Rapport Développement Durable 2009

IntroductIon
02

Engagé depuis plusieurs années dans une démarche

de développement durable, Vallourec a pleinement

Sommaire
conscience des responsabilités qui lui incombent.

Le présent rapport couvre, cette année, l’ensemble de dans la Charte du développement durable et les actions
01 Introduction
03 À propos de Vallourec
Responsabilité Responsabilité nos responsabilités, avec des informations détaillées sur qui sont engagées le sont dans le respect du Vallourec

04 Carte des implantations environnementale économique les objectifs fixés et les réponses apportées à chacune
d’entre elles :
Management System.

07 Message du Président du Directoire 28 Performance environnementale
30 Projet GreenHouse
08 Gouvernance Groupe
09 Charte d’éthique 31 Efficacité énergétique
10 Organisation du développement durable 34 Bilan carbone
36 Rejets atmosphériques
37 L’eau
Responsabilité
48 Création de valeur
50 Investissements et acquisitions
52 Innovation
54 Produits
57 Partage de la valeur
- la responsabilité sociale, vis-à-vis de l’ensemble des salariés,
- la responsabilité sociétale, s’agissant des communautés qui
nous entourent,
- la responsabilité environnementale, dont l’objectif est de
limiter l’impact des activités du Groupe sur l’environnement,
Ayant analysé les enjeux relatifs au développement durable,
le Groupe souhaite se concentrer dans les prochaines années
sur les actions prioritaires suivantes :
- poursuivre notre politique de responsabilité sociale en
assurant la santé et la sécurité dans nos établissements,
en développant les compétences de nos salariés et
en encourageant la diversité,

sociale et sociétale
38 Gestion des déchets Annexes
40 Surveillance des sols 59 Vue générale des process - et enfin la responsabilité économique, qui consiste à assurer - développer la responsabilité sociétale en contribuant au
14 Sécurité 41 Risque chimique la pérennité de l’entreprise et créer de la valeur à long terme développement local et aux relations avec les communautés
60 Note méthodologique pour nos actionnaires et pour toutes les parties prenantes de externes,
18 Relations sociales 42 Bruit 62 Résultats chiffrés l’entreprise.
20 Formation et motivation 43 Biodiversité - réduire l’empreinte carbone de nos produits (en interne
64 Rapport d’examen des CAC
22 Responsabilité sociétale Le développement durable est déployé à tous les niveaux dans nos établissements et en externe à travers les solutions
de notre organisation. La notion de responsabilité à globales apportées à nos clients),
laquelle le Groupe est attaché se fonde sur un ensemble
de valeurs et de principes fondamentaux que partagent les - améliorer notre politique d’approvisionnement mondiale
femmes et les hommes de Vallourec par-delà la diversité de en privilégiant une politique d’achats responsable,
leurs cultures et de leurs expériences. Ces valeurs et ces
principes sont repris dans la Charte d’éthique de Vallourec - favoriser les développements de produits et solutions
afin d’en assurer la pérennité. Elles sont aussi contenues qui contribuent directement au développement durable.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 A PROPOS DE VALLOUREC
03

À propos
de Vallourec
Leader mondial des solutions tubulaires Premium

Vallourec est leader mondial des solutions tubulaires
Premium destinées principalement aux marchés de
l’énergie, ainsi qu’à d’autres applications industrielles.
Spécialisé dans les applications industrielles les
plus complexes (températures élevées, hautes
pressions, environnements fortement corrosifs), le
Groupe propose un portefeuille complet de produits
entier, en particulier sur les marchés de l’énergie, et
dispose d’une implantation industrielle et commerciale
mondiale.
En annonçant, début 2010, un investissement majeur
pour répondre aux besoins du marché nord-américain
du pétrole et du gaz, Vallourec démontre une nouvelle
fois sa capacité à s’engager à long terme auprès

Les procédés de fabrication tubulaires et de services à forte valeur ajoutée. Il est

aujourd’hui un fournisseur de référence dans le monde
de s­es clients et à s’inscrire dans une stratégie de
conquête de nouveaux débouchés.

de l’acier et des tubes sans soudure

Vallourec produit la très grande majorité
de ses besoins en acier
Le Groupe compte quatre aciéries (Saint-Saulve en France, Belo
Horizonte au Brésil, Youngstown aux États-Unis et une participation
de 20 % dans l’aciérie allemande HKM) et une cinquième est en
construction au Brésil (VSB). Avec les ronds à tubes (ou billettes)
produits par ses quatre aciéries, Vallourec couvre environ 80 %
de ses besoins d’acier. Le Groupe maîtrise ainsi la qualité et les
nuances d’acier qui interviennent dans la fabrication de ses tubes.
Le cas particulier de l’aciérie du Brésil
Vallourec est propriétaire de la mine de fer de Pau Branco au
Brésil qui assure la majeure partie des approvisionnements de
l’aciérie de V & M do Brasil, ainsi que d’autres aciéries extérieures
au Groupe. Par ailleurs, l’aciérie de Barreiro utilise dans ses hauts-
fourneaux du charbon de bois en remplacement du coke de houille.
Pour produire le charbon de bois nécessaire à ce procédé, V & M
Florestal cultive des forêts d’eucalyptus qui, durant leur croissance,
consomment du CO2 et rejettent de l’oxygène, ce qui a une
influence bénéfique directe sur la réduction des gaz à effet de serre.
Deux filières équilibrées de production
de billettes en acier
Vallourec produit de l’acier selon deux filières utilisant chacune des
matières premières différentes, ce qui permet de répartir les risques
en termes d’approvisionnement.
La filière fonte (55 % de la production interne d’acier)
Un mélange de minerai de fer et de carbone est chauffé dans des
hauts-fourneaux alimentés au charbon de bois ou au coke pour
produire, dans un premier temps, de la fonte liquide. Le procédé
d’oxygénation, ainsi que l’addition d’alliages et de 15 à 25 % de
ferraille, permettent d’obtenir de l’acier liquide, puis des billettes
en acier. Ce procédé de fabrication est utilisé par Vallourec en
Allemagne et au Brésil.
La filière ferraille (45 % de la production interne d’acier)
Chiffres-clés
La ferraille est fondue dans des hauts-fourneaux à arc électrique et
mélangée avec différents alliages pour former de l’acier liquide, puis
• 18 600 salariés
des billettes en acier. Cette filière concerne les aciéries de Vallourec • 4 465 millions d’euros de chiffre d’affaires en
Au 2009
es U E
en France et aux États-Unis.
• 84 % dans l’énergie (pétrole et gaz, énergie électrique et pétrochimie)
Des tuberies haut de gamme • 68 % hors Union Européenne
Vallourec dispose de dix tuberies entièrement automatisées
(bientôt onze avec celle de VSB au Brésil en cours de construction)
permettant de produire la gamme de tubes sans soudure la plus
large au monde, en diamètres, en épaisseurs et en nuances d’acier.
Plusieurs procédés de fabrication sont utilisés, les plus courants
étant le laminage à chaud, par laminoir continu ou par laminoir à
Répartition du chiffre d’affaires 2009
mandrin, pour la fabrication des petits et moyens diamètres. D’autres
procédés sont utilisés pour la fabrication des gros diamètres,
par zone géographique et par activité
comme le laminoir dit “à pas de pèlerin” de Rath en Allemagne,
ou le procédé de perçage – étirage à chaud, installé à Reisholz France 5 % Automobile 5 % Pétrole & gaz 50 %
(Allemagne). Amérique du Nord 23 % Mécanique 7 %
Allemagne 18 % Autres 4 %
Des unités de finition sur tous Pétrochimie 8 %
les continents Autres U.E. 9 % Amérique du Sud 18 %
Après le laminage, les tubes sont soumis à des opérations de
contrôle et de finition. Le Groupe a particulièrement investi dans Reste du monde 8 %
ce domaine et dispose aujourd’hui de trente-sept unités de finition Asie et Moyen-Orient 19 % Énergie électrique 26 %
dotées d’équipements issus des technologies les plus avancées.
Parmi ces installations, des unités de traitement thermique renforcent
et garantissent les propriétés mécaniques des tubes Premium et des
lignes de filetage, installées sur les sites de fabrication ou à proximité
des installations des clients, répondent plus particulièrement aux
besoins de l’industrie pétrolière.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 CARTE DES IMPLANTATIONS
05
• ACIÉRIES • TUBERIES • UNITÉS DE FINITION • forêt et mine • bureaux de ventes et services

Sites de production
* sites non consolidés ** sites partiellement consolidés ou en construction (voir note méthodologique)

EUROPE ROYAUME-UNI AMÉRIQUE DU SUD

Bellshill
ALLEMAGNE Vallourec & Mannesmann BRÉSIL
Düsseldorf Rath Oil and Gas UK Belo Horizonte
V & M Deutschland V & M do Brasil
Düsseldorf Reisholz AMÉRIQUE DU NORD V & M do Brasil
V & M Deutschland V & M do Brasil
Huckingen Canada Brumadinho
HKM (Hüttenwerke Krupp Nisku V & M Mineração
Mannesmann)* VAM Canada Curvelo
Krefeld St-John
V & M Florestal
Valti GmbH VAM Canada Jeceaba
Mülheim Vallourec & Sumitomo
V & M Deutschland ÉTATS-UNIS
Brunswick (GA)
Tubos do Brasil**
FRANCE Valtimet HPT ASIE / Moyen-Orient / 
Aulnoye-Aimeries Broussard (LA)
Afrique
V & M France V & M Tube Alloy
Vallourec & Mannesman Casper (WY) CHINE
Oil and Gas France V & M Tube Alloy Changzhou

VAM Drilling France

Houma (LA) V & M China
V & M Tube Alloy VAM China
Cosne-sur-Loire
Houston (TX) Carex
VAM Drilling France V & M Star Valinox Great Wall
Déville
VAM USA Xi’an
V & M France VAM Drilling USA Xi’an Baotimet Valinox Tubes*
La Charité
V & M Tube Alloy
Valti Morristown (TN) CORÉE
Les Laumes
Valtimet Inc. Bupyung
Valtimet Muskogee (OK) Poonsang Valinox*
Montbard
V & M Star
V & M France

Un acteur mondial
Youngstown (OH) INDE
Valti
V & M Star Hyderabad
Valinox CST Valinox
V & M Star
Maubeuge
Interfit MEXIQUE Indonésie

Vallourec est présent dans + de 20 pays

Saint-Saulve Veracruz PT Citra Tubindo*
V & M France VAM Mexico
V & M France Émirats Arabes Unis
et dispose d’une cinquantaine de sites de production. Tarbes
VAM Drilling France
Dubaï
DPAL*
Abu Dabi
PAYS-BAS Protools*
Heerhugowaard
VAM Drilling Netherlands NIGERIA
Onne

Répartition des effectifs par zone géographique VAM Onne*

Effectifs inscrits au 31 décembre 2009

5 centres de recherche
Europe 50 % EUROPE Vallourec Research Riesa
Rolling laboratory
AMÉRIQUE DU suD
ALLEMAGNE BRESIL
FRANCE
Amérique du Nord 11 % Düsseldorf
Vallourec Research Düsseldorf Aulnoye
Belo Horizonte
Vallourec Research Belo
TOTAL 18 600 Rolling competence center Vallourec Research Aulnoye Horizonte
Brésil 33 % Vallourec Research Düsseldorf
Boiler & line pipe competence center

Asie Moyen-Orient Afrique 6 % 18 bureaux de ventes et services répartis dans 17 pays

 0
9
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
Message
du Président du Directoire
“Dans une année 2009 marquée par la baisse
d’activité, le développement durable continue
d’être au cœur des priorités de Vallourec.”
Notre Groupe a pleinement conscience de ses responsabilités
en matière de développement durable. En dépit de la crise
économique mondiale et de la baisse d’activité dont nos
usines ont souffert, nous avons continué à progresser comme
en témoigne la création du comité “Développement Durable”,
émanation du Comex et chargé d’impulser les actions dans
ce domaine. Ce rapport présente nos réalisations dans toutes
les dimensions du développement durable et montre la voie
des progrès futurs.
La sécurité du personnel est la première de nos priorités.
Nos performances 2009 reflètent le respect que nous portons
aux hommes et aux femmes qui travaillent dans l’entreprise.
Bénéficiant d’une forte implication du management, le
déploiement de notre projet Cap Ten Safe a créé une véritable
dynamique de progrès qui a permis de dépasser les objectifs
fixés. A l’avenir, nous voulons poursuivre nos efforts et nous
rapprocher le plus possible du “zéro accident”.
Dans cette période d’adaptation à la baisse d’activité, nous avons
été particulièrement attentifs au maintien du dialogue social. Nous
avons également accordé une grande attention à la préservation
des compétences au sein du Groupe, ainsi qu’à l’intégration et
à la formation des jeunes.
En ce qui concerne l’environnement, le Groupe est reconnu pour
ses modèles de gestion de l’eau, d’économies d’énergie et de
réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour continuer à
progresser, nous avons lancé le projet GreenHouse, dont l’objectif
principal est de diminuer nos consommations d’énergie de 20 %
à l’horizon 2020. Ce projet, qui s’est déjà traduit par des actions
concrètes notamment sur le fonctionnement des fours, favorise
la généralisation des bonnes pratiques au sein du Groupe.
MESSAGE DU PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE
07
Grâce à notre forte capacité de R & D, nous sommes en mesure
de proposer à nos clients des produits leur permettant de
travailler plus efficacement, en consommant moins d’énergie
et en diminuant leurs rejets, et de satisfaire leurs propres attentes.
Nous participons également à des groupes de travail avec
d’autres industriels sur la recherche et le développement
de solutions de séquestration du carbone.
La responsabilité économique consiste pour Vallourec à assurer
sa pérennité, renforcer sa compétitivité et lui permettre de continuer
à se développer. Cette responsabilité prend tout son sens en
période de crise et la force du Groupe est d’avoir depuis longtemps
fait le choix des orientations stratégiques qui le rendent plus
robuste aujourd’hui : positionnement sur les activités Premium
liées à l’énergie, développement international, investissements
stratégiques, équilibre financier et réduction des coûts.
Je sais que la mise en œuvre de ces responsabilités nécessite
des efforts importants de la part des hommes et des femmes
de Vallourec. Ils sont nécessaires pour que le développement
du Groupe se fasse dans l’intérêt de l’ensemble de ses parties
prenantes et que chacun puisse dire autour de lui sa fierté
d’appartenir à Vallourec.
Philippe Crouzet
Président du Directoire
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 CHARTE d’ÉTHIQUE
09

Charte d’éthique
Vallourec
La Charte d’éthique rassemble les valeurs et Un ciment identitaire

Gouvernance Groupe
les principes fondamentaux qui guident l’esprit
En quelques années, Vallourec a connu
Vallourec. Cette Charte est le trait d’union identitaire d’importantes mutations faisant de lui un groupe
entre les salariés du Groupe. Elle donne à chaque de taille mondiale : multiplication des implantations,
collaborateur de Vallourec un cadre de référence acquisitions, recentrage sur le cœur de métier,
intégration de collaborateurs de cultures et
pour l’action quotidienne. d’horizons divers, etc. Il est alors devenu essentiel
Vallourec a adopté, depuis 1994, une structure Trois comités spécialisés À travers les principes d’action qu’elle reprend, la Charte traduit également la
de donner une forme écrite aux valeurs et aux
principes du Groupe, afin d’en faciliter la diffusion
duale avec Conseil de Surveillance et manière dont Vallourec entend conduire ses relations à l’égard de toutes ses parties
et de favoriser leur mise en pratique.
Le Conseil s’appuie sur les travaux de trois comités spécialisés :
Directoire permettant un gouvernement comité financier et d’audit, comité des nominations et des
prenantes : les actionnaires, les clients, les fournisseurs, et les communautés au
sein desquelles Vallourec exerce ses activités.
équilibré du Groupe dans l’intérêt de ses rémunérations et comité stratégique. Un guide au quotidien
actionnaires. Au 1er avril 2010, le comité financier et d’audit était composé
de trois membres, tous indépendants. Celui des nominations et Le texte comporte trois parties. La première est
des rémunérations était constitué de quatre membres, dont trois
Un Conseil de Surveillance diversifié indépendants et le comité stratégique de trois membres dont deux
un rappel en cinq grands points des valeurs du
Groupe : l’intégrité et la transparence, l’exigence
et indépendant indépendants. et le professionnalisme, la performance et
la réactivité, le respect des hommes et des
Présidé par Jean-Paul Parayre, le Conseil de Surveillance
détermine les grandes orientations stratégiques du Groupe
L’Assemblée Générale, un rendez-vous femmes et l’engagement collectif. La deuxième

et veille à leur mise en œuvre. Il effectue sa mission conformément
aux recommandations du code de gouvernement d’entreprise
AFEP-MEDEF. La durée des mandats des membres du Conseil
est de quatre ans.
En février 2010, la nomination de deux femmes, reconnues pour leur
expérience et leur stature internationale, a été proposée au Conseil
et sera soumise au vote de la prochaine Assemblée Générale (voir
encadré). Avec leur arrivée, la proportion de membres indépendants
passera à neuf, sur un total de onze.
privilégié avec les actionnaires partie décrit les principes d’action adoptés par
Vallourec pour exercer sa responsabilité sociale
d’entreprise en termes de gestion des ressources
Chaque année, l’Assemblée Générale des actionnaires est un
humaines, de respect de l’environnement, des
moment privilégié d’information, d’échange et de dialogue. C’est
droits de l’homme et des législations nationales
aussi, pour les actionnaires, l’occasion de prendre part activement,
et internationales, ainsi que dans ses interactions
par leur vote, à la vie du Groupe. Lors de l’Assemblée Générale du
avec l’ensemble de ses partenaires. Enfin, le
4 juin 2009, le taux de participation a atteint près de 50 % et toutes
troisième volet du document pose les règles de
les résolutions ont été adoptées.
conduite à appliquer par chacun pour mettre en
pratique et faire vivre ces valeurs et ces principes
au quotidien.

