Tutoriel Hydraulique Fluviale Sur HEC RAS 1D A Ksentini

FORMATION
APPLIQUEE EN
HYDRAULIQUE
FLUVIALE
Application sur HEC-RAS.
V1.0
Ahmed ksentini
Mai 2022
TUTORIEL DETAILLE HYDRAULIQUE FLUVIALE APPLICATION HEC RAS
Table des matières

I- Introduction ........................................................................................................................... 2
II- Installation HEC RAS : ...................................................................................................... 2
II.1- Téléchargement :...........................................................................................................................................................2
II.2- Préparation de Windows pour l’installation de HEC RAS ....................................................................................3
II.3- installation de HEC-RAS ............................................................................................................................................5
II-4- vérification de l’installation .........................................................................................................................................5
III- Installation de global mapper ............................................................................................ 7

IV- Préparation des données topographiques sur Autocad ..................................................... 9
V- Génération du modèle numérique de terrain sous Global Mapper .................................. 17
V.1- Système de projection des données sur Google Earth ........................................................................................ 17
V.2- génération du MNT sous Global Mapper ............................................................................................................. 17
VI- Modélisation d’un ouvrage sur HECRAS ......................................................................... 26

VI.1- les modèles traités par HEC-RAS et la théorie (partie en cours):..................................................................... 26
VI.2- import des données du modèle sur HECRAS..................................................................................................... 28
VI.3- Création de la géométrie du modèle : ................................................................................................................... 33
VI.4- Définition des débits et des conditions aux limites ............................................................................................ 46
VI.5- calculs de l’écoulement torrentiel et synthèse des résultats ............................................................................... 52
VI.6- calcul de l’écoulement fluvial et analyse des conditions aux limites................................................................ 54
VI.7- analyse des avertissements et des notes dans le calcul de la ligne d’eau .......................................................... 58
VI.8- Résultats de la simulation du cours d’eau sans l’ouvrage : ................................................................................. 61
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I- Introduction
Cette formation s’articule autour de la conception des ouvrages d’art sur les fleuves selon la discipline hydraulique fluviale. Elle suppose
connu le débit du projet et nécessite un levé topographique sur le fleuve, suffisamment couvert en amont et en aval par ce levé. On utilisera
pour çà
- Le fond topographique de l’exemple (donné sur Autocad)

- Autocad pour traiter le fond topographique (Autocad est supposé installé)
- Global mapper pour préparer le modèle numérique de terrain (on verra comment l’installer)
- HEC RAS 5.0.7 pour simuler l’écoulement (on verra comment l’installer)
II- Installation HEC RAS :
II.1- Téléchargement :
Aller sous la page : https://www.hec.usace.army.mil/software/hec-ras/download.aspx
Sur cette page, on va télécharger : HEC-RAS 5.0.7 Setup Package and Documentation (385 MB).
Cliquer sur le bouton . Le téléchargement va commencer :
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II.2- Préparation de Windows pour l’installation de HEC RAS

Pour permettre à HEC RAS de fonctionner, il faut passer en langue anglaise sur Windows. L’heure du système doit être aussi en
format anglais.
Pour cela, aller dans « démarrer », « panneau de configuration » :
Cliquer sur Horloge et Région
Cliquer sur « modifier les formats de date, d’heure ou de nombre »
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Sous l’onglet « formats » qui s’affiche, choisir la langue Anglais (Etats-Unis).
Cliquer ensuite sur le bouton « paramètres supplémentaires » et changer le symbole décimal en point (.) au lieu de virgule (,)
Cliquer sur OK deux fois et fermer la fenêtre « Options régionales, date, heure et langue. »
Vérifier alors que Windows affiche l’heure au format anglais :
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II.3- installation de HEC-RAS

Lancer l’installation de HEC RAS et suivre le paramétrage suivant :
II-4- vérification de l’installation

Lancer HEC RAS depuis le bureau et cocher “I agree the above terms and condition of use”
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Sur la fenêtre qui est apparue, cliquer sur le bouton NON. On ne va pas installer les exemples fournis par HEC. On ne les a pas téléchargés
auparavant.
La fenêtre principale HEC RAS apparaît. L’installation est finie !
Pour vérifier la compatibilité avec Windows, cliquer sur le bouton RAS MAPPER :
Si la fenêtre suivante apparaît, les modèles pourront être définis. Sinon, il faut revoir les paramètres Windows ou bien la machine utilisée.
Fermer HEC RAS
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III- Installation de global mapper

Sous le répertoire « Install » de Global Mapper 18, Lancer l’installation de Global Mapper (vérifiez la version correspondant à votre
windows (32 ou 64 bits) :
Cliquer sur “continue without registering” puis sur “oui”:
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Lorsque Global Mapper est lancé automatiquement, il est signalé « ***UNREGISTERED***»
Si une fenêtre apparaît, cliquer sur annuler et fermer obligatoirement Global Mapper.
Copier le fichier « global mapper » depuis le répertoire « patched » et le coller dans le dossier :
« C:/programmes/GlobalMapper18_64bits »
Remplacer alors le fichier dans la destination.
Fermer les fenêtres et lancer global mapper depuis le bureau pour vérifier qu’il affiche « REGISTERED ». L’installation est finie !
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IV- Préparation des données topographiques sur Autocad

Le fichier topographique qui va être utilisé a été transmis par un topographe. Il contient le levé du fleuve ainsi qu’un pont existant. Il est
primordial d’analyser le fond topographique avant d’entamer la modélisation. Il faut par exemple s’assurer que les points topographiques
sont en 3D, que le levé couvre au moins 200m en amont et en aval du pont (on verra pourquoi plus loin) et que le topographe a levé
assez de points transversalement au fleuve pour décrire correctement la section hydraulique (on peut se limiter au lit mineur pour les petits
écoulements, sinon le lit majeur pour les fleuves qui sont plus importants).
Le levé en question est le suivant :
On voit bien que le levé concerne plutôt le lit mineur. Ceci peut poser des problèmes si le débit du projet est assez important. Dans ce dernier cas,
HECRAS ne pourra pas calculer le débit dans une section réelle et fera des interpolations. Pour le moment, on se contente de ces constations et on y
reviendra.
Cliquer sur l’un des points topographiques puis entrer la commande « LS » puis « entrée » :
On voit bien que le point choisi comme exemple ici possède l’altitude z=259.5310. Il est dans le calcul « TCPOINT ».
Faisons maintenant un zoom sur le pont existant :
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On voit au niveau du pont différentes altitudes. Celles aux alentours de z=257 et d’autres aux alentours de z=262m. il est donc clair que le pont
existant présente une hauteur de près de 5m par rapport au lit mineur du fleuve.
D’un autre côté, les points sur le pont existant devront être effacés avant l’export vers HEC RAS. Ce ne sont pas des points terrains. Le fait de les
garder va donner une section géométrique incorrecte au droit du pont existant. Si le topographe les a levés, ces points serviront juste pour connaitre le
gabarit de l’existant pour avoir une idée sur ce qui a été construit auparavant sur le fleuve.
Faire un zoom sur les différents points du pont et éliminer ceux qui sont dans le lits mineurs avec une cote de près de 262m. les points à éliminer
sont les suivants (sélectionner en bleu) :
Supprimer ces points.
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A ce stade, on aura besoin de dessiner les sections de contrôle de l’écoulement au droit du pont à construire. Ces sections seront nécessaires pour
étudier l’effet de la contraction de l’écoulement par les rampes de l’ouvrage (calcul de la perte de charge par frottement). Ces rampes ont les longueurs
AB et CD tel que défini sur la figure ci-après.
4 sections seront construites. Deux sections en aval (notée 1 et 2) et deux sections en amont (notées 3 et 4). Les sections 3 et 4 délimitent la région de
contraction de l’écoulement ; de longueur Lc. Les sections 1 et 2 délimitent la région d’expansion de l’écoulement ; de longueur Le (ceci en considérant
que l’écoulement se fait de 4 vers 1). Ces sections seront nécessaires lorsque les rampes d’accès de l’ouvrage empiètent sur le lit de l’écoulement. Sinon
elles sont placées comme les autres sections dans le fleuve.
Les sections 2 et 3 sont mise en place au bas talus des rampes d’accès. Il ne faut pas le mettre au droit du tablier exactement.
Les sections 1 et 4 sont placées à des abscisses où l’écoulement n’est plus perturbé par l’ouvrage. L’emplacement de ces sections doit se faire en période
de crue par observation sur site (explication donnée sur la figure ci-après).
La détermination des sections 1 et 4 est cependant difficile en temps pluvieux sur site. C’est pourquoi certaines estimations empiriques peuvent être
adoptées.
L’une des approximations les plus simples est de prendre :
- Le = 2 X (AB+CD)/2 (pour l’expansion entre 2 et 1)

