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CBDD®2010
CARNET DE BORD
DEVELOPPEMENT DURABLE
Ce carnet de bord est destiné à accompagner, à tous les stades de leur vie,
un ouvrage/équipement ou un ensemble d’ouvrages/équipements
au travers de critères de référence régulièrement actualisés.
Le Carnet de bord est constitué du présent document et d’un support informatique tous deux
couverts par le copyright © Syntec-Ingénierie, AITF, CSTB 2010.
Tous droits de reproductions réservés.
®2010
La version prototype CBDD ne peut être utilisée que pour les opérations tests menées en
®
accord formel avec le comité de suivi CBDD animé par Syntec-Ingénierie, 3 rue Léon Bonnat
75016 Paris.
L’usage des versions suivantes du CBDD®, disponible à compter de janvier 2011 est conditionné par
l’acceptation des conditions suivantes
®
- Le carnet de bord CBDD peut être utilisé gracieusement par toute personne, et sous sa seule
responsabilité, pour son usage personnel à condition :
de ne pas se prévaloir de quelque manière que ce soit de la propriété ou de droits quelconques
sur le CBDD®,
de faire de façon voyante et explicite mention de l’usage de la marque CBDD® et de l’année de
référence,
de ne pas déroger au contenu du CBDD®, notamment les colonnes A, B et C des tableaux dont
le contenu doit être rendu aisément accessible en intégralité et sans altération, et de respecter
strictement les dispositions de la version de la notice d’utilisation en vigueur.
®
- Dans les conditions ci-dessus, la mention CBDD dans une relation contractuelle est possible, sous
®
la seule responsabilité des cocontractants, tout comme l’utilisation et la mention du CBDD pour
toute démarche mise en œuvre pour un ouvrage/équipement sous l’entière responsabilité du ou des
utilisateurs.
SOMMAIRE
3
TRANSPARENCE_____________________________________________________________ 22
A. Mise en place d'une instance de suivi __________________________________________________ 22
B. Mise en place d'un label ______________________________________________________________ 22
C. Communication dédiée _______________________________________________________________ 22
4.
DIVERSITE CULTURELLE_____________________________________________________ 28
A. Valorisation de l'identité culturelle______________________________________________________ 28
B. Qualité paysagère ___________________________________________________________________ 28
C. Respect du patrimoine bâti ___________________________________________________________ 29
D. Respect du patrimoine naturel ________________________________________________________ 29
ENVIRONNEMENT__________________________________________________________ 30
1.
BIODIVERSITE ______________________________________________________________ 30
A. Préservation des habitats naturels _________________________________________________ 30
B. Maintien des corridors écologiques ____________________________________________________ 30
C. Lutte contre la pollution lumineuse ________________________________________________ 30
D. Renforcement des espèces patrimoniales ___________________________________________ 30
2.
CHANGEMENT CLIMATIQUE _________________________________________________ 31
A. Maîtrise des émissions de l'ouvrage____________________________________________________ 31
B. Maîtrise des émissions des transports induits ___________________________________________ 31
C. Réduction de la dépendance aux énergies fossiles ______________________________________ 31
D. Adaptation aux changements climatiques _______________________________________________ 31
ECONOMIE________________________________________________________________ 35
1. JUSTIFICATION ECONOMIQUE __________________________________________________ 35
A. De l'ouvrage à court terme ____________________________________________________________ 35
B. Avenir prévisible de l'ouvrage, évolutivité __________________________________________ 35
C. Qualité d'usage________________________________________________________________ 35
D. Efficacité de l'investissement__________________________________________________________ 35
®
Présentation du CBDD
1. Préface
1
Extraits
du
guide
du
MEEDDAT
sur
le
coût
global
®
L’élaboration du CBDD permet de tirer la quintessence des études préliminaires à
un projet (programmation, études de faisabilité, d’impact, de danger, juridiques,
socio-économiques, etc.), quelle que soit sa nature, bâtiment, génie civil, industriel,
infrastructure, etc. neuf ou réalisé à partir d’ouvrages existants. La mise en œuvre du
®
CBDD permet au décideur de bénéficier d’une « check list » développement durable
pour éclairer ses choix et l’approche en coût global.