La Charte d’éthique Vallourec participe de la responsabilité

sociale de notre entreprise. Elle fixe les règles que chaque Une information pour tous
Février 2010 : Vivienne Cox et Alexandra Schaapveld sont salarié doit appliquer pour orienter ses choix dans les actions
La Charte a été déployée progressivement.
proposées pour intégrer le Conseil de Surveillance qu’il entreprend. Mon rôle consiste notamment à mobiliser
et à impliquer les collaborateurs de Vallourec par des actions
Les managers du Groupe ont été les premiers
destinataires du texte complet et ont eu la
de communication et de formation sur la Charte d’éthique,
Vivienne Cox responsabilité de valoriser son contenu auprès
de mise en place de bonnes pratiques et de suivi de l’application de leurs équipes. Une version plus synthétique
Britannique, diplômée de l’Université d’Oxford, de l’INSEAD et Docteur honoraire de l’Université de Hull, Vivienne Cox a effectué des principes de la Charte. Ma conviction ? Une réussite durable et plus “communicante” sera prochainement
toute sa carrière au sein du groupe BP, de 1981 à 2009. Elle est administratrice de plusieurs sociétés et institutions, dont le groupe se fonde sur des principes éthiques.” réalisée, à destination de tous les salariés, pour
Rio Tinto et l’INSEAD, et elle assure la présidence de la société de conseil et d’investissement Climate Change Capital. favoriser l’appropriation et le partage.
Enfin, le texte a également été mis à disposition
Alexandra Schaapveld sur la plateforme interne de knowledge
Jean-Marie Gelineau _ Directeur Qualité et Sécurité,
Néerlandaise, diplômée de l’Université d’Oxford et titulaire d’une Maîtrise en Économie du développement de l’Université Erasmus, management et sur le site Internet du Groupe
Délégué à la Charte d’éthique
Alexandra Schaapveld a effectué toute sa carrière au sein du groupe ABN AMRO qu’elle a rejoint en 1984. Elle a notamment été (www.vallourec.fr) pour l’information de tous
les partenaires externes.
à la tête de la banque d’investissement de 2005 à 2007, puis directeur de Royal Bank of Scotland/ABN AMRO pour l’Europe en 2008.
Elle est actuellement membre du Comité Consultatif du “Bureau de Planification Centrale” rattaché au Ministère des Finances des
Pays-Bas.

Pour plus d’information sur la gouvernance du Groupe, se reporter au document de référence 2009, disponible sur le site www.vallourec.fr
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
Le siège social de Vallourec à Boulogne-Billancourt (France)
Organisation du
développement durable
Le management du développement
durable
Le Directoire de Vallourec a confié au comité “Développement
Durable”, émanation du Comité Exécutif, la responsabilité de
conduire la politique de développement durable de l’entreprise dont
la mise en œuvre revient à la Direction du Développement Durable.
Le comité développement durable
Le comité développement durable, présidé par Jean-Yves
Le Cuziat, Directeur de la division E & I et membre du Comité
Exécutif, a été créé en 2009. La responsabilité du comité consiste
à proposer, à coordonner et à suivre les actions retenues dans
le plan développement durable de Vallourec, en les déployant dans
l’ensemble du Groupe et en s’assurant de leur cohérence.
Ces actions sont de trois natures et seront intégrées à tous les
niveaux de l’organisation du Groupe :
- sociales et sociétales avec en particulier la sécurité, la santé,
l’élévation des compétences, le lien avec les communautés,
- environnementales avec en particulier la réduction des émissions
de gaz à effet de serre et la réduction des déchets,
- économique, avec en particulier la stratégie de développement
de produits et solutions contribuant au développement durable
ainsi que d’achats responsables.
Le comité est constitué des directeurs de chaque division ou de leur
représentant et des directeurs des directions fonctionnelles les plus
concernées. Sa composition au 1er avril 2010 est la suivante :
- Etienne Bertrand, Directeur des Relations Investisseurs
et de la Communication Financière,
-D  irk Bissel, Directeur de la division Drilling products
et membre du Comité Exécutif,
- Jean-Luc Dupuis, Directeur Environnement,
- Pascal Haond, Directeur Industriel de la division OCTG,
- Denis Husson, Directeur des affaires sociales,
- Jean-Yves Le Cuziat, Directeur de la division E & I
et membre du Comité Exécutif,
- Bernadette Maître, Directrice Communication Interne Groupe,
- Alexandre Mello, Directeur du Développement Durable
de la division Brésil,
- Jean-Louis Merveille, Directeur du Développement Durable,
-D  ominique Richardot, Directeur de la division Speciality Products,
- Philippe Roch, Chief Performance Officer et membre
du Comité Exécutif.
La Direction du développement durable
Créée en 2010, la Direction du développement durable a été confiée
à Jean-Louis Merveille avec les missions suivantes :
- l’identification des enjeux, des contraintes et des risques, ainsi que
l’écoute active des stakeholders,
- le développement chez chaque salarié de la conscience des enjeux
du développement durable,
- la mise en œuvre de plans d’action à court, moyen et long terme
par les directeurs de divisions, les directeurs fonctionnels et les
directeurs d’usine,
- l’animation de comités spécialisés,
- le monitoring et la communication des résultats,
- la veille, le benchmark et la représentation de Vallourec auprès
des acteurs externes concernés par la problématique du
développement durable.
Au niveau local, et conformément aux règles de management
appliquées dans le Groupe, la politique de développement durable
est déployée par l’équipe de direction de chaque société. Chaque
directeur de site est donc à son tour responsable de la mise en place
et de l’efficacité des actions à engager en matière de développement
durable en application des décisions prises en comité, en les
adaptant si nécessaire au contexte local et au type d’activité et en
se conformant aux principes du Vallourec Management System.
La Direction du développement durable travaille ainsi en étroite
collaboration avec les responsables de l’ensemble des divisions,
fonctions et pays, et notamment :
- la Direction de la qualité et son réseau de responsables locaux
qui définit les systèmes, les méthodes et les outils conformes
aux exigences du management de la qualité, de la santé et de
la sécurité, ainsi que de l’environnement (norme ISO 14001).
Elle pilote également le projet Cap Ten Safe dont l’objectif est
d’améliorer nos performances en matière de sécurité,
Vallourec n’a pas attendu 2009 pour se préoccuper de
développement durable. Nous menons depuis plusieurs
années des actions concrètes, dans nos sites et à
l’échelle du Groupe, en faveur de notre environnement,
de nos collaborateurs et de l’ensemble de nos
partenaires. Les préoccupations liées au développement
durable nous ouvrent même de nouvelles perspectives
de développement. Aujourd’hui, nous voulons plus
précisément rassembler et coordonner toutes les actions
environnementales, sociales et sociétales menées dans
le Groupe. La mission du comité développement durable
que je préside est de déployer de façon cohérente une
démarche responsable qui prenne en compte notre
environnement naturel et humain et inscrive l’activité de
Vallourec dans la durée.”
Jean-Yves Le Cuziat _ Directeur de la division E & I
et membre du Comité Exécutif
Organisation du développement durable
11
- la Direction des Ressources Humaines du Groupe et les équipes
RH des sites pour superviser toutes les actions sociales qui
s’inscrivent dans la politique de développement durable, comme
par exemple la formation,
- le réseau des responsables environnement des sites les plus
importants,
- le réseau des responsables énergie désignés dans chaque site
industriel.
Outils/tableaux de bord
Le Vallourec Management System
Le Vallourec Management System (VMS) est le système de gestion
mis en place pour améliorer la performance du Groupe. Il s’inscrit
dans une démarche de progrès continu qui concerne tous les
secteurs et tous les niveaux de Vallourec.
Le VMS repose sur trois éléments principaux :
- des comités de pilotage, traduisant l’engagement de la direction
et le suivi des réalisations,
- des plans d’actions,
- des Groupes d’Amélioration Continue (GAC), pluridisciplinaires
et transversaux, qui mobilisent autour d’un objectif commun des
volontaires issus parfois de sites différents.
Les portails Environnement & Sécurité
Les portails Environnement & Sécurité sont des outils de gestion
et de partage de l’information propres à ces deux domaines.
Leur accès, disponible sur la plateforme interne de partage des
connaissances et des savoir-faire (Sharemind), est aujourd’hui
accessible à l’échelle mondiale.
Les Groupes d’Amélioration Continue
Des Groupes d’Amélioration Continue (GAC) ont été déployés
pour répondre aux problématiques santé, sécurité, énergie et
environnement. La méthodologie utilisée, pluridisciplinaire et
transverse, mobilise autour d’un objectif commun des volontaires
issus parfois de sites différents.
Les tableaux de bord Environnement & Sécurité
Dans toutes les usines, des tableaux de bord Environnement
& Sécurité ont été développés en utilisant une application
informatique identique, de façon à assurer au niveau local le suivi
des indicateurs et fixer des objectifs puis de pouvoir consolider
l’ensemble au niveau du Groupe.
Les audits
Ces audits sont réalisés régulièrement pour évaluer la conformité
aux réglementations, ainsi que la performance et les risques dans
les domaines de l’environnement, de la santé, de la sécurité et de
la qualité.
L’analyse des risques
L’analyse des risques est indispensable pour prévenir des dangers
inhérents à nos processus de production en termes de santé, de
sécurité et d’environnement. C’est à partir de cette analyse que l’IPR
(Indice de Priorité des Risques) est évalué. Il est devenu un indicateur
de prévention capital pour les usines.
La formation
Dans la recherche de construction d’un système de management
sans cesse plus performant, la participation et la sensibilisation
de l’ensemble du personnel aux problématiques environnementales
et propres à la sécurité sont des facteurs essentiels.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
responsabilité
SOCIALE
& SOCIéTALE
Vallourec fonde son développement
sur l’excellence opérationnelle de ses
équipes et la forte implication de ses
collaborateurs. La sécurité et la santé du
personnel constituent une priorité pour
Vallourec qui a mis en œuvre, avec succès,
un plan d’actions systématique dans le
cadre de sa démarche de progrès continu.
Dans un contexte d’internationalisation
croissante, le Groupe veille particulièrement
aux conditions d’accueil et de travail de son
personnel à travers le monde, au maintien et
à la transmission des savoir-faire grâce
Responsabilité sociale et sociétale
13
à une politique de formation adaptée.
Il applique une politique de rémunération
motivante et équitable.
La responsabilité de Vallourec s’étend bien
au-delà du seuil de ses bureaux et de ses
usines par son influence et son intégration
dans la société civile. Partenaire engagé,
appliquant un modèle de développement
équilibré et respectueux, le Groupe
accorde une importance primordiale
aux communautés qui l’entourent et
s’efforce d’établir avec elles des relations
harmonieuses et constructives.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
Sécurité
La sécurité et la santé au travail sont des
priorités pour Vallourec. Elles font partie
intégrante du Vallourec Management
System (VMS). Un plan d’action, appelé
Cap Ten Safe, a été mis en place dans le but
d’instaurer un changement dans la culture
sécurité du Groupe avec, pour ambition, une
amélioration significative des performances
dans ce domaine.
Sécurité
15
Qu’est-ce qu’une visite de sécurité ?
Les visites de sécurité sont organisées par les managers, en binôme avec une autre personne. Leur objectif est d’améliorer
l’échange en matière de sécurité sur le terrain. Chaque manager est amené, après une phase d’observation, à échanger avec
son collaborateur sur ses bonnes pratiques en matière de sécurité et sur les conditions ou actions dangereuses qu’il est possible
de rectifier sans délai. La visite de sécurité fait prendre conscience qu’avec des gestes simples et un comportement adapté,
tout le monde est acteur permanent de sa sécurité.
Le plan Cap Ten Safe comporte des objectifs de réduction ambitieux Si 2009 marque, avec la mise en œuvre de Cap Ten Safe, une
pour les années 2009 à 2012. Ceux de 2009 ont été dépassés, véritable rupture avec les années précédentes, le graphique suivant
comme présenté dans le graphique ci-après : montre que les progrès réalisés par le Groupe s’inscrivent dans la
durée. Les efforts en matière de sécurité resteront donc prioritaires
12
Taux de fréquence
dans les prochaines années.
10 (LTIR)
2
Taux de fréquence 12 mois - LTIR
8
Personnel Vallourec
6
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012
4
Résultats personnel Vallourec + intérimaires
Objectifs
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
LTIR
Le taux de fréquence d’accidents consolidé (LTIR : nombre
d’accidents avec arrêt multiplié par 1 000 000 rapporté au
nombre d’heures travaillées) est passé de 9,3 à 5,3 pour
l’ensemble des personnes travaillant dans les entités de
Vallourec, y compris les intérimaires. Un Comité Exécutif engagé à 100 %
dans la démarche
Le Comité Exécutif de Vallourec a été leader dans la genèse du plan
Cap Ten Safe. Après avoir décidé le lancement du plan fin 2008, les
Cap Ten Safe, la sécurité avant tout membres du Comité Exécutif du Groupe ont été personnellement
mobilisés sur le sujet et notamment formés aux visites de sécurité.
Piloté par le Comité Exécutif du Groupe, le plan Cap Ten Safe
a été instauré à partir du second semestre 2008, en parfaite
cohérence avec les trois piliers du VMS : l’engagement du
management, l’implication de tout le personnel et la mise en place
d’indicateurs de suivi.
Le plan se décline en trois axes majeurs :
- la remise à niveau de toutes les usines suivant un standard
Vallourec,
- la construction d’un système de management de la sécurité,
- le développement d’une véritable culture sécurité.
Les audits OHSAS 18001 sont en cours ; plus de la moitié des
principaux sites industriels ont été certifiés et les autres le seront
en 2010. Par ailleurs, plus de 2 000 managers à travers le monde
ont été formés à la sécurité et plus de 21 000 actions “visites de
sécurité” se sont déroulées en 2009.
Vallourec a enregistré cette année un véritable succès en matière
de sécurité. Nous avons bien progressé partout, dans toutes
nos usines, dans tous les pays. Ce point est très important, car
il n’est pas évident en temps de crise, lorsque chacun est occupé
à assurer la continuité de l’activité, de conserver une attention
particulière et un engagement fort en matière de sécurité.”
Olivier Mallet _ Membre du Directoire de Vallourec
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 Sécurité
17

Avec Cap Ten Safe, Vallourec est mieux armé

pour garantir la sécurité de son personnel.

Visite de sécurité sur un site Vallourec

Quelques exemples
d’actions en matière de sécurité
dans nos ateliers Le développement de la culture sécurité
chez Vallourec
Les Groupes d’Amélioration Continue
“Hands Free”
La visite de sécurité étant un des outils importants dans la politique En 2009, les Groupes d’Amélioration Continue “Hands free”
de sécurité de Vallourec, l’ensemble des managers du Groupe ont se sont généralisés dans l’ensemble des usines de Vallourec,
Des zones de sécurité pour se protéger été formés et des supports spécifiques comme la safety card ont été où près de 50 % des accidents affectent les mains. Une des
développés. solutions consiste à réduire le nombre de fois où un opérateur
des mouvements des ponts roulants chez touche le tube avec ses mains : c’est le principe du GAC
VAM Changzhou Un dépliant, qui synthétise l’ensemble des actions sécurité “Hands free”. À partir de photos de leur process, les opérateurs
instaurées par le Groupe, a été distribué à l’ensemble du personnel. indiquent les circonstances où ils sont amenés à toucher les tubes.
Une analyse des risques a mis en évidence le caractère potentiellement Après hiérarchisation des risques, le Groupe recherche des solutions
dangereux des mouvements des ponts roulants et des tubes chez pour diminuer ou supprimer ces opérations manuelles.
VAM Changzhou (Chine). Afin de limiter les risques de blessures,
VAM Changzhou a mis en place des zones de sécurité à respecter Des campagnes de communication ont été mises en place par
lorsque les tubes sont en mouvement. exemple chez Valtimet à Venarey-Les Laumes (France), à la tuberie
de VMB au Brésil et chez VAM Mexico.
VAM Changzhou dispose de quatre ponts roulants, l’un dans la zone des
ébauches, un autre dans la zone de finition et deux sur la ligne de tubes.
Ces ponts roulants, chargés de tubes, sont en mouvement à proximité
des unités de travail. Il a été défini des zones de sécurité pour chaque
unité de travail de façon à éviter que les employés soient à risque lors
des déplacements des tubes. Ainsi, chacun doit se diriger vers une zone
de sécurité lorsqu’il entend l’avertisseur sonore se déclencher lors des
mouvements des ponts roulants, tandis que les opérateurs ne sont pas
autorisés à charger ou transporter les charges si les équipes ne sont pas
en zone de sécurité.

En 2010, VAM Changzhou prévoit également d’installer un bouclier de

protection sur la ligne de tubes pour renforcer la zone de sécurité.

Zones de sécurité sur la ligne de production de tubes.

RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 Relations sociales
19

Dialogue social et représentation du - création d’un employee handbook (règlement intérieur),

personnel
Conscient des difficultés liées aux mesures d’adaptation, Vallourec
accorde une importance particulière au maintien d’un dialogue social
constructif et de qualité.
Le dialogue social entre les salariés et l’employeur est organisé dans
chaque pays selon les législations nationales applicables.
Par ailleurs, un comité européen, composé de trente représentants
français, allemands et britanniques, est informé de l’activité, des
résultats et de la stratégie de Vallourec en Europe et dans le monde.
- mise en place d’un outil informatique de gestion des ressources
humaines au niveau mondial, incluant un système intégré de
gestion des talents (référentiel des compétences et des métiers),
- échange des meilleures pratiques. Ainsi, par exemple, une enquête
de satisfaction du personnel réalisée au Brésil a été à l’origine
d’un groupe de travail sur la création d’un questionnaire, en vue
de généraliser ces enquêtes au sein du Groupe,
- projets transverses, transnationaux et multiculturels,
- implication des salariés, favorisée par la démarche de progrès
continu et les GAC.

