donnay ; Le geste (1924)

Quand on a de l'argent, il faut le dépenser.


Maurice Donnay ; Le geste (1924)

Je ne veux plus vivre sans toi, sans t'aimer, sans que


tu m'aimes.
Maurice Donnay ; Le geste (1924)

Une femme avertie en vaut deux.


Maurice Donnay ; Georgette Lemeunier (1898)

Les femmes ont toujours pour amant l'ami du mari ou


le mari de l'amie.
Maurice Donnay ; La douloureuse (1897)

Avoir des enfants est la seule façon d'échapper à


l'ennui.
Maurice Donnay ; Le torrent (1899)
Avoir des enfants est la seule façon d'échapper à la
mort.
Maurice Donnay ; Le torrent (1899)

La seule chose ennuyeuse, c'est l'ennui.


Maurice Donnay ; J'ai vécu 1900 (1950)

Dans le mariage comme hors du mariage, faire


l'amour est une chose, s'aimer est une autre chose.
Maurice Donnay ; La reine Margot (1946)

Il n'y a pas de société possible, si elle n'est fondée sur


l'hypocrisie.
Maurice Donnay ; Le torrent (1899)

L'homme a un an de plus chaque année, la femme


tous les trois ans.
Maurice Donnay ; Le torrent (1899)

Il y a l'amertume du bonheur comme il y a l'ivresse de


la souffrance.
Maurice Donnay ; L'affranchie (1898)

Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, dit Fedor


Dostoïevski

Les 64 citations de Fiodor Dostoïevski :

La charité n'atteint pas son but parce qu'elle ne fait


qu'augmenter la mendicité.
Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)

Rien ne peut compenser une seule larme d'un seul


enfant.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

Il est impardonnable de maltraiter une créature sans


défense, surtout un enfant !
Fiodor Dostoïevski ; Le milieu (1873)

En passant l'éponge sur tout méfait, un malfaiteur


croit que tout lui est permis.
Fiodor Dostoïevski ; Le milieu (1873)

Ce n'est pas en enfermant son voisin qu'on se


convainc de son propre bon sens.
Fiodor Dostoïevski ; Journal d'un écrivain (1873-1881)

Mettre à mort un meurtrier est une punition sans


commune mesure avec le crime qu’il a commis.
Fiodor Dostoïevski ; L'idiot (1868)

Prends garde que ton crachat ne te retombe sur la


figure.
Fiodor Dostoïevski ; Crime et châtiment (1866)

Si l'homme n'est pas lâche, il doit fouler aux pieds


toutes les craintes, tous les préjugés qui l'arrêtent !
Fiodor Dostoïevski ; Crime et châtiment (1866)
Les petites choses ont leur importance, c'est toujours
par elles qu’on se perd.
Fiodor Dostoïevski ; Crime et châtiment (1866)

L'homme qui a tout entre les mains laisse parfois tout


lui passer sous le nez.
Fiodor Dostoïevski ; Crime et châtiment (1866)

Sur la terre il est impossible de s'arranger sans mentir.


Fiodor Dostoïevski ; Bobok (1873)

On ne méprise pas celui qu'on craint.


Fiodor Dostoïevski ; L'idiot (1868)

La beauté est une énigme.


Fiodor Dostoïevski ; L'idiot (1868)

Ce qu'il y a de plus odieux dans l'argent, c'est qu'il


confère même des talents.
Fiodor Dostoïevski ; L'idiot (1868)

On compare parfois la cruauté de l'homme à celle des


fauves, c'est faire injure aux fauves.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

La peur de l'ennemi détruit jusqu'à la rancune à son


égard.
Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)

Chacun ne peut juger que d'après soi-même.


Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)

Un homme cultivé et honnête ne peut être vaniteux


sans exiger beaucoup de lui-même.
Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

Raisonner sur la sagesse et tâcher de s'élever jusqu'à


elle, c'est là que doit tendre notre existence.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

L'amour est un trésor inestimable qu'il suffit à racheter


tous les péchés du monde.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

Pardonne tout le mal que l'on t'a fait, et la paix


véritable descendra en toi.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

Il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui se


repent que pour dix justes qui persévèrent.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

L'homme, quels que soient ses péchés, ne peut


épuiser la miséricorde divine.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

Il n'y a pas au monde un péché que Dieu refuse de


pardonner à qui possède le vrai repentir.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)
Si Dieu n'existe pas, tout est permis.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

Toute la science du monde ne vaut pas les larmes des


enfants.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

On peut être pauvre et honnête homme.


Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

L'homme aime à ressasser ses malheurs, et pour ses


bonheurs, il les oublie.
Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

Où il n'y a pas d'amour, il n'y a pas de sagesse.


Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

Un père aime toujours plus qu'une mère sa fille.


Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

Le criminel, au moment où il accomplit son crime, est


toujours un malade.
Fiodor Dostoïevski ; Crime et châtiment (1866)

La suffisance et le contentement de soi sont le propre


des ânes.
Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

L'homme est sot, quoi qu'on fasse pour lui, il est


ingrat.
Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

L'homme n'a inventé Dieu qu'afin de pouvoir vivre


sans se tuer.
Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)

L'homme offensé va droit à son but comme va un


taureau furieux cornes baissées.
Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

Quand l'esprit de vengeance domine l'homme, il n'est


plus accessible à aucun autre sentiment.
Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

C'est dans le désespoir que sont les plaisirs les plus


ardents.
Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

La vie et le mensonge sont synonymes.


Fiodor Dostoïevski ; Bobok (1873)

Tout le monde en est là, c'est toujours de ses


maladies qu'on se vante.
Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

Un homme d'action est essentiellement borné.


Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

Le mari et la femme sont leurs propres juges.


Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

Quand le navire doit sombrer, les rats sont les


premiers à le quitter.
Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)

Il faut être un grand homme pour savoir résister


même au bon sens.
Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)

Aimer un être, c'est le voir comme Dieu a voulu qu'il


soit.
Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)

L'amour abstrait de l'humanité est presque toujours de


l'égoïsme.
Fiodor Dostoïevski ; L'idiot (1868)

Il n'y a qu'un moyen de salut : prends à ta charge tous


les péchés des hommes.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

Comme il est doux de se réconcilier après la dispute !


Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

La souffrance est l'unique cause de la conscience.


Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

Il n'y a pas de préjugés anodins.


Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)
La peur de l'ennemi détruit jusqu'à la rancune à son
égard.
Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)

Le plus difficile dans la vie est de vivre et de ne pas


mentir.
Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)

Il y a toujours dans la charité quelque chose qui


corrompt à jamais.
Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)

Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les


gens en particulier, comme individus.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

L'amour de l'humanité est une abstraction à travers


laquelle on n'aime guère que soi.
Fiodor Dostoïevski ; L'idiot (1868)

L'humanité pleine d'amour est une force redoutable, à


nulle autre pareille.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

Si le juge était juste, peut-être que le criminel ne serait


pas coupable.
Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov (1880)

Un être qui s'habitue à tout, voilà la meilleure


définition qu'on puisse donner de l'homme.
Fiodor Dostoïevski ; Souvenirs de la maison des
morts (1860-1862)

Une erreur originale vaut peut-être mieux qu'une


vérité banale.
Fiodor Dostoïevski ; Crime et châtiment (1866)

Le mariage est la mort morale de toute indépendance.


Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)

Un homme conscient de lui-même peut-il se respecter


tant soit peu ?
Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

Là où l'amour n'existe pas, la raison, elle aussi, est


absente.
Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol (1864)

Toute société, pour se maintenir et vivre, a besoin


absolument de respecter quelqu'un.
Fiodor Dostoïevski ; Journal d'un écrivain (1873)

Il n'y a que par le respect de soi-même qu'on force le


respect des autres.
Fiodor Dostoïevski ; Humiliés et offensés (1861)

L'homme est malheureux parce qu'il ne sait pas qu'il


est heureux.
Fiodor Dostoïevski ; Les démons (1871)
Pierre Drieu La Rochelle

Les 14 citations de Pierre Drieu La Rochelle :

Mieux vaut renoncer à dire beaucoup que de


prétendre avoir tout dit.
Pierre Drieu La Rochelle ; Sur les écrivains (1964)

Le sexe n'est qu'une partie du corps, sa fleur.


Pierre Drieu La Rochelle ; Ne plus attendre (1941)

J'aime trop l'amour pour beaucoup apprécier l'amitié.


Pierre Drieu La Rochelle ; Boucles (1928)

On n'est aimé qu'autant qu'on aime.


Pierre Drieu La Rochelle ; Adieu à Gonzague (1929)

L'extrême civilisation engendre l'extrême barbarie.


Pierre Drieu La Rochelle ; Les chiens de paille (1944)

La vie de garçon est bien agréable, c'est une grave


responsabilité que de fonder une famille.
Pierre Drieu La Rochelle ; Rêveuse bourgeoisie
(1937)

Fonder une famille, c'est renoncer à tous les plaisirs


de la jeunesse.
Pierre Drieu La Rochelle ; Rêveuse bourgeoisie
(1937)
La violence, c'est la guerre.
Pierre Drieu La Rochelle ; Textes retrouvés (1992)

L'amour, c'est s'abandonner furieusement à soi-


même, c'est s'enfermer dans une prison.
Pierre Drieu La Rochelle ; État civil, (1921)

Qu'est-ce que l'éternité ? Une minute excessivement


intense.
Pierre Drieu La Rochelle ; État civil, (1921)

Les grands-parents sont tout à l'amour des enfants.


Pierre Drieu La Rochelle ; Rêveuse bourgeoisie
(1937)

Les grands-parents sont les vrais parents des enfants,


ce sont les nourriciers du cœur.
Pierre Drieu La Rochelle ; Rêveuse bourgeoisie
(1937)

Le suicide, c'est un acte de ceux qui n'ont pu en


accomplir d'autres.
Pierre Drieu La Rochelle ; Le feu follet (1931)

Le suicide c'est la ressource des hommes dont le


ressort a été rongé par la rouille.
Pierre Drieu La Rochelle ; Le feu follet (1931)

François-Xavier-Joseph Droz
Quelques mots sur l'auteur :

image: http://www.mon-poeme.fr/admin-photos-
auteurs/joseph-droz.png

Philosophe et historien français né le 31 octobre 1773


à Besançon en Franche-Comté, Joseph Droz est
décédé le 9 novembre 1850 à Paris. Élu à l'Académie
française le 2 décembre 1824, il nous a laissé
plusieurs ouvrages, dont Essai sur l'art oratoire
(1799), Essai sur l'art d'être heureux (1806), Aveux
d'un philosophe chrétien (1848).

Pour de plus amples informations, lisez sa biographie


sur Wikipédia.

Les 28 citations de Joseph Droz :

Un fidèle ami est un soutien précieux dans les jours


difficiles.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Un ami nous reproche nos fautes, mais il sait les


excuser.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Un ami est un frère que nous avons choisi.


Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

S'il est dans le cœur de l'homme un sentiment


désintéressé, c'est l'amour paternel. Notre tendresse
pour nos enfants est indépendante de la réflexion ;
nous les aimons, parce qu'ils sont nos enfants : leur
existence fait partie de la nôtre, et elle est même bien
plus que la nôtre.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Un des plus beaux jours de la vie, et peut-être le plus


beau de toute notre existence, est celui où la
naissance d'un enfant ouvre notre âme à des
émotions qu'elle ignorait encore hier.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Le bonheur le plus pur est celui de deux êtres


qu'unissent l'estime et l'amour.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

La femme est un être charmant, mélange heureux de


sensibilité, de sagesse et de légèreté.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Quand deux époux, unis par la tendresse et l'amour,


ont un bon cœur et des goûts simples, tout leur
présage un souriant avenir. Il faut qu'ils apprennent à
vivre loin du monde, qu'ils n'existent que pour eux,
qu'ils cachent leur bonheur loin des envieux, et leur
vie sera ainsi le plus heureux des songes.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Une femme est le meilleur ami que nous destine la


nature.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

La plus belle des qualités, c'est l'égalité d'humeur : cet


être est à chérir ; c'est celui qu'on aime côtoyer, celui
qu'on est certain de trouver toujours avec la sérénité
sur le front, et le sourire sur les lèvres.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Les talents sont peu de chose, si l'on n'y joint


l'heureux talent de les faire valoir.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Le crédit n'est pas un revenu, c'est une somme qui


s'épuise à mesure qu'on la dépense.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

La qualité la plus précieuse, c'est la douce et


constante égalité d'humeur.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

La curiosité est le défaut d'un petit esprit qui, ne


sachant pas s'occuper, a besoin de s'amuser des
occupations des autres.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)
La modestie donne aux talents, aux vertus, un charme
pareil à celui que la pudeur ajoute à la beauté.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Le vice peut faire d'heureux mortels, la vertu seule fait


des mortels heureux.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Soyons reconnaissants, la reconnaissance prolonge


le plaisir que le bienfait a causé.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Se souvenir qu'on a été bon, c'est s'engager à l'être


encore.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

S'il ne reste rien des services qu'on a reçus, il reste


toujours quelque chose de ceux qu'on a rendus.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

L'indulgence porte avec elle sa récompense, voyons


nos semblables tels à peu près qu'ils devraient être.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Pour ramener les esprits égarés, croyons au repentir,


et portons l'espérance dans le cœur du coupable.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Moins on s'occupe des vices et des travers des


hommes, plus l'existence est douce.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Soyez indulgent, vous ne sacrifierez point l'estime de


vous-même, et loin de vous nuire, la franchise rendra
votre affabilité plus aimable.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

L'heureux secret pour être bien avec soi-même, et


bien avec les hommes, c'est l'indulgence.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Devenir sévère, c'est oublier les qualités dont on est


dépourvu, c'est oublier la faiblesse des hommes.
Joseph Droz ; Essai sur l'art d'être heureux (1806)

Pierre-Marc-Gaston de Lévis, second duc de Lévis

Les 209 citations du duc de Lévis :

L'imagination peint, l'esprit compare, le goût choisit, le


talent exécute.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

De tous les sentiments, le plus difficile à feindre c'est


la fierté.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)
Sagacité, esprit vif et justesse, tels sont les éléments
du bon goût dans les arts.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Le plus sûr moyen de résister à la tentation est de ne


pas s'y exposer.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Il est contraire à la dignité et à l'intérêt bien entendu


d'un gouvernement de prendre une part directe aux
entreprises que l'on annonce devoir être lucratives,
quelles que soient les bénéfices qu'elles semblent
promettre.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Le luxe déprave les mœurs en créant pour toutes les


classes de la société des besoins factices et des
sujets de tentation, ce qui ne peut manquer d'accroître
le penchant déjà trop naturel à l'homme de s'enrichir
par le moyen le plus prompt et le plus commode,
c'est-à-dire, en s'emparant par la ruse ou la violence
de ce qu'il devrait gagner par le travail ou l'industrie.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

La flatterie séduit le petit nombre de ceux que l'argent


ne gagne pas.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Le désir des distinctions est aussi commun que


l'amour de la gloire est rare.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Dans un Etat bien ordonné, le peuple doit retirer plus


d'avantages de la noblesse que les nobles eux-
mêmes.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Les meilleurs gouvernements sont ceux qui


renferment en eux-mêmes des principes de
réformation.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Justice, humanité, industrie, voilà les principes


fondamentaux des Etats, c'est par eux qu'ils
prospèrent, quelle que soit la nature de leur
constitution ; mais dans tous, la crainte est le seul
ressort qui puisse maintenir l'ordre et la tranquillité.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Soit que l'on tienne la suprême puissance du hasard


de la naissance, des caprices de la fortune ou des
mains de la victoire, on ne la perd jamais que par sa
faute.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Les grands Etats peuvent supporter de grands abus,


ce sont les grandes fautes qui les font périr.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Les hommes donnent l'impulsion aux affaires, et les


affaires entraînent les hommes.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Puisque nous sommes en butte à des maux


inévitables, la sagesse est la science des
compensations.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Les corps en mouvement obéissent à deux forces


contraires : l'une les porte vers le centre, l'autre tend à
les en écarter. L'homme est soumis à de pareilles
lois : la force de l'habitude le ramène sans cesse vers
les objets dont le goût des changements cherche à
l'éloigner.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Ce qui est appréciable chez les êtres d'un esprit


supérieur, c'est qu'ils n'attachent aucune importance à
une foule de petites choses qui excitent l'intérêt et les
passions du commun des hommes.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Pour juger de l'importance réelle d'un individu, il faut


songer à l'effet que produirait sa mort.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

La curiosité qui porte sur les choses annonce de


l'élévation dans l'esprit, comme celle qui ne porte que
sur les personnes est une marque de petitesse.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

L'homme supérieur voit à la fois le but, l'obstacle, et le


meilleur moyen de le surmonter.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

La douceur des formes n'exclut point la force de


caractère, ainsi le câble flexible résiste à la fureur des
flots et préserve du naufrage.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Malheureux celui qui ne connaît pas le charme du


travail, il ne connaîtra que trop le dégoût des plaisirs.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)
Les choses sont si bien arrangées que le plaisir du
succès est presque toujours proportionné à la peine
qu'il a fallu prendre pour réussir.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Lorsque les passions meurent les passions en


héritent.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

S'il vous reste quelque prudence, ne souffrez pas que


vos passions tuent vos goûts : vous serez trop
heureux de les retrouver un jour.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Il y aurait de quoi faire bien des heureux avec tout le


bonheur qui se perd dans ce monde.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

L'incertitude de notre dernière heure, en nivelant tous


les âges, permet toujours l'espoir, mais nous oblige
sans cesse à la prévoyance.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

La volonté exerce, en dépit des penchants naturels,


un pouvoir despotique sur le corps ; mais pour donner
à cet empire l'immense étendue dont il est
susceptible, il faut que l'esclave soit accoutumé de
bonne heure à l'obéissance par l'exercice et les
privations de tout genre.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Les sots font tant de bruit que leurs troupes


paraissent bien plus nombreuses qu'elles ne le sont
réellement. La preuve en est que l'opinion publique
est presque toujours juste. La grande majorité se
compose donc de gens qui ont assez de bon sens
pour déférer aux jugements de ceux qui sont en état
de les diriger.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

La modestie, ce doute aimable de son mérite, est


dans la nature aussi bien que l'amour-propre, mais
l'humilité n'est qu'une pénitence que la religion impose
à l'orgueil.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Etablissez l'ordre, l'habitude l'entretiendra.


Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Voyez-vous ce moissonneur qui revient à sa


chaumière, courbé sous le poids d'une énorme
gerbe ? Il oublie sa peine en songeant au fardeau.
Ainsi, dans une course pénible, le voyageur supporte
gaiement la fatigue, en pensant à tout ce qu'il rapporte
de connaissances utiles et d'intéressants souvenirs.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Celui qui court après la faveur n'est pas sûr de


l'atteindre, et encore moins de la conserver ; mais
quant aux caprices et aux dégoûts qu'il lui faut
essuyer, c'est chose certaine, et sur laquelle il peut
compter.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Si la fortune pouvait récriminer, on serait moins


prompt à l'accuser.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Plaignez celui qui est en bulle aux ennuyeux, mais


évitez celui qui, lorsqu'il est seul, s'ennuie. S'il n'est
pas vicieux, il a le germe de tous les vices.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Réflexions sur les vices
(1808)

L'imagination, cette brillante aventurière, doit faire les


frais de la conversation qui, sans elle, serait bien
insipide ; mais dans la conduite de la vie, l'esprit doit
toujours être subordonné au jugement.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Réflexions sur
l'imagination (1808)
Nous nous moquons des siècles passés, sans nous
apercevoir combien nous apprêtons à rire aux
générations futures.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Réflexions sur le futur
(1808)

Les formes de la société sont comme les vêtements,


elles servent à couvrir des défauts et des plaies
secrètes qui restent cachées jusqu'à ce que l'intimité
vienne à les découvrir, aussi l'homme sage ne les
provoque-t-il pas légèrement.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Réflexions sur la
société (1808)

Incertitude des événements, tu troubles les


jouissances les plus pures, mais tu es aussi l'espoir
des malheureux et la consolation des vieillards.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Réflexions sur
l'incertitude (1808)

L'ambition qui n'est jamais satisfaite refuse toute


espèce de dédommagement.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Réflexions sur
l'ambition (1808)

L'ambition est une passion funeste qui remplit la tête


et ferme le cœur.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Réflexions sur
l'ambition (1808)

Reconnaître ses erreurs est une marque de courage


et preuve d'intelligence.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Réflexions sur les
erreurs (1808)

Il y a des vérités si frappantes que l'on croit les


reconnaître, quoiqu'on les entende pour la première
fois.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Réflexions sur l'amitié
(1808)

Il est assez facile de conserver un ami, ce qui est


difficile, c'est d'en trouver un.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Réflexions sur l'amitié
(1808)

Ce qui rend si rare la véritable amitié, c'est qu'elle


exige des rapports de goûts, mais encore une
certaine égalité dans l'esprit comme dans le rang, et
surtout quelque force dans le caractère.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Réflexions sur l'amitié
(1808)

Peu de femmes ont assez de raison pour sentir le


besoin qu'elles ont d'être gouvernées, et ce qu'il y a
de plus fâcheux, c'est que ce sont celles qui le sentent
qui pourraient le plus s'en passer.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

L'honneur des femmes est mal gardé, lorsque l'amour


de la religion n'est point aux avant-postes.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Puisque nous avons reconnu la justesse de l'ancien


emblème qui représente l'Amour avec un flambeau, il
ne fallait pas placer la chasteté sur un baril de poudre.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

L'orgueil de la naissance serait le plus sot et le plus


insupportable de tous, sans l'orgueil des parvenus qui
semblent toujours pressés de regagner le temps
perdu.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

L'homme d'un âge mûr se console de n'être plus


jeune, en pensant avec orgueil que l'expérience et la
raison l'ont rendu bien plus sage. Trop souvent il a
tort, mais l'amour-propre qui a donné tant de
jouissances dans le principe de la vie, fait encore le
charme de l'automne.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

L'amour-propre est le plus souple et le plus ingénieux


des protées : il se plie à tout, tire parti de tout, et ne
dédaigne rien. Compagnon de l'enfance, il grandit
avec l'homme, mais ne vieillit pas comme lui, car il
survit à ses passions, et semble hériter de ses goûts.
Dans la jeunesse, son thème favori est la grâce, dans
l'âge mûr la raison, dans la vieillesse l'expérience. Par
lui l'homme médiocre prétend au jugement, l'homme
d'esprit au génie, et l'homme supérieur se croit
universel. Lorsque les qualités manquent, il cherche à
faire prendre le change sur les défauts. L'avarice
s'appelle économie, la profusion générosité, la colère
vivacité, la brusquerie franchise. Celui qui tirait
autrefois vanité de sa force et de sa bonne santé,
vous entretient aujourd'hui avec complaisance de sa
délicatesse et même de ses souffrances ; il en trouve
la cause dans un excès de sensibilité. Enfin, tel qui
cachait son âge à quarante ans, l'augmente à quatre-
vingt.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Il n'est pas vrai de dire que le danger ajoute à la


grandeur de l'homme courageux, mais comme la peur
rapetisse ceux qu'elle frappe, et que tout est relatif,
celui qu'elle n'atteint pas parait alors plus grand qu'il
ne l'est réellement.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

La pusillanimité souffre sans résistance, tant qu'il y a


quelque chose de plus à craindre.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Un malheur, quelque grand qu'il soit, donne du ressort


à l'énergie et trempe la fermeté ; mais une longue
suite d'infortunes rouille le courage, et le change en
résignation.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Chez tous les peuples qui ont une grande mobilité, la


fermeté est plus rare que le courage.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

La témérité est si différente du vrai courage que


souvent celui qui s'expose à un danger inutile ne sait
pas souffrir avec fermeté.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

La crainte et l'espérance se partagent la vie, le plaisir


et la douleur n'occupent que des moments.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Puisque l'âge diminue les agréments, en nous laissant


nos défauts, et que la considération est la seule
indemnité de la vieillesse, tâchons de devenir plus
respectables à mesure que nous devenons moins
aimables.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

La réflexion augmente les forces de l'esprit, comme


l'exercice celles du corps.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

La bienséance est la pudeur du vice, lorsqu'elle n'est


pas la modestie de la vertu.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Profitons des bons exemples, Dieu jugera les motifs.


Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

La modération trouve encore à glaner dans le champ


du bonheur lorsque les favoris de la fortune semblent
avoir tout moissonné.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Le moyen de passer doucement la vie est de préférer


les plaisirs qui viennent de l'habitude à ceux que
donnent le changement.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Qui néglige de donner des soins convenables à sa


santé se prépare le plus grand des malheurs, une
vieillesse infirme. Qui s'en occupe trop affaiblit son
corps, rétrécit son esprit et s'endurcit le cœur.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)
Les passions diminuent ou même s'éteignent, lorsque
les moyens physiques de les satisfaire s'affaiblissent ;
mais l'amour-propre, toujours aux aguets, cherche à
faire attribuer à la sagesse ce qui n'est que l'effet de
l'impuissance ou de l'âge.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Le respect est toujours le résultat d'une supériorité


reconnue de pouvoir ou de mérite : la faiblesse ne
saurait donc l'inspirer. Aussi n'est-ce point du respect
que l'on doit aux femmes en général, mais on leur doit
protection comme à tous les êtres faibles.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Les êtres faibles sont d'autant plus irrités de la


résistance, qu'ils ne sentent pas les moyens de
vaincre les obstacles. C'est donc réellement par
impuissance qu'ils sont impérieux. Voyez les enfants
et les femmes.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Souvent l'esprit de système rend les sens complices


de l'imagination ; n'adoptez donc qu'avec la plus
grande circonspection les expériences faites dans la
vue de justifier une théorie.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)
Vous qui voulez connaître les hommes, méfiez-vous
des livres, observez beaucoup et surtout voyagez.
Les préjugés sont comme ces plantes qui perdent leur
force sous un ciel étranger.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

L'esprit d'observation procure un bien plus grand


avantage que celui de satisfaire une curiosité
raisonnable : en nous apprenant combien en général
les hommes sont injustes, il nous prépare à l'injustice.
Ainsi, lorsqu'elle nous atteint, nous en sommes moins
blessés, et la considérant comme une infirmité de
l'espèce plutôt que comme le tort d'un individu, nous
sommes moins exposés au malheur de haïr.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Votre plus grand ennemi n'est pas toujours celui à qui


vous avez fait du mal, il peut être généreux. Mais si
vous avez été offensé par un lâche, soyez sûr qu'il
voudra éternellement votre perte, car il craint votre
ressentiment, et la crainte ne pardonne pas.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Les faiblesses des hommes supérieurs satisfont


l'envie et consolent la médiocrité.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)
L'envie décèle la médiocrité, les grands caractères ne
connaissent que les rivalités.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Si vous étiez grand, vous ne monteriez pas sur des


échasses.
Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

Peu de gens gagnent à être vus de bas en haut.


Pierre-Marc-Gaston de Levis ; Maximes et préceptes
(1808)

William Duckett

Les 16 citations de William Duckett :

L'homme, si intelligent, est le moins instinctif des


animaux.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

L'imbécile n'a jamais eu les facultés de l'entendement


assez développées pour raisonner juste.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

La pire de toutes les hypocrisies est l'hypocrisie


dévote.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

La fainéantise est une paresse lâche.


William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

De bonnes mères nourrissent grand nombre de


fainéants.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

On est dupe par faiblesse d'esprit, par inexpérience


ou par défaut de réflexion.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

L'histoire n'est autre chose que les annales de la


bêtise des rois et de leurs ministres.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

Le nigaud n'est qu'un grand innocent, qui ne s'occupe


que de niaiseries.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

Le niais est un être novice sur tout, qui se laisse


mener comme à la lisière par le premier venu.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

L'imbécile est le faible d'esprit, un être encore plus


négatif que le bête.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

Le Parisien qui n'a jamais quitté ses foyers, qui n'a vu


le monde que par un trou, s'extasie de tout.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

On trouve des niais, des imbéciles partout, ce n'est


qu'à Paris que l'on voit de véritables badauds.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

L'homme s'acharne avec plus de constance à la


poursuite de ses illusions qu'à celle de son bonheur.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

Notre égoïsme et la légèreté de nos esprits donnent


des primes d'encouragement à la calomnie.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

On guérit d'un coup de lance, mais on ne guérit pas


d'un coup de langue.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)
La calomnie est le vice favori et la maladie incurable
des âmes faibles.
William Duckett ; Dictionnaire de la conversation et de
la lecture (1851)

Marie de Vichy-Chamrond, marquise du Deffand

Les 83 citations de Marie du Deffand :

Les vieilles connaissances valent mieux que les


nouveaux amis.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 24
mars 1760.

L'ennui est un mal dont on ne peut se délivrer, c'est


une maladie de l'âme.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 7
février 1773.

Les phrases et les lieux communs dénotent une


disette de sentiments et de pensées.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 20 juin
1779.

La finesse de l'esprit et la délicatesse du goût sont


des qualités bien dangereuses lorsqu'elles ne sont
pas accompagnées de l'indulgence et de la prudence.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)
La calomnie n'est bonne qu'à déprécier les talents,
c'est l'arme préférée des envieux.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Il ne faut jamais baisser les bras, le succès vient avec


la ténacité, et la persévérance.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Un homme qui plaît par ses propres défauts, on serait


bien fâché qu'il fût plus parfait.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Le langage de la passion est la sublime et véritable


éloquence.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Quand vous n'avez rien d'intéressant à dire, ne dites


rien, c'est tellement plus agréable.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 21
février 1769.

Il n'y a de bonne recette pour trouver le bonheur, que


de prendre le temps comme il vient, les gens comme
ils sont, et d'être bien avec soi-même.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

L'ennui est le tombeau de tous les sentiments.


Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 27 juin
1770.
Il ne peut y avoir de liaisons solides qu'entre les gens
raisonnables.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 25
octobre 1775.

Se supporter soi-même est le plus difficile, surtout


pour ceux qui ne sont que des poules mouillées.
Marie du Deffand ; Lettre à Victor-François de Broglie,
le 22 septembre 1764.

Qui n'ose rien, n'a rien ; qui se donne les moyens de


réussir, obtient.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

La meilleure manière de vivre heureux, c'est de


prendre le temps comme il vient.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Faire des courbettes dans le but d'obtenir d'autrui,


c'est se rabaisser.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Les choses qui ne peuvent nous être connues, ne


nous sont pas nécessaires.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Il n'y a, pour toute entreprise, que le premier pas qui


coûte.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)
L'indépendance financière est un trésor, l'étude et le
travail en sont la clé.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Il n'y a pas de mensonges plus nuisibles que ceux


que nous nous faisons à nous-mêmes.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Ce qui est doux dans la vie, c'est de retrouver chez un


ami, toutes les pensées de son âme.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Il n'est de maux qui ne puissent être soulagé par


l'amitié.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

On plaît souvent en parlant peu ; on plaît rarement en


parlant trop.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Ceux qui ont d'urgentes choses à faire, doivent fuir


ceux qui n'ont rien à dire.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

La volonté et la réflexion, nous permettent de gravir,


bien souvent, les plus hautes montagnes.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

J'aime l'ordre, j'aime la raison, et si je m'en écarte


quelquefois, ce n'est pas sans remords.
Marie du Deffand ; Lettre au chevalier de l'Isle, le 10
décembre 1773.

Rien n'est si embarrassant que de répondre à une


jolie et charmante lettre ; il en coûte beaucoup à
l'amour-propre, surtout quand, dans cette lettre, on y
trouve des flatteries que l'on ne mérite point, et qui,
malgré qu'on en ait, donneraient l'envie de les mériter.
Marie du Deffand ; Lettre au chevalier de l'Isle, le 11
octobre 1773.

Les sots, par leurs consolations maladroites,


élargissent les blessures du cœur.
Marie du Deffand ; Lettre à Voltaire, le 22 octobre
1773.

Il y a tant d'injustice, de supercherie et de violence


dans ce monde, qu'il faut, quand on n'a pas de talents
pour les combattre et s'y opposer, plier les épaules et
se taire.
Marie du Deffand ; Lettre à Voltaire, le 8 octobre 1773.

La paresse, la douce paresse, la sainte paresse


m'endort et m'enchaîne.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

L'oisiveté étouffe les talents, et de plus, engendre la


nécessité.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)
Les amis de la table disparaissent après le dessert.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 12
juillet 1769.

La complaisance est une monnaie avec laquelle les


moins riches peuvent payer leur écot.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Entreprendre de consoler qui veut être inconsolable,


c'est lui disputer la seule consolation qui lui reste.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Plus stupide qu'un sot, deux sots qui se vantent de


leur sottise.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Ne faites point d'aveux contre vous, l'envie les


enregistre en notant votre indiscrète modestie.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Les femmes ne sont jamais plus fortes que


lorsqu'elles s'arment de leur faiblesse.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Les femmes se méprennent souvent, parce qu'elles


mettent l'imagination et le sentiment à la place de
l'examen et du jugement.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Les femmes ont trop d'imagination et de sensibilité


pour avoir beaucoup de logique.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

L'homme se blase en vieillissant ; il croit que tout


dégénère, tout perd son charme, parce qu'il perd la
faculté de jouir.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Les hommes sont aussi jaloux sur le chapitre de


l'esprit que les femmes le sont sur celui de la beauté.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Il importe, en amour, que les premières impressions


viennent des beautés morales ; celles que produisent
les beautés physiques s'effacent trop promptement.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

L'amour est une passion qui nous rend fou à vingt


ans, et qui se calme à cinquante ans.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

La solitude me pèse, surtout lorsque je suis seule !


Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

La vanité est, après la faim, ce qui anime le plus les


hommes.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Pratiquer l'amitié sans la sentir cela vaut mieux que


rien.
Marie du Deffand ; Lettre à John Crawford, le 13
février 1767.

Les louanges et les flatteries ne font pas oublier les


torts.
Marie du Deffand ; Lettre à John Crawford, le 13
février 1767.

La vanité de sa nature est calomniatrice, elle déprécie


pour se donner du relief.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Les vieilles connaissances valent mieux que les


nouveaux amis.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Toutes vérités ne sont pas bonnes à dire, mais elles


sont bonnes à entendre.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 20 juin
1779.

La crainte est le commencement de la sagesse.


Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 21
mars 1769.

Qui est seul avec lui-même est en bonne compagnie.


Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 21
mars 1769.
Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas
qu'on vous fasse.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 21
mars 1769.

Ce que nous ne pouvons comprendre ne nous est pas


nécessaire à savoir.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 21
mars 1769.

La société est composée de deux classes d'hommes,


les sots et les fripons.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 21 mai
1766.

La vanité ruine plus de femmes que l'amour.


Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 15
janvier 1770.

Sans le sentiment l'esprit n'est rien qu'une vapeur.


Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 23
octobre 1769.

Qui veut toujours juger des autres par soi-même a


tort.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 3 août
1769.

Quand on veut parler sans avoir rien à dire, on


persuade peu.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 11 juin
1769.

Le plus grand des plaisirs est celui de la conversation.


Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 24 mai
1769.

L'amitié est une chimère.


Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le
1er avril 1769.

Qui trop raconte ses plaisirs fait naître la haine.


Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le
1er avril 1769.

Si mon amant me quittait, j'en prendrais un autre !


Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le
1er avril 1769.

Le langage le plus parfait est celui qui exprime le plus


de choses avec le moins de signes.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Nous sommes tels que la nature nous a faits ; on


peut, peut-être (et c'est un peut-être), régler sa
conduite, mais non pas changer ses sentiments ni son
caractère.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 5 juillet
1767.

Il n'y a de différence que de la vérité au compliment.


Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 5 juillet
1767.

Oh ! les justes doivent être bien plus heureux que les


pécheurs pénitents.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 31 mai
1767.

Contentez-vous de vous ennuyer, abstenez-vous


d'ennuyer les autres.
Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 23 mai
1767.

On a bien de la peine à avoir du plaisir.


Marie du Deffand ; Lettre à Horace Walpole, le 11
septembre 1768.

Monsieur Voltaire, amant déclaré de la vérité, dites-


moi de bonne foi, l'avez-vous trouvée ?
Marie du Deffand ; Lettre à Voltaire, le 28 décembre
1765.

Qu'est-ce que la foi ? C'est de croire fermement ce


que l'on ne comprend pas.
Marie du Deffand ; Lettre à Voltaire, le 28 décembre
1765.

Il n'y a qu'un malheur, celui d'être né.


Marie du Deffand ; Lettre à Voltaire, le 28 décembre
1765.
Le vrai mérite rend tout égal.
Marie du Deffand ; Lettre à Mlle de Lespinasse, le 13
février 1754.

En amour, il n'y a que le premier pas qui coûte.


Marie du Deffand ; Lettre à d'Alembert, le 7 juillet
1763.

La modestie est au succès ce que la pudeur est à la


beauté.
Marie du Deffand ; Maximes et pensées (1780)

Alexandre Dumas

Les 50 citations de Alexandre Dumas :

L'amour est la plus égoïste de toutes les passions.


Alexandre Dumas ; Les trois mousquetaires (1844)

Rien ne réussit comme le succès.


Alexandre Dumas ; L'Ange Pitou, I, VII (1851)

Quand la reconnaissance se fait, les confidences


s'ensuivent.
Alexandre Dumas ; La comtesse de Charny (1853)

Une bonne œuvre en rachète deux mauvaises.


Alexandre Dumas ; Mademoiselle de Belle-Isle, II, 2
(1837)
Une bonne action trouve toujours sa récompense.
Alexandre Dumas ; Mademoiselle de Belle-Isle, I, 5
(1837)

Ce qui rend malheureux en amour, c'est moins de ne


pas être aimé quand on aime, que d'être encore aimé
quand on n'aime plus.
Alexandre Dumas ; Mademoiselle de Belle-Isle, I, 1
(1837)

Le souvenir de celui qui passe est d'autant plus


durable qu'il a été plus mystérieux.
Alexandre Dumas ; Le comte Hermann, II, 1 (1849)

Il n'y a pas de gens qu'on oublie plus vite que ceux


que l'on connaît trop.
Alexandre Dumas ; Le comte Hermann, II, 1 (1849)

Il n'y a pas d'homme qui devienne plus indifférent que


celui que l'on rencontre tous les jours.
Alexandre Dumas ; Le comte Hermann, II, 1 (1849)

Je viens du passé, je me nomme l'Espérance, je vais


vers l'avenir.
Alexandre Dumas ; Le comte Hermann, II, 1 (1849)

Il n'y a d'amitié qu'entre égaux.


Alexandre Dumas ; Kean (1836)

L'amour brise les grilles et se rit des verrous.


Alexandre Dumas ; Le chevalier de Maison-Rouge
(1846)

Une réputation sans tâche commandent la confiance


et le respect.
Alexandre Dumas ; Kean (1836)

Plus lâche qu'un homme qui refuse de se battre...


c'est un homme qui s'attaque à une femme.
Alexandre Dumas ; Kean (1836)

Toute vengeance est permise du moment où elle


atteint le coupable.
Alexandre Dumas ; Kean (1836)

Il n'y a pas de mal tant qu'on ne dit que du bien de


soi.
Alexandre Dumas ; Kean (1836)

L'amour est une loterie où celui qui gagne, gagne la


mort !
Alexandre Dumas ; Les trois mousquetaires (1844)

Quand on demande l'hospitalité aux gens, c'est bien


le moins qu'on ne parle pas mal d'eux.
Alexandre Dumas ; Le bâtard de Mauléon (1846)

C'est bien long pour quiconque se figure qu'on tue un


principe comme on tue un homme.
Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)

Dieu a écrit sur les faces de chaque créature son nom


et sa qualité.
Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)

Toujours la physionomie des hommes révèle à l'œil


qui sait y lire leurs vices et leurs vertus.
Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)

La science ordonne l'isolement de l'esprit, et la


philosophie celle du corps.
Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)

On est toujours honnête femme, quand on est fidèle à


celui que son cœur a choisi.
Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)

Beaucoup naissent avec des instincts mauvais, mais


la volonté est là pour les corriger.
Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)

La sainte liberté consiste surtout à respecter le libre


arbitre.
Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)
Il faut réfléchir avant que de parler.
Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)

J'aime avec l'énergie d'un cœur que nulle passion n'a


encore fatigué.
Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)

La terre est grande, et il y a place pour tout le monde


au soleil.
Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)

Mieux vaut mourir que de se déshonorer.


Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)

Dans le silence, Dieu parle au cœur de l'homme, dans


la solitude, l'homme parle au cœur de Dieu.
Alexandre Dumas ; Mémoires d'un médecin, Joseph
Balsamo (1846)

Un futur, cela doit marcher à la seconde, être réglé


comme une montre.
Alexandre Dumas ; Les demoiselles de Saint-Cyr
(1843)

Selon le sexe, selon l'âge, selon le caractère, nous


dirons selon la position.
Alexandre Dumas ; Les compagnons de Jéhu, II
(1856)

Ah ! l'amour maternel est une si grande vertu qu'il fait


excuser bien des choses !
Alexandre dumas ; Le comte de Monte-Cristo (1846)

Ceux qui n'ont jamais rien désiré, ne savent pas ce


que c'est que le bonheur de vivre.
Alexandre dumas ; Le comte de Monte-Cristo (1846)

Dieu pêche les âmes à la ligne, Satan les pêche au


filet.
Alexandre Dumas ; Maximes et pensées.

La maman crie d'abord... puis elle pleure, puis elle


sanglote... puis elle pardonne.
Alexandre dumas ; Louise Bernard (1843)

Les mamans, ça pardonne toujours ; c’est venu au


monde pour ça.
Alexandre dumas ; Louise Bernard (1843)

La jeunesse est une fleur dont l'amour est le fruit.


Alexandre dumas ; Le comte de Monte-Cristo (1846)

J'ai dans le cœur trois sentiments avec lesquels on ne


s'ennuie jamais : De la tristesse, de l'amour et de la
reconnaissance.
Alexandre dumas ; Le comte de Monte-Cristo (1846)
Un mari est toujours un homme d'esprit ; il n'a jamais
l'idée de se marier.
Alexandre dumas ; Maximes et pensées.

L'habitude est une seconde nature.


Alexandre Dumas ; Kean (1836)

En amitié fidèle, encore plus qu'en amour, tout ce


qu'aima mon cœur, il l'aima plus d'un jour.
Alexandre Dumas ; L'Ingénue (1853)

On ne vit pas de ce que l'on mange, mais de ce que


l'on digère.
Alexandre Dumas ; L'Ingénue (1853)

En amour, qui doute accuse.


Alexandre Dumas ; Kean (1836)

La vie est un grand chapelet de petites misères que le


philosophe égrène en riant.
Alexandre Dumas ; Les trois mousquetaires (1844)

Vous qui pleurez un passé plein de charmes, et qui


traînez des jours infortunés, vos malheurs se verront
terminés, quand à Dieu seul vous offrirez vos larmes.
Alexandre Dumas ; Les trois mousquetaires (1844)

Il n'y a pas d'amitié qui tienne à un secret surpris,


surtout quand ce secret intéresse l'orgueil.
Alexandre Dumas ; Les trois mousquetaires (1844)
Tous pour un, un pour tous !
Alexandre Dumas ; Les trois mousquetaires (1844)

Le silence est la dernière joie des malheureux.


Alexandre Dumas ; Les trois mousquetaires (1844)

Il y a des services si grands qu'on ne peut les payer


que par l'ingratitude.
Alexandre Dumas ; Mes mémoires (1863)

Louis Dumur

Les 133 citations de Louis Dumur :

L'intolérance a créé l'hypocrisie.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'hypocrisie
(1892)

Nos actions, même nos actions généreuses, ne sont


le plus souvent que des spéculations.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'intérêt (1892)

Le cœur est un levier puissant que doit mettre en


œuvre la raison.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)

Chacun se fait une morale à son usage personnel


pour pouvoir se livrer à ses petites malhonnêtetés.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'honneur (1892)

Se dévouer pour son prochain est d'un noble cœur et


d'un petit esprit.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le bien (1892)

Nous recherchons les hommages non pour ce qu'ils


valent, mais pour ce qu'ils nous font valoir.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le succès (1892)

On rend d'autant mieux hommage à un mort, qu'on


n'a plus à l'envier.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'envie (1892)

Il est plus facile de dénigrer que de complimenter.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le pessimisme
(1892)

Dénigrer la vie, c'est lui être ou inférieur, ou


supérieur ; l'apprécier, ce n'est jamais que lui être
égal.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le pessimisme
(1892)

Bien dire ne veut pas dire bien faire.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le bien (1892)

Il n'y a aucun mérite à faire le bien, lorsqu'on n'a pas


d'intérêt à faire le mal.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le bien (1892)
On se repent d'une mauvaise action, seulement après
qu'elle fût jugée inutile.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le bien (1892)

L'abîme qui sépare le bien et le mal est aisément


comblé par l'intérêt.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le bien (1892)

Faire le bien n'est pas tout, il faut le bien faire.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le bien (1892)

On s'aperçoit du mal à son actualité et du bien à sa


virtualité.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le bien (1892)

L'indépendance du cœur est le triomphe de l'égoïsme.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)

Un lingot d'or à la place du cœur vaut encore mieux


qu'un caillou.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'argent (1892)

L'argent hérité est plus noble que l'argent gagné.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'argent (1892)

Si tu vis seul, la calomnie s'acharnera sur toi : mais si


tu ne vis pas seul, ce sera bien pis.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la société (1892)
On prend son plaisir où on le trouve : ordinairement
un degré plus bas qu'on ne l'avoue.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour-propre
(1892)

Être avide de distractions, c'est avouer qu'on n'en


trouve pas en soi-même.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la société (1892)

La plupart des hommes ne tiennent à l'honneur que


pour en couvrir leur malhonnêteté.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'honneur (1892)

Si l'amour-propre redresse les hommes, l'ambition se


charge de les courber.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'ambition (1892)

Ceux qui sont à cheval sur les principes savent en


descendre pour franchir à pied les mauvais pas.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la conscience
(1892)

Pour juger sainement, il ne faut pas partir des


principes, mais des faits.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la justice (1892)

Il faut être bienveillant envers les hésitants et les


faibles !
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le caractère
(1892)
Les hommes en racontent beaucoup plus qu'ils n'en
ont fait, et les femmes beaucoup moins.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour (1892)

Il faut du courage pour vivre ; il en faut davantage


pour s'ôter la vie.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la mort (1892)

Une parole opportune est plus efficace qu'un coup.


Louis Dumur ; Les trois demoiselles du père Maire
(1909)

Un précepte vaut mieux qu'une menace.


Louis Dumur ; Les trois demoiselles du père Maire
(1909)

Pour l'âme, comme pour le corps, la chirurgie est plus


sûre que la médecine.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur les passions
(1892)

Le beau domine le vrai comme le ciel la terre.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le beau (1892)

L'étendue de l'esprit ne préjuge en rien sa profondeur.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'esprit (1892)

L'incertitude du cœur est l'aléa de l'amour : c'est sans


doute ce qui fait qu'on se passionne de ce jeu-là.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour (1892)
Un solitaire a des manies, il n'a pas de passions.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la société (1892)

Il n'y a pas de faillites en littérature, il n'y a que des


banqueroutes.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur les belles lettres
(1892)

L'amour est la plus noble des passions : mais les


passions sont les moins nobles des facultés de l'âme.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour (1892)

Sauvons les apparences : elles nous sauvent à leur


tour.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'hypocrisie
(1892)

Il faut savoir se décider, fût-ce pour le mal.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le caractère
(1892)

Savoir porter la laideur est un grand art chez une


femme ; c'est plus qu'un art, c'est une vertu.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur les femmes
(1892)

La laideur n'est pas un vice : c'est une tare.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur les femmes
(1892)
Les sentiers les moins fréquentés sont toujours les
plus pénibles mais pas toujours les plus glorieux.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le succès (1892)

Le doute n'est point un état pénible ; c'est le chemin


qui y mène qui est douloureux.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le doute (1892)

La moquerie découvre le ridicule des individus et ne


voit pas le ridicule de l'espèce.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'esprit (1892)

Le vrai bonheur consiste à s'ignorer soi-même.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le doute (1892)

Les plus sensibles désillusions sont celles de l'amour-


propre ; les plus cruelles, celles de la conscience.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la conscience
(1892)

La femme doit obéissance et fidélité à son mari.


Louis Dumur ; Les fourriers de Lénine, Roman (1932)

Le mari doit protection et fidélité à sa femme.


Louis Dumur ; Les fourriers de Lénine, Roman (1932)

Qui s'émeut de tout ignore les émotions.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)
Il faut agir avec prudence, et ne s'engager dans une
partie délicate qu'avec des garanties.
Louis Dumur ; Les loups rouges (1932)

Il est prudent d'avoir des opinions ; il est sage de n'en


pas avoir.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'opinion (1892)

Je t'aime, par tous les saints du paradis, par tous les


diables de l'enfer !
Louis Dumur ; Le sceptre de la Russie (1929)

Si je t'aime, diable ? Mais je t'adore !


Louis Dumur ; Le sceptre de la Russie (1929)

L'amour est une joie lumineuse et céleste qui doit


remplir l'âme, et par l'âme le corps.
Louis Dumur ; Le sceptre de la Russie (1929)

Le goût est moins une supériorité de l'esprit qu'une


délicatesse de l'âme.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur les belles lettres
(1892)

L'imbécillité contemporaine détourne du présent les


esprits délicats.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sottise (1892)

Une excessive sensibilité témoigne plus de nerfs


malades que de délicatesse de cœur.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)

Rarement on aime ceux qu'on a intérêt à aimer.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'intérêt (1892)

L'enthousiasme est plus facile que l'admiration, car


dans l'enthousiasme on met son coeur et dans
l'admiration son esprit. Le premier est plus accessible.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'esprit (1892)

Une idée exprimée simplement s'expose toute nue à


l'admiration ou aux outrages.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur les belles lettres
(1892)

Le mystère attire l'homme comme la lumière les


chauves-souris.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le doute (1892)

L'homme est un mystère pour la femme, la femme


une énigme pour l'homme.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour (1892)

Pactiser avec la sottise est le meilleur moyen de


s'assurer le succès et de s'interdire la gloire.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le succès (1892)

Le mariage est un moyen terme entre l'amour et la


chasteté.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le mariage
(1892)

Pour être très fort en amour deux conditions sont


nécessaires : espérer tout et n'ignorer rien.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour (1892)

La poésie et la physiologie sont les deux pôles de


l'amour.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour (1892)

En amour, comme dans beaucoup de maladies, une


rechute est toujours grave.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour (1892)

La vie n'est ni un mal, ni un bien : c'est une nécessité


heureuse ou malheureuse.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la vie (1892)

La conscience est un juge qui accorde toujours des


circonstances atténuantes.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la conscience
(1892)

Dans la lutte pour la vie, il y a certes plus l'amour de


la lutte que l'amour de la vie.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la vie (1892)

Il est préférable de vivre la vie que de vouloir la


comprendre.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la vie (1892)

La vie est une attente perpétuelle de ce qui peut être.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la vie (1892)

Il n'y a qu'une excuse à l'ingratitude, mais elle est


bonne : C'est l'humiliation que l'on éprouve d'avoir été
obligé.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour-propre
(1892)

L'intégrité n'est la suprême habileté que quand on a


l'habitude de la faire valoir.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la conscience
(1892)

Ce qui nous surprend le plus chez un homme, c'est de


le découvrir bienveillant.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le caractère
(1892)

Le sourire peut parfois être le signe d'une joie


bienveillante, le rire jamais.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le pessimisme
(1892)

Un caractère violent est un caractère faible.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le caractère
(1892)
On ne convie guère le public à sa vengeance, lorsque
l'insulte a trop bien porté.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la vengeance
(1892)

Les grands chrétiens croient moins en Dieu qu'au


juste ; les petits chrétiens croient moins au juste qu'en
Dieu.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la religion (1892)

Celui qui s'ennuie seul avec lui-même doit bien


penser qu'il ennuie aussi les autres.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la société (1892)

L'homme fait plus vite son deuil des désillusions qu'il


ne se corrige des illusions.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sottise (1892)

La beauté d'un sentiment nous illusionne souvent sur


sa légitimité.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)

La honte est la lâcheté du mal.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le caractère
(1892)

À défaut de l'originalité de l'esprit, on arbore celle des


mœurs.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la société (1892)
Pour réussir, il faut parler avec le cœur et agir sans
lui.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)

Avec la tolérance, on gagne en sagesse ce que l'on


perd en énergie.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'esprit (1892)

Tolérer les idées d'autrui est la marque d'un esprit


faible.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'esprit (1892)

Le cœur a ses prodigues et ses avares, il a aussi ses


économistes qui le discutent comme un budget.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)

La fortune aide les audacieux, mais elle ne trahit


qu'eux.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le caractère
(1892)

En morale, comme partout, il ne s'agit pas de juger,


mais d'expliquer.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la religion (1892)

La vie est un miroir qui reflète le visage dont on la


regarde.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la vie (1892)
On ne goûte pas toujours ce qu'on admire, et encore
moins ce qu'on aime.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur les belles lettres
(1892)

Il n'y a ni à comprendre, ni à connaître la femme : il


n'y a qu'à la goûter.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur les femmes
(1892)

Modérer ses appétits, surtout ses appétits spirituels,


est la première condition d'une bonne hygiène.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sottise (1892)

L'inquiétude du penseur est plus noble que la


certitude du simple.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le doute (1892)

Les inquiétudes de la conscience sont les


aphrodisiaques de l'âme.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la conscience
(1892)

Rien n'est moins digne de sympathie qu'une


sensibilité qui n'est pas doublée de charité.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)

Les femmes sensibles se donnent facilement, et se


reprennent de même.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)

Le temps procure la paix à l'âme humaine : mais il


prend sa commission, l'usure.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la vie (1892)

L'espérance est la morphine de la vie.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la vie (1892)

Médire de l'argent, c'est témoigner qu'au cas échéant


on ne saurait pas en faire usage.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'argent (1892)

Ne jamais penser qu'au moment présent lorsqu'on est


heureux, et qu'à l'avenir quand on est malheureux, est
un excellent précepte de vie.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la vie (1892)

La moquerie est le fait d'esprits superficiels, égoïstes


et vaniteux.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'esprit (1892)

Le remords est une faiblesse qui perd certains


criminels, une habileté qui en sauve d'autres.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la conscience
(1892)

Le danger du crime teinte d'héroïsme certains


criminels.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la conscience
(1892)

Les grandes passions sont l'indice de petits


caractères ; mais les petits caractères n'ont pas
toujours de grandes passions.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur les passions
(1892)

La franchise du caractère en met encore plus en relief


les défauts que les qualités.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le caractère
(1892)

Nous nous jugeons sur nos qualités ; les autres nous


jugent sur nos défauts.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la justice (1892)

L'amour consiste pour l'homme à deviner la femme,


pour la femme à comprendre l'homme.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour (1892)

Les égoïstes de la sensibilité agacent plus qu'ils


n'émeuvent.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)

L'envie est la seule passion qui ne procure aucune


jouissance.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'envie (1892)
Il y a plus à gagner à aimer ; il y a moins à perdre à
ne pas aimer.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour (1892)

On n'est pas toujours le fils de son père, mais on est


toujours le père de son fils.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le mariage
(1892)

Les trois grandes puissances de l'homme sont :


l'ambition, l'amour-propre et l'intérêt.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'intérêt (1892)

Le pessimisme s'exprime plus encore par le rire que


par les larmes.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le pessimisme
(1892)

Les hommes déchaînent souvent de grands maux


pour la défense de petits intérêts.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sottise (1892)

Plus on fait le bien d'une façon désintéressée, plus on


est sensible à l'ingratitude.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le bien (1892)

Vis-à-vis de nos passions, la retraite n'est jamais


qu'une déroute.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur les passions
(1892)
On croit par habitude ; on ne croit pas par indifférence
; on ne croit plus par fatigue.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la religion (1892)

Le mariage rompt de pernicieuses habitudes pour en


faire contracter de déprimantes.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur le mariage
(1892)

L'orgueil a cela de bon qu'il distrait l'homme de sa


faiblesse.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur l'amour-propre
(1892)

La société n'a pas de morale : elle n'a que des


moeurs.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la société (1892)

Le cœur est un volcan, dangereux quand il est en


activité, laid quand il est éteint.
Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)

Trop de raison jette sur les sentiments une disgrâce.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la sensibilité
(1892)

Soyez heureux : c'est là le vrai bonheur.


Louis Dumur ; Petits aphorismes sur la félicité (1892)
Jean Dutourd

Les 90 citations de Jean Dutourd :

Une personne qu'on a aimée et dont on est séparé


pendant quelques années se simplifie, se décolore, se
schématise ; bref, elle devient une caricature : oubli et
calomnie, c'est presque pareil.
Jean Dutourd ; Le bonheur et autres idées (1980)

Il y a des gens qui passent toute leur vie sans savoir


qui ils sont, d'autres qui ne se doutent de rien,
d'autres qui ne se sont jamais donné la peine de jeter
un coup d'œil sur le monde extérieur. L'univers est
rempli d'inconscients et de gens aveugles. Tantôt ils
ont de la chance, tantôt ils n’en ont pas.
Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques (1979)

Souvent des gens qui croient s'aimer, ou du moins ne


s'interrogent pas là-dessus, ont cessé de le faire
depuis plusieurs années. Les amours conjugales sont
comme des tasses fêlées, qui peuvent rester
longtemps entières, mais qui se cassent si on les
trempe dans l'eau chaude.
Jean Dutourd ; Pluche ou l'amour de l'art (1967)

A vingt ans, la vérité ennuie, j'entends la vérité


profonde, la vérité de l'être, qui perce à travers les
attitudes, comme les mauvaises herbes au milieu d'un
gazon bien tondu. A vingt ans, toute vérité apparaît
comme une ortie ou un chardon qu'il faut arracher. A
quarante-cinq ans, il n'y a plus que les chardons et les
orties qui m'intéressent en moi, et pour un peu
j'arracherais le joli gazon qui est autour.
Jean Dutourd ; Pluche ou l'amour de l'art (1967)

Le désespoir n'est pas une grande vague qui


submerge un homme ; une brusque invasion, une
maladie foudroyante qui brise d'un seul coup tous les
ressorts. J'imagine le désespoir, moi, plutôt comme un
microbe qui opère ses ravages dans un coin de
l'organisme. J'ajouterai qu'il se passe avec le
désespoir ce qu'il se passe avec à peu près tous les
sentiments et toutes les passions : celui qui en est
atteint l'ignore très longtemps. Il ne soupçonne rien du
travail du microbe. Puis, un beau jour, il s'aperçoit qu'il
ne reste plus rien en lui, plus une trace d'espoir. Tout
a été grignoté. Il est comme une maison entièrement
absorbée par les termites. La maison tombe en
poussière. L'homme tombe en poussière.
Jean Dutourd ; Les horreurs de l'amour (1963)

On fait l'amour, ce soir ? Faut pas en abuser,


mignonne.
Jean Dutourd ; Au bon beurre, le 10 septembre 1952.

La chasteté d'un couple n'est pas dans la continence.


Jean Dutourd ; Le septième jour (1995)

Je me fous de l'argent, il n'est intéressant que pour ce


qu'il procure.
Jean Dutourd ; Pluche ou l'amour de l'art (1967)

Un authentique chagrin d'amour enferme en lui-même


celui qui l'éprouve ; c'est comme une seconde
cristallisation, plus solide que la première, et plus
durable car, dans ce domaine, contrairement au
proverbe, les absents ont toujours raison. L'être aimé
vous eût-il dit adieu à jamais, vous eût-il accablé des
plus grandes cruautés, on ne parvient pas à lui être
infidèle, on est d'autant plus enchaîné charnellement
à lui qu'il est invisible.
Jean Dutourd ; Le séminaire de Bordeaux (1987)

La bagatelle, on peut parfaitement s'en passer


pendant des mois. La chasteté est bien moins pénible
qu'on n'affecte de le dire, surtout les messieurs qui,
sur ce chapitre, mentent à qui mieux mieux.
Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques (1979)

Ce qu'on n'a pas mérité est un cadeau, un sourire du


destin.
Jean Dutourd ; Le bonheur et autres idées (1980)

Toute vérité commence par une piqûre ou par une


blessure.
Jean Dutourd ; Pluche ou l'amour de l'art (1967)

L'amour, c'est uniquement une question d'odeur.


Jean Dutourd ; Le déjeuner du lundi (1947)

L'amitié est, de tous les sentiments, celui que j'aime le


plus. Je vais même jusqu'à préférer un peu l'amitié à
l'amour. L'amour prend trop de temps, trop d'âme ; il
apporte des bonheurs et des ennuis trop
considérables ; neuf fois sur dix il est assommant, et
quand il n'est pas assommant, c'est pire. On laisse
tout pour courir à lui, on est sans cesse à son service,
et deux passions, c'est trop pour un seul cœur.
Jean Dutourd ; Pluche ou l'amour de l'art (1967)

La plupart des gens traversent la vie avec pour tout


bagage une centaine de proverbes. Ils se feraient
couper en morceaux plutôt que de l'avouer, ils n'en
sont même pas toujours conscients ; mais ces cent
proverbes leur permettent de tenir soixante ou quatre-
vingts ans sans catastrophe majeure, tout aussi bien
que s'ils se réglaient sur les principes de Kant ou de
Platon.
Jean Dutourd ; Mimi-Bamboche (1979)

L'amour ressemble parfois à un feu qui prend mal, qui


menace à tout instant de s'éteindre. Si tu y jettes des
bûches, tu l'étouffes. Tu n'arrives à le faire durer qu'en
ajoutant de temps à autre des brindilles.
Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques (1979)

Être quitté, cela signifie que votre amour n'est pas


mort d'épuisement ou de vieillesse, mais qu'il a été
assassiné, qu'il a été tué dans sa fleur.
Jean Dutourd ; L'âme sensible (1959)

Les chagrins d'amour laissent des souvenirs délicieux.


Quand leur pointe s'est émoussée, une impression
générale de bonheur subsiste, qu'il est toujours très
doux d'évoquer. Le cœur s'en trouve comme ennobli.
Jean Dutourd ; L'âme sensible (1959)

Perdre le temps est un délice que je goûte souvent.


Je vais de-ci de-là, l'esprit vide, deux pensées roulant
dans la tête, comme des billes. Il ne me déplaît pas
de perdre mon temps si c'est comme je le veux. Seul,
du temps passé à m'ennuyer me semble réellement
perdu.
Jean Dutourd ; Le complexe de César (1946)

Il y a toujours assez de temps pour s'ennuyer, c'est


pour s'amuser ou travailler qu'on en manque.
Jean Dutourd ; Le vieil homme et la France (1994)

L'amour est la grande affaire des femmes, même de


celles qui ne l'ont guère connu ou pas du tout. Elles
ont un œil d'aigle pour le repérer, si soigneusement se
dissimule-t-il ; elles le devinent avant qu'il soit éclos.
Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques (1979)

En amour, le plaisir reçu enchaîne autant, sinon plus,


que le plaisir donné.
Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques (1979)

Un homme et une femme qui passent leur vie entière


ensemble, qui finissent par ne faire plus qu'une seule
et même âme, qu'un seul et même être, est l'une des
plus belles réussites humaines.
Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques (1979)

Les hommes organisent leur amour en fonction de


leur vie, les femmes organisent leur vie en fonction de
l'amour. L'amour ne pose aucun problème aux
femmes, elles immolent tout pour lui avec
enthousiasme. Alors que pour les hommes, il s'agit de
l'ajuster, de le répartir, de l'empêcher de mordre trop
sur les occupations, le gagne-pain, la position sociale,
etc. L'amour se fraie un chemin comme il peut à
travers l'âme encombrée des hommes, alors qu'il
prend possession, souverainement, de l'âme des
femmes, qui se vide de tout à son approche.
Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques (1979)

Il est plus facile d'être malheureux du malheur d'autrui


qu'heureux de son propre bonheur.
Jean Dutourd ; Le bonheur et autres idées (1980)

Qui donne ne sait jamais combien il faut donner ; qui


reçoit croit toujours qu'on le gruge.
Jean Dutourd ; Le bonheur et autres idées (1980)

La chance, c'est le bonheur, c'est la face rébarbative


et noire du destin qui tout à coup s'illumine d'un
charmant sourire. Un instant avant, on vivait dans les
ténèbres, on étouffait sous un couvercle, on était
enchaîné par la nécessité, on était un esclave écrasé
par le poids du monde.
Jean Dutourd ; De la France considérée comme une
maladie (1982)

L'oisiveté, c'est la plus belle chose du monde, quand


on n'en souffre pas.
Jean Dutourd ; Pluche ou l'amour de l'art (1967)

Quelqu'un qui vous dit qu'il va vous rendre heureux,


c'est comme quelqu'un qui vous apporte une surprise.
Il est rare que la surprise soit agréable. Elle tombe
presque toujours à côté. Cela se comprend : le
donateur, pour son cadeau, tâche d'imaginer ce qui lui
ferait plaisir à lui.
Jean Dutourd ; Le spectre de la rose (1986)

Les gens qu'on aime, c'est sacré.


Jean Dutourd ; Pluche ou l'amour de l'art (1967)

L'amitié est un sentiment aussi mystérieux que


l'amour.
Jean Dutourd ; Henri ou l'Éducation nationale (1983)

En amour, il n'y a pas de tromperie quand on se dit


tout.
Jean Dutourd ; Trilogie française (1997)

On n'a jamais le dernier mot avec les personnes de


mauvaise foi !
Jean Dutourd ; La fin des Peaux-Rouges (1964)

Vingt-huit ans est l'âge où l'on est placé devant le


choix déchirant des pantoufles ou des pieds nus.
Jean Dutourd ; Henri ou l'Éducation nationale (1983)

En amour, il n'y a pas de tromperie quand on se dit


tout.
Jean Dutourd ; Trilogie française (1997)

Le propre de notre temps est la malhonnêteté


intellectuelle.
Jean Dutourd ; Scènes de genre et tableaux d'époque
(1996)

On excuse volontiers la mauvaise foi ; on n'excuse


pas la bonne foi.
Jean Dutourd ; Le paradoxe du critique (1971)

De nos jours, plus une idée est stupide, plus elle a de


chances d'être réalisée.
Jean Dutourd ; Le spectre de la rose (1986)

C'est toujours embarrassant de repousser une


déclaration d'amour quand on n'est pas une garce.
Jean Dutourd ; Les horreurs de l'amour (1963)

Il n'y a pas de fumée sans feu.


Jean Dutourd ; Dutouriana, le 7 mars 2002.

L'arme préférée des imbéciles est la mauvaise foi.


Jean Dutourd ; Le complexe de César (1946)
Un chagrin d'amour, cela s'organise et cela se
savoure.
Jean Dutourd ; Les horreurs de l'amour (1963)

Les femmes qui ont été abandonnées et qui souffrent


d'un chagrin d'amour ont besoin, pour les apaiser,
d'une certaine forme virile de la tendresse : où trouver
cette tendresse mieux que chez un père ?
Jean Dutourd ; Leporello, Ed. Plon (2007)

Rousseau n'était pas fou, il était pire : c'était un


homme en avance sur son temps.
Jean Dutourd ; Le spectre de la rose (1986)

L'évolution d'une langue se fait par le peuple, qui


arrange les mots selon les capacités de son gosier.
Jean Dutourd ; Loin d'Édimbourg (1990)

Il n'y a rien de plus guignard qu'un homme qui veut à


tout prix se marier.
Jean Dutourd ; Les horreurs de l'amour (1963)

Une femme n'est pas un homme ; excuse-moi


d'insister sur une chose aussi bête !
Jean Dutourd ; Pluche ou l'amour de l'art (1967)

Une femme qui vous a quitté laisse dans l'âme une


traînée éblouissante.
Jean Dutourd ; L'âme sensible (1959)
Chaque femme me guérit de l'amour, jusqu'au désir
suivant.
Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques (1979)

Quelle pourrait bien être pour moi la femme idéale ?


Un corps privé de pensée !
Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques (1979)

Avec un imbécile les choses sont toujours plus


difficiles qu'avec un type intelligent.
Jean Dutourd ; L'assassin (1993)

L'imbécile de notre temps est un imbécile


romanesque.
Jean Dutourd ; L'école des jocrisses (1970)

Rien n'est inéluctable en ce monde, et la plupart du


temps l'on ne meurt que parce qu'on le veut bien.
Jean Dutourd ; Loin d'Édimbourg (1990)

La foule, c'est-à-dire l'opinion publique, ne sait jamais,


toute seule, où elle va.
Jean Dutourd ; Scandale de la vertu (1997)

On peut quand même être à peu près convenable


sans forcément être pute, non ?
Jean Dutourd ; Henri ou l'Éducation nationale (1983)

Le mystère de l'amour est un fait surtout physique.


Jean Dutourd ; Le complexe de César (1946)

Il ne faut jamais chercher à comprendre un mystère


quand c'est un mystère heureux.
Jean Dutourd ; Mémoires de Mary Watson (1980)

La patrie, c'est le seul bien des pauvres face à


l'internationale des riches.
Jean Dutourd ; Le spectre de la rose (1986)

L'érotisme, tout simplement, c'est la connaissance


d'une nudité par un autre regard.
Jean Dutourd ; Notre amie la femme (1992)

L'érotisme, c'est Dieu cherchant Adam et Eve, nus et


dissimulés dans la végétation du Paradis terrestre.
Jean Dutourd ; Notre amie la femme (1992)

En amour, les femmes ne mentent pas, ou très peu ;


elles ont besoin que leur cœur soit bien ordonné,
comme leur logis, d'où la brutalité avec laquelle elles
congédient les amants qu'elles ont cessé d'aimer, et
la franchise dont elles usent pour décourager les
hommes qu'elles estiment, mais dont elles ne veulent
pas.
Jean Dutourd ; Portraits de femmes (1991)

Observe un hypocrite : il est hypocrite avec tout le


monde, même avec les gens qui lui sont inutiles. Il est
hypocrite avec lui-même. Bref, il est dupe de ses
singeries. Quel haïssable personnage !
Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques (1979)

Quand on fait un semblant de promesse à une


femme, on est fichu. Elle transforme aussitôt ce
semblant de promesse en engagement sacré. Elle
vous le rappelle tous les jours, elle vous harcèle, la
vie devient intenable, jusqu'au moment où, vaincu,
l'homme cède.
Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques (1979)

En politique il y a une chose plus dangereuse que de


faire des promesses, c'est de les tenir.
Jean Dutourd ; La Gauche la plus bête du monde
(1985)

Une femme est un être incomplet tant qu'elle n'a pas


rencontré l'homme à qui elle désire tout donner d'elle,
qui l'accepte et qui, en échange, la métamorphose.
Jean Dutourd ; Mémoires de Mary Watson (1980)

L'amour doit avoir pour effet de rapprocher deux


personnes, et non de les séparer.
Jean Dutourd ; L'assassin (1993)

Au paradis, on est assis à la droite de Dieu, c'est


normal, c'est la place du mort.
Jean Dutourd ; Les choses comme elles sont (1978)

Le mariage est une chose, l'amour en est une autre,


et il est généralement dangereux de les mêler. Le
mariage exige de la tolérance, de l'indulgence, bref de
l'amitié. L'amour est jaloux, possessif, adorant ou
haineux, totalement antinomique de l'amitié, sentiment
agréable et raisonnable.
Jean Dutourd ; De la France considérée comme une
maladie (1982)

Il est bien plus facile de rendre heureux un mari qu'on


n'aime pas en ayant un amant qu'on aime, qu'en
restant fidèle à un homme qu'on a cessé d'aimer
depuis dix ans.
Jean Dutourd ; De la France considérée comme une
maladie (1982)

Une femme, c'est mou, c'est malléable, cela a besoin


d'une main qui la modèle et qui la remodèle sans
arrêt.
Jean Dutourd ; Pluche ou l'amour de l'art (1967)

L'esprit étincelant et vrai, qui frôle sans cesse le


cynisme, effraye les jolies femmes.
Jean Dutourd ; L'âme sensible (1959)

Si l'amour est un maître, l'amitié est la plus discrète et


la plus exquise des servantes.
Jean Dutourd ; Pluche ou l'amour de l'art (1967)

L'amour demande des loisirs ; pas de loisirs, pas


d'amour.
Jean Dutourd ; Les horreurs de l'amour (1963)

Le temps perdu à bâiller ne se retrouve jamais.


Jean Dutourd ; L'âme sensible (1959)

Amour - Pour le chasseur, la femme est une proie.


Jean Dutourd ; L'âme sensible (1959)

Les 53 citations de Maria Edgeworth :

Pour gagner la confiance d'un homme, soit fidèle à ta


parole.
Maria Edgeworth ; Bélinde (1802)

La confiance se gagne, mais ne se demande pas.


Maria Edgeworth ; Bélinde (1802)

Il est bon d'avoir deux cordes à son arc.


Maria Edgeworth ; Il n'y a pas de petite économie
(1801)

Apprends à juger par toi-même.


Maria Edgeworth ; Il n'y a pas de petite économie
(1801)

Il n'y a pas de petite économie.


Maria Edgeworth ; Il n'y a pas de petite économie
(1801)

Les simples expressions de la sensibilité, chez les


enfants, ont un charme inexprimable.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)
Il n'y a point d'instruction plus sûre que celle qui est
accompagnée de l'action.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

Il est bien plus généreux de pardonner en se


souvenant que de pardonner en oubliant.
Maria Edgeworth ; Réflexions et maximes morales
(1849)

L'espérance anime le courage, la crainte enchaîne


l'activité.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

Les promesses par écrits sont de peu d'utilité entre


honnêtes gens.
Maria Edgeworth ; Les deux familles (1814)

Le succès en ce monde dépend plus de la prudence


que de la bonne ou mauvaise fortune.
Maria Edgeworth ; Heurt et malheur (1814)

La modestie n'est bien souvent qu'une sorte d'orgueil


plus raffiné.
Maria Edgeworth ; Heurt et malheur (1814)

Les promesses verbales, sans témoins pour les


attester, ne sont que du vent.
Maria Edgeworth ; Les deux familles (1814)

Le bonheur, qui habite aussi bien les chaumières que


les palais, prend sa source dans l'union des familles.
Maria Edgeworth ; Les deux familles (1814)

Un vieillard ne peut faire meilleur usage de son


expérience que de la rendre profitable à ses enfants.
Maria Edgeworth ; Les deux familles (1814)

Trois frères attachés tendrement l'un à l'autre, cette


amitié est une source d'émulation et de plaisir.
Maria Edgeworth ; Les deux familles (1814)

Quand une mère et un père enseignent à leurs


enfants, tout petits encore, à s'aimer et à s'aider l'un
l'autre, à réprimer leurs caprices ou leur mauvaise
humeur, à se montrer obéissants et dociles, ces
sages leçons épargnent aux parents bien des
chagrins par la suite.
Maria Edgeworth ; Les deux familles (1814)

S'il y a des parents qui ont plus de bonheur avec leurs


enfants, c'est qu'il y a des enfants mieux élevés que
d'autres.
Maria Edgeworth ; Les deux familles (1814)

Élevez et éduquez votre enfant comme vous voulez


qu'il soit un jour.
Maria Edgeworth ; Les deux familles (1814)

Les enfants sont un bienfait ou un fléau du ciel suivant


ce qu'ils deviennent, et ils deviennent ce que
l'éducation les fait.
Maria Edgeworth ; Les deux familles (1814)

Mieux vaut un repas frugal, assaisonné par l'affection,


que la table la mieux garnie avec la haine pour
convive.
Maria Edgeworth ; Les deux familles (1814)

Le vice n'abandonne sa proie qu'après avoir


consommé sa ruine.
Maria Edgeworth ; Firmin, ou Les suites d'une
première faute (1831)

L'infortune, qui resserre l'amitié des gens de bien,


sépare ceux que le vice avait réunis.
Maria Edgeworth ; Firmin, ou Les suites d'une
première faute (1831)

Un vice fait tomber dans un autre.


Maria Edgeworth ; Firmin, ou Les suites d'une
première faute (1831)

La loterie, qui rapporte à l'État plusieurs millions, est


un impôt sur la sottise et la cupidité.
Maria Edgeworth ; Firmin, ou Les suites d'une
première faute (1831)

Les enthousiastes sont des gens heureux.


Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)
Le travail est la destination commune des hommes.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

La persévérance utilise le passé, le présent et l'avenir


pour arriver à ses fins.
Maria Edgeworth ; Réflexions et maximes morales
(1849)

Un homme sans volonté, qui élève le caractère, est


un vaisseau sans gouvernail.
Maria Edgeworth ; Réflexions et maximes morales
(1849)

Les mots nouveaux sont nécessaires pour servir les


passions du moment.
Maria Edgeworth ; Réflexions et maximes morales
(1849)

Une femme qui a la tête pleine de romans croit en


trouver les héros dans la société.
Maria Edgeworth ; Réflexions et maximes morales
(1849)

La droiture est la meilleure politique.


Maria Edgeworth ; Réflexions et maximes morales
(1849)

Dans la carrière de l'éducation, hâtez-vous lentement.


Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)
Le mépris sans remède entraîne une dépravation
totale.
Maria Edgeworth ; Réflexions et maximes morales
(1849)

La confiance naît du succès.


Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

Les lois toujours claires et précises sont un grand


moyen d'ôter des prétextes à la tyrannie.
Maria Edgeworth ; Réflexions et maximes morales
(1849)

L'antidote est un poison pour ceux qui ne sont pas


empoisonnés.
Maria Edgeworth ; Réflexions et maximes morales
(1849)

On n'est jamais plus irritable que lorsqu'on se sent


blâmable.
Maria Edgeworth ; Réflexions et maximes morales
(1849)

Un pas fait à temps en vaut cent.


Maria Edgeworth ; Réflexions et maximes morales
(1849)

L'art de former un esprit juste et clair consiste dans


une association bien calculée des faits et de la
réflexion.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)
L'habitude de bien parler en conversation doit être la
base de l'art de bien parler en public.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

Il vaut mieux prévenir que corriger.


Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

La constance et une persévérance à toute épreuve


font naître l'habitude.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

Si vous craignez de ne point terminer à temps votre


travail, commencez plus tôt.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

Une demi-heure d'application vigoureuse fait plus


d'effet qu'une journée d'études languissantes.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

La justice est une vertu dont le pas est lent.


Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

L'enfance est le temps où l'on apprend à observer.


Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

L'argent qu'on accumule n'a de valeur que par


l'emploi qu'on en fait.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

La jeunesse se guérit de la présomption par l'usage


du monde, mais l'affectation ne se guérit jamais.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

La modestie, lorsqu'elle est naturelle, une certaine


grâce l'accompagne, et gagne les suffrages.
Maria Edgeworth ; Éducation pratique (1801)

Les 50 citations de Albert Einstein :

Pour être un membre irréprochable parmi une


communauté de moutons, il faut être soi-même un
mouton.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

Des flèches de haine ont été lancées contre moi, mais


elles ne m'ont jamais touché, parce qu'elles
appartenaient en quelque sorte à un autre monde,
avec lequel je n'ai absolument aucun rapport.
Albert Einstein ; Albert Einstein et la relativité, Ed.
Seghers (1961)

L'amer et le doux viennent de l'extérieur, le difficile


vient de l'intérieur, de nos propres efforts.
Albert Einstein ; Albert Einstein et la relativité, Ed.
Seghers (1961)

Éveiller et renforcer le plaisir de travailler chez le


jeune homme est la tâche la plus importante pour les
éducateurs. Seule une telle base conduit au bonheur
de posséder l'un de ces biens les plus précieux du
monde : la connaissance ou l'habileté artistique.
Albert Einstein ; Albert Einstein et la relativité, Ed.
Seghers (1961)

Il faut se garder d'inculquer au jeune homme l'idée


que le succès est le but de la vie, car un homme qui a
du succès reçoit ordinairement, de ses semblables,
une part incomparablement plus grande que celle qui
correspond aux services qu'il a pu leur rendre.
Albert Einstein ; Albert Einstein et la relativité, Ed.
Seghers (1961)

Le motif le plus important du travail à l'école, à


l'université, dans la vie, est le plaisir de travailler et
d'obtenir, de ce fait, des résultats qui serviront à la
communauté.
Albert Einstein ; Albert Einstein et la relativité, Ed.
Seghers (1961)

La valeur d'un homme réside dans ce qu'il donne et


non pas dans ce qu'il est capable de recevoir.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Un homme qui n'est plus capable de s'émerveiller a


pratiquement cessé de vivre.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le


reste n'est que de l'information.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)
La joie de regarder et de comprendre est le plus beau
cadeau de la nature.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

C'est un véritable miracle de voir que les méthodes


modernes d'instruction n'ont pas encore entièrement
étouffé la saine curiosité intellectuelle ; cette petite
plante délicate, en plus d'un encouragement, a surtout
besoin de liberté ; sans quoi elle s'étiole et ne manque
pas de périr.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un


préjugé.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

La distinction entre le passé, le présent, le futur n'est


qu'une illusion, aussi tenace soit-elle.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Que chacun raisonne en son âme et conscience.


Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

Peu d'êtres sont capables d'exprimer posément une


opinion différente des préjugés de leur milieu. La
plupart des êtres sont mêmes incapables d'arriver à
formuler de telles opinions.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

Le mot progrès n'aura aucun sens tant qu'il y aura des


enfants malheureux.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito.


Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Les amères leçons du passé doivent être réapprises


sans cesse.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Pour châtier mon mépris de l'autorité, le destin a fait


de moi une autorité.
Albert Einstein ; Ne dites pas à Dieu ce qu'il doit faire
(2004)

Ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit


compréhensible.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

La science sans la religion est boiteuse, la religion


sans la science est aveugle.
Albert Einstein ; Pensées intimes (2000)

L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours


faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement
impossible.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

Tomber amoureux n'est pas du tout la chose la plus


stupide que font les gens, mais la gravitation ne peut
en être tenue pour responsable.
Albert Einstein ; The human side (1981)

Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la


bêtise humaine.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Le temple de la science serait bien vide si on en


retirait tous ceux qui ne font pas véritablement de le
science.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

L'État est notre serviteur, et nous n'avons pas à en


être les esclaves.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

L'effort d'unir sagesse et pouvoir aboutit rarement et


seulement très brièvement.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

Si les faits ne correspondent pas à la théorie, changez


les faits.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Les grands esprits ont toujours rencontré l'opposition


violente des esprits médiocres.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Un problème sans solution est un problème mal posé.


Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)
Qui n'a jamais commis d'erreurs n'a jamais tenté
d'innover.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si


l'État te le demande.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

La politique, c'est éphémère, mais une équation est


éternelle.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Le nationalisme est une maladie infantile ; c'est la


rougeole de l'humanité.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

Rare sont ceux qui regardent avec leurs propres yeux,


et qui éprouvent avec leur propre sensibilité.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

La bureaucratie réalise la mort de toute action.


Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

Le culte de la personnalité reste à mes yeux toujours


injustifié.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

La vraie valeur d'un homme se détermine d'abord en


examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est
parvenu à se libérer du Moi.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

La possession de merveilleux moyens de production


n'a pas apporté la liberté, mais le souci et la famine.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

Un estomac creux n'est pas un bon conseiller


politique.
Albert Einstein ; Cosmic Religion (1930)

Mon idéal politique est l'idéal démocratique.


Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

Nous aurons le destin que nous aurons mérité.


Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

L'imagination est plus importante que le savoir.


Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

Rien n'est plus proche du vrai que le faux.


Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

C'est le rôle essentiel du professeur d'éveiller la joie


de travailler et de connaître.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

La plus belle chose que nous puissions éprouver,


c'est le mystère des choses.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)
Se sacrifier au service de la vie équivaut à une grâce.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer


pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

La joie de contempler et de comprendre, voilà le


langage que me porte la nature.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

Il n'existe pas d'autre éducation intelligente que d'être


soi-même un exemple.
Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)

Les 49 citations de Georges Elgozy :

La sincérité est l'ultime recours de ceux qui mentent


mal.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Quand un homme et une femme se marient, ils ne


font plus qu'un : reste à savoir lequel !
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Autorité bien ordonnée commence par soi-même.


Georges Elgozy ; Le paradoxe des technocrates
(1966)

Qui veut être digne de diriger l'économie d'une nation


doit savoir diriger son destin.
Georges Elgozy ; Le paradoxe des technocrates
(1966)

La science n'est rien sans conscience ; ou bien elle


peut être catastrophe.
Georges Elgozy ; L'Europe des européens (1961)

Un écrivain n'est rien d'autre qu'un scribe inspiré,


dans la meilleure des hypothèses : quand il est
inspiré.
Georges Elgozy ; Lettre ouverte à un jeune
technocrate (1968)

En France, l'administration prévoit tout ; ce qui ne veut


pas dire qu'elle pourvoit à tout.
Georges Elgozy ; Nos mécontemporains (1970)

À l'autorité sans compétence les Français préfèrent la


compétence sans autorité.
Georges Elgozy ; Lettre ouverte à un jeune
technocrate (1968)

La politique est l'art de rendre possible ce qui est


nécessaire ; ce qui est nécessaire, c'est d'être élu.
Georges Elgozy ; Nos mécontemporains (1970)
Savoir-faire, pour les technocrates, implique rarement
savoir quoi faire.
Georges Elgozy ; Lettre ouverte à un jeune
technocrate (1968)

Un problème politique, c'est un problème économique


ou social sans solution.
Georges Elgozy ; Nos mécontemporains (1970)

Un technocrate, c'est quelqu'un qui croit que


l'expérience s'enseigne.
Georges Elgozy ; Lettre ouverte à un jeune
technocrate (1968)

Convier à dîner un supérieur est un moyen éprouvé


de gâcher une soirée.
Georges Elgozy ; Le paradoxe des technocrates
(1966)

Les deux moteurs de l'homme : haine et amour.


Georges Elgozy ; La vérité sur mon Corps franc
d'Afrique (1985)

L'amour de soi laisse peu de place à l'amour d'autrui.


Georges Elgozy ; Nos mécontemporains (1970)

La manière de penser vaut toujours mieux que ce que


l'on pense.
Georges Elgozy ; Lettre ouverte à un jeune
technocrate (1968)
S'il est nécessaire de produire, il l'est aussi de vendre.
Georges Elgozy ; De l'humour (1979)

Un coureur de fond ne se mesure pas sur cent


mètres, il ne confond pas vitesse et précipitation.
Georges Elgozy ; Nos mécontemporains (1970)

Rien n'est plus facile que d'être aimé : il suffit d'y


mettre le prix.
Georges Elgozy ; Lettre ouverte à un jeune
technocrate (1968)

Briller : Dans une assemblée d'hommes cultivés, c'est


l'imbécile qui brille par son absence d'esprit.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Information : Faisceau de données indispensables


pour ne pas décider.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Métier : Meilleur moyen de mal gagner sa vie.


Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Tourisme : On ne va jamais chercher assez loin l'envie


de rentrer chez soi.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)
Intérêt général : Intérêt qui coïncide avec celui de la
technocratie.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Insinuer : Affirmer à moitié, pour être cru en entier.


Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Faux problème : Problème qui dispense de chercher


une vraie solution.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Définition : Préalable indispensable pour éviter tout


accord.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Connerie : D'aucuns estiment que la connerie est


héréditaire ; les autres ont des enfants.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Club politique : Société ouverte d'esprits relativement


fermés.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Chance : Seule explication admissible de la réussite


d'autrui.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Autodidacte : Personnalité qui s'est façonnée elle-


même, et qui croit s'être réussie.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Âge ingrat : Période qui s'étend de la naissance à la


mort.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Il faut définir pour débuter, si l'on ne veut pas finir par


buter.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Fausse modestie : Art d'éclabousser par son humilité.


Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Liberté surveillée : Archétype d'anti-pléonasme.


Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Conviction personnelle : Opinion empruntée à autrui


par instinct d'imitation ou de contradiction.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)
Évêque : Prêtre qui croit en Dieu, la bague au doigt.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Inégalité : Les plus intolérables des inégalités sont


celles dont on ne profite pas.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Tolérance - Faculté de supporter ce que l'on est


incapable d'interdire.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Snobisme : Art de conseiller mille manières d'être ou


de paraître, de se distraire ou de s'ennuyer ; mais de
pratique la mille et unième.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Un dictionnaire doit en premier lieu paraître sérieux :


On ne s'impose pas sans en imposer.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Égalitarisme : Rêve de pauvre, cauchemar de riche.


Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Lesbienne : Jouit sans penser à mâle.


Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Chasteté : Jouissance de ne pas jouir.


Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Malchance : Seule explication admissible de son


propre échec.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Tourisme : On ne va jamais chercher assez loin l'envie


de rentrer chez soi.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Franchise : Brutalité des faibles ; idée fixe de menteur.


Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

Altruisme : Le comble de l'altruisme, c'est de laisser


les autres s'occuper d'autrui.
Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)

L'anthropophagie est le comble de l'amour charnel.


Georges Elgozy ; L'esprit des mots ou
l'antidictionnaire (1981)
Les 36 citations de Paul Éluard :

Toute caresse toute confiance se survivent.


Paul Eluard ; L'amour de la poésie (1929)

Un rêve sans amour est un rêve oublié.


Paul Eluard ; Almanach Picard (1937)

Le bonheur est un seul bouquet : confus léger fondant


sucré.
Paul Eluard ; Le lit la table, Critique de la poésie
(1944)

Je n'ai envie que de t'aimer.


Paul Eluard ; Les yeux fertiles, Intimes V (1936)

Sûrs d'être heureux pour toujours, on n'aurait plus de


soucis.
Paul Eluard ; Le devoir et l'inquiétude, Au but (1917)

Il faut tout dire en peu de mots.


Paul Eluard ; Le Phénix, Marine (1951)

Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas


connues.
Paul Eluard ; Le Phénix, Je t'aime (1951)

Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu.


Paul Eluard ; Le Phénix, Je t'aime (1951)
Dans l'amour, la vie a toujours un cœur léger.
Paul Eluard ; Le Phénix, Chanson (1951)

Il nous faut peu de mots pour exprimer l'essentiel, il


nous faut tous les mots pour le rendre réel.
Paul Eluard ; Avenir de la poésie (1937)

Ta bouche aux lèvres d'or n'est pas en moi pour rire.


Paul Eluard ; Ta bouche aux lèvres d'or (1926)

Le jour est paresseux mais la nuit est active.


Paul Eluard ; Notre mouvement, Le dur désir de durer
(1946)

J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.


Paul Eluard ; Ma morte vivante (1946)

L'honneur de vivre vaut bien qu'on s'efforce de vivifier.


Paul Eluard ; Donner à voir, Au-delà de la peinture
(1939)

Plutôt que de mourir j'efface ce que j'ai mis de temps


à vivre.
Paul Eluard ; Je suis la bête, Le Livre ouvert (1942)

Le trottoir mélange les sexes.


Paul Eluard ; 152 proverbes mis au goût du jour, n°9.

Une brune s'y prend plus gentiment.


Paul Eluard ; 152 proverbes mis au goût du jour, n°27.
Qui n'entend que moi entend tout.
Paul Eluard ; 152 proverbes mis au goût du jour, n°26.

Les yeux de la luxure ont des joies secrètes.


Paul Eluard ; 152 proverbes mis au goût du jour, n°24.

Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui
est inspiré.
Paul Eluard ; Ralentir Travaux, préface (1930)

L'amour, c'est l'homme inachevé.


Paul Eluard ; La vie immédiate (1932)

L'espoir ne fait pas de poussière.


Paul Eluard ; Ailleurs, ici, partout (1953)

Jamais une erreur les mots ne mentent pas.


Paul Eluard ; Capitale de la douleur (1926)

Sans fatigue et sans soucis, le travail deviendra un


plaisir.
Paul Eluard ; Travail du peintre (1946)

II n'y a rien à attendre de rien.


Paul Eluard ; Travail du peintre (1946)

Vieillir, c'est organiser sa jeunesse au cours des ans.


Paul Eluard ; Ailleurs, ici, partout (1953)
Il n'y a pas d'ange de la réalité.
Paul Eluard ; Poèmes retrouvés (1952)

Il faut toujours abuser de sa liberté.


Paul Eluard ; Lettres à Gala (1924-1948)

Tout ce qui se répète est incompréhensible.


Paul Eluard ; La rouge amoureuse (1929)

L'amour choisit l'amour sans changer de visage.


Paul Eluard ; À haute voix (1929)

Mieux vaut mourir d'amour que d'aimer sans regrets.


Paul Eluard ; 152 proverbes mis au goût du jour,
n°125.

Rives d'amour pour nous sont rives de justice.


Paul Eluard ; Une leçon de morale (1949)

Du sens de l'amour et du sens de la vie, mes mains


se sont séparées de tes mains.
Paul Eluard ; Ma morte vivante (1947)

Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne.


Paul Eluard ; Le Phénix, Je t'aime (1951)

Un cœur n'est juste que s'il bat au rythme des autres


cœurs.
Paul Eluard ; Ce que l'Amérique doit entendre (1949)
Le passé est un oeuf cassé, l'avenir est un oeuf
couvé.
Paul Eluard ; Sentiers et les routes de la poésie
(1952)

Les 67 citations de Ralph Waldo Emerson :

Si vous croyez en la fatalité à votre détriment, croyez


en elle aussi à votre profit.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Le savoir-vivre, c'est la façon heureuse de faire les


choses.
Ralph Waldo Emerson ; Conduct of Live (1860)

L'essence de l'amitié est l'intégrité, la sincérité et la


confiance.
Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

L'amitié ne doit avoir ni soupçons ni défiances, mais


elle doit traiter son objet comme un dieu, afin que les
deux êtres humains qui ont établi entre eux ces
rapports d'amitié puissent être, pour ainsi dire, déifiés
l'un par l'autre.
Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

Nul n'a prié avec ferveur sans apprendre quelque


chose.
Ralph Waldo Emerson ; La nature (1836)
Qui veut être un homme doit être un anticonformiste.
Ralph Waldo Emerson ; La confiance en soi (1841)

Le mariage est la perfection où tendait l'amour,


ignorant de ses fins.
Ralph Waldo Emerson ; Journal intime (1803-1882)

Le mariage est un bien dont seuls les conjoints ont


conscience.
Ralph Waldo Emerson ; Journal intime (1803-1882)

L'amour est un maître qui n'a pas de supérieur,


l'amour est le médecin et l'éducateur des âmes.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Fais toujours ce que tu as peur de faire.


Ralph Waldo Emerson ; Essais, Deuxième série
(1844)

Descends dans ton cœur et écris.


Ralph Waldo Emerson ; Essais, Deuxième série
(1844)

L'homme civilisé a construit des voitures, mais il a


perdu l'usage de ses pieds.
Ralph Waldo Emerson ; La confiance en soi (1841)

Les voyages sont le paradis des fous.


Ralph Waldo Emerson ; La confiance en soi (1841)
Le secret de la fortune, c'est la possession de la joie.
Ralph Waldo Emerson ; La confiance en soi (1841)

La malice et la vanité portent l'habit de la


philanthropie.
Ralph Waldo Emerson ; La confiance en soi (1841)

Rien n'étonne plus les hommes que le sens commun


et les simples actions.
Ralph Waldo Emerson ; De l'art (1841)

Les dieux vendent tout à un haut prix.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Tout homme est pourchassé par son démon.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Chaque homme, comme chaque plante, a ses


parasites.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Les efforts que nous faisons pour échapper à notre


destinée ne servent qu'à nous y ramener.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Les amis d'un homme sont ses pôles magnétiques.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

La fortune d'un homme est le fruit de son caractère.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)
Le secret de la vie est le lien entre les personnes et
les événements.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

La bonté s'épuise en souhaits.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Une forte volonté ne se fabrique point ; il faut un poids


pour contrebalancer un poids.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Qui voit bien son but, le domine.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

La société des hommes ressemble à une comédie


grave ; populations, intérêts, gouvernements, histoire :
autant de marionnettes sur un théâtre de foire.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Le propre de la foi en la fatalité est d'inspirer un


courage fatal.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

La trop grande contemplation des obstacles engendre


la faiblesse.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

L'homme ne doit point se soumettre aux événements,


mais se servir d'eux et leur commander.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Du moment qu'un homme pense, il est libre.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

L'intelligence tue la fatalité.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

On est adultère avant même que d'arrêter ses regards


sur la femme, par le besoin animal.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Les hommes sont ce que les font leurs mères.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Ce qui arrive une fois peut arriver deux fois.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Une race vit aux dépens d'une autre race.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Le destin est le ministre général qui règne en maître


sur le monde.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Les grands hommes n'ont jamais été des bouffons.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

Garçons et filles sont indociles ; on n'en peut rien


faire.
Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

La puissance et le plaisir ne sont pas bon marché.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

L'argent coûte souvent trop cher.


Ralph Waldo Emerson ; La conduite de la vie (1860)

L'amour rend le bouffon gracieux et donne du cœur


au lâche.
Ralph Waldo Emerson ; De l'amour (1841)

Chaque âme est une céleste Vénus pour une autre


âme.
Ralph Waldo Emerson ; De l'amour (1841)

L'essence de l'amitié est l'intégrité, la complète


magnanimité et la confiance.
Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

Les amis tels que nous les désirons sont des rêves et
des fables.
Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

La seule récompense de la vertu est la vertu.


Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

Que votre ami soit pour vous un esprit.


Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)
Celui-là seul est fait pour l'amitié qui est magnanime.
Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

L'amitié est l'alliance de deux formidables natures se


contemplant mutuellement.
Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

Mieux vaut blesser votre ami que d'être son écho.


Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

Heureuse est la maison qui abrite un ami !


Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

Je boude la société, j'embrasse la solitude.


Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

Délicieuse est la juste rencontre de deux âmes dans


une pensée.
Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

La vulgarité, l'ignorance, le malentendu sont de


vieilles connaissances.
Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

Nos puissances intellectuelles s'accroissent avec nos


affections.
Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)

Rien de grand ne se fit jamais sans enthousiasme.


Ralph Waldo Emerson ; Society and solitude (1870)

Accrochez votre char à une étoile.


Ralph Waldo Emerson ; Society and solitude (1870)

Le secret de l'éducation réside dans le respect de


l'élève.
Ralph Waldo Emerson ; Conduct of Live (1860)

La création engendre la création.


Ralph Waldo Emerson ; Society and solitude (1870)

L'orgueil a perdu les anges.


Ralph Waldo Emerson ; The sphinx (1841)

Vivre sans dévouement est impudent.


Ralph Waldo Emerson ; English traits, XI (1856)

Rien de ce qui est solide n'est sûr ; toute chose


penche et vacille.
Ralph Waldo Emerson ; Discours à Waterville, le 14
août 1841.

La création du beau est l'art.


Ralph Waldo Emerson ; Essai sur la nature, III, La
beauté (1836)

La seule façon d'avoir un ami est d'en être un.


Ralph Waldo Emerson ; De l'amitié (1841)
L'homme est emprisonné par sa conscience.
Ralph Waldo Emerson ; La confiance en soi (1841)

La confiance en soi est l'aversion de la conformité.


Ralph Waldo Emerson ; La confiance en soi (1841)

La confiance en soi est le premier secret du succès.


Ralph Waldo Emerson ; La confiance en soi (1841)

Les 92 citations de Alain :

L'égoïsme est un fruit de civilisation, non de


sauvagerie, et l'altruisme est son correctif.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Le vrai chemin du pardon, c'est de comprendre la


faute par ses causes.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

La vie est un travail qu'il faut faire debout.


Alain ; Propos d'un Normand (1912)

Le premier fruit de la sagesse est le travail.


Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Dans tout sourire il y a de l'enfance, c'est un oubli et


un recommencement.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)
Le sourire est la perfection du rire. Car il y a toujours
de l'inquiétude dans le rire, quoique aussitôt calmée,
mais dans le sourire tout se détend, sans aucune
inquiétude ni défense.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

L'amour est un poème, quelque chose que l'on fait,


que l'on compose, que l'on veut.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Le génie, c'est l'action aisée, sans délibération, sans


erreur et imprévisible.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

L'amitié est une société libre où la contradiction plaît


par la pensée commune qu'elle fait ressortir.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Un cœur sans amour est une vie sans plaisirs.


Alain ; Propos d'un Normand (1912)

Aimer, c'est trouver sa richesse hors de soi.


Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Gouverner, c'est suivre les nécessités et s'en remettre


aux compétences.
Alain ; Le citoyen contre les pouvoirs (1926)

Le rire est le propre de l'homme, car l'esprit s'y délivre


des apparences.
Alain ; Système des Beaux-Arts (1920)

Le doute est le signe de la certitude.


Alain ; Propos sur l'éducation (1932)

L'effort qu'on fait pour être heureux n'est jamais


perdu.
Alain ; Propos sur le bonheur (1925)

Sentir, c'est réfléchir, c'est se souvenir.


Alain ; Propos sur le bonheur (1925)

L'intelligence, c'est ce qui dans un homme reste


toujours jeune.
Alain ; Propos d'un Normand (1912)

Le vrai désespoir est sans réflexion.


Alain ; Propos de littérature (1934)

J'aime mieux une pensée fausse qu'une routine vraie.


Alain ; Propos d'un Normand (1912)

Sage, le sourire est sensible ; fou, le rire est


insensible.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Le propre du travail, c'est d'être forcé.


Alain ; Arts et les Dieux (1943)

Toute l'enfance se passe à oublier l'enfant qu'on était


la veille.
Alain ; Propos sur l'éducation (1932)

Dès que nous tenons une opinion, elle nous tient.


Alain ; Propos sur l'éducation (1932)

Le métier de surveiller rend stupide et ignorant ; cela


est sans exception.
Alain ; Propos sur l'éducation (1932)

Les sentiments vrais sont des œuvres.


Alain ; Propos sur le bonheur (1925)

Il y a du supplice dans la passion, le mot l'indique.


Alain ; Arts et les dieux (1937)

Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de


volonté.
Alain ; Propos sur le bonheur (1925)

Fondez une Société des honnêtes gens, tous les


voleurs en seront.
Alain ; Propos d'un Normand (1912)

Qui n'a jamais été ridicule ne sait point rire.


Alain ; Propos de littérature (1932)

L'égoïste est triste parce qu'il attend le bonheur.


Alain ; Propos sur le bonheur (1925)
Espérer, c'est être heureux.
Alain ; Propos sur le bonheur (1925)

Ma grande objection à l'argent, c'est que l'argent est


bête.
Alain ; Propos de politique (1934)

Le souvenir commence avec la cicatrice.


Alain ; Propos sur l'éducation (1932)

Chacun doute le mieux de ce qu'il connaît aussi le


mieux.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

L'esprit cherche l'égal et veut l'égal.


Alain ; Les saisons de l'esprit (1935)

À vieille science, dieu jeune.


Alain ; Les saisons de l'esprit (1935)

Le temps n'est rien si on ne le pense.


Alain ; Les saisons de l'esprit (1935)

Justice ne peut attendre.


Alain ; Les saisons de l'esprit (1935)

Le caractère, c'est l'humeur pensée.


Alain ; Propos de littérature (1932)

Apprendre, c'est sauver l'erreur ; bien apprendre, c'est


la sauver toute.
Alain ; Les passions et la sagesse (1960)

Exister est tout, et ne pas exister n'est rien.


Alain ; Propos d'un Normand, le 29 mai 1909.

Dans tout contrat et dans tout échange, mets-toi à la


place de l'autre, mais avec tout ce que tu sais, et, te
supposant aussi libre des nécessités qu'un homme
peut l'être, vois si, à sa place, tu approuverais cet
échange ou ce contrat.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

L'esprit juste est celui qui ne met point trop


d'importance aux petites choses ni aux petits
malheurs, ni aux flatteries, ni au tumulte humain, ni à
la plainte, ni même au mépris, ce que l'esprit droit ne
sait pas toujours faire.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Le sourire est l'arme du sage, contre ses propres


passions et contre celles d'autrui.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

L'état d'homme est beau pour celui qui y va, avec


toutes les forces de l'enfance.
Alain ; Propos sur l'éducation (1932)

Le sommeil est un plaisir où l'on s'y perd ; on y glisse ;


on s'y plonge.
Alain ; Propos sur l'éducation (1932)
La vertu d'un homme ressemble bien plus à ses
propres vices qu'à la vertu du voisin.
Alain ; Propos sur l'éducation (1932)

L'oisiveté est mère de tous les vices, mais de toutes


les vertus aussi.
Alain ; Propos sur le bonheur (1925)

Qui se vante de ne point se laisser tromper, c'est


celui-là que l'on trompera si l'on peut.
Alain ; Sentiments, passions et signes (1926)

Aucune maladie n'a été, et n'est encore grave, que


l'enrichissement des serviteurs de l'Etat.
Alain ; Propos d'économique (1935)

Nos fautes périssent avant nous ; ne les gardons


point en momies.
Alain ; Propos sur le bonheur (1925)

La fausseté n'est rien de positif dans l'idée fausse,


elle n'est rien de plus que l'absence d'une autre idée.
Alain ; Spinoza (1900)

Admirer c'est égaler.


Alain ; Vingt leçons sur les Beaux-Arts (1931)

Essayer de se souvenir d'un lieu c'est presque


toujours essayer d'y aller en imagination.
Alain ; Esquisses de l'homme (1927)

Il y a plus de volonté qu'on ne croit dans le bonheur.


Alain ; Propos sur le bonheur (1925)

Les vices ne sont que des vertus à mi-chemin.


Alain ; Propos sur l'éducation (1932)

À s'informer de tout, on ne sait jamais rien.


Alain ; Propos sur l'éducation (1932)

C'est presque tout que de savoir lire.


Alain ; Propos sur le bonheur (1925)

La bonne humeur a quelque chose de généreux : elle


donne plutôt qu'elle ne reçoit.
Alain ; Propos sur le bonheur (1925)

Le doute n'est pas au-dessous du savoir, mais au-


dessus
Alain ; Propos sur l'éducation (1932)

Le génie n'est sans doute qu'un long refus.


Alain ; Propos de littérature (1932)

Ce n'est pas communiquer que communiquer


seulement ce qui est clair.
Alain ; Propos de littérature (1932)

Se souvenir, c'est nier la présence.


Alain ; Propos de littérature (1932)

Le sourire appelle le sourire, il rassure l'autre sur soi,


et toutes choses autour.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

On peut d'un sourire guérir les peines de quelqu'un


qu'on ne connaît pas.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Le pire des maux est la justice qui se fait par la force,


elle se fait haïr.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

De la colère à la haine, c'est un saut que le sage ne


fait point.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Rien ne trompe mieux qu'un regard ou un sourire.


Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Rien ne ressemble plus à une attaque par ruse que


les manœuvres de la prudence.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

La vérité ne se montre jamais si l'on ne la cherche.


Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Le riche ne cherche pas à paraître, mais l'emprunteur


vit de paraître.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Le désir de posséder fait le voleur ; l'amour de la


propriété fait l'avare.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Il sage de prendre un peu de vanité, mais sans s'y


donner, comme on prend le soleil à sa porte.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Il est pénible de déplaire ; il est délicieux de plaire.


Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Il n'y a pas que les sots qui aient besoin d'éloges, et


renouvelés souvent.
Alain ; Éléments de philosophie (1916)

Les 52 citations de Érasme :

Le bonheur consiste principalement à s'accommoder


à son sort, et à vouloir être ce qu'on est.
Érasme ; Fragments (1536)

La folie est la source des exploits de tous les héros.


Érasme ; Éloge de la folie (1521)

L'argent n'a pas d'opinion.


Érasme ; Adages (1508)
Pas de fard sur ma figure, elle ne dit rien qui ne soit
dans mon cœur.
Erasme ; Éloge de la folie (1509)

Plus l'amour est parfait, plus grande est la folie et plus


complet est le bonheur.
Erasme ; Éloge de la folie (1509)

Qui aime avec transport ne vit plus pour soi, il vit dans
l'objet de son amour.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Il faut que la Folie jouisse d'une grande faveur près


des immortels, puisqu’on lui remet tous les jours des
fautes pour lesquelles la sagesse ne trouve pas
grâce. Un sage a-t-il fait quelque sottise, vite, il
allègue la Folie pour obtenir pardon, et se réfugie
sous sa protection.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

N'oubliez jamais que Jésus appelle ses élus ses


brebis, et que de tous les animaux c'est sans contredit
l'espèce la plus sotte. Caractère de brebis, dit Aristote,
à cause de la stupidité inhérente à ces animaux, est
devenu une injure grave ! Tel est pourtant le troupeau
dont Jésus se déclare le pasteur.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Les fous ont le privilège de tout dire sans offenser


personne.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)
Qui cache sa folie vaut mieux que qui cache sa
sagesse.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Qui cherche la science cherche la douleur ; il y a de


grandes souffrances dans une grande intelligence.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Le cœur du sage est hanté par la tristesse, le cœur du


fou par la gaieté.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

La folie est la joie du fou.


Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Le fou change comme la lune, le sage à la stabilité du


soleil.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Un bien est d'autant plus grand qu'il est partagé par


un grand nombre.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

J'aime mieux passer pour fou et pour un être sans


valeur, que d'être sage et morose.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Les philosophes ne savent rien, et prétendent tout


savoir ; ils s'ignorent eux-mêmes et ne voient ni la
fosse ouverte à leurs pieds, ni le rocher qui se dresse
devant eux ; leur vue est courte et leur esprit bas.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

En recopiant sans peine, le plagiat s'approprie une


gloire qui a coûté d'immenses travaux à d'autres.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Les poètes, enfants de la liberté, toute leur affaire est


d'amuser les oreilles.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Ce qu'il y a de plus remarquable chez les maîtres et


maîtresses d'école, c'est leur talent de fasciner les
mamans, naïves et stupides, et les papas imbéciles,
qui croient sur parole la science qu'ils se donnent.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

La folie est une ivresse sans fin, où la joie, les délices,


les enchantements se renouvellent sans cesse.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Le monde le plus restreint est celui des sages, si


sages il y a.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Jouir seul n'est pas jouir.


Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Un fou à un grand avantage sur le sage, il est heureux


à peu de frais.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Une femme laide à faire peur paraît à son mari aussi


belle que Vénus.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

L'esprit humain a une grande affinité pour le rêve, qui


le conduit sans efforts vers des pays enchantés.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

L'imagination est la source où l'on puise le bonheur à


meilleur marché.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Le fou dévient sage à ses dépens, il ouvre les yeux


après l'action.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Un seul arbre ne peut tenir deux rouges-gorges.


Érasme ; Adages (1508)

Un, c'est personne.


Érasme ; Adages (1508)

Jeunesse angélique fait vieil âge satirique.


Érasme ; Adages (1508)

Il n'est pas de satiété dans l'étude.


Érasme ; Les colloques (1518)
La vieillesse est à charge à autrui comme à elle-
même.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

La glaise ne devient terre à mouler qu'après avoir été


pétrie.
Érasme ; Adages (1508)

Le feu n'éteint pas le feu.


Érasme ; Adages (1508)

On ne flatte jamais mieux qu'en affichant une franche


critique.
Erasme ; Éloge de la folie (1509)

Si tu combats avec une épée d'argent, tu seras


toujours vainqueur.
Erasme ; Adages (1508)

Le vaincu pleure, le vainqueur est ruiné.


Erasme ; Adages (1508)

Plus l'amour est parfait, plus la folie est grande et le


bonheur sensible.
Erasme ; Éloge de la folie (1509)

La montagne ne fraie pas avec la montagne.


Erasme ; Adages (1508)

Le glaise ne devient terre à mouler qu'après avoir été


pétrie.
Erasme ; Adages (1508)

On a raison de se louer soi-même quand on ne trouve


personne pour le faire.
Erasme ; Éloge de la folie (1509)

Si tu te fais de nouveaux amis, n'oublie pas les


anciens.
Érasme ; Adages (1508)

Qui court deux lièvres à la fois n'en prend aucun.


Érasme ; Adages (1508)

Le fou, parce qu'il l'est, croit que tous ceux qu'il


rencontre sur sa route sont fous comme lui. Quelle
modestie, de voir des égaux dans tous les hommes,
et de reconnaître chez eux, malgré l'amour-propre
naturel à chaque individu, le même mérite qu'on a en
soi !
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Un fou quelquefois parle avec sens et raison.


Erasme ; Éloge de la folie (1509)

On trouve chez tous les fous réunis une demi once,


que dis-je, un quart d'once de véritable sagesse !
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

À peine le vin est-il cuvé, que les chagrins reviennent


au triple galop.
Érasme ; Éloge de la folie (1521)

Ne donne pas de conseils à moins qu'on ne t'en prie.


Érasme ; Adages (1508)

Qui connaît l'art de vivre avec soi-même ignore


l'ennui.
Érasme ; Les colloques (1518)

Les 66 citations de Eschyle :

Quand on court de soi-même à sa perte, les dieux y


mettent la main aussi.
Eschyle ; Les Perses - Ve s. av. J.-C.

Les liens du sang sont forts quand s'y ajoute l'amitié.


Eschyle ; Promethée enchaîné - Ve s. av. J.-C.

Que l'outrage soit puni par l'outrage.


Eschyle ; Les Khoèphores - Ve s. av. J.-C.

En toute entreprise, il n'y a rien de plus funeste que


de mauvais associés.
Eschyle ; Les sept contre Thèbes - Ve s. av. J.-C.

La crainte est impossible à maîtriser quand elle est


excessive.
Eschyle ; Les Suppliantes - Ve s. av. J.-C.
Les hommes sensés ont beaucoup de principes
communs.
Eschyle ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

Une langue inconsidérée s'attire toujours un


châtiment.
Eschyle ; Prométhée enchaîné - Ve s. av. J.-C.

Un langage altier ne sied pas à des faibles.


Eschyle ; Les Suppliantes - Ve s. av. J.-C.

Un avantage en amène un autre.


Eschyle ; Les sept contre Thèbes - Ve s. av. J.-C.

C'est un mal inhérent à la tyrannie de n'avoir pas


confiance en ses amis.
Eschyle ; Promethée enchaîné - Ve s. av. J.-C.

Quel mortel reste juste s'il ne redoute rien ?


Eschyle ; Les Euménides - Ve s. av. J.-C.

La prospérité est insatiable chez tous les mortels.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

La justice accorde de comprendre à ceux qui ont


souffert.
Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Le succès, voilà ce que les mortels regardent comme


un dieu, plus qu'un dieu.
Eschyle ; Les Khoèphores - Ve s. av. J.-C.

C'est l'homme, non la femme, qui doit délibérer sur les


affaires du dehors.
Eschyle ; Les sept contre Thèbes - Ve s. av. J.-C.

Un homme avec un homme s'explique librement, et


fait connaître sa pensée sans détour.
Eschyle ; Les Khoèphores - Ve s. av. J.-C.

L'iniquité n'est pas un sol que foulent impunément nos


pieds.
Eschyle ; Les Khoèphores - Ve s. av. J.-C.

Nul ne révère ce que réprouvent les dieux.


Eschyle ; Les Khoèphores - Ve s. av. J.-C.

Sachez vous taire quand il faut, sachez parler à


propos.
Eschyle ; Les Khoèphores - Ve s. av. J.-C.

La force lutte contre la force, la vengeance contre la


vengeance.
Eschyle ; Les Khoèphores - Ve s. av. J.-C.

Malheur qui amoncelle calamité sur calamité.


Eschyle ; Les Khoèphores - Ve s. av. J.-C.

Qui est juste, sans y être contraint, ne sera point


malheureux.
Eschyle ; Les Euménides - Ve s. av. J.-C.

Le châtiment est toujours en raison du crime.


Eschyle ; Les Euménides - Ve s. av. J.-C.

De la sagesse naît la félicité.


Eschyle ; Les Euménides - Ve s. av. J.-C.

L'insolence est fille de l'impiété.


Eschyle ; Les Euménides - Ve s. av. J.-C.

Qui frappe est frappé, qui tue expie.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Il y a loin de la certitude à la conjecture.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Il ne faut affirmer qu'en toute certitude.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

La vraie sagesse est de ne pas sembler sage.


Eschyle ; Prométhée enchaîné - Ve s. av. J.-C.

Il n'est rien que le temps n'enseigne en vieillissant.


Eschyle ; Prométhée enchaîné - Ve s. av. J.-C.

Ma fantaisie à moi, c'est de n'en pas changer.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.
La démesure est fille de l'impiété.
Eschyle ; Les Euménides - Ve s. av. J.-C.

Une renommée trop haute expose à bien des périls.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Une femme qu'on laisse seule n'est plus rien.


Eschyle ; Les Suppliantes - Ve s. av. J.-C.

Aucun mortel ne traverse intact sa vie sans payer.


Eschyle ; Les Khoèphores - Ve s. av. J.-C.

Les dieux voient avec complaisance les maîtres


indulgents.
Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

S'obstiner à la lutte est mal séant aux femmes.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Un peuple qui murmure est toujours redoutable.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Au comble de la gloire, il est bon de céder.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Qui n'est pas envié n'est pas digne de l'être.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Le temps étouffe la timidité dans les cœurs.


Eschyle ; Fragments - Ve s. av. J.-C.
Le temps ne respecte point ce qui se fait sans lui.
Eschyle ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

Le peuple aime à critiquer ses chefs.


Eschyle ; Les suppliantes - Ve s. av. J.-C.

La parole apaise la colère.


Eschyle ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

La violence produit un épi de malheur, qui ne fournit


qu'une moisson de larmes.
Eschyle ; Les Perses - Ve s. av. J.-C.

La violence est fille de l'impiété.


Eschyle ; Euménides - Ve s. av. J.-C.

La discipline est mère du succès.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Il ne veut pas paraître très brave, il veut l'être.


Eschyle ; Les sept contre Thèbes - Ve s. av. J.-C.

C'est une loi : souffrir pour comprendre.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

C'est un lien fort que la parenté et l'habitude de vivre


ensemble.
Eschyle ; Prométhée enchaîné - Ve s. av. J.-C.
La jalousie d'une épouse est une bourrasque d'où sort
l'ouragan.
Eschyle ; Les suppliantes - Ve s. av. J.-C.

On ne lutte pas contre la force du destin.


Eschyle ; Prométhée enchaîné - Ve s. av. J.-C.

Il est dur aux femmes d'être loin du mari.


Eschyle ; Les Khoèphores - Ve s. av. J.-C.

On a tout à gagner, quand on est sage, à ne point le


paraître.
Eschyle ; Prométhée enchaîné - Ve s. av. J.-C.

L'adresse est faible en face de la nécessité.


Eschyle ; Prométhée enchaîné, 514 - Ve s. av. J.-C.

Il est bon d'apprendre à être sage à l'école de la


douleur.
Eschyle ; Les Euménides - Ve s. av. J.-C.

La mesure est le bien suprême.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

La mort est plus douce que la tyrannie.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Mourir glorieusement est un bienfait des dieux.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.
Aux modérés Zeus donne la victoire.
Eschyle ; Les Euménides - Ve s. av. J.-C.

Le matin naît de sa mère la nuit.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Le malheur, dans sa course errante, se pose


aujourd'hui sur l'un et demain sur l'autre.
Eschyle ; Prométhée enchaîné - Ve s. av. J.-C.

Être le premier à annoncer un malheur est déjà un


malheur.
Eschyle ; Les Perses - Ve s. av. J.-C.

La femme applaudit à ses vœux plus qu'à la réalité.


Eschyle ; Agamemnon, 482 - Ve s. av. J.-C.

La violence a coutume d'engendrer la violence.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

On fait le délicat dans les jours de bonheur.


Eschyle ; Agamemnon - Ve s. av. J.-C.

Les 22 citations de Ésope :

Il n'est rien d'impossible à qui veut se venger.


Ésope ; L'aigle et l'escargot - VIe s. av. J.-C.

Comment, guérissant les autres, ne vous guérissez-


vous pas vous même ?
Ésope ; Le ver et le renard - VIe s. av. J.-C.

Le plus grand service que l'on puisse attendre de la


reconnaissance des méchants, c'est qu'à l'ingratitude
ils n'ajoutent pas l'injustice.
Ésope ; Le loup et le héron - VIe s. av. J.-C.

Réchauffe un serpent dans ton sein, il te mordra.


Ésope ; Le laboureur et le serpent gelé - VIe s. av. J.-
C.

Les malheureux se consolent en voyant plus


malheureux qu'eux.
Ésope ; Les lièvres et les grenouilles - VIe s. av. J.-C.

Mieux vaut tenir que courir.


Ésope ; Le renard et le coq - VIe s. av. J.-C.

Posséder sans jouir n'est rien.


Ésope ; L'avare - VIe s. av. J.-C.

Pour qui est décidé à agir injustement, il n'y a pas de


défense qui vaille.
Ésope ; Le loup et l'agneau - VIe s. av. J.-C.

Quand on a besoin des bras, les secours en paroles


ne servent de rien.
Ésope ; La vipère et l'hydre - VIe s. av. J.-C.
Les amis véritables se reconnaissent à l'épreuve du
malheur.
Ésope ; Les voyageurs et l'ours - VIe s. av. J.-C.

Les menteurs ne gagnent qu'une chose : C'est de ne


pas être crus, même lorsqu'ils disent la vérité.
Ésope ; Le berger mauvais plaisant - VIe s. av. J.-C.

Le principal lien de toutes les sociétés et de tous les


corps, c'est l'union.
Ésope ; Réflexions - VIe s. av. J.-C.

L'union fait la force.


Ésope ; Les fables - VIe s. av. J.-C.

Repos et sûreté sont des biens qu'on ne voit que chez


la pauvreté.
Ésope ; Le rat de ville et le rat des champs - VIe s. av.
J.-C.

La pauvreté est un malheur insupportable.


Ésope ; Les fables - VIe s. av. J.-C.

Sur la flèche qui l'atteint l'oiseau reconnaît ses


plumes.
Ésope ; L'aigle et la flèche - VIe s. av. J.-C.

C'est sur le fond et non sur l'apparence qu'il faut juger.


Ésope ; Le léopard et le renard - VIe s. av. J.-C.
Tel veut me démêler d'épineuses affaires, qui vient à
son égard d'embrouiller les plus claires.
Ésope ; La taupe et sa fille - VIe s. av. J.-C.

Tel me chante au matin, qui me drape le soir ; lorsque


l'ode a dit blanc, l'épigramme dit noir.
Ésope ; L'homme qui souffle le froid et le chaud -
VIe s. av. J.-C.

Quand malgré vous l'amour vous trouble ; faites-en la


folie.
Ésope ; Le vieillard qui se marie à contretemps -
VIe s. av. J.-C.

Quand le grand aide le petit, tous les deux sont


sauvés.
Ésope ; Le cheval et l'âne - VIe s. av. J.-C.

On ne peut rien changer à son destin.


Ésope ; Les ânes s'adressant à Zeus - VIe s. av. J.-C.

Les 16 citations de Henri Estienne :

Dieu fait tout pour le mieux.


Henri Estienne ; Les prémices (1594)

De Dieu tout bien vient.


Henri Estienne ; Les prémices (1594)
Toute sorte de grand bien peut bientôt de Dieu nous
venir, s'il veut notre labeur bénir.
Henri Estienne ; Les prémices (1594)

Grand bien ne vient pas en trois heures.


Henri Estienne ; Les prémices (1594)

Le manche jeter tu ne dois après la cognée.


Henri Estienne ; Les prémices (1594)

Chacun pour soi et Dieu pour tous.


Henri Estienne ; Les prémices (1594)

Nul ne peut nuire à qui Dieu aide.


Henri Estienne ; Les prémices (1594)

Le bonheur est en soi, chez soi, autour de soi, et au-


dessous de soi.
Henri Estienne ; Le bonheur (1579)

À brebis tondue Dieu mesure le vent.


Henri Estienne ; Les prémices (1594)

Il n'est miracles que de vieux saints.


Henri Estienne ; Apologie pour Hérodote (1566).

Courtoisie qui ne vient que d'un côté ne peut


longuement durée.
Henri Estienne ; La précellence du langage français,
183 (1579).
Les gourmands font leur fosse avec leurs dents.
Henri Estienne ; La précellence du langage français,
173 (1579).

Qui tout me donne, tout me nie.


Henri Estienne ; La précellence du langage français,
195 (1579).

Nul chevalier sans prouesse.


Henri Estienne ; Les prémices (1594)

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.


Henri Estienne ; Les prémices (1594)

Au chaudron des douleurs, chacun porte son écuelle.


Henri Estienne ; Les prémices (1594)

Les 60 citations de Alphonse Esquiros :

L'orgueil sommeille dans une couronne d'or, le


bonheur dans un bonnet de coton.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

On n'est honnête homme qu'à la condition de le


vouloir.
Alphonse Esquiros ; L'Émile du dix-neuvième siècle
(1869)
Le génie, c'est ce qui peut faire voir les étoiles en
plein jour.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Les hommes ont besoin des femmes pour être


heureux ; seuls, ils se débattent en vain avec
l'impossible.
Alphonse Esquiros ; Le magicien (1838)

La femme est plutôt faite pour être aimée que pour


aimer, à l'exemple des fleurs qui ne sentent rien de
leur parfum, mais qui les offrent à sentir aux autres :
les femmes sont les vraies fleurs de l'amour.
Alphonse Esquiros ; Le magicien (1838)

L'attente du plaisir en amour est presque toujours


préférable au bonheur même.
Alphonse Esquiros ; Pensées (1876)

Les fruits les plus savoureux sont souvent ceux qu'on


cueille sur les mûrs les plus épineux.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Un véritable fou est l'homme à qui l'on demande son


opinion sincère, et qui la donne.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Les fautes des autres servent à corriger les nôtres.


Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)
Si vous souhaitez emprunter deux cent cinquante
schellings, demandez-en cinq cent.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

L'homme qui tient le pied de l'échelle rend souvent


plus de services que celui qui est au sommet.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Une dette contractée est une dette à honorer.


Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Le travail paye les dettes, et l'ivrognerie dépense


l'argent.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Le jour où les paresseux travailleront, c'est demain...


toujours demain.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Quand une femme vous écoute, c'est qu'elle a


l'intention de vous critiquer.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Le bon payeur est le maître de la bourse des autres.


Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

La coutume est le fléau des sages et l'idole des fous.


Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Une coquette est une rose dont chaque amant cueille


un pétale, il ne reste que les épines pour le mari.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Il y en a plus qui sont tombés par le tranchant de la


langue que par le tranchant du glaive.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

La plus belle parure d'une jeune fille est la bonne


humeur.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Un bon naturel est à la beauté ce que le parfum est à


la rose.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

De l'action, toujours de l'action, on devient bon en


faisant le bien.
Alphonse Esquiros ; L'Émile du dix-neuvième siècle
(1869)

Nos qualités ainsi que nos défauts se fortifient par la


lutte, par l'habitude.
Alphonse Esquiros ; L'Émile du dix-neuvième siècle
(1869)

La modestie est le voile naturel de la beauté.


Alphonse Esquiros ; Les vierges sages (1842)

Il est affreux qu'une mère perde son enfant ; il est


affreux qu'un enfant perde sa mère.
Alphonse Esquiros ; Paris, ou les mœurs au
XIXe siècle (1847)

Les orages d'amour sont les plus violents.


Alphonse Esquiros ; Le magicien (1838)

La mort n'est pas une résurrection ni une fin, c'est le


prolongement de notre existence.
Alphonse Esquiros ; De la vie future au point de vue
socialiste (1856)

Un des bonheurs de l'amour est de partager avec la


femme qu'on aime toutes ses pensées.
Alphonse Esquiros ; De la vie future au point de vue
socialiste (1856)

Je hais les consciences qui filtrent le moucheron et


qui avalent le chameau.
Alphonse Esquiros ; De la vie future au point de vue
socialiste (1856)

Le doute est comme une fumée qui laisse du terne


sur les plus belles dorures.
Alphonse Esquiros ; De la vie future au point de vue
socialiste (1856)

Le pardon descend des mains mêmes de Dieu.


Alphonse Esquiros ; De la vie future au point de vue
socialiste (1856)
Le véritable amour est celui que la mort ne sépare
pas.
Alphonse Esquiros ; De la vie future au point de vue
socialiste (1856)

Lorsque deux femmes se querellent vous pouvez être


sûr qu'il y en a au moins une qui a tort.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Les plus mauvais procès dans la vie sont ceux que


nous nous faisons à nous-même.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Dans la prière mieux vaut un coeur sans paroles que


des paroles sans coeur.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

La guêpe et le scorpion ont fait bien souvent plus de


mal que l'ours et le lion.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Les grains de sable font les montagnes, les moments


font l'année, et les bagatelles font la vie.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Avec du temps et de la patience, une souris coupe un


câble.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Erreur est chose humaine, pardonner est chose


divine.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Le premier sot venu peut gagner de l'argent, mais il


faut un habile homme pour le dépenser.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

La bouche d'une femme n'est jamais aussi belle que


quand elle prononce le mot oui.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

L'oisiveté ressemble à la rouille, elle use plus que le


travail ; la clef dont on se sert est toujours claire.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

La vie tranquille et la vie oisive sont deux choses fort


différentes.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Il n'existe aucun fardeau plus pesant que celui du


temps dont on ne sait que faire.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

L'homme qui attend le dernier bus court le risque de


rentrer à pieds.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Confondre la richesse avec le bonheur, c'est prendre


le moyen pour le but.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)
Les vieux vont à la mort, la mort vient aux jeunes.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

L'homme est petit en tout, la vertu elle-même a ses


limites, si elle les dépasse, elle cesse d'être la vertu.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Montrez-moi la table de toilette d'une femme, et je


vous dirai qui elle est.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Les mensonges sont des épées sans manche qui


coupent la main de qui les porte.
Alphonse Esquiros ; L'esprit des anglais (1856)

Les 35 citations de Jean Éthier-Blais :

Mieux vaut sourire que laisser paraître sa tristesse.


Jean Éthier-Blais ; Signets III (1967)

L'égoïsme de la jeunesse se retrouve jusque dans sa


volonté.
Jean Éthier-Blais ; Le manteau du Rubén Dario
(1974)

L'amour qui s'explique n'est pas l'amour.


Jean Éthier-Blais ; Le manteau du Rubén Dario
(1974)
Tu es un pauvre petit, misérable, sans ambition, sans
rien, sans amour, sans passion.
Jean Éthier-Blais ; Le manteau du Rubén Dario
(1974)

Comme il est triste de ne pouvoir s'aimer en paix !


Jean Éthier-Blais ; Le manteau du Rubén Dario
(1974)

Il est bon qu'un jeune écrivain commence sa carrière


dans les lettres par l'imitation des aînés.
Jean Éthier-Blais ; Signets (1967)

La vieillesse donne naissance à une médiocrité qu'on


a tendance à occulter par respect.
Jean Éthier-Blais ; Minuit chrétiens (1994)

L'amour seul sauve les couples, et permet à deux


êtres de vivre côte-à-côte.
Jean Éthier-Blais ; Voyage d'hiver (1986)

Ceux qui sont bons ne demandent qu'à aimer.


Jean Éthier-Blais ; Le manteau du Rubén Dario
(1974)

Expliquer le mystère par le mystère ; quelle preuve de


grande certitude !
Jean Éthier-Blais ; Signets I (1967)

La vie est un exil : chaque homme vit en lui-même


comme en pays étranger.
Jean Éthier-Blais ; Les pays étrangers (1982)

Le comble du bonheur est dans l'attente.


Jean Éthier-Blais ; Le manteau du Rubén Dario
(1974)

Les lois de la vie ont toujours raison, car elles


survivent à toutes les autres.
Jean Éthier-Blais ; Entre toutes les femmes (1988)

Dieu aime son peuple, il le punit, il lui pardonne.


Jean Éthier-Blais ; Le seuil des vingt ans (1992)

Il y a des secrets qu'une femme ne peut confier qu'à


une femme, des secrets de sensibilité.
Jean Éthier-Blais ; Entre toutes les femmes (1988)

Avec l'arrivée au véritable pouvoir des puissances de


l'argent, l'abaissement de l'intelligence s'accentue.
Jean Éthier-Blais ; Le siècle de l'abbé Groulx (1993)

Dans sa jeunesse, le travail véritable c'est de rêver.


Jean Éthier-Blais ; Fragments d'une enfance (1989)

La lutte s'engage lorsque l'âge est venu de se marier.


Jean Éthier-Blais ; Voyage d'hiver (1986)

Apprendre à se connaître, c'est ajouter une épaisseur


à une énigme.
Jean Éthier-Blais ; Signets III (1967)

Rêver, c'est refuser de choisir entre ce qui est et ce


qui n'est pas.
Jean Éthier-Blais ; Le manteau du Rubén Dario
(1974)

L'amour, c'est aussi de comprendre et d'accepter


qu'on s'éloigne.
Jean Éthier-Blais ; Les pays étrangers (1982)

Toutes les politiques se valent.


Jean Éthier-Blais ; Entre toutes les femmes (1988)

L'amitié fait deviner des choses dont on ne parle pas.


Jean Éthier-Blais ; Les pays étrangers (1982)

Toutes destinées se terminent par la mort.


Jean Éthier-Blais ; Voyage d'hiver (1986)

Le destin ordonne les choses.


Jean Éthier-Blais ; Le siècle de l'abbé Groulx (1993)

Le hasard peut-être une poussière dans l'ordre des


choses.
Jean Éthier-Blais ; Entre toutes les femmes (1988)

Le temps n'existe pas que dans la mesure où il nous


échappe.
Jean Éthier-Blais ; Les pays étrangers (1982)
Nous haïssons les autres dans la mesure où ils nous
ressemblent.
Jean Éthier-Blais ; Mater Europa (1968)

Une carrière se construit d'échecs aussi bien que de


réussites.
Jean Éthier-Blais ; Entre toutes les femmes (1988)

Une main, même vide, est parfois d'un grand secours.


Jean Éthier-Blais ; Les pays étrangers (1982)

Il faut tout accepter dans la vie, même les douleurs de


l'amour.
Jean Éthier-Blais ; Le manteau du Rubén Dario
(1974)

Laisse agir le temps, on ne se repent jamais


d'attendre.
Jean Éthier-Blais ; Entre toutes les femmes (1988)

Le but, c'est le destin, l'attirance du voyage, la


disparition dans les méandres du continent.
Jean Éthier-Blais ; Le siècle de l'abbé Groulx (1993)

L'existence est illusoire à moins d'être transposée en


réflexion.
Jean Éthier-Blais ; Entre toutes les femmes (1988)

Le sourire est l'amulette des gens civilisés.


Jean Éthier-Blais ; Entre toutes les femmes (1988)
Les 90 citations de Euripide :

Les secondes pensées sont les plus sages.


Euripide ; Hippolyte, 436 - Ve s. av. J.-C.

Il est doux de partager son bonheur avec des êtres


chers.
Euripide ; Ion - 418 av. J.-C.

Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou


garde le silence.
Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

Le malheur n'a pas d'amis.


Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Il faut se donner de la peine quand on veut réussir.


Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

L'indécision est le partage de l'infortune.


Euripide ; Ion - 418 av. J.-C.

Aux yeux du sot, la parole du sage semble une


sottise.
Euripide ; Les Bacchantes, 480 - Ve s. av. J.-C.

Il y a dans la politesse charme et profit.


Euripide ; Hippolyte, 95 - Ve s. av. J.-C.
Des lèvres de la femme tombent de sages avis.
Euripide ; Les suppliantes, 294 - Ve s. av. J.-C.

La franchise est la meilleure arme du juste.


Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

L'amour est pour celui qui a mangé, et non pour celui


qui a faim.
Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

L'orgueil des grands supporte impatiemment la


supériorité des petits.
Euripide ; Andromaque - Ve s. av. J.-C.

La jalousie est la passion des femmes, toujours elles


haïssent celles qui partagent avec elles le lit de leur
époux.
Euripide ; Andromaque - Ve s. av. J.-C.

L'homme habile est celui qui sait en peu de mots


condenser beaucoup d'idées.
Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

Le malheur est l'épreuve de l'amitié.


Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

L'amour est le maître le plus fécond en ressources.


Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

Toute crainte doit être réprouvée quand la crainte


n'est pas justifiée par un examen de la raison.
Euripide ; Les Troyennes - Ve s. av. J.-C.

Les hommages rendus aux morts sont la parure des


vivants.
Euripide ; Les Suppliantes - Ve s. av. J.-C.

Ne crois jamais une femme, même si elle dit la vérité.


Euripide ; Pensées - Ve s. av. J.-C.

Le travail est le père de la renommée.


Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

Le temps révèle tout, c'est un bavard qui parle sans


être interrogé.
Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

La langue a juré, mais non l'esprit.


Euripide ; Hippolyte - Ve s. av. J.-C.

Quand on a un esprit modeste, et qu'on reste dans la


mesure humaine, on a une vie sans tourments.
Euripide ; Les Bacchantes - 405 av. J.-C.

Crains par des paroles arrogantes de t'attirer des


maux plus grands.
Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Jamais un ami ne peut être un fléau pour son ami.


Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.
La joie fait couler de mes yeux des ruisseaux de
larmes.
Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

La jeunesse me charme, la vieillesse me pèse.


Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Ô vieillards, la vie est courte ; profitez des plaisirs,


jour et nuit évitez la douleur.
Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Le temps ruine nos espérances ; occupé du présent, il


s'envole d'une aile rapide.
Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Nul n'a de chance de se dérober à la mort.


Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Ce qui est arrêté par le destin, nul n'a le pouvoir de le


changer.
Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Qui use de la violence subira à son tour la violence.


Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Le malheur se lasse, le souffle des vents orageux n'a


pas toujours même violence.
Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.
L'homme brave est celui que soutient toujours
l'espérance.
Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Le désespoir est le partage des lâches.


Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Le temps est un remède au mal.


Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Le passé douloureux est un cruel tourment.


Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Nous sommes plus habiles à discerner les malheurs


du voisin que nos propres infortunes.
Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

Tenter l'impossible est d'un homme déraisonnable.


Euripide ; Hélène - Ve s. av. J.-C.

Quelle plaie chez les méchants qu'une langue affilée !


Euripide ; Iphigénie à Aulis - 406 av. J.-C.

L'apparence n'est rien, c'est au fond du cœur qu'est la


plaie.
Euripide ; Oreste - Ve s. av. J.-C.

Mieux vaut la prudence que la témérité.


Euripide ; Les Phéniciennes - Ve s. av. J.-C.
Apportez aux ignorants des nouveautés, vous
passerez pour un inutile et non pour un savant.
Euripide ; Médée - Ve s. av. J.-C.

Un langage sensé paraît dénué de sens à l'ignorant.


Euripide ; Les Bacchantes - 405 av. J.-C.

Dans la vie, il n'est pas prudent de faire trop de zèle.


Euripide ; Hippolyte - Ve s. av. J.-C.

L'homme audacieux est un citoyen dangereux s'il n'a


pas de bon sens.
Euripide ; Les Bacchantes - 405 av. J.-C.

La supériorité est toujours odieuse.


Euripide ; Ion - 418 av. J.-C.

On est bien fort quand on a le nombre ; invincible,


quand on a la ruse.
Euripide ; Hécube - Ve s. av. J.-C.

Vivre misérablement vaut mieux que mourir avec


gloire.
Euripide ; Iphigénie à Aulis - 406 av. J.-C.

Bâtard est souvent meilleur fils que l'enfant légitime.


Euripide ; Andromaque - Ve s. av. J.-C.

Désespérer, c'est lâcheté.


Euripide ; Hercule furieux - Ve s. av. J.-C.

Une conscience trop fine est plutôt un mal qu'un bien,


et nuit à la santé de l'âme.
Euripide ; Hippolyte - Ve s. av. J.-C.

Puissent les dieux récompenser dignement vos


bienfaits !
Euripide ; Hélène - Ve s. av. J.-C.

Ce qui est arrêté par le Destin, tu dois le supporter,


telle est la volonté de Dieu.
Euripide ; Andromaque - Ve s. av. J.-C.

Il ne faut pas, pour de petits malheurs, s'en préparer


de grands.
Euripide ; Andromaque - Ve s. av. J.-C.

S'allier à l'homme pauvre et vertueux vaut mieux qu'à


celui qui unit le vice à l'opulence.
Euripide ; Andromaque - Ve s. av. J.-C.

Les enfants sensés doivent fuir l'exemple d'une mère


vicieuse.
Euripide ; Andromaque - Ve s. av. J.-C.

Il ne faut jamais appeler aucun mortel heureux, avant


d'avoir vu comment, à son dernier jour, il descendra
aux enfers.
Euripide ; Andromaque - Ve s. av. J.-C.
Qu'elles sont habiles, les femmes, à imaginer des
ruses !
Euripide ; Iphigénie en Tauride - Ve s. av. J.-C.

Quand on a mal commencé, on finit mal.


Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

La coutume est plus sûre que la loi.


Euripide ; Pirithoüs - Ve s. av. J.-C.

J'aimais : c'est un état de folie que l'amour.


Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

Quand deux difficultés se présentent, applique ton


attention à une, réserve l'autre.
Euripide ; Fragments - Ve s. av. J.-C.

Entre deux poètes qui composent en même temps un


hymne, les Muses se plaisent à allumer la discorde.
Euripide ; Andromaque - Ve s. av. J.-C.

Prends garde à l'avenir, le destin n'amène que des


bouleversements.
Euripide ; Rhésos - Ve s. av. J.-C.

À toute tâche proposez en outre un salaire, vous


doublez le plaisir de l'accomplir.
Euripide ; Rhésos - Ve s. av. J.-C.

Qui préfère la richesse ou la puissance à des amis


sûrs n'a pas son bon sens.
Euripide ; Héraclès Furieux - 408 av. J.C.

L'éducation bien dirigée contribue à la vertu.


Euripide ; Iphigénie en Tauride - 406 av. J.-C.

Le bon ne se mêle pas avec le mauvais.


Euripide ; Ion - 418 av. J.-C.

L'amour dépend du caractère de ceux qu'on aime.


Euripide ; Les Troyennes - Ve s. av. J.-C.

Un service auquel on répugne n'est plus un service.


Euripide ; Les Troyennes - Ve s. av. J.-C.

Le sage n'est pas sans souffrir de comprendre avec


trop de sagesse.
Euripide ; Électre, 295 - Ve s. av. J.-C.

La valeur ne sert de rien aux mortels s'ils n'ont pas la


faveur des dieux.
Euripide ; Les suppliantes - Ve s. av. J.-C.

La pitié ne naît point dans l'esprit sans culture, mais


dans celui du sage.
Euripide ; Électre, 294-295 - Ve s. av. J.-C.

Les 16 citations de Jean-Henri Fabre :


Après la ripaille, l'amour brutal ; après l'amour, la
ripaille.
Jean-Henri Fabre ; Mœurs des insectes (1911)

Rentrons dans notre coquille, vivons de la vie du


mollusque : là est le secret du bien-être.
Jean-Henri Fabre ; Souvenirs entomologiques (1897)

Celui-là est un fou qui, sans l'appât du profit, prête


attention aux blandices du savoir.
Jean-Henri Fabre ; Souvenirs entomologiques (1897)

Nos vérités sont provisoires ; battues en brèche par


les vérités de demain.
Jean-Henri Fabre ; Souvenirs entomologiques (1897)

Je ne regrette rien dans le passé, sauf ceux que j'ai


perdus.
Jean-Henri Fabre ; Nouveaux souvenirs
entomologiques (1882)

Les conquérants, entrepreneurs de batailles et


détrousseurs de nations, sont d'exécrables fléaux.
Jean-Henri Fabre ; Souvenirs entomologiques (1897)

La guerre est le plus absurde de nos travers.


Jean-Henri Fabre ; Souvenirs entomologiques (1897)

La guerre, l'art de tuer en grand et de faire avec gloire


ce qui, fait en petit, conduit à la potence.
Jean-Henri Fabre ; Souvenirs entomologiques (1897)

On n'est jamais bien tendre à la supériorité.


Jean-Henri Fabre ; Souvenirs entomologiques (1897)

Pour réussir, la première condition, c'est la patience.


Jean-Henri Fabre ; Souvenirs entomologiques (1897)

L'homme de haute moralité est une exception assez


rare.
Jean-Henri Fabre ; Mœurs des insectes (1911)

Le désir d'apprendre est capable de tout.


Jean-Henri Fabre ; Scène de la vie des insectes
(1933)

L'amour maternel est capable de tous les miracles.


Jean-Henri Fabre ; Lectures scientifiques sur la
botanique (1873)

L'énergie d'une race se mesure à la somme de son


action.
Jean-Henri Fabre ; Souvenirs entomologiques (1897)

Agir, c'est vivre ; travailler, c'est progresser.


Jean-Henri Fabre ; Souvenirs entomologiques (1897)

La clarté est la souveraine politesse de qui manie une


plume.
Jean-Henri Fabre ; Souvenirs entomologiques (1897)
Les 23 citations de Émile Faguet :

La barbarie légèrement adoucie est ce qu'on appelle


civilisation.
Émile Faguet ; Politiques et moralistes du XIXe siècle
(1891)

La pauvreté conserve l'énergie.


Émile Faguet ; Politiques et moralistes du XIXe siècle
(1891)

Les livres sont nos derniers amis.


Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

Le mécontentement, c'est le désir de mécontenter.


Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

Le plaisir d'offenser, de provoquer, c'est l'instinct de


lutte.
Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

Il n'y a pas de plaisir à n'avoir pas de plaisir.


Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

La sympathie est la clef par laquelle on entre dans un


coeur.
Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

Que l'homme riche soit l'égal devant la justice de


l'homme pauvre.
Émile Faguet ; L'œuvre sociale de la révolution
française (1901)

Le criminel n'est pas un criminel, c'est un idiot.


Émile Faguet ; Initiation philosophique (1918)

Toute passion devenant dominatrice rend idiot.


Émile Faguet ; Rousseau contre Molière (1910)

Il n'est pas inutile d'être idiot pour être


souverainement intelligent.
Émile Faguet ; Propos littéraires, Première série
(1902)

Rien d'excellent comme la liberté de penser.


Émile Faguet ; Politiques et moralistes du XIXe siècle
(1891)

Toute passion exclusive développe l'égoïsme.


Émile Faguet ; Rousseau contre Molière (1910)

Le critique doit inviter à relire ou à repenser sa


lecture.
Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

La lecture, certaines précautions prises, est un des


moyens de bonheur les plus éprouvés.
Émile Faguet ; L'art de lire (1912)
La première lecture est au lecteur ce que
l'improvisation est à l'orateur.
Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

La lecture est une victoire de l'ennui sur l'amour-


propre.
Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

L'art de lire, c'est l'art de penser avec un peu d'aide.


Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

Lire, c'est penser avec un autre, penser la pensée


d'un autre.
Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

Lire est doux ; relire est, quelquefois, plus doux


encore.
Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

Rien ne révèle la débilité et ne l'entretient comme la


moquerie.
Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

S'exercer à la moquerie, c'est avoir déjà et se


conférer la volonté d'impuissance.
Émile Faguet ; L'art de lire (1912)

Un compliment c'est un peu d'amour dans beaucoup


d'esprit.
Émile Faguet ; Études littéraires (1894)
Les 33 citations de Abla Farhoud :

Il y a des violences que l'on ne peut jamais pardonner.


Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

Ne laisse jamais passer les instants de plaisir ; pour


rassasier ton corps, un rien suffit.
Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

Dieu ne ferme jamais toutes les portes à la fois.


Abla Farhoud ; Jeux de patience (1997)

Le bonheur n'est pas une honte : il fait respirer la vie,


comme les arbres font respirer la terre.
Abla Farhoud ; Jeux de patience (1997)

Être conscient des autres ne doit pas nous empêcher


de vivre.
Abla Farhoud ; Jeux de patience (1997)

Rends les choses difficiles, elles le seront ; facilite-les,


elles deviendront faciles.
Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

Un prisonnier qui sait lire et écrire n'est pas en prison.


Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

Si jeunesse revenait un jour, je lui raconterais ce que


vieillesse a fait de moi.
Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

L'humain oublie, c'est pour cela qu'on l'appelle


humain.
Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

Une seule mauvaise action peut parfois faire oublier


toutes les bonnes actions qui l'ont précédée.
Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

Mes enfants sont ma seule richesse.


Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

Le propre d'un grand cœur est de savoir se résigner


dans le malheur et se réjouir dans la prospérité.
Abla Farhoud ; Le fou d'Omar (2005)

Souffrir de la souffrance de son propre enfant est sans


pareil.
Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)
La torture, c'est pire que la guerre, même si l'une
découle de l'autre.
Abla Farhoud ; Le fou d'Omar (2005)

Être pauvre dans notre société, sans se sentir humilié,


demande une grande force de caractère.
Abla Farhoud ; Le fou d'Omar (2005)

Quand on sait que la mort est là, la vie prend toute


son importance.
Abla Farhoud ; Le fou d'Omar (2005)

L'homme qui augmente sa capacité de comprendre


augmente sa puissance d'agir.
Abla Farhoud ; Le fou d'Omar (2005)

L'amour pour mes enfants est plus grand que ma


souffrance.
Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

Donner renferme un brin de vanité quand recevoir


demande une grandeur d'âme.
Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

La pauvreté est toujours difficile à vivre, mais doublée


de la misère morale elle devient inhumaine.
Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)
Un enfant apprend à marcher, un vieux apprend à
mourir.
Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

Qui veut fréquenter les borgnes doit se crever un œil.


Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

Être heureux est le seul pied de nez que nous


pouvons décocher à la mort.
Abla Farhoud ; Le fou d'Omar (2005)

Le sourire est un sourire dans toutes les langues.


Abla Farhoud ; Le bonheur a la queue glissante
(1998)

Le jour vient après la nuit, et le fruit tombe quand il est


mûr.
Abla Farhoud ; Jeux de patience (1997)

Les 32 citations de William Faulkner :

Un homme est la somme de ses propres malheurs.


William Faulkner ; Le bruit et la fureur (1929)

Respecter la nature veut également dire respecter les


êtres humains, les Noirs inclus.
William Faulkner ; Monnaie de singe (1926)
Une mère éplorée n'a pas assez de cœur pour la
douleur et la vengeance à la fois.
William Faulkner ; Requiem pour une nonne (1951)

Dans l'ennui, la solitude et le silence ne devraient pas


en faire partie.
William Faulkner ; Les larrons (1962)

Vivez donc votre rêve, mais ne le réalisez pas.


William Faulkner ; Monnaie de singe (1926)

Sans les lois, la jeunesse nous balaierait de la terre,


comme les corsaires de jadis écumaient les mers.
William Faulkner ; Monnaie de singe (1926)

Un vivant vaut toujours mieux qu'un mort.


William Faulkner ; Le bruit et la fureur (1929)

Mon rêve était de vieillir avec mes livres parmi mes


roses.
William Faulkner ; Monnaie de singe (1926)

Entre la douleur et le néant, c'est la douleur que je


choisis.
William Faulkner ; Aphorismes (1897-1962)

Si le mariage est le seul secours de l'homme, sa


situation est quasiment sans espoir.
William Faulkner ; Tandis que j'agonise (1930)
La seule alternative dans la vie, c'est de progresser
ou de mourir.
William Faulkner ; Aphorismes (1897-1962)

Il n'est jamais agréable de se convaincre de sa propre


stupidité.
William Faulkner ; Monnaie de singe (1926)

On n'a pas trop de toute sa vie pour obtenir la grâçe


éternelle.
William Faulkner ; Aphorismes (1897-1962)

Seule la vérité peut affronter l'injustice.


William Faulkner ; Requiem pour une nonne (1951)

Il croyait que c'était à la solitude qu'il tentait


d'échapper, et non à lui-même.
William Faulkner ; Lumière d'août (1932)

La nature a créé la vigne vierge, mais le progrès a


inventé le miroir.
William Faulkner ; Sanctuaire (1931)

Le bonheur et la liberté, c'est quelque chose qu'il faut


gagner par ses efforts et son travail.
William Faulkner ; Aphorismes (1897-1962)

Tout le monde ne peut être heureux, mais chacun a le


droit de tâcher de l'être.
William Faulkner ; Aphorismes (1897-1962)
Un avare ne saurait faire sauter son propre coffre-fort.
William Faulkner ; Tandis que j'agonise (1930)

Il y a des fois où je perds confiance dans la nature


humaine.
William Faulkner ; Tandis que j'agonise (1930)

L'amour, c'est comme la foudre : on n'en est nulle part


à l'abri.
William Faulkner ; Aphorismes (1897-1962)

Il n'existe rien qu'on puisse appeler le passé, parce


que le passé existe dans le présent.
William Faulkner ; Aphorismes (1897-1962)

Je n'ai jamais eu de meilleur ami que moi-même.


William Faulkner ; Aphorismes (1897-1962)

Je ne donne jamais un conseil à quelqu'un parce qu'il


pourrait le suivre.
William Faulkner ; Aphorismes (1897-1962)

En ce bas monde, le malheur peut frapper n'importe


où, comme la foudre.
William Faulkner ; Tandis que j'agonise (1930)

La patience est le cheval le plus sûr.


William Faulkner ; Le hameau (1940)

La justice est le pain de l'honnête homme, mais c'est


le poison du méchant.
William Faulkner ; Le hameau (1940)

Il est né, il a souffert, il est mort.


William Faulkner ; Le gambit du cavalier (1949)

Personne ne sait quand ni comment l'amour ou la


foudre vont tomber, mais tout ce qu'on sait, c'est que
ça tombe jamais deux fois au même endroit.
William Faulkner ; Le gambit du cavalier (1949)

La quantité de solitude que l'on peut supporter sans


mourir a des limites.
William Faulkner ; Les palmiers sauvages (1939)

La mauvaise santé est la raison primordiale de tout ce


qui est vie.
William Faulkner ; Le bruit et la fureur (1929)

Le sexe et la mort : la porte de devant et la porte de


derrière du monde.
William Faulkner ; Monnaie de singe (1926)

Les 46 citations de Charles-Simon Favard :

L'indifférence est le sommeil de l'âme.


Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)
Une jolie femme est une enchanteresse, dont le
regard serein sait fixer le plaisir, et son sourire, qui
caresse, nous présente un bonheur qu'il est doux de
saisir.
Charles-Simon Favart ; L'amitié à l'épreuve (1770)

Vieux amis, nouvelles maîtresses, c'est la devise d'un


galant homme.
Charles-Simon Favart ; Lettre à Lespinne de
Morembert (1745)

Pour dompter le cœur le moins tendre, l'amour n'a


besoin que d'un instant.
Charles-Simon Favart ; Phébus (Posthume, 1808)

L'amour devient suspect, s'il n'a sa liberté.


Charles-Simon Favard ; Les trois sultanes (1761)

Il est des préjugés qu'on ne doit point trahir.


Charles-Simon Favard ; Les trois sultanes (1761)

Qui ne craint rien n'est point dans l'esclavage.


Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

Mon bonheur n'est jamais dans ce qui m'environne ; il


est en moi, rien ne m'étonne.
Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

On aime encore quand on veut se venger.


Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)
L'amour n'a que des fers honteux, lorsque le
sentiment n'épure point ses feux.
Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

Parlez toujours : Lorsque la gaieté nous inspire, un


rien fournit matière à cent jolis discours.
Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

Les Français sont charmants, et surtout les


Françaises.
Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

L'on n'a jamais plus d'esprit que quand on ne sait ce


qu'on dit.
Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

Le vin, c'est la source de l'allégresse, c'est l'âme du


plaisir.
Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

Tout citoyen est roi, sous un roi citoyen.


Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

L'amitié dort, la haine veille.


Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

Pour être aimé des femmes, vous devez enchanter


leurs âmes.
Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)
Jeunes amants, imitez le Zéphyr : Il caresse l'œillet,
l'anémone et la rose ; jamais son vol ne se repose ;
nouvel objet, nouveau désir. De beautés en beautés,
sans vous fixer pour une, comme lui voltigez toujours ;
voltigez, et passez de la blonde à la brune : Les belles
sont les fleurs du jardin des amours.
Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

Vous aimer, vous chérir, est mon plaisir unique.


Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

Il n'est point de fête pour l'âme indifférente.


Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

Les plaisirs sont plus vifs pour les amants heureux,


leur félicité les augmente.
Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

L'amour se suffit à lui-même.


Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

Craindre la louange, c'est la mériter.


Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

Qui peut dissimuler n'aime que faiblement.


Charles-Simon Favart ; Les trois sultanes (1761)

L'estime sait unir les esprits opposés.


Charles-Simon Favart ; L'Anglais à Bordeaux, 5 (1763
Les 15 citations de Fenouillot de Falbaire :

L'indifférence fait des sages, l'insensibilité fait des


monstres.
Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; De
l'insensibilité (1761)

L'insensibilité se ferme à la tendre amitié, à tous les


sentiments les plus doux et légitimes.
Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; De
l'insensibilité (1761)

L'indifférence est à l'âme ce que la tranquillité est au


corps.
Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; De
l'insensibilité (1761)

L'argent ne vient pas en dormant.


Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; Les deux
avares, II, 2 (1770)

Ne peut-on se tromper sans être criminel ?


Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; L'honnête
criminel, V, 1 (1767)

La vertu nous unit, le malheur nous sépare.


Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; L'honnête
criminel, III, 6 (1767)
Il n'est point de malheur pour qui fait des heureux.
Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; L'honnête
criminel, IV, 7 (1767)

On vient quelquefois à trouver mille charmes dans un


hymen commencé dans les larmes.
Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; L'honnête
criminel, III, 4 (1767)

L'hymen est affreux dans les bras d'un mari que notre
cœur repousse.
Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; L'honnête
criminel, II, 3 (1767)

Heureuse, si plutôt la mort tranchant mes jours, de


mes longues douleurs eût abrégé le cours !
Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; L'honnête
criminel, II, 3 (1767)

Aux méchants rien n'est jamais contraire.


Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; L'honnête
criminel, II, 4 (1767)

L'honnête homme jamais ne peut trouver de charmes


à des nœuds qu'une femme arrose de ses larmes.
Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; L'honnête
criminel, II, 2 (1767)

Quand le cœur s'attendrit, il parait s'affliger.


Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; L'honnête
criminel, I, 4 (1767)
On travaille pour soi lorsque l'on fait le bien.
Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; L'honnête
criminel, I, 3 (1767)

De tous les sentiments qu'inspire la nature, l'amour


est le plus beau quand la vertu l'épure.
Charles-Georges Fenouillot de Falbaire ; L'honnête
criminel, I, 2 (1767)

Les 30 citations de Ludwig Feuerbach :

Il faut sentir le malheur de la limitation pour sentir le


bonheur de l'infinité.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

Le service rendu est la seule manière d'éprouver le


bonheur de la bienfaisance.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

Il n'y a de bon que ce qui se donne et se


communique.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

Le malheur de l'homme est le péché, son bonheur est


dans le repentir.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)
L'homme n'est rien sans Dieu, mais Dieu n'est rien
sans l'homme.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

Un père n'est pas père sans enfant ; à eux deux ils


forment un être commun.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

Ce qui est le plus éloigné de nous est bien souvent ce


qui est le plus proche.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

La nature produit, l'homme fait.


Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

L'activité la plus heureuse est l'activité productive ;


créer est la plus belle des choses.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

L'activité joyeuse triomphe de tout, rien ne nous


réussit mieux que ce que nous faisons volontiers.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

On ne triomphe de ses propres limites que par la


persévérance.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

Plus le point de vue de l'homme est étroit, moins il


sait.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

Dieu voit tout, et entend tout.


Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

Un dieu qui n'exauce pas nos prières n'est point un


dieu.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

Si Dieu n'existe pas, il n'y a plus de différence entre le


bien et le mal, entre le vice et la vertu.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

Tout ce qui est digne d'exister est aussi digne d'être


connu.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

La force de la pensée est la lumière de la


connaissance.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)
Là où il y a conscience, il y a capacité pour la science.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme
(1841)

Peu importe la durée de votre existence si vous avez


vécu en homme probe et intelligent.
Ludwig Feuerbach ; Pensées sur la mort et
l'immortalité (1830)

L'homme religieux abandonne les joies terrestres, il se


récompense par celles du ciel.
Ludwig Feuerbach ; Pensées sur la mort et
l'immortalité (1830)

L'âme est au corps ce que le feu est au combustible.


Ludwig Feuerbach ; Pensées sur la mort et
l'immortalité (1830)

La pensée, c'est le nec plus ultra d'un être, c'est la


dernière limite de son horizon.
Ludwig Feuerbach ; Pensées sur la mort et
l'immortalité (1830)

L'imagination est un océan sans bornes.


Ludwig Feuerbach ; Pensées sur la mort et
l'immortalité (1830)

Une joie est une joie qu'à condition de périr.


Ludwig Feuerbach ; Pensées sur la mort et
l'immortalité (1830)
Toute jouissance permanente cesse infailliblement
d'être jouissance.
Ludwig Feuerbach ; Pensées sur la mort et
l'immortalité (1830)

Les 89 citations de Gustave Flaubert :

Je t'aime avec les restes de mon cœur que d'autres


amours ont dévoré jusqu'au dernier fil.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 11 juin
1847.

Rien de plus triste qu'un cœur isolé qui n'a pour


habitants que des ennuis et des chagrins.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 11 juin
1847.

Aimer, c'est s'unir avec un mélange de tendresse et


de plaisir, se voir avec charme.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 30 avril
1847.

Aimer, c'est avoir une préoccupation exclusive de


l'être aimé, ne vivre que par lui, ne voir que lui au
monde, être plein de son idée, en avoir le cœur
comblé, sentir enfin que votre vie est liée à la vie de
l'être aimé.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 30 avril
1847.
La patrie est comme la famille, on n'en sent bien le
prix que lorsqu'on n'en a plus.
Gustave Flaubert ; Lettre à Ernest Chevalier, le 28
avril 1847.

Ce ne sont pas les grands malheurs qui font le


malheur, ni les grands bonheurs qui font le bonheur,
mais c'est le tissu fin et imperceptible de mille
circonstances banales, de mille détails ténus qui
composent toute une vie de calme radieux, ou
d'agitation infernale.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 20 mars
1847.

Un vieil aplomb moral à lui seul vaut tout le reste, il


console de tout quand on n'a plus rien.
Gustave Flaubert ; Lettre à Ernest Chevalier, le 23
février 1847.

L'homme est une si triste machine qu'une paille mise


dans le rouage suffit pour l'arrêter.
Gustave Flaubert ; Lettre à Ernest Chevalier, le 23
février 1847.

Le cœur de l'homme est encore plus variable que les


saisons, tour à tour plus froid que l'hiver et plus
brûlant que l'été. Si ses fleurs ne renaissent pas, ses
neiges reviennent souvent par bourrasques
lamentables ; ça tombe ! ça tombe ! ça couvre tout de
blancheur et de tristesse, et quand le dégel arrive,
c'est encore plus sale !
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet (1847)

Mon cœur, où ont cuvé dans la solitude, les passions,


les fantaisies et les rêves d'un autre monde, de sorte
qu'il est maintenant bosselé et tordu comme de la
vaisselle hors de service, et qu'on aura beau l'essuyer
et le rincer, toujours il aura la froide odeur de tout ce
qu'on y a mangé autrefois.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet (1847)

Il y a des gens qui ont le cœur tendre, et l'esprit dur.


Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet (1847)

Je fréquente quelquefois des gens qui m'ont volé et


calomnié, et je leur fais aussi bonne mine qu'à
d'autres, parce que, dans le fond, je les aime tout
autant, ou tout aussi peu que d'autres.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet (1847)

L'amour, c'est un lit où l'on met son cœur pour le


détendre.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet (1847)

Quand on s'aime, on peut passer dix ans sans se voir


et sans en souffrir.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet (1846)

L'avenir est ce qu'il y a de pire dans le présent. Et


tous, vous n'aurez comme les autres que de l'ennui
pendant votre vie, et une tombe après la mort, et la
pourriture pour l'éternité.
Gustave Flaubert ; Pensées (1915)

As-tu quelquefois voulu être petit oiseau ? nous


volerions ensemble, ça doit être si doux de faire
l'amour dans l'air ! les vents vous poussent, les
nuages vous entourent.
Gustave Flaubert ; Œuvres de jeunesse inédites
(1910)

Il y a des moments où l'on croit que l'avenir touche au


ciel et qu'on va le prendre avec la main, – crac, une
plaine, – un vallon qui descend, et l'on court toujours,
emporté par soi-même, pour se briser le nez sur un
caillou, s'enfoncer les pieds dans la merde ou tomber
dans une fosse.
Gustave Flaubert ; Lettre à Ernest Chevalier, le 19
janvier 1840.

Ô l'avenir, horizon rose aux formes superbes, aux


nuages d'or, où votre pensée vous caresse, où le
coeur part en extase et qui, à mesure qu'on s'avance,
comme l'horizon, recule, recule et s'en va !
Gustave Flaubert ; Lettre à Ernest Chevalier, le 19
janvier 1840.

Un cœur est une richesse qui ne se vend pas, qui ne


s'achète pas, mais qui se donne.
Gustave Flaubert ; Lettre à Ernest Chevalier, le 19
janvier 1840.

La femme est un animal vulgaire dont l'homme s'est


fait un trop bel idéal.
Gustave Flaubert ; Lettre à Ernest Chevalier, le 28
mars 1841.

La forme est la chair même de la pensée, comme la


pensée est l'âme de la vie.
Gustave Flaubert ; Mémoires d'un fou (1838)

Rien n'est humiliant comme de voir les sots réussir


dans les entreprises où l'on échoue.
Gustave Flaubert ; L'éducation sentimentale (1869)

Le moyen de vivre avec sérénité et au grand air, c'est


de se fixer sur une pyramide quelconque, n'importe
laquelle, pourvu qu'elle soit élevée et la base solide.
Ah ! ce n'est pas toujours amusant et l'on est tout seul
; mais on se console en crachant d'en haut.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 30 mai
1852.

Pour garder sa conscience pure, mettez-la au-dessus


de celles de tous les autres.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 30 mai
1852.

Lorsque de mauvaise foi on entonne l'éloge d’un


homme médiocre, qu'attendre sinon une médiocrité ?
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 30 mai
1852
Un beau trait nous honore encore plus qu'un beau
livre.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 30 mai
1852.

L'éloge des qualités morales, agréablement entrelacé


à celui des qualités intellectuelles et mises ensemble
au même niveau, est une des plus belles bassesses
de l'art oratoire. Comme chacun croit posséder les
premières, du même coup on s'attribue les secondes !
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 30 mai
1852.

Il faut se méfier des meilleures affections.


Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 30 mai
1852.

« Si tu cherches à plaire, te voilà déchu. », dit Épictète


: Je ne déchoirai pas.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 30 mai
1852.

Pour avoir du talent, il faut être convaincu qu'on en


possède.
Gustave Flaubert ; Lettre à Louise Colet, le 30 mai
1852.

Les misères de la vie sont peu de choses quand on


se tient sur un sommet.
Gustave Flaubert ; Lettre à Hamilton Aïdé, le 4 juin
1857.

Les incertitudes que l'on a ne viennent jamais que


d'autrui.
Gustave Flaubert ; Lettre à Ernest Feydeau (1857)

Avant de traiter un homme de couillon, il faut avoir des


preuves.
Gustave Flaubert ; Lettre à Ernest Feydeau (1857)

Je compatis d'autant mieux à vos embêtements


financiers que je suis dans une dèche profonde.
Gustave Flaubert ; Lettre à Jules Duplan, le 20 mai
1857.

J'exècre tout ce qui est obligatoire, toute loi, tout


gouvernement, toute règle.
Gustave Flaubert ; Lettre à Mlle Leroyer de
Chantepie, le 18 mai 1857.

La vie est un éternel problème, et l'histoire aussi.


Gustave Flaubert ; Lettre à Mlle Leroyer de
Chantepie, le 18 mai 1857.

Toutes les douleurs viennent de l'excès de la pensée


oisive.
Gustave Flaubert ; Lettre à Mlle Leroyer de
Chantepie, le 18 mai 1857.
La vie est une chose tellement hideuse que le seul
moyen de la supporter, c'est de l'éviter.
Gustave Flaubert ; Lettre à Mlle Leroyer de
Chantepie, le 18 mai 1857.

Il y a dans l'ardeur de l'étude des joies idéales faites


pour les nobles âmes.
Gustave Flaubert ; Lettre à Mlle Leroyer de
Chantepie, le 18 mai 1857.

Il faut, si l'on veut vivre, renoncer à avoir une idée


nette de quoi que ce soit.
Gustave Flaubert ; Lettre à Mlle Leroyer de
Chantepie, le 18 mai 1857.

L'humanité est ainsi, il ne s'agit pas de la changer,


mais de la connaître.
Gustave Flaubert ; Lettre à Mlle Leroyer de
Chantepie, le 18 mai 1857.

Le meilleur de la vie se passe à dire : « Il est trop tôt


», puis : « Il est trop tard ».
Gustave Flaubert ; Lettre à Jules Duplan (1857)

Libre-échange - Cause des souffrances du


commerce.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Concupiscence - Mot de curé pour exprimer les désirs


charnels.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

À mesure que nous vivrons ensemble, ce sera


comme une étreinte chaque jour plus complète.
Gustave Flaubert ; Madame Bovary (1857)

Exercice - Préserve de toutes les maladies : toujours


conseiller d’en faire.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Égoïsme - Se plaindre de celui des autres et ne pas


s'apercevoir du sien.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Embonpoint - Signe de richesse et de fainéantise.


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Douleur - À toujours un résultat favorable. — La


véritable est toujours contenue.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Débauche - Cause de toutes les maladies des


célibataires.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)
Bretons - Tous braves gens, mais entêtés.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Le seul moyen de guérir, c'est de se considérer


comme guéri.
Gustave Flaubert ; Lettres choisies (1859)

Qu'est-ce que c'est qu'un siècle ? Une minute dans la


nuit.
Gustave Flaubert ; Ecrits de jeunesse, Agonies (1964)

Rien de plus sot que la prétention du corps à la vie


éternelle.
Gustave Flaubert ; Hérodias (1877)

Incapacité - Plus on est incapable, plus on doit être


ambitieux.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Chirurgiens - Ont le cœur dur : les appeler bouchers.


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Concurrence - L'âme du commerce.


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)
Devoirs, les exiger de la part des autres, et s'en
affranchir.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Divorce - Si Napoléon n'avait pas divorcé, il serait


encore sur le trône.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Donjon - Éveille des idées lugubres.


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Dormir - Trop dormir épaissit le sang.


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Dos - Une tape dans le dos peut rendre poitrinaire.


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Douane - On doit se révolter contre, et la frauder.


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Doute - Pire que la négation.


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)
Dupe - Mieux vaut être fripon que dupe.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Police - A toujours tort.


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Génie - Inutile de l'admirer, c'est une névrose !


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Optimiste - Équivalent d'imbécile.


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Poète - Synonyme de rêveur et de nigaud.


Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

L'amour, peu à peu, s'éteint par l'absence, le regret


s'étouffe par l'habitude.
Gustave Flaubert ; Madame Bovary (1857)

Pauvre petite femme ! ça baille après l'amour comme


une carpe après l'eau sur une table de cuisine.
Gustave Flaubert ; Madame Bovary (1857)

Qui ne dit pas de mal des femmes ne les aime point.


Gustave Flaubert ; Souvenirs, notes et pensées
intimes (1838-1841)

La manière la plus profonde de sentir quelque chose


est d'en souffrir.
Gustave Flaubert ; Souvenirs, notes et pensées
intimes (1838-1841)

Exception - Dites qu'elle confirme la règle ; ne vous


risquez pas à expliquer comment.
Gustave Flaubert ; Dictionnaire des idées reçues
(1913)

Ah ! la faim ! ce mot-là, ou plutôt cette chose-là, a fait


les révolutions ; elle en fera bien d'autres !
Gustave Flaubert ; Ecrits de jeunesse, Agonies (1964)

Les 96 citations de Jean Frain du Tremblay :

On n'abandonne jamais un ami dans la peine.


Jean Frain du Tremblay ; L'amitié (1703)

À réformer des esprits faux, on perd sa peine et son


courage.
Jean Frain du Tremblay ; La poulette (1703)

Rien n'est au monde insupportable, comme un sot à


prétention.
Jean Frain du Tremblay ; La cour plénière de l'aigle
(1703)
Dans un vilain corps, souvent loge une belle âme.
Jean Frain du Tremblay ; Philopœmen (1703)

Où le méchant critique et blâme, le bon caractère


applaudit.
Jean Frain du Tremblay ; Le paon, la colombe et la
pie (1703)

Pour consoler, il faut de la mesure, et dans sa marche


lente imiter la nature.
Jean Frain du Tremblay ; La jeune fille et son chat
(1703)

À la tournure de l'esprit, on peut aisément juger


l'homme.
Jean Frain du Tremblay ; Le paon, la colombe et la
pie (1703)

Dans le bonheur de nos enfants, continuons notre


existence.
Jean Frain du Tremblay ; Les ruines (1703)

Dans le repos nonchalander son âme, est le paradis


des vieux jours.
Jean Frain du Tremblay ; Le chêne et les lierres
(1703)

Il faut que le coupable n'ait pas un instant de repos.


Jean Frain du Tremblay ; Jupiter et les furies (1703)
Quand on a de la peine, on n'est pas grand jaseur.
Jean Frain du Tremblay ; Les deux moineaux (1703)

Je plains souvent les gens, rarement je les blâme, s'ils


ne sont point d'un caractère heureux, je dis, on n'eut
pas l'art de façonner leur âme, c'est un talent et rare
et précieux !
Jean Frain du Tremblay ; L'instituteur et son élève
(1703)

Du chagrin renaît la tendresse.


Jean Frain du Tremblay ; Les deux moineaux (1703)

Un cœur qui vous aime, peut vous sauver bien du


chagrin.
Jean Frain du Tremblay ; Le faon (1703)

Le véritable amour est timide et discret, il a besoin


qu'on le devine.
Jean Frain du Tremblay ; La tourterelle et le moineau
franc (1708)

Où le sort voulut nous lier, il faut savoir vivre paisible.


Jean Frain du Tremblay ; Le pauvre chien (1703)

Un grand vouloir enfante un grand courage.


Jean Frain du Tremblay ; Le cerf-volant (1703)

Lorsque tout sourit à nos vœux, il est fort aisé d'être


aimable.
Jean Frain du Tremblay ; Le cochet et le cochon
(1703)

On peut fort bien s'aimer avec un goût contraire.


Jean Frain du Tremblay ; Le hibou et le linx (1703)

On dédaigne l'utile, on chérit l'agréable.


Jean Frain du Tremblay ; L'âne et son maître (1703)

Au doux plaisir d'aimer, heureux qui s'abandonne.


Jean Frain du Tremblay ; La jeune fille et son chat
(1703)

Tel de ses bons parents fait gémir la vieillesse, qui se


fût conduit comme il faut si l'on eût puni son défaut,
qu'on a traité de gentillesse.
Jean Frain du Tremblay ; Le petit garçon et son chat
(1703)

Après mûr examen, le sage délibère.


Jean Frain du Tremblay ; L'étourneau (1703)

Il faut avoir soin du prochain, quand on est sur la


même couche.
Jean Frain du Tremblay ; Les deux melons (1703)

Plaisir trop vif ne se peut endurer.


Jean Frain du Tremblay ; Plaisir et de la douleur
(1703)
Chez l'humaine race : La gloire, l'amitié, la fortune et
l'amour, ne sont pas toujours à leur place.
Jean Frain du Tremblay ; Le lièvre et la tortue (1703)

Veux-tu t'épargner du chagrin ? Fais-toi si petit, sois si


nain, que sous l'œil même de l'envie, tu puisses
passer ton chemin.
Jean Frain du Tremblay ; La gageure (1703)

Sur les penchants du cœur, c'est en vain qu'on


raisonne, ils sont souvent un caprice du sort.
Jean Frain du Tremblay ; La jeune fille et son chat
(1703)

La justice se tait à la voix du penchant.


Jean Frain du Tremblay ; L'âne et son maître (1703)

La peine qui nous affole, à l'aide du temps peut finir,


et nous devons encore bénir la nature qui nous
console.
Jean Frain du Tremblay ; Les deux moineaux (1703)

Nous courons, séduits par l'espoir, où la passion nous


appelle, et nous trouvons... le désespoir !
Jean Frain du Tremblay ; Colin-maillard (1703)

Sur la terre, il n'est rien de parfait.


Jean Frain du Tremblay ; Philopœmen (1703)
Le ciel tire, souvent, ce que l'on voit de plus beau de
la plus obscure origine.
Jean Frain du Tremblay ; La goutte d'eau (1703)

Avec un très bon cœur, des moyens de couler les


jours les plus prospères, pour des opinions qui
n'intéressent guères, on risque souvent son bonheur.
Jean Frain du Tremblay ; Le hibou et le linx (1703)

Le plaisir et la peine, et les biens et les maux, se


balancent dans la nature.
Jean Frain du Tremblay ; La fièvre (1703)

Il est doux d'être né quelque chose.


Jean Frain du Tremblay ; L'instituteur et son élève
(1703)

On recueille, suivant ses mœurs, l'amitié, l'amour ou


la haine.
Jean Frain du Tremblay ; Le lapin et le porc-épic
(1703)

Se méfier de son talent, est le premier pas du mérite.


Jean Frain du Tremblay ; Le berger et les deux
chèvres (1703)

Ne fais point de mal au prochain, il retomberait sur toi-


même.
Jean Frain du Tremblay ; La main chaude (1703)
Faire du mal me serait trop pénible, j'aime bien mieux
le supporter.
Jean Frain du Tremblay ; Jupiter et la brebis (1703)

À former les doux nœuds d'un tendre engagement, ne


mettons point de négligence.
Jean Frain du Tremblay ; Zéphir et Flore - env. 1692.

Quand on est jeune on pourrait bien attendre ; mais


l'homme est en tout temps si pressé de jouir !
Jean Frain du Tremblay ; Le nid (1703)

Nous courons loin pour être instruits, et nous ne


pouvons nous connaître.
Jean Frain du Tremblay ; Le philosophe et le berger
(1703)

Le défaut de l'homme est un fond d'inconstance.


Jean Frain du Tremblay ; Barbet (1703)

L'hymen n'est pas un jeu, se lier pour toujours est une


grande affaire, il faut y réfléchir un peu.
Jean Frain du Tremblay ; L'embarras du choix (1703)

Chacun son goût, en savoir-faire.


Jean Frain du Tremblay ; La corneille et la perdrix
(1703)

Ce qu'il faut chercher à connaître mon fils, c'est le


fond du panier.
Jean Frain du Tremblay ; L'avis de maître Pierre
(1703)

En fait d'amour, le plus galant n'est pas toujours le


plus fidèle.
Jean Frain du Tremblay ; La tourterelle et le moineau
franc (1708)

J'aime fort le ton familier, mais mesuré par la


décence, dès qu'il sort de la convenance, il finit par
être grossier.
Jean Frain du Tremblay ; Les deux singes (1703)

L'amitié doit siéger auprès de la douleur.


Jean Frain du Tremblay ; Les deux moineaux (1703)

Que cause une injure ordinaire, mais d'une main qui


nous est chère, elle va frapper droit au cœur.
Jean Frain du Tremblay ; Barbet (1703)

De défauts chacun a sa dose, et pour qu'on nous


croie, il est bon d'être juste en sa propre cause.
Jean Frain du Tremblay ; Les ruines (1703)

Aimons, mes bons amis, mais n'aimons qu'un objet ;


rien n'est si doux que la constance.
Jean Frain du Tremblay ; La tourterelle et le moineau
franc (1708)
Malheur au fougueux caractère, qui n'a pas le remord
assis à ses côtés.
Jean Frain du Tremblay ; La Motte Houdard (1703)

Au cœur qui jamais ne repose, le mouvement est un


point principal.
Jean Frain du Tremblay ; La jeune fille et son chat
(1703)

Le rire est tout près du pleurer.


Jean Frain du Tremblay ; Plaisir et de la douleur
(1703)

Leçon pour notre vanité, sage critique en affaiblit la


dose.
Jean Frain du Tremblay ; Philopœmen (1703)

Gents excellents, sous une écorce amère, cachent


souvent un très bon fond.
Jean Frain du Tremblay ; L'oranger (1703)

On ne peut être bienfaisant, qu'en épargnant sur son


aisance.
Jean Frain du Tremblay ; Le serin et la fourmi (1703)

On peut être modeste avec un grand mérite.


Jean Frain du Tremblay ; Philopœmen (1703)

L'homme est fourbe, il masque son être.


Jean Frain du Tremblay ; Le philosophe et le berger
(1703)

Quand on ne peut pas voir l'effet, on en juge mal la


cause.
Jean Frain du Tremblay ; Les perdreaux (1703)

Avec de la grâce on a tout, et sous un si beau jour


l'amour nous fait paraître.
Jean Frain du Tremblay ; La poulette (1703)

Le feu est souvent dans la tête, rarement il est dans le


cœur.
Jean Frain du Tremblay ; Le villageois (1703)

La jeunesse se plaît à changer de séjour.


Jean Frain du Tremblay ; Le villageois (1703)

On est, en son printemps, facile à s'enflammer.


Jean Frain du Tremblay ; Le villageois (1703)

Est-on bien ? On brûle aussitôt d'être mieux.


Jean Frain du Tremblay ; Le moineau (1703)

Craignons le désir d'être mieux ; il nous séduit, nous


trompe, et l'erreur est cruelle.
Jean Frain du Tremblay ; Le moineau (1703)

Auprès de l'engoûment, la sagesse est sans prix.


Jean Frain du Tremblay ; La poulette (1703)
La tendresse est intelligente.
Jean Frain du Tremblay ; La jeune fille et son chat
(1703)

Il est affreux de perdre ce qu'on aime.


Jean Frain du Tremblay ; La jeune fille et son chat
(1703)

Gardons-nous de donner prétexte à l'inconstance.


Jean Frain du Tremblay ; Zéphir et Flore (1692)

L'homme est plus léger que le vent.


Jean Frain du Tremblay ; Zéphir et Flore (1692)

On n'en aime pas moins, pour être moins jolie.


Jean Frain du Tremblay ; Zéphir et Flore (1692)

Sobriété dans toute chose, mon ami, c'est l'art de jouir


; pour faire durer le plaisir, ne le prends qu'à petit
dose.
Jean Frain du Tremblay ; L'enfant et les confitures
(1703)

Les 90 citations d'Anatole France :

Il n'est conseil ni soins qui puissent prévaloir contre la


fatalité.
Anatole France ; La révolte des anges (1914)
Il ne faut point se laisser emporter par la haine des
précieuses et des pédantes. Il est de fait que rien
n'est odieux comme une pédante. Pour ce qui est des
précieuses, il faudrait distinguer. Le bel air ne messied
pas toujours, et un certain goût de bien dire ne gâte
pas une femme.
Anatole France ; Le jardin d'Épicure (1895)

L'amour est un acte simple et primitif : c'est la lutte,


c'est la haine.
Anatole France ; Histoire comique (1903)

Il faut douter du doute.


Anatole France ; Revue politique et littéraire (1889)

Toute bonne plaisanterie doit être courte.


Anatole France ; La vie en fleur (1922)

Ce n'est pas assez de s'aimer beaucoup, il faut


encore se bien aimer.
Anatole France ; Abeille (1882)

Une bonne machine, à tout prendre, vaut mieux qu'un


mauvais ouvrier.
Anatole France ; Le livre du bibliophile (1874)

Il faut avoir la passion de son art, on ne fait bien que


ce que l'on aime.
Anatole France ; Le livre du bibliophile (1874)
Faites l'amour la nuit, le jour, en hiver, en été, c'est
pour cela que nous sommes au monde.
Anatole France ; Anatole France en pantoufles (1924)

La grande absurdité est de confondre l'amour avec la


jeunesse : la jeunesse est ivre d'elle-même.
Anatole France ; Anatole France en pantoufles (1924)

L'amour, pour le bien faire, il faut l'avoir beaucoup


fait : les novices n'y entendent rien.
Anatole France ; Anatole France en pantoufles (1924)

Les exercices amoureux veulent du doigté, de


l'obstination, de la pratique, comme le piano.
Anatole France ; Anatole France en pantoufles (1924)

La vie dans certaines conditions mérite d'être vécue.


C'est une petite flamme entre deux ombres infinies,
c'est notre part de divinité. Tant qu'un homme vit, un
homme est semblable aux dieux.
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

Les sages, plus encore que le vulgaire, éprouvent le


désir de percer l'avenir et de s'y jeter pour ainsi dire.
C'est sans doute parce qu'ils espèrent de la sorte
échapper au présent, qui leur apporte tant de
tristesses et de dégoûts. Comment les hommes
d'aujourd’hui ne seraient-ils pas aiguillonnés du désir
de fuir leur temps misérable ? Nous vivons dans un
âge fréquent en lâchetés, abondant en ignominies,
fertile en crimes.
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

Le passé nous est caché comme l'avenir ; nous


vivons entre deux nuées épaisses, dans l'oubli de ce
qui fut et l'incertitude de ce qui sera. Et pourtant la
curiosité nous tourmente de connaître les causes des
choses et une ardente inquiétude nous excite à
méditer les destinées de l'homme et du monde.
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

Certains hommes sont moins bons que certaines


femmes, cela tient à ce que les deux sexes ne sont
pas aussi distincts l'un de l'autre et séparés que l'on
croit et que, tout au contraire, il y a de l'homme dans
beaucoup de femmes, et de la femme dans beaucoup
d'hommes.
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

La charité véritable, c'est le don des œuvres de


chacun à tous, c'est la belle bonté, c'est le geste
harmonieux de l'âme qui se penche comme un vase
plein de nard précieux et qui se répand en bienfaits,
c'est le don répandu dans sa plénitude heureuse,
l'argent coulant pêle-mêle avec l'amour et la pensée.
Anatole France ; Monsieur Bergeret à Paris (1901)

La paresse conduit à la contemplation, la


contemplation mène à la béatitude.
Anatole France ; La vie littéraire (1888-1892)

L'homme amoureux de la gloire fait consister son


bonheur dans l'activité d'autrui ; le voluptueux, dans
ses propres sensations ; l'homme intelligent, dans sa
propre conduite.
Anatole France ; Pensées (1935)

Le passé c'est notre seule promenade et le seul lieu


où nous puissions échapper à nos ennuis quotidiens,
à nos misères, à nous-mêmes. Le présent est aride et
trouble, l'avenir est caché.
Anatole France ; La vie en fleur (1922)

La maladie a du moins un avantage, elle nous fait


connaître nos amis.
Anatole France ; Filles et garçons (1915)

L'espérance et le désir sont meilleurs, bien souvent,


que tout ce qu'on désire et tout ce qu'on espère.
Anatole France ; Filles et garçons (1915)

L'avenir est un lieu commode pour y mettre des


songes.
Anatole France ; Les opinions de Jérôme Coignard
(1893)

Les imbéciles ont dans la fourberie des grâces


inimitables.
Anatole France ; L'Île des pingouins (1908)

Si tu ne parles que pour dire des sottises, tu ferais


mieux de te taire.
Anatole France ; Le livre de mon ami (1885)
La femme sans poitrine, c'est un lit sans oreillers.
Anatole France ; La rôtisserie de la reine Pédauque
(1892)

Les promesses qu'on fait à une jolie fille n'engagent


que la peau.
Anatole France ; Les opinions de Jérôme Coignard
(1893)

Dans l'amour, une femme se prête plutôt qu'elle ne se


donne.
Anatole France ; L'Île des pingouins (1908)

L'amour terrestre est un amour fragile, les amants


sont unis par des chaînes d'argile.
Anatole France ; Les noces corinthiennes (1876)

La vie, c'est la fleur et le couteau, c'est de voir rouge


un jour et bleu le lendemain.
Anatole France ; Histoires comiques (1903)

Il n'est pas d'amour qui résiste à l'absence.


Anatole France ; La rôtisserie de la reine Pédauque
(1892)

Mieux vaut comprendre peu que comprendre mal.


Anatole France ; La révolte des anges (1914)

Tout passe et se succède ; moi seul je demeure.


Anatole France ; Pensées de Riquet (1901)

La curiosité excite le désir plus encore que le souvenir


du plaisir.
Anatole France ; La rôtisserie de la reine Pédauque
(1892)

Le coeur se trompe comme l'esprit.


Anatole France ; Petit Pierre (1918)

Une femme qui a trahi la foi conjugale est capable des


plus grands crimes.
Anatole France ; La rôtisserie de la reine Pédauque
(1892)

On ne doit pas se décourager, il y a dans la vie de


mauvais jours et des jours meilleurs.
Anatole France ; Histoire comique (1903)

À qui cherche dispute, le marteau tombe sur


l'enclume.
Anatole France ; Récits de vieux marins (2007)

La nature n'a pas de fléau plus terrible qu'une femme


bavarde.
Anatole France ; La comédie de celui qui épousa une
femme muette (1908)

On voit tant de malhonnêteté en ce bas monde !


Avisez, soyez prudent.
Anatole France ; Jocaste et le chat maigre (1879)

L'éloquence politique est l'art de promettre sans tenir,


de jeter de la poudre aux yeux des autres.
Anatole France ; Dernières conversations avec
Anatole France (1927)

Promettre est un, et tenir sa promesse est un autre.


Anatole France ; Le château de Vaux-le-Vicomte
(1888)

On ne peut tout apprendre à la fois.


Anatole France ; Nos enfants, Scènes de la ville et
des champs (1887)

Il y a en ce monde des désirs qui ne sont jamais


contentés.
Anatole France ; Nos enfants, Scènes de la ville et
des champs (1887)

Pour s'entendre, il n'est tel que de s'aimer.


Anatole France ; Nos enfants, Scènes de la ville et
des champs (1887)

La mort est la seule récompense de la vie.


Anatole France ; L'anneau d'améthyste (1899)

Le véritable salaire du bien est de l'avoir fait.


Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)
L'avarice est la première vertu des sociétés humaines.
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

La haine engendre la haine.


Anatole France ; Les contes de Jacques
Tournebroche (1908)

Dieu, qui créa la femme, voulut qu'elle fût plus jolie


que l'homme, mais aussi plus fragile.
Anatole France ; Histoire et littérature (1915)

Tant que la société sera fondée sur l'injustice, les lois


auront pour fonction de défendre l'injustice.
Anatole France ; Jean Marteau (1904)

Il y a pour conserver le bonheur un secret : C'est


d'être bon.
Anatole France ; Vers les temps meilleurs (1906)

Il ne suffit pas dans le mariage, d'aimer, de chérir,


d'adorer : il faut encore compatir.
Anatole France ; Vers les temps meilleurs (1906)

Quelle belle chose qu'un amour sain et pur ! que c'est


charmant et bon !
Anatole France ; Le génie latin (1913)

Il ne faut pas que ce qui doit s'accomplir ne soit déjà


accompli et n'ait été de tout temps accompli.
Anatole France ; Histoire comique (1903)

On ne taquine que ceux qu'on aime.


Anatole France ; Le petit Pierre (1918)

La science est le lien de l'homme avec la nature.


Anatole France ; Le jardin d'Épicure (1895)

L'histoire n'est pas une science, c'est un art : on n'y


réussit que par l'imagination.
Anatole France ; Le jardin d'Épicure (1895)

Chaque homme a son ange, qui suit tous ses pas, qui
le console et le soutient.
Anatole France ; La révolte des anges (1914)

Les chagrins, tout le monde en a, et ce qui peut les


faire oublier, c'est le bonheur qu'on donne aux autres.
Anatole France ; Abeille (1882)

Rien ne dure, seul le souvenir des âmes traverse les


âges.
Anatole France ; Abeille (1882)

Épargner, pardonner, consoler, voilà toute la science


de l'amour.
Anatole France ; Abeille (1882)

On n'aime sûrement que ceux qu'on aime jusque


dans leurs faiblesses et leurs pauvretés.
Anatole France ; Abeille (1882)

La parole est notre seule arme. Puisse, un jour,


l'univers n'en plus connaître d'autres !
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

Il n'est pas dans la nature des brutes de goûter la


sagesse.
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

Il faut honorer toutes les religions, croire que toutes


sont saintes, qu'elles sont égales entre elles par la
bonne foi de ceux qui les professent, que semblables
à des traits lancés de points différents vers un même
but, elles se rejoignent dans le sein de Dieu.
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

Le propre de ce qui est mesurable est d’être compris


entre deux points extrêmes.
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

Dieu est l'âme du monde, répandue dans toutes les


parties de l'univers, auquel elle communique le
mouvement et la vie. Cette âme, flamme artisane,
pénétrant la matière inerte, a formé le monde, elle le
dirige et le conserve.
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

Les dieux sont les diverses parties de la nature, ils se


confondent tous en un dieu unique, qui est la nature
entière.
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

Le soleil est un dieu, mais trop chaud pour garder la


forme humaine, il s'est mis en boule, c'est un dieu
rond.
Anatole France ; Sur la pierre blanche (1905)

Il n'y a de loi sainte que dans l'amour ; il n'y a de


justice que dans la charité.
Anatole France ; Le puits de Sainte Claire (1895)

Applique ton attention et ta volonté seulement à


mériter ta propre estime à chacune de tes actions, et
souviens-toi de cette double maxime : l'occasion de
l'action n'importe guère.
Anatole France ; Pensées (1935)

Le talent surmonte la mauvaise fortune.


Anatole France ; Filles et garçons (1915)

On ne saurait être trop prudent.


Anatole France ; Dernières pages inédites (1925)

L'innocence est prompte à s'émouvoir.


Anatole France ; La révolte des anges (1914)

Les 90 citations de Benjamin Franklin :

L'orgueil est un mendiant qui crie aussi haut que le


besoin.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

La délicatesse du goût conduit à la mendicité.


Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1734)

Une profession est un emploi qui réunit honneur et


profit.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

La paresse rend tout difficile ; le travail rend tout aisé.


Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Ne perdez pas une heure, puisque vous n'êtes pas


sûrs d'une minute.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Un long aujourd'hui vaut mieux que deux demains.


Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Qui veut connaître ce que vaut l'argent doit en


emprunter.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)
Quand le puits est sec, on connaît la valeur de l'eau.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

L'homme sage s'instruit par les malheurs d'autrui.


Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Qui ne sait épargner à mesure qu'il gagne, mourra


sans un sou.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1734)

Où il y a mariage sans amour, il y aura amour sans


mariage.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1734)

L'oisiveté est comme la rouille ; elle use plus que le


travail.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Un métier vaut un fond de terre.


Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Il n'y a pas de profit sans peine.


Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)
Le trop de confiance dans les autres est la ruine de
bien des gens.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1734)

Ne remettez jamais à demain ce que vous pouvez


faire aujourd'hui.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Le bon sens, tout le monde en a besoin, peu l'ont, et


chacun croit l'avoir.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1746)

Quand on a bonne conscience, c'est Noël en


permanence.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1744)

Si l'homme réalisait la moitié de ses désirs, il


doublerait ses peines.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1752)

Qui connaît beaucoup d'amis, ne connaît rien de la


vie.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1736)

Qui vit d'espérance court le risque de mourir de faim.


Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1741)

La richesse, ce qui compte, ce n'est pas d'en disposer


mais bien d'en profiter.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Dans ce monde, il n'y a rien d'assuré que la mort et


les impôts.
Benjamin Franklin ; Lettres (1779)

Le malheur est bon à deux choses : à éprouver les


amis, et à épurer la vertu.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1746)

On avoue quelques défauts pour faire croire qu'on n'a


que ceux-là.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Se coucher de bonne heure et se lever matin, procure


santé, fortune et sagesse.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

La paresse va si lentement que la pauvreté l'atteint


bientôt.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

L'oisiveté amène avec elle des incommodités et


raccourcit sensiblement la durée de la vie.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

II est aussi fou au pauvre de vouloir être le singe du


riche, qu'il est à la grenouille de s'enfler pour devenir
l'égale du bœuf : Les gros vaisseaux peuvent risquer
davantage, mais les petits bateaux ne doivent
s'éloigner du rivage.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

La gloire qui dîne fait de son souper le mépris.


Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Il est plus aisé de réprimer la première fantaisie que


de satisfaire celles qui viennent.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Avant de consulter votre fantaisie, consultez votre


bourse.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Ceux qui se plaignent le plus, sont ceux qui sont le


moins à plaindre.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Un paysan sur ses pieds est plus grand qu'un


gentilhomme à genoux.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Les fous deviennent rarement plus sages par leur


propre malheur.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Fais toujours réflexion avant de profiter d'un bon


marché.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Si tu achètes ce qui est superflu pour toi, tu ne


tarderas pas à vendre ce qui t'est le plus nécessaire.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

L'œil du maître fait plus que ses deux mains.


Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Gardez votre boutique, et votre boutique vous


gardera.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)
II faut voir ses affaires avec ses propres yeux, et ne
pas trop se confier aux autres.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Avez-vous quelque chose à faire pour demain ?


Faites-le aujourd'hui.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

La faim regarde à la porte de l'homme laborieux, mais


elle n'ose pas y entrer.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Autant de gagné, c'est autant ajouté au plaisir de la


vie.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1734)

Un peu répété plusieurs fois fait beaucoup.


Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1734)

Il ne faut qu'une petite voie d'eau pour submerger un


grand navire.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1734)

Les femmes, le vin, le jeu et la mauvaise foi diminuent


la fortune, et augmentent les besoins.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1734)

Faute d'un clou, le fer d'un cheval se perd ; faute d'un


fer, on perd ainsi le cheval ; et faute d'un cheval, le
cavalier lui-même se perd : parce que son ennemi
l'atteint et le tue ; et le tout pour ne pas avoir fait
attention à un clou au fer de sa monture !
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1734)

L'œil d'un maître fait plus d'ouvrage que ses deux


mains.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1734)

Les plaisirs, même imparfaits dont nous jouissons en


ce monde, sont de la bonté de Dieu.
Benjamin Franklin ; Sur la véritable piété, le 6 juin
1735.

Le genre humain ne forme qu'une même famille.


Benjamin Franklin ; Sur la véritable piété, le 6 juin
1735.

Les plus paresseux sont les plus extravagants dans


leurs demandes.
Benjamin Franklin ; Sur la mortification de soi-même,
le 18 février 1735.
Mériter, c'est valoir.
Benjamin Franklin ; Sur la mortification de soi-même,
le 18 février 1735.

Soyez vertueux, et vous serez heureux.


Benjamin Franklin ; Lettre à John Alleyne, le 9 août
1768.

N'usez jamais envers votre femme de paroles


piquantes, vous éviterez ainsi les querelles.
Benjamin Franklin ; Lettre à John Alleyne, le 9 août
1768.

Soyez toujours studieux en votre profession, et vous


deviendrez savant.
Benjamin Franklin ; Lettre à John Alleyne, le 9 août
1768.

Traitez toujours votre femme avec égards, par là vous


serez toujours traité de même.
Benjamin Franklin ; Lettre à John Alleyne, le 9 août
1768.

Les mariages se font au matin de la vie.


Benjamin Franklin ; Lettre à John Alleyne, le 9 août
1768.

Les enfants nés tard sont de bonne heure orphelins.


Benjamin Franklin ; Lettre à John Alleyne, le 9 août
1768.
Il en coûte plus cher pour entretenir un vice, que pour
élever deux enfants.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Renoncez à vos folies dispendieuses, et vous aurez


moins à vous plaindre.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

N'apprenez pas seulement comment on gagne,


apprenez aussi comment on épargne.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Si vous souhaitez un jour être riche, apprenez d'abord


à compter avant de dépenser.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Bien des fortunes se dissipent en même temps qu'on


les gagne.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Plus la cuisine est grasse, plus le testament est


maigre.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Le travail paie les dettes, et le désespoir les


augmente.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Si vous voulez avoir un serviteur fidèle, servez-vous


vous-même.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

La puissance est pour la bravoure, et le ciel pour la


vertu.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Le savoir est pour l'homme studieux, et les richesses


pour l'homme vigilant.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Les soins qu'on prend pour soi-même sont toujours


profitables.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Ne point surveiller les ouvriers, c'est livrer sa bourse à


leur discrétion.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Employez bien votre temps, si vous voulez mériter le


repos.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

L'activité est la mère de la prospérité, et Dieu ne


refuse rien au travail.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

L'orgueil déjeune avec l'abondance, dîne avec la


pauvreté, et soupe avec la honte.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1733)

Qui boit vite paie lentement.


Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1756)

Cachez vos soucis : ceux à qui vous les diriez ne


feraient que les augmenter.
Benjamin Franklin ; Almanach du pauvre Richard
(1756)

Les 16 citations de André Frossard :

Est Anglais qui peut ; Est français qui veut.


André Frossard ; Excusez-moi d'être français (1992)

Le difficile n'est pas de mourir, le difficile c'est d'être


mort.
André Frossard ; La maison des otages (1946)

Il ne faut pas abuser des bonnes choses.


André Frossard ; La maison des otages (1946)

La religion ça n'empêche pas le mal de mer et les


sentiments.
André Frossard ; La maison des otages (1946)

Je n'ai jamais très bien compris pourquoi une semaine


de grève s'appelle une semaine d'action.
André Frossard ; Aphorismes et pensées (1915-1995)

L'amitié des peuples vaut mieux que leur soumission.


André Frossard ; La France en général (1975)

Rien n'est plus aisé que de dire du bien d'un homme


de bien.
André Frossard ; Discours de réception à l'Académie
française, le 10 mars 1988.

