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UED 2.2
Télécommunications et Applications
Auteurs:
• Spectre électromagnétiques.
• Classification des systèmes des télécommunications.
• Introduction a la Radiodiffusion.
• Introduction aux Réseaux de télévision Terrestre, câblée et la télévision par satellite.
• Principe du radar.
• Réseaux de communication sans fil.
• Réseaux informatiques.
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Sommaire
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II.3 Introduction au Réseau de Téléphonie Commute (RTC) ……………………………..…17
3
III.1.2 Généralistes et Définitions ……………………………………………………………35
4
IV.2 Réseaux de Communication Sans Fil …………………………………………….…….44
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Chapitre I
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I.1 Introduction :
Le mot télécommunications vient du préfixe grec tele signifiant loin, et du mot latin
communicare signifiant partagé.
I.2.1 Définition :
Les quatre grandeurs fréquence (V), période (P), énergie (E) et longueur d’onde (λ)
étant liées deux à deux selon les formules par:
E = h .V = h / P
C = λ .V = λ / P
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Avec :
Le terme spectre fut employé pour la première fois en 1666 par Isaac Newton pour se
référer au phénomène par lequel un prisme de verre peut séparer les couleurs contenues dans
la lumière du Soleil.
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Les ondes radio, les rayons X et γ sont également des rayonnements
électromagnétiques.
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• Rayons gamma : transitions au sein du noyau atomique, souvent émis lors de la désexcitation
de noyaux-fils issu de la désintégration radioactive d'un noyau instable, de façon spontanée ou
sous l'effet d'une accélération au sein d'un accélérateur de particules.
Le schéma de base d’une chaine de transmission peut être représenté par la figure
suivante.
Lorsque l'on aborde le problème des télécommunications on est amené à faire usage de
deux termes : réseau et système.
Si la notion de réseau est directement associée à la mise en relation d'un ensemble plus
ou moins vaste de terminaux (hommes ou machines) entre eux, le concept de système se
rapporte essentiellement aux moyens de télécommunications mis en œuvre pour constituer des
réseaux. Les systèmes sont en quelque sorte les supports des réseaux.
Pour cela il faut faire le bon choix d'un système plutôt qu'un autre (en ne se basant pas
seulement sur l'affichage des coûts d'installation ou d'utilisation), il ya aussi le choix des
technologies à utiliser pour réaliser des circuits fonctionnant dans une gamme de fréquence
donnée, problème de compatibilité électromagnétique...
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Les systèmes de transmission :
Généralement on classe les supports en deux catégories : les supports guidés (Les
câbles à paires symétriques, les câbles coaxiaux, et les fibres optiques) et les supports libres
(faisceaux hertziens et liaisons satellites).
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Le multiplexage en temps TDM (Time Division Multiplexing) consiste à affecter à un
utilisateur unique la totalité de la bande passante pendant un court instant et à tour de rôle
pour chaque utilisateur.
L’idée est d’injecter simultanément dans une fibre optique plusieurs trains de signaux
numériques sur des longueurs d’ondes distinctes.
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Chapitre II
Introduction a la Téléphonie
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II.1 Introduction :
La téléphonie a été initialement prévue pour transmettre la voix humaine entre deux
lieux distants l’un de l’autre. Elle utilise comme support des lignes électriques sur lesquelles
transite un courant analogue aux signaux sonores.
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II.2 Principe de base de la Téléphonie :
Une liaison téléphonique élémentaire comme indiquer dans la figure II.1 est constituée
par :
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L’Ecouteur: il restitue sous forme acoustique l’énergie électrique reçue, en la
transformant en énergie mécanique imposant un mouvement vibratoire à l’air ambiant.
L’écouteur est constitué d’un haut-parleur.
Le Combiné: c’est le support ergonomique sur lequel sont montés le microphone et
l’écouteur récepteur.