Évolution des relations sociales

Afin d’accompagner son développement international, Vallourec a
souhaité créer une véritable communauté ressources humaines,

Relations sociales
dont l’objectif est d’homogénéiser les pratiques dans l’ensemble
de ses filiales.

Les acquisitions réalisées notamment aux États-Unis en 2008 et

en Indonésie en 2009 ont conduit le Groupe à accentuer ses efforts
en matière d’intégration des effectifs des sociétés acquises.
De manière générale, Vallourec souhaite encourager l’adhésion des
salariés aux principes et aux valeurs qui guident le Groupe depuis
Confronté en 2009 au ralentissement de l’activité lié à la crise économique mondiale, ses origines. Pour cela, plusieurs actions ont été mises en œuvre
le Groupe a mis en place un plan d’adaptation de la production, qui s’est traduit au niveau au cours des dernières années :
social par la réduction du nombre d’intérimaires, la diminution des heures supplémentaires,
l’utilisation des compteurs de temps et le recours au chômage partiel. Le Groupe a également
dû procéder à des réductions d’effectifs dans certains pays. Vallourec s’attache néanmoins
à faire preuve du plus grand respect possible pour les personnes concernées, à maintenir Dispositif de communication interne
un tissu social fort et à conserver les compétences au sein du Groupe.
Vallourec diffuse régulièrement une information claire et pédagogique sur la stratégie et ses évolutions, les résultats financiers, les procédés
et les produits, etc. Cette information s’effectue via plusieurs supports institutionnels, adaptés aux différentes cibles internes :
Évolution des effectifs Par zone géographique, la répartition des effectifs est la suivante : -V allourec info, magazine destiné aux 18 000 salariés dans le monde. Il est publié deux fois par an en cinq langues (anglais, allemand,
- l’Europe, dont les effectifs ont légèrement diminué, représente français, portugais et chinois),
encore la moitié des effectifs du Groupe, -V allourec info express, bulletin d’information (en cinq langues) réservé à la diffusion rapide d’informations liées à l’actualité. Il est affiché
Au 31 décembre 2009, 18 567 salariés travaillaient sous contrat
- le Brésil représente le tiers des effectifs du Groupe. La construction dans tous les établissements.
Vallourec (contrats à durée indéterminée et contrats à durée
de l’usine de Jeceaba nécessite des besoins supplémentaires -V allourec Aujourd’hui, plaquette institutionnelle éditée en cinq langues (anglais, allemand, français, portugais et chinois) présentant les
déterminée), soit un niveau sensiblement identique à celui de l’année
qui ont été satisfaits par des embauches, mais également par informations clés du Groupe. Elle est diffusée à tous les salariés.
précédente, mais qui reflète des évolutions contrastées.
des mutations de salariés du site de VMB, - Executive Letter, lettre d’information bimestrielle, dédiée aux managers du Groupe. Elle est publiée en français et en anglais.
- les États-Unis, en légère diminution par rapport à l’année -E xecutive Flash, support électronique, réservé à la diffusion rapide d’informations, liées à l’actualité auprès de la cible des managers
Les effectifs ont évolué avec l’internationalisation du Groupe, mais
précédente, ont adapté leurs effectifs pour tenir compte de (en français et en anglais).
aussi en fonction des mesures prises pour adapter la production
la baisse d’activité, -L e Profil du Groupe, sous format électronique, mis à jour après la publication des résultats annuels et destinée aux managers pour
à la baisse d’activité. À périmètre constant, l’effectif total, hors
- l’Asie, du fait de l’intégration de PTCT en Indonésie, représente démultiplication de l’information (en français et en anglais).
intérimaires, a diminué de plus de 500 personnes en raison des
maintenant 6 % des salariés du Groupe. - Un Corporate Meeting réunit deux fois par an les principaux dirigeants du Groupe.
réductions d’effectifs effectuées au Brésil, aux États-Unis et au
Royaume-Uni. L’acquisition, en juillet 2009, de la majorité des parts -L a Convention annuelle internationale des managers permet à l’équipe dirigeante d’expliquer et de commenter les résultats de
Par catégorie, l’effectif du Groupe est composé de : l’année écoulée, et de présenter aux participants (950 en 2009) les orientations stratégiques, les priorités et les objectifs du Groupe.
de la société PTCT en Indonésie a totalement compensé cette
- 68 % d’opérateurs, qui sont majoritairement des professionnels Cette convention est couplée avec les journées annuelles des Divisions (business units).
baisse. Par ailleurs, l’effectif intérimaire a diminué de 79 % pendant
confirmés,
la période. La communication du Groupe est relayée localement par les services de communication des différentes filiales.
- 20 % d’encadrants de terrain, de techniciens et de personnel
administratif et commercial (ATAM),
- 12 % de managers et d’experts (cadres).
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
Formation et motivation
Préservation et transmission
des savoir-faire
Plan senior
En France, Vallourec a signé, avec les organisations syndicales,
un accord portant sur l’allongement de la vie professionnelle des
salariés. Les objectifs sont de maintenir l’employabilité des plus de
55 ans (qui représentent 15 % des salariés en France), d’anticiper
l’évolution des carrières et de poursuivre l’adaptation des postes
de travail.
Afin d’assurer le transfert des savoirs et des compétences, l’accord
prévoit également que des tuteurs volontaires, choisis pour leurs
qualités pédagogiques et leur excellence professionnelle, assurent
un accompagnement de salariés moins expérimentés sur les métiers
les plus difficiles.
Les principaux points de l’accord :
- mise en place d’une méthode d’évaluation des postes
et des aptitudes présentes et futures de tous les salariés,
- utilisation systématique des dispositifs existants de gestion
prévisionnelle de l’emploi et des compétences,
- augmentation du nombre de seniors exerçant des fonctions
de tutorat et extension des missions,
- pour les salariés ayant effectué au moins quinze ans de travail
posté, possibilité d’anticiper la date de départ en retraite et/ou
d’aménager la fin de carrière.
Formation et motivation
21
La démarche de partage des connaissances
et des savoir-faire est essentielle pour
un Groupe de dimension internationale et
aux compétences multiples.
Motivation Politique d’actionnariat salarié
Faisant suite à plusieurs opérations d’actionnariat
salarié, et notamment à celle réalisée avec
Rémunération
succès en 2008, une nouvelle offre de souscription,
En 2009, la masse salariale du Groupe, hors intérim, s’élève à 821 millions d’euros,
appelée “Value 09”, a été proposée en 2009 aux
en baisse de 4,2 % par rapport à 2008 :
salariés dans les principaux pays où le Groupe
- 539 millions d’euros au titre des salaires,
est implanté. En dépit d’un contexte économique
- 42 millions d’euros au titre de la participation et de l’intéressement,
difficile, cette opération a été très bien accueillie
- 2 millions d’euros au titre des charges liées aux options de souscription ou d’achat
et a connu un taux de participation
d’actions et aux actions de performance,
de 62 %.
- et 218 millions d’euros au titre des charges sociales.
La politique de rémunérations de Vallourec se fonde sur des rémunérations
motivantes et équitables compte tenu des conditions du marché local de l’emploi,
incluant des mécanismes d’intéressement aux résultats. Toutefois, en 2009,
la baisse d’activité a eu un impact sur les rémunérations du fait de la diminution très
L’actionnariat salarié représente 2,60 % du
capital du Groupe, contre 1,25 % auparavant.
nette des heures supplémentaires et de la baisse des primes liées aux résultats.
Participation et intéressement
Formation
Les systèmes d’intéressement et de participation permettent d’associer les salariés
La politique de formation de Vallourec vise à concilier les besoins
de l’entreprise avec les aspirations professionnelles des salariés.
aux performances de l’entreprise. En 2009, ils représentent 42 millions d’euros,
en diminution par rapport à l’année précédente, du fait de la baisse des résultats
Les actions sont consacrées à l’amélioration des compétences
du Groupe.
métier pour presque la moitié des heures et la formation à la sécurité
En complément, et par exemple en France, un plan d’épargne d’entreprise (PEE)
représente en moyenne un tiers du temps passé en formation.
et un plan d’épargne retraite collectif (PERCO) permettent aux salariés de placer les
En parallèle à la formation continue, Vallourec participe à la formation
sommes issues de la participation et de l’intéressement ainsi que des versements
des jeunes aux métiers de l’entreprise et spécifiquement de la
volontaires pour se constituer une épargne assortie d’un régime fiscal avantageux
métallurgie, par l’apprentissage et le recours aux autres formes
tout en bénéficiant d’un abondement versé par l’employeur.
d’alternance. Par ailleurs, comme chaque année, les établissements
français ont accueilli de nombreux élèves ou étudiants sous
convention de stage.
Échange de savoir-faire
Prenant en compte l’internationalisation croissante du Groupe et
la multiplicité des compétences qui en découle, Vallourec a lancé,
depuis 2001, une démarche de partage et de connaissance des
savoir-faire. La plateforme électronique de Knowledge Management
(Sharemind) rassemble aujourd’hui 35 communautés de pratique
et 2 000 membres. Elle a donné lieu, depuis sa mise en œuvre,
à 2 750 contributions.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 Responsabilité sociétale
23

Par notre présence dans de nombreux pays

et la nature de nos activités, nous souhaitons apporter
une réelle contribution aux communautés locales.

Marathon à Houston, VAM USA

Vallourec et les jeunes

Responsabilité
L’accueil et l’intégration des jeunes font partie des priorités de Vallourec qui s’implique en partenariat avec les écoles, les universités,
les communautés et les autorités locales, tant sous la forme de stages que de formation professionnelle ou d’apprentissage.
En voici quelques exemples :

sociétale
La responsabilité de notre Groupe ne s’arrête pas au seuil des bureaux et des usines ;
elle s’étend bien au-delà par les emplois qu’il distribue, son influence dans la société et
les richesses créées et distribuées. Par sa présence dans de nombreux pays et la nature
de ses activités, Vallourec souhaite apporter une réelle contribution aux communautés
locales, en s’appuyant sur ses implantations.
L’apprentissage se met à l’international pour mieux Retour à l’école : formation à Jeceaba
Chez Vallourec, la responsabilité sociétale est déléguée aux
accompagner les jeunes dans la vie professionnelle Au Brésil, VSB a organisé, en partenariat avec le gouvernement, une
différents sites, de manière très décentralisée, les directeurs d’usine
L’apprentissage professionnel chez Vallourec, et notamment dans formation à grande échelle destinée aux jeunes, en vue de recruter
étant les mieux placés pour agir efficacement. Les équipes de
sa filiale V & M Deutschland, a toujours accompagné l’évolution des compétences pour la future usine. L’objectif était de qualifier
Vallourec s’efforcent dans tous les pays de s’impliquer et d’agir en
du monde du travail. Le cycle de formation, d’une durée de trois un nombre suffisant de personnes afin d’accroître leurs chances de
partenariat avec les écoles, les universités, les communautés
ans, permet à des jeunes de mettre le pied à l’étrier dans tous les répondre aux futurs besoins de l’usine. Ainsi, 676 personnes ont été
et les autorités locales.
domaines techniques et commerciaux et ainsi de devenir très tôt sélectionnées et formées en 2009, et 100 retenues pour faire partie
de vrais professionnels. Aujourd’hui, le cursus prend en compte de la future équipe de VSB.
Solidarité l’internationalisation croissante du Groupe en intégrant de nouvelles
exigences techniques, linguistiques et culturelles.
La solidarité fait partie des actions menées par Vallourec dans ses
différentes implantations. Voici quelques exemples de la multiplicité Ainsi, depuis novembre 2008, les apprentis des métiers
et de la diversité des initiatives : commerciaux ont l’opportunité de faire leurs premiers pas à
l’international. Les jeunes collaborateurs intéressés et disposant
L’initiative solidaire de V & M Deutschland déjà de connaissances linguistiques peuvent bénéficier d’un séjour
Une belle initiative pour les vœux : à la place des traditionnels Le GAC Community Activity de trois à quatre mois en France. Cette expérience au sein des
cadeaux de fin d’année, V & M Deutschland a proposé à ses clients Aux États-Unis, chez V & M Tube Alloy, un GAC a été créé pour différents services se déroule aujourd’hui au siège de Vallourec
de choisir une des quatre associations ou ONG qu’elle soutient. proposer et suivre toutes les actions liées à la communauté. à Boulogne-Billancourt.
Pour chaque choix exprimé, V & M Deutschland a fait un don de Ce groupe a notamment participé à la manifestation annuelle
20 euros. Les dons ont été répartis entre quatre organisations : “Relay for life” organisée par l’American Cancer Society. Cet
Médecins sans frontières, World vision, Unicef et GoodPlanet. événement avait notamment pour objet de soutenir les personnes
malades et de rassembler des fonds pour la recherche sur le cancer.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
Relations avec la communauté locale
Vallourec accorde une grande importance à ses relations avec la communauté locale.
Le Groupe considère qu’habiter à proximité des sites donne aux riverains, aux élus locaux
et aux associations le droit d’être informés sur ses activités, dans le cadre d’un dialogue
ouvert. Ceci permet d’établir des relations de compréhension et de confiance réciproques.
Voici quelques exemples pour illustrer cette volonté :
Musique et culture… Au Brésil évidemment !
Dans le cadre du projet “Back to school”, a été développée la
“music school Sidertube foundation” pour enseigner la musique
aux employés de VMB, à leurs familles, ainsi qu’à des fournisseurs.
Aujourd’hui, l’école compte 137 étudiants, qui apprennent à jouer de
divers instruments (tambour, basse, guitare, violon, saxophone, etc.),
ainsi qu’à chanter.
Par ailleurs, chez V & M Mineração, le programme “Tempo
sustentavel” réunit de multiples initiatives, parmi lesquelles :
- “Po da terra” forme des enfants et des adolescents dans
le domaine culturel et artistique,
- “Congo Brasil” favorise l’éducation à travers la musique,
et notamment les percussions,
- “Bloco Show”, développé en partenariat avec la ville de Brumadinho,
est également une initiative tournée vers la culture, la musique
et le théâtre, pour des jeunes en situation sociale difficile.
Le prix de l’engagement communautaire
La communauté au vert
“Vislumbrar” (en français, apercevoir) est le nom d’un nouveau projet
développé depuis janvier 2009, dont l’objectif est de développer
des actions de formation à l’environnement auprès de la communauté
locale, auprès des enfants des écoles et des employés de VSB
au Brésil.
Des contacts sont en cours avec 3 000 personnes habitant dans
les environs de l’usine, 2 500 enfants et près de 2 800 employés
et fournisseurs de VSB. Le principe est d’encourager, grâce
à la formation, la mise en œuvre d’actions liées à l’environnement,
dans l’usine mais aussi dans sa vie personnelle.
Responsabilité sociétale
25
V & M Star a remporté “le prix de l’engagement
communautaire”, décerné par l’Association des
producteurs d’acier nord-américains. Ce prix
récompense l’ensemble des actions menées depuis
2000 par le comité spécialisé de la société auprès
de la communauté de Youngstown (Ohio, États-Unis).
Ainsi en une seule année, V & M Star et ses équipes,
par ailleurs très impliquées dans l’assistance aux salariés
et à leurs familles, ont fait des dons pour un montant
total de 108 000 dollars US à 84 organisations locales,
organisé des collectes de fonds ou participé à des
marches en faveur d’associations caritatives.
Des femmes en milieu industriel
V & M Deutschland a invité des jeunes filles des écoles avoisinantes
des usines de Mülheim et de Rath pour les sensibiliser aux métiers
accessibles aux femmes dans le milieu industriel. Des journées ont
été organisées avec une présentation de l’industrie métallurgique,
et en particulier de la fabrication des tubes, une discussion avec des
ingénieurs et une visite approfondie de l’usine.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
responsabilité
ENVIRONNEMENTALE
À travers sa politique environnementale,
Vallourec a pour objectif de satisfaire les
besoins des générations futures tout en
préservant leur cadre de vie, en minimisant
à tous les niveaux, notamment industriel,
l’impact de ses activités sur l’environnement.
Le Groupe a mis en œuvre des programmes
d’améliorations qui visent à réduire les
Responsabilité environnementale
27
consommations d’énergie, d’eau et de
matières premières, à limiter les rejets et
le bruit, et également à gérer au mieux
les déchets dans un esprit de revalorisation.
Des objectifs chiffrés ont été fixés par
le Comité Exécutif du Groupe à horizon
2011, dont le détail figure dans le tableau
page suivante.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
Performance
environnementale
La performance environnementale de
Vallourec fait l’objet d’un suivi régulier
en fonction d’indicateurs précis et chiffrés
(voir page 29 pour les objectifs et en page
60 avec la note méthodologique pour la
définition des indicateurs, les principes de
consolidation, et les calculs de production).
Engagé dans une démarche de progrès
continu, le Groupe s’est fixé une série
d’objectifs pluriannuels, en particulier sur
la réduction des consommations d’eau et
d’énergie, des émissions de gaz à effet de
serre et des déchets. Nos performances
dans ces différents domaines sont décrites
de façon détaillée dans ce chapitre et
illustrées par des exemples de bonnes
pratiques relevés dans nos différentes
usines.
Lac d’Akna (3 011 m) en Arménie
La baisse d’activité enregistrée en 2009 a eu une incidence
significative sur les indicateurs de performance environnementale.
Du fait de la chute de près de 50 % des volumes de production,
les usines ont, en effet, consommé moins d’eau, l’énergie utilisée
(gaz et électricité) a été plus faible, etc. En valeur absolue, les chiffres
relevés sont donc inférieurs aux autres années.
Ces mêmes indicateurs ont, en revanche, augmenté en valeur
relative (rapportée à la production). En effet, les consommations
d’eau et d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et
de déchets contiennent une part fixe et, compte tenu de la
baisse d’activité, les indicateurs rapportés à la tonne produite
présentent cette année des valeurs plus élevées, ce que montrent
systématiquement les tableaux de résultats et les graphiques figurant
dans les pages suivantes.
Ces résultats ne sont pas significatifs d’une détérioration de
notre performance environnementale. Le Groupe maintient,
en allure de référence et à plus long terme, les objectifs fixés
fin 2008 par le Comité Exécutif.
Ces objectifs sont repris dans le tableau page suivante.
Performance environnementale
29
Indicateurs & thème Référence* Objectifs
Eau 1,8 m3/tonne - Réduction de 3 % par an de 2009 à 2011
Énergie - Réduction de 8 % à atteindre en 2011
980 kwh/tonne
(Gaz + Électricité) - Réduction de 20 % à atteindre en 2020 par rapport à 2005
- Réduction de 8 % à atteindre en 2011
Gaz à effet de serre 140 kg CO2 /tonne (hors méthane) - Réduction de 20 % à atteindre en 2020 par rapport à 2005
- Augmentation des crédits carbone liés aux projets de développement propre (MDP)
- Réduction de 8 % à atteindre en 2011
Déchets 134 kg/tonne
- Amélioration de la gestion des déchets pour maximiser le recyclage et la réutilisation
Groupes d’Amélioration Continue - Avoir au minimum 10 % des Groupes d’Amélioration Continue dédiés à l’environnement,
consacrés à l’environnement dont la moitié pour notre projet GreenHouse (efficacité énergétique)
- Mise en place de REACH
Reach - Identification des produits et des fournisseurs critiques
- Actualisation des évaluations du risque chimique au poste de travail
* 2005 pour l’énergie, 2007 pour l’eau et les déchets.
Normes ISO 14001 Audits
Vallourec s’est engagé dans une démarche de certification de l’ensemble de ses La conformité des activités des sites de
sites. À fin 2009, les principaux sites de Vallourec correspondant à plus de 98 % production aux dispositions législatives et
de la production sont certifiés ISO 14001 conformément à l’objectif fixé par la réglementaires, mais aussi les risques et
Direction Générale. les performances environnementales sont
régulièrement évalués à l’aide d’audits.
Des actions sont alors mises en place en
Conformité aux lois et règlements termes d’investissements, d’améliorations
techniques et d’organisation.
Dans ce cadre, la conformité aux lois et réglementations est essentielle. Tous nos
établissements sont soumis aux législations locales :
- en France, ils sont en conformité avec la législation concernant les installations
classées pour la protection de l’environnement,
- à l’étranger, les usines possèdent les permis spécifiques concernant les différents
domaines environnementaux : eau, air, déchets, etc.
Projet Euroscrap sur la consommation de matières premières
La réutilisation de l’acier, constitutif de nos tubes et matériau recyclable par excellence, s’inscrit dans notre politique de
développement durable.
Le projet Euroscrap a été initié en 2009 pour améliorer
la récupération de nos ferrailles en usine et leur recyclage
dans l’aciérie électrique. Des règles et des moyens
matériels ont été mis en place dans les usines en
Allemagne et en France pour optimiser ce processus
de récupération. Il est en particulier très important de
trier les ferrailles en différentes familles en fonction
de leur teneur en alliage (par exemple, séparation des
ferrailles acier carbone des ferrailles acier Cr-Mo).
Mise en place de containers pour le tri des différentes nuances
à Reisholz en Allemagne
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 - Projet Greenhouse Efficacité énergétique
31