®
Le CBDD n’a pas vocation à se substituer aux certificats et labels existants, mais à
en donner une vision consolidée et organisée dans la perspective de satisfaire les
attentes des donneurs d’ordres.
La grille de suivi est issue de cette présentation des enjeux. Elle est organisée autour
de 14 thèmes, qui seront suivis régulièrement, associés à la manière d’évaluer le
niveau de performance atteint. Des indicateurs, tableaux et graphiques, permettront
de visualiser aisément la progression des paramètres vers des objectifs de qualité.
Ces paramètres, qui peuvent être choisis parmi ceux proposés dans la norme ISO
14001 (état des lieux) et le projet de norme ISO 26000 doivent être sélectionnés en
fonction de la spécificité de l’ouvrage et de son environnement.
®
Le CBDD est un document vivant, tenu à jour régulièrement. Pour que la lecture en
soit facile, seule la version à jour apparaît. Il est nécessaire toutefois de garder la
trace des modifications successives apportées comme celle des mesures
®
d’indicateurs : elles sont pour cela consignées dans les archives du CBDD . C’est
®
notamment la vocation du CBDD .
A B C D E F
OBJECTIF ou ENJEU PRIORITE
DOMAINE THEME En col. D-E-F, O=Objectif, E=Enjeu, X=sans
1 2 3
distinction
A. Management des risques O
PILOTAGE B. Transversalité O
D. Stratégie des choix : site, matériaux, analyse E
multicritères …
A. Réponse à une demande / initiative locale E
A B C D E F
OBJECTIF ou ENJEU PRIORITE
DOMAINE THEME En col. D-E-F, O=Objectif, E=Enjeu, X=sans
1 2 3
distinction
D. Adaptation aux changements climatiques E
A. Maîtrise des consommations d'énergie E
GESTION DES B. Recours aux ENR - Energies Renouvelables E
RESSOURCES C. Maîtrise de la consommation d'eau
E. Prise en compte du cycle de vie des matériaux
A. Limiter la pollution de l'air
B. Gestion des déchets (type, volume, tri, ...)
MAITRISE DES REJETS C. Protection des nappes phréatiques, cours d'eau
et sols
D. Limiter les impacts hydrauliques et O
hydrogéologiques
A. De l'ouvrage à court terme
JUSTIFICATION B. Avenir prévisible de l'ouvrage, évolutivité
ECONOMIQUE C. Qualité d'usage O
D. Efficacité de l'investissement
A. Impacts économiques directs O
DEVELOPPEMENT B. Impacts économiques induits et indirects
ECONOMIE ECONOMIQUE C. Développement des territoires
F. Synergie avec les autres projets d'aménagement
A. Evaluation simple (investissement et exploitation E
maintenance)
COUT GLOBAL B. Coût global étendu (y compris externalités,
déconstruction, coûts évités)
C. Coût pour limiter les risques E
Nota : A titre d’exemple, les colonnes D, E et F ont été renseignées ici afin de montrer
les choix possibles entre d’une part, « O=Objectif, E=Enjeu, X=sans distinction », et
d’autre part, le niveau de priorité retenu (P1 > P2 > P3), ceci pour un ouvrage
donné.
La panoplie des tableaux de suivi constituant le CBDD est composé :
o en phase programmation
o en phase conception
o en phase réalisation
o en phase exploitation
NOTICE EXPLICATIVE :
GOUVERNANCE
SOCIAL/ SOCIETAL
ENVIRONNEMENT
ECONOMIE
GOUVERNANCE
PILOTAGE
Selon le cas, cela nécessitera de travailler
A. Management des risques
en équipe pluridisciplinaire, de manière
Cet objectif concerne la prise en compte du
concertée avec les autorités publiques et les
management des risques pour anticiper leur
organisations compétentes (humanitaires,
gestion en phases de projet comme en
écologiques, environnementales,
phases d'exploitation de l’ouvrage.
ingénieries, entreprises, banques,
En période de projet, toutes les phases en assurances, prestataires, etc.) afin
cours et futures - programmation, d’améliorer les impacts (directs et indirects)
conception, réalisation, exploitation et fin de positifs sur le développement durable, et
vie - sont à étudier, seules les phases d’en limiter le plus possible les impacts
terminées ne sont plus prises en compte. négatifs.