Quand un gouvernement se trompe, il n'a qu'une


solution : persévérer dans l'erreur.
André Frossard ; Aphorismes et pensées (1915-1995)

Certaines questions ne sont difficiles que parce qu'on


les pose.
André Frossard ; Aphorismes et pensées (1915-1995)

Tout l'art du dialogue politique consiste à parler tout


seul à tour de rôle.
André Frossard ; Aphorismes et pensées (1915-1995)

Le regard qui aime est toujours un regard étonné.


André Frossard ; Dieu existe, je l'ai rencontré (1969)

Physiquement, l'homme est un mystère ;


spirituellement, c'est un abîme.
André Frossard ; Le monde de Jean-Paul II (1991)

Un amour qui n'a pas le sentiment d'être éternel n'a


jamais commencé.
André Frossard ; Le monde de Jean-Paul II (1991)

L'amour est inventif et rien ne le décourage.


André Frossard ; Les greniers du Vatican (1960)

Le discours politique vole bas, mais il n’atterrit jamais.


André Frossard ; Aphorismes et pensées (1915-1995)

L'égoïsme est le pire ennemi du bonheur humain.


André Frossard ; Le monde de Jean-Paul II (1991)

Les 44 citations de Thomas Fuller :

L'instruction améliore les bons et gâte les mauvais.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)
Plus tu travailles dur, plus tu es chanceux.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Qui dans sa famille n'a valet, mendiant ou sot, est fils


du tonnerre.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

On a pris pour braves des lâches qui craignaient de


fuir.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

L'erreur est toujours pressée.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

L'ermite pense que le soleil luit uniquement sur sa


cellule.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Qui veut y aller seul n'ira jamais au ciel.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Qui s'aime lui-même aime un méchant homme.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Homme surpris est à moitié pris.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Il y a un temps pour cligner et un temps pour voir.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)
Une vieille ride ne s'efface jamais.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Pour voir la lumière de Dieu, éteignez votre petite


chandelle.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Tout est difficile avant d'être simple.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Nul ne prie bien qui ne vit bien.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Une plaisanterie n'a jamais gagné un ennemi, mais a


souvent perdu un ami.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Qui partage le miel avec l'ours a la plus petite part.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Mauvais est le marché où nul ne gagne.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Les malheureux sont réputés pour être des sots.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Quand on va pour être pendu, la compagnie est


agréable.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)
Plus on maudit le renard, mieux il se porte.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

La lime s'émousse à polir le fer.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Le maître doit être parfois aveugle et parfois sourd.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Bacchus a noyé plus de marins que Neptune.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

L'insolence est de l'orgueil masqué.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Le vœu fait dans la tempête est oublié dans le calme.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Les blessures à l'honneur s'infligent par soi-même.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

La malveillance trouve toujours de mauvais motifs aux


bonnes actions.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Les vertus s'accordent, mais les vices se combattent.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Le mépris efface l'injure plus vite que la vengeance.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)
J'accepte la fraude sur le prix, non sur la qualité.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

La main n'atteint pas ce que le coeur refuse.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

L'innocence elle-même a parfois besoin d'un masque.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

La connaissance théorique est un trésor dont la


pratique est la clé.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

La modestie est une vertu, la timidité est un défaut.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Les vieilles portes ferment mal ; ne faites pas de


confidences aux vieillards.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

La colère qui a vu deux fois se lever le soleil est


insoutenable.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

L'homme, la femme, le démon : trois degrés de


comparaison.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

La défiance est l'œil droit de la prudence.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)
Qui veut trop prouver ne prouve rien.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

La douceur de Moïse vaut mieux que la force de


Samson.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Mesurez l'injure à la malice.


Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Une belle femme sans argent ressemble à un beau


cottage vide.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

L'amitié du méchant est plus dangereuse que sa


haine.
Thomas Fuller ; Gnomologia (1732)

Le travail est le sel de la vie.


Thomas Fuller ; Gnomologia, adagies and proverbs
(1732)

Les 22 citations de Serge Gainsbourg :

Mieux vaut ton absence que ton impertinence.


Serge Gainsbourg ; Chanson L'indifférente (1959)

Quand la petite lampe rouge de l'amour s'allume, c'est


que la partie est perdue.
Serge Gainsbourg ; Partie perdue (1983)

Mieux vaut ton absence que ton indifférence.


Serge Gainsbourg ; Chanson L'indifférente (1959)

L'amour est un cristal qui se brise en silence.


Serge Gainsbourg ; Aphorismes (1986)

Mais qui sans amour existe ?


Serge Gainsbourg ; Chanson Amour sans amour
(1963)

Il n'est pas âme qui vive qui me plaise autant que toi.
Serge Gainsbourg ; Chanson Vilaine fille, mauvais
garçon (1962)

Je suis venu te dire que je m'en vais, et tes larmes n'y


pourront rien changer.
Serge Gainsbourg ; Je suis venu te dire (1973)

La plus belle fille du monde n'arrive pas à la cheville


d'un cul-de-jatte.
Serge Gainsbourg ; Chanson écrite pour Dominique
Walter (1968)

L'amour, au hasard d'un regard, t'a effacé de ma


mémoire, il ne reste rien, je le crains, que ronces
mortes sans parfum.
Serge Gainsbourg ; Chanson Amour sans amour
(1963)
Le snobisme, c'est une bulle de champagne qui hésite
entre le rot et le pet.
Serge Gainsbourg ; Aphorismes (1986)

Les femmes, c'est du chinois. Les comprenez-vous ?


Moi pas.
Serge Gainsbourg ; Aphorismes (1986)

L'amour ne vaudra jamais mieux que le court temps


que l'on passera à le faire.
Serge Gainsbourg ; Aphorismes (1986)

Qui a coulé le Titanic ? Iceberg, encore un juif.


Serge Gainsbourg ; Aphorismes (1986)

Donnez-moi une star que j'en fasse une inconnue.


Serge Gainsbourg ; Aphorismes (1986)

La laideur est supérieure à la beauté en ceci qu'elle


dure.
Serge Gainsbourg ; Aphorismes (1986)

La beauté est la seule vengeance des femmes.


Serge Gainsbourg ; Aphorismes (1986)

La connerie, c'est la décontraction de l'intelligence !


Serge Gainsbourg ; Aphorismes (1986)

Les pleurs sont des vagues sans écume qui ne font


que troubler la vue.
Serge Gainsbourg ; Chanson Partie perdue (1983)

Mieux vaut pleurer de rien que de rire de tout.


Serge Gainsbourg ; Chanson Ces petits riens (1964)

La vie ne vaut d'être vécue sans amour.


Serge Gainsbourg ; La chanson de Prévert (1963)

Peut-on jamais savoir par où commence et quand finit


l'indifférence ?
Serge Gainsbourg ; La chanson de Prévert (1961)

L'amour physique est sans issue.


Serge Gainsbourg ; Chanson Je t'aime moi non plus
(1967)

Les 32 citations de Ferdinando Galiani :

Le sublime oratoire, c'est l'art de tout dire dans un


pays où il est défendu de dire.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 24
septembre 1774.

L'orgueil de l'esprit est plus fort en nous que le


contentement du cœur.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 3
septembre 1774.

On est sage et résigné en proportion de ce qu'on a


souffert.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 27
août 1774.

Le monde est un tourne-broche : Nous croyons le


faire aller, et c'est lui qui nous fait tourner.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 8
juillet 1774.

Du mérite d'un homme, il n'y a que son siècle qui ait


droit d'en juger.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 23
avril 1774.

Un mari n'est qu'un homme.


Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 15
février 1774.

La galanterie est la pierre-ponce qui polit les nations.


Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 29
janvier 1774.

Tout être qui fait une profonde révérence à quelqu'un,


tourne le dos à quelqu'autre.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 22
janvier 1774.

Il est impossible que je sois malade, n'ayant jamais


pris de médecines ni de médecins.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 22
janvier 1774.
Tels sont tous les problèmes humains : Tout est mêlé
de bien ou de mal.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 6
novembre 1773.

La politique est la science de faire le plus de bien


possible avec le moins de peine possible.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 6
novembre 1773.

Certaines morts ne sont que des absences dont nous


aurions tort de s'en affliger.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 3
juillet 1773.

Il y a des choses qu'on voudrait apprendre le plus tard


possible.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 3
juillet 1773.

Mieux vaut ignorer tout lorsqu'on est absent ; il ne


vaut rien de savoir les choses à moitié.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 27
juin 1773.

La mort et la poste sont deux maux inévitables aux


mortels.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 19
juin 1773.

On engraisse dans l'ennui.


Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 19
juin 1773.

On ne risque rien à recommander de très braves


gens.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 22
mai 1773.

Le chemin de la santé n'est pas celui des souffrances.


Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 22
mai 1773.

Entre la souffrance et l'abandon, il n'y a pas à choisir :


L'une est la vie malheureuse, l'autre est la mort : et la
mort est le pire de tout.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 15
mai 1773.

La tolérance et l'amour des hommes ne sauraient


parvenir à être universels sur toute la terre.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 27
mars 1773.

On est de la même famille lorsqu'on s'entend bien.


Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 27
mars 1773.

Quand les hommes se ressemblent, ils s'aiment.


Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 27
mars 1773.
C'est bien fou de se tourmenter d'avance pour
s'accoutumer à ne pas souffrir des tourments.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 27
février 1773.

Le sort est un enfant gâté qui touche à tout , et casse


bien souvent tout ce qu'il touche.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 27
février 1773.

Le génie est universel : le style est local.


Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 27
février 1773.

On ne dépayse pas les chefs-d'œuvre d'une langue ;


on peut dépayser les chefs-d'œuvre du génie.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 27
février 1773.

On a des sauf-conduits contre les menaces ; on n'en


a pas contre les prières.
Ferdinando Galiani ; Lettre à Louise d'Épinay, le 13
février 1773.

On est ce qu'on doit être.


Ferdinando Galiani ; Les femmes, Dialogue (1772)

La femme est un animal naturellement faible et


malade.
Ferdinando Galiani ; Les femmes, Dialogue (1772)
Le courage est l'effet d'une grandissime peur.
Ferdinando Galiani ; Les femmes, Dialogue (1772)

Lorsque les causes sont connues, il n'y a que les sots


qui ne savent pas prévoir les effets.
Ferdinando Galiani ; Lettre à M. Suard, le 30 juin
1770.

Un monstre gai vaut mieux qu'un sentimental


ennuyeux.
Ferdinando Galiani ; Lettre à M. Suard, le 30 juin 1770

Les 61 citations de Gandhi :

Le pardon est le propre de l'homme courageux.


Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Le pardon est beaucoup plus noble que le châtiment.


Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

L'ahi ṃs ā (la non-violence) est l'extrême limite du


pardon.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Le plus bel acte est celui qui est accompli pour le bien
d'autrui sans espoir de récompense.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

La tolérance vaut mieux que l'indifférence.


Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle.


Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Partout où il y a conflit, partout où vous êtes en face


d'un opposant, triomphez de lui par l'amour.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Qui obéit à la loi de l'Amour ne ressent aucune haine


pour son frère irréligieux.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Pour trouver la Vérité en tant que Dieu, la voie


inévitable est l'Amour, c'est-à-dire la Non-Violence.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

La Vérité doit constituer le centre de toute notre


activité, elle doit être le souffle même de notre vie.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

L'amour est la force la plus puissante que possède le


monde, et pourtant elle est la plus humble qui se
puisse imaginer.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Faire à tout prix quelque chose qu'on doit faire est un


vœu.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)
Une vie de parfaite continence en pensée, en paroles
et en actes est nécessaire pour atteindre la perfection
spirituelle.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Une des plus grandes erreurs est de croire


nécessairement faux ce qu'on ne comprend pas.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Nul être humain n'est trop mauvais pour être sauvé.


Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Le riche possède des quantités de choses superflues,


dont il n'a pas besoin et qui sont par suite négligées et
gaspillées, tandis que des millions d'hommes meurent
de faim, faute de pouvoir manger. Si chacun ne
conservait que ce dont il a besoin, nul ne manquerait
de rien et chacun se contenterait de ce qu'il a.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Il faut aimer comme soi-même tout ce qui vit.


Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Travailler pour gagner son pain est une véritable


bénédiction.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Il existe un conflit mondial entre le capital et le travail,


et les pauvres envient les riches. Si chacun travaillait
pour gagner son pain, les distinctions de classes
seraient abolies ; les riches seraient toujours là, mais
ils se considéreraient seulement comme les gérants
de leur fortune, qu'ils emploieraient surtout dans
l'intérêt général.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Dieu a créé l'homme pour qu'il gagne sa nourriture


par son travail, et il a dit que celui qui mange sans
travailler est un voleur. C'est une loi divine, que nous
devons pleinement employer, en utilisant notre corps.
Nous n'avons pas le droit de nous y soustraire.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

La tolérance nous donne un pouvoir de pénétration


spirituelle qui est aussi éloigné du fanatisme que le
pôle Nord du pôle Sud.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Je crois qu'à travers tous les flots de sang, toute la


méchanceté et toute la malhonnêteté auxquelles a
recours l'Occident sur une échelle colossale,
l'ensemble de l'humanité progresse silencieusement
mais sûrement vers un âge meilleur.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Tout homme humble n'a pas conscience de son


humilité.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

L'humilité innée ne peut jamais rester cachée, et


pourtant son possesseur en ignore l'existence.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)
Homme et femme, aucun d'eux ne peut vivre sans
l'aide indispensable de l'autre.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Tous les hommes ont un droit égal aux biens qui sont
nécessaires à l'existence.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

La femme doit cesser d'être le jouet de l'homme à ses


heures de loisir.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Croire en quelque chose et ne pas le vivre, c'est


malhonnête.
Gandhi ; Autobiographie ou mes expériences de vérité
(1929)

Une vie sans principe est comme un bateau sans


gouvernail.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

La vérité est dure comme le diamant et fragile comme


la fleur de pêcher.
Gandhi ; Autobiographie ou mes expériences de vérité
(1929)

Si seulement les femmes voulaient oublier qu'elles


appartiennent au sexe faible !
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)
La femme a le droit de prétendre à la même
indépendance que l'homme.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Les femmes sont les gardiennes attitrées de tout ce


qui est pur dans la vie.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Sans la femme, l'homme ne pourrait pas être.


Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

La force si elle est synonyme de courage moral, alors


la femme est infiniment supérieure à l'homme.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

La femme doit cesser de se considérer elle-même


comme l'objet de convoitise de l'homme.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Si j'avais été une femme je me serais révolté contre


toute tentative de l'homme de ne voir en sa compagne
qu'un simple jouet. De tous les maux dont l'homme
s'est lui-même rendu responsable, nul n'est plus
dégradant, révoltant et brutal que l'exploitation
éhontée de la meilleure moitié de l'humanité, qu'on
appelle à tort le sexe faible.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Il y a autant d'héroïsme à bien tenir son ménage qu'à


défendre son foyer.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)
Homme et femme, chacun est complémentaire de
l'autre.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Il faut que chacun ait au moins de quoi subvenir aux


besoins de sa nature.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Les riches ne peuvent faire fortune dans une société


donnée sans la coopération des pauvres.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Il faut ramener à des justes proportions la fortune de


quelques riches.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Œuvrer pour l'égalité économique revient à abolir


l'éternel conflit entre le capital et le travail.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Tout être humain a le droit de vivre, d'avoir les


moyens de se nourrir, de se vêtir et de se loger.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Tel Dieu, tel disciple.


Gandhi ; Leur civilisation et notre délivrance (1957)

L'emploi de la force des armes fait du mal, jamais


celui de la pitié.
Gandhi ; Leur civilisation et notre délivrance (1957)
Les satisfactions égoïstes conduisent à la destruction,
la renonciation conduit à l'immortalité.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Injuste est le système économique qui méprise les


valeurs morales.
Gandhi ; Tous les hommes sont frères (1969)

Moins on possède, moins on désire.


Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Cultiver l'humilité revient à cultiver l'hypocrisie ;


l'humble n'a pas conscience de son humilité.
Gandhi ; Lettres à l'Ashram (1937)

Les 16 citations de Pascal Garnier :

On se rencontre, on partage, on se quitte, c'est la vie !


Pascal Garnier ; Vincent & Co (2003)

Quelqu'un qui a vu la mort en face, il en reste toujours


quelque chose.
Pascal Garnier ; Chambre 12 (2000)

Si tu as eu une existence bien agitée, offre-toi une


vieillesse paisible.
Pascal Garnier ; Comment va la douleur ? (2006)

Faudrait pas vieillir, mais qu'est-ce qu'on ferait de tous


ces jeunes ? Je vous le demande ? Déjà qu'on sait
pas quoi faire des vieux !
Pascal Garnier ; Chambre 12 (2000)

J'ai toujours préféré l'amour du lointain à celui de ma


prochaine !
Pascal Garnier ; L'année sabbatique (1986)

La perfection est une provocation, un manque


d'humilité, de savoir-vivre.
Pascal Garnier ; L'année sabbatique (1986)

Quand on n'a rien, on n'a plus rien à perdre.


Pascal Garnier ; Mon jour de chance (2007)

Quand on est triste, on ne pense plus qu'à soi.


Pascal Garnier ; L'année sabbatique (1986)

J'aime aimer, j'aime qu'on m'aime.


Pascal Garnier ; L'année sabbatique (1986)

Je n'ai rien contre l'éternité, mais pour ma part, je


crains de m'y ennuyer à mourir.
Pascal Garnier ; Comment va la douleur ? (2006)

Les êtres les plus proches sont nos meilleurs


ennemis, et chacun offre souvent une vue imprenable
sur l'autre.
Pascal Garnier ; Vue imprenable sur l'autre (2002)
J’aime bien être fatiguée, ça me repose.
Pascal Garnier ; Comment va la douleur ? (2006)

Il y a des gens qui ont besoin de faire, moi, j'ai juste


besoin d'être.
Pascal Garnier ; La théorie du panda (2008)

Le travail, il n'y a que ça pour effacer les peines de


cœur.
Pascal Garnier ; L'année sabbatique (1986)

Même une pendule arrêtée donne l'heure exacte deux


fois par jour.
Pascal Garnier ; Comment va la douleur ? (2006)

À chacun son luxe, moi, c'est la paresse.


Pascal Garnier ; L'année sabbatique (1986)

Les 59 citations de Jean Gastaldi :

Annihiler nos peurs, c'est briser nos chaînes.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de la confiance en soi,
126 (2005)

Quand un papa sourit, c'est toute la maison qui rit.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 63 (2000)

Il faut positiver, c'est une façon formidable de vivre.


Jean Gastaldi ; La pensée positive, 82 (2001)
Positiver, c'est augmenter le baromètre de votre moral
vers le beau temps.
Jean Gastaldi ; La pensée positive, 31 (2001)

Les jours de cafard, peignez votre pensée aux


couleurs du soleil.
Jean Gastaldi ; La pensée positive, 55 (2001)

Les larmes d'une mère sont les seules qui donnent


envie de mourir de chagrin.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 51 (2003)

Une maman, c'est une personne qui aide son enfant à


grandir pendant toute sa vie.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 45 (2003)

À sa maman on ne ment jamais, elle lit notre âme


comme en elle-même.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 41 (2003)

Une maman, c'est la meilleure des infirmières au


talent de magicienne.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 39 (2003)

L'amour d'une maman, c'est le baume miracle qui


guérit toutes les blessures.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 32 (2003)

La présence de notre maman nous donne le


sentiment d'être immortel.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 29 (2003)

Une maman, c'est l'épaule sur laquelle on peut


s'appuyer pour avancer dans la vie.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 25 (2003)

Fêter sa mère comme si elle était éternelle, c'est y


penser tous les jours.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 24 (2003)

Une maman représente la femme idéale, éternelle et


inaccessible.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 21 (2003)

Une maman est un porte-bonheur pour la vie.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 11 (2003)

Un papa d'amour est un papa disponible toujours.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 101 (2000)

L'amour paternel est peut-être le sentiment le plus


élevé du don.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 88 (2000)

Un papa va au bout de ses forces pour porter sa


famille le plus loin possible.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 73 (2000)

On comprend mieux son père quand on devient soi-


même papa.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 43 (2000)

Un papa-poule est un papa avec des ergots et un


cœur tout chaud.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 23 (2000)

Un père s'impose, un papa se fait aimer.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 134 (2000)

C'est en voyant grandir ses propres enfants que l'on


prend la mesure du temps qui passe.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 88 (2000)

Qui aime son papa accepte aussi ses défauts.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 113 (2000)

La confiance en soi est le contraire de l'égocentrisme.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de la confiance en soi,
118 (2005)

Une maman, c'est la caresse d'une vie.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 91 (2003)

Le câlin est le seul qui apaise les gros chagrins.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 58 (2003)

Le véritable amour d'une mère, c'est d'aider l'enfant à


couper le cordon ombilical.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 47 (2003)
Pour positiver, il faut apprendre à écouter plutôt qu'à
se raconter.
Jean Gastaldi ; La pensée positive, 76 (2001)

N'être ni envieux, ni impatient, c'est posséder la clé du


bien-vivre.
Jean Gastaldi ; La pensée positive, 137 (2001)

Se dépouiller du superflu, c'est devenir positif et être


riche de la vie.
Jean Gastaldi ; La pensée positive, 48 (2001)

Apprendre à écouter les autres, c'est apprendre à


s'écouter soi-même.
Jean Gastaldi ; La pensée positive, 115 (2001)

Une maman formidable donne toujours une grand-


mère exceptionnelle.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 134 (2003)

La patience est devenue la première vertu de la


grand-mère.
Jean Gastaldi ; Le petit livre des grands-pères et des
grands-mères, 25 (2003)

Une grand-mère trouve toujours les mots justes pour


consoler les petits et les grands.
Jean Gastaldi ; Le petit livre des grands-pères et des
grands-mères, 123 (2003)
Le sourire d'une grand-mère vaut mieux que tous les
pardons du monde.
Jean Gastaldi ; Le petit livre des grands-pères et des
grands-mères, 60 (2003)

Une grand-mère est la gardienne des traditions.


Jean Gastaldi ; Le petit livre des grands-pères et des
grands-mères, 40 (2003)

Une grand-mère, c'est la douceur alliée à


l'expérience.
Jean Gastaldi ; Le petit livre des grands-pères et des
grands-mères, 30 (2003)

La confiance en soi permet l'éblouissement de l'être.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de la confiance en soi, 65
(2005)

La confiance en soi, c'est éliminer de notre chemin de


vie les craintes inutiles.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de la confiance en soi, 47
(2005)

La confiance en soi, c'est la lumière qui éclaire notre


route.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de la confiance en soi, 26
(2005)

Avoir confiance en soi, c'est avoir confiance en la vie,


l'honorer et la servir.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de la confiance en soi, 22
(2005)

Avoir confiance, c'est obtenir déjà plus de la moitié de


sa prochaine réussite.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de la confiance en soi, 20
(2005)

Être en confiance, c'est pénétrer l'immense possibilité


de la dimension humaine.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de la confiance en soi, 15
(2005)

Où il y a doute, il ne peut avoir sérénité.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de la confiance en soi, 12
(2005)

Le véritable don d'un père à ses enfants est sa


capacité d'amour.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 80 (2000)

Un papa, c'est l'autorité côté cour et la tendresse côté


jardin.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 56 (2000)

Dans les bras de papa, on trouve le meilleur refuge au


monde.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de papa, 24 (2000)

Une maman transforme nos larmes en rire et notre


colère en paix.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 121 (2003)

Une maman, c'est un rempart contre la fatalité de la


vie et ses nombreuses agressions.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 83 (2003)

Respecter sa maman, c'est respecter la vie.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 68 (2003)

Une maman représente toutes les beautés contenues


sur cette terre.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 72 (2003)

Mettre au monde, c'est prolonger l'œuvre de l'amour


et le sublimer.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 67 (2003)

Une maman, c'est à la fois un nid et un horizon.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 63 (2003)

Une maman sévit immédiatement, mais oublie


aussitôt.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 62 (2003)

Une maman c'est une montagne de compréhension.


Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 60 (2003)

Une maman qui vous borde au lit laisse un parfum de


sommeil.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 13 (2003)
Une maman, c'est celle qui gronde mais qui pardonne
tout.
Jean Gastaldi ; Le petit livre de maman, 33 (2003)

Aimer ne peut être que joie et bonheur, sinon ce n'est


pas de l'amour.
Jean Gastaldi ; Le bonheur d'aimer (2000)

Pour être positif, il faut introduire l'espoir dans toutes


formes de sa vie.
Jean Gastaldi ; La pensée positive, 90 (2001)

Les 60 citations de Théophile Gautier :

Il est bien entendu qu'on est toujours le premier amant


d'une femme.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Bien que tout le mal que l'on a dit des femmes soit
toujours fondé sur quelque point, il est néanmoins
difficile aux hommes de garder le sang-froid
nécessaire pour les bien railler, et il y a souvent bien
de l'amour dans leurs invectives. J'ai remarqué que ce
sont les plus tendres et ceux qui avaient le plus le
sentiment de la femme qui les traitaient plus mal que
tous les autres, et qui revenaient à ce sujet avec un
acharnement tout particulier, comme s'ils leur eussent
gardé une mortelle rancune de n'être point telles qu'ils
les souhaitaient, en faisant mentir la bonne opinion
qu'ils en avaient conçue d'abord.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Les vieilles femmes devraient toujours respecter


assez leur mort prochaine pour ne point se harnacher
de plumes, de guirlandes de fleurs, de rubans de
couleurs tendres et de mille affiquets qui ne vont qu'à
l'extrême jeunesse. Elles ont beau faire des avances
à la vie, la vie n'en veut plus.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Il est des cœurs épris du triste amour du laid.


Théophile Gautier ; Espagna, Ribeira (1845)

La vie, c'est un combat sans trêve.


Théophile Gautier ; Quand on voyage (1865)

Pour une femme, les romans qu'elle fait sont plus


amusants que ceux qu'elle lit.
Théophile Gautier ; La mille et deuxième nuit (1842)

Le soleil, sans donner un sou à personne, fait la vie et


la richesse du monde.
Théophile Gautier ; Fortunio (1838)

Les lois n'existent plus pour quelqu'un qui a vingt


millions de rente.
Théophile Gautier ; Fortunio (1838)

Le devoir de tout écrivain est de débrouiller devant


son lecteur l'écheveau qu'il a emmêlé à plaisir et de
dissiper les nuages mystérieux qu'il a assemblés lui-
même, dès le commencement de l'ouvrage, pour
empêcher d'en apercevoir trop clairement la fin.
Théophile Gautier ; Fortunio (1838)

Chez les belles et fortes natures, l'amour c'est la


reconnaissance du plaisir.
Théophile Gautier ; Fortunio (1838)

Il y a beaucoup de femmes estimables qui, dans la


première quinzaine d'une rencontre, accordent la
main, et à la fin du premier mois, le pied ; ― au
second, elles abandonnent la joue, et puis la bouche,
et ainsi de suite. Leur personne est divisée en
compartiments, qu'elles cèdent un à un, se
ménageant et se détaillant pour faire durer un peu
leurs frêles intrigues, persuadées apparemment que
leur possession est le plus excellent antidote contre
l'amour.
Théophile Gautier ; Fortunio (1838)

La pudeur des femmes n'est autre chose que la


crainte de n'être pas trouvées assez belles. C'est ce
qui fait que les belles filles se donnent plus facilement
que les laides. Il n'y a pas de résistance plus furieuse
que celle d'une femme qui a le genou mal tourné.
Théophile Gautier ; Fortunio (1838)

Il y a des femmes qui ne savent point tirer parti de leur


douleur et pleurent de façon à se rendre le nez rouge
et à se décomposer la figure comme les mascarons
qu'on voit aux fontaines : c'est un grand écueil. Il faut
beaucoup de charmes et d'art pour pleurer
agréablement ; faute de cela, l'on court le risque de
n'être pas consolée de longtemps.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Le sommeil est le fils de la nuit et le frère de la mort.


Théophile Gautier ; Au sommeil (1838)

La beauté est le plus radieux diadème dont le hasard


puisse couronner un front.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Une femme qui est belle a toujours de l'esprit ; elle a


l'esprit d'être belle.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

La femme est la reine de la création ; les étoiles se


joignent en couronne sur sa tête.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Oubli et néant, c'est tout l'homme.


Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Les femmes ne s'entendent pas plus en poésie que


les choux et les roses, ce qui est très naturel et très
simple, étant elles-mêmes la poésie ou tout au moins
les meilleurs instruments de poésie : la flûte n'entend
ni ne comprend l'air que l'on joue sur elle.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)
J'ai pour les femmes le regard d'un sculpteur et non
celui d'un amant. Je me suis toute ma vie inquiété de
la forme du flacon, jamais de la qualité du contenu.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

La spiritualité n'est pas mon fait, j'aime mieux une


statue qu’un fantôme.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

L'argent et les belles femmes, les deux seules choses


désirables qui soient au monde.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Haïr quelqu'un, c'est s'en inquiéter autant que si on


l'aimait ; — c'est le distinguer, l'isoler de la foule ; c'est
être dans un état violent à cause de lui ; c'est y penser
le jour et y rêver la nuit ; c'est mordre son oreiller et
grincer des dents en songeant qu'il existe ; que fait-on
de plus pour quelqu'un qu'on aime ?
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Le soleil luit pour tout le monde.


Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Il est beau de se ressouvenir de ceux qui nous


oublient.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

La pensée d'un amant est un gouffre plus profond que


la baie de Portugal, et il est bien difficile de dire ce
qu'il y a au fond d'un homme ; la sonde serait
attachée à une corde de cent mille toises de longueur,
et on la déviderait jusqu'au bout, qu'elle filerait
toujours sans rien rencontrer qui l'arrêtât.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Les poètes sont ainsi. — Leur plus beau poème est


celui qu'ils n'ont pas écrit ; ils emportent plus de
poèmes dans la bière qu'ils n'en laissent dans leur
bibliothèque.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

La beauté, seule chose qu'on ne puisse acquérir,


inaccessible à tout jamais à ceux qui ne l'ont pas.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

La beauté, fleur éphémère et fragile, qui croit sans


être semée.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

La beauté est la Divinité visible, c'est le bonheur


palpable, c'est le ciel descendu sur la terre.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

La vie est une pièce de théâtre dont seuls les


spectateurs changent.
Théophile Gautier ; Spirite (1865)

L'amour naît souvent d'un coup d'œil, les passions


sérieuses n'ont pas eu d'autres débuts.
Théophile Gautier ; Spirite (1865)
Chaque femme comme chaque homme a son idéal ;
on meurt quelquefois en le cherchant.
Théophile Gautier ; Les Jeunes-France, Sous la table
(1833)

Mon digne ami, je ne sais pas à quoi ton père et ta


mère pensaient en te faisant, mais certainement qu'ils
pensaient à autre chose : ils ont manqué ta cervelle !
Théophile Gautier ; Les Jeunes-France, Sous la table
(1833)

Quand on dit que toutes les femmes sont des catins,


on excepte sa mère et sa maîtresse.
Théophile Gautier ; Les Jeunes-France, Sous la table
(1833)

Qui boit seul est indigne de vivre.


Théophile Gautier ; Les Jeunes-France, Sous la table
(1833)

En amour, ce qu'il faut considérer, c'est la fin.


Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

La femme qui a un mari et un amant est une


prostituée pour l'un des deux, et souvent pour tous
deux.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

La jouissance est le but de la vie, et la seule chose


utile au monde.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)
Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à
rien ; tout ce qui est utile est laid.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

L'antipathie naturelle du critique contre le poète, c'est


celui qui ne fait rien contre celui qui fait.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Avoir des ennemis et des envieux, c'est un bonheur


qui n'est pas donné à tout le monde.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Il n'y a rien au monde qui coure plus vite qu'une


virginité qui s'en va.
Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Le critique qui n'a rien produit est un lâche.


Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

Vous avez, sur ma parole, tout ce qu'il faut pour


charmer. Mais votre âme est si frivole, que l'on ose
vous aimer.
Théophile Gautier ; Élégies, VII (1838)

Cher ange, vous êtes belle à faire rêver d'amour.


Théophile Gautier ; Élégies, VII (1838)

Je vous aime, ô jeune fille ! aussi lorsque je vous vois,


mon regard de bonheur brille, aussi tout mon sang
pétille, lorsque j'entends votre voix.
Théophile Gautier ; Élégies, XVII (1838)

C'est un amour sans mélange que l'amour que j'ai


pour vous.
Théophile Gautier ; Élégies, XVII (1838)

N'écoutez pas l'Amour, car c'est un mauvais maître ;


aimer, c'est ignorer, et vivre, c'est connaître.
Théophile Gautier ; La comédie de la mort, VII, Don
Juan (1838)

J'ai brûlé plus d'un cœur dont j'ai foulé la cendre.


Théophile Gautier ; La comédie de la mort, VII, Don
Juan (1838)

Les 77 citations de Khalil Gibran :

Hier n'est que le souvenir d'aujourd'hui, et demain est


son rêve.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le temps (1923)

Le premier baiser, c'est le lien entre le silence des


sentiments et leur mélodie.
Khalil Gibran ; L'œil du prophète (1991)

Le premier baiser, c'est le lien qui relie l'obscurité du


passé à l'éclat du futur.
Khalil Gibran ; L'œil du prophète (1991)
Le premier baiser, c'est la première goutte bue dans la
coupe remplie du nectar de la vie.
Khalil Gibran ; L'œil du prophète (1991)

Il faut toujours connaître la vérité, et parfois la dire.


Khalil Gibran ; Le sable et l'écume (1926)

L'Âme est la fille de l'Amour et de la Beauté.


Khalil Gibran ; L'œil du prophète (1991)

L'ignorance est le berceau du néant, et le néant est le


gîte de l'insouciance.
Khalil Gibran ; L'œil du prophète (1991)

L'amour est ce jour si vaste que nulle plume ne


saurait le décrire.
Khalil Gibran ; L'œil du prophète (1991)

Le premier regard, c'est la première note magique


jouée sur la corde d'argent de notre cœur.
Khalil Gibran ; L'œil du prophète (1991)

Le premier baiser, c'est le mot prononcé de concert


par quatre lèvres qui fait de l'amour un roi.
Khalil Gibran ; L'œil du prophète (1991)

Le premier baiser, c'est le premier verset du champ de


la vie.
Khalil Gibran ; L'œil du prophète (1991)
Du premier baiser naît la vibration magique qui
portera les amants du monde dans le monde des
rêves.
Khalil Gibran ; L'œil du prophète (1991)

La vie ne revient jamais en arrière ni ne s'attarde avec


hier.
Khalil Gibran ; L'œil du prophète (1991)

Tous peuvent entendre, mais seuls les êtres sensibles


peuvent comprendre.
Khalil Gibran ; Larmes et sourires (1914)

Le mal est le bien torturé par sa propre faim et sa


propre soif.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le bien et le mal (1923)

Qu'aujourd’hui étreigne le passé dans le souvenir, et


le futur dans le désir.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le temps (1923)

Le temps est comme l'amour : indivisible et sans


repos.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le temps (1923)

Il y a ceux qui parlent et qui, sans le savoir et le


préméditer, révèlent une vérité qu'ils ne comprennent
pas eux-mêmes ; et il y a ceux qui recèlent la vérité
en eux, mais qui ne la disent pas avec des mots.
Khalil Gibran ; Le Prophète, La parole (1923)
Le silence de la solitude révèle le moi dans sa nudité.
Khalil Gibran ; Le Prophète, La parole (1923)

Laissez la voix de votre voix parler à l'oreille de son


oreille ; son âme retiendra la vérité de votre cœur
comme le goût du vin persiste dans la bouche alors
que sa couleur est oubliée, et que le flacon n'est plus.
Khalil Gibran ; Le Prophète, La parole (1923)

Qui recherche le bavard a peur d'être seul.


Khalil Gibran ; Le Prophète, La parole (1923)

La pensée est un oiseau de l'espace qui dans une


cage de mots ne peut voler.
Khalil Gibran ; Le Prophète, La parole (1923)

Dans bien de vos paroles, la pensée est à moitié


massacrée.
Khalil Gibran ; Le Prophète, La parole (1923)

Dans la tendresse de l'amitié qu'il y ait le rire et le


partage des plaisirs, car dans la rosée de menues
choses, le cœur trouve son matin et sa fraîcheur.
Khalil Gibran ; Le Prophète, L'amitié (1923)

Donnez à votre ami le meilleur de vous-même.


Khalil Gibran ; Le Prophète, L'amitié (1923)

Venez toujours voir votre ami avec des heures à faire


vivre, car un ami est là pour remplir vos besoins, et
non votre néant.
Khalil Gibran ; Le Prophète, L'amitié (1923)

En amitié, toutes les pensées, tous les désirs, toutes


les attentes naissent et sont partagés sans mots.
Khalil Gibran ; Le Prophète, L'amitié (1923)

Quand votre ami est silencieux votre cœur ne cesse


d'écouter son cœur.
Khalil Gibran ; Le Prophète, L'amitié (1923)

Un ami est le champ que vous semez avec amour et


moissonnez avec reconnaissance.
Khalil Gibran ; Le Prophète, L'amitié (1923)

Votre ami est votre besoin qui a trouvé une réponse.


Khalil Gibran ; Le Prophète, L'amitié (1923)

La souffrance est une fêlure dans la coquille qui


enferme votre entendement.
Khalil Gibran ; Le Prophète, La souffrance (1923)

Le coupable est souvent la victime de celui qu'il a


blessé.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le crime et le châtiment
(1923)

Le meurtre n'est pas inexplicable pour celui qui en est


la victime.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le crime et le châtiment
(1923)

Vous ne serez jamais dans le besoin si vous savez


comment emplir vos mains.
Khalil Gibran ; Le Prophète, L'achat et la vente (1923)

La pudeur est un bouclier contre le regard impur.


Khalil Gibran ; Le Prophète, Les vêtements (1923)

Vos vêtements dissimulent une grande part de votre


beauté, mais ne cachent pas ce qui est laid.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Les vêtements (1923)

Le confort devient dompteur qui avec fourche et fouet


fait des pantins de vos plus généreux désirs.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Les maisons (1923)

Votre maison est votre corps déployé ; elle s'épanouit


au soleil et dort dans le silence de la nuit.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Les maisons (1923)

Quand vous êtes joyeux, regardez profondément en


votre cœur et vous trouverez que seul ce qui vous a
rendu triste vous apporte la joie : Et quand vous êtes
plein de tristesse, regardez de nouveau en votre
cœur, et vous verrez qu'en vérité vous pleurez ce qui
fut votre délice.
Khalil Gibran ; Le Prophète, La joie et la tristesse
(1923)
Plus la tristesse évide l'intérieur de votre être, plus
vous pouvez contenir de la joie.
Khalil Gibran ; Le Prophète, La joie et la tristesse
(1923)

Le puits même d'où fusent vos rires fut souvent rempli


de vos larmes.
Khalil Gibran ; Le Prophète, La joie et la tristesse
(1923)

Si vous pressez le raisin de mauvaise grâce, votre


rancune distille un poison dans le vin.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le travail (1923)

Qui fait le pain avec indifférence fait un pain amer qui


n'apaise qu'à moitié la faim de l'homme.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le travail (1923)

Si vous ne pouvez travailler avec amour mais


seulement avec dégoût, il vaut mieux quitter votre
travail et vous asseoir à la porte du temple et recevoir
l'aumône de ceux qui travaillent dans la joie.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le travail (1923)

Que veut dire travailler avec amour ? C'est tisser une


étoffe avec un fil tiré de votre cœur, comme si votre
bien-aimé devait porter un jour cette étoffe.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le travail (1923)

Travailler avec amour, c'est insuffler dans toutes les


choses que vous fabriquez l'essence de votre esprit.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le travail (1923)

Travailler avec amour, c'est semer le grain avec


tendresse et récolter la moisson dans la joie.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le travail (1923)

Travailler avec amour, c'est bâtir une maison avec


affection comme si votre bien-aimé devait y résider.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le travail (1923)

Aimer la vie par le labeur est devenir intime avec le


plus profond secret de la vie.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le travail (1923)

Ton parfum sera mon haleine, et ensemble nous nous


enchanterons en toutes saisons.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le manger et le boire
(1923)

Ton sang et mon sang ne sont autres que la sève qui


nourrit l'arbre des cieux.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le manger et le boire
(1923)

Qui mérite de boire à l'océan de la vie mérite de


remplir sa coupe à votre petit ruisseau.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le don (1923)

Il est bon de donner lorsqu'on vous le demande ; mais


il est mieux de donner quand on ne vous le demande
point.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le don (1923)

Ceux qui donnent dans la douleur, cette douleur est


leur baptême.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le don (1923)

Ceux qui donnent avec joie, cette joie est leur


récompense.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le don (1923)

C'est lorsque vous donnez de vous-même que vous


donnez véritablement.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le don (1923)

La vie ne marche pas à reculons, ni ne s'attarde avec


hier.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Les enfants (1923)

Vos enfants ne sont pas vos enfants : ils sont les fils
et les filles de l'appel de la Vie à la Vie.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Les enfants (1923)

Emplissez chacun la coupe de l'autre, mais ne buvez


pas à la même coupe.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le mariage (1923)

Dans le mariage aimez-vous l'un l'autre, mais ne


faites pas de l'amour une chaîne.
Khalil Gibran ; Le Prophète, Le mariage (1923)

L'amour est une stupidité qui vient avec l'aube de la


jeunesse et s'en repart avec son crépuscule.
Khalil Gibran ; À la porte du temple (1923)

L'amour est une résolution qui unit le présent aux


temps passés et à venir.
Khalil Gibran ; À la porte du temple (1923)

L'amour c'est mon père, et l'amour c'est ma mère.


Khalil Gibran ; À la porte du temple (1923)

Plus profondément le chagrin creusera votre être, plus


vous pourrez contenir de joie.
Khalil Gibran ; Le Prophète (1923)

Les soupirs et les chagrins me sont plus chers que le


bruit de la joie et des rires.
Khalil Gibran ; À la porte du temple (1923)

Dans la douceur de votre amitié qu'il y ait des rires et


le partage des plaisirs.
Khalil Gibran ; Le Prophète (1923)

La tristesse n'est rien d'autre qu'un mur qui s'élève


entre deux jardins.
Khalil Gibran ; Le sable et l'écume (1926)

Nos larmes les plus sacrées ne recherchent jamais


nos yeux.
Khalil Gibran ; Le sable et l'écume (1926)

L'amour est le voile entre aimé et amant.


Khalil Gibran ; Le sable et l'écume (1926)

Nous ne vivons que pour découvrir la beauté : tout le


reste n'est qu'attente.
Khalil Gibran ; Le sable et l'écume (1926)

Si tu révèles ton secret au vent, tu ne dois pas lui


reprocher de le révéler à l'arbre.
Khalil Gibran ; Le sable et l'écume (1926)

Tu es aveugle ; je suis sourd-muet ; que ta main


touche la mienne et que la communication soit.
Khalil Gibran ; Le sable et l'écume (1926)

L'amitié est toujours une douce responsabilité, jamais


une opportunité.
Khalil Gibran ; Le sable et l'écume (1926)

Qu'il n'y ait aucun but dans l'amitié sinon


l'approfondissement de l'esprit.
Khalil Gibran ; Le Prophète (1923)

Votre ami est la réponse à vos désirs.


Khalil Gibran ; Le Prophète (1923)
Les 128 citations de André Gide :

Il y a beaucoup plus de gens aimables qu'on ne croit,


il suffit souvent, pour mieux aimer, de mieux
comprendre et pour mieux comprendre, de mieux
regarder.
André Gide ; L'école des femmes (1929)

Toute chose appartient à qui sait en jouir.


André Gide ; Si le grain ne meurt (1926)

Mon bonheur est d'augmenter celui des autres, j'ai


besoin du bonheur de tous pour être heureux.
André Gide ; Les nourritures terrestres (1897)

De ton ami j'ai confiance en lui, comme j'ai confiance


en toi.
André Gide ; Journal (1887-1950)

Chaque fois que je me suis trompé, c'est que ma


confiance en moi n'a pas été assez forte.
André Gide ; Les faux-monnayeurs (1925)

Tout homme par excès de confiance est son propre


ennemi.
André Gide ; Journal (1887-1950)

Tout homme par excès de confiance peut se tromper.


André Gide ; Journal (1887-1950)
Le plus dur, quand on vient de perdre un être qui vous
était cher, c'est de devoir continuer à vivre... sans lui.
André Gide ; Robert ou l'Intérêt général (1949)

La vérité, fût-elle douloureuse, ne peut blesser que


pour guérir.
André Gide ; Voyage au Congo (1927)

Nos actes les plus sincères sont aussi les plus


calculés.
André Gide ; Si le grain ne meurt (1926)

Dans un hymne d'amour plus doux que des paroles,


j'entends mon cœur qui vers toi s'envole.
André Gide ; Le retour (1946)

Le printemps, c'est la saison des amours ; l'été, c'est


la saison des nids.
André Gide ; Feuillets d'automne (1949)

Le printemps est un devenir, c'est la saison de la


préparation, de l'espoir. J'ai toujours préféré le bouton
plein de promesse à l'épanouissement de la fleur, le
désir à la possession, le progrès à l'achèvement,
l'adolescence à l'âge mûr.
André Gide ; Feuillets d'automne (1949)

L'homme est incapable de choix, il agit toujours


cédant à la tentation la plus forte.
André Gide ; Journal (1887-1950)
Regrets, remords, repentirs, ce sont joies de naguère,
vues de dos. Je n'aime pas regarder en arrière, et
j'abandonne au loin mon passé comme l'oiseau, pour
s'envoler, quitte son ombre.
André Gide ; L'immoraliste (1902)

Du parfait oubli d'hier je crée la nouvelleté de chaque


heure.
André Gide ; L'immoraliste (1902)

Le présent serait plein de tous les avenirs, si le passé


n'y projetait déjà une histoire.
André Gide ; Les nourritures terrestres (1897)

L'homme n'est qu'un enfant vieilli.


André Gide ; L'école des femmes (1929)

La nature et la femme c'est la même chose, la femme


contient tout, ou tout ne contient qu'elle.
André Gide ; Nouveaux prétextes (1911)

Le plus grand mal est de mettre au monde un enfant


destiné à être malheureux.
André Gide ; L'école des femmes (1929)

Même en aimant un peu moins, le mariage contient


une promesse de rester fidèle à la foi jurée.
André Gide ; L'école des femmes (1929)

On ne peut à la fois être sincère et le paraître.


André Gide ; L'immoraliste (1902)

Rien n'empêche le bonheur comme le souvenir du


bonheur.
André Gide ; L'immoraliste (1902)

Le plus grand bonheur après que d'aimer, c'est de


confesser son amour.
André Gide ; Journal (1942-1949)

Que l'importance soit dans ton regard, non dans la


chose regardée !
André Gide ; Les nourritures terrestres (1897)

La nature et la femme c'est la même merveille qui


plane sur un mont sublime ou sur un front chéri, qui
se noie mélancoliquement et délicieusement dans des
cieux ou dans des yeux, et dans des lacs pareils à
des cieux et à des yeux.
André Gide ; Nouveaux prétextes (1911)

L'amitié, c'est l'antichambre de l'amour.


André Gide ; L'école des femmes (1929)

Qui connaît l'amour a bien bu l'eau amère, et le temps


ne l'intéresse plus.
André Gide ; Amyntas (1906)

La peur du ridicule obtient de nous les pires lâchetés.


André Gide ; Les nouvelles nourritures (1935)

L'homme ne possède la jeunesse qu'un temps, et le


reste du temps la rappelle.
André Gide ; Les nourritures terrestres (1897)

La cruauté est un ressort sous tension toujours en


réserve et capable de détentes foudroyantes.
André Gide ; L'Arche, Revue littéraire (1946)

La cruauté est le premier des attributs de Dieu.


André Gide ; Les faux-monnayeurs (1925)

Savoir se libérer n'est rien ; l'ardu, c'est savoir être


libre.
André Gide ; L'immoraliste (1902)

La meilleure éducation du monde ne prévaut pas


contre les mauvais instincts.
André Gide ; Les faux-monnayeurs (1925)

Il ne suffit pas d'être bête pour être rigolo !


André Gide ; Les faux-monnayeurs (1925)

C'est dans l'extraordinaire que je me sens le plus


naturel.
André Gide ; Les faux-monnayeurs (1925)

Un service amusant à rendre ne saurait être


ennuyeux à demander.
André Gide ; Les faux-monnayeurs (1925)

Ne pas savoir qui est son père, c'est ça qui guérit de


la peur de lui ressembler.
André Gide ; Les faux-monnayeurs (1925)

Il est bien des choses qui ne paraissent impossibles


que tant qu'on ne les a pas tentées.
André Gide ; Si le grain ne meurt (1926)

J'aime les compliments, mais ceux des maladroits


m'exaspèrent.
André Gide ; Si le grain ne meurt (1926)

Plutôt que d'être mal loué, je préfère ne l'être point.


André Gide ; Si le grain ne meurt (1926)

Pour moi, être aimé n'est rien, c'est être préféré que je
désire.
André Gide ; Lettre à Paul Valéry (1896)

Ceux qui ont des yeux sont ceux qui ne savent pas
regarder.
André Gide ; La symphonie pastorale (1919)

Combien heureux les hommes, s'ils pouvaient ignorer


le mal !
André Gide ; La symphonie pastorale (1919)

L'amour répond à l'amour.


André Gide ; La symphonie pastorale (1919)

La mélancolie n'est que de la ferveur retombée.


André Gide ; Les nourritures terrestres (1897)

La personnalité s'affirme par ses limites.


André Gide ; Journal (1889-1939)

Le paresseux est indécrottable, il ne changera jamais.


André Gide ; Découvrons Henri Michaux (1941)

La paresse est la mère de tous les vices.


André Gide ; Découvrons Henri Michaux (1941)

Mieux vaut parfois se taire et... encaisser.


André Gide ; Correspondance (1933-1937)

Mieux vaut être haï pour ce que l'on est, qu'aimé pour
ce que l'on n'est pas.
André Gide ; Journal (1889-1939)

L'acquiescement immédiat du vulgaire ne va qu'à la


vulgarité.
André Gide ; Anthologie de la poésie française (1949)

Si tu veux progresser, ne te repose sur aucune


formule.
André Gide ; De l'influence en littérature (1900)
La science ne progresse qu'en remplaçant partout le
pourquoi par le comment.
André Gide ; Journal 1942-1949, Ed. Gallimard (1950)

L'humanité ne progresse et ne peut progresser sans


bousculer un peu ses âmes.
André Gide ; Journal (1889-1939)

Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux


qui la trouvent.
André Gide ; Les jeux sont faits (1952)

Une chose ne vaut que par l'importance qu'on lui


donne.
André Gide ; Journal 1942-1949, Gallimard (1950)

C'est un devoir que de se faire heureux.


André Gide ; Journal (1889-1939)

L'intelligence, c'est la faculté d'adaptation.


André Gide ; Journal (1889-1939)

Avoir raison... qui donc y tient encore : quelques sots.


André Gide ; Journal (1889-1939)

Les mots sont impuissants à se saisir d'une émotion


profonde.
André Gide ; Retour de l'U.R.S.S. (1936)

Le plus beau sommeil ne vaut pas le moment où l'on


se réveille.
André Gide ; Les nouvelles nourritures (1935)

Comprendre, c'est se sentir capable de faire.


André Gide ; Les nouvelles nourritures (1935)

Le tempérament est ce qui se doit affirmer.


André Gide ; Le prométhée mal enchaîné (1899)

Toute théorie n'est bonne qu'à condition de s'en servir


pour passer outre.
André Gide ; Journal (1918)

L'amour-propre blessé n'a jamais donné rien qui


vaille.
André Gide ; Les cahiers d'André Walter (1891)

Tout ce que nous ne pouvons pas toucher nous


désole.
André Gide ; Les nouvelles nourritures (1935)

La tristesse est une complication.


André Gide ; La porte étroite, Journal d'Alissa (1909)

Pleurer me décharge de toutes mes douleurs.


André Gide ; Charles-Louis Philippe (1911)

Si l'amour ne comporte pas forcément de désir, autant


ne rien aimer qui soit de ce monde.
André Gide ; L'Arche, Revue littéraire (1946)
Les projets sont ce par quoi l'on juge le mieux
quelqu'un.
André Gide ; Journal (1889-1939)

Le repos de la paresse est un charme secret de l'âme.


André Gide ; Les faux-monnayeurs (1925)

Ne cherche pas, dans l'avenir, à retrouver le passé.


André Gide ; Les nouvelles nourritures (1935)

On cesse de s'étonner devant un miracle constant.


André Gide ; Les nouvelles nourritures (1935)

N'éprouver que ses propres émotions, c'est une triste


limitation.
André Gide ; Journal (1889-1939)

Les 32 citations de Gabriel Girard :

L'élégance fait les beaux parleurs, l'éloquence fait les


bons orateurs.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Les dons immodérés font d'insolents ingrats.


Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

L'absence sépare les amis sans en désunir les


coeurs.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)
Un homme qui est infiniment rare, c'est celui qui ne
pense point qu'à lui.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Le vrai courage n'est jamais fanfaron, il augmente à la


vue du péril.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

La nature n'a fait les gens d'esprit qu'aux dépens des


sots.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Rien n'est plus agréable à un homme d'esprit que la


bonne compagnie.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Un crime est toujours puni, si ce n'est tôt... c'est tard.


Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Tout homme est sujet à se tromper.


Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

On ne fait jamais tant de folies que quand on aime.


Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Le chemin de la fortune est environné de mille


précipices.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Le goût et l'habitude triomphent toujours de la raison.


Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Rien de plus désagréable et d'ennuyeux qu'une


personne indécise.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Un effronté n'est bon qu'à faire rougir ceux qui


l'emploient.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Entre le vice et la vertu, il n'y a point


d'accommodement possible.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Rien n'est plus rare que ce qui est unique.


Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Le temps use la patience.


Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Réfléchir sur le passé et s'inquiéter de l'avenir ne


servent qu'à nous ravir la jouissance du présent.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

On se console d'une infortune passagère par la


perspective d'un avenir heureux.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Chaque instant de la vie est un pas vers la mort.


Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)
Tous les moments sont chers à qui connaît le prix du
temps.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

L'homme sage et simple ne s'abaisse jamais, ni ne se


soucie d'abaisser l'orgueil d'autrui.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

L'adversité fait baisser l'esprit aux uns, et le réveille


chez les autres.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

L'art de garder un secret demande de l'habileté à


éluder les questions curieuses.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

La discrétion consiste à garder votre propre secret,


mais aussi celui d'autrui.
Gabriel Girard ; Synonymes français (1736)

Les 64 citations de Jean Giraudoux :

Quand on vit avec un monstre, on le préfère avec le


sourire.
Jean Giraudoux ; L'impromptu de Paris (1937)

Les hommes n'éprouvent pas leurs sentiments, ils les


miment, et cela leur suffit.
Jean Giraudoux ; Sodome et Gomorrhe (1943)
L'innocent est celui qui n'explique pas, pour qui la vie
est à la fois un mystère et une clarté totale, qui ne
récrimine pas.
Jean Giraudoux ; Littérature (1941)

L'innocence d'un être est l'adaptation absolue à


l'univers dans lequel il vit.
Jean Giraudoux ; Littérature (1941)

Je te perds ta vie, et je m'excuse.


Jean Giraudoux ; Électre (1937)

Il n'y a pas deux façons de se rendre immortel ici-bas,


c'est d'oublier qu'on est mortel.
Jean Giraudoux ; La guerre de Troie n'aura pas lieu
(1935)

Aucune mâchoire de bouledogue n'est plus tenace


que les doigts d'une femme qui hait.
Jean Giraudoux ; Pour Lucrèce (1953)

Un criminel revient toujours sur le lieu de son crime.


Jean Giraudoux ; Intermezzo (1933)

Une justice qui veut être saine exige des criminels


sains.
Jean Giraudoux ; Intermezzo (1933)

Ceux qui veulent faire la guerre pour une femme, c'est


la façon d'aimer des impuissants.
Jean Giraudoux ; La guerre de Troie n'aura pas lieu
(1935)

Les femmes qui doivent le plus dire aux hommes


qu'ils sont beaux, ce sont les plus belles.
Jean Giraudoux ; La folle de Chaillot (1945)

Les femmes sont sur terre pour dire aux hommes


qu'ils sont beaux.
Jean Giraudoux ; La folle de Chaillot (1945)

Le destin est simplement la forme accélérée du


temps.
Jean Giraudoux ; La guerre de Troie n'aura pas lieu
(1935)

Toutes les vraies forces du monde : mensonge,


vengeance, poisons et vices, elles sont à mes ordres.
Jean Giraudoux ; Judith (1931)

Tout est limite, en ce bas monde, pour l'âme : la joie,


l'amitié, la victoire, tout, excepté la défaite.
Jean Giraudoux ; Judith (1931)

Une femme qui trouve le ciel beau, c'est une femme


qui caresse le ciel.
Jean Giraudoux ; L'apollon de Bellac (1942)

Au fond, les femmes sont plus jolies que les chevaux :


on les voit sans leurs jockeys !
Jean Giraudoux ; Combat avec l'ange (1934)

Il ne faut pas se regarder trop en face, entre époux, si


l'on veut s'éviter des découvertes.
Jean Giraudoux ; Amphitryon 38 (1929)

Beaucoup trompent celles qu'ils aiment pour ne pas


être orgueilleux.
Jean Giraudoux ; Ondine (1939)

Si la femme reste une heure sans se voir, elle se perd


de vue.
Jean Giraudoux ; Sodome et Gomorrhe (1943)

Le plus bête des hommes voit toujours assez clair


pour devenir aveugle.
Jean Giraudoux ; Ondine (1939)

La fiancée la plus fidèle peut écrire à un tiers des


lettres d'amour.
Jean Giraudoux ; Cantique des cantiques (1938)

Une femme fidèle, c'est celle qu'effleure une main


étrangère, et qui déjà n'est plus.
Jean Giraudoux ; Pour Lucrèce (1953)

L'amour d'une épouse ressemble au devoir : le devoir


à la contrainte, la contrainte tue le désir.
Jean Giraudoux ; Amphitryon 38 (1929)
À leur franchise, je reconnais l'hypocrisie des dieux,
leur malice.
Jean Giraudoux ; Électre (1937)

Mourir n'est rien, il s'agit de ne mourir qu'une fois.


Jean Giraudoux ; Simon le pathétique (1918)

La vie est un cadeau si merveilleux que tout être


généreux ne peut avoir qu'une ambition, l'offrir.
Jean Giraudoux ; Les Gracques (1958)

Ici-bas, on n'a jamais la récompense que l'on mérite.


Jean Giraudoux ; Sodome et Gomorrhe (1943)

Il y a des moments où elle s'admire, où elle s'aime


elle-même : Alors elle couche avec elle-même.
Jean Giraudoux ; Combat avec l'ange (1934)

Les gens ont pitié des autres dans la mesure où ils


auraient pitié d'eux-mêmes.
Jean Giraudoux ; La guerre de Troie n'aura pas lieu
(1935)

Quel amour doivent éprouver ceux qui épousent des


femmes qu'ils n'aiment pas !
Jean Giraudoux ; Électre (1937)

On ne tue bien que ce qu'on aime.


Jean Giraudoux ; La guerre de Troie n'aura pas lieu
(1935)

Devenir immortel, c'est trahir, pour un humain.


Jean Giraudoux ; Amphitryon (1929)

Le scandale n'est jamais retombé que sur ceux qui le


provoquent.
Jean Giraudoux ; Électre (1937)

Le bonheur n'a jamais été le lot de ceux qui


s'acharnent.
Jean Giraudoux ; Électre (1937)

Où fait-on de mauvaises affaires ? Exclusivement


dans les affaires.
Jean Giraudoux ; La folle de Chaillot (1945)

L'amour est le désir d'être aimé.


Jean Giraudoux ; La folle de Chaillot (1945)

Que je sois malheureuse ne prouve pas que je ne


sois pas heureuse.
Jean Giraudoux ; Ondine (1939)

Le seul bonheur que j'ai connu en ce monde est


l'attente.
Jean Giraudoux ; Électre (1937)

Personne, même le destin, ne s'attaque d'un coeur


léger à la passion.
Jean Giraudoux ; La guerre de Troie n'aura pas lieu
(1935)

Si deux êtres qui s'aiment laissent une seule minute


se loger entre eux, elle devient des mois, des années,
des siècles.
Jean Giraudoux ; La folle de Chaillot (1945)

Il n'est qu'une humiliation pour la femme, l'injustice.


Jean Giraudoux ; La guerre de Troie n'aura pas lieu
(1935)

Les femmes fidèles sont toutes les mêmes, elles ne


pensent qu'à leur fidélité et jamais à leurs maris.
Jean Giraudoux ; Amphitryon 38, III, 1 (1929)

C'est avec leurs mensonges du matin que les femmes


font leurs vérités du soir.
Jean Giraudoux ; Amphitryon 38, II, 5 (1929)

Il est des vérités qui peuvent tuer un peuple.


Jean Giraudoux ; Électre, II, 8 (1937)

Pour tuer quelqu'un, le mariage est quand même


moins sûr que la mort.
Jean Giraudoux ; Électre, I, 3 (1937)

Le seul Narcisse coupable est celui qui trouve les


autres laids.
Jean Giraudoux ; L'Apollon de Bellac, scè. 8 (1942)
Heureux écrivains qui, le matin au réveil, faites des
altères avec l'Iliade et l'Odyssée.
Jean Giraudoux ; Elpénor, épigraphe (1919)

Que c'est beau le mensonge chez une femme vraie !


Jean Giraudoux ; Pour Lucrèce (1953)

Le plagiat est la base de toute les littératures, excepté


de la première, qui d'ailleurs est inconnue.
Jean Giraudoux ; Siegfried et le Limousin (1922)

Braves devant l'ennemi, lâches devant la guerre, c'est


la devise des vrais généraux.
Jean Giraudoux ; La guerre de Troie n'aura pas lieu
(1935)

Un seul être vous manque, et tout est repeuplé.


Jean Giraudoux ; La guerre de Troie n'aura pas lieu, I,
4 (1935)

Si un homme s'ennuie... excitez-le ; si une femme


s'ennuie, retenez-la !
Jean Giraudoux ; Ondine (1939)

Seuls les faux coupables qui s'entendent répondent


par les mêmes mots !
Jean Giraudoux ; Ondine (1939)

Le plus beau moment de l'amour d'une femme, le


consentement.
Jean Giraudoux ; Amphitryon 38 (1929)

L'amant est toujours plus près de l'amour que de


l'aimée.
Jean Giraudoux ; Amphitryon 38, I, 6 (1929)

Ne prenez jamais de confident à vos chagrins d'amour


: Il vous écoute deux minutes, puis vous étourdit de
ses propres souffrances.
Jean Giraudoux ; Provinciales (1909)

L'amour d'une épouse sait faire de l'époux une part


d'elle-même.
Jean Giraudoux ; Amphitryon 38 (1929)

L'amour comporte des moments vraiment exaltants,


ce sont les ruptures.
Jean Giraudoux ; La guerre de Troie n'aura pas lieu
(1935)

Il n'y a de simple que l'hypocrisie et la routine.


Jean Giraudoux ; Intermezzo (1933)

La santé et le bonheur sont le seul chantage des


dieux.
Jean Giraudoux ; Amphitryon 38 (1929)

Dieu ne parvient que par sa pitié à distinguer le


sacrifice du suicide.
Jean Giraudoux ; Sodome et Gomorrhe (1943)

Depuis que je t'aime, ma solitude commence à deux


pas de toi.
Jean Giraudoux ; Ondine (1939)

Les femmes ont toujours aimé le navire mieux que le


pilote.
Jean Giraudoux ; Sodome et Gomorrhe (1943)

Les 59 citations de Françoise Giroud :

Quand l'amour tourne court mieux vaut se séparer


que de se prendre en grippe.
Françoise Giroud ; On ne peut pas être heureux tout
le temps (2001)

L'indifférence est une infirmité de l'esprit et du coeur.


Françoise Giroud ; Journal d'une parisienne (1994)

Le bonheur, c'est faire ce que l'on veut et vouloir ce


que l'on fait.
Françoise Giroud ; Ce que je crois (1978)

Une femme, avec quatre enfants, n'a pas le temps de


s'ennuyer.
Françoise Giroud ; La nouvelle vague (1958)

Être mortelle ne m'offusque pas : la mort me blesse


quand elle emporte ceux que j'aime, mais elle ne
m'est scandale que lorsqu'elle frappe des êtres
jeunes, pas ceux qui, comme moi, sont usés.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Un mariage réussi est, en soi, une œuvre qui en vaut


bien une autre.
Françoise Giroud ; Une poignée d'eau (1973)

Que Dieu protège les enfants dont la mère a pleuré la


naissance.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Tant bien que mal, avec des succès et des échecs, je


me suis gouvernée depuis l'âge tendre ; j'ai connu de
grandes douleurs, de grands malheurs : on ne peut
pas être heureux tout le temps.
Françoise Giroud ; On ne peut pas être heureux tout
le temps (2001)

Dans ce pays, on divorce comme on se mouche.


Françoise Giroud ; Françoise Giroud vous présente le
Tout-Paris (1952)

Rien n'est plus beau que de s'aimer et, si possible,


pour un couple, de durer.
Françoise Giroud ; On ne peut pas être heureux tout
le temps (2001)
J'aime la France, j'aime ce pays de façon charnelle ;
j'aime ses coteaux et ses rivières, ses terres rouges,
ocres ou noires, ses pierres blondes ; j'aime
l'intelligence de ses habitants, comparés à ceux des
autres contrées ; j'aime leur goût de la vie, sans être
aveugles pour autant.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Être amoureux, cela donne des ailes.


Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Une certaine France est en train de disparaître, et


surtout, cela va trop vite. Changer, c'est le mouvement
même de la vie ; mais quand le rythme du
changement dépasse la cadence naturelle des êtres
humains, cela fait mal. Nous y sommes, et nous
avons mal.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Voilà que, depuis vingt ans, nous avons, en France,


tourné le dos à l'espérance et nous l'avons remplacée
par la peur. Peur de perdre son emploi, peur de
perdre sa couverture sociale, peur des immigrés, peur
de Le Pen, peur de Maastricht, peur de la
mondialisation de l'économie, peur pour les enfants
qui ne connaîtront plus l'ascenseur social, et tout cela
finit par tourner à la peur de vivre.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

En quatre-vingts ans, j'ai vu le monde se transformer


de fond en comble à travers bien des tumultes, et la
France traverser bien des crises. Je n'ai jamais vu,
dans les pires moments, qu'elle soit en crise
d'espérance.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Si mes jours se prolongent, j'écrirai encore un livre,


peut-être deux, mais je suis au bout de ma route,
maintenant. Recommencer ? Ah non ! La balance est
trop lourde du côté des douleurs. Me réincarner, voilà
qui me plairait bien. J'aimerais être chat dans une
bonne maison, un chat soyeux et moqueur.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Dans l'avenir tel qu'il m'apparaît, personne ne sera


plus propriétaire de son emploi. Personne ne vieillira
plus dans son entreprise en attendant la retraite. On
changera peut-être vingt fois d'employeur dans une
vie. Le maître mot sera précarité, insécurité dans le
travail.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Ainsi, à 72 ans, me suis-je mise à l'ordinateur.


Longtemps j'ai pensé que j'en serais incapable, que
c'était bien de la prétention de croire que j'aurais
encore cette faculté d'adaptation. C'est l'un de mes
petits-fils qui m'a convaincue du contraire : « je te
connais, m'a-t-il dit. Tu te débrouilleras très bien. » Il
m'a donné l'adresse où acheter l'animal. Et puis s'est
produit le miracle : en trois leçons d'une heure et
demie, j'ai appris à maîtriser la merveilleuse machine.
Outre les services que celle-ci me rend, l'épisode a
agi sur moi comme une injection de jeunesse. Donc,
dans ma tête, je n'étais pas rouillée, je pouvais
encore.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Si vieillir, c'est se désintéresser et devenir indifférent,


ce malheur là m'est épargné.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

La sagesse des nations prétend que chaque âge a


ses plaisirs. Foutaise ! Je n'ai jamais vu que la
vieillesse ait les siens. Mais il est vrai qu'on peut
vieillir et conserver le bonheur de vivre, à condition
d'être en bonne santé.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Une société française où les femmes auraient perdu


le désir de séduire serait d'une tristesse infinie.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)
Le désir éperdu de changer le monde, c'est masculin.
Françoise Giroud ; On ne peut pas être heureux tout
le temps (2001)

Tous les hommes que j'ai connu ont aimé que je


sache m'habiller, du matin au soir, et pas seulement
me déshabiller.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Avant de s'éteindre, il faut vieillir, c'est là une série de


petites morts qu'il faut subir. Perdre ses moyens, c'est
mourir un peu, et c'est révoltant. Voir un visage se
faner, un corps se déformer, des mains se couvrir de
taches, c'est mourir un peu, et c'est dégoûtant.
Renoncer enfin à sa capacité de séduction, devenir
transparente aux yeux des hommes, c'est mourir à
toute une part de soi-même, et c'est dur à vivre.
Françoise Giroud ; Arthur ou le bonheur de vivre
(1997)

Si vous compreniez à quel point l'ignorance humaine


conduit la Terre à sa destruction, vous en seriez
terrifié !
Françoise Giroud ; La rumeur du monde (1999)

Il n'y a guère que l'amour qui puisse produire le


miracle d'un échange égalitaire.
Françoise Giroud ; On ne peut pas être heureux tout
le temps (2001)
Il y a des choses, pour les comprendre, il faut les
avoir vécues.
Françoise Giroud ; On ne peut pas être heureux tout
le temps (2001)

Il n'est pas d'amour sans respect réciproque. S'il


n'existe pas tout de suite, il n'existera jamais.
Françoise Giroud ; On ne peut pas être heureux tout
le temps (2001)

Libre, c'est le mot que l'on emploie pour désigner les


hommes en instance de séparation. Des femmes en
rupture de mariage ou de liaison, on dit qu'elles sont
seules.
Françoise Giroud ; Mon très cher amour (1994)

Dans tout homme et femme s'éveille un jour le besoin


de donner la vie qu'engendre la peur de la mort, le
besoin de se ressentir indispensable, puissant auprès
d'un faible, aimé sans avoir à solliciter.
Françoise Giroud ; La nouvelle vague (1958)

Protéger le gros contre le faible, voilà l'idéal des


sociétés actuelles !
Françoise Giroud ; La nouvelle vague (1958)

Vivre sans téléphone portable, vous imaginez le


supplice ?
Françoise Giroud ; La rumeur du monde (1999)

La plus grande injustice de la société actuelle, c'est


l'état « d'intouchable » dans lequel se trouvent les «
puissants » de ce monde. Non pas seulement les
puissants d'un pays, mais ceux d'une ville, d'un village
même, ceux que l'on n'osera jamais affronter même
s'ils ont commis la plus odieuse des injustices.
Françoise Giroud ; La nouvelle vague (1958)

Les raisons du commerce sont toujours les plus


fortes.
Françoise Giroud ; Gais-z-et-contents (1997)

Il y a des abîmes d'où personne ne peut vous sortir.


Françoise Giroud ; Mon très cher amour (1994)

Bonheur ne dit pas absence d'angoisse ; il en faut


même pour mieux apprécier son bonheur.
Françoise Giroud ; La nouvelle vague (1958)

Pour transformer le monde, il faut le comprendre.


Françoise Giroud ; Journal d'une parisienne (1994)

Le propre des véritables œuvres d'art, c'est de


paraître laides et de devenir belles.
Françoise Giroud ; Une poignée d'eau (1973)

Les enfants ont un besoin absolu et continuel


d'affection pour se développer.
Françoise Giroud ; La nouvelle vague (1958)

Dès qu'il y a rivalité, même cachée, l'influence


s'évanouit ; l'autre doit être écarté, voire écrasé.
Françoise Giroud ; Si je mens (1972)

L'envie est un vilain défaut.


Françoise Giroud ; Gais-z-et-contents (1997)

Bien vieillir, c'est ce qu'il y a de plus difficile.


Françoise Giroud ; Journal d'une parisienne (1994)

On ne peut pas être heureux tout le temps.


Françoise Giroud ; On ne peut pas être heureux tout
le temps (2001)

Rien n'est jamais joué si l'on se refuse à subir.


Françoise Giroud ; On ne peut pas être heureux tout
le temps (2001)

Quand on aime, tout est permis.


Françoise Giroud ; Une poignée d'eau (1973)

Seuls les vivants respectables font des morts


respectables.
Françoise Giroud ; La rumeur du monde (1999)

Mieux vaut rester parfois bouche cousue.


Françoise Giroud ; Une poignée d'eau (1973)

On ne possède pas un chat, c'est lui qui vous


possède.
Françoise Giroud ; Journal d'une parisienne (1994)
On ne prend pas une nationalité comme on prend son
parapluie.
Françoise Giroud ; La rumeur du monde (1999)

Mieux vaut être riche et célèbre que pauvre et


inconnu quand on comparaît devant un tribunal.
Françoise Giroud ; Chienne d'année (1996)

Les 19 citations de Charles Gobinet :

Si tu as beaucoup, donne abondamment ; si tu as


peu, donne peu mais volontiers.
Charles Gobinet ; L'instruction chrétienne des jeunes
filles (1682)

Ne sois pas l'ami d'un homme coléreux de peur que tu


ne suives son exemple.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

La reconnaissance est une obligation qui suit


nécessairement tout bienfait.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

L'obéissance est la fille de la docilité.


Charles Gobinet ; L'instruction chrétienne des jeunes
filles (1682)

Le plus grands des crimes est de rendre la mal pour


le bien.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

Si tu souhaites obtenir l'estime d'un homme, tâche de


la gagner par tes actions et ton soutien.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

Évitez le mal comme un grand obstacle à votre bien.


Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

L'imbu a toujours assez d'estime de lui-même pour se


croire supérieur aux autres.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

Le sage est un agneau sans tâche qui ne se plaît que


parmi les âmes pures.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

Faites le bien pour le bien, et non pour être estimé par


autrui.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

L'obéissance contrainte, rendue à regret par crainte


ou par force, est une obéissance d'esclave.
Charles Gobinet ; L'instruction chrétienne des jeunes
filles (1682)

La convoitise est la racine de tous les maux.


Charles Gobinet ; L'instruction chrétienne des jeunes
filles (1682)
La science du salut est la première et la principale
science qu'il faut étudier.
Charles Gobinet ; L'instruction chrétienne des jeunes
filles (1682)

Le temps perdu, en quelque âge que ce soit, ne


revient jamais.
Charles Gobinet ; L'instruction chrétienne des jeunes
filles (1682)

Ne quittez point, dit le Sage, un ancien ami ; parce


qu'un nouvel ami ne le vaudra jamais.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

La vertu est le plus grand et le plus nécessaire de


tous les biens.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

On ne peut être l'ami de tous les hommes, l'amitié est


un amour particulier et mutuel.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

La reconnaissance est un devoir que les ingrats


manquent souvent à l'égard de leur bienfaiteur.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)

Le bien n'est pas moins estimable après l'avoir reçu


qu'il était quand on l'a demandé.
Charles Gobinet ; L'instruction de la jeunesse (1665)
Les 131 citations de Goethe :

Ne dis pas que tu veux donner : donne ; jamais tu ne


satisferas une attente.
Goethe ; Maximes et pensées (1749-1832)

Les défauts ne nous montrent que l'homme ; les


bonnes qualités révèlent l'individu.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Le devoir, c'est d'aimer ce que l'on se commande à


soi-même.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

La bonne compagnie instruit par sa conversation et


forme par son silence.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

La pensée noble et le souvenir doux, c'est la vie dans


toute sa profondeur.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

On aurait des enfants bien élevés, si les parents


étaient bien élevés eux-mêmes.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Tout devient inintelligible pour qui a peur des idées.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)
Ce que l'on ne comprend pas on ne le possède pas.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Veux-tu qu'on t'aime ? Aime.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Écrire l'histoire est une manière de se débarrasser du


passé.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Qui donne des coups sur un clou sans être juste se


brise les doigts.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Qui joue avec la vie n'arrive jamais à rien.


Goethe ; Xénies (1796)

Les pensées reviennent, les convictions s'enracinent ;


les états passent sans laisser de traces.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Il existe une politesse du cœur, elle est parente de


l'amour, c'est d'elle que naissent les manières les plus
aisées dans la société.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Tout homme, parce qu'il est doué de la parole, croit


pouvoir parler sur la langue.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)
Qui ne sait aucune langue étrangère ne sait pas sa
propre langue.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Si l'homme doit faire tout ce qu'on exige de lui, il doit


aussi s'estimer plus qu'il n'est.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

C’est une grande faute de se croire plus que l’on est,


et de s’estimer moins qu’on ne vaut.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Le droit délibère et décide, la police surveille et


ordonne.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Seul est digne de la vie celui qui chaque jour part pour
elle au combat.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Un cœur qui n'a brûlé que pour toi, ne peut recevoir


de consolation que de ta main.
Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), II , 4
(1769)

Le chagrin s'affaiblit par la plainte.


Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), II , 4
(1769)

Est-on un peu jolie, aussitôt on est du goût de tout le


monde.
Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 3
(1769)

Le bonheur nous affriande aisément par ses dons.


Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 2
(1769)

Qui n'a jamais été dans la misère veux un peu plus


que ce qu'il faut.
Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 2
(1769)

Veux-tu une brave femme, sois un honnête homme :


procure-lui ce dont elle a besoin.
Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 2
(1769)

Un mari vaut toujours mieux que ces petits messieurs


qui ne savent que roucouler.
Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 2
(1769)

Un baiser est comme un verre de vin : d'abord un,


puis un second, et puis un autre encore, jusqu'à ce
que nous tombions d'ivresse.
Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 2
(1769)

Quand on ne veut pas s'enivrer, il ne faut pas boire du


tout.
Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 2
(1769)

Heureux le mari qui a une femme raisonnable !


Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 2
(1769)

Une belle femme est une joie infinie.


Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 2
(1769)

Les éternels reproches ne laissent pas un moment de


repos.
Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 2
(1769)

Rien ne corrige la misère ; ni le repentir, ni le temps.


Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 1
(1769)

Quand on est gueux, c'est pour toujours.


Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 1
(1769)

Il faut commencer par être aimable lorsqu'on veut être


aimé.
Goethe ; Les complices (Die mitschuldigen), I , 2
(1769)
Une parfaite contradiction est aussi mystérieuse pour
les sages que pour les fous.
Johann Wolfgang von Goethe ; Premier faust (1808)

L'eau et le sel ne peuvent éteindre l'ardeur de la


jeunesse.
Goethe ; La fiancée de Corinthe (1797)

À la fureur d'amour du jeune homme, le sang figé de


la jeune fille se réchauffe.
Goethe ; La fiancée de Corinthe (1797)

Chacun ne se sent vivre que dans l'autre.


Goethe ; La fiancée de Corinthe (1797)

Mêlons nos souffles, échangeons nos baisers ! que


notre amour déborde !
Goethe ; La fiancée de Corinthe (1797)

La terre, hélas ! ne refroidit pas l'amour.


Goethe ; La fiancée de Corinthe (1797)

Nul Dieu n'exauce la mère qui jure de refuser la main


de sa fille.
Goethe ; La fiancée de Corinthe (1797)

Les hommes prudents, qui connaissent leur force,


seuls iront loin dans les affaires du monde.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)
On devrait souhaiter à tout homme sensé une
certaine dose de poésie.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Si tu veux progresser vers l'infini, explore le fini dans


toutes les directions.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Les plus grandes difficultés sont où nous ne les


cherchons pas.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Il faut laisser à certains esprits leurs idiotismes.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Je suis à toi tu es à moi, nous sommes unis pour


toujours.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Je n'ai tant de chance que parce que tu m'aimes.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

La mémoire peut toujours nous abandonner pourvu


que le jugement ne nous manque pas.
Goethe ; Maximes et réflexions (posthume, 1842)

Souffler n’est pas jouer de la flûte ; il faut encore


remuer les doigts.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Le jugement d’une nation n'est formé que du moment


où elle peut se juger elle-même.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Les difficultés croissent à mesure qu’on approche du


but.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Il y a un homme dans chaque chemise.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Il n'y a qu'un père qui n'envie pas à son fils la


supériorité du talent.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

La sagesse n'est que dans la vérité.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire ; elle


doit mener au respect.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Ma nature est ainsi : j'aime mieux commettre une


injustice que tolérer le désordre.
Goethe ; Le siège de Mayence (1793)

Le réconfort des amoureux, c'est d'être inconsolables.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

On ne peut ni se protéger ni se défendre contre la


critique ; il faut la braver.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Le miracle est l'enfant le plus chéri de la foi.


Goethe ; Premier faust (1808)

Les pauvres gens ne soupçonnent jamais le diable,


quand même il les tiendrait à la gorge.
Goethe ; Premier faust (1808)

Les hommes ne sympathisent qu'avec ce qui est plein


de vie.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Qui sait profiter du moment, c'est là l'homme avisé.


Goethe ; Premier faust (1808)

Perte d'argent, perte légère ; perte d'honneur, grosse


perte ; perte de courage, perte irréparable.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Les difficultés croissent à mesure qu'on approche du


but.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Un honnête homme, d'un esprit borné, pénètre les


artifices des faiseurs les plus rusés.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Des habitudes, tant qu'il te plaira, mais non une


habitude.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Louer quelqu'un, c'est se rendre son égal.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Les hommes sensés sont les meilleurs dictionnaires


de conversation.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

L'ingratitude est une espèce de faiblesse, je n'ai


jamais vu d'hommes supérieurs ingrats.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Les grandes passions sont des maladies sans


espérance.
Goethe ; Maxime et réflexion.

L'amour, pour rendre heureux les hommes unit deux


personnes, pour combler leur bonheur, il en faut trois.
Goethe ; Faust II (posthume, 1832)
L'enfer même a ses lois.
Goethe ; Premier faust (1808)

Donner est le travail du riche.


Goethe ; Hermann et Dorothée, I (1797)

L'homme qui n'a rien à perdre est redoutable.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

La libéralité obtient la faveur générale, surtout si


l'humilité l'accompagne.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

La littérature ne se corrompt que dans la mesure où


les hommes sont corrompus.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Veux-tu marcher dans l'infini ? Cherche d'abord en


tout sens le fini.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Jouis de ce que le chagrin te laisse ; si les douleurs


sont passées, les douleurs sont douces.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Il est plus facile de tresser une couronne que de


trouver une tête digne de la porter.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

L'impatience et le regret ne servent à rien : ils


augmentent les chagrins, et en créent de nouveaux.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Rien ne doit être estimé plus haut que le prix d'un jour.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

L'amour est patiente, elle est douce et bienfaisante :


l'amour n'est point envieuse.
Goethe ; Faust I (1808)

Une différence qui n'offre aucun sens à la raison n'est


pas une différence.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Le respect de nous-même est la règle de notre


moralité.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

La familiarité, à la place du respect, est toujours


ridicule.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Tes singularités te resteront assez fidèles ; cultive tes


qualités.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Le monde ne veut pas du sentiment, il veut de la


politesse.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)
Il y a une politesse du cœur qui est parente de
l'affection.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Si tu veux jouir de ton mérite, il faut que tu prêtes du


mérite aux autres.
Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

Il n'y a que le père qui n'envie pas le talent de son fils.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

La société des femmes est la source du bon usage.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

La présence est une puissante déesse.


Goethe ; Torquato Tasso, IV, 4 (1790)

Je puis promettre la franchise et non l'impartialité.


Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

À tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose


à déshabiller.
Goethe ; Faust I (1808)

Au saint empire des firmaments, l'amour n'attire que


les aimants !
Goethe ; Faust I (1808)

Ah ! ne pourrai-je jamais passer tranquillement une


heure sur ton sein, serrer mon cœur contre ton cœur
et confondre mon âme dans la tienne !
Goethe ; Faust I (1808)

Les 53 citations de Jean-Jacques Goldman :

Les amants se perdent en s'aimant.


Jean-Jacques Goldman ; Nuit (2003)

Il n'y a rien de pire que l'amour sauf de ne pas aimer.


Jean-Jacques Goldman ; C'est pas de l'amour (1991)

Y'a pas de caresse en fermant les mains.


Jean-Jacques Goldman ; Nos mains (1997)

Les diplômes n'empêchent pas d'être chômeur.


Jean-Jacques Goldman ; C'est pas vrai (2001)

Le temps tourne comme tourne la chance.


Jean-Jacques Goldman ; La pluie (2001)

Lui choisit ses tours et ses va et ses vient, ainsi fait


l'amour et l'on n'y peut rien.
Jean-Jacques Goldman ; Et l'on n'y peut rien (2001)

La vie c'est mieux quand on est amoureux.


Jean-Jacques Goldman ; La vie c'est mieux quand on
est amoureux (2001)

On n'échappe à rien, pas même à ses fuites.


Jean-Jacques Goldman ; On ira (1997)

Garde cette chance, que nous t'envions en silence,


cette force de penser que le plus beau reste à venir.
Jean-Jacques Goldman ; Puisque tu pars (1987)

S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer, je ferais


de ce monde un rêve, une éternité.
Jean-Jacques Goldman ; S'il suffisait d'aimer (1995)

On ne change pas, on met juste les costumes


d'autres, et voilà.
Jean-Jacques Goldman ; On ne change pas (1995)

On a toujours un geste qui trahit qui l'on est.


Jean-Jacques Goldman ; On ne change pas (1995)

Plus brillante plus belle pour une autre étincelle, je me


changerai en or pour que tu m'aimes encore.
Jean-Jacques Goldman ; S'il suffisait d'aimer (1995)

Je m'inventerai reine pour que tu me retiennes ; je me


ferai nouvelle pour que le feu reprenne.
Jean-Jacques Goldman ; S'il suffisait d'aimer (1995)

Moi j'offrirais mon âme, mon cœur et tout mon temps,


mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant.
Jean-Jacques Goldman ; S'il suffisait d'aimer (1995)

J'aurais tant à lui dire si j'avais su parler, comment lui


faire lire au fond de mes pensées ?
Jean-Jacques Goldman ; S'il suffisait d'aimer (1995)

Fallait pas commencer, m'attirer me toucher, fallait


pas tant donner, moi je sais pas jouer.
Jean-Jacques Goldman ; Pour que tu m'aimes encore
(1995)

J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs,


même si dans tes danses, d'autres dansent tes
heures.
Jean-Jacques Goldman ; Pour que tu m'aimes encore
(1995)

Le temps d'avant, c'était le temps d'avant ; si tout


zappe et lasse, les amours aussi passent.
Jean-Jacques Goldman ; Pour que tu m'aimes encore
(1995)

J'ai une tendresse particulière pour ces filles qui n'ont


pas de manières. Les hospitalières, les dociles, vous
les appelez les filles faciles.
Jean-Jacques Goldman ; Les filles faciles (1987)

On veut plus de savoir et bien moins de leçons, les


droits sans devoirs, le reste sans un rond.
Jean-Jacques Goldman ; Plus fort (1984)

De ces endroits où les solitudes se multiplient dans la


multitude, on n'a qu'une envie, c'est d'en sortir ; vous
n'aurez besoin que d'un sourire.
Jean-Jacques Goldman ; Nous ne nous parlerons pas
(1984)

Utilisons nos regards pour comprendre et savoir.


Jean-Jacques Goldman ; Nous ne nous parlerons pas
(1984)

On écrit bien mieux qu'on ne dit, on ose tout ce que la


voix bannit.
Jean-Jacques Goldman ; Nous ne nous parlerons pas
(1984)

De sagesse en dérive, de regrets en dégoûts, y a


qu'une guitare à la main que j'ai peur de rien.
Jean-Jacques Goldman ; Peur de rien blues (1987)

Y a des choses qu'on peut faire et celles qu'on doit


pas. Il y a tout ce qu'on doit taire, tout ce qui ne se dit
pas.
Jean-Jacques Goldman ; Peur de rien blues (1987)

Quand on vit fort, on vit sans mémoire.


Jean-Jacques Goldman ; Il me restera (1987)

Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours.


Jean-Jacques Goldman ; Que disent les chansons du
monde (1993)

Il y a toujours un de ces sales matins, où l'on se dit


que l'amour ça sert à rien.
Jean-Jacques Goldman ; Chanson d'amour (1990)

Ici, tout est joué d'avance, et l'on n'y peut rien


changer. Tout dépend de ta naissance, et moi je ne
suis pas bien né.
Jean-Jacques Goldman ; Là-bas (1987)

Si tu as la force et la foi, l'or est à portée de tes doigts.


Jean-Jacques Goldman ; Là-bas (1987)

Peut-être on se retrouvera, peut-être que peut-être


pas, mais sache qu'ici bas, je suis là.
Jean-Jacques Goldman ; Confidentiel (1985)

Je suis de ceux que la foule rassure, on ne peut être


rien que parmi des milliers.
Jean-Jacques Goldman ; Parler d'ma vie (1985)

J'apprendrai les souffrances et j'apprendrai les


brûlures, pour le miel d'une présence, le souffle d'un
murmure.
Jean-Jacques Goldman ; Pas l'indifférence (1981)

J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force, mais


tout ce que je pouvais, ça n'était pas encore assez.
Jean-Jacques Goldman ; Puisque tu pars (1987)

Dans ton histoire, garde en mémoire notre au revoir,


puisque tu pars.
Jean-Jacques Goldman ; Puisque tu pars (1987)

Loin de nos villes comme octobre l'est d'avril, sache


qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile.
Jean-Jacques Goldman ; Puisque tu pars (1987)

Parfois, même tout donner n'est pas forcément suffire.


Jean-Jacques Goldman ; Puisque tu pars (1987)

Le temps qui passe ne guérit de rien.


Jean-Jacques Goldman ; Natacha (1997)

Quand on aime on a tort, on est stupide, on est sourd,


moi j'avais cru si fort que ça durerait toujours.
Jean-Jacques Goldman ; Les murailles (1997)

Mon pays c'est toi, précisément dans tes bras.


Jean-Jacques Goldman ; Si je t'avais pas (2001)

Tes parfums, ton regard, ce doux miroir où je voudrais


nous revoir.
Jean-Jacques Goldman ; Je voudrais vous revoir
(2001)

L'âge est un dernier long voyage, un quai de gare et


l'on s'en va, il ne faut prendre en ses bagages que ce
qui vraiment compta.
Jean-Jacques Goldman ; Je voudrais vous revoir
(2001)
Nos raisons renoncent mais pas nos mémoires.
Jean-Jacques Goldman ; Je voudrais vous revoir
(2001)

Passe ma chance, tournent les vents, reste l'absence,


obstinément.
Jean-Jacques Goldman ; Pas toi (1985)

J'ai beau me dire que c'est comme ça, que sans


vieillir on n'oublie pas.
Jean-Jacques Goldman ; Pas toi (1985)

On a tant besoin que l'on ait besoin de nous.


Jean-Jacques Goldman ; Il y a (1987)

Quoi que je fasse où que je sois, rien ne t'efface, je


pense à toi.
Jean-Jacques Goldman ; Pas toi (1985)

Je te promets le sel au baiser de ma bouche, je te


promets le miel à ma main qui te touche.
Jean-Jacques Goldman ; Je te promets (1986)

Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une


vraie souffrance.
Jean-Jacques Goldman ; C'est ta chance (1987)

Les 47 citations de Carlo Goldoni :


De toutes les infirmités humaines, la plus triste est le
défaut de bon sens.
Carlo Goldoni ; Maximes et pensées (1794)

Un homme aimable et instruit fait les délices de la


société.
Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)

La sincérité des aveux fait naître l'indulgence.


Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Le mérite n'a pas besoin de louanges.


Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Il n'est pas poli d'interrompre les gens.


Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Le travail est mieux fait, quand les distractions sont


permises à la fatigue.
Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Qu'est-ce que les trompeurs embrasements d'un


amour mensonger, si ce n'est le serpent caché sous
les fleurs.
Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Je brûle d'amour pour toi.


Carlo Goldoni ; Térence (1754)
Tous les amours ne sont pas consacrés par l'hymen.
Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Aimer est un libre mouvement du cœur, la servitude


n'oblige qu'au respect.
Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Toute habileté dans un art quelconque mérite des


éloges.
Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Respecter le mérite des autres ne peux jamais être un


tort.
Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Les enfants nés dans les horreurs de la servitude


suivent la destinée de leurs parents.
Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Les cœurs généreux mettent sous leurs pieds les


caprices de la fortune.
Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Les âmes fortes trouvent toujours le moyen de


s'affranchir.
Carlo Goldoni ; Térence (1754)

Que la source de ton plaisir ne devienne pas la cause


de ton malheur !
Carlo Goldoni ; Térence (1754)
Dans ses jours heureux l'homme, de quelque côté
s'ouvrent ses yeux, ne compte que des amis.
Carlo Goldoni ; Molière, V, 6 (1751)

La vengeance conseille mal.


Carlo Goldoni ; Molière, V, 5 (1751)

Ce qui est lié dans le Ciel ne se délie pas sur la terre.


Carlo Goldoni ; Molière, V, 5 (1751)

L'amour, quand la raison le tempère, est une chose


douce.
Carlo Goldoni ; Molière, V, 1 (1751)

Qui vit avec innocence ne devient pas bossu.


Carlo Goldoni ; Molière, III, 7 (1751)

Dans l'opinion d'un vulgaire ignorant, la médisance


finit par l'emporter.
Carlo Goldoni ; Molière, III, 6 (1751)

Le public est un grand corps dont tous les membres


ne peuvent pas être parfaits.
Carlo Goldoni ; Molière, I, 6 (1751)

Les ruses des femmes croissent avec les années ; en


vieillissant, elles deviennent plus artificieuses, et non
plus sages.
Carlo Goldoni ; Molière, I, 4 (1751)
Pour bien vivre, il faut un peu de tempérance.
Carlo Goldoni ; Molière, I, 1 (1751)

Contenter une femme, prévenir ses désirs ! la


besogne n'est pas petite !
Carlo Goldoni ; Le bourru bienfaisant (1771)

On regrette toujours le passé, on se plaint du


présent ; c'est dans la nature.
Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)

Paris est un monde, tout y est grand ; beaucoup de


mal, et beaucoup de bien.
Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)

Mieux vaut entendre un dialogue bien récité, que


souffrir la monotonie d'un récitatif ennuyeux.
Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)

Il est très aisé d'obtenir un dénouement heureux


quand on l'a bien préparé.
Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)

Une fille sage, avec de l'esprit et de la conduite, ne


peut devenir qu'une femme vertueuse.
Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)

Si le prix est fait, il n'y a plus à marchander.


Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)

La jalousie tracasse, la médisance brouille, l'amour


raccommode.
Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)

On peut quelquefois s'inspirer des morts pour corriger


les vivants.
Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)

Notre esprit tient si étroitement à notre corps, que


sans la raison, nous serions des machines.
Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)

Il faut contenter les uns, sans dégoûter les autres.


Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)

Bornez vos désirs, mesurez vos forces, vous serez


bien ici ou vous serez mal partout.
Carlo Goldoni ; Mes mémoires pour servir à l'histoire
(1787)
Si l'on faisait attention à ce que les autres peuvent
dire de nous, cela arriverait bientôt à nous enlever
toute possibilité de faire le bien.
Carlo Goldoni ; Le café (1750-1751)

Quand une femme est en colère, quatre petits baisers


suffisent pour la consoler.
Carlo Goldoni ; Le café (1750-1751)

La nature est un professeur universel et sûr pour celui


qui l'observe.
Carlo Goldoni ; Lieutenant, Préface (1750)

Dans cette vie, on passe le plus clair de ses jours à


souffrir ou à espérer.
Carlo Goldoni ; Arlequin serviteur de deux maîtres
(1745)

Il n 'y a pas de plus grand plaisir au monde que d'être


en agréable compagnie.
Carlo Goldoni ; Arlequin serviteur de deux maîtres
(1745)

Les soupirs sont comme les éclairs : ils annoncent la


pluie.
Carlo Goldoni ; Arlequin serviteur de deux maîtres
(1745)

Le sang noble est un accident de la fortune, les


actions nobles caractérisent les grands.
Carlo Goldoni ; Pamela nubile (1757)
Le monde est un beau livre, mais il sert peu à qui ne
le sait lire.
Carlo Goldoni ; Pamela nubile (1757)

Qui n'a jamais quitté son pays est plein de préjugés.


Carlo Goldoni ; Pamela nubile (1757)

L'amour, c'est le meilleur des menus !


Carlo Goldoni ; Arlequin serviteur de deux maîtres
(1745)

Les 102 citations de Baltasar Gracián :

Il est plus aisé de prévenir la médisance que d'y


remédier.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

La sottise est la nourriture de la médisance.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Les promesses sont les trappes où se prennent les


sots.
Baltasar Gracian ; Oraculo manual, 191 (1647)

Mieux vaut ne rien faire que de s'occuper mal à


propos.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

En des rencontres périlleuses, le courage est une


bonne escorte.
Baltasar Gracian ; Le héros, IV (1637)

La moitié vaut mieux que le tout.


Baltasar Gracian ; Le héros, I (1637)

L'homme qui en a compris un autre est en état de le


dominer.
Baltasar Gracian ; Le héros, I (1637)

Prends donc tes amis par choix, et non par sort.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Le bon esprit d'un ami est plus utile que toute la


bonne volonté des autres.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Mieux vaut être trompé au prix qu'à la marchandise.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Il ne faut jamais réveiller le malheur quand il dort.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Nul bien n'est parfait, et nul mal n'est au comble.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Il y a peu de gens qui jugent le fond, ils se contentent


des apparences.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)
Pénétrer la volonté d'autrui, c'est la marque d'un esprit
sublime ; cacher la sienne, c'est être supérieur.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

À ces gens, qui épluchent de si près tes paroles,


couvre ton cœur d'une haie de défiance.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Une grande action doit servir d'aiguillon à de plus


grandes actions.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Fais en sorte que tout le monde te connaisse, mais


que personne ne te connaisse à fond.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Toutes actions, qui se font avec doute, sont


dangereuses, mieux vaut s'en abstenir.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

La prudence ne se contente point de probabilités, elle


marche toujours en plein jour.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Il n'y a pas de maître qui ne puisse être élève.


Baltasar Gracian ; Le Criticon (1651-1657)

L'on perd plus en un jour de licence, que l'on ne


gagne par un long sérieux.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)
L'extrême sérieux est à charge.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Une justice trop exacte dégénère en injustice.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Il n'y a rien de plus déplaisant qu'une continuelle


plaisanterie.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Il faut donner quelques moments à l'enjouement, et


tout le reste au sérieux.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Tout homme trop sérieux finit par devenir trop


ennuyeux.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

La prudence paraît dans le sérieux, le sérieux est plus


estimé que le plaisant.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Il est de la galanterie de mêler parmi le sérieux un


petit grain de folie.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

L'oubli est la plus haute des vengeances.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)
L'imprudence est la source de toutes les disgrâces.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Il est très difficile de se guérir de la bonne opinion de


soi-même.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Qui a confié son secret à un autre s'est fait son


esclave.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Toutes vérités ne se peuvent dire.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Il faut laisser les choses avant qu'elles nous laissent.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Mieux vaut savoir conserver ses amis que ses biens.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

La fortune récompense avec usure ceux qui ont la


patience de l'attendre.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Le remède au mal consiste parfois à oublier le mal et


à oublier le remède.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Le mépris est la forme la plus subtile de la


vengeance.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

L'amitié multiplie les biens et partage les maux.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

D'être mécontent de soi-même, c'est faiblesse ; d'être


content, c'est folie.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Savoir partager son temps, c'est savoir jouir de la vie.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Deux choses abrègent la vie : la folie et la


méchanceté.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Le silence est le sanctuaire de la prudence.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Les gens sincères sont aimés, mais trompés.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Le sage sait que le nord de la prudence consiste à se


conformer au temps.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Le dire est aisé, le faire difficile.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

La vie civile ne roule pas sur un seul avis, ni sur un


seul usage.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Mieux vaut recevoir des louanges que d'en donner.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Qui ne trompe jamais est toujours confiant.


Baltasar Gracian ; L'honnête homme (1646)

Le vulgaire n'est composé que de sots.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Bien crédule est celui qui ne ment jamais, bien


confiant celui qui jamais ne trompe.
Baltasar Gracian ; Oraculo manual (1647)

Les exagérations prostituent la réputation.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Il y a peu d'amis de la personne, mais beaucoup de la


fortune.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

D'amis qui se brouillent, se font les pires ennemis.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Il est plus dificile de conserver ses amis que de les


faire.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)
L'imprudence est la source de toutes les disgrâces.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

La haine est plus prompte que l'amour.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

L'amour est plus hardi que la haine.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

La sympathie est l'A.B.C. de l'Amour.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

La plus grande amitié admet des exceptions.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Rien de plus difficile que de se guérir de la bonne


opinion de soi-même.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Les choses ne sont point ce qu'elles sont, mais ce


qu'elles paraissent être.
Baltasar Gracian ; Oraculo manual, 130 (1647)

La défiance a toujours été utile aux plus sages.


Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)

Couvre ton cœur d'une haie de défiance et de


réserve.
Baltasar Gracian ; L'homme de cour (1646)
D'une folie, n'en pas faire deux.
Baltasar Gracian ; Oraculo manuel, 214 (1647)

Trouver le faible de chacun, c'est l'art de manier les


volontés.
Baltasar Gracian ; Oraculo manual, 26 (1647)

C'est un grand point que de savoir faire estimer sa


drogue.
Baltasar Gracian ; Oraculo manuel, 150 (1647)

Le dédain est la forme la plus subtile de la


vengeance.
Baltasar Gracian ; Oraculo manuel, 205 (1647)

Le jour du jeûne est la veille d'une fête.


Baltasar Gracian ; Oraculo manuel, 123 (1647)

Le vulgaire ne compte point les coups qui portent,


mais ceux que tu manques.
Baltasar Gracian ; Oraculo manuel, 169 (1647)

Les larrons s'entrebattent, les larcins se découvrent.


Baltasar Gracian ; Oraculo manuel, 122 (1647)

Ce qui est bref et bon est deux fois bon.


Baltasar Gracian ; Oraculo manuel, 105 (1647)

Tous ceux qui voient n'ont pas les yeux ouverts, et


tous ceux qui regardent ne voient pas.
Baltasar Gracian ; Oraculo manuel, 230 (1647)

Pour vivre, laisser vivre.


Baltasar Gracian ; Oraculo manuel (1647)

Qui montre son jeu risque de le perdre.


Baltasar Gracian ; Oraculo manuel (1647)

Les 30 citations de Jean-Baptiste Gresset :

On ne vit qu'une fois.


Jean-Baptiste Gresset ; Sidney, le 3 mai 1745.

Quels que soient les humains, il faut vivre avec eux.


Jean-Baptiste Gresset ; Sidney, le 3 mai 1745.

Les maux ne sont rien quand on en voit le terme.


Jean-Baptiste Gresset ; Sidney, le 3 mai 1745.

Un mécontent est bientôt oublié : Tout meurt, faveur,


fortune, et jusqu'à l'amitié.
Jean-Baptiste Gresset ; Sidney, le 3 mai 1745.

Toujours la calomnie en veut aux gens d'esprit.


Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, I, 2 (1745)

L'homme est ingrat, il s'adore, il s'aime ; il rapporte


tout à lui-même.
Jean-Baptiste Gresset ; Ode VII, Sur l'ingratitude
(1737)

L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on a.


Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, IV, 7 (1745).

L'esprit, sans force et sans clarté, ne trouve que la


léthargie.
Jean-Baptiste Gresset ; Épître VI, À ma sœur (1764)

Tout s'émousse dans l'habitude ; l'amour s'endort


sans volupté.
Jean-Baptiste Gresset ; Épître VI, À ma sœur (1764)

Le bonheur du cœur est dans la confiance.


Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, IV, 4 (1745)

Le temps remédie aux torts de la jeunesse.


Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, I, 4 (1745)

Sur les arts, les esprits et les goûts, le jugement d'un


seul n'est point la loi de tous.
Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, IV, 4 (1745)

Quant aux amis, crois-moi, ce vain nom qu'on se


donne se prend chez tout le monde, et n'est vrai chez
personne.
Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant (1745)

Toute femme m'amuse, aucune ne m'attache.


Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, II, 1 (1745)
Les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs.
Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, II, 1 (1745)

La douleur est un siècle, et la mort un moment.


Jean-Baptiste Gresset ; Épître VI, À ma sœur (1764)

Ah ! qu'un premier amour a d'empire sur nous !


Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, III, 12 (1745)

Ami du bien, de l'ordre et de l'humanité, le véritable


esprit marche avec la bonté.
Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, IV, IV (1745)

Au comble du malheur que peut-on redouter ?


Jean-Baptiste Gresset ; Édouard III, I, 1 (1740)

J'aime les gens dont l'âme peut se lire, qui disent


bonnement oui pour oui, non pour non.
Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, I, V (1745)

On l'emporte souvent sur la duplicité, en allant son


chemin avec simplicité.
Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, III, 1 (1747)

On prend pour des amis de simples connaissances ;


et que de repentirs suivent ces imprudences !
Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, IV, 4 (1745)

L'éloge des absents se fait sans flatterie.


Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, III, 4 (1745)
Le jugement d'un seul n'est pas la loi de tous.
Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, IV, 4 (1745)

On ne vient aux grands crimes que par degrés.


Jean-Baptiste Gresset ; Vert-Vert, III (1734)

Hélas ! jeunesse apprend trop bien le mal !


Jean-Baptiste Gresset ; Vert-Vert, III (1734)

Désir de fille est un feu qui dévore ; désir de nonne


est cent fois pire encore.
Jean-Baptiste Gresset ; Vert-Vert, II (1734)

Le ridicule est fait pour notre amusement.


Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, XII, I (1745)

Le mérite est un sot, si l'argent ne l'escorte.


Jean-Baptiste Gresset ; Épîtres (1737)

Quand le cœur est bon, tout peut se corriger.


Jean-Baptiste Gresset ; Le méchant, IV, 6 (1745)

Les 26 citations de Claudine Guérin de Tencin :

L'économie est besoin dans la pauvreté, sagesse


dans la médiocrité, vice dans l'opulence.
Claudine Guérin de Tencin ; Maximes et pensées
inédites (1749)
La véritable confiance se mérite et s'obtient avec le
temps.
Claudine Guérin de Tencin ; Lettre du 12 novembre
1743.

La confiance sans bornes est le lien de la véritable


amitié.
Claudine Guérin de Tencin ; Lettre du 8 octobre 1743.

L'homme le plus dangereux est celui qui sous


l'apparence de la franchise dissimule la ruse.
Claudine Guérin de Tencin ; Lettre du 8 octobre 1743.

Les malheurs de mon ami sont les miens.


Claudine Guérin de Tencin ; Le règne d'Édouard II
d'Angleterre (1776).

La plupart des hommes prennent un sentiment vif


d'amour-propre pour de l'amour.
Claudine Guérin de Tencin ; Le règne d'Édouard II
d'Angleterre (1776).

Le véritable honneur exige que nous en négligions les


apparences.
Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

Un mariage ne se construit pas sur des promesses


vaines, mais sur des engagements réels et sérieux.
Claudine Guérin de Tencin ; Maximes et pensées
inédites (1749)
L'homme que j'aime, j'irai pour lui, s'il le faut, vivre
dans un désert.
Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

La moindre attention touche de la part de ce qu'on


aime, et encore plus dans les temps difficiles.
Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

On ne se dit jamais bien nettement qu'on n'est pas


aimé.
Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

La vérité est presque de niveau avec l'innocence.


Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

Le cœur fournit toutes les erreurs dont nous avons


besoin.
Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

Lorsque l'on n'examine point ses sentiments, on ne se


donne pas le tourment de les combattre.
Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

La malignité, plus encore que la vanité, rend


caustique et médisant.
Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

Être belle et excessivement riche, c'est plus qu'il n'en


faut pour attirer les prétendants.
Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

Les talents et les pensées saines sont presque


toujours le fruit du besoin ou du malheur.
Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

La fin de la vie est bien triste, le commencement n'est


rien, et le milieu est un orage presque continuel.
Claudine Guérin de Tencin ; Maximes et pensées
inédites (1749)

Les riches se persuadent que les talents s'achètent


comme une étoffe.
Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

Le monde est un menteur, il promet des plaisirs qu'il


ne peut donner.
Claudine Guérin de Tencin ; Maximes et pensées
inédites (1749)

Dès que nous sommes malheureux, tous ceux qui


nous environnent prennent de l'empire sur nous.
Claudine Guérin de Tencin ; Maximes et pensées
inédites (1749)

Les femmes ont toujours de l'indulgence pour tout ce


qui porte le caractère de la tendresse.
Claudine Guérin de Tencin ; Les malheurs de l'amour
(1747)

Sans l'expérience, il y a une foule de vérités que l'on


ne peut pas même comprendre.
Claudine Guérin de Tencin ; Maximes et pensées
inédites (1749)

Le contentement voyage rarement avec la fortune,


mais il suit la vertu jusque dans le malheur.
Claudine Guérin de Tencin ; Maximes et pensées
inédites (1749)

L'ambition n'est pas si près du cœur que l'amour.


Claudine Guérin de Tencin ; Maximes et pensées
inédites (1749)

Les 52 citations de Romain Guilleaumes :

La mémoire ne fournit de souvenirs qu'aux ordres du


cœur.
Romain Guilleaumes ; Errance (2005)

L'espoir est un abruti qui gobe tout ce qui l'arrange, et


cet abruti nous fait vivre.
Romain Guilleaumes ; Diverses idées (2007)

Mes espoirs ne sont que désespoir.


Romain Guilleaumes ; Solitudes -2004.

Vivre, c'est apprendre et apprendre c'est souffrir : pour


oublier, il n'y a que mourir.
Romain Guilleaumes ; Solitudes (2004)

Au grand dégoût de la jeunesse cruelle, la vie marque


les corps de ses traces et cicatrices.
Romain Guilleaumes ; Solitudes -2004.

Rien n'est plus proche du merveilleux que la


sensation d'aimer.
Romain Guilleaumes ; À vrai dire (2008)

Bonheur est le nom public de sérénité.


Romain Guilleaumes ; À vrai dire (2008)

L'opinion s'inspire moins de la connaissance que du


ouï-dire.
Romain Guilleaumes ; À vrai dire (2008)

Le savoir se perd avec celui qui néglige de le


transmettre.
Romain Guilleaumes ; À vrai dire (2008)

Le sexe sans amour n'est que la jouissance d'un


instant fugace.
Romain Guilleaumes ; À vrai dire (2008)

La richesse fait travailler les autres, la paresse laisse


travailler les autres.
Romain Guilleaumes ; À vrai dire (2008)

Il ne croit en rien, celui qui ne croit qu'en lui.


Romain Guilleaumes ; À vrai dire (2008)

L'amitié est un trésor pour qui sait la recevoir et l'offrir,


non l'échanger, la louer ou la négocier.
Romain Guilleaumes ; À vrai dire (2008)

Qui renonce à ses espérances est bien près de nous


quitter.
Romain Guilleaumes ; À vrai dire (2008)

À beau parleur, la flatterie est le vernis du mépris.


Romain Guilleaumes ; À vrai dire (2008)

Qui a pleine conscience de la mort fait de la vie une


fête permanente.
Romain Guilleaumes ; Errance (2005)

Vaine n'est pas la vanité qui nous fait dépasser notre


médiocrité.
Romain Guilleaumes ; Errance (2005)

Une journée où l'on n'a rien appris est une journée


perdue.
Romain Guilleaumes ; Errance (2005)

Le suicide est un supplice pour ceux qui restent sans


comprendre.
Romain Guilleaumes ; Errance (2005)

Le sentiment traduit le désir en romance.


Romain Guilleaumes ; Errance (2005)

La solitude est la nuit de l'âme, la plus discrète amie


de nos larmes.
Romain Guilleaumes ; Errance (2005)

Le mensonge est l'abc de la trahison.


Romain Guilleaumes ; Errance (2005)

L'amitié est la communauté des secrets.


Romain Guilleaumes ; Errance (2005)

Qui n'a pas souffert les pleurs ne peut qu'ignorer du


rire la valeur.
Romain Guilleaumes ; Faim de vie (2008)

Une vie ratée, c'est d'abord une succession de


rendez-vous manqués.
Romain Guilleaumes ; Faim de vie (2008)

La vérité d'aujourd'hui est l'hérésie d'hier et la sottise


de demain.
Romain Guilleaumes ; Faim de vie (2008)

Frôler la mort aide à comprendre que seul l'amour


justifie la vie.
Romain Guilleaumes ; Faim de vie (2008)

L'âge en trop, c'est celui de la désertion de l'espoir.


Romain Guilleaumes ; Solitudes (2004)

Fuir la solitude, c'est vouloir s'ignorer.


Romain Guilleaumes ; Solitudes (2004)

L'éternité dure le temps d'y croire. Parfois, une vie


entière.
Romain Guilleaumes ; Solitudes (2004)

La jeunesse ne s'achète pas, mais la vieillesse se


paye : En remords et en regrets.
Romain Guilleaumes ; Solitudes (2004)

Pour un désespéré il y a pire que le suicide, c'est


l'instinct de conservation.
Romain Guilleaumes ; Solitudes (2004)

Un enfant, ça rit et ça pleure ; un enfant, ça invente le


bonheur.
Romain Guilleaumes ; Solitudes (2004)

Si personne ne t'aime, peut-être n'as-tu jamais pris la


peine de te rendre aimable.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

S'amuser et travailler protègent des tourments de la


pensée.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

On fait du charme quand on veut plaire, on drague


quand on veut conclure.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

On est toujours pathétique quand on aime à sens


unique.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

Naître riche et mourir pauvre, voilà une vie pleinement


vécue.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

Loin de chez soi, ce n'est plus chez soi.


Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

Le matérialiste ne réfléchit pas plus loin que le bout


de son portefeuille.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

La seule constante de l'humanité réside dans


l'inconstance de ses valeurs.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

Le couple hors mariage est un arrangement hors


engagement.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

La bonne orthographe est la politesse du langage


écrit.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

L'absence prolongée de câlins, ça vous aigrit un


homme.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

L'amour unit deux êtres lorsqu'ils se regardent avec


les mêmes étoiles dans les yeux.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

Il est des criminels dont la vie est une injure à


l'humanité.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

Bon ou mauvais, un perdant reste un perdant.


Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

D'un amour, la souffrance et le souvenir s'accordent


souvent.
Romain Guilleaumes ; Chapitre 48 (2011).

La tristesse assèche le cœur de qui n'a plus de


larmes pour pleurer.
Romain Guilleaumes ; Diverses idées (2007)
Nier Dieu et croire en l'Homme, c'est le sacre de
l'arrogance et de la suffisance.
Romain Guilleaumes ; Impertinences (2004)

Les 121 citations de Sacha Guitry :

Long baiser sur les lèvres, bonheur délicieux, extase


sans pareille.
Sacha Guitry ; Comment on écrit l'histoire (1920)

L'amour, c'est ça... en une heure, cela s'effondre...


cela se brise, comme une barre d'acier se brise quand
l'acier n'est pas pur.
Sacha Guitry ; Théâtre (1964)

La fidélité n'est pas une vertu qui mène à l'indulgence,


au contraire. — Oui, vous avez raison, c'est très cruel,
un homme fidèle, et c'est impitoyable même, mais une
femme fidèle aussi, vous savez ! Et combien on en
voit qui se vengent sur leurs maris des infidélités
qu'elles n'ont pas commises, comme si c'était leur
faute à ces malheureux hommes, alors que bien
souvent ce n'est même pas de leur faute à elles !
Elles s'imaginent qu'elles ont manqué des occasions,
et elles en demeurent inconsolables !
Sacha Guitry ; Théâtre (1964)

Il y a des gens qui mentent comme ils parlent — Ma


femme, elle joue la comédie comme elle respire. Ainsi
depuis six ans qu'elle m'est fidèle, elle joue le rôle
d'une femme fidèle.
Sacha Guitry ; Théâtre (1964)

Quand on a vingt-quatre ans, c'est délicieux de


pouvoir se dire : J'en ai encore pour quarante ans. —
Mais quand on vient d'entrer dans sa soixante-
quatrième année et qu'on se dit : Je n'en ai peut-être
plus pour très longtemps... C'est très ennuyeux,
croyez-moi.
Sacha Guitry ; Remontons les Champs-Élysées
(1938)

Pour aimer complètement une femme, il ne suffit pas


qu'elle vous plaise... il faut aussi que les autres
femmes ne vous plaisent pas... et à vingt-quatre ans,
on ne connaît pas encore les autres femmes.
Sacha Guitry ; Petite Hollande (1908)

Être jeune, cela s'apprend petit à petit, et le plus


souvent on ne le sait qu'au seuil de la maturité.
Sacha Guitry ; Pages choisies (1932)

La jeunesse, c'est une ivresse continuelle, c'est la


fièvre de la raison, c'est la confiance dans la vie, c'est
la certitude non pas que tout vous est dû, mais que
tout vous est offert, c'est l'allégresse d'avoir en soi
quelque chose de sacré et envers quoi, quelque
usage que l'on en fasse, on ne peut être sacrilège.
Sacha Guitry ; Béranger (1920)

Les hommes consentent à payer les femmes, mais


non à ce qu'elles se paient leur têtes.
Sacha Guitry ; Le renard et la grenouille (1934)

Tu es arrivée, par ta jalousie stupide et ton manque


de tact, à lasser même mon indifférence.
Sacha Guitry ; Théâtre (1964)

Si tu voyais un homme caresser, de sa main, la joue


de ta femme, quelle impression aurais-tu ? — Que je
reçois une gifle.
Sacha Guitry ; Pages choisies (1932)

Il faut laisser à Dieu le bénéfice du doute. Ce doute,


dès l'enfance, on devrait le glisser dans nos âmes, et
nous saurions dès lors en faire notre profit. Rien au
monde n'est plus obsédant que le doute. Aucune
conviction n'a sa ténacité. Et quand il est ancré en
nous, rien ne peut l'arracher. Le bonheur et la joie, la
fortune et l'amour, tout aussi bien que l'injustice et le
malheur, nous y maintiendraient davantage, car
douter de l'existence de Dieu, c'est douter plus encore
de sa non-existence.
Sacha Guitry ; Toutes réflexions faites (1947)

Le temps remet toujours les gens à leur place.


Sacha Guitry ; Théâtre, je t'adore (1958)

Les gens qui doutent, il faut que la vérité leur crève


les yeux pour qu'ils la reconnaissent.
Sacha Guitry ; Pasteur (1919)
Je reste convaincu que l'on peut vivre à deux, d'un
bout à l'autre de la vie, en ayant l'un pour l'autre un
sentiment que rien ne saurait altérer, fait de tendresse
et de respect, de confiance et d'amitié, d'amitié dans
le sens le plus pur de ce mot. Je crois à l'amitié du
mari pour la femme, et réciproquement.
Sacha Guitry ; Et Sacha vous est conté / Lana Guitry
(1960)

Les femmes, pour la plus grande part, sont plus


avides de rencontrer un tiers plutôt qu'une moitié.
Sacha Guitry ; Et Sacha vous est conté / Lana Guitry
(1960)

J'aime trop les femmes des autres pour me marier.


Sacha Guitry ; Théâtre (1964)

Il y a des gens qui parlent, qui parlent, jusqu'à ce


qu'ils aient enfin trouvé quelque chose à dire.
Sacha Guitry ; Toutes réflexions faites (1947)

Pour être heureux en ménage, et la chose n'est pas


impossible, après tout : il faut que vous ayez les yeux
grands ouverts avant de vous marier, et après, tenez-
les à demi fermés.
Sacha Guitry ; Beaumarchais (1950)

En amour, quand on se fatigue de quelqu'un, c'est


que soi, on est fatigué, ou qu'on a mal choisi.
Sacha Guitry ; La pélerine écossaise, le 15 janvier
1914.
Les parents ont une petite tendance à oublier qu'ils
ont été enfants eux-mêmes.
Sacha Guitry ; Le cinéma et moi (1977)

La meilleure façon de se venger d'un homme qui vous


a pris votre femme, c'est de la lui laisser.
Sacha Guitry ; La pélerine écossaise, le 15 janvier
1914.

Un amour véritable doit être assez puissant pour


surmonter toutes les difficultés, et c'est lui faire injure
que de les aplanir ! A ces minutes décisives de la vie,
l'intervention d'un tiers est néfaste à l'amour, le
mystère lui est indispensable, et la complaisance des
parents ne peut que l'avilir !
Sacha Guitry ; Théâtre (1964)

On peut pleurer pendant deux jours, on ne peut pas


rire pendant deux heures.
Sacha Guitry ; Toutes réflexions faites (1947)

Femmes, je vous adore, comme on adore une édition


originale, avec ses fautes.
Sacha Guitry ; Elles et toi (1946)

Faire des concessions ? Oui, c'est un point de vue,


mais sur un cimetière.
Sacha Guitry ; Elles et toi (1946)

Il ne faut jamais aller au-devant des choses qu'on


redoute.
Sacha Guitry ; Quadrille (1937)

Ce qui tue, c'est l'espoir.


Sacha Guitry ; Toutes réflexions faites (1947)

Le mariage est une comédie, et je n'ai pas le génie de


Molière.
Sacha Guitry ; Jean de La Fontaine (1916)

On ne réfléchit pas lorsqu'on est heureux.


Sacha Guitry ; Les femmes et l'amour (1935)

C'est un cocu, et c'est pour ça que je le trompe.


Sacha Guitry ; Tao (1949)

Tu as un charme irrésistible en ton absence, et tu


laisses un souvenir que ton retour efface.
Sacha Guitry ; Elles et toi (1946)

Je me suis fait à cette idée qu'être vieux, cela devait


être très bien ; seulement, j'imagine que pour y arriver,
cela doit être assez pénible.
Sacha Guitry ; Si j'ai bonne mémoire (1965)

Quand on cite mes péchés, j'ai toujours peur qu'on en


oublie les principaux !
Sacha Guitry ; Mozart, Comédie musicale (1925)

Ne pas croire en Dieu, c'est repousser une hypothèse


ravissante.
Sacha Guitry ; Toutes réflexions faites (1947)

Tu m'aimes, je t'aime, on s'aime, c'est magnifique,


c'est superbe mais ce n'est pas tout ! il faut vivre.
Sacha Guitry ; Le veilleur de nuit (1911)

Quand on dit d'une femme qu'elle est assez jolie, c'est


qu'elle ne l'est justement pas assez.
Sacha Guitry ; La fin du monde (1935)

Il faut être amoureux de la femme qu'on aime.


J'entends par là qu'il faut la courtiser comme si jamais
on ne l'avait eue.
Sacha Guitry ; Les femmes et l'amour (1935)

Le peu que je sais, c'est à mon ignorance que je le


dois.
Sacha Guitry ; Toutes réflexions faites (1947)

Son sommeil était, de beaucoup, ce qu'elle avait de


plus profond.
Sacha Guitry ; Elles et toi (1946)

J'ai pris mon rhume en grippe.


Sacha Guitry ; Toutes réflexions faites (1947)

Qu'est-ce qui est le plus triste, un bon souvenir ou un


mauvais souvenir ? Il n'y a qu'une chose triste, c'est
de ne pas oublier !
Sacha Guitry ; Un type dans le genre Napoléon, le 2
juin 1917.

Si quelqu'un pouvait nous donner la certitude que


notre amour est éternel... Peut-être cesserions-nous
de nous aimer.
Sacha Guitry ; Je t'aime (1920)

Se venger, c'est être quittes ; c'est courir le risque de


se réconcilier, c'est oublier l'injure.
Sacha Guitry ; Les femmes et l'amour (1935)

Dans le mariage quand l'un des deux s'en va, c'est


que l'autre s'ennuie.
Sacha Guitry ; Une petite main qui se place (1922)

Une seule qualité suffira pour que nous nous


éprenions d'une femme quelconque. Un seul défaut
nous servira de prétexte pour nous désenchaîner
d'une très jolie femme.
Sacha Guitry ; Et Sacha vous est conté / Lana Guitry
(1960)

Le bonheur, c'est d'aimer une femme et c'est d'être


aimé d'elle.
Sacha Guitry ; Deburau (1918)

Il faut laisser à Dieu le bénéfice du doute.


Sacha Guitry ; Toutes réflexions faites (1947)
Paie les femmes tandis que tu es jeune, tu
t'apercevras moins vite que tu vieillis.
Sacha Guitry ; Nono, pièce en trois actes (1905)

Les vraies menteuses ne savent pas dire la vérité.


Sacha Guitry ; N'écoutez pas, Mesdames (1942)

n n'est pas infaillible parce qu'on est sincère.


Sacha Guitry ; Quadrille (1937)

N'est pas cocu qui veut.


Sacha Guitry ; Elles et toi (1946)

Le bonheur à deux, ça dure le temps de compter


jusqu'à trois.
Sacha Guitry ; Mémoires d'un tricheur (1935)

Dieu, que tu étais jolie ce soir au téléphone !


Sacha Guitry ; Elles et toi (1946)

Si une femme est adorée, elle est donc adorable.


Sacha Guitry ; L'amour masqué (1923)

Tout nous trahit lorsque nous trahissons.


Sacha Guitry ; Quadrille (1937)

Aimer, c'est faire constamment l'amour, à tout propos,


jusqu'en paroles.
Sacha Guitry ; Elles et toi (1946)
On n'est jamais trompé par celles qu'on voudrait.
Sacha Guitry ; N'écoutez pas, Mesdames (1942)

Quand on a vingt ans de plus qu'une femme, c'est elle


qui vous épouse.
Sacha Guitry ; Quadrille (1937)

Le plaisir de mentir, c'est une des grandes voluptés de


la vie.
Sacha Guitry ; Mon père avait raison (1919)

S'aimer pour la vie, il faut en être convaincu ; mais il


ne faut pas en être sûr.
Sacha Guitry ; Et Sacha vous est conté / Lana Guitry
(1960)

La vanité, c'est l'orgueil des autres.


Sacha Guitry ; Jusqu'à nouvel ordre (1913)

Se séparer, ce n'est pas quitter quelqu'un, c'est se


quitter tous les deux. Quand on se quitte, l'un ne s'en
va pas plus que l'autre.
Sacha Guitry ; Quadrille (1937)

Les paresseux essaient en vain de travailler, moi


j'essaie en vain de ne rien faire.
Sacha Guitry ; Le veilleur de nuit (1911)

Redouter l'ironie, c'est craindre la raison.


Sacha Guitry ; In l'esprit de Guitry.
Il y a des femmes dont l'infidélité est le seul lien qui
les attache encore à leur mari.
Sacha Guitry ; Elles et toi (1946)

Si on veut garder sa femme pour soi, il ne faut pas la


choisir trop jolie.
Sacha Guitry ; Théâtre (1964)

Quand un mensonge ne prend pas c'est qu'il est bête.


Sacha Guitry ; Frans Hals (1931)

L'un des mensonges les plus fructueux, les plus


intéressants qui soient, et l'un des plus faciles en
outre, est celui qui consiste à faire croire à quelqu'un
qui vous ment qu'on le croit.
Sacha Guitry ; Toutes réflexions faites (1947)

Ce qui fait le charme de la vie, ce sont les femmes


des autres.
Sacha Guitry ; La fin du monde (1935)

Tant qu'on n'aime quelqu'un que pour ses qualités, ce


n'est pas grave encore, mais le jour où l'on se prend à
aimer ses défauts, c'est l'amour. Aimer des défauts,
c'est prendre leur défense.
Sacha Guitry ; Pages choisies (1932)

Les réconciliations entre amis très intimes creusent


définitivement le fossé qui les sépare. Leur brouille
n'effaçe pas leur amitié, mais leur réconciliation
n'efface pas leur brouille.
Sacha Guitry ; Pages choisies (1932)

Qui trouve une femme jolie, en devient amoureux.


Sacha Guitry ; Les femmes et l'amour (1935)

Il y a deux choses inadmissibles sur la terre : la mort,


et les impôts.
Sacha Guitry ; Beaumarchais (1950)

Applaudir quelqu'un, c'est presque lui serrer la main.


Sacha Guitry ; Les desseins de la providence (1932)

Quand on est dans le malheur, on ne peut guère


compter sur ses amis intimes.
Sacha Guitry ; Pensées, maximes et anecdotes
(1992)

L'amour est cruel et exigeant, et pourtant je le bénis,


car sans lui je ne pourrais pas vivre.
Sacha Guitry ; Faisons un rêve (1936)

On dit d'un homme qu'il est cruel quand il n'aime


plus ; c'est inexact, c'est quand il aime qu'il est cruel.
Sacha Guitry ; Les femmes et l'amour (1935)

Le bonheur, c'est d'aimer une femme et d'être aimé


d'elle sans raison, sans contrainte et parce qu'elle est
belle.
Sacha Guitry ; Deburau (1918)
Il n'y a pas deux façons d'aimer quand on aime
vraiment et pour le dire on dit : « Je t'aime ! » et tout
est dit !
Sacha Guitry ; Je t'aime (1920)

J'étais, vois-tu, si pauvre avant de te connaître...


maintenant je suis riche, inépuisablement !
Sacha Guitry ; Deburau (1918)

Dire à une très jolie femme qu'elle nous plaît, c'est


vouloir passer à ses yeux pour un naïf ou pour un
insolent, car, de toute façon, c'est lui dire : Vous ne
plaisez qu'à moi, profitez-en, madame !
Sacha Guitry ; Pensées, maximes et anecdotes
(1992)

Il y a des femmes si susceptibles et qui sont tellement


assoiffées d'égards qu'on n'ose pas se permettre de
ne pas leur faire la cour.
Sacha Guitry ; Pensées, maximes et anecdotes
(1992)

Le mariage est comme le restaurant : à peine est-on


servi qu'on regarde ce qu'il y a dans l'assiette du
voisin.
Sacha Guitry ; Pensées, maximes et anecdotes
(1992)

C'est un prodige qu'un homme et une femme faits


pour vivre ensemble puissent vivre ensemble.
Sacha Guitry ; Les femmes et l'amour (1935)
Vous avez beau l'épouser, lui donner votre nom, elle
n'entre dans votre famille que du jour où elle vous
donne un enfant - car elle le donne à votre père, à
votre mère, à vos aïeules ce jour-là.
Sacha Guitry ; Les femmes et l'amour (1935)

Méfiez-vous des femmes qu'on épouse, car celles qui


ne vous trompent pas vous le reprochent toute votre
vie – comme si c'était de votre faute – alors que, le
plus souvent, ce n'est même pas de la leur !
Sacha Guitry ; Les femmes et l'amour (1935)

Je ne suis pas l'ennemi du mariage, au contraire,


j'adore la vie à deux – mais je suis l'ennemi des
mauvais mariages, car les gens mal mariés,
maussades, infidèles et malheureux, font du tort à
l'amour !
Sacha Guitry ; Les femmes et l'amour (1935)

La vie est un enchantement à la condition qu'on n'ait


pas de remords.
Sacha Guitry ; Et Sacha vous est conté / Lana Guitry
(1960)

Il y a certaines assurances sur la vie qui ressemblent


à des assurances sur la mort.
Sacha Guitry ; Un tour au paradis (1933)

Une femme qui s'en va avec son amant n'abandonne


pas son mari, elle le débarrasse d'une femme infidèle.
Sacha Guitry ; Nouveau testament (1934)
Vous savez que c'est la première fois que je trompe
mon mari ! — Mais moi aussi, c'est la première fois
que je le trompe, votre mari.
Sacha Guitry ; Pages choisies (1932)

On ne reprend pas une femme, elle revient d'elle-


même, si elle doit revenir.
Sacha Guitry ; Françoise (1932)

À force de changer de femme, on finit par changer


soi-même !
Sacha Guitry ; Quadrille (1937)

N'épouse pas une femme qui a vingt ans de moins


que toi, c'est courir deux risques : qu'elle te quitte, ou
bien qu'elle reste.
Sacha Guitry ; Une petite main qui se place (1922)

Ça c'est vu des gens qui ne pouvaient pas se quitter


tellement ils se disputaient bien ensemble.
Sacha Guitry ; Toâ, c'est Florence remaniée (1949)

Mon Dieu, mais que c'est donc joli une femme jolie !
c'est insensé pour les yeux, quel régal !
Sacha Guitry ; Deburau (1918)

Faites semblant de demander aux autres leur avis,


parce que la politesse est chose exquise !
Sacha Guitry ; Napoléon (1955)
On peut avoir deux avis différents sur une même
question.
Sacha Guitry ; Et Sacha vous est conté / Lana Guitry
(1960)

L'hypocrisie des petits bourgeois fait naître dans


certaines âmes une méfiance de la vie.
Sacha Guitry ; Théâtre (1964)

Les 47 citations de Jean Guitton :

La culture est le souvenir d'un parfum dans un flacon


vide.
Jean Guitton ; Le travail intellectuel (1951)

Trop d'abondance rend stupide.


Jean Guitton ; Dialogues avec Monsieur Pouget
(1954)

La perfection est un état de modération et de mesure.


Jean Guitton ; Regards sur la pensée française (1968)

Quand elle s'appelle modestie, mesure, modération,


la pudeur protège l'être.
Jean Guitton ; Journal de ma vie (1976)

Être raisonnable, c'est penser vrai.


Jean Guitton ; Mon testament philosophique (1997)
Rares sont les êtres qui ne cherchent pas à paraître.
Jean Guitton ; Journal de ma vie (1976)

Quand on ne sait pas quel est le vrai chemin, le bon


chemin est forcément le vrai.
Jean Guitton ; Mon testament philosophique (1997)

C'est grâce à l'amour que l'enfance existe.


Jean Guitton ; Césarine ou le soupçon (1947)

Rien ne peut préparer à l'amour que l'amour.


Jean Guitton ; Entretiens sur la destinée humaine
(1970)

On ne peut reprocher que de nous promettre sans


cesse ce qu'on nous donne jamais.
Jean Guitton ; Le temps et l'éternité (1933)

Le secret de la vie spirituelle, c'est la libération des


contraintes de nos vieux péchés.
Jean Guitton ; Journal de ma vie (1976)

Le secret de gouverner est de fermer les yeux sur ce


qu'il ne faut ni voir ni savoir.
Jean Guitton ; Journal de ma vie (1976)

La sincérité ne consiste pas à dire tout ce que l'on


pense, mais à ne rien dire qu'on ne le pense.
Jean Guitton ; Pages brûlées (1984)
L'intransigeance dans la pureté, c'est l'hypocrisie de
celui qui se prétend pur.
Jean Guitton ; Entretiens avec Francesca Pini (1996)

Une adolescence paisible, bien éduquée, soustraite


au trouble, est un bienfait pour l'esprit.
Jean Guitton ; La vocation de Bergson (1960)

La grande, l'inestimable chose, est la modestie dans


le travail.
Jean Guitton ; Le travail intellectuel (1951)

L'histoire a plus de modestie que la mémoire.


Jean Guitton ; Histoire et destinée (1970)

La modestie, qui est aussi une pudeur secrète,


protège l'être contre le vertige à se regarder vivre.
Jean Guitton ; Justification du temps (1942)

L'égoïsme confond, l'amour discerne.


Jean Guitton ; Le nouvel art de penser (1946)

La béatitude n'est pas la récompense de la vertu,


c'est la vertu elle-même.
Jean Guitton ; Entretiens avec Francesca Pini (1996)

Aimer, c'est s'unir à un autre être de manière à ne


faire qu'un.
Jean Guitton ; Entretiens sur la destinée humaine
(1970)
Aimer, c'est vouloir le bien de l'autre de façon
désintéressée.
Jean Guitton ; Chaque jour que Dieu fait (1996)

Croire n'est pas savoir, croire n'est pas comprendre,


croire c'est adhérer dans la nuit.
Jean Guitton ; Entretiens avec Francesca Pini (1996)

La religion, personne ne peut la comprendre, c'est


pour ça qu'on dit qu'il faut croire.
Jean Guitton ; Entretiens avec Francesca Pini (1996)

Aimer, c'est projeter sur un être l'image de son moi.


Jean Guitton ; L'existence temporelle (1949)

Accepte tes limites de toutes parts.


Jean Guitton ; Le travail intellectuel (1951)

L'esprit est libre et vivant ; on le tue en le


bureaucratisant.
Jean Guitton ; Mon testament philosophique (1997)

Créer, c'est renoncer à la capacité infinie des


possibles pour n'en retenir qu'un seul.
Jean Guitton ; Le travail intellectuel (1951)

Les dictionnaires sont à portée de la main.


Jean Guitton ; Le travail intellectuel (1951)

De l'amour de Dieu, je dois pouvoir tirer l'amour


d'autrui.
Jean Guitton ; Journal de ma vie (1976)

Le véritable amour ne cherche pas la récompense.


Jean Guitton ; Entretiens avec Francesca Pini (1996)

Le mariage parfait devrait comprendre ou du moins


concilier l'absolue proximité et l'absolue séparation.
Jean Guitton ; Journal de ma vie (1976)

La vraie méthode du savoir vivre, c'est de se taire et


de confier les difficultés au temps.
Jean Guitton ; Journal de ma vie (1976)

Le vrai motif pour aimer les autres, c'est l'amour que


Dieu a pour eux tous.
Jean Guitton ; Journal de ma vie (1976)

Allumer les cierges, ce n'est pas dire la messe.


Jean Guitton ; Le travail intellectuel (1951)

Refuser toute dépendance, c'est mettre l'homme au


sommet de l'être.
Jean Guitton ; Mon testament philosophique (1997)

Le secret de créer est en plusieurs cas de rêver et


d'ordonner ses rêves.
Jean Guitton ; Le travail intellectuel (1951)

La vraie manière de se corriger, c'est de dormir et de


recommencer.
Jean Guitton ; Le travail intellectuel (1951)

Les plus beaux actes d'amour sont ceux accomplis


dans le secret du cœur.
Jean Guitton ; Mon testament philosophique (1997)

Étudiant, voilà bien un titre qu'on ne dépose qu'au


tombeau.
Jean Guitton ; Le nouvel art de penser (1946)

Tout homme est religieux, dans la mesure où il est


capable d'attention et de silence.
Jean Guitton ; Le travail intellectuel (1951)

S'il suffisait d'être sincère pour être original, nous


serions tous artistes !
Jean Guitton ; Le travail intellectuel (1951)

L'amour est une forme de vie qui unit connaître et


vouloir.
Jean Guitton ; Mon testament philosophique (1997)

L'amitié totale est universelle, et seule l'amitié


universelle peut être une amitié totale.
Jean Guitton ; Mon testament philosophique (1997)

Toutes les époques ont leurs lacunes et leurs erreurs.


Jean Guitton ; Le travail intellectuel (1951)
L'amour est le moyen inventé par la nature pour
vaincre la mort.
Jean Guitton ; Une femme dans la maison (1961)

Les 60 citations de Auguste Guyard :

Aujourd'hui, le mariage est, avant tout, une sympathie


de fortunes, une communion entre deux corps ; les
âmes sympathisent et communient ensuite si elles
peuvent. Or, comme on s'est uni par le côté matériel
essentiellement divisible et diviseur, et non par le côté
spirituel, qui seul unifie, on ne peut tarder longtemps à
se séparer publiquement ou secrètement, et c'est ce
qui a lieu dans quatre-vingt-dix ménages sur cent.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Qu'est-ce que le mariage ? C'est, le plus souvent, un


sacrement qui en vaut deux : le mariage et la
pénitence ; c'est un lien contradictoirement
indissoluble qui unit les corps, désunit les âmes, et
dissous les mœurs ; c'est un pays désolé que les
étrangers visitent et que les habitants fuient ; c'est une
sottise à deux et une galère à trois ; c'est l'extrême-
onction de l'amour et le tombeau de l'enthousiasme et
de l'idéal ; c'est... c'est... on ne finirait point ! Il faut
avouer, cependant, que le mariage est un bien social
relatif comparé au concubinage, en ce qu'il assure
une assistance légale aux femmes et aux enfants.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)
Epoux, ex-amants, ceci vous explique pourquoi le
mariage a été le tombeau de votre enthousiasme,
sinon de votre amour. Le mariage, en vous unifiant,
en vous saturant du connu, a refait en vous la
monotonie, la solitude et le vide avec le besoin de la
diversité, de la variété ; d'où, le désir, dans chaque
moitié ancienne, d'une moitié nouvelle ; d'après cet
aphorisme biblique : il n'est pas bon que l'homme soit
seul.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

L'amour est la loi de tous les règnes. Dans tous les


règnes, l'amour n'est pas libre. Voilà un morceau de
marbre : c'est un composé, un mariage de chaux et
d'acide carbonique. La chaux et l'acide carbonique
sympathisent assez pour s'unir ; mais si l'on vient à
verser sur ce marbre de l'acide sulfurique, l'affinité de
la chaux pour cet acide étant plus grande que pour
l'acide carbonique, elle quitte celui-ci pour s'unir à
celui-là. Il en est absolument de même des affinités ou
sympathies humaines.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Le cœur est fait pour aimer ainsi que l'eau pour couler
; un cœur peut bien avoir ses hivers, ses
cristallisations, ses léthargies, mais il se dilate, se
fond et se remet en mouvement aux premières
chaudes brises du printemps, au premier rayon de
soleil.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)
Distinguons l'amour de la passion. La passion, née du
hasard, délire, folie du cœur ou des sens, ainsi que
toute maladie aiguë, dure peu. L'amour, au contraire,
basé sur les qualités morales, sur l'estime et la vertu,
est éternel : c'est un morceau de cire qui peut changer
de forme et de nom, mais jamais de fond.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

N'en déplaise aux psychologues, l'amour n'est point


une faculté ; c'est un mouvement de rotation de l'âme
sur elle-même pour s'élancer vers l'objet qui l'attire ;
c'est bien un commencement de vouloir, mais non le
mouvement de locomotion de la volonté qui, étant une
faculté, peut toujours commander, sinon à l'amour lui-
même, du moins à l'expression de l'amour.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

On peut connaître les facultés intellectuelles d'un être


en mesurant l'élévation de ses sentiments : Dieu n'est
l'amour et la bonté sans bornes que parce qu'il est
l'intelligence et la pensée infinies. Cette maxime : les
grandes pensées viennent du cœur, doit donc
s'entendre ainsi : Les grandes pensées viennent des
grands cœurs, apanages des seuls grands esprits.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Notre cœur est toujours à la hauteur de notre esprit,


car l'amour est l'enfant de la pensée.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Rien ne pare une femme qui aime comme le


sentiment religieux, il ajoute à la beauté, et embellirait
la laideur si une femme qui aime pouvait être laide.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Femmes ! ne l'oubliez point ; la bonne tenue et la


décence sont les sentinelles de votre vertu. Prenez
garde au laisser-aller ! du laisser-aller au laisser-faire
il n'y a guère que l'épaisseur d'un fichu mal mis.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Les métaux les plus oxidables, le fer, le cuivre, par


exemple, sont aussi les plus répandus et les plus
utiles : ils sont l'image des classes laborieuses. L'or,
l'argent, le platine qui ne s'oxident point et ne se
mêlent à rien sont rares et d'une utilité restreinte :
c'est l'image des riches avares et des conservateurs
inintelligents.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Si la fortune fuit et méprise tant les gens d'esprit, qui


le lui rendent bien, n'est-ce point par jalousie de les
savoir plus riches qu'elle ?
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Généralement, il est plus honorable pour un riche de


devenir pauvre que pour un pauvre de devenir riche,
car on se ruine surtout par ses bonnes qualités, et l'on
s'enrichit par ses mauvaises. Il est aussi difficile à une
nature généreuse et rayonnante de demeurer ou de
devenir riche qu'à une nature égoïste et absorbante
de rester ou de devenir pauvre.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Tu veux qu'on te soit utile ? Aies l'air de n'avoir besoin


de personne et de pouvoir être utile toi-même. Dans
les temps d'égoïsme, le plus sûr moyen de parvenir
est certainement de feindre qu'on est parvenu.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Malgré le proverbe : rien de trop, pour avoir


suffisamment de certaines choses, il faut en avoir plus
qu'assez. La vertu qui ne fait que remplir un cœur est
une vertu stérile pour la société. Semblables à
certains fleuves, la bienveillance ne devient
bienfaisance ; la charité, l'amitié, ne sont vraiment
utiles que lorsqu'elles débordent. On n'est donc assez
bienveillant, assez bon ami, assez vertueux que
lorsqu'on l'est trop.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Promettons peu afin de pouvoir tenir beaucoup.


Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Si chacun s'occupait des autres, personne n'aurait à


s'occuper de soi.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Les théologiens disent : Charité bien ordonnée


commence par soi-même. Jésus aurait dit : Charité
bien ordonnée commence par les autres.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)
Laissons-nous désirer si nous ne voulons pas être
importuns. Hélas, les malheureux en ce monde ne
sont jamais désirés ! et les amis qui ont besoin
d'argent non plus.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Aucune époque n'aurait été plus morale que la nôtre


si les gens habiles pouvaient s'appeler des honnêtes
gens.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Il faut des larmes extérieures aux passions délirantes.


Le cœur éclate sous la pression du réservoir intérieur
quand les yeux ne lui donnent point une issue. L'âme
a, comme le corps, des congestions terribles qui ne
peuvent être conjurées que par des saignées. Les
larmes sont les saignées du cœur.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

La modestie, quand elle est vraie, est la pudeur de


l'esprit ; mais le plus souvent elle n'est qu'un voile
dont nous couvrons notre amour-propre et notre
vanité. Aussi gardons-nous bien, si nous voulons
conserver nos amis, de les prendre au mot lorsqu'ils
parlent d'eux-mêmes avec modestie.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

On ne doit pas plus se glorifier de sa modération que


de son tempérament ; car, en toute chose, la
modération est, bien plus souvent, le fruit du
tempérament que de la raison.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Si tu n'as pas mené de front et supporté avec courage


la misère, l'amour et l'honneur, tu n'es pas sûr d'être
honnête homme et tu n'en as pas, non plus, mérité le
diplôme.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Mères imprudentes ! cessez de confier à l'orgueil la


garde de la chasteté de vos filles. Un vice sentinelle
incorruptible d'une vertu ! y pensez-vous ? La
philosophie ou la religion seules peuvent remettre
pure une jeune fille aux bras d'un époux aimé.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

La plupart des dévots croient que la dévotion est la


route la plus sûre qui mène au salut ; ils se trompent
grossièrement : la dévotion n'est qu'une vertu. On
peut être fort dévot et fort méchant tout ensemble ; les
dévots, pour la plupart, croient trop souvent pouvoir
remplacer les vertus par des orémus.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

La politique divise les hommes en cent partis


contraires qui n'ont, comme les bêtes féroces, d'autre
science que celle de la destruction. La philosophie les
divise seulement en généreux ou bons, et en égoïstes
ou méchants. Chaque parti contient des uns et des
autres ; rechercher les généreux, fuir les égoïstes,
voilà tout le secret du bonheur pour l'homme juste qui
a fait la triste expérience des hommes de partis.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Bâiller en dehors est dangereux, on peut se démettre


la mâchoire. Il faut donc apprendre à bâiller en
dedans, mais comment faire ? Hommes d'esprit, allez
un hiver dans le monde !
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Quels que soient le rang et l'éducation de l'homme,


dès qu'il peut vivre sans contrainte, l'imperfection de
sa nature ne tarde pas à se trahir, en dépit de sa
vanité. Le plus grand seigneur ne diffère guère alors
de l'homme le plus grossier que par les lieux et les
personnes qui sont les témoins et les victimes de sa
brutalité.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Généralement, nous estimons beaucoup moins, chez


les autres, les vertus qui nous sont inutiles que les
vices dont nous pouvons tirer profit. Bien des gens
n'ont pas certains défauts et certains vices, parce
qu'ils souffrent plus des désagréments qu'ils en
éprouvent, qu'ils ne jouissent des avantages qu'ils en
retirent.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

On dit ordinairement un jeune saint et un vieux


pécheur, rarement un jeune pécheur et un vieux saint.
Les saints sont pour la plupart de jeunes fous, de
jeunes fanatiques de la vertu ; les pécheurs, de vieux
fous, de vieux fanatiques de la sagesse. Un jour, dans
la vallée du Jugement, les jeunes fous, placés à la
droite du Christ, l'accompagneront dans sa gloire, à la
grande mystification des vieux sages qui s'en iront, en
grommelant, dans la fournaise, pour y fondre la glace
de leur sagesse.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Les qualités qui rayonnent du centre à la


circonférence de l'homme, telles que : la générosité,
la bienfaisance, etc., sont des vertus ; celles qui se
meuvent de la circonférence au centre, comme la
prudence, la modération, la prévoyance ne sont que
des sagesses. La sagesse est donc l'antagoniste de
la vertu.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Un marchand de sagesse n'en vendrait pas, en trois


mois, de quoi payer son terme ; et serait au bout de
six, obligé de fermer boutique. Le marchand d'une
folie nouvelle deviendrait millionnaire en quinze jours !
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Lequel vaut mieux : commencer par la sagesse et finir


par la folie, comme Salomon ; ou bien, commencer
par la folie et finir par la sagesse, comme le vulgaire ?
Moralistes qui n'avez jamais payé de contributions à
ce percepteur inexorable qu'on appelle faiblesse
humaine, répondez !
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)
En général les hommes spéciaux sont les plus
mauvais juges des œuvres de leur spécialité. Un
public non spécial, mais éclairé, appréciera
certainement mieux un livre, un tableau, au point de
vue du but, qu'un littérateur, un peintre, etc. L'homme
spécial est ordinairement borné, instinctivement jaloux
et partial. Sa critique n'a souvent d'autre critérium que
des règles arbitraires ou conventionnelles ; et il
croirait faire preuve d'un moindre talent à trouver les
qualités d'un ouvrage plutôt que ses défauts.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

L’orgueil des savants a rendu la science longue et


difficile. Omar serait le plus grand des professeurs si,
avant de réduire en cendres la bibliothèque
d'Alexandrie, il l'eût fait résumer en quelques petits
volumes. Toute cette pauvre science humaine, dont
nous sommes si fiers, serait assurément fort à l'aise
dans le plus mince des in-32, et s'apprendrait
facilement dans vingt-quatre heures. Et nous mettons
dix ans à faire un bachelier !
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Les corps savants, en leur qualité de conservateurs


inintelligents de la science, sont, par toute la terre,
opposés au progrès. Les académiciens sont les
douaniers de la science ; leur consigne semble être
de faire feu sur toute idée nouvelle qui tenterait de
franchir, par contrebande, le seuil des académies.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)
Affecter un air de supériorité dédaigneuse, c'est se
montrer inférieur à ceux que l'on croit surpasser : on
n'affecte que ce qu'on n'a pas.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Vus de près, ô vous ! qu'on appelle grands, vous


n'êtes souvent, pour la plupart, que des petits
hommes élevés sur un fragile piédestal. Si donc on
vous appelle grands, ne serait-ce point par
épigramme, ou bien pour vous apprendre ce que vous
devriez être ?
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Les hommes rangés sont des prosaïques bourgeois


qui ne se sentent point assez de qualités ou de vertus
pour se faire pardonner leurs défauts ou leurs vices.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Les hommes se jugent à leurs chutes. Toute chute qui


ne donne point à l'homme tombé un ressort pour
remonter, ou pour s'élever plus haut, ne fait que le
remettre à sa place.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Pour comprendre le présent, le réel, le possible, il faut


les dépasser par l'inspiration. Les poètes sont, en
toute chose, les seuls hommes véritablement positifs
et pratiques. La plupart des prétendus hommes d'état
embrassent à peine l'horizon du présent. Ce sont des
autruches qui ne voient jamais au-delà du trou dans
lequel, au moment du danger, ils courent aussi cacher
leurs têtes.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

La poésie, en général, est une aspiration de l'âme


humaine vers le beau idéal, le bon idéal, en un mot,
vers le mieux et la perfection en toute chose. Mais
qu'est-ce que le beau, le bon idéal, le parfait, sinon
Dieu lui-même ? La poésie est donc une aspiration
vers Dieu ; c'est, si l'on peut s'exprimer ainsi, une
succession d'essais audacieux ne tendant a rien
moins qu'à réaliser, à créer Dieu progressivement. Le
poète, l'artiste sont donc, à leur su ou à leur insu, les
plus pratiquement religieux des hommes, puisqu'ils
cherchent constamment à idéaliser le réel et à réaliser
l'idéal.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Les véritables utopistes sont ceux qui combattent, de


bonne foi, les utopies ; ignorant que l'impraticable a
seul été pratiqué, jusqu'ici, parmi les hommes. Que
nous montre, en effet, l'histoire ? Une série
d'impossibilités successives, se disputant et
s'arrachant, par la violence ou par la ruse, le
gouvernement et l'exploitation des pauvres humains.
Oui, l'impossible est seul possible ici-bas. Ceux qui
dominent par la grâce d'une vieille utopie le savent
bien. Aussi, est-ce beaucoup moins aux utopies
nouvelles elles-mêmes qu'ils font la guerre qu'aux
utopistes nouveaux dont la devise sera
nécessairement toujours : ôte-toi de là que je m'y
mette. Si l'utopie pouvait se présenter sans l'utopiste,
elle serait ordinairement la bienvenue, car nous
aimons tous naturellement la nouveauté et le
changement, lorsqu'ils n'ont point pour but de nous
déplacer et de nous changer nous-mêmes.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Bien des gens nient la perfectibilité de notre espèce


pour se dispenser de travailler au progrès de
l'humanité, et à leur propre perfection. Mais ils sont
punis par les révolutions et par des maux sans
nombre de leur mauvais vouloir ou de leur paresse ;
car Dieu attache une commotion douloureuse à
chaque pas stationnaire ou rétrograde de l'homme,
pour lui apprendre qu'il doit marcher en avant.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

L'impossible est une idée qui a pris sa source dans


l'ignorance et la sottise humaines. Une seule chose
est impossible à l'homme : c'est d'imaginer un roman,
une utopie, un rêve, un idéal, une chimère, une
contradiction même qui ne puissent se réaliser, un
jour, pour son globe, et qui ne soient actuellement
réalisés dans quelque partie de l'Univers. Le roman
n'est que l'histoire anticipée de l'avenir.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

L'impossible des utopies prend naissance dans les


temps et sous les gouvernements qui se refusent à
pratiquer le possible. Quand les gouvernements
sauront faire à propos des évolutions, les peuples ne
feront plus de révolutions.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Oui, malheureusement, la circulation des idées


comme celle des monnaies est en raison inverse de
leur valeur. Un livre médiocre, ou sans idée, est
généralement lu, goûté et enrichit ordinairement son
auteur : car il est à la portée du plus grand nombre.
Un bon livre va chez l'épicier, et son auteur meurt
souvent à l'hôpital.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Les systèmes sont des billets de banque ; les idées


particulières ne sont que de la monnaie. Ces
dernières, comme les gros sous, ont seules cours
parmi la foule qui ne systématise pas plus qu'elle ne
thésaurise.
Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

Les 16 citations de André Hardellet :

Tu joues le caïd avec ta gueule de fausse couche, eh


bien, ici, on t'enseignera la politesse, guignol.
André Hardellet ; Le parc des Archers (1962)

Les années : J'ai pris du flacon mais pas trop de


poussière.
André Hardellet ; Le parc des Archers (1962)

Une photographie est un souvenir en hibernation qui


nie l'écoulement du temps.
André Hardellet ; Le parc des Archers (1962)

On caresse un espoir aussi bien que les seins d'une


fille.
André Hardellet ; Le parc des Archers (1962)

Il faut parler pour ne rien dire puisque nous pensons


le plus souvent pour ne pas penser.
André Hardellet ; Le parc des Archers (1962)

Elle avait une belle gueule, des roberts comme le


mont Blanc et des cuisses, fallait la voir en maillot.
André Hardellet ; Le parc des Archers (1962)

Tu joues le caïd avec ta gueule de fausse couche, eh


bien, ici, on t'enseignera la politesse, guignol.
André Hardellet ; Le parc des Archers (1962)

J'ai reçu, dans ma vie, plusieurs leçons de savoir-


vivre quand je voulais exprimer mon point de vue,
mais ceux qui me les donnaient savaient encore
moins vivre, ou bien vivre, que moi, ce qui me
consolait.
André Hardellet ; Le parc des Archers (1962)

L'homme meurt de ses désirs insatisfaits.


André Hardellet ; Le seuil du jardin (1958)

Le souvenir est la tentative d'insubordination pour


rendre actuel ce que le passé a englouti dans sa
trappe.
André Hardellet ; L'essuyeur de tempêtes (1979)

La plus belle récompense de l'homme, c'est encore


son sommeil, et le mien tarde bien à venir.
André Hardellet ; La cité Montgol (1952)

L'île-au-trésor - c'est la touffe de parfum entre tes


cuisses - salées.
André Hardellet ; La cité Montgol (1952)

Un jour ou l'autre, pense aux bonheurs qui sont


passés, là, simplement, comme les nôtres.
André Hardellet ; La cité Montgol (1952)

Ce qu'on aime on l'aime depuis toujours.


André Hardellet ; Lourdes, lentes (1969)

Le rêve, c'est l'instant où tombe enfin la robe des


clairières.
André Hardellet ; La cité Montgol (1952)

L'amour, c'est ce pays à l'infini ouvert par deux miroirs


qui se font face.
André Hardellet ; La cité Montgol (1952)

Les 48 citations de Jean-François Haumont :

Si les hommes sont rois de tous les animaux, qu'ils


n'en soient pas les bourreaux.
Jean-François Haumont ; Le ramoneur et l'hirondelle
(1802)

La fortune est aveugle, et souvent récompense une


mauvaise action.
Jean-François Haumont ; Le chardon (1802)

Toujours la bonne instruction prévient les vices du


jeune âge.
Jean-François Haumont ; La dame de ville et la dame
de campagne (1802)

Dans la rivalité jamais on ne s'accorde.


Jean-François Haumont ; Les deux chiens, le loup et
le troupeau (1802)

Contentons-nous du sort que nous fit le destin.


Jean-François Haumont ; La poule et la tourterelle
(1802)

Dans un esprit léger, rarement la raison préside.


Jean-François Haumont ; Le chardonneret, les
oiseaux et le chasseur (1802)

La fureur au sage est contraire.


Jean-François Haumont ; Le philosophe et la guêpe
(1802)

Mauvais conseil et gourmandise ont causé plus d'une


sottise.
Jean-François Haumont ; Le pigeon et la colombe
messagère (1802)

Un mauvais railleur est un sot personnage.


Jean-François Haumont ; Le corbeau et le coucou
(1802)

L'homme toujours parle d'humanité, mais ses actions


souvent prouvent sa cruauté.
Jean-François Haumont ; Le jeune cerf et les deux
bergères (1802)

L'utile à tout doit être préféré.


Jean-François Haumont ; Le poirier, le rosier et le
voyageur (1802)

La mort se plaît à la surprise.


Jean-François Haumont ; Le chien trop regretté
(1802)

Le temps, ce grand consolateur, apaise un peu la


douleur.
Jean-François Haumont ; Le chien trop regretté
(1802)

Tous les vices chéris s'accueillent avec soin !


Jean-François Haumont ; La vérité (1802)

Tout être abhorre l'esclavage.


Jean-François Haumont ; Le rossignol et le serin
(1802)

Le besoin nous unit, l'intérêt nous divise.


Jean-François Haumont ; Le lévrier et le chien-
couchant (1802)

Joli minois est toujours séduisant.


Jean-François Haumont ; Le papillon et le mûrier
(1802)

La guerre est un sot métier.


Jean-François Haumont ; Le lévrier et le chien-
couchant (1802)

Des conseils du méchant craignons d'être victime.


Jean-François Haumont ; Le bœuf et le loup (1802)

Dans l'oisiveté fermente le crime.


Jean-François Haumont ; Le bœuf et le loup (1802)

La jeunesse doit respecter le doux repos qui plaît à la


vieillesse.
Jean-François Haumont ; Le jeune chat et le vieux
matou (1802)

Du plaisir, la jeunesse est toujours idolâtre.


Jean-François Haumont ; Le jeune chat et le vieux
matou (1802)
Loin des envieux, l'homme est parfaitement heureux.
Jean-François Haumont ; L'homme du monde et le
solitaire (1802)

La société, doux charme de la vie, fait le bonheur de


l'homme et partout le convie.
Jean-François Haumont ; L'homme du monde et le
solitaire (1802)

Heureux l'être qui vit sans cesse loin du monde et des


envieux !
Jean-François Haumont ; Les deux laitues (1802)

Souvent la main qui vous caresse, vous prépare un


sort affreux.
Jean-François Haumont ; Les deux laitues (1802)

De deux maux, on doit éviter le plus grand.


Jean-François Haumont ; Les chasseurs, le lièvre et
le cygne (1802)

Dès aujourd'hui, sachez vous occuper, vous


préviendrez l'ennui.
Jean-François Haumont ; L'homme riche et le paysan
(1802)

Le méchant n'a jamais tort, c'est la raison du plus fort.


Jean-François Haumont ; La mouche et l'araignée
(1802)
Chacun chez soi doit être libre.
Jean-François Haumont ; Le solitaire et le geai (1802)

Trop d'amour-propre aveugle l'ignorant ; fuyons l'esprit


fâcheux qui se croit du talent.
Jean-François Haumont ; Le rossignol et le coucou
(1802)

L'intérêt ne connaît point d'amis.


Jean-François Haumont ; Le chien et le chat (1802)

La trop sémillante jeunesse croît toujours voir


l'austérité dans les conseils de la sagesse.
Jean-François Haumont ; Les deux carpes (1802)

Le mariage est une union où chacun doit l'un et l'autre


s'aider.
Jean-François Haumont ; La vigne et le pommier
sauvage (1802)

Le malheur survient, hélas ! sans qu'on y pense.


Jean-François Haumont ; Le lièvre et le lévrier (1802)

Les biens et les grandeurs font naître le souci.


Jean-François Haumont ; Le riche malade et le
pauvre en santé (1802)

L'honneur soutient la bravoure craintive.


Jean-François Haumont ; Le coq et le canard (1802)
Quand il s'agit de bonne chère, un gourmand ne la
refuse guère.
Jean-François Haumont ; Le coq et le canard (1802)

Le bonheur est l'illusion du mensonge.


Jean-François Haumont ; L'oiseau et le destin (1802)

Marcher tout seul est ennuyeux, on s'amuse mieux


quand on est deux.
Jean-François Haumont ; Le coq et le canard (1802)

Souvent le plus beau jour finit par un orage.


Jean-François Haumont ; L'oiseau et le destin (1802)

Le bonheur passe comme un songe.


Jean-François Haumont ; L'oiseau et le destin (1802)

Tout être bon se fie au personnage qui sait charmer


par un joli langage.
Jean-François Haumont ; Le papillon et le mûrier
(1802)

L'homme, à son intérêt, mesure le bienfait.


Jean-François Haumont ; La fermière et la vache
(1802)

Quand on est mère, on aime tendrement.


Jean-François Haumont ; La poule et les perdreaux
(1802)
La liberté fait le bonheur suprême.
Jean-François Haumont ; Le lapin et le perdreau
(1802)

Se taire et souffrir en silence, est souvent le parti que


dicte la prudence.
Jean-François Haumont ; Le roi d'Afrique et l'esclave
(1802)

Le bonheur, dans le mariage, règne toujours quand on


sait s'accorder.
Jean-François Haumont ; La vigne et le poirier
sauvage (1802)

Les 28 citations de Hazrat Ali :

La courtoisie ne coûte rien et achète tout.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

On répond à la folie par le silence.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

La jalousie dévore la vertu comme le feu dévore le


fuel.
Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Qui enseigne la sagesse ne sera jamais pauvre.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.
Le sage tire une leçon de la moindre erreur.
Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Avarice est mère de bien des maux.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Le pardon couronne la grandeur.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Chaque heure qui passe nous rapproche de la mort.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

L'avis de l'homme sage vaut un oracle.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Respecter les érudits, c'est respecter Dieu.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Qui sait économiser ne sera jamais dans le besoin


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Qui fait confiance au monde sera trahi.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Mieux vaut le conseil d'un vieil homme que la


bravoure d'un jeune.
Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Soit généreux, mais pas dépensier.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.
La générosité masque nos imperfections.
Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Si ton pouvoir s'accroît, réduit d'autant tes désirs.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Personne n'est plus seul que l'avare.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

L'avarice est un esclavage permanent.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

La tristesse rend vieux avant l'heure.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Le repentir balaye le péché.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Qui n'a pas de courage n'a pas de religion.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

La tyrannie mène à la lacheté de l'esprit.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

S'associer à un fou est une tyrannie pour l'âme.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Chercher conseil, c'est aller à la fontaine du savoir.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.
L'ostentation gâte la prière.
Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

La clémence honore le pouvoir.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

La patience est le fruit de la foi.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

La fierté entrave le progrès.


Hazrat Ali ; Proverbes et sentences - VIIe siècle.

Les 17 citations de Anne Hébert :

Je me nomme Paresse et je déteste le mouvement, je


hais la parole, tout ce qui demande un effort m'épuise
d'avance, et je n'aime rien tant que de dormir dans
des positions de confort extrême.
Anne Hébert ; La cage (1990)

Visite ton cœur souterrain, voyage sur les lignes de


tes mains, cela vaut bien les chemins du monde.
Anne Hébert ; Le tombeau des rois (1953)

L'amour meurtrier, l'amour infâme, l'amour funeste ;


Amour, amour : Unique vie en ce monde.
Anne Hébert ; Kamouraska (1970)

Le mariage, c'est la même peur partagée, le même


besoin d'être consolé.
Anne Hébert ; Kamouraska (1970)

L'amour, au bout de l'attente, il ne vous reste que les


yeux pour pleurer.
Anne Hébert ; La cage (1990)

Méfie-toi, ça se passe toujours comme ça, l'amour,


une attente infinie et puis plus rien.
Anne Hébert ; La cage (1990)

Je fais passer le souffle de la terre dans le Verbe de


Dieu.
Anne Hébert ; Les fous de Bassan (1982)

La bonne conscience rend impitoyable.


Anne Hébert ; Les enfants du sabbat (1975)

Punir les méchants, récompenser les bons.


Anne Hébert ; Kamouraska (1970)

Le mariage est une grosse corde bien attachée pour


mieux s'étouffer ensemble.
Anne Hébert ; Kamouraska (1970)

C'est cela une honnête femme : une dinde qui


marche, fascinée par l'idée qu'elle se fait de son
honneur.
Anne Hébert ; Kamouraska (1970)
Être un adulte, c'est fonder un ordre confortable sur
l'oubli de l'enfance.
Anne Hébert ; Les cahiers (2000)

À cœur de jour, à cœur de nuit, passe le temps.


Anne Hébert ; Aurélien, Clara, mademoiselle et le
lieutenant anglais (1995)

L'oraison mène à tout, à condition de pouvoir en sortir


indemne.
Anne Hébert ; Les enfants du sabbat (1975)

Ne gâchons pas le temps qui nous reste par trop de


mauvaise humeur.
Anne Hébert ; L'enfant chargé de songes (1992)

La brutalité est le recours de ceux qui n'ont plus de


pouvoir intérieur.
Anne Hébert ; Le torrent (1950)

Il ne faut jamais dire adieu, cela porte malheur.


Anne Hébert ; Les chambres de bois (1958)

Les 34 citations de Hérodote :

Chacun ne doit regarder que ce qui lui appartient.


Hérodote ; Histoires, I, 8 - Ve s. av. J.-C.

En commençant une entreprise, on ne voit pas


toujours quelle en sera l'issue.
Hérodote ; Histoires, 7, 51 - Ve s. av. J.-C.

Quand on a beaucoup à discuter, on est forcé


d'étendre son discours.
Hérodote ; Histoires, 7, 51 - Ve s. av. J.-C.

Si vous combattez toutes les opinions, sans proposer


en la place quelque chose de certain, vous échouerez
comme celui qui a été d'un avis contraire au vôtre, et
en cela les choses vont de pair.
Hérodote ; Histoires, 7, 50 - Ve s. av. J.-C.

On ne réussit ordinairement dans les grandes


entreprises qu'en courant de grands dangers.
Hérodote ; Histoires, 7, 50 - Ve s. av. J.-C.

Les gens hardis réussissent ordinairement ; tandis


que ceux qui agissent avec trop de lenteur et de
circonspection, sont rarement couronnés par le
succès.
Hérodote ; Histoires, 7, 50 - Ve s. av. J.-C.

Un homme ne peut jamais avoir de connaissances


certaines.
Hérodote ; Histoires, 7, 50 - Ve s. av. J.-C.

Le sage craint dans ses délibérations, et réfléchit sur


tous les événements fâcheux qui peuvent survenir ;
mais, dans l'exécution, il est hardi et intrépide.
Hérodote ; Histoires, 7, 49 - Ve s. av. J.-C.
Les hommes ne sont jamais rassasiés d'heureux
succès.
Hérodote ; Histoires, 7, 49 - Ve s. av. J.-C.

Dans une existence malheureuse l'homme soupire


après la mort, et la regarde comme un port assuré.
Hérodote ; Histoires, 7, 46 - Ve s. av. J.-C.

Les malheurs qui surviennent, les maladies qui nous


troublent, font paraître la vie bien longue.
Hérodote ; Histoires, 7, 46 - Ve s. av. J.-C.

L'esprit de l'homme réside dans ses oreilles : Quand il


entend des choses agréables, il s'en réjouit, et sa joie
se répand dans tout le corps ; mais, lorsqu'il en
entend de contraires, il s'irrite.
Hérodote ; Histoires, 7, 39 - Ve s. av. J.-C.

Jouissez seul du bien que vous avez acquis, et ayez


soin d'être toujours tel que vous vous êtes montré ;
car, tant que vous agirez de la sorte, vous ne vous en
repentirez ni pour le présent ni pour l'avenir.
Hérodote ; Histoires, 7, 29 - Ve s. av. J.-C.

Il est pernicieux d'apprendre aux hommes à ne point


mettre de bornes à leurs désirs.
Hérodote ; Histoires, 7, 16 - Ve s. av. J.-C.

Il est aussi glorieux de suivre un bon conseil que de


bien penser soi-même.
Hérodote ; Histoires, 7, 16 - Ve s. av. J.-C.
De grand et de puissant que tu es devenu en peu de
temps, tu deviendras petit en aussi peu de temps.
Hérodote ; Histoires, 7, 14 - Ve s. av. J.-C.

La calomnie est le plus odieux des vices.


Hérodote ; Histoires, 7, 10 - Ve s. av. J.-C.

La hâte engendre en tout l'erreur, et de l'erreur sort


bien souvent le désastre.
Hérodote ; Histoires, 7, 10 - Ve s. av. J.-C.

On ne distingue point l'or pur par lui-même, mais en le


comparant avec d'autre or.
Hérodote ; Histoires, 7, 10 - Ve s. av. J.-C.

À force de tentatives, on finit toujours par réussir.


Hérodote ; Histoires, 7, 9 - Ve s. av. J.-C.

Les dieux proportionnent les châtiments à l'énormité


des crimes.
Hérodote ; Histoires, II, 120 - Ve s. av. J.-C.

Il n'est pas possible aux hommes de changer l'ordre


des destinées.
Hérodote ; Histoires, III, 65 - Ve s. av. J.-C.

Préférez les voies de la douceur à celles de la justice.


Hérodote ; Histoires, III, 53 - Ve s. av. J.-C.

Cessez de vous nuire à vous-même : le zèle est un


bien fâcheux.
Hérodote ; Histoires, III, 53 - Ve s. av. J.-C.

On ne guérit pas le mal par le mal.


Hérodote ; Histoires, III, 53 - Ve s. av. J.-C.

Mieux vaut faire envie que pitié.


Hérodote ; Histoires, III, 52 - Ve s. av. J.-C.

Il faut considérer la fin de toutes choses.


Hérodote ; Histoires, I, 32 - Ve s. av. J.-C.

Il n'y en a pas un homme qui se suffise à lui-même.


Hérodote ; Histoires, I, 32 - Ve s. av. J.-C.

Rien de plus commun que le malheur dans l'opulence,


et le bonheur dans la médiocrité.
Hérodote ; Histoires, I, 32 - Ve s. av. J.-C.

L'homme n’est que vicissitude.


Hérodote ; Histoires, I, 32 - Ve s. av. J.-C.

Dieu se plaît à abaisser tout ce qui s'élève trop haut.


Hérodote ; Histoires, 7, 10 - Ve s. av. J.-C.

Les oreilles sont moins crédules que les yeux.


Hérodote ; Histoires, I, 8 - Ve s. av. J.-C.

On ne doit s'occuper que de ce qui nous regarde.


Hérodote ; Histoires, VIII, 5 - Ve s. av. J.-C.
La pudeur des femmes tombe avec leur vêtement.
Hérodote ; Histoires, I, 8 - Ve s. av. J.-C.

Les 45 citations de Édouard Herriot :

La haine n'est qu'une des formes de l'ignorance.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

La demi-instruction est ce que l'on a trouvé de mieux


pour rendre dangereux les imbéciles.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Mieux vaut la variété dans la recherche de la vérité


que l'unité dans l'affirmation de l'erreur.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Les menteurs sont les pires des hommes.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

La résignation n'est pas une vertu ; c'est un vice.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

La bonté commence où finit la justice.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Les femmes, les automobiles, les châteaux, trois


biens inestimables lorsqu'ils appartiennent à d'autres.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)
Les hommes les plus actifs en amour sont ceux qui en
parlent le moins.
Édouard Herriot ; La vie de Beethoven (1929)

L'incertitude est la forme intellectuelle de la fourberie ;


la fourberie est la forme morale de l'incertitude.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Il est plus facile de proclamer l'égalité que de la


réaliser.
Édouard Herriot ; Aux sources de la liberté (1939)

Le grand homme d'État est celui qui réalise en lui la


raison et l'impose au-dehors par la croyance.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Hâtez-vous de céder à la tentation de peur qu'elle ne


passe.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

L'à-propos vaut toujours mieux que la force.


Édouard Herriot ; Lyon n'est plus (1937-1940)

L'amour de la patrie prolonge l'amour de la famille ;


l'amour de l'humanité prolonge l'amour de la patrie.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Créer, c'est d'abord peupler.


Édouard Herriot ; Créer (1920)
On tient d'autant plus aux honneurs qu'on en est
moins digne.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

La démocratie est une bonne fille ; mais pour qu'elle


soit fidèle, il faut lui faire l'amour tous les jours.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Savoir ce que l'on veut, vouloir ce que l'on sait.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Il est plus fou d'être sage parmi les fous que d'être fou
parmi les sages.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

L'erreur a créé beaucoup plus que la vérité.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

L'optimiste n'est, souvent, qu'une des formes de la


paresse.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

C'est la croyance et non la raison qui mène le monde.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Une utopie est une réalité en puissance.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Les imbéciles me semblent plus à plaindre qu'à


blâmer.
Édouard Herriot ; Philon le Juif (1898)

En politique, il vaut mieux avoir tort avec ses amis que


raison avec ses adversaires.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Combattons la haine imbécile, l'immonde haine, qui


n'a jamais rien su créer.
Édouard Herriot ; La Russie nouvelle (1922)

Un homme raisonnable devrait avoir une « copie de


lettres » pour sa correspondance d'amour.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Osez donc, jeunes gens ; efforcez-vous de


comprendre ; ayant compris, osez créer.
Édouard Herriot ; Créer (1919)

Vivre sa vie, c'est souvent gâcher la vie des autres.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Il n'y a pas de petite injustice.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

L'éloquence est l'art d'exprimer les pensées des


autres.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

On a le visage que l'on mérite.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)
De tous les vices, la sagesse est encore le plus
agréable.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Une vérité est un mensonge qui a longtemps servi.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Rien n'est si dangereux qu'un imbécile qui a les


apparences d'un homme intelligent.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Pour règle, la science ; pour but, la vie.


Édouard Herriot ; Créer (1919)

Les problèmes d'amour, ils se résolvent en cinquante


secondes ou ils sont insolubles.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Il faut beaucoup de sang-froid pour soutenir une


grande passion.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

La reconnaissance est une plante qui fleurit que sur


une terre arrosée par l'intérêt.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Être jaloux, c'est aimer comme si l'on haïssait.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

La confidence est la forme la plus sûre de la publicité.


Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

La pensée est comme la flamme : elle ne se diminue


pas en se communiquant.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

L'homme intelligent se mesure à ce qu'il sait ne pas


comprendre.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Dans une nation libre, le seul avis qui ait de l'autorité,


c'est l'exemple.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

L'excuse de l'infidélité, c'est qu'il n'y a rien d'aussi


agréable que les commencements amoureux.
Édouard Herriot ; Notes et maximes (1961)

Les 65 citations de Hésiode :

Dieu force les méchants à porter dans leur cœur


l'instrument de leur supplice.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

L'homme le plus parfait est celui qui sait en chaque


chose considérer la fin.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Accueille l'esprit de justice, et repousse la violence.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Heureux celui qui fuit les mauvaises actions !


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Aime celui qui t'aime, aide celui qui t'aide.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

La paresse mène à la pauvreté ; l'audace mène aux


richesses.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Ce n'est point le travail qui avilit, mais l'oisiveté.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Qui n'écoute ni lui-même ni les autres est un homme


inutile.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Tout profit malhonnête est une perte.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

On fait cas des uns ou des autres trop souvent sans


les connaître.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

L'ordre est profitable aux mortels, autant que le


désordre leur est nuisible.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.
La première des grâces est une langue qui se
modère.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Que ton aspect extérieur ne trahisse pas en toi une


pensée mauvaise.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

N'use jamais à l'égard d'un ami de mensonge même


pour amuser ta langue.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Garde en tout la mesure et choisis le moment : en


toutes choses, c'est le principal.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

L'homme ne peut rien rencontrer de meilleur que la


femme, quand elle est bonne, mais rien de pire,
quand elle est mauvaise ; adonnée aux fêtes, elle
consume un époux robuste et le livre à la vieillesse.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

L'activité produit l'ouvrage, et le paresseux est


toujours en lutte avec la misère.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Ne remets point au lendemain, au surlendemain ; qui


diffère la peine ne remplit point son grenier.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.
Si ton cœur est possédé du bien d'acquérir, tu n'as
qu'une chose à faire, travailler, et encore travailler.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Plus de biens demandent plus de soins, mais


produisent davantage.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Se fier à la femme, c'est se fier aux voleurs.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Qui ajoute à ce qu'il possède est sûr d'éviter la faim.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Un peu mis avec un peu fera bientôt beaucoup.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Donner est bien, ravir est mal et conduit à la mort.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

On donne au généreux ; on refuse à l'avare.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Donne à qui te donne ; refuse à qui te refuse.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Il nous faut aimer qui nous aime, rechercher qui nous


recherche.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.
Point de gains illégitimes : gagner ainsi, c'est perdre.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Emprunte à ton voisin, dans une mesure convenable,


et sois fidèle à rendre.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Qui a un honnête voisin est favorisé de la fortune.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

L'amour du gain égare le cœur de l'homme ;


l'impudence chasse la pudeur.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Aux biens que ravît la violence, préfère les biens que


dispensent les dieux.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

La honte accompagne la pauvreté, et la confiance la


richesse.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

La richesse a pour compagnes la prééminence et la


gloire.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Travailler n'a jamais rien de honteux ; la honte n'est


que pour la paresse.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.
Par le travail tu deviendras plus cher aux hommes qui
ne peuvent souffrir l'oisiveté.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

L'homme qui se livre au travail voit croître sa fortune.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

L'homme oisif est également en horreur et aux dieux


et aux hommes ; c'est cet insecte sans aiguillon, ce
frelon avide, qui s'engraisse en repos du labeur des
abeilles.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

La faim est l'inséparable compagne de l'homme oisif.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Qui ne veut point écouter les conseils d'autrui est un


être inutile sur la terre.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

L'homme le plus parfait est celui qui ne doit qu'à lui-


même toute sa sagesse.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Il en coûte peu pour commettre le mal ; la pente en


est facile.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Prête l'oreille à la voix de la justice, et oublie pour


toujours les conseils de la violence.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

C'est un mal d'être juste si le plus injuste doit


l'emporter.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Toute injuste entreprise retombe sur son auteur.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

La meilleure voie est celle qui conduit aux actions


justes.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

À la fin la Justice remporte sur l'Injure.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

L'insensé apprend par son expérience.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Les hommes vieillissent vite dans l'affliction.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

La moitié est préférable au tout.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

La mauvaise renommée est un fardeau ; léger à


soulever, lourd à porter.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.
Malheureux est l'homme qui change souvent d'amis.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Songe avec crainte à la justice des dieux immortels.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Un mauvais voisin est une calamité, un bon voisin un


vrai trésor.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Ne fais pas d'un ami l'égal de ton frère.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Si tu dis du mal d'autrui, tu risques d'entendre pire de


toi-même.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

C'est le soin qui fait prospérer l'ouvrage.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

La paix est la mère nourricière du pays.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Le temps est tantôt une mère, tantôt une marâtre.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe av. J.-C.

Le mauvais souhait est surtout mauvais pour celui qui


l'a formé.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe av. J.-C.
Pâtir rend le bon sens au sot.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Ne mens pas pour le plaisir de parler.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

L'envie a le teint livide et les discours calomnieux.


Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Les présents apaisent les dieux et persuadent les


tyrans.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Confiance et défiance sont également la ruine des


hommes.
Hésiode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. J.-C.

Les 11 citations de Hiéron :

Un véritable ami se réjouit toujours de vos succès.


Hiéron ; Le tyran de Syracuse - Ve s. av. J.-C.

Le plus grand bien d'un homme est sa patrie.


Hiéron ; Le tyran de Syracuse - Ve s. av. J.-C.

Il n'est point de douceur en mariage quand la


confiance en est bannie.
Hiéron ; Le tyran de Syracuse - Ve s. av. J.-C.
Qui est aimé est béni des dieux.
Hiéron ; Le tyran de Syracuse - Ve s. av. J.-C.

Un ami s'empresse de vous secourir dans la


mauvaise fortune.
Hiéron ; Le tyran de Syracuse - Ve s. av. J.-C.

De tous les biens dont on peut jouir en ce monde,


l'amitié est le plus doux.
Hiéron ; Le tyran de Syracuse - Ve s. av. J.-C.

Ce qui suffit ne se détermine point par la quantité des


choses qu'on possède.
Hiéron ; Le tyran de Syracuse - Ve s. av. J.-C.

On n'aime que les biens qu'on acquiert avec peine.


Hiéron ; Le tyran de Syracuse - Ve s. av. J.-C.

L'amour se nourrit d'espérance.


Hiéron ; Le tyran de Syracuse - Ve s. av. J.-C.

Qui cesse d'être ami ne l'a jamais été.


Hiéron ; Le tyran de Syracuse - Ve s. av. J.-C.

Les 16 citations de Hippocrate :

L'habit et le masque d'un acteur ne font pas d'un


homme un acteur.
Hippocrate ; La loi, I - IVe s. av. J.-C.
La médecine est la seule profession dont l'erreur n'est
punie que par l'ignominie.
Hippocrate ; La loi, I - IVe s. av. J.-C.

L'inexpérience ne connaît ni la tranquillité d'âme, ni la


gaîté du cœur.
Hippocrate ; La loi, IV - IVe s. av. J.-C.

Les choses saintes sont révélées à ceux qui sont


saints.
Hippocrate ; La loi, V - IVe s. av. J.-C.

La timidité décèle l'impuissance, et la témérité


l'ignorance.
Hippocrate ; La loi, IV - IVe s. av. J.-C.

La science conduit au savoir ; l'opinion conduit à


l'ignorance.
Hippocrate ; La loi, IV - IVe s. av. J.-C.

L'inexpérience est la mère de la timidité et de la


témérité.
Hippocrate ; La loi, IV - IVe s. av. J.-C.

L'inexpérience est un mauvais trésor.


Hippocrate ; La loi, IV - IVe s. av. J.-C.

Notre nature, c'est le champ ; le précepte du maître,


c'est la semence.
Hippocrate ; La loi, III - IVe s. av. J.-C.
L'ignominie ne blesse pas ceux qui en sont pétris.
Hippocrate ; La loi, I - IVe s. av. J.-C.

La guerre est la seule véritable école du chirurgien.


Hippocrate ; Aphorismes - IVe s. av. J.-C.

La force qui est en chacun de nous est notre plus


grand médecin.
Hippocrate ; La loi, VII - IVe s. av. J.-C.

Nul ne peut se prétendre médecin s'il ne connaît les


bases de l'astrologie.
Hippocrate ; La loi, VIII - IVe s. av. J.-C.

Que ton aliment soit ta seule médecine !


Hippocrate ; La loi, XIII - IVe s. av. J.-C.

Parmi les médecins, beaucoup le sont par le titre, bien


peu par le fait.
Hippocrate ; La loi, I - IVe s. av. J.-C.

La vie est courte, l'art est long.


Hippocrate ; Aphorismes, I - IVe s. av. J.-C.

Les 21 citations de Sénac de Meilhan :

Il est des amours de tout âge ; l'homme est inconstant


et léger : Quel que soit le noeud qui l'engage, dès qu'il
possède, il veut changer.
François-Benoît Hoffmann ; Recueil de pensées
fugitives (1802)

La mort est bien épouvantable, me disait-on ; je le


sais bien ! Elle a pourtant ceci d'aimable : Quand on
est mort, on n'en sait rien.
François-Benoît Hoffmann ; Recueil de pensées
fugitives (1802)

J'entends toujours l'homme crier misère, et chaque


jour accuser le destin ; mais chaque jour, on attend,
on espère, et chaque jour nous vivons pour demain.
François-Benoît Hoffmann ; Recueil de pensées
fugitives (1802)

Femmes, que le plaisir enchante, vous ne redoutez


point les ravages du temps ; quand la vanité vous dit
encore vingt ans, l'almanach vous dit cinquante !
François-Benoît Hoffmann ; Recueil de pensées
fugitives (1802)

Pour un coeur désespéré, la vengeance est le plus


doux des plaisirs.
François-Benoît Hoffmann ; Azeline, le 5 décembre
1796.

Une jalouse et un poltron sont deux sortes de gens


qui ne raisonnent guère.
François-Benoît Hoffmann ; Le secret, le 20 avril
1796.
Les femmes ne méritent pas toutes qu'on se battent
pour elles.
François-Benoît Hoffmann ; Le secret, le 20 avril
1796.

Le repentir a souvent le prix de l'innocence.


François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

Amour, si je succombe, fais que mes voeux soient


exaucés ; que l'on élève ici ma tombe, et que ces
mots y soient tracés : Au cher objet de sa tendresse, il
était près d'unir son sort, mais il mourut pour sa
maîtresse, et fut aimé jusqu'à la mort.
François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

Il est beau d'avoir à venger celle que l'on aime.


François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

Compte sur ton bonheur si tu me sers, compte sur ma


vengeance si tu me trompes.
François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

Les moyens importent peu quand on veut arriver à


ses fins.
François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.
L'homme le plus sensible est celui qui punit le plus
cruellement un outrage.
François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

Sans l'amour de ses enfants, quel mortel voudrait être


père ?
François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

Nature est une bonne mère, elle sait mieux que les
parents, quel choix un jeune coeur doit faire, ne
forçons point les sentiments.
François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

Du mariage qui fit mon bonheur, il ne m'est resté


qu'une fille ; elle seule est toute ma famille, elle seule
a tout mon coeur.
François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

Le penchant d'un coeur ne se peut commander.


François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

L'amour ne s'éteint jamais quand il lui reste un rayon


d'espoir.
François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.
Pour une beauté trop sévère, mille autres souriront
tendrement à vos voeux.
François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

Si mon amour est trompé, malheur au rival.


François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

Je puis aimer d'un amour extrême, mais je puis aussi


haïr avec fureur.
François-Benoît Hoffmann ; Ariodant, le 11 octobre
1799.

Les 45 citations de Homère :

Parler franchement est le meilleur procédé.


Homère ; L'Odyssée, VIII, 549 - IXe s. av. J.-C.

Un esprit sain dans un corps robuste.


Homère ; Fragments - IXe s. av. J.-C.

La religion est la chaîne qui lie le ciel à la terre.


Homère ; Fragments - IXe s. av. J.-C.

La prudence, jointe à la valeur, triomphe des plus


grands obstacles.
Homère ; L'Odyssée - IXe s. av. J.-C.
Aux bons comme aux méchants fait l'aumône.
Homère ; L'Odyssée, VI - IXe s. av. J.-C.

Il n'est point de terre plus douce que sa propre patrie.


Homère ; L'Odyssée, IX, 34 - IXe s. av. J.-C.

Au mal une fois fait il n'est pas de remède.


Homère ; L'Iliade, IX, 249 - IXe s. av. J.-C.

On se rappelle tous les jours de sa vie l'hôte qui vous


a montré de la bienveillance.
Homère ; L'Odyssée, XV, 54 - IXe s. av. J.-C.

La honte n'est pas de saison quand on est dans le


besoin.
Homère ; L'Odyssée, XVII, 347 - IXe s. av. J.-C.

À voir le chaume, on peut juger de l'épi.


Homère ; L'Odyssée, XIV, 214 - IXe s. av. J.-C.

La vengeance est plus douce que le miel.


Homère ; L'Iliade, XVIII, 109 - IXe s. av. J.-C.

Le sommeil est le frère jumeau de la mort.


Homère ; L'Iliade, XIV, 231 - IXe s. av. J.-C.

Il n'y a point de remède contre un mal accompli.


Homère ; L'Iliade, IX - IXe s. av. J.-C.

La religion est la chaîne d'or qui suspend la terre au


trône de l'Éternel.
Homère ; Fragments - IXe s. av. J.-C.

Petite aumône, grande joie.


Homère ; L'Odyssée - IXe s. av. J.-C.

Le dard du faible est émoussé.


Homère ; L'Iliade, XI, 390 - IXe s. av. J.-C.

L'épée incite à la violence.


Homère ; L'Odyssée, XVI, 295 - IXe s. av. J.-C.

Les enfants sont l'ornement de l'homme.


Homère ; Épigrammes, XIII - IXe s. av. J.-C.

Zeus est le vengeur des forfaits.


Homère ; L'Odyssée, XIV, 285 - IXe s. av. J.-C.

Les mauvais bergers sont la ruine du troupeau.


Homère ; L'Odyssée, XVII, 246 - IXe s. av. J.-C.

On peut consentir contre sa volonté.


Homère ; L'Iliade, IV, 43 - IXe s. av. J.-C.

La majesté des dieux ne leur permet point de protéger


ouvertement les mortels.
Homère ; L'Iliade, XXIV, 465 - IXe s. av. J.-C.

La guerre est l'affaire des hommes.


Homère ; L'Iliade, VI, 492 - IXe s. av. J.-C.
Le sot ne s'intruit que par les événements.
Homère ; L'Iliade, XVII, 32 - IXe s. av. J.-C.

Aphrodite aime les sourires.


Homère ; Hymnes, III - IXe s. av. J.-C.

Calypso voit Mercure et le reconnaît.


Homère ; L'Odyssée, V, 79 - IXe s. av. J.-C.

Il en est des générations des hommes ainsi que des


feuilles sur les arbres.
Homère ; L'Iliade, VI, 146 - IXe s. av. J.-C.

La persuasion repose sur les lèvres d'un ami fidèle.


Homère ; L'Iliade, XI, 794 - IXe s. av. J.-C.

Peu d'enfants ressemblent à leurs pères ; pires sont la


plupart, peu deviennent meilleurs.
Homère ; L'Odyssée, II - IXe s. av. J.-C.

Les songes ne sont pas toujours vérifiés par


l'événement.
Homère ; L'Odyssée, XIX - IXe s. av. J.-C.

Mieux vaut devoir son salut à une prompte retraite


que de subir la loi du vainqueur.
Homère ; L'Iliade, XIV, 82 - IXe s. av. J.-C.

Qui se ressemblent s'assemblent.


Homère ; L'Odyssée, XVII, 218 - IXe s. av. J.-C.

Il est permis d'avoir quelque défiance de la femme la


plus accomplie.
Homère ; L'Odyssée, XI, 457 - IXe s. av. J.-C.

Les étrangers et les mendiants viennent de Dieu.


Homère ; L'Odyssée, VI, 207 - IXe s. av. J.-C.

Étranger, ma coutume est d'honorer les hôtes.


Homère ; L'Odyssée, XIV, 56-57 - IXe s. av. J.-C.

Laissons le passé être le passé.


Homère ; L'Iliade, XVI, 60 - IXe s. av. J.-C.

Les dieux fortunés n'aiment pas la violence.


Homère ; L'Odyssée, XIV, 85 - IXe s. av. J.-C.

Dans l'union s'affirme la force d'hommes même très


médiocres.
Homère ; L'Iliade, XIII, 237 - IXe s. av. J.-C.

L'excès de sommeil fatigue.


Homère ; L'Odyssée, XV, 394 - IXe s. av. J.-C.

A distance, les maux divertissent leur homme.


Homère ; L'Iliade - IXe s. av. J.-C.

Du combat, seuls les lâches s'écartent.


Homère ; L'Iliade, XVI, 5 - IXe s. av. J.-C.
Il n'y a rien de plus terrible que la mer pour dompter
un homme.
Homère ; L'Odyssée, VIII, 138 - IXe s. av. J.-C.

Le médecin vaut beaucoup d'autres hommes.


Homère ; L'Iliade, XI, 514 - IXe s. av. J.-C.

Le sot ne s'instruit que par les événements.


Homère ; L'Iliade, XVII, 32 - IXe s. av. J.-C.

Il est si peu d'enfants à égaler leur père ; pour tant qui


peuvent moins, combien peu peuvent plus !
Homère ; L'Iliade - IXe s. av. J.-C.

Les 54 citations de Horace :

La patience adoucit tout mal sans remède.


Horace ; Odes - env. 22 av. J.-C.

Qui manque du nécessaire ne songe pas à se


procurer le superflu.
Horace ; Discours de morales - Ier s. av. J.-C.

Qui ne sait pas se contenter du nécessaire sera


esclave toute sa vie.
Horace ; Discours de morales - Ier s. av. J.-C.

L'homme brave ne s'abat pas dans le malheur, et ne


se cache pas dans l'adversité.
Horace ; Odes - env. 22 av. J.-C.

Il faut peu de chose pour abattre et relever un esprit


avide de louanges.
Horace ; Odes - env. 22 av. J.-C.

Toutes les joies n'appartiennent point aux seuls


riches.
Horace ; Épîtres, I, 17 - env. 17 av. J.-C.

Plaire aux premiers d'entre les hommes, ce n'est pas


une médiocre gloire.
Horace ; Épîtres, I, 17 - env. 17 av. J.-C.

La gloire et la récompense appartiennent à l'homme


entreprenant.
Horace ; Épîtres, I, 17 - env. 17 av. J.-C.

Ne charge pas tes épaules d'un fardeau qui excède


tes forces.
Horace ; Épîtres, I, 17 - env. 17 av. J.-C.

Tâche de pouvoir dire, un jour, que tu as joui de la vie.


Horace ; Épîtres, I, 11 - env. 17 av. J.-C.

L'or est le tyran ou l'esclave de son possesseur.


Horace ; Épîtres, I, 10 - env. 17 av. J.-C.

Quiconque se laisse trop charmer par les faveurs de


la fortune succombera à ses disgrâces.
Horace ; Épîtres, I, 10 - env. 17 av. J.-C.

L'âge présent ne vaut pas celui des aïeux.


Horace ; Odes, III, 6 - env. 23 av. J.-C.

La parole échappée s'envole sans retour.


Horace ; Épîtres, I, 18 - env. 17 av. J.-C.

La mort rattrape qui la fuit.


Horace ; Odes, III, 2 - env. 23 av. J.-C.

Si le vase n'est pas pur, tout ce qu'on y verse aigrit.


Horace ; Épîtres, I, 2 - env. 17 av. J.-C.

La vie n'est qu'un flux et un reflux perpétuel de


contradictions.
Horace ; Épîtres, I, 1 - env. 17 av. J.-C.

Il n'y a d'heureux au monde que les gens mariés.


Horace ; Épîtres, I, 1 - env. 17 av. J.-C.

Que ce soit là le fort de l'honnête homme, une


conscience sans reproche.
Horace ; Épîtres, I, 1 - env. 17 av. J.-C.

C'est une vertu que de s'éloigner du vice.


Horace ; Épîtres, I, 1 - env. 17 av. J.-C.

Si l'on ne peut aller bien loin, on peut du moins faire


quelques pas.
Horace ; Épîtres, I, 1 - env. 17 av. J.-C.

Le sage ne reconnaît de supérieur que Jupiter.


Horace ; Épîtres, I, 1 - env. 17 av. J.-C.

Rien de mieux que la vie du célibataire !


Horace ; Épîtres, I, 1 - env. 17 av. J.-C.

L'argent vaut moins que l'or, et l'or moins que la vertu.


Horace ; Épîtres, I, 1 - env. 17 av. J.-C.

Cueille chaque jour comme une fleur, et fie-toi le


moins possible au lendemain.
Horace ; À Leuconoé, Odes - Ier s. av. J.-C.

Il y a deux maux en amour : la guerre et la paix.


Horace ; Satires - env. 35 av. J.-C.

Savoir dissimuler sa pauvreté est un moyen plus sûr


d'obtenir que de solliciter.
Horace ; Discours de morales - Ier s. av. J.-C.

Le noir souci chevauche en croupe du cavalier.


Horace ; Odes, III, I, 40 - env. 23 av. J.-C.

Chassez le naturel avec une fourche, il reviendra


toujours en courant.
Horace ; Épîtres, I, X, 24 - env. 17 av. J.-C.

La crainte d'un défaut fait tomber dans un pire.


Horace ; L'art poétique, 31 - env. 10 av. J.-C.

L'arc n'atteint pas toujours la cible qu'il menace.


Horace ; L'art poétique, 350 - env. 10 av. J.-C.

La force sans l'intelligence s'effronde sous sa propre


masse.
Horace ; Les Odes - env. 22 av. J.-C.

Il réunit tous les suffrages, celui qui a su mêler l'utile à


l'agréable.
Horace ; L'art poétique, 343 - env. 10 av. J.-C.

Gagne de l'argent d'abord, la vertu vient après.


Horace ; Épîtres, I, I, 54 - env. 17 av. J.-C.

La plus riche dot, c'est la vertu des parents.


Horace ; Odes, III, XXIV, 21 - env. 23 av. J.-C.

Triste, on hait le joyeux ; folâtre, on hait le triste.


Horace ; Épîtres - env. 17 av. J.-C.

Il faut essayer de soumettre les circonstances, et non


s'y soumettre.
Horace ; Épîtres, I, I, 19 - env. 17 av. J.-C.

Le chant allège les sombres soucis.


Horace ; Odes, IV, XI, 35-36 - env. 15 av. J.-C.

Jouis du jour présent.


Horace ; Odes, I, XI, 8 - env. 23 av. J.-C.

Vénus et l'éloquence favorisent quiconque est riche.


Horace ; Épîtres, I, 6, 38 - env. 20 av. J.-C.

L'envieux maigrit de l'embonpoint des autres.


Horace ; Épîtres, I, 2, 57 - env. 17 av. J.-C.

Mêle à la sagesse un grain de folie, il est bon


quelquefois d'oublier la sagesse.
Horace ; Livre IV - env. 19 av. J.-C.

C'est des vaillants et des bons que naissent les


braves.
Horace ; Odes - env. 22 av. J.-C.

Mon plaisir à moi est d'enfermer des mots dans la


mesure d'un vers.
Horace ; Livre II - env. 39 av. J.-C.

La colère est une courte folie.


Horace ; Épîtres, VIII - env. 17 av. J.-C.

La patience rend tolérable ce qu'on ne peut


empêcher.
Horace ; Épîtres, XXI - env. 17 av. J.-C.

L'incurie entraîne bien des fautes.


Horace ; Ad pisonem, 352 - env. 10 av. J.-C.
À chaque mot a fui l'heure jalouse, cueille-la ;
l'espérance la moins crédule est la meilleure.
Horace ; Odes - env. 22 av. J.-C.

Quand on a confiance en soi, on est comme la reine


des abeilles, on conduit l'essaim.
Horace ; Épîtres, I, 11 - env. 17 av. J.-C.

Qui a confiance en soi conduit les autres.


Horace ; Épîtres, I - env. 17 av. J.-C.

Un père dit de son fils qui louche qu'il a le regard en


coulisse.
Horace ; Satires, I, 3, 43 - env. 35 av. J.-C.

Quand l'amphore est à sec, les amis se dispersent.


Horace ; Odes - env. 22 av. J.-C.

Heureux l'homme à qui la Providence a donné d'une


main économe l'honnête nécessaire.
Horace ; Odes - env. 22 av. J.-C.

Bien qu'innocent, tu dois expier les péchés de ton


père.
Horace ; Odes - env. 22 av. J.-C.

Les 48 citations de Antoine Houdar de La Motte :

Doutez, mortels, doutez ; car vous ne savez rien.