Efficacité énergétique
Améliorer l’efficacité énergétique reste un objectif majeur de toute entreprise
industrielle. Les plans d’actions mis en place dans tous nos sites industriels rencontrent
cette préoccupation fondamentale du développement durable.

La consommation d’énergie en un coup d’œil

Les principales sources d’énergie utilisées par le Groupe sont répertoriées dans le tableau ci-dessous.

Source Intensité
Origine et type Consommation 2008 Consommation 2009
d’énergie carbone

Source d’énergie renouvelable

- hydroélectrique : Brésil, Mexico, États-Unis 
- éolien : États-Unis, France, Allemagne 
Les Dents du Midi Électricité Source d’énergie non renouvelable 1 605 GWh 1 111 GWh
- centrales nucléaires : France, États-Unis, Allemagne 
- centrales au gaz naturel : États-Unis, Allemagne, Mexique 
- centrales au charbon : Chine, États-Unis, Allemagne 

Projet GreenHouse
- centrales au pétrole : États-Unis 
Source d’énergie renouvelable
Production
d’électricité
usine thermique alimentée par des gaz de hauts-fourneaux  75 GWh 86 GWh
et des goudrons issus de la carbonisation du bois : Brésil

Gaz naturel Source d’énergie non renouvelable  3 687 GWh 2 652 GWh

La mise en œuvre de ce plan en 2009 a conduit à des mesures 195 GWh 178 GWh
L’objectif du projet GreenHouse est de Gasoil Source d’énergie non renouvelable  (18 979 m3) (17 307 m3)
concrètes, notamment :
réduire les consommations d’électricité - nomination d’un responsable “énergie” pour chaque site Vallourec, 6,7 GWh 4,7 GWh
et de gaz et, par conséquent, les émissions - création de comités de pilotage projets en France, en Allemagne,
Essence Source d’énergie non renouvelable  (701 m3) (492 m3)

de gaz à effet de serre pour prévenir au Brésil et aux États-Unis,

le réchauffement climatique. Le Groupe
se prépare ainsi à “l’économie carbone”.
Le Comité Exécutif a fixé comme objectif de réduire de 20 %
la consommation d’énergie du Groupe (gaz et électricité) d’ici à
2020, ce qui correspond à une consommation d’environ 780 kWh
d’énergie par tonne produite en 2020, contre 980 kWh en 2005.
En 2009, le projet a été lancé dans l’ensemble des usines Vallourec.
L’usine de V & M Deutschland à Mülheim a été choisie comme usine
pilote : le coup d’envoi a été donné fin mai 2009 et le projet a été
déployé dans la deuxième partie de l’année dans les autres sites
du Groupe.
S’appuyant sur une étude externe détaillée, la méthodologie a été
définie selon les trois leviers du projet d’économies d’énergie :
Bonnes pratiques et meilleures technologies disponibles
Un plan d’actions a été mis en place afin de faciliter l’échange
des bonnes pratiques au sein du Groupe. Il comprend les mesures
suivantes :
- définition de l’organisation interne en matière d’économies d’énergie,
- création de Groupes d’Amélioration Continue (GAC) pour améliorer
l’efficacité énergétique,
- mesures de contrôle sur les process les plus consommateurs d’énergie,
- collecte et échange de bonnes pratiques au sein du Groupe,
- diffusion interne des meilleures technologies disponibles en matière
d’économies d’énergie,
- définition du plan d’investissements en fonction des priorités
établies et des meilleures technologies disponibles.
Charbon de bois Source d’énergie renouvelable 
3 080 GWh 2 041 GWh
- lancement au niveau mondial d’une communauté de process sur (369 635 tonnes) (244 960 tonnes)
les économies d’énergie,
- création de 40 GAC “économies d’énergies” dans le monde, Gaz de
Source d’énergie renouvelable  980 GWh 403 GWh
haut-fourneau
- création d’un guide des bonnes pratiques et des meilleures
technologies disponibles sur les procédés thermiques, Intensité carbone basse :  50 %
- formation en France des responsables “énergie” sur la base Intensité carbone moyenne :  17 %
d’un module de formation spécifique. Intensité carbone haute :  33 %
Les objectifs pour 2010 sont les suivants :
- lancement de 70 GAC “économies d’énergie” supplémentaires,
- création d’un guide des bonnes pratiques spécifique à l’activité
Quelques exemples de baisse de la consommation d’énergie grâce au travaux des Groupes d’Amélioration Continue (GAC)
Énergie électrique,
et aux investissements réalisés sur les fours électriques.
- création d’un module de formation ad hoc pour l’ensemble du Groupe
et formation de tous les responsables “énergie” dans le monde,
- création de comités de pilotage sur les procédés thermiques et Les GAC, principaux outils Des travaux spécifiques sur les fours
les technologies réfractaires. de la démarche GreenHouse
V & M do Brasil
Diagnostic d’efficacité énergétique et bilans thermiques des fours Confirmation des bons résultats de septembre 2009, en ligne avec
Vallourec & Mannesmann Oil and Gas UK
Dans ce domaine, le plan d’actions a conduit à réaliser un diagnostic les objectifs, grâce aux travaux de rénovation du début d’année
Un programme de gestion de l’énergie et un GAC ont
pilote à l’aciérie de VMB (Brésil), à démarrer le diagnostic de l’aciérie et à la pose d’un rideau métallique sur les portes de chargement
permis d’atteindre une baisse significative (plus de 10 %)
de Saint-Saulve (France) et à effectuer seize bilans thermiques sur et de déchargement.
de la consommation globale d’énergie.
des lignes de fours et de traitement thermique.
En 2010, il est prévu de réaliser un diagnostic énergétique des V & M Deutschland Rath
V & M France, tuberie de Déville-lès-Rouen
sites les plus consommateurs d’énergie et d’effectuer des bilans Amélioration de la température de combustion dans le four circulaire.
Un GAC a permis de faire baisser la consommation de gaz de 4 %.
thermiques dans les principaux fours du Groupe. Augmentation de 70°C de la température d’air chaud obtenue grâce
au nettoyage du récupérateur. Résultats : des économies de 3 % de
V & M France, tuberie de Saint-Saulve
Benchmarking et nouvelles technologies la consommation de gaz.
La consommation pendant les périodes de veille des fours a baissé
Vallourec a également réalisé des recherches et une collecte
de 22 %. Pour 2009, cela s’est traduit par une réduction de la
d’informations sur les énergies renouvelables, la récupération de
consommation de gaz de 13 726 Mwh, soit 7 %.
chaleur et la capture de CO2. Il est prévu de mettre en œuvre des
projets expérimentaux dans le domaine de l’énergie photovoltaïque
et de développer nos connaissances sur tous les sujets connexes.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 électricité et gaz
33

Électricité Gaz
L’électricité représente environ 20 % de la consommation d’énergie mondiale du Groupe, En raison de la diversité de ses usages et de son degré de consommation, le gaz naturel
dont plus de la moitié au niveau de nos deux aciéries électriques. Réduire la consommation constitue la plus importante source d’énergie de Vallourec. Il représente près de 40 % de
globale et accroître la performance en termes de tubes produits représentent donc un objectif l’énergie consommée par le Groupe.
prioritaire pour le Groupe depuis de nombreuses années.

L’objectif fixé dans notre projet GreenHouse (diminution des consommations Évolution de la consommation d’électricité Le gaz est principalement utilisé pour la combustion dans les fours, Évolution de la consommation de gaz du
de 20 %), s’applique naturellement à l’électricité, et sont prévues de multiples du Groupe depuis 2002 pour le chauffage des bains de traitement de surface et pour le Groupe depuis 2002
actions : GWh Kwh/ton chauffage des locaux. Le développement de nombreuses nuances GWh Kwh/ton
- optimisation des moteurs électriques et des éclairages, avec un traitement thermique particulier a aussi eu tendance ces
2 000 1 000 4 500 1 000
- réflexions concernant la production d’air comprimé et la récupération dernières années à augmenter les besoins du Groupe en gaz.
1 800 4 000
d’énergie,
- remise en cause de certains de nos process industriels, etc. 1 600 800 La Direction “Process énergie”, récemment créée, est chargée de 3 500 800
1 400 coordonner l’ensemble de ces actions, avec l’appui du service 3 000
Des Groupes d’Amélioration Continue (GAC) ont également été mis en place 1 200 600 thermique de Vallourec Research Aulnoye (VRA). Les principales 600
2 500
au niveau de nos deux aciéries électriques, en vue d’optimiser leur 1 000 actions destinées à diminuer les énergies consommées ont
fonctionnement. Le benchmark réalisé de part et d’autre révèle des pistes pour objectif une meilleure maîtrise de tous nos “process fours” 2 000
800 400 400
intéressantes que nous mettrons progressivement en application. (fours de chauffage des billettes, de réchauffage et de traitement 1 500
600 thermique). Citons par exemple :
1 000
400 200 - le contrôle des process four par audit (deux fois par an) avec 200
200 réglage des brûleurs, 500

0 0 - le benchmarking entre les sites, 0 0

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 - la modélisation : tous les fours disposent aujourd’hui d’un modèle 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
de simulation qui permet de définir les paramètres optimum de
Consommation d'électricité par tonne traitée fonctionnement, Consommation de gaz par tonne traitée
Consommation totale d'électricité Consommation totale de gaz
- la mise en place de nouvelles régulations de four plus précises,
- les différents stages de formation, destinés aux techniciens ou
aux opérateurs,
- le programme de recherche sur les nouvelles générations de
brûleurs à haut rendement,
- la recherche de nouveaux types de réfractaires.
Tuberie d’Aulnoye-Aymeries : une climatisation au naturel
Des communautés de process (thermique, trempe et revenu),
La température dans les locaux électriques de l’usine d’Aulnoye-Aymeries atteint régulièrement 35° à 40°C du fait de la dissipation de ainsi qu’un groupe de travail “réfractaires”, ont également été
700 KW sous forme thermique dans une pièce fermée. Un investissement a été réalisé avec un double objectif : climatiser les locaux constitués.
électriques, tout en respectant l’environnement, c’est-à-dire sans
utilisation de réfrigérant artificiel et sans consommation d’énergie
supplémentaire.

La solution a consisté à utiliser uniquement de l’air et de l’eau en

faisant ruisseler l’eau sur un média cellulosique poreux dans lequel
passe l’air extérieur. L’air refroidi est ensuite injecté dans le local
électrique et joue le rôle de climatiseur. Seuls les ventilateurs
demeurent, comme auparavant, alimentés en électricité. Au final,
le local est refroidi de 10°C sans consommation supplémentaire.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 Bilan Carbone
35

Bilan carbone Crédits carbone

Production d’acier à base de charbon nécessaire à la production d’énergie, la société cultive des forêts
d’eucalyptus, qui consomment du CO2 et émettent de l’oxygène au

Les émissions de gaz à effet de serre de bois au Brésil

V & M do Brasil est la seule usine de tubes sans soudure au
cours de leur croissance. Le processus suit ainsi un “cycle fermé”
complet de production et de consommation d’énergie basé sur la
photosynthèse, ce qui a un impact favorable sur l’effet de serre.
monde à employer la biomasse comme source principale d’énergie Les émissions produites lors de la fabrication de l’acier sont
Les gaz à effet de serre (GES) représentent Vallourec procède depuis 2007 à un bilan carbone de ses activités. pour produire tout son acier. Afin d’obtenir le charbon de bois compensées par l’absorption du CO2 par la forêt.
Une telle étude est conduite par des spécialistes internes avec la
un groupe de gaz à l’origine du phénomène contribution de correspondants environnement et énergie de tous
naturel d’effet de serre, qui maintient les pays où le Groupe est installé. Tous les calculs sont réalisés en Comparaison des émissions de CO2 entre process charbon de bois et coke
la température moyenne de la terre à concordance avec les plus importantes méthodologies disponibles
et couvrent les exigences les plus pertinentes du récent standard
des niveaux rendant la vie possible sur ISO 14 064.
CO2 eq to Comparaison des émissions de CO2

notre planète. L’excès de ces gaz dans 800 000

640 703
l’atmosphère contribue au réchauffement Le graphique ci-dessous présente les résultats du bilan carbone 600 000
625 358
kg CO2 Comparaison des
climatique. de Vallourec, exprimés en tonnes équivalent CO2 (teqCO2). Sur
400 000 eq/to acier émissions de CO2
la période 2002-2006, les émissions sont calculées uniquement
pour la combustion du gaz naturel, ce qui correspond donc à un 200 000 150 976 179 960
2 000
résultat partiel. 28 984
0 1 615
1 600
Tonnes Évolution de la quantité de gaz à effet kg CO2/tonnes -200 000 1 200
de serre émis par le Groupe
1 200 000 250 -400 000 800
225 465
-600 000 400
1 000 000
200 -640 703
-800 000 0
175
800 000 Consommation Compensation Emissions Emissions Consommation Consommation Process Process coke
150 du charbon par plantation spécifiques de méthane totale du totale coke charbon de bois
600 000 125 de bois des eucalyptus à la production au cours charbon de bois
(biomasse) d'acier de la carbonisation
100
400 000
75 Process coke
50 Process charbon de bois
200 000
25
0 0 Description du procédé de fabrication des tubes sans soudure chez V & M do Brasil
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2007* 2008* 2009*

Quantité de GES produits par tonne traitée

Quantité totale de GES produits
CO2
*2007 = Utilisation du périmètre 2007 + les émissions de méthane VMFL.
Fixé
*2008 = Utilisation du périmètre 2008 + les émissions de méthane VMFL. Coulée continue
*2009 = Utilisation du périmètre 2009 + les émissions de méthane VMFL.
Carbonisation

Définition des scopes (1,2,3) Forêt dédiée

à la production
Le tableau ci-dessous présente les résultats 2009 répartis en trois différents périmètres (scopes 1, 2 et 3). Il présente également les types de biomasse
Four
d’émissions de gaz à effet de serre inclus dans le calcul de chaque périmètre. Haut Fourneau Poche