- Lc = (AB+CD)/2 (pour la contraction entre 4 et 3)
D’autres formules sont aussi proposées pour le calcul de Le (expansion entre 2 et 1). En fonction de la pente du fleuve, du rapport entre la longueur
du pont b et de la largeur du fleuve B, et du rapport entre les nombres de Manning sur les berges et dans le lit.
Le = ER x (AB+CD)/2
Avec ER donné dans le tableau suivant (basé sur des observations sur des fleuves aux états unis) :
pente n talus/n lit =1 n talus/n lit =2 n talus/n lit =4

b/B = 0.1 0,02% 1.4 - 3.6 1.3 - 3.0 1.2 - 2.1
0,1% 1.0 - 2.5 0.8 - 2.0 0.8 - 2.0
0,2% 1.0 - 2.2 0.8 - 2.0 0.8 - 2.0
b/B = 0.25 0,02% 1.6 - 3.0 1.4 - 2.5 1.2 - 2.0
0,1% 1.5 - 2.5 1.3 - 2.0 1.3 - 2.0
0,2% 1.5 - 2.0 1.3 - 2.0 1.3 - 2.0
b/B = 0.5 0,02% 1.4 - 2.6 1.3 - 1.9 1.2 - 1.4
0,1% 1.3 - 2.1 1.2 - 1.6 1.0 - 1.4
0,2% 1.3 - 2.0 1.2 - 1.4 1.0 - 1.4
Exemple :
Un lit de largeur 40m, sera aménagé par un pont de longueur 20m. il a une pente moyenne de 0.2%, le lit et les berges ont le même coefficient de
Manning.
Réponse :
Les rampes empiètent sur le fleuve de 10 de chaque coté. Donc AB=CD=10.
Dans ce cas, b/B= 20/40 = 0.5, et ntalus/nlit = 1et donc on lit que ER=1.3 à 2.
Le=ERx(AB+CD)/2 donc Le= (1.3 à 2) x10= 13 à 20m. on placera donc le profil 1 à une quinzaine de mètres du profil 2.
Revenons à notre exemple. L’écoulement en question a été étudié dans la partie hydrologique. L’écoulement se fait de l’est vers l’ouest (de droite vers
la gauche).
Pour créer les sections 1, 2, 3 et 4, on va créer un nouveau calque. Taper la comme « PL » et entrée :
La fenetre des calques du projet apparait
Cliquer sur le bouton de création d’un nouveau calque :
Nommer le nouveau calque : « cross section »
Cliquer sur le bouton rendre le calque courant :
Le calque apparaît sur la fenêtre avec le signe calque courant :
Utiliser la commande « L » pour dessiner les 4 sections de contrôle. Les sections 2 et 3 sont dessinées au droit du bas talus de la rampe de l’ouvrage.
L’ouvrage empiète sur le lit mineur de 10m d’un seul côté du fleuve (coté sur est). On en déduit que Lc = 5m et Le = 10m
On dessine alors les deux section 1 et 4. Ces sections seront éloignées de la section 2 et 3 de 5m et 10m respectivement. La distance est calculée à
l’axe de l’écoulement. On utilise alors la commande « DC » pour décaler la section 2 de 5m vers l’amont (vers l’est) puis la section 3 de 10m vers
l’aval (vers l’ouest).
Finalement, les deux sections sont orientées un peu perpendiculairement à l’écoulement. Les distance Le et Lc sont gardées constantes à l’axe de
l’écoulement.
Les données topographiques ont été ainsi préparées et vont être exportées.
On isole le calque des points (fermer tous les calques sauf celui de points c’est à dire les deux calques topojis):
Il faut ici faire attention. On va exporter juste des points. Les topographes utilisent généralement des points sous forme de blocs pour y mettre les
cotes. Il faut (1) sélectionner avec la souris et (2) décomposer tous les blocs par la commande « DE ».
Après cette opération, Autocad va placer les points dans le calque « 0 ». Fermer alors les calques « topojis » et activer le calque « 0 »
Dans le calque « 0 », on a maintenant les points. On les sélectionne et les exporte avec la commande « W » :
On clique sur le bouton de trois points pour donner le chemin d’export :
Placer le fichier dans le bureau. Le nommer « TN » et enregistrer :
On revient aux calques par la commande « PL » comme d’habitude, et on désactive tous les calques sauf le calque « cross section ».
On sélectionne les 4 droites et on les exporte avec la commande « W » comme d’habitude :
1-desactivatoin de tous les calques sauf le calque Cross section

2-sélection des 4 droites
3-export avec la commande « W »
4-enregistrer sur le bureau avec le nom « Cross section ».
Les données nécessaires ont été exportées. Avant de fermer Autocad, on a besoin de deux informations :
- Mesurer la distance entre les sections 2 et 3 : on trouve 20m

- Les coordonnées de ce pont sont à peu près : X=267 991 et Y=1 016 092. (il suffit de placer le curseur sur le pont et de lire ces
coordonnées)
Enregistrer le fichier Autocad sous le nom « données topo pour HECRAS » et fermer Autocad !
V- Génération du modèle numérique de terrain sous Global Mapper

Les données exportées depuis Autocad vont être utilisées sur global mapper pour construire un modèle numérique de terrain rattaché.
Avant tout, il faut connaître le système de projection des données. Le pont est dans le nord du Togo.
V.1- Système de projection des données sur Google Earth

On ouvre Google Earth, et on lit les coordonnées géographiques au nord du Togo. On trouve 9°N et 1°E. ceci veut dire que la zone du
nord du Togo est à une longitude X = 1° par rapport à Greenwich (car c’est noté E : Est et non pas W : West sinon on aurait du
mettre -1°) et une latitude Y =9° par rapport à l’équateur (car c’est noté N : North et non pas S : South).
On choisit maintenant l’option d’afficher les coordonnées en UTM : sous « outils » ou « tools » / Options » :
On lit que les coordonnées au nord du TOGO sont de près de X=266 000 et Y=1 050 000. Ces cordonnées sont très proches de celles
du pont étudié. On en déduit que le fond topographique est rattaché au système UTM aux alentours de X=1° et Y=9°.
Ces informations sont absolument nécessaires pour définir le système de coordonnées du fichier Autocad sous global mapper. ( on peut les
négliger à ce stade, mais ur HECRAS, l’écoulement ne peut pas être superposé avec les cartes satellite.
Fermer Google Earth.
V.2- génération du MNT sous Global Mapper