Antoine Houdar de La Motte ; Le cheval et le lion
(1719)

L'homme n'a qu'un petit cerveau où voltigent quelques


idées.
Antoine Houdar de La Motte ; Le cheval et le lion
(1719)

Quand l'amour dans nos cœurs vient allumer ses


feux, rien ne doit les éteindre. Les maux qu'on en peut
craindre sont doux à souffrir : Loin de nous en
plaindre, craignons d'en guérir.
Antoine Houdar de La Motte ; Amadis de Grèce, le 25
mars 1699.

Cédons-nous l'un à l'autre, et unissons à jamais nos


coeurs et nos désirs.
Antoine Houdar de La Motte ; Amadis de Grèce, le 25
mars 1699.

Le plus doux des plaisirs est de s'aimer sans cesse, et


de se le dire toujours.
Antoine Houdar de La Motte ; Amadis de Grèce, le 25
mars 1699.

Pour être libre, il faut être ignoré.


Antoine Houdar de La Motte ; Le faucon et sa
sonnette (1719)

Faiblesse et ruse est un bon lot qui vaut bien


puissance et sottise.
Antoine Houdar de La Motte ; Le lion tyran et le
renard (1719)

Le doute est la marque du sage.


Antoine Houdar de La Motte ; Le pyrrhonien (1719)

Ne comptons point sur les avis d'autrui, ils ne causent


souvent que colère ou qu'ennui.
Antoine Houdar de La Motte ; Le tyran devenu bon
(1719)

Chacun plaide pour sa pensée.


Antoine Houdar de La Motte ; La paix (1719)

Tel nous sert en voulant nous nuire.


Antoine Houdar de La Motte ; Le chat et la souris
(1719)

La discorde enfante la ruine.


Antoine Houdar de La Motte ; Les chiens (1719)

Abuser l'ignorance est chose bien aisée.


Antoine Houdar de La Motte ; L'opinion (1719)

Quand d'une entreprise on veut en venir à bout,


l'impatience gâte tout.
Antoine Houdar de La Motte ; Le pêcher et le mûrier
(1719)

Quand le maître plaît, les leçons en profitent.


Antoine Houdar de La Motte ; Le roi des animaux
(1719)

Le calomniateur donne à chacun son vice.


Antoine Houdar de La Motte ; L'estomac (1719)

La paix fraternelle déteste des procès la longueur


éternelle.
Antoine Houdar de La Motte ; Les deux Dandin (1719)

Soyez ce que vous devez être.


Antoine Houdar de La Motte ; Le conquérant et la
pauvre femme (1719)

Amitié veut de la prudence.


Antoine Houdar de La Motte ; Les deux chiens (1719)

Quand le cœur veut quelque chose, c'est en vain que


l'esprit s'oppose.
Antoine Houdar de La Motte ; Les deux chiens (1719)

Du langage c'est abuser que de parler pour ne rien


dire.
Antoine Houdar de La Motte ; La chenille et la fourmi
(1719)

Chacun doit savoir son métier.


Antoine Houdar de La Motte ; Les deux pigeons
(1719)
La manière dont on raisonne, on soutient que c'est la
bonne.
Antoine Houdar de La Motte ; Les lunettes (1719)

Toute tête abonde en son sens.


Antoine Houdar de La Motte ; Les lunettes (1719)

Qui parle peu, mais qui dit bien, c'est le caractère du


sage.
Antoine Houdar de La Motte ; La montre et le cadran
solaire (1719)

La crainte engendre la sagesse.


Antoine Houdar de La Motte ; Minos et la mort (1719)

Hâtons-nous, demain nous mourrons.


Antoine Houdar de La Motte ; Minos et la mort (1719)

Aider au mal, c'est autant que le faire.


Antoine Houdar de La Motte ; L'âne et le lièvre (1719)

Que l'honneur de servir soit le prix du service.


Antoine Houdar de La Motte ; Apollon, Mercure et le
berger (1719)

Les plaisirs que l'on daigne nous faire doivent être


payés du cœur.
Antoine Houdar de La Motte ; Apollon, Mercure et le
berger (1719)
L'homme est ingrat, c'est son grand vice.
Antoine Houdar de La Motte ; Apollon, Mercure et le
berger (1719)

Fausse louange plaît, et l'orgueil la seconde.


Antoine Houdar de La Motte ; Les deux oracles (1719)

Le plus fou se croit le plus sage.


Antoine Houdar de La Motte ; La loterie de Jupiter
(1719)

Ce qu'on se défend sous un nom, on se le permet


sous un autre.
Antoine Houdar de La Motte ; Le chat et la chauve-
souris (1719)

La leçon commence, l'exemple achève.


Antoine Houdar de La Motte ; L'aigle et l'aiglon (1719)

On compte ses vrais amis sur les doigts de la main.


Antoine Houdar de La Motte ; L'amitié (1719)

Qui punit bien, a bien moins à punir.


Antoine Houdar de La Motte ; Les abeilles (1719)

Il est bon d'user de clémence, c'est le plus beau


fleuron de la toute-puissance.
Antoine Houdar de La Motte ; Les abeilles (1719)

Tout plus fort a son point faible.


Antoine Houdar de La Motte ; La baleine et l'américain
(1719)

En fait d'orgueil tous les hommes sont rois.


Antoine Houdar de La Motte ; Le renard et le lion
(1719)

On déplaît dès qu'on veut trop plaire.


Antoine Houdar de La Motte ; Les grâces (1719)

Un ennemi nuit plus que cent amis ne servent.


Antoine Houdar de La Motte ; Le chien et le chat
(1719)

Il n'est point de pardon pour un ingrat.


Antoine Houdar de La Motte ; Le chien et le chat
(1719)

Tout vient quand on y pense.


Antoine Houdar de La Motte ; Le chien et le chat
(1719)

Tout ce qui vit doit être respecté.


Antoine Houdar de La Motte ; Le renard prédicateur
(1719)

Pour être bon disciple, il faut être son maître.


Antoine Houdar de La Motte ; Le tyran devenu bon
(1719)
La vie humaine est une pièce où nous avons notre
rôle à jouer.
Antoine Houdar de La Motte ; Les animaux
comédiens (1719)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité.


Antoine Houdar de La Motte ; Les amis trop d'accord
(1719)

Les 27 citations de Michel Houellebecq :

L'argent et le pouvoir sont des passions qui


s'éteignent lentement.
Michel Houellebecq ; La possibilité d'une île (2005)

Vivre use.
Michel Houellebecq ; La possibilité d'une île (2005)

C'est facile d'être optimiste quand on s'est contenté


d'un chien, et qu'on n'a pas voulu d'enfants !
Michel Houellebecq ; La possibilité d'une île (2005)

Que ce soit pour une masturbation, une pénétration


ou une pipe, il faut, de temps en temps, poser sa main
sur les couilles de l'homme, soit pour un effleurement,
une caresse, soit pour une pression plus forte, tu t'en
rends compte suivant que ses couilles sont plus ou
moins dures.
Michel Houellebecq ; La possibilité d'une île (2005)
Depuis que les hommes sont réduits au statut d'objet
sexuel, les femmes sont obsédées par leurs bites.
Michel Houellebecq ; La possibilité d'une île (2005)

Pour faire jouir un homme, il suffit de se rappeler que


les hommes ont des couilles !
Michel Houellebecq ; La possibilité d'une île (2005)

Les hommes, au fond, s'en foutent de séduire, ils


veulent surtout baiser.
Michel Houellebecq ; Interventions (1998)

J'aime mon fils, s'il avait un accident, s'il lui arrivait


malheur, je ne pourrais pas le supporter.
Michel Houellebecq ; Les particules élémentaires
(1998)

À mesure que les femmes s'attacheront davantage à


leur vie professionnelle, à leurs projets personnels,
elles trouveront plus simple de payer pour baiser ; et
elles se tourneront vers le tourisme sexuel.
Michel Houellebecq ; Interventions (1998)

La disparition de la tendresse suit toujours de près


celle de l'érotisme.
Michel Houellebecq ; La possibilité d'une île (2005)

Dans la vie, il faut se battre pour avoir quelque chose.


Michel Houellebecq ; Extension du domaine de la lutte
(1994)
Même lorsqu'on a plus rien à espérer de la vie, il reste
quelque chose à craindre.
Michel Houellebecq ; Lanzarote (2000)

De nos jours tout le monde a forcément, à un moment


ou à un autre de sa vie, l'impression d'être un raté.
Michel Houellebecq ; Extension du domaine de la lutte
(1994)

L'amour résout tous les problèmes.


Michel Houellebecq ; Rester vivant (1997)

L'intelligence n'aide en rien à écrire de bons poèmes,


elle peut cependant éviter d'en écrire de mauvais.
Michel Houellebecq ; Interventions 2 (2009)

On ne se rend compte de son bonheur qu'après l'avoir


perdu.
Michel Houellebecq ; La possibilité d'une île (2005)

Apprendre à devenir poète, c'est désapprendre à


vivre.
Michel Houellebecq ; Rester vivant (1997)

La solitude à deux est l'enfer consenti.


Michel Houellebecq ; La possibilité d'une île (2005)

L'absence d'envie de vivre, hélas, ne suffit pas pour


avoir envie de mourir.
Michel Houellebecq ; Plateforme (2001)
Dans un monde qui ne respecte que la jeunesse, les
êtres sont peu à peu dévorés.
Michel Houellebecq ; Les particules élémentaires
(1998)

Tout peut arriver dans la vie, et surtout rien.


Michel Houellebecq ; Plateforme (2001)

La possibilité de vivre commence dans le regard de


l'autre.
Michel Houellebecq ; Les particules élémentaires
(1998)

L'amour, ça peut casser ; l'amitié, jamais.


Michel Houellebecq ; La possibilité d'une île (2005)

Aimer sa femme, c'est s'aimer soi-même.


Michel Houellebecq ; Les particules élémentaires
(1998)

N'ayez pas peur du bonheur : il n'existe pas.


Michel Houellebecq ; Rester vivant (1997)

Toute grande passion débouche sur l'infini.


Michel Houellebecq ; Rester vivant (1997)

L'homme est un adolescent diminué.


Michel Houellebecq ; Extension du domaine de la lutte
(1994)
Les 123 citations de Victor Hugo :

L'intolérance des tolérants existe, de même que la


rage des modérés.
Victor Hugo ; Les travailleurs de la mer (1866)

L'enfer, c'est l'absence éternelle.


Victor Hugo ; La fin de Satan, Satan dans la nuit
(posthume, 1886)

Madame, vous n'êtes pas jolie, vous êtes pire.


Victor Hugo ; Déclaration de Victor Hugo à Marie
Dorval.

Deux sourires qui se rapprochent finissent par faire un


baiser.
Victor Hugo ; Choses écrites à Créteil.

Les hommes sont tous condamnés à mort avec des


sursis indéfinis.
Victor Hugo ; Le dernier jour d'un condamné (1829)

Une femme qu'on aime est toute une famille.


Victor Hugo ; Tables tournantes de Jersey (1853)

La liberté d'aimer n'est pas moins grande que la


liberté de penser.
Victor Hugo ; Texte sur l'adultère (1856)
Aimer, c'est vivre ; aimer, c'est voir ; aimer, c'est être.
Victor Hugo ; Lettre à Léonie Biard (1847)

L'hypocrite se confie à on ne sait quoi d'indifférent


dans l'inconnu, qui permet le mal.
Victor Hugo ; Les travailleurs de la mer (1866)

Aimer, c'est avoir dans les mains un fil pour toutes les
épreuves, un flambeau pour tous les chemins, une
coupe pour tous les fleuves !
Victor Hugo ; Mille chemins, un seul but (1839)

La rancune est une dépense improductive.


Victor Hugo ; Histoire d'un crime (1878)

Il est temps que les cœurs renoncent à douter.


Victor Hugo ; Le Détroit de l'Euripe (1877)

De l'ignorance naît l'inconscience.


Victor Hugo ; Actes et paroles (1875)

Aimer, c'est sentir toute la nature vivre en son cœur.


Victor Hugo ; Dernier gerbe, C'était la première soirée
(1844)

L'infortune a pitié de la misère ; la douleur se penche


sur le désespoir.
Victor Hugo ; Aux habitants de Guernesey, le 10
janvier 1854.
Quand on peut empêcher la mort, laisser mourir, c'est
tuer.
Victor Hugo ; Aux habitants de Guernesey, le 10
janvier 1854.

Dieu seul a le droit de retirer ce que Dieu seul a eu le


pouvoir de donner.
Victor Hugo ; Aux habitants de Guernesey, le 10
janvier 1854.

Tu as tué, tu seras tué : Devant la loi humaine, c'est


juste ; devant la loi divine, c'est redoutable.
Victor Hugo ; Aux habitants de Guernesey, le 10
janvier 1854.

Aimer, c'est la vie et c'est le bonheur : Je t'aime !


Victor Hugo ; Lettre d'amour à Juliette Drouet, le 17
février 1839.

Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot.


Victor Hugo ; Lettre d'amour à Juliette Drouet, le 17
février 1839.

Un doux sourire faire éclore un doux nenni.


Victor Hugo ; Toute la lyre, Promenade, le 12 juillet
1834.

Le remords, c'est le crime enfoncé dans l'âme, qui


s'oxyde.
Victor Hugo ; Pierres, Fragments manuscrits
(posthume, 1951)
On ne peut aimer le bien sans abhorrer le mal.
Victor Hugo ; Proses philosophiques, Les génies
appartenant au peuple (1860-1865)

La vie, c'est la communication de proche en proche.


Victor Hugo ; Proses philosophiques, La mer et le vent
(1860-1865)

Le calcul ne peut que multiplier ; l'hypothèse, parfois,


crée.
Victor Hugo ; Proses philosophiques, La mer et le vent
(1860-1865)

L'échafaud est le symbole d'une société qui tue ceux


qu'elle n'est pas parvenue à éduquer.
Victor Hugo ; Fragments (1832)

Jeunes gens, ayons bon courage, si rude qu'on nous


veuille faire le présent, l'avenir sera beau.
Victor Hugo ; Littérature et philosophie mêlées (1834)

Ô femmes ! l'amour nous fait rêver, l'amour vous fait


penser.
Victor Hugo ; Océan, Tas de pierres (1942)

Le mépris tue l'amour.


Victor Hugo ; Littérature et philosophie mêlées (1834)

L'amour, dans les grandes âmes, c'est une estime


céleste.
Victor Hugo ; Littérature et philosophie mêlées (1834)

On se guérit d'aimer comme de haïr.


Victor Hugo ; Han d'Islande (1823)

La solitude n'admet pas les nouveaux visages.


Victor Hugo ; Océan prose (1942)

Un méchant peut donner un bon avis ; une chandelle


pue, mais éclaire.
Victor Hugo ; Littérature et philosophie mêlées (1834)

L'amour n'est ni vrai, ni pur, s'il n'est jaloux.


Victor Hugo ; Lettres à la fiancée (1820)

Les hommes sont des anges stagiaires.


Victor Hugo ; Faits et croyances (1840)

On voit les qualités de loin et les défauts de près.


Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)

L'amour, c'est l'indulgence, c'est le pardon.


Victor Hugo ; Marie Tudor, le 6 novembre 1833.

Ah ! jalouse entre les jalouses ! si belle avec ce cœur


d'acier !
Victor Hugo ; Les Orientales, La sultane favorite
(1829)
L'hospitalité, c'est un devoir.
Victor Hugo ; Marion Delorme (1831)

Il y a une certaine quantité de désertion dans le


suicide.
Victor Hugo ; Histoire d'un crime (1877)

La foi est ce qui est une manière d'échanger des


pensées.
Victor Hugo ; Histoire d'un crime (1877)

On ne doit pas désunir ce que Dieu a uni ; on ne doit


pas unir ce qu'il a désuni.
Victor Hugo ; Les travailleurs de la mer (1866)

Le voyage est un songe dont l'éblouissement est


inoubliable.
Victor Hugo ; Le siècle de Victor Hugo raconté par son
œuvre (1902)

Le propre de l'hypocrisie, c'est d'être âpre à


l'espérance.
Victor Hugo ; Les travailleurs de la mer (1866)

L'hypocrite est celui qui attend ; l'hypocrisie n'est autre


chose qu'une espérance horrible.
Victor Hugo ; Les travailleurs de la mer (1866)

L'amour, c'est l'humble aumône et la vaste largesse,


c'est toute la folie et toute la sagesse.
Victor Hugo ; Théâtre en liberté (1886)

La cloche dit : Prière ! et l'enclume : Travail !


Victor Hugo ; Toute la lyre, le 15 septembre 1849.

Il n'y a qu'une nécessité, la vérité ; c'est pourquoi il n'y


a qu'une force, le droit.
Victor Hugo ; Actes et paroles (1875)

Le propre de la solidarité, c'est de ne point admettre


d'exclusion.
Victor Hugo ; Proses philosophiques, L'âme (1860-
1865)

Ce sont souvent nos meilleurs amis qui nous font


choir !
Victor Hugo ; Notre-Dame de Paris, XI, 1 (1831)

Et ma blême araignée, ogre illogique et las ; Aimable,


aime à régner, au gris logis qu'elle a.
Victor Hugo ; Poème holorime.

Le Poète, s'asseyant : Ah ! je suis moulu. Maglia :


Vous êtes plus mou que lu.
Victor Hugo ; Le portefeuille (1843-1851)

La rêverie est la vapeur de la pensée.


Victor Hugo ; Faits et croyances (1840)
Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté
intérieure ne la vivifie.
Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)

La clémence est chose bien fragile, elle vient à pas


lents et fuit d'un pied agile.
Victor Hugo ; Marion de Lorme, V, 2 (1831)

Aimer, c'est donner à autrui, par une sorte de pouvoir


créateur, une existence supérieure.
Victor Hugo ; Océan prose (1942)

N'imitez rien ni personne ; un lion qui copie un lion


devient un singe.
Victor Hugo ; Océan, Tas de pierres (1942)

L'univers, c'est un livre, et des yeux qui le lisent.


Victor Hugo ; Dieu, L'univers, c'est un livre (posthume,
1891)

L'amour n'enfante que des larmes ; les amours sont


frères des Ris !
Victor Hugo ; La lyre et la harpe, Odes et Ballades
(1822)

Si vous avez la force, il nous reste le droit.


Victor Hugo ; Cromwell, IV, 8 (1827)

Quelques peuples seulement ont une littérature, tous


ont une poésie.
Victor Hugo ; Océan prose (1942)

La vieillesse a le droit de saluer la jeunesse, laissez-


moi vous saluer.
Victor Hugo ; Actes et paroles, le 16 avril 1876.

Vous qui ne savez pas combien l'enfance est belle,


enfant ! n'enviez point notre âge de douleurs, où le
coeur tour à tour est esclave et rebelle, où le rire est
souvent plus triste que vos pleurs.
Victor Hugo ; Odes et ballades, À une jeune fille
(1825)

Les vieux amis s'aiment avec des plis.


Victor Hugo ; Océan prose (1942)

L'amour, c'est la vie : c'est tout ce qu'on regrette et


tout ce qu'on envie.
Victor Hugo ; Les chants du crépuscule, Hier, la nuit
d'été, le 21 mai 1835.

Aimer, c'est agir.


Victor Hugo ; Journal du 19 mai 1885.

Aimer, c'est la moitié de croire.


Victor Hugo ; Les chants du crépuscule, A
mademoiselle Louise B. (1834)

Les justes sont la cible du mensonge effronté ; le bien,


qui semble aveugle, a le mal pour ministre.
Victor Hugo ; Toute la lyre, Le couchant flamboyait, le
11 avril 1870.

Qui a le droit a la force, et qui a la force dédaigne la


violence.
Victor Hugo ; Discours devant le tribunal de
commerce, 19 décembre 1832.

Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils.


Victor Hugo ; Littérature et philosophie mêlées, VIII
(1834)

La contemplation de la nature fait les poètes ; la


méditation de la destinée fait les penseurs.
Victor Hugo ; Faits et croyances (1840)

La justice n'étant que le rapport secret de ce que


l'homme fait à ce que Dieu ferait.
Victor Hugo ; L'Âme ! être, c'est aimer (posthume
1891)

La liberté commence où l'ignorance finit.


Victor Hugo ; Océan prose (1942)

Tout ce qui augmente la liberté augmente la


responsabilité.
Victor Hugo ; Paris et Rome (1876)

La liberté d'aimer n'est pas moins sacrée que la


liberté de penser.
Victor Hugo ; Correspondance (1853)

Hélas ! les larmes d'une femme, ces larmes où tout


est amer, ces larmes où tout est sublime, viennent
d'un plus profond abîme que les gouttes d'eau de la
mer !
Victor Hugo ; Les chants du crépuscule, À
Mademoiselle J. (1833)

La beauté c'est le front, l'amour c'est la couronne :


Laisse-toi couronner !
Victor Hugo ; Les chants du crépuscule, Hier, la nuit
d'été, le 21 mai 1833.

Dieu tombe goutte à goutte du ciel, et larme à larme


de nos yeux.
Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)

La confiance en soi fait le sot ; la foi en soi fait le


grand homme.
Victor Hugo ; Choses vues (posthume, 1887)

Ami est quelquefois un mot vide de sens, ennemi,


jamais.
Victor Hugo ; Océan, Tas de pierres (1942)

Savez-vous ce que c'est que l'amitié ? C'est être frère


et sœur, deux âmes qui se touchent sans se
confondre, les deux doigts de la main. Et l'amour ?
C'est être deux et n'être qu'un.
Victor Hugo ; Han d'Islande (1823)

L'amitié ne remplit pas tout le cœur.


Victor Hugo ; Lucrèce Borgia (1833)

Quand tu ris, sur ta bouche l'amour s'épanouit, et le


soupçon farouche soudain s'évanouit !
Victor Hugo ; Marie Tudor (1833)

Près de toi rien de moi n'est resté, et ton amour m'a


fait une virginité.
Victor Hugo ; Marion Delorme, V, 2 (1831)

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout


gravite et tout brille.
Victor Hugo ; Les chants du crépuscule, A
mademoiselle Louise B. (1834)

Savoir, penser, rêver : tout est là.


Victor Hugo ; Océan prose (1942)

L'amour immatériel est éternel, parce que l'être qui


l'éprouve ne peut mourir.
Victor Hugo ; Lettres à la fiancée (1820)

L'enfant doit être notre souci, et savez-vous


pourquoi ? Savez-vous son vrai nom ? L'Enfant
s'appelle l'Avenir.
Victor Hugo ; Actes et paroles (1875)
L'orgueil a cela de bon qu'il préserve de l'envie.
Victor Hugo ; Océan prose (1942)

L'homme manque à sa tâche divine : Je cherche un


édifice et trouve une ruine.
Victor Hugo ; L'âne (1758)

Quand le mari et l'amant ne font qu'un, tout va bien.


Victor Hugo ; Le Rhin, Lettres XXI (1842)

L'aumône est soeur de la prière.


Victor Hugo ; Pour les pauvres (1831)

Souffrons ! c'est la loi sévère ; Aimons ! c'est la douce


loi.
Victor Hugo ; Les voix intérieures, À cette terre où l'on
plie (1837)

La beauté est la seule chose qui n'existe pas à demi.


Victor Hugo ; Notre-Dame de Paris (1831)

Ce qui n'est pas beau a tort d'être ; la beauté n'aime


que la beauté.
Victor Hugo ; Notre-Dame de Paris (1831)

Plus l'amour est brûlant et pur, plus il est jaloux, plus il


est ingénieux à se tourmenter.
Victor Hugo ; Océan, Tas de pierres (1942)

L'appétit vient en mangeant, et l'amour en possédant.


Victor Hugo ; Océan, Tas de pierres (1942)

Un juge est plus et moins qu'un homme ; il est moins


qu'un homme, car il n'a pas de coeur ; il est plus qu'un
homme, car il a le glaive.
Victor Hugo ; Quatre-vingt-treize (1874)

Gagnons de l'argent ; c'est ignoble, mais c'est


excellent.
Victor Hugo ; Napoléon le petit (1852)

Les grands penseurs se plaisent à châtier les grands


despotes.
Victor Hugo ; Napoléon le petit (1852)

Les 28 citations de Aldous Huxley :

Parodies et caricatures sont les plus pénétrantes des


critiques.
Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

Le secret du bonheur et de la vertu, aimer ce qu'on


est obligé de faire.
Aldous Huxley ; Le meilleur des mondes (1931)

Il faut parfois songer à son propre bonheur.


Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

La modestie est nuisible si elle est fausse.


Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

Il est bien plus facile d'être un enfant, un fou, qu'un


homme adulte harmonieux.
Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

On doit jouir de chaque moment, d'une manière


passionnée, audacieuse, exaltante, unique.
Aldous Huxley ; Cercle vicieux (1932)

Plutôt la mort que le déshonneur.


Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

Un seul désagrément : avoir pour femme une idiote


inoffensive.
Aldous Huxley ; Marina di Vezza (1925)

Il y a des douleurs que l'on peut avouer, il est des


souffrances dont on peut réellement être fier.
Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

On ne peut avoir une civilisation aimable sans une


bonne quantité de vices aimables.
Aldous Huxley ; Le meilleur des mondes (1931)

Le courage et la confiance en soi sont les meilleures


des vertus.
Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

Si vous n'avez jamais eu un accès de ferveur


religieuse, c'est folie de croire en Dieu.
Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

Vivre, c'est bien plus difficile que le sanscrit, la chimie


ou l'économie politique.
Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

On croit en Dieu parce qu'on a été conditionné à


croire en Dieu.
Aldous Huxley ; Le meilleur des mondes (1931)

Les femmes qui croient que l'amour vaut la perte du


monde peuvent devenir de terribles boulets !
Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

L'amour change le caractère, à la fois en bien et en


mal.
Aldous Huxley ; Cercle vicieux (1932)

Le bonheur n'est jamais grandiose.


Aldous Huxley ; Le meilleur des mondes (1931)

Les faits ne cessent pas d'exister parce qu'on les


ignore.
Aldous Huxley ; Note sur le dogme (1957)

Mieux vaut aimer son voisin, on peut un jour en avoir


besoin.
Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)
Plus les talents d'un homme sont grands, plus il a le
pouvoir de fourvoyer les autres.
Aldous Huxley ; Le meilleur des mondes (1931)

Il faut haïr ou aimer, il n'y a pas de moyen terme.


Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

Ce que l'homme a uni, la nature est impuissante à le


séparer.
Aldous Huxley ; Le meilleur des mondes (1931)

L'homme vraiment cruel, fondamentalement mauvais,


est aussi rare que le génie ou l'idiot.
Aldous Huxley ; Marina di Vezza (1925)

Il n'y a rien de tel que l'argent pour créer le courage et


la confiance en soi !
Aldous Huxley ; Contrepoint (1926)

Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.


Aldous Huxley ; Le meilleur des mondes (1931)

Barthélemy Imbert

Quelques mots sur l'auteur :

image: http://www.mon-poeme.fr/admin-photos-
auteurs/barthelemy-imbert.png
Dramaturge, poète at auteur dramatique français né le
16 mars 1747 à Nîmes dans le Gard, Barthélemy
Imbert est décédé le 23 août 1790 à Paris. Élu
membre de l'Académie royale de Nîmes, Imbert meurt
à l'âge de 43 ans d'une fièvre maligne dans un état
proche de l'indigence.

Pour de plus amples informations, lisez sa biographie


sur Wikipédia.

Les 40 citations de Barthélémy Imbert :

Le temps voile et dévoile tout.


Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, V, 16
(1781)

C'est jouer trop gros jeu que de risquer tout en un


jour.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, IV, 4
(1781)

Une vertu de grande conséquence, et qui vaut de l'or


pour les maris : la patience !
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, IV, 4
(1781)
Tout se découvre, lorsque moins on y pense.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, V, 16
(1781)

Qui vient tard n'a ni profit ni gloire.


Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, IV, 1
(1781)

Tout ce que l'amour fait est absous par l'amour.


Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, III, 8
(1781)

Le premier fat, toujours impunément, d'un seul mot


dénigre, diffame.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, III, 12
(1781)

Le plus sûr pour n'être point battu, c'est de n'avoir pas


à combattre.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, III, 11
(1781)

D'un mari les volages ardeurs n'autorisent jamais les


travers d'une femme.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, III, 11
(1781)

L'âge avec le corps use l'esprit.


Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, III, 8
(1781)
Imiter un ingrat, c'est le justifier.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, III, 11
(1781)

C'est peu de demander la grâce qu'on souhaite, il faut


courir après, si l'on veut l'attraper.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, III, 8
(1781)

Souvenez-vous qu'user de complaisance est le


bonheur et le devoir de tous.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, III, 3
(1781)

On doit craindre, si l'on est sage, d'exagérer son


espoir et ses vœux.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, III, 3
(1781)

Si vous saviez tout ce qu'on souffre, hélas ! À n'être


plus aimée, alors qu'on aime encore ! N'avoir que le
mépris d'un époux qu'on adore ! Tant de secrets
ennuis ! de douloureux combats !
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, II, 7 (1781)

Vous ne connaissez pas les supplices affreux d'une


épouse qui cache un amour malheureux ; qui, de ses
pleurs, la nuit, baigne sa triste couche, et fait mentir,
le jour, ses regards et sa voix ; qui toujours se
condamne à porter à la fois le chagrin dans le cœur,
et le rire à la bouche !
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, II, 7 (1781)

C'est l'époux, non l'hymen, qui plaît ou qui déplaît ;


quand on hait le mari, le mariage est laid.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, II, 5 (1781)

Plus d'une fille, aux autels amenée, n'a pas d'autre


amour dans le cœur ; du couvent ainsi la laideur
embellit souvent l'hyménée.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, II, 5 (1781)

Le monde est plein d'échos ; tout se répète, tout


s'envenime ; on interprète souvent le bien en mal,
jamais le mal en bien.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, II, 7 (1781)

De mon temps, oh ! le premier hommage était au


cœur : sans le cœur, point d'amants.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, II, 2 (1781)

Où le cœur est, les faveurs sont aussi.


Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, II, 2 (1781)

Lorsqu'un jaloux déplaît, c'est qu'on est sans


tendresse ; mais un jaloux qu'on aime afflige
rarement.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, II, 1 (1781)

Qui promet trop, tient peu.


Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 7 (1781)
Radoter - C'est le lot des vieillards, c'est un fruit de
leur âge.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 6 (1781)

Avant que l'ennui vienne, à quoi bon s'ennuyer ?


Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 6 (1781)

À mon sens, la gaîté vaut presque la sagesse : on dit


que c'est un don ? je le confesse.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 6 (1781)

Chez l'époux, l'infidèle est caché sous les traits du


jaloux.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 5 (1781)

Les amants, j'ose vous l'assurer, se plaignent de la


jalousie et sont ravis de l'inspirer.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, II, 1 (1781)

On n'est pas bon marin, si l'on n'a fait naufrage.


Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 6 (1781)

L'homme gai, dans le monde, est un vrai bienfaiteur.


Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 6 (1781)

Une fausse pudeur, mêlée à ses regrets, peut rendre


vain un remords véritable.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 5 (1781)
Exhaler son dépit contre un mari coupable, c'est
s'efforcer d'être moins aimable.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 4 (1781)

Agir vaut mieux que parler.


Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 5 (1781)

Combien de gens, dans la vie, se conduisent en fous,


et qui parlent raison !
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 5 (1781)

Être tout à la fois, jaloux de l'une, amant de l'autre !


c'est employer son temps, je crois !
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 2 (1781)

Quand dans la tête on a plus d'une affaire, il faut se


raconter le soir ce qu'on a fait, et le matin ce qu'on
doit faire.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 2 (1781)

Un serviteur fidèle et sage fait toujours passer les


devoirs du service avant ceux du ménage.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 1 (1781)

Quand on mérite la louange, il ne faut pas en avoir


peur.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 3 (1781)

L'amour-propre fait peut-être autant de tyrans que


l'amour.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, I, 4 (1781)

Souvent, pour deux époux, l'art d'être heureux, c'est


l'indulgence.
Barthélemy Imbert ; Le jaloux sans amour, III, 3
(1781)

Les 52 citations de Isocrate :

Souvenez-vous de la conduite de votre père, c'est le


plus bel exemple qu'on puisse suivre.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

S'il vous arrive d'avoir des goûts méprisables, cachez-


les, mais que votre ardeur pour les grandes choses
ne craigne point de se montrer.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Dans toutes les circonstances, montrez-vous ami de


la vérité et de vos promesses.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Avant de vous lier avec une personne, sachez


comment il s'est conduit avec les autres aussi bien
dans ses relations amicales, que ses relations
amoureuses : il vous traitera comme il a traité les
autres.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.
Un des devoirs de l'amitié est de porter assistance à
ses amis en toutes circonstances.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Soyez aussi difficile à former des liens qu'attentifs à


ne pas les rompre ; il est aussi honteux de changer
sans cesse d'amis que de n'en pas avoir.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

La beauté est une fleur que la maladie flétrit, et que le


temps détruit.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

L'amitié des méchants est peu durable, le temps ne


peut altérer celle des gens de bien.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Exerce-toi par des travaux volontaires, afin de pouvoir


supporter ceux qui seront imposés.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Juge tes amis dans les moments fâcheux de la vie, et


en voyant la part qu'ils prennent à tes périls.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

N'admets aucun homme parmi tes amis avant d'avoir


examiné comment il agit avec les siens.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Cherche à connaître ceux que tu fréquentes.


Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Il est aussi honteux de n'avoir aucun ami que de


changer fréquemment de liaisons.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Sois lent à accorder ton amitié ; quand tu l'as donnée,


tache de persévérer.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Évite les accusations sans fondement.


Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Entre les plaisirs recherche ceux qu'accompagne


l'honneur.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Crains Dieu, et honore tes parents ; respecte tes


amis, et obéis aux lois.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

La paresse est un opprobre, et le travail un éloge.


Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

La richesse sert le vice bien plus que la vertu.


Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Tous ceux qui composent des exhortations pour leurs


amis entreprennent une œuvre louable.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.
Les liaisons des gens frivoles se refroidissent en peu
de temps.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Sois lent dans tes délibérations, mais prompt à


exécuter ce que tu auras arrêté.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Content de ta situation présente, cherche néanmoins


à l'améliorer.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Aime dans les richesses, non des possessions


immenses, mais une jouissance modérée.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Ce qu'il est honteux de faire est également honteux


de le dire.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Un esprit solide dans le corps humain, c'est la plus


grande force dans la plus grande faiblesse.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Ne combattez que quand il vous est utile de vaincre.


Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Avant que de parler, pensez à ce que vous allez dire :


La langue, dans plusieurs, prévient la réflexion.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

À des richesses mal acquises préférez une pauvreté


sans reproche.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Ne reprochez à personne sa mauvaise fortune :


L'avenir est incertain, c'est le sort qui règle tout ici-
bas.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

De toutes nos possessions, la sagesse seule est


immortelle.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Un trésor de belles maximes est préférable à un amas


de richesses.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Soyez avide de savoir et vous deviendrez savant.


Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Les leçons que vous donneriez à vos enfants, mettez-


les vous-même en pratique.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

N'honorez pas du nom de grand, celui qui forme des


projets au-dessus de ses forces, mais celui qui, sage
dans ses desseins, peut exécuter toutes ses
entreprises.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Ne poursuivez pas toujours vos droits à la rigueur ; ne


combattez que quand il vous est utile de vaincre.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Que votre autorité ne tire sa force, ni de la dureté du


commandement, ni de la rigueur des châtiments, mais
de la supériorité de votre sagesse.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Que votre royaume soit pour tous les étrangers un


asile sûr.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Ne faites rien avec colère ; affectez, toutefois, d'être


irrité lorsqu'il est à propos.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Montrez-vous difficile dans le choix de vos amis.


Préférez toujours ceux qui vous rendront plus parfait,
et qui donneront aux autres une plus haute idée de
vous-même.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Apprenez à discerner l'ami véritable, du flatteur


artificieux, et jamais vous ne favoriserez le vice au
préjudice de la vertu.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.
Laissez à la sagesse la liberté de se faire entendre :
elle s'empressera de vous aider de ses conseils dans
les affaires épineuses.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Punissez la calomnie comme vous puniriez le crime.


Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Regardez comme un ami sûr l'homme sincère qui


vous avertit de vos fautes, non celui qui approuve ce
que vous dites et tout ce que vous faites.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Accordez les places les plus brillantes à vos parents


les plus proches, mais réservez les plus importantes à
vos amis les plus sincères.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Comportez-vous envers vos parents comme vous


voudriez que vos enfants se conduisent un jour
envers vous-même.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Si le corps se fortifie par des travaux modérés, c'est


par de sages instructions que l'esprit se perfectionne.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.

Un homme fidèle à la vertu ne s'abandonne jamais à


l'oisiveté.
Isocrate ; À Démonicos - IVe s. av. J.-C.
Le flatteur et le trompeur doivent vous être également
odieux : ils sont à craindre pour quiconque leur donne
sa confiance.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Quand vous délibérez, prenez dans le passé des


exemples pour l'avenir : ce qui est déjà connu vous
fera juger de ce que vous ne connaissez pas encore.
Isocrate ; Discours de morale - IVe s. av. J.-C.

Les 31 citations de Vladimir Jankélévitch :

Le pur amour désintéressé est l'oubli de soi.


Vladimir Jankélévitch ; Quelque part dans l'inachevé
(1978)

La défiance encourage l'infidélité, comme l'infidélité


légitime la méfiance.
Vladimir Jankélévitch ; Les vertus et l'amour (1970)

Qui excuse n'aura même pas l'occasion de pardonner.


Vladimir Jankélévitch ; L'innocence et la méchanceté
(1972)

La fidélité dans la sottise est une sottise de plus.


Vladimir Jankélévitch ; Traité des vertus (1968-1972)

Une confiance qui résulte de la fidélité n'est jamais


qu'une confiance motivée.
Vladimir Jankélévitch ; Les vertus et l'amour (1970)

Contre le scrupule les meilleures armes sont la


confiance du cœur et la virginité des pensées.
Vladimir Jankélévitch ; La mauvaise conscience
(1966)

Le meilleur des mondes n’est que le moins mauvais.


Vladimir Jankélévitch ; Le pardon (1967)

La raison de l'amour, c'est l'amour ; la raison de


l'amour, c'est qu'on aime.
Vladimir Jankélévitch ; Qui suis-je ? (1986)

Qui fuit la mort fuit la vie, car la mort est la vie même.
Vladimir Jankélévitch ; La mort (1966)

Ce qui est humain, ce n'est pas l'oubli mais la


mémoire, la vigilance et la fidélité.
Vladimir Jankélévitch ; In « La Presse Nouvelle »
(1980)

L'infidélité est une trahison.


Vladimir Jankélévitch ; Traité des vertus (1968-1972)

La vérité et l'évidence ont toujours le dernier mot.


Vladimir Jankélévitch ; Le Je-ne-sais-quoi et le
presque rien (1980)

Quand on se sent la force de dire quelque chose, le


mieux est de le dire tout de suite.
Vladimir Jankélévitch ; Lettres à Louis Beauduc
(1923-1980)

La rancune fait souvent du mariage amoureux un


mariage malheureux.
Vladimir Jankélévitch ; Le Je-ne-sais-quoi et le
presque rien (1980)

La violence : une force faible.


Vladimir Jankélévitch ; Le pur et l'impur (1960)

On peut être responsable sans être coupable.


Vladimir Jankélévitch ; Le Je-ne-sais-quoi et le
presque rien (1980)

Une haine est pure quand elle est sans nulle goutte
de sympathie.
Vladimir Jankélévitch ; Le pur et l'impur (1960)

Désespérer, c'est ne savoir que devenir ni où aller.


Vladimir Jankélévitch ; L'ironie (1936)

Philosopher, c'est se comporter vis-à-vis de l'univers


comme si rien n'allait de soi.
Vladimir Jankélévitch ; La mauvaise conscience
(1966)

Le malheur du regret est dans l'impossibilité du retour


au passé.
Vladimir Jankélévitch ; La mauvaise conscience
(1966)

La manière de dire vaut mieux que les mots.


Vladimir Jankélévitch ; Le Je-ne-sais-quoi et le
presque rien (1980)

La manière de donner vaut mieux que les dons.


Vladimir Jankélévitch ; Le Je-ne-sais-quoi et le
presque rien (1980)

Mieux vaut se tromper par excès de hâte que par


excès de lenteur.
Vladimir Jankélévitch ; L'irréversible et la nostalgie
(1974)

On ne peut être heureux que sans cause, les causes


n'étant jamais des causes de bonheur.
Vladimir Jankélévitch ; Quelque part dans l'inachevé
(1978)

Après le bonheur, il ne nous manque plus rien que


d'être heureux.
Vladimir Jankélévitch ; La mauvaise conscience
(1966)

La passion est la distraction du cœur.


Vladimir Jankélévitch ; L'ironie (1936)

Si tout est permis, rien n'est permis.


Vladimir Jankélévitch ; L'ironie (1936)

Un amant spécialisé dans l'amour de l'aimable est un


amant suspect.
Vladimir Jankélévitch ; Traité des vertus (1968-1972)

Le mensonge est une fleur du mal.


Vladimir Jankélévitch ; L'austérité et la vie morale
(1956)

Le mensonge, c'est la fleur de la perversité.


Vladimir Jankélévitch ; Du mensonge (1942)

L'amour, c'est un problème résolu à l'infini.


Vladimir Jankélévitch ; Alcyone (1925)

Les 45 citations de Alexandre Jardin :

Avant de mourir, nous avons le droit de snifer notre


part de sublime !
Alexandre Jardin ; Mes trois zèbres (2013).

L'amour a ses vandales, et j'en suis : J'ai le coeur


boiteux, mais je suis ainsi.
Alexandre Jardin ; Joyeux Noël (2012).

La définition de l'impossible est qu'il peut advenir.


Alexandre Jardin ; Joyeux Noël (2012).
En amour, tous les jours, il ne s'agit que de naître.
Alexandre Jardin ; Joyeux Noël (2012).

L'automne d'un couple, l'affaissement du désir, les


souffrances partagées, faire de tout cela un style de
vie, ce n'est plus pour moi.
Alexandre Jardin ; Joyeux Noël (2012).

J'aime les filles qui me chassent d'elles. Les


sentiments n'adhèrent pas sur moi.
Alexandre Jardin ; Joyeux Noël (2012).

On ne se délivre de la tentation qu'en y cédant.


Alexandre Jardin ; Joyeux Noël (2012).

On ne peut aimer les siens et s'en faire aimer qu'en


vérité ; le reste n'est qu'habillage et amour friable.
Alexandre Jardin ; Joyeux Noël (2012).

Ceux qui ne se sont pas brûlés les ailes ignorent tout


du feu.
Alexandre Jardin ; Des gens très bien (2011).

Là où la peur n'est plus un frein, tout est possible,


surtout ce qui ne l'est pas.
Alexandre Jardin ; Le Zubial (1997)

Sommes-nous tous condamnés à ne percevoir que ce


qui résonne avec nos douleurs.
Alexandre Jardin ; Des gens très bien (2011).
Quand on n'a pas de père, on n'a pas de parapluie.
Alexandre Jardin ; Le nouvel Economiste - n°1249
(2004)

Le coeur a ses raisons qui se moquent de la raison.


Alexandre Jardin ; Le petit sauvage (1992)

Rire à deux, n'est-ce pas une façon de s'aimer ?


Alexandre Jardin ; Le Zubial (1997)

On n'a jamais que la liberté qu'on se donne.


Alexandre Jardin ; Mes trois zèbres (2013).

À quarante-huit ans, je reste persuadé qu'il n'y a qu'un


malheur, celui d'être cynique. Je refuse d'être libéré
de tout absolu, d'exceller dans la raillerie. Ce qu'il y a
de plus criminel au monde, c'est l'absence de naïveté.
Elle réduit l'essentiel à des minuties et abolit nos
élans. Je tiens en haute estime les jeunes filles
déjantées qui exigent leur lot de spasmes
romantiques et ne s'accordent qu'environnées
d'éclairs. Ces insoumises ont raison de se rebeller
contre les amours bâclées et de vouloir tirer des
traites longues sur la passion, cette providence
courte.
Alexandre Jardin ; Mes trois zèbres (2013).

Jouer, défier, jouir... Trois verbes qui me poignent


l'âme, trois fringales qui ne cessent de m'inspirer.
Alexandre Jardin ; Mes trois zèbres (2013).
Aux approches de mon vieillissement, je désire
m'emparer toujours plus de la vie, qu'elle soit une
partie formidable à jouer. Un jeu qui ne soit pas réduit
à nos seules proportions et qui place ses participants
un peu au-dessus des contingences, loin des peine-à-
jouir.
Alexandre Jardin ; Mes trois zèbres (2013).

Je n'ai plus l'âge d'être sage, ni celui de temporiser ou


de me caler sur des rêves de poche.
Alexandre Jardin ; Mes trois zèbres (2013).

Le riche prend toujours soin de paraître fauché et


d'habiller de secrets son opulence, de peur d'être
méprisé.
Alexandre Jardin ; Joyeux Noël (2012).

Le mensonge n'aime pas l'authenticité.


Alexandre Jardin ; Joyeux Noël (2012).

Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que


celui qui perd sa passion.
Alexandre Jardin ; Le Roman des Jardin (2005)

Nos dénis fabriquent nos dépressions et notre


impuissance. L'aveuglement tue bien avant la mort.
Alexandre Jardin ; Joyeux Noël (2012).

Ce n'est pas la mort qui est triste, mais ce que nous


faisons de nos vies.
Alexandre Jardin ; Joyeux Noël (2012).
Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de
succulentes histoires et qui ont la ressource d'y croire.
Alexandre Jardin ; Le Roman des Jardin (2005)

Qui me prend pour un cinglé n'a pas vraiment aimé :


les fous sont ceux qui oublient de l'être par amour.
Alexandre Jardin ; Fanfan (1990)

Une femme peut en cacher une autre.


Alexandre Jardin ; Chaque femme est un roman
(2008)

Une ligne de train qui ne progresse pas est une ligne


qui meurt.
Alexandre Jardin ; Bille en tête (1986)

Il est des connivences qui en disent plus long qu'un


baiser.
Alexandre Jardin ; Bille en tête (1986)

On ne se doit qu'à l'enfant qu'on a été.


Alexandre Jardin ; Le petit sauvage (1992)

Pour atteindre certaines cibles, il faut ne pas viser.


Alexandre Jardin ; Mademoiselle liberté (2002)

L'amour est un passe-temps délicieux.


Alexandre Jardin ; Fanfan (1990)
À force de mentir, on finit par s'y perdre.
Alexandre Jardin ; Bille en tête (1986)

La seule chose importante en ce bas monde est de


rendre heureuse une femme.
Alexandre Jardin ; Fanfan (1990)

Une femme peut en cacher une autre.


Alexandre Jardin ; Chaque femme est un roman
(2008)

Être homme est un privilège, il faut en être digne.


Alexandre Jardin ; Fanfan (1990)

Pour s'aimer et se trahir il faut être deux.


Alexandre Jardin ; Bille en tête (1986)

Plus j'affirme mes idées, plus mes doutes me sont


insupportables.
Alexandre Jardin ; Le Zubial (1997)

Chaque femme est un roman.


Alexandre Jardin ; Chaque femme est un roman
(2008)

L'amour exige le risque de l'échec, c'est le prix à


payer.
Alexandre Jardin ; Fanfan (1990)

La vie de couple est la seule véritable aventure de


notre temps.
Alexandre Jardin ; Fanfan (1990)

La passion à perpétuité c'est une idée d'adolescent.


Alexandre Jardin ; Fanfan (1990)

Aimer, c'est laisser vivre la femme qu'on aime.


Alexandre Jardin ; Bille en tête (1986)

Un mariage solide est une entreprise bien friable.


Alexandre Jardin ; Mademoiselle liberté (2002)

Qui dit que je suis fou, ne l'a jamais été d'amour.


Alexandre Jardin ; Fanfan (1990)

Les 17 citations de Alfred Jarry :

Le second baiser, mieux savouré, est comme la


relecture d'un livre aimé.
Alfred Jarry ; Le Surmâle (1901, publié en 1902)

Faire l'amour assidûment ôte le temps d'éprouver


l'amour.
Alfred Jarry ; Le Surmâle (1901, publié en 1902)

La fin de la nuit et toute la matinée, les amants


n'eurent point d'heure de repos ni de repas : ils
sommeillaient ou veillaient, ils n'auraient pu le dire ; ils
grignotaient des gâteaux et des mets froids ; et boire
— dans une même coupe — n'était qu'une des mille
variantes de leur baiser.
Alfred Jarry ; Le Surmâle (1901, publié en 1902)

Les baisers sont comme une escale dans un pays


différent où l'on découvre toujours une chose
meilleure.
Alfred Jarry ; Le Surmâle (1901, publié en 1902)

L'homme et la femme croient se choisir... comme si la


terre avait la prétention de faire exprès de tourner !
Alfred Jarry ; Le Surmâle (1901, publié en 1902)

Arrivés à un certain âge, on n'est plus des gens


pressés.
Alfred Jarry ; Le Surmâle (1901, publié en 1902)

Il n'y a rien de moins viril qu'un alcoolique.


Alfred Jarry ; Le Surmâle (1901, publié en 1902)

Je ne crois qu'à ce qui est croyable.


Alfred Jarry ; Le Surmâle (1901, publié en 1902)

Ce qu'un homme a fait, un autre le peut faire.


Alfred Jarry ; Le Surmâle (1901, publié en 1902)

Ce qu'on fait un jour, on peut, à plus forte raison, le


faire tous les jours.
Alfred Jarry ; Le Surmâle (1901, publié en 1902)
L'amour est un acte sans importance, puisqu'on peut
le faire indéfiniment.
Alfred Jarry ; Le Surmâle (1901, publié en 1902)

Si longue que soit la vie, elle n'est qu'un long retard


de la mort.
Alfred Jarry ; L'autre Alceste (1896)

La flanelle, c'est comme les cors aux pieds, ça ne se


porte plus.
Alfred Jarry ; Les Jours et les Nuits (1897)

Il ne faut jamais plaisanter sur les choses que l'on ne


connaît pas.
Alfred Jarry ; L'amour en visites (1897, publié en
1898)

Mieux vaut peu que rien.


Alfred Jarry ; Les minutes de sable mémorial (1894)

La simplicité n'a pas besoin d'être simple, mais du


complexe resserré et synthétisé.
Alfred Jarry ; Les minutes de sable mémorial (1894)

Suggérer au lieu de dire, faire dans la route des


phrases un carrefour de tous les mots.
Alfred Jarry ; Les minutes de sable mémorial (1894)

Les 32 citations de Thomas Jefferson :


L'homme incapable doit être gouverné par la force.
Thomas Jefferson ; Lettre à James Madison, le 30
janvier 1787.

Il faut avoir vu les choses de ses propres yeux pour


pouvoir en juger.
Thomas Jefferson ; Lettre au général Washington, le 4
décembre 1788.

Le pouvoir de faire la guerre est souvent un moyen de


la prévenir.
Thomas Jefferson ; Lettre au général Washington, le 4
décembre 1788.

En toute chose, il faut bien se garder de passer d'un


extrême à l'autre.
Thomas Jefferson ; Lettre à Edward Rutledge, le 18
juillet 1788.

L'homme qui ne craint pas la vérité n'a rien à craindre


du mensonge.
Thomas Jefferson ; Lettre à William Rutleage, le 19
février 1788.

Un mensonge impudent, soutenu avec persévérance,


est de merveilleux effet.
Thomas Jefferson ; Lettre au colonel Smith, le 13
novembre 1787.

La santé est la chose essentielle après la moralité.


Thomas Jefferson ; Lettre à Pierre Carr, le 10 août
1787.

L'homme est destiné à vivre en société.


Thomas Jefferson ; Lettre à Pierre Carr, le 10 août
1787.

Pour un homme savant, il y en a mille qui ne le sont


pas.
Thomas Jefferson ; Lettre à Pierre Carr, le 10 août
1787.

L'homme est le seul animal qui dévore sa propre


espèce.
Thomas Jefferson ; Lettre à Edward Carrington, le 16
janvier 1787.

Les loups et les moutons ne dorment pas ensemble.


Thomas Jefferson ; Lettre au général Washington, le
17 janvier 1787.

Le peuple est le seul censeur de ceux qui le


gouvernent.
Thomas Jefferson ; Lettre à Edward Carrington, le 16
janvier 1787.

Le bon sens du peuple sera toujours la meilleure


armée.
Thomas Jefferson ; Lettre à Edward Carrington, le 16
janvier 1787.
Il faut qu'une nation jouisse d'une tranquillité parfaite.
Thomas Jefferson ; Lettre à Mr. Whyte, le 13 août
1786.

Dans l'attente du retour promis, il est doux d'espérer.


Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

Il n'est point de rose sans épine ni de plaisir sans


mélange.
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

Ceux qui ne sont pas enclins à donner ne manquent


jamais de motifs pour justifier leurs refus.
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

Si l'on ne peut soulager toutes les misères, ce n'est


pas une raison pour ne pas en soulager autant qu'on
le peut.
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

L'amitié n'est pas moins précieuse dans les beaux


jours que dans les jours orageux.
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

Quand la maladie vous accable, il n'est de plus belle


douceur que les soins d'un ami.
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

Qu'il est doux de trouver un sein sur lequel nous


puissions appuyer notre tête !
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

L'un des plus sublimes délices est de mêler ses


larmes à celles de l'homme que le ciel a frappé.
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

Un ami qui meurt, ou qui nous quitte, c'est comme un


membre qu'on nous enlève.
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

Rien n'est à nous de ce qu'un autre peut nous ravir.


Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

Le plaisir est toujours devant nous, mais la peine est à


nos côtés.
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

L'art de la vie est d'éviter la peine.


Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.
Seul celui qui a reçu une blessure similaire peut
panser doucement les plaies d'un autre.
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à


nos souffrances, la séparation les fait naître.
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

L'on ne peut espérer de conversion là où il n'y a pas


de repentir.
Thomas Jefferson ; Lettre à Madame Cosway, le 12
octobre 1786.

Une insulte impunie est mère de beaucoup d'autres.


Thomas Jefferson ; Lettre à John Jay, le 23 août
1785.

La faiblesse provoque l'injustice et l'offense.


Thomas Jefferson ; Lettre à John Jay, le 23 août
1785.

Se révolter contre la tyrannie, c'est obéir à Dieu.


Thomas Jefferson ; Devise (1743-1826)

Les 70 citations de Samuel Johnson :

La crédulité d'opinion nous aveugle, surtout celle des


zélés politiques.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Aucun exemple ne peut justifier ce qui est absurde.


Samuel Johnson ; La vie de Milton (1770)

La musique est le moyen le plus commode et le moins


humiliant de tuer le temps sans prendre la peine de
penser.
Samuel Johnson ; Lives of the english poets (1779-
1781)

Tout homme est important à ses propres yeux.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Mieux vaut souffrir du mal que d'en faire à autrui.


Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

Qui ne sait pas où aller n'a aucune hâte de bouger.


Samuel Johnson ; Lives of the english poets (1779-
1781)

Une grande confiance en soi est la première condition


des grandes entreprises.
Samuel Johnson ; Lives of the english poets (1779-
1781)

Le mariage doit être un lien indissoluble d'une amitié


éternelle.
Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)
Il ne peut exister d'amitié sans confiance, ni de
confiance sans intégrité.
Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

La mémoire est la mère des Muses.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Tout homme opulent est entouré du matin au soir par


un essaim de flatteurs.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

L'avarice est toujours pauvre, mais pauvre par sa


faute.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Mieux vaut vivre riche que mourir riche.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

La musique est le baume de la vie.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

C'est une sottise que de se donner beaucoup de


peines pour des choses peu importantes.
Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

Le repos est le père de la santé.


Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

Le travail est le fils de la nécessité.


Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)
Un des devoirs de l'amitié est d'écouter avec patience
les plaintes de nos amis.
Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

La réputation est bien peu de chose pour un homme


approchant de sa fin.
Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

Il ne peut point y avoir d'amitié sans confiance, ni de


confiance sans vertu.
Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

La justice exige que l'on répare le tort qu'on a fait.


Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

Les portes de l'enfer sont ouvertes nuit et jour, et le


chemin qui y conduit est aisé et doux.
Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

Un travail assidu ne manque presque jamais la


récompense qu'il mérite.
Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

Le propre de l'esprit humain n'est point de voler de


plaisir en plaisir, mais d'espérance en espérance.
Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

L'exemple est toujours plus puissant que le précepte.


Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)
On ne juge sainement du présent qu'en l'opposant au
passé.
Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

On ne rompt pas aisément de longues habitudes.


Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

Rarement il arrive que deux personnes voyageant au


hasard dans ce monde suivent le même chemin.
Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

Pour connaître une chose, il faut en connaître les


effets.
Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

Ne rien faire est à la portée de chacun.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Qu'un bonheur parfait soit la récompense d'une bonté


parfaite.
Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

Toute faute porte sa conséquence.


Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

Vivre sans exciter quelque affection et sans en


éprouver soi-même ; être heureux sans rien ajouter
au bonheur des autres, ou souffrir sans pouvoir goûter
le baume de la pitié, c'est un état plus triste mille fois
que la solitude ; ce n'est pas la vie d'un ermite, c'est
celle d'un exilé.
Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

Le mariage doit peupler le monde, ou le monde se


peupler sans lui.
Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

Tous les membres d'une famille ne sont pas


également vertueux.
Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

La témérité du jeune âge fait le supplice des vieillards.


Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

Il est plus aisé de faire le mal que le bien.


Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

Les grands ouvrages font exécutés, non par la force,


mais par la persévérance.
Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

Dès que la langue devient l'organe du mensonge, les


hommes se désunissent.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Ôtez la confiance mutuelle, et vous détruirez la


sociabilité.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)
Trahir la vérité est le plus infâme des crimes.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

On perd sa vie à ne jamais rien finir.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Tout homme a ses sujets de plainte.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Si le repos est honteux, l'occupation est dangereuse.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Le souverain bonheur de la terre est la quiétude.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Très peu de mortels savent tirer des plaisirs réels de


leur philosophie.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Ma femme est plutôt un incommode fardeau qu'une


aimable compagne.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Ma femme n'est pour moi qu'un poids inutile !


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Il est rare de faire ce que l'on s'était proposé de faire.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Le temps est de toutes les propriétés celle qu'il faut le


plus garantir contre l'invasion.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Un moment perdu l'est pour jamais.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Si la fortune nous refuse les occasions de bien faire,


au moins évitons soigneusement de nuire.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Quand on fait beaucoup de bien, il est permis de faire


un peu de mal.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Qui ne travaille jamais peut connaître les peines de la


paresse, mais non ses plaisirs.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Se plaindre sans amertume est le propre du


paresseux.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

L'abondance produit le bon marché, et le bon marché


conduit toujours à la dépravation.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Tout ce qui dépend du hasard est sujet aux


vicissitudes.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)
Ceux qui ne prennent pas la peine de penser ont
toujours quelqu'un qui pense pour eux.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Il y a dans la démence des plaisirs connus des seuls


maniaques.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Chaque vérité mise au jour appauvrit la mine d'où les


génies futurs doivent tirer leurs trésors.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Plus on prend, moins il reste.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Tout homme est maître de ses secrets.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

L'espoir trompé guérit rarement.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

Plus on espère, plus il est fâcheux d'être trompé dans


son attente.
Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

La bouche est rarement d'accord avec le cœur.


Samuel Johnson ; Le paresseux (1760)

L'amour est la sagesse du fou et la déraison du sage.


Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)
Le remariage est le triomphe de l'espérance sur
l'expérience.
Samuel Johnson ; Le rôdeur (1770)

Le mariage occasionne de multiples douleurs, mais le


célibat n'offre aucun plaisir.
Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

La force ne fait pas les grandes œuvres, c'est la


persévérance qui les fait.
Samuel Johnson ; L'histoire de Rasselas (1759)

La citation classique est le mot de passe des lettrés


du monde entier.
Samuel Johnson ; In Boswell (1753)

Les 152 citations de Joseph Joubert :

La peur tient à l'imagination, la lâcheté au caractère.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Il faut mourir aimable, si on le peut.


Joseph Joubert ; Des différents âges de la vie,
LXXXIV (1866)

Il y a deux manières d'être sublime ; on l'est par ses


idées ou par ses sentiments.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)
Le corps est la baraque où notre existence est
campée.
Joseph Joubert ; De l'homme, IV (1866)

Les enfants ont plus besoin de modèles que de


critiques.
Joseph Joubert ; De l'éducation, III (1866)

Le beau, c'est l'intelligence rendue sensible.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

L'espérance est un emprunt fait au bonheur.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La tendresse est le repos de la passion.


Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
LIII (1866)

La politesse est à la bonté ce que les paroles sont à la


pensée.
Joseph Joubert ; De la politesse, XCVIII (1866)

Les parfums cachés et les amours secrets se


trahissent.
Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
LVI (1866)

Une heureuse imbécillité nous porte aux choses


sublimes.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)
La parfaite innocence, c'est la parfaite ignorance.
Joseph Joubert ; De la sagesse, XXI (1866)

Il ne faut jamais regretter le temps qui a été


nécessaire pour bien faire.
Joseph Joubert ; De la sagesse, IX (1866)

La gaieté clarifie l'esprit, et l'ennui l'embrouille.


Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
XXII (1866)

L'homme qui ne montre aucun défaut est un sot ou un


hypocrite.
Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
XLIII (1866)

Qui ne voit pas en beau, est mauvais peintre, mauvais


ami, mauvais amant.
Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
XXXIV (1866)

Le but de la dispute ou de la discussion ne doit pas


être la victoire, mais l'amélioration.
Joseph Joubert ; De la conversation, XLI (1866)

La vieillesse aime le peu, et la jeunesse aime le trop.


Joseph Joubert ; Des différents âges de la vie, XXIII
(1866)

La bonne humeur se plaît dans les plaisirs, elle les


aime, elle les multiplie et les crée.
Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
XIV (1866)

La franchise se perd par le silence.


Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
XLI (1866)

Quand on aime, c'est le cœur qui juge.


Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
XXXVII (1866)

Dieu a ordonné au temps de consoler les malheureux.


Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
XXVI (1866)

La modération consiste à être ému comme les anges.


Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
XXIV (1866)

La grossièreté ne pardonne qu'aux vices raffinés.


Joseph Joubert ; Des mœurs, XXXVI (1866)

L'expérience de beaucoup d'opinions donne à l'esprit


beaucoup de flexibilité.
Joseph Joubert ; Des mœurs, XVII (1866)

L'exemple descend et ne monte pas.


Joseph Joubert ; Des mœurs, XI (1866)
Qui n'a qu'un ton est monotone, et qui est monotone
devient ennuyeux.
Joseph Joubert ; De l'éducation, LIII (1866)

Les mots s'illuminent quand le doigt du poète y fait


passer son phosphore.
Joseph Joubert ; De la poésie, XLVIII (1866)

L'idée naît comme le jour après la nuit, après l'aurore ;


l'une éblouit et l'autre éclaire.
Joseph Joubert ; Pensées sur l'homme (1838)

La bonne humeur est aux plaisirs ce que la belle


imagination est aux beaux-arts.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La moitié de moi se moque de l'autre.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

L'erreur agite, la vérité repose.


Joseph Joubert ; De la vérité et de l'erreur, LXXIII
(1866)

Le bien-être est la loi des corps, mais l'ordre est la loi


des esprits.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La piété est au cœur ce que la poésie est à


l'imagination.
Joseph Joubert ; Dieu, l'éternité et la piété, XXXVI
(1866)

Le vrai bonheur, le seul bonheur, tout le bonheur est


dans le bien-être de toute l'âme.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La politesse est la fleur de l'humanité ; qui n'est pas


assez poli n'est pas assez humain.
Joseph Joubert ; De la politesse, XCIV (1866)

La médisance est le soulagement de la malignité.


Joseph Joubert ; De la politesse, LXXXIV (1866)

La grâce imite la pudeur, comme la politesse imite la


bonté.
Joseph Joubert ; De la politesse, CXVI (1866)

La politesse aplanit les rides.


Joseph Joubert ; Des différents âges de la vie, XLVI
(1866)

Le temps calme les ivresses, même celle de l'amitié ;


une longue fidélité a ses dernières admirations.
Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
XLII (1866)

Les enfants n'obéissent aux parents que lorsqu'ils


voient les parents obéir à la règle.
Joseph Joubert ; De l'éducation, II (1866)
L'éducation se compose de ce qu'il faut dire et de ce
qu'il faut taire.
Joseph Joubert ; De l'éducation, XIX (1866)

En élevant un enfant, songez à sa vieillesse.


Joseph Joubert ; De l'éducation, XXIII (1866)

Le triomphe des femmes n'est pas de lasser et de


vaincre leurs persécuteurs, mais de les amollir et de
faire tomber leurs armes.
Joseph Joubert ; De la famille, XI (1866)

Il faut ne choisir pour épouse que la femme qu'on


choisirait pour ami, si elle était homme.
Joseph Joubert ; De la famille, IX (1866)

Tout ce que le père de famille dit aux siens doit


inspirer l'amour ou la crainte.
Joseph Joubert ; De la famille, V (1866)

La faiblesse qui conserve vaut mieux que la force qui


détruit.
Joseph Joubert ; Des gouvernements, XXXVI (1866)

Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les


forces.
Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
XXXVIII (1866)

Le talent va où est la voix de la louange... c'est la


sirène qui l'égare.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

On n'est guère malheureux par réflexion.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Les passions sont aux sentiments ce que la pluie est


à la rosée.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La musique a sept lettres, l'écriture a vingt cinq notes.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Le génie commence les beaux ouvrages, mais le


travail les achève.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La paix de l'âme vaut mieux que la curiosité, et que


toutes les autres ambitions.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

On ne peut trouver de poésie nulle part, quand on


n'en porte pas en soi.
Joseph Joubert ; De la poésie, XLVI (1866)

La vieillesse n'ôte à l'homme d'esprit que des qualités


inutiles à la sagesse.
Joseph Joubert ; Des différents âges de la vie, XXXV
(1866)
Toute puissance a sa source unique dans quelque
obéissance.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

L'imagination est l'œil de l'âme.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Il n'y a que nos passions et nos pensées qui nous


fassent comprendre celles des autres.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Il y a dans la sobriété de la propreté et de l'élégance.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Le droit du plus faible est la justice.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La beauté touche les sens et le beau touche l'âme.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La familiarité plaît, même sans bonté ; avec la bonté,


elle enchante.
Joseph Joubert ; De la politesse, C (1866)

Enseigner, c'est apprendre deux fois.


Joseph Joubert ; De l'éducation, LXVIII (1866)

Il y a des indulgences qui sont un déni de justice.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)
La justice est la vérité en action.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Le cœur est à l'âme ce que le sexe est au corps, c'est


l'organe de son amour.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Le courageux a du courage, et le brave aime à le


montrer.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

L'esprit est un feu dont la pensée est la flamme.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La vertu, c'est la santé de l'âme.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Il y a dans les yeux de l'esprit, de l'âme et du corps.


Joseph Joubert ; De l'homme, IX (1866)

Les passions des jeunes gens sont des vices dans la


vieillesse.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Songe au passé quand tu consultes, au présent


quand tu jouis, à l'avenir dans tout ce que tu fais.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Le son est au vent ce que la flamme est à la chaleur.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)
Ne choisir pour son épouse que la femme qu'on
choisirait pour ami si elle était homme.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La bonne volonté se nourrit facilement d'espérances.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Il n'y a de bon dans l'homme que ses jeunes


sentiments et ses vieilles pensées.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La superstition est la seule religion dont soient


capables les âmes basses.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

N'est pas heureux qui ne veut l'être.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Sotte erreur n'est pas dangereuse, mais les erreurs


ingénieuses.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La vie est un devoir dont il faudrait tâcher de se faire


un plaisir, comme de tous nos autres devoirs.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Sans modèle, et sans un modèle idéal, nul ne peut


bien faire.
Joseph Joubert ; De la sagesse, XXXIX (1866)
Tout s'apprend, même la vertu.
Joseph Joubert ; De la sagesse, XXXI (1866)

La nécessité peut rendre innocente une action


douteuse, mais elle ne saurait la rendre louable.
Joseph Joubert ; De la sagesse, XX (1866)

La vertu par calcul est la vertu du vice.


Joseph Joubert ; De la sagesse, XIV (1866)

La vertu est la santé de l'âme, elle fait trouver de la


saveur aux moindres feuilles de la vie.
Joseph Joubert ; De la sagesse, XI (1866)

La sagesse humaine éloigne les maux de la vie ; la


sagesse divine fait seule trouver les vrais biens.
Joseph Joubert ; De la sagesse, VII (1866)

Le bon sens s'accommode au monde ; la sagesse


tâche d'être conforme au ciel.
Joseph Joubert ; De la sagesse, VI (1866)

Consulte les anciens, écoute les vieillards.


Joseph Joubert ; De la sagesse, III (1866)

La sagesse est le repos dans la lumière ; heureux


sont les esprits assez élevés pour se jouer dans ses
rayons !
Joseph Joubert ; De la sagesse, II (1866)
La raison peut nous avertir de ce qu'il faut éviter ; le
cœur seul dit ce qu'il faut faire.
Joseph Joubert ; De la sagesse, L (1866)

La vie entière est employée à s'occuper des autres ;


nous en passons une moitié à les aimer, l'autre moitié
à en médire.
Joseph Joubert ; Des différents âges de la vie, LXVI
(1866)

La religion est un feu que l'exemple entretient, et qui


s'éteint, s'il n'est communiqué.
Joseph Joubert ; De la religion, CX (1866)

Quiconque ôte à un homme la liberté pour toute sa vie


est digne de mort.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Le sourire réside sur les lèvres ; mais le rire a son


siège et sa bonne grâce sur les dents.
Joseph Joubert ; De l'homme, VIII (1866)

Il y a des erreurs invincibles qu'il ne faut jamais


attaquer.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Ce sont toujours nos impuissances qui nous irritent.


Joseph Joubert ; Des passions et affections de l'âme,
XXIX (1866)
Tout talent a pour cause, pour principe et pour
essence la capacité d'être plus ou moins attentif.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Le remords sanctifie le vice.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

En France, il semble qu'on aime les arts pour en juger


bien plus que pour en jouir.
Joseph Joubert ; Des mœurs, LXX (1866)

Il semble que les peuples aiment les périls, et que


lorsqu'ils en manquent, ils s'en créent.
Joseph Joubert ; Des mœurs, LVII (1866)

En politique, il faut toujours laisser un os à ronger aux


frondeurs.
Joseph Joubert ; Des mœurs, LVI (1866)

La voix du peuple n'a d'autorité que lorsqu'elle est


celle d'un peuple contenu.
Joseph Joubert ; Des mœurs, XXVII (1866)

Un boucher ayant besoin d'un avocat se rend au


palais, et y fait choix du plus gras !
Joseph Joubert ; Des mœurs, XXII (1866)

Quiconque n'a aucune opinion fixe, n'a pas de


sentiments constants.
Joseph Joubert ; Des mœurs, XIX (1866)

Dans l'embarras de savoir quelle est l'opinion la plus


vraie, il faut choisir la plus honnête.
Joseph Joubert ; Des mœurs, XVIII (1866)

Demander la nature humaine incorruptible, c'est


demander du vent qui n'ait point de mobilité.
Joseph Joubert ; Des mœurs, XIV (1866)

Les coutumes font les mœurs publiques, et les


habitudes les mœurs individuelles.
Joseph Joubert ; Des mœurs, I (1866)

Le plaisir que les hommes goûtent à se sentir


instruire, suffirait à leur bonheur ; en être cause
devrait aussi suffire a notre ambition ; mais nous ne
nous contentons pas d'être utiles : nous voulons
éblouir !
Joseph Joubert ; De l'éducation, LV (1866)

La simplicité n'a jamais corrompu le goût.


Joseph Joubert ; De l'éducation, XXXIX (1866)

Rien ne corrige un esprit mal fait : triste et fâcheuse


vérité, qu'on apprend après bien des soins perdus !
Joseph Joubert ; De l'éducation, XXXVII (1866)

La direction de notre esprit est plus importante que


son progrès.
Joseph Joubert ; De l'éducation, XXXIV (1866)

Tout ce qui n'a aucun danger n'est digne d'aucune


attaque.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La critique est un exercice méthodique du


discernement.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

La justice et la justesse sont deux qualités qui


dérivent de la même source.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Ce qui est ingénieux est bien près d'être vrai.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

En poésie, les beaux vers sont ceux qui s'exhalent


comme des sons ou des parfums.
Joseph Joubert ; De la poésie, XXV (1866)

La civilité est une partie de l'honnête.


Joseph Joubert ; De la politesse, XCIX (1866)

La gravité n'est que l'écorce de la sagesse, mais elle


la conserve.
Joseph Joubert ; De la politesse, CIV (1866)

Le bon goût est nécessaire à la moitié de la morale,


car il règle les bienséances.
Joseph Joubert ; De la politesse, CX (1866)

Les poètes sont enfants avec beaucoup de grandeur


d'âme, et avec une céleste intelligence.
Joseph Joubert ; De la poésie, XV (1866)

Conservons un peu d'ignorance, pour conserver un


peu de modestie.
Joseph Joubert ; De l'éducation, XX (1866)

Faites de l'amour des parents un sentiment et un


précepte, mais n'en faites jamais une thèse, une
simple démonstration.
Joseph Joubert ; De l'éducation, XIV (1866)

La crédulité se forge plus de miracles que l'imposture


ne peut en inventer.
Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Le sublime est la cime du grand.


Joseph Joubert ; Carnets et textes recueillis (1938)

Les 121 citations de Marcel Jouhandeau :

Mieux vaut se quitter bons amis que de s'entêter à


faire toute sa vie mauvais ménage.
Marcel Jouhandeau ; Journaliers (1959)

Un baiser n'engage pas, l'amour n'a rien à voir avec


ces divertissements.
Marcel Jouhandeau ; Aux cent actes divers (1971)

On se pardonne difficilement de ne pas être admirable


en toutes choses.
Marcel Jouhandeau ; Eléments pour une éthique
(1955)

Chacun porte en lui son Enfer à la mesure de sa


méchanceté ou son Ciel modelé sur la générosité de
son cœur.
Marcel Jouhandeau ; Magnificat (1963)

Le Jugement dernier est dans la suite et la fin de nos


sentiments et de nos actions.
Marcel Jouhandeau ; Magnificat (1963)

L'amour est un élixir qui me rend léger à en perdre


mon poids.
Marcel Jouhandeau ; Chronique d'une passion (1949)

L'amour n'est qu'une occasion pour un orage d'éclater


: ivre et inassouvi, on n'étreint jamais que l'ombre de
ce qu'on croit tenir : aussi, peu importe le simulacre,
pourvu qu'on lui donne les noms les plus doux tour à
tour ou les plus cruels.
Marcel Jouhandeau ; Chronique d'une passion (1949)

L'amour est une religion royale, souhaitée, embrassée


avec ferveur et dont je serais volontiers le martyr, il
nous pourvoit d'antennes qu'on croyait l'apanage
exclusif des mages.
Marcel Jouhandeau ; Chronique d'une passion (1949)

L'excommunication de la part d'un ami est un désert


où l'on forge son armure.
Marcel Jouhandeau ; Chronique d'une passion (1949)

Ce n'est pas parce que je suis au comble de la Folie


que je ne crois pas à la Sagesse, voire à la mienne.
Marcel Jouhandeau ; Chronique d'une passion (1949)

Rien de plus excitant que d'appartenir à un être qui


vous dispute à mesure ce qu'il vous donne.
Marcel Jouhandeau ; La possession (1970)

Rien ne me semble plus monstrueux que de faire


croire à quelqu'un qu'on l'aime, s'il n'en est rien, parce
que rien ne me semble aussi grave, aussi sacré que
la passion. Il arrive cependant qu'on croie aimer
quelqu'un passionnément, et qu'il n'en soit rien. Tout
d'un coup on s'en aperçoit, on n'aime plus, et l'autre
continue à croire tout posséder, alors qu'il n'a plus
aucun droit sur vous.
Marcel Jouhandeau ; Magnificat (1963)

A moins qu'il s'agisse de procréer, le mariage est un


risque trop grave de se diminuer pour être couru
légèrement. Mais « les mariages sont écrits dans le
Ciel », dit la Sagesse des nations, ce qui signifie à
peu près qu'ils répondent à une sorte de fatalité, qu'ils
font partie de notre destin. Reste alors à préserver sa
personnalité de toute limitation ou altération, au cœur
de l'inéluctable.
Marcel Jouhandeau ; L'éternel procès (1959)

En quête de la perfection nous attachons nos yeux


sur un être et comme il y en a toujours un autre de
plus parfait, nous nous détachons bientôt du premier
pour le second et ainsi de suite, enregistrant 10.000
faillites successives et sans acquérir la moindre
expérience. Le remède à tant de fatigue et de chagrin
serait peut-être d'adopter enfin quelqu'un à cause de
sa misère, à cause de ce qui lui manque.
Marcel Jouhandeau ; Lettre à Max Jacob, le 14 juin
1924.

La gentillesse ce n'est que la bonne humeur, une


bonne humeur constante, inaltérable et à la fin
comme inaliénable, qui nous accompagne et ne nous
lâche plus, pas même devant la mort et par-delà.
Marcel Jouhandeau ; Que la vie est une fête (1966)

Chez les uns le sexe est un accessoire, chez les


autres l'essentiel d'eux-mêmes.
Marcel Jouhandeau ; Algèbre des valeurs morales
(1935)

Aimer, c'est n'avoir plus droit au soleil de tout le


monde, on a le sien.
Marcel Jouhandeau ; Algèbre des valeurs morales
(1935)
Savoir aimer, c'est ne pas aimer ; aimer, c'est ne pas
savoir.
Marcel Jouhandeau ; Algèbre des valeurs morales
(1935)

S'aimer, c'est avoir le même souffle, un seul cœur,


une âme géminée, des entrailles communes.
Marcel Jouhandeau ; Que l'amour est un (1961)

Tout prend, à mesure qu'on vieillit, l'allure du souvenir,


même le présent.
Marcel Jouhandeau ; Réflexions sur la vieillesse et la
mort (1956)

La déception concerne celui-là seul qui l'éprouve.


Marcel Jouhandeau ; Réflexions sur la vieillesse et la
mort (1956)

On épouse une femme pour ses qualités, et on la


quitte pour les défauts de ses qualités.
Marcel Jouhandeau ; Monsieur Godeau marié (1933)

Le mariage est une invention diabolique : enchaîné


l'un à l'autre, on se hait avec le devoir ou l'illusion de
s'aimer, à moins qu'il ne faille aimer, non pour le
plaisir, mais pour la souffrance qu'on donne et qu'on
reçoit.
Marcel Jouhandeau ; Monsieur Godeau marié (1933)

Quand un homme a la force de reculer devant son


unique bonheur qui serait aussi son unique malheur,
quand un homme a cette force de fer, il est déjà un
dieu qui a trouvé le chemin de la perfection, là où tant
de voyageurs enlisés abandonnent leurs corps que
les autres retrouvent le long de la route fatale, comme
des croix pour les avertir et les protéger contre le mal
qui les condamne au même sort.
Marcel Jouhandeau ; Les Argonautes (1996)

Les êtres les plus cruels ont des revers si doux qu'il
ne faut pas se les aliéner.
Marcel Jouhandeau ; L'école des filles (1960)

La politesse est une grande force, la forme viable de


l'insolence, un art dont se servent les sots.
Marcel Jouhandeau ; Monsieur Godeau intime (1926)

Il n'y a qu'avec moi que je ne m'ennuie jamais.


Marcel Jouhandeau ; Une gifle de bonheur (1970)

L'absurdité est une surdité absolue, universelle et


éternelle.
Marcel Jouhandeau ; Une gifle de bonheur (1970)

La suprême élégance, c'est de n'avoir aucune illusion


et de se conduire quand même comme si l'on était
dupe.
Marcel Jouhandeau ; La Malmaison (1965)

Ce ne sont pas ceux qui crient leur amour qui aiment


le plus ni le plus longtemps.
Marcel Jouhandeau ; Le lien de ronces (1964)

Aujourd'hui les garçons qui aiment les femmes sont


souvent plus efféminés qu'elles.
Marcel Jouhandeau ; Éloge de la volupté (1951)

Loin de vous, tout m'est exil ; avec vous seul, je ne


suis pas seul.
Marcel Jouhandeau ; L'école des garçons (1953)

L'Enfer est un lieu d'exil où se rassemblent ceux qui


n'ont pas permis à Dieu de les fréquenter.
Marcel Jouhandeau ; La mort d'Élise (1971)

On ne respire plus, si l'on s'écoute respirer.


Marcel Jouhandeau ; Réflexions sur la vieillesse et la
mort (1956)

Le paresseux fait semblant de faire tout ce qu'il fait.


Marcel Jouhandeau ; Ma classe de sixième (1966)

Il arrive que deux êtres se comprennent, qu'ils


s'aiment, exception qui ressemble au miracle.
Marcel Jouhandeau ; La Malmaison (1965)

Les mêmes mots n'ayant pas le même sens pour


tous, le langage ne peut conduire qu'à une dispute.
Marcel Jouhandeau ; La Malmaison (1965)

De discussion en dispute, les injures pleuvent et enfin


les gifles !
Marcel Jouhandeau ; La faute plutôt que le scandale
(1949)

Le Saint ferme ses sens à la multiplicité ; le Pécheur


dispute à Dieu une infinité de solitudes.
Marcel Jouhandeau ; Le portrait de Don Juan
(posthume, 1981)

Le désir, c'est l'infini dans un battement de cœur.


Marcel Jouhandeau ; Le portrait de Don Juan
(posthume, 1981)

Dieu t'a donné un corps pour t'en réjouir jusqu'aux


extrêmes limites de l'âge : c'est aller contre la nature
que de te priver de moi, et de me priver de toi.
Marcel Jouhandeau ; Du singulier à l'éternel (Août
1972 - Décembre 1973)

Il n'est pas de bonne humeur sans abandon, sans un


peu de relâchement.
Marcel Jouhandeau ; Gémonies (1972)

Il suffit pour être content de son cœur d'aimer autant


qu'il est permis d'aimer.
Marcel Jouhandeau ; Magnificat (Mars - Juillet 1963)

L'extase est incompatible avec l'habitude.


Marcel Jouhandeau ; Du singulier à l'éternel (Août
1972 - Décembre 1973)
Une caresse ne touche certains êtres que dans la
mesure où elle les tue.
Marcel Jouhandeau ; De l'abjection (1939)

Tous mes gestes sont des caresses, et tous mes


regards des regards d'amour.
Marcel Jouhandeau ; Le lien de ronces (1964)

Hélas ! on ne se venge souvent d'une misère qu'en


donnant dans une autre !
Marcel Jouhandeau ; Écrits secrets, Tirésias
(posthume, 1988)

Que Dieu fût la politesse même et le Diable un garçon


mal élevé, on s'en doutait !
Marcel Jouhandeau ; Être inimitable (1964)

Qui n'a qu'un talent peut être un génie ; qui en a


plusieurs est plus aimable.
Marcel Jouhandeau ; Divertissements (1965)

Fais ton possible pour être poli, rien pour faire de la


peine.
Marcel Jouhandeau ; Lettres d'une mère à son fils
(1971)

La politesse n'est qu'une forme du respect que les


autres nous inspirent.
Marcel Jouhandeau ; Être inimitable (1964)
Sourire est notre dernière politesse, la suprême
coquetterie, l'ultime parure de nos visages.
Marcel Jouhandeau ; Écrits secrets (posthume, 1988)

Méfiez-vous de ceux qui font étalage de leur politesse


!
Marcel Jouhandeau ; Parousie, Journaliers (1967-
1968)

La politesse a le front de la bonté et le cœur de


l'insolence.
Marcel Jouhandeau ; Monsieur Godeau intime (1926)

On est souvent humble parce qu'on se sent


orgueilleux, poli parce que l'on voudrait être insolent.
Marcel Jouhandeau ; Lettres et divers écrits (1979)

La sainteté n'est peut-être que le comble de la


politesse.
Marcel Jouhandeau ; De l'abjection (1939)

La sincérité absolue ne peut conduire qu'à l'immobilité


ou à la folie.
Marcel Jouhandeau ; Algèbre des valeurs morales
(1935)

Le plaisir est le plus souvent imparfait : Ce n'est pas


une raison pour le refuser.
Marcel Jouhandeau ; Le portrait de Don Juan
(posthume, 1981)
Dire oui à tout sans réticence ni crainte, c'est pratiquer
la vertu d'abandon.
Marcel Jouhandeau ; Parousie (1968)

Le sacrilège des sacrilèges, c'est de porter


mortellement la main sur soi.
Marcel Jouhandeau ; Trois crimes rituels (1962)

L'absence est le contraire de l'absence quand on


aime : Comment douter de l'existence d'un soleil !
Marcel Jouhandeau ; Du pur amour (1970)

Il est des gens de bonne foi qui ne sentent que ce qui


leur est dû, et rien de ce qu'ils doivent.
Marcel Jouhandeau ; Chroniques maritales (1938)

Il n'y a pas de courage triste.


Marcel Jouhandeau ; Journal sous l'occupation
(postume, 1980)

Ce qui me fatigue, ce n'est pas d'en trop faire, c'est la


paresse des autres.
Marcel Jouhandeau ; Jaunisse, Chronique (1956)

Je ne connais rien de plus comique, de plus ridicule,


que le repos des paresseux.
Marcel Jouhandeau ; La possession (1970)

On est rarement paresseux par nature, mais par


erreur de calcul face au travail.
Marcel Jouhandeau ; Que l'amour est un (1967)

Le paresseux a toujours la même allure qui nous


oblige à penser que le moindre geste lui coûte.
Marcel Jouhandeau ; Ma classe de sixième (1966)

L'homme est fait pour un instant de labeur, et pour


une éternelle paresse.
Marcel Jouhandeau ; Algèbre des valeurs morales
(1935)

Rien n'est plus néfaste à l'amour que la moindre


intimité.
Marcel Jouhandeau ; Que l'amour est un (1967)

À mesure que le corps descend vers son déclin, vers


son apogée l'âme s'élève.
Marcel Jouhandeau ; Réflexions sur la vieillesse et la
mort (1956)

La discrétion est la seule vertu qui souffre l'excès,


sans en souffrir.
Marcel Jouhandeau ; Le portrait de Don Juan
(posthume, 1981)

Par la constance de la générosité, on supprime la


morale.
Marcel Jouhandeau ; Éloge de l'imprudence (1931)

La douceur envers soi est la source de toute


politesse.
Marcel Jouhandeau ; Réflexions sur la vieillesse et la
mort (1956)

Ceux qui peuvent haïr ou songer à se venger ne


savent pas ce que c'est qu'aimer.
Marcel Jouhandeau ; Que la vie est une fête (1966)

Le seul somnifère efficace et bénéfique est la sérénité


qu'il s'agit de vouloir atteindre.
Marcel Jouhandeau ; Nouveau testament (1968)

La bonté consiste à vivre avec ceux qui nous ont


meurtris, comme si de rien n'était.
Marcel Jouhandeau ; Que la vie est une fête (1966)

La vieillesse apporte une lucidité dont la jeunesse est


bien incapable, et une sérénité bien préférable à la
passion.
Marcel Jouhandeau ; Réflexions sur la vieillesse et la
mort (1956)

L'inoubliable, c'est la beauté d'un visage souriant et


serein.
Marcel Jouhandeau ; Souffrir et être méprisé (1976)

Prenez garde, jamais le Ciel n'est plus serein qu'à


l'approche des orages.
Marcel Jouhandeau ; Du pur amour (1970)
Que signifie d'étreindre quelqu'un, si on ne l'aime pas
à en perdre la raison ? Mieux vaut aimer
l'insaisissable, l'inaccessible, un souvenir.
Marcel Jouhandeau ; Le portrait de Don Juan
(posthume, 1981)

Mieux vaut mourir d'un excès de vigueur que d'un


manque de vitalité.
Marcel Jouhandeau ; La vertu dépaysée (1968)

Mieux vaut d'être haï par un doux qu'aimé par un


cruel.
Marcel Jouhandeau ; Monsieur Godeau marié (1933)

Mieux vaut d'avoir tous les vices que de n'en avoir


aucun.
Marcel Jouhandeau ; Algèbre des valeurs morales
(1935)

À force de déception, on finit toujours par n'aimer que


soi.
Marcel Jouhandeau ; Jaunisse, Chronique (1956)

Se séparer, en se taisant, comme on s'effacerait de la


liste des vivants.
Marcel Jouhandeau ; Que tout n'est qu'allusion (1963)

L'intimité ne commence que là où il n'y a plus


d'amour-propre.
Marcel Jouhandeau ; De l'abjection (1939)
Les baisers écrits ne parviennent pas à destination.
Marcel Jouhandeau ; Gémonies (1972)

Vous n'êtes plus rien pour elle ; du moment qu'elle ne


trouve plus en vous son rêve.
Marcel Jouhandeau ; Chroniques maritales (1938)

Aimer et haïr, ce n'est qu'épuiser avec passion l'être


d'un être.
Marcel Jouhandeau ; Souffrir et être méprisé (1976)

Il y a l'amour au repos et l'amour en action : c'est


comme tu aspires et expires, quand tu respires.
Marcel Jouhandeau ; Confrontation avec la poussière
(1970)

On me condamne, on me hait ? on me caresse, on


me loue ? qu'importe.
Marcel Jouhandeau ; Algèbre des valeurs morales
(1935)

L'amour ne peut supporter le temps ni l'espace, tout


ce qui divise.
Marcel Jouhandeau ; Monsieur Godeau intime (1926)

Mieux vaut aimer en Enfer que d'être sans amour


dans le Paradis.
Marcel Jouhandeau ; Algèbre des valeurs morales
(1935)
Qu'il est bien agréable de caresser un être de son
espèce et d'un sexe différent du sien.
Marcel Jouhandeau ; Confrontation avec la poussière
(1970)

Mourir d'amour, c'est tout ce que j'ai voulu faire, dès


mon adolescence.
Marcel Jouhandeau ; Orfèvre et sorcier (1975)

On peut bien faire l'amour sans amour, comme on


mange, parce qu'on a faim !
Marcel Jouhandeau ; Du pur amour (1970)

Celui-là est glorieux qui, jouissant de lui-même, n'a


pas besoin de louanges étrangères.
Marcel Jouhandeau ; Algèbre des valeurs morales
(1935)

J'ai tant d'amour au fond de moi, tant d'amour qui ne


demande qu'à s'exprimer.
Marcel Jouhandeau ; Du singulier à l'éternel (1972-
1973)

L'amour, un drame dont l'enjeu est l'infini et qui oscille


longtemps entre un compromis avec la raison et une
folie.
Marcel Jouhandeau ; Jeux de miroirs (1966)

Quand j'aime, l'Autre est moi plus que moi.


Marcel Jouhandeau ; Le portrait de Don Juan
(posthume, 1981)
Les 61 citations de Julie de Lespinasse :

En amour, les grands plaisirs touchent de près aux


grandes douleurs.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Aimer, c'est faire un pacte avec la douleur ; ne pas


aimer, c'est vivre mort.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Mes plus secrètes pensées ne sont remplies que de


toi.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Les obstacles aiguillonnent le génie.


Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Se passer de l'amour et de ses plaisirs, mieux vaut ne


jamais avoir vécu.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Si c'est une folie que de t'aimer, j'accepte volontiers


de devenir folle.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Il est des hommes qui écrivent des lettres d'amour si


impersonnelles qu'elles peuvent convenir à toutes les
femmes ; il n'en est pas de même des miennes, mes
lettres ne peuvent avoir qu'une seule adresse.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

J'ai si souffert de la calomnie et de la méchanceté,


que vivre loin de tous est mon dédommagement.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Je suis libre et indépendante, et en me livrant toute


entière à ma disposition, je n'ai aucun remords.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Les hommes ne vivent que de vanité et d'ambition, et


moi je ne vis que pour aimer.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Il n'y a pas de malheur comparable à celui d'une


passion profonde et malheureuse.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

De l'injustice et de la méchanceté gratuite des


hommes, j'en ai été réduite au désespoir.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Les passions sont antagonistes : l'orgueil combat


l'ambition, l'avarice combat l'amour, la vanité lutte
contre toutes.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

On ne s'amuse pas longtemps de l'esprit d'un idiot.


Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)
Le supplice d'une âme sensible, c'est de n'avoir point
de remède pour soulager la peine d'un ami.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Il n'est pas au pouvoir de ceux que j'aime de faire


cesser mes maux.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Les sots et les idiots, je les hais, je les fuis, mais je ne


les crains pas.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

On se repent souvent de s'être livré trop vite à une


liaison.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Il y a des moments où je me sens si lasse de vous,


que je suis prête à vous laisser en chemin.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Les souffrances physiques rapetissent l'âme, et le


manque de sommeil épuise l'esprit.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Pourvu que ceux qu'on aime soient bons et aimables,


peu importe les autres.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

L'espèce humaine n'est pas méchante, elle n'est que


sotte.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Trois mois sans te voir, ce n'est pas être absent, c'est


être mort.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Quand on est honnête et sensible, on revient souvent


où l'on est toujours attendu.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

La plupart des femmes n'ont pas besoin d'être


aimées, elles veulent seulement être préférées.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

En amour, je hais la prudence ; j'aime l'abandon, et je


n'agis que de premier mouvement.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

On est comme on est, et je préfère avoir à vous


demander pardon que de ne point faire de fautes.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Vivre seul et ne s'occuper que de soi, c'est mettre à


l'abri des plus grands malheurs son cœur.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Quand deux cœurs ne battent plus à l'unisson, la


séparation en est le remède.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)
Toujours au plus violent orage a succédé le calme.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Se sentir abandonnée par l'homme que l'on aime, il


n'est pire douleur pour un cœur.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

L'avenir est comme le ciel, on y voit tout ce que l'on


veut y voir.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

L'orgueil et la fierté chez les vaniteux est ce qu'il y a


de plus inflexible.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

La sensibilité et la tendresse lient, tout ce qui les


séparent de l'être aimé leur paraît manque et ennui.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Les plus grandes distances ne sont pas celles que la


nature a marquées par les lieux.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Profitez de votre jeunesse afin que votre vieillesse ne


vous reproche pas de l'avoir mal employée.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Les hommes peuvent s'aimer avant de se connaître,


les époux doivent se connaître avant de se marier.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)
Le mariage est comme la loterie, on choisit rarement
le bon billet.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Une contenance grave donne souvent un air


d'importance à un sot.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

La langueur est souvent plus pénible que la douleur :


on veut mourir, on n'en a pas la force.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

La première de toutes les qualités pour se faire aimer,


c'est d'être aimant.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

La nature en formant un homme de génie lui secoue


le flambeau sur la tête.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Plus la vengeance est facile, moins on prend de


plaisir en se vengeant.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

La haine est le microscope des défauts ; l'amour est


celui des bonnes qualités.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Les gens d'esprit ne côtoient que les gens instruits,


avec les sots, ils s'ennuient.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Que le temps s'écoule lentement quand on est loin de


la personne que l'on aime !
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Il y a bien loin entre les sentiments qu'on se


commande et les sentiments qui nous commandent.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Quoi qu'on fasse, on ne saurait tromper sa


conscience.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Ceux qui viennent me voir me font honneur, ceux qui


ne viennent pas me font plaisir.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

La musique a été inventée par un homme sensible qui


souhaitait consoler les malheureux.
Julie de Lespinasse ; Maximes et pensées (1776)

Les 84 citations de Juvénal :

Regardez comme un grand crime de préférer


l'existence à l'honneur.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Qu'il est triste de n'avoir d'autre appui que le mérite de


ses ancêtres !
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La mort n'épargne pas même les tombeaux.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Un animal occupe presque toujours la première place


dans le cœur d'une femme qui n'aime ni son amant ni
son mari. Et la vie de ce dernier ne tiendrait à rien, si
le sacrifice qu'elle en ferait volontiers, pouvait sauver
celle de son chien, de son chat ou de son oiseau.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Il n'y a pas une bonne femme, et s'il en fut jamais une,


je ne sais par quel destin une méchante chose se
trouva bonne.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Les femmes ne sont courageuses qu'à se déshonorer.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La femme est le plus grand des maux.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Que la femme que vous épouserez n'ait point un


langage affecté. Il faut qu'un mari puisse faire
impunément devant elle un solécisme.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La vengeance est la volupté d'une âme petite et


basse.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Si tu te disposes à quelque vilaine action, ne méprise


pas les tendres années de ton fils.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Le plus triste des hommes est l'avare qui passe tout


son temps à surveiller son trésor.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

L'argent qu'on gagne sent toujours bon, d'où qu'il


vienne.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La passion des richesses croît à mesure que le trésor


grossit : moins on possède, moins on désire.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Le vice, pour mieux nous tromper, se pare souvent


des couleurs de la vertu.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

L'enfance ne saurait être trop respectée.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Quiconque projette le crime est déjà coupable.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Rien de plus audacieux qu'une femme prise sur le fait,


le flagrant délit excite encore sa fureur et son audace.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Il n'y a personne pour qui la vengeance ait plus


d'attrait que pour une femme.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Le plaisir de se venger a toujours été celui d'un esprit


faible et malsain.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

L'étude de la sagesse, en rectifiant nos idées, nous


affranchit insensiblement de nos erreurs, et nous rend
supérieurs à nos passions.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La philosophie nous apprend à triompher du sort.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Les larmes que l'argent perdu fait couler sont bien


sincères.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Un homme ne doit pas être plus faible que


malheureux.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Le premier châtiment d'un coupable, c'est qu'il ne


saurait s'absoudre à son propre tribunal.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.
Le crime est odieux, même au criminel.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La fureur d'une femme est au comble quand ses


ressentiments sont aiguillonnés par la honte.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Le plaisir n'est plaisir qu'autant qu'on en jouit


rarement.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

L'homme est plus altéré de gloire que de vertu.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

L'excès du pouvoir, toujours en butte aux fureurs de


l'envie, perd les ambitieux.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Le voyageur dont la bourse est vide chante devant le


voleur.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Il y a peu de gens assez exempts de préjugés pour


discerner les vrais biens des maux réels.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La jeunesse a besoin d'indulgence.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.
Le règne des passions doit être court.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Un crime qui est le fruit du vice, se fait d'autant plus


remarquer, que celui qui l'a commis est plus élevé au-
dessus des autres.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Il n'y a que la mort qui puisse nous faire convenir que


l'homme est bien peu de chose.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La vraie noblesse, c'est la vertu.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Surveiller une troupe d'enfants n'est point une petite


tâche.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Chacun veut acquérir des connaissances, mais de


payer le salaire, tout le monde y répugne.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Rien n'afflige tant les hommes que l'ignorance de


l'avenir.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Dans les choses même les plus honnêtes, il est un


terme où le sage doit s'arrêter.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.
Quand il s'agit de se prononcer sur la vie d'un
homme, on ne saurait trop y réfléchir.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Les traits de l'amour partent souvent de la dot qu'on


espère.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Que de paroles étouffées sons un mauvais habit !


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

On ne voit la plupart du temps chez les riches que des


valets insolents.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Peu de chose suffit pour vivre.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Le pouvoir suprême croit tout, quand on le flatte.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Un méchant ne saurait être heureux.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Pauvres et vains, voilà notre véritable caractère.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

L'or est aujourd'hui le tarif de la probité, plus on en


possède, plus on paraît digne de foi.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.
Défions-nous des gens qui cherchent à pénétrer les
secrets des familles, afin d'avoir sur elles l'ascendant
que donne la crainte.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

On n'arrive pas subitement au comble de l'infamie.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Un grain suffit pour gâter une grappe, et dans un


troupeau, le mal d'un seul se communique à tous.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Les traits de la censure épargnent les corbeaux , et


ne percent que la timide colombe.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Les hommes adonnés au même vice se soutiennent


tous.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Rien de plus trompeur que le visage.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Le casque sur la tête, il n'est plus temps de reculer.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

On ne parvient sûrement au calme du bonheur que


par le sentier de la vertu.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.
On loue la probité, mais on la laisse se morfondre.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

On désire moins quand on a rien.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Ne méprise pas l'âge tendre de ton fils.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

On ne saurait trop respecter l'innocence d'un enfant.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

L'inconstance fut toujours le caractère des méchants.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Quiconque médite un forfait en est déjà coupable.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Les dieux punissent la seule pensée du crime.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La crainte fait taire le penchant.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Nul ne savoure plus la vengeance que la femme.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La sagesse nous dépouille de nos erreurs.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.
L'heureuse sagesse insensiblement nous affranchit de
nos vices.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Le moindre prétexte suffit à la colère.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La vengeance est le plaisir d'une âme faible.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

D'où qu'il vienne, le gain fleure une bonne odeur.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Le séducteur est le moins heureux parmi les


méchants.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Que la nature lui en refuse le don, et c'est l'indignation


qui dictera au poète ses vers.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

La plus grande folie est de vivre pauvre pour mourir


riche.
Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

On loue l'honnêteté, mais elle meurt de faim.


Juvénal ; Satires - env. 120 ap. J.-C.

Les 59 citations de Emmanuel Kant :


L'orgueil est une sottise qui exige que les autres
s'estiment peu en comparaison de nous-mêmes.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

Le devoir pour l'homme est de travailler à son


amélioration morale.
Emmanuel Kant ; La religion dans les limites de la
simple raison (1793)

Dépasser ses limites, c'est témérité et présomption.


Emmanuel Kant ; La religion dans les limites de la
simple raison (1793)

Une bonne éducation est la source de tout bien dans


le monde.
Emmanuel Kant ; Traité de pédagogie (posthume,
1803)

L'absence du courage est poltronnerie, l'absence de


l'intrépidité est timidité.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

Un amoureux fou est aveugle sur les défauts de l'objet


aimé, mais, huit jours après le mariage, l'amoureux
retrouve la vue.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

La vie n'a de valeur que par rapport à l'usage qu'on en


fait.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)
La nature a mis la douleur dans l’homme pour le faire
agir.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

Plus tu penses, et plus tu agis ; plus tu agis, et plus tu


vis.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

Pourquoi le travail est-il la meilleure manière de jouir


de la vie ? Parce que c'est une occupation pénible
(désagréable en soi et qui n'a de charmes que dans
ses conséquences), et que le repos, résultant de la
simple cessation d'une longue fatigue, cause un
plaisir sensible, un bien-être véritable.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

La fin des peines d'amour est la fin de l'amour même.


Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

La vie est un jeu continuel de plaisir et de peine.


Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

L'esprit est une fleur de la jeunesse, le jugement un


fruit mûr de la vieillesse.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

L'hypocondriaque est toujours pendu au cou du


médecin qui le soigne avec douceur. Et le médecin ne
peut le tranquilliser que comme il ferait avec un
enfant, en lui donnant des pilules de mie de pain en
guise de médicaments.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

Le fat est un jeune sot, le suffisant est un vieux sot.


Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

Quand les fous vont à la foire, les marchands se


frottent les mains.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

L'homme loyal, qui accorde facilement sa confiance,


est une proie facile pour un fripon.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

Le manque de jugement sans esprit est stupidité.


Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

Tout désir implique la prévoyance de ce qui peut le


satisfaire.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

L'art d'écrire est fondé sur la mémoire.


Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

L'ivresse délie la langue, mais elle ouvre en même


temps le cœur à une qualité morale : la franchise.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

Nul ne peut expérimenter en soi-même le fait de


mourir, car pour faire une expérience il faut vivre.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)
La politesse est un oubli de soi-même qui inspire la
bienveillance.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

Il n'y a aucun mérite à faire ce qui est facile.


Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

Celui qui n'a rien appris de ce qu'on doit apprendre


pour savoir une chose est un ignorant.
Emmanuel Kant ; Anthropologie (1798)

L'éducation est un art dont la pratique a besoin d'être


perfectionnée par plusieurs générations.
Emmanuel Kant ; Traité de pédagogie (posthume,
1803)

Le manque de discipline et d'instruction fait des


hommes de très mauvais maîtres pour leurs élèves.
Emmanuel Kant ; Traité de pédagogie (posthume,
1803)

L'homme ne peut devenir homme que par l'éducation,


il n'est que ce qu'elle le fait.
Emmanuel Kant ; Traité de pédagogie (posthume,
1803)

Qui n'est point cultivé est brut ; qui n'est pas discipliné
est sauvage.
Emmanuel Kant ; Traité de pédagogie (posthume,
1803)
Le droit ne peut être rendu que par la justice.
Emmanuel Kant ; De la paix perpétuelle (1795)

L'honnêteté est la meilleure politique.


Emmanuel Kant ; De la paix perpétuelle (1795)

La possession du pouvoir corrompt le libre jugement


de la raison.
Emmanuel Kant ; De la paix perpétuelle (1795)

La philosophie est la servante de la théologie.


Emmanuel Kant ; De la paix perpétuelle (1795)

Un despotisme sans âme, après avoir étouffé les


germes du bien, finit toujours par conduire à
l'anarchie.
Emmanuel Kant ; De la paix perpétuelle (1795)

Rien au monde ne s'accorde plus mal avec le dessein


de soutenir une bonne cause que la ruse et le
mensonge.
Emmanuel Kant ; Critique de la raison pure (1781)

L'homme a ce penchant à cacher ses véritables


sentiments et à en étaler certains autres.
Emmanuel Kant ; Critique de la raison pure (1781)

La sincérité des sentiments est souvent en raison


inverse de la bonté de la cause.
Emmanuel Kant ; Critique de la raison pure (1781)
Il y a dans la nature humaine une certaine fausseté.
Emmanuel Kant ; Critique de la raison pure (1781)

L'homme est mauvais par nature.


Emmanuel Kant ; La religion dans les limites de la
simple raison (1793)

L'homme doit se dire que toute sa vie lui sera un jour


placée sous les yeux.
Emmanuel Kant ; La religion dans les limites de la
simple raison (1793)

L'intention vaut l'action.


Emmanuel Kant ; La religion dans les limites de la
simple raison (1793)

La justice suprême, qui ne peut pas laisser un


coupable impuni, doit toujours être satisfaite.
Emmanuel Kant ; La religion dans les limites de la
simple raison (1793)

Tout homme, méritant une punition infinie, devrait


s'attendre à être exclu du royaume de Dieu.
Emmanuel Kant ; La religion dans les limites de la
simple raison (1793)

L'équité commande quand un maître, sans


défaillance, donne l'exemple de ce qu'il enseigne.
Emmanuel Kant ; La religion dans les limites de la
simple raison (1793)
Le premier bien véritable que l'homme peut accomplir
est de s'affranchir du mal.
Emmanuel Kant ; La religion dans les limites de la
simple raison (1793)

Une possession intelligible est une possession sans


détention.
Emmanuel Kant ; Doctrine du droit (1796)

La nature agit, l'homme fait.


Emmanuel Kant ; Opus postumum (1803)

Le royaume des ombres est le paradis des fantastes.


Emmanuel Kant ; Rêves d'un homme qui voit des
esprits (1766)

Une ardente ambition a toujours rendu fous bien des


gens.
Emmanuel Kant ; Essai sur les maladies de l'esprit
(1764)

Quiconque croit pouvoir rendre sensé un extravagant,


lave un nègre.
Emmanuel Kant ; Essai sur les maladies de l'esprit
(1764)

Les 147 citations de Alphonse Karr :

Il n'y a que les gens qui aiment qui comprennent les


saintes délicatesses de la chasteté.
Alphonse Karr ; Sur la plage (1862)

On va vite en amour, surtout quand on va seule !


Alphonse Karr ; En fumant (1861)

La vie se partage en deux moitiés, l'une pleine


d'espérances qui ne doivent point se réaliser ; l'autre,
livrée aux regrets de bonheurs dont nous n'avons pas
joui ; car ce qui nous semblait si beau dans l'avenir, ce
qui, lorsque nous l'avons atteint, ne nous a donné que
désappointement et dégoût, reprend sa magie dans le
passé.
Alphonse Karr ; Les soirées de Sainte-Adresse (1853)

Les rudes épreuves de la vie ne payent pas trop cher


une heure d'amour.
Alphonse Karr ; Clothilde (1839)

Chaque femme est sa propre poupée, qu'elle habille


et arrange.
Alphonse Karr ; Encore les femmes (1858)

L'amour est la plus terrible et la plus honnête des


passions, c'est la seule qui ne puisse s'occuper de
son bonheur sans y comprendre le bonheur d'un
autre.
Alphonse Karr ; Promenade hors de mon jardin (1856)

Le sort est un grand poète comique qui se donne


parfois à lui-même de singulières représentations aux
dépens des vanités humaines.
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

On demande en général à la vie plus qu'elle ne


renferme ; nous sommes accoutumés à mettre notre
bonheur dans des choses impossibles, et notre
malheur dans des choses inévitables.
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

Par la lecture, on s'absente de soi-même et de sa


propre vie.
Alphonse Karr ; Plus ça change (1875)

L'amitié n'existe pas plus entre deux femmes qu'entre


deux épiciers domiciliés en face l'un de l'autre.
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

Il y a dans un adultère beaucoup plus de haine contre


le mari que d'amour pour l'amant.
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

Il faut boire avec modération.


Alphonse Karr ; Un voyage autour de mon jardin
(1845)

Le mariage n'est qu'une association de convenances ;


c'est une fraternité d'intérêts et non de sentiments ;
c'est une imposture spirituelle pour donner des
garanties à la société. Le mariage est une fiction
ingénieuse ; les maris eux-mêmes, qui l'entretiennent
encore, n'y croient pas ; ils savent bien que la fidélité
est impossible ; et il faut leur rendre justice, ils n'y
prétendent pas.
Alphonse Karr ; Agathe et Cécile (1853)

La grâce de la femme est trompeuse et sa bonté n'est


que vice
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

La raison désire l'honnête et l'utile ; la vanité et la


passion portent au voluptueux et à l'excessif.
Alphonse Karr ; La maison de l'ogre (1890)

Il n'y a de grandes passions que les passions


malheureuses.
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

Un premier amour trompé laisse de l'amertume dans


le présent et de la défiance dans l'avenir.
Alphonse Karr ; Feu Bressier (1844)

Une ou deux qualités, bonnes ou mauvaises,


constituent l'homme honnête et le coquin.
Alphonse Karr ; Sous les orangers (1848)

L'amour d'une femme est le soleil de l'âme ; il donne


la vie et la force.
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)

La femme est une fée bienfaisante, un ange qui élève


l'âme de l'homme aux joies du ciel.
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)

La vie est partagée en deux parts : l'espérance et les


regrets.
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)

L'amitié des jeunes filles n'est que l'apprentissage de


l'amour.
Alphonse Karr ; La famille Alain (1848)

De toute la vie, de tout ce qu'elle renferme de bonheur


et de plaisir, de tout ce qu'elle peut offrir au cœur et à
l'esprit, je ne connais rien, rien qu'une femme.
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)

Le cœur danse sur des chansons que chante


l'espérance.
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)

La vie se partage en deux parts : l'espérance et les


regrets.
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)

Tout le monde veut avoir un ami, mais personne ne


s'occupe d'en être un.
Alphonse Karr ; Une vérité par semaine (1852)

L'amitié d'homme à femme est une chimère, à moins


que l'on ne donne le nom d'amitié à une liaison dans
laquelle l'amour est devenu l'accessoire après avoir
été le principal.
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

Le peu qu'on fait de bien, on ne le fait que mal.


Alphonse Karr ; Clovis Gosselin (1851)

Les ennuis à qui parle trop viennent plus vite que la


gloire.
Alphonse Karr ; L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Il n'y a pas de haine aussi terrible que celle dont


l'origine est de l'amour gâté.
Alphonse Karr ; Le testament normand (1853)

L'homme fait des vices des plaisirs qui lui échappent,


et des vertus des infirmités qui lui arrivent.
Alphonse Karr ; Am Rauchen (1842)

L'espérance et le souvenir ont le même prisme :


l'éloignement.
Alphonse Karr ; Am Rauchen (1842)

Dans l'amour, il y a une personne qui aime, et l'autre


qui est aimée.
Alphonse Karr ; Am Rauchen (1842)

Préférez-vous les brunes ou les blondes ? Je crois


que les brunes se conservent plus longtemps !
Alphonse Karr ; Sur la plage (1862)
Être riche, c'est vivre sans aucune privation ; c'est
tenir un équilibre juste et constant entre ses besoins
ou ses désirs, et les moyens de les satisfaire.
Alphonse Karr ; Une heure trop tard (1833)

Il y a des gens tellement grossiers qu'on s'attriste de


partager quelque chose avec eux.
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

Dans l'amour, tout se fait à la dérobée, les amants


aiment, désirent et recherchent la solitude.
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

Quand il ne s'agit que de s'aimer, il n'y a pas de


danger à se laisser séduire par les qualités.
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

Les remords d'une belle femme ce sont des regrets.


Alphonse Karr ; Nouvelles guêpes (1853)

Tout bonheur se compose de deux sensations tristes :


le souvenir de la privation dans le passé, et la crainte
de perdre dans l'avenir.
Alphonse Karr ; Clothilde (1839)

L'amour produit les nobles ambitions ; l'amour produit


le génie.
Alphonse Karr ; Hortense (1841)

On finit par entrer en accommodement au moyen de


concessions mutuelles.
Alphonse Karr ; Encore les femmes (1858)

La toilette d'une femme est un autel aux dieux


inconnus.
Alphonse Karr ; Encore les femmes (1858)

Il y a plus de joie au ciel pour un pécheur qui se


repent que pour dix justes qui restent dans la bonne
voie.
Alphonse Karr ; Encore les femmes (1858)

Les hommes sont le sexe fort que parce qu'ils ne sont


pas le beau sexe.
Alphonse Karr ; Les soirées de Sainte-Adresse (1853)

À 75 ans une femme ne meurt pas parce qu'elle est


vieille, mais parce qu'on ne l'amuse plus.
Alphonse Karr ; Les soirées de Sainte-Adresse (1853)

ll faut faire l'amour comme on mange du poisson, ne


pas avaler les arêtes.
Alphonse Karr ; La Pénelope normande, le 13 janvier
1860.

Il faut bien aimer les femmes pour ne pas les


détester !
Alphonse Karr ; Raoul Desloges (1851)

Il est permis de se moquer de l'orgueil, mais ce serait


un grand malheur de décourager les orgueilleux.
Alphonse Karr ; Sous les orangers (1848)

Les bas-fonds de la presse sont le refuge des nullités


vaniteuses, envieuses et haineuses.
Alphonse Karr ; En fumant (1861)

Il faut tant aimer une femme pour découvrir qu'elle est


fâchée, quand sa délicatesse l'empêche de se
plaindre !
Alphonse Karr ; Agathe et Cécile (1853)

La jeunesse, c'est l'âge le plus heureux, c'est celui où


l'homme vit le plus à la fois.
Alphonse Karr ; Les soirées de Sainte-Adresse (1853)

L'homme exagère sa force et son courage, comme la


femme exagère sa faiblesse et sa timidité.
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

Un homme amoureux fait, au moment de nouer un


tendre lien, toutes sortes d'imprudences.
Alphonse Karr ; Proverbes, Un mélodrame (1852)

Cachez votre bonheur, soyez heureux tout bas.


Alphonse Karr ; Proverbes, Un mélodrame (1852)

Si l'on ne veut devenir haineux et méchant, il ne faut


rien être dans ce pays d'envieux.
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

La jalousie est un mélange de l'amour, de la haine, de


l'avarice et de l'orgueil.
Alphonse Karr ; Clothilde (1839)

L'amour, c'est une fièvre qui a ses redoublements et


sa fin, par la guérison ou la mort du malade.
Alphonse Karr ; Hélène (1890)

Un malade, dans son lit d'où peut-être il ne sortira


plus vivant, se plaît à espérer le salut et la guérison.
Alphonse Karr ; À l'encre verte (1881)

L'amour naît d'un regard, et meurt dans une larme.


Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

L'amour vit d'illusions qu'il ne faut pas briser au rude


contact de la réalité.
Alphonse Karr ; Brillat le menuisier (1859)

La fatigue physique est le meilleur remède aux peines


de l'âme et aux anxiétés de l'esprit.
Alphonse Karr ; Devant les tisons (1853)

Aux confessions des péchés partagés, succède la


confidence des chagrins de l'amour trahi.
Alphonse Karr ; Notes de voyage d'un casanier (1877)

Il y a dans la vie des carrefours où les meilleurs amis


se séparent.
Alphonse Karr ; Clovis Gosselin (1851)

Amour, mariage et famille, charmantes choses qui


occupent l'esprit d'une belle jeune femme.
Alphonse Karr ; Brillat le menuisier (1859)

L'amour est une fièvre qui a ses accès et sa fin, par la


guérison ou la mort du malade.
Alphonse Karr ; Hélène (1890)

Il n'y a de véritables amitiés que celles dont l'origine


est oubliée.
Alphonse Karr ; Feu Bressier (1844)

Toutes femmes seraient charmantes à défaut de


paraître pédantes !
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

L'espérance et le souvenir ont le même charme et le


même prestige : c'est l'éloignement.
Alphonse Karr ; Les soirées de Sainte-Adresse (1853)

À la maison, au charme d'être belle, la femme est


encore plus belle pour ne charmer qu'un.
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

La timidité est une sentinelle avancée de la pudeur.


Alphonse Karr ; Au soleil (1890)
La pudeur est la gardienne non seulement de
l'honneur, mais aussi du charme.
Alphonse Karr ; Au soleil (1890)

Un petit garçon n'est qu'un galopin ; une petite fille


n'est qu'une femme plus petite.
Alphonse Karr ; Encore les femmes (1858)

La pudeur est la plus sûre des coquetteries.


Alphonse Karr ; Encore les femmes (1858)

Les hommes se marient pour rentrer dans la maison ;


les femmes se marient pour en sortir.
Alphonse Karr ; Sur la plage (1862)

II y a des choses bien au-dessus de l'argent, que


l'argent ne peut nous atteindre que de loin.
Alphonse Karr ; Sur la plage (1862)

Deux amants silencieux sont semblables à deux


harpes montées au même diapason, toujours prêtes,
au moindre contact, à confondre leur voix en une
céleste harmonie.
Alphonse Karr ; Sur la plage (1862)

Je ne crains que ceux que j'aime, mais je les crains


diantrement.
Alphonse Karr ; Sur la plage (1862)
La femme doit attendre qu'on l'invite à l'amour,
comme au bal !
Alphonse Karr ; Sur la plage (1862)

Il y a quelque chose de pire que les vices, ce sont les


fausses vertus.
Alphonse Karr ; Sur la plage (1862)

Dans la vie commune, une femme doit s'appuyer sur


un homme un peu plus grand qu'elle.
Alphonse Karr ; Sur la plage (1862)

Un médecin combat les effets d'une maladie en


recherchant les causes.
Alphonse Karr ; Une poignée de vérités (1858)

La lecture est un moment favorable pour s'absenter,


vivre avec les grands morts et relire les anciens.
Alphonse Karr ; Le règne des champignons (1885)

Le vulgaire croit que la beauté est la mère de l'amour,


c'est l'amour au contraire qui crée la beauté.
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

L'amour est l'origine, la cause et le but de tout ce qu'il


y a de grand, de beau et de noble.
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

L'amour, dans le mariage, serait l'accomplissement


d'un beau rêve, s'il n'en était trop souvent la fin.
Alphonse Karr ; Promenade hors de mon jardin (1856)

La gaieté, le rire, la raillerie, c'est la force des


Français.
Alphonse Karr ; Au soleil (1890)

Faites-vous belle, c'est un devoir pour les femmes ; il


est si doux de vous voir ; les femmes n'ont pas le droit
de nous priver du bonheur de les admirer, elles n'ont
pas le droit de ne pas être belles.
Alphonse Karr ; Une heure trop tard (1833)

Il n'y a de jolis enfants que ceux dont on est le père.


Alphonse Karr ; Une heure trop tard (1833)

Résigne-toi à la vie dans laquelle le hasard t'a mis ;


livre-toi aux plaisirs, faute de bonheur.
Alphonse Karr ; Une heure trop tard (1833)

Ton petit cœur vif et léger n'est pas fait pour le mien :
l'amour pour toi, c'est un plaisir ; pour moi, c'est la
vie !
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)

La femme qui dit à un homme qu'elle l'aime, et qui


refuse de le lui écrire, se réserve les moyens de
l'abandonner et de le trahir plus tard ; c'est plus qu'un
parjure, c'est un faux serment.
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)
Autant les femmes sont discrètes sur l'amour qu'elles
ont couronné, autant elles aiment à parler de celui
qu'elles n'ont pas partagé.
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)

Sous prétexte de protéger certaines industries, on


protége en France certains industriels.
Alphonse Karr ; Voyage dans Paris (1852)

Tout homme de courage est homme de parole ; à des


vices bas, il ne peut consentir.
Alphonse Karr ; Le siècle des microbes (1891)

Quand la femme obéit à ses instincts, ce qu'elle aime


le plus dans l'homme, c'est l'audace.
Alphonse Karr ; Clothilde (1839)

La plaisanterie, c'est une arme que j'ai choisie avec


préméditation.
Alphonse Karr ; L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

S'il faut respecter le bonheur des autres, il faut


également traiter le sien avec délicatesse.
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

La fuite demande de l'habileté ; une fuite réussie est


une victoire sur un ennemi plus fort.
Alphonse Karr ; Clovis Gosselin (1851)

Les sots sont un ennemi toujours supérieur en


nombre.
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

Rien n'arrive dans la vie ni comme on le craint, ni


comme on l'espère.
Alphonse Karr ; Une poignée de vérités (1858)

Le bon sens réunit tout d'abord la majorité, mais


contre lui.
Alphonse Karr ; En fumant (1861)

Une femme aime moins son amant pour l'esprit qu'il a


que pour l'esprit qu'on lui trouve.
Alphonse Karr ; En fumant (1861)

Semblable à un arbre dont les feuilles tombent,


l'homme qui vieillit voit tout mourir autour de lui.
Alphonse Karr ; En fumant (1861)

La poésie ne sait parler du bonheur que lorsqu'il est


absent, perdu ou passé.
Alphonse Karr ; En fumant (1861)

Les injures sont humiliantes pour celui qui les dit,


quand elles n'humilient pas celui qui les reçoit.
Alphonse Karr ; En fumant (1861)

En politique, plus ça change, plus c'est la même


chose.
Alphonse Karr ; En fumant (1861)

L'erreur a ses martyrs comme la vérité.


Alphonse Karr ; Une poignée de vérités (1858)

La vérité est le nom que les plus forts donnent à leur


opinion.
Alphonse Karr ; Une poignée de vérités (1858)

Beaucoup de femmes ne s'aperçoivent pas qu'une


noble simplicité à beaucoup de succès.
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

De toutes les plus belles actions, la plus belle est


sans contredit de cacher son mérite.
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

Les envieux égoïstes s'efforcent d'étouffer et de


cacher le bien fait par autrui.
Alphonse Karr ; Les guêpes (1839-1849)

Avec de l'imagination, on peut adorer une femme ; il


n'est pas aussi facile de l'aimer.
Alphonse Karr ; Vendredi soir (1835)

Une fois pour toutes, je vous le déclare hautement, je


n'aime que ceux qui m'aiment.
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)

Il n'y a pas de haine aussi terrible que celle de l'amour


gâté.
Alphonse Karr ; Le testament normand (1853)

L'amour, le véritable amour purifie tout comme le feu.


Alphonse Karr ; Encore les femmes (1858)

En amour, les femmes regardent le commencement,


et les hommes la fin.
Alphonse Karr ; En fumant (1861)

Relativement aux femmes et à l'amour, l'homme est


bien faible... surtout lorsqu'il est fort.
Alphonse Karr ; En fumant (1861)

La femme que l'on obtient ressemble quelquefois si


peu à celle qu'on a désirée, que ce serait une infidélité
faite à la première que de continuer à aimer la
seconde.
Alphonse Karr ; En fumant (1861)

Le langage de l'amour a une si douce musique qu'on


n'est pas exigeant pour les paroles.
Alphonse Karr ; En fumant (1861)

L'oubli pour l'absent est une loi inévitable ; lui aussi


t'oubliera.
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)

Notre vie à nous deux est unie et isolée au milieu du


monde.
Alphonse Karr ; Sous les tilleuls (1832)

Ce serait une épouvantable chose que l'avarice, si les


avares vivaient toujours.
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

Quand l'avare meurt, les héritiers ouvrent le robinet de


la citerne.
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

L'amitié de deux femmes n'est jamais qu'un complot


contre une troisième.
Alphonse Karr ; Les femmes (1853)

Les 48 citations de Soren Kierkegaard :

Le plus beau moment de l'amour, c'est sa première


période quand, de chaque rencontre, de chaque
regard, on rapporte un nouveau sujet de se réjouir.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

Ma façon d'envisager la vie est complètement


absurde : un esprit méchant, je suppose, a mis sur
mon nez une paire de lunettes dont un verre grossit
démesurément et dont l'autre rapetisse dans les
mêmes proportions.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

De toutes les choses risibles, la plus ridicule à mes


yeux, c'est d'être expéditif à table comme en besogne.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

En matière de cause et d'effet, il n'y a pas de juste


mesure.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

Quand mon docteur me prescrit la diète, à la bonne


heure, je m'abstiens un certain temps de certains
aliments ; mais se mettre encore à la diète quand on
est déjà au régime, c'est vraiment trop demander.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

La vie est un torrent, le temps passe et passe


incessamment.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

Quand je me lève le matin, je retourne tout de suite au


lit : Je suis le plus à mon aise, le soir, quand j'éteins la
lumière et tire l'édredon sur ma tête.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

Être apte à rien ou à n'importe quoi, c'est une rare


capacité.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

J'emploie ainsi mon temps : une moitié à dormir et


l'autre à rêver. Quand je dors, je ne rêve jamais, ce
serait dommage ; dormir, c'est le comble du génie.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)
Nul n'est venu au monde sans pleurer.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

Nul ne revient de chez les morts.


Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

La vie m'est devenue un amer breuvage que je dois


cependant absorber comme des gouttes, lentement,
une à une, en comptant.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

J'ai l'humeur que doit avoir une pièce au jeu d'échec


quand le partenaire la déclare échec et mat.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

Ma tristesse est mon château.


Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

La vieillesse réalise les rêves de la jeunesse.


Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

Ma mélancolie est l'amante la plus fidèle que j'aie


connue.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

Les hommes n'usent jamais des libertés dont ils


jouissent, mais ils réclament celles qu'ils n'ont pas.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

Un poète est un homme malheureux qui cache en son


cœur de profonds tourments.
Soren Kierkegaard ; Diapsalmata (1843)

Mieux vaut la tristesse que le rire, car on peut avoir le


visage triste, mais le cœur joyeux.
Soren Kierkegaard ; Maximes et pensées (1813-1855)

Mieux vaut bien pendu que mal marié.


Soren Kierkegaard ; Les miettes philosophiques
(1844)

Quand on ne saisit pas sa chance, c'est qu'on est


imbécile.
Soren Kierkegaard ; Maximes et pensées (1813-1855)

Ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile


qui est le chemin.
Soren Kierkegaard ; Maximes et pensées (1813-1855)

Écrire une préface, c'est sonner à la porte de


quelqu'un pour lui tirer la langue.
Soren Kierkegaard ; Maximes et pensées (1813-1855)

Tout un langage se cache dans cette pensée.


Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

Une condition capitale pour toute jouissance, c'est de


se limiter.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)
Une jeune fille qui veut plaire en se faisant
intéressante plaira surtout à elle-même.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

S'introduire comme un rêve dans l'esprit d'une jeune


fille est un art, en sortir est un chef-d'œuvre.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

On n'est jamais timide que dans la mesure où on est


vu.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

Il n'y a rien sur quoi plane autant de séduction et de


malédiction que sur un secret.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

La vie n'est pas un problème à résoudre mais une


réalité dont il faut faire l'expérience.
Soren Kierkegaard ; Maximes et pensées (1813-1855)

On est homme de génie dès la naissance ou on ne


l'est pas.
Soren Kierkegaard ; En quoi l'homme de génie diffère-
t-il de l'apôtre (1886)

La vie ne se comprend que par un retour en arrière,


mais on ne la vit qu'en avant.
Soren Kierkegaard ; Maximes et pensées (1813-1855)

La mère aimante apprend à son enfant à marcher


seul.
Soren Kierkegaard ; Maximes et pensées (1813-1855)

On ne se débarrasse du sérieux d'un niais qu'en riant


à ses dépens.
Soren Kierkegaard ; En quoi l'homme de génie diffère-
t-il de l'apôtre (1886)

Sans le péché, point de sexualité, et sans sexualité,


point d'histoire.
Soren Kierkegaard ; Du concept d'angoisse (1844)

Un livre a ceci de particulier qu'il peut être interprété


comme on veut.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

Une mauvaise conscience peut rendre la vie


intéressante.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

Plus on se cache, plus il est désagréable d'être


surpris.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

L'admiration est un abandon heureux de soi-même,


l'envie une revendication malheureuse du moi.
Soren Kierkegaard ; Traité du désespoir (1849)

L'individu dans son angoisse du péché produit le


péché.
Soren Kierkegaard ; Du concept d'angoisse (1844)

L'angoisse est le vertige de la liberté.


Soren Kierkegaard ; Du concept d'angoisse (1844)

Heureux celui qui souffre l'insulte pour une bonne


cause.
Soren Kierkegaard ; Discours chrétiens (1848)

Toute relation érotique doit être vécue de manière qu'il


vous soit facile d'en évoquer une image avec tout ce
qu'il y a de beau en elle.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

La haine est l'amour qui a sombré.


Soren Kierkegaard ; Ou bien... Ou bien ou
L'alternative (1843)

La nature féminine est un abandon sous forme de


résistance.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

La femme est substance, l'homme est réflexion.


Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

Le fond éternel de l'amour, c'est que les individus ne


naissent l'un pour l'autre que dans son instant
suprême.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)
Qu'aime l'amour ? L'infinité ; que craint l'amour ? Des
bornes.
Soren Kierkegaard ; Le journal du séducteur (1843)

Les 32 citations de Karl Kraus :

L'usage exige qu'un sadique reconnaisse le meurtre


mais non pas le plaisir.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Qui enfonce les portes ouvertes n'a pas à redouter


qu'on lui casse les vitres.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Le monde est une prison où il vaut mieux occuper une


cellule individuelle.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

La langue sera la baguette qui trouve les sources de


pensée.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

La capacité de douter, après s'être promptement


décidé, est la plus haute et la plus virile.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Mon inconscient connaît mieux la conscience du


psychologue que sa conscience ne connaît mon
inconscient.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

En admirateur de la femme, je souscris à tous les


arguments de sa misogynie.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

La psychanalyse est elle-même la maladie qu'elle


prétend guérir.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

La pensée est un enfant de l'amour.


Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Rien ne change jamais, sauf qu'il n'est plus permis de


le dire.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

La fortune et la puissance, tout cela ne vaut pas


l'amour.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

La vie à Vienne est belle : toute la journée, une flute


joue de moi.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

La science est analyse spectrale ; l' art est synthèse


de la lumière.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Plus on regarde un mot de près, plus il regarde loin en


arrière.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Les morsures de la conscience sont les motions


sadiques du christianisme.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Les mauvaises herbes ne périssent jamais.


Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

L'un écrit parce qu'il voit ; l'autre parce qu'il entend.


Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Avant qu'on laisse passer la vie sur soi, on devrait se


faire anesthésier.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Les pensées sont libres, mais on a quand meme des


ennuis.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Le journaliste est stimulé par l'échéance : il écrit plus


mal quand il a le temps.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Qui ne creuse pas de fosse à autrui y tombe soi-


même.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

La langue est la mère, non la fille, de la pensée.


Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

On doit chaque fois écrire comme si l'on écrivait pour


la première et la dernière fois.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Un aphorisme est soit une demi-vérité soit une vérité


et demie.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Plus on serre un mot de près, et plus il le prend de


haut.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Que celui qui a quelque chose à dire s'avance et se


taise.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Une femme qui aime les hommes n'aime qu'un


homme.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Le surhomme est un idéal prématuré qui suppose


l'homme.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

La vérité est un serviteur maladroit qui, en nettoyant,


casse les assiettes.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)
La solitude serait un endroit idéal si on pouvait choisir
les gens qu'on évite.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Ce qui importe en amour, c'est de ne pas paraître plus


bête qu'on ne le devient.
Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Vice et vertu sont parents comme diamant et charbon.


Karl Kraus ; Aphorismes, Dires et contre-dires (1909)

Les 73 citations de Jiddu Krishnamurti :

Si l'on ne se compare à personne, on devient ce que


l'on est.
Jiddu Krishnamurti ; Se libérer du connu (1970)

L'éducation doit aider l'individu à mûrir librement, à


s'épanouir en amour et en humanité.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

La connaissance de soi est le commencement de la


méditation.
Jiddu Krishnamurti ; Briller de sa propre lumière
(2013).

La cruauté intentionnelle est l'œuvre d'un démon


plutôt que celle d'un homme.
Jiddu Krishnamurti ; Le service dans l'éducation
(1911)

On ne peut servir Dieu en étant cruel et en tuant des


êtres sans défense.
Jiddu Krishnamurti ; Le service dans l'éducation
(1911)

La religion enseigne l'unité des êtres, la bonté et la


douceur envers toute créature sensible.
Jiddu Krishnamurti ; Le service dans l'éducation
(1911)

La bonté ne peut fleurir que dans la liberté.


Jiddu Krishnamurti ; Apprendre est l'essence de la vie
(2009)

Là où il y a amour, il y a compassion avec laquelle


l'intelligence va de pair.
Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

L'art de vivre, c'est la relation ; sans relation il n'est


pas de vie.
Jiddu Krishnamurti ; Apprendre est l'essence de la vie
(2009)

L'éducation à pour but d'apporter à l'esprit la liberté


totale, afin qu'il soit capable de mettre de l'ordre dans
sa propre vie, mais aussi, par ce processus même, de
faire émerger des structures sociales différentes.
Jiddu Krishnamurti ; Apprendre est l'essence de la vie
(2009)
Le désordre engendre l'autorité, et l'autorité sous
toutes ses formes n'est autre que le mal.
Jiddu Krishnamurti ; Apprendre est l'essence de la vie
(2009)

Toute relation se double d'une responsabilité


immense.
Jiddu Krishnamurti ; Apprendre est l'essence de la vie
(2009)

Toute relation est un miroir où le moi et nos activités


peuvent nous apparaître.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

Il n'y a pas de société s'il n'y a pas de relation.


Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

La sagesse s'obtient en observant et comprenant les


incidents quotidiens dans les relations humaines.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

Apprendre à se connaître, voilà toute la difficulté pour


l'homme.
Jiddu Krishnamurti ; Face à soi-même (2011).

La connaissance de soi consiste à suivre le moi, à


suivre toutes les pensées, tous les sentiments, tous
les mobiles, et à ne jamais, fût-ce pendant un instant,
se dire qu'on les connaît.
Jiddu Krishnamurti ; Briller de sa propre lumière
(2013).
L'idéal est une invention du cerveau en vue de
s'évader de ce qui est.
Jiddu Krishnamurti ; Briller de sa propre lumière
(2013).

Écouter ne consiste pas à approuver, à condamner ou


à interpréter, cela consiste à examiner.
Jiddu Krishnamurti ; Briller de sa propre lumière
(2013).

Le cerveau est le résultat du temps et de l'expérience,


tout ce que l'on dit a déjà été emmagasiné.
Jiddu Krishnamurti ; Briller de sa propre lumière
(2013).

Le cerveau, l'instrument qui pense, qui réagit, est


l'entrepôt de la mémoire.
Jiddu Krishnamurti ; Briller de sa propre lumière
(2013).

Écouter est un art, il nous faut avoir un sentiment de


calme dans le cerveau.
Jiddu Krishnamurti ; Briller de sa propre lumière
(2013).

Communiquer avec quelqu'un, c'est faire ensemble un


voyage en se comprenant.
Jiddu Krishnamurti ; Briller de sa propre lumière
(2013).

Un esprit n'est jamais silencieux, il bavarde sans arrêt,


sans cesse il parle, soit à quelqu'un, soit à lui-même.
Jiddu Krishnamurti ; Briller de sa propre lumière
(2013).

La vérité est un pays sans chemin, et qui suit


quelqu'un, cesse de suivre la vérité.
Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

La recherche de la vérité est religion, et la vérité n'est


d'aucun pays, d'aucune foi.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

Chercher la vérité c'est passer de la vitrine d'une


boutique à une autre.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

La liberté ne commence qu'avec la connaissance de


soi dans la vie quotidienne.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

L'amour est une qualité du coeur où la division est


exclue.
Jiddu Krishnamurti ; Vers la révolution intérieure
(2012).

Ce qui est beau dans le fait d'apprendre, c'est qu'on


ne sait pas.
Jiddu Krishnamurti ; Vers la révolution intérieure
(2012).
Apprendre c'est vouloir progresser, c'est être animé
d'une passion, d'une soif intense de découverte.
Jiddu Krishnamurti ; Vers la révolution intérieure
(2012).

L'intelligence, c'est l'aptitude à discerner, comprendre,


distinguer ; c'est aussi l'aptitude à observer,
rassembler tout ce que nous avons accumulé depuis
de nombreuses année, et à agir en fonction de cela.
Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

Un homme sérieux ne se laisse pas détourner


facilement, il peut se distraire, mais son itinéraire est
tracé.
Jiddu Krishnamurti ; L'impossible question (1973)

Être sérieux, c'est se dévouer à quelque chose, et de


mener cette même chose jusqu'au bout.
Jiddu Krishnamurti ; L'impossible question (1973)

La liberté est indispensable à la compréhension


lucide, la liberté c'est l'absence de peur.
Jiddu Krishnamurti ; De la liberté (1996)

Quand il y a de l'amour entre deux êtres, les


différences cessent d'exister.
Jiddu Krishnamurti ; Le vol de l'aigle (2009)

Pour étudier un enfant, il faut de la patience, de la


vivacité et de l'intelligence. Il faut observer ses
tendances, ses aptitudes, son tempérament,
comprendre ses difficultés, connaître son hérédité, les
influences de son milieu et ne pas simplement le
considérer comme appartenant à une certaine
catégorie, il faut un esprit vif et souple, que
n'encombrent ni systèmes ni préjugés.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

L'intelligence, c'est cette qualité de lucidité sensible


capable de prendre conscience de ce qui est.
Jiddu Krishnamurti ; Le vol de l'aigle (2009)

Essayez, faire de son mieux, cela n'existe pas : on fait


la chose ou on ne la fait pas.
Jiddu Krishnamurti ; Se libérer du connu (1970)

Le passage de la certitude à l'incertitude n'engendre


que la peur.
Jiddu Krishnamurti ; Se libérer du connu (1970)

La peur de la vie et des expériences nouvelles tue en


nous l'esprit d'aventure.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

Qui n'a pas étudié peut être plus intelligent que


l'érudit.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

Comprendre la vie c'est nous comprendre nous-


mêmes, voilà le commencement et la fin de
l'éducation.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)
L'homme qui sait faire éclater l'atome mais qui n'a pas
d'amour en son cœur devient un monstre.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

L'éducation, de nos jours, est une faillite complète


parce qu'elle accorde la primauté à la technique.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

L'ignorant n'est pas celui qui manque d'érudition, mais


celui qui ne se connaît pas lui-même.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

Mieux vaut vivre dans le connu que dans l'inconnu.


Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

Le plus grand art est l'art de vivre.


Jiddu Krishnamurti ; Les mots, le 15 août 1979.

Le premier pas est le dernier pas.


Jiddu Krishnamurti ; Les mots, le 15 août 1979.

Un esprit intelligent doit pratiquer le doute et le


scepticisme.
Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

Là où il y a intelligence, il y a hésitation et
observation.
Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)
Le savoir s'acquiert avec le temps.
Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

Le savoir n'est jamais complet, il va toujours de pair


avec l'ignorance.
Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

L'ordinateur va rendre le travail humain presque inutile


; cela peut vous déplaire, vous révolter, mais c'est en
route. Ce n'est pas à prendre à la légère, c'est un
sujet très très sérieux, désespérément sérieux.
Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

Notre vie, de la naissance à la mort, est une série de


luttes et de conflits.
Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

La pensée est l'élément commun à toute l'humanité.


Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

Ce monde est un monde sans aucun sens morale, où


rien n'est sacré, où personne ne respecte l'autre.
Jiddu Krishnamurti ; La nature de la pensée (2006)

La quête du plaisir est infinie, sans bornes, qu'il


s'agisse du plaisir sexuel ou du plaisir de la réussite.
Jiddu Krishnamurti ; Face à soi-même (2011).

Là où il y a division, il y a forcément conflit.


Jiddu Krishnamurti ; Face à soi-même (2011).
Blâmer l'autre, c'est souvent le rendre responsable de
notre amertume.
Jiddu Krishnamurti ; Face à soi-même (2011).

C'est la vérité qui libère, et non les efforts qu'on fait


pour être libre.
Jiddu Krishnamurti ; Face à soi-même (2011).

La peur bloque la compréhension intelligente de la


vie.
Jiddu Krishnamurti ; De la connaissance de soi (1948-
1950)

La vertu éclot comme une fleur de bonté dès que


vous comprenez le désordre qui règne dans votre vie.
Jiddu Krishnamurti ; Vers la révolution intérieure
(2012).

L'homme plein d'assurance est un être humain mort.


Jiddu Krishnamurti ; Se libérer du connu (1970)

Lorsqu'on est heureux, lorsqu'on est joyeux, le


bonheur vient sans qu'on l'invite.
Jiddu Krishnamurti ; Vers la révolution intérieure
(2012).

La maturité n'est pas une question d'âge : elle vient


avec la compréhension.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)
Il n'y a création que lorsque l'intellect se tait ; l'intellect
ne sait que répéter et se souvenir.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

La violence est la conséquence de l'héritage social et


culturel au sein duquel vit l'homme.
Jiddu Krishnamurti ; Face à soi-même (2011).

Vivre, c'est vivre pleinement dans l'instant présent,


c'est faire face à ce qui est, à la réalité.
Jiddu Krishnamurti ; Face à soi-même (2011).

Le véritable problème de l'éducation est l'éducateur.


Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

C'est l'intelligence qui engendre l'ordre, non la


discipline.
Jiddu Krishnamurti ; De l'éducation (1953)

Il n'est pas d'existence possible sans relation : la vie


même est relation.
Jiddu Krishnamurti ; Apprendre est l'essence de la vie
(2009)

Le mot n'est pas la chose.


Jiddu Krishnamurti ; Le vol de l'aigle (2009)

Les 70 citations de Milan Kundera :


Le véritable amour est absolument sourd à ce que
peut dire le reste du monde, c'est justement à cela
qu'on le reconnaît.
Milan Kundera ; Œuvre (2011)

La vieillesse est une période de la vie où l'âge adulte


appartient déjà au passé.
Milan Kundera ; L'art du roman (1986)

Nos amis sont notre miroir, notre mémoire ; on n'exige


rien d'eux, si ce n'est qu'ils astiquent de temps en
temps ce miroir pour que l'on puisse s'y regarder.
Milan Kundera ; L'identité (1998)

Entre la vérité et l'ami, je choisis toujours l'ami.


Milan Kundera ; L'identité (1998)

La tendresse prend naissance à l'instant où nous


sommes rejetés sur le seuil de l'âge adulte et où nous
nous rendons compte avec angoisse des avantages
de l'enfance que nous ne comprenions pas quand
nous étions enfants.
Milan Kundera ; L'art du roman (1986)

On se résigne à perdre un amour pour une raison ; on


ne se pardonnera jamais de l'avoir perdu sans raison
aucune.
Milan Kundera ; L'art du roman (1986)

Un homme qui vieillit, et dont la fin approche, n'a plus


de temps à perdre avec des souvenirs.
Milan Kundera ; L'ignorance (2003)

Si nous ne pouvons changer le monde, changeons du


moins notre propre vie et vivons-là librement.
Milan Kundera ; La vie est ailleurs (1973)

La vie est brève, et les occasions perdues ne se


retrouvent jamais.
Milan Kundera ; La vie est ailleurs (1973)

Qui est capable de trahir Dieu, est cent fois plus


capable de trahir un homme !
Milan Kundera ; Risibles amours (1968)

Le véritable amour a toujours raison, même s'il a tort.


Milan Kundera ; L'immortalité (1990)

Être aimé sans mérite, c'est la preuve d'un vrai amour.


Milan Kundera ; La lenteur (1995)

Quand un homme est excessivement satisfait, le


sommeil vient à lui comme une récompense.
Milan Kundera ; La vie est ailleurs (1969)

Il en va de l'érotisme comme de la danse : l'un des


partenaires se charge toujours de conduire l'autre.
Milan Kundera ; L'immortalité (1990)

La tendresse, c'est la tentative de créer un espace


artificiel où l'autre doit être traité comme enfant.
Milan Kundera ; La vie est ailleurs (1969)

La tendresse, c'est la frayeur que nous inspire l'âge


adulte.
Milan Kundera ; La vie est ailleurs (1969)

Le sens de la vie, c'est justement de s'amuser avec la


vie.
Milan Kundera ; Risibles amours (1968)

Un maître qui est un crétin mérite le sort des crétins.


Milan Kundera ; Jacques et son maître (1981)

Si l'on n'était responsable que des choses dont on a


conscience, tous les imbéciles seraient d'avance
absous de toute faute.
Milan Kundera ; Risibles amours (1968)

Ah ! quelle horreur ! nous rêvons d'avance la mort de


ceux que nous aimons !
Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

Le présent, ce point invisible, ce néant qui avance


lentement vers la mort.
Milan Kundera ; Le livre du rire et de l'oubli (1978)

La religion et l'humour sont incompatibles.


Milan Kundera ; Les testaments trahis (1993)
Il y a des idées qui sont comme un attentat.
Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

Comme on est sans défense devant la flatterie !


Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

Qui cherche l'infini n'a qu'à fermer les yeux !


Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

Ne pouvoir vivre qu'une vie, c'est comme ne pas vivre


du tout.
Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

La mémoire ne filme pas, la mémoire photographie.


Milan Kundera ; L'immortalité (1990)

La musique : une pompe à gonfler l'âme.


Milan Kundera ; L'immortalité (1990)

Les croyants ont un sens aigu de la mise en scène


des miracles.
Milan Kundera ; La valse aux adieux (1976)

Si je devais me définir, je dirais que je suis un


hédoniste piégé dans un monde politisé à l'extrême.
Milan Kundera ; Jacques et son maître (1981)

Rien n'est plus humiliant que de ne pas trouver de


réponse cinglante à une attaque cinglante.
Milan Kundera ; La lenteur (1995)

La discrétion, de toutes les vertus, est la vertu


suprême.
Milan Kundera ; La lenteur (1995)

Les arts ne sont pas tous pareils : c'est par une porte
différente que chacun d'eux accède au monde.
Milan Kundera ; Le rideau (2005)

Comment aimer un pays où il vous est interdit de


travailler ?
Milan Kundera ; La valse aux adieux (1976)

Je vois le prix d'un homme dans sa fidélité.


Milan Kundera ; La plaisanterie (1967)

Aimer, c'est renoncer à la force.


Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

Un amour excessif est un amour coupable.


Milan Kundera ; La valse aux adieux (1976)

L'amour, c'est le désir de s'abandonner au bon vouloir


et à la merci de l'autre.
Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

Savoir rompre ; c'est à cela qu'on reconnaît un


homme mûr.
Milan Kundera ; La valse aux adieux (1976)

Séduire une femme, c'est à la portée du premier


imbécile.
Milan Kundera ; La valse aux adieux (1976)

Les amants ont toujours un comportement illogique.


Milan Kundera ; La valse aux adieux (1976)

Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les


hasards s'y rejoignent dès le premier instant.
Milan Kundera ; L'immortalité (1990)

Le sentiment d'amour nous abuse tous par une


illusion de connaissance.
Milan Kundera ; L'immortalité (1990)

Les originaux ont une assez belle vie quand ils


réussissent à faire respecter leur originalité.
Milan Kundera ; La valse aux adieux (1976)

La laideur de l'homme, c'est la laideur des vêtements.


Milan Kundera ; Le livre du rire et de l'oubli (1978)

L'optimiste est l'opium du genre humain ! L'esprit saint


pue la connerie.
Milan Kundera ; La plaisanterie (1967)

C'est la répétition des scandales qui est la reine de


tous les scandales !
Milan Kundera ; Une rencontre (2009)

Les hommes tombent facilement amoureux, et aussi


facilement ils vous laissent tomber.
Milan Kundera ; Jacques et son maître (1981)

Le plus grand plaisir, c'est d'être admiré.


Milan Kundera ; La valse aux adieux (1976)

L'excitation est le fondement de l'érotisme, son


énigme la plus profonde, son mot-clé.
Milan Kundera ; L'art du roman (1986)

Il en va de l'érotisme comme de la danse : L'un des


partenaires se charge de conduire l'autre.
Milan Kundera ; L'immortalité (1990)

Qui se venge aujourd'hui se vengera aussi demain.


Milan Kundera ; La lenteur (1995)

Un triste compagnon est un mauvais compagnon.


Milan Kundera ; La valse aux adieux (1976)

Les enfants sont sans passé, c'est tout le mystère de


l'innocence magique de leur sourire.
Milan Kundera ; Le livre du rire et de l'oubli (1978)

Ce ne sont pas les ennemis, mais les amis qui


condamnent l'homme à la solitude.
Milan Kundera ; La plaisanterie (1967)

Trahir, c'est sortir du rang et partir dans l'inconnu.


Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

L'homme peut mettre fin à sa vie, mais il ne peut


mettre fin à son immortalité.
Milan Kundera ; L'immortalité (1990)

L'amour, c'est l'exaltation du temps présent.


Milan Kundera ; L'ignorance (2003)

Seul le sens de l'humour peut déceler le manque


d'humour chez les autres.
Milan Kundera ; Une rencontre (2009)

Le plus grand malheur de l'homme, c'est un mariage


heureux : Aucun espoir de divorce.
Milan Kundera ; Risibles amours (1968)

La valeur d'un hasard est égale à son degré


d'improbabilité.
Milan Kundera ; L'immortalité (1990)
Le souci de sa propre image, voilà l'incorrigible
immaturité de l'homme.
Milan Kundera ; L'immortalité (1990)

La sensualité, c'est la mobilisation maximale des


sens.
Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

La légèreté et la joyeuse futilité de l'amour physique.


Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

L'amour physique est impensable sans violence.


Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

La solitude : douce absence de regards.


Milan Kundera ; L'immortalité (1990)

Le sexe n'est pas l'amour, ce n'est qu'un territoire que


l'amour s'approprie.
Milan Kundera ; Le livre du rire et de l'oubli (1978)

Deux êtres qui s'aiment, seuls, isolés du monde, c'est


très beau.
Milan Kundera ; L'identité (1998)

Rien n'exige plus d'effort de pensée que


l'argumentation destinée à justifier la non-pensée.
Milan Kundera ; L'immortalité (1990)

La nostalgie du Paradis, c'est le désir de l'homme de


ne pas être homme.
Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être
(1984)

Les 73 citations de Henri Lacordaire :

L'égoïsme aspire à la solitude pour échapper à la


dépendance.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 51 (1848)

L'amitié est le plus parfait des sentiments de l'homme,


parce qu'il en est le plus libre.
Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)

L'ordre, l'harmonie, la beauté, le bien, en un mot, c'est


Dieu.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Vivre, c'est agir ; agir, c'est produire ; produire, c'est


tirer de soi quelque chose d'égal à soi.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 46 (1848)

Être intelligent c'est connaître ce qui est. Or, ce qui est


c'est la vérité ; et la vérité absolue, unique, c'est Dieu.
Henri Lacordaire ; L'ami de la religion, 1er avril 1848.

Ce n'est pas la justice qui est sans miséricorde, c'est


l'amour.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 72 (1851)

On ne peut régner sur les hommes quand on ne


règne pas sur leur cœur.
Henri Lacordaire ; La vie de saint Dominique - 1840

La jeunesse est un bien beau moment dans la vie :


Enfant, on n'a pas assez de sensibilité, ni de
connaissances des choses ; rien n'est profond. Dans
l'âge mûr, on sait trop, on ne plaît plus autant ; le
cœur, moins sollicité et plus circonspect, ne donne et
ne reçoit plus autant. Mais entre vingt et trente ans,
que de séve ! quelle plénitude ! on est si vite aimé et
on aime si vite !
Henri Lacordaire ; Lettres à des jeunes gens, III, le 2
janvier 1838.

Les deux grandes vertus à acquérir sont l'humilité et


la pénitence.
Henri Lacordaire ; Lettres à des jeunes gens, II - 11
janvier 1837.

Nous avons deux grands vices à combattre et à


détruire : L'orgueil et la volupté.
Henri Lacordaire ; Lettres à des jeunes gens, II - 11
janvier 1837.

Vous devez apporter dans vos lectures un grand


discernement : Lisez lentement et avec réflexion.
Henri Lacordaire ; Lettres à des jeunes gens, I - 10
janvier 1837.

Etudiez beaucoup les anciens : Platon, Plutarque,


Cicéron et beaucoup d'autres, sont mille fois
préférables à la plupart de nos écrivains modernes ;
c'étaient des gens religieux, pénétrés de respect pour
la tradition, et n'attendant la perfection de l'homme
que de sa communication habituelle avec la Divinité.
Henri Lacordaire ; Lettres à des jeunes gens, I - 10
janvier 1837.

L'orgueil qui attaque la vérité n'inspire aucun


sentiment doux.
Henri Lacordaire ; Lettres à des jeunes gens, I - 10
janvier 1837.

La faiblesse qui pèche est digne de compassion.


Henri Lacordaire ; Lettres à des jeunes gens, I - 10
janvier 1837.

Écrire, c'est agir ; écrire l'erreur avec opiniâtreté, c'est


commettre un crime honteux.
Henri Lacordaire ; Lettres à des jeunes gens, I - 10
janvier 1837.

Les lettres sont toujours bien froides et bien courtes


en comparaison de la conversation.
Henri Lacordaire ; Lettres à des jeunes gens, I - 10
janvier 1837.

L'égoïsme consiste à faire son bonheur du malheur de


tous.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Le don gratuit est l'àme de l'amour humain comme de


l'amour divin.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 68 (1849)

Être libre, c'est se posséder soi-même.


Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 68 (1849)

L'injustice appelle l'injustice ; la violence engendre la


violence.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 68 (1849)

La bonté, c'est l'amour gratuit.


Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 72 (1851)

L'amour pardonne tout, sauf une seule chose, qui est


de ne pas être aimé.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 72 (1851)
L'enfance est le commencement de l'humanité.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 17 (1835)

Pour aimer à un certain degré, il faut une foi profonde,


il ne faut pas seulement une raison.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 3 (1835)

Aimer, c'est préférer la mort plutôt que de blesser le


fond du cœur de celui que l'on aime.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 3 (1835)

Aimer, c'est estimer la vie de celui qu'on aime deux


mille fois plus que la sienne.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 3 (1835)

Tout cœur pur possède la sympathie.


Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)

La sympathie ne se refuse qu'à celui qui ne l'inspire


pas.
Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)

L'amitié est, dans le christianisme, le terme et la


récompense suprême de l'amour conjugal.
Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)
Rien de ce qui est sensible n'est immortel.
Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)

La fidélité dans l'amitié s'affermit par l'épreuve.


Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)

L'âme n'a point d'âge.


Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)

L'amitié, quand elle est vraie, n'est pas susceptible


aux revers de fortune.
Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)

Que de noces où l'amour est absent ! Que de foyers


qui n'ont pour dieux que l'indifférence !
Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)

L'homme quittera son père et sa mère, et il


s'attachera à son épouse.
Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)

À peine homme, avant même qu'il le soit, l'enfant de


la plus aimable mère aspire à se séparer d'elle.
Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)

Le temps confirme l'amitié.


Henri Lacordaire ; Sainte Marie-Madeleine (1859)

L'exception n'a jamais détruit une règle.


Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 51 (1848)

La société humaine et la société religieuse sont deux


sœurs nées le même jour ; l'une regardant le temps,
l'autre l'éternité, mais unies dans le cœur de l'homme.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 51 (1848)

La société n'est pas autre chose que l'ordre, et l'ordre


a en Dieu sa racine invulnérable.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 51 (1848)

Le droit est la face égoïste de la justice, le devoir en


est la face généreuse et dévouée.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 51 (1848)

Chaque goutte de notre sang est achetée de la terre


au prix d'une vertu.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 51 (1848)

Il y a de la crainte lorsqu'il n'y a pas d'égalité dans le


sort.
Henri Lacordaire ; Lettre à Mme Swetchine, le 15
septembre 1835.

Plus il y a de délicatesse dans une âme, plus elle


craint le moindre doute.
Henri Lacordaire ; Lettre à Mme Swetchine, le 15
septembre 1835.

Il n'y a que le cœur qui aille aussi vite que les


hirondelles.
Henri Lacordaire ; Lettre à Mme Swetchine, le 4
septembre 1835.

Le partage du bien se multiplie sans l'amoindrir.


Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

La charité ne consiste pas à être malheureux, pas


plus que l'égoïsme à être heureux.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Tout être, quel qu'il soit, ne saurait agir et vivre que


pour lui.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

L'homme libre d'aimer ou de haïr, reste responsable


de ses actes devant la justice suprême de Dieu.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

L'amour sans la vertu n'est qu'une faiblesse et un


désordre.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)
L'homme est libre parce qu'il doit aimer ; il est libre,
parce qu'il doit choisir l'objet de son amour ; il est
libre, parce qu'il doit se dévouer à l'être de son choix ;
il est libre, parce que dans l'union qui termine l'amour,
il doit apporter la dot sans tache d'une personnalité
tout entière.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

La réciprocité est la loi de l'amour, elle en est la loi


entre deux êtres égaux.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

L'amour exige l'amour ; il est impossible de préférer


sans vouloir être préféré.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Pour s'unir, il faut être deux, et l'on n'est deux qu'à la


condition de conserver sa personnalité.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

L'union est le terme de l'amour où il n'a plus rien à


produire que la persévérance de ses actes.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Se dévouer, c'est se donner à autrui pour être sa


chose.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

La vertu seule produit l'amour, parce que seul elle


produit le dévouement.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Beaucoup d'affections ne sont qu'un égoïsme déguisé


; on éprouve un attrait, on s'y abandonne.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Le dévouement est l'immolation de soi à l'objet aimé.


Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Choisir, c'est préférer un être à tous les autres ; se


dévouer, c'est le préférer à soi-même.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

L'homme, si vaste que soit son cœur, ne peut


s'attacher à tout avec la même force.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Quiconque n'aime pas Dieu, est assuré de ne pas


aimer le bien.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Dans la misère, le grand bonheur de la richesse est


de donner.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Notre vie se passe à subir le bien ou à le régler.


Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Il y a dans le regard qui rencontre la splendeur du vrai


un frémissement qui touche à l'extase.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Le bien est la perfection et la béatitude de la volonté.


Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

La vérité est la perfection et la béatitude de


l'intelligence.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

La vérité est l'objet de l'intelligence, le bien est l'objet


de la volonté.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)
Aimer, c'est mettre sa félicité dans la félicité d'un
autre.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Le bonheur est le patrimoine naturel et prédestiné de


tous les êtres intelligents.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

Le bonheur est la vocation de l'homme.


Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 50 (1848)

L'action d'un être est égale à son activité.


Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 46 (1848)

L'action est la conséquence de l'activité ; la production


est la fin dernière de l'activité.
Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de
Paris, 46 (1848)

Les 40 citations de Pierre-Louis Lacretelle :

La mauvaise foi ne peut s'accommoder de la saine


logique.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)
Les distances, en amour comme en amitié,
rapprochent les belles âmes.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Malheur aux enfants qui ne savent pas honorer, dans


les auteurs de leurs jours, une tendresse qui se
blesse elle-même par ses refus !
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

La justice se perfectionne dans la bonté comme la


générosité dans la sagesse.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Nul homme ne peut se placer assez bas pour avoir


droit à l'impunité de ses méfaits.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Il y a des procès, qui ne sont pas menés comme des


affaires, mais comme des complots.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Il y a des personnes qui haïssent, non pour le mal


qu'elles ont reçu, mais par celui qu'elles ont fait, et
dont la haine se nourrit du mal qu'elles veulent faire
encore.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Biaiser est le mauvais jeu des petits esprits et des


petites âmes.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)
Excéder ses droits, c'est manquer à ses devoirs.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

La générosité de certains consiste à donner avec


l'arrière-pensée de recevoir au double.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Il est des gens contre qui c'est une duperie de se


défendre, et un bon jeu d'attaquer.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Il est des hommes faibles et petits en tout, même


dans la méchanceté.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Les frères et sœurs passent toute leur jeunesse dans


une alternative de petites querelles et de courtes
amitiés. C'est déjà l'image de toutes les autres
liaisons qui vont suivre, où l'on se prend et l'on se
quitte, par des goûts et des antipathies d'un moment.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

L'homme répugne à la règle, il ne s'y attache que par


un besoin bien senti.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

La justice est la mère de la paix publique et de l'ordre


privé.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)
La calomnie blesse un noble caractère jusque dans
sa modestie, dont elle le force de sortir.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

L'honnête homme ne sait pas abandonner son


honneur à la calomnie.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

La probité soupçonne le mensonge partout où elle ne


trouve pas sa propre franchise.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Les mœurs simples donnent un jugement sain plutôt


qu'un esprit crédule.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Qui met de l'artifice dans ses discours éveille la


défiance.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Les pauvres d'esprit sont plus faciles à supporter que


les prétentieux d'esprit.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

L'humeur, en exagérant tout, ne juge rien, ne corrige


rien.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

L'homme est né pour la crainte et l'espérance, il a


besoin de croire et d'aimer.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

La facilité est une manière de penser, d'écrire, de


parler, qui satisfait l'attention sans beaucoup l'exercer.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Il y a des gens qui se piquent de la haine des sots


pour avoir un titre parmi les gens d'esprit.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Il y a des gens si avides de domination qu'ils


s'emparent de la moindre concession comme d'une
victoire.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

On plaît par la politesse des paroles et la grâce des


manières, mais on ne frappe et on n'émeut que par
les saillies de l'âme et l'originalité de l'imagination.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Si quelque chose a le droit de soumettre la puissance,


c'est la voix du génie.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Ceux qui ne sont touchés que de la gloire du bien dire


ne savent pas qu'on n'a de l'éloquence que par la
passion du bien faire.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)
L'invective appartient à l'oppression, comme la plainte
à la douleur.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Une indignation contrainte est la plus énergique des


impressions que le cœur puisse recevoir et conserver.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

C'est déjà outrager les talents que de ne pas les


sentir.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Décourageons toujours la médiocrité par


l'indifférence, son lot légitime, mais toujours des
hommages pour tout ce qui a l'empreinte du talent, et
pardonnons-lui d'avoir été surpassé ou de pouvoir
l'être par le génie.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Dans tous les genres de louange, rien ne reste que la


vérité, rien n'honore que la justice.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Si les ouvrages étendus exigent plus de puissance et


de diversité dans le talent, les petits, ne pouvant se
passer de tout leur mérite, demandent plus de
perfection et de goût. Ils doivent se sentir de la bonne
veine, comme certains évènements de notre vie
s'imputent à notre bonne fortune.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)
Pour être poète ou orateur, une raison saine, un esprit
juste et heureux, une sensibilité vraie ne suffisent pas
encore : il faut de l'enthousiasme et de l'imagination ;
un coloris riche ; une harmonie haute et variée ; une
marche forte et simple ; et par tout cela, et par-dessus
tout cela, un caractère à soi, une originalité.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Écrivez d'après les émotions habituelles de votre


esprit, et votre style participera de cette verve, de
cette effusion de soi-même, qui marquent l'écrivain
original.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

Il faut dans la vie avoir du caractère. Si on en éprouve


les inconvénients, on en recueille aussi les avantages.
Tout ce qui est sincère, plaît dans un sens, même en
choquant dans un autre. Tout ce qui est de nature a
de la puissance ; tout ce qui donne une physionomie,
attire et retient l'attention.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

La critique ne doit s'appliquer qu'où elle peut verser le


baume d'une juste louange dans la plaie d'une utile
blessure.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)

La perfection, dans l'art d'écrire, est d'allier les


caractères de son talent avec les couleurs de son
sujet.
Pierre-Louis Lacretelle ; Pensées et réflexions (1817)
Les 90 citations d'Alphonse de Lamartine :

L'égoïste est né pour lui seul, l'homme collectif est né


pour ses semblables.
Alphonse de Lamartine ; Cours familier de littérature
(1856)

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.


Alphonse de Lamartine ; L'isolement (1815-1820)

Il y a des amitiés foudroyantes qui fondent les âmes


d'un seul éclair.
Alphonse de Lamartine ; Cours familier de littérature
(1856)

Si vous voulez rendre l'homme capable de liberté,


qu'il soit instruit.
Alphonse de Lamartine ; Sur la politique rationnelle
(1831)

La coupe de mes jours s'est brisée encore pleine.


Alphonse de Lamartine ; Le poète mourant (1815-
1820)

Le soin de chaque jour à chaque jour suffit.


Alphonse de Lamartine ; Philosophie (1815-1820)

Le sublime lasse, le beau trompe, le pathétique seul


est infaillible dans l'art.
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

Mon cœur est en repos, mon âme est en silence.


Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Le
vallon (1820)

Les anges amoureux se parlent sans paroles, comme


les yeux aux yeux.
Alphonse de Lamartine ; Chant d'amour (1822)

Le bonheur de tes yeux coule en rayons d'amour.


Alphonse de Lamartine ; La chute d'un ange (1838)

Il est plus facile de détruire que de construire.


Alphonse de Lamartine ; Histoire des Girondins
(1847)

L'amertume est mon miel, la tristesse est ma joie.


Alphonse de Lamartine ; Gethsémani ou la mort de
Julia (1834)

Ma vie à ta vie enchaînée, qui s'écoule comme un


seul jour, est une coupe toujours pleine, où mes
lèvres à longue haleine puisent l'amour.
Alphonse de Lamartine ; Chant d'amour, Méditation
LIV - Naples 1822.

Remontez à ces heures passées ! vos tristes


souvenirs m'aident à soupirer ! Allez où va mon âme !
allez, ô mes pensées, mon coeur est plein, je veux
pleurer !
Alphonse de Lamartine ; Premier regret (1823)

Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,


suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les
rapides délices, des plus beaux de nos jours !
Alphonse de Lamartine ; Lac, Méditation XIV (1820)

La patience est la vertu du juste.


Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.

La colère consume et n'illumine pas.


Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.

Le paresseux s'assied, l'impatient devance.


Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.

L'égoïsme hait tout pour n'adorer qu'un.


Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.

Élargissez, mortels, vos âmes rétrécies !


Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.

Dieu fit l'esprit sans bornes pour comprendre.


Alphonse de Lamartine ; Utopie, À M. Bouchard, le 22
août 1837.

L'homme trop jeune est incapable d'aimer ! Il ne sait


le prix de rien !
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

Aime mon âme ! elle sera avec toi toute ta vie.


Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

Il y a toujours au fond de mon cœur une larme qui


filtre goutte à goutte.
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

L'homme ne connaît le vrai bonheur qu'après l'avoir


perdu !
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

Il y a plus de génie dans une larme que dans tous les


musées.
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

Malheur à vous qui dès l'aurore respirez les parfums


du vin ! Et que le soir retrouve encore chancelants
aux bords du festin !
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
poésie sacrée (1820)

Mes jours fondent comme la neige au souffle du


courroux divin ; mon espérance, qu'il abrège, s'enfuit
comme l'eau de ma main.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
poésie sacrée (1820)

Le désir et l'amour sont les ailes de l'âme.


Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Dieu
(1820)

C'est la langue du ciel que parle la prière, et que le


tendre amour comprend seul sur la terre.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Dieu
(1820)

Vouloir c'est faire, exister c'est produire !


Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Dieu
(1820)

Les mêmes souffrances unissent mille fois plus que


les mêmes joies.
Alphonse de Lamartine ; Histoire des Girondins
(1847)

La vie est une leçon, et toute leçon doit profiter à celui


à qui Dieu l'accorde.
Alphonse de Lamartine ; Histoire des Girondins
(1847)

Les années apportent l'expérience aux esprits


sincères.
Alphonse de Lamartine ; Histoire des Girondins
(1847)
Une conscience sans Dieu, c'est un tribunal sans
juge.
Alphonse de Lamartine ; Histoire des Girondins
(1847)

La critique est la puissance des impuissants.


Alphonse de Lamartine ; Harmonies poétiques et
religieuses (1830)

Un travail est fini, un autre aussitôt commence.


Alphonse de Lamartine ; Jocelyn, le 16 mai 1801.

Aimons-nous ! car partout où Dieu mit deux coeurs,


s'aimer est doux !
Alphonse de Lamartine ; Jocelyn, le 12 octobre 1800.

Le flambeau de l'étude éclaire la raison.


Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
retraite (1820)

Étendre son esprit, resserrer ses désirs, c'est là ce


grand secret ignoré du vulgaire.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
retraite (1820)

Des doux objets de la tendresse, une femme et des


enfants couronnent la vieillesse.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
retraite (1820)
Empire, gloire, liberté, tout est par le temps emporté.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
retraite (1820)

Chaque peuple a son siècle, et chaque homme a son


jour.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, La
retraite (1820)

Quel crime avons-nous fait pour mériter de naître ?


Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Le
désespoir (1820)

Les yeux sur mon tombeau, je pleure sur moi-même.


Alphonse de Lamartine ; La foi, Méditation XIX (1820)

Le jour du bonheur n'a pas de lendemain.


Alphonse de Lamartine ; La foi, Méditation XIX (1820)

J'en jure par la mort, dans un monde pareil : non, je


ne voudrais pas rajeunir d'un soleil, je ne veux pas
d'un monde où tout change, où tout passe, où tout
s'use et tout s'efface.
Alphonse de Lamartine ; La foi, Méditation XIX (1820)

J'ai vécu ; j'ai passé ce désert de la vie, où toujours


sous mes pas chaque fleur s'est flétrie.
Alphonse de Lamartine ; La foi, Méditation XIX (1820)

La douleur lentement m'entr'ouvre le tombeau : Salut,


mon dernier jour ! sois mon jour le plus beau !
Alphonse de Lamartine ; La foi, Méditation XIX (1820)

Âme de l'univers, Dieu, père, créateur, sous tous ces


noms divers, je crois en toi Seigneur.
Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)

L'univers est le temple, et la terre est l'autel.


Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)

Mon âme est un rayon de lumière et d'amour, qui du


foyer divin détaché pour un jour, de désirs dévorants
loin de toi consumée, brûle de remonter à sa source
enflammée.
Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)

Qui peut créer dédaigne de détruire.


Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)

L'homme est comme l'arbre qu'on secoue pour en


faire tomber ses fruits : On n'ébranle jamais l'homme
sans qu'il en tombe des pleurs.
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

La prédestination de l'enfant, c'est la maison où il est


né.
Alphonse de Lamartine ; Confidences (1849)

Heureux celui que Dieu a fait naître d'une bonne et


sainte famille !
Alphonse de Lamartine ; Confidences (1849)

Le paresseux s'endort dans les bras de la faim.


Alphonse de Lamartine ; Méditation XLVIII, Stances
(1820)

Cher amour, épanche ta douleur ; j'adoucirai ta peine


en écoutant ta plainte.
Alphonse de Lamartine ; Méditation XLI, À Elvire
(1820)

Tout un monde d'amour éclos dans un regard.


Alphonse de Lamartine ; La chute d'un ange, XII
vision (1838)

De ces larmes s'abreuvant, la prière, union suprême,


porte la paix au mort qu'elle aime, rapporte l'espoir au
vivant !
Alphonse de Lamartine ; Hymne au Christ (1829)

L'or qu'au plaisir le riche apporte, ne fait que glisser


dans sa main ; le pauvre qui veille à la porte, attend
les miettes de ce pain.
Alphonse de Lamartine ; Pour une quête (1830)

Le plaisir est une prière et l'aumône une volupté.


Alphonse de Lamartine ; Pour une quête (1830)

Ta pure et touchante beauté dans les cieux même t'a


suivie ; tes yeux, où s'éteignait la vie, rayonnent
d'immortalité.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques,
Souvenir (1820)

Dans mon âme rien ne t'efface, ô dernier songe de


l'amour !
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques,
Souvenir (1820)

L'amour seul est resté, comme une grande image


survit seule au réveil dans un songe effacé.
Alphonse de Lamartine ; Méditations poétiques, Le
vallon (1820)

Ignorant d'où je viens, incertain où je vais.


Alphonse de Lamartine ; L'homme, Méditations
poétiques (1820)

Je respire, je sens, je pense, j'aime en toi !


Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)

C'est peu de croire en toi, bonté, beauté suprême, je


te cherche partout, j'aspire à toi, je t'aime.
Alphonse de Lamartine ; La prière, Méditation XIX
(1820)
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges, jeter
l'ancre un seul jour ?
Alphonse de Lamartine ; Lac, Méditation XIV (1820)

L'homme n'a point de port, le temps n'a pas de rive ; il


coule et nous passons !
Alphonse de Lamartine ; Lac, Méditation XIV (1820)

Malheur aux lâches ! on n'est jamais cruel que faute


d'être assez courageux.
Alphonse de Lamartine ; Histoire de la Restauration,
LV (1851)

L'amour vrai est le fruit mur de la vie ; à dix-huit-ans


on ne le connaît pas, on l'imagine.
Alphonse de Lamartine ; Graziella (1852)

J'ai passé l'âge heureux où la fleur de la vie, l'amour,


s'épanouit et parfume le cœur.
Alphonse de Lamartine ; À une jeune arabe (1832)

L'égoïsme et la haine ont seuls une patrie, la fraternité


n'en a pas !
Alphonse de Lamartine ; La Marseillaise de la paix, le
28 mai 1841.

Le geste aide le mot, l'œil explique le cœur.


Alphonse de Lamartine ; Jocelyn, le 20 septembre
1793.
Les 48 citations de Lao-Tseu :

Ne pas savoir et croire qu'on sait, c'est la maladie des


hommes.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Qui triomphe de lui-même possède la force.


Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Qui tient à ses vues n'est point éclairé.


Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

La douceur et la délicatesse sont les compagnons de


la vie.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

La douceur triomphe de la dureté ; la faiblesse


triomphe de la force.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Qui connaît les hommes est prudent ; qui se connaît


lui-même est éclairé.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Le saint-homme aide tous les êtres, et n'en délaisse


aucun.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Qui marche bien ne laisse pas de traces ; qui parle


bien ne commet pas de fautes.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Le lourd est la racine du léger ; le repos est le maître


du mouvement.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

La modération doit être le premier soin de l'homme.


Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Qui promet à la légère tient rarement sa parole.


Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Soyez attentif à la fin comme au commencement, et


alors vous n'échouerez jamais.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Un arbre d'une grande circonférence est né d'une


racine aussi déliée qu'un cheveux.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Prévenez le mal avant qu'il n'existe ; calmez le


désordre avant qu'il n'éclate.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Savoir et croire qu'on ne sait pas, c'est le comble du


mérite.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Qui parle beaucoup est souvent réduit au silence.


Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Qui sait se suffire est toujours content de son sort.


Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Il n'y a pas de plus grande calamité que le désir


d'acquérir.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Etre conscient de la difficulté permet de l'éviter.


Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Il n'est rien qui ne s'arrange par la pratique du non-


agir.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Ce qui est mou triomphe de ce qui est dur, ce qui est


faible triomphe de ce qui est fort.
Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Mieux vaut allumer une bougie que de maudire les


ténèbres.
Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

L'échec est le fondement de la réussite.


Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Quand le ciel veut sauver un homme, il lui donne


l'affection pour le protéger.
Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.
Choisis en politique le bon ordre ; choisis en affaire
l'efficacité ; choisis pour agir l'opportunité ; ne rivalise
point : tu seras sans reproche.
Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Le sage redoute la célébrité comme l'ignomnie.


Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Le bonheur naît du malheur, le malheur est caché au


sein du bonheur.
Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Savoir se contenter de ce que l'on a : c'est être riche.


Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Parole parée n'est pas sincère.


Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

La distance, âme du beau.


Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

L'humilité sert à agir avec puissance.


Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

La femelle triomphe toujours de l'homme par sa


tranquillité.
Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Le sage venge ses injures par des bienfaits.


Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.
Celui qui se dresse sur ses pieds ne peut se tenir
droit.
Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

L'homme d'une vertu supérieure est une vallée.


Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Quand l'arbre est devenu grand, on l'abat.


Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Rendre le bien pour le bien et le bien pour le mal,


c'est la bonté efficace.
Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Paie le mal avec la justice, et la bonté avec la bonté.


Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Un voyage de mille li a commencé par un pas.


Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Celui qui excelle à employer les hommes se met au-


dessous d'eux.
Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Pour gouverner un grand royaume, on doit imiter celui


qui fait cuire un petit poisson.
Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Lorsqu'on a fait de grandes choses et obtenu de la


gloire, il faut se retirer à l'écart.
Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

L'homme content de son sort ne connaît pas la ruine.


Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Qui s'approuve lui-même ne brille pas.


Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Connaître par non-connaissance est très élevé.


Lao-Tseu ; Tao-tö-king - VIe s. av. J.-C.

Celui qui excelle ne discute pas, il maîtrise sa science


et se tait.
Lao-Tseu ; Tao-tö king - VIe av. J.-C.

Quand la crainte ne veille pas, il arrive ce qui était à


craindre.
Lao-Tseu ; Livre du Tao et de sa vertu - VIe s. av. J.-C.

Plus on va loin, moins on apprend.


Lao-Tseu ; Tao-tö king - VIe s. av. J.-C.

Les 32 citations de Pierre Larousse :

Le travail et la tempérance sont favorables à la santé.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Se diviser, c'est s'affaiblir.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)
Le mensonge inspire de la défiance.
Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Le langage du mensonge est timide.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Un bon fils fait l'orgueil et la consolation de ses


parents.
Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Proclamer un service rendu, c'est ôter au bienfait.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Qui désire toujours est pauvre.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

L'oisiveté affaiblit et fatigue le corps.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Parler peu, réfléchir beaucoup, est la preuve d'un


esprit vaste et profond.
Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Un bon fils reçoit la bénédiction de son père.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

La vie est courte pour l'homme heureux.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

L'ignorance nous asservit aux préjugés.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Le doute perd l'homme.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

La science nous affranchit des préjugés.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Le temps fortifie la vérité.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Un empire est chancelant quand les lois sont en oubli.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

La paresse et la prodigalité mènent les hommes à la


ruine.
Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

On se repent rarement de s'être tu.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

La gaieté est la santé de l'âme.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

L'amitié du méchant est une injure.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

L'ignorance est la nuit de l'esprit.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)
Les œuvres de Dieu sont éternelles.
Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

La présomption accompagne presque toujours le faux


mérite.
Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

La liberté est le plus grand de tous les biens.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Le pardon est la vertu des grandes âmes.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Le sommeil du juste est paisible.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Une bonne action est un doux oreiller.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

L'amour et le pardon sont descendus du ciel.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Le savoir est la lumière de l'esprit.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

La tristesse est le poison de l'âme.


Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Les bonnes fréquentations améliorent le plus mauvais


naturel.
Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Les mauvaises fréquentations corrompent le meilleur


naturel.
Pierre Larousse ; La lexicologie des écoles (1857)

Les 20 citations de Rina Lasnier :

Heureux qui chaque matin s'augmente de son amour


comme le rosier de sa rose !
Rina Lasnier ; Miroirs (1960)

La tendresse est respect et émerveillement de libre


connaissance à travers la fibre de la fidélité.
Rina Lasnier ; Miroirs (1960)

Plus un amour est grand, plus il est pudique, plus il


respecte l'autre.
Rina Lasnier ; Le rêve du quart jour (1973)

La poésie illumine l'amour, et l'amour dispose la


poésie à toute chose.
Rina Lasnier ; Poèmes (1972)

Ne touchez pas au vase de mon cœur, la mer de son


amour l'emplit sans heurt.
Rina Lasnier ; Madones canadiennes (1944)

Achever un poème, c'est toujours rupturer la poésie.


Rina Lasnier ; Les signes (1976)

Ce que l'homme ne peut réduire à la parole, il le rêve.


Rina Lasnier ; Le rêve du quart jour (1973)

Il y a moins de rosée dans la fleur que de larmes dans


mon cœur.
Rina Lasnier ; Les signes (1976)

Quand Dieu a dit qu'il aimait les lis, Il n'a pas dit qu'il
préférait les blancs.
Rina Lasnier ; Le jeu de la voyagère (1950)

C'est sous le voile mobile des larmes que se dénude


mieux le vrai visage de l'homme.
Rina Lasnier ; Miroirs (1960)

L'amour de mon Bien-Aimé est doux comme le miel.


Rina Lasnier ; Féerie indienne (1939)

Mon espérance a pris le goût amer de la longue


attente déçue.
Rina Lasnier ; Madones canadiennes (1944)

Qu'est-ce que toute miséricorde sinon cette misère de


l'amour réduite aux larmes ?
Rina Lasnier ; Miroirs (1960)

Mieux vaut mourir que de ne pas aimer.


Rina Lasnier ; Voir la nuit (1981)
La douleur vieillit le corps de l'homme, le désir de son
âme le rajeunit.
Rina Lasnier ; Voir la nuit (1981)

Sauf haïr tout est trop loin de l'amour.


Rina Lasnier ; La part du feu (1970)

Qui nous demande l'infini de l'amour nous demande la


présence de Dieu.
Rina Lasnier ; Le jeu de la voyagère (1950)

L'amour est le chemin sans brisure de l'homme à


Dieu.
Rina Lasnier ; Le jeu de la voyagère (1950)

Que la poésie se confonde avec l'être ou ne soit rien.


Rina Lasnier ; Poèmes, préface (1972)

L'amour c'est la présence, le face-à-face ; le reste est


désir.
Rina Lasnier ; Miroirs (1960)

Les 27 citations de Camille Laurens :

Toute lettre d'amour est un calligramme de l'avenir.


Camille Laurens ; L'avenir (1998)

L'angoisse a le même nom que la vie, elle s'appelle


Reviens.
Camille Laurens ; Encore et jamais (2013).

De l'« obligation quotidienne à survivre » il faut


accepter le joug, sans colère.
Camille Laurens ; Encore et jamais (2013).

Se réveiller aimée est une résurrection quotidienne,


une insurrection renouvelée contre l'ennui, le temps,
la mort.
Camille Laurens ; Encore et jamais (2013).

Pète et répète sont dans un bateau. Pète tombe à


l'eau. Qu'est-ce-qui reste ?
Camille Laurens ; Encore et jamais (2013).

Une loi qui a des exceptions n'est plus une loi.


Camille Laurens ; Encore et jamais (2013).

Le mariage est la première cause de divorce chez les


couples.
Camille Laurens ; Romance nerveuse (2010)

Les histoires d'amour, on les achève parfois à coups


de masse comme des bêtes à l'agonie.
Camille Laurens ; Romance nerveuse (2010)

Se taire, c'est comme oublier ; on ne quitte pas d'un


seul coup des mots qu'on a apprivoisés.
Camille Laurens ; Les Travaux d'Hercule (1994)
On tue ce qu'on aime pour ne pas mourir soi-même.
Camille Laurens ; Ni toi ni moi (2006)

Le premier amour est éternel, le temps ne passe pas,


c'est le principe amoureux.
Camille Laurens ; Dans ces bras-là (2000)

Le savoir est quelque chose qu'on se met en bouche


et qu'on savoure.
Camille Laurens ; Le grain des mots (2003)

Consoler quelqu'un, c'est faire cesser sa solitude et


son chagrin.
Camille Laurens ; Le grain des mots (2003)

Le pire, c'est de perdre un enfant.


Camille Laurens ; Philippe (1995)

Aimer, c'est peut-être « donner ce qu'on n'a pas ».


N'empêche : donner c'est donner ; reprendre, c'est
voler !
Camille Laurens ; Tissé par mille (2008)

Être aimé, c'est être l'autre de quelqu'un.


Camille Laurens ; Tissé par mille (2008)

Tomber amoureux, c'est naître en se souvenant d'être


né.
Camille Laurens ; Ni toi ni moi (2006)
L'anniversaire, c'est ce moment où l'année tourne, où
se révèle un autre versant du temps.
Camille Laurens ; Le grain des mots (2003)

Le charme est indéfinissable : en concurrence avec la


beauté, il la surpasse.
Camille Laurens ; Le grain des mots (2003)

Le cœur cherche sans cesse l'écho de sa jeunesse.


Camille Laurens ; Romance (1992)

Du cœur on guérit la blessure par un serment qui le


rassure.
Camille Laurens ; Romance (1992)

L'ami est triste, toujours, c'est une espèce de chagrin


d'amour.
Camille Laurens ; Dans ces bras-là (2000)

Le sexe est une folie quand au lieu d'unir il sépare.


Camille Laurens ; Dans ces bras-là (2000)

Il n'y a rien de plus égoïste qu'un homme.


Camille Laurens ; Romance (1992)

Le silence est un refus d'appartenir.


Camille Laurens ; L'avenir (1998)

Les 101 citations de Paul Léautaud :


Pour être heureux en amour, il faut être un imbécile.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

Dans l'amour, on fait l'amour par amour.


Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Ce qui console de vieillir, c'est de voir autour de soi


les choses vieillir aussi.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Je n'ai rien vu de grand dans la vie que la cruauté et


la bêtise.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

La douceur, la générosité, l'amour valent mieux dans


ce monde que la cruauté, la vengeance et la haine.
Paul Léautaud ; Le théâtre de Maurice Boissard
(1943)

La cruauté, l'ignominie, la bêtise de la guerre, ne sont


que la cruauté, l'ignominie et la bêtise des hommes.
Paul Léautaud ; Passe-temps II (1964)

Et dire que depuis des siècles les femmes parlent,


sans jamais rien comprendre à ce qu'elles disent.
Paul Léautaud ; Aphorismes (1872-1956)

Chacun est persuadé que ce qu'il fait, un autre ne


s'en tirerait pas aussi bien.
Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)
L'amour tourmenté, soupçonneux, sans cesse
traversé d'orages, est plus l'amour que l'amour
heureux.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

J'écris sur l'amour, et j'ai passé la moitié de ma vie à


être privé de le faire !
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

La bonhomie, le naturel, ont des charmes, mais il ne


faut pas exagérer.
Paul Léautaud ; Lettres à Marie Dormoy (1966)

Dans la vie, ce qui compte uniquement, c'est de n'être


pas médiocre.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

La prudence est une médiocrité ; la hardiesse est une


supériorité.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

La moyenne en tout est haïssable comme égale


médiocrité.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

Pour bien écrire, sans pédantisme, le sûr instinct de la


langue vaut mieux que la connaissance.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Qui dit prévalence dit bientôt rivalité.


Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

Rien ne vaut rien, ni l'amour, ni l'amitié, ni le travail, ni


aucun plaisir : Tout est médiocre, passager !
Paul Léautaud ; Marly-le-Roy et environs (1945)

L'hypocrisie : Compliments par-devant, dénigrement


par-derrière.
Paul Léautaud ; Lettres à Marie Dormoy (1966)

Il n'y a pas que dans le mariage et le divorce que


l'illusion règne.
Paul Léautaud ; Le théâtre de Maurice Boissard
(1943)

Une jolie femme bête perd beaucoup.


Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

Quand on est des gens sérieux, on ne cherche pas à


épater les gens.
Paul Léautaud ; Le petit ami (1903)

Merveilleuse jeunesse que redonne, au visage


d'amants qui ne sont plus jeunes, le plaisir de l'amour.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

L'amour des niais (empotés), des tièdes, des fades,


des réservés, des muets, n'est pas l'amour.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)
L'amour est gai, vif, sans retenue : C'est l'esprit
pendant le plaisir, et le rire quand on en sort.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Le véritable amour est exigeant, violent, exclusif,


méchant, avec des moments de ressentiment.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

Toute réflexion mène au doute, et le scepticisme n'est


qu'une façon de nier.
Paul Léautaud ; Le petit ami (1903)

Tout individu ne vaut un peu que par le sentiment de


révolte qu'il porte en soi.
Paul Léautaud ; Le petit ami (1903)

Travailler, agir, c'est courir à la déception, se détruire


lentement.
Paul Léautaud ; Le petit ami (1903)

La jalousie est le signe du manque de fatuité, du sens


critique, de l'intelligence.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

Un sot vaniteux n'est jamais jaloux.


Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

Il y a une jouissance dans les ruptures, si on ne se


laisse pas prendre par la pitié.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

J'aime mieux rêver que je fais l'amour avec la femme


que j'aime que de faire l'amour avec une femme que
je n'aime pas.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

Dans le mariage, on fait l'amour par besoin, par devoir


; dans l'amour on fait l'amour par amour.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Les conjoints se détestent sans vouloir se quitter, ou


sans avoir l'esprit de se laisser à chacun.
Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

Chaque fois qu'une maîtresse me quitte, j'adopte un


chat : une bête s'en va, une autre arrive.
Paul Léautaud ; Aphorismes (1872-1956)

Il est bien certain qu'il y a, dans la fréquentation des


femmes, une question de veine. Mettons que je ne l'ai
pas eue, cette veine : Je me permets de souhaiter
que vous l'ayez, comme femme, dans la fréquentation
des hommes.
Paul Léautaud ; Correspondance générale (1878-
1956)

Il n'est de plaisir qu'en imagination.


Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)
Le bonheur de celui qui vit seul, c'est le bonheur le
plus vrai et le plus sûr.
Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

On ne sort pas démocrate du spectacle de la guerre.


Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

Tous les peuples sont pour la paix, aucun


gouvernement ne l'est.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

La confiance en soi et le grand ressort manquent


toujours.
Paul Léautaud ; Correspondance générale (1878-
1956)

Je suis attaché à ce qui ne m'a jamais donné de


déception.
Paul Léautaud ; Journal particulier (1933)

Il est dangereux de trop répéter à sa maîtresse qu'elle


est jolie : C'est courir grand risque qu'elle prenne
envie d'aller se le faire dire ailleurs.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Trop de confiance est sottise ; trop de jalousie,


dangereux.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

La méfiance est une des formes de l'intelligence ; la


confiance une des formes de la bêtise.
Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

Donner des déceptions aux autres n'empêche pas


d'être sensible à celles que les autres vous donnent.
Paul Léautaud ; Journal particulier (1933)

Une femme peut aimer à la folie, elle garde toujours


du sens pratique.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Rien ne fait mieux écrire que d'écrire sur ce qu'on


aime.
Paul Léautaud ; Le théâtre de Maurice Boissard
(1943)

Être grave dans sa jeunesse, cela se paie, souvent,


par une nouvelle jeunesse dans l'âge mûr.
Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

J'ai toujours commencé par le désir, le sentiment n'est


venu qu'ensuite.
Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

Qui n'est pas enchanté de ce qu'il écrit, et ne le trouve


bien supérieur à ce qu'écrivent les autres ?
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Le génie est une longue patience.


Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Il n'y a que les gens qui écrivent qui sachent lire.


Paul Léautaud ; Paul Léautaud en verve (1970)

Il en est en amour comme en toutes choses : ce qu'on


a eu n'est rien, c'est ce qu'on n'a pas qui compte.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Un homme se sent bien bête devant la canaillerie


d'une femme.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Le charme des femmes n'est pas dans leurs qualités


morales ni dans leur distinction d'esprit et de goût.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

L'amour, sans la jalousie, n'est pas l'amour.


Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Il n'y a pas comme les femmes laides pour trouver les


autres femmes affreuses.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Une femme ! Et il y en a des milliers d'autres ! Et on


ne tient qu'à une ! Une seule compte ! Bêtise !
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Il faut avoir diablement aimé les femmes pour les


détester.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Tant et tant qu'on écrive sur l'amour, et tant et tant


qu'on croie savoir à ce sujet, il y a toujours à dire et à
apprendre, puisque chacun pense, juge et sent sur
l'amour selon les expériences qu'il en a eues.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

On s'adore pendant plus ou moins de temps, puis un


jour, on s'étranglerait.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Il est plus difficile de rendre que de ne pas recevoir.


Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

On croit qu'on sait tout sur l'amour, alors qu'on ne


cesse d'apprendre.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

C'est aux lettres qu'on reconnaît l'amour : celui qui


n'aime pas, n'écrit pas.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Les hommes aiment, les femmes se laissent aimer.


Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

La trahison est la « seconde nature » des femmes.


Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

L'amour amollit : L'homme qui n'aime pas a plus de


virilité (morale).
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Les femmes ne savent pas qu'avec une plume, de


l'encre et du papier, on peut les oublier.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

La trahison peut être le fait d'une intelligence


supérieure, entièrement affranchie des idéologies
civiques.
Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

Alors qu'on se sait plaint, c'est presque un plaisir que


de souffrir.
Paul Léautaud ; Le petit ami (1903)

Un être grossier reste toujours un être grossier,


comme un imbécile reste toujours un imbécile.
Paul Léautaud ; Le théâtre de Maurice Boissard
(1943)

Il faut souvent dans les affaires plaider le faux pour


savoir le vrai.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

Les catins sont les seules femmes qui valent quelque


chose.
Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

Bien mal acquis profite toujours à quelqu'un.


Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

On rit mal des autres quand on ne sait pas d'abord


rire de soi-même.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

L'avantage d'être célibataire, c'est que, lorsqu'on se


trouve devant une très jolie femme, on n'a pas à se
chagriner d'en avoir une laide chez soi.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

La qualité vaut mieux que la quantité.


Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

L'amour n'a que faire des qualités morales.


Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Le plus grand nombre est bête, il est vénal, il est


haineux.
Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

L'affection est un sentiment fade, c'est l'amour des


gens tièdes.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

La seule foi qui me reste, et encore ! c'est la foi dans


les dictionnaires.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)
Faire l'amour comme un devoir, écrire comme un
métier, des deux côtés : néant.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Dans le mariage, on fait l'amour par besoin, par


devoir.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Dire qu'il faudra partir un jour, alors que tant de gens


continueront à faire l'amour.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Etre intelligent, c'est être méfiant, même à l'égard de


soi-même.
Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Aimer, c'est préférer un autre à soi-même.


Paul Léautaud ; Propos d'un jour (1947)

Ce n'est pas ce qu'on a eu qui compte, c'est ce qu'on


n'a pas.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (de 1954 à 1966)

On ne saura jamais combien la timidité peut rendre


vertueux, et niais.
Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

Pourquoi faire part de nos opinions ? Demain nous en


aurons changé.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)
Un prix ! La littérature primée ! Pauvres choses !
Paul Léautaud ; Journal littéraire, le 6 mai 1903.

Je m'en aperçois de plus en plus, une seule chose


m'intéresse : moi.
Paul Léautaud ; Journal littéraire, le 6 mai 1903.

La forme n'est souvent qu'une mise en scène qui


déforme.
Paul Léautaud ; Plus belles pages de Stendhal (1908)

Avoir de l'esprit ; plaire aux femmes : Rien qui


s'oppose davantage.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

On fait l'amour par désir. On le fait par vice. On le fait


aussi par amour-propre.
Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

Tout ce qui est l'autorité me donne envie d'injurier.


Paul Léautaud ; Journal littéraire (1968)

L'amour fait des fous, le mariage des cocus, le


patriotisme des imbéciles malfaisants.
Paul Léautaud ; Passe-Temps (1928)

C'est une force que n'admirer rien.


Paul Léautaud ; Journal littéraire (de 1954 à 1966)

L'amour, c'est le physique, c'est l'attrait charnel, c'est


le plaisir reçu et donné.
Paul Léautaud ; Aphorismes (1872-1956)

Pauvreté n'est pas vice. Parbleu ! Un vice est


agréable.
Paul Léautaud ; Passe-temps (1928)

Les 26 citations de Félix Leclerc :

Pour achever vos moribonds, dites-leur qu'ils héritent.


Félix Leclerc ; Le calepin d'un flâneur (1961)

L'oisif et le paresseux ne font rien, mais le premier sait


ce que font les autres.
Félix Leclerc ; Le calepin d'un flâneur (1961)

Je t'aime jusqu'à la mort, je ne veux pas te perdre.


Félix Leclerc ; Le hamac dans les voiles (1952)

De fades personnalités ne laisseront pas plus de


traces que des pas sur le sable.
Félix Leclerc ; Carcajou ou le diable des bois (1973)

Le meilleur diplôme est le savoir-vivre.


Félix Leclerc ; Carcajou ou le diable des bois (1973)

Des coins de table où l'on s'amuse, des coins de table


où l'on s'ennuie : Tout dépend du voisin !
Félix Leclerc ; Carcajou ou le diable des bois (1973)
Un ennuyeux s'ennuie chez les clowns, un joyeux
s'amuse aux enterrements.
Félix Leclerc ; Carcajou ou le diable des bois (1973)

On quitte son pays pour les mêmes raisons qu'on


quitte la maison de son père.
Félix Leclerc ; Le calepin d'un flâneur (1961)

La faim m'a appris le vol, et le vol la prison.


Félix Leclerc ; Carcajou ou le diable des bois (1973)

Il y a des gens qui s'aiment par erreur.


Félix Leclerc ; Le calepin d'un flâneur (1961)

Il a fallu des millions d'années à l'homme pour


apprendre que la femme n'est pas une bête !
Félix Leclerc ; Carcajou ou le diable des bois (1973)

Si chacun restait plus souvent chez lui, les devants de


porte seraient propres.
Félix Leclerc ; Carcajou ou le diable des bois (1973)

Les foyers qui tiennent sont ceux qui cultivent


l'égoïsme.
Félix Leclerc ; Carcajou ou le diable des bois (1973)

Le vrai couple n'a pas d'amis et se suffit à lui-même.


Félix Leclerc ; Carcajou ou le diable des bois (1973)

Les rendez-vous mémorables sont clandestins.


Félix Leclerc ; Le calepin d'un flâneur (1961)

Tu n'as qu'une vie, emploie-la à rendre légère celle de


tes voisins.
Félix Leclerc ; Théâtre de village (1951)

Chaque pomme est une fleur qui a connu l'amour.


Félix Leclerc ; Le calepin d'un flâneur (1961)

Si tu refuses de discuter avec les sots, tu ne


discuteras plus avec personne.
Félix Leclerc ; Le calepin d'un flâneur (1961)

Le bonheur, ça se prend pas de force, ça se mérite.


Félix Leclerc ; Théâtre de village (1951)

L'amour se passe de cadeaux, mais pas de présence.


Félix Leclerc ; Le calepin d'un flâneur (1961)

Devenir homme, c'est tomber de haut.


Félix Leclerc ; Les soupirs (1964)

Le mariage, c'est deux billets d'avion aller vers une île


inconnue ; on en revient à la nage ou jamais.
Félix Leclerc ; Carcajou ou le diable des bois (1973)

Aider c'est aimer, et l'amour c'est le point d'or dans la


nuit des hommes.
Félix Leclerc ; Théâtre de village (1951)
Peu importe son visage, si elle est intelligente, elle est
jolie.
Félix Leclerc ; Le calepin d'un flâneur (1961)

Aimer, c'est avoir peur ; donner peur, c'est haïr.


Félix Leclerc ; Le calepin d'un flâneur (1961)

La peine de ma vie est d'en avoir fait.


Félix Leclerc ; Le calepin d'un flâneur (1961)

Les 21 citations de Martine Le Coz :

Il n'est pas de génie dans les facultés séparées.


Martine Le Coz ; La beauté (2000)

Dieu est le géomètre de toutes les perspectives.


Martine Le Coz ; Le Jardin d'Orient (2008)

L'avidité et la paresse : deux péchés capitaux.


Martine Le Coz ; Nos lointains et nos proches (2004)

La pauvreté est comme une maladie qui crispe l'âme.


Martine Le Coz ; Gilles de Raiz, La confession
imaginaire (1989)

Les pauvres ont de petits soucis, nourrissent de


petites ambitions et ne connaissent que de petites
joies.
Martine Le Coz ; Gilles de Raiz, La confession
imaginaire (1989)

Le mensonge est père d'une multitude.


Martine Le Coz ; Gilles de Raiz, La confession
imaginaire (1989)

L'amour, voici l'intelligence suprême, qui relie le début


et la fin.
Martine Le Coz ; Gilles de Raiz, La confession
imaginaire (1989)

Une femme digne de l'amour aide un homme à être


fidèle à soi.
Martine Le Coz ; Nos lointains et nos proches (2004)

L'être insatiable mûrit lentement, ni joie ni souffrance


ne le comblent jamais.
Martine Le Coz ; Céleste, Prix Renaudot en 2001.

Faute d'amour, l'humanité a le vice en partage.


Martine Le Coz ; La palette du jeune Turner (1993)

Chaque homme vaut sa vie, et la liberté est son


irrésistible vocation.
Martine Le Coz ; Céleste, Prix Renaudot en 2001.

Je verse mon âme dans la vôtre, ne la refusez pas.


Martine Le Coz ; Céleste, Prix Renaudot en 2001.

La douceur, c'est la plénitude de la force.


Martine Le Coz ; Nos lointains et nos proches (2004)

L'amour déborde, c'est sa nature ; l'amour ne lésine


pas.
Martine Le Coz ; Céleste, Prix Renaudot en 2001.