La Bobine d’Induction (Transformateur): Assure l’adaptation d’impédance entre le
microphone et la ligne, et entre la ligne et l’écouteur. Elle fait aussi la séparation des
courants de natures différentes, signaux sonores et polarisation…
Les Deux Diodes: montées en antiparallèle sur le récepteur, elles absorbent les
surtensions et réduisent le choc acoustique à un niveau supportable par l’oreille.
Le Redresseur: rend l'appareil indépendant de la polarité de la ligne.
La signalisation d’un appel est faite par une sonnerie mise en marche par un courant
alternatif.
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Le RTCP (Réseau Téléphonique Commuté Publique) ou PSTN (Public Switched
telephone Network) ou simplement appelé RTC constitue un des plus grands réseau au monde
avec plusieurs centaines de millions d’abonnés, a essentiellement pour objet le transfert de la
voix.
On peut considérer que le RTC est constitué d'un réseau local (boucle locale) est d'un
réseau dorsal (backbone) comme indiquer dans la figure II.2.
A. Le Réseau Local :
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Figure II.3 : Le réseau local (La boucle local)
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Dans cette structure on trouve :
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• Les câbles de transport : Sont similaires aux câbles de distribution avec des
capacités plus élevée, 112 à 2688 paires. Ces câbles sont posés dans des conduites
souterraines.
• Le répartiteur général : Constitue le point d’accès des lignes à
l'autocommutateur.
B. Le Réseau Dorsal :
Ce sont les centres qui permettent le rattachement des abonnés. Ils sont différentiés en
deux types:
o Les Centres à Autonomie d'Acheminement CAA : qui sont capables d'analyser les
numéros qu'ils reçoivent et les traduire en un itinéraire parmi ceux possibles pour
acheminer la communication vers l'abonné demandé.
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o Les centres locaux CL : qui ne sont pas capables d'analyser la numérotation ou ils
sont seulement capables d'analyser les numéros des abonnés qu'ils desservent, les
autres sont tous acheminés vers une seule direction. S'ils n'ont aucune intelligence et
leur rôle se limite à la concentration, on les appelle aussi centres auxiliaires
Ils permettent de connecter les commutateurs qui n'ont pas de liaison entre eux. Ceci
permet d'avoir un réseau étoilé plus facile à gérer et moins onéreux.
Les centres de transits sont aussi différentiés en deux types, les centres de transit
secondaires (CTS) et les centres de transit principaux (CTP).
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Figure II.4 : Schéma simplifié d’un tronçon du réseau RTC
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Les crochets ou supports : sur lesquels repose le combiné ; lorsque le combiné est
soulevé les contacts se ferment. Le circuit électrique est alors fermé, le commutateur de
rattachement détecte le courant et en déduit que l’abonné désire entrer en communication.
Un potentiomètre permet d’ajuster ce courant à 30 mA. De même, lors du raccroché, le
commutateur détecte l’ouverture de la boucle de courant. L’ouverture ou la fermeture de
cette boucle permet, très simplement, au commutateur de rattachement de détecter le
changement d’état du terminal (signalisation) ;
Le micro ou capteur : constitué d’une simple membrane qui par ses vibrations, sous
l’effet de la pression acoustique (voix), fait varier la résistance interne de celui-ci (micro
au charbon). Ces variations de résistance entraînent des variations du courant dans la
boucle de courant. Ce sont ces variations, proportionnelles à la pression sur la membrane
(voix), qui constituent le signal analogique de voix transmis, après numérisation, à
l’usager distant ;
Un écouteur : membrane métallique qui vibre selon les variations du courant dans le
transformateur d’adaptation et restitue le son ;
Un cadran : celui-ci en provoquant l’ouverture de la boucle de courant (numérotation
décimale) envoie des impulsions au commutateur. Celles-ci seront interprétées et
permettront d’identifier l’appelé ;
Une sonnerie : alimentée en 50 Hz (80 volts), alerte l’abonné distant et l’invite à
décrocher, c’est le commutateur de rattachement qui envoie le signal 50 Hz lors d’un
appel.