Ouvrir global mapper et cliquer sur « open data file » pour ouvrir le fichier TN depuis le bureau (c’est le fichier des points)
Une petite fenêtre apparait (cliquer sur OK) pour aller sur la fenêtre de définition des systèmes de coordonnées :
Il faut choisir le bon fuseau qui contient le 1° West et au nord de l’hémisphère. Il s’agit du fuseau 31 (0°E – 6°E – Northen
Hemisphere)
Les points s’affichent et on peut maintenant télécharger le calque world imagery (file download/online imagery) pour vérifier que le fichier
est bien rattaché :
On voit bien que le fichier coïncide exactement avec le support photo satellite.
On ouvre aussi dans le même système de coordonnées le fichier Cross section :
On va maintenant exporter :
- Les points en DEM (digital elevation model)

- Les cross section en SHP (shapefile)
Sélectionner pour cela le calque TN dans la liste à gauche (si la liste ne s’affiche pas, aller dans Tools/control Center)
Avec le bouton droit aller à :Layer/BBOX/coverages
Cocher uniquement le calque TN et cliquer sur OK:
Sur la fenêtre qui apparaît, cliquer sur NON :
Sur la fenêtre qui apparaît, placer le curseur sur Rough puis sur OK :
O voit alors que Global Mapper a créé un contour exact pour le MNT :
On va utiliser ce contour pour limiter la création du DEM à l’intérieur. On doit donc le sélectionner.
Pour sélectionner un polygone sous Global Mapper, on clique sur le bouton « create area feature » puis sur Echap du clavier.
Le curseur de la souris affiche alors « Edit ».
Cliquer à l’intérieur du contour créé précédemment et il sera sélectoinné :
Cliquer sur le bouton « create elevation grid »
Cocher uniquement le calque « TN » et dans la fenetre qui apparaît, allez dans « Grid Bonds » et cocher « crop to selected area »
Cliquer sur OK
Le DEM est créé.
Global Mapper a ajouté un nouveau calque pour le DEM « Elevation grid 1 » (voir la liste des calques à gauche) :
Décocher tous les calques saufs : « Elevation Grid 1 » et « cross section.dwg »
Cliquer sur file/export/export Elevatoin grid format :
Sélectionner le format DEM et cliquer sur OK 3 fois :
Enregistrer le fichier sous le bureau avec le nom DEM
Pour exporter les cross section sous format SHP, aller sous File/export/export vector/lidar format :
Choisir le format shapefile et clique sur OK 2 fois :
Sur la fenetre qui apparaît, cocher Export lines :
Aller sur le bureau, et avec le bouton droit créer un nouveau dossier :
Le nommer shapefile :
Ouvrir ce dossier
Sous nom de fichier, mettre Cross section :
Cliquer sur enregistrer et ensuite sur OK.
C’est fait ! on a préparé les données pour HECRAS.
Fermer global mapper et enregistrer le travail sur le bureau quand il le demande. On peut le nommer : données HECRAS.
VI- Modélisation d’un ouvrage sur HECRAS
VI.1- les modèles traités par HEC-RAS et la théorie (partie en cours):

Lancer HEC-RAS depuis le bureau. La fenêtre principale apparaît. Cette fenêtre permet de de finir les données du modèle, de
paramétrer les calculs et de représenter les résultats.
Différents modèles peuvent être modélisés sur HEC RAS. Par exemple, l’écoulement peut être modélisé selon une seule direction (pour les
fleuves) en introduisant les sections du fleuve dans le sens de l’écoulement. Ces modèles sont appelés 1D. la modélisation peut être menée
par un ou plusieurs modèles proposés par HEC RAS. L’écoulement peut être mené aussi selon un maillage bidimensionnel pour étudier
la hauteur et la vitesse de l’eau sur une surface discrétisée selon un maillage plus ou moins fin. Ce sont les modèles 2D. les débits du
projet peuvent être définis pas des valeurs permanentes (steady flow) pour différentes périodes de retour. On peut aussi définir des débits ou
des hauteurs d’eau variables en fonction du temps comme entrée du modèle (ce sont les unsteady flow).
Sur ces modèles, on peut définir des structures comme les ouvrages hydrauliques (sections rectangulaires, circulaires, portes, …), des
ouvrages d’art, des retenues d’eaux, des barrages, etc.
Cependant, l’aspect hydraulique fluvial devra être appréhendé pour comprendre quel type de modèles/calculs faut-il adopter pour chaque
problème. Un document de référence peut être consulté pour cette fin. Il s’agit du livre fourni sur le drive : CETMEF (2001) :
Hydraulique des cours d’eau.
Ce document explique
- Les conventions et la terminologie des écoulements dans le cours d’eau

- Les grandeurs hydrauliques : débit, charge hydraulique
Q : débit,
V :vitese,
Z : cote du plan d’eau ou énergie potentielle, (représentant le profil de l’eau)
P/rg : énergie de pression (représentant le niveau piézométrique)
V2/2g : énergie cinétique (représentant la ligne de Charge H)
Les régimes d’écoulements et les équations y afférent :
* laminaire ou turbulent (sous les ouvrages, l’écoulement est toujours turbulent),
* à surface libre ou en charge (les ouvrages d’art sous conçu pour avoir un écoulement à surface libre),
* Permanent (stationnaire) ou non-permanent (transitoire) (les ouvrages d’art sont étudiés vis-à-vis d’un écoulement permanent si on
considère un débit maximal ou bien non-permanent lorsqu’on introduit un hydrogramme de crue ; on a le choix),
* Fluvial ou critique ou torrentiel (nombre de Froude) (c’est ce régime qu’on doit étudier pour trouver la ligne d’eau et de charge et les
ressauts hydrauliques).
* uniforme, varié ou normal
Le régime d’écoulement fluvial, torrentiel ou critique dépend de la relation entre la vitesse et la hauteur de l’eau dans le fleuve. :
Régime fluvial : 𝑉 < #𝑔ℎ Régime torrentiel : 𝑉 > #𝑔ℎ
Lorsque 𝑉 = #𝑔ℎ, le régime est critique.
Pour la modélisation des écoulements, le concepteur cherche à connaître le niveau de l’eau final pour choisir une revanche et caler les
poutres ou la dalle de l’ouvrage. C’est ainsi qu’on s’intéresse aux courbes de remous qui ont été démontrées dans la livre :
On commence par calculer les hauteurs normales et critiques hn, hc par adaptation de la formule de Manning (à la section du fleuve).
Puis on analyse le régime de l’eau avec la hauteur réelle :
Si h<hc (régime torrentiel localement dans une section), vers l’aval on tend vers des valeurs connues (hc ou hn). Alors qu’en amont, on
tend vers hc ou 0. Le régime est dit contrôlé par l’amont
Si h>hc, (régime fluvial localement dans une section), vers l’amont on tend vers des valeurs connues (hn ou hc). Alors qu’en aval, on tend
vers hc ou l’horizontale). Le régime est dit contrôlé par l’aval.
VI.2- import des données du modèle sur HECRAS