Périmètre Activité Sources incluses dans le calcul Résultats 2008 Résultats 2009
O2 Régénéré
retournant à
- Production des aciéries électriques l’atmosphère
(Saint-Saulve en France et Youngstown aux États-Unis)
- Combustion de gaz naturel
- Production de l’aciérie de Belo Horizonte au Brésil Ca et Si
Scope 1 - Émissions de méthane (estimatif) 976 209 739 804 (1) laitier
- Combustion des fours La production de tubes sans soudure
Émissions directes - Production de fer et d’acier tonnes d’eq. CO2 tonnes d’eq. CO2 Goudron
- Transports et manutentions internes TUBES de V & M do Brasil est un procédé écologique
- Consommation de pétrole Bois Industrie du ciment
- Carbonisation du charbon de bois, utilisé au Brésil à la SANS
Chimie fine SOUDURE utilisant la biomasse végétale.
place du coke de houille

Scope 2
Production de l’énergie électrique consommée lors de 649 147 326 876 (2)

Les quotas européens

Émissions Indirectes Électricité achetée
notre activité industrielle tonnes d’eq. CO2 tonnes d’eq. CO2
/ électricité

- Achats d’acier - Production d’acier des fournisseurs

Scope 3
- Transport externe (estimatif) de Vallourec 2 082 344 1 058 419 (3)
Émissions
- Transport du personnel (estimatif) - Consommation de pétrole tonnes d’eq. CO2 tonnes d’eq. CO2 La mise en application de la directive européenne ETS sur la gestion des quotas de CO2 ne concerne que l’aciérie de Saint-Saulve en France
Indirectes / autres
- Émissions de déchets (estimatif) - Traitement des déchets sur la période 2008-2012, avec des quotas à hauteur de 106 037 tonnes de CO2 par an. Les émissions 2009 se sont élevées à 53 625 tonnes
Les évolutions entre 2008 et 2009 s’expliquent comme suit : de CO2. Cette différence très importante est liée principalement à la baisse d’activité enregistrée en 2009.
(1) Baisse des émissions directes liées à la baisse d’activité. (2) Baisse des émissions relatives à l’électricité en raison de la baisse d’activité et d’un changement de fournisseur en Allemagne
(facteur d’émissions plus favorable). (3) Baisse des émissions liées à une forte diminution de l’acier acheté chez HKM, ainsi qu’aux autres fournisseurs de la voie fonte.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 - Rejets atmosphériques L’eau
37

Rejets atmosphériques
Le Groupe met en œuvre de nombreuses actions pour limiter les rejets atmosphériques
à la sortie de ses usines et protéger l’environnement. Les principaux rejets émis par nos

L’eau
usines sont les suivants :
Les composés organiques volatils (COV)
Vallourec est concerné dans plusieurs usines pour les activités suivantes :
- la protection de tubes par huilage,
- le vernissage et la peinture de tubes,
- le dégraissage et le nettoyage de tubes et de pièces de machine. L’eau est un enjeu majeur du développement durable : améliorer sa gestion est une priorité
Des programmes sont régulièrement mis en place pour diminuer les
émissions de COV par des actions à la source. Celles-ci ont pour
de Vallourec. Les usines progressent à la fois en matière de recyclage, de récupération des
but de maintenir ces émissions de COV à des seuils conformes aux eaux pluviales et de qualité des rejets.
normes en vigueur, puis de supprimer toute émission par l’utilisation
de produits de substitution grâce à un travail avec les fournisseurs
de produits (peintures, vernis, huiles et dégraissants). La gestion de l’eau m3 Évolution de la consommation d’eau m3/t
du Groupe depuis 2002
14 000 000 5
L’eau est nécessaire dans les procédés de fabrication des usines
Les poussières du Groupe. Elle est utilisée principalement pour : 12 000 000
4
- le refroidissement des outils de laminage à chaud,
La réduction des émissions de poussières nous amène à investir 10 000 000
- le traitement thermique des tubes,
chaque année dans des systèmes de captation de poussières - le refroidissement des fours et autres outils du process à froid, 3
8 000 000
toujours plus performants. Les principales actions sont menées - le traitement de surface des tubes,
dans les aciéries pour limiter les émissions en provenance des - les bancs d’épreuve hydraulique des tubes, 6 000 000
2
fours, ainsi que dans les tuberies pour mieux capter les poussières - les contrôles non destructifs des tubes.
émanant des installations de meulage et grenaillage de tubes. 4 000 000
Ainsi, une revue complète des systèmes d’aspiration et de filtration 1
Filtre du four de l’aciérie de Saint-Saulve (France)
a été réalisée en 2009 dans l’aciérie de V & M Star à Youngstown, La consommation d’eau 2 000 000
aux États-Unis. D’autres améliorations ont été effectuées pour
0 0
limiter les émissions diffuses de poussières, en les aspirant en Vallourec a régulièrement progressé ces dernières années en matière
Les vapeurs acides et basiques toiture et en les filtrant (aciérie de Saint-Saulve en France), ou de consommation d’eau grâce au recyclage. La consommation d’eau
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Les installations sont équipées de système de captation et de
traitement afin de respecter les législations correspondantes : ces
rejets sont contrôlés au moins une fois par an, et à ce jour, aucune
non-conformité n’a été constatée.
encore pour éviter les émissions liées aux engins de manutention,
par la mise en place d’un revêtement de béton (usine de Villechaud
à Cosne-sur-Loire en France) ou par la pulvérisation de polymères
sur le sol (usine de V & M Star à Muskogee aux États-Unis).
a diminué de moitié ces dix dernières années : de 13,89 millions de m3 Consommation d'eau par tonne traitée
en 2000 à 7,33 millions de m3 en 2009. La consommation relative, après Consommation totale d'eau
une baisse continue jusqu’à l’année dernière, est plus élevée en 2009 par
rapport à 2008, en raison de la sous-activité des usines, combinée
à la nécessité d’assurer le refroidissement continu de nos fours.

Captation des dioxines à la sortie Grâce à cette technologie innovante l’aciérie a ainsi pu,

des aciéries électriques

en deux ans, diviser par 50 ses rejets de dioxines comme
le montre le graphique ci-dessous :
Les ferrailles, qui sont fondues à plus de 1 500°C dans un
four électrique à arcs (EAF) pour être transformées en acier
liquide, peuvent être polluées par des matières organiques
(peintures, vernis, graisse, huiles). En se décomposant à ces
hautes températures, ces matières organiques peuvent générer
des dioxines dont les molécules sont trop petites pour être
piégées par les installations conventionnelles de filtration des
fumées. En 2009, l’aciérie de Saint-Saulve a mis en service
une installation d’injection de matière active en poudre dans
les fumées. Pulvérisée et dispersée dans le flux de gaz pollués,
cette poudre est capable “d’aspirer” et de piéger dans les pores
de ses micro-grains les molécules de dioxines avant qu’elles ne
s’échappent dans l’air.
Un bassin d’orage à Montbard
La réalisation d’un bassin d’orage, commun à V & M et Valti, permet la récupération
de toutes les eaux de toiture et de voirie.
grammes par an Émissions annuelles
de dioxines
5 L’ouvrage est composé d’un premier bassin d’arrivée d’eau, d’une capacité de 440 m3,
et d’un second bassin d’utilisation d’eau d’une capacité de 3 500 m3.
4
3 Le bassin permet de ne plus prélever ni rejeter d’eau dans le milieu naturel et de ne plus
consommer d’eau potable pour le refroidissement du process.
2
1 Depuis juin 2009, le site est donc devenu totalement autonome et ne consomme
plus d’eau potable du réseau de ville pour les process. Les économies en termes de
0 prélèvement d’eau dans le milieu naturel sont de l’ordre de 10 000 m3/an et les seules
2007 2008 2009 consommations en eau potable sont désormais pour les usages sanitaires.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 La gestion des déchets
39

Autres déchets Tonnes Quantités de déchets générés en 2009

600 000
Nos objectifs en matière de gestion des déchets demeurent
512 793
inchangés : 500 000 465 048
- diminuer le volume en maîtrisant mieux nos process et ses
contraintes, 400 000
- valoriser ou recycler un maximum de déchets et éviter les
enfouissements. 300 000
Des actions sont menées sur chacun des sites afin de valoriser ou 222 212
recycler, chaque fois que cela est possible, les déchets générés. 200 000 193 944
Les aciéries du Groupe recyclent, par exemple, une grande part
de la ferraille en provenance des tuberies correspondant aux chutes 100 000
47745 48 892
non utilisées.
10 756 22 723 2 143 12 123
Les scories, ou laitiers d’aciérie, qui correspondent au tonnage 0
de déchets le plus important, sont valorisées et utilisées comme
Bacs pour le tri sélectif des déchets à l’aciérie de Saint-Saulve (France)

eux

eux

eux
s

ets
ues

iles

eux

tier

s
ère

ine
remblais. Elles permettent ainsi de réduire les prélèvements en milieu

éch
Lai
Hu

ger

ger
ger

ger
Bo

lam
ssi

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dan

dan
dan

dan
Pou

Ca
naturel dans des carrières.

l de
ets

non
ets

non

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éch

éch

Tot
ets

ets
sd

sd

éch

éch
tre

l de

sd

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Gestion

Au

tre

l de
Tot

Au

a
Tot
des déchets Les boues transformées en fertilisants
VAM Mexico est en permanence à la recherche de solutions pour réduire le volume des déchets, permettant à la fois de diminuer
les risques pour l’environnement et de réduire les coûts de traitement.

Les boues sont l’un des principaux déchets généré

Comme toute activité métallurgique ou
sidérurgique, la production du Groupe
génère des déchets très variés en volume,
en risque et en qualité. Leur gestion fait donc
l’objet d’une attention toute particulière.
Les eaux de rejet
Les eaux industrielles sont rejetées :
- dans les circuits de rejets municipaux. Elles sont alors traitées au
niveau de la station de traitement des eaux de la ville, l’objectif pour
l’usine étant de réduire les volumes rejetés et d’assurer une qualité
constante de la composition des rejets. C’est le cas de la majorité
de nos usines.
- vers le milieu naturel après traitement dans une station pilotée
par l’usine : la qualité des rejets est alors soumise à des critères
très spécifiques. C’est le cas de V & M France à Saint-Saulve,
Déville et Aulnoye et de Vam Drilling à Tarbes (France), de V & M
Deutschland à Rath (Allemagne) et de V & M Star à Houston
(États-Unis).
par l’utilisation de phosphates. En 2009, 55 tonnes
L’objectif général est d’évoluer vers le zéro rejet par l’utilisation de
de boues ont été produites à l’issue du traitement et
technologies propres permettant de réduire et de recycler les eaux
usées. Ceci permettra de baisser encore les consommations d’eau
recyclées à l’extérieur.
et de diminuer les rejets polluants vers le milieu naturel.
Un GAC Environnement a été mis en place pour travailler
sur deux objectifs : réduire le volume des boues en
La qualité des eaux de rejet
La qualité des eaux de rejet fait l’objet de contrôles réguliers avec
les asséchant (récupération et retraitement de l’eau),
puis les réutiliser. Les travaux du GAC ont permis de
une surveillance de la part des autorités extérieures. Les exigences,
transformer ces boues en fertilisants pour les plantes
issues de différents textes de loi, sont reprises dans les obligations
des jardins de VAM Mexico, en mélangeant les boues
imposées aux usines : il s’agit des arrêtés préfectoraux d’autorisation
avec de la terre et de l’herbe coupée.
d’exploiter en France, des permis dans les autres pays.
L’expérience s’est avérée extrêmement concluante.
Cette surveillance est principalement ciblée sur les paramètres
suivants :
- la DCO (Demande Chimique en Oxygène),
- les MES (Matières en Suspension),
- les HCT (Hydrocarbures Totaux),
- les métaux (principalement le fer, le zinc, le chrome et le nickel).
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 - Surveillance des sols Risque chimique
41

Risque chimique
Sans être producteur de substances chimiques, Vallourec souhaite prévenir et maîtriser,
à tous les niveaux, les risques auxquels son personnel pourrait être soumis.

Prévention et maîtrise des zones géographiques. Un coordinateur central assure le pilotage

de la démarche en s’appuyant sur les correspondants HSE dans les
du risque chimique usines, mais aussi sur les médecins du travail et leurs équipes.

Le programme de maîtrise du risque chimique s’appuie sur

Surveillance des sols plusieurs actions principales : REACH - Phase 2

Compte tenu de l’ancienneté (certains
sites datent du XIXe siècle) et de l’activité
passée de certains de nos établissements
industriels, l’hypothèse d’une pollution
des sols ne peut être écartée a priori.
Des études de caractérisation des risques
sont donc régulièrement menées sur
les principaux sites de Vallourec et aucun
d’entre eux n’est actuellement classé
“à dépolluer”.
En France, l’ensemble des études de sol ont été réalisées à notre
initiative, sans mise en demeure des autorités. Ces investigations
ont conduit sept établissements à mettre en place une surveillance
des eaux souterraines au moyen de piézomètres. Des investigations
complémentaires sont en cours dans deux établissements pour
définir les mesures de traitement ou de surveillance optimum dans
un objectif de développement durable.
En Allemagne, après avoir effectué les analyses, des surveillances
ont été réalisées au niveau des deux principaux établissements.
Il n’y a aucun risque de pollution pour les autres usines.
Au Brésil, les seuls risques potentiels se situent sur le site de Barreiro
aux endroits où ont été stockés des déchets dans le passé : un
ancien dépôt de laitier et un ancien dépôt de boues ont été remis en
conformité, et suite à cela, un suivi de l’eau souterraine est effectué
à l’aide de piézomètres. Un programme sur dix ans de remise en
conformité d’un ancien stockage de déchets industriels solides (bois,
plastique, ferrailles, etc.), débuté en 2004, s’est poursuivi cette année.
- des actions de formation lancées en France pour le personnel
encadrant ont permis de sensibiliser 85 managers aux risques
chimiques,
- l’analyse du risque dans le détail et pour toutes les situations de travail
est mise à jour régulièrement grâce à un outil spécifique mis en place
en interne (Evallourisk). Celui-ci permet de hiérarchiser les situations
de risque potentiel et de planifier ainsi des actions très ciblées,
- des procédures prévoyant notamment une entrée très contrôlée
des produits sur les sites avec un circuit d’approbation par nos
services médicaux.
La substitution des produits les plus dangereux reste notre priorité.
Les fournisseurs ont donc été fortement sollicités pour nous fournir
des produits de substitution.
Lancé depuis 2006, le programme de maîtrise du risque chimique
s’est intensifié. L’impact de la réglementation européenne REACH
(Registration, Evaluation, Authorization and restriction of CHemicals)
ne sera donc pas négligeable et peut constituer un levier important
pour dynamiser toutes les démarches.
Sur le terrain, les équipes HSE veillent à l’adéquation des
équipements de protections individuelles et collectives. Le suivi
médical est assuré par nos propres services médicaux en fonction
L’équipe projet mise en place en 2008 a permis le bon déroulement
de la première phase relative au pré-enregistrement. La seconde
étape a démarré en 2009 : les fabricants et les importateurs de
substances doivent préparer un dossier complet regroupant les
dangers liés à toutes les utilisations de ces substances. Cette
seconde étape est plus critique puisqu’elle demande un engagement
réel des fabricants. Les contraintes financières ou techniques
liées à la constitution de ces dossiers peuvent conduire certains
fournisseurs à ne pas enregistrer une substance et briser ainsi la
chaîne de disponibilité des produits finaux. Vallourec veut être certain
que toutes les préparations nécessaires à la fabrication de ses
produits seront toujours disponibles sans occasionner de rupture
de stock. Le Groupe veille également à ce que toutes les utilisations
qui en sont faites soient prises en compte par les fournisseurs.
Il maintient donc un étroit dialogue avec eux, s’agissant en particulier
des produits sensibles.
Par ailleurs, en tant que producteur, Vallourec est affilié au
consortium “laitier” afin de suivre et de participer à l’élaboration
du dossier sur les laitiers d’aciérie. La seconde phase n’est pas
terminée et se poursuit en 2010.

La surveillance du site de Clydesdale Sécurité chimique chez V & M Tube Alloy

Le site de stockage et de services de Vallourec V & M Tube Alloy (États-Unis) a mis en place une méthode pour s’assurer que le stockage des déchets toxiques est correctement
& Mannesmann Oil and Gas UK a fait l’objet effectué et qu’il correspond à la fois aux exigences légales et aux bonnes pratiques en la matière.
de plusieurs audits internes et externes qui ont
souligné des points de non-conformité et d’amé-
Un Groupe d’Amélioration Continue (GAC) Stockage chimique a été organisé pour revoir
lioration, en raison de risques de contamination
l’organisation existante et prévenir tout risque futur. Le Groupe a proposé des améliorations
du sol, d’inondation et de sécurité liés aux irré-
de procédures destinées aux opérateurs, à travers la mise en place d’un répertoire affiché sur
gularités du terrain.
les postes de travail reprenant les données du produit utilisé, son étiquetage, sa procédure
de stockage et d’élimination. Par ailleurs, tous les employés bénéficient chaque année d’une
Un projet a été lancé pour bétonner la surface, formation sur le traitement des déchets.
améliorer le système de drainage et optimiser
l’éclairage du site. De plus, afin de minimiser
l’impact environnemental et les risques de
sécurité, un effort supplémentaire a été réalisé
pour améliorer l’apparence visuelle du site et
les conditions de stockage des tubes.