Néanmoins, la mémoire des phases
Certains sujets ou choix peuvent nécessiter
antérieures est primordiale.
une vigilance et un traitement particuliers,
En période d’exploitation, seules sont par exemple :
concernées les phases d’exploitation et de
la responsabilité sociétale des
fin de vie de l’ouvrage.
organisations
Il s’agit, de manière récurrente, d’identifier
le comportement éthique et autres
les risques, les estimer (ex : probabilité,
principes et bonnes pratiques de
impact, pour leur donner une importance
responsabilité sociétale
relative les uns par rapport aux autres ;
exemple : la gravité de ce risque est plus l'établissement de dispositions
importante que …), les évaluer / valoriser contractuelles ou d'incitations
(c’est-à-dire leur donner une valeur en le partage des connaissances et des
termes de coût ou de délai par exemple), informations
déterminer la stratégie de management de
risques et le plan d’action qui en découle… la promotion de bonnes pratiques
des partenariats avec des associations ou
Il s'agit des risques de tout type : naturel, organisations sectorielles et autres
politique, gestion de projet, sociétal,
technologique, sécurité, sanitaire, des projets menés en commun
environnemental, technique… un lobbying responsable et
l'utilisation des relations avec les médias
B. Transversalité
Le but est d'impliquer encore plus les les aspects de gouvernance
décideurs (ou les acteurs) dans tous les d’entreprise
domaines visés (sociétal, environnemental,
économique) et de favoriser l’adoption d’un
comportement responsable.
D. Stratégie des choix : site, matériaux, Le projet peut par exemple faire écho aux
analyse multicritères … objectifs d’un agenda 21 local, à un plan
Concernant les aspects suivants le donneur énergie-climat ou à des engagements
d’ordre doit préciser ou confirmer ses choix politiques.
afin qu'ils soient validés : Les acteurs du projet gagneront à
Eléments à préciser : réinterroger la demande, dans toutes les
dimensions du développement durable, et à
la localisation du projet, du type
l’élargir (en envisageant toutes ses
d’ouvrage : les choix d'implantation ne
répercussions, positives et négatives). Ils
doivent pas conduire à des contraintes
veilleront aussi à inscrire le projet dans le
susceptibles de remettre en cause le projet
long terme, si cette vision sur le long terme
(exemples : présence d'un bâti collectif ou
n’est pas présente chez les demandeurs.
d'un bâti pavillonnaire ; implantation très
excentrée avec des accès pénalisants)
le périmètre de l’ouvrage (périmètre
limité ou non à l’emprise de l’ouvrage)
l’échelle d’étude de la prise en compte
du DD des systèmes (par système, l’analyse
des aspects DD intègre ou non l’analyse des
cycles de vie des matériaux (définition et
utilisation des FDES), des constituants de
l’ouvrage, du produit et des incidences
urbaines)
TRANSPARENCE
SOCIAL
/
SOCIETAL
La voie de transfert considérée est l'air.
1. SANTE / SECURITE
Deux niveaux d'impact sont à considérer :
A. Hygiène, qualité de l'air
Qualité de l'air : l'objectif est de prendre en Dysfonctionnement de matériels et
considération dès la phase programmation, équipements pouvant indirectement induire
l'impact du projet sur la qualité de l'air un effet sur la sécurité des personnes
(intérieur, extérieur), au-delà des exigences (dysfonctionnement par dérèglement des
règlementaires. champs électromagnétiques par exemple)
E. Facilité d'accès aux handicapés Il s’agit par exemple d’être vigilant sur les
On traite ici de l'accès physique points suivants :
(accessibilité) mais également du lien social Nuisances induites par le trafic, les
(accès à l'emploi, aux activités culturelles livraisons, la collecte des déchets
...).
