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LA PRIERE DU PHARISIEN ET DU PUBLICAIN

Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles


étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres:
Deux hommes montèrent au temple pour prier; l'un était pharisien, et l'autre publicain.
Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne
suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même
comme ce publicain;
je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.
Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se
frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.
Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car
quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé.

Lc18, 9-14

Les scribes 

Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être


salués dans les places publiques ; qui recherchent les premiers sièges dans les
synagogues, et les premières places dans les festins ; qui dévorent les maisons
des veuves, et qui font pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus
sévèrement.

Lc20, 45-47
La femme adultère

Jésus se rendit à la montagne des oliviers.

Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant
assis, il les enseignait.

Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ;

et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise
en flagrant délit d'adultère.

Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ?

Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé,
écrivait avec le doigt sur la terre.

Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est
sans péché jette le premier la pierre contre elle.

Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.

Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis
les plus âgés jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au
milieu.

Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux
qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ?

Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et
ne pèche plus.

Jn8, 1-11
Le centurion romain

Un centurion romain avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui se


trouvait malade, sur le point de mourir.

Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le
prier de venir guérir son serviteur.

Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent d'instantes supplications,


disant : Il mérite que tu lui accordes cela ;

car il aime notre nation, et c'est lui qui a bâti notre synagogue.

Jésus, étant allé avec eux, n'était guère éloigné de la maison, quand le centenier
envoya des amis pour lui dire : Seigneur, ne prends pas tant de peine ; car je ne
suis pas digne que tu entres sous mon toit.

C'est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d'aller en personne vers toi.
Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri.

Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres ; et je
dis à l'un : « Va ! » et il va ; à l'autre : « Viens ! » et il vient ; et à mon serviteur :
« Fais cela ! » et il le fait.

Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le centenier, et, se tournant vers la
foule qui le suivait, il dit : Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas trouvé une
aussi grande foi.

Lc7, 1-9
La femme « pécheresse »

Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et
se mit à table.

Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table
dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum,

et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds
de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.

Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était
prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait
que c'est une pécheresse.

Jésus prit la parole, et lui dit : Simon, j'ai quelque chose à te dire. -Maître, parle,
répondit-il. -

Un créancier avait deux débiteurs : l'un devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante.

Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel
l'aimera le plus ?

Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé.

Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré
dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds ; mais elle, elle les
a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.

Tu ne m'as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a point
cessé de me baiser les pieds.

Tu n'as point versé d'huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.

C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés : car elle a beaucoup
aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu.

Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés.

Lc7, 36-50
Repas chez le pharisien :

Pendant que Jésus parlait, un pharisien le pria de dîner chez lui. Il entra, et se
mit à table.

Le pharisien vit avec étonnement qu'il ne s'était pas lavé avant le repas.

Mais le Seigneur lui dit : Vous, pharisiens, vous nettoyez le dehors de la coupe et
du plat, et à l'intérieur vous êtes pleins de rapine et de méchanceté.

Insensés ! celui qui a fait le dehors n'a-t-il pas fait aussi le dedans ?

Donnez plutôt en aumônes ce qui est dedans, et voici, toutes choses seront pures
pour vous.

Mais malheur à vous, pharisiens ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de la
rue, et de toutes les herbes, et que vous négligez la justice et l'amour de Dieu :
c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans omettre les autres choses.

Malheur à vous, pharisiens ! Parce que vous aimez les premiers sièges dans les
synagogues, et les salutations dans les places publiques.

Malheur à vous ! Parce que vous êtes comme les sépulcres qui ne paraissent pas,
et sur lesquels on marche sans le savoir.

Un des docteurs de la loi prit la parole, et lui dit : Maître, en parlant de la sorte,
c'est aussi nous que tu outrages.

Et Jésus répondit : Malheur à vous aussi, docteurs de la loi ! Parce que vous
chargez les hommes de fardeaux difficiles à porter, et que vous ne touchez pas
vous-mêmes de l'un de vos doigts.

Lc11, 37-44
La paille et la poutre :

Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.

Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure
dont vous mesurez.

Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre
qui est dans ton œil ?

Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as
une poutre dans le tien ?

Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la
paille de l'œil de ton frère.

Matthieu7, 1-5

Les publicains 

Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de
mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples.

Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il
avec les publicains et les gens de mauvaise vie ?

Ce que Jésus ayant entendu, il dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont
besoin de médecin, mais les malades.

Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux


sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.

Matthieu9, 10-13
L’héritage

Alors le Roi dira à ceux de droite : "Venez, les bénis de mon Père, recevez en
héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde.

Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger,

J’ai eu soif et vous m'avez donné à boire,

J’étais un étranger et vous m'avez accueilli,

Nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité,

Prisonnier et vous êtes venus me voir.

Alors les justes lui répondront :

"Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir,

Assoiffé et de te désaltérer,

Étranger et de t'accueillir,

Nu et de te vêtir,

Malade ou prisonnier et de venir te voir ?"

Et le Roi leur fera cette réponse : "En vérité je vous le dis, dans la mesure où
vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez
fait. "

Matthieu25, 31-40
La parabole du bon Samaritain

Jésus reprit : " Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba au


milieu de brigands qui, après l'avoir dépouillé et roué de coups, s'en allèrent, le
laissant à demi mort.

Un prêtre vint à descendre par ce chemin-là ; il le vit et passa outre.

Pareillement un lévite, survenant en ce lieu, le vit et passa outre.

Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui, le vit et fut pris de
pitié.

Il s'approcha, banda ses plaies, y versant de l'huile et du vin, puis le chargea sur
sa propre monture, le mena à l'hôtellerie et prit soin de lui.

Le lendemain, il tira deux deniers et les donna à l'hôtelier, en disant : "Prends soin
de lui, et ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai, moi, à mon
retour. »

Lequel de ces trois, à ton avis, s'est montré le prochain de l'homme tombé aux
mains des brigands ? "

Il dit : " Celui-là qui a exercé la miséricorde envers lui. " Et Jésus lui dit : " Va,
et toi aussi, fais de même.

Lc10, 30-37

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