En raison de la taille du site, le projet est réalisé

en deux phases, la première étant aujourd’hui
entièrement finalisée.
Avant Après la réalisation de la phase 1
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 - bruit Biodiversité
43

Bruit
Élément perturbateur du bien-être et de la En second lieu, pour les personnes travaillant
à l’intérieur de l’usine, les protections
concentration au travail, le bruit peut être individuelles constituent un appoint de la
à l’origine de troubles psychiques et physiques protection collective. Cette mesure passe par
importants. Aussi, sa prévention est essentielle, l’obligation du port de protections auditives
(coquilles de protection, bouchons d’oreille
tant pour les personnes travaillant dans nos standards, protections auditives moulées),
ateliers que pour le respect du voisinage. et par une surveillance médicale systématique
pour l’ensemble de notre personnel exposé.
La maîtrise du bruit
En ce qui concerne la protection du voisinage,
Comme toute industrie lourde, nos ateliers comprennent des équipements bruyants. le Groupe met en place divers moyens matériels,
Les principales sources de bruit sont : comme par exemple des écrans antibruit,
- les chocs de tubes entre eux ou contre des structures métalliques, des écrans de végétation, etc.
- les bruits émis par les machines : laminoirs, compresseurs, ventilateurs, machines
de finition. Exemple de cartographie de bruit sur le site
de Déville-Lès-Rouen
Les solutions mises en place sont de plusieurs natures. La première est la protection
collective. C’est le moyen le plus efficace, mais aussi le plus difficile à mettre en
œuvre techniquement. Elle permet d’agir dès la conception ou par correction des
lieux de travail avec :
- une réduction du bruit à la source, grâce notamment à l’installation
de cabines et corbeilles insonorisées, au revêtement des structures métalliques,
à l’amortissement des tubes, etc. V & M Florestal
- le traitement acoustique du local avec des matériaux absorbants,
- des mesures d’organisation du travail.

2010, année
Contrôle
visite
Vernisseuse
Meulage 419
Four TT1 Four TT2

Le bruit est un problème difficile et sensible et nous
Perceurs
sommes conscients de notre responsabilité dans
ce domaine vis-à-vis à la fois de nos collaborateurs
et du voisinage de nos usines. Malgré les progrès
réalisés ces dernières années, les résultats restent
insuffisants dans certaines usines sensibles, et
nous comptons poursuivre nos améliorations. Nous
utilisons aujourd’hui des outils de modélisation qui
nous permettent, après des mesures complètes,
de simuler l’efficacité des solutions potentielles
et ainsi de proposer des investissements en vue
de réduire le bruit, à l’intérieur et l’extérieur de nos
usines. Par ailleurs, des solutions originales ont été
mises en place dans certains ateliers, nous étudions
l’opportunité de les généraliser.”
Lisseur
1+2
Four FST Laminoir
Brosse
Four Scie
Des cartographies de bruit, effectuées sur
plusieurs sites du Groupe, ont mené à des
études plus détaillées pour définir les sources
précises de bruit et les actions appropriées afin
de diminuer celui-ci à la source, notamment
au Brésil chez VSB, en France à l’aciérie de
V & M France à Saint-Saulve, chez V & M France
à Déville-Lès-Rouen, chez Valti à Montbard.
Celles-ci ont donné lieu à des investissements
spécifiques pour réduire le bruit.
de la biodiversité
La biodiversité désigne la diversité naturelle
des organismes vivants et s’apprécie en
considérant la diversité des écosystèmes.
L’Organisation des Nations Unies a proclamé
2010, année internationale de la biodiversité
Centrale d’air pour alerter l’opinion publique sur l’état et
les conséquences du déclin de la biodiversité
dans le monde.
Face aux menaces qui pèsent sur la biodiversité (urbanisation
croissante, pratiques agricoles, déforestation, pollutions, etc.),
son maintien est devenu une préoccupation mondiale. La perte
accélérée de biodiversité apparaît pour beaucoup comme un
enjeu environnemental majeur, au même titre que le changement
climatique. Vallourec accorde une importance particulière
à ces questions dans tous ses développements industriels.
Certaines activités spécifiques de Vallourec ont un lien direct avec
la biodiversité, ce qui nous a conduit à mettre en place des mesures
très concrètes sur le sujet depuis plusieurs années.
C’est le cas en particulier de V & M Florestal, filiale brésilienne de
V & M do Brasil, qui exerce des activités d’exploitation forestière
et de carbonisation, en vue de produire le charbon de bois utilisé
comme source d’énergie dans l’aciérie.
La société y mène des programmes de surveillance de la faune et
de la flore, en collaboration avec l’université du Minas Gerais et de
Lavras. Il s’agit de mesurer l’impact des activités sur le milieu naturel
et de mettre en place les mesures de gestion appropriées en vue
de la préservation et de l’équilibre de la biodiversité.
V & M Florestal possède 232 000 hectares de forêt, avec une
proportion d’un hectare de forêt native pour un hectare et demi
de forêt d’eucalyptus. Le maintien de couloirs écologiques garantit
la libre circulation des animaux.

Jean-Luc Dupuis _ Directeur Environnement

Expert en développement durable
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 Biodiversité
45

Une nouvelle zone pour la survie des lézards

Biodiversité La ville de Ratingen à proximité de Düsseldorfest a démarré la construction de bâtiments

V & M Florestal joue un rôle fondamental dans la conservation de la nature, en protégeant
les écosystèmes représentatifs de cette région. Un programme de surveillance, à l’aide
de caméras a permis d’identifier des centaines d’espèces d’oiseaux et des douzaines
d’espèces de mammifères, dont certaines sont menacées d’extinction.
administratifs sur une zone située à proximité de la station de chemin de fer de l’usine de
V &M Deutschland à Rath. De nombreux lézards ont été trouvés sur cette zone prévue
pour la construction, et un contrat vient d’être passé entre la ville et l’usine pour réserver
à ces animaux une nouvelle zone au sein du terrain qui appartient à Vallourec. Bénéficiant
d’une bonne exposition au soleil et de terrain sablonneux, cette zone constitue un milieu
idéal pour les lézards. Les broussailles du terrain ont été coupées pour leur donner les
meilleures conditions de vie.

Vallourec a créé une réserve écologique de 210 000 m2 à proximité d’arbres, d’herbes et de légumineuses. Au fil des années, ce sont
de l’usine de V & M do Brasil à Barreiro. plus de 1,3 million de mètres carrés de surface qui ont été restaurés.

Dans le cadre de notre stratégie de développement durable, nous

étudions maintenant comment étendre ces bonnes pratiques à nos
autres grands sites industriels.

Des applications et des initiatives sont mises en œuvre dans d’autres

sites, comme celui de Rath en Allemagne (voir encadré).

Nous voulons en 2010 mieux connaître les valeurs de biodiversité

présentes autour de nos sites : quels sont les écosystèmes sensibles
et quels sont les risques courus liés à nos processus industriels ?
Des plans d’actions, menés en collaboration avec nos voisins, les
autorités locales et des spécialistes de la question permettront de
faire face aux problèmes éventuels et de relever
ces nouveaux défis.

De nombreuses espèces sont présentes dans cette réserve, dont

77 sortes d’oiseaux, comme par exemple le Tiziu ou le Saíra-
douradinha (Tangara cyanoventris). La flore y est également très Mine avant plantations
développée avec plus de 200 espèces différentes.

Autre filiale de V & M do Brasil, V & M Mineração exerce ses

activités minières dans la ville de Brumadinho, à une cinquantaine
de kilomètres du complexe industriel de Barreiro. Il y apparaît une
transition entre deux écosystèmes : la “cerrado” (savane) et la
“mata atlantica” (forêt atlantique).

Afin de mieux contrôler l’impact de ses activités sur le milieu

naturel, V & M Mineração assure un suivi régulier de la biodiversité
de son site, ainsi que des régions avoisinantes. Afin de favoriser
la conservation de nombreuses espèces animales, une réserve de
200 hectares a été créée dans la forêt atlantique, dans laquelle ont
été notamment dénombrées 148 espèces d’oiseaux différentes.

La société veille également à la restauration environnementale des

régions minières. Ainsi, en 2008, 167 000 m2 de surfaces exploitées
ont été récupérés grâce à la plantation d’espèces natives de la
région : ces zones sont désormais couvertes d’espèces diverses
Mine après plantations
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
responsabilité
ÉCONOMIQUE
Composante essentielle du développement
durable, la responsabilité économique
consiste avant tout pour l’entreprise
à assurer sa pérennité, renforcer sa
compétitivité et à croître dans de bonnes
conditions. Les résultats et les flux de
trésorerie générés par l’exploitation
Construction de la nouvelle usine VSB, Jeceaba, février 2010
responsabilité économique
47
permettent à Vallourec de continuer
à se développer de façon autonome,
en finançant ses investissements dans
de nouveaux moyens industriels,
techniques et humains et en lui permettant
de rémunérer ses collaborateurs et
ses actionnaires.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 Création de valeur
49

Des mesures d’adaptation conjoncturelles évolution ratio RBE / chiffre d’affaires %

En raison de la chute de la demande, la production de Vallourec (en millions d’euros)
2 000 35
a baissé de 46 % en 2009. Le Groupe a rapidement mis en place
un ensemble de mesures qui lui ont permis de réduire de 23 % les 1 800
30
heures travaillées par rapport au pic d’activité de 2008. La priorité 1 600
a été donnée, dans un premier temps, à la réduction des heures 1 400 25
supplémentaires, à la réduction du nombre d’emplois temporaires 1 200
20
et à l’utilisation des compteurs-temps. Les fermetures d’été de
1 000
certains sites ont été prolongées. Vallourec a également dû procéder 15
800
à la mise en place de mesures de chômage partiel, ainsi qu’à
des réductions d’effectifs dans les pays où la flexibilité est moins 600 10
importante, à savoir le Brésil, les États-Unis et le Royaume-Uni. 400
Notons toutefois qu’en fin d’année, le nombre d’heures travaillées 5
200
a progressé de nouveau aux États-Unis et au Brésil en raison
0 0
d’une reprise de l’activité dans ces régions.
2005 2006 2007 2008 2009

Un plan d’économies récurrentes RBE / chiffre d’affaires

RBE (en millions d’euros)
Le programme de réduction des coûts Cap Ten a été lancé
début 2008 dans le but de générer des économies récurrentes
annuelles de 200 millions d’euros au bout de trois ans. Il était,
fin 2009, très en avance sur ses objectifs. Ces économies,
associées à la flexibilité de la structure de coûts, ont contribué
à maintenir la marge d’exploitation à un niveau élevé (RBE / chiffre
d’affaires de 22 % en 2009).

Vallourec applique une stratégie de développement,

créatrice de valeur sur le long terme.
Création de valeur
Une structure financière saine Une politique de dividende à long terme
services, en réponse aux défis technologiques et aux attentes des Le Groupe a mis en œuvre, avec succès, des actions destinées La politique de Vallourec est de viser, sur longue période, un taux
En se positionnant sur les solutions à diminuer le besoin en fonds de roulement, et en particulier les moyen de distribution de l’ordre de 33 % du résultat net part du
clients, et par un important effort d’investissement de modernisation
tubulaires Premium destinées aux marchés de l’outil industriel et de création d’unités de finition. Parallèlement, stocks. Ces mesures ont permis à Vallourec de générer un flux Groupe. Il a été décidé de soumettre à l’Assemblée Générale
porteurs de l’énergie et en renforçant son le Groupe a décidé de réduire significativement son exposition aux de trésorerie d’exploitation record en 2009 (1,6 milliard d’euros) du 31 mai 2010 le versement d’un dividende de 3,5 euros par action
et de clôturer l’exercice avec une situation de trésorerie nette au titre de l’exercice 2009, correspondant à un taux de distribution
implantation internationale, le Groupe secteurs à moins forte valeur ajoutée, dans lesquels
positive de plus de 400 millions d’euros, tout en ayant accru ses de 38,6 %, supérieur au taux moyen défini en 2003.
il n’avait pas la taille critique.
a réussi à croître de façon rentable. En investissements industriels.
période de crise économique, sa capacité Développement international
de résistance s’en est trouvée améliorée, En procédant à des acquisitions ciblées et en investissant dans de millions d'euros évolution de l’endettement net euros évolution des dividendes et du taux %
nouvelles capacités industrielles et commerciales, Vallourec a acquis (en millions d’euros) de distribution (en euros par action)
dans l’intérêt de ses actionnaires et de une dimension internationale qui lui permet d’accéder à des marchés
500 8 45
l’ensemble des parties prenantes. locaux, de bénéficier d’une plus grande proximité avec ses clients, 400 7 40
mais aussi d’une meilleure compétitivité. Les acquisitions réalisées 300 35
6
Une stratégie créatrice de valeur au cours des dernières années, et les décisions d’investir dans de 200
30
nouvelles usines notamment au Brésil et aux États-Unis, s’inscrivent 5
100
dans cette démarche. 25
Au cours des dernières années, Vallourec a mené une stratégie qui 0 4
20
lui a permis de créer de la valeur et d’être mieux armé aujourd’hui -100 3
pour résister aux conséquences de la crise économique mondiale. Une forte capacité d’adaptation -200
15
2 10
-300
Positionnement Premium Confronté depuis fin 2008 à un changement brutal des conditions 1
-400 5
Le premier tournant stratégique a consisté pour Vallourec à se de marché, conséquence de la crise économique mondiale, le
positionner sur le segment des solutions tubulaires Premium à Groupe a déployé un programme d’adaptation de sa production, -500 0 0
destination notamment des marchés de l’énergie. Cette politique a de réduction de ses coûts et d’amélioration de son besoin en fonds 2005 2006 2007 2008 2009 2005 2006 2007 2008 2009
été accompagnée par le développement de nouveaux produits et de roulement. Taux de distribution
Dividende ordinaire (en euros)
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 Investissements et acquisitions stratégiques
51

Investissements
et acquisitions stratégiques
Soucieux de préparer l’avenir, Vallourec a encore accru son effort d’investissement en 2009
Deux exemples
et réalisé plusieurs acquisitions stratégiques afin de renforcer ses positions dans les zones
à fort potentiel et à proximité de ses clients. Si tous les investissements réalisés aujourd’hui par
le Groupe intègrent une dimension développement durable, certains concourent directement
d’investissement en cours
à la performance environnementale du Groupe.

Des investissements et des acquisitions Les investissements verts

stratégiques pour préparer l’avenir
Grâce à la solidité de sa situation financière, Vallourec est à même
d’intensifier son effort d’investissements stratégiques et sa politique
d’acquisitions ciblées, destinés à renforcer ses positions en tant que
leader des solutions tubulaires Premium. L’objectif pour le Groupe
est d’accroître sa présence dans les régions à fort potentiel, d’être
plus proche des besoins de ses clients et d’améliorer sa qualité de
service. La construction de l’usine VSB au Brésil, l’acquisition en
2009 de la majorité du capital de PTCT en Indonésie et de DPAL au
Moyen-Orient, ainsi que plus récemment, la décision d’investir dans
une nouvelle tuberie haut de gamme aux États-Unis, s’inscrivent
dans cette démarche.
Le montant des investissements HSE (hygiène, sécurité,
environnement), hors grands projets, est resté très élevé en 2009,
atteignant pour l’ensemble du Groupe 25,6 millions d’euros
(28,4 millions d’euros en 2008).
Ces investissements ont concerné la plupart des domaines
environnementaux et en particulier les conditions de stockage, la
réduction de la consommation d’eau, la qualité des rejets d’eaux,
la réduction des émissions atmosphériques et l’amélioration des
performances de nos fours.

millions d'euros évolution des investissements millions d'euros Investissements HSE L’usine de VSB au Brésil L’extension de Valinox Nucléaire
1 200
industriels et financiers
35
du groupe Vallourec à Montbard, France
L’usine en construction de VSB, composée d’une aciérie et d’une
30 tuberie haut de gamme, a été pensée dès l’origine pour réduire au L’extension de l’usine destinée à la fabrication de tubes pour
1 000
maximum son empreinte environnementale. Le site produira les l’industrie nucléaire sera opérationnelle début 2011. Elle sera
25 différentes qualités d’eau nécessaires à son fonctionnement à partir constituée d’un bâtiment industriel, de bâtiments à usage de
800
d’eau de rivière et adaptera les circuits et traitements internes de bureaux et maintenance et de locaux sociaux, pour une superficie
20 façon à obtenir un taux de recirculation très élevé. Le site bénéficiera
600 totale d’environ 13 000 m2.
également de technologies permettant une meilleure efficacité
15
énergétique grâce à l’utilisation des gaz émis par le process qui
400 De nombreuses solutions sont mises en place pour permettre de
10 permettra d’économiser 22 % des besoins ou de l’énergie émise
prendre en compte et gérer les contraintes environnementales :
par le freinage des moteurs. Par ailleurs, la structure du bâtiment,
200 5 limitation du bruit dans les ateliers, collecte des eaux pluviales,
composée de tubes de haute performance produits par le Groupe
récupération d’une partie de l’énergie dégagée par le refroidissement
sous la marque Preon®, intègre des solutions destinées à éviter les
0 0 du process pour le chauffage du bâtiment, production in situ de
nuisances sonores.
2005 2006 2007 2008 2009 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 l’hydrogène nécessaire aux transports et, enfin, installation de cellules
photovoltaïques en toiture.
Investissements industriels bruts
Investissements financiers

