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Bruxelles, ce 10 janvier.

Chers parents,

L’Ecole Belge de Kigali se revendique être une école de parents. La direction et le Conseil
d’administration se vantent d’une gestion humaine, d’un climat serein, de travailler ensemble, de
communication, de bienveillance, de transparence. Dans cette optique et conformément à la loi sur
la libre expression, ne recevant aucune réponse du Conseil d’Administration ni du Comités de la
Commission des Conflits, membres que vous avez élus pour vous représenter, j’ai décidé de vous
raconter mon histoire, principalement avec des faits pouvant tous être prouvés (documents ou
témoins).

Je suis arrivée à Kigali le 15 septembre avec mon fils. J’ai tout quitté en toute confiance pensant que
l’Ecole Belge de Kigali était un gage de sérieux et de sécurité pour vivre l’expatriation dont je rêvais
depuis longtemps. J’ai débarqué dans une école désorganisée, au milieu de professeurs
psychologiquement épuisés, désabusés, tendus. Une ambiance de peur régnait et elle règne encore
aujourd’hui.

J’ai reçu deux conseils « ne va jamais seule dans son bureau », « ne t’oppose pas à eux ». Je n’ai suivi
aucun de ces deux conseils….

La suite ? La voici….

Le 12 décembre, je reçois la notification de la reconduction de la période d’essai de mon contrat avec


des éléments non valables : Mr Dulieu me reproche des faits organisationnels dont il est lui-même
responsable et que je peux prouver (document).

Indignée, je refuse de signer le document : d’une part les faits sont manipulés, d’autre part je veux
connaître les conséquences éventuelles de ma signature sur ce document. Je n’ai effectivement pas
du tout confiance en la direction de l’école. De plus, le terme administratif n’est pas exact.

Je reçois à nouveau un conseil « prépare-toi à faire tes bagages ».

Le 13 décembre, parce que j’ai refusé de signer le document, la direction de l’Ecole Belge de Kigali
m’envoie le document par mail deux fois, puis envoie un homme chez moi (alors que je leur ai signalé
que j’étais malade). J’ai refusé d’ouvrir la grille. Cet homme a alors jeté le document de l’Ecole Belge
de Kigali à travers les barreaux. Il n’a décliné ni son identité, ni sa profession, n’a remis aucun
document « officiel » de sa mission. Il s’est enfoui à moto. Je n’ai reçu aucune preuve qu’il s’agissait
d’un huissier. Dois-je je considérer cela comme une tentative d’intimidation de la part de l’école ?
Mr. Dulieu se déclarera non responsable du comportement du « huissier ». (document)

Le 21 décembre, l’Ecole Belge de Kigali ne me verse qu’une partie de mon salaire. En demandant des
explications, Monsieur Dulieu feint la surprise (il a pourtant signé le document le 20/12)
(document) :il sait que je suis licenciée, moi pas. (Question : est-il juridiquement légal de couper le
salaire d’un employé avant de l’avoir licencié ?)

Le 22 décembre, le président du Conseil d’administration, que je n’ai jamais rencontré, signe la lettre
de résiliation de mon contrat. Aucun membre du CA, aucun membre du Comité de la résolution des
conflits ne cherchent à connaître ma version des faits.

Le 22 décembre, la direction de l’Ecole Belge de Kigali, entame sa procédure de fin de contrat : en 24


heures, nous devons tout quitter. (document). Je rappelle que je suis avec mon fils
Le 22 décembre, quelques minutes après la notification, à 9h44, sans m’avoir consultée, Mr
Nkurunziza, le directeur financier et administratif de l’Ecole Belge de Kigali réserve deux tickets
d’avion pour le lendemain, 23 décembre, pour mon fils de 18 ans et moi-même. Sans savoir qu’il est
passé à l’action, je téléphone à Mr. Kabogo en lui disant qu’il doit attendre pour réserver. J’envoie un
mail à Mr.Nkurunziza lui faisant la même demande. Aucun des deux ne dira que les billets sont déjà
commandés (témoins et document)

Le 22 décembre, Mr.Kabogo contacte le propriétaire de la maison : il lui dit que j’ai démissionné et
que je veux prendre l’avion du lendemain pour Bruxelles. Il niera les faits en prétextant une
confusion. (document). Le propriétaire répétera ses propos (témoins)

Le 22 décembre, pouvant déjà prouver que les raisons de reconduction ne sont pas valables et
relèvent de la mauvaise foi, je leur envoie ma demande de conciliation à l’amiable. J’informe
l’inspection du travail, les déléguées, les membres du Comité de la Résolution des conflits.