Mon audace a soif de votre courage.


Martine Le Coz ; Céleste, Prix Renaudot en 2001.

Je vous donne ma jeunesse, mon espérance illimitée.


Ensemble, nous braverons tout.
Martine Le Coz ; Céleste, Prix Renaudot en 2001.

Je rêve de vos rêves, je désire vos lointains.


Martine Le Coz ; Céleste, Prix Renaudot en 2001.

J'ai besoin de la lumière qui vous brûle.


Martine Le Coz ; Céleste, Prix Renaudot en 2001.

Un peu de mystère, et l'espérance clignote.


Martine Le Coz ; Céleste, Prix Renaudot en 2001.

On ne peut réduire les hommes à leur physionomie.


Martine Le Coz ; Céleste, Prix Renaudot en 2001.

J'aperçois votre beauté, je devine votre bonté.


Martine Le Coz ; Céleste, Prix Renaudot en 2001.

Les 123 citations de Gustave Le Bon :


Les sentiments simulés finissent quelquefois par
devenir des sentiments éprouvés.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Une illusion tenue pour vraie agit comme une vérité.


Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Le milieu crée nos opinions ; les passions et l'intérêt


les transforment.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

La libre pensée ne constitue souvent qu'une


croyance, qui dispense de la fatigue de penser.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

La nécessité enseigne la tolérance.


Gustave Le Bon ; Psychologie du socialisme (1898)

La fortune récompense souvent les audacieux.


Gustave Le Bon ; Psychologie des temps nouveaux
(1920)

Aider les méchants à se multiplier, c'est préparer à


nos descendants une multitude d'ennemis.
Gustave Le Bon ; Psychologie du socialisme (1898)
On ne peut faire un plus triste cadeau à la postérité
que de l'encombrer d'un nombre toujours croissant
d'imbéciles, de paresseux et de criminels.
Gustave Le Bon ; L'homme et les sociétés (1881)

Les hommes dominés par une certitude ne peuvent


tolérer ceux qui ne l'acceptent pas.
Gustave Le Bon ; Les opinions et les croyances
(1911)

Un des caractères généraux les plus constants des


croyances est leur intolérance.
Gustave Le Bon ; Les opinions et les croyances
(1911)

Parler c'est déjà suggérer, affirmer c'est suggérer


davantage.
Gustave Le Bon ; Les opinions et les croyances
(1911)

La morale qui discute est une pauvre morale.


Gustave Le Bon ; Psychologie de l'éducation (1902)

L'intolérance est le plus terrible défaut.


Gustave Le Bon ; Psychologie de l'éducation (1902)

On domine plus facilement les peuples en excitant


leurs passions qu'en s'occupant de leurs intérêts.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)
Dominer ou être dominée, il n'y a pas, pour l'âme
féminine, d'autre alternative.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Comme la politique, l'art est guidé par quelques


meneurs, suivis d'une foule de menés.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Le vocabulaire de chacun se restreint au niveau de


ses idées et de ses facultés.
Gustave Le Bon ; Les premières civilisations de
l'Orient (1889)

Capacité d'attention faible comporte faculté de


réflexion médiocre.
Gustave Le Bon ; Les opinions et les croyances
(1911)

La réflexion engendre la faculté de raisonner.


Gustave Le Bon ; Les opinions et les croyances
(1911)

L'aptitude à réfléchir implique toujours l'aptitude à


l'attention.
Gustave Le Bon ; Les opinions et les croyances
(1911)

La liberté n'est, le plus souvent, pour l'homme que la


faculté de choisir sa servitude.
Gustave Le Bon ; Les incertitudes de l'heure présente
(1924)

Les hommes en société ne pouvant vivre sans


tyrannie, la plus acceptable est encore celle des lois.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

On trouve plus facilement mille hommes prêts à obéir


qu'un seul capable de prendre une initiative.
Gustave Le Bon ; Les incertitudes de l'heure présente
(1924)

Chaque phénomène a son mystère ; le mystère est


l'âme ignorée des choses.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Avares et orgueilleux sont les plus faciles à manier, on


sait sur quelle touche affective il faut frapper.
Gustave Le Bon ; Les opinions et les croyances
(1911)

L'enfant qui se sent soumis à une surveillance de tous


les instants est tenté de se tenir toujours sur ses
gardes, et ce principe de la défiance est un des plus
dangereux de l'éducation.
Gustave Le Bon ; Psychologie de l'éducation (1902)

Si l'enfant s'attache à ceux qui s'occupent de lui, ce


n'est qu'en raison des soins qu'il en reçoit.
Gustave Le Bon ; La vie (1874)

Trop souvent on place ses enfants dans des lycées


non pour un choix judicieux mais par vanité.
Gustave Le Bon ; Psychologie de l'éducation (1902)

Nul crime n'est plus coupable que l'adultère.


Gustave Le Bon ; Les civilisations de l'Inde (1893)

La vente de l'alcool est à l'origine d'une foule de


crimes et d'un fléau national.
Gustave Le Bon ; La vie des vérités (1914)

Il suffit de quelques verres d'alcool pour annihiler


l'intelligence la plus brillante.
Gustave Le Bon ; L'homme et les sociétés (1881)

Dans la foule, l'imbécile, l'ignorant et l'envieux sont


libérés du sentiment de leur nullité.
Gustave Le Bon ; Psychologie des foules (1895)

Mariage de raison ou fantaisie passagère, voilà


parfois les formes de l'amour !
Gustave Le Bon ; Les premières civilisations de
l'Orient (1889)

Les hommes de tous les âges ont vécu d'hypothèses,


l'ignorant les accepte comme certitudes.
Gustave Le Bon ; Hier et demain, Pensées brèves
(1918)

On peut être ignorant et fort vertueux, comme on peut


être savant et très vicieux.
Gustave Le Bon ; La vie des vérités (1914)

L'ignorance est mère de tous les vices.


Gustave Le Bon ; L'homme et les sociétés (1881)

Qui est poltron et ignorant est venu au monde un jour


de mauvais temps !
Gustave Le Bon ; L'homme et les sociétés (1881)

L'homme instruit possède toutes les qualités,


l'ignorant n'a que des défauts.
Gustave Le Bon ; Les civilisations de l'Inde (1893)

L'ignorant seul possède des opinions invariables.


Gustave Le Bon ; Les incertitudes de l'heure présente
(1924)

Dans la société, il n'y a pas de place pour les


paresseux.
Gustave Le Bon ; La vie (1874)

On n'est pas toujours digne de l'amour qu'on


provoque, mais on l'est des amitiés qu'on inspire.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)
La raison crée le progrès, mais les bâtisseurs de
croyances mènent l'histoire.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

L'élite d'un peuple crée ses progrès, les individus


moyens font sa force.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Canalisée par une bonne méthode, l'intelligence la


plus faible arrive à progresser.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

L'âge moderne représente le triomphe de la


médiocrité collective.
Gustave Le Bon ; Hier et demain, Pensées brèves
(1918)

La foi n'a d'autre ennemi sérieux à craindre que la foi.


Gustave Le Bon ; Lois psychologiques de l'évolution
des peuples (1894)

Le cycle invariable qui régit les choses : Naître,


grandir, décliner et mourir.
Gustave Le Bon ; L'évolution de la matière (1905)

Savoir manier les sentiments d'un peuple, c'est diriger


sa volonté
Gustave Le Bon ; Hier et demain, Pensées brèves
(1918)

Quand l'Etat seul pense et agit à la place des


citoyens, ils deviennent incapables de penser et
d'agir.
Gustave Le Bon ; Hier et demain, Pensées brèves
(1918)

On ne peut venir à bout des femmes ni par force, ni


par préceptes : ce sont des êtres indomptables.
Gustave Le Bon ; Les civilisations de l'Inde (1893)

L'abondance de paroles inutiles est un symptôme


certain d'infériorité mentale.
Gustave Le Bon ; Hier et demain, Pensées brèves
(1918)

L'optimiste intelligent est optimiste par volonté autant


que par tempérament.
Gustave Le Bon ; Psychologie des temps nouveaux
(1920)

Dès qu'un sentiment s'exagère, la faculté de raisonner


disparaît.
Gustave Le Bon ; Hier et demain, Pensées brèves
(1918)

L'anarchie est partout quand la responsabilité n'est


nulle part.
Gustave Le Bon ; Hier et demain, Pensées brèves
(1918)

Se révolter ou s'adapter, il n'y a guère d'autre choix


dans la vie.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

L'égalité, c'est le communisme des premiers âges ; la


différenciation, c'est le progrès.
Gustave Le Bon ; Le déséquilibre du monde (1923)

La femme est inférieure ou supérieure à l'homme ;


elle est rarement son égale.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

On ne discute pas plus avec les croyances des foules


qu'avec les cyclones.
Gustave Le Bon ; Psychologie des foules (1895)

S'ignorer vaut mieux parfois que se connaître.


Gustave Le Bon ; Hier et demain, Pensées brèves
(1918)

Mieux vaut comprendre qu'apprendre.


Gustave Le Bon ; Hier et demain, Pensées brèves
(1918)

Beaucoup d'hommes sont doués de raison, très peu


de bon sens.
Gustave Le Bon ; Hier et demain, Pensées brèves
(1918)

Qui commande devient vite injuste, arrogant et


tyrannique.
Gustave Le Bon ; Les civilisations de l'Inde (1893)

La jalousie, la férocité, l'ambition et la haine n'ont pas


d'époque.
Gustave Le Bon ; Premières conséquences de la
guerre (1917)

Aidez-vous les uns les autres dans votre propre


intérêt.
Gustave Le Bon ; Le déséquilibre du monde (1923)

On apprend à se dominer et on acquiert le sentiment


du devoir quand le milieu l'impose.
Gustave Le Bon ; Psychologie de l'éducation (1902)

On apprend la discipline quand on en subit la


nécessité.
Gustave Le Bon ; Psychologie de l'éducation (1902)

Le rôle de l'éducateur doit tendre à agir sur


l'inconscient de l'enfant, non sur sa faible raison.
Gustave Le Bon ; Psychologie de l'éducation (1902)

Se dominer, on y arrive quelquefois, et de cette


qualité on tire toujours parti dans la vie.
Gustave Le Bon ; Psychologie de l'éducation (1902)

Se connaître, on n'y arrive guère, et cela ne sert qu'à


rendre infiniment modeste.
Gustave Le Bon ; Psychologie de l'éducation (1902)

L'homme qui faillit à son devoir aime bien se donner


l'illusion d'un motif élevé.
Gustave Le Bon ; Psychologie de l'éducation (1902)

Savoir sans vouloir ne crée pas de pouvoir.


Gustave Le Bon ; Les incertitudes de l'heure présente
(1924)

L'injustice dont on profite devient vite de la justice.


Gustave Le Bon ; Les incertitudes de l'heure présente
(1924)

Vivre, c'est changer ; le changement est l'âme des


choses.
Gustave Le Bon ; Les incertitudes de l'heure présente
(1924)

Vouloir comprendre trop vite est se condamner à ne


jamais comprendre.
Gustave Le Bon ; Les incertitudes de l'heure présente
(1924)

Le jugement sans volonté est aussi inutile que la


volonté sans jugement.
Gustave Le Bon ; Les incertitudes de l'heure présente
(1924)

Toute la politique se ramène à ces deux règles, savoir


et prévoir.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Revêtir l'erreur d'une forme séduisante, suffit souvent


pour la faire accepter comme vérité.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

La valeur pratique d'une vérité se mesure au degré de


croyance qu'elle inspire.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

L'hypothèse est une croyance souvent prise pour une


connaissance.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

On ne peut rien sur l'homme dont l'idéal est de


sacrifier sa vie pour une croyance.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Possible entre individus, la tolérance ne l'est jamais


entre collectivités.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

La morale s'apprend seulement par la pratique.


Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Un délit généralisé devient bientôt un droit.


Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Les lois stabilisent les coutumes, elles peuvent


rarement en créer.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

L'amour devenu clairvoyant est bien près de finir.


Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Ce qu'on fait par orgueil est souvent supérieur à ce


qu'on accomplit par devoir.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

On n'est pas maître de ses désirs, on l'est souvent de


sa volonté.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)
Quand on ne gêne pas par sa volonté, on nuit souvent
par son inertie.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

On ne se conduit pas avec son intelligence mais avec


son caractère.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Le choix d'un système d'éducation a plus


d'importance pour un peuple que celui de son
gouvernement.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Une des supériorités du savant sur l'ignorant est de


sentir où commence le mystère.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Le mystère est l'âme ignorée des choses.


Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

La discipline peut remplacer bien des qualités ;


aucune ne remplace la discipline.
Gustave Le Bon ; Incertitudes de l'heure présente
(1924)

La vanité est pour les imbéciles une puissante source


de satisfaction.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Une vertu pratiquée sans effort est une qualité, non


une vertu.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Excuser le mal, c'est le multiplier.


Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

L'absurde et l'impossible n'ont jamais empêché une


croyance suffisamment forte de faire agir.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Le désir est l'âme de la volonté.


Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Une volonté forte a le plus souvent un désir fort pour


soutien.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

En matière de sentiment, l'illusion crée vite la


certitude.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)
Reculer devant l'effort qu'on croit inutile, est renoncer
d'avance à tout succès.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

La pensée sans action est un vain mirage, l'action


sans pensée un vain effort.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

L'intolérance est la compagne nécessaire des


convictions fortes.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Le difficile n'est pas de vouloir un instant, mais de


vouloir sans trève.
Gustave Le Bon ; Psychologie politique et la défense
sociale (1984)

Mieux vaut l'intelligence que le savoir ; l'intelligence


est au-dessus de la science.
Gustave Le Bon ; Les civilisations de l'Inde (1893)

L'amour d'une femme s'éteint plus rapidement que la


lueur d'un éclair.
Gustave Le Bon ; Les civilisations de l'Inde (1893)

La terreur du châtiment est l'unique moyen d'arrêter


les progrès de la criminalité.
Gustave Le Bon ; Psychologie politique et la défense
sociale (1984)

Celui qui a confiance en l'homme est un criminel de


paix.
Gustave Le Bon ; Psychologie du socialisme (1898)

Les nécessités se subissent et ne se discutent pas.


Gustave Le Bon ; Premières conséquences de la
guerre (1917)

Les propositions admises sans discussion deviennent


rarement des mobiles d'action.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Pour acquérir une autorité momentanée, il suffit


généralement de persuader qu'on la possède.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

L'homme ne possède que deux certitudes absolues :


le plaisir et la douleur.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Reculer devant un danger a pour résultat certain de le


grandir.
Gustave Le Bon ; Incertitudes de l'heure présente
(1924)
La peur du jugement des autres est un des plus sûrs
soutiens de la morale.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Juger un évènement inévitable, c'est en faire une


fatalité.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Dès qu'on possède la force, on cesse d'invoquer la


justice.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

L'intelligence fait penser ; la croyance fait agir.


Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Une vérité trop claire cesse bientôt d'être une vérité


féconde.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Canalisée par une bonne méthode, l'intelligence la


plus faible arrive à progresser.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

La hardiesse sans jugement est dangereuse ; le


jugement sans hardiesse, inutile.
Gustave Le Bon ; Les incertitudes de l'heure présente
(1924)

L'amitié est plus souvent une porte de sortie qu'une


porte d'entrée de l'amour.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

L'éducation est l'art de faire passer le conscient dans


l'inconscient.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

L'amour craint le doute, cependant il grandit par le


doute et périt souvent de la certitude.
Gustave Le Bon ; Aphorismes du temps présent
(1913)

Les 32 citations de Claude Lelouch :

L'échec est le début de la réussite.


Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

L'action est le moteur de tout, puisque le simple fait de


faire les choses les rend possibles.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)
On puise chez ses ennemis des forces qui vous
aident à progresser.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Les œuvres les plus belles sont les plus simples.


Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Le monde marche inexorablement vers une révolution


des pauvres contre les riches.
Claude Lelouch ; Ces années-là (2008)

La richesse est devenue une insulte à la misère.


Claude Lelouch ; Ces années-là (2008)

Le problème n'est pas de voir grand ou petit mais de


voir loin.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Le chemin le plus court pour aller de la barbarie à la


décadence passe par la civilisation.
Claude Lelouch ; L'aventure c'est l'aventure (1972)

La politique, c'est du show-business.


Claude Lelouch ; L'aventure c'est l'aventure (1972)

Il faut que les gens meurent pour qu'on leur trouve


des qualités.
Claude Lelouch ; L'aventure c'est l'aventure (1972)

Le cinéma est fait pour tous ceux dont la curiosité est


le plus grand défaut.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

L'essentiel n'est jamais là où on le croit.


Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

La victoire représente le plus efficace des passeports.


Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

On ne marchande pas avec les rêves, les hasards et


les coïncidences.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Les vagues sont peu de choses au regard de l'océan.


Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Seuls les gens qui agissent existent.


Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

La critique a droit à toutes les opinions à condition


d'en avoir.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Avec un bateau, il y a deux moments de bonheur : le


jour où on l'achète et le jour où on le revend.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Tout mensonge non remboursé se paie au centuple.


Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Les moments les plus difficiles sont ceux qui donnent


le plus de satisfaction.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

La représentation est un élément essentiel de la


communication.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Le mensonge est une option à laquelle tout un chacun


a droit, à condition de le rembourser un jour.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

On a tort de courir après un passé enfui.


Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)
Cannes, c'est d'abord un escalier : un escalier facile à
monter, difficile à descendre.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Les courants, les styles, les manières sont les


ennemis premiers de la création.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Dès qu'on prend un crédit, on cesse d'être un homme


libre.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Pauvre, je fais des films de pauvre ; riche, je fais des


films de riche.
Claude Lelouch ; Ces années-là (2008)

On a toujours tort de désespérer de la nature


humaine.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Plus l'adversité est grande, plus l'envie de convaincre


l'est aussi.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Seul le dépaysement constitue un remède à la


douleur.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

La vie est une météo imprévisible.


Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Le monde du partage devra remplacer le partage du


monde.
Claude Lelouch ; Itinéraire d'un enfant très gâté
(2000)

Les 26 citations de Ernest Legouvé :

Le rire dans l'enfance est toujours près des larmes.


Ernest Legouvé ; Le mérite des femmes (1830)

Là où le soleil reluit, la lune n'a pas de puissance.


Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

Aujourd'hui il n'y a plus de fiançailles, il y a des


accords ; il n'y a plus de fiancés, il y a des futurs.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

Entre deux cœurs amoureux, quand tout n'est encore


que promesses et que fleurs, ces impalpables
parfums suffisent à les nourrir plus délicieusement
que le meilleur des fruits parmi les plus savoureux.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

L'amour est semblable à l'année, sa plus belle saison


est son printemps.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

Le mariage, vers lequel deux amoureux descendent la


main dans la main, est la consécration suprême de la
fusion des âmes.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

J'aime mieux la terre avec toi que le ciel avec les


dieux.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

L'affinité qui tombe sous les sens, s’exerce de l'âme à


l'âme, et fait le lien des êtres.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

Dans le choix d'un futur mari, la jeune fille est juge


suprême, tribunal sans appel.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

Malheur aux parents qui usent de leur ascendant


moral pour imposer à leur fille un mari qui lui déplaît.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

La poursuite de la perfection nous entraîne dans les


champs sans limites de la perfectibilité.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)
L'idéal est une image placée devant nous par la
Providence pour que nous la poursuivions toujours.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

L'harmonieux accord, entre deux amoureux, a pour


base l'amour du bien et la simplicité du cœur.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

L'homme n'arrive à faire tout ce qu'il peut qu'en


aspirant même à ce qu'il ne peut pas.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

Chaque amoureux s'oublie pour ne penser qu'à


l'autre.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

La liberté, pour un être jeune, est un sentiment


éducateur et favorable à la raison.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

Quand les fourmis sont petites, elles ont toutes des


ailes ; le temps des amours arrive, elles s'élèvent
dans les airs en couples bourdonnants et s'unissent
pendant leur vol ; puis l'œuvre de la fécondation
terminée, elles redescendent sur la terre, et là, elles-
mêmes, avec leurs pattes de devant, elles tirent et
font tomber leurs petites ailes, légers instruments de
leurs amours aériens : plus de courses à travers le
ciel, plus de volages tendresses, la vie sérieuse a
commencé pour elles, elles sont mères.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)
Deux êtres vont s'unir ; cette union a pour principal
objet la fusion de leurs cœurs et de leurs existences ;
c'est une association indissoluble, et portant sur
chaque minute de leur vie. Quel est le premier devoir
des parents dans cette circonstance ? Demander à
chacun de ces deux êtres : consentez-vous à vivre
unis l'un pour l'autre ? Eh bien, en France, il a fallu
des siècles de lutte pour que la fille eût droit
d'intervenir dans ses propres fiançailles !
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

Vouloir plaire innocemment, c'est une manière d'aimer


son prochain : ouvrez donc, ouvrez à larges portes le
monde du plaisir à cette ardeur qui est encore de
l'innocence ; et laissez marcher de pair l'âge de
l'insouciance et l'âge des amusements, ils vont si bien
ensemble !
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

La coquetterie qui veut inspirer des sentiments qu'elle


n'éprouve pas est un vice affreux et détestable.
Ernest Legouvé ; Histoire morale des femmes (1848)

Une femme, pour son mari, est dans tous les temps
son soutien le plus doux.
Ernest Legouvé ; Le mérite des femmes (1830)

Le rire dans l'enfance est toujours près des larmes.


Ernest Legouvé ; Le mérite des femmes (1830)

La femme est dieu puisqu'elle est adorée.


Ernest Legouvé ; Le mérite des femmes (1830)

De toutes les maladies humaines, les maladies de


modestie sont les plus faciles à guérir.
Ernest Legouvé ; Conférences parisiennes (1872)

La critique est une lime qui polit ce qu'elle mord.


Ernest Legouvé ; L'art de la lecture (1877)

Les 111 citations de Stanislas Leszczynski :

Le cœur le plus fort a aussi ses moments de


faiblesse.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Être aimé et aimer, vivre pleinement cette vie cœur


contre cœur, la vie se passe ainsi à espérer.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Connaître et sentir son bonheur, c'est en doubler la


jouissance.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

La vérité est comme le soleil, qu'une éclipse peut


obscurcir, mais qu'elle ne saurait éteindre.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Mal employer son temps, c'est le perdre, autant rester


coucher et ne rien faire.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Un secret ne pèse jamais tant, que lorsqu'on est le


plus près de s'en défaire.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Rien n'importe tant que de conserver sa réputation ;


une fois flétrie, elle ne se retrouve jamais.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Pour vivre en repos, il faudrait ne rien entreprendre de


difficile, mais la présomption fait croire tout aisé.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Les remords inutiles ne sont que plus importuns et


plus cruels.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Il n'y a que la religion capable de changer les peines


en plaisirs.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)
À force de promettre, on décèle, sans le vouloir, le
dessein qu'on a de ne rien tenir.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

On peut revenir des ténèbres de l'ignorance, on ne


revient jamais de celles de la présomption.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

On ne voit guère de gens présomptueux qui ne soient


des gens médiocres.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

La meilleure politique dans la conduite de la vie est


celle de n'en avoir aucune.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Quand la souffrance est insoutenable, il est doux


d'espérer la mort.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Si avec les peines endurées ici-bas, nous étions


immortels, nous serions les êtres les plus à plaindre.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Avec de l'ordre, la médiocrité peut faire ce que ne


peut point l'abondance qui n'a pas de règle.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

On peut oublier les offenses, mais on perd rarement le


souvenir d'avoir été offensé.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

La véritable modestie ignore ses talents, et en même


temps s'ignore elle-même.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Le vrai mérite désire d'être honoré, comme il s'honore


lui-même.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Une méfiance trop marquée attire souvent elle seule


les malheurs dont on cherche à se garantir.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Le plus malheureux des hommes est celui qui tombé


dans la misère ne puisse compter sur ses amis.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Il est aussi naturel de craindre que d'espérer quand


on est malheureux.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Dire du mal de ses rivales à une femme c'est la louer


sûrement et délicatement.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

La louange est une insulte quand elle n'est pas


sincère.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Si la justice ne se vend pas, elle coûte cher, et il faut


être bien riche pour obtenir gain de cause.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

L'esprit galoppe d'ordinaire ; le jugement marche au


pas.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

La jalousie modérée est une preuve d'amour, la


jalousie excessive est un manque de respect.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Une jalousie trop excessive est bien souvent la


première cause d'une séparation.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

La jalousie n'est jamais une preuve d'amour quand


elle passe de l'excès à la fureur.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Les injures ne sont jamais pardonnées quand elles


s'adressent à nos proches plutôt qu'à nous-mêmes.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Si celui qui ne sait rien se croit intelligent, c'est parce


qu'il ne sait pas qu'il ne sait rien.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Le meilleur moyen de se consoler de son ignorance,


c'est de croire inutile tout ce qu'on ne sait pas.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Il est rare que le succès ne justifie pas la hardiesse


d'un génie entreprenant.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

On n'arrive à la fortune que par degrés, mais il ne faut


qu'un jour pour la perdre.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

L'expérience qui ne s'acquiert que par des fautes est


un maître qui coûte trop cher.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Vouloir trop user de ses droits, c'est le meilleur moyen


de les perdre.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Moins on exige des autres, et plus souvent on obtient.


Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

Bien des gens seraient plus estimés s'ils étaient


moins pédants de leur réussite.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

On se trompe souvent est estimant trop les hommes,


mais rarement en les estimant peu.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)

L'espérance aura encore beau nous décevoir, on lui


accordera toujours la même confiance.
Stanislas Leszczynski ; Maximes et pensées inédites
(1766)
Il est quelque chose de plus précieux que le courage,
l'espérance qui le soutient, et qui l'inspire.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Il y a des gens qui craignent si fort l'ennui que la seule


crainte de l'éprouver en devient un ennui.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Il n'est guère d'homme d'esprit que n'ennuient les


sots, et qui ne leur rende à son tour l'ennui que ceux-
ci lui donnent.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Dans nos disgrâces nous sommes bien moins


touchés de la part que nos amis y prennent, que nous
ne sommes irrités de la joie que nos ennemis en
conçoivent.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

L'homme n'est faible que par la disproportion qu 'il y a


entre ce qu'il peut et ce qu'il voudrait faire : le seul
moyen qu'il y ait d'augmenter sa force, c'est de
retrancher beaucoup de ses désirs.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Il n'est point de désirs qui ne nous flattent ; il en est


peu qui ne nous trompent.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Heureux le mortel qui, craignant de s'égarer avec ses


désirs, les réprime, les retient, les règle du moins et
les modère. Plus heureux encore celui qui, dégagé de
tout ce qui les fait naître, ne cherche sa satisfaction
qu'en lui-même, qui regarde avec indifférence les
biens et les maux, confond dans ses idées les
sceptres et les houlettes, brave les honneurs sans les
craindre, les richesses sans les mépriser, l'estime des
hommes sans la dédaigner, les hommes eux-mêmes
sans prétendre les blâmer, ni refuser de leur être utile.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Quand on est maître de ne suivre que ses désirs, il


est bien rare de ne suivre que ses devoirs.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Pour nous défaire de nos défauts, il nous suffirait d'en


avoir l'idée qu'en ont ceux qui nous les connaissent.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Pour bien voir un défaut dans autrui, il faut ne pas en


avoir un semblable.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

La conscience est un juge d'autant plus impitoyable


qu'on a méprisé ses conseils.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

On a toujours tort avec sa conscience quand on est


réduit à se quereller avec elle.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Avec le seul bon sens on peut être philosophe ; il


donne même plus de droit à ce titre que le bel esprit
qui se l'arroge.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Quelque grand que soit le bonheur, il en est un plus


grand encore, c'est celui d'être estimé digne du
bonheur dont on jouit.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Autant d'espèces de bonheur, autant de transports qui


nous agitent : rarement un bonheur isolé peut nous
satisfaire ; nous voudrions les avoir tous à la fois, et
les posséder sans altération ni partage.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)
L'idée du bonheur est souvent plus flatteuse que le
bonheur même.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Il n'est qu'un moyen de parvenir au bonheur, c'est le


bon usage de la raison.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Le bonheur n'est agréable qu'autant qu'on a le


sentiment et la connaissance du malheur.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Être heureux, c'est savoir qu'il est des malheureux, et


qu'on n'est pas du nombre de ces infortunés.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Être heureux, c'est prendre conscience qu'il existe


des malheureux plus malheureux que soi.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

On n'a fait que vendre ou prêter ses bienfaits, dès


qu'on ne s'en trouve pas payé par le seul plaisir de les
faire : peu de gens ont le courage de faire des ingrats.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)
On avilit le désir de bien faire par le désir de paraître
avoir bien fait.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Faire du bien est le seul plaisir qui soit sans remords,


sans trouble, sans amertume, le seul qui ne s'use
point, puisque le long usage qui endurcit le cœur à
tous les autres plaisirs, rend tous les jours celui-ci et
plus doux et plus sensible.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Les grands besoins viennent des grands biens, et


rendent la richesse presque égale à la pauvreté.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Une armée toujours prête à agir peut faire avorter les


projets des puissances voisines, qui ne cherchent
qu'à s'agrandir aux dépens de celles qui ne sont pas
en état de leur résister. Ainsi les mêmes forces
doivent servir à obtenir la paix et à la maintenir, à
arracher par la violence ce que l'injustice refuse à
l'équité, et à ne pas donner lieu par trop de faiblesse
et de douceur à de nouveaux excès d'injustice.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

On ne doit et on ne peut même raisonnablement avoir


d'autres motifs dans l'entretien d'une armée, que de
s'en servir utilement durant la guerre, et d'éviter la
guerre durant la paix.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Tous les objets qui excitent l'amour-propre ne lui


plaisent point parce qu'ils sont beaux, mais parce
qu'ils lui font plaisir.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

L'amour ne peut s'éteindre que de lui-même, il n'est


jamais plus opiniâtre que lorsqu'il s'aperçoit que l'on
conspire contre lui.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

L'amour est une espèce de tribut que chacun doit


payer : la jeunesse n'attend pas qu'on le lui demande,
et la vieillesse épuisée le paie, du moins, par ses
désirs.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Il est rare que l'amour ne soit pas fou dans une âme
folle ; il peut être sage dans un cœur bien fait.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

On ne peut que bien augurer d'un homme qui ose se


donner des amis vertueux.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Ne nous flattons pas d'avoir beaucoup d'amis, un


revers de fortune peut seul nous en apprendre le
nombre.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

La gaieté est la santé de l'âme, la tristesse en est le


poison.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Les ressorts de notre âme ne doivent point être si


liants qu'ils en soient faibles.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Une belle âme doit être plus sensible aux bienfaits


qu'aux outrages.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Des âmes froides et légères ne tiennent à rien, et


deviennent tout ce qu'elles veulent.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

L'affectation découvre plutôt ce qu'on est qu'elle ne


fait voir ce que l'on voudrait paraître.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Deux sortes de gens sont également incapables de


toute affaire, l'étourdi et le pusillanime : l'un agit, avant
de réfléchir ; l'autre réfléchit, lorsqu'il faudrait agir.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Combien de gens se font des affaires de tout, parce


qu'ils ne savent s'occuper de rien.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Il se rencontre, dans toutes sortes d'affaires, des


moments heureux qui ne reviennent jamais ; on se
repent trop tard de n'avoir pas fait, lorsqu'il en était
temps, ce qu'il n'est jamais deux fois temps de faire.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Rien de plus funeste à la société que le voluptueux,


c'est-à-dire celui qui ne recherche le plaisir ni avec ce
choix de sentiment qui l'épure, ni avec cette
délicatesse de goût qui ne fait que s'y prêter ; celui
qui, n'ayant nuls principes, vicieux par air, débauché
par oisiveté, ne trouve plus que du dégoût dans
l'habitude du plaisir, et ne peut corriger ce dégoût que
par des excès qui deviennent des besoins, d'autres
excès plus grands encore.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Quand la vérité n'offense personne, elle devrait sortir


de notre bouche aussi naturellement que l'air que
nous respirons.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Un simple soupçon a souvent fait des traîtres ; et plus


souvent une apparence de confiance a étouffé des
desseins de trahison.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Nous devrions ne compter le temps que par nos


bonnes actions, et le reste pour n'avoir pas vécu.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Il n'y a d'autre avarice permise que celle du temps.


Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Personne n'est téméraire, quand il n'est vu de


personne.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Les talents les plus heureux restent ordinairement


dans l'obscurité ; et tel homme, qui aurait pu illustrer
sa patrie, rampe dans le triste atelier d'un artisan, et
ne sent qu'à regret les efforts d'un génie qui se devine
sans se bien connaître, et met forcément de
l'importance à des riens dont il est forcé de s'occuper
pour vivre.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Il est souvent plus dangereux d'avoir des talents qu'il


n'est honteux de n'en point avoir.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

L'ambition de réussir est presque toujours l'augure du


succès.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Le succès de la plupart de nos réussites dépend bien


souvent de la volonté qu'on y met.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

L'imprudence laisse échapper ses secrets ; l'amitié les


confie ; l'amour, le véritable amour, les livre et ne s'en
aperçoit pas.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

L'abondance des richesses les rend moins


précieuses, et la satiété en étouffe le goût.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

On estimerait peu les richesses si elles ne


fournissaient à la vanité le plaisir d'avoir ce que les
autres n'ont pas.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

On ne s'ennuie jamais davantage qu'après les plaisirs


; l'ennui qui fait qu'on les recherche, est toujours plus
supportable que celui qui les suit.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

L'hypocrisie, tout odieuse qu'elle est en elle-même,


est pourtant un hommage que le vice rend à la vertu ;
elle garantit du moins les âmes faibles de la contagion
du mauvais exemple.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

La modestie est également utile à l'homme qui a du


mérite, et à celui qui n'en a pas : dans l'un elle le
prouve ; dans l'autre elle en cache le défaut.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

La religion étudiée est, pour tous les hommes, la règle


infaillible des bonnes mœurs.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

La religion n'a d'autres choses à craindre que de


n'être pas assez approfondie.
Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Où la religion parle, la raison n'a droit que d'écouter.


Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant
(1764)

Les 58 citations de Marc Levy :

Quand on donne du peu que l'on a, on donne


vraiment.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Le temps ferme toutes les blessures, même s'il ne


nous épargne pas quelques cicatrices.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

L'ennui dans un couple, c'est ce qu'il y a de pire, c'est


lui qui tue l'amour.
Marc Lévy ; Les enfants de la liberté (2007)

Il n'est de pire solitude que celle qu'on éprouve quand


on est deux.
Marc Lévy ; Où es-tu ? (2001)
Personne n'est propriétaire du bonheur, on a parfois la
chance d'avoir un bail, et d'en être locataire. Il faut
être très régulier sur le paiement de ses loyers, on se
fait exproprier très vite.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

L'amitié, c'est pareil que l'amour, le cul en moins.


Marc Lévy ; Une autre idée du bonheur (2014)

Les mariages durent un temps fou, les invités tardent


à s'installer, la mariée se fait attendre, les vœux
s'éternisent et il faut continuer de jouer de la musique
jusqu'à ce que les époux et leurs invités aient quitté le
parvis. Les obsèques ont pour avantage que les morts
sont d'une ponctualité sans faille.
Marc Lévy ; Une autre idée du bonheur (2014)

Les seules histoires d'amour dont j'ai été témoin, je


les ai lues dans des livres.
Marc Lévy ; Une autre idée du bonheur (2014)

Une grand-mère, c'est doux et fragile.


Marc Lévy ; Une autre idée du bonheur (2014)

La perte d'un enfant est une plaie qui ne cicatrise


jamais.
Marc Lévy ; Une autre idée du bonheur (2014)

Perdre quelqu'un qu'on a aimé est terrible, mais le


pire serait de ne pas l'avoir rencontré.
Marc Lévy ; La première nuit (2009)
Une grande histoire d'amour, c'est la rencontre de
deux donneurs.
Marc Lévy ; Le premier jour (2009)

Un départ sans un mot, c'est pire qu'un abandon, le


silence est une trahison.
Marc Lévy ; Le premier jour (2009)

Mieux vaut être deux schmocks (idiot en yiddish) en


vie que deux schmocks morts.
Marc Lévy ; Le premier jour (2009)

Si tu savais à quel point l'idée de ne plus te voir le


matin quand tu ouvres tes yeux, de ne plus entendre
le son de ta voix lorsque tu m'appelles, me laisse vide.
Cette idée me fait plus mal que le mal qui m'emporte
si loin de toi.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

La plus grande inconscience de l'homme, c'est celle


de sa propre vie.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Souviens-toi qu'il faut donner pour recevoir ; souviens-


toi qu'il faut être soi-même pour pouvoir aimer.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Qui aime chercher des solutions n'a pas peur des


problèmes.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)
Quand on aime, on ne compte pas.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Les parents sont des montagnes que l'on passe sa vie


à essayer d'escalader, en ignorant qu'un jour c'est
nous qui tiendrons leur rôle.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Le risque d'aimer, c'est d'aimer autant les défauts que


les qualités, ils sont indissociables.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Dieu sait combien notre temps est compté.


Marc Lévy ; La première nuit (2009)

Proverbe chinois : Un homme courtois ne marche pas


sur l'ombre de son voisin.
Marc Lévy ; Le voleur d'ombres (2010)

Il faut être très régulier sur le paiement de ses loyers,


sinon on se fait exproprier très vite.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Pour moi tu es la plus jolie fille du monde.


Marc Lévy ; Le voleur d'ombres (2010)

Il faut savoir apprivoiser le temps où l'on rencontrera


l'adulte qu'est devenu son enfant.
Marc Lévy ; Toutes ces choses qu'on ne s'est pas
dites (2008)

La solitude et la faim sont de sale compagnie.


Marc Lévy ; Les enfants de la liberté (2007)

La plus grande inconscience de l'homme, c'est celle


de sa propre vie.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Quand deux pères célibataires réinventent la vie en


s'installant sous un même toit, ils s'imposent deux
règles : pas de baby-sitter et pas de présence
féminine dans la maison.
Marc Lévy ; Mes amis mes amours (2006)

Ce qui fait le plus souffrir en amour, c'est la lâcheté.


Marc Lévy ; Toutes ces choses qu'on ne s'est pas
dites (2008)

Sinon, c'est souvent un mot de trop.


Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Aucun parent ne vit la vie de ses enfants, mais cela


ne nous empêche pas de nous inquiéter.
Marc Lévy ; Toutes ces choses qu'on ne s'est pas
dites (2008)

Si le monde est grand, l'amitié est immense.


Marc Lévy ; Toutes ces choses qu'on ne s'est pas
dites (2008)
À un certain âge, on s'emballe par amour pour l'autre,
mais c'est souvent par amour pour soi !
Marc Lévy ; Toutes ces choses qu'on ne s'est pas
dites (2008)

Tu as été et seras toujours la plus belle femme de ma


vie.
Marc Lévy ; Toutes ces choses qu'on ne s'est pas
dites (2008)

Métèque ou pas, un enfant c'est sacré.


Marc Lévy ; Les enfants de la liberté (2007)

Chacun a son monde, le tout est de planter ses


racines dans la terre qui nous convient.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Il faut être soi-même pour pouvoir aimer.


Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Aimer, c'est aimer autant les défauts que les qualités,


ils sont indissociables.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Une partie de l'art de vivre dépend de notre capacité à


combattre notre impuissance.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Certains moments ont un goût d'éternité.


Marc Lévy ; Vous revoir (2005)
La vieillesse a ses charmes.
Marc Lévy ; Vous revoir (2005)

La solitude peut être une forme de compagnie.


Marc Lévy ; Vous revoir (2005)

Une des qualités fondamentales pour vivre à deux,


c'est la générosité.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

La vie se goûte à l'appétit de tous les jours.


Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas


durer.
Marc Lévy ; Vous revoir (2005)

Un homme qui part ne doit jamais se retourner.


Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Les bons souvenirs ne doivent pas être éphémères.


Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Les rêves vécus à deux forment les souvenirs les plus


beaux.
Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)

Le pire mensonge est de se mentir à soi-même.


Marc Lévy ; Et si c'était vrai (2000)
Les 24 citations de Simon-Nicolas-Henri Linguet :

Chaque siècle a ses abcès qu'il faut se garder de


percer avant qu'ils soient mûrs.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La théorie des lois
civiles (1767)

La mort n'est rien, un clin d'œil parfois n'est pas plus


rapide qu'elle.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; Essai philosophique
sur le monachisme (1775)

L'amour qui vous promet des douceurs, vous offre


bien souvent des chaînes.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; L'infidélité (1772)

Les seules larmes vraiment amères sont celles qui se


versent dans la solitude.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; Mémoire sur la Bastille
(1782)

On n'est jamais heureux qu'autant qu'on croit l'être.


Simon-Nicolas-Henri Linguet ; Le sage dans sa
retraite (1770)

Chaque siècle a ses abcès qu'il faut se garder de


percer avant qu'ils soient mûrs.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La théorie des lois
civiles (1767)
La liberté de s'ôter la vie est la seule à laquelle le
despotisme ne puisse attenter.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; Mémoire sur la Bastille
(1782)

Ma conduite et ma plume ont toujours été pures


comme mon cœur.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; Mémoire sur la Bastille
(1782)

Quand on a la force en main, ce qu'on ravit sans droit


on est maître de le garder toujours.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; Mémoire sur la Bastille
(1782)

Oublions le passé, regardons-le comme un songe ;


l'avenir est incertain, nous ne tenons que le présent
entre nos mains : ainsi jouissons-en, puisque nous le
possédons, et chassons tous les chagrins et toutes
les inquiétudes, qui nous rendent seuls si malheureux.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; Essai philosophique
sur le monachisme (1775)

C'est une maladie bien cruelle, quand on n'a pas de


quoi assouvir la faim.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; Essai philosophique
sur le monachisme (1775)

Mieux vaut perdre un œuf qu'un bœuf.


Simon-Nicolas-Henri Linguet ; Le procès des trois rois
(1780)
On ne se choisit point son père.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La théorie des lois
civiles (1767)

Il faut prendre les gens tels qu'ils sont, et non comme


on voudrait qu'ils soient.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La bonne conduite
(1770)

Quand on vit bien, la vie est toujours assez longue.


Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La bonne conduite
(1770)

L'égalité d'âme est le plus sûr remède contre


l'infortune.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La bonne conduite
(1770)

Quand la dépense surpasse le gain, on ne peut aller


très loin.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La bonne conduite
(1770)

Il faut se conduire selon son âge.


Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La bonne conduite
(1770)

On n'est jamais heureux qu'il n'en coûte quelque


chose.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; Le sage dans sa
retraite (1770)
Plus on s'élève, et plus dure sera la chute.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; Les annales politiques,
civiles et littéraires (1777)

S'il n'y avait pas de justice, on se mangerait les uns


les autres.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La théorie des lois
civiles (1767)

L'agriculture est la nourrice de la société, mais elle


n'en est point la mère.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La théorie des lois
civiles (1767)

Le temps est le plus habile médecin : il guérit le mal,


ou l'emporte avec nous.
Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La théorie des lois
civiles (1767)

La méchanceté de l'esprit étouffe la bonté du cœur.


Simon-Nicolas-Henri Linguet ; La théorie des lois
civiles (1767)

Les 11 citations de Clarice Lispector :

Un certain degré de cécité est nécessaire pour bien


comprendre certaines choses.
Clarice Lispector ; Près du cœur sauvage (1944)
La joie de se perdre est une joie de sabbat.
Clarice Lispector ; La passion de G.H. (1964)

Se perdre est une façon dangereuse de se trouver.


Clarice Lispector ; La passion de G.H. (1964)

Moi qui viens de la douleur de vivre, je veux la


vibration du gai.
Clarice Lispector ; Água viva (1973)

Je viens de l'enfer de l'amour, mais maintenant je suis


libre de toi.
Clarice Lispector ; Água viva (1973)

Mes jours ne sont qu'un sommet : je vis au bord.


Clarice Lispector ; Água viva (1973)

Le destin de l'enfant, c'était de naître.


Clarice Lispector ; Comment sont nées les étoiles
(1987)

Il y a des choses qui ne s'apprennent qu'à condition


que nul ne nous les enseigne.
Clarice Lispector ; La belle et la bête (1979)

Par peur du ridicule, j'ai toujours préféré le moins au


plus.
Clarice Lispector ; La passion de G.H. (1964)

N'avoir pas pitié de soi-même est le commencement


de la cruauté envers autrui.
Clarice Lispector ; Le bâtisseur de ruines (2000)

Ne pas vouloir est souvent la façon la plus


désespérée de vouloir.
Clarice Lispector ; Le bâtisseur de ruines (2000)

Les 22 citations de John Locke :

La force d'âme est comme le gardien, le tuteur de


toutes les autres vertus. Sans courage, c'est à peine
si l'homme peut rester fermement attaché à son
devoir et tenir l'emploi d'un véritable honnête homme.
John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

Rarement on prête l'oreille aux raisons les plus


évidentes.
John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

Une chose qu'on ne fait pas avec plaisir ne peut


jamais servir de divertissement.
John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

Qui veut faire un bon usage de sa vie en doit


employer une bonne partie au repos.
John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

Lorsque, par une lâche complaisance pour nos


enfants, nous laissons croître leurs défauts jusqu'à ce
qu'ils soient excessifs et en grand nombre, et que leur
difformité nous accable de confusion et de chagrin,
nous sommes enfin obligés d'employer les moyens
les plus violents pour déraciner ces mauvaises
plantes ; et il arrive que toute la force, toute l'adresse
et toute la diligence dont nous sommes capables,
suffisent à peine pour nettoyer cette pépinière de
mauvaises herbes qui y pullulent de toutes parts, et
pour nous faire espérer d'en recueillir des fruits dans
la saison, en récompense de nos soins.
John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

L'affectation a toujours le louable but de plaire.


John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

L'entendement ne reconnaît point d'autorité absolue,


et n'est pas obligé à une aveugle déférence.
John Locke ; Essai sur l'entendement humain (1690)

Ayez une déférence respectueuse pour les vieillards,


les femmes vertueuses, les hommes qui ont du mérite
ou la puissance. L'entendement ne reconnaît point
d'autorité absolue, et n'est pas obligé à une aveugle
déférence.
John Locke ; Essai sur l'entendement humain (1690)

La connaissance de l'homme ne saurait s'étendre au-


delà de sa propre expérience.
John Locke ; Essai sur l'entendement humain (1690)

Celui qui sait être agréable aux personnes qu'il


fréquente, sans s'abaisser à des flatteries humbles et
serviles, a trouvé le grand secret de l'art de vivre en
ce monde et de se faire accepter partout.
John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

Il n'est personne qui supporte sans déplaisir le


moindre soupçon.
John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

Les hommes, qu'ils soient ou non coupables, n'aiment


pas à voir leurs fautes divulguées au grand jour.
John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

Personne n'est assez fin pour dissimuler qu'il l'est.


John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

La finesse n'est qu'une insuffisance d'intelligence ne


pouvant atteindre son but par le droit chemin.
John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

Il faut perdre la moitié de son temps pour pouvoir


employer l'autre.
John Locke ; Essai sur l'entendement humain (1690)

Mangeons et buvons, jouissons de tout ce qui nous


fait plaisir, car demain nous mourrons.
John Locke ; Essai sur l'entendement humain (1690)

Il n'y a rien à espérer au-delà du tombeau.


John Locke ; Essai sur l'entendement humain (1690)
La plus grande perfection de la liberté consiste à
maîtriser ses propres passions.
John Locke ; Essai sur l'entendement humain (1690)

L'éloignement de la douleur est le premier degré vers


le bonheur.
John Locke ; Essai sur l'entendement humain (1690)

Il y a des vérités imprimées dans l'âme que l'âme


n'entend point.
John Locke ; Essai sur l'entendement humain (1690)

À mesure que les enfants avancent en âge, il faut leur


donner plus de liberté.
John Locke ; Pensées sur l'éducation (1693)

La nécessité de rechercher le véritable bonheur est le


fondement de notre liberté.
John Locke ; Essai sur l'entendement humain (1690)

Les 48 citations de Antoine Loisel :

La volonté est réputée pour le fait.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 791 (1607)

Tant vaut la chose qu'elle se peut vendre.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 406 (1607)

Il faut payer, qui veut acheter.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 408 (1607)

En nul temps, on ne peut mener porcs en pré.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 246 (1607)

Nulle terre sans seigneur.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 228 (1607)

Tuteur et curateur n'est qu'un.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 180 (1607)

La douairière lotit, et l'héritier choisit.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 157 (1607)

Femme qui prend douaire convenancé se prive du


coutumier.
Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 147 (1607)

Femme veuve porte le deuil aux dépens de son mari.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 135 (1607)

Morte ma fille, mort mon gendre.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 134 (1607)

Mari et femme n'ayant enfant, se peuvent entre-


donner mutuellement.
Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 128 (1607)

Donation en mariage, ni concubinage, ne vaut.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 127 (1607)
Hommes et femmes mariés sont tenus pour
émancipés.
Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 109 (1607)

Boire, manger, coucher ensemble, c'est mariage ce


me semble.
Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 108 (1607)

En mariage il trompe qui peut.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 105 (1607)

Fille fiancée n'est prise ni laissée ; car tel fiance qui


n'épouse point.
Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 103 (1607)

Qui fait l'enfant le doit nourrir.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 59 (1607)

Longueur de temps n'éteint noblesse ni franchise.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 35 (1607)

Jamais bon marché ne fut net.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 404 (1607)

N'est pas marchand qui toujours gagne.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 405 (1607)

L'habit ne fait pas le moine, mais la profession.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 346 (1607)
Reconnaissance d'héritier ne se peut révoquer.
Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 308 (1607)

Service de prince n'est point héritage.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 554 (1607)

Mieux vaut un tiens que deux tu l'auras.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 661 (1607)

Vendage passe louage.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 472 (1607)

Pauvreté n'est pas vice.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 785 (1607)

Un seigneur de paille vainc et mange un vassal


d'acier.
Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 653 (1607)

Qui tire à garant et garant n'a, sa cause est perdue.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 699 (1607)

Jamais mari ne paya douaire.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 141 (1607)

Au coucher gagne la femme son douaire.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 140 (1607)

Une fois n'est pas coutume.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 780 (1607)

Les mariages se font au ciel, et se consomment sur la


terre.
Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 104 (1607)

Le mari fait perdre le deuil à sa femme, mais non la


femme au mari.
Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 131 (1607)

Tant que la tige a souche, elle ne se fourche.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 323 (1607)

On prend les bœufs par les cornes, et les hommes


par les paroles.
Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 357 (1607)

Il y a plus de fous acheteurs que de fous vendeurs.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 403 (1607)

Donner et retenir ne vaut.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 659 (1607)

Ami au prêter, ennemi au rendre.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 672 (1607)

Qui doit, il a tort.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 678 (1607)

Le bon payeur est de bourse d'autrui seigneur.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 676 (1607)

Ce qui est différé n'est pas perdu.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 679 (1607)

Témoins passent lettres.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 774 (1607)

Une voix n'empêche partage.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 875 (1607)

Il n'est si bel acquêt que de don.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 655 (1607)

C'est assez de payer une fois ses dettes.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 678 (1607)

Promettre et tenir sont deux.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 660 (1607)

Or vaut ce qu'or vaut.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 680 (1607)

Qui épouse le corps épouse les dettes.


Antoine Loisel ; Institutes coutumières, 110 (1607)

Les 36 citations de Félix Lope De Vega :

On ne fait que hâter sa chute en voulant trop s'élever.


Félix Lope De Vega ; Le chien du jardinier (1613)

Rien n'est impossible à un amour audacieux.


Félix Lope De Vega ; Le châtiment sans vengeance
(1631)

La prospérité engendre les vices ; l'orgueil engendre


le mépris.
Félix Lope De Vega ; Le châtiment sans vengeance
(1631)

La mélancolie altère la santé.


Félix Lope De Vega ; Le châtiment sans vengeance
(1631)

Le véritable amour ne connaît que des égaux.


Félix Lope De Vega ; Amour et honneur (1612)

L'âge passe comme le soleil qui laisse l'ombre


derrière lui : Le lever, c'est la jeunesse ; le coucher de
l'astre, c'est la vieillesse.
Félix Lope De Vega ; Amour et honneur (1612)

L'amant timide n'est jamais heureux ; le bonheur en


amour est le prix de l'audace.
Félix Lope De Vega ; Amour et honneur (1612)

L'orgueil sied à la beauté.


Félix Lope De Vega ; Le chien du jardinier (1613)
L'amour sait ouvrir toutes les portes.
Félix Lope De Vega ; Le chien du jardinier (1613)

La femme, c'est tout ce qu'il y a de plus charmant sur


la terre !
Félix Lope De Vega ; Le chien du jardinier (1613)

Les femmes ne sont rien pour les hommes volages.


Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

Un regard supplée souvent à ce qu'on ne peut dire.


Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

Cela change bien un homme que de se mettre en


ménage !
Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

Qui bien aime, tard oublie.


Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

C'est un bon métier que de ne pas travailler.


Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

Il est souvent des hommes qui ne sont que des


femmes.
Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

Il n'y a point de remède qui soulage celui que le destin


a frappé.
Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)
Les rois sont les obligés de ceux qui les servent avec
amour et fidélité.
Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

L'amour excuse tout.


Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

On a beau dire, la principale affaire de ce monde est


de manger, de manger plus ou moins.
Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

Soulier qui chausse deux pieds n'est bon que pour un


nigaud.
Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

N'ajoute pas à tes justes ennuis de vaines craintes.


Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

La tendresse supporte mal l'absence.


Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

Qui dans la prospérité se rappelle le modeste état où


il s'est vu, remporte la plus difficile des victoires.
Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

Rien ne rehausse la grandeur comme la prudence et


la sagesse.
Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)
Les 36 citations de Félix Lope De Vega :

On ne fait que hâter sa chute en voulant trop s'élever.


Félix Lope De Vega ; Le chien du jardinier (1613)

Rien n'est impossible à un amour audacieux.


Félix Lope De Vega ; Le châtiment sans vengeance
(1631)

La prospérité engendre les vices ; l'orgueil engendre


le mépris.
Félix Lope De Vega ; Le châtiment sans vengeance
(1631)

La mélancolie altère la santé.


Félix Lope De Vega ; Le châtiment sans vengeance
(1631)

Le véritable amour ne connaît que des égaux.


Félix Lope De Vega ; Amour et honneur (1612)

L'âge passe comme le soleil qui laisse l'ombre


derrière lui : Le lever, c'est la jeunesse ; le coucher de
l'astre, c'est la vieillesse.
Félix Lope De Vega ; Amour et honneur (1612)

L'amant timide n'est jamais heureux ; le bonheur en


amour est le prix de l'audace.
Félix Lope De Vega ; Amour et honneur (1612)
L'orgueil sied à la beauté.
Félix Lope De Vega ; Le chien du jardinier (1613)

L'amour sait ouvrir toutes les portes.


Félix Lope De Vega ; Le chien du jardinier (1613)

La femme, c'est tout ce qu'il y a de plus charmant sur


la terre !
Félix Lope De Vega ; Le chien du jardinier (1613)

Les femmes ne sont rien pour les hommes volages.


Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

Un regard supplée souvent à ce qu'on ne peut dire.


Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

Cela change bien un homme que de se mettre en


ménage !
Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

Qui bien aime, tard oublie.


Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

C'est un bon métier que de ne pas travailler.


Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

Il est souvent des hommes qui ne sont que des


femmes.
Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)
Il n'y a point de remède qui soulage celui que le destin
a frappé.
Félix Lope De Vega ; Le moulin (1604)

Les rois sont les obligés de ceux qui les servent avec
amour et fidélité.
Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

L'amour excuse tout.


Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

On a beau dire, la principale affaire de ce monde est


de manger, de manger plus ou moins.
Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

Soulier qui chausse deux pieds n'est bon que pour un


nigaud.
Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

N'ajoute pas à tes justes ennuis de vaines craintes.


Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

La tendresse supporte mal l'absence.


Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

Qui dans la prospérité se rappelle le modeste état où


il s'est vu, remporte la plus difficile des victoires.
Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

Rien ne rehausse la grandeur comme la prudence et


la sagesse.
Félix Lope De Vega ; Les travaux de Jacob (1630)

Les 18 citations de Lucain :

Les malheureux n'ont point d'amis, tous les cœurs


leur sont fermés.
Lucain ; La Pharsale, IX - env. 60 ap. J.-C.

Le crime rend égaux tous ceux qu'il souille.


Lucain ; La Pharsale, IV - env. 60 ap. J.-C.

L'autorité ne veut point de rivale.


Lucain ; La Pharsale, I - env. 60 ap. J.-C.

Le genre humain ne vit que pour un petit nombre


d'hommes.
Lucain ; La Pharsale, V - env. 60 ap. J.-C.

Mieux vaut mourir libre en combattant que de vivre


sous un tyran.
Lucain ; La Pharsale, IX - env. 60 ap. J.-C.

La prospérité corrompt les mœurs.


Lucain ; La Pharsale, I - env. 60 ap. J.-C.

Le timide est le seul qui n'ose courir les hasards.


Lucain ; La Pharsale, IV - env. 60 ap. J.-C.
Il est des hommes qu'on ne peut dompter.
Lucain ; La Pharsale, IV - env. 60 ap. J.-C.

Le parent répond au parent qui l'appelle.


Lucain ; La Pharsale, IV - env. 60 ap. J.-C.

Tout ce qui cède nous dérobe la gloire de vaincre.


Lucain ; La Pharsale, III - env. 60 ap. J.-C.

La seule excuse que peut avoir une lâche obéissance,


c'est l'impuissance de résister.
Lucain ; La Pharsale, III - env. 60 ap. J.-C.

Sous l'autorité d'un seul, la liberté se détruit par la


liberté même.
Lucain ; La Pharsale, III - env. 60 ap. J.-C.

L'avarice est la seule passion qui brave le fer et la


mort.
Lucain ; La Pharsale, III - env. 60 ap. J.-C.

Il n'est point de crainte qui retienne un peuple affamé.


Lucain ; La Pharsale, III - env. 60 ap. J.-C.

Qui nourrit son oisiveté en est le maître.


Lucain ; La Pharsale, III - env. 60 ap. J.-C.

Rien n'est fait tant qu'il reste à faire.


Lucain ; La Pharsale, II - env. 60 ap. J.-C.
Le crime rend égaux tous les êtres qu'il associe.
Lucain ; La Pharsale, IV - env. 60 ap. J.-C.

L'audace cache de grandes craintes.


Lucain ; La Pharsale, IV - env. 60 ap. J.-C.

Les 89 citations de Louis Joseph Mabire :

Les scrupules sont les vapeurs d'une conscience


petite maîtresse.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

L'amour platonique est un non-sens.


Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

L'orgueil de la femme n'est jamais exempt de vanité.


Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Ce n'est pas toujours celui qui aime le plus follement


qui aime le mieux.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

On n'est jamais trompé en amour que parce que l'on a


commencé par se tromper soi-même.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

On peut renoncer à l'amour, mais l'amour ne tient


quitte personne.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

L'amour est l'imagination du cœur.


Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Ce que tu fais aux autres bien ou mal, tu dois


l'attendre d'eux.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

La beauté est éphémère, elle perd tout en perdant sa


fraîcheur.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Avant de chercher à te faire des amis commence par


devenir le tien.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de proverbes
chinois (1830)

À voir la manière dont nous jugeons notre prochain et


celle dont il nous juge, il serait à désirer que nous
pussions emprunter sa conscience et lui prêter la
nôtre.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Entre eux, les hommes s'abrutissent, et les femmes


s'aigrissent.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Les faux amis ressemblent à un bonhomme de neige


qui fond au moindre rayon du soleil.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de proverbes
arabes (1830)

La vie est un point entre deux éternités.


Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

La haine suit le jugement, l'antipathie le devance.


Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Le dédain éclabousse toujours le sot qui le prodigue.


Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

La routine fait les trois quarts de la besogne dans le


travail de la vie : demain comme hier.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

On improvise des ébauches sans nombre qui


remplissent notre vie et ne la décorent pas.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Une jeunesse sans sève surabondante annonce un


âge mûr stérile et une vieillesse qui s'assoira sur sa
tombe longtemps avant qu'elle soit ouverte.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Il est aisé d'avoir de l'amour-propre lorsqu'on n'a que


de l'esprit.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Il est des êtres si mal nés, si mauvais, que leur


monstruosité même plaide l'indulgence.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Le bien qu'on fait aujourd'hui fait le bonheur de


lendemain.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

On n'est pas digne de plaire à ses amis lorsqu'on ne


s'expose jamais à leur déplaire.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Ne remets pas à demain la bonne action que tu peux


faire aujourd'hui.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de proverbes
persans (1830)

L'orgueil ne demande rien, exige tout, et ne fait cas de


la justice qu'à titre d'hommage.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

L'amour excessif de la réputation est presque toujours


le caractère d'un génie borné.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

La liberté de jugement nous fait défaut bien plus


souvent que le jugement lui-même.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

L'esprit aide à sortir d'une fausse position ; un bon


esprit seul empêche de s'y mettre.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Les plus grandes réputations ne sont pas toujours les


mieux fondées.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

La réputation excite plus d'envie que la considération,


et par cette raison en est moins digne.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Il n'est point d'étoffe plus souple que celle du manteau


de la religion.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

L'intégrité est la première vertu d'un juge, elle peut lui


tenir lieu de toutes les autres.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Pour connaître la justesse d'un esprit, il faut le mettre


à l'épreuve de l'intérêt.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Une haute distinction qui trouve son cadre devient


une dignité sociale.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Je permettrais volontiers à mes amis, ennemis et


connaissances, de dire tout ce qu'ils pensent de moi,
à la condition expresse qu'ils le diraient toujours avec
esprit.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)
La modestie fait si beau jeu à l'amour-propre qu'elle
devrait lui inspirer autant de reconnaissance qu'elle
doit lui inspirer d'étonnement.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Le temps est un vieil artisan qui gâte et empire tout ce


qu'il touche.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Il règne autour des supériorités un air vivifiant comme


au sommet des montagnes.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

La vérité sort du frottement des opinions, comme


l'étincelle du choc des corps électriques.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Il est naturel que le monde soit sans pitié pour le


scandale, le scandale le trahit.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

L'étude de la civilité puérile et honnête peut faire un


homme de bonne société, mais un homme de bonne
compagnie est tout autre chose.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)
Tout ce qui entre dans un petit esprit en prend les
dimensions.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Les haines vigoureuses que vante le misanthrope


sont précisément interdites aux âmes qui ont le droit
de les ressentir.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

On cherche et on trouve toujours des raisons à ses


antipathies qui permettent de les satisfaire en
conscience.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

La haine qui nous poursuit froisse peut-être moins


notre cœur que l'antipathie qui nous fuit.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Le dictionnaire dit que l'antipathie appartient au genre


féminin.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Nous supportons beaucoup plus philosophiquement


nos disgrâces en les voyant atteindre les objets de
notre haine.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Les sentiments du bien et de la grandeur morale ne


sont pas incompatibles, dans le cœur de l'homme,
avec une répugnance instinctive à les voir applaudis
chez un de ses semblables.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

La fausseté est plus occupée du besoin de se cacher


que du besoin de tromper, chez elle le mensonge est
un voile.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

De la terre au ciel se mesure la distance qui sépare la


modestie de l'humilité.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Il en est de la réputation comme de l'esprit : plus on la


cherche, moins on la trouve.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Le reproche le plus léger est bien lourd sur le cœur


sincère.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)
Qui se repent de bonne foi est plus loin du bien que
l'innocent.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Le caprice est une fausse faim, que l'attente torture, et


qu'une goutte d'eau apaise.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Le proverbe : Mal d'autrui n'est qu'un songe, n'est pas


à l'usage de l'envie ; son propre bien ne lui suffit pas.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Les remords suppléent la justice.


Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

La haine serait souvent une simple justice si le cœur


n'en faisait pas une passion.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

On réfléchit bien plus longtemps pour faire le bien que


pour s'abandonner au mal.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Un oisif est un eunuque du corps social.


Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

On serait tenté de croire que le dénigrement, la


médisance et la calomnie disparaitraient avec les
passions ; point du tout : la légèreté de l'esprit
mondain s'emparerait du champ abandonné, et la
moisson y pousserait aussi abondante.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Le résultat le plus commun de l'expérience aboutit,


non pas à nous corriger, mais a tirer le plus grand
parti possible de nos qualités et à débarrasser nos
défauts de ce qu'ils ont de plus choquant.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Faire aimer ses qualités en les rendant aimables est


chose plus difficile pour certaines personnes que de
faire maussadement leur salut.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

L'ignorant est son propre ennemi, il ne peut être l'ami


des autres.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de proverbes
arabes (1830)

Poussées à l'excès, les qualités ne se distinguent des


défauts que par leur moralité.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Un fat choisit un ami comme il choisit un costume. Il


faut qu'il aille à la taille des prétentions qu'il a et à l'air
de visage qu'il veut avoir.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Le temps fuit ; la conscience crie ; la mort menace ; le


ciel sollicite ; l'enfer gronde ; et l'homme dort.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Rien de plus dangereux que de prendre ses bons


sentiments pour de bonnes pensées.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Les habitudes deviennent, avec le temps, de


véritables incrustations chez l'homme.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Les défauts se détachent sur le fond uni de la vertu, et


se perdent dans le fond troublé du vice.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Les gens détestables sont ceux que nous détestons.


Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)
Que de déceptions le cœur s’épargnerait s’il ne
demandait à chacun que ce qu’il peut donner ! mais
sa dernière préoccupation est de s’assurer de la
solvabilité de ses débiteurs.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de proverbes
arabes (1830)

Les fautes de nos amis affligent autant notre amour-


propre que notre cœur.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Il faut gouverner ses qualités presque aussi


attentivement que ses défauts.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

L'envieux mourant éteindrait volontiers le soleil afin


que personne n'en jouisse après lui.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Le respect humain blanchit les dehors de la


conscience sans relever ses ruines intérieures.
Louis Joseph Mabire ; Dictionnaire de maximes
(1830)

Les 43 citations de Madame de Sévigné :

Rien n'est aussi bon que d'avoir une belle âme, on la


voit en toute chose comme au travers d'un cœur de
cristal.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 9 septembre 1675.

Si on pouvait avoir un peu de patience, on


s'épargnerait bien du chagrin.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 24 novembre 1675.

Quand nous ne pouvons choisir, il faut se soumettre.


Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 14 septembre 1689.

Le cœur n'a point de rides, il est toujours jeune.


Madame de Sévigné ; Correspondance et lettres
(Sans date)

L'ingratitude attire les reproches, comme la


reconnaissance attire de nouveaux bienfaits.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 28 juin 1671.

Un malheur continuel pique et offense, on hait d'être


houspillé par la fortune.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 9 mars 1672.

Rien n'est si fou que de mettre son salut dans


l'incertitude, mais rien n'est si naturel.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 9 mars 1672.

La vraie mesure du mérite du cœur, c'est sa capacité


d'aimer.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 9 mars 1672.

Que cette nouvelle année vous soit heureuse, que


vos jours soient filés de soie.
Madame de Sévigné ; Lettre au comte de Bussy-
Rabutin, le 15 janvier 1687.

Il faut toujours douter de ce qu'on ne sait point par soi-


même.
Madame de Sévigné ; Lettre au comte de Bussy-
Rabutin, le 25 février 1686.

La capacité n'attend pas le nombre des années.


Madame de Sévigné ; Lettre au comte de Bussy-
Rabutin, le 19 décembre 1685.

La vie est courte, c'est la consolation des misérables


et la douleur des gens heureux.
Madame de Sévigné ; Lettre au comte de Bussy-
Rabutin, le 19 décembre 1685.

Il faut toujours s'aimer, quoiqu'on soit obligé


quelquefois de se quitter.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 14 septembre 1689.
La mémoire est dans le cœur.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 9 septembre 1671.

Les femmes ont permission d'être faibles, et elles se


servent sans scrupule de leurs privilèges.
Madame de Sévigné ; Lettre au comte de Bussy-
Rabutin, le 23 octobre 1683.

L'amour est plus fort que toutes les raisons.


Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 9 mars 1672.

Je hais l'ennui plus que la mort.


Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 26 juillet 1671.

Il vaut mieux reverdir que d'être toujours vert.


Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 7 juin 1675.

La vie est courte, et vous êtes déjà bien avancé, ce


n'est pas la peine de s'impatienter.
Madame de Sévigné ; Lettre au comte de Bussy-
Rabutin, le 13 août 1688.

Quand on aime à un certain point, on oublie, c'est-à


dire, on pardonne toujours.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 16 avril 1690.
Les premiers sentiments sont toujours les plus
naturels.
Madame de Sévigné ; Lettre à M. de Pomponne, le
1er décembre 1664.

Rien n'est moins utile que les douleurs d'une chose


sur laquelle on n'a plus aucun pouvoir.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 3 février 1672.

L'absence jette une certaine amertume qui serre le


cœur.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 21 août 1675.

Il faut prendre le temps comme il vient.


Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 16 août 1675.

La vie est pleine de choses qui blessent le cœur.


Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 30 août 1675.

Il faut tout pardonner aux amoureux ainsi qu'aux gens


des petites maisons.
Madame de Sévigné ; Correspondance et lettres
(Sans date)

Une femme doit apprendre de bonne heure à être


vieille, et ce n'est pas un médiocre talent.
Madame de Sévigné ; Correspondance et lettres
(Sans date)

Les opinions des femmes ne sont que la suite de


leurs sentiments.
Madame de Sévigné ; Correspondance et lettres
(Sans date)

Le temps vole et m'emporte malgré moi, j'ai beau


vouloir le retenir, c'est lui qui m'entraîne.
Madame de Sévigné ; Lettre au comte de Bussy-
Rabutin, le 12 juillet 1691.

Il y a des cœurs qui ont tant de sympathie qu'ils


sentent par eux ce que ressentent les autres cœurs.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 28 juillet 1671.

Tous les maux trouvent leur remède, ou dans le


temps, ou dans la modération, ou dans la force de
l'esprit ; les réflexions, la dévotion, la philosophie, les
peuvent adoucir.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 7 mai 1672.

Il n'y a de véritable mal dans la vie que les grandes


douleurs, tout le reste est dans l'imagination.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 7 mai 1672.

Je ne me pique ni de fermeté, ni de philosophie ; mon


cœur me mène et me conduit.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 9 mars 1672.

On ne perd jamais que d'une voix, et cette voix fait


tout.
Madame de Sévigné ; Lettre à M. Pomponne, le 9
décembre 1664.

Il n'y a rien de plus vrai que l'amitié se réchauffe


quand on est dans les mêmes intérêts.
Madame de Sévigné ; Lettre à M. Pomponne, le 11
octobre 1661.

Il y a des sortes d'amitiés que l'absence et le temps


ne finissent jamais.
Madame de Sévigné ; Lettre à M. Ménage, le 12
janvier 1652.

Une heure de conversation vaut mieux que cinquante


lettres.
Madame de Sévigné ; Lettre à M. Lenet, le 25 mars
1649.

Si quelquefois un peu d'absence fait grand bien,


quelquefois beaucoup d'absence fait grand mal.
Madame de Sévigné ; Lettre au comte de Bussy-
Rabutin, le 17 juin 1687.

Que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le


repos et la santé vous tiennent lieu de fortune.
Madame de Sévigné ; Lettre au comte de Bussy-
Rabutin, le 15 janvier 1687.

Il y a de certaines choses qu'on n'entend jamais


quand on ne les entend pas d'abord.
Madame de Sévigné ; Lettre au comte de Bussy-
Rabutin, le 14 mai 1686.

Souvent chacun de son coté ; on dîne fort bien.


Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 18 septembre 1689.

J'admire comme la plume va plus vite et plus loin


qu'on ne veut.
Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 14 septembre 1689.

Ce n'est pas vivre que de n'avoir point de santé.


Madame de Sévigné ; Lettre à Mme de Grignan (sa
fille), le 2 novembre 1679.

Les 75 citations de Madame de Staël :

Quand on ne sait pas hurler avec les loups, il ne faut


pas vivre avec eux.
Madame de Staël ; Réflexions sur la vie (1813)

Ce qui caractérise la véritable dignité morale de


l'homme, c'est le dévouement.
Madame de Staël ; Réflexions sur le suicide (1813)

La divinité seule peut faire renaître une fleur quand le


vent l'a flétrie.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Il est beau d'aimer par le cœur et par la pensée !


Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

La force de l'âme, c'est la vertu.


Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

La sensibilité dans le mariage est un devoir, dans


toute autre relation, la vertu peut suffire.
Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

La vraie supériorité consiste dans la force de l'âme.


Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

Il y a dans le pouvoir sans bornes une sorte de vertige


qui saisit le génie comme la sottise, et les perd
également l'un et l'autre.
Madame de Staël ; Considérations sur la Révolution
française (posthume, 1818)

Tout s'apaisera pour vous dans la vie, si vous restez


toujours religieusement bon. Par degré, l'âme s'élève
jusqu'à sentir son Dieu près d'elle comme un ami.
Mon fils, il faut prier comme on aime, en mêlant la
prière à toutes nos pensées ; il faut prier, car alors, on
n'est plus seul.
Madame de Staël ; La douleur (1810)

Un homme qui sait quatre langues vaut quatre


hommes.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Le pâle avenir n'est plus pour moi que le spectre du


passé.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Quand on aime, et qu'on ne se croit pas aimé, on se


blesse de tout, et chaque instant de la vie est une
douleur et presque une humiliation.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Il n'y a guère d'autres maladies dans la jeunesse que


les désappointements en amour.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

La raison est la faculté qui juge toutes les autres.


Madame de Staël ; La littérature (1799)

Le bonheur de l'homme est dans le repos de sa


conscience.
Madame de Staël ; La littérature (1799)

La femme de bonne réputation est celle dont on ne


parle pas.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

La plupart des gens du monde ne conseillent pas


mieux que le renard.
Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

La réflexion hérite du temps.


Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

Il est aisé d'être ferme lorsqu'on est insensible.


Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

Tous les hommes qui ont un cœur, et qui lui


obéissent, doivent se respecter mutuellement.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

Les jouissances intérieures de la vertu sont


préférables à tous les avantages de l'égoïsme.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

Gardez-vous d'apprendre à vos ennemis comment ils


peuvent vous faire du mal.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

Le dédain impose toujours silence à la moquerie.


Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

Trop de puissance déprave la bonté, altère toutes les


jouissances de la délicatesse.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

Les malheurs des nations grandissent les individus en


les corrigeant de la frivolité.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

La pureté de l'âme et de la conduite est la première


gloire d'une femme.
Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

La jalousie tient plus à la vanité qu'à l'amour.


Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

Dès qu'on écarte une illusion, il faut y substituer une


qualité réelle.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

L'éducation de la vie déprave les hommes légers, et


perfectionne ceux qui réfléchissent.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)
Lorsqu'on détruit un ancien préjugé, l'on a besoin
d'une nouvelle vertu.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

L'esprit humain ne pouvant jamais connaitre l'avenir,


la vertu doit être sa divination.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

La première des vérités, la morale, est aussi la source


la plus abondante de l'éloquence.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

Le fanatisme religieux est l'ennemi des arts aussi bien


que de la philosophie.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

L'immoralité du cœur est la preuve des bornes de


l'esprit.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

Le talent d'écrire peut devenir une puissance dans un


État libre.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

La destinée des femmes doit consister dans un acte


continuel de dévouement à l'amour conjugal, la
récompense de ce dévouement, c'est la scrupuleuse
fidélité de celui qui en est l'objet.
Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

Dans le silence de la retraite, rien ne semble plus


triste que l'esprit du monde.
Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

Quand on se rend le jouet d'une passion, on le


devient de ceux qui l'inspirent.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

En abandonnant noblement ce qui nous quitte, on se


fait voir au-dessus de ce qu'on perd.
Madame de Staël ; Maximes et pensées (1766-1817)

O la société, la société ! comme elle rend le cœur dur


et l'esprit frivole ! comme elle fait vivre pour ce que
l'on dira de vous ! Si les hommes se rencontraient un
jour, dégagés chacun de l'influence de tous, quel air
pur entrerait dans l'âme ! que d'idées nouvelles, que
de sentiments vrais la rafraîchiraient !
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Le remords est la seule douleur de l'âme que le temps


et la réflexion n'adoucissent pas.
Madame de Staël ; Delphine (1802)

La poésie traduite en prose n'est plus qu'un canevas


dont on a ôté la broderie.
Madame de Staël ; Maximes et pensées inédites
(1817)

Quand l'amour est malheureux, il refroidit toutes les


autres affections, on ne peut s'expliquer à soi-même
ce qui se passe dans l'âme : tout ce que l'on avait
gagné par le bonheur, on le perd par la peine.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Il n'y a au monde de sûr que la peine ; il n'y a qu'elle


qui tienne impitoyablement ce qu'elle promet.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Les femmes aiment la peine, pourvu qu'elle soit bien


romanesque.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Les femmes ont besoin d'appui, et rien ne les refroidit


comme la nécessité d'en donner.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Il y a dans la destinée de presque tous les hommes,


quand on se donne la peine d'y regarder, la preuve
manifeste d'un but moral et religieux dont ils ne se
doutent pas toujours eux-mêmes, et vers lequel ils
marchent à leur insu.
Madame de Staël ; Considérations sur la Révolution
française (posthume, 1818)

La délicatesse est pour les âmes élevées un devoir


plus impérieux encore que la justice.
Madame de Staël ; Delphine (1802)

La beauté est une dans l'univers, et sous quelque


forme qu'elle se présente, elle excite toujours une
émotion religieuse dans le cœur de l'homme.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Une vulgarité révoltante dans les manières se trouve


souvent réunie à l'exercice d'une autorité quelconque.
Madame de Staël ; De la littérature (1799)

De tous les hommes que je n'aime pas, c'est


certainement mon mari que je préfère.
Madame de Staël ; Maximes et pensées (1766-1817)

Les femmes sont le sultan, et les hommes le sérail.


Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Le désir de plaire rend dépendant de l'opinion, le


besoin d'être aimé en affranchit.
Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

Par l'amour, il est vrai, l'on peut être égaré, mais par
lui plus souvent l'on doit être éclairé.
Madame de Staël ; Sophie ou les sentiments secrets
(1786)

On cesse de s'aimer si quelqu'un ne vous aime.


Madame de Staël ; Sophie ou les sentiments secrets
(1786)

Voyager est, quoi qu'on en puisse dire, un des plus


tristes plaisirs de la vie.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Qui a trop confiance en soi commet des fautes, mais


qui a trop de défiance en commet aussi.
Madame de Staël ; Pensées détachées, 85.

Il faut que l'amour-propre s'accoutume à faire crédit à


la louange.
Madame de Staël ; Dix années d'exil (1811)

La monotonie dans la retraite tranquillise l'âme ; la


monotonie dans le grand monde fatigue l'esprit.
Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

La poésie est le langage naturel à tous les cultes.


Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

La critique littéraire est bien souvent un traité de


morale.
Madame de Staël ; La littérature (1799)

La parfaite vertu est le beau idéal du monde


intellectuel.
Madame de Staël ; La littérature dans ses rapports...
(1799)
Les hommes peuvent abandonner leurs actions au
vice, mais jamais leur jugement.
Madame de Staël ; La littérature dans ses rapports...
(1799)

La vie ne semble souvent qu'un long naufrage, dont


les débris sont l'amitié et l'amour.
Madame de Staël ; Réflexions sur le suicide (1813)

La puissance d'aimer, l'activité de la pensée, le prix


qu'on attache à l'opinion, font de tel ou tel genre de
vie une existence douce pour les uns, et tout à fait
pénible pour les autres.
Madame de Staël ; Réflexions sur le suicide (1813)

L'inflexible loi du devoir est la même pour tous, mais


les forces morales sont purement individuelles.
Madame de Staël ; Réflexions sur le suicide (1813)

L'âme ne reçoit aucun plaisir de ce qu'elle reconnaît


elle-même pour passager.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

L'amour est un égoïsme à deux.


Madame de Staël ; De l'Allemagne (1810)

La douleur perfectionne beaucoup le caractère ; on


rattache dans sa pensée ses fautes à ses malheurs.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)
L'enthousiasme en tout genre est ridicule pour qui ne
l'éprouve pas.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

L'amour, c'est toi seule qui l'éprouves, c'est toi seule


qui l'inspires.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Une nation n'a de caractère que lorsqu'elle est libre.


Madame de Staël ; La littérature (1799)

La sévérité bien ordonnée commence par soi-même.


Madame de Staël ; Staelliana (1789-1798)

On cesse d'aimer, mais on ne cesse pas de vivre.


Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

L'amour-propre est ce qu'il y a au monde de plus


inflexible.
Madame de Staël ; Corinne ou l'Italie (1807)

Les 59 citations de Mademoiselle de Sommery :

L'incapacité de rester seul nous procure de sottes


compagnies.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

À chacun ses défauts, ses faiblesses et ses manies.


Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Un souper délicat dédommage d'une conversation


languissante.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

La douceur est d'un grand prix lorsqu'elle est vertu, et


d'un prix médiocre lorsqu'elle n'est qu'indolence.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

L'amour du faste éteint tout sentiment de


bienfaisance.
Mademoiselle de Sommery ; Réflexions et pensées
(1794)

L'importun s'importune lui-même, il ne cherche


quelqu'un que pour se fuir.
Mademoiselle de Sommery ; Réflexions et pensées
(1794)

Un des plus grands malheurs est d'avoir une volonté


impérieuse sans pouvoir.
Mademoiselle de Sommery ; Réflexions et pensées
(1794)

Au moral comme au physique, c'est de la force que


provient la facilité.
Mademoiselle de Sommery ; Réflexions et pensées
(1794)

L'avarice est une crainte de manquer et une avidité de


jouir, dont elle recule toujours le terme.
Mademoiselle de Sommery ; Réflexions et pensées
(1794)

L'harmonie la plus ravissante pour l'homme vain est


celle des éloges.
Mademoiselle de Sommery ; Réflexions et pensées
(1794)

Il manque quelque chose à celui qui n'a ni la


connaissance, ni le sentiment de l'harmonie.
Mademoiselle de Sommery ; Réflexions et pensées
(1794)

Qui prétend ne jamais s'ennuyer est un sot ou un


menteur, s'il n'est même l'un et l'autre.
Mademoiselle de Sommery ; Réflexions et pensées
(1794)

Tout est médiocre dans l'homme médiocre.


Mademoiselle de Sommery ; Réflexions et pensées
(1794)

Entre tous les talents celui de gouverner est le plus


difficile et le plus rare.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)
La compagnie d'une bête est cent fois moins à charge
que celle d'un petit esprit.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Une jolie femme, toute admirable qu'elle soit, ne


charme que par la grâce qui l'accompagne.
Mademoiselle de Sommery ; Réflexions et pensées
(1794)

Les yeux ne trompent jamais, même en cherchant à


tromper.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

II est certains esprits qui, par une sagacité peu


commune, trouvent clair tout ce qui est obscur, et
trouvent obscur tout ce qui est clair.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Un homme d'une immense richesse et d'une


éminente générosité serait le Dieu de la terre.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

On est agréable par l'esprit, on est aimé par le cœur,


on est grand par l'âme.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)
L'éducation donne le langage de la politesse, l'esprit
en donne le sentiment.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

La femme coquette veut plaire, la femme galante veut


séduire.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Beaucoup de maris trompent leur femme, presque


toutes les femmes trompent leur mari.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

La modération est la vertu du sage.


Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Vieillir pour le plus heureux des mortels n'est que


différer de mourir.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Qui est aimable dans sa jeunesse le sera dans sa


vieillesse.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Un vieillard qui radote est ordinairement né radoteur.


Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

On reproche moins à la vieillesse les maux qu'elle


amène que les plaisirs qu'elle enlève.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

La fortune serait un grand bonheur, si l'on en savait


user et jouir.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Ce n'est pas assez de porter un grand nom, il faut


s'en montrer digne.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

On fait de grands repas presque partout, et


d'excellents repas presque nulle part.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Les gens faciles, sans aucun mérite, font la volonté


des autres.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Le faible craint l'opinion ; le fou la brave ; le sage la


juge.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Fort peu de gens ont le courage d'oser être heureux.


Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

La fausse bonté est odieuse, la sensibilité feinte est


ridicule.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

On épargne souvent les autres pour en être épargné


soi-même.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Le goût de la conversation est celui des caractères


ouverts, et des esprits aimables.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

La médisance est la comédie des dévots.


Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

La gourmandise est la jouissance des vieillards.


Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Le faste est l'existence de l'homme médiocre.


Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Les gens à bonnes intentions sont si maladroits qu'ils


effraient ceux qui en ont de mauvaises.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Les personnes qui ont de la hauteur ont rarement de


l'élévation.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Certains passent leur vie à essayer d'apprendre, sans


même sentir qu'ils sont incapables d'apprendre.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

La patience est fille de la raison et du courage.


Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Causer avec un sot est aussi difficile que de voyager


à pied avec un cul-de-jatte.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

L'homme ennuyeux n'est pas le sot qui se tait, mais le


sot qui parle.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)
Il faut être un sot pour s'ennuyer toujours.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Le défaut le plus difficile à vaincre, c'est la paresse.


Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

La critique du mérite trouve beaucoup d'approbateurs.


Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

On se disputerait bien davantage si l'on pouvait se


disputer avec politesse.
Mademoiselle de Sommery ; Doutes sur différentes
opinions reçues dans la société (1782)

Les 30 citations de Andrée Maillet :

Le sourire désarme la peur ; le sourire unifie les


cœurs ; le sourire dissout le mal.
Andrée Maillet ; Les Montréalais (1962)

La vie c'est toujours pareille : rencontre, accord,


séparation.
Andrée Maillet ; Les remparts de Québec (1964)

La vie n'a qu'un sens : une ligne qui va de la


naissance à la mort, le reste n'est que broderie.
Andrée Maillet ; Profil de l'orignal (1952)

La vie est courte, il faut prendre, prendre tout, tout,


tout prendre.
Andrée Maillet ; Les remparts de Québec (1964)

Le but de l'existence, c'est la réussite.


Andrée Maillet ; Nouvelles montréalaises (1966)

Aie confiance en toi, aie confiance en la vie.


Andrée Maillet ; Les remparts de Québec (1964)

Faire le bien est la pente naturelle de l'être heureux.


Andrée Maillet ; Le doux mal (1972)

Se marier sans amour, c'est lamentable.


Andrée Maillet ; Les remparts de Québec (1964)

Mon fils, si tu as besoin d'un coup de main dans la


vie, n'oublie pas de regarder au bout de tes deux
bras.
Andrée Maillet ; Les remparts de Québec (1964)

La quête de l'amour, c'est le noyau de l'existence.


Andrée Maillet ; Le doux mal (1972)

Les amours fougeuses, intemporelles n'appartiennent


qu'à l'âge tendre.
Andrée Maillet ; Le bois pourri (1971)
La prudence exige qu'on ne s'entoure que d'êtres qui
n'ont pas besoin de soi.
Andrée Maillet ; Profil de l'orignal (1952)

L'amour se démode ; mais le besoin de dominer, c'est


éternel.
Andrée Maillet ; Le doux mal (1972)

Oh ! comme je hais les hommes ! Il faut toujours être


belle, jeune pour eux, avoir la peau poncée, susciter
le miracle perpétuel : et le mystère, ce sont eux qui
nous rejettent dans les bras les unes des autres.
Andrée Maillet ; À la mémoire d'un héros (1975)

Apprends à pleurer joliment ; c'est un de nos précieux


secrets, à nous, les femmes : On obtient ce qu'on veut
des hommes avec de beaux yeux humides.
Andrée Maillet ; Les remparts de Québec (1964)

Un cœur inquiet d'autrui et combattant pour une noble


cause s'élève au-dessus de tous les délabrements.
Andrée Maillet ; Le bois pourri (1971)

L'amour qui n'est pas partagé est irréel.


Andrée Maillet ; Le doux mal (1972)

Quand on ne me demande pas pardon, je ne


pardonne jamais.
Andrée Maillet ; Le bois pourri (1971)
Quand on m'a blessée une fois, je ne l'oublie jamais.
Andrée Maillet ; Le bois pourri (1971)

Une femme a besoin de se sentir présente dans le


cœur d'un homme, vibrante et croissante ; le regard
de l'homme qui l'aime, c'est pour elle le soleil, l'air,
l'ombre et la pluie.
Andrée Maillet ; Le lendemain n'est pas sans amour
(1963)

Les femmes qui ont des idées ne sont jamais jolies.


Andrée Maillet ; Les Montréalais (1962)

Il faut apprendre à marcher seul dans l'existence.


Andrée Maillet ; Les remparts de Québec (1964)

Pas de femmes depuis longtemps, pourquoi ? — Je


ne prends pas n'importe qui !
Andrée Maillet ; Le lendemain n'est pas sans amour
(1963)

Mieux vaut prévenir que périr.


Andrée Maillet ; Le lendemain n'est pas sans amour
(1963)

On ne domine bien que par la douceur.


Andrée Maillet ; À la mémoire d'un héros (1975)

Les 86 citations de Malesherbes :


Souvent l'obligé oublie le bienfait parce que le
bienfaiteur s'en souvient.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

L'empire de l'imagination qui vit de tout, qui vit de peu,


qui ne vit de rien, fait taire la raison.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La meilleure philosophie est celle qui nous prêche la


sagesse, l'amour de nos semblables, l'obéissance aux
lois, et l'exactitude à remplir tous les devoirs du bon
père, du bon époux, de l'honnête homme et du vrai
citoyen.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Il vaut encore mieux bâiller que de ne rien faire.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La vérité est donc bien redoutable pour ceux qui


gouvernent puisque l'on fait tant d'efforts pour
l'empêcher de parvenir jusqu'au trône !
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

L'esprit devient subtil quand l'âme est petite.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La religion serait un bien, ne fit-elle que nous ouvrir


les portes de l'avenir.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)
Les mœurs sont l'ouvrage des lois, et le bonheur
public l'ouvrage des mœurs.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Un homme qui n'a que de la mémoire est comme


celui qui possède une palette et des couleurs, mais
qui pour cela n'est pas peintre.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Le renversement des lois peut être nécessaire pour le


maintien de l'autorité royale ; à combien de
monarchies cette terrible maxime n'a-t-elle pas été
funeste !
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Il faut souvent dix ans pour réparer le mal d'un jour.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Les hommes ne se détrompent que par l'expérience.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La modestie accompagne toujours les talents et la


vertu.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Il n'y a que la frugalité et la tranquillité d'esprit qui


rendent heureux.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Les séductions volent autour du pouvoir, comme un


essaim d'abeilles autour d'un rayon de miel.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La vieillesse des lois est sacrée, comme celle des


hommes est vénérable.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Il faut avoir l'œil bien fin pour saisir la ligne qui sépare
la prudence de la dissimulation.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Ce qu'on appelle préjugés n'est pas sans utilité, ils ont


au moins l'avantage d'être des sentiments.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Renoncer, avant même d'avoir essayé, c'est le


meilleur moyen pour ne jamais progresser.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Qui fuit le monde, disant qu'il ne lui convient pas,


d'ordinaire convient peu au monde.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Pour ne pas exclure les vices, on les revêt d'un nom


honnête.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Il n'y a réellement qu'une sorte d'égalité qui dépende


de l'homme, c'est celle des vertus.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)
Le vernis du langage se perfectionne au point qu'on
en viendra à n'être épouvanté de rien.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Il est des hommes qui ne peuvent pas plus réussir


avec leurs vices, que d'autres avec leurs vertus.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Un grand homme est bien mal avisé de monter sur


des échasses.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

On voit une telle foule de gens de distinction, et de


tant de sortes, que l'on commence à distinguer
l'homme sans distinction.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Si l'esprit humain ne peut contenir qu'un certain


nombre de vérités, il a toujours une place pour
l'erreur.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Une erreur, source de toutes les erreurs, et qui


semble commune à tous les hommes, c'est de juger le
mot au lieu de la chose : ce qu'ils ont condamné sous
une dénomination, ils l'approuvent sous une autre.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

L'intérêt personnel déguise la vérité : l'esprit de parti


fait qu'on se la dissimule à soi-même.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Les plus grandes vérités sont ordinairement les plus


simples.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

On a un grand avantage quand ce que l'on présente


comme de plus conforme à la raison et à la justice se
trouve appuyé de l'autorité des siècles passés.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Il est des maximes qu'on dédaigne, parce qu'elles


sont dans la bouche de tout le monde, mais on devrait
songer que cette banalité même en prouve la vérité et
l'utilité.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La puissance n'est jamais assez respectée quand la


terreur ne marche pas devant elle.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Malheur à qui contraint à discuter les principes de


l'autorité et de l'obéissance !
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

L'honneur veille toujours sur les actions du sage.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La vraie vertu n'écoute que le cri de l'honneur.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)
Le sentiment persuade mieux que la raison : celle-ci
trouve des juges, l'autre se fait des complices.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La pensée du génie est la propriété du genre humain.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La campagne est une belle femme sans coquetterie.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Celui dont la calomnie n'attaque que les discours est


bien innocent dans ses actions.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Le courage est une offense, le respect un aveu de


servitude aux yeux des grands hommes.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Bien peu d'hommes sont assez responsables pour


faire un bon choix.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Le peuple qu'on accable d'impôts finit par n'en plus


payer.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Quand les délateurs sont récompensés, on ne


manque plus de coupables.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)
Il n'y a de bonnes lois que dans les lois simples.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Le peuple supporte aisément son malheur quand le


gouvernement a l'art de le lui cacher.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

L'excès des abus est prouvé par l'excès des efforts


qu'on fait pour le cacher.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

L'abus d'autorité est le plus grand des abus, puisqu'il


intéresse tout un peuple.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Le comble de l'injustice, c'est d'appuyer des actes


pour forcer les opprimés au silence.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Le mécontentement a des bornes, la vengeance n'en


a point.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La pensée de l'éternité console de la rapidité de la vie.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Quand on voit des fanatiques, on peut prévoir qu'il y


aura des sacrilèges.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)
L'avenir est le meilleur des conseillers, les fous le
dédaignent.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Dans toutes les actions de la vie on porte son


caractère et sa justice.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Sans l'innocence, la santé et l'indépendance, la gaieté


ne saurait exister.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

L'amitié n'a point d'équivalent.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Le peuple prend souvent l'inquiétude et l'impatience


pour l'amour de la liberté.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Il est bien corrompu le peuple chez qui la politesse est


la première loi !
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

En morale, il est plus aisé de donner le mouvement


que de le régler.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

On ferait beaucoup plus de choses, si l'on en croyait


moins d'impossibles.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)
Le plaisir de la vanité n'a qu'un quart-d'heure : celui
qui suit une bonne action ne fuit pas si vite.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La haine se condamne à louer pour acquérir le droit


de déchirer.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Il faut un goût bien délicat pour être vraiment


bienfaisant. Ce goût est peut-être plus rare encore
que celui des arts.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

L'homme de bien voit l'envie, s'attend à l'ingratitude,


et suit sa conscience et son cœur.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

La vérité est quelquefois complice de la calomnie.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

On accueille avec prudence l'homme qu'on devrait


éconduire avec mépris.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

L'honneur commence à refuser les honneurs.


Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Ce n'est pas donner des juges au peuple que de ne


lui donner que le tribunal d'un seul homme.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)
L'honneur ne peut jamais être flétri par les violences
de la tyrannie.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

L'homme vicieux peut parler de la vertu : il


n'appartient qu'à l'homme honnête de la faire sentir.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

L'orgueil s'avise quelquefois d'être modeste, le calcul


est adroit, mais il ne trompe pas longtemps.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Un homme bien au gouvernement est une plante


étrangère que mille insectes s'empressent de dévorer.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Une maxime nouvelle n'est souvent qu'une brillante


erreur.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

On se donne bien souvent de la peine pour n'être en


définitif que ridicule.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Qui veut s'élever au-dessus de la nature risque fort de


descendre au-dessous.
Malesherbes ; Pensée et maximes (1721-1794)

Les 48 citations de Robert Mallet :


Le vrai rancunier est celui qui ne pardonne jamais le
mal qu'il a fait.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

À la porte des poulaillers, les renards entre eux


deviennent loups.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Un seul amour pour savoir où l'on vivra, plusieurs


maisons pour ne pas savoir où l'on mourra.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Certains fruits rafraîchissent sans désaltérer, ils


occupent la soif !
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Prendre une habitude est plus ardu que persister à en


refuser une.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

On ne cherche presque jamais à savoir pourquoi l'on


aime, mais on essaie toujours de justifier pourquoi l'on
n'aime pas.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

L'oubli comme la mémoire a son style : chacun cesse


de se souvenir à sa manière.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Seul mystifie bien celui qu'on croit incapable de


mystifier.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Un enfant m'a dit : « Je travaille à jouer. » Bon début !


car il laisse espérer que l'adulte jouera à travailler.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Pour se faire admettre au Paradis, Dieu place les


mérites de l'humilité avant ceux de l'intelligence.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

On ne peut éviter d'oser avant de croire, puisque


croire est la première audace.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Heureux ceux qui savent goûter les bonheurs les plus


simples.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Les panthéons sont des alibis où l'on embaume la


gloire quand on peut l'honorer sans la craindre.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

L'humanité a besoin de ses grands hommes, une fois


qu'ils sont morts, pour se rassurer sur elle-même.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

La jalousie lucide a brisé plus de couples que la


confiance aveugle.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)
Le pouvoir qu'on nous prête nous en donne.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Le vrai jaloux est celui qui prend ombrage du cadeau


qu'il n'a pas fait.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Pour bien apprécier les louanges, il est nécessaire de


ne pas s'en croire digne.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Certains visages semblent avoir été modelés par


d'habiles caresses, d'autres par des caresses
maladroites.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

À vivre longtemps, on devrait finir par savoir


s'augmenter en se simplifiant.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

On se donne tant de mal pour acquérir le moindre


petit bien matériel que l'on dispute aux autres, et l'on
passe négligent à côté des profusions de l'esprit que
l'on pourrait ne ravir à personne.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Si le désir de faire plaisir à l'autre se rencontre plus


dans l'acte d'amour que dans l'acte d'aimer, c'est que
la satisfaction de la vanité ne coûte pas grand-chose
au corps.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)
La jeunesse n'est pas une question d'âge, c'est une
réponse de l'esprit.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Le pardon des offenses passe pour esprit de charité.


Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Le rire nous déride, sauf de ses propres rides.


Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Les pauvres d'idées ruinent tout progrès en accusant


de confusion les prodigues.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Les bonnes idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement


de l'avenir.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Si la jeunesse a tort de trop se contempler, la


vieillesse n'a pas toujours raison de fuir son image.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

On s'arme de patience, on ne s'arme pas de bonté.


Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Au nom du père sans enfant, du fils sans père et de


l'esprit sans sainteté, je désespère.
Robert Mallet ; La rose en ses remous (1971)

Ce n'est pas l'impossible qui désespère le plus, mais


le possible non atteint.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Le propre des fortes personnalités est de donner à


ceux qui les approchent le désir de se faire aimer
d'elles.
Robert Mallet ; Une mort ambigüe (1955)

L'être aimé, on ne le replace parmi les autres que s'il


a perdu le prestige et la valeur de l'incomparable.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

J'ai toutes les raisons de t'aimer. Il me manque la


déraison.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Pour ne pas s'épuiser, l'amour doit conserver le sens


de l'épuisable.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

La politesse qui n'est que politique prouve déjà une


délicatesse dans la ruse.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Femmes, belles-de-nuit acharnées à fuir l'amour pour


s'offrir à l'indifférence.
Robert Mallet ; De toutes les douleurs (1948)

La vie est un devoir sans brouillon.


Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)
L'avenir s'édifie sur des ruptures et des renouements
naturels qu'aucun homme n'est capable d'éviter.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

L'insulte au cadavre est le plus grand des


déshonneurs que l'absurdité puisse infliger au vivant.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

La puissance sur soi appartient à ceux qui savent


écouter et se taire.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Aimer, c'est « s'aimer en l'autre », bien sûr, mais ce


doit être d'abord « aimer l'autre en soi ».
Robert Mallet ; Région inhabitée (1991)

Le mensonge est comme le premier riz : il arrive à


point, mais il ne suffit pas pour l'année.
Robert Mallet ; Région inhabitée (1991)

Ce qui fait le saint, c'est d'abord le sourire, mais c'est


le sourire aussi qui fait le diable.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

On croit aimer quelqu'un, et l'on ne fait que s'aimer


dans le regard reçu.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Mieux vaut encore souffrir de la présence que de


l'absence de l'être aimé.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Une imprudence qui réussit compromet l'intelligence


du courage.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

La meilleure part appartient à qui donne et non à qui


reçoit.
Robert Mallet ; Apostille ou l'amour et le futile (1972)

Les 71 citations de André Malraux :

S'en prendre à quelqu'un est toujours une faiblesse.


André Malraux ; Les chênes qu'on abat (1971)

Philosopher, c'est apprendre à mourir.


André Malraux ; Lazare (1974)

Les décisions capitales sont des lapins qu'on tire au


passage ; mieux vaut savoir tirer.
André Malraux ; Lazare (1974)

L'égoïsme ne nous mène qu'à nous préférer, avec


une véhémence confuse.
André Malraux ; Lazare (1974)

L'homme est ce qu'il fait.


André Malraux ; Les noyers de l'Altenburg (1943)
Un homme est la somme de ses actes, de ce qu'il a
fait, de ce qu'il peut faire.
André Malraux ; La condition humaine (1933)

On ne connaît jamais un être, mais on cesse parfois


de sentir qu'on l'ignore.
André Malraux ; La condition humaine (1933)

Le ridicule appelle le sang : on ne se venge vite que


sur les corps.
André Malraux ; La condition humaine (1933)

Aucune chose n'est sans importance pour un homme


dès qu'il y engage son orgueil.
André Malraux ; La condition humaine (1933)

Exprimer sa souffrance délivre.


André Malraux ; La condition humaine (1933)

La vie est une matière, il s'agit de savoir ce qu'on en


fait, bien qu'on n'en fasse jamais rien.
André Malraux ; La voie royale (1930)

Les Français ne conçoivent guère le pouvoir ; ce qui


leur est familier, c'est l'abus de pouvoir.
André Malraux ; La corde et les souris (1976)

La jeunesse attire les démagogues comme le miel


attire les mouches.
André Malraux ; Paroles et écrits politiques (1947-
1972)

Il y a des enfants sans état civil, il n'y a pas d'enfant


sans mère.
André Malraux ; L'homme précaire et la littérature
(1977)

Le mépris des hommes est fréquent chez les


politiques, mais confidentiel.
André Malraux ; Le temps du mépris (1935)

La culture ne nous enseigne pas l'homme, elle nous


enseigne tout modestement l'homme cultivé.
André Malraux ; La lutte avec l'ange (1945)

Un homme qui pense au sexe comme au complément


d'une femme est mûr pour l'amour.
André Malraux ; La voie royale (1930)

Quiconque se laisse diriger par l'esprit ne vivra plus


que pour lui et par lui.
André Malraux ; La tentation de l'Occident (1926)

L'amour de la mère est le seul amour invincible,


éternel comme la naissance.
André Malraux ; La métamorphose des dieux (1957)

La mort se lie si fortement à la douleur que l'homme


reste stupéfait devant une maladie.
André Malraux ; La corde et les souris (1976)
Il n'y a pas de héros sans auditoire.
André Malraux ; L'espoir (1937)

La postérité, c'est la reconnaissance des hommes


pour les victoires qui leur semblent promettre la leur.
André Malraux ; La psychologie de l'art (1951)

Le seul domaine où le divin soit visible est l'art.


André Malraux ; La métamorphose des dieux (1957)

La beauté d'une femme ne sera jamais une promesse


de plaisir sentimental.
André Malraux ; La tentation de l'Occident (1926)

Une femme vous touche par ce qu'elle a d'unique.


André Malraux ; La tentation de l'Occident (1926)

On ne voit vieillir que les autres.


André Malraux ; Les chênes qu'on abat (1971)

La mort n'est pas une chose si sérieuse ; la douleur,


oui.
André Malraux ; L'espoir (1937)

Juger, c'est de toute évidence, ne pas comprendre ; si


l'on comprenait, on ne pourrait plus juger.
André Malraux ; Les conquérants (1928)

L'Art est une conquête.


André Malraux ; Carnet d'URSS (1934)

L'amour n'est pas un palmarès.


André Malraux ; La tête d'obsidienne (1974)

Le romantisme remplace la beauté par le sublime.


André Malraux ; La tête d'obsidienne (1974)

Il y a toujours quelque chose de hideux dans la colère


; plus encore dans celle de l'ivresse.
André Malraux ; L'espoir (1937)

Il faut toujours s'intoxiquer : ce pays a l'opium, l'Islam


le haschich, l'Occident la femme.
André Malraux ; La condition humaine (1933)

On ne connaît jamais un être, mais on cesse parfois


de sentir qu'on l'ignore.
André Malraux ; Teils (1947)

Connaître par l'intelligence, c'est la tentation vaine de


se passer du temps.
André Malraux ; Teils (1947)

Le courage vaut ce que vaut l'homme.


André Malraux ; Antimémoires (1967)

Une femme abandonnée par son amant fera coucher


n'importe qui avec la fiancée de celui-ci, pour qu'il soit
trompé avant même son mariage.
André Malraux ; Le triangle noir (1970)

La jeunesse est une religion dont il faut toujours finir


par se convertir.
André Malraux ; La voie royale (1930)

La seule chose nécessaire est de ne pas être seul.


André Malraux ; Teils (1947)

La culture n'est pas une accumulation des valeurs du


passé, elle en est l'héritage conquis.
André Malraux ; Paroles et écrits politiques (1947-
1972)

La force d'un penseur n'est ni dans son approbation ni


dans sa protestation, elle est dans son explication.
André Malraux ; L'espoir (1937)

Pour parler d'amour aux amoureux, il faut avoir été


amoureux.
André Malraux ; L'espoir (1937)

Etre un homme, c'est réduire sa part de comédie.


André Malraux ; Journal Le Monde, le 27 juin 1935.

Les hommes sont la vermine de la terre.


André Malraux ; La condition humaine (1933)

Connaître le monde n'est pas en faire un système,


c'est en prendre une conscience intense.
André Malraux ; La tentation de l'Occident (1926)

Il y a des guerres justes ; il n'y a pas d'armée juste.


André Malraux ; L'espoir (1937)

Le rire peut exprimer l'angoisse du condamné mieux


que les larmes.
André Malraux ; Saturne (1950-1978)

La charité ne suffit pas toujours à épuiser l'angoisse.


André Malraux ; La condition humaine (1933)

Toute angoisse cherche son extase ; et, à défaut


d'extase, son exaltation.
André Malraux ; Le démon de l'absolu (1946)

Le sentiment positif, la réalité, c'est l'angoisse d'être


toujours étranger à ce qu'on aime.
André Malraux ; La condition humaine (Prix Goncourt)
(1933)

La révolution, c'est les vacances de la vie.


André Malraux ; L'espoir (1937)

Le fou copie l'artiste, et l'artiste ressemble au fou.


André Malraux ; L'espoir (1937)

L'érotisme, c'est l'humiliation en soi ou chez l'autre,


peut-être chez tous les deux.
André Malraux ; Romans (1947)

Le tombeau des héros est le coeur des vivants.


André Malraux ; Oraisons funèbres (1958-1965)

Toute douleur qui n'aide personne est absurde.


André Malraux ; La condition humaine (Prix Goncourt)
(1933)

Ce que l'esprit voit le cœur le ressent.


André Malraux ; La condition humaine (Prix Goncourt)
(1933)

Faire aimer un chef-d'œuvre, c'est lui donner sa voix,


le rendre présent.
André Malraux ; Les noyers de l'Altenburg (1943)

Être aimé sans séduire est un des beaux destins de


l'homme.
André Malraux ; L'espoir (1937)

Mourir est passivité, mais se tuer est acte.


André Malraux ; La condition humaine (Prix Goncourt)
(1933)

La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache.


André Malraux ; Antimémoires (1967)

Le mépris des hommes est fréquent chez les


politiques, mais confidentiel.
André Malraux ; Temps du mépris (1935)

Si cette nuit est une nuit du destin, bénédiction sur


elle, jusqu'à l'apparition de l'aurore !
André Malraux ; Hommage à la Grèce, le 28 mai
1959.

Puisse le monde ne pas oublier, le grave cortège des


morts de jadis.
André Malraux ; Hommage à la Grèce, le 28 mai
1959.

J'ai cherché la vérité, et j'ai trouvé la justice et la


liberté.
André Malraux ; Hommage à la Grèce, le 28 mai
1959.

La culture ne s'hérite pas, elle se conquiert.


André Malraux ; Hommage à la Grèce, le 28 mai
1959.

Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie.


André Malraux ; Conquérants (1928)

La pire souffrance est dans la solitude qui


l'accompagne.
André Malraux ; La condition humaine (Prix Goncourt)
(1933)

Comme l'amour, l'art n'est pas plaisir mais passion.


André Malraux ; Les voix du silence (1951)

La sagesse est plus vulnérable que la beauté, car la


sagesse est un art impur.
André Malraux ; L'espoir (1937)

Une culture ne meurt que de sa propre faiblesse.


André Malraux ; La tentation de l'occident (1926)

La souffrance, j'aime mieux la diminuer que d'en


rendre compte.
André Malraux ; La condition humaine (Prix Goncourt)
(1933)

Les 17 citations de Gabriel Marcel :

Aimer un être, c'est attendre de lui quelque chose


d'imprévisible.
Gabriel Marcel ; Homo viator (1945)

L'amitié vit d'abord de confiance, non de confidences.


Gabriel Marcel ; Correspondance (1947-1965)

La pauvreté, un grand mal dont on n'a pas encore


trouvé de médecin pour le soigner.
Gabriel Marcel ; Le secret est dans les îles (1937)

Douter de l'être aimé, c'est ne plus l'aimer.


Gabriel Marcel ; Le cœur des autres (1921)
La confusion, le grand mal de notre temps.
Gabriel Marcel ; Les hommes contre l'humain (1951)

Loin de glacer la vie ou de briser son élan, la réflexion


lui permet de s'élever à un niveau supérieur.
Gabriel Marcel ; De l'existence à l'être (1953)

Réfléchir sur ce que c'est que vivre : c'est rêver sa


vie.
Gabriel Marcel ; Être et avoir (1918-1933)

La pauvreté, c'est le plus grand mal de notre temps, il


se répand comme la peste.
Gabriel Marcel ; Le secret est dans les îles (1937)

L'hypocrisie n'est pas au nombre de mes défauts.


Gabriel Marcel ; Vers un autre royaume (1949)

Humilité, vertu dont nous avons aujourd'hui oublié


jusqu'au nom.
Gabriel Marcel ; Être et avoir (1918-1933)

Aimer un être, c'est lui faire crédit, c'est tenir à lui au


moins autant pour ce qu'il sera que pour ce qu'il est.
Gabriel Marcel ; Cahiers (1979)

Le bonheur est très rare, cela ne se trouve pas dans


un soulier le matin de Noël.
Gabriel Marcel ; Mon temps n'est pas le vôtre (1955)
Le pardon est fait pour les âmes médiocres.
Gabriel Marcel ; Le seuil invisible (1914)

Il n'y a qu'une souffrance, c'est d'être seul.


Gabriel Marcel ; Le cœur des autres (1921)

L'amour est l'acte par lequel une pensée se fait libre


en pensant une liberté.
Gabriel Marcel ; Journal métaphysique (1914-1923)

La fidélité brille de son plus vif éclat quand elle


triomphe de l'absence de l'être aimé.
Gabriel Marcel ; Du refus à l'invocation (1940)

La fidélité ne s'affirme vraiment que là où elle défie


l'absence, où elle triomphe de l'absence.
Gabriel Marcel ; Du refus à l'invocation (1940)

Les 60 citations de Sylvain Maréchal :

Si la perspective des amants n'était pas une chimère,


ils seraient trop heureux.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Les oiseaux, il en existe une espèce bien curieuse ; ils


ne sont jamais plus beaux que quand ils n'ont pas
encore d'ailes. Ils se nourrissent de baisers, et font
leur nid sur des lèvres de rose ; ils aiment beaucoup à
être caressés : le plaisir seul peut les apprivoiser. S'ils
s'aperçoivent qu'on les néglige, ils tombent en
langueur, il y a même à craindre pour leur vie. À
mesure que leur plumage croît, il faut avoir grand soin
de le couper, ou les mettre en cage : l'ingratitude ou la
légèreté est leur défaut. Leur ramage est plus
séduisant que celui du rossignol, mais il en coûte cher
à qui l'écoute trop longtemps. Ces oiseaux sont en
grand nombre en ce monde, il y en a de plusieurs
sortes : les uns ont la morsure du serpent ; les autres
le fiel de la vipère ; ceux-ci, la serre de l'épervier :
quelques-uns ont la candeur de la tourterelle, ce sont
les plus fidèles et les plus rares. Mais hélas ! de tels
hommes on n'en trouve plus de nos jours.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

L'amour n'est jamais plus armé que quand il est nu.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

La robe d'un notaire est pour les amours ce que sont


pour les oiseaux ces épouvantails de haillons noirs ou
rouges, placés de distance en distance au milieu des
champs couverts de fruits mûrs, ou de grains prêts à
être récoltés.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

La nonchalance est un agrément que quelques


femmes croient se donner.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Un mot en amour, souvent, est plus que la chose.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)
Toute la nature est morte aux yeux de l'homme
insensible : les trois belles saisons pour lui se
renouvellent en vain, l'hiver est toujours dans son
cœur. Son oreille n'est pas plus émue du rythme
poétique que de la marche uniforme et lourde de la
prose rampante. L'amour pour lui n'est pas un
sentiment actif ; son âme, purement passive, aime
sans désirs, jouit sans transports. C'est une tâche qui
lui pèse, et dont il souhaiterait pouvoir s'exempter.
Une femme n'est pour lui qu'une femme.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Une femme qui est de marbre est une femme froide


qui n'est que belle.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Loyal est un vieux mot dont le sens est perdu


aujourd'hui.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

On a toujours trop de loisir pour aimer.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Si voulez-vous faire observer des limites à l'amour, ne


lui en prescrivez point.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Pour prix de la liberté que les femmes nous ont ravie,


elles nous laissent prendre quelques libertés.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)
La jalousie est une proche parente de l'amour.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Jadis est un adverbe aussi fréquemment employé par


les vieillards, qu'il l'est peu par les femmes.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Les inconséquences du cœur tirent toujours à


conséquence.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

L'impossibilité n’est qu'un mot pour l'amour.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Vieillards, ne croyez pas qu'une jeune fille puisse,


ainsi que l'hirondelle, vous ramener le printemps.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Tous les parfums de l'Arabie ne valent pas l'haleine


pure de l'être aimé.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

II y a des femmes assez maladroites pour confondre


les grimaces avec les grâces.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Le plus grand grief en amour est de n'en pas avoir.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

L'amour donne du génie, ou y supplée.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Une belle femme n'est étrangère nulle part, une jolie


femme est cosmopolite.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Le cœur peut très bien tenir lieu de l'esprit, mais


l'esprit ne tient pas toujours lieu du cœur.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Il n'est rien qui n'enlaidit plus une femme que de ne


plus l'aimer.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

II faut aimer et être aimé pour connaitre l'usage et


sentir toute l'énergie de l'adverbe « encore »
prononcé et répété avec exclamation pendant les
instants les plus heureux et les plus courts de la vie !
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

L'amour est, pour ainsi dire, une électricité morale et


physique tout à la fois, le courant passe ou ne passe
pas.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

En amour, les détails valent mieux que l'ensemble.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

On pardonne rarement un désistement injustifié de


dernière minute.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Que de personnes seraient à plaindre, si on ne leur


désobéissait pas !
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Les femmes ne doivent donner que ce qu'on leur


dérobe.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Dans les affaires de cœur, délibérer et choisir, ne sont


qu'une seule et même chose.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

II faut qu'une femme ait beaucoup de défauts, ou


qu'elle soit bien maladroite, pour que son amant s'en
aperçoive.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

La décence ajoute à la beauté, embellit la laideur,


multiplie les désirs, double le bonheur, et en rend la
jouissance plus durable. C'est le vernis de l'amour et
le sel des plaisirs. Une femme qui y manque, n'entend
pas ses intérêts.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Le corps est le meilleur ami de l'âme.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)
Le contrat de mariage est un consentement
réciproque de ne plus s'aimer !
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Qui console est bientôt aimé.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Prenez quelquefois un conseil de l'amour, mais ne lui


en donnez jamais.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

La complaisance est un mot que les maris devraient


écrire mille fois dans leur maison et sur leur porte, et
même sur leur front, qui dès lors ne serait plus en
danger.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Il n'y a point de légères circonstances quand on aime.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

L'amour est aveugle, si l'on veut qu'il fasse un choix, il


le fera donc à tâtons.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Les chimères sont la nourriture ordinaire de l'amour.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

La candeur est une qualité précieuse et rare,


compagne de la jeunesse, et rarement de l'âge viril.
Ce n'est pas une vertu, mais quand on la possède, on
est capable de toutes les vertus. Le couple le plus
beau que l'on pourrait imaginer serait l'amour et la
candeur réunis.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

La brouillerie est un petit mal pour un grand bien.


Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Ne vous embarquez pas sans une boussole, vous ne


mouilleriez jamais au port.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Que de femmes bien peintes, bien dorées, bien


chargées de pierreries, ressemblent aux tableaux d'un
faux connaisseur qui ne frappent que par la bordure !
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

La bouche d'une femme acariâtre, c'est la boëte de


Pandore.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

L'homme est un bloc au sortir des mains de la nature.


Les femmes le façonnent, le polissent, et l'amour
l'anime. Les femmes, au contraire, naissent toutes
façonnées, mais quelquefois elles meurent aussi
avant d'être animées.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

La bibliothèque des amants ne doit pas être bien


volumineuse, malheur à ceux qui ont le temps de lire !
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)
Les femmes nous bercent pendant notre enfance,
elles recommencent encore pendant notre jeunesse.
Elles ont quelquefois même la complaisance de le
faire dans notre vieillesse, mais ce n'est plus
impunément.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

On peut être assez imprudent pour oser passer un


bail avec l'amour, mais il faudrait être fou pour y
compter.
Sylvain Maréchal ; Le dictionnaire d'amour (1788)

Les 100 citations de Jean-François Marmontel :

Le luxe engendre et nourrit l'oisiveté.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Il est des vérités qu'on ne peut dire qu'à son ami


intime.
Jean-François Marmontel ; Mémoires d'un père
(1800)

Entre deux d'amis il n'est rien de plus doux que de se


confier ses plaisirs et ses peines.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Mieux vaut déplaire à son ami que lui dissimuler ce


qu'on a sur le cœur.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Le propre de la sottise est un manque perpétuel de


convenance et d'à-propos.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'oisiveté étouffe les talents, et de plus engendre les


vices.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

La fierté prend bien souvent sa source dans la


médiocrité.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Les vaniteux, rien ne les éblouit, parce que rien n'est


plus haut qu'eux.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Qui ne fait le bien que pour être loué ne mérite point


qu'on le loue.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

La nature a fait de l'homme un être compatissant, afin


qu'il fût secourable.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'avare est tourmenté d'une soif qu'il ne peut éteindre.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Une âme honnête si elle a des torts, ne saurait être en


paix avec elle-même.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Personne ne voudrait changer son existence, à


condition d'y tout changer.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

La franchise est louable, mais elle a souvent ses


excès.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'homme est si vain qu'on ne saurait lui plaire à moins


de le flatter.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

On ne peut se passer des autres à moins d'être un


dieu ou une brute.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)
L'héroïsme de la bonté est d'aimer jusqu'à ses
ennemis.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Autant les lois sont fortes avec les mœurs, autant les
lois sont faibles contre les mœurs.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Mieux vaut vivre seul au monde plutôt que de vivre


avec un bouffon.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Conduisez-vous avec les hommes suivant que vous


les trouverez dignes d'estime ou de mépris.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

On a peu d'amis lorsqu'on est malheureux, mais le


peu qu'on a sont de vrais amis.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Tel vous me voyez, tel je suis.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

De tous les biens, celui qu'on chérit le plus et qu'on


ménage le moins, c'est la santé.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Dans la difficulté naissent les miracles.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'homme qui n'aime que soi, ne hait rien tant que


d'être seul avec soi.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

On s'accommode de tout en ce monde, hormis des


sots et des ignorants.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Combien de gens se disent nos amis, qui ne le sont


que jusqu'à l'épreuve.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'homme de bien, moyennant une conduite égale et


simple, se fait chérir et honorer partout.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

On peut tout sacrifier à l'amitié, sauf l'honnête et le


juste.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

On se fait pardonner ses avantages par sa modestie.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Le mérite de la bonté est d'être bon parmi les


méchants.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

S'il n'est pas toujours possible de flatter l'oreille, au


moins il n'est jamais inévitable de l'offenser.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Quelques biens que l'avare possède, il en désire


toujours davantage.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

On passe plus de temps à observer les défauts


d'autrui qu'à corriger ses propres défauts.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Mieux vaut mourir libre que de vivre esclave.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)
Rien ne plaît tant au paresseux que ne rien faire.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Le paresseux aime mieux à s'ennuyer que de


travailler à s'instruire.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Il est plus beau de pardonner que de se venger.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'âme n'est pas si forte contre la volupté que contre la


douleur.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'ambition n'a pas tant d'esclaves que la paresse.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Heureux celui de qui l'on peut dire, autant de jours,


autant de bienfaits.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Autant je plains l'homme dépourvu de talents, autant


je méprise celui qui en fait un mauvais usage.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)
Une leçon est quelque fois d'autant meilleure qu'elle
est plus amère.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Le mauvais exemple nuit autant à la santé de l'âme


que l'air contagieux à la santé du corps.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Ayons peu d'amis, mais qu'ils soient bons et sûrs.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'esprit n'a jamais produit que de jolies choses, tout


ce qui est véritablement beau vient de l'âme.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

La vérité, nonobstant le préjugé, l'erreur et le


mensonge se fait jour et perce à la fin.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

La richesse et le luxe engendre la mollesse.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'envie est un sentiment triste et bas, un noir chagrin


du bonheur d'autrui ; elle est par conséquent le
supplice des âmes viles, comme l'émulation est la
passion des âmes nobles.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Une parole donnée est un lien plus fort que ne


seraient des chaînes.
Jean-François Marmontel ; Les Incas (1777)

La vengeance est insensée ; au malheur elle joint le


crime, et ne soulage que les méchants.
Jean-François Marmontel ; Les Incas (1777)

À son sort pour jamais mon sort est attaché.


Jean-François Marmontel ; Les Héraclides, IV, 3
(1752)

La louange la plus flatteuse pour une jolie femme,


c'est le mal qu'on lui dit de ses rivales.
Jean-François Marmontel ; Les quatre flacons (1757)

Les hommes compatissent avec plaisir : mais ils


n'admirent qu'à regret.
Jean-François Marmontel ; Poétique française, XII
(1763)

Le propre des mauvais gouvernements est d'humilier


ceux qui les servent.
Jean-François Marmontel ; Éléments de littérature
(1787)
Rancune est populaire, mais rancœur serait noble et
plus fort que ressentiment.
Jean-François Marmontel ; Éléments de littérature
(1787)

Toute excuse avilit la majorité suprême ; un roi n'a


point de juge : il répond de lui-même.
Jean-François Marmontel ; Les Héraclides, I, 4 (1752)

La nature a ses droits sur un cœur vertueux.


Jean-François Marmontel ; Les Héraclides, III, 4
(1752)

Les bienfaits d'un tyran ne font que des ingrats.


Jean-François Marmontel ; Numitor, II, 5 (1782)

La justice l'emporte, et le crime lui cède.


Jean-François Marmontel ; Numitor, III, 2 (1782)

La grandeur est dans l'âme, ainsi que la bassesse.


Jean-François Marmontel ; Numitor, V, 6 (1782)

Sans laisser éclater ni plainte ni regret, quelquefois j'ai


pleuré, mais toujours en secret.
Jean-François Marmontel ; Cléopâtre, II, 3 (1750)

L'orgueil est facile à blesser ; à la timide plainte il faut


vous abaisser.
Jean-François Marmontel ; Numitor, I, 1 (1782)
Quand l'âge vient, l'amour nous laisse : c'est une loi
qu'il faut subir. La jeunesse aime la jeunesse, comme
la rose le zéphir.
Jean-François Marmontel ; La fausse magie, I, 6
(1775)

Il y a trois sortes d'amour ; la passion, le goût et la


fantaisie. Tout l'art d'être heureux consiste à placer
bien ces trois nuances.
Jean-François Marmontel ; Quatre flacons (1756)

Ce n'est pas assez de plaire, il faut encore savoir


aimer, et n'aimer ni trop, ni trop peu.
Jean-François Marmontel ; Quatre flacons (1756)

Un poète est éloquent, lorsque dans ses écrits, c'est


le coeur qui pense et qui s'exprime.
Jean-François Marmontel ; Réflexions sur la tragédie
(1750)

Ne croyez pas qu'on aime du soir au lendemain ; il


faut avoir le cœur pour obtenir la main.
Jean-François Marmontel ; Huron, I, 2 - 1768.

C'est un état bien pénible que celui d'un jeune cœur,


un cœur timide et sensible que fait taire la pudeur.
Jean-François Marmontel ; La fausse magie, I, 1
(1775)

Aimer n'est pas un projet ; c'est l'instant qui nous


éclaire.
Jean-François Marmontel ; La fausse magie, I, 4
(1775)

Le grand ennemi de la paix entre les hommes, c'est


l'amour-propre.
Jean-François Marmontel ; Traités de logique (1798)

L'homme faux est comme le chat dont la griffe se fait


sentir alors même qu'il caresse.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

On perd souvent sa réputation pour avoir mal choisi


ses amis.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

La beauté sans la pudeur est une fleur détachée de


sa tige.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

J'estime l'homme sincère autant que je méprise


l'homme fourbe et hypocrite.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

La plus grande des bassesses est d'insulter les plus


malheureux.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Mieux vaut perdre sa fortune que de perdre son


honneur.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Abandonner son meilleur ami dans le malheur est une


lâcheté, et la plus grande des bassesses.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'homme en qui l'amour-propre domine, ne voit que


lui seul au monde ; tellement que, tout ce qui n'est pas
lui, n'est rien pour lui, ou n'est fait que pour lui.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'homme vain méprise les talents qu'il n'a pas,


tellement que s'il n'en a aucun, il les méprise tous.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'espérance, c'est un bien, en attendant mieux.


Jean-François Marmontel ; Mémoires, V (1800)

Le grand art d'être utile aux hommes, c'est de tourner


les plaisirs au profit des mœurs.
Jean-François Marmontel ; Réflexions sur la tragédie
(1750)
Sous le règne du crime, la place de l'honneur est dans
l'obscurité.
Jean-François Marmontel ; Denis le tyran, II, 3 (1748)

L'art de commander demande un long usage.


Jean-François Marmontel ; Denis le tyran, I, 3 (1748)

Le bonheur des ingrats enhardit leur audace.


Jean-François Marmontel ; Denis le tyran, I, 2 (1748)

Le premier ennemi d'un héros, c'est lui-même.


Jean-François Marmontel ; Denis le tyran, I, 7 (1748)

Du commerce des cœurs les esprits s'enrichissent.


Jean-François Marmontel ; Denis le tyran, Épître à
Voltaire (1748)

Il est des douleurs plus attachantes que le plaisir


même.
Jean-François Marmontel ; Mémoires d'un père
(1800)

Nous naissons différents : soyons ce que nous


sommes.
Jean-François Marmontel ; Le huron - 1768.

Si la paresse dans la jeunesse est douce, les


conséquences dans la vieillesse en sont cruelles.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)
Gagnons l'estime des gens de bien, quant à l'opinion
de la multitude, ménageons-la sans la flatter.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

On est bien près d'être vicieux, lorsqu'on est faible.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

La gloire fut toujours, malgré l'envie, la compagne de


la vertu.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Tout n'est qu'erreur ou vice, hors des limites de la


raison.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Il vaut mieux pardonner un tort apparent et même


réel, que de s'exposer à être ingrat.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'homme est placé libre entre le vice et la vertu.


Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Le génie et la vertu marchent à travers les obstacles,


rien ne les arrête.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

L'homme est si vain, qu'il croit que tout est fait pour
lui.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

Le mien, le tien, seront toujours des sujets de


discorde.
Jean-François Marmontel ; Leçons d'un père à ses
enfants (1806)

On n'est jamais mieux qu'au sein de sa famille.


Jean-François Marmontel ; Lucile (1769)

Les 19 citations de Clément Marot :

Tout vient à point à qui sait attendre.


Clément Marot ; Élégie, XIV (1525)

C'est grand pitié quand beauté faut a cœur de bonne


volonté.
Clément Marot ; Du coq à l'âne - XVIe siècle.

Or et argent, dont tous plaisirs procèdent, causent


douleurs qui tous plaisirs excèdent.
Clément Marot ; Du riche infortuné (1527)

Volontiers en ce moi ici, la terre mue et se renouvelle.


Maints amoureux en font ainsi, sujets à faire l'amour
nouvelle. Ma façon d'aimer n'est pas telle, mes
amours durent en tout temps.
Clément Marot ; Chant de mai et de vertu (1526).

Le long temps ni l'absence lointaine, vaincre ne peut


l'amour vraie et certaine.
Clément Marot ; À la demoiselle négligente (1540).

Amour a de coutume d'entremêler ses plaisirs


d'amertume.
Clément Marot ; Rondeaux (1540).

Le peu de l'homme juste vaut mille fois mieux que la


riche abondance.
Clément Marot ; Pseaume, XXXVII (1540).

Pour bien louer et pour être loué, de tous esprits tu


dois être alloué.
Clément Marot ; Rondeau, XXXI (1540).

D'être content sans vouloir davantage, c'est un trésor


qu'on ne peut estimer.
Clément Marot ; Rondeau, XXVII (1540).

Amour commande, et raison ordonne.


Clément Marot ; Rondeau, LXXXI (1540).

L'hiver qui s'apprête a commencé à neiger sur ma


tête.
Clément Marot ; Éloge au roi sous les noms de Pan et
Robin (1539).

Vertu n'a pas en amour grande prouesse.


Clément Marot ; Chansons, XIX (1525)

Nul plaisir ne se perd point quelque part où soit fait.


Clément Marot ; À son ami lion, XI (1525)

Plus ne suis ce que j'ai été, et ne le saurais jamais


être.
Clément Marot ; De soi-même, CXCVI (1544).

Tout ainsi que flamme engendre flamme, il faut que


l'amour par amour s'enflamme.
Clément Marot ; Élégie, XV (1527)

Ce n'est pas tout que d'aimer seulement, il faut aimer


perpétuellement.
Clément Marot ; Élégie, VIII (1525)

Ha, bouche que tant je désire : Dictes Nenny en me


baisant.
Clément Marot ; À la bouche de Diane (1524)

Amour fait vivre, et Crainte fait mourir.


Clément Marot ; Élégie, VIII (1525)

Cœur sans amour toujours loyer demande.


Clément Marot ; Balladin, IX (1543)
Les 65 citations de Claire Martin :

Il n'y a jamais de vrais remords derrière l'amour.


Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

On a beaucoup de choses à se dire quand on s'aime.


Claire Martin ; Moi, je n'étais qu'espoir (1972)

Les hommes ne se rendent pas compte de ce que la


joie ou la détresse qu'ils dispensent peuvent faire.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Quand on est destiné à aimer l'argent, les rivaux n'ont


qu'à se bien tenir.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Quand une chose vous donne tellement de plaisir, on


aime bien en garder le monopole.
Claire Martin ; Dans un gant de fer (1965)

Le racisme est bien l'infirmité la plus répugnante


parmi les diverses laideurs de l'humanité.
Claire Martin ; La joue droite, Prix du Gouverneur
général 1966.

Sans défense et fragile, à la merci d'autrui, il est trop


difficile de refuser le pardon à un enfant.
Claire Martin ; Dans un gant de fer (1965)
Rien ne peut consoler d'avoir perdu sa mère.
Claire Martin ; L'amour impuni (2000)

Comme le temps passe ! l'avenir se change en passé,


ne nous laissant que du temps perdu.
Claire Martin ; Moi, je n'étais qu'espoir (1972)

Quand on dirige une affaire, rien n'est plus embêtant


que les rancunes.
Claire Martin ; L'inconnu parle encore (2004)

Tu me manques : Parce qu'avec toi, il n'y a ni combat,


ni victoire, ni défaite.
Claire Martin ; Doux-amer (1960)

Se retient-on d'aimer comme on peut se refuser à


faire l'amour ?
Claire Martin ; Moi, je n'étais qu'espoir (1972)

Par les temps qui courent, l'amour et l'avenir font


mauvais ménage.
Claire Martin ; Moi, je n'étais qu'espoir (1972)

Les humains agissent trop souvent comme le soldat


qui, n'ayant plus qu'une cigarette, attend pour fumer
que son désir soit plus grand et plus vif, et qui se fait
tuer au moment d'y céder.
Claire Martin ; Moi, je n'étais qu'espoir (1972)

De la confidence naîtra l'amitié.


Claire Martin ; L'inconnu parle encore (2004)

D'être seule me réveille parfois assez tristement.


Claire Martin ; L'inconnu parle encore (2004)

Cesser d'aimer, c'est une chose que l'on pardonne


difficilement.
Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

Les êtres qui peuvent aimer à ma mesure sont rares.


Claire Martin ; Doux-amer (1960)

Le temps est le plus grand des remèdes.


Claire Martin ; Dans un gant de fer (1965)

Les apparences extérieures n'ont jamais trompé


personne.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Il n'y a pas de mots pour désigner ce que l'on ressent


quand on est injurié à tue-tête.
Claire Martin ; Dans un gant de fer (1965)

C'est trop difficile de refuser le pardon à un enfant.


Claire Martin ; Dans un gant de fer (1965)

Que peut-il nous arriver de pire que d'être ce que


nous sommes.
Claire Martin ; Les morts (1970)
Un bonheur amoureux dispose le cœur à toutes les
tendresses.
Claire Martin ; Il s'appelait Thomas (2003)

J'ai l'infirmité d'être sentimentale.


Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Il est plus facile de subir que de fuir.


Claire Martin ; La joue droite, Prix du Gouverneur
général 1966.

Pour le commun des mortels, la beauté laisse toujours


des doutes sur la vertu.
Claire Martin ; Il s'appelait Thomas (2003)

C'est bien joli de dire qu'il vaut mieux se marier que


de brûler. Mais Saint Paul n'a pas dit ce qu'il fallait
faire quand on n'est qu'une femme et que les maris ne
se présentent pas.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Si toutes nos espérances doivent reposer non pas sur


la bonté, mais sur la maladresse des hommes, à quoi
bon l'espérance ?
Claire Martin ; Moi, je n'étais qu'espoir (1972)

Ce qui entraîne l'injustice, c'est le caprice.


Claire Martin ; Dans un gant de fer (1965)
Plus les plaisirs vous sont petits et rares, moins on se
résigne à les lâcher.
Claire Martin ; Doux-amer (1960)

Ceux qui repoussent la pitié sont souvent les plus


pitoyables.
Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

Quand une femme de quarante-cinq ans mérite


encore d'inspirer un grand amour, il y a toujours
quelqu'un qui a pensé à faire ça avant vous.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Le souvenir du bonheur est suffisant pour combler


toute la vie.
Claire Martin ; Il s'appelait Thomas (2003)

Qu'ils sont émouvants les mensonges inspirés par


l'amour et qu'on en garde bon souvenir !
Claire Martin ; Dans un gant de fer (1965)

À jamais rien se refuser, l'être humain s'avilit.


Claire Martin ; Moi, je n'étais qu'espoir (1972)

C'est toujours la même chose : on tombe amoureux,


on bouleverse sa vie, on jure que cette fois-là c'est
pour de bon. Et puis, un soir, on l'aperçoit à ses côtés
et on se dit : Qu'est-ce que c'est que cette femelle ?
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)
Si l'on ne pouvait penser que tout haut, il y a des
occasions où on ne saurait plus où se cacher.
Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

Une femme qui ne jouit pas, c'est tellement plus


rassurant côté fidélité.
Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

Un amant vraiment tendre, mais on peut vivre et


mourir sans en rencontrer un seul. Il y a bien
quelques individus de l'espèce qui présentent des
vestiges, des traces. Mais des caractères bien
marqués de la chose, ça se voit moins fréquemment
qu'un chapeau melon.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Par crainte de paraître efféminés, les hommes,


maintenant, portent leur virilité en bannière.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

La patience est la seule chose dont on ait besoin en


vieillissant.
Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

Je suis veuve de naissance, comme on est blonde.


Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Parler d'amour aux femmes vaut toujours mieux, à


moindre fatigue, que de le leur prouver.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)
Les amants silencieux ne sont que de deuxième
ordre.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Comme c'est difficile de quitter une femme ! ça crie,


ça pleure, ça menace !
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Une certaine qualité d'amour, une certaine quantité


aussi, ne laisse guère de place à l'infidélité.
Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

Un homme qui a peur, qui voudrait quand même faire


l'arrogant, c'est pénible à regarder.
Claire Martin ; L'inconnu parle encore (2004)

Quand un couple rompt toute amarre, il commence


par se féliciter de sa solitude.
Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

L'humiliation de la peur, c'est ce qu'il y a de plus


difficile à pardonner.
Claire Martin ; La joue droite, Prix du Gouverneur
général 1966.

La mère des vices lugubres, c'est la colère.


Claire Martin ; Dans un gant de fer (1965)

Les femmes n'ont vraiment goûté le plaisir de leur


amour que quand elles l'ont enfin raconté par le
menu.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Les hommes et les femmes sont si étrangers, si


dissemblables que, s'ils n'empruntent largement les
uns chez les autres, l'amour n'est plus possible.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Les femmes s'accommodent assez bien d'une


certaine part de mépris dans leur amour.
Claire Martin ; Doux-amer (1960)

Il faut avoir une bonne conscience pour se bien


fâcher.
Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

Il est toujours difficile d'avouer son amour à une


femme dont on ignore les sentiments.
Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

Les malheurs passés ne servent vraiment à rien qu'à


faire des livres.
Claire Martin ; Moi, je n'étais qu'espoir (1972)

Refuser d'aimer, c'est déjà aimer dans une certaine


mesure.
Claire Martin ; Moi, je n'étais qu'espoir (1972)

À dix-sept ans, on est plus sensible à l'insulte qu'à


l'hommage.
Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

Il faut savoir faire l'amour sans se laisser aller à aimer.


Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

Le divorce entre « ce que je dis » et « ce que je fais »,


source de scandale pour l'enfant.
Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

Les femmes jalouses sont les plus trompées.


Claire Martin ; Avec ou sans amour (1958)

L'on ne ressent guère les peines dont on aperçoit la


fin.
Claire Martin ; La joue droite (1966)

La cruauté, c'est comme une maladie, ça s'attrape.


Claire Martin ; La joue droite, Prix du Gouverneur
général 1966.

Un homme qu'on a aimé d'amour mérite rarement


d'être aimé d'amitié.
Claire Martin ; Quand j'aurai payé ton visage (1962)

Les 34 citations de Marquis de Sade :

Aux âmes bien nées la vertu n'attend pas le nombre


des années.
Marquis de Sade ; L'appareilleuse (1786)

Les pucelages s'envolent bien souvent avant qu'ils


aient seulement le poil follet.
Marquis de Sade ; L'appareilleuse (1786)

Les pucelages ressemblent aux perdreaux qui


s'envolent sitôt qu'ils ont la plume.
Marquis de Sade ; L'appareilleuse (1786)

Mieux vaut se prêter à un petit mal que d'en


occasionner un grand.
Marquis de Sade ; Alzonde et Koradin (1798)

La bienfaisance est bien plutôt un vice de l'orgueil


qu'une véritable vertu de l'âme.
Marquis de Sade ; La philosophie dans le boudoir
(1795)

L'amour n'est que l'épine de la jouissance, le physique


seul en est la rose.
Marquis de Sade ; Aline et Valcour (1795)

On se fait toujours passer pour autre chose quand on


n'est rien.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

Il n'est aucune sorte de sensation qui soit plus vive


que celle de la douleur.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

Il n'y a que ce qui est constant qui soit réellement bon.


Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

Un libertin est rarement un homme sensible.


Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

Le propre de la faiblesse est de supposer ou de


craindre la force.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

Qui veut lutter seul contre les intérêts de la société


doit s'attendre à périr.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

La société ne se soutient que par des échanges


perpétuels de bienfaits.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

Il n'y a de vrai que les sensations physiques.


Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)
Bien des lèvres ne sont abreuvées que de fiel.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

Mieux vaut mourir mille fois que d'enfreindre les


principes reçus dans son enfance.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

On ne se plaint point de son sort quand il ne tient qu'à


soi d'y remédier.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

Les plaisirs de la charité ne sont que les jouissances


de l'orgueil.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

Il n'y a plus ni honnêteté ni bienfaisance chez les


hommes.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

On n'estime, ici-bas, que ce qui rapporte ou ce qui


délecte.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

L'infortuné que le sort persécute a son cœur pour


consolation.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

La prospérité peut accompagner la plus mauvaise


conduite.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

Il est rare de s'arrêter après un premier délit.


Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

On n'estime les gens qu'en raison des secours et des


agréments que l'on s'imagine en recevoir.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

On endurcit difficilement un bon cœur, il résiste aux


raisonnements d'une mauvaise tête.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

La sagesse consiste plus à doubler la somme de ses


plaisirs qu'à multiplier celle de ses peines.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

Il n'y a aucun mal dont il ne naisse un bien.


Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)
Il n'y a point de passion plus égoïste que celle de la
luxure.
Marquis de Sade ; Aline et Valcour (1795)

La prière est la plus douce consolation du


malheureux.
Marquis de Sade ; Justine ou les malheurs de la vertu
(1787)

La tolérance est la vertu des faibles.


Marquis de Sade ; La nouvelle Justine (1799)

Il n'y a d'autre enfer pour l'homme que la bêtise ou la


méchanceté de ses semblables.
Marquis de Sade ; Aline et Valcour (1795)

Voir, c'est croire ; mais sentir, c'est être sûr !


Marquis de Sade ; Maximes et pensées (1740-1814)

Tout le bonheur des hommes est dans l'imagination.


Marquis de Sade ; Maximes et pensées (1740-1814)

Tout est bon quand il est excessif.


Marquis de Sade ; La nouvelle Justine (1799)

Les 88 citations de la Marquise de Lambert :

La sincérité, c'est la vertu qui manque aux trois quarts


des hommes.
Marquise de Lambert ; Discours sur la délicatesse
d'esprit (1726)

La politesse est une imitation de l'honnêteté, et qui


présente l'homme au-dehors, tel qu'il devrait être au-
dedans : elle se montre en tout, dans l'air, dans le
langage et dans les actions.
Marquise de Lambert ; La femme ermite (1735)

Les humeurs sombres et chagrines, qui penchent vers


la misanthropie, déplaisent fort.
Marquise de Lambert ; La femme ermite (1735)

La politesse est la fille du savoir-vivre, de la


délicatesse et du respect.
Marquise de Lambert ; Réflexions nouvelles sur les
femmes (1727)

Peu de personnes ont la force de se laisser humilier


par la vérité qui les redresse.
Marquise de Lambert ; Traité de l'amitié (1732)

S'aimer comme il faut, c'est aimer la vertu ; aimer le


vice, c'est s'aimer d'un amour aveugle.
Marquise de Lambert ; La femme ermite (1735)

L'amour-propre est une préférence de soi aux autres,


et l'honnêteté une préférence des autres à soi.
Marquise de Lambert ; La femme ermite (1735)
Tous les vices favorisent l'amour-propre, et toutes les
vertus s'accordent à le combattre.
Marquise de Lambert ; La femme ermite (1735)

Si vous voulez être parfaitement honnête homme,


songez à régler votre amour-propre.
Marquise de Lambert ; La femme ermite (1735)

La plus grande marque d'amour qu'on puisse donner,


c'est d'être plus pressé d'aimer que d'être aimé.
Marquise de Lambert ; La femme ermite (1735)

Rien n'est si bas que d'être haut à qui vous est


soumis.
Marquise de Lambert ; Maximes et pensées diverses
(1733)

Rien n'est plus court que le règne de la beauté.


Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

L'amour est un dieu jaloux qui ne souffre aucune


rivalité.
Marquise de Lambert ; Réflexions nouvelles sur les
femmes (1727)

Gardez bien votre cœur, il est la source de l'innocence


et du bonheur.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)
La beauté est comme les roses dont l'effet est de peu
de durée.
Marquise de Lambert ; Réflexions nouvelles sur les
femmes (1727)

La politesse coûte peu, mais elle rend beaucoup.


Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

L'homme est né pour faiblir, vieillir et mourir.


Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

En perdant ta jeunesse, tu perds aussi le droit de


faillir, il ne t'est plus permis d'avoir tort.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

L'imagination est la source et la gardienne de nos


plaisirs.
Marquise de Lambert ; Réflexions nouvelles sur les
femmes (1727)

Croyez n'avoir jamais assez fait dès que vous sentez


que vous pouvez faire mieux.
Marquise de Lambert ; La femme ermite (1735)

Il ne faut pas toujours dire ce qu'on pense, il faut


toujours penser ce que l'on dit.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)
Rien n'est plus court que le règne de la beauté ; rien
n'est plus triste que la suite de la vie des femmes qui
n'ont su qu'être belles. Si l'on a commencé à
s'attacher à vous par vos agréments, ramenez tout à
l'amitié, et faites qu'on y demeure par le mérite.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

L'exacte politesse défend qu'on étale avec hauteur


son esprit et ses talents.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

La politesse est l'envie de plaire, la nature la donne,


l'éducation et le monde l'augmentent.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

Rien ne déplaît tant que de montrer un amour-propre


trop dominant, de faire sentir qu'on se préfère à tout,
et qu'on se fait le centre de tout.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

La haine outrée nous met au-dessous de ceux qui


vous haïssent.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

S'aimer comme il faut, c'est aimer la vertu ; aimer le


vice, c'est s'aimer d'un amour aveugle.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

La première règle pour bien parler, c'est de savoir


bien penser.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

En toute circonstance, jugez par vous-même, et non


par l'opinion d'autrui.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

La gloire et la vertu ont leurs délices, elles sont la


volupté de l'âme et du cœur.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

Il ne faut que se prêter aux choses qui plaisent.


Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

L'avare est plus tourmenté que le pauvre, l'avare ne


jouit de rien. L'amour des richesses est le
commencement de tous les vices, comme le
désintéressement est le principe de toutes les vertus.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

L'argent n'est bon que par l'usage que l'on en sait


faire.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

Un homme de qualité ne peut être aimable sans la


libéralité. L'avare a droit de déplaire. Il a en lui un
obstacle à toutes les vertus ; il n'a ni justice ni
humanité. Dès qu'on s'abandonne à l'avarice, on
renonce à la gloire : on a dit qu'il y avait d'illustres
scélérats, mais qu'il n'y avait pas d'illustres avares.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

Défendez-vous de l'envie ; c'est la passion du monde


la plus basse et la plus honteuse : elle est toujours
désavouée. L'envie est l'ombre de la gloire, comme la
gloire est l'ombre de la vertu. La plus grande marque
qu'on est né avec de grandes qualités, c'est d'être
sans envie.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

La sagesse se sert de l'amour de la gloire pour se


défendre des bassesses où se jette la volupté. Mais il
faut s'y prendre de bonne heure pour se préserver
des passions : dans les commencements elles
obéissent, et dans la suite elles commandent ; elles
sont plus aisées à vaincre qu'à contenter.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)
La plus nécessaire disposition pour goûter les plaisirs,
c'est de savoir s'en passer.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

Dès que votre ennemi se repent et se soumet, vous


perdez le droit de vous venger.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

L'amour-propre n'est qu'un flatteur qui aime à


s'admirer dans un miroir.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

Nous vivons en ce monde avec nos défauts comme


avec les odeurs que nous portons ; nous ne les
sentons plus, elles n'incommodent que les autres.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

L'amour emporte avec soi toute la vivacité de l'amitié,


c'est une passion turbulente, et l'amitié est un
sentiment doux et réglé.
Marquise de Lambert ; La femme ermite (1735)

La vie est déjà très courte, et nous l'abrégeons par


notre légèreté et par nos dérèglements.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

Une belle mort donne du relief à la vie, et la mauvaise


la déshonore.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

On ne mesure pas sa vie par la durée du temps, mais


par la durée des plaisirs obtenus.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

Rien de si inutile que de se révolter contre les effets


du temps, il est plus fort que nous.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

Quand les mœurs sont pures et innocentes dans le


premier âge, la vieillesse est douce et tranquille.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

Il faut avec docilité se soumettre aux peines de son


âge et de son état.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

Qui perd la jeunesse les peines doublent, et les


plaisirs diminuent.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

L'amour est le premier des plaisirs, puis ensuite la


plus douce des erreurs.
Marquise de Lambert ; Le petit livre sur l'amour (1856)

La récompense de l'amour vertueux, c'est l'amitié.


Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)
L'avarice est un des faibles du dernier âge.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

La vieillesse viendra effacer les fleurs de votre visage.


Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

La vie n'est pas dans l'usage du temps, mais dans


l'usage qu'on en sait faire.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

Le grand malheur de la laideur, c'est qu'elle éteint et


qu'elle ensevelit le mérite des femmes.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

La beauté, sans mérite et sans esprit, est insipide.


Marquise de Lambert ; Réflexions nouvelles sur les
femmes (1727)

Un des devoirs de la vieillesse est de faire usage du


temps : Moins il nous en reste, plus il nous doit être
précieux.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

La vie n'est pas dans l'espace du temps, mais dans


l'usage qu'on en sait faire.
Marquise de Lambert ; Traité de la vieillesse (1732)

La passion s'augmente par les retours qu'on fait sur


soi : L'oubli est la seule sûreté qu'on puisse prendre
contre l'amour.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

L'amour est le premier plaisir, la plus douce et la plus


flatteuse de toutes les illusions.
Marquise de Lambert ; Réflexions nouvelles sur les
femmes (1727)

La valeur, mon fils, ne se conseille point, c'est la


nature qui la donne.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

Un homme de qualité ne peut être aimable sans la


libéralité.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

L'honnêteté des anciens temps est devenue le ridicule


du nôtre.
Marquise de Lambert ; Lettre VII à M. de Sasy.

Il faut bien plus d'esprit pour plaire avec de la bonté


qu'avec de la malice.
Marquise de Lambert ; Lettres à la supérieure d'un
couvent.

L'amour se nourrit de larmes.


Marquise de Lambert ; Réflexions nouvelles sur les
femmes (1727)

L'esprit que l'amour donne est vif et lumineux : il est la


source des agréments.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

L'amour est à l'âme ce que la lumière est aux yeux ; il


écarte les peines.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à sa fille
(1728)

Qu'il en coûte à la sincérité pour se rendre


supportable ! et que la politesse en souffre !
Marquise de Lambert ; Discours sur la délicatesse
d'esprit (1726)

L'homme qui donne des mensonges pour des vérités


est coupable.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

La vérité donne ses leçons dans la solitude.


Marquise de Lambert ; Réflexions nouvelles sur les
femmes (1727)

Le monde nous dérobe à nous-mêmes, et la solitude


nous y rend.
Marquise de Lambert ; Réflexions nouvelles sur les
femmes (1727)
L'amant désire beaucoup, espère peu, et ne demande
rien.
Marquise de Lambert ; Réflexions nouvelles sur les
femmes (1727)

Les plaisirs de l'amant ne se prennent que sur les


douleurs de l'amante.
Marquise de Lambert ; Réflexions nouvelles sur les
femmes (1727)

De la plus douce raillerie à l'offense, il n'y a qu'un pas


à faire.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

On peut déplaire avec beaucoup d'esprit, lorsqu'on ne


s'applique qu'à chercher les défauts d'autrui.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

Quand on aspire à se faire une grande réputation, on


est toujours dépendant de l'opinion des autres.
Marquise de Lambert ; Avis d'une mère à son fils
(1726)

Les 88 citations de Nicolas Massias :

L'imagination anime tout ce qu'elle touche de sa


baguette magique.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Le danger le plus à craindre est le danger qu'on craint


le moins.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

La bravoure est l'effort d'un instant, mais le courage


doit se soutenir dans l'adversité.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Le premier pas, qui coûte le plus, est parfois celui qu'il


ne faut jamais faire.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Le travail chasse les mauvaises pensées, et les


mauvaises passions.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

La sensibilité double la vie, mais plus en douleurs


qu'en plaisirs.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Il ne faut jamais que la reconnaissance laisse vieillir le


bienfait.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)
Les plaisirs de l'esprit et du cœur sont bien supérieurs
à ceux du corps.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Puisque la vie a pour but la mort, apprendre à vivre


n'est qu'apprendre à mourir.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Sans l'imagination, de quoi l'homme jouirait-il, puisque


le passé n'est plus, que le présent coule
incessamment de l'avenir dans le passé, et que
l'avenir n'est point encore ? Du passé, du présent et
de l'avenir, cette fée bienfaisante crée une réalité
mensongère sur laquelle repose et se berce
doucement la frêle humanité.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

L'hypocrisie n'est pas une passion, mais le masque


de toutes les passions.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

On peut sacrifier toutes les jouissances de la vie, la


vie même, à l'orgueil.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

On n'est entièrement généreux que lorsqu'on est


entièrement désintéressé.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

L'imagination nous transporte du passé dans l'avenir,


et de l'avenir dans le passé, elle nous en fait jouir
dans le présent.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Il faut plus se méfier d'un ennemi caché que de celui


qui est à découvert.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Qui se croit plus fin que les autres ne saurait se


méfier de plus fin que lui.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

L'orgueil qui cache nos imperfections est un topique


empoisonné qui recouvre une plaie.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Le courage n'est souvent que la peur, ou la victoire


que la peur remporte sur elle-même.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'instruction fait des savants, l'éducation fait des


hommes.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

La coquetterie aguerrit contre l'amour.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Plaisirs, richesses, le héros sacrifie tout à la gloire ; le


sage sacrifie la gloire à la vertu.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Les belles femmes perdent à la mode ce qu'y gagnent


les jolies femmes.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Il y a quelquefois du bon goût dans la mode, il y en a


toujours dans le naturel.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Un bon mariage est un billet à la loterie, le sort peut


en amener un ; mais pour les chances du célibataire,
son billet est déjà sorti et sur lequel il est écrit en
gros : Indifférence, et vieillesse malheureuse.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

La famille est un dépôt confié par la morale et la


société à la probité des femmes ; position délicate qui
leur fait une loi et une vertu du respect pour l'opinion,
dont l'homme doit savoir quelquefois être
indépendant, n'étant point chargé d'une aussi
scabreuse responsabilité.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

On a dit que dans les pays chauds la polygamie


existait parce qu'il y naissait plus de femmes que
d'hommes ; mais ne serait-on pas fondé à croire qu'il
y naît plus de femmes que d'hommes à cause de la
polygamie ?
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Si les femmes parlaient devant les hommes comme


elles parlent entre elles, il se ferait moins de mariages
mal assortis.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Plusieurs femmes sont réunies en comité : quel babil !


quelle volubilité ! quelle rapide circulation d'idées et de
paroles ! C'est un feu roulant, un cliquetis d'armes qui
se heurtent et se croisent, une grêle précipitée de
critiques et d'observations. Un coup n'attend pas
l'autre ; point d'interruption ; chacune parle, chacune
interroge, chacune répond qu'un homme paraisse !...
l'alarme est au camp, tout se tait… l'ennemi a paru.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Entre femmes jeunes et aimables, l'amitié n'est qu'une


trêve.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Entre hommes et femmes, l'amitié a toujours quelque


chose de l'amour.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

La femme dépend de son sexe, plus que l'homme ne


dépend du sien.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

La destinée de la femme est de plaire à l'homme


qu'elle aime, et d'élever sa famille.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Ainsi que l'homme, la femme doit être élevée pour sa


destination.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Il est dans les individus et les nations certains défauts


qu'on doit diriger, et non détruire.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Celui-là a été bien élevé qui peut seul achever son


éducation.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Rendre le corps robuste par l'exercice et la fatigue,


l'esprit par l'attention, et l'âme par le courage, grands
objets de l'éducation.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'enfant nouveau-né a ses volontés, ses caprices, ses


passions, et déjà il est accessible à l'envie et sensible
à l'injustice.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'éducation peut modifier l'homme au point d'en faire


un Spartiate ou un Sybarite, mais elle n'en peut faire
un homme de génie.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'instruction n'est que l'éducation de la mémoire.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'éducation est la science des habitudes.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Un scélérat même est juste lorsqu'il ne juge pas dans


sa propre cause.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

La justice sans indulgence est injustice.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

La justice qui ne s'exerce qu'envers un parti est une


vengeance.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

II n'est pas de droit qui n'impose un devoir.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

La liberté est la propriété de soi-même.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

De l'égalité naturelle, religieuse et civile découlent les


deux plus grands biens de l'espèce humaine, la liberté
et la propriété.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)
L'égalité de droit ne détruit, ni ne peut détruire,
l'inégalité des forces, des vertus et des talents.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Tout individu de l'espèce humaine a droit à la terre, à


l'air, à l'eau et au feu, parce que leur jouissance, utile
à chacun, ne préjudicie à personne.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Les animaux relèvent de l'homme, et l'homme ne


relève que de Dieu.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Le castor solitaire, qui vit dans un terrier isolé, n'est


pas l'animal de la nature. Celui-ci, dans la société de
ses pareils, élève ces merveilleuses constructions qui
instruisent, étonnent notre industrie. L'homme,
l'abeille, le castor ne peuvent être considérés
indépendamment de leur tendance nécessaire à la
sociabilité. La société est condition de leur existence.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Vivre, et vivre avec bonheur et sécurité, développer,


toutes nos facultés physiques, intellectuelles et
morales, tel est te but vers lequel la nature et la
société poussent de concert le cœur humain : nul n'a
le droit de troubler ce vœu, ce besoin invincible,
inhérent à notre organisation.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'égalité de nature constitue l'égalité des droits.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Là, où une mère presse son fils contre son sein, a


commencé la société.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Dieu garde un bon musulman d'écouter aux portes de


son harem !
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'amour a vingt manières de rendre ridicule un


honnête homme.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Celui qui n'a point connu le véritable amour a manqué


sa vocation d'homme.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

La bonté est la lumière du cœur et de l'esprit, elle


s'éteint dans la sottise, comme dans un air privé
d'oxygène.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Le cœur, dans mille occasions, redresse les torts de


l'esprit.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

La civilité est l'art de rendre ceux avec qui nous


vivons, contents d'eux-mêmes et de nous.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

La fausse et la véritable délicatesse sont, l'une la


pruderie, et l'autre la pudeur de la vertu.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Il est bien rare que ce que nous donnons vaille le


plaisir que nous avons de le donner.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

L'origine du droit est dans l'avantage de tous.


Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Les douleurs, sourdes à la raison, écoutent le temps


qui les emporte et les endort de lassitude.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

On répare difficilement les fautes contre la probité,


jamais celles contre l'honneur.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Tout le monde a assez de force pour être méchant


mais pas toujours assez pour être bon.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

L'homme sage ne saurait haïr un ennemi, parce qu'il


trouverait dans cette haine un ennemi plus à craindre
encore.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

La haine excessive est inhumanité, parce que dans


l'ennemi reste toujours l'homme.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Un contrat de mariage est souvent, entre les parties,


l'engagement de ne point vivre ensemble.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Les méchants sont persécuteurs, et ils ont leurs


raisons pour s'en prendre aux bons plutôt qu'aux
méchants : on ne fait point la guerre à ses alliés
naturels.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Il est plus facile et plus sûr de profiter de l'occasion


que de la faire naître.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

On n'est opiniâtre que parce qu'on a la vue courte, et


qu'on voit toujours le même objet.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

L'orgueil diminue en raison de la connaissance de soi-


même.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

L'honnête homme tient sa parole en dépit de toute


crainte et de toute espérance.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

La pruderie est l'hypocrisie de la pudeur.


Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

On a tant abusé du mot sensibilité qu'avec le meilleur


naturel on serait ridicule de se vanter d'être sensible.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

On a dit que dans les pays chauds la polygamie


existait parce qu'il y naissait plus de femmes que
d'hommes ; mais ne serait-on pas fondé à croire qu'il
y naît plus de femmes que d'hommes à cause de la
polygamie ?
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Si les femmes parlaient devant les hommes comme


elles parlent entre elles, il se ferait moins de mariages
mal assortis.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Plusieurs femmes sont réunies en comité : quel babil !


quelle volubilité ! quelle rapide circulation d'idées et de
paroles ! C'est un feu roulant, un cliquetis d'armes qui
se heurtent et se croisent, une grêle précipitée de
critiques et d'observations. Un coup n'attend pas
l'autre ; point d'interruption ; chacune parle, chacune
interroge, chacune répond qu'un homme paraisse !...
l'alarme est au camp, tout se tait… l'ennemi a paru.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Entre femmes jeunes et aimables, l'amitié n'est qu'une


trêve.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Entre hommes et femmes, l'amitié a toujours quelque


chose de l'amour.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

La femme dépend de son sexe, plus que l'homme ne


dépend du sien.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

La destinée de la femme est de plaire à l'homme


qu'elle aime, et d'élever sa famille.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Ainsi que l'homme, la femme doit être élevée pour sa


destination.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Il est dans les individus et les nations certains défauts


qu'on doit diriger, et non détruire.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Celui-là a été bien élevé qui peut seul achever son


éducation.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)
Rendre le corps robuste par l'exercice et la fatigue,
l'esprit par l'attention, et l'âme par le courage, grands
objets de l'éducation.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'enfant nouveau-né a ses volontés, ses caprices, ses


passions, et déjà il est accessible à l'envie et sensible
à l'injustice.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'éducation peut modifier l'homme au point d'en faire


un Spartiate ou un Sybarite, mais elle n'en peut faire
un homme de génie.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'instruction n'est que l'éducation de la mémoire.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'éducation est la science des habitudes.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Un scélérat même est juste lorsqu'il ne juge pas dans


sa propre cause.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)
La justice sans indulgence est injustice.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

La justice qui ne s'exerce qu'envers un parti est une


vengeance.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

II n'est pas de droit qui n'impose un devoir.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

La liberté est la propriété de soi-même.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

De l'égalité naturelle, religieuse et civile découlent les


deux plus grands biens de l'espèce humaine, la liberté
et la propriété.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'égalité de droit ne détruit, ni ne peut détruire,


l'inégalité des forces, des vertus et des talents.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Tout individu de l'espèce humaine a droit à la terre, à


l'air, à l'eau et au feu, parce que leur jouissance, utile
à chacun, ne préjudicie à personne.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Les animaux relèvent de l'homme, et l'homme ne


relève que de Dieu.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Le castor solitaire, qui vit dans un terrier isolé, n'est


pas l'animal de la nature. Celui-ci, dans la société de
ses pareils, élève ces merveilleuses constructions qui
instruisent, étonnent notre industrie. L'homme,
l'abeille, le castor ne peuvent être considérés
indépendamment de leur tendance nécessaire à la
sociabilité. La société est condition de leur existence.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823

Vivre, et vivre avec bonheur et sécurité, développer,


toutes nos facultés physiques, intellectuelles et
morales, tel est te but vers lequel la nature et la
société poussent de concert le cœur humain : nul n'a
le droit de troubler ce vœu, ce besoin invincible,
inhérent à notre organisation.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'égalité de nature constitue l'égalité des droits.


Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)
Là, où une mère presse son fils contre son sein, a
commencé la société.
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

Dieu garde un bon musulman d'écouter aux portes de


son harem !
Nicolas Massias ; Rapport de la nature à l'homme
(1823)

L'amour a vingt manières de rendre ridicule un


honnête homme.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Celui qui n'a point connu le véritable amour a manqué


sa vocation d'homme.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

La bonté est la lumière du cœur et de l'esprit, elle


s'éteint dans la sottise, comme dans un air privé
d'oxygène.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Le cœur, dans mille occasions, redresse les torts de


l'esprit.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)
La civilité est l'art de rendre ceux avec qui nous
vivons, contents d'eux-mêmes et de nous.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

La fausse et la véritable délicatesse sont, l'une la


pruderie, et l'autre la pudeur de la vertu.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Il est bien rare que ce que nous donnons vaille le


plaisir que nous avons de le donner.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

L'origine du droit est dans l'avantage de tous.


Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Les douleurs, sourdes à la raison, écoutent le temps


qui les emporte et les endort de lassitude.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

On répare difficilement les fautes contre la probité,


jamais celles contre l'honneur.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Tout le monde a assez de force pour être méchant


mais pas toujours assez pour être bon.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

L'homme sage ne saurait haïr un ennemi, parce qu'il


trouverait dans cette haine un ennemi plus à craindre
encore.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

La haine excessive est inhumanité, parce que dans


l'ennemi reste toujours l'homme.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Un contrat de mariage est souvent, entre les parties,


l'engagement de ne point vivre ensemble.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Les méchants sont persécuteurs, et ils ont leurs


raisons pour s'en prendre aux bons plutôt qu'aux
méchants : on ne fait point la guerre à ses alliés
naturels.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Il est plus facile et plus sûr de profiter de l'occasion


que de la faire naître.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)
On n'est opiniâtre que parce qu'on a la vue courte, et
qu'on voit toujours le même objet.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

L'orgueil diminue en raison de la connaissance de soi-


même.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

L'honnête homme tient sa parole en dépit de toute


crainte et de toute espérance.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

La pruderie est l'hypocrisie de la pudeur.


Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

On a tant abusé du mot sensibilité qu'avec le meilleur


naturel on serait ridicule de se vanter d'être sensible.
Nicolas Massias ; Pensées et réflexions morales
(1848)

Les 58 citations de Jean-Baptiste Massillon :

La véritable sagesse ne se trouve que dans


l'observance de la loi de Dieu.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)
Plus on goûte au plaisir de faire le bien, plus on se
rend digne de le goûter.
Jean-Baptiste Massillon ; Le petit carême (1718)

L'orgueil est l'écueil fatal du repos et du bonheur des


hommes.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Le monde perd à être approfondi, il n'a de riant que la


surface et le premier coup d'œil.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

L'ambition, ce désir insatiable de s'élever au-dessus


et sur les ruines mêmes des autres ; ce ver qui pique
le cœur et ne le laisse jamais tranquille ; cette passion
qui est le grand ressort des intrigues et de toutes les
agitations du cœur ; cette passion qui ose tout, et à
laquelle rien ne coûte, rend malheureux le plus
souvent celui qui en est possédé.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Plus l'homme semble s'oublier, plus l'orgueil est


attentif à faire en sorte qu'il se retrouve.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Le passé doit être pour chacun d'entre nous une


instruction continuelle.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

L'orgueil a toujours été la première source des


troubles qui déchirent le cœur de l'homme.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Le comble de l'injustice, c'est que tous ceux qui nous


refusent les qualités que nous n'avons pas, et les
louanges que nous ne méritons pas, et qui jugent de
nous comme nous en jugeons nous-mêmes en secret,
nous les haïssons, nous les décrions, nous leur
faisons un crime de l'iniquité de leurs jugements, et
nous nous en prenons à eux de nos misères et de nos
faiblesses.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

L'orgueilleux est souvent un homme qui souhaite


qu'on le prenne pour ce qu'il n'est pas.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

L'orgueilleux suppose en lui plus de force et de


lumières que dans le reste des hommes.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Le luxe et le désir insatiable d'accumuler, voilà les


seules vertus que le monde estime.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Le bonheur est une vaine image après laquelle nous


courons sans jamais l'atteindre.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Une conscience criminelle peut devenir indifférente,


mais elle n'en est pas plus tranquille.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)
Rien n'est constant en ce monde, ni les fortunes les
plus florissantes, ni les amitiés les plus vives, ni les
réputations les plus brillantes, et encore moins les
faveurs les plus enviées.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Pour l'homme le plus triste un chagrin l'emporte sur


mille plaisirs.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

S'inquiéter pour l'avenir est le poison le plus amer de


la vie humaine.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

Faire du bien est un plaisir qui ne s'use point.


Jean-Baptiste Massillon ; Le petit carême (1718)

L'humanité envers les peuples est le premier devoir


des grands.
Jean-Baptiste Massillon ; Le petit carême (1718)

Hâtez-vous de jouir, le temps fuit inexorablement.


Jean-Baptiste Massillon ; Le petit carême (1718)

La langue du jaloux flétrit tout ce qu'elle touche.


Jean-Baptiste Massillon ; Le petit carême (1718)

La jalousie est la passion la plus dangereuse, parce


qu'elle est incurable.
Jean-Baptiste Massillon ; Le petit carême (1718)
Un ambitieux ne connaît de loi que celle qui le
favorise.
Jean-Baptiste Massillon ; Le petit carême (1718)

On est toujours petit quand on n'est grand que par la


vanité.
Jean-Baptiste Massillon ; Le petit carême (1718)

L'amour ne peut se payer que par l'amour.


Jean-Baptiste Massillon ; Le petit carême (1718)

Qui refuse sa tendresse n'est pas digne de recevoir la


tendresse des autres.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

La piété qui paraît touchée de nos maux nous console


presque autant que la libéralité qui les soulage.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Le monde endort les chagrins, mais il ne les guérit


pas.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

On s'accoutume à la prospérité, on y devient à force


insensible, mais on sent toujours le plaisir d'être
l'auteur de la prospérité des autres.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Il y en a qui accompagnent la miséricorde de tant de


dureté envers les malheureux, qu'un simple refus eût
été moins accablant qu'une charité si sèche et si
farouche.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

La source de nos chagrins est d'ordinaire dans nos


erreurs.
Jean-Baptiste Massillon ; Le bonheur des justes
(1714)

Quoique nous sentions nos faiblesses nous sommes


assez injustes pour exiger que les autres ne les voient
pas, et qu'ils nous fassent honneur de certaines
qualités que nous nous reprochons comme des vices.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Le mal n'est pas si grand quand on se trouve encore


sensible après avoir commis une faute, c'est une
preuve qu'il reste encore quelque chose de sain dans
le cœur.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Le monde est trop triste et trop dégoûtant pour nous


plaire et pour nous séduire.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

L'âge et les réflexions guérissent d'ordinaire les autres


passions, au lieu que l'avarice semble se ranimer et
prendre de nouvelles forces dans la vieillesse.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)
La calomnie est un feu dévorant qui flétrit tout ce qu'il
touche, et noircit ce qu'il ne peut consumer.
Jean-Baptiste Massillon ; Maximes et pensées (1742)

Nos désirs et nos espérances sont nos dieux


auxquels nous sacrifions tout.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

Il suffit d'avoir été au moins heureux une fois pour se


persuader que la vie est belle.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

L'ambitieux est toujours prêt, selon que le vent tourne,


à soutenir l'équité ou l'injustice.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

Trop d'ambition nous rend faux, lâche et hypocrite,


toujours prêt à marcher sur les autres.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

La dureté endurcit le coeur, et le ferme à tous


sentiments de piété et de tendresse.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

On est capable de tout dès qu'on peut être l'ennemi


du mérite et de l'innocence.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

La jalousie est la passion des âmes lâches, c'est un


aveu secret de sa propre médiocrité.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

Les voies que prend la jalousie sont toujours secrètes,


parce qu'elles sont basses et rampantes.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

La vertu ne trouve plus personne qui ose se faire un


honneur de se déclarer tout haut pour elle.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

Si vous promettez une chose, faites en sorte que vos


dons surpassent toujours vos promesses.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

La vertu ne se conserve que par des sacrifices


perpétuels.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

Le monde promet beaucoup, et ne donne rien.


Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

La source des plaisirs véritables n'est pas dans les


sens, elle est dans le cœur.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)

L'orgueil a été de tout temps la plaie la plus


dangereuse de l'homme.
Jean-Baptiste Massillon ; Mystères (1834)
Les 47 citations de François Mauriac :

Aimer les corps, ce n'est pas aimer les êtres.


François Mauriac ; Nouveaux mémoires intérieurs
(1964)

On atteint aisément une âme à travers les vices les


plus tristes, mais la vulgarité est infranchissable.
François Mauriac ; Le noeud de vipères (1932)

Nous tissons notre destin, nous le tirons de nous


comme l'araignée sa toile.
François Mauriac ; La vie de Jean Racine (1928)

Le véritable amour est lucide et déteste de se faire


illusion.
François Mauriac ; Le bâillon dénoué (1945)

Il faut être deux pour s'aimer.


François Mauriac ; Discours de réception à
l'Académie française, le 16 novembre 1933.

S'aimer, c'est d'abord se comprendre.


François Mauriac ; Bloc-notes (1958-1960)

Aimer un être humain, c'est l'aimer tel qu'il est, jusque


dans ses misères.
François Mauriac ; Le nouveau bloc-notes (1965-
1967)
Croire en Dieu, c'est le posséder ; l'aimer, c'est vivre
de lui et pour lui.
François Mauriac ; D'un Bloc-notes à l'autre (1952-
1969)

La peur que nous avons les uns des autres, du petit


au grand, inspire toute la politique.
François Mauriac ; D'un Bloc-notes à l'autre (1952-
1969)

Au soir de la vie, il n'y a pas de plus grand bonheur


que d'avoir aimé le Christ.
François Mauriac ; Ce que je crois (1962)

Tout homme a dans sa vie un Dieu à l'affût.


François Mauriac ; Bloc-notes (1968-1970)

Ce que nous appelons vulgarité, c'est souvent le


naturel.
François Mauriac ; Journal (1952-1969)

L'art de vivre consiste à sacrifier une passion basse à


une passion plus haute.
François Mauriac ; Le noeud de vipères (1932)

Ce qui est innaccessible ne vaut pas qu'on s'y


sacrifie.
François Mauriac ; Le désert de l'amour (1925)

La défaite d'un adolescent vient de ce qu'il se laisse


persuader de sa misère.
François Mauriac ; Le désert de l'amour (1925)

Les êtres nous deviennent supportables dès que nous


sommes sûrs de pouvoir les quitter.
François Mauriac ; Thérèse Desqueyroux (1927)

Comme on dit « faire l'amour », il faudrait pouvoir dire


« faire la haine ».
François Mauriac ; Le Sagouin (1951)

C'est bon de faire la haine, ça repose, ça détend.


François Mauriac ; Le Sagouin (1951)

Le mal-aimé ne peut pas aimer, ne sait pas aimer, car


il ne peut s'élever jusqu'à l'amour.
François Mauriac ; Cahiers, Numéros 16 à 17.

La réussite de l'amour, c'est l'amour de


complémentarité.
François Mauriac ; Cahiers, Numéros 16 à 17.

Avoir la foi, c'est croire à ce qu'on ne voit pas, c'est


aimer ce qu 'on ne sent pas.
François Mauriac ; Ce que je crois (1962)

Dans le destin de tout homme il y a un Dieu à l'affût.


François Mauriac ; La vie de Jésus (1936)

Il faut que la vieillesse soit sainte, sinon elle est


obsédée.
François Mauriac ; Ce que je crois (1962)

Rien ne dérange davantage une vie que l'amour.


François Mauriac ; Trois grands hommes devant Dieu
(1930)

En politique, chacun est enfermé dans la matière de


son parti.
François Mauriac ; Le nouveau bloc-notes (1961-
1964)

Moins les gens ont d'idées à exprimer, plus ils parlent


fort.
François Mauriac ; Le feu sur terre (1951)

Le meilleur que nous puissions attendre des hommes,


c'est l'oubli.
François Mauriac ; Bloc-notes (1958-1960)

On n'aime plus personne quand on aime.


François Mauriac ; La vie de Jean Racine (1928)

Le véritable amour n'est pas aveugle.


François Mauriac ; Le bâillon dénoué (1945)

La vengeance déguisée en justice, c'est notre plus


affreuse grimace.
François Mauriac ; L'Express, le 28 Novembre 1957.
L'essentiel dans la vie n'est jamais exprimé.
François Mauriac ; Le romancier et ses personnages
(1933)

Deux vieux époux ne se détestent jamais


complètement.
François Mauriac ; Le noeud de vipères (1932)

Une belle vie, c'est celle qui commence par l'amour et


qui finit par l'amour.
François Mauriac ; Bloc-notes (1965-1967)

L'égoïsme, c'est l'amour de soi ; la haine des autres et


de Dieu même, c'est l'orgueil !
François Mauriac ; Lacordaire (1976)

Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il


vient à perdre la Terre.
François Mauriac ; Bloc-notes (1968-1970)

Pour le chrétien tout est grâce, et plus que tout, les


déceptions et défaites d'une longue vie.
François Mauriac ; Lacordaire (1976)

La déception est un sentiment qui ne déçoit jamais.


François Mauriac ; Journal (1937)

La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté.


François Mauriac ; Nouveaux mémoires intérieurs
(1964)
Rien que cela, le sexe, nous sépare plus que deux
planètes.
François Mauriac ; Le désert de l'amour (1925)

Notre vie vaut ce qu'elle nous a coûté d'efforts.


François Mauriac ; Le jeune homme (1926)

J'ai peine à croire à l'innocence des êtres qui


voyagent seuls.
François Mauriac ; Journal (1937)

L'épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que


nous attendions.
François Mauriac ; D'un Bloc-notes à l'autre (1952-
1969)

Comme il existe une fausse délicatesse, il existe une


fausse vulgarité.
François Mauriac ; D'un Bloc-notes à l'autre (1952-
1969)

Dans le doute, il faut choisir d'être fidèle.


François Mauriac ; Le nouveau bloc-notes (1961-
1964)

Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe


de trahison.
François Mauriac ; Le noeud de vipères (1932)

Pour beaucoup de femmes, le plus court chemin vers


la perfection, c'est la tendresse.
François Mauriac ; Amosdée (1938)

Le mépris de l'homme est nécessaire à qui veut user


et abuser de l'homme.
François Mauriac ; Le cahier noir (1943)

Les 204 citations de André Maurois :

Il n'y a qu'une forme d'orgueil qu'on pardonne aux


femmes, c'est d'être jalouse.
André Maurois ; Sept visages de l'amour (1946)

La politique qui consiste à imaginer que l'adversaire


est idiot n'a jamais conduit à rien.
André Maurois ; Terre promise (1946)

À certaines amours mal venues, une franche coupure


est le seul remède.
André Maurois ; Lélia ou la vie de George Sand
(1952)

La haine s'endort dans l'absence comme le serpent


dans le froid.
André Maurois ; Nouveaux discours du Docteur
O'Grady (1947)

La sincérité est de verre, la discrétion est de diamant.


André Maurois ; Lettre ouverte à un jeune homme sur
la conduite de la vie (1966)

Le danger de la sincérité, c'est qu'elle est rarement


sincère.
André Maurois ; Sept visages de l'amour (1946)

II faut croire avant de savoir parce qu'il faut agir avant


de savoir.
André Maurois ; Œuvres complètes (1952)

La naissance de l'amitié est lente, elle suppose un


véritable choix. À ses débuts, l'amitié ressemble à une
plante si frêle que tout amour, semé bien trop près de
cette tige faible et pâle, l'étoufferait.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'amitié est une estime mutuelle, l'accord parfait de


deux sensibilités.
André Maurois ; Œuvres complètes (1952)

Le désintéressement est l'un des caractères


nécessaires de l'amitié, et ajoutons que le devoir d'un
ami qui peut rendre un service, est de deviner les
soucis de l'autre et de rendre le service avant qu'il ait
été demandé.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Nous acceptons tout de celui qui nous aime ou nous


admire parce que, de lui, nous pouvons accepter un
blâme sans perdre cette confiance en nous-même,
faute de laquelle la vie serait trop pénible.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Pour être heureux, il n'est pas nécessaire d'être,


comme beaucoup le croient, admiré et estimé par un
grand nombre d'hommes. Mais il est indispensable
d'être estimé par ceux qui vous entourent.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'humour est un masque pour cacher ce cynisme


profond que la vie fait naître en tous les hommes.
André Maurois ; Mes songes que voici (1932)

Vis dans le présent, et ne réveille pas sans cesse un


passé auquel tu ne peux rien changer.
André Maurois ; Œuvres complètes (1952)

Dans le présent, ce qui importe, c'est de tirer de


chaque moment ce qu'il peut contenir d'intensité.
André Maurois ; Climats (1936)

Pour toute mère, son enfant est un dieu.


André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Un amour, augmenté par une parfaite confiance de


l'un dans l'autre, ne connaît plus de bornes.
André Maurois ; Ariel ou la vie de Shelley (1923)

Il y a des êtres en qui l'on peut avoir une foi entière


qui donnent tout sans jamais rien demander.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)
Un amour, si réussi soit-il, ne peut être toujours
parfait : le plus beau des étés a ses jours d'orages.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'amour maternel, c'est un amour sans réserve qui ne


demande aucune récompense.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

La seule chose qui puisse faire de l'amour un


sentiment très beau, c'est la fidélité jusqu'à la mort.
André Maurois ; Climats (1936)

L'amour le plus beau est fait d'innombrables et


minuscules conflits toujours résolus.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'adolescence, c'est le temps des confidences et des


secrets, et le temps des premières déceptions.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Dans l'amitié il n'est point de salut sans fidélité.


André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'amitié suppose une confiance totale, qui ne peut


être donnée ou retirée que tout en bloc. S'il la faut
sans cesse analyser, remettre au point, panser et
guérir, elle apporte dans la vie tous les tourments de
l'amour sans en avoir la force ni les remèdes.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)
On se console avec plusieurs amis de n'avoir pas
trouvé un véritable ami.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

La lâcheté vient, le plus souvent, d'une incapacité à


suspendre le fonctionnement de l'imagination.
André Maurois ; Robert et Elizabeth Browning (1957)

Les jaloux de toute supériorité préfèrent déceler les


défauts d'un noble caractère au lieu d'en imiter les
vertus.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

La seule atmosphère favorable au créateur est celle


de la naissance de l'amour.
André Maurois ; Des mondes impossibles (1947)

Les gouvernements ont l'âge de leurs finances,


comme les hommes ont l'âge de leurs artères.
André Maurois ; Le cercle de famille (1932)

Les femmes les mieux aimées ont toujours été celles


que l'amant voyait le moins.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

Rien ne donne plus de sottise apparente que la


jalousie inavouée. Au lieu d'attaquer franchement
l'adversaire, ce qui aurait du naturel et serait sans
doute assez touchant, on en vient alors à critiquer
avec aigreur des paroles inoffensives, des actions
banales et l'on donne maladroitement un air
d'insupportable mesquinerie à ce qui est en vérité un
sentiment vif et légitime.
André Maurois ; Ariel ou la vie de Shelley (1923)

La famille est toujours jalouse des amitiés trop vives :


l'ami est un confident contre la famille.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

La vraie création de la femme, c'est l'enfant.


André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'amour physique est un instinct naturel autant que la


faim ou la soif.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Dans l'amour de la femme pour l'homme, il reste


toujours quelque chose de l'amour maternel.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Il faut, dans un mariage heureux, que chacun


apprenne à respecter les goûts de l'autre. Il est
absurde d'imaginer que deux êtres peuvent avoir les
mêmes idées, les mêmes jugements, les mêmes
désirs.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Dans un couple, la partie n'est jamais gagnée : la vie


est telle, que toute nouvelle rencontre est possible.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)
Si un homme ou une femme vous dit : « Je vais me
marier, que voulez-vous ? Il faut bien essayer, si c'est
un échec, tant pis, il y aura toujours des consolations
possibles, ou le divorce. », n'hésitez pas à
déconseiller ce mariage-là. Car ce n'est pas un
mariage. À coup sûr, même avec bonne volonté,
attention et enthousiasme, nul n'est certain de réussir
une œuvre, surtout lorsque cette œuvre ne dépend
pas seulement d'un seul être. Mais si on la commence
sans foi, alors l'échec est certain.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Le mariage est chose à faire, mais chose sans cesse


à refaire.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Un ami peut vous aimer pour votre intelligence, une


maîtresse pour votre charme, mais une famille vous
aime sans raison, parce que vous êtes né en elle, et
morceau de sa chair.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Le mariage exige, pour être un succès, non


seulement une attraction physique, mais de la
volonté, de la patience, et une acceptation de « l'autre
», toujours malaisée ; si ces conditions sont remplies,
peut alors se former une belle et solide affection, un
mélange unique d'amour, de sensualité et de respect.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Un mariage sans conflits est à peu près aussi


inconcevable qu'un État sans crises.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Pour qu'un mariage soit vraiment heureux, il faut que


l'amour se mêle à l'amitié.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Pour un couple vraiment uni, la perte de la jeunesse


n'est plus un malheur : la douceur de vieillir ensemble
fait oublier la peine de vieillir.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Le vrai mal de la vieillesse n'est pas l'affaiblissement


du corps, c'est l'indifférence de l'âme.
André Maurois ; Un art de vivre (1939)

La vieillesse, c'est, plus encore que les cheveux


blancs et les rides, ce sentiment qu'il est trop tard, que
la partie est jouée, que la scène appartient désormais
à une autre génération.
André Maurois ; Un art de vivre (1939)

Vivre un bel amour, une amitié confiante, cela est


possible, mais assez rare.
André Maurois ; Ce que je crois (1951)

Être exigeant, c'est montrer de l'intérêt.


André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

Le bonheur que l'on attend est plus beau que celui


dont on jouit.
André Maurois ; Les roses de septembre (1956)

Le mariage n'est pas un accouplement, c'est un


établissement.
André Maurois ; Terre promise (1946)

La nature nous a dotés d'un appétit, il faut tâcher de


jeûner le moins possible.
André Maurois ; Prométhée ou la vie de Balzac (1965)

Le scepticisme étendu au mariage est une forme


d'esprit que goûtent peu les vierges.
André Maurois ; Ariel ou la vie de Shelley (1923)

Dans l'absence, l'amour cristallise, la haine s'endort.


André Maurois ; Nouveaux discours du Docteur
O'Grady (1947)

Le véritable amour est le besoin de sublime.


André Maurois ; Les roses de septembre (1956)

Il n'est pas facile d'être heureux avec celui ou celle


qu'on aime.
André Maurois ; Alain, étude et biographie (1950)

Une absence prolongée vide parfois l'amour de toute


substance.
André Maurois ; Prométhée ou la Vie de Balzac,
Biographie (1965)

L'amour suppose l'oubli de soi-même, et la recherche


du bonheur de l'autre.
André Maurois ; Ariel ou la vie de Shelley (1923)

Si belle qu'ait été une vie, il y a toujours un immense


écart entre l'existence qu'avait rêvée l'adolescent et
celle qu'a connue l'homme.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de


défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois ; De la conversation (1964)

Le bonheur n'est jamais immobile, le bonheur c'est le


répit dans l'inquiétude.
André Maurois ; Climats (1936)

L'amour crée, comme par magie, les souvenirs d'un


passé merveilleux, qui ne fut point.
André Maurois ; Roses de septembre (1956)

Écouter, sans protester, un tiers dire du mal d'un ami,


c'est déjà trahir.
André Maurois ; Ce que je crois (1951)

À la naissance de l'amour, les amants parlent de


l'avenir ; à son déclin, ils parlent du passé.
André Maurois ; La conversation (1964)
Quand le premier amour devient le seul amour, c'est
une belle vie.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

On n'aime pas une femme pour ce qu'elle dit ; on


aime ce qu'elle dit parce qu'on l'aime.
André Maurois ; La conversation (1964)

On se fatigue de tout, même d'être aimé.


André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

Tout l'art du mariage est de savoir passer de l'amour à


l'amitié, sans pour cela sacrifier l'amour.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

Les femmes sont comme les chevaux, il faut leur


parler avant de leur passer la bride.
André Maurois ; Innocents les mains pleines (1956)

Il y a dans tous les succès humains une part mal


définie de bonheur.
André Maurois ; Lyautey (1937)

Le bonheur est une fleur qu'il ne faut pas cueillir.


André Maurois ; Mémoires (1970)

La vie est un combat, et il faut s'y entraîner dès


l'enfance.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)
Un mariage heureux est une longue conversation qui
semble toujours trop brève.
André Maurois ; Mémoires (1970)

L'amitié vit de sûreté, de discrétion et de finesse ;


l'amour vit de force, de plaisir et de terreur.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'amitié suppose la confiance, la mise en commun


des idées, des souvenirs et des espérances.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Pour conquérir, l'homme cesse d'être sincère, il est


prêt à tout pour arriver à ses fins.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Dans une conversation, il est facile de briller en


révélant une vérité inconnue de tous.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

La confidence est lourde à porter, il faut beaucoup


d'esprit pour être discret.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

La véritable amitié ne va guère sans la confidence.


André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

J'aime mieux être trahi par un faux ami qu'en décevoir


un véritable.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Quand l'œil aperçoit un être charmant, le coeur


s'enflamme.
André Maurois ; Ariel ou la vie de Shelley (1923)

Un amour qui va très bien, c'est-à-dire cahin-caha,


c'est difficile, mais un amour qui ne va pas, c'est
l'enfer.
André Maurois ; Climats (1936)

En beaucoup de familles, les mots n'ont pas le sens


qu'ils ont hors de la famille.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Personne ne parle de nous en notre présence comme


il en parle en notre absence.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Dans les pays où la vie de famille a diminué


d'intensité, les hommes éprouvent le besoin de
penser avec la foule.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Il ne faut pas avoir de rancune, mais il faut attendre


une bonne occasion pour se venger.
André Maurois ; Choses nues (1963)

À l'homme moyen, cinquante années de mariage


suffisent à peine pour comprendre une seule femme.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

L'art, c'est l'introduction de l'ordre et de l'harmonie


dans l'âme, et non du trouble et du désordre.
André Maurois ; Robert et Elizabeth Browning (1957)

La corruption des riches par la richesse n'est pas plus


évitable que la corruption des pauvres par la
pauvreté.
André Maurois ; Études américaines (1945)

La corruption et le désordre sont des traits


permanents de la nature humaine.
André Maurois ; Histoire des États-Unis (1943)

La corruption est un vice aussi vieux que la nature


humaine.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Les femmes font et défont les carrières.


André Maurois ; Lettre ouverte à un jeune homme sur
la conduite de la vie (1966)

Le choix fait, sauf erreur ou accident grave, point de


repentir.
André Maurois ; Un art de vivre (1939)

Nous aimons la franchise de ceux qui, lorsqu'ils sont


francs, disent qu'ils nous aiment tels que nous
sommes.
André Maurois ; La conversation (1964)

Nous aimons la franchise de ceux qui nous aiment ; la


franchise des autres s'appelle insolence.
André Maurois ; La conversation (1964)

Nous ne pouvons parler franchement de nos défauts


qu'à ceux qui reconnaissent nos qualités.
André Maurois ; La conversation (1964)

Je me sais si facile à convaincre que nul


raisonnement ne me convainc plus.
André Maurois ; La conversation (1964)

La jeunesse est souvent un peu gauche, mais


charmante par ses maladresses.
André Maurois ; D'Aragon à Montherlant (1967)

La maturité commence lorsque l'adulte accepte les


conditions qu'impose la réalité.
André Maurois ; Relativisme, Essai (1930)

La volonté ne peut être ligotée par des liens qu'elle a


elle-même noués.
André Maurois ; Alain, étude et biographie littéraire
(1950)

Les 204 citations de André Maurois :


Il n'y a qu'une forme d'orgueil qu'on pardonne aux
femmes, c'est d'être jalouse.
André Maurois ; Sept visages de l'amour (1946)

La politique qui consiste à imaginer que l'adversaire


est idiot n'a jamais conduit à rien.
André Maurois ; Terre promise (1946)

À certaines amours mal venues, une franche coupure


est le seul remède.
André Maurois ; Lélia ou la vie de George Sand
(1952)

La haine s'endort dans l'absence comme le serpent


dans le froid.
André Maurois ; Nouveaux discours du Docteur
O'Grady (1947)

La sincérité est de verre, la discrétion est de diamant.


André Maurois ; Lettre ouverte à un jeune homme sur
la conduite de la vie (1966)

Le danger de la sincérité, c'est qu'elle est rarement


sincère.
André Maurois ; Sept visages de l'amour (1946)

II faut croire avant de savoir parce qu'il faut agir avant


de savoir.
André Maurois ; Œuvres complètes (1952)
La naissance de l'amitié est lente, elle suppose un
véritable choix. À ses débuts, l'amitié ressemble à une
plante si frêle que tout amour, semé bien trop près de
cette tige faible et pâle, l'étoufferait.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'amitié est une estime mutuelle, l'accord parfait de


deux sensibilités.
André Maurois ; Œuvres complètes (1952)

Le désintéressement est l'un des caractères


nécessaires de l'amitié, et ajoutons que le devoir d'un
ami qui peut rendre un service, est de deviner les
soucis de l'autre et de rendre le service avant qu'il ait
été demandé.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Nous acceptons tout de celui qui nous aime ou nous


admire parce que, de lui, nous pouvons accepter un
blâme sans perdre cette confiance en nous-même,
faute de laquelle la vie serait trop pénible.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Pour être heureux, il n'est pas nécessaire d'être,


comme beaucoup le croient, admiré et estimé par un
grand nombre d'hommes. Mais il est indispensable
d'être estimé par ceux qui vous entourent.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'humour est un masque pour cacher ce cynisme


profond que la vie fait naître en tous les hommes.
André Maurois ; Mes songes que voici (1932)

Vis dans le présent, et ne réveille pas sans cesse un


passé auquel tu ne peux rien changer.
André Maurois ; Œuvres complètes (1952)

Dans le présent, ce qui importe, c'est de tirer de


chaque moment ce qu'il peut contenir d'intensité.
André Maurois ; Climats (1936)

Pour toute mère, son enfant est un dieu.


André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Un amour, augmenté par une parfaite confiance de


l'un dans l'autre, ne connaît plus de bornes.
André Maurois ; Ariel ou la vie de Shelley (1923)

Il y a des êtres en qui l'on peut avoir une foi entière


qui donnent tout sans jamais rien demander.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Un amour, si réussi soit-il, ne peut être toujours


parfait : le plus beau des étés a ses jours d'orages.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'amour maternel, c'est un amour sans réserve qui ne


demande aucune récompense.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

La seule chose qui puisse faire de l'amour un


sentiment très beau, c'est la fidélité jusqu'à la mort.
André Maurois ; Climats (1936)

L'amour le plus beau est fait d'innombrables et


minuscules conflits toujours résolus.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'adolescence, c'est le temps des confidences et des


secrets, et le temps des premières déceptions.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Dans l'amitié il n'est point de salut sans fidélité.


André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'amitié suppose une confiance totale, qui ne peut


être donnée ou retirée que tout en bloc. S'il la faut
sans cesse analyser, remettre au point, panser et
guérir, elle apporte dans la vie tous les tourments de
l'amour sans en avoir la force ni les remèdes.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

On se console avec plusieurs amis de n'avoir pas


trouvé un véritable ami.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

La lâcheté vient, le plus souvent, d'une incapacité à


suspendre le fonctionnement de l'imagination.
André Maurois ; Robert et Elizabeth Browning (1957)
Les jaloux de toute supériorité préfèrent déceler les
défauts d'un noble caractère au lieu d'en imiter les
vertus.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

La seule atmosphère favorable au créateur est celle


de la naissance de l'amour.
André Maurois ; Des mondes impossibles (1947)

Les gouvernements ont l'âge de leurs finances,


comme les hommes ont l'âge de leurs artères.
André Maurois ; Le cercle de famille (1932)

Les femmes les mieux aimées ont toujours été celles


que l'amant voyait le moins.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

Rien ne donne plus de sottise apparente que la


jalousie inavouée. Au lieu d'attaquer franchement
l'adversaire, ce qui aurait du naturel et serait sans
doute assez touchant, on en vient alors à critiquer
avec aigreur des paroles inoffensives, des actions
banales et l'on donne maladroitement un air
d'insupportable mesquinerie à ce qui est en vérité un
sentiment vif et légitime.
André Maurois ; Ariel ou la vie de Shelley (1923)

La famille est toujours jalouse des amitiés trop vives :


l'ami est un confident contre la famille.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)
La vraie création de la femme, c'est l'enfant.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

L'amour physique est un instinct naturel autant que la


faim ou la soif.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Dans l'amour de la femme pour l'homme, il reste


toujours quelque chose de l'amour maternel.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Il faut, dans un mariage heureux, que chacun


apprenne à respecter les goûts de l'autre. Il est
absurde d'imaginer que deux êtres peuvent avoir les
mêmes idées, les mêmes jugements, les mêmes
désirs.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Dans un couple, la partie n'est jamais gagnée : la vie


est telle, que toute nouvelle rencontre est possible.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Si un homme ou une femme vous dit : « Je vais me


marier, que voulez-vous ? Il faut bien essayer, si c'est
un échec, tant pis, il y aura toujours des consolations
possibles, ou le divorce. », n'hésitez pas à
déconseiller ce mariage-là. Car ce n'est pas un
mariage. À coup sûr, même avec bonne volonté,
attention et enthousiasme, nul n'est certain de réussir
une œuvre, surtout lorsque cette œuvre ne dépend
pas seulement d'un seul être. Mais si on la commence
sans foi, alors l'échec est certain.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Le mariage est chose à faire, mais chose sans cesse


à refaire.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Un ami peut vous aimer pour votre intelligence, une


maîtresse pour votre charme, mais une famille vous
aime sans raison, parce que vous êtes né en elle, et
morceau de sa chair.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Le mariage exige, pour être un succès, non


seulement une attraction physique, mais de la
volonté, de la patience, et une acceptation de « l'autre
», toujours malaisée ; si ces conditions sont remplies,
peut alors se former une belle et solide affection, un
mélange unique d'amour, de sensualité et de respect.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Un mariage sans conflits est à peu près aussi


inconcevable qu'un État sans crises.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Pour qu'un mariage soit vraiment heureux, il faut que


l'amour se mêle à l'amitié.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Pour un couple vraiment uni, la perte de la jeunesse


n'est plus un malheur : la douceur de vieillir ensemble
fait oublier la peine de vieillir.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Le vrai mal de la vieillesse n'est pas l'affaiblissement


du corps, c'est l'indifférence de l'âme.
André Maurois ; Un art de vivre (1939)

La vieillesse, c'est, plus encore que les cheveux


blancs et les rides, ce sentiment qu'il est trop tard, que
la partie est jouée, que la scène appartient désormais
à une autre génération.
André Maurois ; Un art de vivre (1939)

Vivre un bel amour, une amitié confiante, cela est


possible, mais assez rare.
André Maurois ; Ce que je crois (1951)

Être exigeant, c'est montrer de l'intérêt.


André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

Le bonheur que l'on attend est plus beau que celui


dont on jouit.
André Maurois ; Les roses de septembre (1956)

Le mariage n'est pas un accouplement, c'est un


établissement.
André Maurois ; Terre promise (1946)

La nature nous a dotés d'un appétit, il faut tâcher de


jeûner le moins possible.
André Maurois ; Prométhée ou la vie de Balzac (1965)

Le scepticisme étendu au mariage est une forme


d'esprit que goûtent peu les vierges.
André Maurois ; Ariel ou la vie de Shelley (1923)

Dans l'absence, l'amour cristallise, la haine s'endort.


André Maurois ; Nouveaux discours du Docteur
O'Grady (1947)

Le véritable amour est le besoin de sublime.


André Maurois ; Les roses de septembre (1956)

Il n'est pas facile d'être heureux avec celui ou celle


qu'on aime.
André Maurois ; Alain, étude et biographie (1950)

Une absence prolongée vide parfois l'amour de toute


substance.
André Maurois ; Prométhée ou la Vie de Balzac,
Biographie (1965)

L'amour suppose l'oubli de soi-même, et la recherche


du bonheur de l'autre.
André Maurois ; Ariel ou la vie de Shelley (1923)

Si belle qu'ait été une vie, il y a toujours un immense


écart entre l'existence qu'avait rêvée l'adolescent et
celle qu'a connue l'homme.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de


défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois ; De la conversation (1964)

Le bonheur n'est jamais immobile, le bonheur c'est le


répit dans l'inquiétude.
André Maurois ; Climats (1936)

L'amour crée, comme par magie, les souvenirs d'un


passé merveilleux, qui ne fut point.
André Maurois ; Roses de septembre (1956)

Écouter, sans protester, un tiers dire du mal d'un ami,


c'est déjà trahir.
André Maurois ; Ce que je crois (1951)

À la naissance de l'amour, les amants parlent de


l'avenir ; à son déclin, ils parlent du passé.
André Maurois ; La conversation (1964)

Quand le premier amour devient le seul amour, c'est


une belle vie.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

On n'aime pas une femme pour ce qu'elle dit ; on


aime ce qu'elle dit parce qu'on l'aime.
André Maurois ; La conversation (1964)
On se fatigue de tout, même d'être aimé.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

Tout l'art du mariage est de savoir passer de l'amour à


l'amitié, sans pour cela sacrifier l'amour.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

Les femmes sont comme les chevaux, il faut leur


parler avant de leur passer la bride.
André Maurois ; Innocents les mains pleines (1956)

Il y a dans tous les succès humains une part mal


définie de bonheur.
André Maurois ; Lyautey (1937)

Le bonheur est une fleur qu'il ne faut pas cueillir.