Une dimension environnementale dans les investissements

Un nouveau système d’aspiration et filtration des poussières chez V & M Star
Un nouveau système a été mis en route en juillet 2009 chez V & M Star à
Youngstown (Ohio, États-Unis) afin de contrôler les émissions atmosphériques en
provenance notamment du four à arc électrique, de la métallurgie secondaire et de
la coulée continue.
Représentant un investissement de 17 millions de dollars, ce nouveau système
permet d’atteindre, en termes de concentration de poussières dans l’air émis,
une performance deux fois supérieure à celle de l’ancienne installation et dix fois
supérieure aux limites définies par la législation locale (air permit).
Les avantages du nouveau système :
- réduction significative des émissions atmosphériques,
- réduction des droits à payer aux autorités (air emissions fees),
- réduction des éventuels polluants dans les eaux pluviales,
- amélioration de l’entretien et de la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments.
L’impact environnemental est pris en compte dès la conception des projets d’investissement dans le choix des meilleures technologies
disponibles. Parmi les initiatives prises par le Groupe, on citera notamment :
- l’optimisation de l’efficacité énergétique. Des unités de production d’électricité autonomes utilisent comme combustible les gaz émis par le process
ou l’énergie émise lors du freinage des moteurs. Dans certains cas, une partie de l’électricité est produite au moyen de cellules photovoltaïques
placées en toiture,
- la diminution des émissions de CO2, grâce par exemple à la production in situ de l’hydrogène,
- la gestion de l’eau. Dans certains cas, les usines bénéficient de technologies permettant une réduction de la consommation d’eau et un
recyclage très important de l’eau utilisée dans les process. Dans d’autres cas, la solution consiste à récupérer les eaux de pluie dans des
bassins de stockage d’eau,
- des études et simulations pour travailler sur la réduction des nuisances sonores.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
Innovation
En plaçant l’innovation au cœur de sa stratégie, Vallourec s’est donné les moyens de proposer
à ses clients des solutions technologiques toujours plus avancées, performantes et sûres, comme
par exemple l’élaboration de nouveaux alliages destinés à renforcer les capacités de résistance
des tubes et des joints, et de mieux répondre ainsi aux préoccupations environnementales. Les
centres de recherche sont dotés de moyens techniques et d’outils de simulation très performants
permettant également de développer de nouveaux procédés de fabrication.
Des moyens importants en Recherche
et Développement
En incluant les centres de recherche, les différentes divisions et les
usines, ce sont au total un peu plus de 500 ingénieurs et techniciens
qui participent à l’effort de Recherche et Développement du Groupe,
avec un budget de plus de 60 millions d’euros en 2009.
Organisation R & D et nouvelle direction TRDI
Les centres de recherche de Vallourec ont été rassemblés
sous une entité commune. Cette évolution intervient en même
temps que le regroupement de la R & D, de la Technologie et
de l’Innovation au sein d’une même direction (TRDI).
Dans un environnement mondial très concurrentiel, le Groupe
renforce ainsi ses capacités de recherche afin d’anticiper plus
efficacement les besoins futurs de ses clients et répondre
avec des produits et services compétitifs.
Des partenariats R & D
Vallourec collabore, depuis de nombreuses années, avec Sumitomo
pour développer le joint VAM® qui est devenu la référence mondiale
concernant la sûreté et l’étanchéité des puits de pétrole. L’accord
de coopération signé en février 2009 avec Tubacex, pour la mise
au point et la commercialisation de tubes sans soudure en aciers
inoxydables, permet également au Groupe d’élargir son offre de
solutions à haute valeur ajoutée.
Les centres de recherche de Vallourec dans le monde :
Brésil
- Vallourec Research Belo Horizonte
France
- Vallourec Research Aulnoye
Allemagne
- Vallourec Research Düsseldorf (centres de compétence
chaudières et line pipe / transformation à chaud)
- Vallourec Research Riesa (laboratoire de laminage)
Innovation
53
Innovations produits
Conçues pour répondre aux besoins les plus récents de nos clients, ces innovations produits, développées par Vallourec,
allient à la fois qualité, sécurité, performance et respect de l’environnement :
- high Torque
- cleanwell® dry
- connexion VAM® 21
- tubes et joints pour forages horizontaux (ERD)
- nouvelles nuances d’acier pour les tubes
destinées aux centrales électriques
Une forte capacité d’innovation En énergie électrique, les centrales de dernière génération,
moins polluantes, nécessiteront également des tubes résistant
Les équipes de recherche travaillent en étroite collaboration avec
à des pressions et à des températures très élevées pour des
les clients pour développer des solutions sur mesure et adapter les
durées très longues.
tubes et les joints aux contraintes technologiques. Vallourec répond
Répondre aux préoccupations environnementales
à ces défis en développant des produits capables de résister sur
une longue période à des environnements corrosifs, à des contraintes Les préoccupations environnementales croissantes offrent
mécaniques fortes, ainsi qu’à des pressions et des températures de réelles opportunités pour Vallourec, qui a réalisé une partie de
élevées. ses efforts de développement sur des produits permettant la
réduction des émissions de CO2, en augmentant notamment
le rendement des forages pétroliers et des centrales électriques.
Répondre aux défis technologiques
Par ailleurs, le Groupe mène depuis longtemps une politique
Pour satisfaire la croissance structurelle de la demande mondiale,
d’innovation qui vise à concevoir des produits respectueux de
l’industrie pétrolière poursuit son effort d’exploration et de production
l’environnement, comme le joint VAM® qui par son étanchéité
de gisements complexes (puits déviés ou horizontaux) et de champs
offre une meilleure sécurité, ou comme la solution écologique
en eaux profondes qui nécessitent de repousser toujours plus loin
cleanwell®, qui évite l’utilisation de composés polluants.
les limites techniques. Dans ce contexte, le développement de
produits Premium innovants est essentiel pour permettre au Groupe
de répondre aux besoins des clients.
Projet “Carbon capture and storage”
Vallourec participe à des études de captation et de stockage du CO2 en sous-sol pour lesquelles des solutions tubulaires sont
nécessaires. Les réservoirs aquifères salins profonds, les réservoirs vides de pétrole et gaz, ainsi que les galeries profondes de
mines de charbon désaffectées offrent les plus grandes capacités de stockage. Dans le cas des réservoirs aquifères situés dans
des formations de roche poreuse, le CO2 peut sans problème être stocké sous forme liquide.
Le procédé consistant à injecter du CO2 pour améliorer la récupération de pétrole et gaz est déjà reconnu comme une technologie
prometteuse qui accroît les ressources de combustible fossile. Les équipes de R & D travaillent également, avec de nombreux par-
tenaires, sur la résistance des composants déjà utilisés dans l’architecture des puits de pétrole et gaz, dans le cadre de différents
projets de captation et de stockage du CO2.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
Contribution de nos
produits à l’environnement
Vallourec a développé, depuis plusieurs années, de nouveaux produits en cohérence avec
l’évolution des besoins en matière de développement durable, qui concourent directement
à la préservation de la terre, de l’air et de l’eau. Pour illustrer cette volonté, nous présenterons
un certain nombre d’exemples choisis dans les différents pôles d’activité du Groupe.
Cleanwell®
Vissage sans graisse
Vallourec a développé un nouveau lubrifiant sec pour les filetages,
qui se substitue aux graisses polluantes habituellement utilisées
sur les plateformes de forage et qui évite toute décharge polluante
dans l’environnement. Cleanwell® (qui signifie puits propre) est
particulièrement adapté aux forages en mer et aux utilisations à
basse température.
Tubes et connexions expansibles
Un procédé pour éviter les fuites
Le principe du tube expansible développé par Vallourec consiste
à descendre dans le puits une colonne de tubes que l’on dilate
au moyen d’un système mécanique ou hydraulique jusqu’à ce
que l’acier tapisse la paroi du puits. Vallourec a travaillé sur une
nouvelle gamme d’aciers au carbone et sur des joints spéciaux
qui supportent de très fortes déformations et permettent d’assurer
la résistance et l’étanchéité de la colonne. Ainsi, conçus pour être
étanches à l’eau, les tubes et connexions expansibles répondent
très bien aux applications les plus diverses : réparation de casing
endommagés, récupération d’un puits en fin de vie, isolation de
zones engendrant des problèmes lors des forages, etc.
Contribution de nos produits à l’environnement
55
VALPACKTM
Recyclage de conditionnement
Valtimet a développé ValpackTM, une offre à haut niveau de service
dans le cadre du programme de maintenance du parc nucléaire
d’EDF, qui permet de sécuriser totalement l’acheminement des
tubes fabriqués par Valtimet, grâce notamment à des caisses-
navettes à structure métallique. Une fois les tubes livrés, Valtimet
débarrasse EDF des caisses de transport et participe ainsi à la
réduction des déchets des centrales nucléaires qui répond à des
normes très sévères.
Profils MSH
Des structures légères
L’objectif de cette technologie est de diminuer la consommation
d’énergie par une réduction du poids des structures. Le tube en
acier présente des moments d’inertie favorables pour la réalisation
de structures légères et résistantes.
Dans le secteur du bâtiment, des tubes profilés, dont les sections
peuvent être circulaires ou rectangulaires, permettent des réalisations
plus performantes, notamment en matière de portée.
Les architectures ainsi obtenues sont plus légères et plus économes
en termes de matière première et d’énergie consommées au cours
du processus de construction. Une structure de toit originale a ainsi
été brevetée : la structure tubulaire Preon®.
Tubes alliés
Les centrales thermiques de dernière génération
L’accord de distribution et de développement avec Tubacex,
dont la gamme de tubes austénitiques complète et renforce le
positionnement de Vallourec, permet désormais de fournir l’intégralité
des grades nécessaires à la construction des chaudières ultra-
supercritiques. Vallourec et Tubacex ont décidé un développement
en commun de tubes d’aciers et d’alliages pour les nouvelles
générations de centrales électriques à flamme dont les plus
avancées amèneront la vapeur à une température supérieure
à 700°C. Le rendement escompté devrait dépasser les 50 %
et réduire ainsi considérablement les émissions de CO2.
L’environnement offre de nouvelles perspectives
de développement.
Les tubes expansibles aujourd’hui
Si cette technologie est destinée à remplacer à terme les tubes classiques, les tubes expansibles sont aujourd’hui principalement
utilisés pour la réparation des puits de pétrole existants. Ce segment de marché a doublé en quatre ans pour atteindre 400 000 pieds
en 2008. Malgré un coup d’arrêt brutal dû à la crise, les projections actuelles montrent que ce marché devrait retrouver une
croissance régulière pour atteindre environ 550 000 pieds en 2015.
Vallourec s’est engagé dans ce domaine depuis dix ans. D’abord constituées de produits isolés les connexions VAM ET représentent
désormais une famille de produits s’étendant du 5’’ ½ au 11’’ ¾.
Seule connexion de ce type, dotée d’un contact metal to metal, la gamme VAM ET Wise a nécessité plusieurs milliers d’heures
de développement et de qualification, permettant à Vallourec d’acquérir un savoir-faire reconnu en modélisation et évaluation des
performances de ce type de produit.
Nos références : 6 000 pieds en 13 Cr expansés par Enventure pour le compte de Shell en 2004, constituant encore aujourd’hui
le record sur ce type de produit. Actuellement, Weatherford utilise régulièrement cette technologie en 5’’ ½ pour le compte
de Saudi Aramco qui voit la productivité de ses puits ainsi traités s’accroître de 122 %.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 PARTAGE DE LA VALEUR
57

Répartition des revenus entre l’ensemble des parties prenantes

L’infographie ci-dessous reconstitue schématiquement le processus de redistribution des richesses créées par Vallourec.

CLIENTS

Chiffre d’affaires 4 464,5 ME

Assemblée Générale des actionnaires

Fournisseurs 2 289 ME Salariés 820,9 ME Etat et

Partage de la valeur 15 000 fournisseurs actifs 18 600 salariés collectivités

291,9 ME
- Montant des achats : 2 289 ME - Rémunérations et charges sociales : 760 ME
- Impôt et taxes : 44,4 ME

entre les parties prenantes

- Intéressement et participation : 41,3 ME
- Impôt sur les bénéfices :
- Abondement actionnariat salarié, stocks-
247,5 ME
options et actions de performance : 19,6 ME

Dialogue avec les actionnaires
Le Groupe poursuit une relation de confiance avec ses actionnaires.
La mission de l’équipe de communication financière et institutionnelle
de Vallourec est de fournir de l’information concernant les résultats
et les perspectives du Groupe, de manière transparente et équitable.
Plusieurs supports de communication sont mis à disposition de
l’ensemble des actionnaires sur le nouveau site internet du Groupe
(www.vallourec.fr).
La Direction des Relations Investisseurs organise régulièrement
des réunions avec les investisseurs institutionnels, les analystes
financiers, et les analystes ISR (Investissements socialement
responsables) en France et à l’étranger. Ces réunions incluent
notamment :
- la présentation des résultats financiers trimestriels par les membres
du Directoire pendant une conférence téléphonique, ainsi qu’une résultat net
présentation physique organisée à Paris pour la présentation de part du groupe 517,7 ME
résultats semestriels et annuels,
- des roadshows durant lesquels les membres du Directoire et de la

Ces supports incluent notamment :

- le rapport annuel et le rapport développement durable,
- l’ensemble des informations délivrées aux marchés financiers
(résultats trimestriels, communiqués de presse, présentations
financières et stratégiques, retransmissions audio et vidéo),
- l’ensemble des informations réglementées (document de référence,
rapport semestriel, information concernant l’Assemblée Générale
des actionnaires).
Direction des Relations Investisseurs rencontrent régulièrement des flux de trésorerie
gérants de portefeuille et des analystes financiers en Europe (trésorerie générée par
et en Amérique du nord,
- des conférences investisseurs spécialisés du secteur pétrolier,
l’activité + cessions d’actifs
et autres éléments)
- un Investor Day organisé chaque année pour présenter la stratégie
et les activités du Groupe aux investisseurs institutionnels et
analystes, 1 690,1 ME
- une présentation pour accompagner la publication du rapport
développement durable auprès des investisseurs ISR.

Investissements Actionnaires Institutions

financières
- Investissements industriels : - Dividendes versés en numéraire
676,5 ME y/c actionnaires salariés : 151,7 ME Réduction de
- Investissements financiers : - Rappel : 65 % des dividendes ont été versés l’endettement : 753,2 ME
108,7 ME en actions
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 Vue générale des process
59

Vue générale
des process
AnnexeS
59 Vue générale des process 60 Note méthodologique 62 Résultats chiffrés
64 Rapport d’examen des CAC
Input Processus Produits Aspects environnementaux

- Émissions de gaz à effet de serre (GES)

Contrôle environnemental Unités concernées

- Émissions de poussière - Filtres de contrôle des émissions

Charbon Aciérie BOF
- Consommation d’eau de poussières
de bois - Hauts-fourneaux V & M do Brasil
Billettes - Consommation d’énergie - Élimination, recyclage et valorisation
- LD convertisseur V & M Florestal
d’acier - Génération de boues des déchets
Minerai - Métallurgie secondaire V & M Mineração
- Génération de laitier - Technologies d’efficacité énergétique
de fer - Coulée continue
- Génération de ferrailles - Systèmes de contrôle du bruit
- Émissions de bruit

- Émissions de dioxines
- Émissions de gaz à effet de serre (GES)
- Émissions de poussière - Stations d’épuration V & M Star (USA)
Aciérie EAF
- Consommation d’eau - Élimination, recyclage et valorisation Youngstown
- Four à arc électrique Billettes
Ferraille - Consommation d’énergie de déchets
- Métallurgie secondaire d’acier
- Génération de boues - Technologies d’efficacité énergétique V & M France
- Coulée continue
- Génération de laitier - Systèmes de contrôle du bruit Saint-Saulve
- Génération de ferrailles
- Émissions de bruit

V & M Star (USA)