La mise en relation de deux abonnés répond à un protocole qui organise le dialogue entre les
terminaux d’usager et le réseau (signalisation Usager/Réseau). Elle comporte deux ensembles
de mécanisme. Le premier correspond à un échange d’information hors communication
destiné à établir celle-ci ou à libérer les ressources, c’est la signalisation. Le second est la
communication téléphonique proprement dite.
La figure II.6 illustre les différentes étapes de la mise en relation de deux abonnés, celles-ci au
nombre de cinq sont détaillées ci-dessous :
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Figure II.6 : Diagramme d’une communication téléphonique.
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II.4 Introduction au Réseau Téléphonie Mobile (Cellulaire):
Pour atteindre cet objectif, toutes les technologies d'accès radio doivent résoudre un
même problème, répartir aussi efficacement que possible un spectre hertzien unique entre de
très nombreux utilisateurs. Pour cela diverses techniques de multiplexage sont utilisées pour
la cohabitation et la séparation des utilisateurs et des cellules radio, parmi ces techniques on
peut citer le multiplexage temporel, le multiplexage en fréquence et le multiplexage par codes
ou le plus souvent une combinaison de ces techniques.
Le spectre radio est nécessaire au fonctionnement d'un système radio mobile qui
remplace le support dans les réseaux fixes.
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Une cellule est une zone géographique couverte par un émetteur appelé station de base
avec l’utilisation d’une plage de fréquences pour les communications qu'elle couvre à
condition qu’il pas d’interférence avec des cellules voisines.
Les terminaux (mobiles, portables) utilises par les usagers sont gérés par rapport à une
cellule.
La taille d'une cellule est variable (des centaines de mètres à dizaines de km).
Une cellule de petite taille permet de gérer plus de communications qu'une cellule de
grande taille.
La communication entre un mobile et une station de base (interface radio) se fait grâce
à un canal logique.
Un canal logique est constitue d'une paire de fréquences constituée du canal physique
entrant et du canal physique sortant.
On a ainsi sur une paire de fréquences, un slot de chaque trame qui sert a la
communication avec un mobile (canal Full Rate).
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II.4.2 Méthodes d'accès :
Trois principales méthodes d'accès multiples (dont dépend la définition des canaux de
communication).
Dans les réseaux GSM, le canal est porté par une fréquence spécifique autour de
laquelle l'onde est modulée. On préfère garder un certain espace entre les canaux car si leurs
fréquences sont trop proches, ils empiètent les uns sur les autres en produisant des
interférences.
Il a d'abord fallu partager chacun de ces groupes en deux, une bande de fréquences
pour envoyer les signaux de l'antenne-relais vers les téléphones mobiles, l'autre pour les
émissions des téléphones vers le réseau. L'une donc pour être appelé et entendre, l'autre pour
appeler et parler.
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Les éléments d’un réseau GSM:
MS (Mobile Station) ou en français, station mobile est un terme qui désigne un élément de
base d'un système cellulaire de téléphonie mobile GSM et par extension UMTS ou d'un réseau
professionnel.
n° IMSIL (International Mobile Subscriber Identity) est un numéro unique, qui permet à un
réseau mobile GSM, UMTS ou LTE d'identifier un usager. Ce numéro est stocké dans la carte
SIM (USIM en UMTS et LTE) et n'est pas connu de l'utilisateur. Pour atteindre celui-ci,
l'opérateur lui attribue un numéro MSISDN qui est la version avec préfixe international de ce
qu'on appelle communément un « numéro de téléphone mobile ».
BTS (Base Transceiver Station) ou en français station de transmission de base ou station
émettrice-réceptrice de base est un des éléments de base du système cellulaire de téléphonie
mobile GSM, appelé antenne-relais GSM. Schématiquement, elle est composée
essentiellement d'un élément d'interface avec la station la contrôlant (BSC), d'un ou plusieurs
émetteurs et récepteurs et d'une à trois antennes. Elle forme ainsi une cellule.