Entraves à la mobilité et au stationnement
Respecter a minima les exigences légales et
Respect des lieux de détente, de
réglementaires sur l’accessibilité du cadre
convivialité, d’intimité
bâti aux handicapés (exemple : on pourra
aller au delà en mettant aux normes des Emissions de polluants (chantier,
ouvrages existants hors réhabilitations). exploitation)
Favoriser l'emploi des handicapés Inconfort lié au vent près des immeubles
(exemple : en imaginant des partenariats de grande hauteur
avec des associations). Risque d’aspergillose invasive en phase
Accompagner les personnels handicapés chantier si proximité d’un établissement
dans leur quotidien y compris dans leurs de santé
démarches COTOREP Limitation des poussières, vibrations et
Etablir un dialogue suivi pour adapter au nuisances olfactives
mieux les postes de travail et si nécessaire Atteinte à la qualité des vues (vues
les horaires de travail.
masquées, altération du paysage,
Indicateur : taux du nombre de salariés manque d’esthétique)
handicapés travaillant sur le projet par Impact sur le droit au soleil, à la lumière,
rapport au nombre total des salariés
au calme, à la santé
mobilisés.
Implantation d’équipements bruyants en
3. CADRE DE VIE limite de parcelle (machines
thermodynamiques, chaudières,
A. Respect du cadre de vie des riverains
ventilateurs…)
Cet objectif concerne toutes les phases du
projet. La notion de « cadre de vie » est Pollution lumineuse nocturne (éclairage
large et inclut l’environnement sonore, extérieur, enseignes) et éblouissement
olfactif, thermique, visuel, ainsi que les indirect
aspects fonctionnels (mobilité, qualité Augmentation de certains risques pour
d’usage), les nuisances telles que la les riverains (pollution, inondation…)
poussière, la boue, les vibrations (en phase due à la présence du projet.
chantier mais peut-être aussi en phase
d’exploitation), voire d’autres aspects liés Le projet peut aussi contribuer à la
aux spécificités du contexte et du projet, ou requalification du quartier et à l’amélioration
à l’éventuelle vulnérabilité des riverains (ex. du cadre de vie :
patients d’un établissement de santé). Les Amélioration des conditions de circulation
impacts négatifs du projet sur le cadre de locales
vie des riverains doivent être limités, et l’on
Amélioration de l’image de marque et de
visera si possible une amélioration de ce
l’attractivité du quartier
cadre de vie. Le traitement de cet objectif ou
enjeu suppose la mise en place d’une Création de pistes cyclables, d’espaces
concertation avec les riverains (cf. rubrique publics de qualité, ou d’écrans
Gouvernance). acoustiques
d’autre part à l’éclairage artificiel, à Selon la typologie des espaces, des usages
travers des critères comme l’éclairement, et des usagers (les 3 étant liés), on
l’uniformité, l’équilibre des luminances, cherchera par exemple à concevoir des
l’absence d’éblouissement, la température espaces favorisant le bien-être, la
de couleur, le rendu des couleurs, la convivialité, ou plutôt l’intimité, ou créant une
modulation automatique ou par l’utilisateur, ambiance psychologique particulière
là encore selon les espaces, les usages et (relaxante, stimulante, dépaysante,
les usagers. rassurante…). Une ambiance est également
porteuse de sens, et peut évoquer une
Concernant les espaces extérieurs, on
culture, un passé, une vision future, un
pourra par exemple travailler à l’équilibre
symbole, une ambition, des valeurs…
entre parties ensoleillées et ombragées, à la
protection contre l’éblouissement (direct ou La qualité des vues extérieures et leur
indirect), au bon dosage des contrastes, à la profondeur, que ce soit depuis des espaces
qualité de l’éclairage nocturne, dans un intérieurs ou extérieurs, a aussi son
souci de confort, mais aussi en relation avec importance, elle renvoie à l’insertion
la sécurité des déplacements (éviter les architecturale et paysagère du projet dans le
chutes). Cela aura des conséquences entre site, à l’exploitation des vues les plus
autres sur le choix des matériaux et des intéressantes et valorisantes, elle préserve
couleurs, sur le traitement minéral ou la relation visuelle et psychologique avec
végétal des surfaces, sur la configuration l’environnement immédiat.
des espaces et leur rendu visuel en toutes
Par ailleurs, par la conception adéquate des
saisons et à toute heure.
espaces, on cherchera à éviter certains
On peut rattacher à cet objectif les questions sentiments : claustrophobie, agoraphobie,
de gestion des vis-à-vis, de préservation de désorientation spatiale (besoin de repères
l’intimité. A l’opposé, on peut travailler sur la visuels), insécurité, vertige, isolement,
transparence, les lignes de vision, la visibilité manque de contact avec l’extérieur …
multiple, dans un objectif de surveillance, de
Tout cela suppose un travail architectural
fonctionnalité ou d’agrément (ex vision d’une
soigné, à différents niveaux et à différentes
salle de sport depuis un espace bar).