André Maurois ; Mémoires (1970)

La vie est un combat, et il faut s'y entraîner dès


l'enfance.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

Un mariage heureux est une longue conversation qui


semble toujours trop brève.
André Maurois ; Mémoires (1970)

L'amitié vit de sûreté, de discrétion et de finesse ;


l'amour vit de force, de plaisir et de terreur.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)
L'amitié suppose la confiance, la mise en commun
des idées, des souvenirs et des espérances.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Pour conquérir, l'homme cesse d'être sincère, il est


prêt à tout pour arriver à ses fins.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Dans une conversation, il est facile de briller en


révélant une vérité inconnue de tous.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

La confidence est lourde à porter, il faut beaucoup


d'esprit pour être discret.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

La véritable amitié ne va guère sans la confidence.


André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

J'aime mieux être trahi par un faux ami qu'en décevoir


un véritable.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Quand l'œil aperçoit un être charmant, le coeur


s'enflamme.
André Maurois ; Ariel ou la vie de Shelley (1923)

Un amour qui va très bien, c'est-à-dire cahin-caha,


c'est difficile, mais un amour qui ne va pas, c'est
l'enfer.
André Maurois ; Climats (1936)

En beaucoup de familles, les mots n'ont pas le sens


qu'ils ont hors de la famille.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Personne ne parle de nous en notre présence comme


il en parle en notre absence.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Dans les pays où la vie de famille a diminué


d'intensité, les hommes éprouvent le besoin de
penser avec la foule.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Il ne faut pas avoir de rancune, mais il faut attendre


une bonne occasion pour se venger.
André Maurois ; Choses nues (1963)

À l'homme moyen, cinquante années de mariage


suffisent à peine pour comprendre une seule femme.
André Maurois ; Lettres à l'inconnue (1956)

L'art, c'est l'introduction de l'ordre et de l'harmonie


dans l'âme, et non du trouble et du désordre.
André Maurois ; Robert et Elizabeth Browning (1957)

La corruption des riches par la richesse n'est pas plus


évitable que la corruption des pauvres par la
pauvreté.
André Maurois ; Études américaines (1945)

La corruption et le désordre sont des traits


permanents de la nature humaine.
André Maurois ; Histoire des États-Unis (1943)

La corruption est un vice aussi vieux que la nature


humaine.
André Maurois ; Sentiments et coutumes (1934)

Les femmes font et défont les carrières.


André Maurois ; Lettre ouverte à un jeune homme sur
la conduite de la vie (1966)

Le choix fait, sauf erreur ou accident grave, point de


repentir.
André Maurois ; Un art de vivre (1939)

Nous aimons la franchise de ceux qui, lorsqu'ils sont


francs, disent qu'ils nous aiment tels que nous
sommes.
André Maurois ; La conversation (1964)

Nous aimons la franchise de ceux qui nous aiment ; la


franchise des autres s'appelle insolence.
André Maurois ; La conversation (1964)

Nous ne pouvons parler franchement de nos défauts


qu'à ceux qui reconnaissent nos qualités.
André Maurois ; La conversation (1964)

Je me sais si facile à convaincre que nul


raisonnement ne me convainc plus.
André Maurois ; La conversation (1964)

La jeunesse est souvent un peu gauche, mais


charmante par ses maladresses.
André Maurois ; D'Aragon à Montherlant (1967)

La maturité commence lorsque l'adulte accepte les


conditions qu'impose la réalité.
André Maurois ; Relativisme, Essai (1930)

La volonté ne peut être ligotée par des liens qu'elle a


elle-même noués.
André Maurois ; Alain, étude et biographie littéraire
(1950)

Les 59 citations de Jacques-Henri Meister :

La mort n'est à mes yeux que l'aurore d'une nouvelle


vie, le passage du néant à l'être.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Une manière d'exister qui serait constamment la


même, quelque douce qu'elle pût être, nous
deviendrait bientôt indifférente par-là même qu'elle ne
renouvellerait point assez vivement le sentiment de
notre existence.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Quand tes maux te deviennent tout-à-fait


insupportables, ils ne sont pas loin de leur terme.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

La plupart de nos maux nous semblent plus terribles


lorsque nous les craignons que lorsqu'ils nous ont une
fois atteints.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

La vie est une succession continuelle de biens et de


maux, il faut tâcher de donner assez d'élasticité à
notre âme pour recevoir toutes les impressions dont
elle est susceptible, sans perdre la force d'y résister
lorsque notre repos l'exige.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le caractère est dans l'homme ce qui résulte


éminemment de la combinaison naturelle ou factice
de ses facultés, de ses opinions, de ses volontés, de
ses affections, de ses goûts, de ses habitudes, c'est le
principe vital de toute son existence morale.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Qui se néglige ne s'aime ni ne s'estime.


Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

La civilisation de l'homme commence par la propreté.


Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)
La modération est l'égide protectrice de notre repos et
de notre bonheur.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Ne pas trop présumer de ses forces, c'est être


modeste pour soi ; ne point trop chercher à se faire
valoir, c'est être modeste pour les autres.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le mensonge nous semble avilissant que parce qu'il


accompagne ou qu'il suppose toujours des vices
odieux, la bassesse, l'injustice, la trahison et la
lâcheté.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Soyons vrais avec nous-mêmes, et nous le serons


toujours assez avec les autres.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Plus on a de vertus, et plus il est aisé d’être vrai.


Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

La véritable sensibilité craint les regards indiscrets,


elle a sa modestie et sa pudeur.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le mépris de ce qui nous entoure ne tarde pas à nous


conduire au mépris de nous-mêmes.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)
Ce qui suffit à la tranquillité du sage est de n'attacher
aux choses que le degré d'intérêt qu'elles méritent, et
de ne pas trop s'écarter au moins de la juste
proportion qui doit exister entre les différentes
mesures de notre attachement.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Beaucoup d'hommes qui se disent malheureux ne


sentent pas les biens dont ils jouissent.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le seul bien d'exister est au-dessus de tous les maux


et de toutes les douleurs.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le cours de la vie offre plus de peines que de plaisirs.


Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Pour modérer une sensibilité trop vive ou trop


susceptible, il n'est pas de remède aussi sûr que de
prendre l'habitude d'une manière d'être extrêmement
simple, peut-être même un peu plus méthodique que
ne l'exigerait d'ailleurs un caractère moins faible.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le mépris de nous-mêmes est le dernier terme de


notre dépravation.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

La prudence est moins une vertu qu'une qualité ;


naturellement elle devrait être la disposition la plus
favorable à toutes les vertus, et trop souvent elle n'en
est que la dispense.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Être brave dans un combat est peu, si dans une


conversation on est faible.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

La loi de la nécessité fait tout supporter, l'intérêt d'une


grande passion fait tout entreprendre.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Être juste, c'est rendre à chacun ce qui lui est dû.


Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Il est toujours malheureux pour un homme de


dépendre de ses semblables.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le plus doux de tous les rapports que l'on puisse avoir


avec ses semblables, c'est celui de la bienveillance.
Des services rendus sans aucun espoir d'intérêt ou de
reconnaissance, sont des liens dont il est toujours
facile de relâcher les nœuds, et qui ne laissent ni
souvenirs, ni regrets trop pénibles.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le jeu est la passion des hommes désœuvrés et des


âmes oisives.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)
Ce que le sommeil est au corps le repos l'est à l'âme :
le sommeil ranime d'abord nos facultés, mais
prolongé trop longtemps, il les accable, il les éteint.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

La paresse n'est pas une jouissance, elle n'est qu'une


exemption de peine, et le repos n'est vraiment
désirable que pour conserver les forces que nous
avons acquises, ou pour réparer sans effort celles que
nous avons perdues.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Occuper sa vie est l'unique moyen d'en prolonger la


jouissance et d'en abréger les ennuis, de se consoler
du peu de jours que nous avons à vivre, et de
supporter sans peine le fardeau de chaque journée.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le temps que nous ne savons pas employer, tant qu'il


dure, nous paraît une éternité, mais une fois passé,
ce n'est plus qu'un moment dont le souvenir fugitif
échappe à notre pensée.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

L'excès de prévoyance éteint tout.


Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le présent est un instant qui nous échappe, il ne


laisse pas même au sentiment le temps de s'y reposer
et de jouir. Il faut à notre cœur comme à notre
imagination plus d'étendue, et plus d'espace.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Les meilleures raisons du monde ne l'emportent


jamais sur la colère.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

La violence est le délire du pouvoir ; la colère est


l'ivresse de la violence.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Il est plus facile de s'aimer dans ses enfants que dans


ceux à qui l'on doit le jour.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

La tendresse des enfants pour leurs parents est la


plus naturelle de toutes les vertus, le devoir le plus
saint, mais peut-être n'est-ce qu'un devoir, alors que
la tendresse des parents pour leurs enfants est
quelque chose de plus grand, c'est un sentiment.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

L'extrême jalousie naît d'un extrême amour. L'homme


qui aime ainsi abandonne à l'être aimé qu'il adore
toutes les affections, toutes les facultés, tout le
bonheur de son être. Le soupçon ou la certitude, pour
lui c'est la même chose, le soupçon ou la certitude qui
lui ravit cet objet l'arrache à lui-même par le plus
profond et le plus sensible de tous les déchirements.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

L'existence la plus heureuse que celle du mariage


lorsque l'amour a présidé au choix, lorsque l'estime le
justifie, lorsque la douce confiance en éloigne la
contrainte et les soupçons, lorsque tous les goûts de
l'esprit et toutes les affections du cœur viennent sans
cesse en resserrer les liens et lui donnent chaque jour
un nouvel intérêt, ou plus vif, ou plus tendre, ou plus
doux.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le mariage c'est charger son cœur de plus de


chaînes qu'il n'en saurait porter.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Si le premier de tous les liens est l'amour, la


tendresse maternelle est le second.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

La pudeur est un des premiers charmes de l'amour ;


elle voile avec le même soin ce qui peut augmenter
nos désirs, ce qui pourrait nuire à leur douce illusion ;
elle prête au sexe le plus faible une arme de plus pour
résister.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

La religion simple et pure est le plus ferme appui de la


faiblesse humaine ; elle rend la vertu plus sublime et
plus touchante ; elle soulage l'infortune ; elle inspire
au malheur un courage surnaturel ; à l'espérance, la
première et la dernière illusion de la vie, elle donne
l'éternité en partage.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)
S'aimer dans les autres, c'est là ce qui distingue
l'homme moral de l'homme sauvage.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

S'il n'y avait jamais eu d'amants peut-être qu'il n'y


aurait jamais eu d'amis.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

L'égoïsme, cet amour de soi qui ressemble à la haine,


resserre l'âme au lieu de l'épanouir.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Le bonheur, c'est ce charme divin qui identifie


l'homme de la manière la plus intime avec l'objet de
sa tendresse, qui en fait un autre lui-même, un autre
lui-même qu'il préfère à soi.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Quand tout semble isoler l'homme, c'est le pouvoir de


l'amour qui le rapproche de ses semblables, qui
réveille sa sensibilité, qui ranime en lui cet instinct
céleste qui le dispose à la douceur, à la bienveillance
et à la pitié.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

L'homme heureux avec l'être qui lui fit goûter la


volupté suprême, ne s'en éloigne qu'à regret, cherche
à le rencontrer sans cesse, le retrouve sans cesse
avec de nouveaux délices, s'y attache, ne veut plus
s'en séparer ; et d'une liaison si douce naissent tous
les rapports de l'homme social.
Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)

Les 119 citations de Ménandre :

N'essaie jamais de redresser une branche tordue,


personne ne fait violence à la nature.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Qui n'a qu'une humble condition à plus de peine à


supporter les misères.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Garde-toi de croire toujours tout le monde en toutes


choses.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Qui a la volonté a la force de faire.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Le fruit le plus agréable au monde est la


reconnaissance.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Le plus doux des amours est l'amour qui unit deux


frères.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

On ne corrige pas un enfant par les mauvais


traitements, mais par la persuasion.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Il n'y a rien de plus doux à entendre que le discours


d'un père qui loue son fils.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

La parole cause bien des maux, et souvent elle a


perdu celui qui l'a proférée ; apprends à te taire, ou si
tu dois dire quelque chose, ne prononce que des mots
qui vaillent mieux que ton silence.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Tu envies le sort de ces mortels qui paraissent si


joyeux et si florissants, apprends à lire dans leurs
cœurs et dans leurs yeux, et tu verras qu'ils souffrent
sur de nombreux points autant que toi.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Il n'est personne à qui l'amour n'offusque la raison, et


l'homme le plus sensé, et l'homme le plus faible
d'esprit, sont également exposés à ce malheur.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Quand un vieillard donne conseil à un vieillard, c'est


un trésor qui s'ajoute à un trésor.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Si tu veux qu'on te rende justice, sois juste.


Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.
Nous vivons, non comme nous voulons, mais comme
nous pouvons.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

L'espérance est la nourrice des hommes de peu


d'esprit.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes


mœurs.
Ménandre ; Thaïs, II - IVe s. av. J.-C.

Attendre est, pour juger, la règle la meilleure.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Ne regarde pas si je suis jeune, examine seulement si


mes discours sont ceux d'un homme prudent.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

La douce voix de l'amitié est le plus sûr remède contre


l'affliction.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Ta main ne peut retenir la pierre qu'elle vient de


lancer, ni ta bouche le mot qu'elle a proféré.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

La plus grande consolation dans l'infortune est de


trouver des cœurs compatissants.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
Le plus malheureux des hommes, est celui qui n'aime
personne.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Réconciliation d'ennemis, amitié de loups.


Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Si ton ami te confie un secret, ton premier devoir est


de garder le silence.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Le temps est le plus grand médecin de tous les maux.


Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Rien de plus heureux pour un père que de voir, chez


ses enfants, la sagesse couronnée par le succès.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Ne dis jamais à ton ami ta plus secrète pensée, et tu


n'auras pas à le craindre s'il devient ton ennemi.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Un fils qui ne travaille pas pour nourrir sa vieille mère,


est un rameau stérile jusque dans la racine.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Avant de critiquer autrui, songe à tes propres défauts.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
Méfie-toi des jolies femmes, la beauté cache bien des
vices.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Un fils qui injurie son père, blasphème les dieux.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Si tu ne veux point être trahi, ne dis jamais ton secret,


pas même à ton meilleur ami.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Les profits injustes sont les arrhes du malheur.


Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Sois reconnaissant envers l'homme absent, car pour


le bienfaiteur présent, cela est trop facile.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Qui attend pour te flatter que tu prospères, est l'ami


de la circonstance, et non de la personne.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Le feu éprouve l'or ; le temps éprouve l'amitié.


Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

La vieillesse est l'ennemie de l'espèce humaine ! Elle


flétrit tout ce qu'elle touche, elle transforme la beauté
en laideur, la vigueur en impuissance, et l'agilité en
inertie. Vieillesse, écoute-moi : je te hais.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
La vérité perd tout crédit dans la bouche d'un
menteur.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Qui n'a pas un ami pour le consoler est le plus


malheureux des hommes.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Il est impossible à l'imprudence d'échapper à


l'infortune.
Ménandre ; De la Canéphore - IVe s. av. J.-C.

Qui a le plus de prudence, voilà le meilleur devin et le


meilleur conseiller.
Ménandre ; De l'Inspirée - IVe s. av. J.-C.

Les mauvaises fréquentations corrompent les bonnes


mœurs.
Ménandre ; De Thaïs - IVe s. av. J.-C.

Se voir exposé aux mépris, c'est ce que ne peut


endurer un homme libre.
Ménandre ; Du différent remis au jugement d'arbitres -
IVe s. av. J.-C.

Tout homme doit se résigner à souffrir un jour.


Ménandre ; Du différent remis au jugement d'arbitres -
IVe s. av. J.-C.

Rien n'est plus bavard, ni de plus indiscret, que


l'insomnie.
Ménandre ; De la veuve - IVe s. av. J.-C.

Tout ce qui me reste encore de jours à vivre est semé


d'amertume.
Ménandre ; De la veuve - IVe s. av. J.-C.

L'argument est un dieu ami de la vérité et de la liberté


de parler.
Ménandre ; De l'Élenkhus - IVe s. av. J.-C.

Nul homme vivant n'a le droit de dire : Ceci ne


m'arrivera jamais.
Ménandre ; De l'Enkhiridion - IVe s. av. J.-C.

Un homme laborieux et ferme ne doit désespérer


d'aucune entreprise.
Ménandre ; Du Dyscole - IVe s. av. J.-C.

Il n'est rien dont ne vienne à bout le travail joint à la


persévérance.
Ménandre ; Du Dyscole - IVe s. av. J.-C.

La richesse est la chose la plus incertaine du monde.


Ménandre ; Du Dyscole - IVe s. av. J.-C.

Rien ne s'écoule plus promptement que le flot de la


fortune.
Ménandre ; Du laboureur - IVe s. av. J.-C.
Le mortel le plus parfait est celui qui sait le mieux
supporter l'injustice qu'il éprouve.
Ménandre ; Du laboureur - IVe s. av. J.-C.

La fortune sert de manteau à plus d'un vice.


Ménandre ; De la Béotienne - IVe s. av. J.-C.

L'amour est, de toutes les affections humaines, la


seule qui résiste à la raison.
Ménandre ; Des Aphrodisies - IVe s. av. J.-C.

Un téméraire est un homme qui difficilement peut


conserver sa vie, et très facilement la perdre.
Ménandre ; Du bouclier - IVe s. av. J.-C.

Qui ne voit et n'attend que ce qu'il désire, a souvent


contre lui la vérité et l'événement.
Ménandre ; Du bouclier - IVe s. av. J.-C.

La relation amicale ne souffre point de négligence.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

La colère des amants est de courte durée.


Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

La solitude est la mère de l'invention.


Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Le pauvre est timide en tout ce qu'il entreprend, il se


croit toujours en butte au mépris.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Il n'est rien de plus audacieux que l'ignorance.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Qui ne sait ni rougir de rien, ni redouter rien, est


parvenu au comble de l'impudence.
Ménandre ; Priscien - IVe s. av. J.-C.

La conscience est pour le juste la voix de Dieu même,


ainsi l'ont décidé les sages.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Salut, ô terre chérie ! enfin, après une longue


absence, je te revois et te salue ; c'est un hommage
que je n'offre pas à tout pays, mais que je réserve
pour le mien. La vue du sol qui me nourrit est pour
moi l'aspect de la divinité même.
Ménandre ; Stobée - IVe s. av. J.-C.

Si chacun de nous se montrait toujours prêt à


repousser l'injustice, à faire cause commune avec
l'opprimé ; si tous s'entraidaient avec zèle, et
regardaient comme leur le tort fait à autrui, le mal que
font les méchants n'augmenterait pas au point où
nous le voyons ; mais, toujours observés et justement
châtiés, les méchants deviendraient plus rares ou
disparaîtraient tout à fait.
Ménandre ; Stobée - IVe s. av. J.-C.

La terre est, pour l'homme qui la cultive, la source de


toute vertu et de toute liberté.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

La reconnaissance vieillit promptement, et ne survit


guère aux bienfaits.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

La pauvreté devrait être le plus faible des maux,


puisqu'elle peut être soulagée par un ami.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Qui prête une oreille crédule à la calomnie a un


méchant cœur, ou la simplicité d'esprit d'un enfant.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Une femme belliqueuse est un mal sans remède.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Puisse le malheur d'un seul servir de leçon à tous les


autres.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

L'espérance est le seul bien qui reste aux


malheureux.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Les cheveux blancs marquent les années, et non pas


la sagesse.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
La vie est semblable au vin, le reste s'aigrit.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Le sommeil nourrit celui qui n'a pas de quoi manger.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Le repentir est un jugement que l'on donne contre soi-


même.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

On ne se réconcilie facilement qu'avec un mort.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Hercule ne fut pas engendré en une seule nuit.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Il n'est pas de dépense plus coûteuse que celle du


temps.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

L'amour est la passion d'une âme oisive.


Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

C'est par le feu qu'on examine l'or ; c'est par le temps


que l'on connaît les amis.
Ménandre ; Pensées morales, IX - IVe s. av. J.-C.

Le plus courageux des hommes est celui qui peut


supporter, sans se plaindre, le plus grand nombre
d'injustices.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Si les pleurs remédiaient à nos peines, il faudrait


acheter les larmes au poids de l'or.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Le temps met au jour la vérité, souvent elle se montre,


lorsqu'on ne pense plus à la chercher.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

L'ignorance ne voit pas même ce qui frappe ses


regards.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Si tu veux qu'on te rende justice, sois juste.


Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

La nuit, le conseil vient au sage.


Ménandre ; L'arbitrage, 35 - IVe s. av. J.-C.

Il n'est personne qui aime les autres plus que lui-


même.
Ménandre ; Andria - IVe s. av. J.-C.

D'une bonne pensée sortent les bonnes mœurs.


Ménandre ; Andria - IVe s. av. J.-C.

Tout homme qui rougit doit être honnête.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
Il n'est rien de plus injuste qu'un homme inepte, qui ne
regarde comme bien que ce qu'il a fait lui-même.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Si toujours nous nous secourions les uns les autres,


nul homme n'aurait besoin de l'aide de la fortune.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Tout est temple pour une prière juste, car c'est à


l'intelligence que les vœux s'adressent, et que les
Dieux répondent.
Ménandre ; Pensées morales - IVe s. av. J.-C.

Ce qui persuade, c'est le caractère de celui qui parle,


non son langage.
Ménandre ; Hymnis - IVe s. av. J.-C.

Il est malaisé de corriger en un jour une folie qui date


de loin.
Ménandre ; Le Carthaginois - IVe s. av. J.-C.

Il est trois despotes : la loi, l'usage, la nécessité.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

La cupidité se tourne contre celui qui s'y livre.


Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

L'honnêteté est au-dessus des lois mêmes.


Ménandre ; Le Carthaginois - IVe s. av. J.-C.
Un homme de bien dans le bonheur est un bien
public.
Ménandre ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Les 24 citations de Mencius :

Le ciel n'a pas deux soleils ; le peuple n'a pas deux


souverains.
Mencius ; Livre des livres, II, III, 4 - IVe s. av. J.-C.

Qui respecte les hommes est toujours respecté des


hommes.
Mencius ; Livre des livres, II, II, 28 - IVe s. av. J.-C.

Qui aime les hommes est toujours aimé des hommes.


Mencius ; Livre des livres, II, II, 28 - IVe s. av. J.-C.

Celui qui est un grand homme est celui qui n'a pas
perdu l'innocence et la candeur de son enfance.
Mencius ; Livre des livres, II, II, 12 - IVe s. av. J.-C.

Ne pas obéir à ses parents c'est ne pas être fils.


Mencius ; Livre des livres, II, I, 28 - IVe s. av. J.-C.

Le fruit le plus précieux de l'humanité, c'est de servir


ses parents.
Mencius ; Livre des livres, II, I, 27 - IVe s. av. J.-C.

Le manque de postérité est le plus grand des défauts.


Mencius ; Livre des livres, II, I, 26 - IVe s. av. J.-C.

Le plus grand devoir est de servir ses père et mère.


Mencius ; Livre des livres, II, I, 19 - IVe s. av. J.-C.

Qui enseigne doit le faire selon les règles de la


droiture.
Mencius ; Livre des livres, II, I, 18 - IVe s. av. J.-C.

Tout crime n'est pas suffisamment racheté par la mort.


Mencius ; Livre des livres, II, I, 14 - IVe s. av. J.-C.

Méditer sur la vérité pour la pratiquer est le devoir de


l'homme.
Mencius ; Livre des livres, II, I, 12 - IVe s. av. J.-C.

L'humanité, c'est la demeure tranquille de l'homme ; la


justice, c'est la voie droite de l'homme.
Mencius ; Livre des livres, II, I, 10 - IVe s. av. J.-C.

Il n'y a que deux grandes voies dans le monde : celle


de l'humanité et celle de l'inhumanité.
Mencius ; Livre des livres, II, I, 2 - IVe s. av. J.-C.

Faire de l'obéissance et de la soumission sa règle de


conduite, est la loi de la femme mariée.
Mencius ; Livre des livres, I, VI, 2 - IVe s. av. J.-C.

En se courbant d'un pied on se redresse de huit.


Mencius ; Livre des livres, I, VI, 1 - IVe s. av. J.-C.
Ce qui arrive sans qu'on l'ait fait venir, c'est le destin.
Mencius ; Livre des livres, II, III, 6 - IVe s. av. J.-C.

L'inégale valeur des choses est dans la nature même


des choses.
Mencius ; Livre des livres, I, V, 4 - IVe s. av. J.-C.

L'amitié, c'est l'âme et la vie du monde.


Mencius ; Livre des livres, XVII, X, 9 - IVe s. av. J.-C.

L'amitié, c'est une âme partagée en deux corps.


Mencius ; Livre des livres, XVI, I, 12 - IVe s. av. J.-C.

La guerre, c'est faire que la terre mange la chair des


hommes.
Mencius ; Livre des livres, II, I, 14 - IVe s. av. J.-C.

Celui qui est un grand homme, c'est celui qui n'a pas
perdu la candeur de son enfance.
Mencius ; Livre des livres, II, II, 12 - IVe s. av. J.-C.

Qui veut être riche ne sera pas bon ; qui veut être bon
ne sera pas riche.
Mencius ; Livre des livres, VI, XXI, 6 - IVe s. av. J.-C.

La bienveillance est sur le chemin du devoir.


Mencius ; Livre des livres, IX, V, 12 - IVe s. av. J.-C.

Le flatteur se fatigue plus que le laboureur.


Mencius ; Livre des livres, I, VI, 7 - IVe s. av. J.-C.
Les 53 citations de Mère Teresa :

Chacun de nous doit porter sa propre croix.


Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

Quand la souffrance s'abat sur nos vies, il faut


l'accepter avec un sourire.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

Aimer doit être aussi naturel que vivre et respirer.


Mère Teresa ; Pensées spirituelles (2000)

L'amour n'est plus l'amour s'il n'est pas partagé.


Mère Teresa ; Pensées spirituelles (2000)

Dieu nous a créés pour que nous réalisions de petites


choses avec un grand amour.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

La vie est un combat, accepte-le.


Mère Teresa ; Prier avec Mère Teresa (1992)

La vie est une aventure, ose-la.


Mère Teresa ; Prier avec Mère Teresa (1992)

La vie est un devoir, accomplis-le.


Mère Teresa ; Prier avec Mère Teresa (1992)

La vie est beauté, admire-la.


Mère Teresa ; Prier avec Mère Teresa (1992)

La vie est un rêve, fais en une réalité.


Mère Teresa ; Prier avec Mère Teresa (1992)

Qui juge les gens n'a pas le temps de les aimer.


Mère Teresa ; Pensées spirituelles (2000)

La solitude et le sentiment de n'être pas désiré sont


les plus grandes pauvretés.
Mère Teresa ; Pensées spirituelles (2000)

Ce qui compte ce n'est pas ce que l'on donne, mais


l'amour avec lequel on donne.
Mère Teresa ; Pensées spirituelles (2000)

Moins nous possédons et plus nous pouvons donner.


Mère Teresa ; Pensées spirituelles (2000)

Qui met son argent au service des autres est vraiment


très riche.
Mère Teresa ; Pensées spirituelles (2000)

Qui est dépendant de son argent n'est qu'une pauvre


personne.
Mère Teresa ; Pensées spirituelles (2000)
Avec Dieu, il n'y a pas de « mais » qui vaille.
Mère Teresa ; Pensées spirituelles (2000)

Pour mieux comprendre ceux avec lesquels nous


vivons, il faut d'abord nous comprendre nous-mêmes.
Mère Teresa ; Pensées spirituelles (2000)

Le foyer est là où est la mère.


Mère Teresa ; Pensées spirituelles (2000)

Donne tes mains pour servir et ton cœur pour aimer.


Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

La foi en action est service.


Mère Teresa ; Les plus belles paroles de Mère Teresa
(2010)

Le plus grand péché est le manque d'amour, et le


manque de charité.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

Ne laissez personne venir à vous sans qu'il vous


quitte meilleur et plus heureux.
Mère Teresa ; Dans le silence du cœur (1984)

Soyez l'expression vivante de la bonté de Dieu.


Mère Teresa ; Dans le silence du cœur (1984)
La vie est une chance à saisir, une beauté à admirer,
une béatitude à savourer.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

La vie est un rêve, fais en une réalité.


Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

Ceux qui s'aiment réellement et véritablement sont les


plus heureux du monde.
Mère Teresa ; Les plus belles paroles de Mère Teresa
(2010)

À ceux qui souffrent ne leur donnez pas seulement


des soins, mais donnez-leur aussi votre cœur.
Mère Teresa ; Les plus belles paroles de Mère Teresa
(2010)

Aux enfants et aux pauvres, à tous ceux qui souffrent,


donnez toujours un sourire heureux.
Mère Teresa ; Les plus belles paroles de Mère Teresa
(2010)

Afin qu'une lampe continue de brûler, il faut ajouter de


l'huile.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

La valeur de notre prière détermine celle de nos


âmes.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

La seule maladie qui ne peut se guérir est la maladie


de ne pas se sentir aimé.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

Les riches sauvent les pauvres et les pauvres sauvent


les riches : le fruit de l'amour est le service.
Mère Teresa ; Les plus belles paroles de Mère Teresa
(2010)

Soyons sincères dans nos relations à autrui.


Mère Teresa ; Les plus belles paroles de Mère Teresa
(2010)

Ayons le courage de nous accepter les uns les autres


tels que nous sommes.
Mère Teresa ; Les plus belles paroles de Mère Teresa
(2010)

Ayez un sourire pour votre prochain, donnez-lui du


temps.
Mère Teresa ; De la souffrance à la joie (2010)

Souris cinq fois par jour à qui tu ne veux surtout pas


sourire : fais-le pour la paix.
Mère Teresa ; Les plus belles paroles de Mère Teresa
(2010)
La plus grande souffrance, c'est d'être seul, de ne pas
se sentir aimé, de n'avoir personne.
Mère Teresa ; Les plus belles paroles de Mère Teresa
(2010)

L'exclusion est la pire maladie qu'aucun être humain


puisse jamais endurer.
Mère Teresa ; Les plus belles paroles de Mère Teresa
(2010)

La paix commence avec un sourire.


Mère Teresa ; Les plus belles paroles de Mère Teresa
(2010)

Le monde est saturé de souffrances par manque de


paix.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

L'enfant est un don de Dieu.


Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

Pour survivre, l'amour doit se nourrir de sacrifices.


Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

La critique est le cancer du cœur.


Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)
La générosité diminue quand faiblit l'esprit de
pénitence.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

Ouvrez vos cœurs à l'amour que Dieu y déverse :


Dieu vous aime avec tendresse.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

C'est ce qu'il y a dans nos cœurs qui donne à nos


vies leur qualité.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

Plus les choses sont petites, et plus grand doit être


l'amour que nous mettons à les réaliser.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une


aventure à tenter.
Mère Teresa ; Une pensée par jour avec Mère Teresa
(2005)

Le fruit de l'amour est le service ; le fruit du service est


la paix.
Mère Teresa ; Un chemin tout simple (1995)

Le fruit du silence est la prière ; le fruit de la prière est


la foi.
Mère Teresa ; Un chemin tout simple (1995)

Les 16 citations de Prosper Mérimée :

Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé,


puis trahi.
Prosper Mérimée ; Notes d'un voyage en Corse
(1841)

Il ne faut jamais faire que les sottises qui vous


plaisent.
Prosper Mérimée ; Lettres à une inconnue (1873)

Tout gros mensonge a besoin d'un détail bien


circonstancié moyennant quoi il passe.
Prosper Mérimée ; Portraits historiques et littéraires
(1874)

En close bouche, n'entre point mouche.


Prosper Mérimée ; Carmen (1846)

Qui manque à sa parole est le plus vil de tous les


hommes.
Prosper Mérimée ; La partie de trictrac (1830)

Les hommes ne sont jamais bavards lorsqu'ils n'ont


plus rien à demander.
Prosper Mérimée ; La chambre bleue (1872)
Un homme a l'air bien sot quand il reçoit froidement
les cajoleries d'une jolie femme.
Prosper Mérimée ; Le vase étrusque (1830)

Les bijoux ne sont bons que pour cacher des défauts.


Prosper Mérimée ; Le vase étrusque (1830)

Quand la victime sent ses blessures se fermer, le


diable est là pour les rouvrir.
Prosper Mérimée ; Le vase étrusque (1830)

L'amour excuse tout.


Prosper Mérimée ; Les âmes du purgatoire (1834)

Il n'y a qu'un amour satisfait qui se contente d'une


seule femme.
Prosper Mérimée ; Les âmes du purgatoire (1834)

La promesse d'un nain, c'est de cracher loin.


Prosper Mérimée ; Carmen (1845)

Tout le monde n'a pas la faculté d'être heureux.


Prosper Mérimée ; Une correspondance inédite
(1897)

Il y a vingt qualités de Champagne qui sont


mauvaises, et il n'y en a qu'une qui soit bonne.
Prosper Mérimée ; La double méprise (1833)

Dans le monde on y est bien reçu qu'à proportion des


efforts que l'on y fait pour plaire.
Prosper Mérimée ; La double méprise (1833)

Le véritable moyen de bien jouir d'un bonheur, c'est


de l'associer à un autre bonheur.
Prosper Mérimée ; La double méprise (1833)

Les 32 citations de Joseph Méry :

Il y a dans l'amour plus de buissons épineux que dans


une forêt.
Joseph Méry ; Les nuits de Londres (1840)

Rien n'attendrit comme le calme heureux qui règne


dans la famille.
Joseph Méry ; Les nuits de Londres (1840)

Qui a gagné, à la sueur de son front, une fortune


honorable est exposé à la médisance.
Joseph Méry ; Les nuits de Londres (1840)

Il faut se lancer dans les folies pour trouver la raison.


Joseph Méry ; Les nuits de Londres (1840)

Parfois il y a temps de monde qu'il n'y a personne.


Joseph Méry ; Les nuits de Londres (1840)

En fait de mariage, il faut laisser le libre arbitre à qui le


veut.
Joseph Méry ; Les nuits de Londres (1840)

Dieu a inventé les lendemains pour nous guérir de la


veille.
Joseph Méry ; Les nuits de Londres (1840)

On regrette cent fois de s'être lié, on ne regrette


jamais d'avoir rompu.
Joseph Méry ; Les nuits de Londres (1840)

Tous ceux qui sont trop forts abusent, et abuseront


toujours de leur force.
Joseph Méry ; Salons et souterrains de Paris (1852)

Il n'y a que les criminels d'une intelligence vulgaire qui


évitent le filet de la justice.
Joseph Méry ; Salons et souterrains de Paris (1852)

La solitude ne donne au cœur que des passions.


Joseph Méry ; La Floride, VIII (1844)

L'intelligence a des secrets d'alchimie morale qui


mettent les années en élixir.
Joseph Méry ; La Floride, VII (1844)

Une minute d'inspiration bien employée vaut un quart


de siècle.
Joseph Méry ; La Floride (1844)

Avec des minutes on a du cuivre, avec des heures de


l'argent, avec des années de l'or.
Joseph Méry ; La Floride, VII (1844)

La fortune est là, devant nous, en friche ; il faut savoir


la cultiver.
Joseph Méry ; La Floride, VII (1844)

La fortune est, de cent choses que l'on fait, la plus


facile à faire.
Joseph Méry ; La Floride, VII (1844)

La fortune est une maîtresse avec laquelle j'ai joué


longtemps sans jamais l'épouser.
Joseph Méry ; La Floride, VII (1844)

La vie est un duel que nous soutenons contre le


destin jusqu'à la mort.
Joseph Méry ; La Floride, VII (1844)

La vie n'est qu'un long regret de la veille.


Joseph Méry ; La Floride, VII (1844)

Chacun cherche un abri lorsque la foudre tonne.


Joseph Méry ; Le chariot d'enfant, V, VII, 5 (1850)

L'indigence est souvent mauvaise conseillère.


Joseph Méry ; Le chariot d'enfant, V, VII, 3 (1850)

Quand on est joueur, il faut jouer.


Joseph Méry ; Le chariot d'enfant, IV, VI, 4 (1850)
Le jeu nous prend beaucoup d'argent, et nous en rend
fort peu.
Joseph Méry ; Le chariot d'enfant, IV, VI, 4 (1850)

La richesse ! au regard des plus nobles esprits, est


cette dignité qui tient l'or en mépris.
Joseph Méry ; Le chariot d'enfant, IV, VI, 3 (1850)

Le bonheur cache toujours sa porte ; un caprice le


donne, un caprice l'emporte.
Joseph Méry ; Le chariot d'enfant, III, V, 5 (1850)

L'infortune est souvent par le bonheur suivie.


Joseph Méry ; Le chariot d'enfant, III, V, 2 (1850)

La misère fut toujours méchante conseillère.


Joseph Méry ; Le chariot d'enfant, III, IV, 3 (1850)

La mort est la douleur d'un moment ; la pauvreté n'a


pas de fin à son tourment.
Joseph Méry ; Le chariot d'enfant, I, I, 3 (1850)

L'amitié d'une femme vaut encore mieux que son


amour.
Joseph Méry ; Maître Wolfram, XI (1854)

Un mari, c'est un meuble ! pas autre chose !


Joseph Méry ; Maître Wolfram, VIII (1854)
Les 79 citations de Gabriel Meurier :

Beauté ne vaut rien sans bonté.


Gabriel Meurier ; Trésor des Sentences (1568)

Quand l'orgueil chemine devant, honte et dommage


suivent de près.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Qui vante sait aussi blâmer.


Gabriel Meurier ; Trésor des Sentences (1568)

Assez gagne qui malheur perd.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

À table comme en amour, changement donne saveur.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Quand d'autrui parler tu voudras, auparavant regarde-


toi.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Qui plaisir fait, plaisir attend.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Petit à petit se perd l'appétit.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Par l'apparence extérieure, se manifeste l'intérieur.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)
Promesse inutile, enfreindre est utile.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Le parler doux et bénin, est rarement sans venin.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Malice engendre son propre supplice.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Homme rusé, tard abusé.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Homme chiche n'est jamais riche.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Bien malin qui sait de quoi sera fait demain.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Gager et prêter argent, font d'amitié éloignement.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Il est plus facile de menacer que de tuer.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Tel menace qui n'a guère audace.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

À grande et grave maladie, bonne médecine y


remédie.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)
À l'emprunter cousin germain, au rendre fils de putain.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Sage est le juge qui écoute et tard juge.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Bon temps et bonne vie, père et mère oublie.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

La femme courageuse vaut deux hommes courageux.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Vent au visage rend l'homme sage.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

À père amasseur, fils gaspilleur.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

À bon droit, aider on doit.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Abondance de paroles, indice d'imprudence et


frivoles.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

À bon goût et bonne faim, il n'y a de mauvais pain.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Avec la paille et le temps, se murissent les nèfles et


les glands.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Contentement et volonté, ont grand pouvoir et


autorité.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Qui veut ce qu'il désire, des efforts il doit fournir.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

À grand mal commettre et faire, peu de temps est


nécessaire.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

À bon conseil prête l'oreille, comme au bon vin


flasque ou bouteille.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Bonne femme bon renom, patrimoine sans parangon


(comparaison).
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

À toute heure, chien pisse et femme pleure.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

En jouant, on perd argent et temps.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Le jeu, la nuit, le lit, le feu, ne se contentent jamais de


peu.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

La vie de l'homme s'écoule et fuit, la mort à grand pas


le suit.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Qui veut aimer et n'est aimé, il est d'amour mal


assigné.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

C'est folie de bien gagner, et de mal épargner.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Il n'est mal dont bien ne vienne.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Nécessité abaisse gentillesse ; nécessité n'a loi, foi, ni


roi.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Comme grand dormir n'est pas sans songe, grand


parler n'est pas sans mensonge.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

En grande beauté rarement loyauté.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Jamais homme sage et discret ne révèle à sa femme


son secret.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)
Belle femme mauvaise tête, bonne mule mauvaise
bête.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Entre promettre et donner, doit-on sa fille marier.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Bien danse à qui la fortune chante.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Avis donné n'est pas preuve de vérité.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Un proverbe est quelquefois meilleur que deux bons


avis.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

En tous temps et saisons de l'année ; feu, argent et


bonne santé sont en grande estimée.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Une freluche (bagatelle) ne peut nuire.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

L'homme qui moult (beaucoup) boit, tard paye ce qu'il


doibt (doit).
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Où femmes il y a, silence n'y a.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

À femme sotte, nul s'y frotte.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Jeune homme en sa croissance a un loup en la


panse.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Il n'y a pas si long jour qui ne vienne à la nuit.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Tel arbre, tel fruit.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

De Dieu vient le bien, et des aveilles (abeilles) le miel.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Malheureux est le pays auquel le diable est en haut


prix.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Dieu n'oublie pas les siens.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Le diable est le père du mensonge.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Après vent pluie vient.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)
Quand il pleut et le soleil luit, le pasteur se réjouit.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Courroux de frère, courroux de diables d'enfer.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Qui sème des épines n'aille déchaux.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Plus fait celui qui veut que celui qui peut.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Qui se mêle du métier d'autrui, trait sa vache dans un


panier.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

La bonne volonté supplée à la faculté.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Les paroles sont femelles, et les faits mâles.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Le monde est rond, qui ne sait nager va au fond.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

C'est grande peine d'être vieux, mais ne l'est pas qui


veut.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Mieux vaut belle manche que belle panse.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Qui se marie par amour a de bonnes nuits et de


mauvais jours.
Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Vilain enrichi ne connaît ni parent ni ami.


Gabriel Meurier ; Trésor des sentences (1568)

Les 32 citations de Jules Michelet :

Dans un couple, l'ennui engendre l'infidélité.


Jules Michelet ; L'amour (1858)

La famille s'appuie sur l'amour, et la société sur la


famille.
Jules Michelet ; L'amour (1859)

Pour réussir, la minutie est nécessaire ; sans elle, nul


résultat n'est possible.
Jules Michelet ; L'amour (1858)

Le temps s'amuse à nous séparer.


Jules Michelet ; L'amour (1858)

La justice doit être impartiale et bienveillante pour être


tout à fait juste.
Jules Michelet ; L'amour (1858)
La femme, c'est la beauté : beaucoup de tendresse,
un peu de faiblesse.
Jules Michelet ; L'amour (1858)

Un sacrifice n'est vraiment un sacrifice qu'autant qu'il


est volontaire.
Jules Michelet ; L'amour (1858)

Tout est inestimable de celle qu'on aime, et tout est


récompense.
Jules Michelet ; L'amour (1858)

L'époux est le père de l'épouse.


Jules Michelet ; L'amour (1858)

Il faut beaucoup d'étude pour saisir un individu.


Jules Michelet ; L'amour (1858)

Nul homme ne ressemble à un autre homme.


Jules Michelet ; L'amour (1858)

Quand la chose peut se cacher, le malade souffre en


silence.
Jules Michelet ; L'amour (1858)

Ne frappez pas une femme, eut-elle fait cent fautes,


pas même avec une fleur.
Jules Michelet ; L'amour (1858)

La femme n'est qu'amour : rendez-le-lui, vous en


ferez tout ce que vous voudrez.
Jules Michelet ; La femme (1859)

Changer de lieu, parfois, c'est changer tout.


Jules Michelet ; La femme (1859)

On ne parviendra jamais à harmoniser tout et rien.


Jules Michelet ; La femme (1859)

Deux personnes dépensent moins qu'une.


Jules Michelet ; L'amour (1858)

Les femmes et les enfants sont une aristocratie de


grâce et de charme.
Jules Michelet ; L'amour (1858)

C'est par l'amour que la femme reçoit toute chose ; là


est sa culture d'esprit.
Jules Michelet ; La femme, De la foi commune, IX
(1859)

Heureux celui dont la femme refait tous les jours le


cœur par la musique du soir !
Jules Michelet ; La femme, De la foi commune, IX
(1859)

De l'homme à la femme tout est musique d'amour,


musique de foyer et d'alcôve. Un duo, c'est un
mariage ; on ne prête pas son cœur, mais on le
donne.
Jules Michelet ; La femme, De la foi commune, IX
(1859)

Le style n'est que le mouvement de l'âme.


Jules Michelet ; Journal, le 4 juillet 1820.

Le soleil de l'homme, c'est l'homme.


Jules Michelet ; Journal, le 18 avril 1854.

Dès qu'un homme politique se résigne, il est perdu.


Jules Michelet ; L'histoire de la révolution française -
Tome V, 1850.

Le jour où la pitié devient moquerie, commence un


âge barbare.
Jules Michelet ; L'histoire de la révolution française -
Tome V, 1850.

Pour se soumettre, il faut être libre ; pour se donner, il


faut être à soi.
Jules Michelet ; Jésuites (1843)

Plus sa famille est loin, plus ta femme est à toi.


Jules Michelet ; La femme (1859)

On s'attache par le temps, on finit par s'adorer.


Jules Michelet ; La femme (1859)

La femme a toute sa vie un besoin d'épanchement.


Jules Michelet ; La femme (1859)
Toute folie de la femme est une sottise de l'homme.
Jules Michelet ; L'amour (1858)

Le cœur des mères se fond en douces caresses.


Jules Michelet ; La femme (1859)

L'enseignement, c'est une amitié.


Jules Michelet ; Pensées (1868)

Les 80 citations de Adam Mickiewicz :

Le flatteur et le médisant sont de la même espèce ;


tous deux courent après la faveur. Ayez plus de
dégoût pour le premier que pour le second. La
calomnie renferme toujours une leçon pour le sage ;
l'adulation trompe souvent le sage et confirme l'idiot
dans sa turpitude.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Le témoignage est plus terrible pour le crime que


l'accusation ; le criminel injurie l'accusateur, mais il se
jette sur le témoin. La foule a quelquefois outragé les
sages, mais elle a toujours lapidé les apôtres.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Mourir n'est rien, c'est vivre qui est difficile.


Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)
On reconnaît l'homme supérieur dans la foule, parce
qu'il fait toujours ce qu'il sait faire.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

La sagesse mondaine est comme un feu follet : quand


vous êtes dans le droit chemin, elle brille pour vous en
faire dévier ; et quand vous êtes à côté, elle disparaît.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Un arbre afin de fleurir et fructifier, doit gravir dans les


airs sur ses feuilles comme sur des échelons : il puise
dans le sein de la terre les sucs dont il se nourrit ;
mais il ne produit de fruits que dans une zone
supérieure.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Il n'est pas mal d'être ridicule : on s'est moqué des


rois, des sages, des guerriers, des poètes, des
médecins, des prêtres ; on s'est moqué de tout
excepté de Satan : et lui seul n'est point ridicule.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Ce monde n'est qu'une fable ! — D'accord, mais


chaque fable a pour but une moralité.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)
Les vrais sages sont comme les astres ; ils semblent
demeurer en place, lorsqu'ils se meuvent et agissent.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Si l'homme affligé d'insomnie a tort de se mettre au lit,


de fermer les yeux, car il prolonge sa nuit en agissant
ainsi, le criminel fait bien plus mal en se donnant la
mort : guéris-toi de l'insomnie avant d'aller reposer
dans la tombe.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Le sage apprécie les hommes ordinaires par leurs


discours, et les hommes supérieurs par leur silence.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Il faut une volonté pour un dessein ; un chef stupide


est encore meilleur que dix raisonnables.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Les braves gens ne peuvent rien avoir en ce monde,


mais les scélérats ne pourront rien avoir dans l'autre.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Satan pêche dans les ténèbres, c'est un oiseau de


nuit ; cache-toi dans la lumière, il ne pourra
t'apercevoir.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

L'égoïste n'est pas celui qui fuit devant les hommes,


mais celui qui les poursuit comme une proie.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

La tentation est une vague ; elle submerge les


mauvais nageurs, et porte les bons.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Le passé est aussi loin de nous que l'avenir ; pour


comprendre le passé, il faut avoir deviné l'avenir.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Dois-je travailler ou souffrir ? — Imite le Sauveur ;


comme lui, souffre et travaille sans cesse !
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Le sot est comme un âne au manège ; il a les yeux


bandés, et remuant toujours, il reste toujours à la
même place.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Tu ne te réconcilieras avec ton ennemi que si tous


deux vous vous réconciliez d'abord avec Dieu.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

L'homme qui ment est un faux monnayeur : de son


laiton, à lui seul il appauvrira le monde.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Le corps est un résumé du monde ; l'âme est un


abrégé de l'histoire du monde.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Il est dans l'Écriture autant de vérités que d'étoiles


dans le ciel : meilleurs sont vos yeux, plus vous en
voyez.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Quand Dieu inspire, son sein engloutit tout le passé ;


quand Dieu expire, il répand tout l'avenir.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Une haute sagesse ne s'appuie que sur une profonde


humilité.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Satan redoute la solitude, car il est poltron ; et voilà


pourquoi le plus souvent il réside dans la foule.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Un seul conseil porte ses fruits, c'est lorsque l'humilité


prend conseil de la sagesse.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Pourquoi ces fous se sont-ils réunis en conseil ? Afin


qu'on leur conseille ce qu'ils ont déjà décidé.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Quel que soit le sujet de la discussion, plus elle se


prolonge, plus elle s'éloigne de la vérité.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Le temps, comme une corde, attelle l'esprit à la


matière ; l'esprit doit tirer jusqu'à ce que cette corde
soit usée.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

À quoi me serviront, demandait un enfant, ces


triangles, ces carrés, ces cercles, ces paraboles ? —
Tu dois croire aujourd'hui, dit le sage, qu'ils te sont
nécessaires ; et tu ne te convaincras de leur utilité
que lorsque tu commenceras à mesurer le monde.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Gardez-vous de l'impie qui cherche à s'instruire, c'est


l'assassin qui forge son arme !
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Pour acquérir la sagesse, il ne suffit pas de


l'intelligence ; il ne suffit pas d'apprendre beaucoup :
la sagesse n'est point la science. Celle-ci cherche à
démontrer la pratique par la théorie, l'autre à égaler la
théorie par la pratique.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

D'autres t'enrichiront de science et de trésors, mais tu


tireras la sagesse de toi-même par ton propre labeur.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Le Seigneur regarde Satan avec miséricorde, mais


Satan se détourne pour ne pas voir le Seigneur.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Si ton bonheur a fui, tu le retrouveras sur la voie


douloureuse.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Le philosophe donne à ses élèves sa propre science ;


l'apôtre n'est que le témoin de celui qui sait tout.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Vous voulez acquérir l'immortalité par quelque action


d'éclat ; malgré vous, insensés, vous êtes immortels !
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Pourquoi le jugement dernier inspire-t-il à Satan de


l'effroi ? Est-ce que la sentence divine lui est encore
inconnue ? Regrette-t-il le monde qui doit périr ? Oui,
il le regrette ; car il n'aura plus devant qui mentir.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Beaucoup se plaignent que le ciel est trop loin ; mais


la terre est plus loin de l'homme que le ciel.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Dieu parle dans le calme, non dans la tempête, celui


dont le cœur est calme entend la voix de Dieu.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Le chant des anges est agréable à Dieu, mais le


silence des hommes lui est encore plus agréable.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)
Le temps est une chaîne ; plus tu fuis, plus la chaîne
que tu traînes devient longue et pesante.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Celui qui agit pour l'éternité sait apprécier le temps ;


car lorsque le temps s'écoule, l'activité finit.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Dieu ne dépouille pas de ses forces le plus grand


criminel ; mais il l'abandonne à ses propres forces.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

La discorde est une horloge qui crée le temps ; le


temps cesserait d'exister si l'on éteignait la discorde.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Aucune nation ne jouit du fruit de ses peines ; car


aucune ne daigne s'élever jusqu'à l'humilité.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Tous combattent pour un même bien : Qui doit en jouir


? les humbles, car la terre est à eux.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Dieu est le bien, et tout ce qui fait souffrir l'esprit : le


mal, la mort, la perdition, viennent de l'homme.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Le bon cherche qui l'on doit couronner ; le méchant


cherche qui l'on doit sacrifier.
Adam Mickiewicz ; Maximes et sentences (1798-
1855)

Les 50 citations de Mirabeau :

Trop gouverner est le plus grand danger des


gouvernements.
Mirabeau ; Discours Assemblée nationale, le 25
novembre 1790.

Nulle autorité ne peut avoir de fondement solide que


dans l'avantage de celui qui obéit.
Mirabeau ; L'ami des hommes (1756)

Pose sur moi tes beaux yeux, qui portent dans mon
âme l'ivresse du bonheur.
Mirabeau ; Pensées et maximes (1749-1791)

La corruption est dans l'homme, comme l'eau est


dans la mer.
Mirabeau ; Pensées et maximes (1749-1791)

Les yeux se sèchent en quittant un malheureux,


lorsqu'on n'est pas doué d'une exquise sensibilité.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er mars 1778.

Un baiser de toi ne sera jamais trop court, pourvu qu'il


dure autant que notre vie.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er mars 1778.

Un cœur accoutumé au plus bel amour n'entend pas


le langage d'un autre cœur.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er mars 1778.

Une lettre d'amour sèche bien des larmes, et si elle en


fait couler, elles sont de tendresse.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er mars 1778.

La pudeur a sa fausseté, et le baiser son innocence.


Mirabeau ; Lettre à M. Lenoir, le 3 octobre 1778.

La beauté sans grâce est un printemps sans verdure.


Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

Le plus lâche des hommes est celui qui trahit ses


serments après avoir tant de fois juré fidélité.
Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

Les courtes absences animent l'amour, mais les


longues le font mourir.
Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

La franchise, cette qualité noble et généreuse, ne se


trouve plus de nos jours.
Mirabeau ; Lettre à M. Lenoir, le 18 janvier 1778.

Le parti le plus sûr pour se délivrer de la tentation,


c'est d'y succomber.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 9 mai 1779.

Qui avance d'une marche lente ne fait que des pas


sûrs.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 20 février 1779.

Le bien dire ne dispense pas du bien faire.


Mirabeau ; Dénonciation de l'agiotage (1785)

La nature, qui nous force à pleurer de notre infortune,


n'en est pas moins une tendre et bonne mère.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er avril 1779.

Le cœur devient impatient quand l'espoir commence à


être fondé.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 9 mai 1779.

Un honnête homme est bien faible contre la


scélératesse.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 9 mai 1779.

Ne te livre trop avidement à l'espoir, mais ne


désespère jamais de rien.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 9 mai 1779.
On ne jouit du retour du beau temps que lorsqu'on
peut le croire passé.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 20 février 1779.

Fussé-je beau comme Adonis, j'aimerai que notre


petite fille ressemble à sa maman uniquement. Sais-tu
ce qu'elle fera, notre petite (car elle aura tout plein
d'esprit ) ? Elle prendra en nous ce qu'il y a de
meilleur : chez toi, ton joli teint, ton esprit et ton
caractère, ton charme inouï, tes grâces et ta beauté ;
chez moi, l'immortel amour qui brûle pour toi dans
mon cœur depuis toujours ; chez tous deux, le
courage, la candeur, la générosité, la sensibilité, et la
fidélité de notre amour : en un mot, la petite Sophie-
Gabriel prendra de sa mère tout ce qui est aimable et
bon, ses qualités et ses charmes, et de son père elle
lui empruntera seulement ce qui a plu à sa maman.
Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

Les hommes font ce que les femmes sont, et voilà


pourquoi elles ne valent rien.
Mirabeau ; Pensées et maximes (1749-1791)

La politesse est bien souvent une vertu hypocrite, une


flatteuse qui ne refuse son estime à personne.
Mirabeau ; Pensées et maximes (1749-1791)

Une mémoire active et fidèle double la vie.


Mirabeau ; Pensées et maximes (1749-1791)
L'absence est à l'amour ce que la diète est au corps.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 3 novembre
1777.

La différence entre l'amour et l'amitié, dans l'amour


les engagements sont mille fois plus sacrés.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er novembre
1777.

On traite mieux un ennemi qu'on hait ouvertement


qu'un ami à qui on cache ses véritables sentiments.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er novembre
1777.

À quoi bon tant de paroles quand deux amants sont


ensemble, le plus beau des discours est un baiser.
Mirabeau ; Pensées et maximes (1749-1791)

La vanité des petits autorise l'orgueil des grands.


Mirabeau ; Pensées et maximes (1749-1791)

Le luxe, fils de l'orgueil et de la vanité, est


indestructible comme eux.
Mirabeau ; Pensées et maximes (1749-1791)

Les hommes n'accordent rien pour rien.


Mirabeau ; Essai sur le despotisme (1776)

Le peuple ne se trompe jamais dans ses plaintes.


Mirabeau ; Lettre à M. Decaraman, le 24 mars 1789.
La franchise est la marque la plus certaine d'une âme
véritablement élevée.
Mirabeau ; Lettre à M. Lenoir, le 18 janvier 1778.

Le droit est le souverain du monde.


Mirabeau ; Des lettres de cachet (1780)

Il y a peu d'hommes qui fassent le mal pour le plaisir


de le faire, mais beaucoup le font pour se procurer du
plaisir.
Mirabeau ; Pensées et maximes (1749-1791)

L'absence du bonheur est un poison lent qui tue.


Mirabeau ; Pensées et maximes (1749-1791)

La Calomnie, au regard farouche et méchant,


secouait une torche de la main gauche, et de la droite
la Calomnie traînait par les cheveux l'Innocence, sous
la figure d'un enfant qui prenait le ciel à témoin de son
infortune. L'Envie la précédait, l'Envie aux yeux
perçants et au visage pâle et maigre ; elle était suivie
de l'Embûche et de la Flatterie. À une distance
considérable, on apercevait la Vérité, qui s'avançait
lentement sur les pas de la Calomnie, conduisant le
Repentir en habit lugubre.
Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

Le cœur trouble la vue dans les moments où l'on


aurait le plus besoin qu'elle fût nette.
Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)
Les maux du cœur ne sont pas du ressort de la
faculté, l'amour en est le seul médecin.
Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

L'horrible poids de l'incertitude grossit tout, multiplie


les possibles, donne des réalités pour des chimères,
ou des chimères pour des réalités : ce poids écrasant
n'est comparable à rien.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er mars 1778.

Les bonnes et froides têtes, de certains


gouvernements, ont fait tant de sottises qu'il ne serait
peut-être pas fort imprudent d'essayer des mauvaises,
elles ne feraient pas pire.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er mars 1778.

Un sot, fût-il vingt siècles l'un des sénateurs de cet


État, il sera vingt siècles un sot.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er mars 1778.

La médiocrité hait tout ce qui n'est pas médiocre, ou


ne le comprend pas, ou s'en effraie.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er mars 1778.

Ta lettre d'amour, ta douce lettre touchante comme toi


que j'ai lue cent fois, je l'ai respirée ; elle est gravée à
jamais dans mon cœur en traits de feu, de feu
inextinguible, immortel comme mon amour.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er mars 1778.

Qui n'a point été aimé de ce qu'il a aimé n'a point


connu le bonheur.
Mirabeau ; Lettre à Sophie Ruffei, le 1er mars 1778.

Le désir est pour tous les hommes l'aiguillon du


plaisir : faire en sorte de ne pas épuiser ce désir, est
la règle de durée de tous les plaisirs du monde.
Mirabeau ; Conseils à un jeune prince (1788)

Il n'est chère (sauce) que d'appétit, la faim assaisonne


tous les mets.
Mirabeau ; Pensées et maximes (1749-1791)

Lorsqu'on n'écrit pas la vérité, on ne peut se servir


que du mensonge.
Mirabeau ; Dénonciation de l'agiotage (1785)

Des lois douces et leur exécution inflexible, voilà le


seul système durablement sage.
Mirabeau ; Observations sur Bicêtre (1788)

Les 79 citations de Molière :

Partout la jalousie est un monstre odieux : rien n'en


peut adoucir les traits injurieux.
Molière ; Dom Garcie de Navarre (1661)

Dans le temps où l'on est belle, rien n'est si beau que


d'aimer.
Molière ; La princesse d'Élide, le 8 mai 1664.
La nécessité n'a point de loi, et qui n'a point de loi vit
en bête brute.
Molière ; Dom Juan ou le Festin de pierre, V, 2 (1665)

Les bons préceptes valent mieux que les belles


paroles.
Molière ; Dom Juan ou le Festin de pierre, V, 2 (1665)

L'hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main,


ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos
d'une impunité souveraine.
Molière ; Dom Juan ou le Festin de pierre, V, 2 (1665)

La possession d'un cœur est fort mal assurée


lorsqu'on prétend le retenir par force.
Molière ; Le Sicilien, VI, le 14 février 1667.

Je ne suis pas battant de peur d'être battu, et


l'humeur débonnaire est ma grande vertu.
Molière ; Sganarelle ou le Cocu imaginaire, XVII
(1660)

En amour comme en guerre, avance les conquêtes.


Molière ; L'école des femmes, I, 6 (1662)

Tous les discours n'avancent point les choses : Il faut


faire et non pas dire.
Molière ; Dom Juan ou le Festin de pierre, II, 4 (1665)

Partout la jalousie est un monstre odieux : rien n'en


peut adoucir les traits injurieux, et plus l'amour est
cher qui lui donne naissance, plus on doit ressentir les
coups de cette offense.
Molière ; Don Garcie de Navarre, le 4 février 1661.

C'est extrême plaisir de pouvoir d'un péril affranchir ce


qu'on aime.
Molière ; La princesse d'Élide, I, 3, le 8 mai 1664.

On n'a pas besoin de lumière, quand on est conduit


par le Ciel.
Molière ; Dom Juan ou le Festin de pierre, IV, 8 (1665)

Ne songez qu'à m'aimer, ne songez qu'à me plaire.


Molière ; Psyché, III, 3 (1671)

C'est une lâcheté que se faire expliquer trop sa honte.


Molière ; Dom Juan ou le Festin de pierre, I, 3 (1665)

Je hais de tout mon cœur les esprits colériques, et


porte grand amour aux hommes pacifiques.
Molière ; Sganarelle ou le Cocu imaginaire, XVII
(1660)

L'amour est un grand maître : ce qu'on ne fut jamais, il


nous enseigne à l'être.
Molière ; L'école des femmes, III, 4 (1662)

Il est dangereux qu'un cœur qu'on a charmé soit trop


persuadé, madame, d'être aimé.
Molière ; Dom Garcie de Navarre, III, 1 (1661)

Il est bon, Madame, de ne pas laisser un amant seul


maître du terrain, de peur que, faute de rivaux, son
amour ne s'endorme sur trop de confiance.
Molière ; La Comtesse d'Escarbagnas, II, le 2
décembre 1671.

J'aime la vie tranquille, et la mienne est agitée par une


infinité de détails turbulents.
Molière ; Discours à Mrs Rohault et Mignard (1663)

La curiosité naît de la jalousie.


Molière ; Dom Garcie de Navarre, II, 5 (1661)

Ah ! mon fils ! que la tendresse d'un père est aisément


rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent
vite au moindre mot de repentir !
Molière ; Dom Juan ou le Festin de pierre, V, 1 (1665)

Pour l'avis le meilleur, consultez sur ce choix vos yeux


et votre cœur.
Molière ; Mélicerte, I, 4, le 2 décembre 1666.

L'on ne doit jamais souffrir, sans dire mot, à moins


qu'être un vrai sot.
Molière ; Sganarelle ou le Cocu imaginaire, XVII
(1660)

Le trop de promptitude à l'erreur vous expose.


Molière ; Sganarelle ou le Cocu imaginaire, XII (1660)

Il n'est rien tel en ce monde que de se contenter.


Molière ; Dom Juan ou le Festin de pierre, I, 2 (1665)

Caprice, au mariage encore peut porter préjudice.


Molière ; L'Étourdi ou les Contretemps, I, 9 (1653)

En peu de temps parfois on fait bien du chemin.


Molière ; L'Étourdi ou les Contretemps, II, 4 (1653)

Une femme d'esprit est un diable en intrigue, et dès


que son caprice a prononcé tout bas l'arrêt de notre
honneur, il faut passer le pas.
Molière ; L'école des femmes, décembre 1662.

Un cœur jeune et tendre est fait pour se rendre.


Molière ; Psyché, le 17 janvier 1671.

Mieux vaut être cocu que trépassé.


Molière ; Sganarelle, XVII, 436 (1660)

Les dieux ne sont point faits comme se les fait le


vulgaire.
Molière ; La princesse d'Élide, II, 1, le 8 mai 1664.

Les divinités ne jettent leurs regards que sur les


volontés.
Molière ; Mélicerte, II, 3 (1666)
L'amour aux jeunes coeurs se présente toujours
entouré de douceurs.
Molière ; Mélicerte, II, 2 (1666)

Il n'y a en amour que les honteux qui perdent.


Molière ; Les amants magnifiques, I, 1 (1670)

La sagesse de la jeunesse, c'est de savoir jouir de


ses appas.
Molière ; Psyché, prologue (1671)

Quand deux cœurs s'aiment bien, tout le reste n'est


rien.
Molière ; Monsieur de Pourceaugnac (1669)

La profession d'hypocrite a de merveilleux avantages.


Molière ; Dom Juan ou le Festin de pierre, V, 2 (1665)

J'aime mieux un vice commode qu'une fatigante vertu.


Molière ; Amphitryon, I, 4, 681-682 (1668)

L'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à


la mode passent pour vertus.
Molière ; Dom Juan ou le Festin de pierre, V, 2 (1665)

Votre sexe n'est là que pour la dépendance : du côté


de la barbe est la toute-puissance.
Molière ; L'école des femmes, décembre 1662.

Peste ! où prend mon esprit toutes ces gentillesses ?


Molière ; Amphitryon, I, 1, Sosie (1668)

En amour, c'est le coeur qui fait tout.


Molière ; Mélicerte, II, III (1666)

La faiblesse humaine est d'avoir des curiosités


d'apprendre ce qu'on ne voudrait pas savoir.
Molière ; Amphitryon, II, 3, Sosie (1668)

Tout le plaisir de l'amour est dans le changement.


Molière ; Dom Juan ou le Festin de pierre, I, 2 (1665)

En aimant, on est payé de mille maux par un heureux


moment.
Molière ; Psyché, III, 4, le 17 janvier 1671.

Que peut-on mieux faire qu'aimer et que plaire ? C'est


un soin charmant, que l'emploi d'un amant.
Molière ; Psyché, III, 4, le 17 janvier 1671.

Plus on a de quoi charmer, plus on doit à l'Amour.


Molière ; Psyché, III, 4, le 17 janvier 1671.

Aimable jeunesse suivez la tendresse ; joignez aux


beaux jours la douceur des Amours.
Molière ; Psyché, le 17 janvier 1671.

Les femmes sont plus chastes des oreilles que de tout


le reste du corps.
Molière ; La Critique de l'école des femmes.
Si c'est votre façon d'aimer, je vous prie de me haïr.
Molière ; Le Sicilien, VI, le 14 février 1667.

Les 10 citations de Marc Monnier :

Le couteau, c'est la justice du pauvre.


Marc Monnier ; Les amours permises (1861)

Hélas ! c'est une loi de l'humaine faiblesse, que l'ami


nous oublie et l'amante nous laisse.
Marc Monnier ; Lucioles (1853)

Rien n'est fidèle au monde, excepté la souffrance.


Marc Monnier ; Lucioles (1853)

La douane engendre la contrebande.


Marc Monnier ; Le mouvement italien à Naples (1865)

Année de foin, année de rien.


Marc Monnier ; Le charmeur (1882)

Le plus court chemin est la ligne droite.


Marc Monnier ; La ligne droite (1854)

Il n'y a rien de plus maladroit qu'un excès de finesse !


Marc Monnier ; La ligne droite (1854)

Les hommes sont tous ainsi, ou impertinents, ou


fades.
Marc Monnier ; La ligne droite (1854)

Le mariage est un phare sur un écueil ; si le phare


s'éteint, l'écueil vous brise.
Marc Monnier ; Et si femme voulait (1849)

Les 18 citations de Adolphe Monod :

Le cœur est le siège du sentiment, de la conscience


et de l'amour.
Adolphe Monod ; La femme, Donne-moi ton cœur
(1948)

Les grandes âmes s'élèvent au-dessus du vulgaire


par une conscience plus délicate.
Adolphe Monod ; Les grandes âmes (1842)

La libéralité ne se proportionne pas toujours à la


fortune.
Adolphe Monod ; Le geôlier de Philippes (1840)

Les hommes les plus gaies ne sont pas les plus


réfléchis.
Adolphe Monod ; Le geôlier de Philippes (1840)

Plus superficielle que l'homme dans tout le reste, la


femme est plus profonde dans l'amour.
Adolphe Monod ; La vie de la femme (1852)
Pour s'aimer du plus profond amour, il faut se donner
sans réserve.
Adolphe Monod ; La femme, Donne-moi ton cœur
(1948)

Du vouloir au faire la distance est grande.


Adolphe Monod ; La femme, Saint Paul (1951)

Le secours qu'une mère doit avant tout à son petit


enfant, c'est l'éducation, cet enfantement de l'esprit,
qui suit de droit celui du corps, et que nul ne saurait
lui disputer.
Adolphe Monod ; La vie de la femme (1852)

Un cœur ne se trouve qu'en se donnant : être aimé,


c'est sa joie ; aimer, c'est sa vie.
Adolphe Monod ; La femme, Donne-moi ton cœur
(1948)

S'il n'y a de paix que dans l'ordre, il n'y a de vie que


dans la liberté.
Adolphe Monod ; La femme, Le plan de Dieu (1948)

Le désespoir de réussir fait les hommes faibles et


timides dont la société est remplie.
Adolphe Monod ; La femme, Le plan de Dieu (1948)

La confiance en soi est une foi imperturbable au


succès qui fait les hommes puissants.
Adolphe Monod ; La femme, Le plan de Dieu (1948)
La confiance est la condition de la force.
Adolphe Monod ; La femme, Le plan de Dieu (1948)

Le travail d'un écrivain ne se mesure pas au nombre


de pages qu'il a écrites.
Adolphe Monod ; La femme, Saint Paul (1951)

Tombe plus bas qui tombe de plus haut.


Adolphe Monod ; La femme, Premier discours (1948)

La femme est une compagne que Dieu a donnée à


l'homme pour charmer son existence.
Adolphe Monod ; La femme, Premier discours (1948)

Il y a dans le cœur de la femme une puissance


d'aimer que l'homme ne saurait atteindre.
Adolphe Monod ; La femme, Second discours (1948)

Le cœur de la femme est le plus riche trésor de la


terre.
Adolphe Monod ; La femme, Premier discours (1948)

Les 90 citations de Michel de Montaigne :

Il faut avoir un peu de folie, si l'on ne veut avoir plus


de sottise.
Montaigne ; Essais (1580)

Sans espérance et sans désir nous ne sommes rien


qui vaille. Dès que les femmes sont à nous, nous ne
sommes plus à elles.
Montaigne ; Essais (1580)

Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies.


Montaigne ; Essais (1580)

Les plaisirs de l'amour sont les seuls vrais plaisirs de


la vie corporelle.
Montaigne ; Essais (1580)

Sur le plus beau trône du monde, on n'est jamais


assis que sur son cul.
Montaigne ; Essais (1580)

L'accoutumance est une seconde nature, et non


moins puissante.
Montaigne ; Essais (1580)

La vie n'est qu'un passage, sur ce passage au moins


semons des fleurs.
Montaigne ; Essais (1580)

C'est une belle harmonie quand le faire et le dire vont


ensemble.
Montaigne ; Essais (1580)

Tous les jours vont à la mort, le dernier y arrive.


Montaigne ; Essais (1580)
Celui qui passe le but, le manque aussi bien que celui
qui n'y arrive pas.
Montaigne ; Essais (1580)

Si la douleur de tête nous venait avant l'ivresse, nous


nous garderions de trop boire ; mais la volupté
marche devant pour nous tromper, et nous cache sa
suite.
Montaigne ; Pensées (1580)

La jalousie est de toutes les maladies de l'esprit celle


à qui le plus de choses servent d'aliment, et le moins
de choses de remède.
Montaigne ; Pensées (1580)

Les femmes donnent leurs appas à médiciner


difficilement, mais à garçonner tant que l'on veut.
Montaigne ; Essais (1580)

Mieux vaut pencher vers le doute que vers


l'assurance.
Montaigne ; Essais (1580)

C'est le jouir, non le posséder, qui nous rend heureux.


Montaigne ; Essais (1580)

La vertu n'avoue rien que ce qui se fait par elle et pour


elle seule.
Montaigne ; Essais (1580)
Nul n'est mal longtemps qu'à sa faute.
Montaigne ; Essais (1580)

La gloire et le repos ne peuvent loger en même gîte.


Montaigne ; Essais (1580)

Toutes passions qui se laissent goûter et digérer ne


sont que médiocres.
Montaigne ; Essais (1580)

La plus expresse marque de la sagesse, c'est une


éjouissance constante.
Montaigne ; Essais (1580)

Il faut ou imiter les vicieux, ou les haïr.


Montaigne ; Essais (1580)

À qui on a été une fois capable, on n'est plus


incapable, sinon par juste faiblesse.
Montaigne ; Essais (1580)

L'amour rend l'homme ridicule et semblable aux


bêtes.
Montaigne ; Pensées diverses (1580)

Le langage faux est moins sociable que le silence.


Montaigne ; Essais (1580)

Les désirs que l'amour inspire aux hommes sont les


plus violents désirs.
Montaigne ; Pensées diverses (1580)

En amour, on préfère les grâces du corps à celles de


l'esprit.
Montaigne ; Pensées diverses (1580)

Il y a plus de peine à garder l'argent qu'à l'acquérir.


Montaigne ; Essais (1580)

La politesse coûte peu et achète tout.


Montaigne ; Pensées diverses (1580)

L'attente est douce, mais elle s'aigrit comme le lait.


Montaigne ; Pensées diverses (1580)

Ce n'est pas victoire, si elle ne met fin à la guerre.


Montaigne ; Essais (1580)

Il est plus insupportable d'être toujours seul que de ne


le pouvoir jamais être.
Montaigne ; Pensées diverses (1580)

L'éloquence fait injure aux choses, qui nous détourne


à soi.
Montaigne ; Essais (1580)

La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui


écoute.
Montaigne ; Essais (1580)
Qui ne se donne loisir d'avoir soif, ne saurait prendre
plaisir à boire.
Montaigne ; Essais (1580)

Penser, c'est être à la recherche d'un promontoire.


Montaigne ; Essais (1580)

II faut refuser l'opportunité à toute action importune.


Montaigne ; Essais (1580)

Il est plus facile d'écrire un mauvais poème que d'en


comprendre un bon.
Montaigne ; Pensées (1580)

Un fait courageux ne doit pas conclure un homme


vaillant.
Montaigne ; Essais (1580)

Il ne peut y avoir de vraie amitié qu'entre des égaux.


Montaigne ; Essais (1580)

Dans la véritable amitié celui qui donne est l'obligé ;


tout y est abandon, les deux âmes n'en font qu'une.
Montaigne ; Essais (1580)

Tout ce qui peut être fait un autre jour peut être fait
aujourd'hui.
Montaigne ; Essais (1580)

La plus contraire humeur à la retraite, c'est l'ambition.


Montaigne ; Essais (1580)

L'ignorance et l'incuriosité font un doux oreiller.


Montaigne ; Essais (1580)

Notre bien et notre mal ne tient qu'à nous.


Montaigne ; Essais (1580)

Qui songe à oublier se souvient.


Montaigne ; Essais (1580)

Le mariage est un marché où il n'y a que l'entrée de


libre, la durée en est contrainte et forcée.
Montaigne ; Essais (1580)

Filles, voyez l'épi de blé : quand il est beau, il baisse


le nez.
Montaigne ; Essais (1580)

La plus sûre garde de la chasteté à une fille, c'est la


sévérité.
Montaigne ; Lettre à son père (1563)

L'amitié, c'est un nom sacré, c'est une chose sainte.


Montaigne ; Essais (1580)

L'amitié, c'est une chaleur générale et universelle,


tempérée, au demeurant, et égale.
Montaigne ; Essais (1580)
Le mentir est un maudit vice.
Montaigne ; Essais (1580)

Nous ne sommes pas si misérables comme nous


sommes vils.
Montaigne ; Essais (1580)

La confiance en la bonté d'autrui est un non léger


témoignage de la bonté propre.
Montaigne ; Essais (1580)

L'opinion est une puissante partie, hardie et sans


mesure.
Montaigne ; Essais (1580)

Toute opinion est assez forte pour se faire épouser au


prix de sa vie.
Montaigne ; Essais (1580)

L'obstination et ardeur d'opinion est la plus sûre


preuve de bêtise.
Montaigne ; Essais (1580)

Un honnête homme n'est pas comptable du vice ou


sottise de son métier.
Montaigne ; Essais (1580)

Mon métier et mon art, c'est vivre.


Montaigne ; Essais (1580)
Les cordonniers sont les plus mal chaussés.
Montaigne ; Essais (1580)

La gloire est vaine et fausse monnaie.


Montaigne ; Essais (1580)

Tous jugements en gros sont lâches et imparfaits.


Montaigne ; Essais (1580)

Il n'est passion qui ébranle tant la sincérité des


jugements comme la colère.
Montaigne ; Essais (1580)

La trahison peut être en quelque cas excusable quand


elle s'emploie à châtier et trahir la trahison.
Montaigne ; Essais (1580)

Savoir par coeur n'est pas savoir : c'est tenir ce qu'on


a donné en garde à sa mémoire.
Montaigne ; Essais (1580)

Qui craint de souffrir, il souffre déjà la crainte.


Montaigne ; Essais (1580)

C'est une violente et traîtresse maîtresse d'école que


la coutume.
Montaigne ; Essais (1580)

Les aigreurs, comme les douceurs du mariage, se


tiennent secrètes par les sages.
Montaigne ; Essais (1580)

Qui se connaît, connaît aussi les autres, car chaque


homme porte la forme entière de l'humaine condition.
Montaigne ; Essais (1580)

La plus constante marque de la sagesse, c'est une


constante réjouissance.
Montaigne ; Essais (1580)

La confession généreuse et libre énerve le reproche,


et désarme l'injure.
Montaigne ; Essais (1580)

L'affirmation et l'opiniâtreté sont signes exprès de


bêtise.
Montaigne ; Essais (1580)

Il se faut prêter à autrui, et ne se donner qu'à soi-


même.
Montaigne ; Essais (1580)

Il est plus aisé d'accuser un sexe que d'excuser


l'autre.
Montaigne ; Essais (1850)

Tout ouvrier aime mieux son ouvrage qu'il n'en est


aimé.
Montaigne ; Essais (1580)
Le silence et la modestie sont qualités très commodes
à la conversation.
Montaigne ; Essais (1580)

Les 82 citations de Montesquieu :

Une famille vertueuse est un vaisseau tenu pendant la


tempête par deux ancres, la religion et les mœurs.
Montesquieu ; De l'esprit des lois (1748)

Les hommes s'accommodent presque toujours mieux


des milieux que des extrémités.
Montesquieu ; De l'esprit des lois (1748)

Les gens qui veulent toujours enseigner empêchent


beaucoup d'apprendre.
Montesquieu ; De l'esprit des lois (1748)

Le gouvernement fait les hommes.


Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

La monarchie est un état violent qui dégénère


toujours en despotisme ou en république.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Il n'y a pas de gens plus méprisables que les petits


esprits, et les grands sans probité.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)
Lorsque la mort a égalisé les fortunes, une pompe
funèbre ne devrait plus les différencier.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Le climat influe sur la disposition habituelle du corps,


et par conséquent sur le caractère.
Montesquieu ; De l'esprit des lois (1748)

Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires,


celles que l'on peut éluder, la législation.
Montesquieu ; De l'esprit des lois (1748)

Rarement la corruption commence par le peuple.


Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

La mort d'un criminel est licite, la loi qui le punit a été


faite en sa faveur.
Montesquieu ; De l'esprit des lois (1748)

Les financiers soutiennent l'État, comme la corde


soutient le pendu.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Le peuple a toujours la souveraineté d'opinion, jamais


celle d'action.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Le bien politique, comme le bien moral, se trouve


toujours dans un juste milieu.
Montesquieu ; De l'esprit des lois (1748)
On renonce à ses erreurs le plus tard que l'on peut.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Il y a plus de constance à user sa chaîne qu'à la


rompre.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Une belle action est celle qui a de la bonté, et qui


demande de la force pour la faire.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

On n'offense jamais plus les hommes que lorsqu'on


choque leurs usages.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Le luxe des grands corrompt le peuple dans


l'abondance, et l'aigrit dans la misère.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Plus on met de sages ensemble, moins on obtient de


sagesse.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Quand l'infortune devient générale dans un pays,


l'égoïsme devient universel.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Un flatteur est un esclave qui n'est bon pour aucun


maître.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)
Rire pour rien s'appelle science du monde.
Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Moins on pense, plus on parle.


Montesquieu ; Pensées diverses (1717-1755)

Un homme à qui il manque un talent se dédommage


en le méprisant.
Montesquieu ; Lettres persanes (1721)

Les 50 citations de Paul Morand :

Le mal d'autrui n'est qu'un songe.


Paul Morand ; Monplaisir... en histoire (1969)

Qui aboie ne mord pas.


Paul Morand ; Journal d'un attaché d'ambassade
(1916-1917)

Les serrures invitent les voleurs.


Paul Morand ; Journal inutile (1973-1976)

Les démocraties gazouillent, le pouvoir absolu avale


sa langue.
Paul Morand ; Montociel, Rajah aux Grandes Indes
(1947)

Le voyage, c'est l'appel du large !


Paul Morand ; Le voyage (1927)
S'en aller, c'est gagner son procès contre l'habitude.
Paul Morand ; Le voyage (1927)

Les grandes espérances ne sont qu'un mirage,


comme la vie, comme l'amour.
Paul Morand ; Monplaisir... en histoire (1969)

Si la vie est un rêve, l'exil est un lourd sommeil qui


ressemble à la mort.
Paul Morand ; Chroniques de l'homme maigre (1940)

La vraie génération de l'inquiétude, c'est celle qui


vient, c'est la génération de la crise.
Paul Morand ; Mes débuts (1933)

Un client qui sait ce qu'il veut et qui le dit, dans le


commerce, c'est rare !
Paul Morand ; À la fleur d'oranger (1945)

Mieux vaut une brebis vivante que mille lions


empaillés.
Paul Morand ; Petit théâtre (1942)

Mieux vaut manger du pain noir chez l'étranger que


du pain blanc chez le diable.
Paul Morand ; Montociel, Rajah aux Grandes Indes
(1947)

Mieux vaut la bêtise des peuples qui s'ignorent que la


haine des gens qui se connaissent.
Paul Morand ; Rien que la terre (1926)

Les prostituées sont souvent, après les religieuses,


nos meilleures patriotes.
Paul Morand ; Bouddha vivant (1927)

Quel plaisir de se dire impunément que l'on s'aime en


présence de mille gens !
Paul Morand ; Ci-gît Sophie Dorothée de Celle (1968)

La vie c'est la mort sans repos.


Paul Morand ; Bouddha vivant (1927)

La vie est une maladie dont tout le monde meurt.


Paul Morand ; Bouddha vivant (1927)

Tout n'est que j'aurais dû, regret du temps perdu.


Paul Morand ; Monplaisir... en histoire (1969)

Les plus riches ont remplacé le besoin par les


besoins.
Paul Morand ; Éloge du repos (1937)

L'histoire, comme une idiote, mécaniquement se


répète.
Paul Morand ; Fermé la nuit (1923)

Un bon voyageur ne doit pas se produire, s'affirmer,


s'expliquer, mais se taire, écouter et comprendre.
Paul Morand ; Éloge du repos (1937)
Le voyage est chose malaisée ; l'amour est chose
surhumaine : Essayer de combiner les deux, c'est
jouer la difficulté.
Paul Morand ; Le voyage (1927)

Si la vie est un grand voyage, chaque voyage est une


petite vie incluse dans la grande.
Paul Morand ; Rond-point des Champs-Elysées
(1935)

Puisse le voyage nous avoir rappelé notre bonheur !


Paul Morand ; Éloge du repos (1937)

Par une désertion volontaire, entraînons-nous à ce


jour où il nous faudra tout quitter.
Paul Morand ; Éloge du repos (1937)

Les 69 citations de Edgar Morin :

Le pardon, comme l'impardonnable, ne connaît pas


de limite.
Edgar Morin ; Éthique (2004)

Une des meilleures choses au monde, la proximité


d'une amitié lointaine.
Edgar Morin ; Le vif du sujet (1962)

Le monde des intellectuels, qui devrait être le plus


compréhensif, est un monde gangrené par
l'incompréhension, par l'hypertrophie de l'ego, le
besoin de consécration, et la soif de gloire.
Edgar Morin ; La méthode, Éthique (2004)

Les séparations, au lieu de s'effectuer dans la


compréhension de l'évolution du partenaire, se font
souvent dans les pires incompréhensions.
Edgar Morin ; La méthode, Éthique (2004)

L'amour véritable considère l'être aimé comme égal et


libre.
Edgar Morin ; Éthique, Cite Tagore (2004)

Un pochard n'a pour seul désir que de serrer toute


main qu'il rencontre, et de trinquer.
Edgar Morin ; Journal d'un livre (1981)

L'homme est un être culturel par nature parce qu'il est


un être naturel par culture.
Edgar Morin ; Le paradigme perdu (1973)

La démence est nécessaire au progrès ; la complexité


est le paradigme de la science.
Edgar Morin ; Science avec conscience (1982)

La démence fait le mal, ce n'est pas le mal qui fait la


démence.
Edgar Morin ; Éthique (2004)

La démence est la rançon de la sapience.


Edgar Morin ; Le paradigme perdu (1973)

Autant la tolérance est aisée à l'indifférent, autant elle


est difficile à possède une conviction.
Edgar Morin ; Éthique (2004)

La liberté c'est l'autonomie, c'est la capacité d'initiative


et créative.
Edgar Morin ; Dialogue sur la nature humaine (2000)

Ce qui sépare et ce qui relie sont nés ensemble à


l'origine de notre univers.
Edgar Morin ; Mon chemin (2008)

Qu'y a-t-il à l'origine des grandes inventions ? Des


rêves !
Edgar Morin ; Le vif du sujet (1962)

Une société ne peut progresser en complexité que si


elle progresse en solidarité.
Edgar Morin ; Un nouveau commencement (1991)

Le progrès n'est pas certain ; tout progrès gagné est


fragile.
Edgar Morin ; Une politique de civilisation (1997)

Tout progrès de la connaissance profite à l'action, tout


progrès de l'action profite à la connaissance.
Edgar Morin ; La connaissance de la connaissance
(1986)
L'humeur est cet état affectif qui brouille la pensée et
trompe l'esprit.
Edgar Morin ; Journal d'un livre (1981)

Conditionner le pardon au repentir, c'est perdre le


sens profond du pardon qui est un pari sur l'humain.
Edgar Morin ; Éthique (2004)

Le pardon est un pari éthique ; il suppose de ne pas


réduire le criminel à son crime.
Edgar Morin ; À propos des sept savoirs (2000)

Le pardon est un acte de confiance.


Edgar Morin ; Éthique (2004)

Le pardon, comme l'impardonnable, ne connaît pas


de limite.
Edgar Morin ; Éthique (2004)

Ce monde est condamné au hasard, à vivre au


hasard, il s'organise pour supporter le hasard.
Edgar Morin ; Journal de Californie (1970)

L'amour est la véritable religion de l'hypercomplexité.


Edgar Morin ; La vie de la vie (1980)

La finalité de la poésie, c'est elle-même.


Edgar Morin ; L'humanité de l'humanité (2001)
La vie n'est supportable que si l'on y introduit non pas
de l'utopie mais de la poésie.
Edgar Morin ; Vers l'abîme (2007)

Chacun vit pour garder le passé en vie, vivre le


présent, donner vie au futur.
Edgar Morin ; Pour sortir du XXe siècle (1981)

Gagner sa vie, c'est gagner de la vie pour soi, pour


les siens au grand jeu de la vie et de la mort.
Edgar Morin ; La vie de la vie (1980)

Le trésor de la vie et de l'humanité est la diversité.


Edgar Morin ; Dialogue sur la nature humaine (2000)

L'amour, c'est la seule force que l'on peut opposer à la


mort.
Edgar Morin ; Dialogue sur la nature humaine (2000)

Il faut nous armer d'une ardente patience.


Edgar Morin ; Terre-patrie (1993)

Connaître et penser, ce n'est pas arriver à une vérité


certaine, c'est dialoguer avec l'incertitude.
Edgar Morin ; La tête bien faite (1999)

Nous devons apprendre la patience dans l'impatience.


Edgar Morin ; Les idées (1991)

L'injustice la plus grave n'est pas matérielle mais


morale.
Edgar Morin ; La violence du monde (2003)

Plus la politique devient technique, plus la


compétence démocratique régresse.
Edgar Morin ; La tête bien faite (1999)

Le véritable amour nourrit une dialogique toujours


vivante où sagesse et folie s'entre-génèrent.
Edgar Morin ; La méthode, Éthique (2004)

Comprendre, ce n'est pas tout comprendre, c'est


aussi reconnaître qu'il y a de l'incompréhensible.
Edgar Morin ; La méthode, Éthique (2004)

L'amour véritable exclut la tyrannie comme la


hiérarchie.
Edgar Morin ; Éthique, Cite Tagore (2004)

L'honneur est la morale de l'égocentrisme.


Edgar Morin ; La méthode, Éthique (2004)

L'individu humain est une petite particule de vie, un


moment éphémère.
Edgar Morin ; L'humanité de l'humanité (2001)

À force de sacrifier l'essentiel pour l'urgence, on finit


par oublier l'urgence de l'essentiel.
Edgar Morin ; La méthode, Éthique (2004)
Certaines grossièretés sont l'ultime refuge de la
pudeur.
Edgar Morin ; Le vif du sujet (1962)

Voici venus le temps du mépris et de l'indifférence, où


la liberté s'épuise à caresser ses chaînes.
Edgar Morin ; Une politique de civilisation (1997)

L'indifférence, ce gel de l'âme.


Edgar Morin ; Le vif du sujet (1962)

Chacun contient en lui des galaxies de rêves, des


élans inassouvis de désirs et d'amours.
Edgar Morin ; Les sept savoirs nécessaires à
l'éducation du futur (2000)

La santé mentale est plutôt une forme d'ébriété, parce


que dans l'essence de vivre, il y a de l'ivresse.
Edgar Morin ; Le vif du sujet (1962)

Mon meilleur conseiller, mon ami mortel, c'est le


temps.
Edgar Morin ; Le vif du sujet (1962)

L'intelligence est la capacité stratégique de


connaissance et d'action.
Edgar Morin ; Amour, poésie, sagesse (1997)

Je vis pour connaître, je connais pour vivre, je vis


pour aimer, j'aime pour vivre.
Edgar Morin ; La vie de la vie (1980)

Le but de la poésie est de nous mettre en l'état


poétique.
Edgar Morin ; Amour, poésie, sagesse (1997)

Le message politique du poète est de dépasser la


politique.
Edgar Morin ; Amour, poésie, sagesse (1997)

L'amour est en soi un mythe divinisateur : aimer


d'amour, c'est idéaliser et adorer.
Edgar Morin ; Les stars (1957)

Pousser la raison à ses limites aboutit au délire.


Edgar Morin ; Amour, poésie, sagesse (1997)

Il n'y a pas d'amour forcé.


Edgar Morin ; Introduction à une politique de l'homme
(1969)

C'est pénible d'aimer sans être aimé, mais c'est


pénible d'être aimé sans aimer.
Edgar Morin ; Journal de la fin du siècle (1995)

La cohérence pure, c'est du délire, c'est du délire


abstrait.
Edgar Morin ; Nul ne connaît le jour qui naîtra (2000)
Un amour naissant inonde le monde de poésie.
Edgar Morin ; Les sept savoirs nécessaires à
l'éducation du futur (2000)

C'est le langage, et non pas l'homme qui est unique.


Edgar Morin ; Le paradigme perdu (1973)

Les grands sentiments sont universels : amour,


tendresse, affection.
Edgar Morin ; L'humanité de l'humanité (2001)

Les grands fourbes sont ceux qui savent


admirablement jouer de leur sincérité.
Edgar Morin ; Le vif du sujet (1969)

Nous avons un destin commun : naître et mourir ;


souffrir et pouvoir être heureux.
Edgar Morin ; Nul ne connaît le jour qui naîtra (2000)

La politique est le plus difficile des arts.


Edgar Morin ; La méthode, Éthique (2004)

La pensée est la communication intelligente entre l'en


deçà et l'au-delà de l'intelligence.
Edgar Morin ; Le vif du sujet (1969)

L'espérance ne fait pas vivre, c'est l'existence qui crée


l'espérance qui permet de vivre.
Edgar Morin ; Le vif du sujet (1969)
L'excès de sagesse devient fou qu'en se mêlant à la
folie de l'amour.
Edgar Morin ; Amour, poésie, sagesse (1997)

Ce n'est pas la vérité qui est nue, c'est la recherche


de la vérité qui est strip-teaseuse.
Edgar Morin ; Le vif du sujet (1962)

Il n'y a pas de raison sans passion, et il ne devrait pas


y avoir de passion sans raison.
Edgar Morin ; Entretien, Philosophie Magazine 2008.

Au plus froid de la raison, il nous faut passion, c'est-à-


dire amour.
Edgar Morin ; La méthode, Éthique (2004)

L'amour est le comble de l'union de la folie et de la


sagesse.
Edgar Morin ; Amour, poésie, sagesse (1997)

Les 36 citations de Gustave Nadaud :

Je garderai de mon martyre, je garderai de mon


bonheur, une tristesse au fond de mon sourire,
comme un sourire au fond de ma douleur.
Gustave Nadaud ; Consolation (1867)

Les bons cœurs font les bons bras.


Gustave Nadaud ; La ferme (1870)
L'amant qui s'envole ne vaut pas le mari qu'on tient.
Gustave Nadaud ; La petite ville (1851)

Quand on n'a pas ce que l'on désire, il faut se


contenter de ce que l'on a.
Gustave Nadaud ; L'éternel insatisfait (1851)

Les beaux hommes sont trop bêtes, et les non bêtes


sont trop laids.
Gustave Nadaud ; Une conscience de dix-sept ans
(1851)

On peut, sans être belle, avoir du charme et de


l'esprit.
Gustave Nadaud ; Une conscience de dix-sept ans
(1851)

À chacun son goût et sa folie.


Gustave Nadaud ; Une conscience de dix-sept ans
(1851)

On n'entend que ce qu'on écoute.


Gustave Nadaud ; Une conscience de dix-sept ans
(1851)

Quand on n'est pas bon à grand chose, on peut se


croire propre à tout.
Gustave Nadaud ; Le cavalier (1867)

Vivez jeunesse, vous dont le cœur est ouvert aux


désirs, et n'amassez pour l'avare vieillesse, que le
trésor des souvenirs.
Gustave Nadaud ; Le bouquet (1870)

Tout parfum s'évapore, et tout flambeau s'éteint.


Gustave Nadaud ; Le bouquet (1870)

La part que je connais vaut le tout que j'ignore.


Gustave Nadaud ; Bonheur et plaisirs (1870)

Quand on n'a pas ce qu'on désire, il faut manger ce


que l'on a.
Gustave Nadaud ; L'aigle et le moineau (1870)

La faim est un bon maître.


Gustave Nadaud ; Clodion (1870)

C'est en travaillant que le temps passe.


Gustave Nadaud ; La ferme (1870)

Quand on s'est aimé dès l'enfance, et qu'on a vu


passer la saison des amours, cela vous donne
l'assurance, que si l'on s'aime encore on s'aimera
toujours !
Gustave Nadaud ; La ferme (1870)

Les longs jours sont faits pour les longues tâches.


Gustave Nadaud ; La ferme (1870)

Honte aux paresseux, mépris pour les lâches !


Gustave Nadaud ; La ferme (1870)

Du meilleur au pire, la différence est mince.


Gustave Nadaud ; Le proverbe manqué (1870)

On n'est pas sot pour être musulman.


Gustave Nadaud ; L'Osmanomanie (1951)

L'exercice du bien n'est pas si dispendieux qu'on le


pense, et dans les miettes d'un repas, on peut trouver
une existence.
Gustave Nadaud ; Conseil à Marie (1832)

Quand le commandement est doux, on bénit la main


qui commande.
Gustave Nadaud ; Conseil à Marie (1832)

C'est le cri de l'humanité, cri de salut ou de détresse :


Aimer dans sa jeunesse, penser dans sa maturité, se
faire aimer dans sa vieillesse.
Gustave Nadaud ; Éloge de la vie (1860)

On ne voit qu'on était heureux, qu'à l'heure où l'on


cesse de l'être.
Gustave Nadaud ; Le mandarin (1860)

Je parle franc, c'est-à-dire français.


Gustave Nadaud ; À propos d'annexion (1860)
L'affection, comme les fleuves, descend et ne
remonte pas.
Gustave Nadaud ; Le nid abandonné (1851)

Prenons ce que le sort nous donne, sans pleurer ce


qu'il nous ravit.
Gustave Nadaud ; Les projets de jeunesse (1832)

Qui n'a rien, n'a rien à craindre.


Gustave Nadaud ; La chanson de Gros-Pierre (1851)

Ah ! qu'ils étaient doux, les jours d'innocence, les


jours de notre enfance qui sont loin de nous !
Gustave Nadaud ; La nacelle (1851)

L'Amour est un dieu folâtre qui cause bien de l'ennui.


Gustave Nadaud ; Des bêtises (1851)

Répond qu'à danseuse légère, il faut allonger le


jupon.
Gustave Nadaud ; La petite ville (1851)

Semez, semez sans espérance, les bienfaits qui font


des ingrats ; la vertu ne me touche pas, quand elle
attend sa récompense.
Gustave Nadaud ; Ma philosophie (1851)

Le premier pas dans la sagesse, c'est l'amour d'un


Dieu révélé ; c'est le mépris de la richesse : on peut
l'avoir, puisque je l'ai.
Gustave Nadaud ; Ma philosophie (1851)

Près de l'amour, tout sait charmer ; loin de l'amour,


tout est tristesse.
Gustave Nadaud ; Il faut aimer (1851)

Ma santé, c'est mon trésor ; et bonhomme vit encore !


Gustave Nadaud ; Bonhomme (1832)

On peut, en méprisant les hommes, aimer encore


l'humanité.
Gustave Nadaud ; Ma philosophie (1851)

Les 100 citations de Napoléon Bonaparte :

En amour, la victoire de l'homme, c'est la fuite.


Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

Le courage est comme l'amour, il veut de l'espérance


pour nourriture.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

On ne fait bien que ce qu'on fait soi-même.


Napoléon Bonaparte ; Mémoires, Manuscrit de
Sainte-Hélène (1821)

Il n'y a dans la force ni erreur, ni illusion : c'est le vrai


mis à nu.
Napoléon Bonaparte ; Mémoires, Manuscrit de
Sainte-Hélène (1821)

L'apanage des bons sera d'être toujours malfamé


chez le méchant.
Napoléon Bonaparte ; Le souper de Beaucaire, le 29
juillet 1793.

Le monde est une grande comédie où l'on trouve dix


Tartuffes pour un Molière.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

Un rien bien souvent a décidé des plus grands


évènements.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

Tomber du haut du sublime est la plus lourde chute


que l'on puisse faire.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

Du sublime au ridicule, il n'y a qu'un pas.


Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

L'adultère, qui dans le Code civil est un fait immense,


n'est dans le fait qu'une galanterie, une affaire de bal
masqué.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

Il y a des gens qui ne sont vertueux que parce que les


occasions du vice leur manquent.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

Il est toujours vil et déshonorant de calomnier celui qui


est malheureux.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

Les âmes fortes repoussent la volupté, comme les


nautoniers évitent les écueils.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

L'avenir est dans le sein de Dieu.


Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

L'estime de ses contemporains est un bien plus réel


que l'admiration de la postérité.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

Ce que l'on appelle loi naturelle, n'est que celle de


l'intérêt et de la raison.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)
Rien de plus impérieux que la faiblesse qui se sent
appuyée de la force.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

Qui n'a pas le courage de supporter l'adversité n'est


pas un homme.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

Un livre curieux serait celui dans lequel on ne


trouverait pas de mensonge.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

L'opinion fait les braves, la nature fait les intrépides.


Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

On respecte dans l'abaissement ceux qui se sont


respectés dans la grandeur.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

Le courage affermit un trône ; la lâcheté, l'infamie


l'ébranlent : il vaut mieux abdiquer.
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-
1821)

On peut s'arrêter quand on monte ; jamais quand on


descend.
Napoléon Bonaparte ; Mémoires, Manuscrit de
Sainte-Hélène (1821)

Tout devient facile quand on suit l'opinion.


Napoléon Bonaparte ; Mémoires, Manuscrit de
Sainte-Hélène (1821)

La prudence est plus dangereuse que l'audace.


Napoléon Bonaparte ; Mémoires, Manuscrit de
Sainte-Hélène (1821)

Les 15 citations de Pablo Neruda :

J'aime l'amour qui se partage en baisers.


Pablo Neruda ; Farewell (1974)

Je ne peux t'aimer qu'avec des baisers et des


coquelicots.
Pablo Neruda ; Résidence sur la terre (1944)

Il meurt lentement celui qui ne se laisse jamais aider.


Pablo Neruda ; Il meurt lentement (1974)

Il meurt lentement celui qui devient esclave de


l'habitude.
Pablo Neruda ; Il meurt lentement (1974)

Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou


d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Pablo Neruda ; Résidence sur la terre (1944)

Je me fie à ma vérité faute d'un mensonge à offrir.


Pablo Neruda ; La rose détachée et autres poèmes
(1982)

Un homme qui possède femme et foyer est déjà un


peu monarchiste.
Pablo Neruda ; Résidence sur la terre (1944)

La parole est une aile du silence.


Pablo Neruda ; La centaine d'amour (1995)

Il arrive que je me lasse d'être homme.


Pablo Neruda ; Walking around (1935)

Il meurt lentement celui qui ne voyage pas.


Pablo Neruda ; Il meurt lentement (1974)

En moi rien ne s'éteint ni s'oublie ; mon amour se


nourrit de ton amour.
Pablo Neruda ; Si tu m'oublies.

Il est si bref l'amour et l'oubli est si long.


Pablo Neruda ; Vingt poèmes d'amour, XX (1998)

J'ai construit ma maison comme un jouet, et j'y joue


du matin au soir.
Pablo Neruda ; J'avoue que j'ai vécu (1987)
La terre s'est imposée l'homme pour châtiment.
Pablo Neruda ; Le chant général (1940)

Les 81 citations de Friedrich Nietzsche :

On n'aime plus assez sa connaissance aussitôt qu’on


la communique aux autres.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

On n'aime, en définitive, que ses penchants, et non


pas ce vers quoi l'on penche.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Les familiarités d'un homme supérieur irritent, parce


qu’on ne peut pas y répondre par d'autres familiarités.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Il y a une exubérance dans la bonté qui semble être


de la méchanceté.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Il est inhumain de bénir lorsque l'on vous maudit.


Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Il y a une innocence dans le mensonge qui est signe


de bonne foi.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

La vanité d'autrui ne va contre notre goût que quand


elle va contre notre vanité.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

On ne hait pas tant qu'on méprise. On ne hait que son


égal ou son supérieur.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

On ment bien de la bouche : mais avec la gueule


qu'on fait en même temps, on dit la vérité quand
même.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Un berger a toujours besoin d'un mouton conducteur,


autrement il lui faut être à l'occasion mouton lui-
même.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Notre prochain n'est pas notre voisin, mais le voisin


de celui-ci.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

C'est son bas-ventre qui empêche l'homme de se


considérer comme un dieu.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Dans la fréquentation et la recherche des savants, on


trouve souvent un homme médiocre.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Qui ne sait pas trouver le chemin qui conduit à son


idéal vit de façon plus insolente que l'être sans idéal.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Un peuple est le détour de la nature pour parvenir à


six ou sept grands hommes.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Plus la vérité que tu veux enseigner est abstraite, plus


il te faut y amener les sens.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

La volonté de surmonter un penchant n'est que la


volonté d'en surmonter plusieurs autres.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Quand l'amour et la haine ne sont pas de la partie, la


femme joue médiocrement.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Veux-tu disposer quelqu'un en ta faveur ? Aie l'air


embarrassé devant lui.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Le criminel n'est souvent pas à la hauteur de son acte


: il le rapetisse et le calomnie.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Par la musique, les passions jouissent d'elles-mêmes.


Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)
Quand on veut dresser sa conscience, elle vous
embrasse, tout en vous mordant.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

La maturité de l'homme, c'est d'avoir retrouvé le


sérieux qu'on avait au jeu quand on était enfant.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

La femme apprend à haïr dans la mesure où elle


désapprend de charmer.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Qui se méprise soi-même s'honore du moins comme


contempteur.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Qui atteint son idéal, par cela même le dépasse.


Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Dans l'éloge il y a plus d'importunité que dans le


blâme.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Parler beaucoup de soi peut être un moyen comme


un autre pour se cacher.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

La pensée du suicide est une puissante consolation,


elle aide à bien passer plus d'une mauvaise nuit.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Ce qui se fait par amour se fait toujours par delà le


bien et le mal.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le


devenir lui-même.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

Dans la vengeance comme dans l'amour, la femme


est plus barbare que l'homme.
Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

L'homme ne s'élève que par ses erreurs.


Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Toute habitude rend notre main plus ingénieuse et


notre génie plus malhabile.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Un seul homme sans joie suffit pour créer dans toute


une maison une humeur chagrine.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Les animaux considèrent l'homme comme l'animal


absurde, qui rit et qui pleure, comme l'animal néfaste.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Dans le royaume des aveugles est roi celui qui a les


plus longues oreilles.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Avant l'effet on croit à d'autres causes qu'après l'effet.


Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

La vertu ne procure le bonheur qu'à ceux qui ont foi


en leur vertu.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Du fait que quelqu'un est « un grand homme » il ne


faut pas conclure qu'il est un homme ; peut-être n'est-
il qu'un enfant, ou bien un caméléon de tous les âges
de la vie, ou bien encore une petite vieille ensorcelée.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Rire, c'est être malicieux, mais avec une bonne


conscience.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

On entend seulement les questions auxquelles on est


capable de trouver une réponse.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

La façon la plus perfide de nuire à une cause, c'est de


la défendre, avec intention, par des arguments fautifs.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Un seul a toujours tort, mais à deux commence la


vérité.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Qui est toujours profondément occupé est au-dessus


de tout embarras.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Certains ne savent pas combien ils sont riches jusqu'à


ce qu'ils apprennent que leur richesse rend voleurs
même des gens riches.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Se consoler, c'est savoir accepter les conséquences.


Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

La cruauté est le remède de l'orgueil blessé.


Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

À vivre trop près d'un homme, il nous arrive la même


chose que si nous reprenons toujours une bonne
gravure avec les doigts nus : un beau jour nous avons
dans les mains un méchant papier sale et rien de
plus.
Friedrich Nietzsche ; Humain, trop humain (1878)

L'esprit libre hait toutes les habitudes et les règles,


tout le durable et le définitif.
Friedrich Nietzsche ; Humain, trop humain (1878)

Connaître, c'est comprendre toute chose au mieux de


nos intérêts.
Friedrich Nietzsche ; La volonté de puissance (1888)

Qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent


obéir.
Friedrich Nietzsche ; La volonté de puissance (1888)

Qui vit de combattre un ennemi a tout intérêt de le


laisser en vie.
Friedrich Nietzsche ; Humain, trop humain (1878)

Que l'homme cache ses mauvaises qualités et ses


vices ou qu'il les avoue avec franchise.
Friedrich Nietzsche ; Humain, trop humain (1878)

Vouloir le vrai, c'est s'avouer impuissant à le créer.


Friedrich Nietzsche ; Fragments posthumes (1854-
1889)

Chaque mot est un préjugé.


Friedrich Nietzsche ; Par-delà le bien et le mal (1886)

La boisson et le luxe conviennent aux pauvres de


pensée qui veulent avoir des sensations.
Friedrich Nietzsche ; La volonté de puissance (1888)

Les convictions sont plus dangereuses que les


mensonges.
Friedrich Nietzsche ; Humain, trop humain (1878)
Il faut avoir l'esprit et la bonne conscience de sa
fourberie.
Friedrich Nietzsche ; Aurore (1881)

Le fourbe est un animal inférieur, un dégénéré.


Friedrich Nietzsche ; Crépuscule des idoles (1888)

Voir souffrir un ennemi est la jouissance des


jouissances.
Friedrich Nietzsche ; Aurore (1881)

Voir souffrir un être méprisable, cela ne procure


aucune jouissance.
Friedrich Nietzsche ; Aurore (1881)

Compatir équivaut à mépriser.


Friedrich Nietzsche ; Aurore (1881)

C'est perdre de sa force que compatir.


Friedrich Nietzsche ; L'Antéchrist (1888)

Les pensées sont les ombres de nos sentiments.


Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Une âme délicate est gênée de savoir qu'on lui doit du


remerciement, une âme grossière, de savoir qu'elle en
doit.
Friedrich Nietzsche ; Humain, trop humain (1878)

La connaissance tue l'action, pour agir il faut que les


yeux se voilent d'un bandeau d'illusion.
Friedrich Nietzsche ; La naissance de la tragédie
(1871-1872)

Ce qu'on fait n'est jamais compris mais seulement


loué ou blâmé.
Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

La mère de la débauche n'est pas la joie mais


l'absence de joie.
Friedrich Nietzsche ; Humain, trop humain (1878)

Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et


liberté de mouvement.
Friedrich Nietzsche ; Aurore (1881)

Expérimenter, c'est imaginer.


Friedrich Nietzsche ; Aurore (1881)

Nul vainqueur ne croit au hasard.


Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Le châtiment est fait pour améliorer celui qui châtie.


Friedrich Nietzsche ; Le gai savoir (1882 et 1887)

Le génie réside dans l'instinct.


Friedrich Nietzsche ; La volonté de puissance (1888)

Les convictions sont des prisons.


Friedrich Nietzsche ; L'Antéchrist (1888)
Les 50 citations de Charles Nodier :

Le calme de l'esprit et la bienveillance de l'âme


composent le seul vrai bonheur de l'homme.
Charles Nodier ; Sibylle Mérian (1835)

Le caractère de l'amour vrai, c'est de donner tout ce


qu'il a pour enrichir ce qu'il aime.
Charles Nodier ; Mélanges de philosophie et de
littérature (1843)

Tout croire est d'un imbécile, tout nier est d'un sot.
Charles Nodier ; Inès de Las Sierras (1837)

Il n'y a rien de plus difficile et de plus périlleux à dire


que ce qui n'a jamais été dit.
Charles Nodier ; Le sommeil et les rêves (1832)

Ôtez au génie les visions du monde merveilleux, et


vous lui ôterez ses ailes.
Charles Nodier ; Le sommeil et les rêves (1832)

Le véritable amour ne connaît point de bornes, il les a


franchit, et les laisse derrière lui.
Charles Nodier ; De l'amour et de son influence
(1832)

Le véritable amour donne tout pour tout ; il possède


tout dans ce qu'il aime parce que ce qu'il aime est tout
et renferme tout. Il ne craint pas de se donner tout
entier, parce que tout lui est donné.
Charles Nodier ; De l'amour et de son influence
(1832)

Celui qui aime comme un fou court, vole et se réjouit,


il est libre et rien ne l'arrête.
Charles Nodier ; De l'amour et de son influence
(1832)

Il n'y a rien de plus doux que l'amour, rien de plus fort,


rien de plus élevé, rien de plus étendu, rien de plus
gracieux, rien de plus parfait et de meilleur au ciel et
sur la terre, parce que l'amour est né de Dieu et qu'il
ne peut se reposer qu'en Dieu au-dessus de tous les
objets créés.
Charles Nodier ; De l'amour et de son influence
(1832)

L'amour veut s'élever toujours, et rien de ce qui est


ici-bas ne lui suffit.
Charles Nodier ; De l'amour et de son influence
(1832)

L'amour veut être indépendant et dégagé de toute


affection qui le distrait de celle qui le possède, afin
qu'aucune illusion ne le séduise et qu'aucune douleur
ne le rebute.
Charles Nodier ; De l'amour et de son influence
(1832)
On ne peut pas s'imaginer qu'une femme qu'on a vue
jouer à la poupée à l'âge de six ans puisse mourir
d'un chagrin d'amour à vingt-cinq ans, et pourtant cela
s'est vu.
Charles Nodier ; Pensées inédites (1844)

Les goûts simples donnent la paix du cœur.


Charles Nodier ; Sibylle Mérian (1835)

Le bonheur, c'est de faire du bien selon sa puissance,


quand l'occasion s'en présente.
Charles Nodier ; La fée aux miettes (1832)

Le bonheur, c'est de n'avoir rien à se reprocher.


Charles Nodier ; La fée aux miettes (1832)

L'affaire de la vie, c'est de vivre et d'espérer.


Charles Nodier ; La fée aux miettes (1832)

La folie, c'est l'état d'un esprit qui s'abandonne sans


règles à toutes les chimères dont il est frappé.
Charles Nodier ; Lydie ou la résurrection (1839)

La folie est quelquefois contagieuse.


Charles Nodier ; Lydie ou la résurrection (1839)

L'amour de l'or ronge d'avarice et de souci.


Charles Nodier ; Lydie ou la résurrection (1839)

L'expérience nous apprend la réalité des choses, et


élève notre esprit à la connaissance des vérités.
Charles Nodier ; Lydie ou la résurrection (1839)

On a le cœur tendre quand on est jeune.


Charles Nodier ; Lydie ou la résurrection (1839)

On ne dépense guère quand on n'est pas assez riche


pour donner.
Charles Nodier ; Lydie ou la résurrection (1839)

Nous sommes sur la terre pour nous aimer, nous


aider les uns les autres à porter le poids de la vie.
Charles Nodier ; Lydie ou la résurrection (1839)

Mourir, c'est passer d'une auberge à une autre.


Charles Nodier ; Lydie ou la résurrection (1839)

La vie n'est qu'un voyage.


Charles Nodier ; Lydie ou la résurrection (1839)

Rien ne conduit plus facilement à l'égoïsme que la


lassitude d'une sensibilité aigrie.
Charles Nodier ; Lydie ou la résurrection (1839)

Quiconque est parvenu à discerner le bien du mal a


déjà perdu son innocence.
Charles Nodier ; Lydie ou la résurrection (1839)

Tout gentil que vous êtes, vous pourriez en être cette


fois-ci pour vos peines.
Charles Nodier ; Baptiste Montauban (1835)

Nulle sanction ne peut être infligée à un homme libre


que par l'autorité de la loi.
Charles Nodier ; Lidivine (1835)

Les hommes ne sont jamais si méchants qu'ils en ont


l'air.
Charles Nodier ; Lidivine (1835)

La première des conditions de l'hygiène, c'est une


bonne conscience.
Charles Nodier ; Lidivine (1835)

Il fut savant, c'est peu de chose ; il fut célèbre, ce


n'est rien.
Charles Nodier ; Sibylle Mérian (1835)

L'amour de la nature est un acheminement à la vertu.


Charles Nodier ; Sibylle Mérian (1835)

Quand on étonne les femmes, on les intéresse, et


quand on les intéresse, on est bien près de leur plaire.
Charles Nodier ; Souvenirs de jeunesse, Séraphine
(1832)

La tolérance est le seul remède contre la diversité des


opinions.
Charles Nodier ; Dictionnaire universel de la Langue
française (1823)

La tolérance est mère de la paix.


Charles Nodier ; Dictionnaire universel de la Langue
française (1823)

Tout pour rien, ou rien pour tout.


Charles Nodier ; Mélanges de philosophie et de
littérature (1843)

Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à demi, on le


double quand on le donne.
Charles Nodier ; Babouk ou l'homme heureux (1836)

Quiconque pense au crime est près de s'y résoudre.


Charles Nodier ; Trésor et des trois hommes (1835)

Il y a dans le cœur d'une femme qui commence à


aimer un immense besoin de souffrir.
Charles Nodier ; Smarra, Le récit (1821)

La vie des bons est une jeunesse perpétuelle.


Charles Nodier ; La légende de sœur Béatrix (1838)

Le mot doit mûrir sur l'idée, et puis tomber comme un


fruit mûr.
Charles Nodier ; Dictionnaire raisonné des
onomatopées (1808)

Un sexe régit l'univers. On l'adore, on le craint, on


l'obsède, on en glose. On en dit du mal en prose, on
en dit du mal en vers.
Charles Nodier ; Furies et les grâces (1835)

Le bonheur est toute la sagesse, et rêver est tout le


bonheur.
Charles Nodier ; Le fou du Pirée (1835)

Il n'y a que deux choses qui servent au bonheur :


Croire et Aimer.
Charles Nodier ; La fée aux miettes (1832)

Ce qu'il y a de plus bas au monde, c'est de mortifier la


pauvreté.
Charles Nodier ; La fée aux miettes, chap. 20 (1832)

Il faut bien passer quelque vanité aux pauvres gens,


cest le seul dédommagement de leurs misères.
Charles Nodier ; La fée aux miettes, chap. 6 (1832)

Il faut maintenant penser à l'avenir, qui est toute la vie


du sage ; puisque le présent n'est jamais, et que le
passé ne sera plus.
Charles Nodier ; La fée aux miettes, chap. 4 (1832)

Mille ans sont si peu de temps pour posséder ce


qu'on aime, si peu de temps pour le pleurer !
Charles Nodier ; Trilby (1822)

L'amour, hélas ! vient trop tard et s'en va trop tôt.


Charles Nodier ; Piranèse (1836)

Les 57 citations de Amélie Nothomb :

On ne décide pas de tomber amoureux d'un être


humain, on tombe amoureux d'un être humain.
Amélie Nothomb ; Péplum (1996)

Pour apprécier de son vivant une réputation


posthume, rien de tel que de l'anticiper par écrit.
Amélie Nothomb ; Le voyage d'hiver (2009)

Le plus souvent, les laides et les laids se marient


entre eux : c'est comme s'ils multipliaient leur laideur
par deux.
Amélie Nothomb ; Attentat (1997)

La femme laide est poignante et drôle ; l'homme laid


est sinistre et grisâtre.
Amélie Nothomb ; Attentat (1997)

Un écrivain qui hait les métaphores, c'est aussi


absurde qu'un banquier qui haïrait l'argent.
Amélie Nothomb ; Hygiène de l'assassin (1992)

Pour l'homme, c'est la carrière dont tout dépend ; pour


la femme, ce sont les enfants.
Amélie Nothomb ; Mercure (1998)
Quand on voit ce que certaines personnes appellent
amour, on a envie de vomir.
Amélie Nothomb ; Cosmétique de l'ennemi (2001)

C'est une maladie fréquente, la pathologie du


mensonge.
Amélie Nothomb ; Antéchrista (2003)

Faire l'amour avec celle qu'on aime, c'est le sommet


du bonheur terrestre.
Amélie Nothomb ; Une forme de vie (2010)

Dire à une femme qu'elle est belle, c'est lui dire qu'elle
est bête.
Amélie Nothomb ; Attentat (1997)

J'ai eu beaucoup d'ennuis avec les hommes, et quand


je n'avais pas des ennuis avec eux, j'avais l'ennui, ce
qui n'est pas mieux !
Amélie Nothomb ; Attentat (1997)

Le but de la magie, c'est d'amener l'autre à douter du


réel.
Amélie Nothomb ; Tuer le père (2011).

Il y a une jouissance que rien n'égale : l'illusion d'avoir


du sens.
Amélie Nothomb ; Une forme de vie (2010)

S'il y a bien un mal qu'il vaut mieux prévenir que


guérir, c'est l'obésité.
Amélie Nothomb ; Une forme de vie (2010)

Contre le toucher, il y a la loi : vous pouvez appeler la


police si l'on vous touche contre votre gré.
Amélie Nothomb ; Cosmétique de l'ennemi (2001)

Toucher le fond est moins effrayant que rester à la


surface de l'abject.
Amélie Nothomb ; Antéchrista (2003)

L'amour n'a aucun sens, et c'est pour cette raison qu'il


est sacré.
Amélie Nothomb ; Hygiène de l'assassin (1992)

Parler est un acte aussi créateur que destructeur.


Amélie Nothomb ; Métaphysique des tubes (2000)

Ne dites pas trop de mal de vous-même : on vous


croirait.
Amélie Nothomb ; Stupeur et tremblements (1999)

Il y aura toujours dans la foule un crétin qui, sous


prétexte qu'il ne comprend pas, décrétera qu'il n'y a
rien à comprendre.
Amélie Nothomb ; Péplum (1996)

Un être qui a compté compte toujours.


Amélie Nothomb ; Ni d'Ève ni d'Adam (2007)
Il y a toujours une poignée de désœuvrés, de
végétariens, de critiques novices, d'étudiants
masochistes ou encore de curieux qui vont jusqu'à lire
les livres qu'ils achètent !
Amélie Nothomb ; Hygiène de l'assassin (1992)

La main, siège de la jouissance de l'écrivain.


Amélie Nothomb ; Hygiène de l'assassin (1992)

Le verbe le plus rare et le plus difficile : le verbe


aimer.
Amélie Nothomb ; Hygiène de l'assassin (1992)

Dans une carrière réussie, il faut un roman inachevé


pour être crédible.
Amélie Nothomb ; Hygiène de l'assassin (1992)

La race humaine est ainsi faite que des êtres sains


d'esprit seraient prêts à sacrifier leur jeunesse, leur
corps, leurs amours, leurs amis, leur bonheur et
beaucoup plus encore sur l'autel d'un fantasme
appelé éternité.
Amélie Nothomb ; Hygiène de l'assassin (1992)

Le doute et la peur sont les auxiliaires des grandes


initiatives.
Amélie Nothomb ; Hygiène de l'assassin (1992)

L'amour : c'est une maladie qui rend mauvais. Dès


que l'on aime vraiment quelqu'un, on ne peut
s'empêcher de lui nuire, même et surtout si l'on veut
le rendre heureux.
Amélie Nothomb ; Mercure (1998)

Quand on a la possibilité de ne pas mourir, c'est un


devoir que de rester en vie !
Amélie Nothomb ; Mercure (1998)

Pour habiter une île, il faut avoir quelque chose à


cacher.
Amélie Nothomb ; Mercure (1998)

Les adultes ne peuvent pas faire plus beau cadeau


aux enfants que de les oublier.
Amélie Nothomb ; Le sabotage amoureux (1993)

La liberté, c'est d'être enfin livrés à nous-mêmes.


Amélie Nothomb ; Le sabotage amoureux (1993)

La guerre n'est jamais aussi belle que la nuit : les cris


de peur de l'ennemi résonnent mieux dans l'obscurité.
Amélie Nothomb ; Le sabotage amoureux (1993)

La prétention fait écrire.


Amélie Nothomb ; Le sabotage amoureux (1993)

Rien n'est plus agréable que d'avoir trop d'air dans le


cerveau.
Amélie Nothomb ; Le sabotage amoureux (1993)
Les mensonges ont de curieux pouvoirs : celui qui les
a inventés leur obéit.
Amélie Nothomb ; Le fait du prince (2008)

Passé l'âge de vingt-cinq ans, toute rencontre


humaine est une répétition.
Amélie Nothomb ; Le fait du prince (2008)

Si un invité meurt inopinément chez vous, ne


prévenez surtout pas la police. Appelez un taxi et
dites-lui de vous conduire à l'hôpital avec cet ami qui
a un malaise. Le décès sera constaté en arrivant aux
urgences et vous pourrez assurer, témoin à l'appui,
que l'individu a trépassé en chemin. Moyennant quoi,
on vous fichera la paix !
Amélie Nothomb ; Le fait du prince (2008)

La seule excuse de la guerre, c'est qu'elle correspond


à une folie de l'espèce humaine.
Amélie Nothomb ; Péplum (1996)

Ce sont toujours les mochetés qui critiquent le


physique des autres mochetés.
Amélie Nothomb ; Péplum (1996)

Le silence est la plus belle preuve de l'amour.


Amélie Nothomb ; Péplum (1996)

Divorce - La seule manière d'enrayer ce phénomène


est de rendre le mariage renouvelable, et donc
résiliable.
Amélie Nothomb ; Péplum (1996)

Le seul mauvais choix est l'absence de choix.


Amélie Nothomb ; Métaphysique des tubes (2000)

On ne manque de rien quand on n’aime rien.


Amélie Nothomb ; Les Catilinaires (1995)

L'amour est une question de foi ; la foi est une


question de risque.
Amélie Nothomb ; Barbe bleue (2012).

Le silence est plus tapageur que tout.


Amélie Nothomb ; Mercure (1998)

La vie commence là où commence le regard.


Amélie Nothomb ; Métaphysique des tubes (2000)

Il existe depuis très longtemps une immense secte


d'imbéciles qui opposent sensualité et intelligence.
Amélie Nothomb ; Métaphysique des tubes (2000)

On n'a rien inventé de mieux que la bêtise pour se


croire intelligent.
Amélie Nothomb ; Métaphysique des tubes (2000)

Il y a des femmes qu'il faut aimer malgré elles, et des


actes qu'il faut accomplir malgré soi.
Amélie Nothomb ; Le voyage d'hiver (2009)
Les 60 citations de Antoine Oudin :

Il a une tête de fausse couche (être laid).


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Elle a bien du lait caché sous sa chemise (être laide).


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il a tété de bon lait (avoir été bien nourri).


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Au pain et au couteau (être familier).


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il est bon comme du pain (trop gentil).


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il laisse manger son pain (être lâche).


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il a mis le pain dans un four froid (mal employer une


chose).
Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Rendre pain pour fouace (rendre la pareille).


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il boit plus qu'un tonneau (ivrogne).


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)
Il est aussi rond qu'un tonneau (être gros).
Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

C'est un Richard sans peur (un homme vaillant).


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il est fourni de fil et d'aiguilles (ne manquer de rien)


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

À l'appétit peu de chose.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il a beau danser, il est monté sur des flûtes (mal


danser).
Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il est fait comme quatre œufs (mal foutu).


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

On n'a jamais bon marché de méchante marchandise.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il est plein comme un œuf.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Ils sont comme le sac du charbonnier, l'un gâte l'autre.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il ne sort du sac que ce qu'il y a.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)
Qui perd manger pour manger ne perd rien.
Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Que celui qui a fait la faute la boive.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

C'est un homme d'une bonne pâte.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Amoureux des onze mille vierges.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Chaque vin a sa lie.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il n'est sauce que d'appétit.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il ne faut point tourner autour du pot.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il n'est pas si méchant pot qui ne trouve son


couvercle.
Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Faire payer les pots cassés.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Découvrir le pot aux roses.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Dans les vieux pots les bonnes soupes.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Cet habit vous est fait comme de cire.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il m'en souvient aussi peu que de ma première


chemise.
Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il a trouvé chaussure à son pied.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Quand la cage est faite l'oiseau s'envole.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Gouverne ta bouche selon ta bourse.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il est triste comme un bonnet de nuit sans coiffe.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Que celui qui ne sait pas son métier l'apprenne.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Marchandise qui plaît est à moitié vendue.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)
Marchand qui perd ne peut rire.
Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

J'y perds mon latin.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il me fait des contes à dormir debout.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Un barbier rase l'autre.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Qui fait beaucoup de bruit fait peu de besogne.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Qui a des affaires claires n'a des avocats que faire.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il est avaricieux, il garde son argent pour boire.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Argent comptant porte médecine.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

À chacun suivant son mérite.


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)
Il est vaillant comme l'épée qu'il porte.
Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Il joue de l'épée à deux jambes (fuir).


Antoine Oudin ; Les curiosités françaises (1640)

Les 51 citations de Ovide :

La beauté et la chasteté sont toujours en querelle.


Ovide ; Les héroïdes - env. 10 av. J.-C.

L'amant qu'on ne voit plus est bientôt oublié.


Ovide ; L'art d'aimer - env. 2 ap. J.-C.

L'espoir empêche bien des hommes de se pendre.


Ovide ; Epistulea ex Ponto, I, VI, 39 - env. 5 ap. J.-C.

À tous les amoureux, la solitude est dangereuse.


Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Mieux vaut bien faire le mal que mal faire le bien.


Ovide ; Les métamorphoses, II - env. 7 av. J.-C.

L'amour s'introduit bien souvent sous le voile de


l'amitié.
Ovide ; Fragments - Ier siècle.

Ce qui gagne surtout les cœurs, c'est une adroite


complaisance.
Ovide ; L'art d'aimer - env. 2 ap. J.-C.

Apprends, si tu es doué de sens, à estimer chaque


chose à sa juste valeur.
Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Pour chasser l'Amour, tous les moyens sont bons.


Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Honneur à celui qui revendique sa liberté, et brise ses


fers.
Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

C'est un crime que de haïr aujourd'hui la femme qu'on


aimait hier.
Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

C'est par degrés, et non pas tout à coup, qu'on


parvient réellement à éteindre sa flamme.
Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Qui dit à tout le monde « je n'aime plus », aime


encore.
Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Sachez vous contenir, et vous serez récompensé de


votre discrétion.
Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

L'amour que nourrit la jalousie dure longtemps ; si


vous voulez le bannir, bannissez la défiance.
Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

L'oiseau évite les filets quand ils sont trop visibles.


Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

L'amour naît par l'habitude ; c'est l'habitude aussi qui


le tue.
Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Riez quand vous avez plutôt envie de pleurer.


Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Toujours un nouvel amour triomphe de celui qui l'a


précédé.
Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

La pauvreté n'a pas de quoi nourrir l'amour.


Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Les richesses sont l'aliment de la passion luxurieuse.


Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Le cœur des amants est en butte à mille artifices.


Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Pleurer est un art auquel s'exercent les belles.


Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

En amour, les larmes valent les discours les plus


éloquents.
Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Se borner à parler sans cesse de son amour, pauvre


moyen pour réussir ! Si les discours flattent les
femmes, les actions seules ont le pouvoir de les
convaincre.
Ovide ; Fragments - Ier siècle.

Plus on boit, plus on a soif.


Ovide ; Fasti, I, 216 - env. 3 ap. J.-C.

C'est l'élégance simple qui nous charme.


Ovide ; Conseils aux femmes - Ier siècle.

La femme chaste est celle qui n'a pas été sollicitée.


Ovide ; Les amours, IV, VIII, 43 - env. 15 av. J.-C.

Celui qui a fait naufrage tremble devant les flots


tranquilles.
Ovide ; Epistulea ex Ponto, II, VII, 8 - env. 13 ap. J.-C.

Les pleurs ont aussi leur volupté.


Ovide ; Les tristes, III, III, 27 - env. 9 ap. J.-C.

L'usage fait briller le métal.


Ovide ; Epistulea ex Ponto, IV, X, 5 - env. 13 ap. J.-C.

L'évenement juge les actes.


Ovide ; Les héroïdes, II, 85 - env. 10 av. J.-C.

L'amour a plus d'un style, on plaît quand on varie.


Ovide ; L'art d'aimer - env. 2 ap. J.-C.

L'amour le plus vif meurt faute d'espérance ! Osez


tout, armez-vous d'une noble assurance.
Ovide ; L'art d'aimer - env. 2 ap. J.-C.

Du chemin déjà fait sans être curieux, sur celui qui


vous reste ayez toujours les yeux.
Ovide ; Les métamorphoses, I - env. 7 av. J.-C.

Le mal veut plus de soins, mais n'est pas sans


remède.
Ovide ; Les métamorphoses, I - env. 7 av. J.-C.

Les années nous viennent sans bruit.


Ovide ; Les fastes - env. 10 ap. J.-C.

Un peu d'amour et de douceur font naître amoureuse


langueur.
Ovide ; L'art d'aimer - env. 2 ap. J.-C.

Ce que deux veulent n'échoue pas.


Ovide ; Les amours, II, III, 16 - env. 15 av. J.-C.

Ne mange pas ton blé en herbe.


Ovide ; Les héroïdes, XVII, 263 - env. 10 av. J.-C.
Il y a autant de douleurs dans l'amour que de
coquillages sur la plage.
Ovide ; L'art d'aimer, II, 519 - env. 2 ap. J.-C.

L'amour et la toux ne se peuvent cacher.


Ovide ; Les héroïdes, XII, 37 - env. 10 av. J.-C.

Le feu couvert est le plus ardent.


Ovide ; Les métamorphoses, IV, 64 - env. 7 av. J.-C.

La majesté et l'amour n'habitent pas la même


demeure.
Ovide ; Les métamorphoses, II, 846 - env. 7 av. J.-C.

La nuit ne connaît pas la honte.


Ovide ; Les amours, I, 6, 60 - env. 15 av. J.-C.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières.


Ovide ; Les remèdes à l'amour - env. 10 ap. J.-C.

Garde-toi, dérobant le baiser sur sa bouche, que trop


d'emportement parfois ne l'effarouche.
Ovide ; L'art d'aimer - env. 2 ap. J.-C.

Reviens plus ardent aux combats amoureux, que ta


fidélité se prouve par tes feux.
Ovide ; L'art d'aimer - env. 2 ap. J.-C.

Novices en amour, pour vous dans ce poème,


j'enseigne l'art d'aimer : qu'on me lise et qu'on aime.
Ovide ; L'art d'aimer - env. 2 ap. J.-C.

La nuit, toutes les femmes sont belles.


Ovide ; L'art d'aimer - env. 2 ap. J.-C.

Les 75 citations de Axel Oxenstiern :

La sagesse défend de juger sur de simples


apparences, d'ajouter foi à tout ce qu'on entend, de
faire tout ce qu'on peut, de dire tout ce qu'on fait, et
de dépenser tout ce qu'on a. On trouve pourtant
quelquefois de rigides observateurs des premières de
ces maximes, qui, par malheur, ont négligé d'observer
la dernière.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur la sagesse (1652)

Les mensonges sont de la nature des boules de neige


qui tombent des montagnes ; ils grossissent à mesure
qu'ils font chemin, jusqu'à ce qu'ils se dissipent, se
fondent, et enfin se réduisent à rien.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur les mensonges
(1652)

La perte du temps est la plus irréparable, et c'est celle


qui inquiète le moins.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur le temps (1652)

Avec un peu d'argent un homme est quelque chose,


un homme sans argent est un peu moins que rien.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur l'argent (1652)
La vertu est la fille du ciel, heureux celui qui la cultive
dès son enfance.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur la vertu (1652)

Les erreurs les plus monstrueuses ont toujours été la


production des plus grands génies.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur les erreurs (1648)

L'étude est l'ornement et le lustre d'un homme, elle


donne un brillant merveilleux à ses qualités.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur l'étude (1652)

L'Avarice court jusqu'aux Indes au travers de mille


périls pour nous en rapporter les perles et les
diamants. La Folie les expose en vente, et la Vanité
les achète.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur l'avarice (1652)

La plus belle réputation que puisse acquérir un


excellent poète, est de passer pour un agréable
menteur.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur la poésie (1652)

Un homme sans argent est continuellement à l'agonie,


l'argent sans homme est une chose morte.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur l'argent (1652)

Une belle âme n'est pas toujours hôtesse d'un beau


corps ; les agréments de celui-ci sont un piège, où les
sots ne manquent jamais de se laisser surprendre, et
que les sages mêmes ont quelquefois de la peine à
éviter.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur l'âme (1652)

Etre content de soi-même est la marque certaine d'un


mauvais goût.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur le contentement
(1652)

La céruse et le vermillon remplâtrent le visage des


femmes, mais la fortune est de fard de l'homme.
Axel Oxenstiern ; Réflexions et maximes (1645)

L'éloquence est préférable à tout autre agrément, elle


distribue souvent des couronnes de laurier et de
myrte.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur l'éloquence (1652)

La familiarité ouvre la porte à l'amour, mais elle la


ferme à l'amitié.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur la familiarité (1652)

L'homme qui fait beaucoup de compliments les


pervertit.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur les compliments
(1652)

C'est un bonheur pour nous qu'il n'y ait rien de parfait


sur la terre.
Axel Oxenstiern ; Réflexions et maximes (1645)
L'espérance a la vertu d'encourager ceux qui au
milieu des adversités manque de force.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur l'espérance (1652)

Tant que l'espérance l'accompagne, quelque disgrâce


qui puisse arriver, l'homme se soutient.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur l'espérance (1652)

L'espérance, c'est elle qui fait revivre les esprits les


plus abattus.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur l'espérance (1652)

L'homme est souvent la dupe de ses espérances, et


de la connaissance de ceux à qui il a rendu service.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur l'espérance (1652)

L'espérance est la consolation des malheureux, et le


soutien des mortels ici-bas.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur l'espérance (1652)

II n'y a qu'une sincère générosité qui sache


assaisonner ses bienfaits de tout ce qui peut les
rendre précieux.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur la générosité (1652)

La vraie libéralité est toujours accompagnée de


circonstances propres à la rendre parfaite.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur la libéralité (1652)

Tout passe, tout fuit ici-bas, nous sommes emportés


par le rapide tourbillon du temps.
Axel Oxenstiern ; Réflexions sur le temps qui passe
(1652)

Les 92 citations de Marcel Pagnol :

On peut aussi être un couillon sans être un savant,


tout est possible !
Marcel Pagnol ; La femme du boulanger (1938)

Je ne te reproche pas d'être cocu, ce n'est pas de ta


faute, et puis tout le monde le sait !
Marcel Pagnol ; Marius (1929)

Une goutte de philosophie est un poison pour un


ignorant !
Marcel Pagnol ; Judas, le 6 octobre 1955.

C'est déjà bien assez triste de mourir... s'il faut encore


voir pleurer les autres !
Marcel Pagnol ; César (1946)

Tu n'es pas cocu par accident : tu es cocu de


naissance !
Marcel Pagnol ; La femme du boulanger (1938)

À mon avis, tu devrais avoir la pudeur de ne pas me


demander mon avis !
Marcel Pagnol ; Le Schpountz (1938)
Le rire, c'est une chose humaine, une vertu qui
n'appartient qu'aux hommes, et que Dieu peut-être
leur a donnée pour les consoler d'être intelligents.
Marcel Pagnol ; Le Schpountz (1938)

Ce pauvre cerveau, petit à petit, il est devenu comme


un pois chiche ; peuchère, quand il marchait dans la
rue, ce petit cerveau lui sautait dans la grande tête, et
ça sonnait comme un grelot de bicyclette.
Marcel Pagnol ; Fanny (1931)

Dieu juge votre repentir, et il m'inspire la pénitence


que je dois vous infliger.
Marcel Pagnol ; Les lettres de mon moulin (1954)

Soyez vous-même, c'est votre seule chance d'être


original.
Marcel Pagnol ; Œuvres complètes (1971)

Pour gagner de l'argent, il faut bien le prendre à


quelqu'un.
Marcel Pagnol ; Topaze (1928)

L'unique et noble richesse ce n'est pas l'amour qu'on


inspire, c'est celui qu'on a dans le cœur.
Marcel Pagnol ; La prière aux étoiles (1941)

Voyons, tu crois qu'un homme qui se gagne une


femme aussi belle que toi peut avoir l'envie de la
quitter pour courir les mers ? Il sera bien trop occupé
à surveiller les galants qui seront autour de toi comme
les mouches sur une fraise.
Marcel Pagnol ; Marius, le 9 mars 1929.

Non, d'être cocu, ce n'est pas un péché... Va, tu iras


au Paradis quand même !
Marcel Pagnol ; César (1946)

Une séparation prolongée détruit n'importe quel


amour.
Marcel Pagnol ; La petite fille aux yeux sombres
(1921)

Il faut se méfier des promesses des hommes : elles


ne valent pas plus que les serments des femmes.
Marcel Pagnol ; La prière aux étoiles (1941)

Un amour heureux dure six mois ; un amour


malheureux peut durer six ans.
Marcel Pagnol ; La petite fille aux yeux sombres
(1921)

Le droit, c'est un bien grand mot. Vous parlez de droit,


mais il y a aussi des devoirs.
Marcel Pagnol ; César (1946)

Je te pardonne tout le mal que tu m'as fait, et celui


que tu me feras.
Marcel Pagnol ; La prière aux étoiles (1941)

Avec les femmes, il faut s'attendre à tout.


Marcel Pagnol ; La femme du boulanger (1938)

Un homme digne ne doit pas vivre de la charité des


autres.
Marcel Pagnol ; Les lettres de mon moulin (1954)

Avoir pitié, c'est se sentir égal à une autre créature


humaine qui souffre.
Marcel Pagnol ; Notes sur le rire, Essai (1947)

La vraie gloire ne peut être donnée par le public qui


n'accorde que le succès.
Marcel Pagnol ; Cigalon (1935)

Tous nos rêves n'étaient que des rêves, les baisers


d'hier sont morts pour jamais.
Marcel Pagnol ; La petite fille aux yeux sombres
(1921)

Tous nos rêves n'étaient que des rêves, et notre bel


hier s'est enfui pour jamais.
Marcel Pagnol ; Jazz, le 6 décembre 1926.

Les observations d'un ancien cocu et d'un cocu de


l'active n'ont sur moi aucune influence !
Marcel Pagnol ; Fanny (1931)

Il n'est pas prudent de dire jamais.


Marcel Pagnol ; Œuvres complètes (1971)
Pour être jaloux, il faut être amoureux !
Marcel Pagnol ; Marius (1929)

On a tort de dire des mensonges ; mais dans la vie,


des fois, il faut être plus fin que les gens !
Marcel Pagnol ; Angèle (1934)

Oui, l'habit ça flatte toujours ; et ce n'est pas moi qui


suis élégant, c'est mon costume.
Marcel Pagnol ; Fanny (1931)

Quand on apporte une mauvaise nouvelle, personne


ne pense à vous offrir à boire.
Marcel Pagnol ; César (1946)

On trouve des raisons parce qu'on a toujours besoin


de raisons : ça tranquillise.
Marcel Pagnol ; Le Schpountz (1938)

C'est bien la peine d'avoir un estomac comme deux


monuments, et de ne pas pouvoir faire un enfant.
Marcel Pagnol ; Fanny (1931)

Quand on a peur de quelqu'un, on croit facilement le


mal qu'on dit de lui.
Marcel Pagnol ; César (1946)

Si les péchés faisaient souffrir quand on les fait, nous


serions tous des saints !
Marcel Pagnol ; César (1946)
Le mépris des proverbes, c'est le commencement de
la fortune.
Marcel Pagnol ; Topaze (1928)

Le plus affreux de la médiocrité, c'est qu'on finit par


l'accepter.
Marcel Pagnol ; Les marchands de gloire, le 15 avril
1925.

Comme tu as la tronche un peu faible, ça te frappe


sur le cigare, et après, tu inventes des romans !
Marcel Pagnol ; César (1946)

Comme on est faible, quand on est dans son tort !


Marcel Pagnol ; Le château de ma mère (1957)

J'aime mieux être barbeau que d'être président de la


République.
Marcel Pagnol ; Angèle (1934)

Bon à rien, ce serait encore trop dire : Tu n'es pas bon


à rien, tu es mauvais à tout.
Marcel Pagnol ; Le Schpountz (1938)

Ressusciter aujourd'hui, c'est non seulement


commettre un parricide, mais un suicide.
Marcel Pagnol ; Les marchands de gloire, le 15 avril
1925.

Je ne vois pas bien un vivant porter des décorations


posthumes !
Marcel Pagnol ; Les marchands de gloire, le 15 avril
1925.

Il est inutile de monter encore si c'est pour tomber de


plus haut !
Marcel Pagnol ; Les marchands de gloire, le 15 avril
1925.

Toutes les joies que la vie nous offre sont en notre


chair.
Marcel Pagnol ; Jazz, le 6 décembre 1926.

Pour réussir dans la vie, il faut être honnête.


Marcel Pagnol ; Topaze (1928)

Dieu pardonne toujours, et il nous ordonne de


pardonner.
Marcel Pagnol ; La femme du boulanger (1938)

C'est ça ! Insulte la clientèle au lieu de te


perfectionner dans ton métier !
Marcel Pagnol ; Marius, le 9 mars 1929.

Quand on ne sait plus quoi dire, on cherche à


détourner la conversation.
Marcel Pagnol ; Marius, le 9 mars 1929.

Qui ne pense qu'à nourrir sa chair ne prépare qu'un


plus gros cadavre.
Marcel Pagnol ; Judas, le 6 octobre 1955.

Parler de son mari, pour une bonne épouse, c'est


parler d'amour.
Marcel Pagnol ; Fabien, le 28 septembre 1956.

Les hommes, comme c'est peu délicat !


Marcel Pagnol ; Marius, le 9 mars 1929.

La pudeur, c’est un sentiment délicat et nuancé, un


sentiment très fin et très joli.
Marcel Pagnol ; César (1946)

On dit que la fortune vient en dormant : il n'est pas


nécessaire de dormir, il suffit de se coucher.
Marcel Pagnol ; La prière aux étoiles (1941)

Il faut être bien sûr de soi pour accepter la mission de


juger les autres.
Marcel Pagnol ; Notes sur le rire (1947)

Quand on s'est bien confessé, et bien repenti, ça va


au paradis.
Marcel Pagnol ; César (1946)

Sur toute la terre, il y a beaucoup de gens qui sont


couillonnés.
Marcel Pagnol ; César (1946)
Les morts des batailles perdues sont la raison de
vivre des vaincus.
Marcel Pagnol ; La fille du puisatier (1940)

Il vaut bien mieux souffrir le mal que de le faire.


Marcel Pagnol ; Topaze, le 9 octobre 1928.

Les femmes aiment les hommes en qui elles trouvent


quelque chose à admirer.
Marcel Pagnol ; Jazz, le 6 décembre 1926.

On force personne à faire la putain, et si nous l'avons


fait, c'est que nous l'avons bien voulu. Que ça soit par
amour pour un homme ou par bêtise, en tout cas,
nous avons dit « oui ».
Marcel Pagnol ; Angèle (Film, 1934)

La jalousie est la conséquence grotesque d'un amour


malheureux.
Marcel Pagnol ; La petite fille aux yeux sombres
(1921)

Pour juger un prédicateur, il faut l'interroger de


l'intérieur.
Marcel Pagnol ; Les Sermons de Marcel Pagnol
(1968)

L'amour est une maladie, mais c'est une fièvre


délicieuse.
Marcel Pagnol ; La petite fille aux yeux sombres
(1921)
L'amour, ce n'est pas une passion, c'est une maladie.
Marcel Pagnol ; Jazz, le 6 décembre 1926.

Un docteur, même quand c'est un idiot, et même


quand il est grossier, c'est toujours une garantie !
Marcel Pagnol ; Fanny (1931)

Les gens qui aiment picoler ont toujours un petit


remords, une petite peur.
Marcel Pagnol ; Les lettres de mon moulin (1954)

C'est drôle quand même comme de mourir, ça vous


change le caractère !
Marcel Pagnol ; L'eau des collines (1963)

Le snob, qui n'est pas toujours un imbécile, croit être


l'axe et le pivot du monde.
Marcel Pagnol ; Notes sur le rire (1947)

Il faut un peu risquer dans la vie, quand on veut avoir


quelque chose.
Marcel Pagnol ; Fanny (1931)

Tout se paie dans la vie, tout se paie, et surtout


l'argent.
Marcel Pagnol ; La prière aux étoiles (1941)

Telle est la vie des hommes, quelques joies très vite


effacées par d'inoubliables chagrins.
Marcel Pagnol ; Le château de ma mère (1957)
Il n'y a que les petits garçons ou les petites filles pour
croire l'amour éternel.
Marcel Pagnol ; La petite fille aux yeux sombres
(1921)

Je suis professeur, c'est-à-dire que, hors d'une classe,


je ne suis bon à rien.
Marcel Pagnol ; Topaze, le 9 octobre 1928.

Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus


la peine de jouer aux cartes.
Marcel Pagnol ; Marius (1929)

Les 26 citations de Francis Parker Yockey :

Il y a deux techniques pour gouverner, toutes deux


étant indispensables : la discipline, et la persuasion.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Le financier n'est qu'un égoïste qui ne pense qu'à


l'argent, à faire toujours plus d'argent.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

L'individu avec une petite âme préfère vivre à genoux


plutôt que mourir debout.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

La politique est l'égoïsme des grands.


Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)
Le pouvoir corrompt les hommes.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Le syndicalisme est simplement de l'intérêt pour soi-


même.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

La faiblesse physique développe l'intelligence.


Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Ce qui sert la durée ne peut pas servir la force.


Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

La promesse du succès est avec l'homme qui est


déterminé.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Tout homme est destiné à devenir vieux, mais


beaucoup n'accompliront pas ce destin.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

L'optimisme est dangereux pour l'âme, car il est


aveugle.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Le réalisme est de savoir ce qui est, ce qui doit être


fait, comment cela peut être fait.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Lorsqu'un sentimental entre en politique, il devient par


force un hypocrite.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

La vie est une longue période de vacances dont le


principal problème est d'inventer des plaisirs
nouveaux.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

La science est la recherche de la connaissance


exacte des phénomènes.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Penser, c'est exagérer.


Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

La vie est plus importante que les résultats de la vie.


Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Le présent fécondé par le passé engendre le futur.


Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

L'Amérique est une colonie dégénérée de l'Europe où


un élément parasite et non occidental gouverne.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Alliance ne signifie pas amour, pas plus que guerre ne


signifie haine.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

La raison appliquée à la politique produit la


démocratie.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Il faut vivre la vie sans reculer devant la mort.


Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

L'optimisme et le pessimisme sont pour les couards


incapables d'apprécier le mystère de la vie.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

La peur du héros n'empêche pas de faire ce qui doit


être fait.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Le pessimisme et le scepticisme ne sont que des


maladies de l'âme, entre les deux se trouve le
réalisme.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Le pessimisme est du désespoir ; l'optimisme est de


la stupidité.
Francis Parker Yockey ; Imperium (1948)

Les 58 citations de Blaise Pascal :

La pensée fait la grandeur de l'homme.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

La vertu d'un homme ne doit pas se mesurer par ses


efforts, mais par ce qu'il fait d'ordinaire.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Il faut qu'il y ait dans l'éloquence de l'agréable et du


réel, mais il faut que cet agréable soit réel.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Il y a des vices qui ne tiennent à nous que par


d'autres, et qui, en ôtant le tronc, s'emportent comme
des branches.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se


connaît misérable.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Rien ne donne l'assurance que la vérité ; rien ne


donne le repos que la recherche sincère de la vérité.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Quand la force combat la force, la plus puissante


détruit la moindre.
Blaise Pascal ; Les provinciales (1656-1657)

Les hommes se gouvernent plus par caprice que par


raison.
Blaise Pascal ; De l'esprit géométrique et de l'art de
persuader (1657)

L'art de persuader consiste autant en celui d'agréer


qu'en celui de convaincre.
Blaise Pascal ; De l'esprit géométrique et de l'art de
persuader (1657)

Toute histoire qui n'est pas contemporaine est


suspecte.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Deux excès : exclure la raison, n'admettre que la


raison.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

L'éloquence continue ennuie.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Une action ne peut être imputée à blâme lorsqu'elle


est involontaire.
Blaise Pascal ; Les provinciales (1656-1657)

À force de lui dire qu'il est un sot, il se croit sot.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Notre raison est toujours déçue par l'inconstance des


apparences.
Blaise Pascal ; Pensées sur les faiblesses de l'homme
(1670)

Les sens abusent souvent la raison par de fausses


apparences.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)
Il faut savoir douter où il faut, se soumettre où il faut,
croire où il faut.
Blaise Pascal ; Pensées sur la religion (1670)

Nier, croire et douter sont à l'homme ce que le courir


est au cheval.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Douter de Dieu, c'est y croire.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Le cœur a ses raisons que la raison ignore.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

L'opinion est comme la reine du monde mais la force


en est le tyran.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

S'il se vante je l'abaisse ; s'il s'abaisse je le vante.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Le propre de la puissance est de protéger.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Rien ne nous plaît que le combat, mais non pas la


victoire.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Qu'il est difficile de proposer une chose au jugement


d'un autre, sans corrompre son jugement par la
manière de la lui proposer !
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Le sentiment de la fausseté des plaisirs présents et


l'ignorance de la vanité des plaisirs absents cause
l'inconstance.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

La delicatesse depend d'une raison pure.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Il n'est pas certain que tout soit incertain.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Diseur de bons mots, mauvais caractère.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Les belles actions cachées sont les plus estimables.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Notre nature est dans le mouvement, le repos entier


est la mort.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

La vraie morale se moque de la morale.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Que chacun examine ses pensées, il les trouvera


toujours occupées au passé et à l'avenir.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Peu de chose nous console, parce que peu de chose


nous afflige.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

La violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur


l'autre.
Blaise Pascal ; Les provinciales (1656-1657)

Le respect est « Incommodez-vous. », cela est vain


en apparence, mais très juste.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

L'opinion est la reine du monde.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

L'affection ou la haine change la justice de face.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

On ne consulte que l'oreille parce qu'on manque de


coeur.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Deux choses instruisent l'homme de toute sa nature :


l'instinct et l'expérience.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

La première règle est de parler avec vérité, la


seconde est de parler avec discrétion.
Blaise Pascal ; Les provinciales (1656-1657)

Quiconque se sert du mensonge agit par l'esprit du


diable.
Blaise Pascal ; Les provinciales (1656-1657)

L'envie et la haine emploient le mensonge et la


calomnie.
Blaise Pascal ; Les provinciales (1656-1657)

Peu de gens parlent du doute en doutant.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Voulez-vous qu'on dise du bien de vous : n'en dites


point.
Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Rien n'est si insupportable à l'homme que l'ennui.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Qui veut faire l'ange fait la bête.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Qu'il y a loin de la connaissance de Dieu à l'aimer !


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Le juste agit par foi dans les moindres choses.


Blaise Pascal ; Pensées (1670)

Les 61 citations de Alice Parizeau :

Je bouffe, je dors, je fais l'amour, et je recommence.


Alice Parizeau ; Rue Sherbrooke ouest (1967)

Je veux aimer et être aimée d'un homme qui n'aura


qu'un objectif, celui de me rendre heureuse.
Alice Parizeau ; Mais comment tuer le dogme (1989)

S'il y a tant de mariages ratés et de gens déçus, c'est


que rares sont les hommes qui savent aimer.
Alice Parizeau ; Fuir (1963)

Trop espérer, c'est se préparer des déceptions.


Alice Parizeau ; L'amour de Jeanne (1986)

L'amour, c'est le printemps, la joie de vivre, en dehors


de l'amour rien ne compte.
Alice Parizeau ; Mais comment tuer le dogme (1989)

L'amour, ce n'est pas de la soumission aveugle, c'est


une union victorieuse de deux êtres qui vont
ensemble vers quelque chose qui n'appartient qu'à
eux.
Alice Parizeau ; Fuir (1963)

L'amour abstrait c'est le don de soi, la recherche d'un


sacrifice basé, aussi paradoxal que cela puisse
paraître, sur un égoïsme farouche. L'amour entre
deux êtres, par contre, c'est la projection d'un idéal.
Alice Parizeau ; Fuir (1963)

Le travail, valeur sûre, est un moyen d'être occupé au


point de ne pas avoir de mauvaises pensées.
Alice Parizeau ; Nata et le professeur (1987)

On sait mourir, mais on a du mal à apprendre à vivre.


Alice Parizeau ; Rue Sherbrooke ouest (1967)

L'amour, c'est joli, c'est charmant, mais ça ne dure


pas.
Alice Parizeau ; Fuir (1963)

La mort, c'est une évasion définitive.


Alice Parizeau ; Fuir (1963)

La langue commune forme des liens plus forts que les


liens du sang.
Alice Parizeau ; Nata et le professeur (1987)

Je veux aimer et être aimée d'un homme qui n'aura


qu'un objectif ; celui de me rendre heureuse.
Alice Parizeau ; Mais comment tuer le dogme (1989)

Vous êtes jolie femme et n'oubliez pas que, pour le


rester, il faut apprendre à le savoir.
Alice Parizeau ; Les lilas fleurissent à Varsovie (1981)
Certains gâchent tout avec leur façon de critiquer et
de dénigrer.
Alice Parizeau ; Les lilas fleurissent à Varsovie (1981)

À soixante ans on ne peut plus espérer grand-chose ;


juste un peu de sympathie bienveillante.
Alice Parizeau ; Survivre (1964)

Les parvenus, c'est la pire race qui existe sous le ciel.


Alice Parizeau ; Survivre (1964)

Les personnes qui commettent un suicide espèrent


inconsciemment qu'on les sauvera in extremis et ne
se rendent compte qu'au tout dernier moment de la
gravité de leur tentative.
Alice Parizeau ; Fuir (1963)

Seul Dieu a le pouvoir de décider de la vie et de la


mort.
Alice Parizeau ; L'amour de Jeanne (1986)

L'argent doit être constamment en mouvement ; il est


ridicule d'épargner, il faut investir.
Alice Parizeau ; Blizzard sur Québec (1987)

Le devoir d'un bon soldat consiste à savoir se taire.


Alice Parizeau ; Côte-des-neiges (1983)

Entre compatriotes, il faut savoir se donner un coup


de main.
Alice Parizeau ; Rue Sherbrooke ouest (1967)

L'ironie une sorte de bouclier protecteur contre le


ridicule.
Alice Parizeau ; Les militants (1974)

Fuir n'est pas une solution : il faut savoir s'imposer.


Alice Parizeau ; Fuir (1963)

Quand on est patient, on est toujours gagnant.


Alice Parizeau ; Côte-des-neiges (1983)

La charité n'est qu'une vaste blague, il n'y a que


l'égoïsme qui compte.
Alice Parizeau ; Survivre (1964)

Il n'y a pas pire malade qu'un médecin !


Alice Parizeau ; La charge des sangliers (1982)

Le jour où deux êtres abdiquent et se regardent dans


le blanc de l'oeil, l'amour meurt.
Alice Parizeau ; Fuir (1963)

Tout le monde ne peut pas avoir une femme qui se


débrouille et ne se plaint jamais.
Alice Parizeau ; Blizzard sur Québec (1987)

La religion, ce luxe des pauvres.


Alice Parizeau ; Les militants (1974)
L'amour, ce n'est pas de la soumission aveugle, c'est
une union victorieuse de deux êtres.
Alice Parizeau ; Fuir (1963)

Les gens ne sont plus les mêmes aujourd'hui, ils sont


terriblement mal élevés ; dans les tramways, dans les
autobus, personne ne cédera la place à quelqu'un qui
est vieux ou malade. On vous marche sur les pieds,
on crache par terre, on se pousse... Autrefois ce
n'était pas comme ça.
Alice Parizeau ; Voyage en Pologne (1962)

La fierté ne se raisonne pas.


Alice Parizeau ; Voyage en Pologne (1962)

Il n'est pas donné à toutes d'aimer vraiment,


pleinement.
Alice Parizeau ; Mais comment tuer le dogme (1989)

L'idéalisme coûte toujours plus cher dans la vie que


l'opportunisme.
Alice Parizeau ; Mais comment tuer le dogme (1989)

Le droit doit être respecté par tous et chacun.


Alice Parizeau ; Mais comment tuer le dogme (1989)

Vivre, c'est avoir un homme qui t'aime et que tu


aimes, une jolie robe pour lui plaire, une paire de
chaussures à talons très hauts, de quoi se payer
aussi un peu de bon temps.
Alice Parizeau ; Mais comment tuer le dogme (1989)
Le bonheur, même quand on aime, ce n'est pas si
facile de savoir le donner.
Alice Parizeau ; Mais comment tuer le dogme (1989)

Il n'est pas facile de trouver à notre époque des gens


sur qui l'on puisse compter.
Alice Parizeau ; Mais comment tuer le dogme (1989)

La meilleure bonne du monde ne remplace jamais


une mère.
Alice Parizeau ; Fuir (1963)

Les ambitieux sont incapables de se contenter de ce


qui peut satisfaire les autres.
Alice Parizeau ; Fuir (1963)

La vie est un don gratuit dont il n'est pas


indispensable de rendre compte avant l'échéance.
Alice Parizeau ; Rue Sherbrooke ouest (1967)

Gagner sa vie aujourd'hui, ce n'est pas une mince


affaire ! Même ceux qui réussissent sont souvent
obligés de cumuler deux ou trois emplois pour pouvoir
se nourrir et se vêtir décemment.
Alice Parizeau ; Voyage en Pologne (1962)

L'oisif parfait, assez riche, ne songe qu'à satisfaire


son bon plaisir.
Alice Parizeau ; Survivre (1964)
On n'apprécie jamais assez son propre bonheur.
Alice Parizeau ; L'envers de l'enfance (1976)

Le bonheur et la chance vont de pair.


Alice Parizeau ; Blizzard sur Québec (1987)

La vraie amitié n'a pas besoin de mots pour venir en


aide à l'autre.
Alice Parizeau ; L'amour de Jeanne (1986)

L'amour n'est qu'un accouplement qui permet à


l'humanité de procréer.
Alice Parizeau ; Les lilas fleurissent à Varsovie (1981)

L'amour, cela se vit, mais cela ne se raconte pas.


Alice Parizeau ; L'amour de Jeanne (1986)

On ne peut aimer qu'une fois, le reste c'est de la


bagatelle.
Alice Parizeau ; Côte-des-neiges (1983)

Les 104 citations de Louis Pauwels :

En amour, la mémoire mesure l'intensité plus que le


temps.
Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

Les faibles ont des problèmes, les forts ont des


solutions.
Louis Pauwels ; Président Faust (1974)

La plus belle ruse du diable est de persuader ses


disciples qu'il n'existe pas.
Louis Pauwels ; Lettre ouverte aux gens heureux
(1971)

Dans le cœur des enfants, il n'y a pas de séparation


heureuse.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Mieux vaut se taire et être que parler absent.


Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

L'homme est né bon, c'est la société qui le pervertit.


Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

La femme est une fleur qui ne vit que pour déverser


sur un homme un océan d'amour.
Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

La femme est une fleur qui ne vit que pour s'ouvrir


tout entière à un homme.
Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

Le peuple français, qui est d'une ignorance


confondante en matière économique, est
généralement convaincu : a) Que la source principale
de l'argent n'est pas le travail, mais ce que doivent à
tous les citoyens, par décret de la providence, l'État et
les entreprises. b) Que le trésor public est inépuisable
et d'ailleurs sans rapport avec le courage et la
capacité de la population nationale. c) Que toutes les
questions sont résolues par le principe des vases
communicants : quand le niveau des riches descend,
le niveau des pauvres monte.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

L'homme a les ailes de l'espoir, il y a en lui de quoi


aller encore plus loin qu'un vol qui s'achève.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

Chaque humain arrive au présent avec un passé


composé.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Chaque embryon humain est une colonie de morts.


Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

La plus profonde infirmité de l'homme, c'est de ne pas


pouvoir prendre son bonheur en patience.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

Il n'est pas commode de s'accepter, il faut y mettre du


sien.
Louis Pauwels ; Lettre ouverte aux gens heureux
(1971)
L'avenir de l'homme, c'est son cerveau.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

On a toujours des excuses quand on fait des sottises


en pensant au-dessus de ses moyens.
Louis Pauwels ; Le droit de parler (1981)

Il n'y a que les sots qui défient l'inconnu.


Louis Pauwels ; Histoires extraordinaires (1980)

Savoir ce qu'on sera, c'est vivre comme les morts.


Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Qui veut profiter de la vie doit se décrasser l'esprit des


habitudes d'une logique bornée.
Louis Pauwels ; Monsieur Gurdjieff (1954)

Le témoignage vaut ce que vaut le témoin.


Louis Pauwels ; Monsieur Gurdjieff (1954)

La suprême illusion de l'homme, c'est sa conviction


qu'il peut faire.
Louis Pauwels ; Monsieur Gurdjieff (1954)

Une civilisation sans culture fait des sociétés sans


pédagogie.
Louis Pauwels ; Le droit de parler (1981)

L'intelligence, c'est ce qui fait qu'on s'abstient de


conclure.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

Le droit de se tromper, d'être stupide ou fou, devrait


être sacré.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Le pire des chômages, c'est le chômage de l'amour.


Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Renonçons à flatter la jeunesse, on fera faire des


progrès à l'éducation.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

La joie de vivre n'est pas un but, mais un devoir.


Louis Pauwels ; L'apprentissage de la sérénité (1978)

L'imbécile veut changer le monde, l'intelligent se


contente de le gérer.
Louis Pauwels ; Président Faust (1974)

Être, c'est être différent, c'est n'avoir pas de sosie,


pas même dans la glace.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

La joie n'est rien d'autre qu'une disposition de l'âme à


la joie.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Quand on vient de l'enfer, on connaît les chemins qui


y conduisent.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

On ne monte jamais si haut que lorsqu'on ignore où


l'on va.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Toute politique qui menace les libertés individuelles


doit être combattue.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Les peuples heureux et prospères sont ceux où la loi


intervient le moins dans l'activité des hommes et où
l'Etat se fait le moins sentir.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

La vérité sempiternelle est au bout de la queue des


rats.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Les sociétés, comme le poisson, pourrissent par la


tête.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

L'économie socialiste est un gaspillage entouré de


mots ; mais le vent emporte les mots, et on voit le
trou.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Une politique socialiste conduit toujours un pays


moderne à la faillite.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Ma vérité mourra avec moi, mon mensonge me


survivra.
Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

L'alcool, à consommer avec modération, autrement on


tombe dans les périls de l'ivresse.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Ce n'est pas le sexe qui peut être impur, c'est la tête.


Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

La vie est un grand magasin ! Prisunic, et l'on ne paye


qu'à la sortie !
Louis Pauwels ; Les orphelins (1994)

Avec le temps, les questions doivent aller en se


simplifiant.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Le temps de la jeunesse est celui des folies.


Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Les vieux cons sont simplement d'anciens jeunes


cons.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)
Les injures ne se nourrissent plus que de sexe : «
niquer », « enculer », termes presqu'anodins.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Plus on a d'esprit, moins on est méchant.


Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

Un enseignement privé vaut mieux qu'une sous-


éducation nationale.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Que les imbéciles ont parfois raison, il ne faut pas en


abuser.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

La liberté totale est dans l'acceptation des contraintes.


Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

Nous ne servons jamais mieux l'ami que dans notre


intérêt et pour la réduction des rivaux.
Louis Pauwels ; Les orphelins (1994)

Sans jalousie, pas de rivalité.


Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

La grande leçon de la vie est que l'imbécile a


quelquefois raison.
Louis Pauwels ; Les orphelins (1994)
Il n'existe guère de problèmes sans solution, et parfois
l'absence de solution décourage le problème.
Louis Pauwels ; Les orphelins (1994)

À force de gagner du temps, l'homme d'action perd


souvent l'essentiel.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Le mystère est naturel aux intelligents.


Louis Pauwels ; Président Faust (1974)

Seule la paresse fatigue le cerveau.


Louis Pauwels ; L'apprentissage de la sérénité (1978)

Qui fait l'ange fait le traître.


Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

L'enfant est un ange, l'adulte le diabolise.


Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

Savoir ce qu'on pense, c'est savoir ce qu'on refuse et


savoir ce qu'on souhaite.
Louis Pauwels ; La liberté guide mes pas (1984)

La plupart des hommes ont des incidents, quelques-


uns ont des destins.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

Il n'y a qu'une morale : vaincre tous les obstacles qui


nous empêchent de nous surpasser.
Louis Pauwels ; Blumroch l'admirable (1976)

Les femmes avec une taille extrêmement fine et


beaucoup de cul, c'est parfait.
Louis Pauwels ; Les passions selon Dali (1968)

La bêtise, la méchanceté, le vice sont moins


insupportables que le mensonge.
Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

La vie est longue, un long amour paisible est rare, et


la suprême volupté, c'est de vieillir à deux avec
intelligence, tendresse et goût.
Louis Pauwels ; La confession impardonnable (1972)

La plupart des vies, dans leur profondeur, sont


blessure, incertitude, angoisse, solitude.
Louis Pauwels ; Les passions selon Dali (1968)

La victoire sur la solitude, ce n'est pas rompre la


solitude, c'est l'enrichir.
Louis Pauwels ; Un jour, je me souviendrai de tout
(posthume, 2005)

Le courage est le seul remède contre la peur.


Louis Pauwels ; L'apprentissage de la sérénité (1978)

Se sentir solidaire n'empêche pas de rester solitaire.


Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)
La seule paix définitive est celle des cimetières.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Comprendre, c'est regarder, s'émerveiller, s'élargir


sans cesse.
Louis Pauwels ; Les dernières chaînes (1997)

Une femme qui n'a qu'elle-même est un diable.


Louis Pauwels ; L'amour monstre (1954)

L'amour n'est pas seulement le cul.


Louis Pauwels ; Les orphelins (1994)

Tous les humains meurent, peu ont vécu.


Louis Pauwels ; Ce que je crois (1974)

Vivre et mourir est un seul et même processus,


apprendre l'un, c'est comprendre l'autre.
Louis Pauwels ; Monsieur Gurdjieff (1954)

Les 52 citations de Jules Payot :

La fainéantise est un crime social, un vol, puisque


celui qui ne travaille pas profite des efforts communs
sans rien rendre en échange.
Jules Payot ; L'éducation de le démocratie (1895)

La volonté ferme se mérite par mille petits efforts que


l'habitude consolidera.
Jules Payot ; La morale à l'école (1908)

L'argent est précieux parce qu'il donne la sécurité du


lendemain contre le chômage.
Jules Payot ; La morale à l'école (1908)

L'instruction engendre la confiance en soi.


Jules Payot ; Aux instituteurs & institutrices (1904)

Sachons pardonner, et n'ayons pas une langue


venimeuse à l'égard des autres.
Jules Payot ; La morale à l'école (1908)

La suprême élégance se confond avec la suprême


simplicité.
Jules Payot ; Aux instituteurs & institutrices (1904)

La vulgarité n'est souvent que le naturel.


Jules Payot ; L'éducation de la volonté (1895)

Le vulgaire se contente de plaisirs inférieurs par


incapacité des plaisirs supérieurs.
Jules Payot ; L'éducation de la volonté (1895)

L'ignorance, l'incapacité, l'égoïsme, les vices ne sont


en rien causes de misère ! Les gens veulent qu'on les
sauve sans toucher à leur sottise : ils attendent le
miracle qui fera pousser les récoltes sans la fatigue
des semailles !
Jules Payot ; La conquête du bonheur (1921)
La plus belle intelligence, si elle reste inculte durant
des années, est semblable à une terre négligée où ne
poussent plus que des ronces. Il en est de même des
sentiments : l'âme inculte ne produit que passions
désordonnées.
Jules Payot ; La conquête du bonheur (1921)

L'ignorant est comme dans un cachot : il n'entend et


ne voit que ce qui se dit ou se fait tout près de lui.
Jules Payot ; La morale à l'école (1908)

La question pour toi, jeune étudiant, est de savoir ce


que tu veux faire de ta vie.
Jules Payot ; Le travail intellectuel et la volonté (1921)

On ne sera jamais qu'un demi-savant sur bien des


points, et un ignorant complet sur beaucoup d'autres.
Jules Payot ; Le travail intellectuel et la volonté (1921)

La capacité de se former, c'est-à-dire de profiter de


l'expérience, c'est la définition même de l'intelligence.
Jules Payot ; Le travail intellectuel et la volonté (1921)

La capacité de faire des efforts d'attention pour


confronter les idées qui se contredisent est si faible
que, dans la plupart des esprits, des croyances qui
s'entre-détruisent, voisinent tranquillement.
Jules Payot ; Cours de morale (1909)

Si faibles sont la possession de soi et la capacité


d'esprit critique que souvent il suffit, dans une maison,
d'un esprit mal équilibré et passionné pour qu'une
contagion de déraison s'y établisse.
Jules Payot ; L'apprentissage de l'art d'écrire (1913)

Nos ministres, pour la plupart, n'ont aucune autre


compétence que celle de l'art oratoire.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

Le soir, quand on est seul, comme la vie égoïste doit


paraître médiocre !
Jules Payot ; La morale à l'école (1908)

Il faut aller de l'avant et regarder en face les


problèmes de la vie.
Jules Payot ; Le travail intellectuel et la volonté (1921)

L'homme paresseux recule devant la peine qu'il faut


prendre pour examiner un problème à fond.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

La vie promet souvent plus qu'elle ne tient.


Jules Payot ; Aux instituteurs & institutrices (1904)

Une femme qui aime sonde au fond de l'âme de celui


qu'elle chérit les moindres courants d'inquiétude.
Jules Payot ; Le travail intellectuel et la volonté (1921)

Nul ne pousse la paresse jusqu'à se laisser mourir de


faim.
Jules Payot ; Le travail intellectuel et la volonté (1921)
Pas de travail, pas de santé spirituelle !
Jules Payot ; Le travail intellectuel et la volonté (1921)

Les fainéants, qui n'ont pas réussi dans la vie, sont


les plus acharnés à décrier ceux qui font honneur.
Jules Payot ; La morale à l'école (1908)

La condition de tout progrès : aimer travailler.


Jules Payot ; Le travail intellectuel et la volonté (1921)

Un égoïste, jamais content, ne se rend pas compte du


travail excessif qu'il impose à sa femme.
Jules Payot ; La morale à l'école (1908)

Le pauvre est surtout un pauvre de volonté.


Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

Tout fainéant qui vit aux dépens de ceux qui travaillent


est une sorte d'escroc.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

La passion de la lecture peut dégénérer en une manie


analogue à la boulimie.
Jules Payot ; Le travail intellectuel et la volonté (1921)

On ne peut rendre la force aux vieillards, l'intelligence


aux idiots et aux fous.
Jules Payot ; La morale à l'école (1908)
Qui affirme sans savoir sans même s'en douter
déforme les faits.
Jules Payot ; Cours de morale (1909)

Être libre, c'est surtout être capable de lutter contre la


mollesse et la lâcheté.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

Une nation qui ne sait pas soutenir son élite est une
nation condamnée à disparaître.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

Un homme de talent, c'est une intelligence pénétrante


entée sur une volonté efficace.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

Le véritable talent est le talent d'agir.


Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

La médisance est à peine blâmable quand elle châtie


la paresse, l'avarice et surtout la vanité.
Jules Payot ; Cours de morale (1909)

Il faut être éduqué non pas à parler, mais à avoir


quelque chose de sérieux et d'utile à dire.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

À quoi bon posséder une bibliothèque très riche, si on


est très pauvre d'esprit et de volonté ?
Jules Payot ; Aux instituteurs & institutrices (1904)
L'enfer se connaît à ce qu'il n'admet aucune
espérance.
Jules Payot ; Cours de morale (1909)

La plupart attrapent une opinion comme on attrape la


rougeole, par contagion.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

Chaque jour, l'homme doit apprendre du nouveau,


chaque jour il doit se perfectionner.
Jules Payot ; La morale à l'école (1908)

L'État centralisé, c'est l'écrasement des initiatives et le


triomphe des médiocres.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

Croire, c'est se retenir d'agir, mais c'est être prêt à


agir.
Jules Payot ; De la croyance (1896)

Toute joie vient du travail fait de bon cœur, du repos


qui suit le travail, de l'étude intelligente.
Jules Payot ; La morale à l'école (1908)

On apprend la grammaire par la langue et non la


langue par la grammaire.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

La pauvreté est mille fois plus facile à supporter que


l'oppression et que la servitude.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

Paresseux signifie presque toujours vicieux.


Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

Il faut savoir que l'on croit et non croire que l'on sait.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

Rares sont les hommes qui conservent jusque dans la


vieillesse une intelligence accueillante.
Jules Payot ; La faillite de l'enseignement (1937)

Les 60 citations de Charles Péguy :

De toutes les peurs, la plus honteuse est


certainement la peur du ridicule.
Charles Péguy ; Œuvres en prose (1909-1914)

Cœur dévoré d'amour fervente joie, mangé de jour en


jour vivante proie.
Charles Péguy ; Œuvres poétiques complètes (1941)

Dieu ne s'occupe pas des fins de mois.


Charles Péguy ; Œuvres poétiques complètes (1941)

L'enseignement scolaire n'est rien auprès de


l'enseignement de la vie, qui n'est rien auprès de la
vie.
Charles Péguy ; Œuvres en prose, 1898-1908.
Le charitable est le seul prêteur qui prête à cent pour
un.
Charles Péguy ; Ève (1913)

Le charitable est le seul bon boursier, le seul qui


sache un peu gouverner sa finance.
Charles Péguy ; Ève (1913)

L'homme ne vaut pas le quart de ce qu'il croit, et il ne


comprend pas le quart de ce qu'il voit.
Charles Péguy ; Ève (1913)

Il faut toujours dire ce que l'on voit : surtout il faut


toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit.
Charles Péguy ; Notre jeunesse (1910)

Ce que nous disons est souvent grave, sérieux ; le ton


dont nous le disons l'est toujours.
Charles Péguy ; Œuvres en prose (1909-1914)

Je ne juge pour ainsi dire jamais un homme sur ce


qu'il dit mais sur le ton dont il le dit.
Charles Péguy ; Œuvres en prose (1909-1914)

Presque toute la culture universitaire est de la fausse


culture.
Charles Péguy ; Œuvres en prose, 1898-1908.

Celui qui aime tombe sous la servitude de celui qui


est aimé.
Charles Péguy ; Le porche du mystère de la
deuxième vertu (1912)

Celui qui aime se met dans la dépendance de celui


qui est aimé.
Charles Péguy ; Le porche du mystère de la
deuxième vertu (1912)

Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise


pensée ; c'est d'avoir une pensée toute faite.
Charles Péguy ; Note conjointe sur M. Descartes
(1914)

De tout ce qu'il peut y avoir de mauvais, l'habitude est


ce qu'il y a de pire.
Charles Péguy ; Œuvres en prose (1909-1914)

Il est des malheurs qu'il faut savoir taire dans les


familles.
Charles Péguy ; Cahiers de la Quinzaine (1900-1914)

Il faut parler pour dire, et non pas dire pour parler.


Charles Péguy ; L'amitié Charles Péguy (1978)

Tromper les simples, c'est tromper deux fois.


Charles Péguy ; Œuvres en prose (1909-1914)

Les députés sont des vendus, les bourgeois ne


songent qu'à amasser.
Charles Péguy ; Cahiers de la Quinzaine (1900-1914)
Il est plus douloureux de voir mourir son fils que de
mourir soi-même.
Charles Péguy ; Le mystère de la charité de Jeanne
d'Arc (1910)

La foi est une épouse fidèle ; la charité est une mère.


Charles Péguy ; Le porche du mystère de la
deuxième vertu (1912)

Rien n'est meurtrier comme la lâcheté ; rien n'est


humain comme la fermeté.
Charles Péguy ; Œuvres en prose (1909-1914)

La prostitution électorale est au fond l'avilissement


d'un grand amour humain.
Charles Péguy ; Œuvres en prose, 1898-1908.

La vieille lutte pour la vie s'est divisée en deux races ;


l'une lutte pour l'honneur, l'autre lutte pour le pouvoir.
Charles Péguy ; Œuvres en prose (1909-1914)

Homère c'est la pureté ; l'Évangile, c'est la pauvreté et


la charité.
Charles Péguy ; L'amitié Charles Péguy (1978)

Voler les pauvres, c'est voler deux fois.


Charles Péguy ; Œuvres en prose (1909-1914)

L'espérance brille dans la victoire, mais il n'y a pas de


victoire sans combat.
Charles Péguy ; Pascal (1947)

La charité marche toute seule, pour aimer son


prochain, il n'y a qu'à se laisser aller.
Charles Péguy ; Le porche du mystère de la
deuxième vertu (1912)

Penser à la retraite, c'est la limite et le maximum de


penser à demain.
Charles Péguy ; Œuvres en prose (1909-1914)

Je hais la peur du ridicule comme une grande lâcheté.


Charles Péguy ; Cahiers de la Quinzaine (1900-1914)

Qui manque trop du pain quotidien n'a plus aucun


goût au pain éternel.
Charles Péguy ; Le mystère de la charité de Jeanne
d'Arc (1910)

L'amitié est le premier des biens, après les biens de


Dieu.
Charles Péguy ; L'amitié Charles Péguy (1978)

L'immense majorité des hommes pense par idées


toutes faites.
Charles Péguy ; Note sur M. Bergson et la philosophie
bergsonienne (1914)

Qui rend les enfants malheureux est un criminel.


Charles Péguy ; Œuvres poétiques complètes (1941)

Il est plus facile de perdre que de retrouver.


Charles Péguy ; De Jean Coste (1902)

Le triomphe des démagogies est passager, mais les


ruines sont éternelles.
Charles Péguy ; De Jean Coste (1902)

La jalousie, plus malsaine et pire que la haine, est la


malfaçon de l'amour.
Charles Péguy ; Cahiers de la Quinzaine (1900-1914)

Les pères de famille, ces grands aventuriers du


monde moderne.
Charles Péguy ; Victor-Marie, Comte Hugo (1910)

L'amour excuse bien des maladresses.


Charles Péguy ; Œuvres poétiques complètes (1941)

La prostitution est grave parce qu'elle est


l'avilissement de l'amour.
Charles Péguy ; Cahiers de la Quinzaine (1900-1914)

La sévérité est un garant contre la calomnie.


Charles Péguy ; Cahiers de la Quinzaine (1900-1914)

La calomnie est en politique moins gênante que la


manifestation de la vérité.
Charles Péguy ; Cahiers de la Quinzaine (1900-1914)
Le droit ne fait pas la paix, il fait la guerre.
Charles Péguy ; Œuvres en prose (1909-1914)

Ceux qui se taisent, les seuls dont la parole compte.


Charles Péguy ; Notre jeunesse (1910)

L'histoire s'occupe de l'événement mais elle n'est


jamais dedans.
Charles Péguy ; L'amitié Charles Péguy (1978)

Il y a des ordres injustes, qui cachent les pires


désordres.
Charles Péguy ; Notre jeunesse (1910)

Heureux deux amis qui s'aiment assez pour (savoir)


se taire ensemble.
Charles Péguy ; Victor-Marie, Comte Hugo (1910)

Cœur dévoré d'amour fervente joie, mangé de jour en


jour vivante proie.
Charles Péguy ; Œuvres poétiques complètes (1941)

Ô cœur îles de joie sur fond de peine, la joie est une


soie sur fond de laine.
Charles Péguy ; Œuvres poétiques complètes (1941)

Le sommeil est l'ami de l'homme.


Charles Péguy ; Le porche du mystère de la
deuxième vertu (1912)
Les 50 citations de Silvio Pellico :

Chaque sourire, dans les vieux jours de tes parents,


que tu rappelleras sur leurs lèvres vieillies, chaque
étincelle de satisfaction que tu réveilleras dans leur
cœur, sera pour eux le plus salutaire des plaisirs, et
rejaillira sur ta tête par surcroît. Les bénédictions d'un
père et d'une mère sur un fils reconnaissant, sont
toujours ratifiées par Dieu.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

L'amitié est un lien fraternel, et, dans son sens le plus


élevé, elle est le plus bel idéal de la fraternité. C'est
un accord suprême de deux ou de trois âmes, jamais
d'un bien grand nombre, qui se sont devenues
nécessaires l'une à l'autre, qui ont trouvé l'une dans
l'autre une parfaite disposition à s'entendre, à
s'entraider et à s'encourager au bien.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Sans la force d'âme, on n'est maître d'aucune vertu,


on ne remplit aucun devoir élevé.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Quand tu auras accordé ton amitié, graves-en les


devoirs à jamais en ton cœur.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Un mariage ne peut être heureux qu'à cette condition,


où chaque époux suit cette résolution : Je veux aimer
et honorer pour jamais ton cœur, toi à qui j'ai donné
l'empire du mien pour la vie.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Soyez prudent avant de vous unir, apprenez à bien


vous connaître au préalable, et faites le bon choix.
Assurez-vous des bonnes qualités et des bonnes
intentions de l'autre, ou vous êtes perdus.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Si le penchant de ton cœur te détermine pour le


mariage, marche jusqu'à l'autel avec de saintes
pensées, avec une véritable résolution de faire le
bonheur de ta future épouse qui te confie le soin de
ses jours, de celle qui quitte le nom de ses pères pour
prendre le tien, de cette femme qui te préfère à tout
ce qu'elle a chéri jusqu'à présent, et qui demain sera
la tendre mère de tes enfants.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Aux courtes folies des noces succède l'ennui, exempt


de toute liberté.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Si tu n'as pas su dompter tes penchants à la colère, à


la jalousie, au soupçon, à l'impatience, pour pouvoir
présumer être aimable avec une compagne, aie la
force de renoncer aux douceurs du mariage. En
prenant une femme, tu la rendrais malheureuse, et tu
te rendrais toi-même malheureux.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)
Avant de renoncer au célibat, réfléchis bien à deux
fois.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Mieux vaut n'avoir aucun ami que d'avoir à se repentir


d'un choix trop précipité.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

La véritable amitié est celle qui est fondée sur


l'estime, le respect mutuel et une confiance absolue.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Un père et une mère sont nos premiers amis, ils sont


les mortels à qui nous devons le plus.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

La première école de la vertu est la maison familiale.


Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Tout ce que tu apprends, applique-toi à l'apprendre


avec le plus de profondeur possible.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Le savoir n'est que nuisible quand s'y joint l'orgueil,


pire quand s'y joint le pédantisme.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Aie confiance en toi, et puisque tu le veux, et que tu le


peux, c'est pour toi une dette sacrée que de cultiver
ton esprit, t'instruire et apprendre : tu te rendras plus
propre à honorer les tiens et tes amis.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Sois toi-même, naturel et spontané, et quand tu auras


trouvé un ami, honore-le d'une amitié élevée.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Ne déshonore pas le nom sacré d'ami en le donnant à


des gens de peu ou de point de vertu.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

L'amitié est un souverain accord de deux ou trois


âmes, jamais plus, qui ont trouvé l'une dans l'autre la
plus grande disposition à se comprendre
mutuellement, à s'être utiles, à s'interpréter
noblement.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

L'amitié, de toutes les liaisons, il n'y en a pas de plus


noble, il n'y en a pas de plus sûre que celle des gens
unis par une conformité de goûts, par les chaînes de
la familiarité.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

L'amitié est une fraternité, et dans son sens le plus


élevé, c'est le beau idéal de la fraternité.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Ceux qui contractent entre frères et sœurs des


habitudes de méchanceté et d'indélicatesse, sont
indélicats et méchants avec tout le monde. Que le
cercle de famille soit toute beauté, tout amour, toute
sainteté ; et quand on sortira de son intérieur, on
portera dans ses relations avec le reste de la société
cette tendance à l'estime et aux affections douces et
cette foi à la vertu, qui sont le fruit d'un exercice
continuel de sentiments élevés.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Sois délicat avec tes sœurs, leur sexe est doté d'une
grâce puissante, et elles se servent de ce céleste
moyen pour verser la sérénité sur toute la maison,
pour en bannir les sombres humeurs, pour adoucir les
corrections paternelles ou maternelles dont elles sont
souvent témoins. Honore en elles le parfum des
vertus de la femme ; profite de leur influence pour te
donner un esprit plus liant, et puisque la nature les a
faites plus faibles et plus sensibles que toi, mets
d'autant plus d'attention à les consoler, si elles sont
affligées, à ne les pas affliger toi-même, à leur
témoigner constamment respect et amour.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Si tu veux être bon frère, garde-toi de l'égoïsme ;


propose-toi tous les jours de te montrer généreux
dans tes rapports. Que chacun de tes frères, chacune
de tes sœurs, voit que ses intérêts te sont aussi chers
que les tiens. Si l'un d'entre eux vient à faillir, sois-lui
indulgent, non seulement comme tu le serais pour un
autre homme, mais davantage encore. Réjouis-toi de
leurs vertus, imite-les, encourage-les même de ton
exemple, fais en sorte qu'ils aient à bénir leur destinée
de t'avoir pour frère.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

L'identité de sang et la ressemblance de beaucoup


d'habitudes entre frères et sœurs engendrent
naturellement une forte sympathie, et pour la détruire,
il ne faut rien moins qu'un horrible égoïsme.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Pour bien exercer la divine science de la charité avec


tous les hommes, il faut en faire l'apprentissage dans
la famille.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Si tu as des frères et des sœurs, mets tous tes soins


à ce que l'amour que tu dois à tes semblables
commence d'abord par ceux qui t'ont donné le jour,
tes parents, puis vis-à-vis de ceux qui te sont unis par
la plus étroite des fraternités : Tes sœurs, et tes
frères.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Il n'y a de méchant que l'homme grossier envers la


vieillesse, les femmes et le malheur.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

La vieillesse est vénérable pour tout cœur bien né.


Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Exiger, pour respecter nos parents, qu'ils soient


exempts de défauts, qu'ils soient la perfection de
l'humanité, c'est orgueil et injustice. Nous aussi qui
désirons être respectés et chéris, sommes-nous
toujours sans reproche ?
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

La piété filiale est un devoir non seulement de


reconnaissance, mais aussi de convenances dont on
ne peut s'affranchir. Dans le cas rare où on a des
parents peu affectueux, peu en droit d'exiger de
l'estime de notre part, leur seule qualité de créateurs
de nos jours leur donne un caractère respectable.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Les bonnes manières s'apprennent en commençant


par les soins que réclame la famille.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Pour aimer l'humanité, il faut savoir en envisager,


sans se scandaliser, les faiblesses et les vices.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Toi, toi né dans un siècle où l'excès du mensonge et


de la perfidie est si ordinaire, garde-toi pur de ces
deux vices : sois noblement disposé à croire à la
véracité d'autrui, et si l'on ne croit pas à la tienne, ne
t'en fâche pas : il suffit pour toi qu'elle brille aux yeux
de celui qui voit tout, aux yeux de Dieu.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Pour ne pas prendre la basse habitude de mentir, le


seul moyen est de se poser en principe de ne mentir
jamais. Qu'on fasse une seule exception à cette règle,
et rien n'empêchera d'en faire deux, ni d'en faire
cinquante, ni d'en faire sans fin. Voilà comme tant de
gens prennent peu à peu un horrible penchant à la
fiction, à l'exagération, à la calomnie, en allant jusqu'à
la trahison.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

La conscience de l'homme n'a de repos qu'en la


vérité. Le menteur, même sans être découvert, a sa
punition en soi ; il sent qu'il trahit un devoir et se
dégrade.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

L'amour est l'une des seules forces qui puisse donner


de l'énergie à l'âme.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Pour croire, il est besoin de vouloir croire, il est besoin


d'aimer fortement le vrai.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

La vérité, c'est Dieu : aimer Dieu, aimer la vérité, c'est


une seule et même chose.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Le premier de nos devoirs, c'est d'aimer la vérité et


d'avoir foi en elle.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)
Le jour où ta moitié sera devenue ton épouse, tu dois
te consacrer essentiellement à son bonheur, comme
elle au tien ; mais le devoir qui t'incombe est plus
important, ta moitié est une créature plus faible qu'un
homme : Toi, bien plus fort, tu dois veiller sur ses
jours, la protéger pour son bien-être.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Malheureuse preuve de l'inconstance humaine ! La


plupart des mariages se contractent par amour, sont
accompagnés de pensées solennelles, sont ratifiés
par la volonté de bénir ses liens jusqu'à la mort, hélas,
au bout de quelques années, souvent même quelques
mois, les époux se désaffectionnent, se supportent
avec peine, s'offensent par des reproches mutuels,
par l'oubli des égards qu'ils se doivent.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Que ton épouse te soit comme un ange tutélaire ;


qu'elle t'éloigne de tout ce qui est bas pour t'élever à
tout ce qui est noble. Dans tout ce que tu
entreprendras, cherche à mériter son approbation,
afin que sa belle âme jouisse de t'avoir pour époux ;
honore-la non pas devant les hommes, ce qui est peu
important, mais aux yeux de Dieu qui voit tout.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Le vil et moqueur cynisme n'est que le génie de ce qui


est bas : c'est Satan forgeant toujours des calomnies
pour le genre humain, afin de l'entraîner à se rire de la
vertu et la fouler aux pieds.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Si tu choisis le célibat, honore-le des vertus qu'il


prescrit, et sache en apprécier les avantages.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Coupable d'un écart, ne mens jamais pour le nier ou


pour l'amoindrir, c'est faiblesse honteuse.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Dans toutes tes études, tâche de réunir le


discernement calme à la pénétration, la patience de
l'analyse à la force de la synthèse, et avant tout, la
volonté de ne pas te laisser abattre par les obstacles,
à celle de ne pas tirer vanité de tes triomphes ; en un
mot, aie la volonté de t'éclairer avec du courage, mais
sans hauteur.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Si tu veux que la lecture te laisse de durables


empreintes, borne-toi à quelques auteurs d'un esprit
sain, et nourris-toi de leur substance. Être partout,
revient à n'être nulle part en particulier. Une vie
passée dans les voyages fait connaître bien des hôtes
et peu d'amis. Il en est de même de ces lecteurs à la
course qui, sans prédilection pour un livre, en
dévorent sans fin.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

La persévérance, excepté dans le vice, est toujours


un bien, et qui persévère dans son entreprise peut
espérer de devenir une personne distinguée.
Silvio Pellico ; Des devoirs des hommes (1834)

Les 33 citations de William Penn :

La liberté de la conscience est un droit que tous les


hommes ont reçu de la nature avec la vie.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Préfère la douceur à la familiarité, et la familiarité à


l'intimité.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Dans toutes discussions que la vérité soit ton but,


plutôt que la victoire ou l'intérêt.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Mieux vaut se taire que parler mal-à-propos.


William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Pense deux fois avant de parler une, et tu en parleras


deux fois mieux.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Le silence est toujours le parti le plus sûr.


William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Le véritable honneur aime mieux payer triple


dommage que de justifier une injure par une autre.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Sois réservé sans être repoussant, grave sans être


formel, et hardi sans être téméraire.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Qui se lie trop aisément d'un bon voisin en fait un


ennemi.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

L'amitié ne se trouve point où il n'y a de liberté.


William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

L'amitié est l'union des âmes.


William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Après le mariage, le plaisir le plus doux est l'amitié.


William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

L'amour qui doit mari et femme les unir doit aussi unis
les tenir.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

L'autorité doit être tempérée de douceur.


William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Entre mari et femme, il ne doit y avoir d'autre règle


que l'amour.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)
Choisis une femme qui soit aussi bien ton amie que
ton épouse.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Qui veut se marier sagement doit préférer la personne


à la beauté.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

L'argent est la source de tous vices.


William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Qui se marient par intérêt ne sauraient être heureux


dans le mariage.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Il n'est point de passion plus basse que d'aimer ce


que l'on n'a pas, et de mépriser ce que l'on possède.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Ne te marie jamais que par amour, mais aie soin de


n'aimer que ce qui mérite de l'être.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

La modestie et la douceur sont les plus riches et les


plus beaux ornement de l'âme.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Un homme ivre n'est plus un homme, car rien ne


distingue l'homme de la bête que la raison.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)
L'ivrognerie dérange la santé et l'esprit, et rabaisse
l'homme au dessous de lui-même.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Tout excès est un défaut, mais l'excès en fait de


boisson est le pire de tous.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Ce n'est pas au vice à prêcher la vertu.


William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Il est plus facile de blâmer le malheureux que de le


secourir.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

L'homme est bien souvent l'auteur de son propre


malheur.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Rarement chez l'homme la seconde idée s'accorde


avec la première.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Le manque de réflexion est la première cause de tous


les malheurs des hommes.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

À défaut de savoir-faire, l'esprit ne nous manque point


pour critiquer.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)
La passion est une fièvre de l'esprit qui nous laisse
toujours affaiblis.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Ne vous mariez pas sans amour, mais aimez qui est


digne d'amour.
William Penn ; Les fruits de la solitude (1682)

Les 81 citations de Georges Perros :

Quand j'étais jeune, je me croyais immortel : j'ai


changé d'avis.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Les sots mettent du temps pour comprendre ; les


intelligents pour ne pas comprendre.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

La vie est une aveugle qui tient l'homme en laisse.


Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Qui écrit pour se sauver est foutu d'avance.


Georges Perros ; Échancrures, Calligrammes (1977)

Un tableau, c'est une pensée sous scellés.


Georges Perros ; Papiers collés II (1973)

Écrire, si on est un grand artiste, on y passe sa vie, on


se jette dedans.
Georges Perros ; Pour ainsi dire (2004)

Écrire, c'est une maladie, c'est une maladie qui donne


des illusions.
Georges Perros ; Pour ainsi dire (2004)

Aimer la littérature, c'est être persuadé qu'il y a une


phrase écrite qui nous re-donnera le goût de vivre.
Georges Perros ; Échancrures, Calligrammes (1977)

Aimer, c'est s'attacher et chercher à attacher.


Georges Perros ; Correspondance (1960-1971)

Parler de la difficulté, de l'ésotérisme, c'est se donner


des gants.
Georges Perros ; Lectures (posthume, 1981)

Lire, c'est jubiler ; lire, c'est plaisir.


Georges Perros ; Lectures (posthume, 1981)

Chaque fois qu'on lit un poète mort, on le ressuscite.


Georges Perros ; Notes d'enfance, Calligrammes
(1977)

L'homme travaille parce qu'il s'ennuie ; s'il ne


travaillait pas, il ne s'ennuierait plus !
Georges Perros ; Pour ainsi dire (2004)

L'amitié ne va pas sans amour, qui en est comme la


base, la note de fond.
Georges Perros ; Pour ainsi dire (2004)

L'amitié est spirituelle ; l'amour, temporel.


Georges Perros ; Pour ainsi dire (2004)

L'amour exige un acte ; l'amitié, mille.


Georges Perros ; Pour ainsi dire (2004)

On ne saurait coucher avec toutes les femmes qui


nous « plaisent », sans plus !
Georges Perros ; Lettres à Carl-Gustaf Bjurström
(1958-1976)

La femme amoureuse n'a plus de passé.


Georges Perros ; Papiers collés (1960)

L'homme ne demande que la caresse.


Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Il est très rare qu'une femme me donne envie de


coucher avec elle autrement que comme une putain.
Georges Perros ; Correspondance (1960-1971)

Les hommes sont changeants, on se sentirait


coupable d'avoir tout dit à un seul d'entre eux.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Ah ! la sincérité, ce fragment fiévreux, un rien


dégoulinant, extirpé au mensonge perpétuel !
Georges Perros ; Papiers collés (1960)
En amour, il suffit d'aimer, le reste suit.
Georges Perros ; Correspondance (1960-1971)

On ne peut rien contre un homme qui sait ce qu'il fait.


Georges Perros ; Correspondance (1960-1971)

Être riche, c'est pouvoir se payer une femme comme


on se paie un château.
Georges Perros ; Notes d'enfance, Calligrammes
(1977)

La beauté, qui se dit très objectif prend femme à


plutôt belle tête qu'à bel intellect.
Georges Perros ; Une vie ordinaire (1988)

Le désir n'a rien à voir avec la beauté, et toute femme


belle, ce n'est pas tant parce qu'on la désire qu'on va
l'aimer, c'est parce qu'elle est belle et que nous
sommes sensibles à la beauté, ce qui est différent.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

L'être se refermant sur soi est ainsi éclairci ; il


ordonne la lumière de son paraître dans l'œuvre.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Un pauvre homme qui s'abaisse, chacun le regarde


s'anéantir ; de sa dignité le diable torche son cul.
Georges Perros ; Lectures (posthume, 1981)
En société il ne faut paraître, modeste ou même
humble, que lorsqu'on est sûr d'être.
Georges Perros ; Lectures (posthume, 1981)

L'amour des autres oblige à un peu d'amour de soi.


Georges Perros ; Papiers collés (1960)

La communication poétique, c'est un travail


d'aveugles.
Georges Perros ; Correspondance (1960-1971)

Les hommes font l'amour entre eux avec des mots,


parce qu'ils risquent rarement d'être beaux.
Georges Perros ; Correspondance (1960-1971)

Une mère, ça ne fait pas l'amour.


Georges Perros ; L'occupation et autres textes (1996)

La poésie n'admet pas de réplique et n'admet pas de


commentaire.
Georges Perros ; Correspondance (1960-1971)

La poésie, comme je l'entends, c'est le seul obstacle


au suicide.
Georges Perros ; Correspondance (1960-1971)

La volonté, soufferte à contretemps, est le plus violent


poison inventé par l'homme.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)
En amour, tout s'annule au fur et à mesure ; tout est à
refaire à chaque instant.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Le drame de la vie c'est qu'il peut ne rien s'y passer.


Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Dans la vie, tout tient à un sourire, un geste délicat,


une diction charmante.
Georges Perros ; Correspondance (1960-1971)

On peut avoir du génie et être un imbécile ; le


contraire est impossible.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Ma mère, la seule personne au monde que je veux


précéder dans la mort.
Georges Perros ; L'occupation et autres textes (1996)

Faire la guerre, c'est jouer avec le feu.