BSC (Base Station Controller) ou en français contrôleur de station de base est l'un des
éléments du réseau GSM. Son rôle est de commander un certain nombre de BTS (jusqu'à
plusieurs centaines). À leur tour, plusieurs BSC sont reliées à la hiérarchie supérieure du
réseau mobile (MSC).
VLR (Visitor Location Register) est un élément d'un réseau cellulaire de téléphonie mobile
(GSM, GPRS, UMTS ou LTE). Le VLR est une base de données temporaire contenant des
informations sur tous les utilisateurs (Mobile Stations) d'un réseau, et qui est parfois intégré
dans le Mobile service Switching Center(MSC).
MSC (Mobile Switching Center) est un équipement de téléphonie mobile (GSM/2G) chargé
du routage dans le réseau, de l'interconnexion avec les autres réseaux (réseau téléphonique
classique par exemple) et de la coordination des appels. Un MSC traite le trafic "voix" et
signalisation de plusieurs BSC. De même que chaque BSC concentre le trafic de plusieurs
BTS, le MSC concentre les flux de données en provenance de plusieurs BSC. De plus, à
chaque MSC est associé un VLR qui connaît les informations détaillées sur les usagers que le
MSC doit gérer.
HLR (Home Location Register) ou en français, enregistreur de localisation géographique des
abonnés est un élément des réseaux cellulaires de téléphonie mobile GSM ou EDGE.
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Il s'agit de la base de données centrale d’un opérateur de réseau mobile, comportant les
informations relatives à tout abonné autorisé à utiliser ce réseau et notamment sa localisation
dans le réseau. Afin que les données soient cohérentes sur l'ensemble du réseau, c'est elle qui
sert de référence aux autres bases de données locales, les « VLR »
Les Fréquences historiques affectées aux premiers opérateurs GSM en France au début
des années 2000 sont représenté dans le tableau suivant :
S'il n'y avait qu'un émetteur pour toute l'Europe, on ne pourrait effectuer que 500
communications à la fois, c’est un problème et on doit trouver une solution.
Un grand nombre d'émetteurs à courte portée sont installés, chacun ne couvrant qu'une
zone géographique bien délimitée appelée une cellule (zone couverte par une antenne), de là
viens le terme « téléphonie cellulaire ». La portée moyenne varie de 1 à 30 km. Ainsi les
téléphones reçoivent les ondes radio d'une station de base (BTS) et lui répondent pour
indiquer s'ils souhaitent s'y attacher. Si celle-ci accepte, elle retient le numéro d'identité de
l'appareil (n° IMSI) et il le réserve un canal et reprend le contact si un appel pour ce téléphone
lui parvient ou si le téléphone en effectue un. Ceci permet de réutiliser des milliers de fois les
mêmes fréquences hertziennes dans un seul pays.
Cette solution pose néanmoins un problème si toutes les antennes adjacentes utilisent
les mêmes fréquences pour leurs utilisateurs. Si l'un d'eux se situe à la frontière entre les deux
zones de portée, il reçoit deux signaux qui se perturbent mutuellement.
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Deuxième solution (Le damier hexagonal)
Les fréquences utilisées par les émetteurs ont alors été divisées. Les antennes gérées
par les BTS (Base Transceiver Station) sont souvent regroupées par trois sur un pylône ou
suivant une configuration équivalente (voir figure suivante), chacune émet dans un angle de
120°, soit 360° au total (3*120°).
Sur le schéma de la figure suivante chaque couleur (vert, bleu, jaune) représente un
groupe de fréquences différentes. Elles créent ainsi un « damier hexagonal » de cellules.
Ce damier est avant tout une vue de l'esprit, les zones se recouvrant les unes avec les
autres et leur taille varient avec la météo, le nombre d'utilisateurs, etc.