Lancer HEC RAS et enregistrer un nouveau projet en cliquant sur File/Save Project As…
Sous le disque dur de votre choix (c : dans cet exemple), cliquer sur Create Folder et le nommer « SIM1 »:
Sous ce répertoire SIM1, cliquer sur la case Title et entrer le nom du fleuve : « KONA »
En cliquant sur OK, la première ligne sur HEC RAS affiche le titre et le lien pour le projet en cours
rs :
Clique sur Options, Unit system (US Customary/SI)…
Choisir System International (Metric System) et cocher Set as default for new projects
Sur la fenêtre qui apparaît, cliquer sur Oui
Cliquer sur le bouton RAS MAPPER . Sur la fenêtre qui s’affiche, un module graphique a été ajouté à HEC RAS dans ses
dernières versions. Ici on peut définir un nouveau terrain, une nouvelle géométrie (TN et ouvrages) et visualiser les résultats (vitesse,
hauteur, altitude de l’eau) superposée avec des données en ligne.
Cocher Terrains et avec le bouton droit, sélectionner « Create a New RAS Terrain ». sur la fenêtre qui s’affiche, cliquer sur OK.
Une nouvelle fenêtre apparaît pour définir le système de coordonnées adoptés pour le projet. Cliquer alors sur le bouton parcourir
Une fenêtre apparaît pour donner un SHP qui contient les informations de projection. On va proposer le fichier SHP « Cross section »
qui a été exporté depuis global mapper :
Le système de projection est alors défini :
En cliquant sur ok, la fenêtre suivante apparaît. Il est nécessaire ici de donner un nouveau modèle numérique de terrain. Nous avons
déjà préparé le fond topographique au format DEM depuis autocad et global mapper.
Cliquer sur le bouton « + » pour ajouter le DEM :
Cliquer alors sur le bouton « Create » et le DEM sera lu sur HEC RAS MAPPER.
Attention : au cas où un message d’erreur apparaît, ceci est dû au fait que le projet n’a pas été enregistré ou bien le système n’est pas en
langue Anglaise (USA).
Pour ajouter des cartes aériennes en ligne, cliquer sur Tools/Add Web Imagery et choisir Bing Satellite et cliquer sur OK.
Cocher la case map layers pour afficher la carte téléchargée
Sur cette carte, on voit très bien que le projet est bien calé sur HEC RAS. Les coudes de part et d’autre du pont existante suivent bien le
levé topographique. En plus, on remarque que le lit mineur est caractérisé par une couverture graveleuse et sableuse blanchâtre et le lit
majeur est enherbé. On va prendre pour la suite : le coefficient de manning égal à 0.033 (n=1/K=1/30) dans le lit mineur et 0.066
dans le lit majeur :
VI.3- Création de la géométrie du modèle :

Dans la fenêtre du RAS MAPPER, cliquer sur « Geometries » pour l’afficher en magenta. Avec le bouton droit, cliquer sur Add New
Geometry :
On va nommer cette géométrie au nom du fleuve : KONA et on clique sur OK.
On voit alors que la géométrie a été créée. On aura besoin ici de définir la ligne du cours d’eau, les lignes de berges, et les profils en travers
de l’écoulement.
Pour introduire la ligne d’écoulement, cliquer sur « River » pour que cela se colore en magenta et avec le bouton droit, choisir « Edit
Geomtry (BETA) »:
Cliquer sur le bouton « add new feature » :
Cliquer alors sur les points constituant le fil d’eau de l’écoulement. Attention : il faut suivre le sens de l’écoulement (c’est à dire de
l’amont vers l’aval) sinon le modèle sera totalement faux. A la fin, nommner le River KONA et le Reach KONA
De la même manière, on va créer les berges du cours d’eau. Cliquer alors sur « Bank Lines » puis sur le bouton « add new feature »
Digitaliser alors les berges dans le sens d’écoulement. Il n’est pas nécessaie d’être trop précis.
La troisième partie concerne les profils en travers du cours d’eau. On va ici importer l’emplacement des profils au droit du pont pour
implanter les sections 1, 2, 3 et 4 décrits plus haut.
Cliquer alors sur Tools : Add Map Layers et donner le fichier SHP : Cross section
Sous Map Layers dans la liste des éléments, cocher le calque Cross section. Les profils en travers créés sur Autocad s’affichent :
Cliquer maintenant sur Cross sections dans la liste des éléments. Cliquer alors sur le bouton « add new feature » et ajouter les profils
en travers. Pour les profils au droit du pont, on suivra les profils créés sur autocad. En amont et en aval des ces profils, on créera des
profils assez proches, perpendiculaire au cours d’eau.
Attention : les profils devront être dessinés de la gauche vers la droite selon le sens de l’écoulement (qui est de l’est vers l’ouest comme on
l’a discuté auparavant).
La géométrie du cours d’eau vient d’être créée. Pour vérifier qu’il n’y a pas d’erreur, cliquer avec le bouton droit sur KONA et choisir
« Validate Geometry ». Cliquer sur erreurs et voir les éventuels messages d’erreurs qui doivent être corrigé (ils seront en surbrillance en
rouge sur la carte. En rapprochant le curseur, on pourra voir les messages d’erreur)
S’il n’y a pas d’erreurs, cliquer avec le bouton droit sur « Rivers » puis « Stop Editing »
Enregistrer les changements lorsque c’est demandé :
Depuis la fenêtre principale de HEC RAS, ouvrir la géométrie avec le bouton View/Edit geometric data. Cliquer sur File/Open
Geometery Data en sélectionnant KONA :
Cette fenêtre affiche les profils en travers du cours d’eau et permet en outre de définir les coefficients de ruissellement, les abscisses des
berges, et tout ce qui est en relation avec la géométrie du modèle.
On peut aussi créer des structures du type Dalot (appelé Culvert), des ponts (appelés bridge) et la définition des modèles 2D et les retenues
d’eau etc.
Les points rouges sur chaque profil en travers représentent le positions des berges. :
A ce stade, il faut examiner les profils en travers du fleuve pour détecter d’éventuelles erreurs.
Cliquer pour cela sur le bouton « Cross section »
Dans cette fenêtre des profils en travers, il existe un affichage sous forme d’un tableau et sous forme graphique. La géométrie du fleuve est
décrite à chaque profil en travers par des distances et des côtes. Le point le plus à gauche (qui a été choisi au départ de chaque profil par
l’utilisateur dans le module RAS MAPPER) est à la distance zéro (Station =0). Pour chaque point, la cote du terrain naturel est sous
la colonne ELEVATION.
Si le modèle contient plus d’une rivière, le nom de la cette dernière et les effluents correspondant peuvent être séleconnés.
Devant « River Sta » : les abscisses préétablis par HEC RAS sont affichées.
Cependant, elles ne sont pas représentées en mètre et on va les changer plus loin.
Les deux flèches permettent de parcourir les profils en travers interpolés par HEC RAS.
Le tableau au milieu de la fenetre contient des information pour chaque profil. Notons que :
- LOB : Left Over Bank (berge gauche), Channel : fil d’eay, ROB : Right Over Bank (berge droite). Les chiffres sont chaque
élémens représentent les distances entres ces éléments et ceux du profil suivant (vers l’aval).
- Manning’s Values sont les nombres de Manning (l’inverse de K).
- Main channel Bank stations : les abscisses des berges droites et gauches
- Cont/Exp Coefficient (steady) sont les coefficients utilisés par HEC RAS pour calculer les pertes d’énergie (équation ci après
avec éuqatoin de Bernouilli) dues aux contractoins et aux expansions du fleuves (par défaut 0.1 et 0.3 respectivement) ou en
présence de rampes d’ouvrage qui empiètent sur l’écouclement (par défaut 0.3 et 0.5 respectivement). Ces paramètres sont déduits
par expérimentation et regression sur beaucoup de fleuves aux états unis. Si on dispose de mesures exactes, on peut les changer
pour caliber le modèles. Pour cette formation on va adopter les valeurs par défaut.
Le tableau suivant extrait du manuel de HEC RAS illustre les coefficients utilisés :
Sur la partie graphique de la fenêtre pour chaque profil, et selon la légende :
- La ligne noire représente le terrain naturel interpolé (ground)