échelles. Les compétences d’un psycho-
Des outils de simulation et de réalité virtuelle sociologue peuvent être utiles.
pourront être utilisés avec profit à différentes
Par exemple, on pourra travailler sur :
phases du projet, pour optimiser la
conception, étudier des variantes, l’équilibre minéral / végétal des espaces
communiquer. extérieurs,
la mise en valeur des façades, des vues,
E. Qualité des ambiances (intérieures,
de la végétation,
extérieures)
Cet objectif s’intéresse à la qualité des les volumes, les couleurs
ambiances intérieures et extérieures,
l’éclairage naturel et artificiel, l’éclairage
considéré ici sous un angle qualitatif plutôt
de nuit
que technique. En effet, de par son
traitement architectural, une ambiance le mobilier urbain
procure des sentiments, des émotions, est la sonorité des espaces
porteuse d’une signification, favorise des
la création de sensations olfactives
comportements, etc. Une ambiance se
conçoit en principe pour être ressentie, et a l’équilibre entre opacité et transparence
un impact psychologique et social (que l’on des espaces
souhaite positif mais qui peut être négatif).
D. Maîtrise de la consommation en
matières premières
La préoccupation première de cet objectif
est d’éviter que le projet ne contribue à
l’épuisement des ressources en matières
non renouvelables, en liaison avec l’objectif
précédent « C-Maîtrise de la consommation
d'eau ».
CBDD®2010
en
test
toute
reproduction
interdite
Page
32
CBDD®2010-‐1
ECONOMIE
(acoustique, thermique, visuel), ainsi qu’à
1. JUSTIFICATION ECONOMIQUE l’ergonomie, la santé et la sécurité. Des
interactions sont également à vérifier avec la
A. De l'ouvrage à court terme gouvernance : implication des parties
Il s'agit de fournir ici une approche des prenantes, plus précisément la prise en
besoins auxquels l’ouvrage est sensé compte des besoins et attentes des
répondre, en se focalisant sur l’approche utilisateurs.
économique, et occultant les effets de
E. Efficacité de l'investissement
second ordre, du type développement
L’investissement permet-il d’atteindre les
économique induit.
objectifs que l’on s’était fixé avec les minima
Nota : cela concerne le court terme de ressources financières prévues puis
seulement, y compris le début de la période consommées ?
d'exploitation.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
B. Avenir prévisible de l'ouvrage,
évolutivité A. Impacts économiques directs
On pourra estimer ici les effets positifs et
Quelles sont les destinations possibles de négatifs directs auxquels on peut s’attendre
l’ouvrage dans une perspective de court sur le plan du développement économique,
terme, de moyen terme et de long terme ? compte tenu de la mise en fonction/service
de l’ouvrage.
Quelles sont les capacités d’adaptation de
l’ouvrage à ces différentes destinations, Par exemple, l’effet économique direct
quelles soient connues ou non ? attendu par la mise en service d’une grande
surface de grande consommation peut être :
C. Qualité d'usage
- le tassement de l’activité du commerce à
La qualité d’usage exprime la capacité d’un proximité de l’ouvrage considéré
ouvrage à répondre de manière satisfaisante
aux différentes attentes de ses utilisateurs. - et le développement sur la même plate-
forme de services commerciaux
D’un point de vue économique, une qualité complémentaires à ceux fournis par
d’usage performante peut avoir des impacts l’ouvrage considéré.
économiques directs et indirects :
- On pourra s’attacher aussi à prendre en
- directs sur l’ouvrage, puisque cette compte les effets induits sur l’emploi local :
performance permettra d’éviter un une infrastructure de transport pourra
réinvestissement précoce destiné à pallier accroitre le rayonnement économique d’une
des dysfonctionnements liés à l’usage, et zone, et augmenter les distances entre
réduira à moyen et long terme le risque domicile et lieu de travail sur la zone. Les
d’obsolescence fonctionnelle, emplois créés à l’occasion du renforcement
d’une zone d’activité pourront être, pour
- et indirects puisqu’une qualité d’usage partie au moins, des emplois locaux.
satisfaisante entrainera notamment une
meilleure productivité (lieux de travail) ou
réussite (scolaire).