Mais cela pose un problème pour la localisation du destinataire d'un appel. Lorsque le
téléphone MS (Mobile Station) décide de changer de cellule, il informe via la BTS (Base
Transceiver Station) et la BSC (Base Station Controller) le VLR (Visitor Location Register)
dont dépend la nouvelle cellule. Si l'on a changé de MSC (Mobile Switching Center), le HLR
(Home Location Register) est contacté, ce dernier contactant le précédent MSC.
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Réseau Cellulaire de Téléphonie GSM
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II.4.4 Comparaison entre les Réseaux Téléphonies fixes et Mobiles :
les usagers communiquent via un point les usagers communiquent via un point
d'accès fixe. d'accès variable
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Chapitre III
Introduction a la Radiodiffusion
et la Télévision
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III.1 La Radiodiffusion
III.1.1 Introduction :
Le terme radio est souvent utilisé pour toute la chaîne de conception et de réalisation
d'émissions de radio, la transmission avec les émetteurs radio et la réception au travers des
postes de radio.
Une émission de radio : est une émission effectuée depuis une station de radio. Son
contenu est variable en fonction d'une grille périodique de programmes : informations,
documentaire, entretiens, pièces de musique, pièces de théâtre. Une émission débute en
général par un générique qui contient un indicatif musical.
Une station de radio : est un ensemble d'équipements ayant pour but la transmission à
distance, par le biais d'ondes électromagnétiques, d'émissions de radio sur une fréquence
donnée à caractère uniquement audio (seul du son est émis). La station comporte un ensemble
d'appareils : l'émetteur, le pilote, l'amplificateur et le codeur RDS (Radio Data System) qui
peut être un service de transmission de données numériques en parallèle. Chaque station de
radio est captée sur une ou plusieurs fréquences bien précises de la bande de réception.
Certaines stations de radio utilisent plusieurs émetteurs pour couvrir une étendue
géographique plus importante.
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Modulation des ondes : Les différentes techniques de modulation des ondes sont
utilisées en radiodiffusion : La modulation d'amplitude (AM), La modulation de fréquence
(FM) et La modulation de phase (PM).
Une station de radio est une installation qui émet des ondes électromagnétiques à l'aide
d'un émetteur radio et d'une antenne.
Un poste de radio ou récepteur radio est un appareil permettant de recevoir les ondes
radio, en extraire la modulation et restituer les sons sur un haut-parleur.
III.2.1 Introduction :
Le système central combine des antennes terrestres captant les chaînes télévisées
analogiques « normalement reçues » localement et les chaînes numériques ou TNT nationales
et locales, ainsi des antennes paraboliques captant les chaînes numériques diffusées par des
satellites géostationnaires.
Après être captés, ces différents signaux sont traités comme suit :
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• Démodulés, décodés, décryptés voire transcodés pour les adapter aux normes
nationales.
• Réordonnés et éventuellement multiplexés dans des flux numériques.
• Adaptés au contrôle d'accès spécifique du réseau câblé pour la gestion directe des
abonnements.
b) Le réseau de télédistribution :
Son architecture technique comprend une série de lignes de transport, entre la tête de
réseau et la prise d'abonné, qui acheminent les signaux vers les répartiteurs et amplificateurs
de distribution soit Par le câble coaxial avec amplificateurs de ligne, sur les réseaux les plus
anciens ou Par la fibre optique monomode (multiplexage de tous les types de données
numériques), plus performante mais plus coûteuse ou par des réseaux Hybride fibre coaxial,
les plus répandus et des amplificateurs de distribution qui retraitent les signaux puis les
dirigent vers les répartiteurs de distribution, dérivateurs d'abonnés puis en terminaison, les
prises d'abonnés.
c) Le terminal :
III.3.1 Introduction :
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Ce satellite déplace en orbite géostationnaire à 35 850 km et qui se déplace à la même
vitesse que la rotation de la Terre, donc qui paraît « immobile » depuis le sol.