- La position des berges est représentée par deux points rouges (Bank Sta : Bank Station ou encore abscisses des berges)
La position des berges a été tracée approximativement sur RAS MAPPER. A ce stade, elle peut être affinée pour avoir des résultats
plus robustes. En fait, HEC RAS calcule la distance entre les berges de deux profils consécutifs à la base de ces points et ceci influe
légèrement sur le résultat du modèle (dans le calcul de la longueur de perte de charge).
Pour améliorer cette représentation, on clique sur le bouton Jump to the Graphical Cross section Editor :
Une nouvelle fenêtre apparaît pour rectifier la position des berges :
Plusieurs options sont disponibles pour changer cette position :
- : left bank : pour déplacer à droite ou à gauche la berge gauche

- : Right bank : pour déplacer à drotie ou à gauche la berge gauche
- pour déplacer en même temps les deux berges vers l’extérieur ou l’intérieur
- pour cliquer directement sur le point représentant les berges
En utilisant l’option que vous préférez, positionnez les berges aux bons endroits :
On remarque que ce levé par profil n’est pas très exhaustif. Le levé a concerné uniquement le lit mineur. De cette manière, le choix reste
quelque part subjectif.
Faire ceci pour tous les profils en travers…
A la fin fermer cette fenêtre d’édition des berges.
L’étape suivante consiste à définir les coefficients de rugosité. Pour cela, afficher la première section (le premier profil) et mettre dans le
Channel : 0.033 et dans les berges 0.066 :
Vérifier alors que pour les autres profils, les mêmes valeurs sont affichées. Sinon les introduire manuellement.
Si l’utilisateur désire introduire des valeurs propres à chaque profil en travers, il suffit de cliquer sur option :
On peut ainsi choisir des variations des coefficients de rugosité selon l’horizontale ou bien la verticale.
Une colonne s’affiche pour introduire les changements de n pour chaque profil. Il suffit d’introduire la valeur de départ et ensuite à chaque
changement, introduire la bonne valeur à la bonne abscisse. Par exemple, ici la berge gauche entre l’abscisse 0 et l’abscisse 25.3999 sera
affectée de n=0.066. Ensuite à partir de l’abscisse 25.3999 tous les points suivants seront affectés de n=0.033 jusqu’au prochain
changement et ainsi de suite.
On vérifie que sur la fenêtre graphique, les zones d’affection du coefficient de rugosité n sont bien délimitées :
A la fin fermer la fenêtre des profils en travers
Pour l’affichage des abscisses des profils, dans la fenêtre de la géométrie, cliquer sur l’onglet « Tables » puis « Names » et enfin « River
Stations… » :
Cliquer sur l’onglet Main Channel Lengths et introduire la valeur 0 sous Starting RS Value. Cette valeur sera associée au point le plus
en aval du cours d’eau :
En cliquant sur le bouton « Create RS in meters » les abscisses sont recalculées en m pour tous les profils.
Vérifier la conformité des abscisses avec les distances des profils dans la fenêtre cross section.
Si tous les éléments ont été introduits, on enregistre le fichier de la géométrie. Cliquer pour cela sur File/Save Geometry Data :
On vérifie sur la fenêtre principale de HEC RAS qu’en plus du nom du projet, le fichier Geometry est défini dans le modèle ainsi que le
chemin du modèle :
VI.4- Définition des débits et des conditions aux limites
Constats sur site

Lors de la visite sur le terrain, 10 ouvrages d’art ont été investigués. Il a été remarqué que le pont OA8 sur le fleuve Bounako à Kona
(XUTM=267982 ; YUTM=1016103) est incapable de drainer le débit du bassin versant et ceci de façon quotidienne. Il a été remarqué que
la couche de roulement de l’ouvrage est très dégradée suite aux passages répétés de l’eau sur le pont. Des débris végétaux ont été aussi
remarqué au niveau du chevêtre du pont qui suppose une revanche de sécurité insuffisante. Des arbres qui sont plantés au même niveau que
la chaussée en aval du pont sont déracinés. Les culées de l’ouvrage sont dégradées et ont subi des ruptures par endroit.
L’entretien avec les villageois a permis de conforter ces constations. Ils ont fait remarquer que sur le tronçon Sokodé Bassar, le seul point
qui présente des coupures de l’itinéraire lors des crues est bien celui du pont à KONA.
A cet effet, une simulation numérique a été menée pour vérifier la capacité du pont. On présente dans ce qui suit les détails de calcul du
débit centennal par les méthodes empiriques. Ensuite l’étude hydraulique permettra de dégager le nouveau calage proposé pour pallier ce
problème.
Etude hydrologique et estimation du débit de projet

Le bassin versant du fleuve Bounako a été délimité sur les cartes d’état-major (figure a) ; bassin BV58. Il s’agit d’un bassin dendritique
dont l’écoulement le plus long prend naissance à la cote 640m près de Tekfaté. La couverture végétale du bassin est du type forêt primaire.
Aucun aménagement n’a été décelé sur le bassin versants (du type CES ; conservation des eaux et des sols ou retenue d’eau).
Fig.a Bassin versant n°58 sur le fleuve Bounako à KONA
Les caractéristiques physiques du bassin versant ont été calculés dans le but de déployer les méthodes empiriques de calcul du débit.
Malheureusement, il n’y a pas eu de mesures directes sur le fleuve au passé. Aucun ajustement statistique ne pourra étré fait à ce stade pour
déterminer le débit du projet selon les lois d’ajustement connues. Le recours aux méthodes empiriques nécessite la connaissance des paramètres
du tableau a
Tab.a caractéristiques physiques du bassin versant du fleuve Bounako à Kona
Bassin versant 58
Superficie (km²) 59.53
Périmètre (km) 37
Indice de Gravelius (Ic) 1.35
Longueur du rectangle équivalent (km) 14.35
H5% (m) 497
H95% (m) 288
Indice global de pente (Ig m/km) 14.56
Dénivelée Spécifique Ds (m) 112
Le bassin versant est plutôt allongé selon son indice de compacité.
La dénivelée spécifique est supérieure à 100 et le relief est fort. La courbe hypsométrique de la figure b est concave ce qui signifie que le
bassin est « vieux » et a subi un long processus d’érosion à l’échelle géologique. La courbe hypsométrique peut être tracée automatiquement
avec les extensions du logiciel Qgis.
Fig.b courbe hypsométrique du bassin versant n°58 sur le fleuve Bounako à KONA
Le temps de base de l’écoulement a été estimé à 6.5 heures. Le débit journalier moyen a été déterminé par les méthodes ORSTOM et
CIEH. Le tableau b résume les débits trouvés. Les pluies annuelles et décennales considérées sont respectivement de 1200mm et 113mm.
Le coefficient d’abattement est ainsi de 0.8 et le coefficient de ruissellement décennal Kr est de 30%.
Tab 2. Débits décennaux instantanés selon les méthodes ORSTOM et CIEH
BV Q Orstom Q CIEH25 Q CIEH26 Q CIEH27