Georges Perros ; Pour ainsi dire (2004)

Suicide : Le plus idiot, ce serait de se manquer.


Georges Perros ; Correspondance (1960-1971)

Être souvent seul, et faire de soi tout son univers, cela


peut être la source de grandes joies.
Georges Perros ; Pour ainsi dire (2004)

Être souvent seul, c'est travailler à une sorte de


philosophie qui justifie et permet le suicide.
Georges Perros ; Pour ainsi dire (2004)

Il y a plaisir à dire ce qu'on pense, oui : c'est souvent


dire son imbécillité.
Georges Perros ; Télé-Notes (1992)

La santé, c'est comme la liberté, ça n'existe que


quand on en manque.
Georges Perros ; Correspondance (1955-1978)

Il est facile de se critiquer ; c'est pourquoi il vaut


mieux laisser ce plaisir aux autres.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

C'est vivre au ralenti, c'est faire de la figuration que de


renoncer à soi-même.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Écrire, c'est renoncer au monde en implorant le


monde de ne pas renoncer à nous.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Je suis sûr que Dieu existe ; quant à y croire, c'est


une autre affaire.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Toute femme belle, ce n'est pas parce qu'on la désire


qu'on va l'aimer.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Sexe - Gros matériel de cuisine pornographique.


Georges Perros ; Papiers collés III (1978)

On écrit parce que personne n'écoute.


Georges Perros ; L'occupation et autres textes
(posthume, 1996)

J'ai besoin d'amour, mais m'en passe.


Georges Perros ; L'occupation et autres textes
(posthume, 1996)

L'écriture a cette vertu de nous faire exister quand


nous n'existons plus pour personne.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Le romantisme, c'est de croire la vie de l'amour


possible, donc le mariage.
Georges Perros ; Papiers collés III (1978)

Ce serait génial si l'on pouvait savoir ce qu'est le


mariage sans se marier, les enfants sans en avoir, la
mer sans l'avoir vue, etc.
Georges Perros ; Papiers collés II (1973)

Mérite - Idée qu'on se fait sur les autres quant à nous.


Georges Perros ; L'occupation et autres textes
(posthume, 1996)
Mère - Seule personne qu'on n'imagine pas capable
de faire l'amour.
Georges Perros ; L'occupation et autres textes
(posthume, 1996)

On est toujours un con pour sa femme ; ou c'est une


conne.
Georges Perros ; Papiers collés III (1978)

Le comble du pessimisme : croire à Dieu.


Georges Perros ; Papiers collés (1960)

La femme, c'est le corps de l'homme.


Georges Perros ; Papiers collés (1960)

C'est perpétuellement qu'on est l'ami d'un homme,


c'est par saccades qu'on est l'amant d'une femme.
Georges Perros ; Pour ainsi dire (2004)

L'amour est toujours approximatif.


Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Mourir d'amour, soit, mais sans le faire exprès.


Georges Perros ; Correspondance (1950-1971)

Curiosité, abeille de l'ignorance.


Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Rien de plus naturel que de vouloir être aimé pour soi-


même.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Si on savait ce que pensent et disent de nous nos


meilleurs amis, nous serions horrifiés.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Aimer, c'est donner à quelqu'un le droit, sinon le


devoir, de nous faire souffrir.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

L'érotisme, c'est de donner au corps les prestiges de


l'esprit.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

La vie est démesurément longue, démesurément


courte.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

On ne peut pas se forcer à aimer, et c'est là


précisément l'amour.
Georges Perros ; Papiers collés (1960)

L'amour, c'est la dépendance de l'indépendance.


Georges Perros ; Papiers collés (1960)

Les 16 citations de Pétrarque :

Il n'est cœur assez dur pour ne pas s'entrouvrir.


Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.
Les bons s'en vont d'abord, les méchants restent
vieux.
Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.

Le chemin est long, et le temps nous est compté.


Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.

La honte commence où le danger expire.


Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.

L'amitié pour juger est souvent ignorante.


Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.

Lorsque le mal s'accroît, la raison perd courage.


Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.

Ce qui plaît au monde n'est qu'un songe rapide.


Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.

Mon amour ne produit qu'espoir sans avenir.


Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.

Le bonheur n'est qu'un songe qui fuit.


Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.

Qui peut dire de quel feu il brûle, ne brûle que d'un


petit feu.
Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.

À repentir tardif la honte en est le fruit.


Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.

La raison parle et le sentiment mord.


Pétrarque ; Sonnet - XIVe siècle.

Pleurer est plus doux qu'on ne le peut croire.


Pétrarque ; Sonnets - XIVe siècle.

La vie s'enfuit et jamais ne s'arrête, la mort vient sur


ses pas à étapes forcées.
Pétrarque ; Sonnets - XIVe siècle.

Ah ! dans le monde rien ne dure que les larmes !


Pétrarque ; Sonnets - XIVe siècle.

Le cruel amour que j'accuse, a changé en constante


douceur l'amertume de vivre.
Pétrarque ; Canzoniere - XIVe siècle.

Les 36 citations de Pétrone :

Outrager qui vous invitez à votre table, c'est manquer


aux lois de l'hospitalité.
Pétrone ; Satiricon, XCIII - env. 60 ap. J.-C.

Quiconque a des écus, tout sourit à ses vœux.


Pétrone ; Satiricon, CXXXVII - env. 60 ap. J.-C.

Rien n'est plus ridicule qu'une sévérité affectée.


Pétrone ; Satiricon, CXXXII - env. 60 ap. J.-C.

Rien n'est plus absurde que de sots préjugés.


Pétrone ; Satiricon, CXXXII - env. 60 ap. J.-C.

L'amour méprisé veut venger son outrage.


Pétrone ; Satiricon, CVIII - env. 60 ap. J.-C.

Il n'est pas juste que l'innocent paie pour le coupable.


Pétrone ; Satiricon, CII - env. 60 ap. J.-C.

Nous n'estimons que les biens dont les autres nous


envient la possession.
Pétrone ; Satiricon, C - env. 60 ap. J.-C.

Tu vois les poux sur autrui, tu ne vois pas les tiques


sur toi-même.
Pétrone ; Satiricon - env. 60 ap. J.-C.

Pour triompher de votre chagrin, appelez votre raison


au secours.
Pétrone ; Satiricon, C - env. 60 ap. J.-C.

La colère prend racine dans un esprit grossier, mais


elle effleure une âme éclairée.
Pétrone ; Satiricon, XCIX - env. 60 ap. J.-C.

La mort ne fait jamais attendre au malheureux qui la


cherche.
Pétrone ; Satiricon, XCIV - env. 60 ap. J.-C.
Tu as conquis mon cœur, je t'aime.
Pétrone ; Satiricon, XCIV - env. 60 ap. J.-C.

On méprise les jouissances faciles, et on se


passionne pour celles interdites.
Pétrone ; Satiricon, CXIII - env. 60 ap. J.-C.

On fait plus de cas des dons du corps que de ceux de


l'esprit.
Pétrone ; Satiricon, XCII - env. 60 ap. J.-C.

La pauvreté est la sœur du génie.


Pétrone ; Satiricon, LXXXIV - env. 60 ap. J.-C.

L'ami qu'à son gré la fortune conduit, nous sourit avec


elle, avec elle nous fuit.
Pétrone ; Satiricon, LXXXII - env. 60 ap. J.-C.

Un appétit satisfait éveille de nouveaux désirs.


Pétrone ; Satiricon, CXII - env. 60 ap. J.-C.

Défaites-vous d'une erreur trop commune.


Pétrone ; Satiricon, CXI - env. 60 ap. J.-C.

La mort est le terme commun de tout ce qui existe ; le


tombeau est pour tous le dernier asile.
Pétrone ; Satiricon, CXI - env. 60 ap. J.-C.

Il n'y a pas de femme qu'une passion nouvelle ne


puisse porter aux plus grands excès.
Pétrone ; Satiricon, CX - env. 60 ap. J.-C.

Les premiers à fuir sont nos premiers beaux ans.


Pétrone ; Satiricon, CIX - env. 60 ap. J.-C.

Outrager un ami, c'est presqu'un parricide.


Pétrone ; Satiricon, CVII - env. 60 ap. J.-C.

Il n'est point d'obstacle dont ne triomphe une audace


persévérante.
Pétrone ; Satiricon, LXXXVII - env. 60 ap. J.-C.

L'or des vaincus enrichit le vainqueur.


Pétrone ; Satiricon, LXXXIII - env. 60 ap. J.-C.

L'amitié n'a d'attraits qu'autant qu'elle est utile.


Pétrone ; Satiricon, LXXXII - env. 60 ap. J.-C.

L'obstacle ajoute un lustre à la victoire.


Pétrone ; Satiricon, XCIII - env. 60 ap. J.-C.

Pour l'amour on néglige l'hymen.


Pétrone ; Satiricon, XCIII - env. 60 ap. J.-C.

La rareté fait le prix des choses.


Pétrone ; Satiricon, XCIII - env. 60 ap. J.-C.

Mieux vaut avoir un bel engin qu'un beau génie.


Pétrone ; Satiricon - env. 60 ap. J.-C.
Qui a porté un veau peut porter un bœuf.
Pétrone ; Satiricon - env. 60 ap. J.-C.

À voir marcher quelqu'un, on connaît sa pensée.


Pétrone ; Satiricon - env. 60 ap. J.-C.

Il est rare de voir la sagesse alliée à la beauté.


Pétrone ; Satiricon, XCIV - env. 60 ap. J.-C.

L'amitié : un beau nom qu'on change quand il gêne.


Pétrone ; Satiricon - env. 60 ap. J.-C.

L'amour de l'art n'a jamais enrichi personne.


Pétrone ; Satiricon, LXXXIII - env. 60 ap. J.-C.

Le médecin n'est rien d'autre qu'un réconfort pour


l'esprit.
Pétrone ; Satiricon - env. 60 ap. J.-C.

Que peuvent les lois, là où seul l'argent est roi.


Pétrone ; Satiricon, XCIV - env. 60 ap. J.-C.

Les 63 citations de Francis Picabia :

La solitude est comparable à une lampe qui baisse.


Francis Picabia ; Écrits (1918)

Les gens sérieux ont une petite odeur de charogne.


Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)
L'esprit de famille a rendu l'homme carnivore.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Mes yeux dans tes yeux, je suis heureux.


Francis Picabia ; Hélas (1918)

Je suis un homme aux doigts agiles qui veut couper


les fils des vieilles peines.
Francis Picabia ; Anecdote (1918)

Les hommes politiques poussent sur le fumier


humain.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Relâche, c'est l'optimisme des gens heureux.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

La vie, c'est la lumière, la richesse, le luxe ; l'amour


loin des conventions de la pudeur.
Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)

La vie, c'est la minute où nous cherchons tous à être


heureux.
Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)

Je suis l'amant qui sent le besoin supérieur des


satisfactions.
Francis Picabia ; Lettres à Christine (1945-1951)

L'amour, c'est moi si vous voulez.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Moi, je me déguise en homme pour n'être rien.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

La vie est le contraire de Dieu.


Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)

Un homme qui tient un enfant dans ses bras


s'approche de Dieu.
Francis Picabia ; Lettres à Christine (1945-1951)

Perdez le respect de la famille et de la propriété, pour


devenir des femmes et des hommes libres.
Francis Picabia ; Lettres à Christine (1945-1951)

Craindre les sens, c'est devenir philosophe.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Relâche est le ballet des rêves qui ne donnent pas


mal à la tête.
Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)

Je n'ose plus ouvrir les yeux si mes bras ne doivent


plus jamais t'étreindre.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Les curés épongent les péchés comme les mouchoirs


épongent les larmes.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)
Je me repose sur l'oubli.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

L'amour seul est désintéressé, le mariage ne l'est


jamais.
Francis Picabia ; Lettres à Christine (1945-1951)

Le principe de l'amour est un égoïsme partagé.


Francis Picabia ; Lettres à Christine (1945-1951)

Tout honneur de la femme est mis dans son cul.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

La mort est une chose sérieuse : on meurt en héros,


ou en idiot.
Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)

La jeunesse est dans tout, elle est partout si on


s'efforce de la voir.
Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)

J'aime les sourires qui succèdent aux sourires avec la


franchise au fond des yeux.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

La bonne conscience du rire me repose des gens


sérieux.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)
Je préfère un fauteuil au Casino de Paris à un fauteuil
à l'Académie.
Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)

Si vous tendez les bras, vos amis les couperont.


Francis Picabia ; La revue Cannibale, le 25 avril 1920.

Je vais construire dans mon jardin un faux cimetière !


Les terrains voisins perdront de leur valeur et je
pourrai les acquérir à bon compte : Je n'aurais plus
qu'à démolir mon faux cimetière, et à aller
recommencer ailleurs !
Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)

Ce que j'aime le moins chez les autres, c'est moi.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

J'aime mieux les fleurs que les racines, elles sont plus
faciles à voir.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Le génie est une courte patience.


Francis Picabia ; Lettres à Christine (1945-1951)

Il n'y a rien qui puisse plaire toute la vie, excepté la vie


!
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

À quoi bon être aimé quand on est aimable, la


merveille est de l'être quand on est infréquentable.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

La pudeur se cache derrière notre sexe.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

La connaissance est une vieille erreur qui pense à sa


jeunesse.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Pour porter envie, il suffit d'être un enfant.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Le cubisme représente la disette des idées.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

La sagesse n'est qu'un gros nuage à l'horizon.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Un homme intelligent ne doit avoir qu'une spécialité,


c'est d'être intelligent.
Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)

La morale comme la pudeur est une des plus grandes


sottises.
Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)

Le seul mérite pour moi de bien des gens est d'en


avoir aucun.
Francis Picabia ; Lettres à Christine (1945-1951)
L'amour qui refuse la vie est un amour faux, un amour
triste.
Francis Picabia ; Lettres à Christine (1945-1951)

L'amour est essentiellement du domaine de


l'inconscient, il doit être déraisonnable.
Francis Picabia ; Lettres à Christine (1945-1951)

Le succès de l'insuccès est un succès.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Si nous sortons de l'imbécillité de la politique, notre


vie actuelle apparaît horriblement triste.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Les femmes sont des pianos délicieux.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Les explications mystiques sont les plus superficielles.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

La prière a été inventée par les hommes, pour les


femmes et leur sexe.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960

L'amour pardonne même aux amoureux.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

La loyauté ne peut avoir qu'en conséquence le


suicide.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

L'ombre de Dieu est un homme au clair de la lune.


Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Les hommes ont inventé le culte de l'erreur, du non-


vrai et du mensonge.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Les hommes ont plus d'imagination pour tuer que


pour sauver.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Pour qu'un homme ne soit plus intéressant, il suffit de


ne pas le regarder.
Francis Picabia ; Dits et aphorismes (1960)

Je ne donne ma parole d'honneur que pour mentir.


Francis Picabia ; Pensées (1879-1953)

Le luxe n'est pas un plaisir, mais le plaisir est un luxe.


Francis Picabia ; Écrits critiques (2005)

Le seul mot qui ne soit pas éphémère c'est le mot


mort.
Francis Picabia ; Pensées (1879-1953)

Il n'y a que l'argent qui ne meurt pas, il part seulement


en voyage.
Francis Picabia ; Pensées (1879-1953)

Toute conviction est une maladie.


Francis Picabia ; Écrits (1918)

L'amour de la haine est le plus bel amour.


Francis Picabia ; Écrits (1918)

Dieu a inventé le concubinage ; Satan le mariage.


Francis Picabia ; La revue Littérature (1923)

Les 6 citations de Amédée Pichot :

La sagesse de la loi est au-dessus de la sagesse d'un


homme, quel qu'il soit.
Amédée Pichot ; Voyage historique et littéraire en
Angleterre et en Écosse (1825)

Pour maîtriser ses semblables, il faut savoir se


maîtriser d'abord soi-même.
Amédée Pichot ; Souvenirs intimes sur M. de
Talleyrand (1870)

Le plus parfait n'est que le moins imparfait.


Amédée Pichot ; Souvenirs intimes sur M. de
Talleyrand (1870)

Tout vaut mieux que l'indifférence.


Amédée Pichot ; L'Irlande et le Pays de Galles (1850)
Le doute ne mène qu'au néant : savoir, c'est croire.
Amédée Pichot ; Le dernier roi d'Arles (1848)

La liberté n'a pas de plus mortelle ennemie qu'elle-


même.
Amédée Pichot ; Le dernier roi d'Arles (1848)

Les 63 citations de Platon :

La musique est un bienfait du ciel, elle en est


descendue.
Platon ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Dieu nous a donné la musique pour calmer nos


passions.
Platon ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

La vérité sort de la bouche des enfants.


Platon ; Le banquet, 217 e - IVe s. av. J.-C.

La peine suit toujours de près la méchanceté.


Platon ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

L'amitié, c'est une bienveillance réciproque qui rend


deux êtres soigneux l'un du bonheur de l'autre.
Platon ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

Il n'y a d'ignorants que ceux qui veulent l'être.


Platon ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
Il ne faut pas que la bonté se montre, mais il faut
qu'elle se laisse voir.
Platon ; Fragments - IVe s. av. J.-C.

La pensée est l'exercice de l'intelligence.


Platon ; Les définitions - IVe s. av. J.-C.

La paix est le repos de la haine.


Platon ; Les définitions - IVe s. av. J.-C.

La sagesse dans les conseils est le don naturel de


raisonner juste.
Platon ; Les définitions - IVe s. av. J.-C.

Se contenter de peu est le plus sûr moyen d'être


riche.
Platon ; Les définitions - IVe s. av. J.-C.

Le pouvoir est la surveillance du tout.


Platon ; Les définitions - IVe s. av. J.-C.

L'utile est la cause du bien-être, la cause du bien.


Platon ; Les définitions - IVe s. av. J.-C.

La prévoyance est la vertu de se tenir préparé aux


événements futurs.
Platon ; Les définitions - IVe s. av. J.-C.

Aux enfants, il faut laisser un bel héritage de


conscience plutôt que d'or.
Platon ; Les lois - IVe s. av. J.-C.

L'habileté est le talent de voir juste la fin de chaque


chose.
Platon ; Les définitions - IVe s. av. J.-C.

La plupart des hommes au pouvoir deviennent des


méchants.
Platon ; Gorgias - IVe s. av. J.-C.

L'homme est la mesure de toute chose.


Platon ; Théétète - IVe s. av. J.-C.

Une main lave l'autre.


Platon ; Axiochos - IVe s. av. J.-C.

Il n'est pas permis de s'emporter contre la vérité.


Platon ; La république - IVe s. av. J.-C.

Ce qui est utile est beau.


Platon ; Hippias mineur - IVe s. av. J.-C.

L'homme et la femme pour être bons ont besoin des


mêmes choses : Savoir, justice et sagesse.
Platon ; Ménon - IVe s. av. J.-C.

Le premier bien est la santé, le deuxième la beauté, le


troisième la richesse.
Platon ; Les lois - IVe s. av. J.-C.
Le devoir d'une femme est de bien gouverner sa
maison.
Platon ; Ménon - IVe s. av. J.-C.

Quand on est à la recherche de belles choses, tout ce


qu'on souffre pour elles est beau.
Platon ; Phèdre - IVe s. av. J.-C.

Avec une bonne volonté on peut arriver à de beaux


résultats.
Platon ; Phèdre - IVe s. av. J.-C.

Il est juste de plaider, même la cause du loup.


Platon ; Phèdre - IVe s. av. J.-C.

Chacun s'attache à son semblable.


Platon ; Le banquet - IVe s. av. J.-C.

Toute chose produite doit naître d'un principe, et le


principe ne naître de rien.
Platon ; Phèdre - IVe s. av. J.-C.

Si l'amour, comme on n'en saurait douter, est un dieu


divin, il ne peut être mauvais.
Platon ; Phèdre - IVe s. av. J.-C.

L'ami sans amour doit être favorisé de préférence.


Platon ; Phèdre - IVe s. av. J.-C.
La tendresse d'un amant n'est jamais une affection
bienveillante, mais un appétit grossier qui cherche à
se satisfaire.
Platon ; Phèdre - IVe s. av. J.-C.

L'amant satisfait se repend ordinairement d'avoir trop


fait.
Platon ; Phèdre - IVe s. av. J.-C.

L'amitié sans l'amour ne peut jamais être bien vive.


Platon ; Phèdre - IVe s. av. J.-C.

Les âges aiment à se rapprocher.


Platon ; Phèdre - IVe s. av. J.-C.

Une trop grande familiarité fait naître le dégoût.


Platon ; Phèdre - IVe s. av. J.-C.

L'amour est aveugle.


Platon ; Les lois - IVe s. av. J.-C.

Le plus indomptable de toutes les bêtes sauvages est


un jeune garçon.
Platon ; Les lois, VII, 808d - IVe s. av. J.-C.

Le corps est le tombeau de l'âme.


Platon ; Cratyle - IVe s. av. J.-C.

La nécessité est la mère de l'invention.


Platon ; La république - IVe s. av. J.-C.
La perversion de la cité commence par la fraude des
mots.
Platon ; La république - IVe s. av. J.-C.

La vie est un court exil.


Platon ; Axiochos, 365b - IVe s. av. J.-C.

L'essentiel n'est pas de vivre, mais de bien vivre.


Platon ; Criton, 48b - IVe s. av. J.-C.

Chacun cherche sa moitié.


Platon ; Le banquet - IVe s. av. J.-C.

Il y a des menteurs en fait de nombre et de calcul.


Platon ; Hippias mineur - IVe s. av. J.-C.

Pour bien vivre, il faut entretenir en soi-même les plus


fortes passions.
Platon ; Gorgias - IVe s. av. J.-C.

L'homme est le seul des animaux à croire à des dieux.


Platon ; Protagoras - IVe s. av. J.-C.

La vie est, en quelque sorte, un pèlerinage.


Platon ; Axiochus - IVe s. av. J.-C.

L'impudent est celui qui supporte le mépris, pourvu


qu'il fasse ses affaires.
Platon ; Les définitions - IVe s. av. J.-C.
La dignité est une majesté qui résulte d'une raison
droite et sérieuse.
Platon ; Les définitions - IVe s. av. J.-C.

Les 75 citations de Plaute :

La honte vaut mieux que le repentir.


Plaute ; Le Trinum - IIe s. av. J.-C.

On a trop d'ennui à être trop beau.


Plaute ; Le soldat fanfaron - IIe siècle av. J.-C.

Quand on aime, ventre affamé n'a pas faim.


Plaute ; Casina - IIe s. av. J.-C.

Telle est la volonté des dieux : tout plaisir


s'accompagne de peine.
Plaute ; Amphitryon - IIe s. av. J.-C.

Pourvu qu'elle soit sage et de bon caractère, une fille


est bien dotée.
Plaute ; Aulularia - IIe s. av. J.-C.

Il n'est point de manteau qui puisse cacher les


mensonges.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Il n'est point de pardon pour les impostures.


Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.
Espoir, ressource, secours, tout me fuit et
m'abandonne.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Le plus malheureux des hommes est celui qui


cherche de quoi manger, et ne trouve rien.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Malheureux est l'homme qui cherche de quoi manger,


et ne trouve qu'à grande peine.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Puissent tes actions et ta conduite ne jamais démentir


ta parole.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Mon fils m'est cher, chacun aime les siens.


Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Bien souvent on croit avoir tout prévu, et malgré notre


prévoyance on se trouve pris.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Qui se garde des pièges a beau se méfier, il n'est


jamais assez en garde.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

La plupart des hommes sont ainsi faits : tant qu'ils


poursuivent un but, ce sont les meilleures gens du
monde ; l'ont-ils atteint, ils deviennent tout à coup les
plus méchants et les plus fourbes des mortels.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Quand l'entreprise s'annonce difficile, ce n'est pas le


moment de s'endormir.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

La ruse n'est plus ruse, si l'on n'agit avec finesse.


Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Ce qui fait du bien dans le malheur, c'est un cœur


plein de courage.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Souvent les plus beaux génies languissent dans


l'obscurité.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Rien ne nous aide dans le malheur, comme de le


supporter avec courage.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Quand on réfléchit sur le sort des hommes, on trouve


qu'ils sont bien peu de chose.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

L'esclavage est pire que tous les maux réunis


ensembles.
Plaute ; L'Aululaire - IIe s. av. J.-C.
Il y a bien des injustices à souffrir dans la servitude.
Plaute ; Amphitryon - IIe s. av. J.-C.

Avec une bonne conduite on trouve toujours assez de


protecteurs.
Plaute ; Amphitryon - IIe s. av. J.-C.

On avance dans la vie par le mérite, et non par la


faveur.
Plaute ; Amphitryon - IIe s. av. J.-C.

L'amant ne s'attache point à la robe, mais à la


personne qui la porte.
Plaute ; Mostellaria - IIe s. av. J.-C.

Pères et mères sont les architectes de l'éducation.


Plaute ; Mostellaria - IIe s. av. J.-C.

Ce qui est à craindre se réalise souvent plus tôt que


ce qu'on désire.
Plaute ; Mostellaria - IIe s. av. J.-C.

Si une femme est belle, elle est toujours assez parée.


Plaute ; Mostellaria - IIe s. av. J.-C.

La beauté plaît davantage sans ornements.


Plaute ; Mostellaria - IIe s. av. J.-C.

Faire contre mauvaise fortune bon cœur est un


soutien.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Un seul témoin oculaire en vaut dix qui ont entendu.


Plaute ; Truculentus - IIe s. av. J.-C.

La bonne marchandise trouve facilement acquéreur.


Plaute ; Pœnulus - IIe s. av. J.-C.

Il faut casser le noyau pour avoir l'amande.


Plaute ; Curculio - IIe s. av. J.-C.

Une plaisanterie ne doit jamais être prise au sérieux.


Plaute ; Amphitryon - IIe s. av. J.-C.

En suivant le fleuve, on parvient à la mer.


Plaute ; Pœnulus - IIe s. av. J.-C.

Si tous les parjures demandaient l'assistance de


Jupiter, il n'y aurait pas assez de place au Capitole.
Plaute ; Curculio - IIe s. av. J.-C.

Les chiens et les sangliers n'ont pas la même odeur.


Plaute ; Epidicus - IIe s. av. J.-C.

Le caractère du vrai mérite est de n'être jamais


content de soi.
Plaute ; Trinummus - IIe s. av. J.-C.

Un mensonge tout chaud est le meilleur mensonge.


Plaute ; Mostellaria - IIe s. av. J.-C.

Au moment de manger, nul ne doit avoir vergogne.


Plaute ; Trinummus - IIe s. av. J.-C.

Les lois sont les esclaves de la coutume.


Plaute ; Trinummus - IIe s. av. J.-C.

La tunique est plus près que le pallium.


Plaute ; Trinummus - IIe s. av. J.-C.

À bon entendeur, il ne faut qu'une parole.


Plaute ; Le Persan - IIe s. av. J.-C.

Les ennuis viennent plus vite que ne se réalisent les


désirs.
Plaute ; Un prisonnier bénévole - IIe s. av. J.-C.

Ce qu'on nous conseille le plus est ce qui nous plaît le


moins.
Plaute ; Trinummus - IIe s. av. J.-C.

Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud.


Plaute ; Phoenulus - IIe s. av. J.-C.

La femme qui a le meilleur parfum est celle qui n'est


pas parfumée.
Plaute ; Mostellaria - IIe s. av. J.-C.

Si tu fais quelque chose, fais-le.


Plaute ; Soldat fanfaron - IIe s. av. J.-C.

Conseiller, c'est presque aider.


Plaute ; Charançon - IIe s. av. J.-C.

Un proverbe, quand il vient à propos, est toujours bon


à entendre.
Plaute ; Pœnulus - IIe s. av. J.-C.

Les faits parlent d'eux-mêmes.


Plaute ; L'Aululaire - IIe s. av. J.-C.

Il n'y a pas de curieux qui ne soit malveillant.


Plaute ; Stichus - IIe s. av. J.-C.

La flamme suit de près la fumée.


Plaute ; Curculio - IIe s. av. J.-C.

On ne peut dépouiller un homme nu.


Plaute ; Asinaria - IIe s. av. J.-C.

Il est plus facile de commencer que de finir.


Plaute ; Phoenulus - IIe s. av. J.-C.

Eût-il tort, le maître a toujours raison.


Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

On préfère un compliment menteur à une critique


sincère.
Plaute ; Mostellaria - IIe s. av. J.-C.

Il n'est point de fuite pour les méfaits.


Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

C'est perdre son temps que de me répéter ce dont je


me souviens fort bien.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

L'or n'est bien souvent qu'un mauvais conseiller.


Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Rien n'est plus doux que de bien mener sa barque


tout en contribuant au bonheur public.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Le plus misérable de tous les hommes est celui qui a


faim, et qui n’a rien à mettre sous la dent.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

En toutes choses, le plus sage est de tenir un juste


milieu.
Plaute ; Casina - IIe s. av. J.-C.

Ne vous mêlez pas de ce qui ne vous regarde point.


Plaute ; Stichus - IIe s. av. J.-C.

L'homme adultère laboure le champ d'autrui, et laisse


le sien inculte.
Plaute ; Asinaria - IIe s. av. J.-C.
L'homme est un loup pour l'homme.
Plaute ; La comédie des ânes - IIe s. av. J.-C.

Pour gagner de l'argent, il faut en dépenser.


Plaute ; Asinaria - IIe s. av. J.-C.

Si tu dis des injures, tu en entendras.


Plaute ; Pseudolus - IIe s. av. J.-C.

J'aime mieux me battre avec n'importe qui qu'avec la


faim.
Plaute ; Stichus - IIe s. av. J.-C.

Plus l'ami est ancien, meilleur il est.


Plaute ; Truculentus - IIe s. av. J.-C.

Celle qui ménage un amant, se ménage mal elle-


même.
Plaute ; La comédie des ânes - IIIe s. av. J.-C.

Toute personne honnête doit avoir soin d’éloigner de


soi, non seulement le crime, mais même jusqu’au
moindre sujet d'en être soupçonné.
Plaute ; Le soldat fanfaron - IIe siècle av. J.-C.

Ce qui se rapproche le plus du bien, et qui s'éloigne le


plus du mal, voilà ce que je désire.
Plaute ; Les captifs - IIe s. av. J.-C.

Trouve-moi un amant raisonnable et je te donnerai


son poids d'or.
Plaute ; Curculio - IIe s. av. J.-C.

Les 40 citations de Pline le Jeune :

Dans le corps politique, comme dans le corps humain,


la plus dangereuse de toutes les maladies, c'est celle
qui vient de la tête.
Pline le Jeune ; Lettre à Sempronius Rufus -
IIe siècle.

Rien n'avilit tant un homme que la faiblesse de haïr.


Pline le Jeune ; Le Panégyrique de Trajan - IIe siècle.

Un des plus grands plaisirs de la vie est celui d'être


aimé.
Pline le Jeune ; Le Panégyrique de Trajan - IIe siècle.

Que le chagrin de l'un ne trouble pas le plaisir de


l'autre.
Pline le Jeune ; Le Panégyrique de Trajan - IIe siècle.

Jamais homme n'a été trompé qu'il n'ait trompé le


premier.
Pline le Jeune ; Le Panégyrique de Trajan - IIe siècle.

Jamais personne n'a trompé tout le monde, jamais


tout le monde n'a trompé personne.
Pline le Jeune ; Le Panégyrique de Trajan - IIe siècle.
Rien n'est plus commun que d'abuser des meilleures
choses.
Pline le Jeune ; Le Panégyrique de Trajan - IIe siècle.

La prospérité montre les heureux, l'adversité montre


les grands.
Pline le Jeune ; Le Panégyrique de Trajan - IIe siècle.

Il faut respecter et accomplir toujours les volontés des


morts.
Pline le Jeune ; Lettre à Annien - IIe siècle.

Celui qui possède parfaitement une vertu les possède


toutes.
Pline le Jeune ; Lettre à Valérien - IIe siècle.

Celui qui possède et celui qui désire n'ont pas les


mêmes yeux.
Pline le Jeune ; Lettre à Valérien - IIe siècle.

Une affaire n'est pas encore finie, qu'une autre


commence.
Pline le Jeune ; Lettre à Caninus - IIe siècle.

La mort est le passage d'une vie courte à une vie qui


n'en finira plus.
Pline le Jeune ; Lettre à Voconius Romanus -
IIe siècle.

L'abondance des paroles ajoute un nouveau poids


aux idées.
Pline le Jeune ; Lettre à Cornélius Tacite - IIe siècle.

Le meilleur office que l'on puisse rendre à un ami,


c'est de ne pas lui donner plus de louanges qu'il n'en
peut porter.
Pline le Jeune ; Lettre à Junius Mauricius - IIe siècle.

Le mérite cesse dès qu'on en demande le prix.


Pline le Jeune ; Lettre à Socius Senecion - IIe siècle.

Les maux, comme les biens, nous viennent souvent


par succession.
Pline le Jeune ; Lettre à Calestrius Tiron - IIe siècle.

Ramenez ceux qui s'égarent, mais ne les insultez


point.
Pline le Jeune ; Lettre à Atrius Clemens - IIe siècle.

Faites la guerre aux vices, et non pas aux hommes.


Pline le Jeune ; Lettre à Atrius Clemens - IIe siècle.

Il faut posséder la sagesse pour sentir tout le mérite


d'un sage.
Pline le Jeune ; Lettre à Atrius Clemens - IIe siècle.

Il n'appartient qu'à un artiste de bien juger d'un


peintre.
Pline le Jeune ; Lettre à Atrius Clemens - IIe siècle.
Mieux vaut infiniment ne rien faire que de faire des
riens.
Pline le Jeune ; Lettre à Minicius Fundanus -
IIe siècle.

L'oisiveté est douce.


Pline le Jeune ; Lettre à Minicius Fundanus -
IIe siècle.

Les hommes attaquent la louange, à défaut de


pouvoir attaquer ce qui est louable.
Pline le Jeune ; Lettre à Pompeius Saturninus -
IIe siècle.

N'attendez rien de nouveau d'un paresseux.


Pline le Jeune ; Lettre à Pompeius Saturninus -
IIe siècle.

Il n'est rien que de violentes secousses ne puissent


abattre.
Pline le Jeune ; Lettre à Cornélius Tacite - IIe siècle.

La crainte a plus de pouvoir que l'amitié.


Pline le Jeune ; Lettre à Cornélius Tacite - IIe siècle.

L'homme est le plus méchant des animaux à deux


pieds.
Pline le Jeune ; Lettre à Cornélius Tacite - IIe siècle.

On ne peut remettre en question ce qui est une fois


jugé.
Pline le Jeune ; Lettre à Voconius Romanus -
IIe siècle.

Rendez-vous justice, et les autres vous la rendront.


Pline le Jeune ; Lettre à Caninius Rufus - IIe siècle.

Que l'artiste ne sacrifie pas la vérité, même pour


l'embellir.
Pline le Jeune ; Lettre à Sévère - IIe siècle.

On ressemble toujours à ceux que l'on fréquente.


Pline le Jeune ; Lettre à Falcon - IIe siècle.

L'audace croît à l'expérience.


Pline le Jeune ; Épîtres - IIe siècle.

Le talent de l'éloquence se manifeste de lui-même, et


est apprécié sur le champ.
Pline le Jeune ; Lettre à Corellia Hispulla - IIe siècle.

Mieux vaut exceller en une chose que d'être médiocre


en plusieurs.
Pline le Jeune ; Lettre à Sévère - IIe siècle.

La sagesse ménage une heureuse tranquillité.


Pline le Jeune ; Lettre à Valens - IIe siècle.

Quelque remède que l'on emploie, le mal est plus fort


que le remède.
Pline le Jeune ; Lettre à Messius Maximus - IIe siècle.

L'avenir nous apprend qu'on ne doit désespérer de


rien, ni compter sur rien.
Pline le Jeune ; Lettre à Valens - IIe siècle.

La première faveur refusée efface toutes les faveurs


accordées.
Pline le Jeune ; Lettres, IV - IIe siècle.

Envier, c'est se reconnaître inférieur.


Pline le Jeune ; Lettres, VI - IIe siècle.

Les 48 citations de François Ponsard :

Chacun à ses défauts librement s'abandonne, et


moins on s'est aimé, moins on se les pardonne.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

L'amour ne connaît pas d'éternelles ivresses.


François Ponsard ; Horace et Lydie, I (1850)

Puisque le mariage est pesant quelquefois, il faut


donc que l'amour en allège le poids, que l'on puisse,
en cas de mésintelligence, s'aider d'un souvenir qui
pousse à l'indulgence.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Avec toi que je vive, avec toi que je meure !


François Ponsard ; Horace et Lydie, II (1850)

Un infidèle amant ne peut être pieux.


François Ponsard ; Horace et Lydie, II (1850)

Le serment est facile aux parjures.


François Ponsard ; Horace et Lydie, II (1850)

La jeunesse est chose si légère, cueillons quand il est


temps cette fleur passagère.
François Ponsard ; Horace et Lydie, II (1850)

Quand on n'aime plus trop, on n'aime plus assez.


François Ponsard ; Horace et Lydie, I (1850)

Le bonheur est d'aimer et de dire qu'on aime.


François Ponsard ; Horace et Lydie, II (1850)

Mieux vaut corriger les mœurs que les corrompre.


François Ponsard ; Lucrèce, IV, 3 (1843)

Un mauvais acte est une double honte pour qui l'ose


commettre, et n'ose en rendre compte.
François Ponsard ; Lucrèce, III, 2 (1843)

Le mensonge d'un cœur à l'amertume en proie.


François Ponsard ; Lucrèce, II, 6 (1843)

L'extrême dédain remplace le pardon.


François Ponsard ; Lucrèce, II, 4 (1843)
Chacun suit la voie où l'entraînent ses goûts.
François Ponsard ; Lucrèce, II, 3 (1843)

L'habitude du trône engendre les tyrans.


François Ponsard ; Lucrèce, II, 2 (1843)

C'est peu de songer à détruire si l'on ne songe


comment reconstruire.
François Ponsard ; Lucrèce, II, 2 (1843)

Un cerveau creux est bien vite cassé.


François Ponsard ; Lucrèce, I, 4 (1843)

Il est plus malaisé de tromper un ami que de se


dérober au soupçon endormi.
François Ponsard ; Lucrèce, I, 3 (1843)

La franchise passe pour insensée tant chacun met de


soins à cacher sa pensée.
François Ponsard ; Lucrèce, I, 3 (1843)

Agir vaillamment vaut mieux qu'un lâche abattement.


François Ponsard ; Le lion amoureux, V, 4 (1866)

Il est beau de céder plus que d'être inflexible.


François Ponsard ; Agnès de Méranie, II, 3 (1846)

Qui vend son cœur, vendra bientôt son honneur.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)
L'amour est fugitif ; la beauté n'a qu'un temps.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Bon papetier vaut mieux que mauvais barbouilleur.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

L'amour est une ivresse, un désordre insensé.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

On n'aime pas sur commandement.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

La raison du père de famille est le meilleur gardien


qu'ait une jeune fille.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Le fils est innocent des fautes de son père.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Tout conseil est mauvais quand il est imposé.


François Ponsard ; Agnès de Méranie, III, 6 (1846)

La dot à la laideur prête bien des appâts.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Heureux, tu compteras des amitiés sans nombre,


mais adieu les amis, si le temps devient sombre.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Un père qui raisonne est meilleur conseiller qu'un


cœur de dix-neuf ans prompt à s'émerveiller.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Répondre aux sots est un travail extrême.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

La valeur de la somme est peu de chose auprès de la


valeur de l'homme.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

On tient plus à son or qu'à l'honneur de son nom.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

La beauté, cette reine suprême, sur les cœurs


subjugués règne par elle-même.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Quand on a perdu ses biens on en connaît le prix.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Quand le courage tombe, le plus vaillant chancelle et


le faible succombe.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Souvent la pauvreté, dont on se plaint si fort, est la


faute de l'homme encore plus que du sort.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

On insulte les gens qu'on flatte de travers.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)
La pire pauvreté, la misère profonde, est celle qu'on
promène, en gants blancs, dans le monde.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Ceux dont le budget n'a que peu de ressource savent


ce qu'il en coûte à leur modeste bourse.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Tout semble facile à qui ne compte pas.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

La liberté est le suprême bien : je ne dois rien au


monde, et ne lui donne rien.
François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Pour penser en vieillard, j'attends d'être vieux.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Il n'est pas d'union qui n'ait ses mauvais jours.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

La première faute aux fautes nous invite.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Quand la borne est franchie, il n'est plus de limite.


François Ponsard ; L'honneur et l'argent (1853)

Les 75 citations de Alexander Pope :


L'absence refroidit les passions modérées au lieu
qu'elle enflamme les plus violentes.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

La modestie est la plus belle parure du corps et de


l'esprit.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Tout est incertain dans la vie ; il n'y a de certain que la


mort.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Le doute est le fils de la sagesse.


Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

L'autorité excessive ressemble au vent ; s'il est trop


fort, il renverse.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Un petit présent gagne un ami ; un grand bienfait


souvent nous le fait perdre.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Les meilleurs fruits sont ceux qui ont été becquetés


par les oiseaux, et les plus honnêtes gens sont ceux
que déchire la calomnie.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

La vaine gloire pour un bienfait que nous avons rendu


est injurieuse à notre ami.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Les gens qui méritent le moins qu'on leur rende


service sont ceux qui en demandent le plus.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

II est offensant pour un homme d'esprit de parler avec


des sots.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Il est des ignorants babillards comme de petites


bouteilles qui ont le goulot étroit.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Le demi savoir est à fuir.


Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Un général prudent ne doit pas toujours placer son


armée sur des lignes égales.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Les hommes prudents ne croient point ce qu'ils voient,


et doutent même de ce qu'ils ont cru.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Qui nous a fait une offense ne saurait jamais devenir


notre ami.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Plus les hommes font des serments pour être crus,


moins ils doivent l'être.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

L'amour est le désir le plus pressant du cœur humain.


Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Qui fait violence par nécessité a lui-même éprouvé


auparavant la violence de la nécessité.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Cent belles actions ne font presque jamais oublier une


action honteuse.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)
Le plaisir dont on est sûr de se repentir ne peut jamais
être parfait.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Le seul secret pour se venger des injures est de ne


les point mériter et de les mépriser.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

La voix du peuple est à notre réputation ce que le vent


est à la flamme.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Toute la sagesse de notre vie consiste à bien penser


et à acquérir des connaissances.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Le bon conseil est la pilule de l'esprit.


Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

On donne souvent le nom d'injustice à la force


employée pour l'exécution d'une loi légitime.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

L'homme n'aime point à obéir quelque juste que soit


la violence.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

L'homme sage ne porte point sa dépense au-delà de


son revenu.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

La probité n'est pas toujours à l'épreuve de la


tentation.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

On fait souvent sans scrupule ce que l'on peut faire


sans crainte.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Les fous se précipitent où les anges craignent de


poser les pieds.
Alexander Pope ; Essais sur la critique (1711)

Ceux qui méritent le plus d'être loués supportent le


mieux d'être critiqués.
Alexander Pope ; Essais sur la critique (1711)

Pour vivre longtemps, n'accordez point une confiance


aveugle aux médecins.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)
Une plaisanterie usée est semblable à un habit qu'un
autre a déjà porté.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Une plaisanterie ingénieuse est le fruit de la vraie


sagesse.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Si nous n'avions point de défauts nous serions moins


ingénieux à relever ceux des autres.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

La véritable éloquence est comme le soleil qui répand


un jour fidèle.
Alexander Pope ; Essais sur l'homme (1734)

L'expression est l'habillement de la pensée, qui n'est


décent qu'autant qu'il est bien assorti.
Alexander Pope ; Essais sur l'homme (1734)

Les faux amis, semblables à l'ombre du cadran,


suivent assidûment le soleil de nos fortunes.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Les femmes sont presque toujours les dupes de


l'encens que les hommes leur prodiguent.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

L'âme inquiète et bornée à elle-même, se promène


dans les idées d'une vie à venir.
Alexander Pope ; Essais sur l'homme (1734)

Si un fat paraît avoir de l'esprit, ce n'est jamais qu'à


ceux qui n'en ont point.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Il y a des gens qui, à force d'avoir de l'esprit, n'ont pas


le sens commun.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

L'esprit sans jugement est un vaisseau sans lest qui


est sans cesse en danger.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Une généreuse critique épure le feu de la poésie, et


enseigne à admirer avec connaissance.
Alexander Pope ; Essais sur la critique (1711)

Le silence d'un homme sage est plus mortifiant qu'une


réponse emportée.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)
Tous les sots ont la démangeaison de railler, et ils
voudraient bien être du coté des rieurs.
Alexander Pope ; Essais sur la critique (1711)

Trop de louanges, trop de civilités et de cérémonie,


c'est une profusion d'encens qui entête.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Un vrai génie est rare parmi les poètes, un goût sûr


ne l'est pas moins parmi les critiques.
Alexander Pope ; Essais sur la critique (1711)

L'ardeur démesurée de nos désirs fait souvent


échouer toutes nos espérances.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Il en est de nos jugements comme nos montres ; nul


ne s'accorde, chacun en croit la sienne.
Alexander Pope ; Essais sur la critique (1711)

La société fait naître l'amitié ; l'amitié produit la


familiarité.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

L'affectation de la sincérité est une fraude plus


criminelle que la tromperie ouverte.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

La pauvreté n'a rien de plus dur en soi que de rendre


l'homme ridicule.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Le plus paisible des gouvernements est toujours le


plus heureux et le plus durable.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Le mérite n'a de véritable approbateur que le succès.


Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Être trop mécontent de soi-même, c'est une


faiblesse ; en être trop satisfait, c'est une témérité.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Les avares se dérobent eux-mêmes.


Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

La religion sans mœurs fait un hypocrite ; les mœurs


sans religion font le philosophe.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)
L'hypocrite est plus coupable devant Dieu que l'athée.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Les occasions ne manquent point aux hommes, mais


les hommes manquent les occasions.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Les associés deviennent souvent plus ennemis


qu'amis.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Les mauvais critiques sont les ennemis des bons


esprits.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

La tranquillité est à l'esprit ce que le sommeil est au


corps.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Il y a un art caché dans la simplicité qui donne une


grâce à l'esprit et à la beauté.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Les liaisons des hommes ne durent pas plus que les


occasions qui les ont rendu nécessaires.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Le menteur connu pour menteur n'en impose plus


qu'à lui seul.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

La mer joint les régions qu'elle sépare.


Alexander Pope ; Windsor forest, 400 - 1713.

Le charme frappe la vue, le mérite conquiert l'âme.


Alexander Pope ; The rape of the lock, V, 34 (1712)

La beauté tire avec un seul cheveu.


Alexander Pope ; The rape of the lock, II, 28 (1712)

Constant en la seule inconstance.


Alexander Pope ; Essais moraux, 43 (1711)

Les amoureux rêvent, les époux sont réveillés.


Alexander Pope ; The wife of bath (1714)

L'erreur est humaine, le pardon divin.


Alexander Pope ; Essays on criticism, 325 (1711)

Les trop grands compliments flattent moins qu'ils


n'abusent.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)
Chaque sexe éprouve les mêmes désirs, se
recherche et s'unir.
Alexander Pope ; Essais sur l'homme (1734)

Le mariage recherche l'égalité ; s'il ne la trouve pas, il


la produit.
Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales
(1739)

Les 14 citations de Alexandre Pouchkine :

La vie, hélas ! est éphémère ; nos aïeux sont au


cimetière, dormant à tout jamais glacés, et nous les
avons remplacés ; c'est la loi de notre existence, ils
ont vieilli, nous vieillirons, et comme ils sont morts,
nous mourrons, ainsi le veut la providence.
Alexandre Pouchkine ; Eugène Onéguine (1821-1831)

Heureux celui qui a su résister au refroidissement


progressif qu'apporte la vie.
Alexandre Pouchkine ; Eugène Onéguine (1821-1831)

Quelle vilaine chose que la vie quand on est vieux !


Alexandre Pouchkine ; Eugène Onéguine (1821-1831)

Le goût des farces, aussi bien que l'amour, autre folie,


passe avec la bouillante jeunesse.
Alexandre Pouchkine ; Eugène Onéguine (1821-1831)
Moins nous aimons une femme, plus nous avons
chance de lui plaire ; et plus sûrement nous la faisons
tomber dans nos filets.
Alexandre Pouchkine ; Eugène Onéguine (1821-1831)

J'ai connu des beautés inabordables, froides et pures


comme la neige de l'hiver, impossibles à toucher, à
séduire, incompréhensibles même à l'esprit.
Alexandre Pouchkine ; Eugène Onéguine (1821-1831)

L'habitude est un don que nous accorde le ciel pour


remplacer le bonheur qu'il ne peut nous donner.
Alexandre Pouchkine ; Eugène Onéguine (1821-1831)

L'amour, de sa cendre éteinte ne se rallume jamais.


Alexandre Pouchkine ; Eugène Onéguine (1821-1831)

Ne disputons jamais contre l'opinion du monde ; la


coutume est le seul despote sur la terre.
Alexandre Pouchkine ; Eugène Onéguine (1821-1831)

Il faut punir jusqu'au bout, ou pardonner jusqu'au


bout.
Alexandre Pouchkine ; La fille du capitaine (1836)

Un homme qui boit n'est bon à rien.


Alexandre Pouchkine ; La fille du capitaine (1836)

À une vérité ténue et plate, je préfère un mensonge


exaltant.
Alexandre Pouchkine ; Récits de feu Ivan Pétrovitch
Belkine (1831)

Ma conscience est lasse de porter, comme un


fardeau, tout le mal que j'ai fait.
Alexandre Pouchkine ; Le convive de pierre (1830)

Heureux celui qui a été jeune dans sa jeunesse, et qui


a mûri au temps de la maturité.
Alexandre Pouchkine ; Eugène Onéguine (1821-1831)

Les 18 citations de l'abbé Antoine Prévost :

La joie est souvent mère de quantité de folies.


Abbé Antoine Prévost ; Histoire du chevalier
Grandisson (1755)

Un cœur de père est le chef-d'œuvre de la nature.


Abbé Antoine Prévost ; Manon Lescaut (1731)

On ne ferait pas une divinité de l'amour s'il n'opérait


souvent des miracles.
Abbé Antoine Prévost ; Pensées et maximes (1697-
1763)

La simple admiration est un sentiment tranquille et


désintéressé.
Abbé Antoine Prévost ; Histoire de M. Cleveland
(1731-1739)
Il faut savoir vivre sans être à charge à personne.
Abbé Antoine Prévost ; Manon Lescaut (1731)

L'amour, c'est aimer sans intérêt, sans jalousie, et


sans inconstance.
Abbé Antoine Prévost ; Mémoires et aventures d'un
homme (1728-1731)

Le ton fait tout.


Abbé Antoine Prévost ; Histoire générale des voyages
(1746-1759)

Le bon vin inspire de la gaieté aux hommes.


Abbé Antoine Prévost ; Manon Lescaut (1731)

Une âme sage et vertueuse ne saurait être longtemps


malheureuse.
Abbé Antoine Prévost ; Le philosophe anglais (1731-
1739)

Seul la vertu rend un honnête homme heureux.


Abbé Antoine Prévost ; Le philosophe anglais (1731-
1739)

Le cœur d'un malheureux est idolâtre de sa tristesse


autant qu'un cœur heureux l'est de ses plaisirs.
Abbé Antoine Prévost ; Le philosophe anglais (1731-
1739)

La plus douce consolation d'une grande douleur est


d'avoir la liberté de se plaindre.
Abbé Antoine Prévost ; Le philosophe anglais (1731-
1739)

L'amour est capable de tous les excès.


Abbé Antoine Prévost ; Dictionnaire portatif des mots
français (1750)

L'intérêt ou la vengeance ne laissent point de repos.


Abbé Antoine Prévost ; Histoire de Marguerite d'Anjou
(1740)

Il n'y a que la force du bon sens qui soit capable de


nous retenir dans nos bornes.
Abbé Antoine Prévost ; Histoire de Marguerite d'Anjou
(1740)

On n'est guère capable de dissimulation dans une


grande douleur.
Abbé Antoine Prévost ; Histoire de M. Cleveland
(1731-1739)

Rien n'est plus violent que d'être affligé sans oser


communiquer ses peines.
Abbé Antoine Prévost ; Mémoires et aventures d'un
homme (1728-1731)

Il faut compter ses richesses par les moyens qu'on a


de satisfaire ses désirs.
Abbé Antoine Prévost ; Manon Lescaut (1731)
Les 89 citations de Marcel Proust :

La générosité n'est souvent que l'aspect intérieur que


prennent nos sentiments égoïstes.
Marcel Proust ; À l'ombre des jeunes filles en fleurs
(1919)

Quand l'amour finit, l'habitude avait pris sa place.


Marcel Proust ; Les plaisirs et les jours (1896)

Un amour a beau s'oublier, il peut déterminer la forme


de l'amour qui le suivra.
Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

Les choses éclatantes, on ne les fait généralement


que par à-coups.
Marcel Proust ; La prisonnière (posthume, 1925)

La constance d'une habitude est d'ordinaire en


rapport avec son absurdité.
Marcel Proust ; La prisonnière (posthume, 1925)

Pour bien éduquer, il faut certaines vertus.


Marcel Proust ; Pastiches et mélanges (1919)

Comment oublier à jamais quelqu'un qu'on aime


depuis toujours ?
Marcel Proust ; À l'ombre des jeunes filles en fleurs
(1919)
Les beautés qu'on découvre le plus tôt sont aussi
celles dont on se fatigue le plus vite.
Marcel Proust ; À l'ombre des jeunes filles en fleurs
(1919)

On pardonne les crimes individuels, mais non la


participation à un crime collectif.
Marcel Proust ; Le côté de Guermantes (1921)

On dédaigne volontiers un but qu'on n'a pas réussi à


atteindre.
Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

Nos habitudes nous suivent même là où elles ne nous


servent plus à rien.
Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

Il n'y a pas une idée qui ne porte en elle sa réfutation


possible, un mot, le mot contraire.
Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

Ce n'est pas de la mélancolie ni de la pensée, c'est du


corps que vient la jalousie.
Marcel Proust ; Pastiches et mélanges (1919)

L'érudition est une fuite loin de notre propre vie que


nous n'avons pas le courage de regarder en face.
Marcel Proust ; Le temps retrouvé (posthume, 1927)

L'ennui est un des maux les moins graves qu'on ait à


supporter.
Marcel Proust ; Sodome et Gomorrhe (1922)

Plus le désir avance, plus la possession véritable


s'éloigne.
Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

La jeunesse une fois passée, il est rare que l'on reste


confiné dans l'insolence.
Marcel Proust ; Le côté de Guermantes (1921)

L'amour physique force tout être à manifester


jusqu'aux moindres parcelles qu'il possède de bonté,
d'abandon de soi, qu'elles resplendissent jusqu'aux
yeux de l'entourage immédiat.
Marcel Proust ; Du côté de chez Swann (1913)

L'amour le plus physique peut naître sans qu'il y ait eu


à sa base un désir préalable.
Marcel Proust ; Les cahiers Marcel Proust, Gallimard
(1927)

L'amour naît aussi bien d'un regard de mépris que


d'un regard de bonté.
Marcel Proust ; Les cahiers Marcel Proust, Gallimard
(1927)

Aimer ses parents c'est prendre sur soi, agir par sa


volonté pour leur faire plaisir.
Marcel Proust ; Jean Santeuil (1952)
L'absence n'est-elle pas pour qui aime la plus
certaine, la plus efficace, la plus vivace, la plus
indestructible, la plus fidèle des présences ?
Marcel Proust ; Les plaisirs et les jours (1896)

Pour le baiser nos narines et nos yeux sont aussi mal


placés que nos lèvres mal faites.
Marcel Proust ; Le côté de Guermantes (1921)

Quand on n'aime plus, on est toujours assez aimé.


Marcel Proust ; Jean Santeuil (1952)

Les amoureux timides parlent souvent de banalités


jusqu'au moment de se quitter.
Marcel Proust ; Le côté de Guermantes (1921)

Que de bonheurs possibles dont on sacrifie la


réalisation à l'impatience d'un plaisir immédiat.
Marcel Proust ; Du côté de chez Swann (1913)

Le chagrin est égoïste, et ne peut recevoir de remède


de ce qui ne le touche pas.
Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

À partir d'un certain âge, nos amours, nos maîtresses


sont filles de notre angoisse.
Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

Le premier besoin des confidences naît des premières


déceptions.
Marcel Proust ; Les plaisirs et les jours (1896)

L'homme est l'être qui ne peut sortir de soi, qui ne


connaît les autres qu'en soi, et, en disant le contraire,
ment.
Marcel Proust ; Marcel Proust par lui-même (1953)

L'amour ne nous fait pas mieux connaître ce que les


êtres sont vraiment.
Marcel Proust ; Marcel Proust par lui-même (1953)

À égalité de mémoire, deux personnes ne se


souviennent pas des mêmes choses.
Marcel Proust ; Le temps retrouvé (posthume, 1927)

La lâcheté ne sait pas profiter des leçons que la


générosité lui donne.
Marcel Proust ; Jean Santeuil (1952)

Les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus.


Marcel Proust ; Le temps retrouvé (posthume, 1927)

L'amour cause de véritables soulèvements


géologiques de la pensée.
Marcel Proust ; Sodome et Gomorrhe (1922)

Sous toute douceur charnelle un peu profonde, il y a


la permanence d'un danger.
Marcel Proust ; La prisonnière (posthume, 1925)
Les égoïstes ont toujours le dernier mot.
Marcel Proust ; Le côté de Guermantes (1921)

Chaque classe sociale a sa pathologie.


Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

Tout comme l'avenir, ce n'est pas tout à la fois, mais


grain par grain qu'on goûte le passé.
Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

L'important dans la vie n'est pas ce qu'on aime, c'est


d'aimer.
Marcel Proust ; À l'ombre des jeunes filles en fleurs
(1919)

L'indifférence aux souffrances qu'on cause est la


forme terrible et permanente de la cruauté.
Marcel Proust ; Du côté de chez Swann (1913)

On pardonne les crimes individuels, mais non la


participation à un crime collectif.
Marcel Proust ; Le côté de Guermantes (1921)

On est impuissant à trouver du plaisir quand on se


contente de le chercher.
Marcel Proust ; Le côté de Guermantes (1921)

Une idée forte communique un peu de sa force au


contradicteur.
Marcel Proust ; À l'ombre des jeunes filles en fleurs
(1919)

La cordialité surfait avec autant de plaisir qu'en prend


la taquinerie à déprécier.
Marcel Proust ; À l'ombre des jeunes filles en fleurs
(1919)

Il y a des moments où on a besoin de sortir de soi,


d'accepter l'hospitalité de l'âme des autres.
Marcel Proust ; Le côté de Guermantes (1921)

Il est peu et de réussites faciles, et d'échecs définitifs.


Marcel Proust ; Le temps retrouvé (posthume, 1927)

L'espérance est un acte de foi.


Marcel Proust ; Les plaisirs et les jours (1896)

Dans l'attente on souffre tant de l'absence de ce qu'on


désire qu'on ne peut supporter une autre présence.
Marcel Proust ; À la recherche du temps perdu (1918)

On ne peut regretter que ce qu'on se rappelle.


Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

La lecture est une amitié ; mais du moins c'est une


amitié sincère.
Marcel Proust ; Pastiches et mélanges (1919)

Les femmes appellent gentillesse se souvenir de leur


beauté.
Marcel Proust ; Le temps retrouvé (posthume, 1927)

Quand nous parlons de la gentillesse d'une femme


nous ne faisons peut-être que projeter hors de nous le
plaisir que nous éprouvons à la voir.
Marcel Proust ; La prisonnière (posthume, 1925)

La permanence et la durée ne sont promises à rien,


pas même à la douleur.
Marcel Proust ; À l'ombre des jeunes filles en fleurs
(1919)

L'adolescence est le seul temps où l'on ait appris


quelque chose.
Marcel Proust ; À l'ombre des jeunes filles en fleurs
(1919)

L'amour le plus exclusif pour une personne est


toujours l'amour d'autre chose.
Marcel Proust ; À l'ombre des jeunes filles en fleurs
(1919)

Le bonheur est salutaire pour les corps, mais c'est le


chagrin qui développe les forces de l'esprit.
Marcel Proust ; Le temps retrouvé (posthume, 1927)

Si nous n'avions pas de rivaux, le plaisir ne se


transformerait pas en amour.
Marcel Proust ; Le temps retrouvé (posthume, 1927)
À l'être que nous avons le plus aimé, nous ne
sommes pas si fidèles qu'à nous-mêmes.
Marcel Proust ; Le temps retrouvé (posthume, 1927)

Une œuvre où il y a des théories est comme un objet


sur lequel on laisse la marque du prix.
Marcel Proust ; Le temps retrouvé (posthume, 1927)

On a tort de parler en amour de mauvais choix,


puisque dès qu'il y a choix, il ne peut être que
mauvais.
Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

Il est vraiment rare qu'on se quitte bien, car si on était


bien, on ne se quitterait pas.
Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

Les homosexuels seraient les meilleurs maris du


monde, s'ils ne jouaient pas la comédie d'aimer les
femmes.
Marcel Proust ; Albertine disparue (posthume, 1927)

Mort à jamais ? Qui peut le dire ?


Marcel Proust ; La prisonnière (posthume, 1925)

Pour posséder, il faut avoir désiré.


Marcel Proust ; La prisonnière (posthume, 1925)

La jalousie n'est souvent qu'un inquiet besoin de


tyrannie appliquée aux choses de l'amour.
Marcel Proust ; La prisonnière (posthume, 1925)

Autrui nous est indifférent, et l'indifférence n'invite pas


à la méchanceté.
Marcel Proust ; La prisonnière (posthume, 1925)

Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre, encore que la


vivre, ce soit encore la rêver.
Marcel Proust ; Les plaisirs et les jours (1896)

Le souvenir d'une certaine image n'est que le regret


d'un certain instant.
Marcel Proust ; Du côté de chez Swann (1913)

On n'est jamais aussi malheureux qu'on croit.


Marcel Proust ; Du côté de chez Swann (1913)

Les paradoxes d'aujourd'hui sont les préjugés de


demain.
Marcel Proust ; Les plaisirs et les jours (1896)

Le désir fleurit, la possession flétrit toutes choses.


Marcel Proust ; Les plaisirs et les jours (1896)

Chaque baiser appelle un autre baiser.


Marcel Proust ; Un amour de Swann (1913)

Ah ! dans ces premiers temps où l'on aime, les


baisers naissent si naturellement !
Marcel Proust ; Un amour de Swann (1913)
Rien n'est plus limité que le plaisir et le vice.
Marcel Proust ; Le temps retrouvé (posthume, 1927)

Les 8 citations de Liévin-Bonaventure Proyart :

Des désordres extrêmes appellent une impitoyable


répression.
Liévin-Bonaventure Proyart ; La vie de M. de la Mothe
d’Orléans (1788)

La misère engendre le désespoir.


Liévin-Bonaventure Proyart ; La vie de M. de la Mothe
d’Orléans (1788)

Mieux vaut donner du pain à de pauvres malheureux


que de nous livrer à des bagatelles inutiles.
Liévin-Bonaventure Proyart ; Le modèle des jeunes
gens (1772)

Je n'aime pas qu'on prenne des engagements qu'on


ne puisse remplir.
Liévin-Bonaventure Proyart ; La vie de Madame
Louise de France (1808)

Les médecins sont toujours disposés à nous guérir de


tous les maux que nous n'avons pas.
Liévin-Bonaventure Proyart ; La vie de Madame
Louise de France (1808)
Ce que j'ai quitté n'est rien comparé à ce que j'ai
trouvé.
Liévin-Bonaventure Proyart ; La vie de Madame
Louise de France (1808)

Le monde est plein de petites âmes qui ne sauraient


croire aux grandes vertus.
Liévin-Bonaventure Proyart ; La vie de Madame
Louise de France (1808)

Sois bien sûre, mon cher amour, que je t'aime et


t'aimerai toute ma vie.
Liévin-Bonaventure Proyart ; La vie de Madame
Louise de France (1808)

Les 48 citations de Raymond Queneau :

Le comble de l'idiot, c'est de parler de ce qu'il ne


connaît pas.
Raymond Queneau ; Les derniers jours (1936)

Un con, si on l'insulte... il ne répond pas.


Raymond Queneau ; Loin de Rueil (1944)

Je comprends ce que tu comprends aussi bien que toi


: je suis pas plus con qu'un autre.
Raymond Queneau ; Zazie dans le métro (1959)

L'erreur la plus grave est que de croire savoir ce qu'on


ne sait pas.
Raymond Queneau ; Le chiendent (1933)

Écrire ne coûte rien mais nous procure d'infinis


plaisirs.
Raymond Queneau ; Pensées (1903-1976)

La simplicité est la pierre de touche des bonnes idées.


Raymond Queneau ; Pensées (1903-1976)

Le malheur est parfois immense, et l'ennui continu.


Raymond Queneau ; Le chiendent (1933)

L'écriture est un des remèdes à l'ennui.


Raymond Queneau ; Pensées (1903-1976)

Mon idéal, c'est de vivre libre et qu'on me foute la


paix.
Raymond Queneau ; Le chiendent (1933)

Le mensonge est tellement courant que c'est un


péché du catéchisme.
Raymond Queneau ; Les fleurs bleues (1965)

Bordel pour bordel, j'aime mieux le métro, c'est plus


gai et puis c'est plus chaud.
Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)

À pine perdue, rien d'impossible.


Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)

Laisser pisser le mérinos vaut mieux que chier dans la


sauce.
Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)

Tu m'as tant fait souffrir que ma haine ne peut se


satisfaire de ton ridicule.
Raymond Queneau ; Gueule de pierre (1934)

Le bonheur ne laisse pas de traces, il s'évanouit avec


le passé ; mais la souffrance reste.
Raymond Queneau ; Les enfants du limon (1938)

Dire qu'on est humble, ce n'est plus l'être.


Raymond Queneau ; Loin de Rueil (1944)

Il ne faut jamais faire de confidences, cela abîme les


sentiments.
Raymond Queneau ; Un rude hiver (1939)

Les plaintes de la souffrance sont à l'origine du


langage.
Raymond Queneau ; Une histoire modèle (1966)

La connerie, c'est parfois insondable.


Raymond Queneau ; Les fleurs bleues (1965)
Si tu comprends autant que moi, alors c'est que t'es
moins con que t'en as l'air.
Raymond Queneau ; Zazie dans le métro (1959)

Un poème, c'est bien peu de chose.


Raymond Queneau ; Si tu t'imagines, L'instant fatal
(1952)

Ça a toujours kékchose d'extrême un poème.


Raymond Queneau ; Si tu t'imagines, Un poème
(1952)

Philtre d'amour, c'est un pléonasme : un philtre est


toujours destiné à inspirer l'amour.
Raymond Queneau ; Un rude hiver (1939)

Elle est suprême, celle-là. Y a pas cinq minutes, on


pouvait pas se débarrasser de vous ; maintenant faut
prendre le large : c'est l'amour qui rend comme ça ?
Raymond Queneau ; Zazie dans le métro (1959)

C'est en lisant qu'on devient liseron, et en écrivant


qu'on devient écriveron.
Raymond Queneau ; Les temps mêlés (1941)

Sérénité : il est grand taon d'oublier les piqûres


d'antan.
Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)
Un dernier mot : parler, c'est marcher devant soi.
Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)

Tant va l'autruche à l'eau qu'à la fin elle se palme.


Raymond Queneau ; Le dimanche de la vie (1952)

L'humour : prends l'humour et tords lui son cul.


Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)

Luxure : 1 + 1 = 69.
Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)

Au son du corps : bonne chiasse chic de rien.


Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)

Rareté : les peintres qui peignent des peignes.


Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)

Faiblesse humaine : la tante apporte un anuscrit.


Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)

Deux sortes d'arbres : les hêtres et les non-hêtres.


Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)
Dieu : le non-être qui a le mieux réussi à faire parler
de lui.
Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)

Aucun métier n'est bien marrant.


Raymond Queneau ; Zazie dans le métro (1959)

Bien placés, bien choisis, quelques mots font une


poésie.
Raymond Queneau ; Si tu t'imagines, Un poème
(1952)

Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire.


Raymond Queneau ; Zazie dans le métro (1959)

Comparaison n'est pas raison.


Raymond Queneau ; Le vol d'Icare (1968)

Elle était aussi bien de fesses que de face.


Raymond Queneau ; Les enfants du limon (1938)

L'erreur, le crime et l'adultère : voilà tout ce qui rend


les hommes intéressants.
Raymond Queneau ; Pierrot mon ami (1942)

Les mots il suffit qu'on les aime pour écrire un poème.


Raymond Queneau ; Si tu t'imagines, Un poème
(1952)
La plainte du con ne peut être qu'une complainte.
Raymond Queneau ; L'instant fatal (1948)

Le con, en particulier, ne peut connaître le bonheur de


l'amour.
Raymond Queneau ; L'instant fatal (1948)

Jconnaîtrai jamais le bonheur sur terre, je suis bien


trop con.
Raymond Queneau ; L'instant fatal (1948)

L'histoire est la science des malheurs des hommes.


Raymond Queneau ; Une histoire modèle (1966)

L'humour est une tentative pour décaper les grands


sentiments de leur connerie.
Raymond Queneau ; Le journal intime de Sally Mara
(1950)

Toute action est déception, toute pensée implique


erreur.
Raymond Queneau ; Chiendent (1933)

Les 29 citations de Pascal Quignard :

L'amour, c'est d'abord aimer follement l'odeur de


l'autre.
Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)
Le silence est comme un chiffon humide : il ôte la
poussière sans qu'il la fasse voler.
Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

Soupirer ne peut rassurer.


Pascal Quignard ; La parole de la Délie (1974)

Il est doux de pleurer quand on souffre et qu'on se


quitte.
Pascal Quignard ; Requiem (2006)

Il y a un âge où on ne rencontre plus la vie mais le


temps.
Pascal Quignard ; Terrasse à Rome (2000)

La jalousie, c'est la vision plus forte que la vue.


Pascal Quignard ; Terrasse à Rome (2000)

Il n'est pas de menteur qui ne taise le fait qu'il ment.


Pascal Quignard ; Les ombres errantes (2002)

Il ne faut pas croire à ce qu'on voit ; ça ressemble trop


à ce qu'on espère.
Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

Qui soupire n'aime pas.


Pascal Quignard ; Écrits de l'éphémère (2005)

Le silence n'est que l'ombre que le langage porte.


Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)
Qui n'éprouve pas de joie quand il apprend ne doit
pas être enseigné.
Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

Aucun être humain n'éprouve d'autre joie que la


sensation d'être vivant lorsqu'elle devient intense.
Pascal Quignard ; Terrasse à Rome (2000)

Procurer un sens à ce qu'on aime, c'est mentir.


Pascal Quignard ; Terrasse à Rome (2000)

L'amour se nourrit de marginalité, de silence, de vie


secrète, séparée, sacrée.
Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

La vie de chacun d'entre nous n'est pas une tentative


d'aimer, elle est l'unique essai.
Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

La meilleure façon de penser est d'écrire.


Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

Chacun apporte sa petite bûche au bûcher qui éclaire


le monde.
Pascal Quignard ; Terrasse à Rome (2000)

Répéter en cessant de répéter, cela s'appelle


recommencer.
Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)
Il y a une naissance en toute connaissance.
Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

Seul le silence permet de contempler l'autre.


Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

Plate est la terre du bonheur, et pas plus longue que


la main.
Pascal Quignard ; La frontière (1992)

Tous les matins du monde sont sans retour.


Pascal Quignard ; Tous les matins du monde (1991)

Quand on a assez vécu, on sait que personne ne


s'intéresse à personne.
Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

Tout homme entièrement sérieux n'est pas humain.


Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

Il y a un plaisir non pas d'être seule mais d'être


capable de l'être.
Pascal Quignard ; Villa Amalia (2006)

L'amour est une folie de l'échange.


Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

L'oubli n'est pas l'amnésie : l'oubli est un refus du


retour du bloc du passé sur l'âme.
Pascal Quignard ; Petit traité sur Méduse (1993)
Aimer, c'est pouvoir penser tout haut avec un autre
être humain.
Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

L'amour, c'est la vie secrète, la vie séparée et sacrée,


la vie à l'écart de la société.
Pascal Quignard ; Vie secrète (1998)

Les 44 citations de Philippe Quinault :

Le bonheur des amants est d'être mutuel.


Philippe Quinault ; Agrippa, roi d'Albe, IV, 4 (1660)

Ne méprisez pas tant les songes ; l'amour peut


emprunter leurs voix, s'ils font souvent des
mensonges, ils disent vrai quelquefois.
Philippe Quinault ; Armide, III, 5 (1686)

Le monde est si méchant, l'honneur si délicat.


Philippe Quinault ; La mère coquette, IV, 7 (1665)

L'amour doit, quand il est extrême, tout séduire et tout


vaincre, excepté l'amour même.
Philippe Quinault ; Astrate, roi de Tyre, Dernière scène
(1663)

Qu'il est doux de mourir, quand on perd ce qu'on


aime.
Philippe Quinault ; Astrate, roi de Tyre, V, 2 (1663)
Les inégalités ne sont rien, quand on aime.
Philippe Quinault ; Astrate, roi de Tyre, II, 4 (1663)

Apprends que dans une âme, avec peine rendue, rien


ne fait mieux aimer que la fierté vaincue.
Philippe Quinault ; Astrate, roi de Tyre, II, 3 (1663)

Mort, le dernier pas qu'on fait, et souvent un faux pas.


Philippe Quinault ; Astrate, roi de Tyre, I, 5 (1663)

Le dépit est plus fort, moins il est apparent, et l'orage


est à craindre où le calme est trop grand.
Philippe Quinault ; Astrate, roi de Tyre, I, 5 (1663)

La gratitude, et se forme et s'exprime, par beaucoup


d'amitié jointe à beaucoup d'estime.
Philippe Quinault ; Astrate, roi de Tyre, I, 1 (1663)

L'amour, bien souvent, promet plus qu'il ne tient.


Philippe Quinault ; Agrippa, roi d'Albe, IV, 4 (1660)

Ne cherchez point dans l'avenir à séparer deux cœurs


que l'amour veut unir.
Philippe Quinault ; Agrippa, roi d'Albe, IV, 2 (1660)

Dans les grands cœurs, en dépit du trépas, l'amour a


des liens que la mort ne rompt pas.
Philippe Quinault ; Agrippa, roi d'Albe, IV, 2 (1660)

L'amour et ses chimères, sont des amusements pour


les âmes vulgaires.
Philippe Quinault ; Agrippa, roi d'Albe, I, 5 (1660)

On ne doit à l'amour qu'un tribut à son choix, et c'est


trop pour un cœur, que d'aimer plus d'une fois.
Philippe Quinault ; Agrippa, roi d'Albe, I, 2 (1660)

Mon cœur est à l'amour, et non à la fortune.


Philippe Quinault ; Agrippa, roi d'Albe, I, 1 (1660)

L'amour au désespoir ne voit rien d'impossible.


Philippe Quinault ; Agrippa, roi d'Albe, II, 3 (1660)

On ne fait pas toujours ce que l'on croit faire.


Philippe Quinault ; Astrate, roi de Tyre, I, 1 (1663)

S'il est beau de se vaincre, il est doux d'être heureux.


Philippe Quinault ; Astrate, roi de Tyre, III, 3 (1663)

Sans une aimable flamme, la vie est sans appas : qui


peut toucher une âme qu'Amour ne touche pas ?
Philippe Quinault ; Cadmus et Hermione, le 27 avril
1673.

Qui peut empêcher l'amour d'unir deux cœurs qu'il a


faits l'un pour l'autre ?
Philippe Quinault ; Roland, II, 4 (1685)

Redoutons nos soins, gardons-nous des périls


agréables ; les enchantements les plus doux sont les
plus redoutables.
Philippe Quinault ; Armide, IV, 1 (1686)

Plus on connaît l'amour, et plus on le déteste.


Philippe Quinault ; Armide, III, 4 (1686)

Heureux qui peut être assuré de disposer de son


cœur à son gré !
Philippe Quinault ; Armide, III, 2 (1686)

C'est aux jeux, c'est aux amours qu'il faut donner les
beaux jours.
Philippe Quinault ; Armide, II, 4 (1686)

Quelle erreur, quelle folie de ne pas jouir de la vie !


Philippe Quinault ; Armide, II, 4 (1686)

La douceur d'un triomphe est extrême, quand on n'en


doit tout l'honneur qu'à soi-même.
Philippe Quinault ; Armide, I, 3 (1686)

La chaîne de l'hymen m'étonne ; je crains les plus


aimables nœuds. Ah ! qu'un cœur devient
malheureux, quand la liberté l'abandonne.
Philippe Quinault ; Armide, I, 2 (1686)

Il est plus sûr de se venger par l'oubli que par la


colère.
Philippe Quinault ; Armide, I, 1 (1686)
Au temps heureux où l'on sait plaire, qu'il est doux
d'aimer tendrement !
Philippe Quinault ; Armide, II, 4 (1686)

Un grand cœur doit toujours s'attacher à la gloire ;


pour elle, avec raison, on peut tout dédaigner : et la
plus grande gloire est celle de régner.
Philippe Quinault ; Le mariage de Cambise -1656.

Un crime qu'on ignore est toujours excusable, et qui


n'est qu'accusé n'est qu'à demi coupable.
Philippe Quinault ; Le mariage de Cambise -1656.

Les premières amours tiennent terriblement.


Philippe Quinault ; La mère coquette, II, 2 (1665)

L'espoir le plus trompeur tient lieu de quelque bien, et


le plus grand des maux est de n'espérer rien.
Philippe Quinault ; Bellérophon (1665)

Chacun porte en son cœur son plus grand ennemi.


Philippe Quinault ; Astrate, roi de Tyre, I, 5 (1663)

Les plus sages conseils, les meilleures leçons, à gens


bien amoureux, sont des chansons.
Philippe Quinault ; La mère coquette (1665)

L'excuse est inutile à qui n'est point coupable.


Philippe Quinault ; Rivales (1653)
Aimer qui vous adore, et laisser qui vous quitte.
Philippe Quinault ; Rivales (1653)

Un amant attendu mérite qu'on l'accuse ; il a toujours


failli quand il faut qu'il s'excuse.
Philippe Quinault ; Rivales (1653)

Sous l'habit d'un esclave, je sers un infidèle avec


fidélité.
Philippe Quinault ; La généreuse ingratitude (1654)

La sagesse a son temps, il ne vient que trop tôt : Ce


n'est pas être sage qu'être sage plus qu'il ne faut.
Philippe Quinault ; Armide, II, 4 (1686)

Qu'il est doux de trouver dans un amant qu'on aime


un époux que l'on doit aimer !
Philippe Quinault ; Armide (1686)

Dans l'hiver de nos ans ou l'amour ne règne plus, les


beaux jours que l'on perd sont pour jamais perdus.
Philippe Quinault ; Armide, V, 2 (1686)

Les 31 citations de François Rabelais :

Un malheur ne vient jamais seul.


François Rabelais ; Pantagruel (1532)

Le temps est le père de la vérité.


François Rabelais ; Pantagruel (1532)

Ce qu'à autrui tu auras fait, soit certain qu'autrui te le


fera.
François Rabelais ; Le Tiers livre, IX (1546)

Adieu paniers, vendanges sont faites.


François Rabelais ; Gargantua, XXVII (1534)

Dieu seul peut faire choses infinies.


François Rabelais ; Gargantua, XX (1534)

Misère est compagne de Procès.


François Rabelais ; Gargantua, XX (1534)

Le rire est le propre de l'homme.


François Rabelais ; Gargantua, Aux lecteurs (1534)

Le grand Dieu fit les planètes et nous faisons les plats


nets.
François Rabelais ; Gargantua, V (1534)

Retournons à nos moutons.


François Rabelais ; Gargantua, 34 (1534)

Nature n'endure mutations soudaines sans grande


violence.
François Rabelais ; Gargantua, XXIII (1534)

Amis, vous noterez que par le monde y a beaucoup


plus de couillons que d'hommes.
François Rabelais ; Cinquième et dernier livre (1564)

Tous les diables dansent aux sonnettes.


François Rabelais ; Le Quart Livre (1552)

Chacun abonde en son sens.


François Rabelais ; Le Tiers livre, VII (1546)

Matines bien sonnées sont à demi chantées.


François Rabelais ; Gargantua, XI (1534)

Vous en telle ou meilleure pensée réconfortez votre


malheur, et buvez frais si faire se peut.
François Rabelais ; Gargantua, I (1534)

Petite pluie abat grand vent : longues beuveries


rompent le tonnerre.
François Rabelais ; Gargantua, V (1534)

Lever matin n'est point bonheur ; boire matin est le


meilleur.
François Rabelais ; Gargantua, XXI (1534)

À la bonne et sincère amour est crainte


perpétuellement annexée.
François Rabelais ; Le Quart Livre, 3 (1552)

Croyez-le, si voulez ; si ne voulez, allez y voir.


François Rabelais ; Le Quart Livre, 38 (1552)
La mule du pape ne boit qu'à ses heures.
François Rabelais ; Gargantua, VI (1534)

L'appétit vient en mangeant.


François Rabelais ; Gargantua, I, 5 (1534)

Travaillez chacun en sa vocation.


François Rabelais ; Gargantua, XLV (1534)

Oignez vilain, il vous poindra ; poignez vilain, il vous


oindra.
François Rabelais ; Gargantua, XXXII (1534)

Jamais vieux singe ne fit belle moue.


François Rabelais ; Le Tiers livre, prologue (1546)

Autant vaut l'homme comme il s'estime.


François Rabelais ; Pantagruel, XXIX (1532)

Les 46 citations de Jean Racine :

Pour louer la vie et la journée, attends la fin de l'une et


le soir de l'autre.
Jean Racine ; Lettre à M. Vitard, le 17 janvier 1652.

Les plus beaux jours que vous donne le printemps ne


valent pas ceux que l'hiver nous laisse.
Jean Racine ; Lettre à M. Vitard, le 17 janvier 1652.
J'ai perdu tout mon caquet, moi qui savais fort bien
écrire, et jaser comme un perroquet.
Jean Racine ; Lettre à Mlle. Vitard, le 24 janvier 1662.

La faiblesse aux humains n'est que trop naturelle.


Jean Racine ; Phèdre, IV, 6, le 1er janvier 1677.

Il y a de la honte à se laisser vaincre à l'amour d'un


malhonnête homme : Il y a de l'honneur à se rendre à
l'amitié d'un homme qui a de la vertu.
Jean Racine ; Le Banquet de Platon (entre 1678 et
1686)

L'esclave craint le tyran qui l'outrage, mais des


enfants l'amour est le partage.
Jean Racine ; Athalie, I, 4, le 5 janvier 1691.

J'adore le Seigneur, on m'explique sa loi, dans son


livre divin, on m'apprend à la lire.
Jean Racine ; Athalie, II, 7, le 5 janvier 1691.

Il commande au soleil d'animer la nature.


Jean Racine ; Athalie, I, 4, le 5 janvier 1691.

Heureuse l'enfance que le Seigneur instruit et prend


sous sa défense !
Jean Racine ; Athalie, II, 9, le 5 janvier 1691.

Le bonheur des méchants comme un torrent s'écoule.


Jean Racine ; Athalie, II, 7, le 5 janvier 1691.
Un songe entretient dans mon cœur un chagrin qui le
ronge.
Jean Racine ; Athalie, II, 5, le 5 janvier 1691.

Dès qu'on est suspect, on n'est plus innocent.


Jean Racine ; Athalie, II, 5, le 5 janvier 1691.

Démentez un bruit injurieux ; de ceux qui l'ont semé


confondez l'insolence.
Jean Racine ; Alexandre le Grand, II, 4, le 4 décembre
1665.

La foi d'un ennemi doit être un peu suspecte.


Jean Racine ; Alexandre le Grand, II, 4, le 4 décembre
1665.

Tous mes moments ne sont qu'un éternel passage de


la crainte à l'espoir, de l'espoir à la rage.
Jean Racine ; Bérénice, V, 4 (1670)

Dieu lui seul est éternel.


Jean Racine ; Athalie, II, 9, le 5 janvier 1691.

La modération n'est qu'une vertu ordinaire quand elle


ne se rencontre qu'avec des qualités ordinaires.
Jean Racine ; À Monseigneur le duc de Chevreuse
(1669)

La mort aux malheureux ne cause point d'effroi.


Jean Racine ; Phèdre, III, 3, le 1er janvier 1677.
La mort au désespoir ouvre plus d'une voie.
Jean Racine ; Mithridate, V, 1, le 13 janvier 1673.

Permettez que dans tous mes malheurs, je puisse à


votre amour ne coûter que des pleurs.
Jean Racine ; Mithridate, IV, II, le 13 janvier 1673.

Allez, le temps est cher : il le faut employer.


Jean Racine ; Mithridate, III, 5, le 13 janvier 1673.

On voit tous ses vœux l'un l'autre se détruire !


Jean Racine ; Phèdre, I, 3, le 1er janvier 1677.

Craignez que le Ciel rigoureux ne vous haïsse assez


pour exaucer vos vœux.
Jean Racine ; Phèdre, IV, 3, le 1er janvier 1677.

Puisse le ciel verser sur toutes vos années, mille


prospérités l'une à l'autre enchaînées.
Jean Racine ; Bérénice, V, 7 (1670)

Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels ?


Jean Racine ; Athalie, II, 5, le 5 janvier 1691.

Les 15 citations d'Emmeline Raymond :

Aimer n'est rien d'autre que respecter la personne


aimée, et ne souhaiter que son bonheur.
Emmeline Raymond ; Maximes et pensées (1899)
Pour la jeunesse le devoir n'est nulle part, mais le
droit, en revanche, est partout.
Emmeline Raymond ; À quelque chose malheur est
bon (1866)

Toujours prêt à se dévouer, un bon cœur pratique


l'entraide d'une manière naturelle.
Emmeline Raymond ; Maximes de la vie (1883)

Rien n'est plus contagieux que l'exemple, et le


dévouement rapporte plus qu'il ne coûte.
Emmeline Raymond ; Lettres d'une marraine à sa
filleule (1863)

La postérité rend à chacun ce qui lui est dû.


Emmeline Raymond ; Lettres d'une marraine à sa
filleule (1863)

Avec ce goût, la lecture, une femme est à l'abri des


atteintes du plus dangereux de ses ennemis : l'ennui.
Emmeline Raymond ; Lettres d'une marraine à sa
filleule (1863)

Le pédantisme est la conséquence d'un jugement


faussé par l'égoïsme.
Emmeline Raymond ; Lettres d'une marraine à sa
filleule (1863)

Le pédant pense toujours que l'apparence suffira pour


éblouir et établir son mérite.
Emmeline Raymond ; Lettres d'une marraine à sa
filleule (1863)

Une carrière ne s'improvise pas, elle se construit.


Emmeline Raymond ; Maximes de la vie (1883)

Mieux vaut avouer naturellement son ignorance que


paraître suffisamment instruit.
Emmeline Raymond ; La civilité non puérile, mais
honnête (1863)

On naît timide, on devient arrogant.


Emmeline Raymond ; La civilité non puérile, mais
honnête (1863)

Qui pense moins à soi pense davantage aux autres.


Emmeline Raymond ; La civilité non puérile, mais
honnête (1863)

La politesse rapporte plus qu'elle ne coûte.


Emmeline Raymond ; La civilité non puérile, mais
honnête (1863)

Une confiance imperturbable en soi est le premier


élément de succès.
Emmeline Raymond ; La mode et la parisienne (1867)

Qui ne se gêne pas gêne autrui.


Emmeline Raymond ; Maximes de la vie (1883)
Les 72 citations de Charles Régismanset :

Le monde est rempli d'honnêtes gens qu'on ne


rencontre jamais.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Vivre, c'est se battre avec son doute.


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Tout homme raisonnable a aussi ses moments de


folie.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

L'indulgence que nous témoignent certaines canailles


constitue pour un honnête homme le pire des ironies.
Charles Régismanset ; Le livre de mes amis (1921)

Les gens mal élevés sont assez portés à penser que


la grossièreté constitue un signe d'indépendance.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Pour certaines gens, rebelles sans doute à l'amour,


haïr leur prochain constitue une véritable occupation.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)
Le jeu : hommage universel rendu à la chance par les
hommes de tous les pays, de tous les temps.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Les sottises exigent d'être dites avec beaucoup


d'assurance.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Les gens très occupés sont rarement malfaisants : ils


n'ont pas le temps.
Charles Régismanset ; Le livre de mes amis (1921)

La calomnie est un art qui réclame une certaine


connaissance des hommes.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

La calomnie a, au moins, sur la louange cet avantage


d'être toujours crue.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

On aime mieux dire : « J'ai été bête ! » qu'avouer : «


Je suis bête ! ».
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

« Je me trompe » coûte plus à avouer que « je me


suis trompé ».
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Un ennemi bavard n'est jamais le plus dangereux.


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Avoir le libéralisme en politique est la suprême


habileté.
Charles Régismanset ; Questions coloniales (1900-
1912)

Les imbéciles croient toujours éprouver des


sensations exceptionnelles refusées aux autres
hommes.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Certains nous plaignent avec tant d'entrain et de


conviction qu'on ne sait plus comment les remercier.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

On va quelquefois plus aisément contre ses intérêts


que contre ses préjugés.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Je t'aime trop pour vouloir avoir raison !


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)
Les médiocres « s'emballent » pour des hommes,
jamais pour des idées.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Le principal souci des imbéciles est de persévérer


dans leur stupidité intégrale.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

La bonne cause, c'est toujours la nôtre !


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

On naît on meurt : on n'a le temps de rien


approfondir !
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Il faut pas mal d'argent pour pouvoir s'en passer.


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

On flatte toujours un peu une vache avant de la traire.


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Il est des myopies intellectuelles qu'aucun verre ne


corrigera jamais !
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

La haine entre deux êtres : cela finit toujours par un


enterrement !
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Apprendre, comprendre : l'un va souvent sans l'autre.


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Idées dites originales : les plus prostituées.


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Il suffit d'un os pour faire se battre deux chiens amis !


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Commander est une chose ; se faire obéir en est une


autre.
Charles Régismanset ; Le livre de mes amis (1921)

La plus grande habileté de la femme est de laisser à


qui l'aime l'illusion de la liberté.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Le péché originel : c'est la sottise !


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

On n'avoue jamais : « Je vieillis » sans souhaiter


secrètement une contradiction.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Si les gens savaient pourquoi nous leur donnons


raison, ils souhaiteraient aussitôt avoir tort !
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Les gros travailleurs éprouvent une secrète


admiration et une sourde envie à l'égard des
paresseux.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

C'est s'amoindrir soi-même que d'avoir le remords de


ses admirations.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Sans admirations et sans haines communes, il n'est


pas de véritable amitié.
Charles Régismanset ; Le livre de mes amis (1921)

Être heureux, c'est sans importance ; il s'agit de se


croire heureux.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)
Certains ne parlent pas : ils se lamentent.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Travailler dans la joie : Quelle sinistre plaisanterie !


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

La gloire : trop souvent, un mirage et sans l'excuse du


désert !
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Nous accusons volontiers notre faiblesse pour


excuser nos défauts.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Se méfier des gens spontanés : c'est encore une


attitude et ce n'est pas la plus sotte !
Charles Régismanset ; Le livre de mes amis (1921)

Femme légère : lourde à porter !


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Le sublime du comique n'est jamais atteint que par


des gens sérieux et graves.
Charles Régismanset ; Le livre de mes amis (1921)
La femme est le plus beau des instruments... pour qui
sait en jouer.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Un homme qui s'ennuie comprend difficilement qu'on


ne partage pas son ennui.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Philanthropie : forme charitable de la curiosité.


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Quand on n'a plus qu'un pas à franchir pour sortir du


fossé, on trouve toujours de l'aide.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Les bêtises d'un homme raisonnable paraissent


toujours sans excuse.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Il faut beaucoup d'esprit pour paraître en posséder un


peu : les imbéciles sont si exigeants !
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Inutile de t'occuper sans cesse de tes maux ; rassure-


toi, ils ne t'oublieront pas !
Charles Régismanset ; Le livre de mes amis (1921)

Pour réussir les gens abusent aussi bien de leurs


qualités que de leurs défauts.
Charles Régismanset ; Le livre de mes amis (1921)

La liberté, c'est le rêve : l'esclavage, c'est la vie.


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Célébrité : affection passagère.


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Nous sommes les fils de nos pensées : Tristes


parents !
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Les joies de la vieillesse ! un racontar !


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Pardonner, c'est trop ; se venger, ce n'est pas assez :


oublier et passer... suffit.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Douter de l'amour et de l'amitié, c'est s'épargner bien


des souffrances, et peut-être, un jour, se ménager
quelque heureuse surprise.
Charles Régismanset ; Livre de mes amis (1921)

Vieillesse : compagne difficile mais avec laquelle le


mieux est de s'accommoder.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

La politique, un fléau ! Mais, qu'y faire ? La moitié du


pays en vit aux dépens de l'autre !
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Égalité des sexes : Louez la maturité d'un homme :


compliment ; louez la maturité d'une femme : injure.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Un sot croirait se déshonorer en reconnaissant la


valeur d'autrui.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Jusqu'à trente ans, on a toujours vingt ans ; après


trente ans, on en a quarante.
Charles Régismanset ; Livre de mes amis (1921)

Selon qu'il est nu ou habillé, un être humain pense et


s'exprime différemment.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Mauvaises pensées : celles qu'on prête à autrui.


Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Il est bien rare qu'on n'ait pas à regretter ses


confidences !
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Les gens à qui on doit de l'argent ne nous oublient


jamais.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

L'amour durant des siècles a beaucoup écrit,


aujourd'hui il téléphone.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

Qui est fidèle par indifférence, c'est la fidélité la plus


sûre !
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)

L'amour, pour les femmes, c'est aller du connu à


l'inconnu.
Charles Régismanset ; Nouvelles contradictions
(1939)
Les 58 citations de Mathurin Régnier :

On voit toujours par les yeux de son affection.


Mathurin Régnier ; Satire V (1604)

Le bien et le mal dépendent du goût des hommes.


Mathurin Régnier ; Satire V, À Monsieur Bertaut
(1604)

C'est la nature et l'humeur des personnes, et non la


qualité, qui rend les choses bonnes.
Mathurin Régnier ; Satire V, À Monsieur Bertaut
(1604)

Le sel est doux aux uns, le sucre amer aux autres.


Mathurin Régnier ; Satire V, À Monsieur Bertaut
(1604)

Chaque âge a ses humeurs, son goût et ses plaisirs.


Mathurin Régnier ; Satire V, À Monsieur Bertaut
(1604)

La fortune est à nous et n'est mauvaise ou bonne, que


selon qu'on la forme ou bien qu'on se la donne.
Mathurin Régnier ; Satire XIV, La folie est générale
(1604)

Nous sommes du bonheur nous-même artisans, et


fabriquons nos jours ou fâcheux ou plaisants.
Mathurin Régnier ; Satire XIV, La folie est générale
(1604)

Quand on se brûle au feu que soi-même on attise, ce


n'est point un accident, c'est une sottise.
Mathurin Régnier ; Satire XIV, La folie est générale
(1604)

Selon son rôle on doit jouer son personnage.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Il n'est rien de parfait en ce monde d'aujourd'hui.


Mathurin Régnier ; Satire XII, À Monsieur Fréminet
(1604)

La peur de perdre enterre le talent.


Mathurin Régnier ; Satire XII, À Monsieur Fréminet
(1604)

Pardonner est une œuvre divine.


Mathurin Régnier ; Satire XII, À Monsieur Fréminet
(1604)

En amour l'innocence est un savant mystère, pourvu


que ce ne soit une innocence austère.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Tel rit de jour, qui toute nuit soupire.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)
À qui veut vivre à son aise, il ne faut qu'un ami qui lui
plaise.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Je ne juge, pour moi, les gens sur ce qu'ils sont, mais


selon le profit et le bien qu'ils me font.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Riche vilain vaut mieux que pauvre gentilhomme.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Prenez à toutes mains, et vous souvienne, que le gain


a bon goût de quelque endroit qu'il vienne.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Estimez plus qui plus vous donnera ; vous gouvernant


ainsi, Dieu vous assistera.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Ne faites, s'il se peut, jamais présent ni don, si ce


n'est d'un cabot (poisson) pour avoir un gardon.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Faites profit de tout, et même de vos pertes ; à


prendre sagement ayez les mains ouvertes.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Surtout soyez de vous la maîtresse et la dame, faites,


s'il est possible, un miroir de votre âme, qui reçoit tous
objets, et tout content les perd ; fuyez ce qui vous
nuit, aimez ce qui vous sert.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Qui par amour s'engage en des malheurs, pour un


petit plaisir a cent mille douleurs.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Lorsqu'on a du bien, il n'est si décrépite, qui ne trouve


en donnant couvercle à sa marmite.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

S'enrichir de bonne heure est une grande sagesse ;


tout chemin d'acquérir se ferme à la vieillesse.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Il faut faire vertu de la nécessité ; qui sait vivre ici-bas,


n'a jamais pauvreté.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

La bonté du ciel nos offenses surpasse, pourvu qu'on


se confesse on a toujours sa grâce.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Le scandale est cause de l'offense.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Qui peut dire que non, ne pèche nullement.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)
Chaque âge a son temps.
Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Nos biens, comme nos maux, sont en notre pouvoir.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Aidez-vous seulement, et Dieu vous aidera.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Le malheur, par conduite, au bonheur cédera.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Chacun est artisan de sa bonne fortune.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Il est bon en discours pour se faire estimer.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Timide en son respect semble Sainte Nitouche.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

La sage sait se vendre où la sotte se donne.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

Un amour violent aux raisons ne s'amuse.


Mathurin Régnier ; Élégie Zelotypique, 102 (1604)

Qui veut choisir souvent prend le pire.


Mathurin Régnier ; Satire III, 26 (1604)
Toujours à nouveaux maux naissent nouvelles peines.
Mathurin Régnier ; Satire XI (1604)

L'amour est un enfant, nu, sans fard et sans crainte.


Mathurin Régnier ; Dialogue de Cloris et Philis - vers
1606.

Amour te fait d'amants provision ; use de ta jeunesse


et de l'occasion.
Mathurin Régnier ; Dialogue de Cloris et Philis - vers
1606.

Combien en connaisse-je à qui tout est de mise, qui


changent plus souvent d'amants que de chemise !
Mathurin Régnier ; Dialogue de Cloris et Philis - vers
1606.

Il faut rire de tout ; aussi bien ne peut-on ; changer


chose en Virgile ou bien l'autre en Platon.
Mathurin Régnier ; Satire II, À M. le comte de
Caramain (1604)

Le péché que l'on cache est demi pardonné.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

L'honneur est un vieux saint que l'on ne chôme plus.


Mathurin Régnier ; Satire XIII, Macette (1604)

L'habit fait le maître ou le valet.


Mathurin Régnier ; Satire XIV, La folie est générale
(1604)

À chacun son vice, le mien est d'être libre et ne rien


admirer.
Mathurin Régnier ; Satire XV (1604)

Les grands, les amants, trompent toujours de leurs


serments.
Mathurin Régnier ; Contre un amoureux transi - vers
1604.

Chacun, tant pauvre soit-il, peut être riche de


promesse.
Mathurin Régnier ; Contre un amoureux transi - vers
1604.

Les 63 citations de Ernest Renan :

Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour


point de départ un respect profond du passé.
Ernest Renan ; Souvenirs d'enfance et de jeunesse,
Préface (1883)

La première condition du développement de l'esprit,


c'est sa liberté.
Ernest Renan ; Souvenirs d'enfance et de jeunesse,
Préface (1883)

Quand on a le droit de se tromper impunément, on est


toujours sûr de réussir.
Ernest Renan ; Souvenirs d'enfance et de jeunesse,
Préface (1883)

Le cœur n'apprend que par la souffrance.


Ernest Renan ; Souvenirs d'enfance et de jeunesse
(1883)

On ne flatte jamais plus la femme qu'en lui témoignant


qu'on la craint.
Ernest Renan ; Souvenirs d'enfance et de jeunesse
(1883)

Pour un cœur bien né, une promesse équivaut à un


engagement.
Ernest Renan ; Lettres du séminaire (1902)

L'injustice est le principe même de la marche de cet


univers.
Ernest Renan ; L'eau de Jouvence (1881)

Être vaut mieux que ne pas être.


Ernest Renan ; Examen de conscience philosophique
(1889)

Qui n'a pas d'antithèse n'a pas de raison d'être.


Ernest Renan ; La réforme intellectuelle et morale de
la France (1871)

De l'audace, toujours de l'audace !


Ernest Renan ; Études sur la politique religieuse de
Philippe le Bel (1899)

La vérité est comme les femmes capricieuses que l'on


perd pour les trop aimer.
Ernest Renan ; Essais de morale et de critique (1859)

Le but de l'humanité n'est pas le repos ; c'est la


perfection intellectuelle et morale.
Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

Tout est vanité, excepté aimer Dieu et le servir.


Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

Ce qui est désordre, violence, attentat au droit


d'autrui, doit être réprimé sans pitié.
Ernest Renan ; Questions contemporaines (1868)

Celui-là a le plus vécu, qui, par son esprit, par son


cœur et par ses actes a le plus adoré !
Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

Vivre, c'est savoir, c'est espérer, c'est aimer, c'est


admirer.
Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

Le savant seul a le droit d'admirer.


Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

Ce sont les idées qui mènent le monde.


Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

La femme ne fera jamais le bien que par l'amour d'un


homme.
Ernest Renan ; Le prêtre de Némi (1885)

L'éducation, c'est le respect de ce qui est réellement


bon, grand et beau ; c'est la politesse.
Ernest Renan ; La part de la famille et de l'état dans
l'éducation (1869)

La bêtise humaine est la seule chose qui donne une


idée de l'infini.
Ernest Renan ; Dialogues et fragments
philosophiques (1876)

Aimer, c'est vivre ; avoir aimé, c'est mourir !


Ernest Renan ; Caliban (1878)

La légèreté d'esprit et le pédantisme viennent de


l'absence d'esprit philosophique.
Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

Il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les


jouissances matérielles, mieux que la fortune, mieux
que la santé même, c'est le dévouement.
Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

Mieux vaut être ridicule que vulgaire.


Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)
La vraie religion n'est que la splendeur de la culture
intellectuelle.
Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

L'élection encourage le charlatanisme.


Ernest Renan ; La réforme intellectuelle et morale de
la France (1871)

Les habitudes de la vie pratique affaiblissent l'instinct


de curiosité pure.
Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

Il y a dans l'homme quelque chose de supérieur à la


langue, c'est la volonté.
Ernest Renan ; Qu'est-ce qu'une nation ? (1882)

L'homme ne communique avec les choses que par le


savoir et par l'amour.
Ernest Renan ; L'avenir de la science, Préface (1848)

Savoir est le premier mot du symbole de la religion


naturelle.
Ernest Renan ; L'avenir de la science, Préface (1848)

L'optimisme semble une générosité faite à Dieu en


toute gratuité.
Ernest Renan ; Qu'est-ce qu'une nation ? (1882)

La France excelle dans l'exquis ; elle est médiocre


dans le commun.
Ernest Renan ; La réforme intellectuelle et morale de
la France (1871)

La science restera toujours la satisfaction du plus haut


désir de notre nature, la curiosité.
Ernest Renan ; L'avenir de la science, Préface (1848)

Mieux vaut un peuple immoral qu'un peuple


fanatique ; car les masses immorales ne sont pas
gênantes, tandis que les masses fanatiques
abêtissent le monde.
Ernest Renan ; L'avenir de la science, Préface (1848)

La liberté de l'individu est un postulat nécessaire du


progrès humain.
Ernest Renan ; L'avenir de la science, Préface (1848)

L'inégalité est écrite dans la nature ; elle est la


conséquence de la liberté.
Ernest Renan ; L'avenir de la science, Préface (1848)

Un peuple sans instruction est fanatique, et ce peuple


fanatique crée toujours un danger.
Ernest Renan ; L'avenir de la science, Préface (1848)

Les gens du monde acceptent souvent en détail ce


qu'ils refusent d'avaler en bloc.
Ernest Renan ; L'avenir de la science, Préface (1848)
L'immortalité, c'est de travailler à une œuvre éternelle.
Ernest Renan ; L'avenir de la science, Préface (1848)

Il viendra un jour où l'humanité ne croira plus, mais où


elle saura.
Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

L'amour, il souffre tout ; il croit tout ; il espère tout ; il


supporte tout.
Ernest Renan ; Cite les paroles de Saint Paul (1869)

L'amour est patient, il est bienveillant ; l'amour ne


connaît ni la jalousie, ni la jactance.
Ernest Renan ; Cite les paroles de Saint Paul (1869)

L'absence et s'aimer ; que d'être réunis de corps sans


l'être de cœur ?
Ernest Renan ; Lettres intimes (1896)

L'amour est la perle pour laquelle on donne tout le


reste.
Ernest Renan ; L'eau de Jouvence (1881)

Faire ou créer, c'est primitivement tailler, couper ;


décider quelque chose.
Ernest Renan ; De l'origine du langage (1848)

L'essentiel dans l'éducation ce n'est pas la doctrine


enseignée, c'est l'éveil.
Ernest Renan ; Souvenirs d'enfance et de jeunesse
(1883)

Rien de grand ne se fait sans chimères.


Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

La vie n'a de prix que par le dévouement à la vérité et


au bien.
Ernest Renan ; Souvenirs d'enfance et de jeunesse,
III, 1 (1883)

L'école est la vraie concurrence du temple.


Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

Que l'amour soit le pain qui te rassasie, que l'amour


soit l'eau qui te désaltère.
Ernest Renan ; Essais de morale et de critique (1859)

Que l'amour soit ton compagnon dans le chemin de la


vie, et la vérité ton guide.
Ernest Renan ; Essais de morale et de critique (1859)

Le doute est un hommage que l'on rend à la vérité.


Ernest Renan ; Essais de morale et de critique (1859)

Le but du monde est que la raison règne.


Ernest Renan ; préface des Dialogues et fragments
philosophiques (1876)

Ce qu'on dit de soi est toujours poésie.


Ernest Renan ; Souvenirs d'enfance et de jeunesse,
Préface (1883)

Le moyen de ne pas varier, c'est de ne pas penser.


Ernest Renan ; L'avenir de la science, III (1848)

La femme nous remet en communication avec


l'éternelle source où Dieu se mire.
Ernest Renan ; Souvenirs d'enfance et de jeunesse
(1883)

Consolons-nous, pauvres victimes : un Dieu se fait


avec nos pleurs.
Ernest Renan ; Dialogues et fragments
philosophiques (1876)

Tout est fécond excepté le bon sens.


Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)

La jeunesse est capable de toutes les abnégations.


Ernest Renan ; La vie de Jésus (1863)

L'homme fait la sainteté de ce qu'il croit comme la


beauté de ce qu'il aime.
Ernest Renan ; Etudes d'histoire religieuse (1857)

Une école où les écoliers feraient la loi serait une


triste école.
Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)
Ô Seigneur, s'il y a un Seigneur ; sauvez mon âme, si
j'ai une âme.
Ernest Renan ; Prière d'un sceptique.

Les 129 citations de Jules Renard :

Un savant, c'est un homme qui est à peu près certain.


Jules Renard ; Journal du 16 novembre 1896.

Penser ne suffit pas, il faut penser à quelque chose.


Jules Renard ; Journal du 18 juillet 1899.

La femme parle toujours de son âge, et ne le dit


jamais.
Jules Renard ; Journal du 14 juillet 1889.

Il y a des gens qui donnent un conseil comme on


donne un coup de poing.
Jules Renard ; Journal (1887-1892)

Si jamais une femme me fait mourir, ce sera de rire.


Jules Renard ; Journal du 17 février 1898.

Le sot qui sent sa sottise n'est déjà plus si sot.


Jules Renard ; Journal du 12 juillet 1905.

Dès qu'on dit à une femme qu'elle est jolie, elle se


croit de l'esprit.
Jules Renard ; Journal du 9 février 1899.
On n'est pas heureux : notre bonheur, c'est le silence
du malheur.
Jules Renard ; Journal du 21 septembre 1894.

Les malheurs des autres nous sont indifférents, à


moins qu'ils ne nous fassent plaisir.
Jules Renard ; Journal du 7 décembre 1894.

S'embêter, c'est s'insulter soi-même.


Jules Renard ; Journal du 5 septembre 1893.

La vie est courte, mais on s'ennuie quand même.


Jules Renard ; Journal du 24 mai 1902.

Si d'une discussion on pouvait sortir la moindre vérité,


on discuterait moins.
Jules Renard ; Journal du 24 octobre 1887.

D'expérience en expérience, j'arrive à la certitude que


je ne suis fait pour rien.
Jules Renard ; Journal du 17 juillet 1906.

Il n'est pas nécessaire de vivre, mais il l'est de vivre


heureux.
Jules Renard ; Journal du 17 septembre 1906.

La vie n'est ni longue, ni courte : elle a des longueurs.


Jules Renard ; Journal du 22 août 1909.

La vie est courte, mais comme c'est long, de la


naissance à la mort !
Jules Renard ; Journal du 26 mai 1896.

Des hommes ont l'air de ne s'être mariés que pour


empêcher leurs femmes de se marier avec d'autres.
Jules Renard ; Journal du 29 septembre 1897.

Libre penseur - Penseur suffirait.


Jules Renard ; Journal du 26 juin 1905.

Neurasthénique : un homme en bonne santé qui a


une maladie mortelle.
Jules Renard ; Journal du 26 février 1906.

La semaine du travailleur a sept jours, la semaine du


paresseux a sept demains.
Jules Renard ; Journal du 13 juillet 1905.

Les âmes basses ne comptent que sur la noblesse


des autres.
Jules Renard ; Journal du 6 janvier 1874.

La conversation est un jeu de sécateur, où chacun


taille la voix du voisin aussitôt qu'elle pousse.
Jules Renard ; Journal du 29 janvier 1893.

Chaque fleur attire sa mouche.


Jules Renard ; Journal du 1er octobre 1898.

Écrire, c'est une façon de parler sans être interrompu.


Jules Renard ; Journal du 13 avril 1895.

Cherchez le ridicule en tout, vous le trouverez.


Jules Renard ; Journal du 17 février 1890.

Si la girouette pouvait parler, elle dirait qu'elle dirige le


vent.
Jules Renard ; Journal du 26 février 1906.

L'homme est indifférent comme une montre.


Jules Renard ; Journal du 23 février 1910.

Les gens heureux n'ont pas le droit d'être optimistes :


c'est une insulte au malheur.
Jules Renard ; Journal du 25 juillet 1903.

Quand un homme a réussi, et qu'il est bête, c'est une


insulte aux étoiles !
Jules Renard ; Journal du 12 novembre 1904.

Il n'y a pas d'amis, il y a que des moments d'amitié.


Jules Renard ; Journal du 5 janvier 1894.

L'idéal du calme est dans un chat assis.


Jules Renard ; Journal du 30 janvier 1889.

J'ai des goûts d'acrobate solitaire ; j'aime à me tourner


le dos à moi-même.
Jules Renard ; Journal du 14 mai 1898.
Quand une jolie bouche de femme a dit « merde »,
tout ce qu'elle peut dire après semble fade.
Jules Renard ; Journal du 13 mai 1898.

Le sot qui sent sa sottise n'est déjà plus si sot ; le


paresseux peut connaître sa paresse, en gémir, et le
rester.
Jules Renard ; Journal du 12 juillet 1905.

L'envie n'est qu'une peur de voir de la beauté qu'on


ne pourrait pas réaliser soi-même.
Jules Renard ; Journal du 5 avril 1905.

Lorsqu'on dit à une femme qu'elle est jolie, elle croit


toujours que c'est vrai !
Jules Renard ; Journal du 13 janvier 1905.

La vérité seule donne le ravissement parfait.


Jules Renard ; Journal du 3 septembre 1902.

Je suis passionné pour la vérité, et pour les


mensonges qu'elle autorise.
Jules Renard ; Journal du 23 juillet 1898.

Faire causer, c'est le talent le plus rare ; c'est bien


plus difficile que de parler soi-même.
Jules Renard ; Journal du 17 février 1904.

Il y a des choses que je m'efforce de ne pas dire, mais


je souhaite qu'on les devine.
Jules Renard ; Journal du 16 avril 1906.

En amitié, on progresse ; en amour, on décroît.


Jules Renard ; L'œil clair (1913)

Dis quelquefois la vérité, afin qu'on te croie quand tu


mentiras.
Jules Renard ; Journal du 12 mai 1893.

Il faut être discret quand on parle de son bonheur, et


l'avouer comme si l'on se confessait d'un vol.
Jules Renard ; Journal du 10 décembre 1906.

Il faut aller à la sagesse par le plus court, par des


chemins de traverse.
Jules Renard ; Journal du 27 juillet 1899.

Les absents ont toujours tort de revenir.


Jules Renard ; Journal du 14 juillet 1896.

La clarté est la politesse de l'homme de lettre.


Jules Renard ; Journal du 7 octobre 1892.

Il est plus d'un problème insoluble qui fait trébucher


les plus confiants.
Jules Renard ; Correspondance (1833)

Je sais enfin ce qui distingue l'homme de la bête, ce


sont les ennuis d'argent.
Jules Renard ; Journal du 16 décembre 1904.
La plus sotte exagération est celle des larmes ; elle
agace comme un robinet qui ne ferme pas.
Jules Renard ; Journal du 29 mars 1889.

Gardons-nous de reprocher à autrui les défauts que


nous sommes sûrs d'avoir.
Jules Renard ; Journal du 18 juillet 1903.

On gagne à être connu ; on perd à être trop connu.


Jules Renard ; Journal du 10 avril 1895.

C'est très joli, une compagne intelligente, mais il faut


que ce soit une femme, avec, tout de même, que
diable ! un peu de ce qui est nécessaire pour faire
l'amour.
Jules Renard ; Journal du 24 février 1905.

Le naturel, c'est l'amour de la vérité.


Jules Renard ; Journal du 1er février 1909.

Dans nos amitiés et dans nos amours, il y a aussi une


vache enragée qui se promène.
Jules Renard ; Journal du 22 décembre 1908.

En amour, il ne suffit pas de parler : il faut agir.


Jules Renard ; Journal du 15 octobre 1908.

N'être bon que pour se faire bien voir, c'est se sentir,


au fond, incurable.
Jules Renard ; Journal du 7 mai 1908.

Je ne connais qu'une vérité : le travail seul fait le


bonheur.
Jules Renard ; Journal du 15 avril 1908.

De la discussion, rien ne sort : c'est de la bonne


entente que jaillit la lumière.
Jules Renard ; Journal du 16 mai 1903.

Les coïts de sympathie, mais, après, c'est


l'indifférence, l'oubli.
Jules Renard ; Journal du 14 septembre 1906.

Le romantique regarde une armoire à glace et croit


que c'est la mer.
Jules Renard ; Journal du 5 décembre 1909.

Pour bien lire ce qu'on a écrit il faut, en le lisant, le


repenser.
Jules Renard ; Journal du 19 janvier 1909.

Dégoût : faiblesse de l'intelligence obscurcie.


Jules Renard ; Journal du 2 juin 1909.

Un préjugé, c'est une vérité qu'on affirme trop.


Jules Renard ; Journal du 25 septembre 1908.

Expérience : un cadeau utile qui ne sert à rien.


Jules Renard ; Journal du 8 janvier 1907.
Pour se faire un nom, il faut être connu.
Jules Renard ; Journal du 8 décembre 1897.

Entre un homme et une femme, l'amitié ne peut être


que la passerelle qui mène à l'amour.
Jules Renard ; L'écornifleur (1892)

Ronfler, c'est dormir tout haut.


Jules Renard ; Journal du 19 avril 1899.

Appelons la femme un bel animal sans fourrure dont


la peau est très recherchée.
Jules Renard ; Journal du 6 juin 1887.

Le projet est le brouillon de l'avenir, et parfois, il faut à


l'avenir des centaines de bouillons.
Jules Renard ; Journal du 2 février 1902.

Un père a deux vies, la sienne et celle de son fils.


Jules Renard ; Journal du 23 janvier 1902.

La rêverie est le clair de lune de la pensée.


Jules Renard ; Journal du 1er août 1898.

La critique est aisée et l'art est difficile, et les deux ne


sont pas commodes.
Jules Renard ; Journal du 18 mars 1907.

Amitié, mariage de deux êtres qui ne peuvent pas


coucher ensemble.
Jules Renard ; Journal du 5 octobre 1892.

Rien ne dégoûte de la vie comme de feuilleter un


dictionnaire de médecine.
Jules Renard ; Journal du 4 mars 1901.

Un beau parleur, c'est un homme qui jongle très bien


avec des boulets vides.
Jules Renard ; Journal du 25 janvier 1898.

Les enfants, c'est le bonheur du foyer, la joie de la


maison.
Jules Renard ; Un habit par la fenêtre, le 6 octobre
1885.

On ne méprise bien que ce qu'on aime secrètement.


Jules Renard ; Journal du 27 juillet 1899.

Le temps perdu ne se rattrape jamais ; alors,


continuons de ne rien faire.
Jules Renard ; Journal du 18 janvier 1898.

Un borgne, c'est un infirme qui n'a droit qu'à un demi-


chien.
Jules Renard ; Journal du 24 janvier 1896.

Cocu - Chose étrange que ce petit mot n'ait pas de


féminin.
Jules Renard ; Journal du 2 août 1902.
La paresse est une habitude prise de se reposer
avant la fatigue.
Jules Renard ; Journal du 22 mai 1906.

L'humoriste, c'est un homme de bonne mauvaise


humeur.
Jules Renard ; Journal du 4 novembre 1898.

Humour : pudeur, jeu d'esprit. C'est la propreté morale


et quotidienne de l'esprit.
Jules Renard ; Journal du 23 février 1910.

La raison, c'est l'ordre dans les pensées choisies.


Jules Renard ; Journal du 24 janvier 1902.

Quarante-quatre ans, c'est l'âge où l'on commence à


ne plus pouvoir espérer vivre le double.
Jules Renard ; Journal du 22 février 1908.

Dès que les sourcils poussent, les soucis viennent.


Jules Renard ; Journal du 8 octobre 1900.

Le bon sens dispense de savoir.


Jules Renard ; Journal (1887-1910)

La rose a la couleur de la pudeur, mais elle a aussi


celle du mensonge.
Jules Renard ; Journal du 30 janvier 1901.

L'ironie est la pudeur de l'humanité.


Jules Renard ; Journal du 30 avril 1892.

Tout malheur qui ne m'atteint pas n'est qu'un rêve.


Jules Renard ; Journal du 3 avril 1898.

La vérité vaut bien qu'on passe quelques années sans


la trouver.
Jules Renard ; Journal du 7 février 1901.

Tolerez mon intolérance.


Jules Renard ; Journal du 19 août 1903.

Un homme de caractère n'a pas bon caractère.


Jules Renard ; Journal du 2 janvier 1907.

C'est une question de propreté : il faut changer d'avis,


comme de chemise.
Jules Renard ; Journal du 17 octobre 1902.

C'est une grande preuve de noblesse que l'admiration


survive à l'amitié.
Jules Renard ; Journal du 25 mai 1897.

Il n'y a que les erreurs qui donnent du prix à la vérité.


Jules Renard ; Journal du 30 mars 1903.

Le talent, c'est comme l'argent : il n'est pas


nécessaire d'en avoir pour en parler.
Jules Renard ; Journal du 11 juin 1892.
Avec une femme, l'amitié ne peut être que le clair de
lune de l'amour.
Jules Renard ; Journal du 10 novembre 1888.

Le bonheur, c'est de le chercher.


Jules Renard ; Journal du 22 mai 1909.

La prudence n'est qu'une qualité : il ne faut pas en


faire une vertu.
Jules Renard ; Journal du 8 avril 1897.

Les 49 citations de Pierre Reverdy :

Aimer, c'est s'unir ; détester, c'est se séparer.


Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

Le suicide est une stupidité.


Pierre Reverdy ; Le voleur de Talan (1917)

C'est une générosité obligatoire que de ne pas se


croire supérieur à quiconque.
Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

Détester son prochain ou le mépriser, c'est détester


ou mépriser l'œuvre de Dieu.
Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

Le vrai hypocrite est celui qui sait agir de franchise


absolue avec lui-même.
Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

Qui commet des hypocrisies sans s'en rendre compte


n'est pas un hypocrite, c'est un naïf.
Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

Le grand, le vrai, le profond hypocrite est celui qui a


su cacher à tous qu'il l'est.
Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

On peut croire en Dieu sans l'aimer, l'amour n'est pas


le fort de tout le monde.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

La fausse modestie est détestable.


Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

La parole a été donnée à l'homme pour dissimuler sa


pensée.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

On préfère quelqu'un qui nous apprécie en nous


détestant à qui nous aime en nous méconnaissant.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

La suprême consolation de ses misères, contempler


un horizon plus clair.
Pierre Reverdy ; Cette émotion appelée poésie (1950)

Il n'y a pas d'amour sans souffrance.


Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

On entre dans le rêve pour fuir la réalité ; on entre


dans la contemplation pour atteindre la réalité
suprême.
Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

L'apparence d'orgueil est dans ce que l'amour-propre


ou la dignité obligent à faire croire ou à laisser croire
qu'on est, que l'on sait très bien qu'on est pas.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Le seuil de la mystique, c'est de connaître qu'on ne


connaît pas.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour.


Pierre Reverdy ; Nord-Sud (1918)

La poésie ne mène à rien, à condition de ne pas en


sortir.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Penser sans agir n'est pas vivre, mais végéter.


Pierre Reverdy ; Note éternelle du présent (1973)

Créer, c'est penser plus fortement.


Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Le rêve est un tunnel qui passe sous la réalité.


Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

Penser toujours à quelque autre qui nous manque,


c'est toujours être partiellement seul, mais ne penser
très égoïstement qu'à soi-même, c'est toujours être
seul.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Contempler, c'est aimer : La contemplation est un acte


d'amour.
Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

Le rêve est un bain débilitant ; la contemplation est un


bain fortifiant.
Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

En amour, la femme est plus maîtresse de son désir


que l'homme.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Quand la complicité cesse, l'amitié s'évanouit.


Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Un ami, c'est quelqu'un à qui l'on a donné barre sur


soi, mais qui doit bien se garder d'en abuser.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Aucune liberté formelle ne pourra jamais remplacer ce


qui est l'âme même.
Pierre Reverdy ; Nord-Sud (1918)
Je suis armé d'une cuirasse qui n'est faite que de
défauts.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

L'éthique, c'est l'esthétique du dedans.


Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Ce n'est pas de liberté qu'on a besoin, mais de n'être


enchaîné que par ce qu'on aime.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

L'homme est une bête féroce par elle-même


apprivoisée.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Le plus solide et le plus durable trait d'union entre les


êtres, c'est la barrière.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Le monde est ma prison si je suis loin de ce que


j'aime.
Pierre Reverdy ; Main d'œuvre, Le chant des morts
(1949)

Sévérité bien ordonnée commence envers soi-même.


Pierre Reverdy ; En vrac (1929)

Il n'est de supportable que ce et ceux qu'on n'est pas


obligé de supporter.
Pierre Reverdy ; En vrac (1929)
À quelque chose, bonheur aussi est bon.
Pierre Reverdy ; En vrac (1929)

Il ne peut pas y avoir de christianisme sans amour.


Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)

Si agir sans penser n'est pas agir mais s'agiter,


penser sans agir n'est pas vivre.
Pierre Reverdy ; Note éternelle du présent (1973)

Libre de parler sans rien dire et de choisir sans aimer.


Pierre Reverdy ; Main d'œuvre (1949)

La vie est une chose grave : Il faut gravir.


Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Le cœur n'est jamais si bien en équilibre que sur un


tranchant d'acier.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

Aimer, c'est permettre d'abuser.


Pierre Reverdy ; En vrac (1929)

La caresse est le produit d'un long polissage de la


bestialité.
Pierre Reverdy ; En vrac (1929)

L'évidence paralyse la démonstration.


Pierre Reverdy ; Le gant de crin (1927)
Ce n'est pas si simple que ça, d'être simple.
Pierre Reverdy ; En vrac (1929)

Beaucoup d'insensibilité prend parfois figure de


courage.
Pierre Reverdy ; Le livre de mon bord (1948)

On est orgueilleux par nature, modeste par nécessité.


Pierre Reverdy ; En vrac (1929)

Esprit moqueur, petit esprit ; la moquerie est la fiente


de l'esprit critique.
Pierre Reverdy ; En vrac (1929)

Les 34 citations de Étienne Rey :

Les seules lettres d'amour qui aient quelque utilité


sont les lettres de rupture.
Étienne Rey ; De l'amour de Stendhal (1926)

Il y a un art de se faire aimer de la chance, comme il


en est un de se faire aimer d'une femme.
Étienne Rey ; La chance (1928)

En amour, les joies de la possession sont souvent


plus périlleuses que les périls mêmes de la conquête.
Étienne Rey ; La vie amoureuse de Berlioz (1929)

La fortune est femme, il faut la flatter, la solliciter


habillement sans en avoir trop l'air.
Étienne Rey ; La chance (1928)

Être assez heureuse, ça ne veut rien dire : Il n'y a pas


de demi-bonheur.
Étienne Rey ; La belle aventure (1922)

Il est plus facile d'aimer toutes les femmes que d'en


aimer une seule.
Étienne Rey ; Maximes morales et immorales (1914)

La chance est la forme la plus séduisante et la plus


flatteuse de la divinité.
Étienne Rey ; La chance (1928)

Avoir son étoile, c'est se laisser conduire par la


Fortune là où la prudence humaine ne suffit plus.
Étienne Rey ; La chance (1928)

Le remords des mauvaises actions qui ont bien réussi


n'a jamais étouffé grand monde.
Étienne Rey ; La chance (1928)

Une femme amoureuse est une esclave qui fait porter


les chaînes à son maître.
Étienne Rey ; De l'amour de Stendhal (1926)

La chance, c'est la guigne des autres.


Étienne Rey ; La chance (1928)
L'ironie n'est souvent qu'une pudeur de la tendresse.
Étienne Rey ; De l'amour de Stendhal (1926)

En amour, comme en art, la délicatesse est la vertu


des faibles.
Étienne Rey ; De l'amour de Stendhal (1926)

Toutes les femmes capitulent sur l'oreiller.


Étienne Rey ; Maximes morales et immorales (1914)

La pudeur est une question d'éclairage.


Étienne Rey ; De l'amour de Stendhal (1926)

Il y a des succès sans mérite, mais il y a aussi des


mérites sans succès.
Étienne Rey ; La chance (1928)

La jalousie est l'amour-propre de la chair.


Étienne Rey ; Maximes morales et immorales (1914)

On a toujours beaucoup de peine, devant la chance


des autres, à se décider entre jalousie et dédain.
Étienne Rey ; La chance (1928)

La débauche est une illusion de ceux qui n'en ont


plus.
Etienne Rey ; De l'amour de Stendhal (1926)

Aimer, c'est avoir de la chance.


Étienne Rey ; La chance (1928)
Un mensonge souvent n'est qu'une vérité qui se
trompe de date.
Étienne Rey ; L'éloge du mensonge (1925)

La vérité n'a de prix que dans la bouche des


menteurs.
Étienne Rey ; L'éloge du mensonge (1925)

La constance est la paresse du coeur.


Étienne Rey ; De l'amour de Stendhal (1926)

Les yeux sont toujours plus tendres que le coeur.


Étienne Rey ; De l'amour de Stendhal (1926)

La chance est souvent le nom qu'on donne au mérite


d'autrui.
Étienne Rey ; La chance (1928)

L'espoir n'est qu'une candidature à la chance.


Étienne Rey ; La chance (1928)

La chance est la poésie du destin.


Étienne Rey ; La chance (1928)

Dans l'adultère, la honte du partage ne le cède qu'à


ses avantages.
Etienne Rey ; Eloge du mensonge (1925)

La chance, comme l'amour, méprise tout ce qui n'est


pas elle-même.
Étienne Rey ; La chance (1928)

En amour comme à la guerre, la chance est le


meilleur des généraux.
Étienne Rey ; La chance (1928)

L'optimiste crée sa chance, le pessimiste lui fait peur.


Étienne Rey ; La chance (1928)

La chance est le sourire de l'inconnu.


Étienne Rey ; La chance (1928)

Un caprice est une chose grave pour les coeurs


légers.
Étienne Rey ; Maximes morales et immorales, 308
(1914)

Les 89 citations de Adolphe Ricard :

L'amour est un charmant visiteur que les amants


accueillent tous les jours avec plaisir : mais, pour la
plupart des époux, ce n'est plus, hélas ! qu'un pauvre
mendiant à qui on fait l'aumône toutes les fois que la
lune change.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Il ne suffit pas qu'une femme soit estimable, il faut


qu'elle soit estimée ; il ne suffit pas d'être belle, il faut
qu'elle plaise ; il ne suffit pas d'être sage, il faut qu'elle
soit reconnue pour telle. Son bonheur n'est pas dans
sa conduite, mais dans sa réputation. Il n'est pas
possible que celle qui consent à passer pour
déshonnête puisse jamais être honnête.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

La contrainte est la mère des désirs ; s'opposer à


ceux d'une femme, c'est donner aux ressorts de son
imagination plus de force et plus d'élasticité. Telle qui
aurait été sage par tempérament, devient coquette
par contradiction.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Une femme adultère en rendez-vous galant ne


demande que de l'amour. Si vous faites de l'esprit,
vous n'êtes qu'un sot doublé d'un maladroit, car vous
perdez le temps et l'occasion, profitez plutôt de ce
qu'elle veut vous offrir : son corps, et taisez-vous un
peu !
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les femmes ne pleurent jamais plus douloureusement


que lorsqu'elles pleurent de dépit.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

À côté de l'amant qu'elle a, une épouse regrette


toujours, dans le beau jeune homme qu'elle rencontre,
l'amant qu'elle pourrait avoir.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

La plupart des femmes se rendent plutôt par faiblesse


que par passion. De là vient que pour l'ordinaire,
quoique souvent moins aimables, les hommes
entreprenants réussissent mieux que ceux qui ne le
sont pas.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les jeunes filles qui donnent leur cœur en échange


d'une promesse de mariage, courent le risque
d'attendre indéfiniment la réalisation de cette
promesse. Lorsqu'ils ont tout obtenu, les hommes ne
donnent plus rien, ils n'accordent quelque chose que
quand on leur a tout refusé.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Lorsque les femmes se parent, la plus jolie est


toujours la plus mal parée.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les femmes qui s'ennuient dans leur ménage


ressemblent aux moineaux qui s'ennuient dans leur
prison : quand la cage est ouverte, ils s'envolent.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Le serpent, après avoir séduit la femme, lui prêta sa


langue.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

On trompe les petites filles avec des poupées, et les


grandes avec des serments.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les femmes sont comme les grands seigneurs : pour


donner du prix à ce qu'elles accordent, elles
commencent d'abord par le refuser.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

En France, les maris ne parlent presque jamais de


leurs femmes, c'est sans doute qu'ils ont peur d'en
parler devant des gens qui les connaissent mieux
qu'eux !
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les femmes ont en horreur un mari jaloux, mais elles


supportent sans peine la jalousie d'un amant. Serait-
ce parce qu'elles sont plutôt portées à manquer à
leurs époux qu'à leurs amants ?
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)
En France, une femme mariée est un fruit qu'il n'est
pas absolument défendu de cueillir, pourvu qu'on
laisse l'arbre où on le trouve : un mets auquel il est
presque permis de goûter, pourvu qu'on n'enlève point
le plat.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Comme il est rare que le cœur d'une femme soit sans


amour, si elle n’en a pour son mari, elle en a pour un
autre.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les petites caresses mènent à d'autres, l'amour invite


à les renouveler.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les vieillards sont toujours jaloux ; ils ressemblent à


ces enfants gourmands qui veulent à toute force
garder pour eux seuls jusqu'aux gâteaux qu'ils ne
peuvent plus manger.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les femmes qui affectent le plus de dédaigner les


plaisirs de l'amour, ressemblent à ces petits enfants
qui disent très sérieusement qu'ils n'aiment pas les
confitures, et qui s'en tartinent copieusement de très
grandes toutes les fois qu'ils peuvent les manger en
secret.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

L'amour est un oiseau de passage que les femmes


attendent avec curiosité dans leur jeunesse, qu'elles
retiennent avec plaisir dans leur âge mûr, et qu'elles
ne laissent échapper qu'avec regret quand leur
vieillesse est venue.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

La faveur d'un écrit laisse aux mains d'une amante


des témoins trop constants de notre attachement.
Messieurs les maris, suivaient ce judicieux conseil :
n'écrivez jamais ! Et cela vaut d'autant mieux que
vous ne savez pas, pour la plupart, si la maîtresse de
la veille sera encore celle du lendemain.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

L'amour-propre est le premier des amours, et le seul


qui ne fasse pas d'inconstants.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les défauts que nous reprochons aux femmes


deviennent des qualités lorsque nous en profitons ; ils
restent des défauts lorsqu'ils s'exercent contre nous.
En cela, comme en toutes choses ; notre intérêt fait
notre opinion.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Dans la recommandation qu'une mère fait à sa fille de


ne point se décolleter pour aller au bal, il y a peut-être
moins de respect pour les convenances que de
jalousie secrète : Les femmes ne consentent jamais
de bon cœur à voir chez d'autres les attraits qu'elles
ne possèdent plus.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

À quinze ans la danse est un plaisir, à vingt-cinq ans


un prétexte, à quarante ans une fatigue.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les jeunes filles sont toujours fort curieuses


d'apprendre ce que leurs mamans ont voulu ne pas
ignorer.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les femmes qui n'ont point de gorge, trouvent


toujours, comme le renard de la fable, que celles
envers qui la nature s'est montrée plus généreuse, en
ont de trop. Mais celles-ci se consolent aisément de
ces envieuses critiques, en songeant que les
hommes, juges suprêmes en cette matière, admirent
et prisent beaucoup le superflu qu'on leur reproche.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Lorsque je vois une coquette sexagénaire découvrir


aux yeux des hommes les débris de ce qui la faisait
belle dans sa jeunesse, je songe involontairement à
ces vieilles reliques dont l'antiquité nous inspire un si
profond respect, qu'on n'ose, en les regardant, les
toucher même du bout des doigts.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Enfermez neuf cents femmes ensemble pendant


quarante-huit heures, placez-vous au milieu d'elles, et
de quelque côté que vous portiez votre attention, vous
les entendrez toutes parler de la seule chose qui les
occupe sérieusement, vous les entendrez parler
chiffons.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Une jeune fille de seize ans se laisse aimer, une


femme de trente ans se fait aimer.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Le plaisir de l'amour est le parfum qui nous suit


jusqu'au tombeau.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)
L'adultère est dans les yeux de tout homme qui
regarde une femme qu'il trouve jolie.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

L'adultère est dans la pensée de toute femme qui voit


un homme qui lui plaît.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Un paysan picard venait d'arriver à Paris. Son hôte


voulant le distraire, lui demanda s'il voulait voir la
Veuve du Malabar (tragédie de Lemierre qu'on jouait à
cette époque au Théâtre-Français). — La veuve du
Malabar ! Oh ! nenni-da, m'sieur, répondit le paysan,
j'suis pas un coureux de filles, moi, j' m'en tiens à not'
femme.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Se venger d'une épouse coupable, c'est témoigner


qu'on l'aime encore.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

S'il est vrai que d'ordinaire on ne fasse parade que de


ce que l'on n'a pas, la crinoline me semble le moyen
le plus ingénieux que les femmes puissent employer
pour faire savoir au public les appas qui leur
manquent.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Un herboriste, nommé Gaston, rentrant chez lui


surprit sa femme dans les bras de son voisin.
N'écoutant que sa colère, notre homme armée d'une
épée allait se jeter sur son indigne rival, lorsque
l'épouse coupable, pour protéger les jours de celui
qu'elle aimait, vint héroïquement se placer entre son
mari et son amant : — Que vas-tu faire, Gaston ? lui
cria-t-elle en arrêtant violemment le bras de son mari,
malheureux ! tu ne vas pas tout de même tuer le père
de tes enfants !
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les faveurs dont les vieux libertins s'enorgueillissent


le plus, ne sont en réalité que des ignominies ; car, si
ce n'est la misère, c'est la débauche ou la cupidité qui
les accorde.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Avec les femmes, on ne peut compter sur rien : leur


cœur, de cire le matin, est d'airain le soir, et telle qui
vous a permis hier les familiarités les plus
compromettantes, se révoltera demain si le jeu ne lui
convient plus.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

En amour, c'est un art de savoir résister ; mais les


femmes n'en apprennent guère les principes qu'à
leurs dépens.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Une jolie femme est un charmant joujou qui plaît à


tout le monde ; mais quand elle n'est que jolie, les
hommes d'esprit s'en amusent et les sots s'en
amourachent.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

En faisant l'oraison funèbre d'une dévote qui venait de


mourir, un prêtre s'étendait longuement sur la sagesse
exemplaire dont elle avait fait preuve durant toute sa
vie. — Bast ! dit à son voisin un poète que
l'expérience avait rendu très incrédule sur ce
chapitre : Marthe, dit-on, fut toujours sage ; jamais
personne n'eut son cœur, mais cette vertu, je le gage,
elle la dut à sa laideur.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Un ami d'enfance de Charles le voyant, à cinquante-


neuf ans, courir encore la minette, lui dit : — Mais s'il
m'en souvient, mon cher ami, à l'âge où nous volions
ensemble des pommes vertes dans le jardin de ton
père, ce fut une femme de quarante ans qui devint
l'objet de ton premier amour. — Ta mémoire ne te
trompe pas, mon ami, lui répondit en riant Charles,
mais ce que tu dis là ne prouve qu'une chose : c'est
qu'en sortant du collège j'aimais les pommes vertes et
les femmes mûres, tandis que maintenant, à mon
âge, j'aime les femmes vertes et les pommes cuites.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les femmes sont comme les oranges, les plus belles


sont rarement les meilleures.
Adolphe Ricard ; Aphorismes (1864)

En amour, le confident de nos chagrins en devient


assez souvent le consolateur.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

L'impatience nuit à l'amour en abrégeant les désirs


qui le font durer.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

L'amour-propre fait faire aux femmes plus de folies


que l'amour même.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

L'imagination est une libertine qui déshabille tout ce


qu'elle convoite.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les querelles d'amour s'éteignent toujours dans un


baiser.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Le bonheur que l'on diffère est toujours du bonheur


perdu.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Une femme d'un certain âge très avancé, qui venait


de perdre son mari, le pleurait à chaudes larmes
devant un vénérable ecclésiastique. — Mon pauvre
mari !... mais où donc est-il maintenant ? s'écriait-elle
au milieu de ses sanglots. — Il est au ciel, Madame,
lui répondit le prêtre, touché de son désespoir. — Au
ciel, dites-vous ? Ah ! monsieur le curé, que n'y est-il
monté vingt ans plus tôt, reprit la veuve inconsolable...
j'aurais pu du moins profiter de mon veuvage !
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Un jeune homme tout frais débarqué de sa province,


vint un jour trouver l'ancien du village, et le pria de lui
donner quelques renseignements sur une demoiselle
qu'il aimait beaucoup, et qu'il voulait épouser, disait-il,
parce qu'il la croyait sage, honnête et vertueuse. —
Épouser ! Ah ! monsieur, gardez-vous en bien,
répondit l'ancien du village, car si depuis qu'elle a des
amants, votre future avait exigé de chacun d'eux une
pierre de taille pour en bâtir une pyramide, comme fit
autrefois une princesse d'Égypte, elle en pourrait
construire une qui monterait jusqu'au troisième ciel.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Il y a des femmes auxquelles la froideur de leur


tempérament tient lieu de vertu. Celles-là n'ont pas
plus de mérite à être chastes, que celles qui se
réfugient par crainte de l'amour derrière les grilles
d'un couvent. Christine de Suède, visitant un jour un
de ces établissements, disait avec beaucoup de
raison à la supérieure : — Si vous faites des vœux,
pourquoi des grilles ? et si vous avez des grilles,
pourquoi des vœux ? — Il n'y a point de mérite, dit un
philosophe latin, à ne pas faire ce que l'on ne peut
pas faire : Nulla igitur laus est non facere quoi facere
non possis.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Quelques jours après le décès de Gaston, un de ses


amis s'avisa de faire son panégyrique au milieu d'une
assez nombreuse compagnie. Un poète qui se
trouvait là, ne pouvant écouter de sang-froid ce qui lui
semblait très risqué, se pencha vers son voisin, et lui
dit : — Je l'ai connu, ce pauvre cher homme ! austère
comme un cénobite, il vécut toujours chastement,
mais il dut sa bonne conduite, à son mauvais
tempérament !
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)
Qu'est-ce qu'un amant ? — Le successeur d'un mari
trompé, d'un pauvre cocu. — Qu'obtient-il ? — La
permission d'effacer le soir les baisers que sa
maîtresse a reçus le matin ! — Combien d'hommes,
qui chassent impunément sur les terres d'autrui,
seraient honteux de leurs bonnes fortunes s'ils se
faisaient une seule fois cet humiliant aveu !
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

La vérité, Mesdames, ne se trouve pas seulement


dans le vin, elle est aussi dans le sommeil : in vino vel
in somno veritas. Si donc votre conscience vous
reproche un amant, éloignez-vous de la chambre
nuptiale, faites lit à part. Les fortes passions rêvent, a
dit un philosophe ; on prend plaisir à songer à ce que
l'on aime ; et plus d'une fois, le nom d'un amant,
prononcé pendant le sommeil, est venu révéler à de
pauvres maris cocus les blessures qu'ils portaient au
front !
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Quand j'entends un sot se vanter de ses bonnes


fortunes et de ses conquêtes, je me hâte de me
souvenir, pour n'être point sa dupe, que ce sont les
tonneaux vides qui font le plus de bruit, ça me rassure
!
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)
Dans l'ampleur exagérée des robes de nos grandes
dames, il y a quelque chose de plus blâmable encore
que le ridicule de leurs robes, c'est l'ampleur de ces
dames.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Pour réussir auprès des femmes, il n'est pas


nécessaire d'être un galant homme, bien moins
encore un homme d'esprit ; il faut être tout simplement
un homme bien fait. Les femmes n'estiment en nous
que ce qu'elles y trouvent à leur portée.
L'arrangement des cheveux les séduit beaucoup plus
que la noblesse du cœur, et la distinction de l'esprit
est peu de chose pour elles, quand elles peuvent
admirer l'élégance des formes, certaines disent même
que : L'amour n'est jamais le prix de la vertu, c'est par
les agréments que l'on touche une femme, et pour
une de nous que l'amour prend par l'âme, il en est
plus de cent qu'il séduit par les yeux.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Ne mets pas le doigt sur un scorpion si tu crains d'en


être piqué, disait le poète persan Saadi. — Jeunes
filles, ne jouez pas avec l'amour si vous ne voulez pas
que l'amour vous blesse. Entre la bouche et le baiser,
il y a toujours place pour un repentir ; et comme il n'y
a point de belles roses sans épines, les plus doux
plaisirs sont rarement exempts de regrets.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

L'action de deux femmes qui s'embrassent ne prouve


pas grand-chose, car deux femmes peuvent se jeter
au cou l'une de l'autre, et se haïr très cordialement.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

La crainte du diable et de l'enfer n'intimide les femmes


que pour un quart d'heure, et n'a jamais retenu
personne. Une femme oublie son devoir en sortant du
sermon, si elle sait que l'homme qu'elle aime l'attend
avec impatience au rendez-vous donné.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Une jeune femme reprochait un soir à son


compagnon de danse de n'avoir point suivi la
mesure : — Vous êtes un grand coupable, Monsieur,
lui disait-elle, en grossissant sa jolie voix, et vraiment
je vous en veux beaucoup. — De grâce, Madame,
soyez indulgente, lui répondit le poète, car : Si pour
vous je sors de cadence, tout ce que vous devez
penser, c'est qu'un homme en votre présence, ne sait
plus sur quel pied danser.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

En amour, la blonde inspire de l'amour, et la femme


brune fait naître les désirs ; on cherche plus à vaincre
celle-ci qu'à lui plaire.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

D'ordinaire un homme quitte sa femme qui n'a


souvent d'autre défaut que celui d'être la sienne, pour
vivre avec une autre qui peut n'avoir d'autre mérite
que d'avoir été celle de tout le monde.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

En amour, oui est un mot que les femmes ne


prononcent jamais, car il leur fait peur, mais à défaut
de la bouche les yeux le disent, et ce sont eux qu'il
faut interroger : elles préfèrent se laisser deviner sans
se compromettre.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Un bouquet de fleurs d'oranger passé dans la ceinture


d'une jolie fille, et une branche de sapin suspendue
devant la porte d'un cabaret ont cela de commun,
qu'ils promettent souvent ce qu'ils ne donnent pas.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

La mémoire est un calepin discret sur lequel la plupart


des époux écrivent, à l'insu l'un de l'autre, les petites
aventures amoureuses et les nombreux adultères
réciproques qu'ils font à la sourdine.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)
Celui qui s'aperçoit, dès le second jour de son
mariage, que la femme qu'il vient d'épouser est une
méchante femme, ne doit pas attendre au lendemain
pour la rendre meilleure : On plie à son gré le bois
vert, dit le poète persan Saadi, mais quand il est sec,
on ne peut le redresser qu'avec le feu.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Un philosophe cherchait à marier son fils. — Il est


encore bien jeune, lui dit un de ses amis ; attendez au
moins qu'il soit devenu sage votre fils. — Avez-vous
donc perdu la tête, mon cher ? répliqua vivement le
philosophe, mais si mon fils devenait sage, il ne
voudrait jamais se marier.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Si vous voulez réussir auprès des femmes, obligez


leur amour-propre : il est toujours reconnaissant.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les femmes ont pour coutume d'être fières avec les


hommes qui ne leur plaisent pas.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les fats sont comme les échaudés, dont le dehors est


brillant et dont le dedans est vide.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

En se mariant à l'aveuglette, comme ils le font


presque tous, les époux ressemblent à un enfant à qui
l'on donne pour étrennes une boîte à surprise : Séduit
par la nouveauté de ce joujou, l'enfant l'accepte avec
plaisir ; mais ce n'est jamais qu'après s'en être amusé
qu'il sait s'il possède un diable ou un chérubin.
Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage
(1857)

Les 69 citations de Samuel Richardson :

La plus cruelle de toutes les destinées pour une


femme, c'est d'être forcée de prendre un homme que
son cœur méprise.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XXV (1748)

Les femmes ne savent pas jurer, elles ne savent que


maudire.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XXIV (1748)

Une femme, une fois subjuguée, elle l'est pour


toujours.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XXIV (1748)

Il en est de certains génies comme de certains fruits


qui ne mûrissent que trop tard.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XXI (1748)
La résistance enflamme les désirs, elle aiguise les
traits de l'amour et attise ses feux.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVII (1748)

Tel je te vois, tel je te crois !


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Les enfants ne sont que trop portés à oublier le


respect dû à la vénérable vieillesse.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XXIII (1748)

Les larmes sont toujours la marque d'un bon cœur.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XX (1748)

Qui voit bien, voit bien loin.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVII (1748)

Si la vengeance marche à pas de tortue, elle frappe


avec des mains de fer.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVII (1748)

Le mérite et la récompense se trouve rarement


ensemble.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVII (1748)

Les folies de la jeunesse se sentent dans la vieillesse.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVII (1748)

Quand on fait ce qu'on veut, on fait rarement ce qu'on


doit.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVII (1748)

Qui vit bien vit longtemps.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVII (1748)

Qui a pitié d'un autre se souvient de soi-même.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVII (1748)

Une année de mauvaise vie en coûte sept de repentir.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVII (1748)

L'homme qui périt dans des dangers inutiles est le


martyr du diable.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVII (1748)

La vengeance n’en est pas moins sûre pour se faire


attendre.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVI (1748)

Quoique vous fréquentiez un loup, vous n'avez pas


appris à hurler avec lui.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVI (1748)

Ce que tout le monde pense doit être vrai.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVI (1748)

Lorsque le vice marche devant, tôt ou tard la


vengeance le suit.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVI (1748)
Un vieillard qui épouse une jeune femme travaille à
creuser sa tombe.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVI (1748)

Après l’événement, le conseil arrive trop tard.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVI (1748)

Une poignée de bonne vie vaut mieux que plein muid


de savoir.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XVI (1748)

Plus une femme a de mérite, plus un homme a de


gloire à triompher d'elle.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Il est des charmes infinis dans un bel œil en pleurs.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Les joies de l'amour sont délicieuses quand la volonté


les partage.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

La droiture du cœur est la seule base sur laquelle on


puisse fonder l'espérance d'une vie heureuse.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Une femme est en péril dès qu'elle écoute un propos


tendre.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)
Pour un lâche rien ne se perd moins que l'orgueil.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Il faut en toutes choses se proposer un point de


perfection au delà de sa portée.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Une feuille paraît un arbre au voleur qui se cache.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

L'amour, c'est le doux mois d'avril, mais à peine


marié, vous tombez dans les frimas de décembre.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Mieux vaut en joie un beau navet qu'avec chagrin un


bon poulet.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Fleur non cueillie se fane bientôt.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

N'est point si petite poulette qu'en mars ne soit poule


faite.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

N'est nasse qui poisson encage plus que ne fait


mariage.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Une bonne femme est une mauvaise bête.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Mois à mois fait bien des ans, et nous arrache bien


des dents.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Lorsqu'on a passé soixante ans, on peut dire Adieu


passe-temps.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Ce que le fou pense, la cloche le chante.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

D'abord battons le blé, et puis brûlons la paille.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Moitié souvent faut ôter de ce qu'ou entend vanter.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

N'est oiseau, bête ou poisson, qui ne vive à sa façon.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

N'est juste au monde qui ne pèche, bienheureux qui


s'en empêche.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Il peut arriver bien des choses entre la bouche et le


morceau.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)
On ne peut pas avaler ni souffler en même temps.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Dessus son fumier, se tient le chien fier.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

II n'est vie que de coquin !


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Chacun est roi en sa maison.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Mauvais avis nuit plus au conseilleur qu'au conseillé.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Qui trop épluche ou s'enquête a parfois mal à la tête.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Que chacun s'habille à sa taille et se chausse à son


pied.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

L'on doit battre de léger ceux que l'on veut bien


corriger.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)

Un méchant est bien plus rusé qu'un bonhomme n'est


avisé.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe (1748)
L'encouragement et l'approbation nous font découvrir
de nouveaux talents.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, LXIII (1748)

Le découragement et la persécution affaissent les


âmes bien nées et émoussent l'imagination.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, LXIII (1748)

Qui veut aller loin, va à son train.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, LXIII (1748)

La pauvreté est la mère de la santé.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, LXIII (1748)

Il n'est point de mal qui ne soit mêlé d'un peu de bien.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, LXIII (1748)

Pieds nus valent mieux que jambe estropiée.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, LXIII (1748)

Les plaisirs des riches sont le fruit des larmes du


pauvre.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, LXIII (1748)

La mort de l'un fait parfois la joie de l'autre.


Samuel Richardson ; Pamela, ou la vertu
récompensée (1740)

Une heure de vie dans l'innocence vaut mieux qu'un


siècle entier passé dans le crime.
Samuel Richardson ; Pamela, ou la vertu
récompensée (1740)

Un malheur ne vient jamais seul.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XXVIII (1748)

Les blessures de l'amitié partent toujours d'une main


fidèle.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, XLIII (1748)

Un extrême en produit un autre.


Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, LVII (1748)

Le flambeau de l'hymen est une lanterne sourde.


Samuel Richardson ; Pamela, ou la vertu
récompensée (1740)

Les hommes coléreux se font eux-mêmes un lit


d'orties.
Samuel Richardson ; Clarissa Harlowe, VII (1748)

Les 50 citations de Jean-Paul Richter :

L'amour commence par les yeux, comme l'art du


dessin.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Les femmes veulent seulement que l'on s'excuse


auprès d'elles, peu leur importe comment.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

On n'a pas besoin de beaucoup moins que de tout


pour être heureux, et de beaucoup plus que de rien
pour être malheureux.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Ceux qui redoutent les lumières comme un danger


pour les peuples ressemblent aux personnes qui
craignent que la foudre ne tombe par les fenêtres,
tandis qu'elle ne pénètre jamais à travers les
carreaux, mais par leur encadrement de plomb ou par
le trou des cheminées qui fument.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

L'amour n'est pas seulement passager, la haine l'est


encore ; ces deux sentiments meurent lorsqu'ils ne
croissent plus.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

La laideur est une douleur qu'une femme conserve


toute sa vie.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Notre vie est semblable à une chambre obscure, les


images d'un autre monde s'y retracent d'autant plus
vivement qu'elle est plus sombre.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Jetez des fleurs sur les dépouilles mortelles de votre


jeune compagne, ô vierges dont elle égalait naguère
la beauté : on parsème de fleurs le berceau de
l'enfance, couvrez-en aujourd'hui son cercueil ; les
joies de la mort doivent surpasser celles de la vie, le
cercueil est le berceau du ciel.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Le critique n'emploie pas précisément sa plume pour


écrire, mais pour rappeler à elles par l'odeur du roussi
des personnes privées de sentiment ; il chatouille
avec elle le gosier du plagiaire, afin de produire sur lui
l'effet de l'émétique ; il s'en sert comme d'un cure-dent
pour lui nettoyer la bouche. De toute la nomenclature
des savants, il est le seul qui ne puisse jamais
s'épuiser ni déposer sa plume, fut-il demeuré un
siècle entier assis devant son écritoire. Tandis que le
philosophe et le poète traitent des sujets neufs, le
critique ne fait qu'appliquer la routine de son jugement
et de son goût à mille productions nouvelles.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Que peut le soleil des sciences sur les gens du


monde et du bon ton ? Produire le même effet que
l'autre soleil sur les glaces du pôle, les argenter et les
dorer de ses rayons, mais non les pénétrer.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Les journaux renferment d'excellentes vérités au


milieu des plus grossiers mensonges, ce sont
quelques pièces d'or enveloppées de papier-monnaie.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)
Ne dites pas : Nous voulons souffrir, car vous le devez
; dites plutôt : Nous voulons agir, car vous n'y êtes pas
obligés.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Sans bibliothèques la vie serait trop fade et trop


insipide. La société la plus spirituelle n'est pas celle
que les tailleurs, mais celle que les relieurs habillent.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Le passé et l'avenir se voilent à nos regards, mais l'un


porte le voile des veuves, l'autre celui des vierges.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Le poète ressemble aux cordes de la lyre, il devient


invisible comme elles lorsqu'il s'ébranle, et rend des
sons mélodieux.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Le sceptre du mariage se montre aux yeux d'une


jeune fiancée comme la houlette d'un berger de
Gessner. Mais a-t-elle vu quel usage le berger fait de
sa houlette ? Il s'en sert pour jeter de la boue aux
brebis et pour les chasser des mauvais pâturages.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Un ami est à la fois le soleil et le tournesol, il attire et il


suit.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Les vêtements sont les armes de la beauté, elle les


dépose ensuite après le combat, comme le soldat
devant son vainqueur.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

La Providence a donné aux Français l'empire de la


terre, aux Anglais celui de la mer, aux Allemands celui
de l'air.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Le plus grand calme peut seul imprimer aux femmes


le type du beau moral ; c'est ainsi que les plus belles
cristallisations ne doivent la régularité qui en fait le
prix, qu'à l'immobilité des corps qui concourent à leur
formation.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

La vie d'un courtisan est, comme celle du chrétien,


une prière constante pour obtenir quelque chose.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

L'amour meurt d'indigestion.


Jean-Paul Richter ; Quintus fixlein (1796)

Les formalités administratives ressemblent aux habits


longs qui soutiennent d'abord pendant quelque temps
au-dessus de l'eau celui qui y tombe, mais qui
l'entraînent ensuite au fond par leur pesanteur.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Le bon langage est un bouclier.


Jean-Paul Richter ; Blumen, frucht und domenstücke
(1818)

S'il est vrai que celui-là seul qui aime bien est capable
de bien haïr, la plupart des femmes commencent à
aimer de si bonne heure qu'il leur reste encore assez
de temps pour haïr.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Le veau d'or de l'égoïsme prend une croissance


rapide, et devient bientôt le taureau brûlant de
Phalaris qui réduisit en cendres son père et son
adorateur.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

L'arbre dont les fleurs ont été gelées au printemps,


présente en automne une cime droite et élevée ; il
étale une sombre verdure, mais ses rameaux ne
portent point de fruits.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Quelques hommes se plaisent à retarder leur dernière


volonté aussi longtemps que leur conversion.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Lorsque nous assistons au grand drame de la vie,


n'en voyons-nous pas toujours, comme Hamlet, un
plus petit ? — Chaque représentation ne présuppose-
t-elle pas une double vie, l'original et la copie ?
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)
Un proverbe nous défend de dormir sur un tombeau,
cependant le tombeau de Luther a été le lit de repos
d'un siècle épuisé.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Le vin rend souvent l'homme pieux et tendre. Les


cloches de l'harmonica dans l'homme, qui sont les
échos d'un monde supérieur, doivent, comme les
cloches de verre, rester mouillées pour vibrer ici-bas.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Ah ! ce n'est que dans les instants où l'on se retrouve


et où l'on se quitte que l'homme peut connaître toute
la plénitude de l'amour renfermé au fond de son
cœur ; ce n'est qu'alors qu'il essaie de lui donner une
voix tremblante et un regard expansif. — Ainsi la
statue de Memnon ne résonnait et ne tressaillait sur
sa base qu'au lever et au coucher du soleil ; pendant
le jour, elle était seulement échauffée de ses rayons.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Les amis, les amants et les époux doivent avoir tout


en commun, excepté la chambre. Les besoins
grossiers du corps s'agglomèrent comme la fumée
des haillons autour des flammes pures et brillantes de
l'amour ; et de même que l'écho répète un plus grand
nombre de syllabes en proportion de la distance de la
voix, l'âme dont nous désirons un plus bel écho ne
doit point être trop près de la nôtre ; aussi l'affinité des
âmes s'accroît-elle en raison de l'éloignement de
l'objet aimé.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Une fiancée montre une confiance plus noble et plus


hardie que son futur qui, comme s'il était toujours sur
le marché du bonheur, regarde encore dans toutes les
rues de la vie.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Bien des hommes mériteraient d'être muets à cause


de leurs discours.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Le destin prend souvent le bois de réglisse que les


hommes se plaisent à sucer, pour s'en faire une
bonne trique et pour les rosser d'importance.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Le premier amour, quoique le plus déraisonnable, est


cependant le plus saint. Son bandeau est, à la vérité,
plus épais et plus large, car il couvre à la fois les
yeux, les oreilles et la bouche ; mais les plumes de
ses ailes sont plus longues et plus blanches que
celles d'aucun autre amour.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Sans sympathie, il peut y avoir de la chirurgie, mais


point d'amitié.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Mourir pour la vérité ce n'est point mourir pour sa


patrie, mais pour le monde entier. — La vérité, comme
la Vénus de Médicis, passera à la postérité en trente
fragments divers ; mais celle-ci les rassemblera, et de
ces débris saura former une déesse. — Ton temple,
éternelle vérité, maintenant à demi caché sous la
terre, mis à découvert en creusant les sépultures de
tes martyrs, s'élèvera au-dessus du sol, et chacune
de ses colonnes de bronze, dominera une tombe
chérie.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

L'homme supérieur ne s'enfle pas comme un ballon,


d'autant plus qu'il s'élève davantage ; il en diffère
aussi en ce qu'il monte seulement du vide dans le
plein.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Combien un regard est fugitif et passager ! Cependant


l'homme, au milieu de l'immensité des mondes,
s'attache souvent au plus petit, au globe qu'une
paupière recouvre, au regard si vite effacé et qui à
peine a existé.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

L'amour amoindrit la pudeur de la femme et augmente


celle de l'homme.
Jean-Paul Richter ; Titan, XXXIV (1803)

Agir est vivre, c'est là que tend l'homme tout entier,


c'est là ce qui le fait fleurir dans tous ses rameaux.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)
Des nuages de l'erreur s'amoncelleront plus tard les
orages de la passion.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Un homme seul peut voir avec une indifférence


complète l'amour dont il est l'objet, une femme ne
peut jamais y rester insensible.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Homme sans femme, tête sans corps ; femme sans


homme, corps sans tête.
Jean-Paul Richter ; Blumen, frucht und dornenstücke
(1818)

Les dieux de la vengeance exercent en silence.


Jean-Paul Richter ; Blumen, frucht und dornenstücke
(1818)

Un petit peu fait plus de mal qu'un petit peu moins.


Jean-Paul Richter ; Blumen, frucht und dornenstücke
(1818)

La politique a beau se voiler à nos regards, elle


montre au monde ses morts, ses champs de bataille,
et ses fleuves dont le sang et les larmes marquent le
cours. C'est ainsi que les membres de la confrérie des
morts à Rome marchent revêtus d'une longue robe
blanche qui cache jusqu'à leur visage ; mais ils
portent les cadavres à découvert, le soleil éclaire ces
traits livides et ces yeux fermés pour toujours.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)
Le timide a peur avant le danger, le lâche au milieu du
danger, le courageux après le danger.
Jean-Paul Richter ; Pensées (1829)

Les 85 citations de Marie-Jeanne Riccoboni :

La fortune ne change pas les mœurs, elle les


démasque.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

La femme qui peut rire de l'inquiétude, de la douleur


d'un homme attaché à elle, ou ne l'aime plus, on s'est
trompée quand elle a cru l'aimer.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

La raison contrarie le cœur, et ne le persuade pas.


Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

Que le grand monde, que cette société brillante


appelée la bonne compagnie, donne peu de
satisfaction à ceux qui l'examinent ! Ce n'est ni le
goût, ni le cœur, pas même l'espérance du plaisir qui
rassemble ces êtres bizarres, nés pour posséder
beaucoup, désirer davantage, et ne jouir de rien. Ils
se cherchent sans s'aimer, se voient sans se plaire, et
se perdent dans la foule sans se regretter. Qu'est-ce
donc qui les unit ? L'égalité du rang, de la fortune,
l'usage, l'ennui d'eux-mêmes, ce besoin de s'étourdir
qu'ils sentent continuellement et qui semble attaché à
la grandeur, aux richesses, à l'éclat, enfin à tous les
biens que le ciel n'a pas également départis à toutes
ses créatures.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

L'homme rampe sans honte aux pieds des femmes ;


leur mépris ne l'avilit point ; leurs dédains ne peuvent
le rebuter ; il est bas quand il désire ; fier dès qu'il
espère ; ingrat lorsqu'il obtient. — En un mot, c'est un
serpent souple et agile qui, ainsi que celui de Milton,
se courbe, se replie pour fixer leur attention, et la
détourner du piège qu'il leur tend.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

La lumière qu'on nomme esprit se peint à mon


imagination comme un flambeau ardent, qu'un coup
de vent vient de souffler : il luit un peu dans l'ombre,
et ne la dissipe qu'à demi : sa faible clarté suffit pour
montrer qu'on marche sur le bord d'un précipice ;
mais non pas pour faire apercevoir l'endroit glissant
où le pied peut manquer. — On tombe, et, quand on a
roulé jusqu'au fond, on a l'avantage de réfléchir et de
se dire, tout froissé de sa chute, que si on avait un
peu mieux vu, on ne serait pas là.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

La punition n'est utile qu'autant qu'elle est décernée


avec jugement.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

Pardonner, c'est ne pas punir celui qui mérite une


punition : le pardon est la rémission d'une peine
méritée. La clémence, au contraire, en renvoyant les
coupables, prononce qu'ils ne méritaient pas d'autre
châtiment que celui qu'ils ont subi : elle est donc plus
parfaite et plus honnête que le pardon.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

Entre des amants brouillés, un reproche est le


préliminaire d'un traité de paix.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Si votre mari vous délaisse, trop occupé de sa petite


personne, prenez un amant.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Nous croyons plus volontiers les mensonges qui nous


plaisent que les vérités qui nous déplaisent.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

Le cœur des femmes est comme ces pays inconnus


où l'on aborde sans y pénétrer.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

Quand on est amoureux, un charme se répand sur


tout ce qui nous environne : les objets changent à nos
yeux ; ils deviennent plus riants, plus aimables ; en un
mot, la nature s'embellit autour de nous.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

En amour, notre prévention fait tout le mérite de l'objet


que nous préférons ; elle pare l'idole de notre cœur ;
elle lui donne chaque jour un nouvel ornement. Peu à
peu, l'éclat dont nous l'avons revêtue nous éblouit,
nous en impose, nous séduit, et nous adorons
follement l'ouvrage de notre imagination.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

Les yeux devinent bien souvent tout ce que la bouche


va dire.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

La timidité n'est que la défiance d'un amour-propre


qui, en désirant de plaire, craint de réussir.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

L'austérité est le faste de la vertu.


Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

Le langage de la sincérité est le seul langage qui


touche le cœur.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

La politesse ne répond aux paroles qui offensent que


par le silence.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

On pardonne toutes les fautes que l'amour fait


commettre.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)
Il n'est pas de sentiment plus vif, plus tendre, plus
capable de remplir un cœur, que l'ardente amitié.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

L'amour souvent se cache sous les apparences d'une


innocente amitié.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

En amour, comme en amitié, il est dur d'essuyer un


refus.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

Une longue attente est un long supplice.


Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

La noire mélancolie élève en nous une crainte vague,


nous livre au soupçon et à l'inquiétude.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

Sans avoir aucun reproche à se faire, il est possible


de craindre ceux des autres.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

De nouvelles circonstances font naître de nouvelles


réflexions.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

Ceux que notre tristesse n'intéresse pas, nous


pardonnent rarement l'ennui qu'elle leur inspire.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

La douleur rend souvent injuste.


Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

La hauteur et l'avarice détruisent tous les liens de la


société.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

Calmez vos craintes, et cessez de vous livrer à de


cruelles inquiétudes, vous vivrez mieux.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

Un enfant sans parent est toujours un enfant triste.


Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

L'excès de l'amour-propre voile l'esprit, et dévoile la


sottise.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)
En amour, la bonté fait des ingrats, la douceur des
tyrans, et la bonne foi des perfides.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres d'Elizabeth–Sophie
de Vallière (1772)

Le plaisir le plus vif est celui qu'on ressent en


retrouvant un ami que l'on croyait avoir perdu à
jamais.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

La douceur d'être aimé d'une femme, l'emporte de


beaucoup sur le plaisir de médire de toutes.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

On dit que l'on est injuste quand on aime, on l'est bien


davantage quand on n'aime pas.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Attribuer toutes nos bonnes actions à la vanité, c'est


rebuter notre cœur.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

La plus grande méchanceté est celle de celui qui


trouve du plaisir à rouvrir la plaie d'un cœur tendre.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)
Un homme qui me quitte pour se jeter dans les bras
d'une autre femme, et qui revient après m'avoir
oubliée si longtemps ! Cet homme m'a trop appris qu'il
pouvait vivre sans moi, et être heureux sans moi ! Hé
bien, qu'il le soit, oui, qu'il soit heureux toujours ! Mais
loin de moi, et sans moi.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

L'excès de vanité qui règne dans le cœur humain est


souvent une consolation dans les plus grands
chagrins d'amour : heureux qui jouit du plaisir secret
de s'admirer ! Être malheureux, et l'être par ce que
l'on aime, est une douleur qu'il est impossible de
comprendre, sans en avoir fait la triste expérience.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Celui qui n'a pas connu la douleur d'être trahi par


l'être qu'il aime, de ce qu'il aime avec passion, de
toutes ses forces et de tout son cœur, n'a qu'une
faible idée des peines qu'on peut éprouver dans la
vie.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

L'absence de l'être qu'on aime, c'est de l'ennui que


rien ne peut dissiper.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)
Aucun bien n'est comparable à la douceur et au
bonheur d'aimer un homme qui nous paraît digne des
plus tendres affections de notre cœur, qui nous aime,
qui nous le dit, qui nous le répète à chaque instant du
jour et de la nuit, dont tous les désirs se confondent
avec les nôtres ! Quel plaisir de l'attendre, de le voir
paraître, de lever sur lui des yeux que sa présence
anime, de lire dans les siens qu'on est belle et qu'on
lui plaît ! Qu'il est flatteur de se voir l'objet de ses
soins, de ses préférences ; d'imaginer qu'il ressent
tous les transports qu'il excite, qu'il jouit de tous les
plaisirs qu'il donne !
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

L'aveu d'un amour qu'on partage est un trait de


lumière qui porte un nouveau jour dans nos idées.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Le doute est une crainte qui élève des obstacles à


nos désirs, et détruit nos espérances.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Il faut être dans une situation fort heureuse pour


s'amuser des gens qu'on aime peu, voir pas du tout.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

L'avarice possède beaucoup, désire davantage, et ne


jouit de rien.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Par une conduite conforme à mes principes, rendez-


vous digne de ma confiance et de mon estime.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

La vanité jouit du passé, du présent et de l'avenir, elle


s'aime, et s'admire dans tous les temps.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

La coquetterie, la faiblesse et la vanité, est le partage


des deux sexes.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Quand un véritable ami vous a trahi, même après


s'être excusé, il est difficile d'oublier.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Le vaniteux est bas quand il désire, fier dès qu'il


espère, et ingrat lorsqu'il obtient.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Un beau parleur m'étourdit plus qu'il ne m'amuse.


Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Le repentir efface toutes les fautes, où du moins,


presque que toutes les fautes.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

La confiance ne reçoit pas deux atteintes, elle peut


pardonner une fois, mais non pas deux.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Le temps, ni l'éloignement, ne pourront jamais détruire


notre amitié.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

Le mal qu'on se fait soi-même est moins douloureux


que celui qu'un autre nous cause.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

L'absence est un remède contre l'amour ; remède


violent que le malade prend toujours avec dégoût.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Lettres de Milady Juliette
Catesby (1759)

La patience est la plus utile de toutes les vertus.


Marie-Jeanne Riccoboni ; The foundling, ou L'enfant
trouvé (1755)
La vertu est une belle chose, mais quand il s'agit de
mariage, on l'achète bien souvent trop cher.
Marie-Jeanne Riccoboni ; The foundling, ou L'enfant
trouvé (1755)

Le temps est un grand indiscret, il découvre tout.


Marie-Jeanne Riccoboni ; The foundling, ou L'enfant
trouvé (1755)

Confier son secret à qui ne sait retenir sa langue, c'est


confier une poule à un renard.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

Je connais trop bien les hommes pour les craindre,


tourmentez-les, traitez-les mal, vous en ferez les plus
douces créatures du monde : comme tous les autres
animaux de proie, vous finirez par les apprivoiser.
Marie-Jeanne Riccoboni ; The foundling, ou L'enfant
trouvé (1755)

La crainte rend une femme forte, trop de confiance


accordée la perd.
Marie-Jeanne Riccoboni ; The foundling, ou L'enfant
trouvé (1755)

La flatterie est un hommage que tout amant doit à sa


maîtresse, c'est une preuve de son admiration.
Marie-Jeanne Riccoboni ; The foundling, ou L'enfant
trouvé (1755)

La politique n'est que l'art du mensonge, l'art de se


déguiser.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

L'honnêteté des manières sans l'honnêteté des


mœurs, n'est que l'hypocrisie.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

L'âme a besoin d'être agitée par une douleur aiguë,


ou par un plaisir vif.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

Les gens sans énergie laissent aller les choses


comme elles vont, espérant toujours que tout ira bien.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

Une belle s'attend à des adorations, elle les reçoit


comme un tribut offert à ses charmes.
Marie-Jeanne Riccoboni ; The foundling, ou L'enfant
trouvé (1755)

Une femme qui jette son dévolu sur vous, fera tout
pour y réussir.
Marie-Jeanne Riccoboni ; The foundling, ou L'enfant
trouvé (1755)

Des femmes, celle qui te convient le moins, est celle


dont le caractère s'éloigne le plus du tien.
Marie-Jeanne Riccoboni ; Pensées et maximes (1792)

Une femme inconstante dans son humeur, bizarre


dans ses goûts, ne ressemble à rien.
Marie-Jeanne Riccoboni ; The foundling, ou L'enfant
trouvé (1755)

Une femme sotte, dit oui quand il faut dire non, dit non
lorsqu'il faut dire oui.
Marie-Jeanne Riccoboni ; The foundling, ou L'enfant
trouvé (1755)

Les 43 citations de Arthur Rimbaud :

Enfant sans mère, c'est comme un nid sans plumes,


sans chaleur.
Arthur Rimbaud ; Les étrennes des orphelins, le 2
janvier 1870.

L'homme est Dieu ! mais l'amour, voilà la grande foi !


Arthur Rimbaud ; Soleil et chair - Mars 1870.

La main à plume vaut la main à charrue.


Arthur Rimbaud ; Mauvais sang (1873)

Les criminels dégoûtent comme des châtrés.


Arthur Rimbaud ; Mauvais sang (1873)

À côté de son cher corps endormi, que d'heures des


nuits j'ai veillé.
Arthur Rimbaud ; Vierge folle, Une saison en enfer
(1873)
L'amour est à réinventer, on le sait.
Arthur Rimbaud ; Vierge folle, Une saison en enfer
(1873)

Je suis en deuil, je pleure, j'ai peur ; un peu de


fraîcheur, Seigneur.
Arthur Rimbaud ; Vierge folle, Une saison en enfer
(1873)

Ma vie ne fut que folies douces, c'est regrettable.


Arthur Rimbaud ; Nuit de l'enfer, Une saison en enfer
(1873)

Jamais personne ne pense à autrui.


Arthur Rimbaud ; Nuit de l'enfer, Une saison en enfer
(1873)

J'ai tant fait patience qu'à jamais j'oublie ; craintes et


souffrances aux cieux sont parties.
Arthur Rimbaud ; Chanson de la plus haute tour,
Derniers vers - Mai 1872.

Oisive jeunesse a tout asservie, par délicatesse j'ai


perdu ma vie.
Arthur Rimbaud ; Chanson de la plus haute tour,
Derniers vers - Mai 1872.

Le monde n'a pas d'âge : L'humanité se déplace,


simplement.
Arthur Rimbaud ; L'impossible, Une saison en enfer
(1873)
La vision de la justice est le plaisir de Dieu seul.
Arthur Rimbaud ; Adieu, Une saison en enfer (1873)

J'exècre la misère.
Arthur Rimbaud ; Adieu, Une saison en enfer (1873)

Je redoute l'hiver parce que c'est la saison du


confort !
Arthur Rimbaud ; Adieu, Une saison en enfer (1873)

Le ciel est joli comme un ange.


Arthur Rimbaud ; Bannières de mai, Derniers vers
(1872)

Si stupide que soit son existence, l'homme s'y


rattache toujours.
Arthur Rimbaud ; Lettre du 10 juillet 1891.

Par quel crime, par quelle erreur, ai-je mérité ma


faiblesse actuelle ?
Arthur Rimbaud ; Matin, Une saison en enfer (1873)

Esclaves, ne maudissons pas la vie.


Arthur Rimbaud ; Matin, Une saison en enfer (1873)

C'est perdre son argent que de perdre son temps.


Arthur Rimbaud ; Lettre, le 5 novembre 1887.

Ô Femme, monceau d'entrailles, pitié douce.


Arthur Rimbaud ; Poésies, les Sœurs de charité.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l'amour
infini me montera dans l'âme, et j'irai loin, bien loin,
comme un bohémien, par la Nature, - heureux comme
avec une femme.
Arthur Rimbaud ; Sensation (1870)

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes et


les ressacs et les courants, je sais le soir, l'aube
exaltée ainsi qu'un peuple de colombes, et j'ai vu
quelquefois ce que l'homme a cru voir !
Arthur Rimbaud ; Le bateau ivre (1871)

Moi je ne veux rien à rien ; et libre soit cette infortune.


Arthur Rimbaud ; Bannières de mai, Derniers vers -
Mai 1872.

Science avec patience, le supplice est sûr.


Arthur Rimbaud ; L'éternité, Derniers vers - Mai 1872.

Il faut être absolument moderne.


Arthur Rimbaud ; Adieu, Une saison en enfer (1873)

Vous finirez toujours comme un satisfait qui n'a rien


fait.
Arthur Rimbaud ; Lettre à Georges Izambard, le 13
mai 1871.

Travailler maintenant, jamais, jamais ; je suis en


grève.
Arthur Rimbaud ; Lettre à Georges Izambard, le 13
mai 1871.

Le seul vrai mot, c'est : reviens. Je veux être avec toi,


je t'aime.
Arthur Rimbaud ; Lettres à Paul Verlaine, le 5 juillet
1873.

La première étude de l'homme qui veut être poète est


sa propre connaissance.
Arthur Rimbaud ; Lettre à Paul Demeny, le 15 mai
1871.

J'assiste à l'éclosion de ma pensée ; je la regarde, je


l'écoute.
Arthur Rimbaud ; Lettre à Paul Demeny, le 15 mai
1871.

La vie fleurit par le travail.


Arthur Rimbaud ; Mauvais sang (1873)

L'homme est Roi, l'homme est Dieu ! mais l'Amour,


voilà la grande Foi !
Arthur Rimbaud ; Soleil et chair (1870)

Je regrette les temps de l'antique jeunesse.


Arthur Rimbaud ; Soleil et chair - Mars 1870.

L'éternité, c'est la mer mêlée au soleil.


Arthur Rimbaud ; Une saison en enfer (1873)
L'Amour infini dans un infini sourire !
Arthur Rimbaud ; Soleil et chair (1870)

Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. Et je l'ai


trouvée amère.
Arthur Rimbaud ; Une saison en enfer (1873)

Ah ! Que le temps vienne où les coeurs s'éprennent.


Arthur Rimbaud ; Chanson de la plus haute tour,
Derniers vers - Mai 1872.

La morale est la faiblesse de la cervelle.


Arthur Rimbaud ; Alchimie du verbe, Une saison en
enfer (1873)

On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.


Arthur Rimbaud ; Roman, le 23 septembre 1870.

La femme ne sait plus même être courtisane !


Arthur Rimbaud ; Soleil et chair (1870)

Je suis esclave de mon baptême.


Arthur Rimbaud ; Nuit de l'enfer, Une saison en enfer
(1873)

Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser.


Arthur Rimbaud ; Soleil et chair - Mars 1870.

Les 153 citations de Antoine de Rivarol :


L'orgueil est toujours plus près du suicide que du
repentir.
Antoine de Rivarol ; De l'homme intellectuel et moral
(1797)

La nature, voulant attacher l'homme à la vie et en


même temps à la société, lui donna, comme à la
planète même qu'il habite, deux penchants divers ;
par l'un, il tend à soi ; par l'autre, il se rapproche de
son semblable : nous nous aimons dans nous, et
nous nous aimons encore dans autrui ; nous souffrons
d'abord pour nous, et nous souffrons ensuite pour les
autres : voilà tout l'artifice du monde moral.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

On ferait souvent un bon livre de ce qu'on n'a pas dit,


et tel édifice ne vaut que par ses réparations.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

La parole est le vêtement de la pensée, et


l'expression en est l'armure.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Il y a généralement plus d'esprit que de talent en ce


monde, la société fourmille de gens d'esprit qui
manquent de talent.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Pour arriver à des choses neuves en littérature, il faut


déplacer les expressions, et, en philosophie, il faut
déplacer les idées.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Les idées sont des fonds qui ne portent intérêt


qu'entre les mains du talent.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Les mots sont comme les monnaies, ils ont une valeur
propre avant d'exprimer tous les genres de valeur.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

La langue est un instrument dont il ne faut pas faire


crier les ressorts.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Les proverbes sont le fruit de l'expérience de tous les


peuples, et comme le bon sens de tous les siècles
réduit en formules.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Mieux vaut être malheureux par une infortune que par


un remords.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Point de grandes actions, en bien comme en mal,


sans enthousiasme, mais l'enthousiasme est rare.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Le médisant est souvent un ami, on aime côtoyer


ceux qui réussissent, mais on les envie en secret.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)
Deux véritables amis, deux amis inséparables, c'est
un mariage d'âmes.
Antoine de Rivarol ; Essai sur l'amitié (1786)

Rien n'étonne quand tout étonne, c'est l'état des


enfants.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

La vieillesse est le temps des regrets, des mauvaises


actions et des choses non effectuées.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

La richesse ayant tué le besoin, l'ennui s'est aussitôt


attaché à la richesse.
Antoine de Rivarol ; Rivaroliana (1812)

A côté de l'ambition et de l'envie, marche toujours


l'avarice. Elle est née de l'association de l'or avec
toutes les sortes de biens, et c'est cette puissante
idée, toujours présente à l'esprit, qui donne tant de
vigueur à cette passion. Possesseur du signe ou de la
formule de toutes les jouissances, l'avare ne saurait
s'en dessaisir ; il se consume dans le moyen et reste
toujours en puissance, sans jamais passer à l'acte,
c'est le pauvre par excellence.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

La calomnie, pétrie de haine et d'envie, ce n'est pas


sa faute si sa langue n'est pas un poignard.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)
La médisance parle du mal dont elle n'est pas sûre,
elle se tait prudemment sur le bien qu'elle sait.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Il circule dans le monde une envie au pied léger qui vit


de conversations, on l'appelle médisance.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Si l'amour naquit entre deux êtres qui se demandaient


le même plaisir, la haine est née entre deux êtres qui
se disputaient le même objet. Mais les hommes se
lassent toujours d'aimer, ils se lassent même de se
battre, mais ne se lassent jamais de se haïr.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Il est plus facile à l'imagination de se composer un


enfer avec la douleur qu'un paradis avec le plaisir.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

On chante dans la jeunesse, on conseille dans l'âge


mûr, on prépare ses adieux dans la vieillesse.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

L'or, semblable au soleil qui fond la cire et durcit la


boue, développe les grandes âmes et rétrécit les
mauvais cœurs.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Amoureux ou ambitieux, l'orgueil est également


maladroit, il parle toujours de lui-même à l'objet aimé,
et de son mérite à autrui. On le représente solitaire,
oisif, et aveugle, son diadème est sur ses yeux.
Antoine de Rivarol ; Discours préliminaire du nouveau
dictionnaire (1797)

Le premier né de l'amour-propre est l'orgueil, c'est


contre lui que la raison et la morale doivent réunir
leurs attaques ; mais il faut le faire mourir sans le
blesser, car, si on le blesse, l'orgueil ne meurt pas.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

L'envie qui parle et qui crie est toujours maladroite,


c'est l'envie qui se tait qu'on doit craindre.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Nos goûts et nos passions nous dégradent plus que


nos opinions et nos erreurs.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Qui n'a qu'un désir ou qu'une opinion est un homme à


caractère.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Il est aussi plat de s'attribuer les ouvrages des autres


que d'en écrire de mauvais.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Emblème de la nécessité, les lois protègent sans


amour et punissent sans courroux ; leur voix menace
et ne conseille jamais ; elles effrayent les passions et
ne les gouvernent pas ; elles ne peuvent rien contre
les vices, et l'hypocrisie se joue de leur sévérité.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

La parfaite amitié, c'est ce sentiment pur et sacré, ce


fruit si rare et tant désiré.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

L'amour, qui vit dans les orages et croît souvent au


sein des perfidies, ne résiste pas toujours au calme
de la fidélité.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Les hommes sont libres de faire ce qu'ils peuvent, et


non ce qu'ils veulent.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

La mémoire est toujours aux ordres du cœur.


Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

On ne pleure jamais tant que dans l'âge des


espérances, mais quand on n'a plus d'espoir, on voit
tout d'un œil sec, et le calme naît de l'impuissance.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Les souvenirs sans espoir ne sont que des regrets.


Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

L'amitié est la soeur de l'amour, mais pas du même lit.


Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)
Le peuple donne sa faveur, jamais sa confiance.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

La vanité fait plus d'heureux que l'orgueil.


Antoine de Rivarol ; De l'homme intellectuel et moral
(1797)

La meilleure loi n'est pas la plus juste, mais la plus


stable.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Dieu explique le monde, et le monde le prouve, mais


l'athée nie Dieu en sa présence.
Antoine de Rivarol ; Pensées inédites de Rivarol
(1836)

Un poète a placé la critique à la porte du temple du


goût comme sentinelle des beaux-arts.
Antoine de Rivarol ; De la nature du langage en
général (1787)

Le bon ton dans la conversation est ce que le bon


goût est dans les beaux arts.
Antoine de Rivarol ; Pensées inédites de Rivarol
(1836)

Le bon ton est la science des convenances dans la


conversation et dans les manières.
Antoine de Rivarol ; Pensées inédites de Rivarol
(1836)
Il n'y a que l'amour au monde qui s'accommode de
l'inégalité des conditions et des fortunes.
Antoine de Rivarol ; Pensées inédites de Rivarol
(1836)

Deux hommes, liés par l'intérêt, ne sont que deux


complices, et non pas deux amis.
Antoine de Rivarol ; Essai sur l'amitié (1786)

Il est plus facile d'idolâtrer vingt amis que d'en aimer


un seul.
Antoine de Rivarol ; Essai sur l'amitié (1786)

Les hommes n'ont de cœur et d'esprit que ce qu'il en


faut pour être médiocrement heureux.
Antoine de Rivarol ; Essai sur l'amitié (1786)

Estimez votre ami comme la chose la plus précieuse


que vous ayez au monde.
Antoine de Rivarol ; Essai sur l'amitié (1786)

Entre deux cœurs faits pour s'aimer, il se fait entre


eux une fusion de goûts et d'idées.
Antoine de Rivarol ; Essai sur l'amitié (1786)

Il n'est pas de sentiment qui ait fait plus d'hypocrites


que l'amitié.
Antoine de Rivarol ; Essai sur l'amitié (1786)
L'amitié est pour l'hiver de l'âge ce qu'est l'amour pour
la jeunesse.
Antoine de Rivarol ; Essai sur l'amitié (1786)

L'amitié est un fruit de la société, un sentiment de


choix.
Antoine de Rivarol ; Essai sur l'amitié (1786)

Un sot a beau faire broder son habit, ce n'est toujours


que l'habit d'un sot.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Les idées sont comme les hommes ; elles dépendent


de l'état et de la place qu'on leur donne.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Les idées perdront toujours leur procès contre les


sensations.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Si l'amour a ses fureurs, la haine a sa patience.


Antoine de Rivarol ; De l'homme intellectuel et moral
(1797)

Qui surpasse l'envieux, l'envieux crie qu'on l'opprime.


Antoine de Rivarol ; De l'homme intellectuel et moral
(1797)

L'amour et la guerre ont des causes, la haine a ses


raisons.
Antoine de Rivarol ; De l'homme intellectuel et moral
(1797)

Si l'amour naquit entre deux êtres qui se demandaient


le même plaisir, la haine est née entre deux êtres qui
se disputaient le même objet.
Antoine de Rivarol ; De l'homme intellectuel et moral
(1797)

Les hommes ne se lassent jamais de se haïr.


Antoine de Rivarol ; De l'homme intellectuel et moral
(1797)

Qui se dit riche doit être libéral, sous peine d'être


insupportable.
Antoine de Rivarol ; De l'homme intellectuel et moral
(1797)

La plupart des jeunes gens sont timides et orgueilleux


au lieu d'être assurés et modestes.
Antoine de Rivarol ; De l'homme intellectuel et moral
(1797)

Il y a quelque chose de plus haut que l'orgueil, c'est la


modestie.
Antoine de Rivarol ; De l'homme intellectuel et moral
(1797)

Il y a quelque chose de plus rare que la modestie,


c'est la simplicité.
Antoine de Rivarol ; De l'homme intellectuel et moral
(1797)

La présomption est fille de l'ignorance.


Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Les grands talents sont plus rivaux qu'amis.


Antoine de Rivarol ; Essai sur l'amitié (1786)

Le langage est la peinture de nos idées.


Antoine de Rivarol ; De l'universalité de la langue
française (1784)

Le temps est le rivage de l'esprit, tout passe devant


lui, et nous croyons que c'est lui qui passe.
Antoine de Rivarol ; Pensées inédites de Rivarol
(1836)

Le loisir est sans repos pour le riche ignorant, le repos


sans charmes, et le temps, trésor de l'homme occupé,
tombe comme un impôt sur le désœuvrement.
Antoine de Rivarol ; L'esprit de Rivarol (1808)

Quand la raison est assise sur le rivage ; ses conseils


sont perdus pour ceux qui sont en pleine mer.
Antoine de Rivarol ; Pensées inédites de Rivarol
(1836)

Les oublis et les refus de la politesse sont des injures.


Antoine de Rivarol ; Pensées inédites de Rivarol
(1836)
On n'est jamais plus écrasé ou mieux consolé que par
l'opinion publique.
Antoine de Rivarol ; Pensées inédites de Rivarol
(1836)

Les 33 citations de Louis-Philippe Robidoux :

Il est des gens logiques dans leur inconséquence ; on


n'en rencontre pas de justes dans leur mauvaise foi.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Qui a raison et sait se montrer affirmatif, sans


ostentation pédantesque, est redoutable.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Quand la pensée flâne en chemin, il faut l'attendre


patiemment et tuer le temps avec elle.
Louis-Philippe Robidoux ; Lueurs (1951)

La grande critique vit d'admiration, la petite, de


chicane.
Louis-Philippe Robidoux ; Lueurs (1951)

L'accord avec soi-même n'est pas toujours dans le


ton.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Le découragement vient toujours une minute trop vite.


Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)
Prendre congé de quelqu'un, c'est parfois faire deux
heureux.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Tout commence et finit par le cœur.


Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

La louange exagérée pour les uns est un stimulant,


pour d'autres, un somnifère.
Louis-Philippe Robidoux ; Lueurs (1951)

Le plus facile est très souvent le plus commun.


Louis-Philippe Robidoux ; Lueurs (1951)

Il faut vouloir beaucoup pour avoir un peu.


Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Plus l'on s'emporte et plus on ignore où l'on va.


Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

L'oreille la plus dure capte la moindre louange.


Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Avant de faire la roue, aie la force de résistance du


moyeu.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Les gens qui ont toujours raison prouvent qu'ils ne


sont pas raisonnables !
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)
Le bonheur, pour l'envieux, c'est d'être certain que
ceux qu'il déteste n'en ont pas.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Les gens qui ne s'embêtent jamais mettent de


préférence tous leurs soins à embêter les autres.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

La beauté, ou la laideur, est dans l'œil qui regarde.


Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Les affaires de cœur gagnent à n'être pas réglées par


un coup de tête.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Quand on veut aller trop vite, les obstacles se


multiplient.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Le cœur est trop rarement de moitié avec l'esprit.


Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Que celui qui est honnête dans la discussion parle, il


servira la vérité.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

L'envie explique la haine.


Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Il y aurait un dictionnaire à faire avec les gros mots


suggérés par le manque d'idées.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

L'idéal est de se mêler de ses affaires, sans trop se


mêler dedans.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Le superbe prix d'assiduité que celui de la présence


d'esprit.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

On se trompe bien plus vite qu'on ne se détrompe.


Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

L'âme, comme la mer, a ses remous.


Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

On est porté à chérir comme la vérité l'erreur qui


s'avère profitable.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Entre la justesse de la pensée et la sincérité de


l'expression écrite ou parlée, il est bien que la
réflexion intervienne et remplisse l'intervalle.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

L'idée fixe, c'est un peu comme le sens unique de


l'intelligence.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)
L'amitié se fie, l'amour s'inquiète.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Savoir tirer du bonheur de ses malheurs est l'extrême


limite de la résignation.
Louis-Philippe Robidoux ; Feuilles Volantes (1949)

Les 16 citations de Jean-Baptiste-René Robinet :

S'abstenir de faire le mal est le premier degré de la


vertu.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

Dès qu'un Être est capable de se comparer à un


autre, l'amour-propre parle.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

Il est des préjugés qui deviennent principes pour la


plupart des gens.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

Le mensonge a autant d'efficacité pour nous abuser


que la lumière en a pour nous éclairer.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

Une compréhension bornée n'a aucun moyen d'éviter


l'erreur.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)
II n'y a point de vérité qui n'ait été contredite, et point
d'erreur qui n'ait été soutenue.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

C'est une faiblesse universelle que de juger par


amour et par haine.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

Les moyens de subsister diminuent en même raison


que le nombre des bouches augmente.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

La vie et la liberté sont les premiers des biens : ils


compensent tous les maux.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

Rien n'est plus propre à apprivoiser les hommes que


la communication.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

L'on jalouse une condition supérieure, on est envié


d'une plus basse.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

Tout Être chérit son existence et cherche à l'agrandir


autant qu'il en est capable.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

Chacun de nous a un droit égal de dire son mot.


Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)
On ne saurait être trop court quand il faut être clair.
Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

Le monde est trop vieux pour rien apprendre.


Jean-Baptiste-René Robinet ; De la nature (1761)

Il est plus difficile de conserver un cœur que de le


conquérir.
Jean-Baptiste-René Robinet ; Dictionnaire universel
des sciences morale (1778)

Les 68 citations de Romain Rolland :

Le monde meurt d'asphyxie dans son égoïsme


prudent et vil.
Romain Rolland ; La vie de Beethoven (1903)

À défaut d'être, on se console de paraître.


Romain Rolland ; Clérambault (1920)

La vie ne produit pas de jouissance plus haute que


celle de la donner.
Romain Rolland ; Aërt (1897)

Quelque prix qu'il en coûte, soyons libres.


Romain Rolland ; Aërt (1897)

Rien d'aussi précieux que le bon sens.


Romain Rolland ; Le théâtre du peuple (1903)
La guerre est le fruit de la faiblesse des peuples et de
leur stupidité.
Romain Rolland ; Au-dessus de la mêlée (1915)

La fatalité est l'excuse des âmes sans volonté.


Romain Rolland ; Au-dessus de la mêlée (1915)

Positiver - Amour et peine regardent vers l'avenir, et


non vers le passé.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

L'oubli permet de supporter les autres, l'oubli permet


de se supporter soi-même !
Romain Rolland ; Quinze ans de combat (1935)

La bienfaisante magie de l'oubli recouvre les douleurs


et les hontes.
Romain Rolland ; Quinze ans de combat (1935)

Tâchez toujours d'être indulgent ! si vous ne pouvez


pardonner, efforcez-vous d'oublier !
Romain Rolland ; Quinze ans de combat (1935)

L'amour est la seule activité raisonnable de l'homme.


Romain Rolland ; La vie de Tolstoï (1911)

L'amour, c'est l'état de l'âme le plus rationnel et le plus


lumineux.
Romain Rolland ; La vie de Tolstoï (1911)
L'amour est le bien réel, le bien suprême, qui résout
toutes les contradictions de la vie.
Romain Rolland ; La vie de Tolstoï (1911)

L'amour de soi est bon, est saint ; c'est une part du


grand amour de l'Être pour l'Être.
Romain Rolland ; Le cloître de la rue d'Ulm (1886-
1889)

Un art ne vaut d'être honoré que s'il parle pour tous


les hommes, et non pour quelques pédants.
Romain Rolland ; Pages choisies (1921)

Un art ne vaut d'être honoré et aimé des hommes que


s'il est vraiment humain.
Romain Rolland ; Pages choisies (1921)

Le plus grand péché d'aujourd'hui : l'amour abstrait


des hommes.
Romain Rolland ; La vie de Tolstoï (1911)

Être égoiste, il n'y a que cela, avec la stupidité, qui


empêche un cœur de se livrer à tout mortel.
Romain Rolland ; Choix de lettres à Panaït Istrati
(1935)

La paresse de volonté est source de faiblesse.


Romain Rolland ; Les précurseurs (1919)

Le pire mal dont souffre le monde est, non la force


des méchants, mais la faiblesse des meilleurs.
Romain Rolland ; Les précurseurs (1919)

Écrire est long pour l'auteur, mais lire est très court
pour le lecteur.
Romain Rolland ; Choix de lettres à Jean Bodin
(1955)

La patience, il vous en faudra beaucoup, tout le long


de votre carrière.
Romain Rolland ; Choix de lettres à Jean Bodin
(1955)

Chacun peut se tromper ; mais qu'il se trompe ou non,


il doit être sincère.
Romain Rolland ; Clérambault (1920)

Il ne suffît pas de vouloir être sincère : il faut pouvoir


l'être.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

L'amour ne peut se passer des sens.


Romain Rolland ; Le cloître de la rue d'Ulm (1886-
1889)

La vie est une suite de morts et de résurrections.


Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

La première amitié est parfois l'annonce du premier


amour.
Romain Rolland ; Pages choisies (1921)

Un mariage d'amour, qui tourne mal ensuite, a au


moins réalisé une somme de bonheur et de vie.
Romain Rolland ; Choix de lettres à Elsa Wolff (1964)

Un visage heureux, s'il est joli, rayonne du bonheur


sur tous ceux qui l'approchent.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

Le bonheur de nos amis est une lumière qui nous


baigne doucement.
Romain Rolland ; Choix de lettres à Sofia Bertolini
Guerrieri-Gonzaga (1960)

Il est bien difficile d'être heureux, si nos amis ne le


sont pas.
Romain Rolland ; Choix de lettres à Sofia Bertolini
Guerrieri-Gonzaga (1960)

Vivre, c'est d'être à tout instant opprimé par mille


obstacles absurdes.
Romain Rolland ; Choix de lettres à Sofia Bertolini
Guerrieri-Gonzaga (1960)

Travailler sans attachement, c'est travailler sans


l'attente d'aucune récompense.
Romain Rolland ; La vie de Ramakrishna (1929)
La rêverie n'est pas inoffensive dans un monde où il
faut constamment agir et surveiller l'action.
Romain Rolland ; Compagnons de route (1936)

Le vrai intellectuel, c'est celui qui ne fait pas de soi et


de son idéal le centre de l'univers.
Romain Rolland ; Au-dessus de la mêlée (1915)

La vérité, c'est de chercher toujours la vérité.


Romain Rolland ; Clérambault (1920)

La justice est de ne pas demander aux choses ce


qu'elles ne peuvent pas donner.
Romain Rolland ; Le 14 juillet (1902)

Créer, c'est tuer la mort.


Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

Quand l'ordre est l'injustice, le désordre est déjà un


commencement de justice.
Romain Rolland ; Le 14 juillet (1902)

La vérité, c'est un regard qui va droit à l'âme.


Romain Rolland ; La vie de Tolstoï (1911)

On peut difficilement dire tout ce qu'on pense, même


de ceux que l'on aime et que l'on estime.
Romain Rolland ; L'indépendance de l'esprit (1919-
1944)
La vie n'est pas raffinée ; la vie ne se prend pas avec
des gants.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

Il n'y a ni crainte, ni aucun intérêt, où il n'y a qu'amour


pour l'amour de l'amour !
Romain Rolland ; Essai sur la mystique de l'action
(1929)

Ce que tu penses, ce que tu es, il faut l'oser.


Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

Voir et juger ne sont que le point de départ : après, il


faut l'action.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

Les héros sont ceux qui furent grands par le cœur.


Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

Peu importe le succès, il s'agit d'être grand, non de le


paraître.
Romain Rolland ; La vie de Beethoven (1903)

La vie est un combat de chaque jour pour ceux qui ne


se résignent pas à la médiocrité de l'âme.
Romain Rolland ; La vie de Beethoven (1903)

Chacun porte au fond de lui comme un petit cimetière


de ceux qu'il a aimés.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)
Soyez donc prudent, mais non trop méfiant !
Romain Rolland ; L'indépendance de l'esprit (1919-
1944)

Agir, c'est croire.


Romain Rolland ; L'âme enchantée (1933)

Aimer, c'est le paradis sur terre.


Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

Le métier des intellectuels est de chercher la vérité au


milieu de l'erreur.
Romain Rolland ; Au-dessus de la mêlée (1915)

Il n'y a qu'un héroïsme au monde : c'est de voir le


monde tel qu'il est, et de l'aimer.
Romain Rolland ; La vie de Michel-Ange (1907)

La vie, c'est le renouveau constant, c'est la lutte.


Romain Rolland ; Pages choisies (1921)

Les mots nous trompent comme des filles.


Romain Rolland ; Quinze ans de combat (1935)

Le hasard sait toujours trouver ceux qui savent s'en


servir.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

Même sans espoir, la lutte est encore un espoir.


Romain Rolland ; L'âme enchantée (1933)

Un héros, c'est celui qui fait ce qu'il peut.


Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

La plus belle théorie n'a de prix que par les œuvres où


elle s'accomplit.
Romain Rolland ; La vie de Tolstoï (1928)

Celui qu'on aime a tout droit contre vous, même de ne


plus vous aimer.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

La fatalité, c'est ce que nous voulons.


Romain Rolland ; Au-dessus de la mêlée, 3 (1915)

L'ennemi mortel de l'âme, c'est l'usure des jours.


Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

Le bonheur est de connaître ses limites et de les


aimer.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

Le bonheur est le parfum de l'âme, l'harmonie du


coeur qui chante.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

La vie est ce que nous la rêvons ; la mesure de la vie,


c'est l'amour.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)
La vie n'est pas triste ; elle a des heures tristes.
Romain Rolland ; Jean-Christophe (1904-1912)

Les 17 citations de Jules Romains :

Rien ne m'agace comme cet être ni chair ni poisson


que vous appelez un homme bien portant.
Jules Romains ; Knock ou le Triomphe de la
médecine, III, 6 (1923)

Presque tous les métiers sécrètent l'ennui à la longue.


Jules Romains ; Knock ou le Triomphe de la
médecine, I, 1 (1923)

On ne guérit pas en cinq minutes un mal qu'on traîne


depuis quarante ans.
Jules Romains ; Knock ou le Triomphe de la
médecine, II, 4 (1923)

Il n'y a que les résultats qui comptent.


Jules Romains ; Knock ou le Triomphe de la
médecine, I, 1 (1923)

Mon Dieu, un flirt sans conséquence, ça peut aussi


avoir sa poésie.
Jules Romains ; Éros de Paris (1932)

Les bonnes résolutions ne gagnent pas à être


différées.
Jules Romains ; Monsieur Le Trouhadec saisi par la
débauche (1923)

Le jeune homme est souvent sot et timide.


Jules Romains ; Hommes de bonne volonté (1932-
1946)

La jeunesse est le temps qu'on a devant soi.


Jules Romains ; Hommes de bonne volonté (1932-
1946)

La confidence n'est parfois qu'un succédané laïque de


la confession.
Jules Romains ; Hommes de bonne volonté (1932-
1946)

Les uns pèchent par paresse, d'autres par suffisance,


d'autres par mauvaise foi.
Jules Romains ; Problèmes d'aujourd'hui (1931)

Le vrai patron, c'est celui qui se mêle de votre travail,


qui le fait avec vous, par vous.
Jules Romains ; Recherche d'une église (1934)

L'amour, même le plus léger, ne peut que parfumer la


place où l'amitié un jour se posera.
Jules Romains ; Recherche d'une église (1934)

Les gens bien portants sont des malades qui


s'ignorent.
Jules Romains ; Knock ou le Triomphe de la
médecine, I, 1 (1923)

Presque tous les métiers sécrètent l'ennui à la longue.


Jules Romains ; La scintillante (1930)

La vraie passion s'accompagne de crainte et de


respect.
Jules Romains ; La scintillante (1930)

Chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a


quelque chose qui s'efface.
Jules Romains ; Hommes de bonne volonté (1932-
1946)

L'amour n'excuse pas les folies, mais il les sauve du


ridicule.
Jules Romains ; La scintillante (1930)

Les 27 citations de Edmond Rostand :

Des larmes au baiser il n'y a qu'un frisson !


Edmond Rostand ; Cyrano de Bergerac, III, 10 (1897)

Les plus beaux yeux pour moi sont des yeux pleins de
larmes.
Edmond Rostand ; La Samaritaine (1897)

Il n'est de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve.


Edmond Rostand ; Chantecler, IV, 4 (1904)

Si les baisers s'envoyaient par écrit, Madame, vous


liriez ma lettre avec les lèvres !
Edmond Rostand ; Cyrano de Bergerac, III, 1 (1897)

L'amour, c'est la gloire en bécots !


Edmond Rostand ; Chantecler, I, 5 (1904)

On n'est jamais assez cocasse quand on l'est !


Edmond Rostand ; Chantecler, III, 1 (1904)

Rien ne sait regarder pleurer comme un vieux chien !


Edmond Rostand ; Chantecler, III, 2 (1904)

Ne pas prendre parti, c'est le prendre pour nous.


Edmond Rostand ; Chantecler, I, 2 (1904)

Baiser, festin d'amour dont je suis le Lazare !


Edmond Rostand ; Cyrano de Bergerac, III, 10 (1897)

C'est une tristesse noire que de vieillir toujours


méconnu.
Edmond Rostand ; Les Musardises (1890)

La meilleure prière est la plus clandestine.


Edmond Rostand ; La Samaritaine (1897)

Les haines de races ne sont jamais au fond, que des


haines de places.
Edmond Rostand ; Chantecler, I, 1 (1904)

Serre-moi sur ton cœur, et tais-toi !


Edmond Rostand ; Chantecler, IV, 4 (1904)

Souvent, quand je me sens las d'une vulgaire vie,


durant tout un jour, sur le divan bas, je rêve et j'oublie.
Edmond Rostand ; Les Musardises (1890)

C'est dans un baiser toute l'âme qu'on frôle, et rien ne


sait le poids d'un front comme une épaule !
Edmond Rostand ; La Samaritaine (1897)

C'est chose suprême d'aimer sans qu'on vous aime.


Edmond Rostand ; La princesse lointaine (1895)

Le ciel, c'est quand on aime ; pour être aimés du


Père, aimez votre prochain.
Edmond Rostand ; La Samaritaine (1897)

Je t'aime, et suis tienne !


Edmond Rostand ; Cyrano de Bergerac, III, 7 (1897)

Je vous aime, parce que vaine, vous me convenez à


moi, vain.
Edmond Rostand ; Les Musardises (1890)

Oh ! les yeux, les beaux yeux des femmes ! que de


choses nous y voyons !
Edmond Rostand ; Les Musardises (1890)
Le mariage arrangé n'est pas chose tentante pour
deux jeunes serins poétiques.
Edmond Rostand ; Les Romanesques, I, 4, le 21 mai
1894.

L'amour, c'est l'un qui souffre et l'autre qui regarde, et


je fus toujours l'autre, et, cela, je le garde !
Edmond Rostand ; La dernière nuit de Don Juan
(1911)

Sache donc cette triste et rassurante chose que nul,


Coq du matin ou Rossignol du soir, n'a tout à fait le
chant qu'il rêverait d'avoir !
Edmond Rostand ; Chantecler, IV, 6 (1904)

O Soleil ! Toi sans qui les choses ne seraient que ce


qu'elles sont.
Edmond Rostand ; Chantecler, I, 2 (1904)

Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce ? Un


serment fait d'un peu plus près, une promesse plus
précise, un aveu qui veut se confirmer, un point rose
qu'on met sur l'i du verbe aimer.
Edmond Rostand ; Cyrano de Bergerac, I, 10 (1897)

Les 48 citations de Jean-Baptiste Rousseau :

Étouffe ta colère, et ne t'aveugle pas quand la raison


t'éclaire.
Jean-Baptiste Rousseau ; Les filets de Vulcain,
Cantate XI (1729)

Le plaisir passe et s'enfuit, profitez du jour qui luit.


Jean-Baptiste Rousseau ; Leçon d'amour, Poésies
diverses (1738)

Un peu de tendre folie fait d'une fille jolie le plaisir et le


bonheur.
Jean-Baptiste Rousseau ; Leçon d'amour, Poésies
diverses (1738)

Le temps détruit toutes choses, et quand le printemps


est passé l'on ne voit plus de roses.
Jean-Baptiste Rousseau ; Leçon d'amour, Poésies
diverses (1738)

Le temps vous poursuit sans cesse, et bientôt sera


effacé l'éclat de votre jeunesse.
Jean-Baptiste Rousseau ; Leçon d'amour, Poésies
diverses (1738)

Souvenez-vous que c'est une sottise de trop parler


des honneurs qu'on méprise ; que qui s'érige en
censeur de la cour, doit avant tout, la quitter sans
retour.
Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)

La vigilance est la vertu du vice.


Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)
Toute vertu qui veut être admirée, de quelque vice est
toujours bigarrée.
Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)

Le sage doit se payer par ses mains.


Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)

Notre vrai salaire doit se borner au plaisir de bien


faire.
Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)

Le vulgaire stupide ne suit jamais que le plus mauvais


guide.
Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)

Tous les jours l'aveugle ignorance, fait quitter le vrai


pour l'apparence.
Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)

Quiconque a mis, dit un auteur antique, son seul


espoir dans l'amitié publique, vit rarement sans
trouble et sans chagrin, et n'a jamais fait une
heureuse fin.
Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)
Le forgeron médit du forgeron ; l'homme de cœur est
haï du poltron.
Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)

Tout homme brûle d'être estimé, et n'est heureux


qu'autant qu'il est aimé.
Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)

Un peuple fier chérit tout à la fois, sa liberté, sa patrie


et ses lois.
Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)

C'est peu de posséder l'art de convaincre : Il faut


persuader.
Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte Du Luc,
Épître V, Liv. I (1712)

Qui met l'homme en estime et crédit ? Richesse


d'âme, et culture d'esprit !
Jean-Baptiste Rousseau ; À M. Le comte de ***,
Épître IV, Liv. I (1712)

Les hommes ne sont méchants que parce qu'ils sont


fous !
Jean-Baptiste Rousseau ; À Clément Marot, Épître III,
Liv. I (1712)

Tous les jours on voit un sot du nom d'esprit fatuité


dotée, et de vertu sottise étiquetée.
Jean-Baptiste Rousseau ; À Clément Marot, Épître III,
Liv. I (1712)

Rarement à de hautes matières, le peuple ignare


élève ses lumières.
Jean-Baptiste Rousseau ; À Clément Marot, Épître III,
Liv. I (1712)

Qui dit esprit, dit sel de la raison, donc sur deux points
roule mon oraison : Raison sans sel est fade
nourriture ; sel sans raison n'est solide pâture.
Jean-Baptiste Rousseau ; À Clément Marot, Épître III,
Liv. I (1712)

Si on vous dit qu'un vaurien a de l'esprit, examinez-le


bien ; vous trouverez qu'il n'en a que le casque.
Jean-Baptiste Rousseau ; À Clément Marot, Épître III,
Liv. I (1712)

Sotte ignorance et jugement léger font avaler


anguilles et couleuvres.
Jean-Baptiste Rousseau ; À Clément Marot, Épître III,
Liv. I (1712)

Justice et vérité n'habitent point en cerveau mal


monté.
Jean-Baptiste Rousseau ; À Clément Marot, Épître III,
Liv. I (1712)

Il n'est point de fou mélancolique plus effréné qu'un


auteur famélique.
Jean-Baptiste Rousseau ; Aux muses, Épître I, Liv. I
(1712)

La solitude est mon plus grand effroi ; je crains l'ennui


d'être seul avec moi.
Jean-Baptiste Rousseau ; Aux muses, Épître I, Liv. I
(1712)

Les Grâces et la Jeunesse vous parent de mille fleurs,


et peignent votre sagesse des plus riantes couleurs.
Jean-Baptiste Rousseau ; L'amour dévoilé, Cantate
XVI (1729)

Songez que l'art d'aimer n'est que celui de plaire.


Jean-Baptiste Rousseau ; Adonis, Cantate II (1729)

La beauté doit à l'amour seul sa puissance.


Jean-Baptiste Rousseau ; Les bains de Tomeri,
Cantate XII (1729)

C'est être heureux époux, que de feindre de l'être ; et


plus on est jaloux, moins on doit le paraître.
Jean-Baptiste Rousseau ; Les filets de Vulcains,
Cantate XI (1729)

D'un amour sans alarmes, on doit toujours s'alarmer.


Jean-Baptiste Rousseau ; Les filets de Vulcain,
Cantate XI (1729)
L'Amour punit une froide indolence : Méritons ses
faveurs par notre vigilance.
Jean-Baptiste Rousseau ; Céphale, Cantate VIII
(1729)

Craignez, amants trop heureux, votre félicité même :


Plus un bonheur est extrême, et plus il est dangereux.
Jean-Baptiste Rousseau ; Les filets de Vulcains,
Cantate XI (1729)

Quand le péril nous étonne, n'importunons point les


dieux : Vénus, ainsi que Bellone, aime les audacieux.
Jean-Baptiste Rousseau ; Thétis, Cantate VI (1729)

L'audace d'un téméraire est aisée à surmonter, c'est


l'amant qui sait nous plaire que nous devons redouter.
Jean-Baptiste Rousseau ; Adonis, Cantate II (1729)

Le péril le plus à craindre est celui qu'on ne craint pas.


Jean-Baptiste Rousseau ; Adonis, Cantate II (1729)

L'emportement ni les menaces ne font point le lien


des cœurs.
Jean-Baptiste Rousseau ; Adonis, Cantate II (1729)

L'Amour ne va point sans les Grâces.


Jean-Baptiste Rousseau ; Adonis, Cantate II (1729)

Un cœur jaloux ne fait paraître que des feux qui le


font haïr.
Jean-Baptiste Rousseau ; Adonis, Cantate II (1729)

Le parfait bonheur ne consiste qu'à rendre les


hommes heureux.
Jean-Baptiste Rousseau ; À Eugène de Savoie, Odes
III, 2 (1721)

Heureux le cœur qui vous aime, s'il est aimé de vous !


Jean-Baptiste Rousseau ; Amymone, Cantate V
(1729)

Des amants audacieux, ne cédez qu'à la tendresse de


qui sait aimer le mieux.
Jean-Baptiste Rousseau ; Amymone, Cantate V
(1729)

Heureux qui de vos doux plaisirs goûte la douceur


toujours pure !
Jean-Baptiste Rousseau ; Le triomphe de l'amour,
Cantate III (1729)

Voulez-vous, dans vos feux, trouver des biens


durables ? Soyez moins amoureux ; devenez plus
aimables.
Jean-Baptiste Rousseau ; Adonis, Cantate II (1729)

Que le soin de charmer soit votre unique affaire.


Jean-Baptiste Rousseau ; Adonis, Cantate II (1729)

En amour, des feux trop violents font souvent une


ingrate.
Jean-Baptiste Rousseau ; Adonis, Cantate II (1729)

On oublie aisément un amour qui fait peur, en faveur


d'un amour qui flatte.
Jean-Baptiste Rousseau ; Adonis, Cantate II (1729)

Les 101 citations de Jean-Jacques Rousseau :

L'adversité sans doute est un grand maître, mais ce


maître fait payer cher ses leçons.
Jean-Jacques Rousseau ; Les rêveries du promeneur
solitaire (1777)

Les gens qui ne pardonnent jamais rien aux autres


prétendent qu'on leur pardonne tout.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Il y a deux sortes de jalousies : l'une est délicate, et


on ne l'a que parce qu'on ne s'estime pas assez soi-
même ; l'autre est grossière, et on ne l'a que parce
qu'on n'estime pas assez l'objet qu'on aime : cette
jalousie est une injure, et l'autre une preuve
d'attachement.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Quand on est déterminé à rompre avec une personne


qu'on a aimée, il ne faut point réfléchir ni sur sa
résolution, ni sur les motifs qui engagent à la prendre :
il faut s'occuper de toute autre chose que de ce qui a
rapport à l'objet aimé. Cette division affaiblira la
passion et donnera du courage et des forces pour la
vaincre entièrement et sans retour. On n'est
radicalement guéri que quand on ne désire et qu'on
ne craint plus rien à cet égard.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de


la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes
peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche
complaisance pour eux. Il ne me fait point de
protestations continuelles de zèle, mais il me marque,
dans toutes ses actions, un tendre et sincère
attachement. C'est mon intérêt qu'il désire, et qu'il
cherche préférablement au sien.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Ô quel bien fait nécessairement à ses semblables,


celui d'entre eux qui ne leur fait jamais de mal ! De
quelle intrépidité d'âme, de quelle vigueur de
caractère il a besoin pour cela ! Ce n'est pas en
raisonnant sur cette maxime, c'est en tâchant de la
pratiquer, qu'on sent combien il est grand et pénible
d'y réussir.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)
Plus on a de sentiments, plus on s'aperçoit qu'on n'en
trouve que très rarement ailleurs. La comparaison
qu'on fait de soi aux autres est un amour-propre
raisonnable et nécessaire, qui dédommage du peu de
retour qu'on éprouve dans l'amitié; et c'est une
espèce de consolation, lorsqu'on est affligé, de ne
trouver que de l'indifférence de la part de ceux sur le
cœur de qui on avait des droits bien fondés.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Tous les sentiments que nous dominons sont


légitimes, tous ceux qui nous dominent sont criminels.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

C'est à la coupelle de l'adversité que la plupart des


amitiés s'en vont en fumée.
Jean-Jacques Rousseau ; Lettre à M. Vernes, le 24
février 1765.

Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu


sans combat.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Le plus malheureux effet de la politesse d'usage est


d'enseigner l'art de se passer des vertus qu'elle imite.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)
Les observations fines sont la science des femmes.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

L'enfance est le sommeil de la raison.


Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Si l'on pouvait prolonger le bonheur de l'amour dans


le mariage, on aurait le paradis sur la terre.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Les égards sont l'effet de la justice, et les attentions


de la reconnaissance et de l'amitié.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

La seule punition de s'être aimés est l'obligation de


s'aimer à jamais.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

La véritable politesse consiste à marquer de la


bienveillance aux hommes, elle se montre sans peine
quand on en a. C'est pour celui qui n'en a pas qu'on
est forcé de réduire en art ses apparences. Qu'on
nous inspire dans l'éducation l'humanité et la
bienfaisance, nous aurons de la politesse ou nous
n'en aurons pas besoin.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

L'homme bon tire le bien qu'il fait de son cœur, et non


de sa bourse. Il donne aux malheureux son temps,
ses soins, ses affections, sa personne ; et, dans
l'estimation de ses bienfaits, à peine ose-t-il compter
pour quelque chose l'argent qu'il répand sur les
indigents.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Employons à nous rendre bons et heureux le temps


que perdent les philosophes à chercher comment on
doit l'être, et proposons-nous de grands exemples à
imiter, plutôt que de vains systèmes à suivre.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

Une des erreurs de notre âme, est d'employer la


raison trop nue, comme si les hommes n'étaient
qu'esprit. En négligeant la langue des signes qui
parlent à l'imagination, l'on a perdu le plus énergique
des langages.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Dites ce qui est vrai, faites ce qui est bien. Ce qui


importe à l'homme, est de remplir ses devoirs sur la
terre. C'est en s'oubliant qu'on travaille pour soi.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)
Quiconque raille un homme qu'il dit aimer, est
assurément un effronté menteur.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Si vous voulez corriger quelqu'un d'un défaut, ne l'en


raillez jamais, vous le révolterez au lieu de l'instruire.
La leçon ne profite pas quand on méprise celui qui la
donne.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Pour faire écouter ce qu'on dit, il faut se mettre à la


place de ceux à qui l'on parle ; il faut être homme pour
savoir parler au cœur humain.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Ô parents ! l'exemple ! l'exemple ! sans cela on ne


réussit à rien auprès des enfants.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Apprenez-moi à quel crime s'arrête celui qui n'a de


lois que les vœux de son cœur, et ne sait résister à
rien de ce qu'il désire. Il n'y a point de bonheur sans
courage, ni de vertu sans combat. La force est la base
de toute vertu. La vertu n'appartient qu'à un être
sensible par sa nature, et fort par sa volonté. C'est en
cela que consiste le mérite de l'homme juste.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Le désordre et la fantaisie n'ont point de bornes, et


font plus de pauvres que les vrais besoins.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

La vanité de l'homme est la source de ses plus


grandes peines. Il n'y a personne de si parfait, de si
fêté, à qui elle ne donne encore plus de chagrin que
de plaisir, et si jamais la vanité fit quelque heureux sur
la terre, à coup sûr cet heureux-là n'était qu'un sot.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Jamais les cœurs sensibles n'aimeront les plaisirs


bruyants, vain et stérile bonheur des gens qui ne
sentent rien, et qui croient qu'étourdir sa vie c'est en
jouir.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Si nous nous contentions d'être ce que nous sommes,


nous n'aurions point à déplorer notre sort, mais pour
chercher un bien-être imaginaire, nous nous donnons
mille maux réels. Qui ne sait pas supporter un peu de
souffrance, doit s'attendre à beaucoup souffrir.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)
Les illusions de l'orgueil sont la source de nos plus
grands maux, mais la contemplation de la misère
humaine rend le sage toujours modéré.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

La condition naturelle de l'homme est de cultiver la


terre, de vivre de ses fruits.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Maître, apprenez à votre élève à aimer tous les


hommes, et même ceux qui le déprisent ; faites en
sorte qu'il ne se place dans aucune classe, mais qu'il
se retrouve dans toutes. Parlez devant lui du genre
humain avec attendrissement, avec pitié même ; mais
jamais avec mépris : homme, ne déshonore point
l'homme.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

L'abus du savoir produit l'incrédulité. Tout savant


dédaigne le sentiment vulgaire, chacun en veut avoir
un à soi. L'orgueilleuse philosophie mène à l'esprit
fort, comme l'aveugle dévotion mène au fanatisme.
Évitez ces extrémités, restez toujours ferme dans la
voix de la vérité, ou ce qui vous paraîtra l'être dans la
simplicité de votre cœur, sans jamais vous en
détourner par vanité ni par faiblesse. Osez confesser
Dieu aux philosophes ; osez prêcher l'humanité aux
intolérants.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Sois homme, retiens ton cœur dans les bornes de ta


condition. Etudie et connais ces bornes ; quelque
étroites qu'elles soient, on n'est point malheureux tant
qu'on s'y renferme.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

La première et la plus importante qualité d'une femme


est la douceur : faite pour obéir à un être aussi
imparfait que l'homme, souvent si plein de vices, et
toujours si plein de défauts, elle doit apprendre de
bonne heure à souffrir même l'injustice et à supporter
les torts d'un mari sans se plaindre : ce n'est pas pour
lui, c'est pour elle qu'elle doit être douce.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

L'ami de la vérité n'est point attaché à telle opinion


plutôt qu'à telle autre ; quoi qu'il dise, pourvu qu'il le
pense, il tend à son but.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Qui ne fait pas ce qu'il dit ne le dit jamais bien.


Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Malheur à quiconque prêche une morale qu'il ne


pratique pas !
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

Le premier prix de la justice est le sentiment qu'on la


pratique.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Combien de fois la voix intérieure nous dit qu'en


faisant notre bien aux dépens d'autrui, nous faisons
mal. Nous croyons suivre l'impulsion de la nature, et
nous lui résistons : en écoutant ce qu'elle dit à nos
sens, nous méprisons ce qu'elle dit à nos cœurs.
L'être actif obéit, l'être passif commande. La
conscience est la voix de l'âme ; les passions sont la
voix du corps.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Conscience ! conscience ! instinct divin ; immortelle et


céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné,
mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du
mal, qui rend l'homme semblable à Dieu ; c'est toi qui
fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses
actions, sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève
au-dessus des bêtes, que le triste privilège de
m'égarer d'erreurs en erreurs, à l'aide d'un
entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)
La haine des méchants ne fait que s'animer
davantage par l'impossibilité de trouver sur quoi la
fonder, et le sentiment de leur propre injustice n'est
qu'un grief de plus dans celui qui en est l'objet.
Jean-Jacques Rousseau ; Les confessions (1765-
1770)

Dans l'amitié, gardez à jamais la noble candeur des


belles âmes. On peut laisser penser aux indifférents
ce qu'ils veulent, mais c'est un crime de souffrir qu'un
ami nous fasse un mérite de ce que nous n'avons pas
fait pour lui.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Toutes les grandes passions se forment dans la


solitude ; on n'en a point de semblables dans le
monde, où nul objet n'a le temps de faire une
profonde impression, et où la multitude des goûts
énerve la force des sentiments.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

Je hais les mauvaises maximes encore plus que les


mauvaises actions.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

Il n'y a que les infortunés qui sentent le prix des âmes


bienfaisantes.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

L'exercice des vertus sociales porte au fond des


cœurs l'amour de l'humanité : c'est en faisant du bien,
qu'on devient bon ; je ne connais point de pratique
plus sûre.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

La force du devoir, la beauté de la vertu, entraînent,


malgré nous, nos suffrages, et renversent nos
insensés préjugés.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

L'un des avantages des bonnes actions, est d'élever


l'âme et de la disposer à en faire de meilleures : car
telle est la faiblesse humaine, qu'on doit mettre au
nombre des bonnes actions l'abstinence du mal qu'on
est tenté de commettre.
Jean-Jacques Rousseau ; Les confessions (1765-
1770)

Un cœur droit est le premier organe de la vérité.


Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

les abus sont toujours plus inépuisables que les


richesses.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

La vanité de l'homme est la source de ses plus


grandes peines.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

Je ne crois devoir à personne plus de ménagement


qu'à moi-même.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Le faux ami n'aime que son propre intérêt, et si la


cupidité le lui conseille, il devient ingrat et parjure.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

L'ami véritable donne son cœur sans réserve, sans


condition, et uniquement parce qu'il aime. Il a la
sincérité, la délicatesse, les transports, et la fidélité du
sentiment.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

L'amour-propre est un instrument utile, mais


dangereux ; souvent il blesse la main qui s'en sert, et
fait rarement du bien sans mal.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Ce n'est pas en exerçant l'empire sur les autres, c'est


en dominant sur soi-même qu'on peut uniquement se
flatter de parvenir au bonheur.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Pour conserver un fidèle ami, il faut l'être soi-même.


Une personne qui rapporte tout à elle, qui n'aime que
relativement à sa convenance particulière, doit
renoncer aux douceurs et aux avantages de l'amitié.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Combien de gens profanent le nom et l'usage de


l'amitié ! Dans les uns, ce n'est que l'art du mensonge
et de l'intérêt, dans les autres, un stratagème pour
parvenir plus sûrement à leurs fins. Il vaut infiniment
mieux être seul et isolé, que d'ouvrir son âme à de
pareils amis.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Un impertinent est un sot, si rempli de lui-même, qu'il


compte les autres pour rien.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

De toutes les vertus, la plus admirable est le pardon


des injures, quand on est le maître de se venger.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)
Il n'y a rien de vrai et d'expressif que ce qui part du
cœur : on le voit et on l'entend, sans le secours même
de la voix et des oreilles.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Les peines du temps présent seraient bien peu de


chose, si elles ne nous rappelaient pas le souvenir
des plaisirs du temps passé. Nous ne nous plaignons
de ce qui est, que parce que nous regrettons ce qui
n'est plus.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

J'ai toujours rêvé de rencontrer un véritable un ami qui


fût un confident à qui je puisse ouvrir mon âme, un
conseil dans mes délibérations, un consolateur dans
mes peines, un autre moi-même par les liens de la
tendresse et de la fidélité. J'ai cru, un instant, avoir
trouvé ce trésor inestimable ! Mais, hélas, je me suis
trompé. La trahison que j'éprouve m'apprendra à ne
plus me fatiguer à la poursuite d'une chimère.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Rien ne soulage mieux les peines et les chagrins que


la liberté de se plaindre, et de puiser de la consolation
dans le sein d'un ami. Mais peu de gens, bien trop
infortunées, ont la chance de pouvoir compter sur un
véritable ami, qui soit capable de vous écouter, sans
vous juger.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Je vois deux personnes qui paraissent extrêmement


liées d'amitié entre elles. Si je disais à chacune d'elles
tout le mal qu'elles m'ont dit l'une de l'autre, elles se
détesteraient encore plus qu'elles ne paraissent
s'aimer.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Il est plus aisé de perdre une bonne réputation que de


la conserver.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

La force de la passion fait beaucoup plus souvent des


dupes en amour que la faiblesse de l'esprit.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

La véritable religion, c'est la vérité, la charité, la


bienfaisance, l'humilité, la douceur dans le caractère
et dans les procédés. Tout exercice de religion qui
n'est pas fondé sur cette base, n'est qu'illusion et
hypocrisie.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Quand on n'agit que par le bas motif de l'amour de


l'argent, on ne met jamais dans ses actions aucune
vérité, ni dans son zèle aucun véritable attachement.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Le bonheur n'est pas une chimère, lorsqu'on le


cherche dans son propre intérieur, et non hors de soi.
Il faut, pour le trouver, n'avoir aucun reproche à se
faire, et voir les défauts et les vice des hommes, sans
leur en vouloir plus de mal.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Je ne me fierai plus jamais ni à la mine, ni aux paroles


des hommes : j'y ai été trop indignement trompé.
J'apprendrai, par une longue expérience, et par
l'examen le plus réfléchi, à qui je puis accorder toute
ma confiance, et mon amitié ; et quand j'aurai
découvert ce précieux trésor, je commencerai
seulement à être véritablement heureux de pouvoir
partager avec lui de bons et doux moments.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

La vérité est l'œil de la raison.


Jean-Jacques Rousseau ; Les rêveries du promeneur
solitaire (1777)

La vérité est le plus précieux de tous les biens.


Jean-Jacques Rousseau ; Les rêveries du promeneur
solitaire (1777)
La promesse qu'il faut tenir sans cesse est celle d'être
honnête homme.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou La nouvelle
Héloïse (1761)

La Divinité tire tout son bonheur d'elle-même, les


cœurs qu'échauffe un feu céleste trouvent dans leurs
propres sentiments une sorte de jouissance pure et
délicieuse.
Jean-Jacques Rousseau ; Lettre XVI, À Julie (1761)

Ne soyez point prodigue en refus, mais ne les


révoquez jamais.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Il y a peu d'hommes d'un cœur assez sain pour savoir


aimer la liberté.
Jean-Jacques Rousseau ; Lettre écrite de la
montagne, VIII (1764)

La tempérance et le travail sont les deux vrais


médecins de l'homme : Le travail aiguise son appétit,
et la tempérance l'empêche d'en abuser.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

il ne faut point cesser d'être aimable quand on veut


être toujours aimé.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

La vie est courte, c'est une raison d'en user jusqu'au


bout.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou La nouvelle
Héloïse (1761)

L'art d'assaisonner les plaisirs n'est que celui d'en être


avare.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou La nouvelle
Héloïse (1761)

Enthousiaste oisif de la vertu, vous bornerez-vous


sans cesse à l'admirer, sans la pratiquer jamais.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Il n'est pas si facile qu'on pense de renoncer à la vertu


; elle tourmente longtemps ceux qui l'abandonnent, et
ses charmes, qui font les délices des âmes pures, font
le premier supplice du méchant qui les aime encore,
et n'en saurait jouir.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

Le vrai courage est toujours ce qu'il doit être, il ne faut


ni l'exciter ni le retenir : l'homme de bien le porte
partout avec lui : au combat, contre l'ennemi ; dans un
cercle, en faveur des absents et de la vérité ; dans
son lit, contre les attaques de la douleur et de la mort.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Chacun ne juge des autres que par soi-même.


Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

Que faut-il faire pour vieillir bien tard ? Vivre sagement


tandis qu'on est jeune.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Le plus lent à promettre est toujours le plus fidèle à


tenir.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Qui a conservé jusqu'à vingt ans son innocence est à


cet âge le plus aimable des hommes.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Souvenez-vous que si votre époux vit heureux chez


lui, vous serez une femme heureuse.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Tout ce qu'on prend pour faveur en devient une.


Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)
La véritable politesse consiste à marquer de la
bienveillance aux hommes.
Jean-Jacques Rousseau ; Maximes et réflexions
(1749-1832)

Si c'est la raison qui fait l'homme, c'est le sentiment


qui le conduit.
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou La nouvelle
Héloïse (1761)

La chasse endurcit le cœur aussi bien que le corps.


Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Les fripons sont d'honnêtes gens comme tout le


monde !
Jean-Jacques Rousseau ; Julie ou la nouvelle Héloïse
(1761)

Chacun met son être dans le paraître.


Jean-Jacques Rousseau ; Pensées et maximes
(1712-1778)

Jamais la nature ne nous trompe, c'est toujours nous


qui nous trompons.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

Plus le corps est faible, plus il commande ; plus il est


fort, plus il obéit.
Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation
(1762)

On m'a fait les protestations d'attachement les plus


fortes, on les a accompagnées des expressions les
plus affectueuses, des promesses les plus flatteuses,
des démonstrations les plus séduisantes ; mais tout
cela n'était qu'un langage qui paraissait dire tout, et
qui ne signifiait rien : le cœur avait, l'air de s'épancher
en sentiments tendres et sincères, et dans le fond il
ne sentait rien. J'ai enfin percé au travers de toutes
ces apparences ; j'ai réduit les paroles à leur véritable
sens : j'ai apprécié à leur juste valeur les témoignages
les plus spécieux, et je n'ai vu que de l'indifférence, de
la cupidité et de la perfidie.
Jean-Jacques Rousseau ; Pensées d'un esprit droit
(1826)

Les 53 citations de Joseph Roux :

Aucun labeur n'est sans espérance.


Joseph Roux ; Pensées (1866)

Tel désordre, effet d'une puissante nature, est le


comble de l'art.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Le mal triomphe souvent, il ne vainc jamais.


Joseph Roux ; Pensées (1866)

Les calomniés sont comme les fruits, ils sont mordus,


donc ils sont bons.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Le héros émerveille, mais l'homme intéresse.


Joseph Roux ; Pensées (1866)

Un mérite incontesté n'a pas grande peine à paraître


modeste.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Les demi-remèdes empirent les grandes maladies.


Joseph Roux ; Pensées (1866)

Le téméraire prévaut là et maintenant ; le prudent à la


longue et partout.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Ce qui achève de pervertir le méchant finit de


convertir le bon.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Il est une lenteur en affaires qui les mûrit, et une


lenteur qui les pourrit.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Le réel donne l'exact ; l'idéal ajoute le vrai.


Joseph Roux ; Pensées (1866)

L'amitié, c'est l'idéal ; les amis, c'est la réalité ;


toujours la réalité reste loin de l'idéal.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Se connaître, c'est le vrai ; se combattre, c'est le


bien ; se vaincre c'est le beau.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Préférons, n'excluons point.


Joseph Roux ; Pensées (1866)

Un long bonheur semble avoir besoin d'excuse et un


long malheur, de pardon.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Un visage toujours serein possède un mystérieux et


puissant attrait : Les coeurs tristes s'y viennent
réchauffer comme au soleil.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

En fait de louanges, nous consultons plus notre


appétit que notre santé.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Il n'y a pas d'humiliation pour l'humilié.


Joseph Roux ; Pensées (1866)

Nous sentons mieux que quelqu'un a tort quand c'est


envers nous qu'il a tort.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

La langue se mettant à l'aise met tout à la gêne.


Joseph Roux ; Pensées (1866)

Tout un ciel est dans une goutte de rosée, toute une


âme est dans une larme.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Peu savent souffrir, faute de cœur, ou jouir, faute


d'esprit.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Réussir fait valoir nos qualités, et ne pas réussir fait


valoir nos défauts.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Il n'y a plus d'enfants ! il le faut bien, puisqu'il n'y a


plus de parents.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Se connaître, c'est le vrai ; se combattre, c'est le


bien ; se vaincre, c'est le beau.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

L'intérêt, l'ambition, la fortune, le temps, l'humeur,


l'amour tuent l'amitié.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Qu'est-ce que l'amour ? deux âmes et une chair ;


l'amitié ? deux corps et une âme.
Joseph Roux ; Pensées (1866)
Le malheur présent est égoïste ; le malheur passé est
compatissant.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Nos jugements s'inspirent de nos actes plus que nos


actes de nos jugements.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Notre expérience se compose plutôt d'illusions


perdues que de sagesse acquise.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Les intérêts désirent l'ordre, les mœurs le donnent.


Joseph Roux ; Pensées (1866)

Le travail n'exclut pas le naturel, ni la facilité ne


l'implique.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Toute femme qui écrit sans pudeur vit de même.


Joseph Roux ; Pensées (1866)

La poésie est toujours toute puissante sur les âmes


non affadies.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Dans le ciel et sur la terre, rien n'est aussi généreux,


que ce cœur dépositaire des larmes des malheureux.
Joseph Roux ; Hymnes à poèmes, L'Immaculée
Conception (1865)
Si l'envie ou l'ignorance, raille ta simplicité ; passe
avec indifférence, ne te crois pas insulté.
Joseph Roux ; Hymnes à poèmes, À mon livre (1865)

La meilleure définition de l'éloquence, c'est un homme


éloquent.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Intéresser les passions, passionner les intérêts, voilà


le but de l'éloquence.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

On n'est pas poète sans éloquence ; on n'est pas


orateur sans poésie.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Les délicats subissent mieux une sotte critique qu'une


sotte louange.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Déguiser ses amours, c'est les désavouer.


Joseph Roux ; Souvenirs de jeunesse, XV (1861)

Aimer, c'est choisir.


Joseph Roux ; Pensées, 24 (1866)

Les amis sont rares par la bonne raison que les


hommes ne sont pas communs.
Joseph Roux ; Pensées (1866)
C'est bien doux, une lettre, mais un fils absent, c'est
cruel !
Joseph Roux ; Pensées (1866)

On a, jeune, des larmes sans chagrins ; vieux, des


chagrins sans larmes.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Nous doutons trop de notre cœur, et pas assez de


notre tête.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Aimer savoir est humain, savoir aimer est divin.


Joseph Roux ; Pensées (1866)

La vie se passe à désirer ce qu'on n'a pas, à regretter


ce qu'on n'a plus.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

La solitude vivifie ; l'isolement tue.


Joseph Roux ; Pensées, 32 (1866)

Un grain de sable arrête la mer, qui n'arrêterait pas un


torrent.
Joseph Roux ; Pensées (1866)

Les 97 citations de Claude Roy :

Un des plaisirs que donne la poésie, c'est qu'on ne


sait pas ce qu'on va écrire.
Claude Roy ; Le travail du poète (1993)

Le bonheur d'écrire, c'est aussi la visite de cet


inconnu en nous que nous ne connaissons pas.
Claude Roy ; Le travail du poète (1993)

On n'aime l'odeur que de qui on aime.


Claude Roy ; La fleur du temps (1983-1987)

Il n'y a pas d'amour qui soit toujours heureux.


Claude Roy ; La France de profil (1952)

Les grands penseurs politiques, ces prophètes, qui à


force de prévoir ne voient plus rien.
Claude Roy ; La fleur du temps (1983-1987)

Du premier cri au dernier soupir, l'homme est un


souffle pensant.
Claude Roy ; La fleur du temps (1983-1987)

Le risque exalte l'audace, le gain ravive la confiance


en soi.
Claude Roy ; Le chariot de terre cuite (1969)

Qui s'aime avec haine aime les autres de même.


Claude Roy ; Somme toute (1976)

Use de la vie comme d'une chose qui ne t'appartient


pas.
Claude Roy ; Somme toute (1976)

Aimer, c'est se livrer.


Claude Roy ; Lire Marivaux (1947)

Aimer la littérature, c'est détester le désordre.


Claude Roy ; Le commerce des classiques (1953)

Aimer la littérature, c'est refuser que la beauté soit


mise entre parenthèses.
Claude Roy ; Le commerce des classiques (1953)

Il n'y a pas d'imbéciles heureux : il n'y a d'heureux que


les intelligents.
Claude Roy ; Le verbe aimer (1969)

Ce n'est pas de bonne franchise que de dire du mal


de ses amis !
Claude Roy ; Le verbe aimer (1969)

Les tristes éprouvent toujours le besoin de mépriser


les gais.
Claude Roy ; Le journal des voyages (1960)

Les maigres dédaignent les gros pour se justifier de


n'avoir pu faire autrement qu'être maigres.
Claude Roy ; Le journal des voyages (1960)

Le comble de la faiblesse, du désarmé : s'aimer peu,


aimer trop les autres.
Claude Roy ; À tort ou à raison, Gallimard (1955)

Tu es un bon bougre, malgré ton air cornichon !


Claude Roy ; Moi je, Gallimard (1969)

Il n'y a que toi au monde pour moi.


Claude Roy ; Somme toute (1976)

Si tu es mon ami, tu dois me prendre comme je suis.


Claude Roy ; Nous (1972)

L'amour est souvent le travesti le plus gluant de la


relation du maître avec l'esclave.
Claude Roy ; Permis de séjour (1977-1982)

Je t'aime comme je n'ai jamais aimé.


Claude Roy ; Moi je, Gallimard (1969)

Moi, je chercherai à t'oublier ; je serai soulagée d'y


parvenir, et triste d'y avoir réussi.
Claude Roy ; Le malheur d'aimer (1958)

Il reste au couple qui a connu la folie d'amour plus de


ressources qu'à celui né du mariage de raison.
Claude Roy ; Permis de séjour (1977-1982)

Si la conscience des mourants calomnie leur vie, la


jeunesse des vivants l'embellit.
Claude Roy ; Nous (1972)
Quand le temps a fait longuement son affaire, vient
l'heure où le temps ne fait plus rien à l'affaire.
Claude Roy ; Jean Vilar (1987)

La patience et lenteur d'un début de vie à la maturité


peuvent porter leurs fruits en quelques nuits.
Claude Roy ; Jean Vilar (1987)

La bonne lenteur pédagogique, la lente patience


d'expliquer clairement.
Claude Roy ; L'ami lointain (1987)

Avoir décidé guérit du vertige d'avoir à décider.


Claude Roy ; Le malheur d'aimer (1958)

La maladie fausse le jugement et calomnie la vie.


Claude Roy ; L'ami lointain (1987)

Être un peu exilé de soi, de son pays, de sa vie : l'exil


donne du recul, de la modestie.
Claude Roy ; Le verbe aimer (1969)

L'expérience enseigne ce qu'elle a oublié d'enseigner


quand il était encore temps.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

Je suis content de vivre ce matin, mais sans oublier


jamais que je suis mortel !
Claude Roy ; Moi je, Gallimard (1969)
Aime-toi, le ciel t'aimera.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

Mieux vaut éviter d'être content de soi, mais être


content avec soi ne serait pas mal.
Claude Roy ; La fleur du temps (1983-1987)

En amour, il suffit souvent de vouloir aimer pour être


aimé.
Claude Roy ; Lire Marivaux, La Baconnière, 1947.

La plupart des mensonges sont de politesse, même


vis-à-vis de soi.
Claude Roy ; Le malheur d'aimer (1958)

Si l'angoisse paralyse, la crainte rend intelligent : on


cherche à deviner, se prévoir, se déjouer.
Claude Roy ; Nous, Gallimard (1972)

L'amour rend aimable, pas seulement les aimés, pas


seulement les amants.
Claude Roy ; L'ami lointain (1987)

On est plus détendu en rêve qu'éveillé : le rêveur n'a


pas d'idées fixes.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

La faute de français anémie une langue.


Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)
Les intelligents très stupides comprennent tout, sauf
qu'ils ne comprennent rien d'essentiel.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

À force de prévoir, on ne voit plus rien.


Claude Roy ; La fleur du temps (1983-1987)

L'égalité commence le jour où un Blanc peut dire à un


Noir tout ce qu'il pense, et vice versa.
Claude Roy ; La fleur du temps (1983-1987)

Rien n'est plus difficile que la louange, et rien n'est


plus périlleux que l'approbation.
Claude Roy ; Permis de séjour (1977-1982)

Vieillir, c'est changer de peur.


Claude Roy ; Permis de séjour (1977-1982)

On se fait à tout, même à soi.


Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

L'amour qui réchauffe et vivifie, n'est pas celui qui


brûle et consume.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

La peur est une maladie ; qui peut désapprouver


quelqu'un d'être malade ?
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

L'esprit, c'est comme l'argent : on en a en général au


dépens d'autrui.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

L'argent ne fait pas le bonheur, mais il aide à acheter.


Claude Roy ; La fleur du temps (1983-1987)

Ce qu'a d'aimable l'amour c'est qu'il désintéresse de


soi.
Claude Roy ; Somme toute (1976)

L'amour commence par l'envie de tout se raconter,


pour se terminer par : Qu'as-tu fait aujourd'hui ? -
Rien.
Claude Roy ; Le malheur d'aimer (1958)

Le ciel du printemps ressemble souvent à la mine de


la belle-mère, dit le proverbe.
Claude Roy ; Clefs pour la Chine, Gallimard (1953)

L'impatience nourrit la patience, et la patience fortifie


l'impatience.
Claude Roy ; Jean Vilar (1987)

La première condition du talent, c'est de vivre d'égal à


égal avec ses semblables.
Claude Roy ; Stendhal par lui-même (1952)

Si vous voulez vivre vieux, ne prenez pas l'habitude.


C'est une très mauvaise habitude, que de s'habituer.
Claude Roy ; L'amour de la peinture, Gallimard (1955)

La curiosité est une sorte de bravoure.


Claude Roy ; Le journal des voyages (1960)

La curiosité est le commencement de la bienveillance.


Claude Roy ; Le commerce des classiques (1953)

La clef qui sert est toujours claire.


Claude Roy ; Trésor de la poésie populaire française
(1954)

Le baiser est un fruit qu'il faut cueillir sur l'arbre.


Claude Roy ; Trésor de la poésie populaire française
(1954)

L'or, la femme et la toile, on ne les prends qu'à la


lumière du jour.
Claude Roy ; Trésor de la poésie populaire française
(1954)

Une vraie femme nue dans vos bras vaut mieux que
dix pin up au mur, même si les pin up sont signées
Titien ou Renoir.
Claude Roy ; L'amour de la peinture, Gallimard (1955)

La pauvreté est souvent la mère de tous les vices.


Claude Roy ; Descriptions critiques, Gallimard (1950)

Quand on est de mauvaise humeur, il vaut mieux


s'appliquer à être poli : ça lisse, ça calme.
Claude Roy ; Nous, Gallimard (1972)

C'est le propre de l'homme bas et des basses


époques que de diviniser l'amour.
Claude Roy ; Lire Marivaux (1947)

L'amour, un rien suffit à l'étouffer, le dévier, le défaire.


Claude Roy ; Le verbe aimer (1969)

Comprendre, c'est établir un rapport exact.


Claude Roy ; Somme toute (1976)

Aimer, c'est établir un rapport juste.


Claude Roy ; Somme toute (1976)

Une raison qui saute trop vite aux yeux rend aveugle.
Claude Roy ; La fleur du temps (1983-1987)

Qui croit a besoin de croire.


Claude Roy ; L'ami lointain (1987)

Le temps porte conseil : en général celui de ne rien


faire.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

Rien n'est plus vrai ni plus durable que la fragilité des


sentiments.
Claude Roy ; Permis de séjour (1977-1982)
Avant de vivre, on souhaiterait qu'on nous
communique le cahier des charges.
Claude Roy ; L'étonnement du voyageur (1990)

Le malheur d'aimer, c'est le bonheur de vivre.


Claude Roy ; Le malheur d'aimer (1958)

On n'aime pas parce qu'on est amoureux, mais on est


amoureux parce qu'on aime.
Claude Roy ; La dérobée (1968)

Aimer, c'est demander à une personne le don de ce


qu'elle a de plus impersonnel.
Claude Roy ; Nous, Gallimard (1972)

On croit qu'on est triste parce qu'on a des idées


tristes, mais c'est le contraire.
Claude Roy ; La dérobée (1968)

Le verbe aimer, c'est le comble du vague.


Claude Roy ; La dérobée (1968)

Ne te presse pas : cela oppresse.


Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

On se défait plus facilement qu'on se refait.


Claude Roy ; Permis de séjour (1977-1982)

Ce qui n'est que sentimental est toujours indécent.


Claude Roy ; Le malheur d'aimer (1958)

Il y a mieux encore que le calme de la solitude : la


présence silencieuse de l'être aimé.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

L'amour c'est aussi cette façon d'être deux à ne pas


être ensemble.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

Mieux vaut que deux soient ensemble, et si possible


toi et moi.
Claude Roy ; Permis de séjour (1977-1982)

Toute théorie du mal fait plus de mal que l'existence


même du mal.
Claude Roy ; L'ami lointain (1987)

La passion d'amour n'a pas besoin pour brûler à


haute flamme de la présence réelle.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

Aimer, c'est accepter de s'abandonner, c'est donner


prise.
Claude Roy ; L'étonnement du voyageur (1990)

Le bonheur rend les sots satisfaits, ils croient l'avoir


mérité.
Claude Roy ; Le malheur d'aimer (1958)
L'ennui est un avertissement, qu'on n'écoute jamais
trop.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

Le vrai malheur rend le vrai bonheur presque


inimaginable.
Claude Roy ; Le malheur d'aimer (1958)

Savoir est bon ; mais savoir où ranger son savoir pour


le retrouver, cela est excellent.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

Vouloir être aimé pour soi-même c'est parfois trop


demander.
Claude Roy ; Les rencontres des jours (1992)

L'amour est un plaisir qui varie les plaisirs.


Claude Roy ; Le malheur d'aimer (1958)

Aimer plus longtemps qu'on aime, c'est toujours... en


remettre.
Claude Roy ; Le malheur d'aimer (1958)

Tu es une hypocrite, dit-il ; on l'est toujours un peu si


on est poli, dit-elle.
Claude Roy ; Le malheur d'aimer (1958)

Le souvenir d'un bonheur n'est bénéfique que lorsque


celui qui se souvient est encore heureux.
Claude Roy ; L'ami lointain (1987)
Les 69 citations de Mocharrafoddin Saadi :

Apprend à pardonner les fautes d'autrui, sois bon et


indulgent.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Le sucre perd toute sa douceur lorsque l'heure amère


du paiement le suit de près.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

La sagesse est de jouir, la bonté de faire jouir.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Ton cœur est comme l'enceinte fortifiée des secrets,


prends garde qu'ils ne trouvent la porte ouverte.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Méfie-toi du beau parleur : imite les sages, ne


prononce qu'une parole, mais qu'elle soit sensée.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Un grain de musc vaut mieux qu'un monceau d'argile.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.
L'homme prudent en son langage n'est pas exposé à
en rougir.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

La parole est la parure de l'âme, fais en sorte qu'elle


ne soit pas pour toi une laideur.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Si tu ne sais quoi dire, garde le silence.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Délicat ou grossier, le repas est toujours bon quand


l'appétit l'assaisonne.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Ventre plein, cervelle vide.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Heureux celui qui, du fond de sa retraite, fait une


ample provision de vertus !
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Boire, manger, dormir, est l'unique souci de la brute.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.
La modération dans les désirs est la vraie richesse de
l'homme.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Le sage ne demande rien à un mendiant, parce qu'il


sait que d'un être misérable il n'y a rien à espérer.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Si tu recherches la réputation en ce monde, étale tes


apparences et cache les vices de ton cœur.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Rapiécer le froc du mensonge est chose facile, mais


comment pourra-t-on le vendre à Dieu ?
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Ne t'attache pas aux vaines apparences d'une


dévotion de faux aloi, c'est un étang au fond duquel il
n'y a que vase.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

L'homme qui revêt une triple cuirasse est nu et


désarmé devant le glaive du destin qui le menace.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.
Toute précaution est inutile contre la destinée !
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Il faut paraître ce que l'on est.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

La vraie dévotion est un bel arbre qu'il faut soigner


pour qu'il porte des fruits.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

La fourmi, si faible qu'elle soit, ne connaît pas la


famine.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Le voleur qui bat les grandes routes est moins


criminel que l'hypocrite.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Les fruits appartiennent à celui qui a planté l'arbre, les


moissons à celui qui a fait les semailles.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Le bonheur est un don de la justice divine ; il n'est pas


le privilège de la force et de la grandeur.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des fruits -
XIIIe siècle.

Deux sages en colère ne rompent pas même un


cheveux ; tandis que deux insensés briseraient une
chaîne de fer.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Qui a toujours joui d'une santé robuste ne peut


connaître la douleur.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Deux morceaux de bois à coté l'un de l'autre


s'allument et brûlent plus aisément qu'un seul.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Partout l'épine est cachée sous la rose.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

L'ivresse du vin passe bien vite ; mais celle de l'amour


est plus durable.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Trop heureux ! celui qui tous les matins peut


contempler les charmes d'un beau visage.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.
Il n'est point d'amitié que l'on doive rompre.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Le fer d'une lance prête à vous percer blesse encore


moins la vue que le visage d'un ennemi.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

On ne peut vivre sans amis, et c'est un devoir que de


supporter ses caprices.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Le désir vaut mieux que la satiété.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

L'œil de l'amour ne voit jamais que des vertus.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Que peuvent sur un cœur égaré les conseils de la


raison ?
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Si le sort met des obstacles insurmontables à notre


union, alors la vraie loi de l'amour est de mourir de
regret.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Dans la guerre, ce sont les hommes robustes qui


donnent la mort ; dans la paix, c'est la beauté qui tue
bien souvent ses adorateurs.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Quand on est enfoncé jusqu'au cou, peut-on être sans


souillure ?
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

La piété la plus austère ne peut résister à l'amour.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Ce qui touche le cœur est toujours le plus beau aux


yeux.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Les hommes sont en droit d'attendre des bienfaits les


uns des autres, mais le seul que l'on puisse espérer,
c'est de ne pas recevoir de mal.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Dévoiler un secret, c'est jouer un jeu où l'on ne paie


qu'avec sa tête.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Jamais on ne montre mieux sa sottise, qu'en


interrompant un propos pour y mêler le sien.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Un bon mot, quelque excellent qu'il soit, perd son sel


en le répétant.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Ne disputez jamais avec quiconque n'admet la


tradition ; le silence est la meilleure réponse.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

La vertu même prend les couleurs du vice aux yeux


d'un ennemi.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Si tu as une fois offensé quelqu'un, quand même tu lui


aurais rendu depuis cent services, ne te crois jamais
en sûreté avec lui.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

On peut arracher une flèche de la blessure, mais le


ressentiment d'une injure vit toujours au fond du cœur.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Si vous avez une voix douce et une main caressante,


vous conduirez l'éléphant avec un fil.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

La douceur et la complaisance ferment la porte au


combat.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Un beau visage est une clé qui ouvre toutes les


portes.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Le sage n'est pas celui qui prêche le bien, mais celui


qui le fait.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Un mauvais naturel jamais ne se corrige.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Qui a la libéralité, n'a pas besoin de la force.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.
On ne gagne rien à prêcher la sagesse à des
vauriens.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

La patience du pauvre est préférable à la


magnificence du riche.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Le chemin de la vie est plein d'épines, tachez dans


protéger vos frères.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

La piété est sur le cœur, et non sur les vêtements.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Le malheur est la pierre de touche de l'amitié.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Un beau visage est le remède qui guérit tous les


chagrins.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Il faut avoir éprouvé la peine pour sentir les bienfaits


du plaisir.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Le vrai ami se fait un devoir de soulager vos peines.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Le savant est comme l'or en barre, qui trouve partout


son prix.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Quand on est frappé par la nécessité, il n'est plus


temps d'élever au ciel des mains suppliantes.
Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Sans la patience, il n'y a pas de sagesse.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Redoute qui te craint.


Mocharrafoddin Saadi ; Le jardin des roses -
XIIIe siècle.

Les 213 citations de Robert Sabatier :

Qui se compare, il se pare aussitôt.


Robert Sabatier ; Diogène (2001)
Il est des isolements sans solitude comme il est des
solitudes sans isolement.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'amour-propre n'est souvent que l'antichambre de


l'orgueil.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Rien de plus admirable que les êtres admirables


quand ils admirent.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Faites d'un courtisan un favori, il aura bientôt sa


propre cour.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Admirer à demi, c'est ne pas admirer du tout.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'admiration sert à s'admirer admirant.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

La louange fait rougir mais ne forge pas.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)
Flatter les flatteurs est une belle représaille.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

La flatterie nous enveloppe comme un bonbon.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

La paix est un chant, la guerre est un long hurlement


parmi des cris.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Tel bavarde par bravade.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

On ne pardonne vraiment que l'impardonnable.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

La banalisation de l'adultère est la fin du théâtre de


boulevard.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Un polygame est quelqu'un qui n'a pas de femme du


tout.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)
En amour, il existe plus de dépérissements que de
morts subites.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Défions-nous de qui promet s'il ne promet pas aussi


de tenir sa promesse.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Les fourbes ne font qu'égratignures en laissant aux


autres le soin de porter la gangrène.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

La vie est une longue phrase peu ponctuée, mais


avec beaucoup de parenthèses.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Telles doctrines philosophiques ne sont souvent que


le support d'un jargon.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Une philosophie en forme de conte de fée trouverait


de délicieux adeptes.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le miracle serait qu'un miracle se reproduise.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le timide est ce voyageur qui ne cesse de rebrousser


chemin.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le Poème enlève à l'esprit la rouille des jours.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

La difficulté, c'est l'honneur du problème ; la vie est


l'amas des problèmes irrésolus.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

À un point donné de la corruption, certains se croient


incorruptibles.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Seuls les inséparables peuvent être séparés.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Il n'est pas dans la nature de l'intellect de pervertir


l'intelligence, mais cela arrive parfois.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)
Lorsque nous décelons les arrière-pensées de la
pensée, nous touchons à la pensée.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Une pensée qu'on ne confronterait pas à sa


contradiction serait une pensée inachevée.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Rien de tel que les choses promises pour rester à


l'état de choses dues.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le bégaiement n'est autre que l'amour immodéré de


la syllabe.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Texte censuré deux fois : quand la critique en parle,


quand elle n'en parle pas.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Si ces gens avaient la même opinion, ils ne


parleraient pas tous ensemble.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Ce que nous reprochons aux bavards, c'est qu'ils


nous empêchent de parler.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Un bavard, à bien réfléchir, c'est un homme qui parle


tout seul.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le don en amour, c'est de s'amenuiser en soi pour


grandir en l'autre
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

On croit donner de l'instruction, on ne fait que donner


des instructions.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le glouton est moins un homme affamé qu'un homme


qui a peur d'avoir faim.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Mieux vaut parfois être sourd que malentendant.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Quand tu riras bien pour être le dernier, les pleurs


seront tes juges.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Toute pensée est une avant-pensée.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Sans la pensée et le savoir, la décision est orpheline.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Celui qui va jusqu'au bout de sa pensée en découvre


les limites.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Si je le dis comme je le pense, je ne tarderai pas à le


penser puisque je l'ai dit.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Lorsque l'on dit « beau comme un dieu », on ne dit


jamais lequel.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'espoir fait vivre, dit-on, mais moins volontiers celui


qui espère que celui qui donne à espérer.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)
Nous ne sommes souvent sans échecs que parce que
sans ambition.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Il n'est plus odieux cabotinage que celui de la


simplicité.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Une sincérité qui se regarde tombe dans l'équivoque.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Un premier mensonge est cette boule de neige qui


crée les avalanches.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Les gros mensonges mangent les petits.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Les plus insidieux mensonges sont ceux qu'on se fait


à soi-même.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Penser, c'est être deux.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'amertume résulte d'une lente distillation de la


désillusion et de la déception.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Il faut se méfier des faibles, ils sont redoutables.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'antonyme de l'action se nomme turbulence.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Si vous et votre ennemi marchez dans des directions


opposées, n'oubliez pas que la terre est ronde.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Sans ennemis, nous n'aurions pas d'alliés.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Nos ennemis ont au moins cette particularité qu'ils ne


peuvent se passer de nous.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Il est louable de faire du plus éloigné son prochain.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Quand l'amitié triomphe des années, c'est qu'on est


resté longtemps sans se voir.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Il est des êtres généreux en conseils parce que ladres


d'amitié.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Il est rare qu'un avare d'amitié ne le soit pas d'autre


chose.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Une amitié sans partage souffre de ne pas être


partagée.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Liés par les plaisirs, pour bien mesurer l'amitié,


attendons les temps adverses.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Nous aimons nos amis avec toutes leurs qualités et


tous nos défauts.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Nous passons notre temps à masquer ce qui nous


cache.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Nul ne se découvre sans se mettre à découvert.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Qui se rassemble se ressemble.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Si notre miroir était souriant, nous le lui rendrions bien


volontiers.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Qui s'admire en son miroir se persuade que son miroir


l'admire.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Consulter son miroir, c'est s'exposer à de bien


fâcheux diagnostics.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)
Nul ne se suffit à lui-même, et surtout pas les
suffisants.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Rester simple devient de jour en jour plus compliqué.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

De l'amour-propre à la vanité, il n'est qu'un pas : celui


que la sottise permet de franchir.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'amour-propre est le terrain propice au bon grain de


la modestie et à l'ivraie de l'orgueil.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'orgueil peut être aussi bien le marchepied de la


vanité que son garde-fou.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Un peu moins de dignités égale un peu plus de


dignité.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

La véritable histoire d'un homme est celle de ses


échecs.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'imagination est ce dont on parle le plus volontiers


quand elle fait défaut.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Nous disons les fous « dérangés » parce qu'ils nous


dérangent.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Une question déplacée est par essence peu stable.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Rien de tel que l'indiscutable pour être discuté.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Il n'est que de tout mesurer pour perdre le sens de la


mesure.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Les hypothèses sont les germes des affirmations.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)
Vouloir convaincre, c'est d'abord chercher à se
convaincre.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Lorsqu'on ajoute une argumentation à un argument,


on gâte la sauce.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Dire non, c'est faire un pas sur la route du oui.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

S'il m'arrive d'être pendu, j'en mourrai de chagrin.


Robert Sabatier ; Le dictionnaire de la mort (1967)

Le sourire, c'est l'amorce du baiser.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'intelligibilité est la politesse de l'intelligence.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'intelligence à la dérive cherche la bouée du cœur.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Les petites idées ne sont que des points de vue.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Certaines idées sont à ce point séduisantes qu'on


oublie qu'elles sont fausses.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'Histoire divorce de la Science, épouse l'Art, et ils


font un enfant nommé Roman.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'adultère n'est qu'un duo à trois.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le savoir par le cœur doit être préféré au savoir par


cœur.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le scalpel est un instrument de la critique, mais il


confond autopsie et assassinat.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Notre envie de l'autre n'est que l'envie de son envie


de nous.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)
On ne s'ennuie pas de l'ennui.
Robert Sabatier ; Le lit de la merveille (1997)

Heureux moment que celui où la femme vous


précipite dans sa chute de reins.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Avant le mariage, tout a été dit ; après, on ne trouve


qu'à redire.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le mariage est un poème d'amour, mais en prose.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Aimer, c'est ne plus penser à autre chose.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

En amour, ceux qui savent tout n'y connaissent rien.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le plus parfait amour est le toi et le moi devenus


synonymes.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)
Le rire sucre les larmes.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Tout bien réfléchi, il est indispensable de réfléchir


encore.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Il faut presser sa pensée comme une olive jusqu'à la


coulée de l'huile écrite.
Robert Sabatier ; L'oiseau de demain (1981)

La morale du savoir est de faire comme si on ne


savait pas.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Quand les langues du savoir utilisent trop de


maquillage, ce sont les fards qui discutent entre eux.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Agrandir le domaine des idées plutôt que l'espace des


bibliothèques.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le mot qui désigne le mieux l'oisiveté du penseur est


le mot travail.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Il est fort curieux que les liens du mariage soient


considérés comme un heureux dénouement !
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Les pierres tombales : ces presse-papiers qu'on pose


sur les morts pour qu'ils ne s'envolent pas.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

L'amour qui n'anéantit pas l'égoïsme le double.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Dès que l'on sait pourquoi on aime, on est bien


proche de n'aimer plus.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

La fidélité est une des formes de la paresse.


Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Vouloir est ce verbe qui ne se conjugue bien qu'au


présent.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)
Quand le médecin ment, la maladie dit la vérité.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Les échecs d'autrui ne semblent exister que pour


nous faire croire à notre réussite.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Une seule promesse tenue peut faire oublier les


autres.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le besoin que nous avons du monde nous laisse


toujours à croire que le monde a besoin de nous.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Le volume d'une œuvre n'atteint jamais celui de ses


épluchures.
Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante
(1991)

Les 36 citations de Saint Bernard de Clairvaux :

Le désir de paraître est un désir pernicieux, mieux


vaut encore brûler.
Saint Bernard de Clairvaux ; Sermon sur la parole
d'Isaïe - XIIe s.
Le parfum de la bonté se compose des misères des
pauvres, des angoisses des opprimés.
Saint Bernard de Clairvaux ; Des précieux parfums de
la miséricorde - XIIe s.

Le vrai amour est satisfait de soi-même ; il ne veut


point d'autre récompense que l'objet qu'il aime.
Saint Bernard de Clairvaux ; Traité de l'amour de Dieu
- XIIe s.

L'amour n'a d'autre cause que lui-même, ni d'autre


fruit : son fruit, c'est d'aimer.
Saint Bernard de Clairvaux ; L'amour par lui-même -
XIIe s.

Soyez partout charitable, reconnaissant, facile à vivre,


et tous vous rendront témoignage.
Saint Bernard de Clairvaux ; Des précieux parfums de
la miséricorde - XIIe s.

L'homme heureux est celui qui trouve plus de bonheur


à donner qu'à recevoir.
Saint Bernard de Clairvaux ; Des précieux parfums de
la miséricorde - XIIe s.

Jaloux - Soyez père et non tyran ; travaillez plutôt à


être aimé qu'à être redouté.
Saint Bernard de Clairvaux ; Des trois manières de
contempler Dieu - XIIe s.

Chercher Dieu, c'est être cherché par lui.


Saint Bernard de Clairvaux ; L'amour de Dieu - XIIe s.

L'insensé change comme la lune ; tandis que le sage


demeure stable comme le soleil.
Saint Bernard de Clairvaux ; Sermon sur la parole
d'Isaïe - XIIe s.

Paraître - Elle est empruntée, la lumière qui ne vient


pas du feu.
Saint Bernard de Clairvaux ; Sermon sur la parole
d'Isaïe - XIIe s.

Paraître - Vain est l'éclat, que l'ardeur n'accompagne


pas.
Saint Bernard de Clairvaux ; Sermon sur la parole
d'Isaïe - XIIe s.

Si vous souhaitez tant l'éclat, efforcez-vous d'être ce


que vous voulez paraître.
Saint Bernard de Clairvaux ; Sermon sur la parole
d'Isaïe - XIIe s.

On accorde sans plaisir un bienfait qu'on sait devoir


être accepté sans reconnaissance.
Saint Bernard de Clairvaux ; De la contrition du cœur -
XIIe s.

On se rend indigne de toute faveur, quand on


rabaisse le don d'un bienfaiteur.
Saint Bernard de Clairvaux ; De la contrition du cœur -
XIIe s.
L'expérience seule donne l'intelligence des choses.
Saint Bernard de Clairvaux ; Des quatre parfums de
l'époux - XIIe s.

La patience éprouve, l'épreuve produit l'espérance.


Saint Bernard de Clairvaux ; Sur le onzième verset -
XIIe s.

Mieux vaut vivre dans la nécessité que dans la


cupidité.
Saint Bernard de Clairvaux ; Sur le onzième verset -
XIIe s.

Mieux vaut l'or que le clinquant le plus brillant.


Saint Bernard de Clairvaux ; Comment l'Église trouve
les richesses - XIIe s.

La pureté n'enfante pas la corruption.


Saint Bernard de Clairvaux ; Sur la lecture de
l'Évangile - XIIe s.

Pécher sans vergogne, rougir de la pénitence ; c'est le


comble de la folie.
Saint Bernard de Clairvaux ; Sur la lecture de
l'Évangile - XIIe s.

Qui ne connaît pas son malheur ne peut connaître sa


consolation.
Saint Bernard de Clairvaux ; De la nature, du mode et
de la propriété de l'amour - XIIe s.
C'est le comble de la douceur de voir les secrets de la
sagesse dans la sagesse même.
Saint Bernard de Clairvaux ; De la nature, du mode et
de la propriété de l'amour - XIIe s.

La charité prudente a pour principe de donner avec


abondance, mais non de s'épuiser.
Saint Bernard de Clairvaux ; De deux opérations du
Saint-Esprit - XIIe s.

L'orgueil est la source de tout péché.


Saint Bernard de Clairvaux ; De l'arrivée et du départ
du Saint-Esprit - XIIe s.

Ce qui est certain ne peut devenir douteux.


Saint Bernard de Clairvaux ; De l'arrivée et du départ
du Saint-Esprit - XIIe s.

Le Saint-Esprit est l'esprit de vérité à qui la fausseté


est contraire.
Saint Bernard de Clairvaux ; De l'arrivée et du départ
du Saint-Esprit - XIIe s.

Le Saint-Esprit est le baiser de Dieu.


Saint Bernard de Clairvaux ; L'amour de Dieu - XIIe s.

Un cœur glacé est incapable de comprendre un


langage de feu.
Saint Bernard de Clairvaux ; De l'amour tenace -
XIIe s.
Pour celui qui n'aime pas, la langue de l'amour
paraîtra barbare.
Saint Bernard de Clairvaux ; De l'amour tenace -
XIIe s.

Qui vit de l'intelligence est heureux, il n'est plus dans


l'ombre ; il habite la lumière.
Saint Bernard de Clairvaux ; Des louanges des époux
- XIIe s.

Admirable est celle qui n'est pas devenue humble par


la perte de sa sainteté.
Saint Bernard de Clairvaux ; De la double beauté de
l'âme - XIIe s.

Que vous êtes belle, ma bien-aimée ! que vous êtes


belle !
Saint Bernard de Clairvaux ; De la double beauté de
l'âme - XIIe s.

La beauté de l'âme, c'est l'humilité.


Saint Bernard de Clairvaux ; De la double beauté de
l'âme - XIIe s.

La beauté de l'époux, c'est son amour.


Saint Bernard de Clairvaux ; De la double beauté de
l'âme - XIIe s.

La charité seule convertit les âmes, parce qu'elle les


fait agir par la volonté.
Saint Bernard de Clairvaux ; Traité de l'amour de Dieu
- XIIe s.

Travailler, c'est prier.


Saint Bernard de Clairvaux ; Ad sororem - XIIe s.

Les 31 citations de Charles-Augustin Sainte-Beuve :

Moins on parle, et bien souvent mieux l'on pense.


Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Lettre à la princesse
Mathilde, le 8 février 1865.

Puisqu'il faut avoir des ennemis, tachons d'en avoir


qui nous fassent honneur.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Portraits littéraires,
Pensées XXIII (1844)

En politique on n'est pas simplement ce qu'on est : on


est ce qu'on paraît être.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Nouveaux lundis,
Marie-Antoinette (1869)

Il est des maux passés que le bonheur oublie.


Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Les consolations,
Sonnet à Madame L. (1830)

Un rien froisse souvent les cœurs et les délie.


Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Les consolations,
Sonnet à Victor Hugo (1829)
Un bon gouvernement n'est que la garantie des
intérêts.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Nouveaux lundis,
Talleyrand (1869)

La solitude est chère à qui jamais n'en sort ; elle a


mille douceurs qui rendent calme et fort.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Les consolations, À
Fontaney (1829)

Quand on vit, qu'on s'aime, et que l'un a pleuré ; on


pardonne, on oublie, et tout est réparé.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Les consolations, À
Madame Victor Hugo (1829)

La vie est une foule où chacun tire à soi.


Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Les consolations, À
Madame Victor Hugo (1829)

L'amitié se corrompt, tout est rêve et chimère ; on n'a


pour vrais amis que son père et sa mère.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Les consolations, À
Madame Victor Hugo (1829)

En cette vie, hélas ! rien n'est constant et sûr ; le ver


se glisse au fruit, dès que le fruit est mûr.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Les consolations, À
Madame Victor Hugo (1829)

On ne gagne pas toujours à s'élever, quand on ne


s'élève pas assez haut.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Les consolations, À
Victor Hugo (1829)

La plupart des amitiés humaines, même des


meilleures, sont vaines et mensongères.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Les consolations, À
Victor Hugo (1829)

La critique, c'est le plaisir de connaître les esprits, non


de les régenter.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Les cahiers de
Sainte-Beuve (1876)

La postérité, de plus en plus, me paraît ressembler à


un voyageur pressé qui fait sa malle.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Causeries du lundi,
le 15 septembre 1851.

Le comble du chagrin, c'est de trouver des torts sans


excuse à ceux qu'on aime.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Portraits de femmes
(1844)

L'âge venant, nous voudrions le voir de plus en plus


se tourner.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Portraits
contemporains (1846-1871)

Comment se tue en nous l'amour, trois degrés :


Souffrance, indignation, puis indifférence. La
souffrance use l'amour, l'indignation le brise, et on
arrive ainsi à l'indifférence finale.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Mes poisons (1926)

Dis-moi qui t'admire, et je te dirai qui tu es.


Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Causeries du lundi,
le 20 avril 1850.

Oh ! quel bonheur de vivre avec de belles choses !


Qu'il est doux d'être heureux sans remonter aux
causes !
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Quel bonheur d'être
un ange (1862)

Mon bonheur, à moi, n'est pas de cette vie.


Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Le rendez-vous
(1829)

Vieillir est ennuyeux, mais c'est le seul moyen que l'on


ait trouvé de vivre longtemps.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Causeries du lundi
(1851-1862)

De toutes les dispositions d'esprit, l'ironie est la moins


pertinente.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Mes poisons, 20
(1926)

Trop de libertinage dans la jeunesse dessèche le


cœur.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Pensées
philosophiques (1926)
La moindre caresse de l'amour laisse loin en arrière
les plus vives avances de l'amitié.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Volupté, IV (1835)

Mieux vaut une passion éperdument manifeste qu'un


amour caché.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Volupté, X (1835)

L'amour est l'œil, aimer c'est voir.


Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Portraits
contemporains (1846-1871)

Les dettes qu'on diffère de payer abrègent la vie.


Charles-Augustin Sainte-Beuve ; lettre à Agénor de
Gasparin, 15 janvier 1859.

Vivre, sachez-le bien, n'est ni voir ni savoir, c'est


sentir, c'est aimer ; aimer, c'est là tout vivre.
Charles-Augustin Sainte-Beuve ; Les consolations, À
Ernest Fouinet (1829)

Rends l'amour à qui t'aime, afin qu'on te le rende.


Charles-Augustin Sainte-Beuve ; poème de Moschus,
II (1863)

Aimer, c'est croire en toi, c'est prier avec larmes.


Charles-Augustin Sainte-Beuve ; À mon ami Ulric
Guttinguer, Juillet 1829.
Les 10 citations de Abu Shakour :

De la vue naissent mille désirs.


Abu Shakour ; Poèmes persans - Xe siècle.

Baise la main que tu ne peux couper.


Abu Shakour ; Poèmes persans - Xe siècle.

La patience est la clef de la jouissance.


Abu Shakour ; Poèmes persans - Xe siècle.

Tu as beau soigner au mieux un serpent, à sa


première fureur tu recevras ta rétribution.
Abu Shakour ; Poèmes persans - Xe siècle.

C'est trop d'un seul ennemi, et trop peu d'un millier


d'amis.
Abu Shakour ; Poèmes persans - Xe siècle.

La parole qu'on prononce doit être comme le rubis ;


peu pesante, mais de grand prix.
Abu Shakour ; Poèmes persans - Xe siècle.

L'ami est pour son ami un bouclier.


Abu Shakour ; Poèmes persans - Xe siècle.

L'ami qui n'est ami que par intérêt deviendra un


ennemi.
Abu Shakour ; Poèmes persans - Xe siècle.
Les secrets ne sont bien cachés que s'ils ont un seul
gardien.
Abu Shakour ; Poèmes persans - Xe siècle.

La tache que fait un seul mensonge n'est pas effacée


par cent paroles véridiques.
Abu Shakour ; Poèmes persans - Xe siècle.

Les 90 citations de Jacques Salomé :

Agir, c'est aimer le soudain, c'est accueillir l'instant et


oser demander plus au présent.
Jacques Salomé ; Je m'appelle toi (1990)

Quand les sentiments s'étiolent, le difficile est de


passer de l'amour à l'humour.
Jacques Salomé ; Bonjour tendresse (1992)

Toute rencontre nouvelle est susceptible d'éveiller


l'impensable.
Jacques Salomé ; Bonjour tendresse (1992)

La rencontre est le temps des espoirs les plus fous.


Jacques Salomé ; Bonjour tendresse (1992)

L'absence de mots provoque les blessures incurables.


Jacques Salomé ; Papa, maman écoutez-moi
vraiment (1989)
Quand l'amour est maltraité par l'alcool ou une
dépendance importante, au jeu, à la drogue ou à une
activité qui ne permet pas à une vie à deux de rester
harmonieuse et vivante, alors même le plus bel amour
s'épuise, tombe malade et parfois meurt à l'intérieur
du cœur de celui qui le portait jusqu'alors.
Jacques Salomé ; Contes des petits riens et de tous
les possibles (2014)

La Nostalgie est la seule capable de nous permettre


de garder en nous le souvenir de tout le bon que l'on
a vécu, même quand ce bon a disparu. La Nostalgie
nous fait mieux comprendre combien l'Amour, même
s'il ne le sait pas lui-même, doit se vivre au présent et
combien il est important de ne pas l'abîmer ou le
blesser quand il se dépose en nous ou quand il vient
vers nous, offert par l'être qui nous aime.
Jacques Salomé ; Contes des petits riens et de tous
les possibles (2014)

La Nostalgie est comme notre ombre qui nous


précède et qui nous suit même quand l'Amour n'est
plus. C'est la trace, le contour et le plein, en chacun
de ce qui demeure quand l'Amour nous quitte.
Jacques Salomé ; Contes des petits riens et de tous
les possibles (2014)

Puissent tous les jours de ton absence voguer vers


des rues, et m'ensoleiller des rêves qui t'habitent.
Jacques Salomé ; Bonjour tendresse (1992)
L'infidélité la plus terrible, c'est de tromper le meilleur
de soi en ne se respectant plus.
Jacques Salomé ; Bonjour tendresse (1992)

L'amour, océan immense, est toujours traversé de


tempêtes, parsemé d'îles et d'oasis, malmené par des
vents contraires ou apaisé par des alizés toujours trop
fugaces, impétueusement omniprésents.
Jacques Salomé ; Dis papa, l'amour c'est quoi (2000)

J'ai souvent besoin d'un baiser, quand je me


souviens, de ceux que j'ai attendus en vain.
Jacques Salomé ; Bonjour tendresse (1992)

Les parents sont parfois les enfants, mais toujours les


enfants font les parents.
Jacques Salomé ; Bonjour tendresse (1992)

Le possible est souvent juste, un tout petit peu après


l'impossible.
Jacques Salomé ; Bonjour tendresse (1992)

Il faut avoir des oreilles pour entendre, et surtout des


yeux, rien n'entend mieux que l'œil.
Jacques Salomé ; Je m'appelle toi (1990)

Rien ne nous prépare à l'imprévisible, laissons-le se


perdre dans l'impossible.
Jacques Salomé ; Bonjour tendresse (1992)
Agir, c'est faire confiance à l'imprévisible.
Jacques Salomé ; Je m'appelle toi (1990)

Être enceinte, c'est vivre à deux dans un même corps,


au même rythme.
Jacques Salomé ; Les mémoires de l'oubli (1999)

Le malheur du bonheur, c'est d'être seul à être


heureux, quand on vit à deux.
Jacques Salomé ; Bonjour tendresse (1992)

Une violence relationnelle commence quand je


n'accepte pas chez l'autre des sentiments, des désirs
et des comportements qui ne ressemblent ou ne
correspondent pas aux miens ou à ce que j'attends de
lui.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

C'est en réactualisant sans cesse un passé trop


frustrant, trop violent ou trop douloureux, qu'on rend le
présent invivable. Se réconcilier avec son passé
permet de mieux vivre le présent au présent !
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

Quand on aime, quelque soit notre âge, c'est toujours


la première fois.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

Quand l'amour-propre entre en conflit avec l'amour, ce


dernier n'est jamais sûr de gagner.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)
L'amour ne doit pas nous servir d'alibi ni pour souffrir,
ni pour faire souffrir l'autre.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

L'ennemi de la vérité n'est pas le mensonge, mais le


déni entretenu par certaines croyances qui vont
s'imposer à nous comme des certitudes.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

Sans confiance en nous, sans estime de soi, sans


amour pour nous-mêmes, il nous sera difficile d'aimer.
Nous risquons alors de rester prisonniers du besoin,
jamais comblé, d'être un jour aimés.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

Une de nos espérances les plus grandes, une de nos


attentes les plus impérieuses, c'est de rencontrer et
de vivre un amour en réciprocité. C'est-à-dire un
amour chez l'autre, qui vibre, s'accorde à celui qui est
en nous.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

L'impossible ne semble pas exister en amour, seul


existe des possibles quand nous avons traversé nos
peurs et nos résistances, ou renoncer à des
projections erronées sur l'autre.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

L'Armoure pourrait être l'ensemble des défenses qui


nous protègent contre la douleur d'aimer ou d'être
aimé !
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

Il m'arrive de rêver que l'on me tend la main pour


traverser le peu de vie qui me reste à vivre.
Jacques Salomé ; La ferveur de vivre (2012)

L'amour, c'est quand il n'est jamais trop tard d'ouvrir


mes bras pour t'y jeter.
Jacques Salomé ; Bonjour tendresse (1992)

Le bonheur est toujours à inventer avec les


ressources du quotidien, avec les fleurs de
l'imprévisible, avec les rires de l'inattendu et les
plaisirs de l'étonnement.
Jacques Salomé ; La ferveur de vivre (2012)

La quête du bonheur nous laisse au bord de la route,


toujours plus insatisfaits, un peu plus amers.
Jacques Salomé ; La ferveur de vivre (2012)

Aimer, au-delà d'un je t'aime, c'est la caresse d'un


regard, c'est l'attentivité d'un geste, l'accueil d'un
sourire qui me reliera à l'aimé, le plus sûrement, le
plus solidement.
Jacques Salomé ; Dis papa, l'amour c'est quoi (2000)

En ne voulant pas lui faire de peine, je lui ai fait


beaucoup de mal.
Jacques Salomé ; Si je m'écoutais je m'entendrais
(2003)
Le bonheur est une petite lumière qu'il est bon de tenir
à l'abri des vents.
Jacques Salomé ; Pourquoi est-il si difficile d'être
heureux (2007)

Vivre à deux, c'est accepter de s'amplifier et de se


soutenir mutuellement, c'est aussi apprendre à faire
cohabiter des aspirations personnelles et des
aspirations propres au couple, puis à la famille quand
il y a des enfants.
Jacques Salomé ; Dis papa, l'amour c'est quoi (2000)

Quand on est en famille on doit s'entendre, ça ne sert


à rien de se disputer, sinon à se rendre malheureux !
Jacques Salomé ; T'es toi quand tu parles (1991)

Être amoureux, c'est être semblable à un feu, on


brûle, on danse. On est comme dans une spirale qui
nous porte l'un vers l'autre. Celui dont on est
amoureux devient notre seul horizon, il est à lui seul
tout notre univers.
Jacques Salomé ; Dis papa, l'amour c'est quoi (2000)

La vie est une loterie, on perd, on gagne, on ne sait


jamais sur quoi on va tomber.
Jacques Salomé ; Pourquoi est-il si difficile d'être
heureux (2007)

Être amoureux est un état particulier qui nous donne


une vitalité, une énergie, une créativité rare. Se sentir
aimé, c'est découvrir des potentialités inexplorées,
c'est s'éveiller au divin, c'est accéder au meilleur de
soi.
Jacques Salomé ; Pourquoi est-il si difficile d'être
heureux (2007)

On ne peut se dicter d'aimer si on n'aime pas ou de


ne plus aimer si on aime.
Jacques Salomé ; Contes d'errance, contes
d'espérance (2007)

Le véritable amour n'a pas besoin d'un amour en


miroir, il possède une force qui lui est propre.
Jacques Salomé ; Contes d'errance, contes
d'espérance (2007)

L'amour c'est que tu sois là renaissante chaque fois


plus vivante à ma tendresse renouvelée.
Jacques Salomé ; Pourquoi est-il si difficile d'être
heureux (2007)

Le bien-être s'épanouit dans la convivialité, dans la


résonance avec le bien-être d'autrui.
Jacques Salomé ; Pourquoi est-il si difficile d'être
heureux (2007)

Un des sens de l'amour c'est de trouver la vie bonne,


un second est d'apprendre à s'aimer.
Jacques Salomé ; Je m'appelle toi (1990)

Il y a des blessés de guerre, ceux du travail ou de la


vie, moi je suis une incurable blessée du cœur.
Jacques Salomé ; Je croyais qu'il suffisait de t'aimer
(2003)

Celui qui ne parle pas garde souvent l'avantage sur


celui qui se livre.
Jacques Salomé ; Les mémoires de l'oubli (1999)

Le bonheur, c'est quand le désir ne s'épuise jamais.


Jacques Salomé ; Je viens de toutes mes enfances
(2009)

La tendresse c'est l'amour exempt de toute convoitise,


de toute possession.
Jacques Salomé ; Apprivoiser la tendresse (1988)

Pour pouvoir t'aimer sans réticence, j'ai dû apprendre


à m'aimer sans réserve.
Jacques Salomé ; Pensées tendres à respirer au
quotidien (2006)

Un amour entretenu par l'amour ne s'use jamais.


Jacques Salomé ; Pensées d'amour 2010.

Le bonheur d'être aimé entre souvent par une porte


dont on avait oublié qu'elle était restée ouverte.
Jacques Salomé ; Pensées d'amour 2010.

Ne confondez pas Apprendre à communiquer avec


Apprendre à convaincre.
Jacques Salomé ; Formation à l'entretien et relation
d'aide (2000)

Il faut parler de ce que l'on ne connaît pas, c'est plein


de surprises.
Jacques Salomé ; Formation à l'entretien et relation
d'aide (2000)

L'homme a besoin de communiquer avec autrui pour


parvenir à la conscience de lui-même.
Jacques Salomé ; Formation à l'entretien et relation
d'aide (2000)

Ne perdez pas trop de temps à avoir envie de... à


essayer de faire... faites-le !
Jacques Salomé ; Papa, maman écoutez-moi
vraiment (1989)

L'amour crée la tendresse qui survit à l'amour.


Jacques Salomé ; Apprivoiser la tendresse (1988)

Soyez ce que vous êtes mais tentez de comprendre


ce que vous déclenchez.
Jacques Salomé ; Papa, maman écoutez-moi
vraiment (1989)

Ce qui rend beau les gens, c'est le regard de l'amour.


Jacques Salomé ; Je croyais qu'il suffisait de t'aimer
(2003)
Le bonheur est une conquête permanente sur la
lassitude et les découragements.
Jacques Salomé ; Pourquoi est-il si difficile d'être
heureux (2007)

Le bonheur est une petite lumière au plus sombre de


soi.
Jacques Salomé ; Pourquoi est-il si difficile d'être
heureux (2007)

Savoir renoncer est un indice certain de maturité.


Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

On ne peut avoir l'argent du beurre, le beurre et le


sourire de la laitière.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

La pire des solitudes n'est pas d'être seul, mais de


s'ennuyer en sa propre compagnie.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

En couple vieillir ensemble, c'est d'ajouter de la vie


aux années.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

Apprendre à s'aimer et se respecter est un ancrage


essentiel pour apprendre à se responsabiliser.
Jacques Salomé ; La vie à chaque instant (2012)

Aimer les femmes n'est rien à côté du désir d'être


aimé par les femmes.
Jacques Salomé ; Je viens de toutes mes enfances
(2009)

Il est des enfances sans joies et sans rires, capables


d'engloutir le présent et le futur d'un être.
Jacques Salomé ; Je viens de toutes mes enfances
(2009)

Nul ne sait ce que nous réserve le passé.


Jacques Salomé ; Je viens de toutes mes enfances
(2009)

Tous les matins de l'amour ont un soir.


Jacques Salomé ; Tous les matins de l'amour ont un
soir (1998)

Les maux parlent plus fort que les mots.


Jacques Salomé ; Formation à l'entretien et relation
d'aide (2000)

La main qui donne la gifle ou la caresse est la même,


simple différence d'intention et d'intensité.
Jacques Salomé ; Formation à l'entretien et relation
d'aide (2000)

Avec un peu de bonne volonté, il y a toujours moyen


de s'entendre.
Jacques Salomé ; Formation à l'entretien et relation
d'aide (2000)
L'amour qui cherche à se démontrer, démontre
seulement qu'il n'est plus l'amour.
Jacques Salomé ; Si je m'écoutais je m'entendrais
(2003)

Les 51 citations de Salomon :

L'orgueil ne produit que des querelles ; la sagesse


dirige ceux qui prennent conseil.
Salomon ; La Bible, XIII, 28 - Xe s. av. J.-C.

Qui garde l'instruction est dans le chemin de la vie ;


qui néglige la correction s'égare.
Salomon ; La Bible, X, 17 - Xe s. av. J.-C.

L'Éternel sera ton assurance, il préservera ton pied de


toute embûche.
Salomon ; La Bible, III, 26 - Xe s. av. J.-C.

Le méchant prend la fuite sans qu'on le poursuive, le


juste a de l'assurance comme un jeune lion.
Salomon ; La Bible, XXVIII, 1 - Xe s. av. J.-C.

Qui marche dans l'intégrité marche avec assurance,


mais celui qui prend des voies tortueuses sera
découvert.
Salomon ; La Bible, X, 9 - Xe s. av. J.-C.

Amasser en été est d'un homme avisé, dormir à la


moisson est d'un homme indigne.
Salomon ; La Bible, X, 5 - IVe s. av. J.-C.

Main nonchalante appauvrit, la main des diligents


enrichit.
Salomon ; La Bible, X, 4 - IVe s. av. J.-C.

Trésor mal acquis ne profite jamais.


Salomon ; La Bible, X, 2 - IVe s. av. J.-C.

Le fils sage réjouit son père, le fils sot chagrine sa


mère.
Salomon ; La Bible, X, 1 - IVe s. av. J.-C.

La tristesse succède à la joie.


Salomon ; Livre des proverbes, XIV, 13 - IVe s. av. J.-
C.

Qui s'applique à la justice et à la miséricorde trouvera


la vie, la justice et la gloire.
Salomon ; La Bible, XXI, 21 - Xe s. av. J.-C.

Mieux vaut habiter une terre déserte, qu'avec une


femme querelleuse et chagrine.
Salomon ; La Bible, XXI, 19 - Xe s. av. J.-C.

Le mal poursuit les pécheurs ; le bien sera rendu aux


justes.
Salomon ; La Bible, XIII, 21 - Xe s. av. J.-C.
La vie est dans le chemin de la justice.
Salomon ; La Bible, XII, 28 - Xe s. av. J.-C.

Le commencement de la sagesse est la crainte de


l'Eternel.
Salomon ; La Bible, IX, 10 - Xe s. av. J.-C.

Laissez l'imprudence, et vous vivrez ; marchez dans


le chemin de la prudence.
Salomon ; La Bible, IX, 6 - Xe s. av. J.-C.

L'espérance des justes est la joie ; l'attente des


méchants périra.
Salomon ; La Bible, X, 28 - Xe s. av. J.-C.

La langue du juste est un argent épuré ; le cœur des


méchants n'est d'aucun prix.
Salomon ; La Bible, X, 20 - Xe s. av. J.-C.

Où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d'y


avoir du péché.
Salomon ; La Bible, X, 19 - Xe s. av. J.-C.

Qui couvre la haine a des lèvres trompeuses ; qui


prononce des blâmes est un insensé.
Salomon ; La Bible, X, 18 - Xe s. av. J.-C.

Les sages cachent leur science ; la bouche du fou est


proche de leur ruine.
Salomon ; La Bible, X, 14 - Xe s. av. J.-C.
La sagesse se trouve sur les lèvres d'un homme
sage.
Salomon ; La Bible, X, 13 - Xe s. av. J.-C.

La crainte du Seigneur est une source de vie pour


éviter la chute qui donne la mort.
Salomon ; La Bible, XIV, 27 - Xe s. av. J.-C.

Le Seigneur détruira la maison des superbes et


affermira l'héritage de la veuve.
Salomon ; La Bible, XV, 25 - Xe s. av. J.-C.

L'avare met le trouble dans sa maison ; celui qui haît


les présents vivra.
Salomon ; La Bible, XV, 27 - Xe s. av. J.-C.

Les yeux du Seigneur contemplent en tout lieu les


bons et les méchants.
Salomon ; La Bible, XV, 3 - Xe s. av. J.-C.

La langue des sages orne la science ; la bouche des


insensés se répand en folies.
Salomon ; La Bible, XV, 2 - Xe s. av. J.-C.

La parole douce calme la colère ; la parole dure excite


la fureur.
Salomon ; La Bible, XV, 1 - Xe s. av. J.-C.

L'homme colère excite des querelles ; celui qui est


patient apaise les disputes.
Salomon ; La Bible, XV, 18 - Xe s. av. J.-C.

L'impatient fera des actions de folie, et l'homme


dissimulé se rend odieux.
Salomon ; La Bible, XIV, 17 - Xe s. av. J.-C.

Celui qui est patient se gouverne avec une grande


prudence ; l'impatient signale sa folie.
Salomon ; La Bible, XIV, 29 - Xe s. av. J.-C.

Le frère qui est aidé par son frère, est comme une
ville forte.
Salomon ; La Bible, XVIII, 19 - Xe s. av. J.-C.

Le paresseux veut et ne veut pas : mais l'âme de ceux


qui travaillent, s'engraissera.
Salomon ; La Bible, XIII, 4 - Xe s. av. J.-C.

La femme vigilante est la couronne de son mari.


Salomon ; La Bible, XII, 4 - Xe s. av. J.-C.

La force des jeunes gens est leur joie ; et les cheveux


blancs sont la gloire des vieillards.
Salomon ; La Bible, XX, 29 - Xe s. av. J.-C.

II y a bien des hommes qu'on appelle miséricordieux ;


mais qui trouvera un homme fidèle ?
Salomon ; La Bible, XX, 6 - Xe s. av. J.-C.

Les enfants des enfants sont la couronne des


vieillards, et les pères sont la gloire des enfants.
Salomon ; La Bible, XVII, 6 - Xe s. av. J.-C.

Les blessures que fait celui qui aime, valent mieux


que les baisers trompeurs de celui qui hait.
Salomon ; La Bible, XXVII, 6 - Xe s. av. J.-C.

Le faux ami séduit son ami par ses paroles : mais les
justes seront délivrés par la science.
Salomon ; La Bible, XI, 9 - Xe s. av. J.-C.

Le fils qui est sage est la joie de son père ; le fils


insensé est la tristesse de sa mère.
Salomon ; La Bible, X, 1 - Xe s. av. J.-C.

L'enfant sage est la joie de son père ; l'homme


insensé méprise sa mère.
Salomon ; La Bible, XV, 20 - Xe s. av. J.-C.

La joie du cœur se répand sur le visage ; la tristesse


de l'âme abat l'esprit.
Salomon ; La Bible, XV, 13 - Xe s. av. J.-C.

L'imprudent croit tout ce qu'on lui dit ; l'homme


prudent considère tous ses pas.
Salomon ; La Bible, XIV, 15 - Xe s. av. J.-C.

L'espérance différée afflige l'âme ; le désir qui


s'accomplit est un arbre de vie.
Salomon ; La Bible, XIII, 12 - Xe s. av. J.-C.
La voix de l'insensé est droite à ses yeux ; mais celui
qui est sage, écoute les conseils.
Salomon ; La Bible, XII, 15 - Xe s. av. J.-C.

L'homme prudent fait tout avec conseil ; mais


l'insensé fait voir sa folie.
Salomon ; La Bible, XII, 16 - Xe s. av. J.-C.

II y a toujours des querelles entre les superbes, mais


ceux qui font tout avec conseil, sont conduits par la
sagesse.
Salomon ; La Bible, XIII, 10 - Xe s. av. J.-C.

Tel paraît riche qui n'a rien, et tel paraît pauvre qui est
fort riche.
Salomon ; La Bible, XIII, 7 - Xe s. av. J.-C.

Qui maudit son père et sa mère verra s'éteindre sa


lampe au cœur des ténèbres.
Salomon ; La Bible, XX, 20 - Xe s. av. J.-C.

Faire miséricorde et justice est plus agréable à Dieu


que de lui offrir des victimes.
Salomon ; La Bible, XXI, 3 - Xe s. av. J.-C.

L'œuvre du juste conduit à la vie ; le fruit du méchant


tend au péché.
Salomon ; La Bible, X, 16 - Xe s. av. J.-C.
Les 30 citations de Paule Salomon :

Un couple ne se mesure ni à son exclusivité sexuelle,


ni à ses aventures, mais à sa qualité d'intimité.
Paule Salomon ; La brûlante lumière de l'amour
(2007)

Faire l'amour avec soi-même, c'est faire l'amour avec


la vie.
Paule Salomon ; La brûlante lumière de l'amour
(2007)

L'école du plaisir devient école d'éveil et de sagesse.


Paule Salomon ; La brûlante lumière de l'amour
(2007)

Beaucoup d'êtres utilisent les autres pour se


supporter tout en croyant les aimer.
Paule Salomon ; Les hommes se transforment (1999)

Se libérer du jugement qu'on porte sur soi-même


permet d'accepter les autres.
Paule Salomon ; La spirale du bonheur (2012)

L'humilité est l'eau de l'âme, et l'épanouissement de la


belle fleur du cœur.
Paule Salomon ; La spirale du bonheur (2012)

Quand un homme écoute son sexe, il n'écoute pas


son cœur.
Paule Salomon ; Les hommes se transforment (1999)

La relation d'amour est comme une grâce palpable qui


monte chaque jour un peu plus, et la difficulté, quand
on a goûté à cette enveloppe régénérante, c'est de
retrouver ensuite le quotidien tel qu'il est.
Paule Salomon ; La spirale du bonheur (2012)

Être présent quand un ami va mal, ce n'est ni


conseiller, ni chercher des solutions, ni minimiser la
plainte de l'autre. C'est apporter de la considération,
de l'attention, de l'espace de conscience disponible.
Paule Salomon ; La spirale du bonheur (2012)

Si l'amour excuse tout, il ne doit pas pour autant servir


d'excuse.
Paule Salomon ; Pourquoi tant d'échecs en amour ?
(2004)

L'amour, c'est de l'extase vécue au moment où ce qui


séparait deux êtres n'existe plus.
Paule Salomon ; La sainte folie du couple (1994)

S'aimer soi-même, c'est s'attacher à découvrir


l'essence qui est déposée en soi.
Paule Salomon ; La sainte folie du couple (1994)

Aimer, c'est aussi encourager l'indépendance, et non


pas créer de la dépendance.
Paule Salomon ; La brûlante lumière de l'amour
(2007)
Aimer, c'est être sincère avec soi-même, exprimer ses
colères et ses déceptions.
Paule Salomon ; La brûlante lumière de l'amour
(2007)

Quand on s'abandonne passivement à la manipulation


du désir, le réveil peut être dur.
Paule Salomon ; La sainte folie du couple (1994)

Le désir s'entretient par la distance, la tension et la


conquête.
Paule Salomon ; Gourmande sérénité (2007)

Deux personnes qui s'aiment se boivent des yeux.


Paule Salomon ; La brûlante lumière de l'amour
(2007)

La jalousie masculine se concentre sur l'infidélité


sexuelle ; la jalousie féminine porte davantage sur
l'infidélité sentimentale.
Paule Salomon ; Bienheureuse infidélité (2003)

Si pour l'homme le grand péril est le cocufiage, pour la


femme, c'est l'abandon.
Paule Salomon ; Bienheureuse infidélité (2003)

La relation adultère est une trahison, et on ne saurait


continuer de vivre ensemble sans amour.
Paule Salomon ; Bienheureuse infidélité (2003)
Aujourd'hui, on ne fornique plus mais on trompe, on
ne commet plus le péché de luxure, on trahit.
Paule Salomon ; Bienheureuse infidélité (2003)

La frustration rend dangereux, l'être blessé devient


blessant.
Paule Salomon ; Gourmande sérénité (2007)

L'amitié n'est ni pour l'esclave ni pour le tyran.


Paule Salomon ; Gourmande sérénité (2007)

Le mariage et la quotidienneté sont le tombeau de


l'amour et du désir.
Paule Salomon ; La brûlante lumière de l'amour
(2007)

Apprendre à mieux se réjouir permet de désapprendre


à faire du mal aux autres.
Paule Salomon ; Gourmande sérénité (2007)

Les 13 citations de Albert Samain :

Quand vous devenez pessimiste, regardez une rose.


Albert Samain ; Au jardin de l'infante (1893)

Le reproche est bavard ; la rancune égoïste.


Albert Samain ; Je cherche les endroits, Le chariot
d'or (1900)
Mon cœur est un enfant qui désespère et crie.
Albert Samain ; La prière du convalescent, Au jardin
de l'infante (1893)

Mon Âme est une infante en robe de parade.


Albert Samain ; Mon Âme est une infante, Au jardin de
l'infante (1893)

Mon orgueil est ma vie, et mon royal trésor.


Albert Samain ; Orgueil, Au jardin de l'infante (1893)

Le repos succède aux travaux des longs jours.


Albert Samain ; Soir sur la plaine, Le chariot d'or
(1900)

Rien jamais n’est plus grand que notre misère !


Albert Samain ; Symphonie héroïque (1900)

Les heures de la nuit sont filles de la peur.


Albert Samain ; Ténèbres, Le chariot d'or (1900)

Il est des nuits de doute où l'angoisse vous tord.


Albert Samain ; Il est d'étranges soirs, Au jardin de
l'infante (1893)

Il est d'étranges soirs où les fleurs ont une âme.


Albert Samain ; Il est d'étranges soirs, Au jardin de
l'infante (1893)

Lèvres ! Baiser qui meurt, baiser qui mord ; lèvres, lit


de l'amour profond comme la mort !
Albert Samain ; Au jardin de l'infante (1893)

Il est des soirs de rancœur où la fontaine du cœur est


si pleine !
Albert Samain ; Chanson violette, Au jardin de l'infante
(1893)

Ton souvenir est comme un livre bien aimé, qu'on lit


sans cesse, et qui jamais n'est refermé.
Albert Samain ; Ton souvenir, Au jardin de l'infante
(1893)

Les 176 citations de George Sand :

Qui a bon cœur n'est jamais sot.


George Sand ; François le Champi (1850)

L'abandon de deux volontés qui se confondent en une


seule est un miracle.
George Sand ; La comtesse de Rudolstadt (1843)

L'amour n'a que faire dans le mariage qui est la


tendresse.
George Sand ; Correspondance (1812-1876)

J'ai peine à croire qu'en perdant ceux qu'on aime on


conserve son âme entière.
George Sand ; Lettres d'un voyageur (1834)
La chasteté est nue comme Eve avant sa faute.
George Sand ; Jacques (1834)

L'amitié repose sur des faits et se prouve par des


services ; l'estime peut se soumettre à des calculs
mathématiques ; l'amour vient de Dieu, il y retourne et
il en redescend au gré d'une puissance qui n'est pas
dans les mains de l'homme.
George Sand ; Jacques (1834)

Le dévouement tue l'amour et le change en amitié.


George Sand ; Jacques (1834)

La solitude est bonne, et les hommes ne valent pas


un regret.
George Sand ; Indiana (1832)

L'amitié qui survit à l'amour est plus susceptible de


calcul et plus froide dans ses jugements.
George Sand ; Mattéa (1835)

La rupture est faite, l'amour s'est envolé : bon


voyage !
George Sand ; Monsieur Sylvestre (1866)

La vie est une longue blessure qui s'endort rarement,


et ne guérit jamais.
George Sand ; Lélia (1833)

Quand la méchanceté est exploitée par les femmes,


elle va vite et loin.
George Sand ; La petite Fadette (1849)

Aux cerveaux actifs l'inaction est odieuse.


George Sand ; Spiridion (1839)

Qu'un baiser de vos lèvres de roses me soit octroyé,


et je prendrai la chose en douceur.
George Sand ; Cadio, I, 8 (1868)

Aimer est tout, et celui qui aime n'a pas le temps de


s'occuper d'autre chose.
George Sand ; Valvèdre (1861)

L'amour, c'est l'amitié portée jusqu'à l'enthousiasme.


George Sand ; Teverino (1846)

Vivre d'amour et en mourir, c'est beau pour une


femme.
George Sand ; Lélia (1833)

Il n'y a rien d'impossible quand on s'aime.


George Sand ; Jean de la Roche (1859)

Hélas ! l'amour ne vit pas longtemps de doux regards


et de billets doux.
George Sand ; Flaminio, Théâtre (1854)

Le malheur qui ne se plaint pas a le droit de se faire


respecter.
George Sand ; Claudie, Théâtre (1851)

On n'a pas le droit de se décourager : Quand le vin


est tiré, il faut le boire.
George Sand ; La ville noire (1860)

Mieux vaut ne pas se hâter de déclarer son amour


avant d'être certain que cet amour ne soit partagé.
George Sand ; Heures du soir, Le livre des femmes
(1833)

Apprends la courtoisie des manières, elles sont


l'expression de ton cœur.
George Sand ; Mauprat (1837)

On n'a rien à écouter d'un ingrat ni d'un faux ami.


George Sand ; Le meunier d'Angibault (1845)

Il faut se méfier de l'homme à qui le vin ne desserre


jamais les dents.
George Sand ; Jacques (1834)

Un homme abruti n'appartient plus à aucune espèce,


il doit être mis à l'écart de la société.
George Sand ; Lélia (1833)

Le crime est un acte de démence, ou une stupidité de


la conscience.
George Sand ; La confession d'une jeune fille (1865)
Le gueux n'a jamais rien, il aime à croupir dans
l'inaction.
George Sand ; Le dieu Plutus (1862)

Plus vous donnerez de votre cœur, plus il vous en


sera rendu par l'influence divine de l'amour.
George Sand ; Tamaris (1862)

Le repos est un rêve ; la vie est un orage.


George Sand ; Tamaris (1862)

Le cœur de l'homme est fait pour la tranquillité comme


un oiseau pour la cage.
George Sand ; Tamaris (1862)

Le rire est une gaieté optimiste et sympathique.


George Sand ; La Daniella (1857)

La vanité est le plus despote, et le plus inique des


maîtres.
George Sand ; Teverino (1846)

Il n'y a d'homme accompli que celui qu'on aime.


George Sand ; Constance Verrier (1860)

La femme vit par la pensée de l'amour autant que par


l'amour même.
George Sand ; Constance Verrier (1860)

L'homme dit : aimons pour vivre ; et la femme


répond : vivons pour aimer.
George Sand ; Constance Verrier (1860)

L'amour, c'est la fusion, l'identification de deux êtres


qui s'admirent et s'adorent l'un l'autre.
George Sand ; Le diable aux champs, IV, 10 (1857)

La solitude du cœur rend triste et maussade.


George Sand ; Le marquis de Villemer (1861)

On ne brise pas la vie d'un siécle sans se briser avec


lui.
George Sand ; Mademoiselle La Quintinie (1863)

L'avenir peut s'éveiller plus beau que le passé.


George Sand ; Aldo le rimeur (1833)

Il ne suffit pas de trouver le calice amer, il faut encore


le boire jusqu'à la lie.
George Sand ; Lélia (1833)

On ne sait jouir de rien à force de vouloir jouir de tout.


George Sand ; Lélia (1833)

La brièveté des jours m'interdit le triste plaisir des


rêveries.
George Sand ; Lélia (1833)

La rivalité d'amour-propre est un stimulant qui décuple


les facultés humaines.
George Sand ; Le Piccinino, Roman (1847)

On n'est jamais supérieur en tous points, quelque


sage que l'on soit.
George Sand ; Jean de la Roche (1859)

Oublie toute rancune, et reviens à moi comme je


reviens à toi : sincèrement et avec joie.
George Sand ; Jacques (1834)

L'indifférence et le dédain, c'est un naturel haïssable


entre tous.
George Sand ; Marielle (1862)

On ne gronde que ceux qu'on aime.


George Sand ; Marielle (1862)

La beauté de l'âme l'emporte sur la beauté physique.


George Sand ; Marielle (1862)

Le génie, c'est l'ordre dans la fantaisie.


George Sand ; Marielle (1862)

Les hommes médisants ont le feu sous la lèvre.


George Sand ; Marielle (1862)

La vie solitaire est une vie anomale; l'âme incomplète


n'y peut donner qu'une vie incomplète.
George Sand ; Evenor et Leucippe (1846)
Préservez-vous du désir puéril de montrer vos biens à
ceux qui n'ont rien.
George Sand ; Lélia (1833)

Les âmes faibles se corrompent dans l'adversité ; les


âmes fortes s'y épurent.
George Sand ; Lélia (1833)

Tout devoir porte en lui-même sa récompense.


George Sand ; Evenor et Leucippe (1846)

Qui se plaint d'avoir été joué éclate en menaces de


vengeance.
George Sand ; Pauline (1840)

La crainte, c'est la méfiance ; la méfiance, c'est la


haine ; et la haine, c'est la menace.
George Sand ; Le diable aux champs (1857)

La femme est tout pour celui qui mérite le nom


d'homme.
George Sand ; La Daniella, XLV (1857)

Échouer faute d'habileté n'est pas une honte.


George Sand ; Pierre qui roule, Préface (1870)

Il y a des convictions entières qui ébranlent les demi-


convictions.
George Sand ; La Daniella, XXXIX (1857)
L'homme ne sait jamais ni ce qu'il veut ni ce qui lui
convient.
George Sand ; Lélia (1833)

Toute liberté a ses limites, sinon elle empiète sur la


liberté des autres.
George Sand ; Le tiroir du diable (1853)

Le rire est un grand médecin.


George Sand ; Lettre à Gustave Flaubert (1873)

L'ennui, c'est le pire des maux.


George Sand ; Cosima, ou la haine dans l'amour, I, 3
(1840)

La première forteresse d'une femme c'est sa bonne


renommée.
George Sand ; Mont Revèche (1853)

Pauvre société où le cœur n'a de véritables


jouissances que dans l'oubli de tout devoir !
George Sand ; Valentine (1831)

Les absents n'ont tort que dans les cœurs ingrats et


lâches.
George Sand ; Consuelo (1843)

Un cœur généreux s'engourdit et se dessèche au


milieu des indifférents qui l'oublient.
George Sand ; Les sept cordes de la lyre (1840)
Travailler, et travailler, c'est le moyen de ne jamais
s'ennuyer.
George Sand ; Le péché de Monsieur Antoine (1847)

L'esprit de l'homme est enclin à l'orgueil, et l'orgueil


corrompt l'esprit.
George Sand ; Spiridion, Roman (1839)

La solitude, sans la foi et l'amour divin, est un


tombeau !
George Sand ; Spiridion, Roman (1839)

La miséricorde est le plus bel attribut de Dieu.


George Sand ; Lélia (1833)

Le paradis, c'est la fusion de deux âmes dans un


baiser d'amour.
George Sand ; Leone Leoni (1835)

La sagesse paraît sur le visage du sage, mais les


regards du fou parcourent la terre.
George Sand ; Lettres d'un voyageur (1834)

Le fier a toujours les yeux hautains, et le cœur enflé.


George Sand ; Lettres d'un voyageur (1834)

L'amitié repose sur des faits, et se prouve par des


services.
George Sand ; Jacques (1834)

Il faut cultiver les hautes facultés de l'intelligence


aussi bien que les doux instincts du cœur.
George Sand ; Les sept cordes de la lyre (1840)

L'amour seul peut te donner une heure d'extase :


Profites-en !
George Sand ; Les sept cordes de la lyre (1840)

Il n'est point de justice sans connaissance.


George Sand ; Les sept cordes de la lyre (1840)

Pour être téméraire, il ne suffit pas d'être volontaire, il


faut encore être innocent jusqu'à l'ignorance.
George Sand ; Mont Revèche (1853)

Le beau malheur que d'être refusé par une femme !


Pour en avoir dix, il faut en demander cent.
George Sand ; Le pressoir, III, 8 (1853)

Le cœur de l'homme n'a pas plus de vigueur que les


biens de la vie n'ont de durée.
George Sand ; Leone Leoni (1835)

L'amour est aveugle là où l'amitié est clairvoyante.


George Sand ; Teverino (1846)

Tout vaniteux déteste son pareil, et raille en lui le vice


qu'il porte en lui-même.
George Sand ; Consuelo (1843)

Les hommes sont faux, ambitieux, vaniteux, égoïstes,


et le meilleur ne vaut pas le diable.
George Sand ; Lettre à Gustave Flaubert, le 26 juillet
1870.

Une femme douce, instruite et charmante, est un


rayon de soleil dans la vie.
George Sand ; Le pavé, Comédie, le 18 mars 1862.

Plus on se sent épris, et plus on doit offrir


sérieusement son âme.
George Sand ; Mademoiselle La Quintinie (1863)

Mépris pour mépris, j'aime mieux celui de la haine que


celui de la pitié.
George Sand ; Isidora, Roman (1846)

Ce que je méprise, c'est le mépris du monde.


George Sand ; L'histoire de ma vie (1855)

L'amour ne se brise pas comme une chaîne matérielle


: il ne peut que s'éteindre peu à peu.
George Sand ; Antonia (1863)

Une femme, quand elle est héroïque, ne l'est pas à


demi.
George Sand ; Elle et lui (1859)
Comprendre l'amour du mal est impossible à qui a
l'amour du bien.
George Sand ; Correspondance (1812-1876)

La flatterie est le joug qui courbe les têtes ardentes et


légères.
George Sand ; Indiana (1832)

La femme est imbécile par nature, c'est un être avec


qui il faut savoir manier la louange et chatouiller son
amour-propre.
George Sand ; Indiana (1832)

Un mot de toi, un regard, un baiser, auraient suffi pour


m'absoudre.
George Sand ; Indiana (1832)

La plus grande impiété dont l'homme puisse souiller


sa vie, c'est la paresse et l'indifférence.
George Sand ; Un hiver à Majorque (1842)

L'amour est un, et toute union veut l'unité.


George Sand ; Mademoiselle La Quintinie (1863)

Il n'y a de consolation, pour les cœurs brisés, que


dans les douces affections.
George Sand ; Le tiroir du diable (1853)

L'amour, c'est l'idéal de l'égalité, puisque c'est le


suprême effort vers l'assimilation des âmes, et quand
cette égalité se dérange, la joie des âmes est
troublée, et l'enthousiasme chancelle.
George Sand ; Constance Verrier (1860)

La vie est sotte et misérable ; il n'y a de bon que


l'oubli du devoir et le plaisir sans contrainte.
George Sand ; Légendes rustiques (1877)

L'oubli est un monstre stupide qui a dévoré trop de


générations.
George Sand ; L'histoire de ma vie (1855)

L'oubli est un châtiment qui ne devrait frapper que les


hommes pervers.
George Sand ; Le Piccinino, Roman (1847)

Je ne puis me séparer de toi sans te dire que mon


cœur en saigne déjà.
George Sand ; Leone Leoni (1835)

L'amour étend l'égoïsme à deux êtres fondus en un


seul.
George Sand ; Le compagnon du tour de France
(1841)

L'amour est égoïste, exigeant, fantasque !


George Sand ; Françoise, Comédie (1856)

La destinée est une femme capricieuse qu'on maudit


parfois, mais qu'on invoque toujours.
George Sand ; Lucrézia Floriani (1847)

Un noble époux est un ami, un soutien, un autre soi-


même.
George Sand ; Consuelo (1843)

Qui trop s'admire se croit dispensé d'être aimable.


George Sand ; Mont Revèche (1853)

Restez tel que vous êtes ; ne descendez jamais au-


dessous de vous-même.
George Sand ; Valentine (1831)

Le temps et l'expérience marchent pour tous.


George Sand ; Valentine (1831)

L'amour est un dieu, et toute belle femme au cœur


tendre en est la prêtresse.
George Sand ; Lucrézia Floriani (1847)

Les femmes les plus retenues dans l'apparence sont


les plus trompeuses.
George Sand ; Claudie, Théâtre (1851)

Une nuit d'amour sans lendemain, sans conditions et


sans regrets, voilà tout ce que je veux !
George Sand ; La Daniella (1857)

Quand le véritable amour envahit le cœur, c'est une


irruption qui emporte le passé comme un rêve.
George Sand ; Melchior (1842)

Mieux vaut souffrir le mal que de le rendre.


George Sand ; François le Champi (1850)

L'amour est un trésor et une conquête pour les uns,


une attente ou un regret pour les autres.
George Sand ; Flaminio, Théâtre (1854)

Le vrai amour ne s'offense pas, il ne connaît pas la


rancune, il ne cherche pas à se venger.
George Sand ; Flaminio, Théâtre (1854)

Le vrai amour s'expose et se livre sans rien exiger, il


n'a pas de dépit, il ne craint pas le ridicule.
George Sand ; Flaminio, Théâtre (1854)

L'amour vrai, l'amour sacré, l'amour de l'âme n'habite


point le cœur de l'incrédule.
George Sand ; Mademoiselle La Quintinie (1863)

Dieu n'exauce point les vœux de la haine.


George Sand ; Lettres d'un voyageur (1834)

L'homme privé d'idéal est l'esclave de lui-même.


George Sand ; Spiridion (1839)

Oublie la malice des hommes, abandonne-les à leurs


souffrances.
George Sand ; Histoire du véritable Gribouille (1851)

C'est parce que je t'aime que je veux te donner des


preuves d'amour véritable.
George Sand ; Lavinia (1834)

Le bonheur d'autrui est un spectacle qui dessèche et


dévore.
George Sand ; Valentine (1831)

C'est ne pas vivre que de vivre dans le désir et dans


l'attente.
George Sand ; Le compagnon du tour de France
(1841)

Tout est beau et serein dans la mort du juste ; son


départ cause des larmes, mais son souvenir laisse
l'espérance et la consolation sur la terre.
George Sand ; L'histoire de ma vie (1855)

La foi est un sanctuaire d'où l'on sort avec un front


serein et une âme bienveillante.
George Sand ; L'histoire de ma vie (1855)

Les uns ont de la chance, les autres n'en ont pas : Ça


dépend du numéro qu'on tire en venant au monde.
George Sand ; Mademoiselle Merquem (1868)

C'est être heureux que de vivre dans deux âmes à la


fois.
George Sand ; Mademoiselle Merquem (1868)

L'amour, c'est le complément de la vie, c'est son


apogée ; c'est végéter que d'être seul.
George Sand ; Mademoiselle Merquem (1868)

Être seul, c'est odieux, c'est mortel, et c'est cruel


aussi pour ceux qui vous aiment.
George Sand ; Lettre à Gustave Flaubert (1864)

Dieu laisse les orgueilleux à eux-mêmes.


George Sand ; Le marquis de Villemer (1861)

Le grand amour, ce rêve de toute une vie !


George Sand ; Françoise, II, 10 (1856)

L'amour ne vit que d'enthousiasme ; tout ce qui porte


atteinte à sa délicatesse le flétrit.
George Sand ; Horace, I (1842)

Un cœur généreux se dessèche au milieu des


indifférents qui l'oublient ou le méconnaissent.
George Sand ; Les sept cordes de la lyre (1840)

Oubliez l'ingrat qui vous abandonne ; souvenez-vous


de l'ami dévoué qui vous reste fidèle.
George Sand ; Les sept cordes de la lyre (1840)

L'âme est une lyre dont il faut faire vibrer toutes les
cordes.
George Sand ; Les sept cordes de la lyre (1840)

L'amour est la seule chose qui puisse être infinie dans


le cœur de l'homme.
George Sand ; Les sept cordes de la lyre (1840)

Changer d'amant, n'est pas changer d'amour.


George Sand ; Lélia (1833)

Le bonheur, c'est le calme, c'est l'amitié ; l'amour,


c'est la tempête, c'est le combat.
George Sand ; Lucrézia Floriani (1847)

Heureux celui qui peut espérer de ressentir un nouvel


amour !
George Sand ; Jacques (1834)

Le cœur tranquillisé et assaini peut seul concevoir un


grand amour et l'entretenir fort, même dans la douleur
de l'absence.
George Sand ; Constance Verrier (1860)

L'amour d'une jeune fille est une fleur qui s'épanouit


au soleil de l'espérance.
George Sand ; Le marquis de Villemer (1861)

L'amour est une fleur trop délicate pour se relever


quand on l'a foulée.
George Sand ; Elle et lui (1859)
Laisse-moi adorer cette pitié sainte qui a survécu en
toi à l'amour brisé.
George Sand ; Elle et lui (1859)

Prêcher l'union quand on s'égorge, c'est crier dans le


désert.
George Sand ; La petite Fadette (1849)

La vie d'un ami, c'est la nôtre, comme la vraie vie de


chacun est celle de tous.
George Sand ; L'histoire de ma vie (1855)

L'amour est une folie ; mais, quand elle est incurable,


il faut céder, et je cède.
George Sand ; Antonia (1863)

L'amour, c'est une chose qui embrouille la cervelle et


fait clocher la raison.
George Sand ; Antonia (1863)

Il est beau de vouloir plaire à ce qu'on aime ; c'est une


jouissance du cœur.
George Sand ; Diable aux champs (1857)

Les 51 citations de Jules Sandeau :

En amour, il n'y a que les blessés qui se plaignent.


Jules Sandeau ; Marianna (1839)
Je n'ai plus d'autre ciel que le bleu de tes yeux.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

L'homme n'est pas fait pour vivre seul, le bonheur n'a


de prix qu'à la condition d'être partagé.
Jules Sandeau ; Jean de Thommeray (1873)

L'amour est un feu qui dévore, une inquiétude qui


consume.
Jules Sandeau ; Madame de Sommerville (1834)

Pour une femme, tant que le charme dure, l'être aimé


est plus qu'un Dieu pour elle, mais dès que le charme
tombe, le Dieu est moins qu'un homme. La grâce
prend le nom de faiblesse, la tendresse n'est plus que
de la fadeur, la passion que de l'emphase, et l'oubli de
soi-même qu'une absence de dignité.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Le cœur de la femme est un creuset où tour à tour le


plomb se change en or, et l'or en plomb.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

L'amour n'est point éternel, et en s'éteignant il ne


laisse après lui que des cendres amères.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Les amours heureux commencés sur la terre se


poursuivent au ciel.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)
L'amour, c'est le soleil de la jeunesse, et le rêve des
nobles âmes.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Le temps a deux ailes : l'une essuie nos larmes,


l'autre emporte nos joies.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Il est doux de se venger par le bonheur qu'on donne


du bonheur qu'on n'a pas rencontré.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Quand les plaies de l'amour-propre s'ouvrent, celles


de l'amour sont près de se fermer.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

S'aimer, s'unir à la face du ciel, se prendre l'un et


l'autre par la main pour traverser les jours bons et
mauvais, ne jamais se quitter, mettre tout en commun,
se soutenir dans l'infortune, s'améliorer, s'encourager
au bien, chercher ensemble le bon et le beau, le vrai
et le juste ; arriver ainsi au même but par le même
chemin, pour s'unir plus étroitement encore et achever
de se confondre dans le sein de la Divinité : oh ! c'est
tout ce qu'on peut voir de plus adorable et de plus
divin sur la terre.
Jules Sandeau ; Catherine (1845)

Si la vie n'a qu'un printemps, ce printemps a plus d'un


amour.
Jules Sandeau ; Catherine (1845)
Le temps seul guérit les plaies de l'amour.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

La misère est un monstre hideux qui flétrit lentement


le cœur qu'il étreint de sa main de glace.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

On ne fait pas avaler de couleuvres à un vieux renard.


Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Quand le temps presse, il faut savoir agir.


Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Il faut apprendre à édifier une nouvelle vie sur les


ruines d'un passé douloureux.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

La souffrance est féconde en enseignements, on


apprend vite à l'école de la douleur.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

La manie d'écrire a perdu tous les amants, c'est par là


qu'ils périssent tous. De tous les confidents, le papier
est le plus dangereux, le plus indiscret, le plus perfide.
Les amants le croient leur ami, il n'est jamais que leur
délateur. C'est toujours lui qui les dénonce et les livre
à leurs pires ennemis naturels.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Il faut jouer des femmes comme d'une flûte, pour en


tirer les meilleurs sons.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Seul ici bas sur terre, il n'est pas en ce monde une


âme qui s'intéresse à moi, ni parent, ni ami, pas une
pensée fraternelle où puisse se réfugier mon âme
solitaire, pas un être qui, me voyant triste et pleurant,
me serre la main en me disant : Qu'as-tu ? Le passé
ne m'a laissé que des souvenirs désolés. Je porte en
moi un deuil qui s'étend sur toutes choses : mon
présent est désert, mon avenir désenchanté.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Les femmes, pour concilier leur conscience avec leur


plaisir, ne se donnent pas, mais se laissent prendre.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Les âmes fortes, après avoir failli, se relèvent et se


grandissent de leur chute.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Toute faute entraîne des devoirs après elle.


Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Que sont devenues les promesses de nos belles


années, tu t'en souviens, lorsque, seules et libres,
nous tressions à notre avenir toutes les fleurs de notre
printemps ? Quelles n'étaient pas nos espérances
alors ? Quelles aspirations, quel enthousiasme !
quelle plénitude de vie, quels trésors de foi, d'amour
et de jeunesse !
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

L'âge qui sépare la jeunesse qui s'achève de la virilité


qui commence, où la passion se raidit encore contre
la froide raison qui l'écrase, où les illusions expirantes
jettent un dernier cri de douleur devant la réalité qui
s'avance, cet âge est un âge terrible, et les luttes et
les déchirements qui l'accompagnent forment le plus
triste spectacle que l'homme puisse s'offrir à lui-
même.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Toutes les souffrances ne crient pas, il est bien des


douleurs qui marchent le front calme et serein, bien
des tristesses qui n'ont jamais pleuré, bien des cœurs
qui boivent leurs larmes en ce monde.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Il n'est point de fautes irrémissibles : Dieu les reçoit


toutes à rançon.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Dieu te rendra en larmes de joie les larmes que tu


auras versées en expiation de tes fautes d'un jour.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Une âme solitaire est la moitié d'un fruit qui cherche


son autre moitié.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)
Quand le cœur se brise, toute force nous abandonne.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Qu'il est doux, après tant d'orages, de nous reposer


enfin dans un sentiment calme et durable.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Mieux vaut dénouer d'un commun accord des liens


qui nous blessent que de nous délivrer l'un et l'autre
d'une chaîne qui nous meurtrit.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Mieux vaut dénouer les liens qui nous unissent que de


les briser.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Notre amour a donné toutes ses fleurs, tranchons-le


dans le vif, avant qu'il rapporte des fruits trop amers ;
réservons pour nos vieux ans un banc de mousse où
nous pourrons nous retrouver tous les deux amis et
échanger de tendres paroles ; préparons un champ
sans ivraie à la fleur de nos souvenirs.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

L'amour n'a point d'orgueil, il embrasse les pieds qui


le foulent.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Aime-moi comme tu peux, je ramasserai avec


reconnaissance les miettes de ton cœur.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)
Il est des plaies qu'on ne guérit qu'en y portant le fer
et la flamme.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Les turbulentes ardeurs d'un cœur jeune et rempli


d'orages sont importunes au cœur fatigué qui n'aspire
plus qu'au repos.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

La vie est ainsi faite : nous passons tous par les


mêmes épreuves, et toujours nous nous vengeons sur
ceux qui nous aiment de ceux que nous avons aimés.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

Quel que soit l'avenir que le sort nous réserve, ma


pensée te suivra partout, et ni l'oubli ni l'ingratitude ne
flétriront les souvenirs dont tu as fleuri les derniers
jours de ma jeunesse.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

D'or ou de fer, de chanvre ou de soie, l'habitude est


un lien qu'on ne rompt pas impunément.
Jules Sandeau ; Un début dans la magistrature (1863)

Les faux amis sont pareils aux feuilles des arbres, ils
tombent au vent de l'adversité comme les feuilles au
souffle de l'hiver.
Jules Sandeau ; Un début dans la magistrature (1863)

Le bonheur, mieux que l'adversité, est le creuset des


affections humaines.
Jules Sandeau ; Marianna (1839)

La reconnaissance est semblable à cette liqueur


d'Orient, dont parlent les voyageurs, qui ne se
conserve que dans des vases d'or ; elle parfume les
grandes âmes, et s'aigrit dans les petites.
Jules Sandeau ; Mademoiselle de la Seiglière (1848)

L'amour est d'autant plus probable qu'il paraît


impossible.
Jules Sandeau ; Catherine (1845)

Bâtir sur l'amour, c'est bâtir sur le sable.


Jules Sandeau ; Madame de Vandeuil (1843)

Quand il fut vieux, le diable se fit ermite.


Jules Sandeau ; Catherine (1845)

Les 83 citations de Jean-Paul Sartre :

Le désordre est le meilleur serviteur de l'ordre établi.


Jean-Paul Sartre ; Le diable et le bon dieu (1851)

Le droit est l'exigence du plus fort d'être traité par


celui qu'il asservit comme une personne.
Jean-Paul Sartre ; Cahiers pour une morale (1983)

L'idéologie de la carrière : les plus forts doivent se


révéler, les moins forts doivent succomber.
Jean-Paul Sartre ; Les temps modernes (1970)

La mort, c'est un attrape-nigaud pour les familles ;


pour le défunt, tout continue.
Jean-Paul Sartre ; Le diable et le bon dieu (1851)

Chaque fois qu'un enfant va naître, le Christ naîtra en


lui et par lui.
Jean-Paul Sartre ; Bariona, ou le fils du tonnerre
(1940)

Cet enfant que tu veux faire naître, c'est comme une


nouvelle édition du monde.
Jean-Paul Sartre ; Bariona, ou le fils du tonnerre
(1940)

Faire un enfant, c'est dire à Dieu : Seigneur, je vous


rends grâce d'avoir fait l'univers.
Jean-Paul Sartre ; Bariona, ou le fils du tonnerre
(1940)

Faire un enfant, c'est approuver la création du fond de


son cœur.
Jean-Paul Sartre ; Bariona, ou le fils du tonnerre
(1940)

Le soi d'un enfant, c'est l'être du père.


Jean-Paul Sartre ; Critique de la raison dialectique
(1960)
Apprendre à lire, c'est agir ; mais, réciproquement,
lire, pour un enfant, c'est apprendre à agir.
Jean-Paul Sartre ; L'idiot de la famille (1971-1972)

Faites des enfants pour préparer de nouveaux


derrières aux coups de pieds de l'avenir.
Jean-Paul Sartre ; Bariona, ou le fils du tonnerre
(1940)

L'avarice ou le racisme, n'est qu'un baume sécrété


pour guérir nos plaies intérieures.
Jean-Paul Sartre ; Les mots (1964)

La beauté n'est ni une apparence ni un être, mais un


rapport : la transformation de l'être en apparence.
Jean-Paul Sartre ; Saint Genêt, comédien et martyr
(1952)

Je préfère les gens qui ont peur de la mort des


autres : c'est la preuve qu'ils savent vivre.
Jean-Paul Sartre ; Les mains sales (1948)

La seule liberté concrète de penser, c'est la liberté de


penser concrètement.
Jean-Paul Sartre ; Entretiens sur la politique (1949)

L'être d'un existant, c'est précisément ce qu'il paraît.


Jean-Paul Sartre ; L'être et le néant (1943)

En temps de guerre, le courage est la chose la mieux


partagée.
Jean-Paul Sartre ; Les mots (1964)

Un avortement n'est pas un infanticide, c'est un


meurtre.
Jean-Paul Sartre ; L'âge de raison (1945)

L'amitié n'est pas faite pour critiquer ; elle est faite


pour donner confiance.
Jean-Paul Sartre ; L'âge de raison (1945)

Le plus lâche des assassins, c'est celui qui a des


remords.
Jean-Paul Sartre ; Les mouches (1943)

Juger c'est se risquer, c'est engager sa vie sur la


révélation.
Jean-Paul Sartre ; Vérité et existence (1989)

Le mariage, c'est le corbillard de l'amour !


Jean-Paul Sartre ; Les temps modernes (1970)

On ne meurt pas de vieillesse, on vieillit de mourir.


Jean-Paul Sartre ; L'idiot de la famille (1971-1972)

La facilité c'est le talent qui se retourne contre nous.


Jean-Paul Sartre ; Qu'est-ce que la littérature ? (1948)

La vie, c'est une panique dans un théâtre en feu.


Jean-Paul Sartre ; Nekrassov (1955)
Menacer n'est pas répondre.
Jean-Paul Sartre ; Les mouches (1943)

On meurt toujours trop tôt, ou trop tard ; et cependant


la vie est là, terminée ; le trait est tiré, il faut faire la
somme : tu n'es rien d'autre que ta vie.
Jean-Paul Sartre ; Huis clos (1944)

Une victoire racontée en détail, on ne sait plus ce qui


la distingue d'une défaite.
Jean-Paul Sartre ; Le diable et le bon dieu (1851)

Comprendre, se rappeler, inventer, c'est toujours


former d'abord un schéma.
Jean-Paul Sartre ; L'imagination (1936)

L'homme est un paraître qui n'accède à l'être que


dans sa mort.
Jean-Paul Sartre ; Les temps modernes (1945-1948)

Quand on est idiot, mieux vaut rester couché.


Jean-Paul Sartre ; Les temps modernes (1945-1948)

Le soupçon, comme règle, réclame aussitôt son


contraire.
Jean-Paul Sartre ; Critique de la raison dialectique
(1960)

Traiter un adversaire de trou du cul sans fesses, c'est


l'anéantir.
Jean-Paul Sartre ; Carnets de la drôle de guerre
(1939-1940)

Avant tout, le sexe est trou.


Jean-Paul Sartre ; L'être et le néant (1943)

Sans aucun doute le sexe est bouche, et bouche


vorace qui avale le pénis.
Jean-Paul Sartre ; L'être et le néant (1943)

L'acte amoureux est castration de l'homme.


Jean-Paul Sartre ; L'être et le néant (1943)

On ne peut pas vivre heureux en régime d'oppression.


Jean-Paul Sartre ; La mort dans l'âme (1945)

Le devoir c'est la volonté de l'autre en moi, c'est


l'aliénation de ma liberté propre.
Jean-Paul Sartre ; Cahiers pour une morale (1983)

Un droit n'est jamais que l'autre aspect d'un devoir.


Jean-Paul Sartre ; La nausée (1938)

Il y a des mariages qui sont des enterrements.


Jean-Paul Sartre ; Les séquestrés d'Altona (1959)

L'ennui avec le Mal, c'est qu'on s'y habitue, il faut du


génie pour inventer.
Jean-Paul Sartre ; Le diable et le bon dieu (1851)
Ce que c'est con, la guerre ; je ne connais rien de plus
con.
Jean-Paul Sartre ; Le sursis (1945)

Un mâle qui en baise un autre n'est pas un double


mâle : c'est une femelle qui s'ignore.
Jean-Paul Sartre ; Saint Genêt, comédien et martyr
(1952)

Être une conscience, c'est s'éclater vers le monde.


Jean-Paul Sartre ; L'être et le néant (1943)

En littérature l'amour commence à se faire facile : tout


le monde couche avec tout le monde.
Jean-Paul Sartre ; Les temps modernes (1945-1948)

Ce n'est pas tout de mourir ; il faut mourir à temps.


Jean-Paul Sartre ; Les mots (1964)

Croire, c'est avoir confiance.


Jean-Paul Sartre ; L'imaginaire (1940)

La vie humaine commence par l'autre côté du


désespoir.
Jean-Paul Sartre ; Les mouches (1943)

Les vraies dames ne savent pas le prix des choses,


elles aiment les belles folies.
Jean-Paul Sartre ; La nausée (1938)
Un cocu, c'est à mourir de rire.
Jean-Paul Sartre ; L'idiot de la famille (1971-1972)

Le réel se dévoile à partir du non-être qu'est l'avenir


pratique.
Jean-Paul Sartre ; L'idiot de la famille (1971-1972)

Qu'est-ce qu'exister ? Se boire sans soif.


Jean-Paul Sartre ; L'âge de raison (1945)

Ce n'est pas la mort qui crée l'avenir, c'est l'avenir qui


dévoile la mort.
Jean-Paul Sartre ; Cahiers pour une morale (1983)

Une vie, c'est fait avec l'avenir, comme les corps sont
faits avec du vide.
Jean-Paul Sartre ; L'âge de raison (1945)

Tout existant naît sans raison, se prolonge par


faiblesse et meurt par rencontre.
Jean-Paul Sartre ; La nausée (1938)

L'absence c'est Dieu ; Dieu, c'est la solitude des


hommes.
Jean-Paul Sartre ; Le diable et le bon dieu (1851)

Ce qui stupéfie, c'est d'aller jusqu'à envier la grande


douleur d'un imbécile.
Jean-Paul Sartre ; L'idiot de la famille (1971-1972)
Il y a des souvenirs qu'on ne partage pas.
Jean-Paul Sartre ; Les mouches (1943)

Quand les riches se font la guerre, ce sont les


pauvres qui meurent.
Jean-Paul Sartre ; Le diable et le bon dieu (1851)

Le désir s'exprime par la caresse comme la pensée


par le langage.
Jean-Paul Sartre ; L'être et le néant (1943)

Tous les moyens sont bons quand ils sont efficaces.


Jean-Paul Sartre ; Les mains sales (1948)

On ne peut vaincre le mal que par un autre mal.


Jean-Paul Sartre ; Les mouches (1943)

La honte, ça passe quand la vie est longue.


Jean-Paul Sartre ; Morts sans sépulture (1946)

L'autorité dans la conversation est un sous-produit de


l'autorité concrète.
Jean-Paul Sartre ; Cahiers pour une morale (1983)

Toute guerre est un manichéisme.


Jean-Paul Sartre ; Situations II (1948)

La violence, sous quelque forme qu'elle se manifeste,


est un échec.
Jean-Paul Sartre ; Situations II (1948)
Le grade confère autorité et non supériorité.
Jean-Paul Sartre ; Les temps modernes (1945-1948)

C'est par la violence que nous nous éduquerons.


Jean-Paul Sartre ; Le diable et le bon dieu (1851)

La possession est une amitié entre l'homme et les


choses.
Jean-Paul Sartre ; Le diable et le bon dieu (1851)

Je n'aime pas la conversation d'idées, ça m'assomme.


Jean-Paul Sartre ; Sartre, p.116 (1977)

La seule chose qui permet à l'homme de vivre, c'est


l'acte.
Jean-Paul Sartre ; L'existentialisme est un humanisme
(1946)

L'angoisse m'a séchée, je ne peux plus pleurer.


Jean-Paul Sartre ; Morts sans sépulture (1946)

Chaque homme doit inventer son chemin.


Jean-Paul Sartre ; Les mouches (1943)

Choix et conscience sont une seule et même chose.


Jean-Paul Sartre ; L'être et le néant (1943)

Ceux qu'on aime, on ne les juge pas.


Jean-Paul Sartre ; Les séquestrés d'Altona (1959)
Les 69 citations de Jean-Baptiste Say :

La galanterie est un jeu où l'on triche : les hommes y


jouent la sincérité, et les femmes la pudeur.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

L'avarice entasse, non pour consommer, mais pour


entasser ; c'est un instinct, un besoin honteux.
Jean-Baptiste Say ; Cours complet économie politique
pratique (1852)

L'argent n'est bon qu'à être dépensé.


Jean-Baptiste Say ; Cours complet économie politique
pratique (1852)

On trouve toujours des motifs de consolation dans les


sottises des autres.
Jean-Baptiste Say ; Cours complet économie politique
pratique (1852)

La vérité ne se montre pas sans une sorte de pudeur.


Jean-Baptiste Say ; Cours complet économie politique
pratique (1852)

Comme la peur est le plus grand supplice des tyrans,


le crime le plus irrémissible à leurs yeux est de leur
faire peur.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)
L'expérience du monde ne se compose pas du
nombre de choses qu'on a vues, mais du nombre de
choses sur lesquelles on a réfléchi : combien
d'hommes, après de grands voyages et une longue
vie, n'en sont pas plus avancés !
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

La guerre est une grande cause de famine, parce


qu'elle nuit à la production, et gaspille les produits. Il
dépendrait de l'homme d'écarter ce fléau ; mais on ne
peut se flatter de voir les guerres plus rares, qu'autant
que les gouvernants deviendront très éclairés sur
leurs vrais intérêts, comme sur ceux du public, et que
les peuples n'auront plus l'imbécillité d'attacher de la
gloire à des dangers courus sans nécessité.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

La fermeté de caractère, quand elle se trouve jointe à


la faculté de généraliser, fait les hommes supérieurs :
ceux-là savent penser, et en même temps ils savent
agir.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

La galanterie, que je ne confonds pas avec l'amour,


est un jeu où tout le monde triche : les hommes y
jouent la sincérité, les femmes la pudeur, et chacun se
trompe.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Les seuls amis solides sont ceux qu'on acquiert par


des qualités solides ; les autres sont des convives, ou
des compagnons, ou des complices.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Quand on est obligé de vivre avec les hommes, il faut


prendre son parti de respecter beaucoup
d'extravagances.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Il y a parmi les hommes une sorte de solidarité qui fait


qu'on est fier quelquefois, et souvent honteux d'être
de l'humanité.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

La sincérité est la première des vertus, hélas ! on la


trouve en fort peu de gens.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Les sens, la curiosité, la paresse et la vanité sont les


quatre colonnes du temple de la galanterie.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

La masse d'une nation n'est jamais victime que de la


fraude de ceux qui la gouvernent.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Quand les impôts sont excessifs, ils provoquent la


fraude.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Quand l'hypocrite se repent, c'est de n'avoir pas été


assez hypocrite.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Tous les vices ouvrent la porte au repentir, hormis


l'hypocrisie.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Honneur, l'un des sobriquets de la vanité : au pluriel


c'est encore pis.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Entre un penseur et un érudit il y a la même différence


qu'entre un livre et une table des matières.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Une des preuves de la médiocrité, c'est de ne pas


savoir reconnaître la supériorité là où elle se trouve.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Le vulgaire reçoit ses opinions toutes faites ; quand la


fabrique est mauvaise, on les reçoit mauvaises.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

La fermeté de caractère, jointe à la faculté de


généraliser, fait les hommes supérieurs.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

L'homme qui comprend une plaisanterie a de l'esprit.


Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

Mieux vaut lire deux fois un bon ouvrage, qu'une fois


un mauvais.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

Il en est de la plaisanterie comme de la musique : un


peu fait plaisir, quand elle est bonne ; davantage
fatigue; et ces deux divertissements, trop prolongés,
excèdent.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

Une louange sans délicatesse répugne même celui


qui en est l'objet.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

Le style est à la pensée ce que la physionomie est à


la figure.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

L'exagération dans les discours révèle la faiblesse,


comme le charlatanisme décèle l'ignorance.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)
La musique dépourvue de chant n'est que du bruit
qu'on fait en mesure.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

C'est d'échos en échos que la vérité descend sur le


vulgaire.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

Un bon esprit vaut mieux qu'un bel esprit.


Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

La franchise est une des qualités qui déplaît le plus


aux esprits médiocres.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

Tout peut se dire ; seule la manière de s'y prendre fait


tout passer.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

Quand l'imposture règne, la simple vérité est


séditieuse.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

Les voleurs craignent les réverbères ; les usurpateurs


et les tyrans les brisent.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

En affaires, l'essentiel est de prendre un parti, quel


qu'il soit.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

Le cachet de la médiocrité, en tout genre, est de ne


savoir pas se décider.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

La volonté est toujours de travailler le plus possible


pour gagner le plus possible.
Jean-Baptiste Say ; Traité d'économie politique (1803)

Le travail de l'homme a pour bornes ses facultés et sa


volonté.
Jean-Baptiste Say ; Traité d'économie politique (1803)

Quel plus affreux métier que celui de la guerre ! et qui


fait tout dépendre de la force !
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

Toute la morale est dans ce vieux proverbe : Qui mal


veut, mal lui arrive.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)
Les bonnes institutions d'éducation sont des
semences pour l'avenir.
Jean-Baptiste Say ; Les moyens de reformer les
mœurs d'une nation (1800)

Le bonheur est de posséder des facultés, et de les


exercer avec succès.
Jean-Baptiste Say ; Des hommes et de la société
(1817)

Il y a des personnes que le Ciel a douées d'une


affection vive, sincère et dévouée.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

L'estime est contagieuse, ainsi que toutes les autres


affections de l'âme.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Quand on sait aimer et plaire, qu'il est doux d'aimer


nuit et jour.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

La jeunesse aime qu'on l'amuse.


Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Le vulgaire, c'est-à-dire presque tout le monde, reçoit


ses opinions toutes faites.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)
Aime pour qu'on t'aime.
Jean-Baptiste Say ; Olbie (1800)

Les âmes élevées se mettent à genoux devant le


mérite ; les âmes communes, devant le succès.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

La perversité fait le mal ; la faiblesse le permet ;


l'ignorance y applaudit.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Les mauvais gouvernements sont enduits d'une


espèce de glu à laquelle viennent s'attacher l'avidité,
la délation, le mauvais sens, tous les vices.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

L'ambition, comme la colère, conseille presque


toujours mal.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Le temps éclaircit bien des questions, mais que


d'opinions deviennent problématiques avec l'âge !
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

La vieillesse est la mère du doute.


Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

La bonne compagnie a un mérite incontestable : c'est


qu'elle vaut mieux que la mauvaise.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)
Un sot sans prétentions est moitié moins sot qu'un
autre.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Il est bon de songer à soi : il est odieux de ne songer


qu'à soi.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Un préjugé ne fausse pas le jugement sur un seul


objet, mais sur tous.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

La fermeté de caractère fait les hommes supérieurs.


Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Peu de gens sont en état de donner de bons conseils,


et moins de gens encore sont en état d'en recevoir.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Les femmes sont l'alpha et l'oméga, le


commencement et la fin.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Les femmes sont rarement satisfaites de


l'attachement que les hommes ont pour elles.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Les proverbes valent mieux que l'usage.


Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)
L'usage est la loi des gens médiocres, comme les
proverbes sont la morale du peuple.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

L'amour et l'objet aimé sont tout pour une femme qui


aime.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

La galanterie, que je ne confonds pas avec l'amour,


est un jeu où tout le monde triche.
Jean-Baptiste Say ; Pensées détachées (1818)

Les 120 citations de William Shakespeare :

Il n'y a pas de remède contre l'amour, c'est le ciel qui


guide les cœurs.
William Shakespeare ; Les joyeuses commères de
Windsor (1602)

Une femme affecte souvent de dédaigner ce qui lui


ferait le plus de plaisir.
William Shakespeare ; Les deux gentilhommes de
Vérone (1590)

L'amour vrai, sa sincérité se distingue par les actes


bien mieux que par les paroles.
William Shakespeare ; Les deux gentilhommes de
Vérone (1590)
Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas
leur remède.
William Shakespeare ; Richard II (1595)

La mémoire est la sentinelle de l'esprit.


William Shakespeare ; Macbeth (1605)

La prospérité est le lien véritable de l'amour.


William Shakespeare ; Conte d'hiver - vers 1610.

Aime tout le monde, ne te fie qu'à bien peu.


William Shakespeare ; Tout est bien qui finit bien
(1603)

L'amour, sous ses traits naturels, est un enfant


aveugle et nu.
William Shakespeare ; Henri V (1599)

Le voleur voit un gendarme derrière chaque buisson.


William Shakespeare ; The king Henry VI (1592)

Piètre amour que celui qui se laisse mesurer !


William Shakespeare ; Maximes et pensées (1612)

Le mariage est une sottise faite à deux, puis une


galère à trois et plus.
William Shakespeare ; Maximes et pensées (1612)

L'amitié est constante en toute chose, excepté dans


les intérêts et les affaires d'amour.
William Shakespeare ; Beaucoup de bruit pour rien
(1600)

Où règne l'amour, là une jalouse inquiétude s'établit


comme sentinelle.
William Shakespeare ; Vénus et Adonis (1593)

L'Amour ne se décourage pas comme un lâche, mais


souvent il ose encore plus quand ce qu'il courtise lui
résiste.
William Shakespeare ; Vénus et Adonis (1593)

Le chagrin qu'on irrite ne connaît ni lois ni limites.


William Shakespeare ; La mort de Lucrèce (1594)

Il y a des poignards dans les sourires.


William Shakespeare ; Macbeth (1605)

Il est aussi aisé de compter les atomes que de


résoudre les propositions d'une amoureuse.
William Shakespeare ; Comme il vous plaira (1599)

C'est perdre la vie que de l'acheter par trop de soucis.


William Shakespeare ; Le marchand de Venise (1595)

Un feu léger est vite étouffé : si vous le laissez faire,


des rivières ne sauraient l'éteindre.
William Shakespeare ; The king Henry VI (1592)

Ce qui ne peut être évité, il le faut embrasser.


William Shakespeare ; The Merry wives of Windsor
(1600)

Il n'est pas de vice si simple qui n'affiche des dehors


de vertu.
William Shakespeare ; Le marchand de Venise (1595)

Le fou, l'amoureux et le poète sont farcis


d'imagination.
William Shakespeare ; Songe d'une nuit d'été (1595)

L'orgueil n'a pour se montrer d'autre miroir que


l'orgueil.
William Shakespeare ; Troïlus et Cressida (1602)

Tous aiment le sein qui leur a donné l'être ; permettez


aussi à ma langue d'aimer ma tête.
William Shakespeare ; Antoine et Cléopâtre (1623)

Quel est donc l'être qui, ayant un cœur pour aimer et


du courage au cœur, eût pu s'empêcher de prouver
alors son amour ?
William Shakespeare ; Antoine et Cléopâtre (1623)

L'amour qui nous poursuit a beau nous déranger


parfois, il a toujours nos remerciements, comme
amour.
William Shakespeare ; Antoine et Cléopâtre (1623)
L'amour n'est pas l'amour, quand il s'y mêle des
considérations étrangères à son objet suprême.
William Shakespeare ; Antoine et Cléopâtre (1623)

L'avarice adhère à la vieillesse, comme à la jeunesse


l'amour.
William Shakespeare ; La mégère apprivoisée (1594)

Le mal que font les hommes leur survit, le bien est


souvent mis en terre avec leur os.
William Shakespeare ; Jules César (1599)

Ils sont beaucoup qui ont flatté le peuple sans l'aimer.


William Shakespeare ; Coriolan (1607)

Nous sommes de la même étoffe que les songes, et


notre vie infime est cernée de sommeil.
William Shakespeare ; La tempête (1611)

Cœur insouciant vit longtemps.


William Shakespeare ; Love's labours lost (1591)

Le pain de l'exil est amer.


William Shakespeare ; Richard II (1595)

Il faut enseigner l'orgueil à sa douleur.


William Shakespeare ; Le roi Jean (1594)

La douleur ne meurt pas quand elle semble épuisée.


William Shakespeare ; Richard III (1592)
Femme légère a pesant mari.
William Shakespeare ; Le marchand de Venise (1595)

La femme irritée est comme une fontaine troublée.


William Shakespeare ; La mégère apprivoisée (1594)

Tu vas être bien vite un parfait amoureux, déjà tu


fatigues ton confident d'un volume de mots.
William Shakespeare ; Beaucoup de bruit pour rien
(1600)

Celui qui est étourdi croit que le monde tourne en


rond.
William Shakespeare ; La mégère apprivoisée (1594)

Tout le monde peut maîtriser une douleur excepté


celui qui l'a.
William Shakespeare ; Beaucoup de bruit pour rien
(1600)

Deux dames à côté l'une de l'autre font une froide


température.
William Shakespeare ; King Henry III.

Ô éternel malheur de l'amour ! Ne pouvoir être aimé


de la femme qu'on aime !
William Shakespeare ; Les deux gentilhommes de
Vérone (1590)

Si la connaissance est le but, te connaître doit suffire.


William Shakespeare ; Peines d'amour perdues
(1596)

Un cœur accablé ne tolère pas une langue


obséquieuse.
William Shakespeare ; Peines d'amour perdues
(1596)

Bah, l'ami, un feu dévore un autre feu, une peine par


l'angoisse d'une autre est diminuée.
William Shakespeare ; Roméo et Juliette (1590)

Mon royaume pour un cheval !


William Shakespeare ; Richard III (1592)

Le chagrin, ce ver rongeur de la beauté.


William Shakespeare ; La tempête (1611)

L'amour que l'on peut mesurer est un amour bien


pauvre.
William Shakespeare ; Antoine et Cléopâtre (1607)

Le silence est l'interprète le plus éloquent de la joie.


William Shakespeare ; Beaucoup de bruit pour rien
(1600)

La pensée d'une femme court toujours en avant de


ses actes.
William Shakespeare ; Comme il vous plaira (1599)
L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme.
William Shakespeare ; Songe d'une nuit d'été (1595)

Oh ! combien ce monde de jours ouvrables est


encombré de ronces !
William Shakespeare ; Comme il vous plaira (1599)

Un visage faux doit cacher ce que sait un cœur faux.


William Shakespeare ; Macbeth (1605)

La vérité a un cœur tranquille.


William Shakespeare ; Richard II (1595)

Pour tromper le monde, ressemblez au monde.


William Shakespeare ; Macbeth (1605)

Raccommoder sa douleur avec des proverbes.


William Shakespeare ; Beaucoup de bruit pour rien
(1600)

La femme est un mets digne des dieux, quand le


diable ne l'assaisonne pas.
William Shakespeare ; Antoine et Cléopâtre (1607)

L'inquiétude présente est moindre que l'horreur


imaginaire.
William Shakespeare ; Macbeth (1605)

Le doux printemps de l'amour reste toujours frais.


William Shakespeare ; Les Sonnets, CXXXIV (1609)

L'amour réjouit comme le rayon de soleil après la


pluie.
William Shakespeare ; Les Sonnets, CXXXIV (1609)

Un sourire guérit d'un coup d'œil blessant.


William Shakespeare ; Les Sonnets, LXXVIII (1609)

Oh ! apprends à aimer ! la leçon est bien simple, et


une fois sue, elle n'est jamais oubliée.
William Shakespeare ; Les Sonnets, LXVIII (1609)

Mon amour pour l'amour n'est que l'amour du mépris.


William Shakespeare ; Les Sonnets, LXIX (1609)

Il faut que l'auteur ait de l'esprit pour que l'œuvre en


ait !
William Shakespeare ; La mégère apprivoisée (1594)

La mélancolie est la nourrice de la frénésie.


William Shakespeare ; La mégère apprivoisée (1594)

Le chien retourne à son vomissement, et la truie lavée


au bourbier.
William Shakespeare ; Henri V (1599)

La sagacité qui sait agir à propos est un meilleur


soldat que la témérité.
William Shakespeare ; Henri V (1599)
Qui met à profit le temps n'en perd pas une minute.
William Shakespeare ; Henri V (1599)

La fortune est la souveraine des dons de ce monde.


William Shakespeare ; Comme il vous plaira (1599)

Fais de l'amour un jeu, mais ne va pas aimer


sérieusement un homme.
William Shakespeare ; Comme il vous plaira (1599)

Le sourd oreiller reçoit les confidences des


consciences souillées.
William Shakespeare ; Macbeth (1605)

Ce qu'on a fait est fait et ne peut se défaire !


William Shakespeare ; Macbeth (1605)

Chaque jour qui passe ajoute une plaie à ses


blessures.
William Shakespeare ; Macbeth (1605)

Ne vois pas dans mes soupçons des affronts contre


toi, mais seulement des sûretés pour moi.
William Shakespeare ; Macbeth (1605)

Homme, n'enfonce point ton chapeau sur tes yeux ;


fais parler ta douleur !
William Shakespeare ; Macbeth (1605)
La vérité m'est aussi chère que la vie.
William Shakespeare ; Macbeth (1605)

Tous les menteurs sont des sots !


William Shakespeare ; Macbeth (1605)

En ce monde, faire le mal est souvent regardé comme


louable ; faire le bien passe pour folie.
William Shakespeare ; Macbeth (1605)

C'est vendre un repas au convive que de ne pas


témoigner qu'il est donné de bon cœur.
William Shakespeare ; Macbeth (1605)

Un traître est un homme qui jure et qui ment.


William Shakespeare ; Macbeth (1605)

Pourquoi faut-il que l'amour qui est si doux d'aspect,


mis à l'épreuve, soit si tyrannique et si brutal ?
William Shakespeare ; Roméo et Juliette (1590)

Les amants courent toujours en avant de l'horloge.


William Shakespeare ; Le marchand de Venise (1595)

Qui charme toutes les sociétés, la moitié du cœur de


tous les hommes est à lui.
William Shakespeare ; Cymbeline (1609)

J'ai un cœur qui ne peut pas en croire aussi vite que


mes oreilles.
William Shakespeare ; Cymbeline (1609)

Ou le mal certain est irrémédiable, s'il est connu à


temps, il peut être réparé.
William Shakespeare ; Cymbeline (1609)

La crainte d'une catastrophe est souvent plus


douloureuse que sa révélation.
William Shakespeare ; Cymbeline (1609)

Il y a des hommes bien blâmables !


William Shakespeare ; Cymbeline (1609)

La luxure blasée, de ce désir assouvi, mais jamais


satisfait, fuit à mesure qu'il s'emplit.
William Shakespeare ; Cymbeline (1609)

Une sale laideur, mise en face d'une pure beauté,


ferait vomir le désir.
William Shakespeare ; Cymbeline (1609)

Des singes même, placés entre deux femelles,


jacasseraient avec la jolie et repousseraient la vilaine.
William Shakespeare ; Cymbeline (1609)

Bienheureux qui trouve dans la satisfaction de vœux


modestes la recette du bien-être !
William Shakespeare ; Cymbeline (1609)

Ô ! hypocrite courtoisie ! avec quelle délicatesse elle


caresse ceux qu'elle frappe !
William Shakespeare ; Cymbeline (1609)

La sagesse et la bonté semblent viles aux vils ; la


corruption n'a de goût que pour elle-même.
William Shakespeare ; Le Roi Lear (1606)

L'âme du bonheur meurt dans la jouissance.


William Shakespeare ; Troïlus et Cressida (1602)

En toute chose on est plus ardent à la poursuite qu'à


la jouissance.
William Shakespeare ; Le marchand de Venise (1595)

La possession fait des maîtres ; la résistance des


suppliants.
William Shakespeare ; Troïlus et Cressida (1602)

Le chagrin qui se cache sous une apparente gaieté


est une joie que la destinée change en tristesse.
William Shakespeare ; Troïlus et Cressida (1602)

Qui veut avoir un gâteau avec du froment doit


attendre la mouture.
William Shakespeare ; Troïlus et Cressida (1602)

Louez ou critiquez ; faites à votre guise.


William Shakespeare ; Troïlus et Cressida (1602)

Quand le courage empiète sur la raison, il ronge le


glaive avec lequel il combat.
William Shakespeare ; Antoine et Cléopâtre (1623)

Les 64 citations de Arthur Schopenhauer :

Ma philosophie ne m'a rien rapporté, mais elle m'a


beaucoup épargné.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Toutes les richesses ne sauraient satisfaire un


caractère avide, envieux et méchant.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

La condition première pour être heureux dans la vie,


c'est d'accepter d'être ce que nous sommes.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Un homme d'esprit, dans la solitude la plus absolue,


trouve dans ses propres pensées et dans sa propre
fantaisie de quoi se divertir agréablement, tandis que
l'être borné aura beau varier sans cesse les fêtes, les
spectacles, les promenades et les amusements, il ne
parviendra pas à écarter l'ennui qui le torture.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Une santé parfaite, voilà un avantage que nul rang,


nulle richesse ne sauraient remplacer.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Un mendiant bien portant est plus heureux qu'un roi


malade.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

La santé par-dessus tout l'emporte sur les biens


extérieurs.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Un benêt restera toujours benêt, un lourdaud restera


lourdaud jusqu'à sa fin.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Tout imbécile a de la raison ; donnez-lui les


prémisses, il tirera la conséquence.
Arthur Schopenhauer ; De la quadruple racine du
principe (1813)

On allège les maux en les supportant en commun.


Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

La vie n'est jamais belle, seules les images de la vie


sont belles.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes (1788-1860)
Ce n'est le plus souvent que la perte des choses qui
nous en enseigne la valeur.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

L'essentiel pour le bonheur de la vie, c'est ce que l'on


a en soi-même.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Il ne faut pas empiéter sur l'avenir en demandant


avant le temps ce qui ne peut venir qu'avec le temps.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Mieux vaut manifester sa raison par tout ce que l'on


tait que par ce qu'on dit.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Tout pour moi, rien pour les autres, voilà la devise de


l'égoïste.
Arthur Schopenhauer ; Le fondement de la morale
(1841)

Tout égoïste fait de lui-même le centre de l'univers.


Arthur Schopenhauer ; Le fondement de la morale
(1841)

La dissimulation est innée chez la femme, chez la


plus fine comme chez la plus sotte.
Arthur Schopenhauer ; Essai sur les femmes (1819)

La vérité n'est pas une fille qui saute au cou de qui ne


la désire pas.
Arthur Schopenhauer ; Le monde comme volonté et
comme représentation (1819)

Très peu de gens savent réfléchir, mais tous veulent


avoir des opinions.
Arthur Schopenhauer ; L'art d'avoir toujours raison
(1831)

Exiger l'immortalité de l'individu, c'est vouloir


perpétuer une erreur à l'infini.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes (1788-1860)

Dégoûté de l'un nous en louons un autre, jusqu'au


moment où celui-ci nous inspire le même sentiment.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie - 1886;

S'il y avait un Dieu, je n'aimerais pas être ce Dieu, la


misère du monde me déchirerait le cœur.
Arthur Schopenhauer ; Parerga et paralipomena
(1851)

Les religions sont comme les vers luisants : pour


briller, il leur faut de l'obscurité.
Arthur Schopenhauer ; Parerga et paralipomena
(1851)
Si le bon Dieu a créé le monde au profit du diable, il
aurait mieux fait de s'abstenir.
Arthur Schopenhauer ; Parerga et paralipomena
(1851)

La haute opinion d'autrui s'obtient plus sûrement en


gardant un silence qu'en parlant.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

La vanité rend causeur ; l'orgueil, taciturne.


Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

La richesse est pareille à l'eau de mer : plus on en


boit, plus on a soif.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

On n'est libre qu'en étant seul.


Arthur Schopenhauer ; Aphorismes (1788-1860)

Plus un homme est bête et moins l'existence lui


semble mystérieuse.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes (1788-1860)

L'ignorance est la fille de la paresse.


Arthur Schopenhauer ; Aphorismes (1788-1860)
Tout enfant est dans une certaine mesure un génie, et
tout génie est en quelque façon un enfant.
Arthur Schopenhauer ; Du génie (1819)

Voleur un jour, voleur toujours.


Arthur Schopenhauer ; Essai sur le libre arbitre (1839)

Le besoin sexuel est le plus violent de nos appétits :


le désir de tous nos désirs.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes (1788-1860)

Les femmes se partagent en femmes trompées et en


femmes trompeuses.
Arthur Schopenhauer ; Essai sur les femmes (1819)

L'orgueil à bon marché, c'est l'orgueil national.


Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Le sommeil est pour l'ensemble de l'homme ce que le


remontage est à la pendule.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

La modestie est une vertu inventée principalement à


l'usage des coquins.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

L'éloignement et la longue absence nuisent à toute


amitié.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Le monde dans lequel chacun vit dépend de la façon


de le concevoir.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

On porte ses défauts comme on porte son corps, sans


le sentir.
Arthur Schopenhauer ; La vie et la mort (1858)

Le sommeil est un emprunt fait à la mort.


Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Les femmes sont comme des miroirs, elle


réfléchissent mais ne pensent pas.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes (1788-1860)

Cent fous mis en un tas ne font pas encore un homme


raisonnable.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Les deux plus grands ennemis du bonheur sont la


douleur et l'ennui.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)
Les amis se disent sincères, or ce sont les ennemis
qui le sont.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Chacun est enfermé dans sa conscience comme dans


sa peau.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes (1788-1860)

Vaincre des obstacles est la plénitude de la


jouissance dans l'existence humaine.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Entre les désirs et leurs réalisations s'écoule toute la


vie humaine.
Arthur Schopenhauer ; Le monde comme volonté et
comme représentation (1819)

L'égoïsme régit le monde.


Arthur Schopenhauer ; Aphorismes (1788-1860

Le destin mêle les cartes et nous jouons.


Arthur Schopenhauer ; Aphorismes (1788-1860)

Mieux vaut être seul que parmi les traîtres !


Arthur Schopenhauer ; Le sens du destin (2009)

Tout ce qui est exquis mûrit lentement.


Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Attribuer une haute valeur à l'opinion des hommes,


c'est leur faire trop d'honneur.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Chaque matin est une petite jeunesse, chaque


coucher avec sa nuit de sommeil une petite mort.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

La richesse est comme de l'eau salée : plus on en


boit, plus elle altère.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Dans l'âge mûr, on s'entend mieux à se garder contre


le malheur, dans la jeunesse à le supporter.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Chaque journée est une petite vie, chaque réveil et


chaque lever une petite naissance.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

L'homme ordinaire ne se préoccupe que de passer le


temps, l'homme de talent que de l'employer.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Le matin, c'est la jeunesse du jour : tout y est gai, frais


et facile.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Le fou court après les plaisirs de la vie et trouve la


déception ; le sage évite les maux.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

L'essentiel pour le bonheur de la vie, c'est ce que l'on


a en soi-même.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

Qui critique les autres travaille à son propre


amendement.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes sur la sagesse
dans la vie (1886)

La femme est un animal à cheveux longs et à idées


courtes.
Arthur Schopenhauer ; Aphorismes (1788-1860)

Les 40 citations de George Bernard Shaw :

La peur pousse les hommes à n'importe quelle


décision extrême.
George Bernard Shaw ; Sainte Jeanne (1924-1939)

Dire la vérité, c'est la plaisanterie la plus drôle du


monde.
George Bernard Shaw ; L'autre île de John Bull (1906)

Au Ciel, un ange n'a rien d'exceptionnel.


George Bernard Shaw ; Maximes pour
révolutionnaires (1905)

Quand un imbécile fait quelque chose dont il a honte,


il déclare toujours que c'est son devoir.
George Bernard Shaw ; César et Cléopâtre (1898)

Liberté implique responsabilité ; c'est là pourquoi la


plupart des hommes la redoutent.
George Bernard Shaw ; Maximes pour
révolutionnaires (1905)

Il est dangereux d'être sincère, à moins d'être


également stupide.
George Bernard Shaw ; Bréviaire d'un révolutionnaire
(1929)

Le manque d'argent est la racine de tout mal.


George Bernard Shaw ; L'argent n'a pas d'odeur
(1892)

Le plus grand des maux et le pire des crimes, c'est la


pauvreté.
George Bernard Shaw ; Major Barbara (1905)

Le pire péché envers nos semblables n'est pas de les


haïr, mais d'être indifférent à leur égard.
George Bernard Shaw ; Le disciple du diable (1896)

Qui n'a jamais espéré ne peut désespérer.


George Bernard Shaw ; César et Cléopâtre (1898)

Ne fais pas aux autres ce que tu voudrais qu'ils te


fassent ; leurs goûts peuvent être différents.
George Bernard Shaw ; L'homme et le surhomme
(1903)

L'art du gouvernement consiste à organiser l'idolâtrie.


George Bernard Shaw ; L'homme et le surhomme
(1903)

La vie égalise tous les hommes ; la mort en révèle les


éminents.
George Bernard Shaw ; L'homme et le surhomme
(1903)

L'assassinat est la forme extrême de la censure.


George Bernard Shaw ; Maximes pour
révolutionnaires (1905)

Toutes les grandes vérités sont d'abord des


blasphèmes.
George Bernard Shaw ; Annajanska (1919)

Les gens du commun ne prient guère, ils mendient


uniquement.
George Bernard Shaw ; Mésalliance (1910)

Ce n'est pas l'incrédulité qui est dangereuse dans


notre société, c'est la croyance.
George Bernard Shaw ; Androclès et le lion (1912)

Le secret du succès est d'offenser le plus grand


nombre possible de gens.
George Bernard Shaw ; Maximes pour
révolutionnaires (1905)

Il est bien assez temps de penser à l'avenir quand il


n'y a plus d'avenir.
George Bernard Shaw ; Pygmalion (1912)

Quand on ne peut pas apprécier ce qu'on a, il vaut


mieux avoir ce qu'on peut apprécier.
George Bernard Shaw ; Pygmalion (1912)

La fidélité n'est pas plus naturelle à l'homme que la


cage au tigre.
George Bernard Shaw ; L'homme et le surhomme
(1903)

Celui qui peut, agit ; celui qui ne peut pas, enseigne.


George Bernard Shaw ; Maximes pour
révolutionnaires (1905)

La règle d'or, c'est qu'il n'y a pas de règles d'or.


George Bernard Shaw ; Maximes pour
révolutionnaires (1905)

La haine, c'est la vengeance du poltron.


George Bernard Shaw ; Major Barbara (1905)

Le premier amour réclame un peu de sottise, et


beaucoup de curiosité.
George Bernard Shaw ; La seconde ile de John Bull
(1904)

L'hypocrisie est l'hommage que la vérité paie à


l'erreur.
George Bernard Shaw ; Bréviaire d'un révolutionnaire
(1929)

Rien ne s'est jamais accompli grâce à un homme


raisonnable.
George Bernard Shaw ; Bréviaire d'un révolutionnaire
(1929)

Grattez un Anglais, et vous trouverez un protestant.


George Bernard Shaw ; Sainte Jeanne (1924-1939)

Il est beaucoup plus dangereux d'être un saint qu'un


conquérant.
George Bernard Shaw ; Sainte Jeanne (1924-1939)

Le silence est l'expression la plus parfaite du mépris.


George Bernard Shaw ; L'homme et le surhomme
(1903)

La modestie n'est pas une vertu, seulement de la


prudence.
George Bernard Shaw ; L'homme et le surhomme
(1903)

La solitude de Dieu est sa force.


George Bernard Shaw ; Sainte Jeanne (1924-1939)

À quoi sert l'argent s'il faut travailler pour en avoir ?


George Bernard Shaw ; L'homme et le surhomme
(1903)

La pitié, c'est l'éboueur de la misère.


George Bernard Shaw ; Maximes pour
révolutionnaires (1905)

L'indépendance vaut bien que l'on supporte la


solitude.
George Bernard Shaw ; Mes inscriptions (1943-1944)

Créer la vie, c'est se créer des ennuis.


George Bernard Shaw ; Pygmalion (1912)

Qu'est-ce que la vie, sinon une série de folies


inspirées ?
George Bernard Shaw ; Pygmalion (1912)

Un miracle, c'est un événement qui crée la foi.


George Bernard Shaw ; Sainte Jeanne (1924-1939)

Le sacrifice de soi permet de sacrifier les autres sans


rougir.
George Bernard Shaw ; Maximes pour
révolutionnaires (1905)

Il n'y a pas d'amour plus sincère que celui de la bonne


chère.
George Bernard Shaw ; L'homme et le surhomme
(1903)

Les 59 citations de Sénèque :

Toute la vie de certains hommes se passe dans une


éternelle indécision.
Sénèque ; De la tranquillité de l'âme - Ier siècle.

Pour punir les délits et les crimes, il ne faut pas un


juge irrité : l'homme qui punit doit être calme comme
la loi, puisque la punition n'est utile qu'autant qu'elle
est décernée avec jugement.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

La joie de l'âme fait le beau jour de la vie en quelque


saison que l'on soit.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

Le Temps n'est qu'un instant présent, qui oublie le


passé ne saurait comprendre l'avenir.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

L'homme est une lampe que le Temps allume, et


qu'un souffle peut éteindre à tout moment.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

L'accomplissement de nos plus grands désirs est


souvent la source de nos plus grandes peines.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

On peut tout ce qu'on veut quand on sait qu'on ne


veut que ce qu'on doit.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

On peut briser l'entêté, mais non le faire plier.


Sénèque ; Thyeste - env. 60 ap. J.-C.

L'avarice ravit aux autres pour se refuser à elle-


même.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

Une femme qui s'aime trop aime fort peu son mari.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

L'homme n'apprend à se taire qu'à l'école du malheur.


Sénèque ; Thyeste - env. 60 ap. J.-C.

Les misères de la vie enseignent l'art du silence.


Sénèque ; Thyeste - env. 60 ap. J.-C.

Pour faire taire autrui, commence par te taire.


Sénèque ; Hippolyte - env. 64 ap. J.-C.

Un bienfait est sans charme si le bienfaiteur l'a retenu


longtemps dans sa main.
Sénèque ; Beneficiis - env. 90 ap. J.-C.

Erreur n'est pas crime.


Sénèque ; Hercules Œtaeus - env. 55 ap. J.-C.

Il n'y a pas d'animal plus morose, et qu'il faille traiter


avec plus d'art que l'homme.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

On finit par croire aux éloges que l'on achète ou que


l'on se fait.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

L'ingrat ne jouit qu'une fois du bienfait ; l'homme


reconnaissant en jouit toujours.
Sénèque ; Les bienfaits - env. 54 ap. J.-C.

L'amour ressemble à l'amitié : il en est, pour ainsi dire,


la folie.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.
L'économie est la mère de la libéralité.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

L'ambition ne connaît point de bornes : elle craint


autant de voir quelqu'un devant elle que derrière.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

La vraie bonté est invincible, parce qu'elle ne se lasse


jamais.
Sénèque ; Les bienfaits - env. 54 ap. J.-C.

Il y a peu d'hommes capables de faire de bonnes


actions sans témoins.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

Évitons les gens moroses qui se chagrinent de tout, et


pour qui tout est un sujet de plainte.
Sénèque ; De la tranquillité de l'âme - Ier siècle.

Le vice est un mal contagieux.


Sénèque ; De la tranquillité de l'âme - Ier siècle.

Quel bonheur de rencontrer des cœurs qui charment


nos ennuis par les agréments de leur conversation !
Sénèque ; De la tranquillité de l'âme - Ier siècle.

La puissance d'action doit toujours l'emporter sur la


force de résistance.
Sénèque ; De la tranquillité de l'âme - Ier siècle.
Il faut naître ou monarque ou fou.
Sénèque ; L'Apocoloquintose du divin Claude - env.
55 ap. J.-C.

Le coq est roi sur son fumier.


Sénèque ; L'Apocoloquintose du divin Claude - env.
55 ap. J.-C.

Il y a autant de cruauté à pardonner à tous qu'à


n'épargner personne.
Sénèque ; Sur la clémence - env. 54 ap. J.-C.

La vraie récompense des bonnes actions consiste à


les avoir faites.
Sénèque ; Sur la clémence - env. 54 ap. J.-C.

L'excès de la prospérité fait naître l'avidité.


Sénèque ; Sur la clémence - env. 54 ap. J.-C.

Personne ne peut porter longtemps le masque.


Sénèque ; Sur la clémence - env. 54 ap. J.-C.

Personne ne peut avoir une vie tranquille qui se met


trop en peine de l'avoir longue.
Sénèque ; Épître à Lucilius - env. 64 ap. J.-C.

Le mal n'est jamais grand quand c'est le dernier qui


doit arriver.
Sénèque ; Épître à Lucilius - env. 64 ap. J.-C.
La véritable joie consiste dans le règlement des
passions.
Sénèque ; Épître à Lucilius - env. 64 ap. J.-C.

Il faut éviter la singularité, et se conformer à la


coutume.
Sénèque ; Épître à Lucilius - env. 64 ap. J.-C.

Le pauvre n'est pas celui qui a peu de chose, mais


celui qui désire plus que ce qu'il a.
Sénèque ; Épître à Lucilius - env. 64 ap. J.-C.

Que notre vie se maintienne entre les bonnes mœurs


et la coutume.
Sénèque ; Épître à Lucilius - env. 64 ap. J.-C.

La vertu demande quelqu'un qui la dirige et la guide,


les vices s'apprennent sans maître.
Sénèque ; Questions naturelles - Ier s. ap. J.-C.

Le vrai calme est celui de la bonne conscience.


Sénèque ; Pensées et morales - Ier s. ap. J.-C.

Le succès fait paraître honnêtes certains crimes.


Sénèque ; Phèdre - env. 64 ap. J.-C.

C'est une grande servitude qu'une grande carrière.


Sénèque ; Consolation à Polybe - env. 60 ap. J.-C.

Le plus grand empêchement à la vie, c'est l'attente


que tient en suspens le lendemain.
Sénèque ; De la brièveté de la vie - env. 49 ap. J.-C.

Le témoin, en se parjurant ouvertement, empêche


qu'on n'ajoute foi aux témoins véridiques.
Sénèque ; Les bienfaits - env. 54 ap. J.-C.

La servitude la plus gênante de la grandeur est de ne


pouvoir en descendre.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

Aucun de ceux qui disent du mal de la mort n'en a fait


l'épreuve.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

Il y a une manière noble d'être pauvre, et qui ne la


connaît pas, ne saurait être riche.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

La vie de l'homme est une montre sans aiguille où l'on


peut lire toutes les heures marquées, mais nul homme
ne peut savoir sur laquelle de toutes sonnera l'heure
de notre mort.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.

Toutes consolations qu'on peut nous donner sont


inutiles si nous ne sommes disposés à les recevoir.
Sénèque ; Fragments - Ier siècle.
Les 53 citations de Socrate :

La liberté consiste à travailler quand on veut, et à ne


pas travailler quand on ne veut pas.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Être sage dans la prospérité, c'est savoir marcher sur


la glace.
Socrate ; Sentences - Ve s. av. J.-C.

Il vaut mieux obéir aux lois qu'aux hommes.


Socrate ; Sentences - Ve s. av. J.-C.

Si la mort était la fin de tout, ce serait un grand


avantage pour les méchants.
Socrate ; Sentences - Ve s. av. J.-C.

L'homme a besoin d'un Dieu, s'il ne le voit au ciel, il


s'en fait un sur la terre.
Socrate ; Sentences - Ve s. av. J.-C.

L'homme doit apprendre avant tout les moyens de


faire le bien et d'éviter le mal.
Socrate ; Sentences - Ve s. av. J.-C.

L'amour seul connaît le secret de s'enrichir en


donnant.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Le bonheur, c'est le plaisir sans remords.


Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Les peines de la vie doivent nous consoler de la mort.


Socrate ; Discours de morale - Ve s. av. J.-C.

La superstition suit l'orgueil, et lui obéit comme à son


père.
Socrate ; Discours de morale - Ve s. av. J.-C.

La mort n'est qu'un épouvantail.


Socrate ; Discours de morale - Ve s. av. J.-C.

Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.


Socrate ; Discours de morale - Ve s. av. J.-C.

Le loisir est le meilleur des biens.


Socrate ; Discours de morale - Ve s. av. J.-C.

Haïr et harceler la vertu, c'est abjurer tout espoir de


salut.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Tout entretien sur la musique doit se terminer à


l'amour du beau.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

En toutes choses on doit agir dans la vue du bien.


Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Tout ce qu'on m'a enseigné, toutes les sciences


humaines que j'ai étudiées et approfondies, toutes les
recherches enfin que j'ai faites sur le principe et
l'essence des choses, ne m'ont servi qu'à savoir que
je ne sais rien.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Un des préceptes les plus important de la sagesse est


de se connaître soi-même.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Des choses, les unes sont au-dessus de nous, les


autres sont indifférentes pour nous.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Voulez-vous voir un fou ? Prenez un miroir.


Socrate ; Proverbes grecs - Ve s. av. J.-C.

Tant vente qu'il pleut.


Socrate ; Proverbes grecs - Ve s. av. J.-C.

Le temps malgré tout a trouvé la solution malgré toi.


Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Il est plus malheureux de commettre une injustice que


de la souffrir.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Ce qui fait l'homme, c'est sa grande faculté


d'adaptation.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.
Être philosophe ne consiste pas à savoir beaucoup de
choses, mais à être tempérant.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

On ne peut rien faire de bon et d'honnête sans la


vertu.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Il n'est pas difficile de louer les Athéniens chez les


Athéniens.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Connais-toi toi-même.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Un homme qui a faim n'examine pas la sauce.


Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Il n'y a point de travail honteux.


Socrate ; Discours de morale - Ve s. av. J.-C.

Évitez de vous mêler des affaires publiques.


Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Il n'existe point pour l'homme de bien plus précieux


que sa santé.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Qui sait se passer du superflu est le plus proche des


dieux.
Socrate ; Discours de morale - Ve s. av. J.-C.

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être


vécue.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Nos expressions doivent toujours être le miroir de nos


pensées.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Être homme de bien et ne pas chercher à le paraître,


c'est le vrai chemin de la gloire.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Les bienfaits que nous avons reçus de nos parents


sont les plus grands de tous.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Vous pourrez cacher aux autres vos actions


répréhensibles, mais jamais à vous-même.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre.


Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

La sagesse commence dans l'émerveillement.


Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Le plus court chemin de l'honneur est d'être ce qu'on


désire de paraître.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

La femme est la source de tout mal.


Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Il faut craindre l'amour d'une femme plus que la haine


d'un homme.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse,


vous serez heureux ; et si vous tombez sur une
mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est
excellent pour l'homme.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Les jeunes gens qui cherchent à se marier


ressemblent aux poissons qui jouent devant la nasse
du pêcheur. Tous se hâtent et se pressent pour y
entrer, tandis que les malheureux qu'elle retient font
de vains efforts pour en sortir.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Si un âne te donne un coup de pied, ne lui rend pas.


Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Mieux vaut réflexion que colère sans raison.


Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Rien n'est plus difficile que la jeunesse.


Socrate ; Sentences - Ve s. av. J.-C.

On compte plus facilement ses moutons que nommer


ses amis.
Socrate ; Le monde grec - Ve s. av. J.-C.

Il faut être deux pour se quereller.


Socrate ; Sentences - Ve s. av. J.-C.

Les 60 citations de Sophocle :

Quand on a mal agi, on perd jusqu'à l'espoir qui


donne du courage.
Sophocle ; Les Trachiniennes - Ve s. av. J.-C.

Il faut attendre le terme d'une vie avant d'affirmer


qu'elle fut heureuse ou malheureuse.
Sophocle ; Les Trachiniennes - Ve s. av. J.-C.

Le mauvais exemple est contagieux.


Sophocle ; Électre - Ve s. av. J.-C.

Les gains honteux ont perdu plus de gens qu'ils n'en


ont sauvé.
Sophocle ; Antigone - Ve s. av. J.-C.

N'ajoutez pas à vos maux un remède pire que le mal.


Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.
À force de parler, qu'on plaise ou déplaise, on force le
silence le plus résolu.
Sophocle ; Œdipe à Colone - Ve s. av. J.-C.

C'est dans les accalmies surtout qu'il est prudent de


veiller au grain.
Sophocle ; Philoctète - Ve s. av. J.-C.

Qui juge lentement juge sûrement.


Sophocle ; Œdipe roi - Ve s. av. J.-C.

Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient


en est une autre.
Sophocle ; Œdipe à Colone - Ve s. av. J.-C.

Un chef avisé montre sa force et dissimule ses points


faibles.
Sophocle ; Œdipe à Colone - Ve s. av. J.-C.

D'un fâcheux emportement, rien ne peut naître que de


fâcheux.
Sophocle ; Œdipe à Colone - Ve s. av. J.-C.

Le sort qui vous emporte, il faut le porter


courageusement.
Sophocle ; Œdipe à Colone - Ve s. av. J.-C.

il n'y a pas au monde de pire malheur que la


servitude.
Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.
Contempler sa propre misère, lorsqu'on ne peut s'en
prendre qu'à soi, exaspère la douleur.
Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

Un trop grand silence me paraît aussi lourd de


menaces qu'une explosion de cris inutiles.
Sophocle ; Antigone - Ve s. av. J.-C.

Quiconque a répondu par l'offense à l'offense n'a


point à redouter la vindicte du ciel, quiconque se voit,
pour prix d'une imposture, infliger un affront, ne reçoit
que son dû.
Sophocle ; Œdipe à Colone - Ve s. av. J.-C.

L'intelligence partout est souveraine.


Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

Les mauvais desseins se trahissent dans les paroles.


Sophocle ; Œdipe à Colone - Ve s. av. J.-C.

Contre la nécessité la lutte est sans espoir.


Sophocle ; Antigone - Ve s. av. J.-C.

Avec l'appui des grands, le faible devient fort, et le


grand s'élève avec l'aide des petits.
Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

Le mal qu'on dit trouve aisément des crédules, et


chacun prend du plaisir à l'entendre.
Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.
Un seul jour abaisse ou relève les grandeurs
humaines.
Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

Les dieux aiment les hommes modestes, et détestent


les méchants.
Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

Garde-toi de jamais outrager les dieux par des


paroles superbes.
Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

Il y a loin de parler beaucoup à parler avec


pertinence.
Sophocle ; Œdipe à Colone - Ve s. av. J.-C.

Il est doux de perdre la conscience de ses malheurs.


Sophocle ; Œdipe roi - Ve s. av. J.-C.

Tout est possible quand un dieu s'en mêle.


Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

Il n'est pas de fléau plus pernicieux que l'imprudence.


Sophocle ; Antigone - Ve s. av. J.-C.

Un mort n'a pas besoin d'être tué deux fois.


Sophocle ; Antigone - Ve s. av. J.-C.

Il en va toujours de même : chacun ne travaille que


pour soi.
Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

Qui a le droit avec soi peut aller le front haut.


Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

C'est folie d'entreprendre plus qu'on ne peut.


Sophocle ; Antigone - Ve s. av. J.-C.

Présent d'ennemi, présent de malheur.


Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

Quand le malheur s'éloigne, l'esprit s'en détache.


Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

Je préfère encore un échec honorable à une lâche


victoire.
Sophocle ; Philoctète - Ve s. av. J.-C.

Il n'est pire ennemi qu'une lâche réflexion.


Sophocle ; Électre - Ve s. av. J.-C.

Aux natures généreuses, ce qui fait honte fait horreur,


ce qui est noble est glorieux.
Sophocle ; Philoctète - Ve s. av. J.-C.

Le ressentiment ne sert de rien dans le malheur.


Sophocle ; Œdipe à Colone - Ve s. av. J.-C.

Un bien acquis par fraude ne profite jamais


longtemps.
Sophocle ; Œdipe à Colone - Ve s. av. J.-C.

Je suis un homme, et je ne puis compter sur le jour


qui doit suivre.
Sophocle ; Œdipe à Colone, 568 - Ve s. av. J.-C.

Les parents doivent seuls être témoins des maux d'un


parent.
Sophocle ; Œdipe roi, 1430 - Ve s. av. J.-C.

Plus faibles sont les risques, meilleure est l'entreprise.


Sophocle ; Philoctète - Ve s. av. J.-C.

Ô mon fils, sois un jour plus heureux que ton père.


Quant au reste, avec honneur, tu peux lui ressembler.
Sophocle ; Ajax, 550-551 - Ve s. av. J.-C.

La parure des femmes, femme, c'est le silence.


Sophocle ; Ajax, 293 - Ve s. av. J.-C.

Qui n'a pas peur d'agir ne craint pas une parole.


Sophocle ; Œdipe roi, 297 - Ve s. av. J.-C.

Quoi de plus agréable que de rire aux dépens d'un


ennemi ?
Sophocle ; Ajax - Ve s. av. J.-C.

Pour agir avec prudence, il faut savoir écouter.


Sophocle ; Œdipe à Colone - Ve s. av. J.-C.
L'argent, ah ! maudite engeance, fléau des humains !
Sophocle ; Antigone - Ve s. av. J.-C.

Je n'ai point d'amour pour qui ne m'aime qu'en


paroles.
Sophocle ; Antigone - Ve s. av. J.-C.

Ce qu'on garde pour soi, le mal comme le bien, ne


risque pas d'être mal jugé.
Sophocle ; Les Trachiniennes - Ve s. av. J.-C.

Les 91 citations de Pierre-Jules Stahl :

Les serments des femmes, c'est sur le vent, c'est sur


l'eau rapide qu'ils sont écrits.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Quand une femme qui peut encore être compromise


vous donne son portrait, cela veut dire qu'elle vous le
prête. Soyez assuré qu'elle vous le redemandera le
jour où elle vous reprendra l'original.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

La patience se moque du temps.


Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)
La naïveté n'est qu'une qualité relative dans les
femmes, car elle n'exclut chez elles aucun défaut. Il
est telle femme, vicieuse et naïve à la fois, dont sa
naïveté même fait un monstre. Elle a le bénéfice de
ses vices sans en avoir la conscience et fait ainsi le
mal avec enjouement. Une femme naïve et mauvaise
n'est donc pas seulement une méchante femme, c'est
un être pervers, elle a l'ingénuité du vice, et le vice de
l'ingénuité.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

On peut être une très jolie femme sans avoir la


moindre beauté.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

La femme jalouse est l'ennemie du talent, de la gloire,


de l'honneur et du bonheur de l'homme qu'elle aime ;
elle est l'ennemie de sa vie même, car sa mort seule
peut la rassurer.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

La richesse d'une femme, sa naissance, son état dans


le monde ne sont appréciés autant qu'elle les
apprécie elle-même que par ses domestiques, et ne
lui assurent de supériorité qu'à leurs yeux.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)
L'indifférence qui succède à l'amour dans le cœur
d'une femme, est presque toujours sans appel.
L'homme qu'une femme a cessé d'aimer ne devient
pas seulement pour elle un étranger, un inconnu, c'est
un mort dont elle aurait toujours ignoré l'existence.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Il y a des hommes que fait souffrir la présence d'une


femme autrefois aimée ; ils fuient ce souvenir d'un
passé disparu, il leur serait douloureux de se
retrouver sans nécessité devant un témoin de leur
propre fragilité. Peu de femmes ont cette délicatesse.
Quand elles sont assurées qu'elles ont eu affaire à un
galant homme, à un homme discret, elles ne feraient
point un pas pour l'éviter. Il semble que le présent ait
toujours le droit de les absorber complètement.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

L'imprévoyance est un des défauts les plus


caractérisés des femmes. La cigale de la fable en
remontrerait à la plupart d'entre elles en ce qui
concerne la prévision de l'avenir. Tout entières aux
soins du présent, il est leur seul souci. Les plus
avides, celles dont la rencontre est pour leur prochain
tout aussi dangereuse que celle d'une bande de
voleurs, qui s'abattent sur la fortune d'un homme
comme des sauterelles sur un champ, comme l'oiseau
de proie sur un cadavre, celles-là mêmes, celles-là
surtout n'ont aucune prévoyance du lendemain. Les
plus illustres parmi ces détrousseuses de grand
chemin, après avoir tenu des fortunes dans leurs
mains, meurent sur la paille ou à l'hôpital. La fourmi
est à l'état d'infime exception parmi elles. Est-ce une
loi de la Providence qui veut que le bien mal acquis
ne profite pas ?
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Hélas ! Quel est le devoir qu'on n'a pas renié pour une
femme ? Quel est le parjure qui n'est pas sorti d'une
poitrine humaine pour une femme ? Quel est le crime
que la folie de l'homme n'a pas commis pour une
femme ? À quoi une femme n'a-t-elle pas été préférée
? Combien en est-il qui ont vu à leurs pieds, sous
leurs pieds, les dons de la jeunesse, les richesses de
l'âge mûr et la dignité même de la vieillesse, et qui, au
lieu de les relever d'une main confuse et attendrie, les
y ont ingénument laissés, faisant sans remords litière
de tous ces biens perdus !
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

L'imagination des femmes est le plus puissant des


objectifs. Il peut faire d'un grain de sable une
montagne, d'un sot un grand homme, et d'un être
difforme un Antinoüs. C'est surtout chez les femmes
que l'imagination est la folle du logis.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)
L'honneur de certaines femmes est, dit-on, un Argus
qui s'endort aisément à l'aide d'un peu d'encens, et
mieux encore avec une bonne infusion de poudre d'or.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Il n'y a pas de milieu entre l'amour et la haine d'une


femme.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Le moine et la femme sont les deux griffes du diable.


Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Défie-toi de la froideur des femmes, il n'y a rien qui


fonde plus vite que la glace.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Il y a des femmes froides, il n'en est pas


d'incombustibles.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Le bonheur des trois quarts des hommes se fait de la


fausseté des femmes.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Quoi de plus fort qu'une faible femme !


Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Une campagne suffit pour faire d'une ingénue un


général expérimenté.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

L'esprit des femmes a toutes sortes de rapports avec


le diamant. Il est fin, il est précieux ; il a mille feux,
mille étincelles ; il a des facettes qui rayonnent dans
toutes les directions ; il éblouit enfin et se trahit même
dans l'ombre dès que la plus petite ouverture lui est
faite. Il ne peut pas rester dans un tiroir, il faut qu'il se
montre, et c'est cette nécessité où il semble être de se
faire voir qui explique la plupart des sottises célèbres
qu'ont pu faire et dire les femmes d'esprit de tous les
temps, depuis Eve et Pandore, qui n'étaient sottes ni
l'une ni l'autre assurément.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

L'esprit, chez une femme, est rarement l'interprète de


la bonté.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Le roc est moins dur que la femme sans cœur.


Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)
Une femme se donne à vous tout entière, et vous
dupe.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Une femme voit tout, même ce qu'elle ne regarde pas.


Il n'y a pas de femmes distraites.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Le dédain des femmes ressemble souvent à celui du


renard pour les raisins.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Il n'y aurait pas grand mal à aimer un peu trop les


femmes en général. Le vrai danger, c'est qu'on en
vient toujours à en préférer une.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

L'objet du culte de la femme, c'est la femme.


Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Le lierre ne s'attache pas plus fortement à l'ormeau


qu'une femme à l'amant sur lequel on la contrarie.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)
Rien de plus curieux à observer que l'attention à la
fois inquiète et patiente avec laquelle la femme laide
se fait le témoin, le confident, le complice, le
complaisant d'abord, et puis bientôt l'inquisiteur
impitoyable et le tyran de la jolie femme qui a commis
la faute de se mettre dans sa main.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Toutes les femmes sont très charitables, il n'en est


pas une qui ne prenne volontiers cent francs à son
mari pour donner dix francs aux pauvres.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Le célibat de la femme est plus contraire encore au


vœu de la nature que celui de l'homme. Ôter à la
femme d'être mère, c'est la déposséder de ce qui,
dans la famille humaine, assure sa supériorité en un
point sur l'homme. La femme la plus tombée a cette
ressource de pouvoir être une mère sublime.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

La caresse trompeuse a été inventée par la femme.


Quand les femmes se caressent, elles s'égratignent.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

La femme boudeuse est un cigare qui, au lieu de


brûler, se charbonne.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Il pleut dans la maison de la femme boudeuse. Tout


est vapeur froide et humidité autour d'elle.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

L'humeur d'une femme qui boude est comme l'eau


dans les commencements de gelée, quand la glace
est assez forte pour arrêter la navigation d'un fleuve,
et pas assez pour porter.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Je crois fermement que, si l'on aimait une bossue, on


ne verrait pas sa bosse, cette bosse fût-elle grosse
comme une montagne. Et l'on demande pourquoi
l'amour a un bandeau !
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

C'est toujours aux dépens de quelqu'un que les


femmes sont bonnes.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Les femmes à qui poussent des moustaches


commencent par en rire, mais elles finissent par en
pleurer.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Hélas ! que de haine dans certains baisers !


Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Une femme qui n'est que coupable, et non corrompue,


doit, entre son amant et son mari, éprouver
alternativement de l'aversion pour l'un et pour l'autre.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Les femmes, ces femmes si légères en apparence,


ont un tel empire sur elles-mêmes, qu'il en est qui
sont parvenues à cacher à leur mari pendant toute sa
vie l'aversion qu'il leur inspirait. Effort sublime ou
perversité profonde, suivant que cette dissimulation
avait une bonne ou une mauvaise cause.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Les femmes fuient l'autorité tout en l'aimant. L'homme


qui ne domine pas une femme n'a jamais été aimé
d'elle.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Dans le mariage ou dans l'amour, l'autorité appartient


à celui qui est le plus aimé.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)
La femme qui se donne à l'assiduité me rappelle les
prix de sagesse qui, dans les collèges, se donnent
souvent au plus bête.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

L'amour-propre est quelquefois plus fidèle que


l'amour.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

L'amour platonique n'est que le commencement, que


l'exorde de l'amour. Le platonisme se compose de la
peur et du respect qu'inspire d'abord l'objet aimé.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

L'amitié d'une femme pour un homme est souvent de


l'amour qui ne se montre que de profil.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Les femmes qui ont beaucoup d'amis ont presque


toujours eu beaucoup d'amants. Néanmoins, il est des
femmes qui ont trouvé le secret, ayant eu beaucoup
d'amants, de ne pas garder un ami : condamnez
celles-là sans hésiter.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Entre hommes et femmes, les amitiés désintéressées


ne se font guère que des débris, que des restes de
l'amour.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

À l'instar de leur sainte patronne, les aimables Vénus


de nos jours ont aussi le pigeon pour oiseau favori,
seulement elles, les femmes, elles l'aiment à leur
manière, elles le plument.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

L'affection est entre l'amour et l'attachement. C'est ce


qui reste de l'amour, un peu plus que de l'amitié, un
peu moins que du sentiment. Une femme a de
l'affection pour un homme qu'elle n'aime plus, mais
qui lui plaît encore.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Où commence l'adultère ? Quel est le premier


symptôme de l'infidélité ? Est-ce alors qu'une femme
cherche à son mari des défauts qu'il n'a pas, ou
quand elle découvre dans celui qui va être son rival
des qualités qu'il n'aura jamais ?
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Il est telle femme qui, dans une heure d'égarement, a


oublié ses devoirs sans avoir pour cela cessé de les
aimer, et qui trompe son mari en détestant son amant.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Une femme d'esprit peut aimer à être louée, une sotte


seule peut supporter qu'on l'adule.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Les femmes ne savent pas tomber. Il en est peu qui


restent grandes dans l'abaissement. En revanche,
elles s'élèvent à merveille, et les plus humbles sont
bientôt égales aux fortunes les plus inattendues.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

On peut sans crainte abandonner aux femmes le soin


de faire le succès des livres où leur sexe est maltraité.
Ce n'est, de leur part, ni générosité, ni dédain. Ces
sortes de livres ne sont jamais pour leurs lectrices que
des miroirs où chacune ne voit que les défauts des
autres.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

La vertu d'une femme a quelquefois grande peine à


trouver un défenseur, les avocats se pressent d'office
autour de chacun de ses défauts.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)
Il y a plus de femmes sottes que de femmes bêtes.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

La femme la plus bête, si elle n'est pas amoureuse, a


toujours plus d'esprit que l'homme qui l'aime.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Les hommes donnent, prêtent, ou supposent tout à


une jolie femme, même l'esprit qu'elle n'a pas. Ils ont
raison : rien n'est plus choquant que la bêtise avérée
d'une jolie figure.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Une jolie femme n'est jamais bête pour les hommes,


elle a toujours le premier esprit qu'ils demandent à
une femme : celui d'être jolie. Il faudrait qu'une bêtise
fût plus grosse qu'une maison, pour qu'un homme la
vit sortir d'une jolie bouche, éclairée de jolies dents
entre deux lèvres bien roses.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

On peut tout dire à une femme d'esprit quand on sait


parler et se taire.
Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les
femmes d'esprit (1855)

Les riches ne font que donner, mais les pauvres


partagent.
Pierre-Jules Stahl ; Histoire d'un lièvre (1840)

Tout doit se faire pour le plaisir qu'on y trouve.


Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un
pingouin (1841)

Un commencement d'affection n'est que le regret


d'avoir mal fait.
Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un
pingouin (1841)

Il n'y a rien au monde qui vaille mieux qu'un bon


somme.
Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un
pingouin (1841)

À force de méditer on finit par s'endormir.


Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un
pingouin (1841)

Il faut se défier de son premier mouvement, et avant


d'agir réfléchir.
Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un
pingouin (1841)

L'habitude d'être seul rend maussade.


Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un
pingouin (1841)
Pour être heureux, il faut préférer les nuages au soleil.
Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un
pingouin (1841)

En amour on finit toujours par y voir trop clair.


Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un
pingouin (1841)

Ô mon premier amour ! combien il m'en coûta !


Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un
pingouin (1841)

Avant de donner son cœur, on ne ferait pas mal d'y


regarder à deux fois.
Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un
pingouin (1841)

L'habitude du malheur finit par rendre ingénieux à s'en


consoler.
Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un
pingouin (1841)

Les 30 citations de Philip Dormer Stanhope :

Sans la politesse, aucune qualité ne peut paraître


dans son jour le plus favorable.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Il est impossible de vivre dans le monde sans une


indulgence complaisante sur les faiblesses d'autrui.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Exposez toujours votre opinion avec modestie, c'est le


seul moyen de convaincre.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Traitez les autres comme vous voudriez qu'ils vous


traitassent.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Tâchez, autant que vous pouvez, de ne fréquenter


que des personnes au-dessus de vous.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Après l'amitié d'un fourbe, il n'y a rien de plus


dangereux que de l'avoir pour ennemi.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Un homme qui prend un fourbe ou un sot pour ami a


dessein de cacher quelque mauvaise action.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

L'amitié ne produit jamais de bons fruits sans la


réciprocité.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Une injure est plus vite oubliée qu'une insulte.


Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)
Il n'y a rien que les gens supportent plus
impatiemment que le mépris.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

On oublie souvent les injures, mais le mépris ne se


pardonne jamais.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

L'argent, la cause de bien des maux, est aussi la


première cause de querelles entre parents et enfants.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

L'effronterie est l'avant-coureur de l'impertinence et de


la folie.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

L'assurance et l'intrépidité, sous l'apparence de la


modestie, ouvrent le chemin au mérite.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Une ferme résolution et de la persévérance


surmontent tous les obstacles.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Un jeune homme, qui entre dans le monde avec une


timidité réelle, n'a pas espérance d'y faire figure.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

On ne vaut dans ce monde que ce que l'on veut valoir.


Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)
Les femmes choisissent leurs favoris plus par l'oreille
que par leurs sens, ou même leur jugement.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

L'amour est une maladie comme la petite vérole, que


les hommes attrapent tôt ou tard.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Sans un Dieu pour l'avenir, la vie ne serait qu'une


mauvaise plaisanterie.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

La plus sûre compagnie de la vertu est la religion.


Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Les plaisirs honteux coûtent toujours davantage que


les plaisirs honnêtes.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Le mensonge est un vice de l'esprit et du cœur.


Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

Nous sommes redevables à l'imitation de plus de la


moitié de ce que nous sommes.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)

La justice doit être le principe invariable de tout


homme qui a de l'honneur ou de la prudence.
Philip Dormer Stanhope ; Lettres et pensées (1774)
Les 52 citations de Stendhal :

La louange fine et délicate ne peut avoir de grâce


qu'autant que la critique est permise.
Stendhal ; Lettre à M. R. C., le 4 septembre 1820.

Tout sentiment qu'on n'éprouve plus est un sentiment


dont on n'admet point l'existence.
Stendhal ; Filosofia nova (posthume, 1931)

Donner une âme à tout, c'est le secret des anciens.


Stendhal ; Filosofia nova (1931)

La méfiance une fois contractée, la faiblesse humaine


l'applique à tout.
Stendhal ; La Chartreuse de Parme (1939)

Il faut se faire un bonheur solitaire, indépendant des


autres.
Stendhal ; Lettre à sa sœur Pauline, le 30 avril 1807.

Tout ce qui hait la tyrannie le porte aux nues ; tout ce


qui vit de la tyrannie l'exècre et le calomnie.
Stendhal ; Rome, Naples et Florence (1817)

Un service en action, et non en paroles, c'est le plus


grand service possible.
Stendhal ; Lettre de Stendhal, le 14 mars 1836.
L'amour est le père des imprudences.
Stendhal ; Lettre de Stendhal, le 25 novembre 1835.

La vie est si courte qu'il ne faut pas se priver de tout


plaisir.
Stendhal ; Lettre de Stendhal, le 30 avril 1833.

Le meilleur secret pour ne jamais tomber, c'est de


rester toujours assis.
Stendhal ; Journal (1801-1817)

Pour qui a goûté de la profonde occupation d'écrire,


lire n'est plus qu'un plaisir secondaire.
Stendhal ; Journal (1801-1817)

La résignation douce et philosophique est la gaieté de


la vieillesse.
Stendhal ; Armance (1827)

État parfait et heureux que cette douce intimité qui fait


le charme de la vie.
Stendhal ; Armance (1827)

La politesse qui porte à préférer les autres à soi passe


pour faiblesse.
Stendhal ; Lettre à M. R. C., le 4 septembre 1820.

J'aime beaucoup la mauvaise compagnie, il y a plus


d'imprévu.
Stendhal ; Lettre à M. R. C., le 4 septembre 1820.
Ce qui est le plus indifférent au monde, c'est une jolie
femme française.
Stendhal ; Lettre à M. R. C., le 4 septembre 1820.

Ce qui charme un inconstant dans les voyages, c'est


qu'on ne revoit jamais ce qu'on a déjà vu.
Stendhal ; Lettre à M. R. C., le 4 septembre 1820.

Ma tête est une lanterne magique : Je m'amuse avec


les images, folles ou tendres, que mon imagination
me présente.
Stendhal ; Lettre à M. R. C., le 4 septembre 1820.

Le grand mal de la vie, c'est l'ennui.


Stendhal ; Lettre à M. R. C., le 4 septembre 1820.

Parler de soi est chose ridicule.


Stendhal ; Lettre à M. R. C., le 4 septembre 1820.

On gâte des sentiments tendres à les raconter en


détail.
Stendhal ; La vie d'Henry Brulard (1838)

La sensibilité n'exige pas heureusement de grands


efforts d'esprit ; même le plus plat des romanciers
parvient à vous arracher une larme.
Stendhal ; Mélanges d'art et de littérature (1867)

Il n'y a qu'une loi en sentiment, c'est de faire le


bonheur de ce qu'on aime.
Stendhal ; Journal (1801-1817)

Ce que j'aime du voyage, c'est l'étonnement du retour.


Stendhal ; Mémoires d'un touriste (1837)

Il n'y a point de vraie grandeur dans les arts sans


originalité.
Stendhal ; Vies de Haydn, Mozart et Métastase (1815)

Que sont les arts sans véritable passion dans le cœur


de l'artiste ?
Stendhal ; Vies de Haydn, Mozart et Métastase (1815)

Ou l'on est soi-même, ou l'on n'est rien.


Stendhal ; Vies de Haydn, Mozart et Métastase (1815)

Tous les arts sont fondés sur un certain degré de


fausseté.
Stendhal ; Vies de Haydn, Mozart et Métastase (1815)

Jamais une femme ne peut ressentir d'amitié pour une


autre femme du même âge qu'elle.
Stendhal ; Lamiel, VI (1889)

La cause de toutes mes folies : j'aime.


Stendhal ; Lettres de Stendhal, le 9 février 1830.

Faire l'amour à une femme ordinaire ? La seule idée


me révolte et j'en suis incapable.
Stendhal ; Lettres de Stendhal, le 30 juin 1819.
Faut-il se laisser mourir d'ennui par excès de
prudence ?
Stendhal ; Lettres de Stendhal, le 30 avril 1835.

Le seul malheur est de mener une vie ennuyeuse.


Stendhal ; Lettres de Stendhal, le 20 avril 1833.

L'amitié descend et ne remonte pas.


Stendhal ; Lettres de Stendhal, le 25 février 1833.

On ne se console pas des chagrins, on s'en distrait.


Stendhal ; Armance (1827)

Ce n'est pas tant d'être riche qui fait le bonheur, c'est


de le devenir.
Stendhal ; La vie de Rossini (1823)

Tout sentiment qu'on n'éprouve plus est un sentiment


dont on n'admet point l'existence.
Stendhal ; Filosofia nova (posthume, 1931)

Tuez toujours, Dieu reconnaîtra les siens.


Stendhal ; Mémoires d'un touriste (1837)

La vocation, c'est le bonheur d'avoir pour métier sa


passion.
Stendhal ; La vocation.

La politique dans une œuvre littéraire, c'est un coup


de pistolet au milieu d'un concert.
Stendhal ; La Chartreuse de Parme (1939)

Rien n'a jamais troublé la singulière amitié.


Stendhal ; Mémoires d'un touriste, Lyon 1837.

Prenez garde à vous ; si vous continuez à être de


bonne foi, nous allons être d'accord.
Stendhal ; Racine et Shakespeare (1825)

Toute sa vie avoir peur, n'est-ce pas du malheur ?


Stendhal ; Mémoires d'un touriste, Bourgogne 1838.

Ce n'est point par égotisme que je dis je ; c'est qu'il


n'y a pas d'autre moyen de raconter vite.
Stendhal ; Mémoires d'un touriste, Verrières (Sceaux)
1837.

Napoléon était sûr de l'amour des peuples ; jamais


avec lui la liberté n'eût été possible.
Stendhal ; Mémoires d'un touriste, Tarascon 1837.

Quand une femme prêche, elle parle d'amour.


Stendhal ; Mémoires d'un touriste, Genève 1837.

Dans tous les partis, plus un homme a d'esprit, moins


il est de son parti.
Stendhal ; La vie de Napoléon (1818)

Un peu de passion augmente l'esprit, beaucoup


l'éteint.
Stendhal ; La vie de Henry Brulard (1890 et 1949)

Le despotisme frappe le style de bêtise.


Stendhal ; Promenades dans Rome (1829)

Un fils est un créancier donné par la nature.


Stendhal ; Lucien Leuwen, Inachevé (1894 et 1926)

Il est difficile de ne pas s'exagérer le bonheur dont on


ne jouit pas.
Stendhal ; Journal (1801-1817)

Un roman est comme un archet, la caisse du violon


qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur.
Stendhal ; La vie d'Henry Brulard (1838)

Les 82 citations de Laurence Sterne :

La vie est trop courte, quand on s'aime, pour la


dépenser en de longues absences.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Un pardon accordé trop facilement occasionne la


répétition d'une faute.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme est une créature de peu de jours, et ses


jours sont remplis de trouble et d'amertumes.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)
La solitude est la mère de la sagesse.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'amitié est le baume de la vie.


Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Un cœur bon en réclame toujours un second, il languit


et se dessèche, s'il en est abandonné.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La meilleure façon d'augmenter son bonheur est de le


communiquer aux autres.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La récompense est inséparable de la bonne action.


Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme miséricordieux a toujours une larme de


tendresse prête à couler sur l'infortuné.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'espérance abrège et adoucit toutes les peines.


Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme, dans sa jeunesse, est une cire molle dont il


faut écarter avec soin le sceau de l'ignorance.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Une bonne conscience est pour l'homme ce qu'est le


berceau pour l'enfant.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

J'admire la philosophie de celui qui pardonne, mais


j'aime le caractère de celui qui sent.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Les franc-penseurs sont généralement ceux qui ne


pensent jamais.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Il ne faut dire son secret qu'à un homme sobre.


Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Les hommes sont comme les plantes : les unes


aiment le soleil, et les autres l'ombre.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Les bons écrits sont comparables au vin : le bon sens


en est la force, et l'esprit la saveur.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Le savoir est le dictionnaire des sciences, mais le bon


sens est leur grammaire.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme sobre, quand il s'est enivré, a la même


stupidité que l'ivrogne, quand il est sobre.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

On voit souvent le vice marcher en avant, tandis que


le mérite modeste chemine derrière.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'impôt n'est juste qu'autant que la nation consent à


s'y soumettre.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Le mensonge est la plus insupportable poltronnerie :


c'est craindre les hommes et braver Dieu.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Ne faites point de votre testament un dernier acte de


vengeance.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La tolérance est la mère de la paix.


Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La sympathie est l'aimant de la vie.


Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La fraude et les vices s'accroissent en raison des


impôts.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'avarice est le vêtement le plus voisin de l'âme, c'est


le dernier vice qu'elle dépouille.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)
La paix et la bienveillance sont les sentinelles
avancées de la religion.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La censure est la taxe que l'envie met sur le mérite.


Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La plus vraie piété est la plus secrète.


Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Un original est un monstre qu'on admire plus qu'on ne


l'estime.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Le bonheur est un acquiescement tranquille à une


douce illusion.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La potence, ainsi que l'arbre défendu du paradis


terrestre, donne la mort et la science.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

On peut comparer le vin aux amis : le nouveau est


potable ; le vieux est généreux, mais il a du marc.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Le désir est une passion dans la jeunesse et un vice


dans la vieillesse : quand il sollicite, il est pardonnable
; quand on le sollicite, il est vil.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)
La nécessité de paraître quelqu'un, pour le devenir,
ruine et perd le monde.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Nous et nos enfants sommes nés pour mourir, mais


aucun de nous est né pour être esclave.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La moitié des hommes traite l'autre moitié comme des


bêtes, et s'efforce de les rendre tels.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Heureux l'homme qui a navigué sans dangers toute


sa vie, et franchi tous les écueils.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme est un être de peu de jours, il vole et


s'échappe comme une ombre ; tandis que sa vie
tombe comme les feuilles, d'autres bourgeons le
remplacent, s'épanouissent, et tombent à leur tour
emportés par le vent.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

À mesure que notre famille s'accroît, nos affections


augmentent, et avec elles se multiplient les soins et
les soucis que nous donne l'établissement de nos
enfants. Ces soins nous assaillent si secrètement, ils
s'emparent de nous si longtemps, que nous sommes
surpris par des cheveux blancs, avant que d'avoir
trouvé le loisir de réfléchir sur le temps qui s'est
écoulé, les actions qui en ont rempli la durée, et le
dessein pour lequel Dieu nous a envoyés dans ce
monde.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme né de la femme est un être de peu de jours,


pleins de trouble : il pousse comme une fleur, et il est
moissonné comme elle ; il vole comme une ombre, et
passe comme elle.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La méchanceté est une brutalité dépourvue de


principes suggérée par le démon.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'amour est grand, trois fois grand est son pouvoir


pour renouer ce qui a été brisé.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Les reproches de l'homme miséricordieux sont doux


et tranquilles ; peu semblables aux efforts que fait sur
lui l'homme orgueilleux et inexorable, efforts qui
humilient encore plus ceux auxquels il pardonne, ces
reproches, dis-je, sont calmes et courtois comme le
génie qui veille sur son caractère.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Le sentiment de la douleur d'avoir commis une


offense est doux dans un cœur qui ne veut plus la
commettre.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)
La moitié douce et tranquille du genre humain est
ordinairement outragée par l'autre ; mais dans cette
fatalité, il lui reste un précieux avantage ; elle
pardonne : quel que soit le ressentiment de l'injure
qu'on fait à l'homme de paix, l'orgueil ne surveille pas
de si près le pardon qu'il accorde, que dans le cœur
de l'homme superbe.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Le bonheur de l'homme ne consiste pas dans les


biens qu'il possède, mais dans ceux qu'il donne.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La pauvreté manque de quelque chose, l'avarice


manque de tout.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Une injure à laquelle on ne répond pas expire et


s'éteint dans un remords volontaire.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

L'éducation des enfants pauvres est la pierre


fondamentale de toute espèce de charité.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Une bonne comparaison doit être aussi courte et


aussi concise que la déclaration d'amour d'un roi.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Quand le malheur est suspendu sur ma tête, je


m'écrie : Dieu, préserve m'en ! Quand il me frappe :
Dieu soit loué !
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Dans le monde, vous êtes sujet aux caprices de


chaque extravagant : dans votre bibliothèque, vous
soumettez les hommes célèbres aux vôtres.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Il y a eu des femmes célèbres dans toutes les sectes


philosophiques, mais rien n'a égalé le mérite des
pythagoriciennes : il fallait se taire et garder le secret.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La langue est une arme qui châtie les dépravations


sur lesquelles les lois se taisent ; elle retient dans leur
devoir ceux que leur conscience n'y renfermerait
jamais ; et lorsque le vice est public, il semble que la
médisance ne peut pas rester au nombre des
prohibitions.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La différence des jugements que nous portons entre


la cécité et la mort, dérive de la différente position
dans laquelle nous les jugeons : nous préférons la
cécité quand nous sommes en compagnie ; la mort
est plus heureuse quand nous sommes seuls.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Nous pouvons imiter la divinité dans quelques unes


de ces facultés ; mais nous pouvons l'égaler dans
celle de la miséricorde : nous ne pouvons pas donner,
mais nous pouvons pardonner comme elle.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Quelqu'un s'exprimait fort heureusement, en faisant


l'apologie de son épicurisme ; il disait que
malheureusement il avait contracté la mauvaise
habitude d'être heureux.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Ceux qui parlent sans cesse de leur santé,


ressemblent aux avares qui entassent toujours de
l'argent, sans avoir jamais l'esprit d'en jouir.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

On peut se rendre indigne de la faveur, parce que


l'homme a le droit d'en disposer ; mais il n'en est pas
ainsi de la charité, car Dieu la commande.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Le brillant de l'imagination et le drame des paroles,


peuvent fixer quelquefois la morale dans l'esprit ; mais
le plus souvent ils rôdent autour de la tête et ne
pénètrent pas dans le cœur.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Quand je vois mourir un honnête homme et vivre tant


de scélérats, je sens bien emphatiquement la force de
ce passage des psaumes : Dieu ne veut pas la mort
du pécheur.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)
Un homme généreux peut être comparé au datif de la
grammaire latine, qui n'a point d'articles, et qui ne
déclare son cas qu'à la fin de la phrase.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Un esprit chaste, comme une glace pure, est terni par


le moindre souffle.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Le ton positif et tranchant est une absurdité ; si vous


avez raison, il diminue votre triomphe ; si vous avez
tort, il ajoute à la honte de votre défaite.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Les procureurs sont aux avocats ce que les


apothicaires sont aux médecins ; mais les premiers ne
commercent pas par scrupules.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

N'excitez pas l'envie, et l'on ne s'apercevra point que


vous ne méritez souvent que de la pitié.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Il y a de la lâcheté, de la férocité à vouloir violenter les


opinions par l'invective, les cachots et le fer.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Celui qui fait croître deux épis de blé où il n'en existait


qu'un auparavant, est plus utile à l'humanité que les
politiques du monde entier réunis.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)
Un homme est vicieux, ses mœurs sont aussi
débordées que ses principes sont erronés, coupable
envers le monde entier, il vit couvert d'infamie, et se
livre scandaleusement à des crimes que la raison ne
peut justifier.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La modestie touche à peine du bout du doigt ce que la


libéralité lui présente les mains ouvertes.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

La providence a sûrement donné la mauvaise humeur


aux vieillards et aux malades, par compassion pour
les amis et les parents qui doivent leur survivre : il
était naturel qu'elle cherchât à diminuer le regret de
leur perte.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Le respect pour nous-même, voilà la morale : la


déférence pour les autres, voilà les manières.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Liberté, tu seras toujours douce, et le pain le plus


amer te devra une agréable saveur.
Laurence Sterne ; Maximes, pensées et lettres (1768)

Les 18 citations de Robert Louis Stevenson :

Un enfant a souvent autant de cervelle qu'un homme.


Robert Louis Stevenson ; L'Île au trésor (1883)
La discrétion est de toute nécessité pour conduire à
bien une entreprise.
Robert Louis Stevenson ; L'Île au trésor (1883)

Il y a dans le monde trop de misères à soulager !


Robert Louis Stevenson ; L'Île au trésor (1883)

La justice de Dieu ne connaît ni règle ni limites.


Robert Louis Stevenson ; L'étrange cas du docteur
Jekyll et de M. Hyde (1886)

Plus une histoire sent le louche, moins je m'informe.


Robert Louis Stevenson ; L'étrange cas du docteur
Jekyll et de M. Hyde (1886)

Mieux vaut être saigné à blanc par un neveu insolent


que tourmenté au quotidien par un oncle grognon.
Robert Louis Stevenson ; Une apologie des oisifs
(1877)

Aucun devoir n'est plus sous-estimé que le bonheur.


Robert Louis Stevenson ; Une apologie des oisifs
(1877)

Beaucoup amassent une fortune considérable tout en


restant mal éduqués et bêtes à pleurer.
Robert Louis Stevenson ; Une apologie des oisifs
(1877)

S'ils veulent être heureux ensemble, les époux


doivent être nés avec le don du compromis gracieux.
Robert Louis Stevenson ; Virginibus puerisque (1881)

Le courage respecte le courage.


Robert Louis Stevenson ; Voyage avec un âne dans
les Cévennes (1879)

La difficulté, en littérature, n'est pas d'écrire, mais


d'écrire ce que l'on pense.
Robert Louis Stevenson ; Virginibus puerisque (1881)

L'amour devrait courir au devant de l'amour les bras


ouverts.
Robert Louis Stevenson ; Virginibus puerisque (1881)

Quand il s'agit d'une question de vie ou de mort, il faut


savoir jouer serré.
Robert Louis Stevenson ; L'Île au trésor (1883)

C'est toujours un métier hasardeux que la recherche


des trésors.
Robert Louis Stevenson ; L'Île au trésor (1883)

Mieux vaut parler franc même au risque d'offenser.


Robert Louis Stevenson ; L'Île au trésor (1883)

Mieux vaut être sot que mort.


Robert Louis Stevenson ; Virginibus puerisque (1881)

Un silence peut être parfois le plus cruel des


mensonges.
Robert Louis Stevenson ; Virginibus puerisque (1881)

Les mensonges les plus cruels se disent souvent


dans le silence.
Robert Louis Stevenson ; Virginibus Puerisque (1881)

Les 40 citations de Jean Stobée :

Heureux celui qui devient sage par les fautes d'autrui !


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

La réflexion doit toujours précéder l'action.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Ecoute beaucoup, écoute tout le monde, mais ne


crois pas tout.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

En toutes choses n'agis qu'après avoir pensé.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Efforce-toi de rendre des services, honore la


bienveillance.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Le pardon est la plus belle des vengeances.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Traitez votre ennemi intérieur comme un ennemi


extérieur.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

L'exemple des conseils est le plus éloquent.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

La meilleure république est celle où il n'est pas permis


aux malhonnêtes gens de commander, et où la vertu
est estimée ce qu'il y a de plus précieux et le vice ce
qu'il y a de pire.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Le peuple le plus raisonnable est celui qui craint le


blâme plus encore que la loi.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

La meilleure république est celle où l'on écoute le plus


la loi, et le moins les orateurs.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)
Quand on est jeune, il n'est pas encore temps
d'épouser une femme, et quand on est vieux, il n'est
plus temps.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Celui-là aime le mieux son père, qui cherche


comment, en ne lui causant aucun chagrin, il lui
procurera en outre le plus grand bonheur.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Une femme pour un homme est un lourd fardeau.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Que ma mort ne soit pas sans larmes afin qu'en


mourant je laisse à mes amis des douleurs et des
gémissements.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Soyez bien avec tous, et de tous méfiez-vous.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Apprends à souffrir, homme mortel, sans te plaindre.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Il est de la prudence de prévenir les maux, il est du


courage de les supporter.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Ne t'afflige pas de toutes choses, supporte bravement


les changements de la fortune.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Ne te vante à personne, et ne porte envie à qui que


ce soit.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Pour éviter l'ivresse, regarde ceux qui sont ivres.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Honore l'espérance, marche à ton but sans crainte.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Pense aux maux de tous les autres, tu seras moins


affligé des tiens.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Ne fais pas de reproches à l'oisif car la vengeance de


Dieu est sur lui.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Occupe-toi de choses sérieuses, fait prédominer en


toi l'esprit.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Il n'est rien de si odieux qu'un philosophe malfaisant.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

C'est savoir quelque chose que de savoir que l'on


ignore.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Qu'importe la naissance ? Le bon est légitime et le


méchant bâtard.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Qui n'a plus d'argent cesse de compter parmi les


vivants.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Dans toute discussion, c'est toujours le plus sage qui


cède.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)
Le bien le plus précieux d'une femme est l'amour de
son mari.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Le vice enlaidit le plus beau visage.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

L'homme n'est libre que par ses mœurs.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Il ne messied pas même au vieillard d'apprendre.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Le temps découvre tout.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Les études de la jeunesse font la jouissance de la


vieillesse.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Le moyen de faire des découvertes est de chercher


toujours.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)
Il n'est rien de plus dangereux qu'une femme quand
elle emploie les caresses.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

L'opinion a plus de force que la vérité.


Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Il n'est rien au-dessus de l'audace jointe à la


prudence.
Jean Stobée ; Extraits, sentences et préceptes (Ve s.
ap. J.-C.)

Les 16 citations de Jean-Baptiste-Antoine Suard :

Celui qui veut une perfection absolue veut un grand


mal.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Mélanges de littérature
(1805)

Le monde et ses frottements usent toutes les facultés.


Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la
presse (1814)

La liberté de la presse est essentielle à la nature d'un


état libre.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la
presse (1814)
La loi vient toujours au secours de la raison.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la
presse (1814)

Il ne faut pas faire par l'autorité ce qu'on peut faire par


les lois.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la
presse (1814)

Le peuple a besoin des lumières de l'esprit pour se


conduire dans la route de la vie.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la
presse (1814)

Mieux vaut courir le risque de laisser circuler une


erreur que d'empêcher une vérité de naître.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la
presse (1814)

Le premier mal est toujours aisé à réparer, le dernier


est souvent irréparable.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la
presse (1814)

La fausseté et l'hypocrisie sont le produit de la


bassesse, et les fruits naturels du despotisme.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Mélanges de littérature
(1805)

L'enthousiasme est la seule manière de sentir les arts.


Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Mélanges de littérature
(1805)

Quiconque aime véritablement les arts, donner des


préférences et non pas des exclusions.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Mélanges de littérature
(1805)

L'indulgence excuse tout, excepté la disposition à ne


rien excuser.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la bonté du cœur
(1805)

On obtient de la considération par l'ensemble de sa


conduite ; on ne plaît que par les détails.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la bonté du cœur
(1805)

La sévérité effarouche ; la bonté du cœur rassure.


Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la bonté du cœur
(1805)

Savoir plaire, c'est un bon moyen pour réussir dans la


vie.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la bonté du cœur
(1805)

Il n'y a personne de moins curieux d'apprendre que


les gens qui ne savent rien.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Mélanges de littérature
(1805)
Les 18 citations de Eugène Sue :

L'orgueil est au fond de tous nos mauvais sentiments.


Eugène Sue ; Mathilde (1841)

L'absence, quand on aime véritablement, loin


d'affaiblir l'affection, l'augmente encore.
Eugène Sue ; Le diable médecin (1855)

Être séparé trois mois de la personne que l'on aime,


cela paraît un siècle.
Eugène Sue ; Le diable médecin (1855)

Je ne demande qu'à être fidèle, pourvu qu'on me le


soit.
Eugène Sue ; Le diable médecin (1855)

Tu es laid, sois terrible, on oubliera ta laideur ; tu es


vieux, sois énergique, on oubliera ton âge.
Eugène Sue ; Les mystères de Paris (1843)

Le plus grand charme de l'amour est l'attrait


affriandant du fruit défendu.
Eugène Sue ; Les mystères de Paris (1843)

Les hypocrites sont semblables à des sépulcres


blanchis : le dehors paraît beau, mais le dedans est
plein d'ossements et de pourriture.
Eugène Sue ; Les mystères du peuple (1849)
Le fourbe paraît juste au yeux des hommes, et au
dedans il est plein d'hypocrisie et d'iniquité.
Eugène Sue ; Les mystères du peuple (1849)

Pour qui n'a pas d'argent, la justice est sourde.


Eugène Sue ; Les mystères du peuple (1849)

Le scepticisme ne laisse aux lèvres que fiel et


amertume.
Eugène Sue ; Arthur (1839)

Je ne connais rien de plus ennuyeux que de devoir


supporter la présence d'un ennuyeux.
Eugène Sue ; Arthur (1839)

Les plus charmantes fleurs ne s'épanouissent qu'à la


lumière et à la chaleur, comme les femmes.
Eugène Sue ; Le Juif errant (1845)

Le sommeil, c'est l'oubli, et ici-bas, mieux vaut oublier


que se souvenir, car les hommes sont si ingrats, si
méchants, que presque tout souvenir est amer.
Eugène Sue ; Le Juif errant (1845)

J'aime votre figure, j'aime vos yeux, j'aime votre


tournure, j'aime votre esprit.
Eugène Sue ; Les mystères de Paris (1843)

L'amour platonique est impossible entre deux jeunes


gens, tôt ou tard l'un ou l'autre succombe, c'est un
piège dangereux.
Eugène Sue ; Mathilde (1841)

Lorsqu'on est forcé de renoncer à ce qui aurait pu


faire notre félicité sur la terre, que nous reste-t-il sinon
de nous consoler en rendant les autres aussi heureux
que nous aurions voulu l'être ?
Eugène Sue ; Mathilde (1841)

Il faut que jeunesse se passe... vive l'amour, et allez


donc !
Eugène Sue ; Les mystères de Paris (1843)

Risquer est un mot rayé du vocabulaire de l'avare.


Eugène Sue ; Les mystères de Paris (1843)

Les 55 citations de Jonathan Swift :

Il est bon que le silence règne de temps en temps.


Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

La nécessité est la mère de l'invention.


Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Le défaut des maladies vient du défaut des médecins.


Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

L'homme est l'animal le plus dangereux qui ne songe


qu'à nuire à tous les autres animaux.
Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Il arrive, quelquefois, que la femme soit le mari et que


le mari soit la femme.
Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Les enfants sont tels que leurs pères et leurs mères.


Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Quand on a de bons yeux, on ne se heurte point.


Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Il faut cultiver et perfectionner sa raison, et la prendre


pour guide dans toute action.
Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Il y a de la différence entre ne faire rien et n'avoir rien


à faire.
Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Une vie laborieuse et pénible est un régime excellent


pour la tristesse.
Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Il faut rester dans l'état où la nature nous a fait éclore.


Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Pour guérir des malades imaginaires, on utilise des


remèdes imaginaires.
Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)
Nous avons des maladies qui n'ont rien de réel que
leur idée.
Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Ceux qui font vivre les autres par la culture de la terre


sont justement ceux qui meurent de faim.
Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Le riche oisif jouit du travail du pauvre.


Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

La raison doit l'emporter sur la force.


Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

L'esprit a ses indigestions comme le corps.


Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Que chacun choisisse le genre d'étude qui convient le


plus à son talent.
Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

L'ingratitude est un crime.


Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

La raison seule fait distinguer les personnes d'une


vertu ou d'un mérite supérieur.
Jonathan Swift ; Les voyages de Gulliver (1726)

Personne n'accepte de conseils ; mais tout le monde


acceptera de l'argent.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

La jalousie, comme le feu, peut raccourcir des cornes,


mais elle les fait sentir mauvais.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

L'observation est la mémoire d'un vieillard.


Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

Les hommes veulent bien qu'on rie de leur esprit,


mais non pas de leur sottise.
Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)

Si un homme me tient à distance, ma consolation est


qu'il s'y tient aussi.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

Un aimable homme est un homme à idées


déshonnêtes.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

Combien l’homme est peu conséquent avec lui-même


!
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)
La louange est fille du pouvoir présent.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

Les plaintes sont le plus grand tribut que reçoive le


ciel, et la plus sincère partie de notre dévotion.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

Les meilleurs médecins du monde sont : Le Docteur


Diète, le Docteur Tranquille et le Docteur Joyeux.
Jonathan Swift ; Conversation polie - 1731.

Rien n'est constant dans ce monde que l'inconstance.


Jonathan Swift ; Essai critique sur les facultés de
l'esprit (1717)

Certains prennent plus de soin à cacher leur sagesse


que leur folie.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

Les vieillards voient mieux à distance, des yeux de


l'esprit comme de ceux du corps.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

Une raison futile diminue le poids des bonnes raisons


qu'on avait données auparavant.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)
Jamais homme sensé n'a souhaité de rajeunir.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

Certaines gens, dans l'idée de déraciner nos


préjugés, détruisent la vertu, l'honnêteté et la religion.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

La religion semble retombée dans l'enfance, et


demande à être nourrie de miracles.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

Comment espérer que les hommes acceptent des


avis, quand ils n'acceptent pas des avertissements ?
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

Nous avons tout juste assez de religion pour nous


haïr, mais pas assez pour nous aimer.
Jonathan Swift ; Pensées sur divers sujets moraux
(1706)

Service d'autrui n'est pas un héritage.


Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)

Un amant est souvent plus jaloux que mille maris.


Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)
L'amour, comme la mort, égalise toutes les conditions.
Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)

La conversation de deux amoureux, c'est le ciel sur la


terre.
Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)

Un bon cocher ne mène jamais si bien que lorsqu'il


est ivre.
Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)

Tendez une main secourable à vos frères cadets que


le sort a déshérités.
Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)

Ne vous enorgueillissez point dans la prospérité : la


fortune tourne sur une roue.
Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)

Les hommes ont si peu d'occasions d'être heureux


qu'ils n'en doivent perdre aucune.
Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)

Personne ne saurait vendre au même prix qu'il


achète.
Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)

C'est le devoir d'un bon serviteur de troubler aussi


rarement qu'il peut le repos de son maître.
Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)
Le toucher n'a pas son égal.
Jonathan Swift ; Instructions aux domestiques (1745)

Les 184 citations de Publilius Syrus :

L'orgueil est une lèpre incurable, et commune à tous


les parvenus qu'exalte la fortune.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dès que dans un État la liberté succombe, tout


citoyen se tait, muet comme la tombe.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

On fait une sottise, une sottise amère, en changeant


ce qu'on tient contre ce qu’on espère.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'espérance ici-bas sourit à l'indigent, la mort au


malheureux, à l'avare l'argent.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Avoir l'air d'être heureux n'est pas le bonheur,


l'homme véritablement heureux l'est au fond du cœur.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Une âme blessée, dans tout son tourment, n'écoute la


raison que difficilement.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.
À table de conteur laisse à d'autres le rôle, tu passes
pour bavard quand tu crois être drôle.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Trop de familiarité fait naître le mépris.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La fortune veille à ce que l'homme ne soit jamais sans


douleurs.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

C'est mourir deux fois que mourir au caprice d'autrui.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

On ne rit pas de tout avec tout le monde.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Une mauvaise langue est l'indice d'un mauvais cœur.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il ne faut pas ajouter foi à ce que dicte la douleur.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Seconder un coupable, c'est l'être deux fois.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Une dignité déshonore celui qui en est indigne.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La fortune ne se contente jamais de nuire une seule


foi.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il faut dédaigner ce qu'on peut perdre.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Un jour ôte aisément ce qu'un jour a donné.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La fortune est, comme le verre, brillante et fragile.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Les offenseurs détestent les offensés.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qu'importe ce que vous avez, ce qui vous manque est


bien plus considérable.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'orgueil détruit l'intérêt que le malheur inspire.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dompter sa colère, c'est vaincre un grand ennemi.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il est honteux de dire ce qu'il n'est pas honnête de


faire.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'emprunteur se place au-dessous du préteur.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'oubli de soi-même est la pierre de touche de la vraie


grandeur.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Vénus impérieuse est moins forte que Vénus


caressante.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Un prompt refus affaiblit la déception.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Celui qui fait un second naufrage ne peut accuser


Neptune.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'indulgence nous ménage de bons défenseurs.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Un bienfait est dû comme il est accordé.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le bonheur le plus facile à faire est celui d autrui.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La colère meurt promptement dans un bon cœur.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.
L'or irrite la soif de l'or, et ne l'étanche pas.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Celui-là dort bien qui ne sent pas combien il dort mal.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'inaction est toujours le meilleur parti pour celui qui


n'a pas de bonheur.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il faut voir dans le mal d'autrui ce qui est à fuir.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Savoir rendre, c'est multiplier les bienfaits.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Pensez du mal d'un ennemi, mais n'en dites pas.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le moins pauvre des hommes est celui qui désire le


moins.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le comble de la misère est une vieillesse pauvre.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'avare est aussi pauvre de ce qu'il a que de ce qu'il


n'a pas.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.
On vit heureux tant qu'on ignore son malheur.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Une perte ignorée n'en est pas une.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

On ne surmonte jamais de péril sans en courir un


autre.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le peuple est heureux quand tout le monde obéit aux


lois.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dieu conduit le méchant au supplice.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

On satisfait la faim à peu de frais, ou on achète


chèrement le dégoût.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Se conduire mal est indigne d'une personne bien née.


Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dieu est un sublime créateur, il a créé la femme, plus


belle que les fleurs.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La vie est trop longue pour le malheureux, bien trop


courte pour l'homme heureux.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Après le fol amour, l'implacable colère est de toutes


nos actions, la pire conseillère.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Les bons sont peu communs dans le siècle où nous


sommes, qui veut vivre en paix, doit fuir les hommes.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

En vain autour de toi tes amis sont réunis, mais tes


pensées sont ailleurs, exilé, tu rêves à ton pays.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quiconque ne veut pas bien employer sa vie, mieux


vaut, pour son honneur, qu'elle lui soit ravie.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Faire son héritier d'un vieillard qui s'en va, c'est au


fond d'un sépulcre enterrer ce qu'on a.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le bonheur de sa coupe a beau nous enivrer, toujours


par quelque endroit il laisse à désirer.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand vos pires ennemis souhaitent votre mort, à


vous haïr vivant tous sont d’accord.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.
La résolution manque souvent au moment, où l'on doit
agir résolument.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

C'est un jeu dangereux que celui d'exciter, un esprit


inflammable, et prompt à s'irriter.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le mal que notre esprit est le plus prompt à craindre,


c'est le mal qui jamais n'est venu nous atteindre.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

On doit parer au mal dès que le mal menace, il est


déjà bien tard quand il a pris la place.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Soyons toujours en garde, œil au guet et debout ;


pour ne rien craindre, il faut se défier de tout.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Si vous êtes marin, restez à la galère, et ne vous


mêlez pas de ce qu'on fait à terre.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Se plaindre du malheur quand on l'a bien cherché,


c'est le comble en effet de la stupidité.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Un sot peut faire preuve, en gardant le silence, sinon


de son esprit, du moins de sa prudence.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Un silence prudent est toujours salutaire, on perd à


trop parler ce qu'on gagne à se taire.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'innocence, traçant un lumineux sillon, s'illumine elle-


même à son propre rayon.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le clinquant est toujours un grossier hameçon, qui


d'un fin acheteur éveille le soupçon.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Un projet qu'on n'a pas laissé mûrir, est toujours


promptement suivi du repentir.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le hasard ne séduit nul esprit raisonnable, au connu


l'inconnu n'est jamais préférable.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Méprise l'or, chéris la médiocrité, tu vaincras l'avarice


et la cupidité.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Sur des griefs passés à quoi bon revenir ? La brute


seule du mal garde le souvenir.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.
Ne tente point le sort, absoute ou condamnée, Dieu
saura bien sans toi régler ta destinée.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qui à sa santé ne porte un soin extrême, ne peut de


ses douleurs accuser que lui-même.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

À la frugalité la raison nous convie, car l'excès des


plaisirs abrège aussi la vie.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il est bon de prévoir et de se souvenir, un œil dans le


passé, et l'autre vers l'avenir.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Sache prévoir les maux qui peuvent t'atteindre, un mal


prévu d'avance est moins à craindre.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Si le sort s'acharne sur ta vie, réfugie-toi là où l'on est


en sûreté, dans les bras d'une amie.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Ne livre ton secret qu'à des oreilles sûres, et qu'à des


doigts prudents le soin de tes blessures.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Fuis l'avarice, fuis le luxe et le fracas : L'avare et le


prodigue, on en fait peu de cas.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Sois économe, l'argent, à la longue amassé, quand on


en est prodigue, est si tôt dépensé.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qui veut faire plus qu'il ne peut accomplir, succombe


à la tâche avant de la remplir.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Mêlons à nos labeurs quelques ébats joyeux, l'homme


après le plaisir n'en travaille que mieux.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

De l'esprit et du corps fuis la double paresse, car où


l'esprit languit, le corps aussi s'affaisse.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Redoute les bavards, aux doucereux discours ; simple


est la vérité, le fourbe a ses détours.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

En dépit des calomnies, poursuis ton devoir ; faire


taire les envieux, n'est pas en ton pouvoir.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Sans culture, l'esprit s'use et perd son ressort : Une


vie imbécile est semblable à la mort.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.
Parler en mal d'un ami véritable, c'est être indigne de
lui, et c'est impardonnable.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il est rare que l'homme, incertain, inégal, sache venir


au bien sans passer par le mal.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Au milieu des tourments la douleur est immense, pour


qui vit seul et qui souffre en silence.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dire ce que l'on pense en toute franchise


constamment, a ses revers et de nombreux
tourments.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Mieux vaut se prononcer entre deux ennemis, que


d'avoir à juger des querelles d'amis.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il vaut mieux déblatérer de deux ennemis, que d'avoir


à prendre parti entre deux amis.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'hypocrite cherche souvent à se déguiser, sous un


masque souriant, ou sous un doux baiser.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Chassons de notre vie ces êtres vaniteux, qui à défaut


de savoir écouter ne parlent que d'eux.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il ne faut se hâter, ni de louer personne, ni d'accuser à


tort quand peut-être on soupçonne.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'homme, éternel jouet d'un mirage trompeur, sans


cesse est ballotté de l'espoir à la peur.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Rien d'impossible à l'homme, ou de si difficile, qui se


puisse soustraire à sa raison subtile.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La trop grande franchise est dupe bien souvent, et se


prend aux pièges qu'on lui tend.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La sincère amitié, dût-elle être importune, veut


partager la bonne ou mauvaise fortune.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

On ne trouve jamais petite une demeure, où de


véritables amis sont reçus à toute heure.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

On doit faire le bien sans effort ni contrainte, par


horreur du vice, et non pas par la crainte.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La mort, dont le moment est incertain, pendant qu'on


songe à vivre arrive un beau matin.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

À fort gros intérêts on place un bon office, quand la


reconnaissance acquitte le service.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'erreur est personnelle, et non héréditaire, nul


homme ne doit souffrir des fautes de son père.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dès le jour où le vol a pu souiller leurs mains, la


discorde naquit et brouilla les humains.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'aveu d'un tort dispose à l'indulgence, et se repentir


d'une faute c'est presque l'innocence.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il est rare qu'un homme, fût-il des moins sots, puisse


parler beaucoup, et toujours à propos.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il ne faut ni trop parler, ni se taire sans cesse, entre


les deux se trouve la sagesse.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.
L'homme superficiel, où le bon sens sommeille, pour
ses amis du jour oublie ceux de la veille.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'avare ne jouit pas plus de son argent, que de l'or


qu'il n'a pas ne jouit l'indigent.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Tout en obéissant, une femme de bien, pour


commander son mari trouve toujours un moyen.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Les procédés d'autrui sont le retour des nôtres, ce


que nous leur ferons attendons-le des autres.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le voyageur qui craint de s'égarer et doute, fait mieux


de tourner bride à moitié de sa route.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le moindre bruit, grossi par des voix charitables, suffit


pour amener des maux incalculables.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Avant d'être adultère, on l'est déjà dans l'âme, lorsque


de son prochain on convoite la femme.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Si tu veux vivre heureux loin des tempêtes, fuis la


foule importune, et vis dans la retraite.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La discorde a cela d'heureux, que de la paix, elle fait


mieux sentir le charme et les bienfaits.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'innocence est toujours environnée de son propre


éclat.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

On ne doit repousser, en nulle occasion, la voix de la


prudence et la précaution.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

D'un seul homme de bien le suffrage vaut mieux, que


celui d'un public ignare et vicieux.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

On se repent d'un mot qu'imprudemment on lance,


mais on ne s'est jamais repenti du silence.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La foule des faux amis s'attelle à la richesse, elle


s'éprouve à l'heure où sonne la détresse.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qui se proclame heureux éveille la colère, des jaloux


et des envieux qui vivent dans la misère.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.
Plus longue est notre vie, et plus nos repentirs,
bourreaux de nos vieux jours font de nous des
martyrs.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le bien que l'on a semé dans la prospérité, une fois


mûri se retrouve aux jours d'adversité.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La douleur, affolée et réduite aux abois, de la froide


raison n'écoute plus la voix.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Nul vice qui ne trouve un complaisant appui, et ne


traîne un essaim de flatteurs après lui.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Les vices haut placés, d'autant plus apparents,


quelque petits qu'ils soient sont toujours les plus
grands.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand le vrai mérite obtient sa récompense, le travail


enhardi renaît à l'espérance.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Ne prends pas sans compter ce qu'un hâbleur


avance : Ceux qui parlent beaucoup méritent peu
créance.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.
Les plus humbles efforts ont aussi leur victoire, le
travail dans sa voie est suivi par la gloire.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il n'est pas d'ennemi plus dangereux, ni pire, qu'un


soi-disant ami qui contre nous conspire.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qui renverse les lois et brise leur lien, brise du même


coup son plus ferme soutien.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Les défauts des autres enseignent au sage à corriger


les siens.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'affliction qui tue une autre affliction, prend sa place


et tient lieu de consolation.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La fortune a parfois un enivrant poison, à ceux qu'elle


veut perdre elle ôte la raison.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La méchanceté heureuse est la calamité des gens de


bien.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Fou, qui veut exercer l'autorité suprême, et ne sait


seulement commander à lui-même.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le silence des sots a bien son avantage : Un sot veut-


il se taire, il passera pour sage.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

En sachant ménager et conserver son bien, à sa


famille, en outre, on assure le sien.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Si vraiment l'ignorance est un mal sans douleur, la


pauvreté d'esprit, n'est-ce pas le bonheur ?
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Tout pouvoir qui fléchit, une fois affronté, voit décliner


sa force et son autorité.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dans la prospérité tel dont le front se dresse, devant


les coups du sort s'humilie et s'abaisse.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Celui qui ne sait pas épargner ses amis, donne


infailliblement prise à ses ennemis.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand l'esprit est distrait, et se trompe de route, les


yeux ne tardent guère à ne plus y voir goutte.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.
Dans la justice même il faut de la mesure, et l'extrême
justice est une extrême injure.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Discutée avec calme, une thèse s'éclaire, mais la


vérité fuit aux cris de la colère.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

La vengeance, achetée à notre détriment, est un


plaisir de fou, payé trop chèrement.
Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

Les 28 citations de Tacite :

Vivre, c'est vieillir, et cesser de vieillir, c'est cesser de


vivre.
Tacite ; La corruption - IIe siècle.

Il y aura des vices, tant qu'il y aura des hommes.


Tacite ; Les histoires - IIe siècle.

Vieillir est aussi naturel que vivre.


Tacite ; La corruption - IIe siècle.

Il est dans la nature humaine de haïr ceux que l'on a


lésés.
Tacite ; La vie d'Agricola, XLII - env. 98 ap. J.-C.

L'intérêt personnel est le poison de tout sentiment


vrai.
Tacite ; Les histoires - IIe siècle.

La modération des désirs enrichit.


Tacite ; Fragments - IIe siècle.

Une femme qui a perdu sa pudeur n'a plus rien à


refuser.
Tacite ; Les annales - IIe siècle.

Les bienfaits qui deviennent trop grands sont payés


de haine.
Tacite ; Les annales - IIe siècle.

Les bienfaits sont agréables tant que l'on croit pouvoir


s'acquitter.
Tacite ; Les annales - IIe siècle.

La vengeance n'est pas le remède au mal.


Tacite ; Les annales - IIe siècle.

Qui menace, avertit.


Tacite ; Les annales - IIe siècle.

Du mépris de la réputation naît celui de la vertu.


Tacite ; Fragments - IIe siècle.

L'homme ne peut souffrir ni une entière liberté, ni une


entière servitude.
Tacite ; Fragments - IIe siècle.
Tout favorise le vainqueur, tout est contraire au
vaincu.
Tacite ; Les histoires - IIe siècle.

La foi, la liberté et l'amitié sont les principaux biens de


l'âme de l'homme.
Tacite ; Historiae - IIe siècle.

Une méchante paix est pire que la guerre.


Tacite ; Les annales - IIe siècle.

L'éloignement augmente le prestige.


Tacite ; Les annales - IIe siècle.

C'est le plus réjoui qui porte le deuil le plus ostensible.


Tacite ; Les annales - IIe siècle.

On croit plus aisément ce que l'on ne comprend pas.


Tacite ; Les histoires - IIe siècle.

Pour devenir le maître, il faut agir en esclave.


Tacite ; Les histoires - IIe siècle.

L'animal même sauvage, quand on le tient enfermé,


oublie son courage.
Tacite ; Les histoires - IIe siècle.

Le dédain de la renommée augmente le renom.


Tacite ; La vie d'Agricola - IIe siècle.
Mépriser la renommée, c'est mépriser les vertus.
Tacite ; Les annales - IIe siècle.

On impose, à distance, plus de respect.


Tacite ; Les annales - IIe siècle.

S'irriter d'un reproche, c'est reconnaître qu'on l'a


mérité.
Tacite ; Les annales - IIe siècle.

Les 37 citations de Thalès de Milet :

Les dieux ne connaissent pas seulement les


mauvaises actions, mais encore les mauvaises
pensées.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

La vraie beauté ne consiste pas à s'orner le visage,


mais à enrichir son âme de science.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Il faut que les sujets obéissent aux rois, et que les rois
à leur tour se soumettent aux lois.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Crains, si tu fais le mal, ton propre témoignage.


Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Le plus grand des supplices est d'attendre un mal


inévitable.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Craindre ce qu'on ne peut éviter est le plus grand des


supplices.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Ose dire ce que tu oses faire.


Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

L'espérance est le seul bien qui soit commun à tous


les hommes, ceux qui n'ont plus rien la possèdent
encore.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Prenez pour vous les conseils que vous donnez aux


autres.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

La félicité du corps est dans la santé, celle de l'esprit


dans le savoir.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

La chose la plus agréable est de réussir.


Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Gardez-toi qu'on ne puisse te reprocher un jour une


parole malveillante envers tes amis.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Gardez-vous de vous enrichir par des moyens


honteux.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

La véritable beauté est celle de l'âme.


Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

L'homme heureux est celui dont le corps est sain,


l'esprit cultivé, la fortune suffisante.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

La vue d'un ennemi plus malheureux est la


consolation du malheur.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.
Dieu est ce qui n'a ni commencement ni fin.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Donner des conseil est la chose la plus aisée.


Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Le parjure n'est pas pire que l'adultère.


Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Il n'y a aucune différence entre la vie et la mort, qui


t'empêche de mourir ?
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Le monde est ce qu'il y a de plus beau, il est l'œuvre


de Dieu.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

La nécessité est ce qu'il y a de plus puissant, elle


triomphe de tout.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

L'esprit est ce qu'il y a de plus rapide, il se répand à


travers toutes choses.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.
Dieu est le plus ancien des êtres, car il est par lui-
même.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Le temps est ce qu'il y a de plus sage, il fait tout


découvrir.
Thalès de Milet ; Sentences et maximes - VIe s. av.
J.-C.

Les 32 citations de Thucydide :

Un dernier service rendu à propos, fut-il même léger,


est capable d'effacer une grande offense.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Une bonne renommée reste à jamais mémorable.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Il faut supporter avec résignation ce qui nous vient


des dieux.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Il faut savoir braver les plus grandes calamités.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.
Qui se laisse persuader dans un moment de bonheur
se repent dans celui des souffrances.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Celui qui fuit le danger est plus blâmable que celui qui
résiste.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Il faut mettre d'accord ses actions avec ses paroles.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Le monde est porté à louer celui qui n'est plus.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Dans le déclin de l'âge, ce n'est pas le gain qui


charme le plus, c'est la gloire.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

L'amour de la gloire ne vieillit jamais.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Le fort fait ce qu'il peut faire, et le faible subit ce qu'il


doit subir.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.
Avoir des connaissances sans les partager, c'est se
mettre au niveau de celui qui n'a pas d'idées.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

La vraie privation n'est point dans l'absence des biens


qu'on ne connaît pas, mais dans la séparation des
jouissances dont on a longtemps savouré la douceur.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

La terre entière est la tombe des grands hommes.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

L'amitié s'acquiert par les bons services.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

L'amitié est le fruit de nos propres bienfaits.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

La réflexion enfante la timidité.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Moins les hommes raisonnent, plus ils agissent avec


violence.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.
Personne ne peut être puni sans jugement.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

L'épaisseur d'une muraille compte moins que la


volonté de la franchir.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

La richesse conduit à l'ambition par l'orgueil.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

La misère donne une audace qu'inspire la nécessité.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Il est deux choses contraires à une sage délibération :


la précipitation et la colère.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Il faut choisir, se reposer ou être libre.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

La seule faute digne de pardon est la faute


involontaire.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.
Il est naturel à l'homme de mépriser ceux qui le
caressent, et de respecter ceux qui ne lui cèdent pas.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

L'histoire est un perpétuel recommencement.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

La bienveillance consolide la confiance.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

L'audace est fille de l'ignorance.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

La prudence engendre la timidité.


Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Mettez le bonheur dans la liberté, la liberté dans la


vaillance.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.

Il n'y a pas de bonheur sans liberté, ni de liberté sans


vaillance.
Thucydide ; L'histoire de la guerre du Péloponnèse -
Ve s. av. J.-C.
Les 42 citations de Térence :

Un malheur en amène un autre.


Térence ; Eunuchus - IIe s. av. J.-C.

Un souffle fait pencher le cœur de l'inconstant.


Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

Lorsque l'esprit est dans le doute, le moindre poids le


fait pencher de l'un ou de l'autre coté.
Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

Mauvais esprit, mauvais cœur.


Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

Pour le moindre caprice, il faut l'obéissance.


Térence ; L'Héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.

Chaque lendemain affaiblit la douleur qui trouble un


cœur humain !
Térence ; L'Héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.

Homme, il n'est rien d'humain qui me semble


étranger.
Térence ; L'Héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.

Rien n'est rare à trouver comme un fidèle amant !


Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.
Loin d'aimer son prochain l'on n'agit que pour soi.
Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

En ce monde on ne peut se fier à personne.


Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

Rien n'est plus facile que parler.


Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

Les enfants pour des riens se fâchent tout de bon.


Térence ; L'Hécyre - IIe s. av. J.-C.

Le courroux le plus grand n'a pas toujours pour cause


l'injure la plus grande.
Térence ; L'Hécyre - IIe s. av. J.-C.

L'on n'est jamais content de son destin.


Térence ; Le Phormion - IIe s. av. J.-C.

Chacun a sa manière de juger.


Térence ; Le Phormion - IIe s. av. J.-C.

L'on est plus obligé à sa peau qu'à sa chemise.


Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

Préparer un repas dans le temps opportun, ce n'est


pas là l'emploi d'un homme du commun.
Térence ; Les Adelphes - IIe s. av. J.-C.

La vieillesse aux mortels n'apporte qu'un défaut, c'est


de chérir l'argent un peu plus qu'il ne faut.
Térence ; Les Adelphes - IIe s. av. J.-C.

Plus noble est votre sang, plus haut est votre rang.
Térence ; Les Adelphes - IIe s. av. J.-C.

Pour bien faire, prenez pour réussir tout le soin


nécessaire.
Térence ; Les Adelphes - IIe s. av. J.-C.

Les enfants sont toujours ce qu'on les fait.


Térence ; Les Adelphes - IIe s. av. J.-C.

C'est par les actions qu'on peut juger du bien.


Térence ; L'héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.

Aveugle en ses tendresses, une mère d'un fils protège


les faiblesses.
Térence ; L'héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.

Il faut, pour bien faire, obéir et vous taire.


Térence ; L'héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.

On ne peut toujours être tel qu'on voudrait.


Térence ; L'héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.

C'est raisonner bien que vouloir l'impossible.


Térence ; L'héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.
On ne fait rien de grand sans courir de danger.
Térence ; L'héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.

L'erreur d'autrui doit être une leçon.


Térence ; L'héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.

De trop d'oisiveté naît le libertinage.


Térence ; L'héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.

Justice extrême est extrême injustice.


Térence ; L'héautontimorouménos - IIe s. av. J.-C.

Les actes font croire aux paroles.


Térence ; Hecyra - IIe s. av. J.-C.

La fortune favorise les audacieux.


Térence ; Le Phormion, 203 - IIe s. av. J.-C.

La sagesse, c'est la prévoyance.


Térence ; Les Adelphes - IIe s. av. J.-C.

Quelle injustice, que les pauvres donnent toujours aux


riches.
Térence ; Le Phormion, I, 1 - IIe s. av. J.-C.

Autant de têtes, autant d'avis.


Térence ; Le Phormion, II, 3 - IIe s. av. J.-C.

Rien n'est dit qui n'ait été dit.


Térence ; Eunuchus, 41 - IIe s. av. J.-C.
On ne doit pas solliciter comme une faveur ce qui est
dû comme une récompense.
Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

À qui est en bonne santé, il est aisé de conseiller les


malades.
Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

Fâcherie d'amoureux, renouveau d'amour.


Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

Tout est en commun entre de véritables amis.


Térence ; Les Adelphes - IIe s. av. J.-C.

Un mensonge en entraîne un autre.


Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

La complaisance fait des amis, la franchise engendre


la haine.
Térence ; L'Andrienne - IIe s. av. J.-C.

Les 51 citations de Edmond Thiaudière :

De ce qui n'est rien en soi l'illusion fait notre tout.


Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Bien malin qui peut dire de quoi sera fait demain !


Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)
Il n'y a guère d'immortel en ce monde que la mort.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

II y a tels jougs dont la délivrance nous est moins


supportable que le poids.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Le jugement est la pierre d'assise de tout l'être moral.


Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

II y a quelquefois plus de fierté véritable à céder le


pas qu'à le disputer.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

La modestie chez l'homme de mérite n'est que la fine


fleur de l'orgueil.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

L'instinct est presque toujours la boussole qui dirige


notre volonté sur l'océan de la vie.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

L'homme reste toute sa vie enfant, mais avec l'âge il


va toujours changeant d'enfantillages.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Le meilleur préservatif contre la vanité, c'est l'orgueil.


Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Il y a des coquins sans le savoir qui se prennent pour


d'honnêtes gens.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Faire du bien aux autres, c'est s'en faire à soi-même.


Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Ce n'est que demi-mal quand nous n'aimons pas ceux


qui nous font souffrir.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

À l'extrême limite de la désespérance on retrouve la


sérénité.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

C'est une pudeur de cacher son vrai mérite à ceux qui


ne le peuvent apprécier.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

II est aussi rare d'avoir le désir qu'on pourrait


satisfaire que de pouvoir satisfaire le désir qu'on a.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Quand on a mis le pied dans l'indélicatesse, on ne


tarde point à y courir à toutes jambes.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Le malfaiteur n'est qu'un sot ; il croit travailler à son


profit ; il travaille à sa perte.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)
Qui réussit se croit plus habile que les autres ; qui
échoue, plus malheureux.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

On doit, en toute circonstance, compter avec la bêtise


humaine.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

La vertu qui s'ignore est deux fois la vertu.


Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

La vanité prend le vice pour souteneur ; l'orgueil


entretient l'honnêteté.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

On se désole vite ; on se console plus vite encore.


Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Impérieux par tempérament, servile par intérêt : voilà


l'homme !
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

L'ordre est la loi éternelle de l'Infini, le grand facteur


de l'Univers, la divinité suprême.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

L'esprit de l'homme est ballotté comme une épave sur


des flots d'incertitude.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)
Il n'y a rien de plus navrant que l'incertitude du
jugement de l'homme.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Il faut peu de chose pour porter au dernier degré


l'humilité des humbles et la vanité des vaniteux.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

L'équivoque en politique est le meilleur frein du


progrès.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Il n'est pas de difficultés inextricables.


Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Quelle lutte inégale celle de notre pauvre petite


volonté contre la fatalité géante !
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Une angoisse entre deux néants : telle est la vie !


Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Les abus dont nous profitons nous paraissent


d'excellents us.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

La justice divine n'est peut-être qu'un rêve sublime de


l'homme.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)
Le sentiment que doivent nous inspirer les hommes,
c'est une sorte de mépris bienveillant.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Au fur et à mesure que le corps la distille, notre âme


est bue par le mouvement de la vie.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

La vie n'est qu'un prêt que nous fait la nature.


Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

S'oublier au profit des autres, quel bon calcul ! c'est le


moyen de ne plus sentir ses peines.
Edmond Thiaudière ; Un prêtre en famille, prologue
(1864)

L'amour, c'est la fusion de deux âmes en une seule ;


un enivrement de chaque minute ; des paroles
tendres ; de doux regards ; des baisers savoureux.
Edmond Thiaudière ; Un prêtre en famille, Prologue
(1864)

L'occupation dominante pour un garçon de vingt ans,


sain de corps et d'âme, c'est l'amour.
Edmond Thiaudière ; Un prêtre en famille, Prologue
(1864)

On est jamais content de son sort !


Edmond Thiaudière ; Un prêtre en famille, IV (1864)
En fait d'amour, on commence par aimer tout l'amour.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Quand on aime réellement, on aime jusqu'aux


infirmités de l'objet aimé.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

À y regarder de près, il n'y a souvent pires coquins


que les honnêtes gens.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

II est aussi rare d'avoir le désir qu'on pourrait


satisfaire que de pouvoir satisfaire le désir qu'on a.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Ce qui caractérise le mieux l'amour d'un être pour un


autre, c'est le double sentiment qu'on éprouve, de
quiétude en sa présence et d'inquiétude en son
absence.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Il y a souvent plus d'esprit à paraître dupe qu'à


montrer qu'on ne l'est pas.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Être arrogant, c'est révéler sottement son infériorité en


s'imaginant paraître supérieur.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

À peine inscrits sur le grand livre du Destin, nous y


sommes effacés.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

L'adultère donne généralement plus de peine qu'il ne


cause de plaisir.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Les choses de ce monde n'ont qu'un pivot : la


conjonction des sexes.
Edmond Thiaudière ; La proie du néant (1886)

Les 32 citations de Gustave Thibon :

Le seul moyen de rester jeune en vieillissant, c'est de


renoncer à le paraître.
Gustave Thibon ; L'équilibre et l'harmonie (1976)

J'aime mieux rêver mon âme que vivre ma vie.


Gustave Thibon ; Vous serez comme des dieux
(1959)

L'enfer est le réceptacle des promesses tenues à


demi.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Parenté entre la débauche et l'ascétisme : l'esprit,


dans les deux cas, s'épuise en performances
charnelles.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)
Le mensonge est un hommage à la vérité comme
l'hypocrisie est un hommage à la vertu.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

L'ami vrai, c'est celui qui sait regarder sans envie


notre bonheur.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Une réaction excessive est souvent un remède pire


que le mal.
Gustave Thibon ; L'équilibre et l'harmonie (1976)

La rancune est une fidélité empoisonnée où l'offensé


noue des liens indissolubles avec l'offenseur.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Être détaché de tout est la première condition pour


n'être indifférent à rien.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Il faut partir de l'absolu dans la pensée pour réaliser le


relatif dans l'action.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

L'unique voeu qui surnage en moi est que ma mort ne


ressemble pas à ma vie.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Que ton idéal soit le reflet de ton âme.


Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)
La société devient enfer dès qu'on veut en faire un
paradis.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Une victoire n'est parfaite que si elle transforme le


vaincu en allié.
Gustave Thibon ; Vous serez comme des dieux
(1959)

J'aime toute chose en toi, et je t'aime en toute chose.


Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Il n'y a pas de pire humiliation que de se sentir ignoré


par celui qu'on déteste.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

L'ami vrai, ce n'est pas celui qui sait se pencher avec


pitié sur notre souffrance, c'est celui qui sait regarder
sans envie notre bonheur.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

L'âme, à la différence du corps, se nourrit de sa faim.


Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Le mystère n'est pas un mur où l'intelligence se brise,


c'est un roseau où l'intelligence se perd.
Gustave Thibon ; Destin de l'homme (1941)

Tout bonheur qui n'enfante pas un devoir amoindrit ou


corrompt.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

L'ami vrai est celui qui sait regarder sans envie notre
bonheur.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Le doute est de la foi meurtrie.


Gustave Thibon ; Vous serez comme des dieux
(1959)

La naissance est à la mort ce qu'est la promesse des


fiançailles à la nuit de noce.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Il n'est pas de plus folle et de plus vorace idole que la


déesse Raison.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Bien vieillir : gagner en transparence ce qu'on perd en


couleur.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Mal savoir ne vaut pas mieux que tout ignorer.


Gustave Thibon ; L'équilibre et l'harmonie (1976)

Il est toujours doux de se livrer, mais il est souvent


amer de s'être livré.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Il faut choisir : Rester fleur et se faner, ou mourir et


devenir fruit.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Le doute est un poison pour la conviction et un


aliment pour la foi.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Toute connaissance profonde est aussi un privilège.


Gustave Thibon ; Destin de l'homme (1941)

L'ennui, c'est le quotidien réduit à lui-même.


Gustave Thibon ; Vous serez comme des dieux
(1959)

L'amour sans éternité s'appelle angoisse : l'éternité


sans amour s'appelle enfer.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Les 32 citations de Ivan Tourgueniev :

Chaque homme doit s'élever lui-même.


Ivan Tourgueniev ; Pères et enfants (1862)

On n'attelle pas au même timon le cheval fougueux et


la biche craintive.
Ivan Tourgueniev ; Les deux amis, Proverbe russe
(1855)

Les lettres d'amour ne se lisent que par deux


personnes.
Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, Avant-
propos (1856)

On a beau dire, il est pénible de mourir.


Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, Avant-
propos (1856)

Celui-là seul n'est pas trompé par la vie qui ne


réfléchit pas trop sur elle, et ne lui demande rien.
Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, XV (1856)

De deux êtres qui s'aiment, l'un est un esclave, l'autre


un maître.
Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, XV (1856)

On ne meurt pas d'ennui, mais on peut mourir


d'angoisse.
Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, XIV (1856)

Souffrir seul, c'est une manière d'être égoïste.


Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, X (1856)

La dignité de l'âme humaine doit être le but principal


de la vie.
Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, X (1856)

Le sentiment d'une lutte dignement soutenue est plus


élevé que l'orgueil de la victoire.
Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, X (1856)
Tout moyen est bon pour arriver au but.
Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, X (1856)

Qui craint le ridicule n'aime pas la vérité.


Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, X (1856)

La réalité vaut mieux que les rêveries.


Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, VII (1856)

La parole coûte peu à celui qui la prononce.


Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, VII (1856)

À l'homme ivre, la mer elle-même ne monte qu'au


genou.
Ivan Tourgueniev ; L'antchar, Proverbe russe (1854)

Le matin est plus sage que le soir.


Ivan Tourgueniev ; Les deux amis, Proverbe russe
(1855)

L'instinct de la femme vaut mieux que la réflexion de


l'homme.
Ivan Tourgueniev ; Une correspondance, Proverbe
russe (1856)

Un homme habile, c'est bien ; deux, c'est mieux.


Ivan Tourgueniev ; Jacques Passynkov, Proverbe
russe (1856)

La vérité est dans le vin.


Ivan Tourgueniev ; Jacques Passynkov, Proverbe
russe (1856)

On donne ce qu'on a.
Ivan Tourgueniev ; Le pain d'autrui, Proverbe russe
(1848)

Que celui de nous deux qui rappellera le passé perde


un de ses yeux.
Ivan Tourgueniev ; Pères et enfants, Proverbe russe
(1862)

Un rossignol ne se nourrit pas de chansons.


Ivan Tourgueniev ; Pères et enfants, Proverbe russe
(1862)

Rien de plus charmant au monde qu'une mère jeune


et belle tenant un enfant dans ses bras.
Ivan Tourgueniev ; Pères et enfants (1862)

Qui s'est brûlé avec du lait chaud souffle sur l'eau


froide.
Ivan Tourgueniev ; Pères et enfants, Proverbe russe
(1862)

Avant d'ouvrir un livre, il faut apprendre à lire.


Ivan Tourgueniev ; Pères et enfants (1862)

Un bon chimiste est vingt fois plus utile que le meilleur


poète.
Ivan Tourgueniev ; Pères et enfants (1862)

Qui ne dit rien consent.


Ivan Tourgueniev ; Terres vierges (1877)

Entre gens de bonnes compagnies, deux mots


suffisent.
Ivan Tourgueniev ; Terres vierges (1877)

Qui aime a le droit de blâmer.


Ivan Tourgueniev ; Roudine (1856)

La franchise est la meilleure des diplomaties.


Ivan Tourgueniev ; Trop menu, le fil casse (1858)

La pitié sans orgueil n'appartient qu'à la femme.


Ivan Tourgueniev ; Étrange histoire (1870)

Il n'y a rien de plus fatiguant qu'un esprit triste.


Ivan Tourgueniev ; Un mois à la campagne (1850)

Les 32 citations de Gustave Thibon :

Le seul moyen de rester jeune en vieillissant, c'est de


renoncer à le paraître.
Gustave Thibon ; L'équilibre et l'harmonie (1976)

J'aime mieux rêver mon âme que vivre ma vie.


Gustave Thibon ; Vous serez comme des dieux
(1959)

L'enfer est le réceptacle des promesses tenues à


demi.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Parenté entre la débauche et l'ascétisme : l'esprit,


dans les deux cas, s'épuise en performances
charnelles.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Le mensonge est un hommage à la vérité comme


l'hypocrisie est un hommage à la vertu.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

L'ami vrai, c'est celui qui sait regarder sans envie


notre bonheur.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Une réaction excessive est souvent un remède pire


que le mal.
Gustave Thibon ; L'équilibre et l'harmonie (1976)

La rancune est une fidélité empoisonnée où l'offensé


noue des liens indissolubles avec l'offenseur.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Être détaché de tout est la première condition pour


n'être indifférent à rien.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)
Il faut partir de l'absolu dans la pensée pour réaliser le
relatif dans l'action.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

L'unique voeu qui surnage en moi est que ma mort ne


ressemble pas à ma vie.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Que ton idéal soit le reflet de ton âme.


Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

La société devient enfer dès qu'on veut en faire un


paradis.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Une victoire n'est parfaite que si elle transforme le


vaincu en allié.
Gustave Thibon ; Vous serez comme des dieux
(1959)

J'aime toute chose en toi, et je t'aime en toute chose.


Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Il n'y a pas de pire humiliation que de se sentir ignoré


par celui qu'on déteste.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

L'ami vrai, ce n'est pas celui qui sait se pencher avec


pitié sur notre souffrance, c'est celui qui sait regarder
sans envie notre bonheur.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

L'âme, à la différence du corps, se nourrit de sa faim.


Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Le mystère n'est pas un mur où l'intelligence se brise,


c'est un roseau où l'intelligence se perd.
Gustave Thibon ; Destin de l'homme (1941)

Tout bonheur qui n'enfante pas un devoir amoindrit ou


corrompt.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

L'ami vrai est celui qui sait regarder sans envie notre
bonheur.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Le doute est de la foi meurtrie.


Gustave Thibon ; Vous serez comme des dieux
(1959)

La naissance est à la mort ce qu'est la promesse des


fiançailles à la nuit de noce.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Il n'est pas de plus folle et de plus vorace idole que la


déesse Raison.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Bien vieillir : gagner en transparence ce qu'on perd en


couleur.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Mal savoir ne vaut pas mieux que tout ignorer.


Gustave Thibon ; L'équilibre et l'harmonie (1976)

Il est toujours doux de se livrer, mais il est souvent


amer de s'être livré.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Il faut choisir : Rester fleur et se faner, ou mourir et


devenir fruit.
Gustave Thibon ; L'échelle de Jacob (1942)

Le doute est un poison pour la conviction et un


aliment pour la foi.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)

Toute connaissance profonde est aussi un privilège.


Gustave Thibon ; Destin de l'homme (1941)

L'ennui, c'est le quotidien réduit à lui-même.


Gustave Thibon ; Vous serez comme des dieux
(1959)

L'amour sans éternité s'appelle angoisse : l'éternité


sans amour s'appelle enfer.
Gustave Thibon ; L'ignorance étoilée (1974)
Les 14 citations de Michel Tremblay :

Pardonner, oui, mais oublier, jamais.


Michel Tremblay ; Le cahier bleu (2005)

Les égoïstes ne pensent jamais qu'ils le sont !


Michel Tremblay ; Le passé antérieur (2003)

Dans une querelle, il y a toujours quelqu'un qui a


raison, puis quelqu'un qui a tort !
Michel Tremblay ; Douze coups de théâtre (1992)

Rendez bêtise pour bêtise, coup pour coup !


Michel Tremblay ; Thérèse et Pierrette à l'école des
Saints-Anges (1980)

Trente-six métiers trente-six misères.


Michel Tremblay ; Le jeu du pendu (2002)

Parfois faut vraiment que je t'aime pour ne pas


t'envoyer chier !
Michel Tremblay ; Le cœur découvert (1986)

À un certain degré de paresse et de suffisance, le


conservatisme ne conserve même plus.
Michel Tremblay ; L'impromptu d'Outremont (1980)

Bouffer, boire, chier, baiser, rire, pleurer, tout le sens


de la vie est là !
Michel Tremblay ; Le jeu du pendu (2002)
Mieux vaut un petit bonheur qu'un grand malheur.
Michel Tremblay ; Albertine en cinq temps (1984)

Être ensemble sans avoir rien de profond à se dire,


c'est un des liens de l'amitié.
Michel Tremblay ; Le jeu du pendu (2002)

Un mensonge en attire un autre.


Michel Tremblay ; Le cahier rouge (2004)

Une nuit d'amour sans amour physique est une chose


qui peut s'avérer des plus satisfaisantes.
Michel Tremblay ; Le cahier bleu (2005)

Ce n'est pas l'expérience qui compte, c'est le


mensonge bien organisé.
Michel Tremblay ; Des nouvelles d'Édouard (1984)

Tromper une amitié c'est aussi pire que de tromper


une liaison.
Michel Tremblay ; La duchesse et le roturier (1982)

Les 35 citations de Charles Trenet :

Un bon sourire et tout s'éclaire.


Charles Trenet ; Amour... amour (1937)

Il faut garder quelques sourires pour se moquer des


jours sans joie.
Charles Trenet ; paroles de Il faut garder la poésie
(1999)

Les rêves prolongent du bonheur le plus doux


sentiment.
Charles Trenet ; Bonsoir jolie madame (1941)

Où la tristesse accompagne l'oubli, la solitude a


besoin d'un ami.
Charles Trenet ; Banlieue de balieue (1999)

J'aime la terre, les fleurs, la vie, le ciel bleu, et puis les


femmes qui ont les yeux bleus.
Charles Trenet ; Un rien me fait chanter (1941)

Soyez heureux, avec le peu de science, qui rend


joyeux les braves gens sans méfiance.
Charles Trenet ; paroles de N'y pensez pas trop
(1947)

Quand notre cœur fait Boum, tout avec lui dit Boum,
et c'est l'amour qui s'éveille.
Charles Trenet ; paroles de Boum (1938)

Rêve sans nuage amour de ma vie, les rêves sont les


héritages de la nuit.
Charles Trenet ; Nuit d'hiver (1959)

Rêve sans crainte amour de mon cœur, que seule ta


plainte soit de bonheur.
Charles Trenet ; Nuit d'hiver (1959)

Chacun porte en son cœur un écho de son bonheur.


Charles Trenet ; paroles de La maison du poète
(1956)

L'absence, il faut me croire, est le pire des maux !


Charles Trenet ; Ma sœur, n'oubliez pas (1973)

La vie n'est pas méchante, il n'est rien de meilleur.


Charles Trenet ; paroles de Ma philosophie (1955)

Le temps est court de la jeunesse, tout passe un jour ;


un jour le printemps nous délaisse, jamais l'amour.
Charles Trenet ; Deux mots à l'oreille (1942)

La beauté devient la pire image quand le cœur, vois-


tu, n'y est plus !
Charles Trenet ; paroles de Cœur absent (1981)

Quoi qu'on fasse pour garder un trésor, il en est que le


temps efface, l'amour a aussi sa mort.
Charles Trenet ; paroles de Cœur absent (1981)

J'ai le regret des jours meilleurs.


Charles Trenet ; paroles de Bouquet de joie (1952)

L'amour est un petit bateau qui s'en va, tout joyeux,


sur l'onde, voguant vers des pays nouveaux au
hasard de sa course vagabonde.
Charles Trenet ; paroles de Bateau d'amour (1937)

Fais ta vie loin des idées reçues, dans la nuit des


choses mal perçues ; par les autres mauvaises pour
toi, fais ta vie marche droit, tu verras !
Charles Trenet ; paroles de Fais ta vie (1995)

Fais ta vie et n'attends rien des autres ; fais ta vie loin


des mauvais apôtres.
Charles Trenet ; paroles de Fais ta vie (1995)

Parfois c'est étrange, on ne fait pas toujours ce qu'on


veut ; bien souvent le hasard change, nos projets les
plus heureux.
Charles Trenet ; paroles de Voyage au Canada (1950)

Trop courte me paraît la vie, pour céder à plus d'une


envie.
Charles Trenet ; paroles de la chanson Ô mon maître
(1932)

Pour être heureux, il suffit d'être deux.


Charles Trenet ; Ô mon maître (1932)

C'est en toi que je crois depuis toujours, c'est à toi


que j'offrirais mes jours.
Charles Trenet ; paroles de la chanson Ô mon maître
(1932)

Chanson de printemps, chansonnette d'amour ;


chanson de vingt ans, chanson de toujours.
Charles Trenet ; Y'a d'la joie (1936)

Il faut se lever, se laver, se vêtir, et ne plus chanter si


l'on n'a plus rien à dire.
Charles Trenet ; Paroles de Y'a d'la joie (1936)

Ne publiez pas vos poèmes, chantez-les !


Charles Trenet ; L'express international (2001)

Quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse, le temps


s'enfuit et tout s'efface.
Charles Trenet ; Miss Emily (1938)

À force d'être gentil, on finit par paraître suspect.


Charles Trenet ; Entretien avec L'Express (1966)

Il faut toujours garder dans notre vie tous les


bonheurs qui nous ont plu, et puis enfin garder la
nostalgie du temps qui ne reviendra plus.
Charles Trenet ; Il faut garder la poésie (1999)

Il suffit d'un regard, d'un aveu, pour comprendre


l'amour.
Charles Trenet ; paroles de Hop ! hop ! (1939)

Il y aura toujours des gens qui n'aiment pas la


jeunesse.
Charles Trenet ; Jeunesse plumée (1963)
Un peu d'oubli ne fait pas de mal en toutes choses.
Charles Trenet ; paroles de N'y pensez pas trop
(1947)

Que chacun rêve, rêve sans trêve, c'est son droit.


Charles Trenet ; paroles de Chacun son rêve (1945)

Fidèle, pourquoi rester fidèle quand tout change et


s'en va sans regrets.
Charles Trenet ; paroles de Fidèle (1971)

Trop de génie vous rend parfois morose.


Charles Trenet ; paroles de N'y pensez pas trop
(1947)

Les 59 citations de Mark Twain :

L'instruction adoucit les cœurs, entretient la douceur


et la charité.
Mark Twain ; Le prince et le pauvre (1882)

Dans le doute, dites la vérité.


Mark Twain ; La tragédie de Pudd'nhead Wilson
(1894)

La gentillesse est le langage qu'un sourd peut


entendre et qu'un aveugle peut voir.
Mark Twain ; Pensées et aphorismes (1835-1910)
Faute de bourse bien garnie on se contente de ce
qu'une maigre bourse peut offrir.
Mark Twain ; Le prince et le pauvre (1882)

Mes affaires sont mes affaires, elles ne vous


concernent pas.
Mark Twain ; Le prince et le pauvre (1882)

Le jeu, c'est tout ce qu'on fait sans y être obligé.


Mark Twain ; Pensées et aphorismes (1835-1910)

Tiens ta langue, tout fou que tu es.


Mark Twain ; Le prince et le pauvre (1882)

Le temps n'attend pas !


Mark Twain ; Le prince et le pauvre (1882)

Nul ne peut négliger les lois, ou les adapter à ses


propres mesures.
Mark Twain ; Le prince et le pauvre (1882)

Mon fils est fou, mais il n'en est pas moins mon fils.
Mark Twain ; Le prince et le pauvre (1882)

Tout malade que soit son esprit, il n'est pas


complètement perdu.
Mark Twain ; Le prince et le pauvre (1882)

Sa vie était difficile, mais il ne le savait pas.


Mark Twain ; Le prince et le pauvre (1882)
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils
l'ont fait.
Mark Twain ; Pensées et aphorismes (1835-1910)

L'homme qui est pessimiste à 45 ans en sait trop,


celui qui est optimiste après n'en sait pas assez.
Mark Twain ; Pensées et aphorismes (1835-1910)

Agis toujours bien, tu feras plaisir à quelques-uns, et


tu étonneras les autres.
Mark Twain ; Pensées et aphorismes (1835-1910)

C'est plus facile d'avoir des principes quand on est


bien nourri.
Mark Twain ; Pensées et aphorismes (1835-1910)

Un mort est toujours orgueilleux de son monument.


Mark Twain ; Un rêve bizarre (1886)

Accordez quelque répit à ma cervelle affolée, quelque


soulagement à mon cœur déchiré !
Mark Twain ; Économie politique (1870)

L'économie politique est la plus noble nourriture dont


l'esprit humain puisse se nourrir.
Mark Twain ; Économie politique (1870)

Tâchez de garder vos sentiments en un endroit où


vous puissiez toujours les retrouver.
Mark Twain ; Économie politique (1870)
L'économie politique est la base de tout bon
gouvernement.
Mark Twain ; Économie politique (1870)

La défense la plus sûre contre la tentation, c'est la


lâcheté.
Mark Twain ; Nouveaux voyages (1897)

La femme est une des plus belles institutions de ce


bas monde !
Mark Twain ; Les droits de la femme (1907)

Ô femme ! tu es un ange quand tu ne cherches pas à


sortir de tes attributions ; mais quand tu prétends
intervertir les rôles et porter la culotte ; lorsque tu
désertes le foyer conjugal et que, la tête farcie des
théories féministes, tu t'élances comme une lionne en
courroux, en quête d'une proie à dévorer ; lorsque,
dis-je, tu veux te substituer à l'homme, tu deviens un
être infernal et néfaste !
Mark Twain ; Les droits de la femme (1907)

La femme est précieuse dans l'adversité comme dans


le bonheur !
Mark Twain ; Les droits de la femme (1907)

Douée d'une intelligence égale à celle de l'homme, la


femme vit perpétuellement méprisée et humiliée.
Mark Twain ; Les droits de la femme (1907)
À chaque jour suffit sa peine.
Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

Qui reconnaît ses torts demande pardon.


Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

Le chagrin blanchit une barbe avant l'heure, et cause


une calvitie précoce.
Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

Il n'y a pas de sot métier, pourvu qu'il n'exige pas trop


de travail !
Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

Un nègre qui s'enfuit est un voleur !


Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

On ne peut pas apprendre à un nègre à raisonner.


Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

Lorsqu'on soupçonne un nègre, on commence


souvent par le pendre, quitte à reconnaître plus tard
que ceux qu'il a tués se portent à merveille.
Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)
On ne songe jamais à tout quand on se presse trop !
Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

Il n'y a que le premier pas qui coûte !


Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

Tous les ivrognes ne sont pas incorrigibles.


Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

Tuer une araignée du soir porte malheur.


Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

Les médecins ne servent qu'à tuer plus vite un


malade.
Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

Pour peu que l'on mange vite, il faut regarder manger


les autres, et sans bâiller encore !
Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)

Se coucher, il n'y a pas de meilleur moyen pour tuer le


temps.
Mark Twain ; Les aventures de Huckleberry Finn
(1884)
L'abondance est un péché.
Mark Twain ; Histoire du bon petit garçon (1875)

Eau de pluie, eau de bois mort, grâce à toi ma verrue


sort.
Mark Twain ; Les aventures de Tom Sawyer (1876)

À quelque chose malheur est bon.


Mark Twain ; Les aventures de Tom Sawyer (1876)

Moins les coutumes se justifient, plus il est difficile de


s'en débarrasser.
Mark Twain ; Les aventures de Tom Sawyer (1876)

Le savoir est la plus belle chose au monde.


Mark Twain ; Les aventures de Tom Sawyer (1876)

Avant de te moquer, tâche avant de savoir à qui tu as


affaire !
Mark Twain ; Les aventures de Tom Sawyer (1876)

Un homme, absorbé par une entreprise nouvelle, perd


conscience de ses anciens ennuis.
Mark Twain ; Les aventures de Tom Sawyer (1876)

Pour parer une nouvelle attaque, mieux vaut la


devancer.
Mark Twain ; Les aventures de Tom Sawyer (1876)

Qui aime bien châtie bien, la Bible a raison.


Mark Twain ; Les aventures de Tom Sawyer (1876)

Vieux chien n'apprend plus rien.


Mark Twain ; Les aventures de Tom Sawyer (1876)

Les 41 citations de Bertrand Vac :

La philosophie est l'art de s'illusionner sur la vérité.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

La lenteur est un moyen de défense.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Ne sous-estimez pas les femmes stupides, ce sont


celles qui mentent le mieux.
Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

La philosophie est l'art de passer du doute à la vérité


douteuse.
Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Ce sont les confidences qu'on aime le plus à


colporter.
Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Les ponctuels sont des esseulés.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Chez certains, l'élégance est une verrue.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Pour savoir si vous avez le pied marin, prenez


l'autobus.
Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

La seule importance des femmes est celle qu'elles


apportent à leurs époux.
Bertrand Vac ; La favorite et le conquérant (1963)

Nos meilleures colères sont celles que nous avons


répétées soigneusement.
Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Il faut être fier de ses succès auprès des femmes ;


elles le sont bien assez de nous conquérir.
Bertrand Vac ; Histoires galantes (1966)

Il faut dormir vite pour rattraper le sommeil perdu.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

La vie est trop courte pour s'attarder à faire changer


l'opinion d'un adolescent.
Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

On s'exprime mieux quand des yeux nous


encouragent.
Bertrand Vac ; Deux portes... une adresse (1952)

Quand on n'a rien à dire, la forme est importante.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Au royaume de l'amour, les lents sont rois.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Il y a des auteurs qui s'écoutent écrire.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Moins on a d'idées, plus on y tient.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

On a beau dire, une rupture, ça libère, mais ça


déchire aussi, ne serait-ce que la routine.
Bertrand Vac ; Bizarres (1988)

L'amour altère souvent les décisions inspirées par la


loyauté.
Bertrand Vac ; La favorite et le conquérant (1963)

En amour, si vous n'êtes pas aveugle, vous ne savez


pas où vous allez.
Bertrand Vac ; Bizarres (1988)

Le luxe est une habitude qui se contracte facilement.


Bertrand Vac ; La favorite et le conquérant (1963)

Je me donne quand j'aime, et alors ce n'est pas


donner, c'est échanger.
Bertrand Vac ; Histoires galantes (1966)
Ce sont les illusions qu'on abandonne le moins
facilement.
Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Les miracles ne prouvent que notre ignorance.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Femmes - Beaucoup de sourdes, peu de muettes.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

La patience est la sagesse de ceux qui en ont le


temps.
Bertrand Vac ; La favorite et le conquérant (1963)

Les femmes qui ont de la mémoire sont perdues.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Réfléchir permet de se tromper judicieusement.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Dans le langage féminin, se donner, c'est prendre.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

La science ne peut rien contre les préjugés.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

La patience est la force des faibles.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)
Aussi longtemps que les femmes parlent, vous les
tenez.
Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Les gens qui s'ennuient ennuient.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Les religions sont la croix du genre humain.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Le charme, c'est ce qui fait dire oui à qui hésite


encore.
Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Gueulez plus fort, vous aurez raison.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Nos jugements sont d'autant plus sévères que notre


esprit est étroit.
Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Si vous vous trouvez la voix faible, élevez quelques


enfants.
Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

La sérénité est le maquillage de la vieillesse.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)

Qui se refuse de vieillir meurt de jeunesse.


Bertrand Vac ; Mes pensées profondes (1967)
Les 81 citations de Paul Valéry :

Les maîtres sont ceux qui nous montrent ce qui est


possible dans l'ordre de l'impossible.
Paul Valéry ; Mélange (1934)

Le mensonge et la crédulité s'accouplent et


engendrent l'opinion.
Paul Valéry ; Mélange (1934)

Les injures font voir dans l'injurieux une mince


confiance dans l'avenir.
Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)

L'homme se pare de ses chances.


Paul Valéry ; Choses tues (1943)

Il ne faut pas s'obstiner, mais persévérer.


Paul Valéry ; Variété (1930)

Le mérite résulte de la persévérance.


Paul Valéry ; Variété (1930)

Attaquer le plus faible, c'est la force du lâche.


Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)

Un homme compétent est un homme qui se trompe


selon les règles.
Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)
Je hais l'insolence, l'outrecuidance, les injures, les
menaces.
Paul Valéry ; Cahiers, le 24 février 1923.

La parole ne signifie ce qu'elle prétend signifier


qu'exceptionnellement.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Un fait mal observé est plus pernicieux qu'un mauvais


raisonnement.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Le comble de l'imbécile est de se croire intelligent.


Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)

Le menteur serait véridique s'il pouvait oublier la


vérité.
Paul Valéry ; Questions du rêve (1929)

Frapper quelqu'un, c'est se placer à son point de vue.


Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Tout ironiste vise un lecteur prétentieux où il se mire.


Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Le sourire est un système ; les égards sont des


prévisions.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Demandez toujours des preuves, la preuve est la


politesse élémentaire qu'on se doit.
Paul Valéry ; Monsieur Teste (1926)

Tous les sots se réclament de l'humanité, et tous les


faibles de la justice.
Paul Valéry ; Monsieur Teste (1926)

Chaque attaque de la difficulté trouve aussitôt sa


riposte.
Paul Valéry ; Vues (posthume, 1948)

Quelqu'un qui attaque quelqu'un dont il n'est pas


attaqué, en est attaqué.
Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)

Si quelqu'un traite quelqu'un de sophiste, c'est qu'il se


sent plus sot.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Qui ne peut attaquer le raisonnement attaque le


raisonneur.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

La foi est destinée à disparaître, tandis que la charité


ne passera jamais.
Paul Valéry ; Études Bergsoniennes (1942)

Le seul don du destin aux hommes, c'est la mort.


Paul Valéry ; Tel quel (1929)
À l'extrême de toute pensée est un soupir.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Il est rare de penser à fond sans soupirer.


Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Ce que l'on regrette de la vie, c'est ce qu'elle n'a pas


donné.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

De tous les actes, le plus complet est celui de


construire.
Paul Valéry ; Eupalinos ou L'architecte (1923)

Un homme sérieux se sent une sorte d'instinct des


choses sérieuses.
Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)

Le sérieux se perd dans le sensible ou dans la fumée.


Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Un homme sérieux a peu d'idées ; un homme à idées


n'est jamais sérieux.
Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)

Tout vaut mieux que de mourir !


Paul Valéry ; Mon Faust (1946)

Il faut juger à froid, et agir à chaud.


Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)

La plus grande liberté naît de la plus grande rigueur.


Paul Valéry ; Eupalinos ou l'architecte (1923)

Trouver n'est rien, le difficile est de s'ajouter ce qu'on


trouve.
Paul Valéry ; Monsieur Teste (1926)

L'expression d'un sentiment est toujours absurde.


Paul Valéry ; Monsieur Teste (1926)

La bêtise n'est pas mon fort.


Paul Valéry ; Monsieur Teste (1926)

La nourriture d'un baiser, ne hâte pas cet acte tendre,


douceur d'être et de n'être pas.
Paul Valéry ; Les pas, Charmes (1922)

Qui aime s'oublie lui-même pour se perdre dans la


douceur du baiser.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Le poète se consacre et se consume à définir et à


construire un langage dans le langage.
Paul Valéry ; Variété, Situation de Baudelaire (1944)

Mieux vaut pardonner aux injures que de les oublier.


Paul Valéry ; Tel quel (1929)
L'amour ce n'est pas la femme, c'est le sexe.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Les vilaines pensées viennent du cœur.


Paul Valéry ; Mélange (1934)

Pour juger quelqu'un, jugez les intentions qu'il vous


prête.
Paul Valéry ; Mélange (1934)

La mauvaise mémoire fait des menteurs ; la bonne les


aide.
Paul Valéry ; Mélange (1934)

Les idées précises conduisent souvent à ne rien faire.


Paul Valéry ; Mélange (1934)

Le moi est haïssable... mais il s'agit de celui des


autres.
Paul Valéry ; Mélange (1934)

L'enfance saisit des choses la part vaine et réelle.


Paul Valéry ; Mélange (1934)

On ne sait jamais avec qui l'on couche.


Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Tout ce que tu dis parle de toi ; surtout quand tu


parles d'un autre.
Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)
La vanité, ennemie de l'égoïsme, peut engendrer tous
les effets de l'amour du prochain.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Le naturel est ennuyeux.


Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)

Être seul, ne connaître personne dans une ville,


transforme en prison ce lieu sans échanges.
Paul Valéry ; Mélange (1934)

Les bons souvenirs sont des bijoux perdus.


Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)

Les sots croient que plaisanter c'est ne pas être


sérieux.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Toute morale prophétise.


Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Rien de plus humain que le divin.


Paul Valéry ; Cahier B (1910)

L'action est une brève folie.


Paul Valéry ; Tel quel (1929)

L'homme a inventé le pouvoir des choses absentes.


Paul Valéry ; Tel quel (1929)
La politesse, c'est l'indifférence organisée.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Le pouvoir sans abus perd le charme.


Paul Valéry ; Cahier B (1910)

La vie est la conservation du possible.


Paul Valéry ; Mélange (1934)

Le poème, cette hésitation prolongée entre le son et


le sens.
Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Entre deux mots, il faut choisir le moindre.


Paul Valéry ; Tel quel (1929)

Les uns sont assez bêtes pour s'aimer ; les autres


pour se haïr : Deux manières de se tromper.
Paul Valéry ; Mélange (1934)

La faiblesse de la force est de ne croire qu'à la force.


Paul Valéry ; Mauvaises pensées et autres (1942)

Rien de plus dangereux que l'homme qui agit bien et


pense mal.
Paul Valéry ; Mélange (1934)

Un homme digne refuse ce qu'on lui refuse, plus que


ne le lui refusent ceux qui le lui refusent.
Paul Valéry ; Mélange (1934)
L'amour consiste à pouvoir être bêtes ensemble.
Paul Valéry ; Monsieur Teste (1926)

L'homme heureux est celui qui se retrouve avec plaisir


au réveil.
Paul Valéry ; Mélange (1934)

Souffrir, c'est donner à quelque chose une attention


suprême.
Paul Valéry ; Monsieur Teste (1926)

Quelle injure qu'un compliment ! on ose me louer ! ne


suis-je pas au delà de toute qualification ?
Paul Valéry ; Monsieur Teste (1926)

L'homme ne valait pas la peine de déranger un Dieu


pour le créer.
Paul Valéry ; Mélange (1934)

Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans


talent n'est rien.
Paul Valéry ; Mélange (1934)

Le diplôme est l'ennemi mortel de la culture.


Paul Valéry ; Variété, le Bilan de l'intelligence (1930)

Les 42 citations de Raoul Vaneigem :

Le goût est une adéquation entre la saveur et son


moment. Il se règle dans un affrontement entre le
temps du plaisir, ramassé en intensité, et la durée qui
se perd en calculant ses heures.
Raoul Vaneigem ; Journal imaginaire (2005)

La paresse est le mouvement naturel du corps qui se


tend et se détend avec un soupir extatique en
s'allongeant sous la couette, la respiration qui vivifie le
créateur. Elle court toutes les saisons, souterraine
chaleur d'une hibernation où se fomente avec
nonchalance la création du printemps.
Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)

Il existe un bonheur qui arrive quand on n'a plus


besoin de le solliciter, parce qu'on en est venu à
oublier combien il fut intensément voulu.
Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)

La paresse est l'antichambre de la mort.


Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)

La paresse est un acte de guerre contre le travail.


Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)

La femme est le ventre rond du monde.


Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)

Rien ne me consolerait de ne pas tenter le possible et


l'impossible pour imprimer à l'instant qui se dérobe la
courbe d'un désir.
Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)
Créer selon l'humain, c'est affiner la vie afin qu'elle se
recrée sans relâche.
Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)

L'amour de soi s'ouvre à l'amour des autres en frayant


en chacun l'intime chemin qui mène, pour le meilleur
et non pour le pire, au cœur des destinées. Il y a un
bonheur de la création qui ne s'atteint vraiment que
dans la création du bonheur de tous.
Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)

La créativité est à l'espèce humaine ce que le travail


est à l'homme aliéné.
Raoul Vaneigem ; De la destinée (2015)

Rien n'est plus passionnant, plus redoutable que le


dialogue avec soi-même. On y est aux prises avec
une foule que nulle harangue n'arrive à apaiser, une
multitude où chacun vocifère ou, pire, se tait. C'est
une solitude harassante. Plénitude et vacuité s'y
conjuguent dans le magma froid et ardent où la
conscience fraie son chemin entre peines et plaisirs.
Raoul Vaneigem ; De la destinée (2015)

Ne te compare à rien ni à personne, tout être est


unique.
Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012)

Vivre, c'est stimuler sans cesse son potentiel vital.


Raoul Vaneigem ; Pour l'abolition de la société
marchande (2002)

La vie ne vaut rien mais une vie perdue vaut de


l'argent : voilà la philosophie des affaires.
Raoul Vaneigem ; Pour l'abolition de la société
marchande (2002)

Intolérance pour tout acte de violence perpétré à


l'encontre d'un enfant, d'une femme, d'un homme.
Raoul Vaneigem ; Pour l'abolition de la société
marchande (2002)

Aux hommes et aux peuples, il suffit de faire avaler


des couleuvres pour qu'ils chient des vipères.
Raoul Vaneigem ; Pour l'abolition de la société
marchande (2002)

La jouissance est l'antidote de la douleur.


Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)

La création de soi est l'axe de toute création


artistique.
Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)

Un artiste sommeille en chacun de nous.


Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)

Quand la création se délasse, elle se contemple.


Raoul Vaneigem ; L'Ère des créateurs (2002)
On est au-dessous de toute espérance de vie tant que
l'on reste en deçà de ses capacités.
Raoul Vaneigem ; Avertissement aux écoliers et
lycéens (1995)

Veille à ce que l'ennemi que tu combats ne soit déjà


en toi !
Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012).

Que personne ne s'avise de te donner des ordres !


Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012).

Bannis de ton entourage quiconque use de mépris et


d'arrogance.
Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012).

Ne prends la mesure ni des autres ni de toi-même :


aucune vie ne se calcule.
Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012).

Les citations sont un hommage de la désinvolture à la


paresse.
Raoul Vaneigem ; Dictionnaire de citations pour servir
au divertissement (1998)

La vie qualifie, la survie quantifie.


Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012).

La qualité l'emporte sur le nombre.


Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012).

L'intention fraie le chemin du désir.


Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012).

Ce qui est désiré du fond du cœur tend vers


l'accomplissement.
Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012).

Désire tout, n'attends rien.


Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012).

Ce qui s'enseigne par la peur rend le savoir craintif.


Raoul Vaneigem ; Avertissement aux écoliers et
lycéens (1995)

Rien ne tue plus sûrement que de se contenter de


survivre.
Raoul Vaneigem ; Avertissement aux écoliers et
lycéens (1995)

Juger empêche de comprendre pour corriger.


Raoul Vaneigem ; Avertissement aux écoliers et
lycéens (1995)

La connaissance du monde sans la conscience des


désirs de vie est une connaissance morte.
Raoul Vaneigem ; Avertissement aux écoliers et
lycéens (1995)

Apprendre sans désir, c'est désapprendre à désirer.


Raoul Vaneigem ; Avertissement aux écoliers et
lycéens (1995)

La plupart des polémiques à la mode ont déjà les


relents d'une querelle de bouffons.
Raoul Vaneigem ; Rien n'est sacré, tout peut se dire
(2003)

Tolérer toutes les idées n'est pas les cautionner.


Raoul Vaneigem ; Rien n'est sacré, tout peut se dire
(2003)

L'obscurantisme a toujours été le mode d'éclairage du


pouvoir.
Raoul Vaneigem ; Rien n'est sacré, tout peut se dire
(2003)

Le bonheur qui se propage éloigne l'infortune.


Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012).
Le puritanisme a toujours été l'école du viol.
Raoul Vaneigem ; Rien n'est sacré, tout peut se dire
(2003)

Qui apprend à s'aimer n'a pas besoin de leçon pour


aimer les autres.
Raoul Vaneigem ; Lettre à mes enfants et aux enfants
du monde à venir (2012).

Les 123 citations de Vauvenargues :

Les grandes occupations élèvent et soutiennent l'âme.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La simplicité nous présente l'image de la vérité et de


la liberté.
Vauvenargues ; Réflexions sur l'esprit naturel (1747)

On ne peut avoir beaucoup de raison et fort peu


d'esprit.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

L'amour n'est pas si délicat que l'amour-propre.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

L'erreur est la nuit des esprits, et le piège de


l'innocence.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)
Conseiller, c'est donner aux hommes des motifs d'agir
qu'ils ignorent.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La vanité est le premier intérêt des riches.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes posthumes
(1823)

L'amour est le premier auteur du genre humain.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes posthumes
(1823)

L'opprobre est une loi de la pauvreté.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes posthumes
(1823)

La simplicité exclut toute sorte de vanités, elle


témoigne un esprit juste et modeste.
Vauvenargues ; Réflexions sur l'esprit naturel (1747)

La simplicité est un don de l'âme.


Vauvenargues ; Réflexions sur l'esprit naturel (1747)

La colère n'est qu'une aversion subite et violente,


enflammée d'un désir aveugle de vengeance.
Vauvenargues ; Introduction à la connaissance de
l'esprit humain (1746)

Chacun s'estime personnellement plus que tout autre.


Vauvenargues ; Introduction à la connaissance de
l'esprit humain (1746)

Il n'y a pas d'amour sans estime.


Vauvenargues ; Introduction à la connaissance de
l'esprit humain (1746)

La reconnaissance est le sentiment d'un bienfait.


Vauvenargues ; Introduction à la connaissance de
l'esprit humain (1746)

S'il était possible de donner sans perdre, il se


trouverait encore des hommes inaccessibles.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La patience obtient quelquefois des hommes ce qu'ils


n'ont jamais eu l'intention d'accorder.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

L'intérêt et la paresse anéantissent les promesses


quelquefois sincères de la vanité.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La science des projets consiste à prévenir les


difficultés de l'exécution.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les plus grands ministres ont été ceux que la fortune


avait placés le plus loin du ministère.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)
À mesure que l'âge multiplie les besoins de la nature,
il resserre ceux de l'imagination.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

On oblige les jeunes gens à user de leurs biens


comme s'il était sûr qu'ils dussent vieillir.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

il ne faut, quelquefois, qu'une petite plaisanterie pour


abattre une grande présomption.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Le mépris de notre nature est une erreur de notre


raison.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les sots usent les gens d'esprit comme les petits


hommes portent de grands talons.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Moins on veut mériter sa fortune, plus il faut se


donner de peine pour la faire.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La trop grande économie fait plus de dupes que la


profusion.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Il n'y a point de vice qui ne soit nuisible, dénué


d'esprit.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les beaux esprits ont une place dans la bonne


compagnie, mais la dernière.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

On tente d'ordinaire sa fortune par les talents qu'on


n'a pas.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Le grand avantage des talents paraît en ce que la


fortune, sans mérite, est presque inutile.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Si les hommes ne se flattaient pas les uns les autres,


il n'y aurait guère de société.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

On ne manque jamais de raisons, lorsqu'on a fait


fortune, pour oublier un bienfaiteur.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Qui s'impose à soi-même, impose à d'autres.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La fatuité dédommage du défaut de cœur.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Le lâche a moins d'affronts à dévorer que l'ambitieux.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Un bienfait quoi qu'il en coûte, lorsqu'on l'a reçu, on


est obligé de s'en revancher.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

On oublie un affront souffert, jusqu'à s'en attirer un


autre par son insolence.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La méchanceté tient lieu d'esprit.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

C'est offenser les hommes que de leur donner des


louanges qui marquent les bornes de leur mérite.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Si les grandes pensées nous trompent, elles nous


amusent.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

On tourne une pensée comme un habit pour s'en


servir plusieurs fois.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les choses que l'on sait le mieux sont celles qu'on n'a
pas apprises.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La paresse et la crainte de se compromettre ont


introduit l'honnêteté dans la dispute.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

L'adversité fait beaucoup de coupables et


d'imprudents.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

On n'est pas toujours si injuste envers ses ennemis


qu'envers ses proches.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Tout ce qui est injuste nous blesse, lorsqu'il ne nous


profite pas directement.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Il est difficile d'estimer quelqu'un comme il veut l'être.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

L'intérêt fait peu de fortunes.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les sots ne comprennent pas les gens d'esprit.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Le trafic de l'honneur n'enrichit pas.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les jeunes gens connaissent plutôt l'amour que la


beauté.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les orages de la jeunesse sont environnés de jours


brillants.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les abus inévitables sont des lois de la nature.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La guerre n'est pas si onéreuse que la servitude.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

L'estime s'use comme l'amour.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Il est aisé de critiquer un auteur ; mais il est difficile de


l'apprécier.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Ni l'ignorance n'est défaut d'esprit, ni le savoir n'est


preuve de génie.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Le goût est une aptitude à bien juger des objets de


sentiment.
Vauvenargues ; De l'esprit humain (1746)

La grande vanité de ceux qui n'imaginent pas, est de


se croire seuls judicieux.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)
Le mépris n'est qu'un sentiment mêlé de haine et
d'orgueil.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La colère n'est qu'une aversion subite et violente,


enflammée d'un désir aveugle de vengeance.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La lumière est le premier fruit de la naissance qui


nous enseigne que la vérité est le plus grand des
biens.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La justice est le fondement des sociétés, nulle vertu


n'est plus utile au genre humain.
Vauvenargues ; Traité sur le libre arbitre (1744)

La nature a rempli le cœur des bons de l'horreur du


vice, mais elle y a mis aussi la compassion, pour
tempérer cette haine trop fière, et les rendre plus
indulgents.
Vauvenargues ; Traité sur le libre arbitre (1744)

En ce monde, les uns sont destinés à jouir, et les


autres à souffrir toute leur vie.
Vauvenargues ; Traité sur le libre arbitre (1744)

Qui recherche la gloire par la vertu ne demande que


ce qu'il mérite.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)
On promet beaucoup pour se dispenser de donner
peu.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La pensée de la mort nous trompe ; car elle nous fait


oublier de vivre.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Le désespoir comble non seulement notre misère,


mais notre faiblesse.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les meilleures choses devenues communes, on s'en


dégoûte.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La conscience, l'honneur, la chasteté, l'amour et


l'estime des hommes, sont à prix d'argent.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Le silence et la réflexion épuisent les passions,


comme le travail et le jeûne consomment les
humeurs.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Il est bon d'être ferme par tempérament, et flexible par


réflexion.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les femmes ont, pour l'ordinaire, plus de vanité que


de tempérament, et plus de tempérament que de
vertu.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

L'espérance est le seul bien que le dégoût respecte.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Tous les sujets de la beauté ne connaissent pas leur


souveraine.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les feux de l'aurore ne sont pas si doux que les


premiers regards de la gloire.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les conseils les plus faciles à pratiquer sont les plus


utiles.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La gaieté est la mère des saillies.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La nécessité de mourir est la plus amère de nos


afflictions.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Il ne faut pas autant d'acquis pour être habile que


pour le paraître.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)
Le désespoir est la plus grande de nos erreurs.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

On est d'autant moins raisonnable sans justesse


qu'on a plus d'esprit.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Le caractère du faux esprit est de ne paraître qu'aux


dépens de la raison.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La langue et l'esprit ont leurs bornes, la vérité est


inépuisable.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La folie de ceux qui réussissent est de se croire


habiles.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Plus on est de fous, et moins on rit.


Vauvenargues ; Lettre à Saint-Vincens, le 25 mars
1739.

Corriger son humeur, blanchir ses idées, se former un


plan de vie, se conduire par principes, se soustraire
aux préjugés, épurer ses inclinations, s'y livrer ensuite
hardiment, et ne pas perdre de vue que la gaîté est le
vrai bonheur, voilà l'essence de la morale.
Vauvenargues ; Lettre à Mirabeau, le 1er mars 1739.
La clarté est la bonne foi des philosophes.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La nécessité nous délivre de l'embarras du choix.


Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Il y a de plus de grandes fortunes que de grands


talents.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

On n'est pas né pour la gloire, lorsqu'on ne connaît


pas le prix du temps.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Ce qui est arrogance dans les faibles est élévation


dans les forts ; comme la force des malades est
frénésie, et celle des sains est vigueur.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Qui se moque des penchants sérieux aime


sérieusement les bagatelles.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

L'avarice annonce le déclin de l'âge et la fuite


précipitée des plaisirs.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les hommes actifs supportent plus impatiemment


l'ennui que le travail.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)
L'éloquence vaut mieux que le savoir.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

La sincérité me paraît l'expression de la vérité ; la


franchise, une sincérité sans voiles.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

On tire peu de services des vieillards, parce que la


plupart, occupés de vivre et d'amasser, sont
désintéressés sur tout le reste.
Vauvenargues ; Réflexions et maximes (1746)

Les 61 citations de Jean-Napoléon Vernier :

Un peintre et un écrivain se feront plutôt pardonner un


manque de vérité qu'un manque de vraisemblance ;
parce que le manque de vérité n'est qu'un tort fait à
notre mémoire, tandis qu'un manque de
vraisemblance est une atteinte portée à notre
jugement.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

L'amour-propre est l'orgueil du dedans, comme la


vanité est l'orgueil du dehors.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

La conscience est comme la neige : pure, toute


empreinte s'y conserve ; une fois souillée, tout s'y
confond et s'y perd.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les opinions de certains hommes et la toilette de


certaines femmes ressemblent à la devanture d'une
boutique ou aux affiches d'un journal où tout est à
vendre ou à louer.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les meilleures combinaisons humaines avortent le


plus souvent parce qu'on ne fait pas la part de
l'imprévu.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Le plus heureux mariage est celui où l'on peut dire :


un et une font un.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Il n'est qu'une chose qui puisse nous guérir du parjure


de ceux que nous avons aimés, l'oubli.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Pour savoir combien l'on s'aime il faut avoir quelque


chose à se pardonner.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)
L'ambition fait ressembler le cœur au tonneau des
Danaïdes qui ne se remplit jamais.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

L'amour est un culte ou du magnétisme animal.


Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Un consentement accordé de mauvaise grâce n'est


guère autre chose qu'un refus honnête.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les précieuses devraient être mises sous verre


comme des morceaux de la vraie croix.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Un argument sans raison est un couteau sans lame, il


ne tranche rien.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Dans l'exercice de la justice, Dieu a toujours sur


l'homme un immense avantage, celui de pouvoir
attendre.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Chez les gens légers l'amitié risque toujours de


passer au bleu ou en proverbe.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Toute l'ambition des plaisants consiste à mettre les


rieurs de leur côté.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

La vraie fontaine de Jouvence se trouve dans le


souvenir.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Tout atome de matière est un germe de vie qui


n'attend que son éclosion.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Le frondeur, comme le patineur, ne se soutient qu'en


glissant.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Il n'est pas d'affection qui ne cesse par une affliction.


Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

L'honneur est semblable à un beau fruit, une fois


entamé, il ne se conserve plus.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Ce sont presque toujours des combats qui sauvent les


républiques et des débats qui les perdent.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

L'amour ne s'accroche bien qu'au cœur qu'il blesse.


Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Une vertu basée sur la négation d'un vice n'est encore


qu'une vertu négative.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Plus les idées s'élargissent et plus les pensées se


condensent.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Le cœur est un capital qui ne devient productif


qu'autant qu'il est bien placé.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

La vertu, chez certaines personnes, est comme un


oiseau de passage qui ne fait que de rares
apparitions.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)
Le droit est souvent méconnu parce que tout le
monde l'habille à sa manière.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Bien des gens se croient quittes de ce qu'ils vous


doivent, en payant de mine.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Un homme se reconnaît toujours à son langage ou à


son bagage.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Ne vanter d'une femme que sa beauté, c'est lui dire


qu'elle n'est pas belle.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

La colère se désarme en frappant dans le vide.


Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Un amoureux qui se recueille est un malade qui se


tâte le pouls.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

La sagesse agit comme la glace qui refroidit mais qui


conserve.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les hommes couvent des idées, comme les oiseaux


couvent des œufs qui ne sont pas toujours de leur
provenance.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

L'amour le plus platonique frise toujours un peu le


sensualisme ou l'idolâtrie.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les âmes tendres sont superstitieuses, parce qu'elles


trouvent dans leur superstition un moyen de croire à
ce qu'elles désirent le plus.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Une chose déjà devrait nous guérir de la jalousie : son


inutilité.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

L'étourderie est un agréable moyen de se faire passer


toutes ses fredaines.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)
Le beau sexe déteste les femmes galantes comme
les gens qui consomment détestent les accapareurs
qui leur coupent les vivres.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les gens du monde vous adressent des compliments


comme les enfants vous lancent des balles pour qu'on
les leur renvoie.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les nouvellistes sont comme les poules qui veulent


couver à tout prix pour ne faire éclore souvent que
des canards.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les bizarreries d'une femme sont le plus souvent les


hiéroglyphes de son cœur qui n'a pas encore trouvé
son Champollion.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Rien ne rapproche autant de la pauvreté que l'avarice.


Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les plaisirs trop attendus sont comme les cerises trop


mûres, dont on ne trouve souvent plus que la queue.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les bûches qu'on flotte suivent toujours le courant,


ainsi vont les hommes.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les qualités les plus belles, comme les montres les


plus parfaites, ne peuvent se passer de régulateur.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Certains esprits rappellent certains livres auxquels on


ne fait attention que parce qu'ils sont dorés sur
tranche.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

On peut encore moins accommoder une femme à son


cœur, qu'on n'accommode un chapeau à sa tête,
lorsque l'étoffe manque.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Il est des sentiments qui, comme les armures de


l'ancienne chevalerie, paraissent incompréhensibles à
certaines gens, parce qu'ils dépassent et leur force et
leur taille.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)
Le raisonnement, pour bien des personnes, est
comme une eau profonde où leur esprit se noie.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Le vice et la vertu sont renfermés en germe dans


chaque enfant, mais, pas plus qu'en parlant d'un œuf,
nous ne pouvons dire s'il en sortira le mâle ou la
femelle.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Il est moins cruel de remuer les ossements des morts


que de rappeler aux autres leur bonheur évanoui.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Le oui d'une femme aimée le plus agréable au cœur


consiste dans sa manière de dire non.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Il en est de certaines personnes, comme de certaines


étoffes, elles ne peuvent se passer de doublures.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Louer une personne outre mesure, c'est placer une


statue sur un trop grand piédestal, c'est la rapetisser.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)
Les maux les plus grands sont quelquefois ceux dont
on craint le plus de guérir.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Par la gravité on acquiert péniblement le privilège de


se faire juger plus sévèrement que les autres.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

La coquette agit comme le soufflet d'une forge qui


rend le fer brûlant et reste froid lui-même.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Dans l'amitié, comme dans le commerce, les


bénéfices sont proportionnés à la mise de fonds.
Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies
(1865)

Les 61 citations de Paul Verlaine :

Je suis riche de tes beaux yeux.


Paul Verlaine ; Je suis plus pauvre que jamais (1891)

Tes yeux sont les plus beaux du monde, et de ton sein


je suis avide.
Paul Verlaine ; Chanson pour elle (1891)
Chute des reins, chute du rêve enfantin d'être sage.
Paul Verlaine ; Femmes, Partie carrée (1890)

Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve.


Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, Nevermore 2
(1866)

L'étreinte jalouse et le spasme obsesseur ne valent


pas un long baiser.
Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, Lassitude (1866)

Il ne faut jamais juger les gens sur leurs


fréquentations.
Paul Verlaine ; Fragments (1844-1896)

Que ton vers soit la bonne aventure, et tout le reste


est littérature !
Paul Verlaine ; Jadis et naguère, L'art poétique (1884)

Mets ton front sur mon front et ta main dans ma main,


et fais-moi des serments que tu rompras demain.
Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, Lassitude (1866)

Les sanglots longs des violons de l'automne blessent


mon cœur d'une langueur monotone. Tout suffocant et
blême, quand sonne l'heure, je me souviens des jours
anciens et je pleure ; et je m'en vais au vent mauvais
qui m'emporte deçà, delà, pareil à la feuille morte.
Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, Chanson
d'automne (1866)
Ce qu'il nous faut à nous, poètes, c'est l'étude sans
trêve, c'est l'effort inouï, le combat non pareil, c'est la
nuit, l'âpre nuit du travail, d'où se lève lentement,
lentement, l'œuvre, ainsi qu'un soleil !
Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, Épilogue (1866)

Ô triste, triste était mon âme à cause, à cause d'une


femme. Je ne me suis pas consolé bien que mon
coeur s'en soit allé. Bien que mon coeur, bien que
mon âme eussent fui loin de cette femme.
Paul Verlaine ; Ô triste, triste était mon âme (1874)

Unissons dans nos deux misères le pardon qu'on


nous refusait, et je t'étreins et tu me serres et zut au
monde qui jasait !
Paul Verlaine ; Compagne savoureuse et bonne
(1891)

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête toute


sonore encore de vos derniers baisers ; laissez-la
s'apaiser de la bonne tempête, et que je dorme un
peu puisque vous reposez.
Paul Verlaine ; Green, Romances sans paroles (1874)

Les sanglots longs des violons de l'automne, blessent


mon cœur d'une langueur monotone.
Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, Chanson
d'automne (1866)

Tout suffocant et blême, quand sonne l'heure, je me


souviens des jours anciens et je pleure ; et je m'en
vais au vent mauvais qui m'emporte, deçà delà, pareil
à la feuille morte.
Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, Chanson
d'automne (1866)

Ô la femme à l'amour câlin et réchauffant, et qui


parfois vous baise au front, comme un enfant !
Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, Vœu (1866)

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant d'une


femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, et qui
n'est, chaque fois, ni tout à fait la même ni tout à fait
une autre, et m'aime et me comprend.
Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, Mon rêve familier
(1866)

Ami, retiens ce point : on est le Diable, on ne le


devient point.
Paul Verlaine ; Jadis et naguère, Don Juan pipé
(1884)

La chair est sainte ! il faut qu'on la vénère ; c'est notre


fille et notre mère, et c'est la fleur du jardin d'ici-bas !
malheur à ceux qui ne l'adorent pas !
Paul Verlaine ; Jadis et naguère, Don Juan pipé
(1884)

Tout est pour le mieux : tiens, prends, et bois à ma


santé, bon vieux.
Paul Verlaine ; Jadis et naguère, Don Juan pipé
(1884)
L'amour est un dans tous et tous dans un.
Paul Verlaine ; Jadis et naguère, Don Juan pipé
(1884)

Femmes, aimez vos maris !


Paul Verlaine ; Jadis et naguère, Don Juan pipé
(1884)

L'amour, c'est un peu de plaisir fin, beaucoup de joie,


selon le plus ou moins de moyens qu'il emploie.
Paul Verlaine ; Jadis et naguère, Amoureuse du diable
(1884)

L'amour, c'est une phrase sous un mot.


Paul Verlaine ; Jadis et naguère, Amoureuse du diable
(1884)

Ah, si je bois c'est pour me soûler, non pour boire !


Paul Verlaine ; Jadis et naguère, Amoureuse du diable
(1884)

Que l'ivrogne est une forme du gourmand ? Alors


l'instinct qui vous dit ça, ment plaisamment.
Paul Verlaine ; Jadis et naguère, Amoureuse du diable
(1884)

Millions en billets de mille qu'on liasse, ne pèsent pas


beaucoup et tiennent peu de place.
Paul Verlaine ; Jadis et naguère, Amoureuse du diable
(1884)
Elle ne savait pas que l'enfer, c'est l'absence.
Paul Verlaine ; Jadis et naguère, Amoureuse du diable
(1884)

De la musique avant toute chose.


Paul Verlaine ; Jadis et naguère, L'art poétique (1884)

Que mon amour dût cesser ? Il ne peut que


s'éterniser.
Paul Verlaine ; Tu fus une grande amoureuse (1893)

Je pardonne, mon Dieu, pardonnez-moi.


Paul Verlaine ; La vie est bien sévère (1891)

À vingt ans un trouble nouveau, sous le nom


d'amoureuses flammes m'a fait trouver belles les
femmes : Elles ne m'ont pas trouvé beau.
Paul Verlaine ; Je suis venu, calme orphelin (1880)

La vie humble, aux travaux ennuyeux et faciles, est


une œuvre de choix qui veut beaucoup d'amour.
Paul Verlaine ; Sagesse, I, 8 (1880)

Pauvres gens ! l'art n'est pas d'éparpiller son âme.


Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, Épilogue (1866)

Qu'il bruit avec un murmure charmant le premier oui


qui sort des lèvres bien-aimées !
Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, Nevermore (1866)
Le rire est ridicule autant que décevant.
Paul Verlaine ; Poèmes saturniens, prologue (1866)

Rien n'est meilleur à l'âme, que de faire une âme


moins triste !
Paul Verlaine ; Écouter la chanson bien douce (1880)

Votre âme est un paysage choisi que vont charmant


masques et bergamasques jouant du luth et dansant
et quasi tristes sous leurs déguisements fantasques.
Paul Verlaine ; Clair de lune, Fêtes galantes (1869)

Moi mort ou non, voici mon testament : Crains Dieu,


ne hais personne, et porte bien ton nom.
Paul Verlaine ; À George Verlaine, Amour (1888)

Rêvons, c'est l'heure.


Paul Verlaine ; L'heure exquise, La bonne chanson
(1872)

Prends l'éloquence et tords-lui son cou !


Paul Verlaine ; Jadis et naguère, L'art poétique (1884)

Toi mon dernier, mon seul témoin, viens çà, chère,


que je te baise, que je t'embrasse long et fort, mon
coeur près de ton coeur bat d'aise.
Paul Verlaine ; Compagne savoureuse et bonne
(1891)

Qu'importe ton passé, ma belle, et qu'importe, parbleu


! le mien : Je t'aime d'un amour fidèle et tu ne m'as fait
que du bien.
Paul Verlaine ; Compagne savoureuse et bonne
(1891)

Sans doute tu ne m'aimes pas comme je t'aime, je


sais combien tu me trompas jusqu'à l'extrême.
Paul Verlaine ; Je suis plus pauvre que jamais (1891)

Il est grave : il est maire et père de famille.


Paul Verlaine ; Monsieur Prudhomme (1866)

L'enfant se fait homme ou devient jeune fille et


cependant que croît sa chair pleine de grâce, son
âme se répand par-delà la famille, et cherche une
âme soeur, une chair qu'il enlace.
Paul Verlaine ; L'amour de la patrie, Bonheur (1891)

J'ai rêvé d'elle, et nous nous pardonnions, non pas


nos torts, il n'en est en amour.
Paul Verlaine ; Ballade en rêve (1888)

Vivent nous et vive l'amour !


Paul Verlaine ; Tu n'es pas du tout vertueuse (1891)

Ô tes baisers épatants ! sois-moi fidèle si possible et


surtout si cela te plaît.
Paul Verlaine ; Tu n'es pas du tout vertueuse (1891)

Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains


pâles qui font souvent le bien et peuvent tout le mal.
Paul Verlaine ; Sagesse (1880)

Les 32 citations de Pierre Véron :

La confiance ne se commande pas, elle se gagne.


Pierre Véron ; Paris s'amuse (1862)

On ne mitraille pas un ennemi désarmé.


Pierre Véron ; Paris s'amuse (1862)

L'oubli est le chiendent de la gloire !


Pierre Véron ; Les coulisses artistiques (1876)

Le souvenir, c'est l'espérance à reculons.


Pierre Véron ; La boutique à treize (1875)

Le rêve est parfois la seule vraie gaieté de la vie.


Pierre Véron ; La boutique à treize (1875)

L'anecdote est le copeau de l'histoire.


Pierre Véron ; Galop général (1885)

L'envers des pensées d'autrui n'est pas toujours


couleur de rose ; mais l'amertume est souvent
salutaire.
Pierre Véron ; Les marchands de santé (1862)

À quoi bon promettre quand on n'est pas obligé de


tenir ?
Pierre Véron ; Les marchands de santé (1862)

Vingt-quatre ans, une maladie dont on se guérit tous


les jours !
Pierre Véron ; Les marionnettes de PariS (1875)

Il n'y a que l'avarice pour calculer juste.


Pierre Véron ; Paris s'amuse (1862)

L'espérance est la meilleure façon de tromper la


réalité.
Pierre Véron ; Le tir aux oisons (1886)

Moins il y a de gêne, plus il y a de plaisir.


Pierre Véron ; Ohé ! Vitrier (1879)

Discuter sans se moquer, c'est la liberté des idées.


Pierre Véron ; Galop général (1885)

Qui se trompe paye.


Pierre Véron ; Les mangeuses d'homme (1878)

L'absence d'ingrats me console de l'absence d'amis.


Pierre Véron ; Paris s'amuse (1862)

Les dents jaunes feront toujours d'un sourire une


grimace.
Pierre Véron ; Les mangeuses d'homme (1878)
Il y a partout de faux bons hommes ou de faux bons
médecins.
Pierre Véron ; Les marchands de santé (1862)

Le ridicule, au lieu de tuer certains, les engraisse.


Pierre Véron ; Les marchands de santé (1862)

Le Temps fuit, et le Temps perdu ne revient jamais.


Pierre Véron ; Paris s'amuse (1862)

On hennit quand il est trop tard, faute d'avoir essayé


de convaincre quand il était temps.
Pierre Véron ; Ohé ! Vitrier (1879)

Les amis de nos amis sont nos amis.


Pierre Véron ; Paris s'amuse (1862)

Plus tu m'insultes, plus je t'aime.


Pierre Véron ; Ohé ! Vitrier (1879)

L'expérience est un fruit amer qui ne pousse que sur


le sol du malheur.
Pierre Véron ; Paris s'amuse (1862)

On n'a pas le droit de se taire tant qu'on croit avoir


quelque chose à dire.
Pierre Véron ; Les coulisses artistiques (1876)

Il faut se connaître pour s'aimer, et s'aimer avant de


s'épouser.
Pierre Véron ; Les mangeuses d'homme (1878)

Le doute est dans tous les arts l'ennemi le plus cruel


qu'on ait à combattre.
Pierre Véron ; Le roman de la femme à barbe (1872)

La distance ne prévaut pas contre certains souvenirs.


Pierre Véron ; Galop général (1885)

L'amitié est un parapluie qui a le défaut de se


retourner quand il fait mauvais temps.
Pierre Véron ; Pensées (1831-1900)

Mieux vaut souffrir le mal que de le faire.


Pierre Véron ; Les marchands de santé (1862)

L'illusion est le plus cher privilège de la jeunesse.


Pierre Véron ; Les marionnettes de Paris (1875)

L'illusion est une ombre qui vaut mieux que la proie.


Pierre Véron ; Pensées (1831-1900)

Il ne faut pas confondre aimer pour vivre avec vivre


pour aimer.
Pierre Véron ; Les mangeuses d'homme (1878)

Les 15 citations de Abel-François Villemain :

Les mœurs ne gouvernent plus l'Europe, les traditions


se sont effacées, les usages ont disparu.
Abel-François Villemain ; Éloge de Montesquieu
(1816)

La loi n'est que le supplément de la modération qui


manque aux hommes.
Abel-François Villemain ; Éloge de Montesquieu
(1816)

Il faut avoir de l'âme pour avoir du goût.


Abel-François Villemain ; Cours de littérature
française (1829)

Un homme médiocre peut avoir un sot orgueil, mais il


est impossible qu'un homme doué de quelque talent
n'ait pas l'âme fière, sensible, impatiente du mépris.
Abel-François Villemain ; Discours et mélanges
littéraires (1823)

Une remarque fausse mais polie n'est jamais un


affront.
Abel-François Villemain ; Discours et mélanges
littéraires (1823)

Que la critique évite toujours l'ironie, elle


embarrassera les amours-propres les plus
intraitables.
Abel-François Villemain ; Discours et mélanges
littéraires (1823)

La raillerie est l'expression irrévocable du dédain.


Abel-François Villemain ; Discours et mélanges
littéraires (1823)

De nos jours, les abus sont partout.


Abel-François Villemain ; Discours et mélanges
littéraires (1823)

Le blâme n'exclut pas l'estime, il laisse la consolation


de discuter, de contredire.
Abel-François Villemain ; Discours et mélanges
littéraires (1823)

Le plus grand ridicule est de trouver tous les genres


de mérite à l'homme dont on fait l'éloge.
Abel-François Villemain ; Éloge de Montaigne (1812)

L'imagination humaine est moins puissante à peindre


la félicité que la souffrance.
Abel-François Villemain ; Cours de littérature
française (1829)

L'amour-propre consent bien à être blâmé, mais il ne


peut souffrir d'être raillé.
Abel-François Villemain ; Discours et mélanges
littéraires (1823)

Par le degré de liberté se mesure la richesse d'un


État.
Abel-François Villemain ; Éloge de Montesquieu
(1816)
Pour être un excellent critique, il faudrait pouvoir être
un bon auteur.
Abel-François Villemain ; Cours de littérature
française (1829)

À force d'abuser de sa conscience, on parvient à se


fausser l'esprit.
Abel-François Villemain ; Cours de littérature
française (1829)

Les 48 citations de Virgile :

On ne doit mettre son espoir qu'en soi-même.


Virgile ; L'Énéide - env. 19 av. J.-C.

La blessure secrète vit au fond du cœur.


Virgile ; L'Énéide - Ier siècle av. J.-C.

Un indice général est sans valeur, une cause qui


vacille est sans effet.
Virgile ; L'Etna, Poème - Ier s. av. J.-C.

Ne te laisse pas prendre aux mensonges de la foule


stupide.
Virgile ; L'Etna, Poème - Ier s. av. J.-C.

Chacun doit remplir son esprit de nobles


connaissances, elles sont tout profit.
Virgile ; L'Etna, Poème - Ier s. av. J.-C.
De dignes récompenses répondent au mal que l'on se
donne.
Virgile ; L'Etna, Poème - Ier s. av. J.-C.

Le souffle est le chef puissant, le feu se borne au rôle


de soldat.
Virgile ; L'Etna, Poème - Ier s. av. J.-C.

Là où le souffle commande, la flamme obéit.


Virgile ; L'Etna, Poème - Ier s. av. J.-C.

Les faits guident les yeux ; les faits imposent d'eux-


mêmes ce qu'il faut croire.
Virgile ; L'Etna, Poème - Ier s. av. J.-C.

Tâche de prendre la raison pour guide dans de


délicates questions, et tire de ces faits la réalité
cachée.
Virgile ; L'Etna, Poème - Ier s. av. J.-C.

Le nombre impair est agréable aux dieux.


Virgile ; L'aigrette, Poème - Ier s. av. J.-C.

Rien n'est long, si l'on suit l'ordre naturel des choses.


Virgile ; L'aigrette, Poème - Ier s. av. J.-C.

Maudit soit celui qui a cure des lendemains ! la mort


nous tire l'oreille !
Virgile ; La fille d'auberge, Poème - Ier s. av. J.-C.
Le cœur consumé d'une douce flamme, entretient
toujours sa blessure secrète.
Virgile ; L'Énéide - Ier s. av. J.-C.

C'est une loi du destin que tout périclite et aille


rétrogradant.
Virgile ; Les Géorgiques - Ier s. av. J.-C.

Epargner ceux qui se soumettent et dompter les


superbes.
Virgile ; L'Énéide - Ier s. av. J.-C.

Plus le mal est caché, plus il s'entretient et


s'augmente.
Virgile ; Les Géorgiques - Ier s. av. J.-C.

Les plus beaux jours de la vie sont les premiers qui


s'écoulent.
Virgile ; Les Géorgiques - Ier s. av. J.-C.

La mauvaise foi divise les frères.


Virgile ; Les Géorgiques - Ier s. av. J.-C.

Le temps amène la décadence de tous les êtres.


Virgile ; Les Géorgiques - Ier s. av. J.-C.

Le travail opiniâtre surmonte tous les obstacles.


Virgile ; Les Géorgiques - Ier s. av. J.-C.

Le temps emporte tout, jusqu'à l'esprit même.


Virgile ; Les Bucoliques - Ier s. av. J.-C.

La femme est chose variable et changeante.


Virgile ; L'Énéide - Ier s. av. J.-C.

Supporte et garde-toi pour les jours heureux.


Virgile ; L'Énéide - Ier s. av. J.-C.

À la démarche, on reconnaît la déesse.


Virgile ; L'Énéide - Ier s. av. J.-C.

Il y a peu de raison dans les armes.


Virgile ; L'Énéide - Ier s. av. J.-C.

On se lasse de tout, excepté d'apprendre.


Virgile ; Sentences et maximes - Ier s. av. J.-C.

Apprenez, mortels audacieux, à ne point mépriser la


justice et les dieux.
Virgile ; L'Énéide - Ier s. av. J.-C.

La fortune se plaît à seconder l'audace.


Virgile ; L'Énéide - Ier s. av. J.-C.

À chacun ses talents.


Virgile ; Les Bucoliques - Ier s. av. J.-C.

Heureux qui peut savoir l'origine des choses.


Virgile ; Les Géorgiques - Ier s. av. J.-C.
La peur aux talons met des ailes.
Virgile ; L'Énéide - env. 19 av. J.-C.

Nous ne pouvons tous toutes choses.


Virgile ; Les Bucoliques - Ier s. av. J.-C.

Le nombre impair plaît à la divinité.


Virgile ; Les Bucoliques, VIII, 75 - Ier s. av. J.-C.

La renommée se fortifie en courant.


Virgile ; L'Énéide - env. 19 av. J.-C.

On peut parce que l'on croit pouvoir.


Virgile ; L'Énéide - env. 19 av. J.-C.

Tous nous ne pouvons pas tout.


Virgile ; Les Bucoliques - Ier s. av. J.-C.

Endurons tous nos maux, à l'avenir il nous sera bien


doux de nous en souvenir.
Virgile ; L'Énéide - Ier s. av. J.-C.

Ma main droite est mon dieu.


Virgile ; L'Énéide - env. 19 av. J.-C.

Je crains les Grecs, surtout s'ils portent des présents.


Virgile ; L'Énéide - Ier s. av. J.-C.

L'enfant à qui ses parents n'ont pas souri n'est digne


de la table d'un dieu.
Virgile ; Les Bucoliques - Ier s. av. J.-C.

L'enfant reconnaît sa mère à son sourire.


Virgile ; Les Bucoliques - Ier s. av. J.-C.

Pour connaître ta mère, enfant, commence à lire dans


le livre de son sourire.
Virgile ; Les Bucoliques - Ier s. av. J.-C.

La beauté rend toujours la vertu plus aimable.


Virgile ; L'Énéide - Ier siècle av. J.-C.

L'amour triomphe de tout ; cédons aussi à l'amour.


Virgile ; Les Bucoliques - Ier s. av. J.-C.

Un travail constant vient à bout de tout.


Virgile ; Les Géorgiques - Ier s. av. J.-C.

Déploie ton jeune courage, enfant ; c'est ainsi qu'on


s'élève jusqu'aux astres.
Virgile ; L'Énéide - Ier s. av. J.-C.

Qu'heureux seraient les hommes des champs s'ils


connaissaient leur bonheur !
Virgile ; L'Énéide, XII, 5 - Ier s. av. J.-C.

Les 155 citations de Voltaire :

Il faut écrire comme on parle.


Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1746)

Tout mal arrive avec des ailes, et s'en retourne en


boitant. Prendre patience est assez insipide ; vivre
avec ses amis, et laisser aller le monde comme il va
serait chose fort douce, mais chacun est entraîné
comme de la paille dans un tourbillon de vent.
Voltaire ; Lettre à la comtesse de Lutzelbourg, le 14
octobre 1754.

La multitude des lois est, dans un état, ce qu'est le


grand nombre de médecins : signe de maladie et de
faiblesse.
Voltaire ; Lettre à l'abbé Moussinot, le 14 septembre
1736.

On écrit très mal ce que l'on écrit à contrecœur.


Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Quand une fois la calomnie est entrée dans l'esprit


d'un médisant, elle n'en déloge pas.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Un cœur infortuné n'est point sans défiance.


Voltaire ; Alzire, ou Les Américains (1736)

La médisance est la fille immortelle de l'amour-propre


et de l'oisiveté.
Voltaire ; Épîtres (1733)
La force et la faiblesse arrangent le monde. S'il n'y
avait que force, tous les hommes combattraient ; mais
Dieu a donné la faiblesse : ainsi le monde est
composé d'ânes qui portent, et d'hommes qui
chargent.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

L'avarice est le partage de ceux qui n'ont pas de goût.


S'ils aimaient les arts, les jardins, etc., ils achèteraient
ces plaisirs : mais qui n'aime rien et qui s'aime doit
aimer son argent, avec lequel on peut satisfaire toutes
les fantaisies qu'on espère toujours avoir.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Un vieillard avare qui se plaint pense qu'on en veut


toujours aux pauvres riches.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

L'homme doit s'applaudir d'être frivole, s'il ne l'était


pas, il sécherait de douleur en pensant qu'il est né
pour un jour entre deux éternités, et pour souffrir onze
heures au moins sur douze.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Le premier qui a dit que les roses ne sont point sans


épines, que la beauté ne plaît point sans les grâces,
que le cœur trompe l'esprit, etc., a étonné : le second
est un sot.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Dans l'âge avancé, la sagesse est donnée pour


cacher la décrépitude de l'esprit.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Un vieillard est un grand arbre qui n'a plus ni fruits ni


feuilles, mais qui tient encore à la terre.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Ceux qui ne prétendent à rien sont les juges de ceux


qui prétendent.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

L'homme est un animal inquiet, et cependant il ne


peut souffrir qu'on l'inquiète.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

L'opinion est le crépuscule, la science est le jour, et


l'ignorance la nuit.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Si l'homme était parfait, il serait Dieu.


Voltaire ; Lettres philosophiques (1733)

Un peu de vin pris modérément est un remède pour


l'âme et pour le corps.
Voltaire ; Memnon ou La sagesse humaine (1747)

Avoir de quoi vivre dans l'indépendance, c'est là le


plus grand des biens.
Voltaire ; Memnon ou La sagesse humaine (1747)
Etre parfaitement sage, il n'y a guère d'hommes à qui
cette folie n'ait quelquefois passé par la tête.
Voltaire ; Memnon ou La sagesse humaine (1747)

Passer sa vie à aimer et à penser, c'est la véritable vie


des esprits.
Voltaire ; Micromégas, conte philosophique (1752)

La consolation de la vieillesse est de rendre la


jeunesse heureuse.
Voltaire ; Lettre à Wilhelmine de Bayreuth, le 4 février
1763.

Qui oblige vite, oblige deux fois.


Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Quand une calomnie est entrée dans l'âme du


méchant, elle n'en déloge jamais.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Les plaisants de profession ont presque tous l'esprit


faux autant que superficiel.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Les choses ont souvent besoin d'être quittées pour


être senties, et les personnes pour être jugées.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

J'ai fait un peu de bien, c'est mon plus bel ouvrage.


Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Le véritable éloge d'un poète, c'est qu'on retienne ses


vers.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

La grande affaire et la seule qu'on doive avoir, c'est de


vivre heureux.
Voltaire ; Lettre à Madame la présidente de Bernière
(1722)

La vie est trop courte, le temps trop précieux, pour


dire des choses inutiles.
Voltaire ; Lettre à l'abbé Duros, le 30 otobre 1738.

L'amour heureux est trop volage, du mariage craignez


les nœuds.
Voltaire ; La princesse de Navarre (1745)

Le cœur ne vieillit pas, mais il est pénible de loger un


dieu dans des ruines.
Voltaire ; Lettre à M. De Cideville (1734)

L'amour-propre, ce flatteur tyran, redoutez ses attraits,


et vivez avec lui sans en être l'esclave.
Voltaire ; Stances, XXXVIII (1764)

L'ignorance est la plus grande maladie du genre


humain.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)
La conversation est la communication de nos
faiblesses.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Il est plus rare de trouver des femmes parfaitement


belles que de passablement bonnes.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

L'orgueil des petits consiste à parler toujours de soi :


l'orgueil des grands est de n'en jamais parler.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

Un jour, tout sera bien, voilà notre espérance ; tout est


bien aujourd'hui, voilà l'illusion.
Voltaire ; Le désastre de Lisbonne (1756)

L'honneur est le diamant que la vertu porte au doigt.


Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Les paroles sont les jetons des sages, et l'argent des


sots.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

L'amour est de toutes les passions la plus forte : elle


attaque à la fois la tête, le cœur et le corps.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Les hommes ne haïssent celui qu'ils appellent avare


que parce qu'il n'y a rien à gagner avec lui.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)
Je travaille jour et nuit ; la raison en est que j'ai peu de
temps à vivre, et que je ne veux pas perdre de
temps ; mais je voudrais bien aussi ne pas vous faire
perdre le vôtre.
Voltaire ; Lettre à Marie du Deffand, le 11 décembre
1769.

Les idées sont précisément comme la barbe ; elle


n'est point au menton d'un enfant : les idées viennent
avec l'âge.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

L'âme est un timbre sur lequel agissent cinq marteaux


; chacun frappe en un endroit différent. Il n'y a pas de
point mathématique ; donc l'âme est étendue, donc
elle est matérielle.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

La plupart des hommes pensent comme entre deux


vins.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Le bonheur est un état de l'âme, par conséquent il ne


peut être durable : c'est un nom abstrait composé de
quelques idées de plaisir.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Qui parle le plus en sait bien souvent le moins.


Voltaire ; Lettre à M. De Cideville, le 22 septembre
1733.
L'homme humble est celui qui ne parle jamais de lui,
le sot est celui qui parle pour ne rien dire.
Voltaire ; Lettre à M. De Cideville, le 22 septembre
1733.

Tous les honnêtes gens qui pensent sont critiques, les


malins sont satiriques.
Voltaire ; Lettre à M. De Cideville, le 12 avril 1733.

Une bonne année répare le dommage des deux


mauvaises.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

L'honneur est un mélange naturel de respect pour les


hommes et pour soi-même.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Les passions sont des maladies. Pour ôter à un


homme un dessein criminel, ce ne sont pas des
conseils qu'il lui faut, c'est une médecine.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

Sur deux cents habitants, ou laboureurs, ou artisans,


ou manœuvres, il n'y a qu'un riche instruit, et encore
tout au plus. Ainsi, sur dix millions, il y a tout au plus
cinq mille pensants, et sur vingt millions dix mille :
parmi ces dix mille, il n'y a pas cinquante personnes
d'accord. Ainsi la multitude sera toujours composée
de brutes.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)
La littérature est devenue immense, le nombre des
livres innombrable, la science universelle impossible.
Le bel esprit n'est plus qu'un écho, et le siècle présent
n'est que le disciple du siècle passé. On s'est fait un
magasin d'idées et d'expressions où tout le monde
puise. Rien n'est neuf, par conséquent tout languit, et
la multitude des auteurs a fait la décadence.
Voltaire ; Les pensées philosophiques (1862)

À mon âge, il faut se moquer de tout, et ne vivre que


pour soi.
Voltaire ; Lettre à M. De Cideville, le 28 janvier 1754.

La calomnie, comme l'hirondelle, va à tire-d'aile.


Voltaire ; Lettre au comte d'Argental, le 22 août 1761.

La solide affaire qu'on doive approfondir, c'est d'être


heureux, et d'avoir du plaisir.
Voltaire ; La Prude, V, 2 (1747)

L'homme, ce roi du monde, et roi très fainéant, se


contemple à l'aise admirant son néant.
Voltaire ; De la nature de l'homme (1734)

Le secret d'ennuyer est celui de tout dire.


Voltaire ; De la nature de l'homme (1734)

Le temps est assez long pour quiconque en profite.


Voltaire ; De la nature de l'homme (1734)
Plus d'un cœur a gémi d'écouter trop d'amour.
Voltaire ; Zulime, I, 3 (1740)

Les bienfaits peuvent tout sur une âme bien née.


Voltaire ; Tancrède, le 9 mars 1760.

La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle


est dépourvue de ce charme secret qui invite à la
regarder.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

L'honnête homme doit avoir pour but de se faire aimer


et estimer.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

L'amour, c'est l'étoffe de la nature que l'imagination a


brodée.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

Le talent d'être aimable, qui a toujours été assez rare,


dégénère comme un autre.
Voltaire ; Lettre à La marquise du Deffand (1764)

Il y a une distance immense entre être heureux et être


aimable !
Voltaire ; Lettre au comte de Tressan (1776)

Le travail modéré contribue à la santé du corps et à


celle de l'âme.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)
Le vrai bonheur, le seul digne de l'homme, est de
toucher un cœur.
Voltaire ; Épître au roi - Novembre 1744.

Le paradis terrestre est où je suis.


Voltaire ; Lettre à M. Thiriot, le 11 juin 1744.

Voulez-vous vivre heureux, vivez toujours sans


maître.
Voltaire ; Quatrième discours, De la modération en
tout (1737)

Pour les cœurs corrompus l'amitié n'est point faite.


Voltaire ; Quatrième discours, De la modération en
tout (1737)

Si la gloire d'un rival s'obstine à t'outrager ; c'est en le


surpassant que tu dois t'en venger.
Voltaire ; Troisième discours, De l'envie (1734)

Il faut penser à l'avenir, et oublier le passé, car celui-là


reste tel qu'il est.
Voltaire ; Lettre du roi de Prusse à Voltaire, le 28
février 1775.

Renoncer aux dieux que l'on croit dans son coeur,


c'est le crime d'un lâche et non pas une erreur.
Voltaire ; Alzire, ou Les Américains (1736)
Les sentiments ne se commandent point : n'ordonnez
rien ; l'amour fuit l'esclavage.
Voltaire ; L'enfant prodigue, I, 2, le 10 octobre 1736.

Qui discute a raison, et qui dispute a tort.


Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

Mon cœur à l'amour quelquefois s'abandonne : j'ai


peu de tempérament, mais ma maîtresse toujours me
pardonne, et je l'aime plus tendrement.
Voltaire ; Lettre à M. De Cideville, le 14 octobre 1733.

Il est dans la beauté et dans la vertu un charme


invincible qui fait tomber les portes de fer, et qui
amollit les cœurs de bronze !
Voltaire ; L'ingénu, XVIII (1767)

Le temps adoucit tout.


Voltaire ; L'ingénu, XX (1767)

L'absence augmente toujours l'amour qui n'est pas


satisfait.
Voltaire ; L'ingénu, XIV (1767)

Le bon sens un état mitoyen entre la stupidité et


l'esprit.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

L'optimisme, c'est la rage de soutenir que tout est


bien quand on est mal.
Voltaire ; Candide, ou l'optimisme (1759)

Travaillons sans raisonner, c'est le seul moyen de


rendre la vie supportable.
Voltaire ; Candide, ou l'optimisme (1759)

Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable.


Voltaire ; Sur l'usage de la vie (1740)

Le bonheur est un mot abstrait composé de quelques


idées de plaisir.
Voltaire ; Le sottisier (1883)

Le plaisir est plus rapide que le bonheur et le bonheur


que la félicité.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

On aime la vie, mais le néant ne laisse pas d'avoir du


bon.
Voltaire ; Lettre à La marquise du Deffand, le
1er novembre 1769.

Si le passé est accouché du présent, le présent


accouche du futur ; tout a des pères, mais tout n'a pas
toujours des enfants.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

Le présent accouche de l'avenir.


Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)
Pour mieux savoir aimer, haïssez-vous vous-même.
Voltaire ; La fête de Bélébat (1725)

Dieu nous a donné le vivre ; c'est à nous de nous


donner le bien vivre.
Voltaire ; Le sottisier (1883)

L'état du mariage est des humains le plus cher


avantage.
Voltaire ; L'enfant prodigue, II, 1, le 10 octobre 1736.

Qui n'a besoin de rien n'est jamais pauvre.


Voltaire ; Café ou l'Écossaise, II, 6, le 26 juillet 1760.

Les historiens qui croient qu'on peut prédire l'avenir,


sont bien indignes d'écrire le passé.
Voltaire ; Essai sur les mœurs et l'esprit des nations
(1756)

Un honnête homme tient sa promesse ; un roi sage


tient ses traités.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

La vie est prodigieusement ennuyeuse quand elle est


uniforme.
Voltaire ; Lettre à Marie du Deffand, le 18 février 1760.

Un ami, don du ciel, est le vrai bien du sage.


Voltaire ; Discours sur l'homme, De la liberté (1734)
La liberté dans l'homme est la santé de l'âme.
Voltaire ; Discours sur l'homme, De la liberté (1734)

À l'amour tout miracle est possible.


Voltaire ; La Henriade, chant IX (1728)

Mon fils, l'art le plus nécessaire n'est pas de bien


parler, mais de savoir se taire.
Voltaire ; L'indiscret, I (1725)

La noblesse sans mérite est un vase qui n'a plus que


l'étiquette.
Voltaire ; Lettre à Madame de Lutzelbourg, le 3
septembre 1753.

Heureux entre ses bras, osez chanter sur votre lyre,


ses vertus comme ses appas.
Voltaire ; Épître au marquis de Villette (1777)

Si la noblesse est fille de la vertu, trop souvent elle a


tué sa mère.
Voltaire ; Lettre à Madame de Lutzelbourg, le 3
septembre 1753.

L'amour seul donne les plaisirs, et le plaisir est d'être


aimée.
Voltaire ; À Mademoiselle Raucourt (1773)

Il est peu de plaisirs sans douleur, et nos chagrins


sont souvent sans mélange.
Voltaire ; Dimanche (1775)

L'amour-propre est sans bornes quand on ne pense


qu'à soi.
Voltaire ; Xénophane (1772)

Le mieux est l'ennemi du bien.


Voltaire ; La Bégueule (1772)

Rien n'est plus périlleux que de quitter le bien pour


vouloir être mieux.
Voltaire ; La Bégueule (1772)

Puissent tous les hommes se souvenir qu'ils sont


frères.
Voltaire ; Prière à Dieu, XXIII (1763)

Le vulgaire est de tous les états.


Voltaire ; Le siècle de Louis XIV (1751)

La politesse est à l'esprit ce que la grâce est au


visage.
Voltaire ; Stances, XXXVIII (1764)

Il faut trois dieux dans un ménage ; l'Amitié, l'Estime,


et l'Amour.
Voltaire ; Lettre à M. de Brenles, le 21 mai 1754.

Femme sage est plus que femme belle.


Voltaire ; Ce qui plaît aux dames (1764)

L'amour doit vous instruire, suivez ses douces lois.


Voltaire ; La princesse de Navarre (1745)

En mariage un sort heureux est un rare avantage, ses


plus doux feux sont un long esclavage.
Voltaire ; La Princesse de Navarre (1745)

L'amour est fondé sur l'intelligence des cœurs.


Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

L'hypocrisie ne consiste pas à cacher ses vices, mais


à faire parade des vertus qu'on n'a pas.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

L'hypocrisie est le masque de la vertu, c'est


l'affectation de la piété qu'on n'a pas.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

L'humilité diffère de la modestie en ce que celle-ci se


contente de ne point s'élever.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

Il ne faut qu'aimer d'un amour sincère, pour goûter la


douceur qu'on sent à demeurer fidèle.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

Ne cherchez jamais à employer l'autorité là où il ne


s'agit que de raison.
Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

J'aime les fables des philosophes, je ris de celles des


enfants, et je hais celles des imposteurs.
Voltaire ; L'Ingénu, XI (1767)

Les 56 citations de François-Rodolphe Weiss :

Les passions les plus dangereuses sont, pour la


jeunesse, l'inflexibilité et l'indolence ; pour
l'adolescent, l'amour et la vanité ; pour l'homme fait,
l'ambition et la vengeance ; et pour le vieillard,
l'égoïsme et l'avarice.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

C'est une triste vérité, mais consolante dans


l'infortune, qu'il est rare qu'on atteigne une certaine
intelligence ou un bonheur solide, par une autre route
que celle de l'adversité.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

L'âme la plus vile est celle qui feint le mieux.


François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

On n'est devant ses supérieurs que ce que l'on veut


paraître.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Un des bienfaits de la nature est d'avoir placé une


grande partie de notre bonheur dans l'opinion d'autrui.
Cela établit une dépendance mutuelle, qui porte à se
complaire réciproquement, et donne aux autres une
espèce de pouvoir de punir et récompenser nos
actions, par leurs louanges, ou leur blâme.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Tout homme dont l'amour-propre est dirigé de manière


à contribuer au bonheur de la société est digne
d'estime, comme celui qui tend à la troubler mérite
notre mépris.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Sachez plier lorsque la résistance est vaine, mais ne


rompez pas.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

L'opulence a un million, elle en veut plusieurs ; est-t-


elle princesse, elle veut être reine.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Tout oisif est un frelon qui vit aux dépens des abeilles.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)
L'amour et ses transports exigent les charmes du
visage, les grâces de l'esprit, la noblesse de l'âme, la
vigueur du caractère, la force du tempérament, et
diverses autres relations de fortune et de
circonstances qui se trouvent très rarement réunies
dans le même homme.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Il est des hommes pleins d'honneur, de bienveillance


et de courage, capables des efforts les plus
magnanimes, hors celui de renoncer aux plaisirs de
l'amour, et qui, trop volages sur cette passion, ont fait
verser plus de larmes que toutes leurs grandes vertus
ne pourront réparer.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Il est absolument faux qu'on ne puisse aimer qu'une


fois. On peut, à la trentième, être plus éperdument
épris qu'à aucune des précédentes. Les personnes
qui sont sur le retour, et particulièrement les femmes,
lorsqu'elles pensent que c'est peut-être la dernière
passion qu'elles puissent éprouver ou inspirer, y
joignent un attendrissement, une douceur, une
délicatesse d'attentions et de prévenances, qui
dédommagent du déclin de leur beauté.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Quand un hasard fait rencontrer son pied, ou toucher


la main de la femme qu'on aime, un doux frisson
parcourt nos veines. Ce verre qui toucha sa bouche,
on y presse avec transport la sienne : ce foulard qui
lui appartient, à nos yeux est devenu un bijou
précieux. Et si elle fut assise ici sur ce fauteuil, quel
plaisir d'y rester ! Là où elle fit l'aveu de sa tendresse,
quelle émotion en s'y retrouvant ! Tout ce qui n'est pas
la tendre aimée ne peut plaire, on regarde froidement
les autres femmes. On adorerait jusqu'à ses ridicules
et ses difformités, si le nuage à travers lequel on la
considère permettait de les entrevoir.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Que d'aimables petits mots que la femme qu'on aime


seule comprend ! que de soins imperceptibles qui
échappent à tout autre !... Elle paraît, et le cœur se
dilate ; elle s'éloigne, et le cœur se resserre ;... elle
revient, et on distinguerait son pas entre mille autres
femmes. Ses paroles peignent moins ses pensées
que l'inflexion de sa voix, il suffit d'entendre prononcer
son nom pour frémir doucement.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

L'avare est un fou qui se rend pauvre de crainte de le


devenir.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

La plupart des penchants nuisibles portent leur


punition avec eux.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Les passions les plus dangereuses sont, pour la


jeunesse, l'inflexibilité et l'indolence ; pour
l'adolescent, l'amour et la vanité ; pour l'homme fait,
l'ambition et la vengeance ; pour le vieillard, l'avarice
et l'égoïsme. La plus noble, pour tous les âges, est la
compassion, elle seule renferme presque toute la
morale, et forme le trait le plus touchant de la
perfection humaine.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Sans la sensibilité, tout homme est un homme


ordinaire.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

On se livre d'abord au plaisir d'une petite émotion, qui


réveille les sens : elle fermente peu à peu ; la raison
devient plus confuse ; la gaieté se change en fougue,
la fougue en délire ; les forces augmentent, les écarts
s'accumulent ; l'épuisement succède, la léthargie suit ;
puis l'on se réveille étonné, abattu, honteux des excès
qu'on a commis, et que tout le reste d'une vie ne peut
souvent réparer.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)
Les passions ressemblent aux vents qui enflent les
voiles d'un vaisseau, qui le submergent quelquefois,
mais sans lesquels il ne pourrait voguer. La sagesse
en est le pilote qui le guide à travers les écueils et les
tempêtes de la vie.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

La douleur est l'aiguillon de la pensée : l'excès des


souffrances se repliant sur elles-mêmes, pousse la
réflexion jusque dans ses derniers refuges : Elle
considère toutes les faces, combine toutes les
possibilités, et portant vers leurs extrêmes, développe
en nous des forces, des idées, des ressources, qu'un
sort plus propice eût laissées dans l'inaction.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Qui n'a jamais éprouvé la misère, l'opprobre, les


regrets et les maladies, ignore la moitié des
sentiments humains.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Un mauvais début amène souvent les fins les plus


heureuses.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Ne te tourmente pas d'avance pour des maux qui


n'arriveront peut-être jamais.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

L'amitié la plus vraie entre âmes nobles est celle qui a


pour nœud le lien respectable des bienfaits et de la
reconnaissance.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

L'homme a en général plus d'aptitude à la peine qu'au


plaisir : les grandes souffrances peuvent être très
longues, les grandes jouissances sont pour l'ordinaire
très courtes ; l'habitude les émousse, et leur excès
même se change en douleur.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Tout homme succombe et s'égare quelquefois parce


qu'il est homme.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Il n'est aucun sentiment de bienveillance qui ne soit


accompagné d'un plaisir secret.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

La route la plus sûre du bonheur est celle de la


droiture.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Le bonheur est l'absence de douleur dans le corps et


de trouble dans l'âme.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Tout ce qui se passe sous nos yeux n'est qu'un


miracle continuel, dont l'habitude seule détruit
l'étonnement. Le cours des astres, celui des fleuves,
la circulation de notre sang, la végétation des plantes,
l'anatomie animale, ou l'examen d'un seul de nos
sens, prouvent à l'observateur réfléchi une continuité
de desseins effectués par les moyens les plus sages.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

L'activité multiplie les fruits du travail.


François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

La franchise ne craint point de dire les vérités utiles.


François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

La bonne foi dédaigne l'artifice.


François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

La bonté est une disposition aimante qui porte à


contribuer au bonheur d'autrui.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Les âmes généreuses ont des ennemis chauds et des


amis ardents.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Une bonne renommée est un bien estimable.


François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Apprend à souffrir avec douceur les injustices des


hommes en les aimant.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Ne pouvant être grand homme j'accepte sans regret


d'être bon homme.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

L'instruction doit tendre vers ceux qui en ont le plus


besoin sans perdre de vue aucun âge.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

À vingt ans je me croyais un sage, à trente ans je


soupçonnai que je n'étais qu'un sot.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)
Le plaisir s'avilit, si le sentiment ne l'accompagne pas,
et séparée de la délicatesse, la volupté perd ses
charmes les plus touchants.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Une couronne n'empêche pas de vieillir chaque jour


de vingt-quatre heures, et si c'est avec plus d'éclat,
c'est ordinairement avec moins de gaieté et de repos.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Le premier pas vers la sagesse c'est d'oser douter de


son savoir.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Un préjugé utile est plus raisonnable que la vérité qui


le détruit.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Les personnes de mérite ont une politesse qui leur est


particulière ; leur but est moins d'être applaudi que de
faire naître chez les autres des impressions
agréables, c'est une espèce de bonté qui s'exerce en
petites choses, et qui invente des attentions d'une
délicatesse que tout l'esprit et l'usage du monde
essaieraient vainement d'imiter.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)
La pauvreté est un fardeau qui nous fait traîner
péniblement où d'autres volent, et louvoyer où ils
voguent de pleines voiles.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

L'homme ignorant se croit toujours l'égal de l'homme


éclairé.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Un homme vil est presque toujours un homme lâche.


François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

La modération, et le désintéressement qui en est la


suite, sont, dans quelque position qu'on se trouve, les
plus sûrs garants de la probité.
François-Rodolphe Weiss ; Principes philosophiques,
politiques et moraux (1785)

Les 43 citations de Simone Weil :

On dégrade l'inexprimable à vouloir l'exprimer.


Simone Weil ; La condition ouvrière, Lettre à Albertine
Thévenon (1934)

Il faut mettre des bornes à l'égoïsme et à l'orgueil.


Simone Weil ; L'enracinement (1943)
La charité qu'il faut faire à un pauvre affamé est de lui
donner un morceau de pain ; la charité qu'il faut faire
à un riche repu est de lui demander un morceau de
pain.
Simone weil ; La connaissance surnaturelle (1942)

Pour se rendre invisible n'importe quel homme n'a pas


de moyen plus sûr que de devenir pauvre.
Simone weil ; Cahiers (1940-1942)

Un esprit enfermé dans le langage est en prison.


Simone weil ; Écrits de Londres et dernières lettres
(1943)

Désirer échapper à la solitude est une lâcheté.


Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

Le Père fait être le Fils par amour, parce que le Fils


est le Bien.
Simone Weil ; La connaissance surnaturelle (1942)

Pour ceux dont le « Je » est mort, on ne peut rien


faire, absolument rien.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

Sacrifice de soi : Principe ! tout amoindrissement de


soi est mauvais.
Simone Weil ; Leçons de philosophie (1933-1934)

Le sacrifice s'apparente au suicide.


Simone Weil ; Leçons de philosophie (1933-1934)

La joie est notre évasion hors du temps.


Simone Weil ; La connaissance surnaturelle (1942)

La contemplation du temps est la clef de la vie


humaine.
Simone Weil ; La connaissance surnaturelle (1942)

L'intérêt est un principe d'action égoïste qui ne peut


engendrer des maux illimités.
Simone Weil ; Oppression et liberté (1955)

Le mal est à l'amour ce qu'est le mystère à


l'intelligence.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

Accepter le mal qu'on nous fait comme remède à celui


que nous avons fait.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

L'enfer c'est de s'apercevoir qu'on n'existe pas et de


ne pas y consentir.
Simone Weil ; La connaissance surnaturelle (1942)

Dieu ne juge pas : par lui les êtres se jugent.


Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

Dans une âme chrétienne, la présence de la vertu


païenne du patriotisme est un dissolvant.
Simone Weil ; L'enracinement (1943)

Ce n'est pas parce que Dieu nous aime que nous


devons l'aimer. C'est parce que Dieu nous aime que
nous devons nous aimer.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

La politique m'apparaît comme une sinistre rigolade.


Simone Weil ; La condition ouvrière (1934)

Toute forme de récompense constitue une


dégradation d'énergie.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

Le beau est ce qu'on ne peut pas vouloir changer.


Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

On peut, si on veut, ramener tout l'art de vivre à un


bon usage du langage.
Simone Weil ; Leçons de philosophie (1933-1934)

Consentir à ne pas être, c'est consentir à la privation


de tout bien.
Simone Weil ; La connaissance surnaturelle (1942)

L'homme est libre de consentir ou non à la nécessité.


Simone Weil ; Intuitions pré-chrétiennes (1941-1942)

Aimer, c'est consentir à la distance, c'est adorer la


distance entre soi et ce qu'on aime.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

L'amour est une chose divine ; s'il entre dans un cœur


humain, il le brise.
Simone Weil ; La connaissance surnaturelle (1942)

C'est un grand danger d'aimer Dieu comme un joueur


aime le jeu.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

L'amour a besoin de réalité.


Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

L'enfer est du néant qui a la prétention et donne


l'illusion d'être.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

La vie les vend cher, les progrès qu'elle fait faire.


Simone Weil ; La condition ouvrière, Lettre à Albertine
Thévenon (1934)

Jouissez du printemps, humez l'air et le soleil, lisez de


belles choses.
Simone Weil ; La condition ouvrière, Lettre à une
élève (1934)

La réalité de la vie, ce n'est pas la sensation, c'est


l'activité.
Simone Weil ; La condition ouvrière, Lettre à une
élève (1934)
On vit au milieu de fantômes ; on rêve au lieu de
vivre.
Simone Weil ; La condition ouvrière, Lettre à une
élève (1934)

Rien au monde ne peut empêcher l'homme de se


sentir né pour la liberté.
Simone Weil ; Oppression et liberté (1955)

La pureté est le pouvoir de contempler la souillure.


Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

Seul est éternel le devoir envers l'être humain comme


tel.
Simone Weil ; L'enracinement (1943)

La beauté séduit la chair pour obtenir la permission de


passer jusqu'à l'âme.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

Tuer par la pensée tout ce qu'on aime : seule manière


de mourir.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

Une science qui ne nous approche pas de Dieu ne


vaut rien.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

Parmi les êtres humains, on ne reconnaît pleinement


l'existence que de ceux qu'on aime.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

La beauté, c'est l'harmonie du hasard et du bien.


Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

L'amour instruit les dieux et les hommes, car nul


n'apprend sans désirer apprendre.
Simone Weil ; La pesanteur et la grâce (1940-1942)

Les 55 citations de Bernard Werber :

Quand on marche sur la pointe des pieds pour


paraître plus grand on finit par se fatiguer.
Bernard Werber ; Le papillon des étoiles (2006)

Le savoir n'appartient à personne, il est à la


disposition de tous.
Bernard Werber ; Nous les dieux (2004)

Mieux vaut fortifier ses points forts que combler ses


points faibles.
Bernard Werber ; L'empire des anges (2000)

Les gens sont souvent ce qu'ils reprochent aux


autres.
Bernard Werber ; Le miroir de Cassandre (2009)

Les phrases sont fortes, mais les mots sont encore


plus forts, et par moments, le silence les bat tous les
deux.
Bernard Werber ; Le miroir de Cassandre (2009)

Qui que tu sois, tu es remplaçable.


Bernard Werber ; Le miroir de Cassandre (2009)

La vie est un film qui finit toujours mal.


Bernard Werber ; Le miroir de Cassandre (2009)

Au pays des aveugles les borgnes ne sont pas sourds


!
Bernard Werber ; Le miroir de Cassandre (2009)

Quoi qu'on dise, cela a déjà été dit avant nous par
quelqu'un d'autre.
Bernard Werber ; Le rire du cyclope (2010)

L'hypocrisie fait les amis, la franchise engendre la


haine.
Bernard Werber ; Le rire du cyclope (2010)

L'avantage de l'âge et de l'expérience, on sait calmer


les excités.
Bernard Werber ; Le père de nos pères (1998)

L'avantage est toujours à l'agresseur : frappe le


premier, et discute ensuite.
Bernard Werber ; Nous les dieux (2004)

L'amour des hommes, c'est un joli film qu'on se fait


dans la tête !
Bernard Werber ; Paradis sur mesure (2008)

Trop de sensibilité est source de douleur permanente.


Bernard Werber ; La révolution des fourmis (1996)

La vie a une limite, il faut la respecter.


Bernard Werber ; L'arbre des possibles (2002)

Le travail donne des rides, et réduit considérablement


l'espérance de vie.
Bernard Werber ; L'arbre des possibles (2002)

Rien n'est plus dérangeant que la vérité.


Bernard Werber ; L'arbre des possibles (2002)

Ceux qui connaissent bien le passé sont les mieux à


même de construire le futur.
Bernard Werber ; Les Thanatonautes (1994)

L'humanité serait peut-être plus sincère si elle mutait


dans son ensemble vers la transparence.
Bernard Werber ; L'arbre des possibles (2002)

Les optimistes ne sont que des gens mal informés.


Bernard Werber ; L'arbre des possibles (2002)

On peut tout pardonner sauf une chose : l'ennui.


Bernard Werber ; Le papillon des étoiles (2006)
À force d'être libre on finit par être seul.
Bernard Werber ; Le papillon des étoiles (2006)

Mieux vaut être ferme dans l'erreur que vacillant dans


la vérité.
Bernard Werber ; Le papillon des étoiles (2006)

Le clou qui dépasse attire le marteau.


Bernard Werber ; Le papillon des étoiles (2006)

Le mariage est la victoire de l'espoir sur l'expérience.


Bernard Werber ; Paradis sur mesure (2008)

L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur


l'intelligence.
Bernard Werber ; Nous les dieux (2004)

On ne peut offrir qu'à ceux qui sont prêts à recevoir.


Bernard Werber ; Nous les dieux (2004)

Le stupide est celui qui s'étonne de tout, et


s'émerveille de tout.
Bernard Werber ; Le père de nos pères (1998)

Les enfants aux parents sévères sont souvent mieux


éduqués que ceux aux parents laxistes.
Bernard Werber ; Nous les dieux (2004)

Ce qui motive notre angoisse, c'est notre capacité à


nous projeter dans le temps.
Bernard Werber ; Nous les dieux (2004)

Quand on est ignorant on peut tout imaginer, mais


quand on sait, quelle responsabilité.
Bernard Werber ; Nous les dieux (2004)

Cherchez la perfection sans la moindre concession à


la médiocrité.
Bernard Werber ; Paradis sur mesure (2008)

À quoi bon hausser le plafond quand le plancher


s'écroule ?
Bernard Werber ; Nous les dieux (2004)

Le réel c'est ce qui continue d'exister lorsqu'on cesse


d'y croire.
Bernard Werber ; L'ultime secret (2001)

Le libre arbitre des hommes consiste à choisir la


femme qui prendra les décisions à leur place.
Bernard Werber ; L'ultime secret (2001)

Mieux vaut être ennuyeux que téméraire.


Bernard Werber ; Paradis sur mesure (2008)

On se trompe souvent par amour.


Bernard Werber ; Le papillon des étoiles (2006)

Un coup de foudre s'avère souvent la trouvaille d'un


bon miroir.
Bernard Werber ; Nous les dieux (2004)

Aime tes ennemis, c'est le meilleur moyen de leur


porter sur les nerfs.
Bernard Werber ; Les fourmis (1991)

On combat si on a une chance de gagner.


Bernard Werber ; Le papillon des étoiles (2006)

Regarde où l'ennemi t'attaque : c'est souvent son


propre point faible.
Bernard Werber ; Les fourmis (1991)

Ne comprennent que ceux qui ont envie de


comprendre.
Bernard Werber ; L'empire des anges (2000)

L'envie de savoir est le plus puissant moteur humain.


Bernard Werber ; L'empire des anges (2000)

Ce n'est pas en brimant les riches que l'on rend les


pauvres plus heureux.
Bernard Werber ; L'empire des anges (2000)

Quand on a peur dans la vie, c'est parce qu'on ne sait


pas quelle décision prendre.
Bernard Werber ; Les Thanatonautes (1994)

L'équilibre est à mi-chemin entre les deux extrêmes.


Bernard Werber ; L'empire des anges (2000)

Les religions ne sont que des quêtes du bon mode


d'emploi de l'existence humaine.
Bernard Werber ; Les Thanatonautes (1994)

L'amour pour épée, l'humour pour bouclier.


Bernard Werber ; L'empire des anges (2000)

La défaite est novatrice, la victoire est conservatrice.


Bernard Werber ; L'encyclopédie du savoir relatif et
absolu (1993)

L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à


réfléchir.
Bernard Werber ; Le père de nos pères (1998)

Les 173 citations d'Oscar Wilde :

Qui se retourne trop souvent sur son passé ne mérite


pas d'envisager un avenir.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

La conversation devrait aborder tous les sujets sans


jamais se fixer sur un seul d'entre eux.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Nous ne sommes jamais plus en accord avec nous-


mêmes que quand nous sommes inconséquents.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Dans un temple, tout le monde devrait être sérieux à


l'exception de l'objet du culte.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

L'incertitude est l'essence même de l'aventure


amoureuse.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Je n'aime que toi, j'ai soif de ta beauté, j'ai faim de ton


corps.
Oscar Wilde ; Salomé (1893)

La gratitude est un insupportable fardeau pour la


nature humaine.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Un homme peut être heureux avec n'importe quelle


femme aussi longtemps qu'il ne l'aime pas.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

Le succès est donné aux forts, et l'insuccès aux


faibles.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

S'offrir, Se vendre, Aimer : Trois verbes comme trois


déclarations.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Un homme ne peut être heureux avec une femme


qu'aussi longtemps qu'il ne l'aime pas.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Aujourd'hui tout le monde est intelligent, c'est devenu


un véritable fléau social !
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Ô jeunesse ! Rien ne te vaut !


Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

Ne jamais vous oublier, c'est une habitude qu'ont tous


les fâcheux.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

Mieux vaut ne pas songer au passé ! rien ne le peut


changer.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

De nos jours on peut survivre à tout, excepté à la


mort.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

La vie n'est qu'un mauvais quart d'heure composé de


moments exquis.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

La pire besogne a toujours été accomplie avec les


meilleures intentions.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Il est absurde de se donner des règles absolues sur


ce qu'il faut lire et ce qu'il ne faut pas lire. Plus de la
moitié de la culture moderne repose sur ce qu'il ne
faut pas lire.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Les femmes sont faites pour être aimées, pas pour


être comprises.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Mieux vaut être beau que bon, mais mieux vaut être
bon que laid.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

On peut supporter l'adversité, elle vient de l'extérieur


et n'est qu'accidentelle. Tandis que souffrir pour les
fautes qu'on a commises – ah ! c'est là que la vie
nous blesse.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Rien n'a l'air aussi innocent qu'une indiscrétion.


Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Les questions ne sont jamais indiscrètes ; les


réponses le sont parfois.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)
L'égoïste n'est pas celui qui vit comme il lui plaît, c'est
celui qui demande aux autres de vivre comme il lui
plaît.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Un homme qui ne pense pas par lui-même ne pense


pas du tout.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Les gens, aujourd'hui, connaissent le prix de tout et la


valeur de rien.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Ce n'est qu'en refusant de payer ses factures que l'on


devient immortel dans la mémoire des commerçants.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

L'optimiste est le seul à être convaincu que la


véritable vie commence après la mort.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Le plaisir est la seule chose pour laquelle il vaut la


peine de vivre.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Rien ne vieillit autant que le bonheur.


Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Quelqu'un qui dit la vérité peut être certain qu'un jour


ou l'autre il sera découvert.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Un esprit obtus n'était que sérieux avant d'atteindre


l'âge adulte.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Rien de ce qui arrive réellement n'a la moindre


importance.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Pour retrouver sa jeunesse, il suffit de répéter les


folies qu'on a commises.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Le fondement de l'optimisme n'est rien autre que la


peur.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

L'homme qui voit les deux aspects d'un problème ne


voit en fait absolument rien.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

La sentimentalité n'est que le jour férié du cynisme.


Oscar Wilde ; De Profundis (1897)

Un écho est souvent plus beau que la voix qu'il


répète.
Oscar Wilde ; L'âme humaine sous le régime
socialiste (1891)
L'ingrat est un homme qui marche en traînant pieds et
cœur de plomb.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

L'optimisme commence par un large sourire, et le


pessimisme finit par des lunettes aux verres bleutés.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

Le pessimiste est celui qui, entre deux maux, choisit


les deux.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

L'ennui est le seul péché pour lequel il n'existe pas de


pardon.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

La chose la plus terrible au monde est l'ennui.


Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

Les méchants ne sont pas toujours punis, ni les bons


récompensés.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

Pour être populaire, il faut être médiocre.


Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

Le scepticisme est le commencement de la Foi.


Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

Dans ses marchés avec les hommes, la Destinée ne


ferme jamais ses comptes.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

La vie est trop courte pour supporter le fardeau des


erreurs d'autrui.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

L'énergie de la vie est simplement le désir de


l'expression.
Oscar Wilde ; Le déclin du mensonge (1891)

On ne voit quelque chose que si l'on en voit la beauté.


Oscar Wilde ; Le déclin du mensonge (1891)

La véritable école d'art n'est pas la Vie mais l'Art lui-


même.
Oscar Wilde ; Le déclin du mensonge (1891)

Le médecin se bat pour une théorie ; l'homme lutte


pour sa vie.
Oscar Wilde ; Lettre au Daily Chronicle, le 28 mai
1897.

Ce ne sont pas les prisonniers qui ont besoin de


réforme ; ce sont les prisons.
Oscar Wilde ; Lettre au Daily Chronicle, le 28 mai
1897.

La souffrance, et la souffrance en commun, donne de


la bonté aux hommes.
Oscar Wilde ; Lettre au Daily Chronicle, le 28 mai
1897.

Un traitement inhumain infligé à un enfant, est


toujours chose inhumaine, quel qu'en soit l'auteur.
Oscar Wilde ; Lettre au Daily Chronicle, le 28 mai
1897.

Voilà ce qui est effrayant en prison, enfermer pendant


vingt-trois heures sur vingt-quatre un enfant dans une
cellule mal éclairée, c'est un exemple de la cruauté
qu'il y a dans la stupidité : si un particulier, père ou
tuteur, traitait ainsi un enfant, il serait sévèrement
puni.
Oscar Wilde ; Lettre au Daily Chronicle, le 28 mai
1897.

Les juges de paix et les juges de simple police, classe


en générale d'une ignorance absolue, envoient
souvent un enfant en prévention pour huit jours, au
bout desquels ils peuvent ne point prononcer la
sentence qu'ils ont le droit de rendre : ils appellent
cela « ne point envoyer un enfant en prison » ! Certes,
c'est de leur part une façon de voir stupide : pour un
enfant, ce qu'il y a d'horrible pour lui, c'est d'y être.
Oscar Wilde ; Lettre au Daily Chronicle, le 28 mai
1897.

La terreur d'un enfant en prison est absolument sans


bornes.
Oscar Wilde ; Lettre au Daily Chronicle, le 28 mai
1897.

Un enfant est capable de comprendre un châtiment


infligé par un individu, tel qu'un parent, un tuteur, et de
le supporter avec un certain degré de résignation : ce
qu'il est incapable de comprendre, c'est un châtiment
infligé par la Société ; il ne saurait se faire une idée de
la Société.
Oscar Wilde ; Lettre au Daily Chronicle, le 28 mai
1897.

La cruauté ordinaire n'est autre chose que de la


stupidité.
Oscar Wilde ; Lettre au Daily Chronicle, le 28 mai
1897.

De nos jours, on ne comprend pas ce que c'est que la


cruauté.
Oscar Wilde ; Lettre au Daily Chronicle, le 28 mai
1897.

Chaque prison a parmi ses clients des faibles d'esprit


qui reviennent sans cesse.
Oscar Wilde ; Lettre au Daily Chronicle, le 28 mai
1897.

L'amour, cette noble folie, dont la puissance peut tuer


l'âme de ses remèdes emmiellés !
Oscar Wilde ; Poèmes, Humanitad (1881)
Le véritable amour n'est qu'un joujou de femme ; elle
n'ont jamais connu la douleur d'un amant.
Oscar Wilde ; Poèmes, Sérénade (1881)

Il n'est personne, aujourd'hui, de vraiment cultivé,


pour parler de la beauté d'un coucher de soleil.
Oscar Wilde ; Le déclin du mensonge (1891)

Là où l'homme cultivé saisit un effet, l'homme d'esprit


inculte attrape un rhume.
Oscar Wilde ; Le déclin du mensonge (1891)

Un homme réussit, non par la foi, mais par


l'incroyance.
Oscar Wilde ; Le déclin du mensonge (1891)

L'homme peut croire à l'impossible, il ne peut jamais


croire à l'improbable.
Oscar Wilde ; Le déclin du mensonge (1891)

Le vrai sot, celui que les Dieux bafouent ou molestent,


est celui qui ne se connaît pas soi-même.
Oscar Wilde ; De Profundis (1897)

Dans l'âme de quelqu'un qui est ignorant, il y a


toujours place pour une grande idée.
Oscar Wilde ; De Profundis (1897)

La pitié n'est pas l'amour, la compassion n'a rien de


commun avec la violence du plaisir.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Quel est l'homme qui ne serait pas flatté de la passion


qu'il inspire à une jeune femme, belle et riche, qui
oublie les serments faits à l'époux pour jouir sur le
cœur de l'amant de quelques moments d'ivresse ?
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Dans l'amour, il y a toujours une tache au cœur du


fruit, qui pourrit l'intérieur et gagne lentement le tout.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Le bonheur est bâti sur le sable.


Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Désagréable n'est pas quelquefois le bon mot ; c'est


insupportable qu'il faut dire.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

L'enfer est-il donc un lieu si redoutable ? Peut-être


n'est-il que le paradis de ceux que la nature a créés
propres à l'habiter. Est-ce que les animaux murmurent
de n'avoir pas été créés hommes ? Je ne le pense
pas ! Pourquoi alors nous chagrinerions-nous de
n'être pas nés anges ?
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

La quintessence du plaisir ne peut être donnée que


par des personnes du même sexe.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

La plus experte des prostituées ne parviendrait à


procurer d'aussi délicates sensations que celles que
j'éprouve de mon amant, car le savoir-faire de la fille
ne peut provenir que des plaisirs qu'elle a elle-même
ressentis, tandis que des sensations plus vives qui ne
sont pas celles de son sexe lui sont inconnues.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Avoir une famille, est-ce que ce fardeau encombrant


est bien nécessaire à la félicité d'un homme ?
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Elle avait des lèvres, pareilles à des cerises, si


savoureuses qu'on éprouvait le désir d'y goûter.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Seul un homme, décidé à rester célibataire, peut


braver l'opinion et entretenir une maîtresse.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)
Il ne faut jamais avoir de préjugés, ni juger les gens
sans les connaître.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Le mari est toujours le dernier à soupçonner l'infidélité


de sa femme.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Les affaires à propos de fidélité, même en amour,


c'est purement une question de tempérament.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

Les jeunes veulent être fidèles et ne le sont point ; les


vieux veulent être infidèles et ne le peuvent.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

Ceux qui sont fidèles ne connaissent que le côté trivial


de l'amour ; l'infidélité en connaît les tragédies.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

L'amour n'excuse pas un péché.


Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

La base de tout scandale est une certitude immorale.


Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

L'imagination pousse le remord à s'attacher aux pas


du péché.
Oscar Wilde ; Le portrait de Dorian Gray (1891)

Il n'y a pas de limite à la tyrannie d'un homme, mais il


y aura une limite à la souffrance de tout peuple.
Oscar Wilde ; Véra ou les Nihilistes (1880)

Le mystère de l'amour est plus grand que le mystère


de la mort.
Oscar Wilde ; Salomé (1893)

Tout le monde est cligne d'amour, hormis celui qui


croit l'être.
Oscar Wilde ; De Profundis (1897)

L'amour est un sacrement qu'il faut recevoir à genoux.


Oscar Wilde ; De Profundis (1897)

Si vous êtes trop solitaire, vous devriez vous marier ;


je peux comprendre les misanthropes, mais les
femmanthropes !
Oscar Wilde ; L'importance d'être constant (1895)

La sottise est toujours une tentation irrésistible.


Oscar Wilde ; Intentions (1913)

Qui n'a pas éprouvé de sensations au contact d'une


main ? La main, c'est l'indice du tempérament.
Oscar Wilde ; Teleny, ou Le revers de la médaille
(1893)
Mieux vaut connaître le pire plutôt que de rester dans
une horrible incertitude.
Oscar Wilde ; Aphorismes (1854-1900)

La vérité, quelque pénible qu'elle soit, est préférable à


l'incertitude.
Oscar Wilde ; Teleny, or The reverse of the medal
(1893)

Quand le droit n'est pas la force, il est le mal.


Oscar Wilde ; Intentions (1891)

Les 20 citations de Thomas Wilson :

Blâmer est plus facile que pardonner.


Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Haine aux priviléges, amour de l'égalité.


Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Les petits profits font les grosses bourses.


Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

L'honneur défend à tout homme de faire un pas en


arrière.
Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Un pays souffre lorsque des milliers de riches sont


obligés d'entretenir des millions de pauvres.
Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Réfléchissez mûrement avant d'entreprendre, votre


avenir en dépend.
Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Renoncer est la devise des médiocres.


Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Dieu, notre père, comprend le langage de ses


enfants, quelqu'imparfait qu'il soit.
Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Le premier des péchés est de fuir ses responsabilités.


Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

On ne sert jamais le Seigneur en vain.


Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Qui veut instruire doit instruire par l'exemple.


Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Le premier devoir d'un enfant est l'obligation de veiller


sur ses parents.
Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

On ne sait rien encore comme on doit savoir.


Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Le pardon des injures est la première des vertus.


Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

On est plus heureux en pardonnant qu'en exigeant.


Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

S'aider les uns les autres doit animer tous les


membres d'une même famille.
Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Une vie molle et oisive est odieuse aux yeux du


Seigneur.
Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Celui qui fait tort à son prochain se fait le plus grand


mal à lui-même.
Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Ne tentez jamais d'améliorer votre condition par des


moyens criminels.
Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Il est plus coûteux de venger les injures que de les


oublier.
Thomas Wilson ; Maximes et pensées (1755)

Les 25 citations de Lazare Wogue :

Chaque chef a, dans son siècle, autant d'autorité que


Moïse, Aaron et Samuel dans le leur.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

Jusqu'à l'heure de ta mort, défie-toi de toi même.


Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

Ne prends jamais l'illusion de ton orgueil pour une


vérité.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

Le bon cœur fait la bonne œuvre.


Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La raison et la foi doivent se suppléer mutuellement,


se prêter un fraternel appui, jamais se combattre.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La raison et la foi, toutes deux sont une lumière,


toutes deux viennent de Dieu.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

Qui a fait tout ce qu'il peut a fait tout ce qu'il doit.


Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La journée est courte, mais la tâche à accomplir est


immense.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

Dieu porte nos sentences, mais nos œuvres les


dictent.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)
La vie n'est qu'un vain rêve qui s'efface, la mort est
l'heure où tout commence.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La vie terrestre n'est qu'un jour, la mort n'est qu'un


instant.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La sagesse est un arbre de vie pour qui l'embrasse.


Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

L'heure de la mort, Dieu seul la connaît ; la reculer est


impossible, l'avancer est un crime.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La mort nous relève de notre poste, mais nul n'a le


droit de déserter le sien.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La vie est un combat dont nous devons sortir


vainqueur, et pour cela il suffit de le vouloir.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

Il faut vaincre nos mauvaises passions, et gouverner


les bonnes.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La mort n'est pas un malheur, c'est un des accidents


de la vie.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)
Le devoir c'est l'action, et toute action est un effort qui
engendre la souffrance.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

Désirer la mort avant l'heure, c'est maudire la vie.


Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La mort est l'enfantement de la vie véritable, l'aurore


du jour qui n'aura point de fin.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La mort n'est pas une souffrance, c'est une loi : tout


ce qui commence doit finir.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La vie terrestre, c'est le devoir ; la vie au paradis, c'est


la récompense.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

L'existence est un bienfait prêté par Dieu afin qu'on


puisse mériter par nos œuvres la félicité promise.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

Le but c'est la vie future, la vie présente n'est qu'un


moyen, la mort est la transition de l'une à l'autre.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)

La vie est une énigme dont la mort donne le mot, mais


ce mot-là, nul ne le connaît ici-bas.
Lazare Wogue ; La vérité israélite (1862)
Les 48 citations de Jean Yanne :

Il n'est pas plus grande volupté que d'être pris pour un


con par un imbécile.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

De plus en plus de gens s'éloignent de l'église pour se


rapprocher de Dieu.
Jean Yanne ; On n'arrête pas la connerie (2010)

Par deux points fascistes, passe une extrême droite et


une seule.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Les vieux adorent manger des cacahuètes : ça leur


rappelle leurs dents.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Faire la révolution, c'est prendre le pouvoir et la


richesse, pas les anéantir.
Jean Yanne ; Tout le monde il est beau, tout le monde
il est gentil (1972)

À la campagne, les paysans pratiquent l'inceste pour


ne pas abîmer les animaux.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)
J'attends avec impatience le clonage : ça fera du
personnel pas cher.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

À partir d'un certain tarif, on finit toujours par se


laisser acheter.
Jean Yanne ; Tout le monde il est beau, tout le monde
il est gentil (1972)

L'ivresse du travail ? C'est vrai que ça me saoule vite !


Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

L'homme descend du singe, et monte sur la femme.


Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Avec l'âge, le coït furtif a cette caractéristique de


devenir de moins en moins furtif.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Lorsqu'on va enfermer tous les cons dans un panier, il


va falloir un sacré couvercle !
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

À l'armée, on m'a trouvé un QI de 21 : c'est moins


qu'une huître !
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Le mariage a été institué à une époque où l'espérance


de vie ne dépassait pas trente ans.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

L'argent des uns n'a jamais fait le bonheur des autres.


Jean Yanne ; J'me marre (2003)

J'adore les bons sentiments : ça me fait marrer !


Jean Yanne ; J'me marre (2003)

Il faut commencer à se méfier le jour où l'on a plus de


souvenirs que de projets.
Jean Yanne ; J'me marre (2003)

La caresse est mère de tous les vices.


Jean Yanne ; J'me marre (2003)

Tout le monde veut sauver la planète, mais personne


veut descendre les poubelles.
Jean Yanne ; J'me marre (2003)

Sur Mars, il fait 160 degrés à l'ombre, mais on n'est


pas obligé d'aller à l'ombre.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Bien sûr que je suis bricoleur, il m'arrive de joindre


l'outil à l'agréable !
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Les gens naissent libres et égaux à condition d'avoir


du pognon.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Mourir, c'est la dernière des choses à faire.


Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Je mène comme tout le monde, ma bonne petite vie


d'hypocrite
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Vivre seul, c'est prendre plaisir à manger du céleri


rémoulade dans son papier d'emballage.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Mieux vaut être un crétin qui baise qu'un génie qui se


masturbe.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Méfions-nous des soi-disant faux Père Noël : ils sont


tous vrais !
Jean Yanne ; Je suis un être exquis (2001)
Les hommes naissent libres et égaux en droit, après...
ils se démerdent.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Le Viagra, ils devraient le faire en suppositoire, ça


doublerait le plaisir de certains.
Jean Yanne ; Je suis un être exquis (2001)

Le sens du ridicule, c'est plus qu'une tournure d'esprit,


ça ne s'apprend pas.
Jean Yanne ; J'me marre (2003)

Le propre de l'homme est d'adorer ce qui est sale.


Jean Yanne ; Je suis un être exquis (2001)

Le monde est peuplé d'imbéciles qui se battent contre


des demeurés pour sauvegarder une société absurde.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

Il faut faire des enfants quand on est vieux, parce


qu'on les emmerde moins longtemps.
Jean Yanne ; Tout le monde en parle, le 25 novembre
2000.

La solitude, c'est l'impossibilité de vivre seul.


Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)
La philosophie, ce n'est souvent que le snobisme du
bon sens.
Jean Yanne ; J'me marre (2003)

La légion d'honneur, c'est comme les hémorroïdes,


n'importe quel cul peut l'avoir.
Jean Yanne ; Je suis un être exquis (2001)

La fortune vient en dormant, mais les emmerdements


viennent au réveil.
Jean Yanne ; Je suis un être exquis (2001)

La connerie, c'est comme le judo, il faut utiliser la


force de l'adversaire.
Jean Yanne ; Je suis un être exquis (2001)

On fait ce qu'on peut, on n'est pas des bœufs.


Jean Yanne ; Deux heures moins le quart avant
Jésus-Christ (1982)

L'avantage de la masturbation, c'est qu'en principe ça


évite les préliminaires.
Jean Yanne ; J'me marre (2003)

Le rire est la plus belle parade au ridicule.


Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

L'amour, c'est un sport : surtout s'il y en a un des deux


qui veut pas.
Jean Yanne ; Pensées, répliques, textes et anecdotes
(1999)

L'amour est aveugle : la preuve, en le faisant, il y a


des gens qui braillent.
Jean Yanne ; Je suis un être exquis (2001)

J'en connais qui seraient capables de tuer pour avoir


le prix Nobel de la paix.
Jean Yanne ; J'me marre (2003)

J'ai déjà essayé de payer mes impôts avec le sourire,


mais ils préfèrent un chèque.
Jean Yanne ; J'me marre (2003)

Si les gens meurent moins de crises cardiaques, c'est


qu'ils meurent avant pour d'autres raisons.
Jean Yanne ; Tout le monde il est beau, tout le monde
il est gentil (1972)

La manipulation des élites est encore plus facile que


celle des masses.
Jean Yanne ; Tout le monde il est beau, tout le monde
il est gentil (1972)

L'intelligence à l'état pur est une révolte permanente.


Jean Yanne ; Tout le monde il est beau, tout le monde
il est gentil (1972)
Les 33 citations de Marguerite Yourcenar :

Nul ne peut dépasser les limites prescrites de sa vie.


Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

Il n'y a pas d'amour sans éblouissement du cœur, il


n'y a guère de volupté véritable sans émerveillement
de la beauté.
Marguerite Yourcenar ; Nouvelles orientales (1938)

Les coupables sont les seuls qui s'imaginent être


innocents.
Marguerite Yourcenar ; Théâtre (1971)

Ne plus se donner, c'est se donner encore : C'est


donner son sacrifice.
Marguerite Yourcenar ; Feux, Poèmes en prose
(1936)

Rien de plus sale que l'amour-propre.


Marguerite Yourcenar ; Feux, Poèmes en prose
(1936)

On n'est jamais tout à fait seul : par malheur, on est


toujours avec soi-même.
Marguerite Yourcenar ; Alexis ou le Traité du vain
combat (1929)

Le premier venu peut mourir tout à l'heure, mais le


malade sait qu'il ne vivra plus dans dix ans.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

Ce matin l'idée m'est venue pour la première fois, que


mon corps, ce fidèle compagnon, cet ami plus sûr,
mieux connu de moi que mon âme, n'est qu'un
monstre sournois qui finira par dévorer son maître.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

Toute vie bien réglée a ses moments libres, et qui ne


sait pas les provoquer ne sait pas vivre.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

Il faut aimer les êtres pour apprivoiser leur méfiance.


Marguerite Yourcenar ; Les yeux ouverts (1980)

Cesser d'être aimée, c'est devenir invisible.


Marguerite Yourcenar ; Feux, Poèmes en prose
(1936)

C'est avoir tort que d'avoir raison trop tôt.


Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

La plus haute forme de vertu est la ferme


détermination d'être utile.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

Construire, c'est collaborer avec la terre : c'est mettre


une marque humaine sur un paysage.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)
Dans tout combat entre le fanatisme et le sens
commun, ce dernier a rarement le dessus.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

C'est insulter les autres que de paraître dédaigner


leurs joies.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

La tendresse du père est presque toujours en conflit


avec les intérêts du chef.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

L'amour est un châtiment ; nous sommes punis de


n'avoir pas pu rester seuls.
Marguerite Yourcenar ; Feux, Poèmes en prose
(1936)

Le passé, pour peu qu'on y songe, est chose


infiniment plus stable que le présent.
Marguerite Yourcenar ; Alexis ou le Traité du vain
combat (1929)

J'aime que le temps nous porte, et non qu'il nous


entraîne.
Marguerite Yourcenar ; Alexis ou le Traité du vain
combat (1929)

Tout moment est dernier parce qu'il est unique.


Marguerite Yourcenar ; Tour de la prison (1977)
Il est reposant de penser que l'oubli est moins prompt,
moins total qu'on ne suppose.
Marguerite Yourcenar ; Nouvelles orientales (1938)

Notre grande erreur est d'essayer d'obtenir de chacun


les vertus qu'il n'a pas.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un


homme.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

Avoir du mérite à s'abstenir d'une faute, c'est une


façon d'être coupable.
Marguerite Yourcenar ; Alexis ou le Traité du vain
combat (1929)

La philosophie épicurienne, ce lit étroit, mais propre.


Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

On choisit son père plus souvent qu'on ne pense.


Marguerite Yourcenar ; Électre ou la Chute des
masques, II, 4 (1954)

La passion comblée a son innocence, presque aussi


fragile que toute autre.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien,
Saeculum Aureum (1951)

Un bon négociateur ne fait pas confiance.


Marguerite Yourcenar ; L'Œuvre au noir, le 8 mai
1968.

Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté,


pour la première fois, un coup d'œil intelligent sur soi-
même.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

Tout bonheur est un chef-d'œuvre.


Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

Il y a plus d'une sagesse, et toutes sont nécessaires


au monde.
Marguerite Yourcenar ; Mémoires d'Hadrien (1951)

Tout bonheur est une innocence.


Marguerite Yourcenar ; Alexis ou le Traité du vain
combat (1929)

Les 54 citations de Émile Zola :

Jeunesse ! sois humaine, sois généreuse. Si même


nous nous trompons, sois avec nous, lorsque nous
disons qu'un innocent subit une peine effroyable, et
que notre cœur révolté s'en brise d'angoisse.
Émile Zola ; La vérité en marche, Lettre à la jeunesse
(1901)

On dit ce qu'on fait, quand on n'a rien à cacher !


Émile Zola ; La faute de l'abbé Mouret (1875)

Ce n'est là que la santé des êtres, une bonne hygiène


pour bien vivre.
Émile Zola ; Travail, Fasquelle (1901)

Le travail est la vie elle-même, et la vie est un


continuel travail.
Émile Zola ; Travail, Fasquelle (1901)

Dormir toujours, que cela doit être bon, quand on n'a


plus rien en soi qui vaut le plaisir de veiller !
Émile Zola ; Pour une nuit d'amour (1898)

On veut toujours tuer les gens quand on se bat ;


seulement, on ne les tue jamais, parce que les gens
morts sont trop gênants.
Émile Zola ; Pour une nuit d'amour (1898)

Quand on s'aime dans le crime, on doit s'aimer d'une


passion dont les os craquent.
Émile Zola ; Pour une nuit d'amour (1898)

Le joli sourire d'une fillette mûrit trop vite.


Émile Zola ; Une campagne (1880)

Baiser qui donne la vie, baiser qui donne la mort,


éternelle flamme faite d'anéantissement et de
renaissance.
Émile Zola ; Poèmes lyriques (1881)
L'amour n'est permis qu'aux amants mortels dont le
baiser donne la vie.
Émile Zola ; Violaine la chevelue (1881)

Le baiser d'une fée tue l'amant qui le reçoit.


Émile Zola ; Violaine la chevelue (1881)

Un baiser fait des amants.


Émile Zola ; La fortune des Rougon (1871)

Il faut être bon avec les femmes, ne pas les battre,


leur donner des douceurs.
Émile Zola ; La confession de Claude (1865)

Si on vous trompe, laissez-vous tromper ; on vous en


aimera davantage les jours suivants !
Émile Zola ; La confession de Claude (1865)

Ne te moque pas de mon respect ridicule ; ce sera


tant pis pour toi si tu ne l'as jamais !
Émile Zola ; Madeleine Férat (1868)

On ne doit aimer qu'une femme en sa vie, celle qui


vous aime, et vivre tous deux de ce mutuel amour.
Émile Zola ; Madeleine Férat (1868)

Travaillez pour travailler, sans trop rêver du résultat.


Émile Zola ; Correspondance (1858-1871)

C'est l'impatience du but qui perd notre génération


fiévreuse.
Émile Zola ; Correspondance (1858-1871)

On s'use soi-même à trop se relire et trop se rêver.


Émile Zola ; Correspondance (1858-1871)

La morgue est un spectacle à la portée de toutes les


bourses, que se payent gratuitement les passants
pauvres ou riches.
Émile Zola ; Thérèse Raquin (1867)

Quel était l'idiot qui mettait le bonheur de ce monde


dans le partage de la richesse ?
Émile Zola ; Germinal (1885)

L'égoïsme des classes est un des soutiens les plus


fermes de la tyrannie.
Émile Zola ; Le ventre de Paris (1873)

Une société n'est forte que lorsqu'elle met la vérité


sous la grande lumière du soleil.
Émile Zola ; Lettre à La Cloche (1871)

Dieu, une sorte d'idole féroce et jalouse qui ne tolère


pas la moindre infidélité !
Émile Zola ; La critique naturaliste (1881)

Toute théorie repose sur une base, tout raisonnement


juste doit reposer sur une vérité.
Émile Zola ; Mes haines (1866)
Mieux vaut se traîner sur le dos que de souhaiter pour
matelas la peau d'une coquine.
Émile Zola ; La faute de l'abbé Mouret (1875)

Les vices des maîtres sont la fortune des valets.


Émile Zola ; Nantas (1878)

Cette peur folle qui blêmit la femme à l'approche du


mâle.
Émile Zola ; Au bonheur des dames (1883)

Pourquoi l'appelles-tu cocu ? — Parce que c'est un


cocu, parbleu !
Émile Zola ; Nana (1879)

Décidément, on n'aime bien que les femmes qu'on n'a


pas eues.
Émile Zola ; Pot-Bouille (1882)

Vouloir tout guérir, tout régénérer, c'est une ambition


fausse de notre égoïsme.
Émile Zola ; Docteur Pascal, chap. 8 (1893)

Mieux vaut apprendre tout de suite à gagner sa vie


que de se laisser flâner avec un tas de gueux.
Émile Zola ; La conquête de Plassans (1874)

Chaque fois que la science avance d'un pas, c'est


qu'un imbécile la pousse, sans le faire exprès.
Émile Zola ; La joie de vivre (1883)

Si l'amour ne vient pas, c'est un signe certain que


vous ne vous convenez nullement !
Émile Zola ; Lettres de jeunesse (1907)

Savoir où l'on veut aller, c'est très bien ; mais il faut


encore montrer qu'on y va.
Émile Zola ; L'argent (1891)

Allons donc ! il faut t'en dire pour t'échauffer, bougre


de lâche !
Émile Zola ; Germinal (1885)

Pour l'amour de Dieu, qu'on tue les sots et les


médiocres, les impuissants et les crétins.
Émile Zola ; Mes haines (1866)

Les opinions pèsent si peu devant la toute puissance


des faits !
Émile Zola ; Correspondance (1887-1890)

La passion est encore ce qui aide le mieux à vivre.


Émile Zola ; Correspondance (1887-1890)

Haïr c'est aimer, c'est sentir son âme chaude et


généreuse, c'est vivre largement du mépris des
choses honteuses et bêtes.
Émile Zola ; Mes haines (1866)
Les sanglots d'un homme ont des sécheresses
navrantes.
Émile Zola ; La fortune des Rougon (1871)

La vérité qui est en marche, rien ne peut plus l'arrêter.


Émile Zola ; L'affaire Dreyfus, le 25 novembre 1897.

Aimer, aimer ! pouvoir aimer ! c'est toute la santé,


c'est tout vouloir et tout pouvoir !
Émile Zola ; Quatre Evangiles, Fécondité (1899)

Il n'est de bonheur que dans l'éternel.


Émile Zola ; Quatre Evangiles, Fécondité (1899)

Ah ! quand l'amour fait les enfants, il les fait bien.


Émile Zola ; Quatre Evangiles, Fécondité (1899)

La mort - Oh ! dormir comme les pierres, rentrer dans


l'argile, n'être plus !
Émile Zola ; La mort d'Olivier Bécaille (1884)

Quand on n'a plus d'enfants, un coin suffit pour


mourir.
Émile Zola ; L'inondation (1882)

Le seul intérêt à vivre est de croire à la vie, de l'aimer


et de mettre toutes les forces de son intelligence à la
mieux connaître.
Émile Zola ; Docteur Pascal, chap. 2 (1893)
Aucun bonheur n'est possible dans l'ignorance, la
certitude seule fait la vie calme.
Émile Zola ; Docteur Pascal, chap. 8 (1893)

Émanciper la femme, c'est excellent, mais il faudrait


avant tout lui enseigner l'usage de la liberté.
Émile Zola ; Chroniques, La Tribune, le 27 septembre
1868.

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