• Une antenne parabolique équipée d'une ou plusieurs têtes universelles (mono ou bi-
satellite) ;
• Un câble coaxial ;
• Eventuellement un sélecteur de tête pour les installations multi satellite (DiSEqC) ;
• Un démodulateur ;
• Un câble (HDMI pour les nouveaux appareils, Péritel en Europe et RCA en Amérique
pour les anciens) reliant le récepteur au téléviseur.
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Chapitre IV
Télécommunication
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IV.1 Principe du Radar :
Le mot RADAR est issu de l'acronyme anglais RAdio Detection And Ranging, que
l'on peut traduire par détection et estimation de la distance par ondes radio.
Le radar est un système qui utilise les ondes électromagnétiques pour détecter la
présence et déterminer la position ainsi que la vitesse d'objets tels que les avions, les bateaux,
ou la pluie.
Les ondes envoyées par l'émetteur sont réfléchies par la cible, et les signaux de retour
appelés écho radar sont captés et analysés par le récepteur qui est souvent situé au même
endroit que l'émetteur.
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La distance est obtenue grâce au temps aller/retour du signal, la direction grâce à la
position angulaire de l'antenne où le signal de retour a été capté et la vitesse avec le décalage
de fréquence du signal de retour généré selon l'effet Doppler. Il existe également différentes
informations trouvées par le rapport entre les retours captées.
Le radar est utilisé dans de nombreux contextes en météorologie pour détecter les
orages, pour le contrôle du trafic aérien, pour la surveillance du trafic routier, par les
militaires pour détecter les objets volants mais aussi les navires, etc.
Le principe de base du fonctionnement d'un radar est très simple à comprendre, bien
que la théorie puisse être assez complexe. La connaissance de la théorie est cependant
indispensable à la définition exacte et à l'utilisation de tout système radar. La mesure de la
distance par un radar est possible du fait des propriétés de l'énergie électromagnétique.
Cette énergie circule normalement dans l'espace en ligne droite et à vitesse constante.
Elle peut être soumise à des variations minimes dues aux conditions météorologiques
et atmosphériques. (Les effets de l'atmosphère et de la météo sur la propagation des ondes
électromagnétique seront évoqués plus loin. Cependant, lors de la discussion sur la mesure de
distance, ces effets seront temporairement ignorés).
Un radar émet de puissantes ondes, produites par un oscillateur radio et transmises par
une antenne. La portion de l'énergie du faisceau qui est réfléchie et renvoyée au récepteur
lorsque le faisceau rencontre un obstacle dans l'atmosphère est appelée l’écho radar (ou écho-
radar). Bien que la puissance des ondes émises soit grande, l’amplitude de l'écho est le plus
souvent très petite mais ces signaux radio sont facilement détectables électroniquement et
peuvent être amplifiés de nombreuses fois. Il existe différentes façons d'émettre ces ondes.
Les plus utilisées sont:
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En analysant le signal réfléchi, il est possible de localiser et d’identifier l’objet
responsable de la réflexion, ainsi que de calculer sa vitesse de déplacement grâce à l'effet
Doppler. Le radar peut détecter des objets ayant une large gamme de propriétés réflectives,
alors que les autres types de signaux, tels que le son ou la lumière visible, revenant de ces
objets, seraient trop faibles pour être détectés. De plus, les ondes radio peuvent se propager
avec une faible atténuation à travers l'air et divers obstacles, tels les nuages, le brouillard ou
la fumée, qui absorbent rapidement un signal lumineux. Cela rend possible la détection et le
pistage dans des conditions qui paralysent les autres technologies.