58 142.08 73.76 62.19 84.42
Vu que le bassin versant est plutôt allongé et que le coefficient α de passage du débit journalier au débit instantané a été pris égal à 1.7 (au
lieu de 2.5 car on est en zone de forêt primaire), le coefficient de ruissellement est assez bas (30%). De ce fait, il est prudent d’opter pour
le débit donné par la méthode ORSTOM qui prend en compte les paramètres physiques du bassin d’une manière exhaustive.
On retient :
𝑸𝟏𝟎 = 𝟏𝟒𝟐 𝒎𝟑 /𝒔
Pour le passage au débit centennal, nous avons utilisé la méthode de Gradex.
Le coefficient de passage est :
𝑇𝑏 $.&'
𝑃100 − 𝑃10 (24)
𝐶 =1+ .
𝑃10 𝐾𝑟
(&$$)(&$
Le coefficient (&$
est pris égal à 0.38 en zone tropicale. Il résulte que C=2.08.
Il en suit que :
𝑸𝟏𝟎𝟎 = 𝟐𝟗𝟓 𝒎𝟑 /𝒔
Introduction des débits

Dans la fenêtre principale de HEC RAS, Les débits estimés dans la section précédente vont être introduits. Cliquer sur le premier
bouton View/Edit Steady Flow data:
Rappelons-nous que « steady flow » signifie un écoulement permanent : c’est à dire indépendant du temps.
On aurait pu à ce stade définir un écoulement non permanent « unsteady flow » sous forme d’un hydrogramme. Mais cette option est
plutôt consacrée aux modèle 2D.
L’option du milieu « quasi unsteady » est peu utilisée (débit constant par durée).
Revenons au bouton Steady Flow : sur la fenêtre qui apparaît, on va introduire des débits pour les deux périodes de retour choisies (10
ans et 100 ans).
Dans Enter/Edit Number of profiles, introduire le chiffre 2 et ensuite introduire les deux débits dans PF1 et PF2 respectivement. (PF :
profil)
Définition des conditions aux limites
Des conditions aux limites sont nécessaires pour établir le profil d'eau de départ aux extrémités du cours d’eau. Une cote du plan d'eau
de départ est nécessaire pour que le programme commence les calculs. Dans un régime d'écoulement subcritic : fluvial, les conditions aux
limites ne sont requises qu'aux extrémités en aval du cours d’eau. Si un régime d'écoulement supercritic : torrentiel, doit être calculé, les
conditions aux limites ne sont nécessaires qu'aux extrémités en amont du cours d’eau. Si un calcul de régime d'écoulement mixte doit être
effectué, alors les conditions aux limites doivent être saisies à toutes les extrémités ouvertes du système fluvial.
Dans cet exemple, vu que les pentes du fleuve sont variables, avec des coudes et que le régime fluvial n’est pas nécessairement établi, on va
considérer un régime mixte.
Cliquer sur la case sous Downstream (aval).
On a le choix pour la condition aux limites entre :
- Known W.S : niveau d’eau connu (comme le niveau d’un lac, de la mer, …)
- Critical depth : on commence avec la hauteur critique
- Normal depth : on commence avec la hauteur normale
- Rating curve : courbe de tarage ou courbe (débit hauteur) si l’exutoire a été investigué et la courbe connue.
Selon le mnauel de référence de HEC RAS : « L'utilisateur doit estimer cette surface d'eau (à l’aval) pour chaque profil à calculer. Une
pratique courante consiste à utiliser l'équation de Manning et à calculer la profondeur normale comme niveau d'eau de départ. La surface
réelle de l'eau peut être supérieure ou inférieure à la profondeur normale. L'utilisation d'une profondeur normale introduira une erreur
dans le profil de la surface de l'eau à la limite. En général, pour un écoulement fluvial, l'erreur à la limite diminuera à mesure que les
calculs progressent en amont. Afin d'éviter toute erreur calculée dans la portée géographique de l'étude, la condition aux limites inconnue
doit être placée suffisamment en aval pour que le profil calculé converge vers une réponse cohérente au moment où les calculs atteignent la
limite en aval de l'étude. »
Pour cette raison on verra plus loin comment cette vérification devra être menée.
Choisir alors « Normal Depth » et entrer la pente à l’aval du fleuve (estimée sur autocad à 0.005 c’est à dire 5 pour mille)
Pour les conditions aux limites en amont, on clique sur la case sous Upstream et on choisit Critical Depth :
Cliquer alors sur OK et enregistrer les paramètres de de débit en cliquant sur File/Save Flow Data
On vérifie que le fichier est lu sous la fenêtre principale de HEC RAS sous steady flow (négliger ici le Plan 01 sous Plan, normalement
il ne s’affiche pas à ce stade) :
VI.5- calculs de l’écoulement torrentiel et synthèse des résultats
Pour lancer les calculs, cliquer sur le bouton « perform a steady flow simulation » .
Sur la fentre qui s’affiche, on a le choix entre le calcul en régim fluvial, torrentiel ou mixte. C’est généralement le calcul mixte qui est
choisit et on va voir pourquoi.
Choisir par exemple de faire une simulation en torrentiel (supercritique) :
HEC RAS va calculer la ligne d’eau en commençant par l’amont et vers l’aval. Le calcul concerne la ligne de charge (en déterminant à
chaque fois la perte de charge entre les profils due aux expansions/contraction) puis déduit la ligne d’eau en adoptant l’équation de la
charge. Il serait donc intéressant de demander à ce que la hauteur critique soit calculée à chaque profil pour mieux comprendre le résultat.
Aller sous Options et cliquer sur « Critical Depth Output Options ». Cocher « Critical Always Calculated ».
Cliquer sur OK et cliquer sur Compute. Les calculs sont lancés :
A la fin, cliquer sur Close
En revenant sur HEC RAS, on voit que le plan d’eau a été calculé et nommé Plan 01. On peut alors visualiser les résultats.
Cliquer sur le bouton « view profiles »
Ceci est la coupe longitudinale du fleuve avec l’aval à droite et l’amont à gauche. La ligne bleu représente la ligne d’eau qui a été calculée.
La ligne rouge représente la hauteur critique calculée pour chaque profil (𝑉 = #𝑔ℎ). La ligne verte représente la ligne de charge H. la
ligne noire est le terrain. On remarque bien qu’en amont, le programme a commencé le calcul de la ligne d’eau par la hauteur d’eau
critique (ligne bleu confondue avec la ligne rouge)
Une erreur assez flagrante peut être remarquée sur la figure. Il suffit de voir la ligne de charge. Par définition la charge diminue de
l’amont vers l’aval (contrairement aux lignes d’eaux et critiques qui peuvent osciller compte tenu du terrain naturel). Or on remarque que
vers l’aval, il y a perte d’énergie ensuite un gain ; la courbe verte descend puis remonte aux alentours de X=30m. Le modèle n’est pas
correct. En plus, on remarque que pour beaucoup de profils, la ligne bleu est écrêtée à la ligne rouge. Ceci est dû au fait que le programme
ne parvient pas à calculer la hauteur d’eau et se limite à la hauteur critique. Il est bien évident qu’on peut passer par cette ligne pour
changer de régime. Mais si elle est très proche, c’est que le modèle n’est pas correct.
La cause de ces anomalies, est le fait qu’on est en train d’imposer un régime torrentiel mais le programme ne trouve pas de solution. En
plus, le levé topographique n’est pas très riche en point. Cette ligne d’eau n’est pas acceptable. Il faut voir le régime fluvial.
VI.6- calcul de l’écoulement fluvial et analyse des conditions aux limites