L’effet économique indirect pourra être la F. Synergie avec les autres projets
variation des prix de l’immobilier commercial d'aménagement
dans cette zone. Il s'agit de vérifier la synchronisation et
l’intégration de l’ouvrage considéré avec les
C. Développement des territoires projets de développement d’ouvrage(s) sur
Lister ici les effets de développement une zone pertinente, en termes de
économique attendus à l’échelle du développement économique, social, d’accès
territoire. La définition de cette zone est à (etc.).
apprécier en fonction de la densité
démographique et économique de l’espace COUT GLOBAL
avoisinant l’ouvrage. Pour une zone peu
dense et faiblement développée, on pourra A. Evaluation simple (investissement et
considérer le territoire pertinent de manière exploitation maintenance)
relativement étendue, alors qu’inversement L’objectif général est d’inciter à optimiser les
choix à partir d’un raisonnement en terme de
cette zone sera perçue dans une acception
coût global depuis la définition du
plus retreinte si la zone avoisinante est très programme jusqu’ à la fin de vie de
dense ou déjà très développée. l’ouvrage. Ce coût global intègre donc les
coûts de conception, de réalisation et
D. Création d'emplois d’exploitation -‐ maintenance. Un surcoût
L’analyse portera ici sur un bilan à la fois relatif aux phases de conception et de
quantitatif et qualitatif des emplois créés, réalisation est bien souvent marginal par
préservés et perdus, tout au long de rapport aux économies possibles en phase
l’opération. Pendant la phase de d’exploitation – maintenance.
construction, on pourra par exemple faire B. Coût global étendu (y compris
apparaitre les emplois qui s’y rattachent, externalités, déconstruction, coûts
mais également les éventuels emplois évités)
perdus à la suite de l’arrêt de l’exploitation L’objectif général est identique à celui de
d’un site avant rénovation. Puis, pour la l’évaluation simple mais les thèmes de
durée d’exploitation de l’ouvrage, on pourra raisonnement en coût global intègrent en
faire un bilan des emplois générés (directs et outre la prise en compte :
induits).
les incidences financières éventuelles sur
E. Partenariats le voisinage et l’environnement (en plus
On pourra faire apparaitre ici le lien entre ou en moins)
deux ou plusieurs opérations
les coûts de déconstruction de l’ouvrage,
d’aménagement complémentaires. Cette
en fin de vie.
complémentarité peut apparaitre de
différente manière : avec ou sans décalage
dans le temps, sur une parcelle identique,
adjacente ou distante.
SOCIAL/ SOCIETAL
ENVIRONNEMENT
ECONOMIE
CBDD®2010.en.test.toute.reproduction.interdite
e
Page 40/ 41
O Objectif Priorité 1 E Enjeu Priorité 1
- 1 - GRILLE DE SUIVI EN PHASEPROGRAMME (pourquoi fait-on l'ouvrage ?) (comment doit-on faire le projet ?)
A B C D E F JP KP LP
OBJECTIF ou ENJEU PRIORITE REPONSE OPERATIONNELLE
DOMAINE THEME PARAMETRES ET INDICATEURS RESULTATS OBSERVES
En col. D-E-F, O=Objectif, E=Enjeu, X=sans distinction 1 2 3 PROGRAMME
A. Management des risques
B. Transversalité
PILOTAGE
C. Innovation
GOUVERNANCE
CBDD®2010.en.test.toute.reproduction.interdite
Page 42 / 43
O Objectif Priorité 1 E Enjeu Priorité 1
- 2 - GRILLE DE SUIVI EN PHASE CONCEPTION (pourquoi fait-on l'ouvrage ?) (comment doit-on faire le projet ?)
A B C D E F JP JC KC LC
OBJECTIF ou ENJEU PRIORITE REPONSE OPERATIONNELLE
DOMAINE THEME PARAMETRES ET INDICATEURS RESULTATS OBSERVES
En col. D-E-F, O=Objectif, E=Enjeu, X=sans distinction 1 2 3 PROGRAMME (RAPPEL) CONCEPTION
A. Management des risques
B. Transversalité
PILOTAGE
C. Innovation
GOUVERNANCE
CBDD®2010.en.test.toute.reproduction.interdite
Page 44 / 45
O Objectif Priorité 1 E Enjeu Priorité 1
- 3 - GRILLE DE SUIVI EN PHASE REALISATION (pourquoi fait-on l'ouvrage ?) (comment doit-on faire le projet ?)