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Le récepteur qui reçoit le signal incident (cible - antenne - guide d'ondes - duplexeur), le fait
émerger des bruits radios parasites, l'amplifie, le traite;
Un étage de traitement de signal permettant de traiter le signal brut afin d'en extraire des
données utiles à l'opérateur (détection, suivi et identification de cible; extraction de
paramètres météorologiques, etc.). Le tout est contrôlé par le système électronique du radar,
programmé selon un logiciel de sondage. Les données obtenues sont alors affichées aux
utilisateurs.
Un réseau sans fil est un réseau informatique ou numérisé qui connecte différents
postes ou systèmes entre eux par ondes radio.
La norme la plus utilisée actuellement pour les réseaux sans fil est la norme IEEE
802.11, mieux connue sous le nom de WiFi.
Remarque : IEEE 802.11 est un ensemble de normes concernant les réseaux sans fil locaux
(WiFi) qui ont été mises au point par le groupe de travail 11 du comité
de normalisation LAN/MAN de IEEE 802.
Le rayonnement géographique des ondes est relativement limité étant donné la faible
puissance d’émission des solutions matérielles actuelles. Pour cette raison, les réseaux sans fil
se sont avant tout développés comme réseaux internes, propres à un bâtiment, soit comme
réseau d’entreprise, soit comme réseau domestique.
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Néanmoins, des projets de réalisation de réseaux à grande échelle ont vu le jour. Ainsi,
certaines zones urbaines sont couvertes par des réseaux sans fil qui sont soit le fait
d’entreprises spécialisées, soit d’associations d’individus. Ces réseaux sont appelés MAN
(Métropolitain Area Network).
Les réseaux sans fils constituent une alternative aux réseaux câblés. Leur compatibilité
avec les réseaux câblés permet également de les y ajouter comme extensions.
Pour les propriétaires de logement, le réseau sans fil est une alternative efficace au
réseau Ethernet pour partager imprimantes, scanners et connexions haut débit. Le réseau sans
fil se révèle plus économe en coût et en temps d'installation que les câbles et permet la
mobilité des appareils connectés au réseau (PC portables, smartphones).
Le réseau sans fil ne requiert par ailleurs qu'un point accès sans fil, directement
connecté à Internet via un routeur.
IV.2.4 Réglementation :
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Une fois les normes établies, des commissions distribuent les fréquences aux
utilisateurs selon la taille des réseaux créés.
IV.3.1 Définition :
Un réseau informatique est un ensemble d'équipements reliés entre eux pour échanger
des informations.
On appelle nœud l'extrémité d'une connexion, qui peut être une intersection de
plusieurs connexions ou équipements (un ordinateur, un routeur, un concentrateur,
un commutateur).
Les infrastructures ou supports peuvent être des câbles dans lesquels circulent des
signaux électriques, l'atmosphère (ou le vide spatial) où circulent des ondes radio, ou
des fibres optiques qui propagent des ondes lumineuses. Elles permettent de relier
physiquement des équipements assurant l'interconnexion des moyens physiques qui sont
définis par des protocoles.
Les équipements d'un réseau sont connectés directement ou non entre eux
conformément à quelques organisations types connues sous le nom de topologie de réseau.
Les principaux types de réseaux filaires pour les réseaux informatiques d'entreprises
ou de particuliers utilisent les protocoles suivant qui proviennent du standard Ethernet :
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o 1000BASE-T : Paires torsadées (1 Gb/s),
o 10GBASE-T : Paires torsadées (10 Gb/s).
Des logiciels dédiés à la gestion de ces protocoles sont installés sur les équipements
d'interconnexion que sont par exemple les commutateurs réseau, les routeurs,
les commutateurs téléphoniques, les antennes GSM, etc.
Les fonctions de contrôle ainsi mises en place permettent une communication entre les
équipements connectés.