Fermer la fenêtre du profil pour revenir à la fenêtre de calcul.
Cliquer sur subcritical (fluvial) et lancer les calculs. Ensuite afficher le profil de nouveau :
On remarque que la courbe d’énergie est corrigée et est décroissante vers l’aval. En cliquant sur le dernier point de la ligne d’eau à
l’abscisse 0, la cote est de 258.2m.
Le pont est entre les abscisses 94.6 et 114.8. Les cotes respectives de l’eau de ces deux profils sont : 259.24m et 259.53m. au niveau du
pont, la cote moyenne sera donc de 259.39m.
Essayons de voir l’impact du changement de la condition aux limites en aval. Au lieu d’adopter la hauteur uniforme de 258.2, fixons la
cote de la ligne d’eau en aval à 259m puis 258m pour voir l’impact. Fermer ici le profil
Revenir à la fenêtre steady flow et sous la case downstream choisir l’option Known W.S. Introduire alors la cote 259m pour les deux
périodes de retour.
Cliquer sur ok deux fois puis sur apply data.
Revenir à la fenêtre de calcul et lancer un calcul fluvial (subcritical) et afficher le profil d’eau. On voit très bien qu’à l’aval, HEC RAS
considère la cote 259m :
Refaire ces mêmes étapes pour introduire la cote 257m et afficher le profil :
On voit que la solution proposée par HEC RAS est divergente et il a considéré la hauteur critique à l’aval. Cette solution n’est pas très
correcte.
Analysons maintenant la cote au niveau du profil à l’abscisse 94.6 pour les deux derniers profils. On remarque qu’elle n’a pas changé
par rapport à la première solution qui considère la hauteur normale ; 259.24m et donc la cote sous le pont est insensible aux conditions
aux limites et pourra être acceptée après une vérification des avertissements et des erreurs éventuelles. Ceci est discuté dans ce qui suit.
Mais avant cela, remettre la condition aux limites en amont à normal depth et choisir le calcul mixte et lancer le calcul
Présenter le profil. Ensuite cliquer sur Options Profiles
Sélectionner PF2 et l’ajouter à la table selected(2) avec la flèche puis cliquer sur OK
Les deux profils (10 and et 100 ans) sont affichés :
Le profil centennal est alors affiché. On remarque que de l’amont vers l’aval, le régime d’écoulement est fluvial puis passe en torrentiel en
aval du pont entre les abscisses 80 et 90m pour revenir fluvial entre les abscisses 60 et 70. Ce régime torrentiel qui s’est établi sur une
vingtaine de mètres et est probablement dû à la contraction du cours d’eau du aux rampes de l’ouvrages qui empiètent sur le lit mineur.
Le passage vers le régime fluvial s’accompagne alors d’un rehaussement brusque du niveau d’eau synonyme d’un ressaut d’eau. Il faut
faire attention, ceci ne permet pas d’estimer exactement la hauteur du ressaut et de sa longueur. Il faut passer par les équations adéquates
de calcul de ce dernier pour choisir comment dissiper cette énergie (canal bétonné, enrochement, etc.) et la géométrie de ce dissipateur
(longueur, hauteur).
VI.7- analyse des avertissements et des notes dans le calcul de la ligne d’eau
Avant d’adopter les résultats, il faut passer en revue les avertissements et les erreurs de calcul.
Revenir sur la fenêtre principale de HEC RAS et cliquer sur le bouton « View detailed ouput at XS, culverts, bridges, Weirs etc. »
Le tableau suivant s’affiche. Il s’agit d’une description détaillée pour chaque profil. Il suffit de cliquer sur les flèche pour basculer entre un
profil et un autre.
Dans ce tableau, les informations pertinentes sont :
- E.G. Elev : charge H (m)