- Eaux usées (métaux et huiles)
- Four de chauffage - Stations d’épuration V & M Tubes (FRA, CHI, ALL)
- Vapeurs acides
et traitement thermique - Élimination, recyclage et valorisation V & M Oil & Gas (FRA, RU, CHI)
- Génération de calamines
- Laminoirs à chaud des déchets VAM Drilling (FRA, USA, UK, ASIE)
Billettes Tubes sans - Génération de boues de phosphate
- Trempe et revenu - Technologies d’efficacité énergétique V & M Tube Alloy
d’acier soudure - Composés organiques volatils (COV)
- Traitement de surface - Systèmes de contrôle du bruit VAM (USA,CHI,FRA)
- Émissions de gaz à effet de serre (GES)
- Finitions et assemblages - Traitement des vapeurs acides et Valtimet (USA, FRA)
- Huile usagée et déchets en général
- Répartition des composés organiques volatiles Interfit (FRA)
- Émissions de bruit
Valti (FRA, ALL)
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
Note méthodologique
Destiné à informer les actionnaires et le plus large public sur les activités entreprises
par Vallourec pour la préservation de l’environnement et la protection de ses employés,
le rapport développement durable est établi sur la base des données issues de systèmes
déployés à travers le monde dans chaque usine concernée. Cette publication est le fruit
d’un travail rigoureux de reporting : les procédures sont à la base de la cohérence et de
la transparence des informations communiquées.
Périmètre de reporting
Les périmètres du reporting environnemental comme du reporting
sur la sécurité sont déterminés suivant des règles établies par
la Direction QSE de Vallourec et transcrites dans la procédure
correspondante. Sur le plan des consolidations environnementales,
le périmètre inclut :
1. les sites ayant une activité industrielle. Sont ainsi exclus : le centre
informatique “IT Europe”, à Saint-Saulve les bureaux administratifs
localisés à Boulogne (France) et Rath (Allemagne), ainsi que tous
les bureaux de vente. Quant à la consolidation des indicateurs
de sécurité, tous les sites sont concernés, à l’exception des petits
bureaux de vente et bureaux commerciaux,
2. les sites appartenant à Vallourec depuis plus de six mois. Cette
règle est à considérer quand une opération de cession ou
d’acquisition intervient.
3. les sites justifiant d’une activité industrielle effective au cours
de l’exercice. Sont exclus du périmètre : les sites en construction
ou n’ayant pas produit au moins six mois (par exemple, Vallourec
& Sumitomo Tubos do Brasil),
4. les sites pour lesquels Vallourec détient plus de 50 % des
droits de vote. À l’inverse, les sites dans lesquels Vallourec
est minoritaire ne sont pas intégrés dans le périmètre.
Indicateurs E & S : le référentiel
Vallourec a défini son référentiel Environnement en s’appuyant sur
les propositions des Global Reporting Initiatives (GRI) dont la mission
est de développer les directives applicables globalement pour
rendre compte des performances économiques, environnementales
et sociales des sociétés et organisations gouvernementales ou
non-gouvernementales. Ces indicateurs et leur numérotation ont
été repris dans le système de reporting ERMIT, via lequel ils sont
suivis mensuellement. Ils ont fait l’objet d’une fiche descriptive et
méthodologique fournie, dans les quatre principales langues de
travail (anglais, français, allemand et portugais), par la Direction
QSE à son réseau de correspondants. Concernant les indicateurs
Sécurité, Vallourec se réfère aux règles énoncées dans l’Occupational
Safety and Health Act (1970, États-Unis) qui a pour objectif d’assurer
aux employés un lieu de travail sans dangers apparents pour leur
sécurité et leur santé. Pour une communication juste et cohérente
sur les deux indicateurs connus à l’échelle mondiale (le taux de
fréquence – If et le taux de gravité – Tg), le Groupe a apporté
certaines exigences dans leur définition, faute d’harmonisation des
réglementations nationales.
Consolidation et vérification
La Direction QSE vérifie à la fin de l’exercice la qualité (respect
des délais, sincérité, exhaustivité) du reporting pour chaque site
individuellement et demande toute explication nécessaire à la
bonne compréhension des indicateurs renseignés. Cette étape est
essentielle tant pour la qualité du rapport final que pour l’assurance
d’un suivi des indicateurs au niveau corporate et local. Pour vérifier
et comparer les données, la Direction QSE établit également des
synthèses annuelles pour chaque site, division et pays.
Principes de consolidation
1. L es sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence
notable (> 50 %) ne sont pas traitées par mise en équivalence.
Ainsi, les sites intégrés dans le périmètre appartenant
intégralement ou partiellement à Vallourec sont tous considérés
au même titre au moment de la consolidation du reporting,
à savoir comme étant détenu à 100 % par le Groupe.
2. Principe de prudence : la consolidation est établie sur la base
d’appréciations prudentes afin d’éviter le risque de transfert et
de réputation.
3. Principe de spécialisation d’un exercice : les exercices sont
indépendants l’un de l’autre.
Note méthodologique
61
Limites méthodologiques
Les indicateurs environnementaux et de sécurité sont néanmoins soumis à quelques exceptions d’application des règles citées ci-avant :
Exception sur Problématique Usines concernées Description
Le site V & M Mineração au Brésil a une activité industrielle très différente des autres sites
de Vallourec, en se consacrant à la production de minerai de fer pour approvisionner une
Détermination du
Périmètre périmètre de reporting : V & M Mineração
partie du site intégré de V & M do Brasil. Ses indicateurs environnementaux sont suivis comme
dans toute usine, mais ne sont pas consolidés au niveau corporate. Ils sont néanmoins repris
respect de la règle n° 1
séparément en page 63. En revanche, l’ensemble de ses indicateurs de sécurité a été
consolidé avec tous les autres résultats de Vallourec.
V & M France Saint-Saulve
(aciérie et tuberie), Les indicateurs de suivi de la qualité des eaux rejetées (MES, DCO, HCT et métaux totaux)
Déville et Aulnoye ne sont consolidés que pour les sites qui rejettent l’eau directement dans le milieu naturel.
Qualité des effluents
VAM Drilling Tarbes
V & M Deutschland Rath
Ces indicateurs ont été calculés sur la base d’une moyenne des concentrations quotidien-
nes pondérée par les débits d’eau rejetée.
V & M Star Houston
Boues issues des
Au Brésil, les boues générées par les hauts-fourneaux sont classées comme déchets
V & M do Brasil non dangereux, et elles constituent des déchets différant totalement des boues issues
hauts-fourneaux
des tuberies.
Au Brésil, les poussières générées par les hauts-fourneaux sont classées comme
Poussières issues
Indicateurs V & M do Brasil non dangereuses, et elles constituent des déchets différant totalement des autres types
des hauts-fourneaux
environnementaux de poussières produites par les aciéries américaines et françaises.
Lors de l’estimation des émissions de méthane, les calculs se sont basés, en l’absence
de données plus précises, sur l’étude statistique incluse par Plantar dans son Project
Concept Document, validé et enregistré comme projet CDM à la CCUNCC.
Selon cette étude, les émissions de méthane durant le process dépendent du
rendement de combustion du bois dans les fours, soit le rapport entre la masse finale
Méthane V & M Florestal de charbon de bois sec (après combustion) et la masse initiale de bois. Le calcul du
rendement gravimétrique, utilisé dans les équations, a été obtenu selon la méthodologie
de l’article “Instrumentation and carbonization process control in industrial kilns of V & M
Florestal” (Instrumentation et contrôle du processus de carbonisation dans les fours
industriels de V & M Florestal), rédigé par le Dr. Túlio Jardim Raad et Antonio Claret
de Oliveira.
Calculs de production Le bilan carbone
Par tonne traitée, nous entendons la tonne produite dans chaque La comptabilisation du carbone se base sur les sources les plus
usine (nombre d’unités d’œuvre produites dans l’usine et calculées appropriées, notamment sur la méthodologie de l’ADEME (Agence
en équivalent tonne), qu’il s’agisse d’acier, de tube à chaud ou Française de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) pour
de tube parachevé à froid. La production de chaque usine est les calculs d’émissions de gaz à effet de serre. Dans la réalisation
additionnée pour constituer le total de la production de Vallourec. de notre bilan carbone, tous les facteurs d’émission ont été tirés
Pour les sites intégrés tels que V & M Star à Youngstown et V & M des sources disponibles les plus appropriées, en considérant la
do Brasil à Belo Horizonte, la production totale est la somme des localisation géographique de chaque usine. Du fait du très grand
productions d’acier et de tubes. La production de minerai de fer nombre de facteurs d’émission utilisés et des diverses sources
de V & M Mineração et la production de charbon de bois de V & M auxquelles ils se réfèrent, nous avons décidé de ne pas tout
Florestal ne sont pas prises en compte dans la production totale de détailler dans le présent rapport. Pour plus de précision, toutes
Vallourec. les informations sont disponibles auprès de la Direction QSE de
Vallourec.
Bien que ce bilan carbone ait été constitué avec tout le soin requis, il
a été nécessaire de recourir à certaines estimations pour calculer les
Présentation des graphiques du présent émissions de gaz à effet de serre des sites industriels de Vallourec.
rapport En cas d’incertitude sur les résultats, Vallourec a adopté une
approche prudente, en appliquant systématiquement les scénarios
Les graphiques représentatifs de l’évolution de chaque indicateur d’émissions les plus pessimistes.
présentent simultanément leur valeur absolue (sur l’axe de gauche)
et leur valeur relative (sur l’axe de droite), c’est-à-dire le volume divisé
par la production exprimée en tonnes traitées.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009 Résultats chiffrés
63

Résultats chiffrés
Performance environnementale et indices de sécurité Qualité des rejets d’eau

Indicateur Unité 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Indicateur Unité Valeur limite 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Consommations d’eau MES

Eau de ville m3/an 1 592 411 1 891 692 1 888 333 1 943 894 2 142 429 2 075 217 3 939 111 2 816 353 Quantité totale tonnes/an 33,74 27,70 30,25 30,44 40,72 45,02 34,97 41,90
Eau de surface / sol m3/an 9 934 579 8 723 162 8 420 339 8 312 177 8 636 050 7 479 055 5 504 920 4 509 957 Valeurs relatives gr/tonne traitée 19,11 17,56 16,46 15,95 19,37 23,32 20,67 12,78
Total m3/an 11 526 990 10 614 854 10 308 672 10 256 071 10 778 479 9 554 272 9 444 031 7 326 310 mg/l d’eau rejetée 30,00 mg/l 9,04 8,08 8,70 9,05 12,34 9,80 9,43 11,95
m3/tonne traitée 2,71 2,57 1,96 1,82 1,77 1,78 1,62 2,24
DCO
Rejets eau Quantité totale tonnes/an 87,53 67,07 64,29 80,37 66,60 91,90 61,26 73,28
Total des rejets m /an
3
5 191 214 4 717 774 4 483 054 4 741 881 5 181 164 6 138 381 5 880 281 4 830 400 Valeurs relatives gr/tonne traitée 49,56 42,53 34,98 42,11 31,68 47,60 36,20 22,36
m3/tonne traitée 1,22 1,14 0,85 0,84 0,85 1,14 1,01 1,48 mg/l d’eau rejetée 100,00 mg/l 23,44 18,54 18,49 23,88 20,18 20,00 16,53 20,90
Performance
Volume déchets environnementale HC
Déchets non dangereux tonnes/an 361 781 362 401 486 677 570 644 606 597 465 047 Quantité totale tonnes/an 3,49 2,06 3,35 2,00 1,55 3,29 1,79 2,30
Performance
Déchets dangereux tonnes/an 156 364 157 320 182 877 150 675 75 773 47 745 Valeurs relatives gr/tonne traitée 1,98 1,30 1,82 1,05 0,74 1,71 1,06 0,70
environnementale
Total des déchets tonnes/an 356 680 455 425 518 145 519 721 669 555 721 320 682 370 512 793 (1) mg/l d’eau rejetée 5,00 mg/l 0,93 0,60 0,96 0,59 0,47 0,72 0,48 0,66
kg/tonne traitée 97 110 98 92 110 134 117 157
Métaux totaux
Énergie Quantité totale 1,75 1,59 1,47 2,26 1,42 1,72 1,86 3,98
tonnes/an
Gaz gwh/an 3 250 3 099 3 633 3 817 4 096 3 693 3 687 2 652 Valeurs relatives 0,99 1,01 0,80 1,19 0,67 0,89 1,09 1,21
gr/tonne traitée
kwh/tonne traitée 764 751 689 676 674 686 634 810 mg/l d’eau rejetée 15,00 mg/l 0,47 0,46 0,42 0,67 0,43 0,37 0,50 1,14
Électricité gwh/an 1 472 1 479 1 680 1 713 1 787 1 668 1 680 1 197
kwh/tonne traitée 346 359 319 304 294 310 289 366

CO2 (2)
Total des émissions tonnes/an
kg/tonne traitée
675 819
159
644 748
156
766 702
145
791 414
140
849 148
140
828 468
154
976 209
168
739 804
226
Performance environnementale - V & M Mineração
Taux de fréquence
LTIR employés Vallourec % 10,43 7,88 7,96 7,66 6,53 8,08 7,79 4,88 Indicateur Unité 2005 2006 2007 2008 2009
Indices sécurité
LTIR employés Vallourec
+ intérimaires % 10,04 9,28 5,27 Consommation d’eau
Eau de surface / sol (4) m3/an 3 094 266 2 945 222 4 107 344 3 317 045 3 549 906
Taux de gravité m3/tonne 0,8 1,1 1,0 0,8 1,1
Tg Vallourec Staff % 0,58 0,43 0,42 0,42 0,29 0,40 0,38 0,33
Volume déchets
Déchets non dangereux tonnes/an n.m. n.m. n.m. 155 222
(1) Dans le cadre de l’élimination d’un ancien dépôt de déchets, V & M do Brasil génère depuis 2009, des déchets considérés comme “exceptionnels”, c’est-à-dire sans rapport avec la production actuelle, et qui ne sont
Déchets dangereux tonnes/an n.m. n.m. n.m. 257 145
donc pas intégrés au total des déchets renseignés pour 2009. Les valeurs pour 2009 s’élèvent à 131 699 tonnes de déchets non dangereux et à 1 931 tonnes de déchets dangereux, soit un total de 133 630 tonnes.
Total des déchets tonnes/an n.m. n.m. 654 412 367
(2) De 2002 à 2006, les résultats CO2 n’intègrent que la combustion au gaz naturel et les émissions de process des aciéries. 2007 représente tout l’inventaire Vallourec, y compris les émissions liées aux transports internes, Performance
kg/tonne n.m. n.m. 0,2 0,1 0,1
mais sans l’estimation des émissions de méthane de V & M Florestal (217 392 tonnes de CO2eq ). 2008 et 2009 intègrent tout le scope 1 de Vallourec, y compris les émissions de méthane de V & M Florestal (198 087 tonnes environnementale (3)
en 2008 et 150 976 tonnes en 2009).
Énergie
Électricité gwh/an 11,5 12,7 15,4 17,2 17,3
kwh/ton 2,9 4,8 3,8 4,2 5,2

CO2
Total des émissions tonnes/an 27 430 29 014 35 851 26 785 18 420
kg/tonne 6,8 10,9 8,9 6,5 5,6

(3) Les indicateurs “eau de ville” et “gaz naturel” ne sont pas applicables à V & M Mineração. Les rejets d’eau ne sont pas encore mesurés à V & M Mineração, mais des progrès
sont prévus en 2010 pour permettre une mesure. Les indicateurs sécurité sont consolidés avec l’ensemble des résultats de Vallourec.
(4) La consommation d’eau mesurée à V & M Mineração n’est pas réellement une mesure de l’eau consommée par le process : dans l’eau prélevée, une partie importante
est directement rejetée à la rivière sans être utilisée dans le process (compte tenu du niveau de la nappe phréatique, il est nécessaire de pomper en continu). À partir de 2010,
nous aurons une mesure plus précise de l’eau réellement utilisée dans le process pour les opérations suivantes : lavage du minerai, lavage des pneus des camions et mouillage
des routes pour éviter les émissions de poussières.
n.m. = non mesuré
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2009
Rapport d’examen des
Commissaires aux Comptes
sur certains indicateurs environnementaux et de sécurité
Exercice clos le 31 décembre 2009
À la suite de la demande qui nous a été faite,
et en notre qualité de Commissaires aux
Comptes de Vallourec S.A., nous avons effectué
un examen visant à nous permettre d’exprimer
une assurance modérée sur les indicateurs
environnementaux et de sécurité sélectionnés 1
par Vallourec (“les données”) pour l’exercice
2009 et qui sont regroupés pages 62 et 63
du rapport Développement Durable relatif
à l’exercice 2009.
Ces données ont été préparées sous la responsabilité de la direction
Hygiène Sécurité Environnement, conformément aux référentiels
internes de reporting hygiène sécurité environnement et inventaire
CO2 (“les référentiels”) du groupe Vallourec, disponibles sur demande
au siège du Groupe,
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d’exprimer une
conclusion sur ces données. Les conclusions formulées ci-après
portent sur ces seules données et non sur l’ensemble du rapport
Développement Durable.
Nature et étendue des travaux
Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle
applicable.
Nous avons mis en œuvre les diligences suivantes conduisant à une
assurance modérée que les données sélectionnées ne comportent
pas d’anomalie significative. Une assurance de niveau supérieur
aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
- Nous avons apprécié les référentiels au regard de leur pertinence,
leur fiabilité, leur caractère compréhensible et leur exhaustivité.
- Nous avons mené des entretiens auprès des personnes concernées
par l’application des référentiels à la Holding et au sein des sept
sites opérationnels sélectionnés ².
- Nous avons réalisé des travaux de détail sur les sept sites
sélectionnés, représentant de 20 à 70 % des données consolidées
du Groupe. Pour ces sites, nous nous sommes assurés de la
compréhension et de l’application des référentiels et, sur la base de
sondages, nous avons vérifié les calculs, effectué des contrôles de
cohérence et rapproché les données avec les pièces justificatives.
- Enfin, nous avons testé par sondage les calculs et vérifié la
consolidation des données au niveau de Vallourec S.A.
Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de ces
travaux, aux experts en environnement et développement durable de
nos cabinets.
Commentaires
Les procédures relatives aux référentiels pour le reporting des
données environnementales et de sécurité appellent de notre part les
commentaires suivants :
- les référentiels décrivent de manière claire et détaillée le périmètre,
les indicateurs, les étapes ainsi que les rôles et les responsabilités
dans le cadre du reporting.
- l’application des procédures de contrôle a été renforcée au niveau
des sites, mais devrait être encore améliorée pour les sites les
moins contributeurs.
Conclusion
Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie
significative de nature à remettre en cause le fait que les données
environnementales et de sécurité examinées ont été établies, dans
tous leurs aspects significatifs, conformément aux référentiels
mentionnés.
Paris La Défense, Neuilly-sur-Seine,
le 16 avril 2010 le 16 avril 2010
KPMG Audit Deloitte & Associés
Département de KPMG S.A.
Jean-Paul Vellutini Jean-Paul Picard
Associé Associé
Philippe Grandclerc Jean-Marc Lumet
Associé Associé
1
Indicateurs environnementaux : consommation d’eau de ville, consommation d’eau de pompage, rejets
d’eau, volume de déchets non dangereux, volume de déchets dangereux, consommation de gaz naturel,
consommation d’électricité, émissions directes de CO2, MES, DCO, hydrocarbures totaux, métaux totaux dans
l’eau. Indicateurs de sécurité : taux de fréquence, taux de gravité des accidents du travail.
2
V & M Aciérie de Saint-Saulve, V & M Tuberie de Saint-Saulve (uniquement pour les indicateurs relatifs aux
rejets dans l’eau), VAM Drilling Aulnoye et Valtimet Venarey Les Laumes en France, V & M Deutschland
Reisholz en Allemagne, V & M do Brasil Barreiro et V & M Mineração au Brésil.
Conception-rédaction : Vallourec, Communication Externe et Relations Investisseurs, Direction QSE, DDB Financial.
Création graphique et réalisation : Marie-Louise.
Crédits photos : Ralph Baiker - Jean-Pierre Bolle - banque d’images Corbis/Adam Clark - Franck Dunouau - Thiago Fernandes - Fotolia -
Marc Frankenhauser - Getty images/Ron Levin - Patrick Jacob - Philippe Stroppa - Thierry Truck - Photo Tubacex -
Vallourec, V & M Tubes - Philippe Zamora, X.
Imprimé chez Point 44 sur du papier BalancePure100% recyclé.
 Société Anonyme
à Directoire et à
Conseil de Surveillance
au capital de 229 123 156 € Rapport Développement Durable 2009

Siège social :

Rapport Développement Durable 2009

27, avenue du Général Leclerc
92100 Boulogne-Billancourt (France)
552 142 200 RCS Nanterre
tél. : +33 (0)1 49 09 39 76
fax : +33 (0)1 49 09 36 94
Site Internet : www.vallourec.fr