Les services réseau se basent sur les protocoles pour fournir, par exemple :
PAN (Personal Area Network) : est un réseau personnel désigne un type de réseau
informatique restreint en terme d'équipements, généralement mis en œuvre dans un espace
d'une dizaine de mètres. D'autres appellations pour ce type de réseau, on peut citer réseau
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domestique ou réseau individuel. Les bus utilisés les plus courants pour la mise en œuvre d'un
réseau individuel sont l'USB, les technologies sans fil telles que Bluetooth, l'infrarouge (IR).
RAN (Rural Area Network) : est un réseau de télécommunications, en général sans fil,
installé par des utilisateurs d'internet en zone rurale. Un tel réseau permet l'accès Internet à
haute vitesse dans une zone non desservie par les fournisseurs traditionnels.
LAN (Local Area Network) : est un réseau informatique tel que les terminaux qui y
participent (ordinateurs, imprimante, etc.).
MAN (Metropolitan Area Network) : est un réseau composé d'ordinateurs habituellement
utilisé dans les campus ou dans les villes. Le réseau utilise généralement des fibres optiques.
WAN (Wide Area Network) : est un réseau informatique ou un réseau de télécommunications
étendu, couvrant une grande zone géographique, typiquement à l'échelle d'un pays, d'un
continent, ou de la planète entière. Le plus grand WAN est le réseau Internet.
Elle peut définir la façon dont les équipements sont interconnectés et la représentation
spatiale du réseau (topologie physique).
Elle peut aussi définir la façon dont les données transitent dans les lignes de
communication (topologie logique).
A. Le Réseau en Anneau
Un réseau a une topologie en anneau quand toutes ses stations sont connectées en
chaine les unes aux autres par une liaison bipoint de la dernière à la première. Chaque station
joue le rôle de station intermédiaire. Chaque station qui reçoit une trame, l'interprète et le
réémet à la station suivante de la boucle si c'est nécessaire.
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B. Le Réseau Hiérarchique
Aussi connu sous le nom de réseau en arbre, il est divisé en niveaux. Le sommet de
haut niveau est connecté à plusieurs nœuds de niveau inférieur dans la hiérarchie. Ces nœuds
peuvent être eux-mêmes connectés à plusieurs nœuds de niveau inférieur. Le tout dessine
alors un arbre ou une arborescence.
C. Le Réseau en Bus
Cette topologie est représentée par un câblage unique des unités réseaux. Il a
également un faible coût de déploiement. La défaillance d'un nœud (ordinateur) ne scinde pas
le réseau en deux sous-réseaux. Ces unités sont reliées de façon passive par dérivation
électrique ou optique.
o Lorsqu'une station est défectueuse et ne transmet plus sur le réseau, elle ne perturbe pas le
réseau.
o Lorsque le support est en panne, c'est l'ensemble du réseau qui ne fonctionne plus.
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o Le signal émis par une station se propage dans un seul sens ou dans les deux sens.
o Si la transmission est bidirectionnelle : toutes les stations connectées reçoivent les signaux
émis sur le bus en même temps (au délai de propagation près).
o Le bus est terminé à ses extrémités par des bouchons pour éliminer les réflexions possibles du
signal
Aussi appelé Hub and spoke, c'est la topologie la plus courante actuellement.
Omniprésente, elle est aussi très souple en matière de gestion et dépannage de réseau. La
panne d'un nœud ne perturbe pas le fonctionnement global du réseau.
L'inconvénient principal de cette topologie réside dans la longueur des câbles utilisés.
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Documents de Référence :
Sources Internet :
1. http://www.magoe.net/cours_system_telecom.pdf
2. https://cvardon.fr/rtc_introduction_telephonie_analogique.pdf.
3. https://www.abcelectronique.com/annuaire/cours/cache/1579/reseautelephonique
commute.pdf.
4. http://www.abbessi.tn/blog/wp-content/uploads/2016/10/Chapitre-2-Le-
R%C3%A9seau-T%C3%A9l%C3%A9phonique-Commut%C3%A9-RTC.pdf.
5. https://cvardon.fr/introduction%20aux%20telecommunications.pdf.
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