*!
- Vel Head : .
'+
- W.S. Elev : Z de l’eau
- Crit W.S : Z critique,

- E.G. Slope : pente de la ligne de charge
- Qtotal : débit considéré
- Top width : largeur au miroir B de la section
- Vel Total : vitesse de l’eau
- Max chl depth : hauteur maximale de l’eau dans la section
- Flow area : section mouillée
- Wetted per : périmètre mouillée
*! '.$'!
Vérifier pour cet exemple que : '+ = '.,,.& = 0,21
Sous chaque tableau des messages d’erreurs peuvent apparaître. Voici quelques-uns :
- Warning - The energy equation could not be balanced within the specified number of iterations. The program used critical
depth for the water surface and continued on with the calculations.
Cet avertissement implique que lors du calcul de l'élévation de la surface de l'eau en amont, le programme n'a pas pu calculer
suffisamment de pertes d'énergie pour fournir une profondeur d'écoulement sous-critique à la section transversale en amont. Par
conséquent, le programme est passé à la profondeur critique et a poursuivi l'analyse.
- Warning - Divided flow computed for this cross-section
Après avoir calculé la profondeur d'écoulement pour la section transversale, le programme a déterminé que l'écoulement se produisait dans
plus d'une partie de la section transversale. Par exemple, cet avertissement s'est produit à la station fluviale n ° 10 et le tracé de cette
coupe transversale est illustré à la figure suivante. Sur la figure, on peut voir qu'à environ une coordonnée X de 800, il existe une grande
masse de terre verticale. Au cours de cette analyse de sortie, il faut déterminer si oui ou non l'eau peut réellement s'écouler des deux côtés
de la masse de terre à ce débit. Étant donné que le cours d’eau principal se trouve du côté droit de la masse, l'eau pourrait-elle couler du
côté gauche ou tout le flux devrait-il être contenu du côté droit de la masse? Par défaut, le programme considérera que l'eau peut s'écouler
des deux côtés de la masse terrestre. Si ce n'est pas correct, le concepteur doit prendre des mesures supplémentaires.
Une action supplémentaire peut être l'une des deux procédures suivantes. Premièrement, si le scénario existant n'est pas réalisable, l'eau
du côté gauche peut être considérée comme une zone d'écoulement inefficace, où l'eau est prise en compte volumétriquement mais n'est pas
prise en compte dans la détermination du transport jusqu'à ce qu'une élévation maximale soit atteinte. Deuxièmement, si tout le flux
devait se produire uniquement du côté droit de la masse terrestre, alors la masse terrestre pourrait être considérée comme une digue. En
définissant la masse terrestre verticale centrale comme une digue, le programme ne permettra pas un écoulement sur le côté gauche de la
digue jusqu'à ce que la profondeur de l'écoulement dépasse la digue. Ceci peut être défini dans la géométrie du modèle. En revenant à la
fenêtre de la géométrie, on peut sélectionner les profils avec la digue et cliquer sur « options/levee » (levee veut dire digue)
On spécifie alors les abscisses de départ et d’arrivée de la digue ainsi que les cotes correspondantes
- Warning - During the standard step iterations, when the assumed water surface was set equal to critical depth, the calculated
water surface came back below critical depth. This indicates that there is not a valid subcritical answer. The program defaulted
to critical depth
Cet avertissement est émis lorsqu'une analyse d'écoulement fluvial est en cours mais que le programme n'a pas pu déterminer
une profondeur d'écoulement normale à la section spécifiée. Alors que le programme tente de déterminer la profondeur en
amont, il utilise une technique itérative pour résoudre l'équation énergétique. Au cours des itérations, le programme a essayé la
profondeur critique comme solution possible, ce qui a entraîné une profondeur d'écoulement moins que critique. Comme cela
n'est pas possible dans une analyse fluviale, le programme a utilisé par défaut la profondeur critique à cette section transversale
et a poursuivi l'analyse. Cette erreur est souvent associée à une longueur de portée trop longue entre les sections transversales ou
à une représentation erronée de la zone d'écoulement effective de la section transversale.
- Warning - The parabolic search method failed to converge on critical depth. The program will try the cross section slice/secant
method to find critical depth
Ce message apparaît si le programme trouve nécessaire de calculer la profondeur critique et avait du mal à déterminer la
profondeur critique à la section transversale. Le programme a deux méthodes pour déterminer la profondeur critique: une
méthode parabolique et une méthode sécante. La méthode parabolique est la méthode par défaut (elle peut être modifiée par
l'utilisateur) car cette méthode est plus rapide et la plupart des sections efficaces n'ont qu'un seul point d'énergie minimum.
Cependant, pour les sections transversales avec de grandes berges planes, il peut exister plusieurs points d'énergie minimum.
Pour plus de détails, reportez-vous à la section Détermination de la profondeur critique du chapitre 2 du Manuel de référence
hydraulique de HEC RAS.
- Note - Multiple critical depths were found at this location. The critical depth with the lowest, valid, water surface was used.
Cette note apparaît lorsque le programme trouve nécessaire de déterminer la profondeur critique et accompagne l'utilisation de
la méthode sécante dans la détermination de la profondeur critique (comme décrit dans le message d'avertissement précédent).
Cette note invite l'utilisateur à examiner de plus près la profondeur critique qui a été déterminée pour s'assurer que le
programme a fourni une réponse valide. Pour plus de détails, reportez-vous à la section Détermination de la profondeur
critique du chapitre 2 du Manuel de référence hydraulique
- Warning - The conveyance ratio (upstream conveyance divided by downstream conveyance) is less than 0.7 or greater than 1.4.
This may indicate the need for additional cross sections.
Le transfert de la section transversale, noté K, est défini par :
Si les valeurs des coefficients n sont approximativement les mêmes entre deux sections, on peut voir que le rapport des deux
transferts moyens est principalement fonction de la section transversale. Si ce ratio diffère de plus de 30%, cet avertissement
sera émis. Cet avertissement implique que les sections transversales changent considérablement entre les deux sections et que des
sections transversales supplémentaires doivent être fournies pour que le programme puisse calculer plus précisément l'élévation de
la surface de l'eau.
En résumé, ces avertissements et notes sont destinés à informer l'utilisateur que des problèmes potentiels peuvent exister au niveau des
sections spécifiées. Il est important de noter que l'utilisateur n'a pas à éliminer tous les messages d'avertissement. Cependant, il appartient
à l'utilisateur de déterminer si ces avertissements nécessitent ou non une action supplémentaire pour l'analyse.
VI.8- Résultats de la simulation du cours d’eau sans l’ouvrage :
Cliquer sur le bouton « View 3D multiple cross section plot » pour afficher les profils en 3D. (attention : les lignes rouges sont les
berges et non pas les hauteurs critiques. Cliquer sur le bouton play pour basculer d’un profil à un autre
Cliquer sur le bouton « View summary output tables by profile » pour afficher un tableau condensé de résultats. Cliquer ici sur
Options/Profiles…
Apprécier alors les valeurs de chaque section et le nombre de Froude (1.01 à 1.34 dans la section du cours d’eau qui est en régime
torrentiel) :
Le nombre de froude en amont donne une idée aussi sur la nature du ressaut
Remarque importante :
Remarquons que la pente du fleuve ne doit pas excéder 10%. Au delà de 10%, les hauteurs d’eau calculées par HEC RAS doivent être
divisée par cos(teta) : par exemple : il faut diviser les hauteurs d’eau données par HEC RAS par 0.981 quand la pente est de 20%.

Tutoriel Hydraulique Fluviale Sur HEC RAS 1D A Ksentini

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FORMATION

Table des matières

III- Installation de global mapper ............................................................................................ 7

VI- Modélisation d’un ouvrage sur HECRAS ......................................................................... 26

- Le fond topographique de l’exemple (donné sur Autocad)

II- Installation HEC RAS :

Cliquer sur le bouton . Le téléchargement va commencer :

II.2- Préparation de Windows pour l’installation de HEC RAS

Pour cela, aller dans « démarrer », « panneau de configuration » :

Cliquer sur Horloge et Région

Cliquer sur « modifier les formats de date, d’heure ou de nombre »

Sous l’onglet « formats » qui s’affiche, choisir la langue Anglais (Etats-Unis).

Vérifier alors que Windows affiche l’heure au format anglais :

II.3- installation de HEC-RAS

II-4- vérification de l’installation

La fenêtre principale HEC RAS apparaît. L’installation est finie !

Fermer HEC RAS

III- Installation de global mapper

Cliquer sur “continue without registering” puis sur “oui”:

Lorsque Global Mapper est lancé automatiquement, il est signalé « ***UNREGISTERED***»

Remplacer alors le fichier dans la destination.

IV- Préparation des données topographiques sur Autocad

Le levé en question est le suivant :

Faisons maintenant un zoom sur le pont existant :

Supprimer ces points.

L’une des approximations les plus simples est de prendre :

- Le = 2 X (AB+CD)/2 (pour l’expansion entre 2 et 1)

pente n talus/n lit =1 n talus/n lit =2 n talus/n lit =4

Les rampes empiètent sur le fleuve de 10 de chaque coté. Donc AB=CD=10.

La fenetre des calques du projet apparait

Cliquer sur le bouton de création d’un nouveau calque :

Nommer le nouveau calque : « cross section »

Cliquer sur le bouton rendre le calque courant :

Le calque apparaît sur la fenêtre avec le signe calque courant :

On clique sur le bouton de trois points pour donner le chemin d’export :

Placer le fichier dans le bureau. Le nommer « TN » et enregistrer :

On sélectionne les 4 droites et on les exporte avec la commande « W » comme d’habitude :

1-desactivatoin de tous les calques sauf le calque Cross section

- Mesurer la distance entre les sections 2 et 3 : on trouve 20m

V- Génération du modèle numérique de terrain sous Global Mapper

V.1- Système de projection des données sur Google Earth

Fermer Google Earth.

V.2- génération du MNT sous Global Mapper

On ouvre aussi dans le même système de coordonnées le fichier Cross section :

- Les points en DEM (digital elevation model)

Avec le bouton droit aller à :Layer/BBOX/coverages

Cocher uniquement le calque TN et cliquer sur OK:

Sur la fenêtre qui apparaît, cliquer sur NON :

Le curseur de la souris affiche alors « Edit ».

Cliquer à l’intérieur du contour créé précédemment et il sera sélectoinné :

Cliquer sur le bouton « create elevation grid »

Le DEM est créé.

Décocher tous les calques saufs : « Elevation Grid 1 » et « cross section.dwg »

Cliquer sur file/export/export Elevatoin grid format :

Sélectionner le format DEM et cliquer sur OK 3 fois :

Enregistrer le fichier sous le bureau avec le nom DEM

Choisir le format shapefile et clique sur OK 2 fois :

Sur la fenetre qui apparaît, cocher Export lines :

Aller sur le bureau, et avec le bouton droit créer un nouveau dossier :

Sous nom de fichier, mettre Cross section :

Cliquer sur enregistrer et ensuite sur OK.

C’est fait ! on a préparé les données pour HECRAS.

VI- Modélisation d’un ouvrage sur HECRAS

Lorsque Global Mapper est lancé automatiquement, il est signalé « UNREGISTERED»