A B C D E F JP JC JR KR LR
OBJECTIF ou ENJEU PRIORITE REPONSE OPERATIONNELLE
DOMAINE THEME PARAMETRES ET INDICATEURS RESULTATS OBSERVES
En col. D-E-F, O=Objectif, E=Enjeu, X=sans distinction 1 2 3 PROGRAMME (RAPPEL) CONCEPTION (RAPPEL) REALISATION
A. Management des risques
B. Transversalité
PILOTAGE
C. Innovation
GOUVERNANCE
CBDD®2010.en.test.toute.reproduction.interdite
Page 46 /47 Edition du 20/07/2010
O Objectif Priorité 1 E Enjeu Priorité 1
- 4 - GRILLE DE SUIVI EN PHASE EXPLOITATION (pourquoi fait-on l'ouvrage ?) (comment doit-on faire le projet ?)
A B C D E F JP JC JR JE KE LE
OBJECTIF ou ENJEU PRIORITE REPONSE OPERATIONNELLE
DOMAINE THEME PARAMETRES ET INDICATEURS RESULTATS OBSERVES
En col. D-E-F, O=Objectif, E=Enjeu, X=sans distinction 1 2 3 PROGRAMME (RAPPEL) CONCEPTION (RAPPEL) REALISATION (RAPPEL) EXPLOITATION
A. Management des risques
B. Transversalité
PILOTAGE
C. Innovation
GOUVERNANCE
CBDD®2010.en.test.toute.reproduction.interdite
Page 48 / 49
O Objectif Priorité 1 E Enjeu Priorité 1
- 4 - GRILLE DE SUIVI EN PHASE EXPLOITATION (pourquoi fait-on l'ouvrage ?) (comment doit-on faire le projet ?)
A B C D E F JP JC JR JE JF KF LF
OBJECTIF ou ENJEU PRIORITE REPONSE OPERATIONNELLE
DOMAINE THEME PARAMETRES ET INDICATEURS RESULTATS OBSERVES
En col. D-E-F, O=Objectif, E=Enjeu, X=sans distinction 1 2 3 PROGRAMME (RAPPEL) CONCEPTION (RAPPEL) REALISATION (RAPPEL) EXPLOITATION (RAPPEL) FIN DE VIE
A. Management des risques
B. Transversalité
PILOTAGE
C. Innovation
GOUVERNANCE
CBDD®2010.en.test.toute.reproduction.interdite
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CBDD®2010-‐1
Direction de projet, animation et synthèse : Syntec-‐Ingénierie (Philippe Bruel, Jean Félix, Patrick Perret)
Syntec
Bâtiment
:
Sophie
Lamarque
(Arcadis),
Jean
Mottaz,
Michel
Poinsignon
(Ingérop),
Christophe
Longepierre
(Syntec-‐Ingénierie)
Syntec
Infrastructure
:
Audrey
Delaloy
(Setec),
Christian
Deuré
(Egis),
Aurélia
Gravet
(Inexia),
Oliver
Lespingal
(Egis),
Syntec
Industrie
:
Camille
Carte
(Ingerop),
Mylène
Sibaud
(Ingerop)
Autre
:
Fabienne
Beaudu
(Région
Ile
de
France)
Le
comité
de
suivi
des
tests
sur
le
prototype
CBDD®2010
animé
par
Syntec-‐Ingénierie
est
composé
de
tous
les
membres
du
groupe
de
travail
ci-‐dessus.
Directeur
de
la
publication
:
Karine
Leverger,
Délégué
Générale
(Syntec-‐Ingénierie,
Fédération
Professionnelle)
La
fédération
professionnelle
de
l’Ingénierie
3,
rue
Léon
Bonnat
–
75016
PARIS
Tél.
01.44.30.49.60
–
Fax
:
01.45.24.23.54
www.syntec-‐ingenierie.fr
contact@syntec-‐ingenierie.fr