Le 23 décembre, je ne reçois aucune nouvelle du billet d’avion : je crois naïvement qu’ils ont compris
que nous avons besoin de temps pour nous organiser. Sur le conseil d’une amie, je contacte Brussels
Airlines à Kigali qui me confirme la réservation des deux billets pour l’avion du soir : check-in, 18h30.
Il est 10h30. J’envoie un mail de reproche à Mr Nkurunziza. Comme par hasard, les tickets arrivent
subitement sur mon mail « dès qu’il les a reçus » (document) mais que si je veux, je peux changer
(240 dollars))

Vérification faite à Brussels Ailrines en Belgique 

Les tickets ont été envoyés sur l’adresse mail privée de Mr Nkurunziza,

le22/12 à 13h21, puis à 21h05

(document)

Il ne nous a pas avertis.

Il m’écrira cette semaine qu’il n’a pas à me donner d’explication sur sa « méthodologie » de travail

(document)

Ni Monsieur Dulieu, ni Monsieur Zangerle, ni Mr Mugabonake, ni Monsieur Denis, ni AUCUN membre


du CA que vous avez élu, pourtant en copie de tous les échanges mails, n’interviennent.

23/12 : entre 13h45 et 18h00, des professeurs sont avec moi. Heureusement, car même après mon
retour à Bruxelles, Mr Nkunrunziza m’enverra un mail en me disant que je n’étais pas à la maison et
que j’avais refusé de rencontrer Mr. Kabago (document)

L’après-midi est faite de questions : prendre cet avion ? rester ? Je n’ai plus de revenu, plus
d’assurance, plus de maison, et psychologiquement, je suis abimée et sous pression. En recevant une
fois de plus un message mensonger, nous décidons alors de prendre cet avion et d’annuler nos
vacances prévues à Zanzibar. Mon fils va tout quitter et tout arrêter en quelques heures (amis,
permis de conduire, projets au Rwanda). Je veux me battre pour mes droits mais je veux quitter le
pays, le plus vite possible, mettre une distance entre eux et moi, psychologiquement, je dois me
protéger .
Nous sommes le 11 janvier, nous n’avons pas encore récupéré notre maison que j’avais louée. Il est
difficile de nous reconstruire hors de nos murs. Chaque matin, je me réveille en croyant que j’ai rêvé.
Il me reste ces preuves que j’ai accumulées. Mais le traumatisme est là, pour mon fils et pour moi.

J’avais commencé une longue lettre pour parler de l’Ecole Belge de Kigali. J’ai décidé de faire court,
pour l’instant. Il y a tellement à écrire.

J’ai été licenciée, car mise sous pression, j’ai crié haut et fort à Mr Dulieu et Mr Nkurunziza qu’ils
étaient fourbes et malhonnêtes. Ils viennent encore de le prouver. Le président du CA

Ils se justifieront, ils se défendront, ils écriront surement une belle lettre. Je les laisse à leurs petits
arrangements entre amis. Ce sont des pères de famille eux-mêmes, ils ont en charge des enfants, vos
enfants, pour « rendre le monde meilleur » comme l’écrivait Mr. Mugabonake. Charité bien
ordonnée commence par soi-même comme le dit si bien le dicton.

En vous remerciant pour votre attention,

Elisabeth François

PS 1: Je choisis pour l’instant de ne pas inclure les documents à ma lettre. Toutes les preuves sont
cependant disponibles.

PS 2 : Pour votre information, puisqu’il s’agit de votre argent, les billets valent environ 3000 eur
(document).On parle beaucoup d’argent la Direction de l’EBK, peu de pédagogie (document).

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