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‫اﻟﺠﻤﮭﻮرﯾﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ اﻟﺪﯾﻤﻘﺮاطﯿﺔ اﻟﺸﻌﺒﯿﺔ‬

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur ‫وزارة اﻟﺘﻌﻠﯿﻢ اﻟﻌﺎﻟﻲ واﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ‬


et de la Recherche Scientifique

Université tahri mohammed Bechar ‫ﺟﺎﻣـــﻌﺔ طﺎھﺮي ﻣﺤﻤﺪ ﺑﺸــﺎر‬


Faculté de Technologie ‫ﻛﻠﯿﺔ اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﯿﺎ‬
Département génie électrique ‫ﻗﺴــــﻢ اﻟﮭﻨﺪﺳﺔ اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﯿﺔ‬

Polycopié Pédagogique de Cours


Intitulé :

Téléphonie
Unité
D’enseignement
Découverte, Code: UED 3.1

LICENCE ACADEMIQUE

Domaine
Sciences et Technologies
Filière : Télécommunication
Spécialité : Télécommunication

Établi par l’enseignant : KHELIFI Mustapha


Les experts :

- Pr : Bassou Abdesselam

- Pr : Hasni Abdelhafid

Année Universitaire : 2021-2022


Table des Matières Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

CHAPITRE 1. LA TELEPHONIE ANALOGIQUE A COMMUTATION


1.1 Historique ……………………………………..…………...…………….. 1
1.2 Principes généraux de la téléphonie …………………………………….. 2
1.3 Le réseau téléphonique commuté (RTC) ………………………………….. 3
1.3.1 Rôle d’un commutateur ………………………………………………. 3
1.3.2 Familles de commutateurs …………………………………………. 3
1.4 Organisation Du Réseau Téléphonique …………………………………… 4
1.4.1 Architecture traditionnelle ……………………….…………………. 4
1.4.2 Gestion du réseau ……………………………………………………... 5
1.5 Établissement D’une Communication Téléphonique …………………….. 5
1.5.1 Principe d’un poste téléphonique …………………………….. 5
1.5.2 Principe du raccordement d’usager …………………………... 6
1.5.3 La mise en relation Usager/Usager ………………………….. 7
1.5.4 La numérotation ……………………………………………… 9
1.6 Évolution De La Téléphonie, Le RNIS ………….……………….……… 11
1.6.1 De l’accès analogique à l’accès numérique………………….. 11
1.6.2 l’analogique au numérique. ………………………………… 11
1.6.3 Le concept d’intégration de services ………………………… 12

- Historique, évolution, principe et architecture -


CHAPITRE 2. SUPPORTS DE TRANSMISSION EN TELEPHONIE
- Critères d’évaluation, Conducteurs électriques, Sans fil, Fibre optique -

2.1 Critères d’évaluation ………………………………………………….….. 13


2.1.1 Bande passante ……………………………………………………….. 13
2.1.2 Bruits et distorsions…………………………………………………... 13
2.2 Conducteurs électriques ……………………………………...…………… 14
2.2.1 La paire torsadée ………………………………………………………. 14
2.2.2 Le câble coaxial ……………………………………………………….. 16
2.2.2.1 Propriétés communes aux câbles coaxiaux ……………………….. 16
2.3 Sans fil …………………………………………………………………….. 17
2.3.1 Faisceaux hertziens ……………………………………………………. 17
2.3.2 Ondes radioélectriques ………………………………………………… 17
2.4 Fibre optique ………………………….…………………………………… 17
2.4.1 Conversion de signaux électriques en signaux optiques ……………………… 18
2.4.2 Les trois types de fibre optique …………………………………….. 18

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Table des Matières Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

CHAPITRE 3. LA TELEPHONIE NUMERIQUE CELLULAIRE GSM


- Réseaux, Protocoles, Architecture et équipements, Schémas de principe -

3.1 Réseaux……………………………………………………………………………………… 20
3.2 Protocoles ………………………………………………………………………………… 21
3.2.1 Le protocole Call Control (CC) ……………………………………………… 21
3.2.2 Le protocole Short Message Service (SMS) ………………………………….. 21
3.2.3 Le protocole Supplementary Services (SS) ………………………………….. 22
3.2.4 Le protocole Mobility Management (MM) ………………………………….. 22
3.2.5 Le protocole Radio Ressource management (RR) ………………………………. 22
3.3 Architecture et équipements ……………………………………………………………… 22
3.3.1 Le sous-système radio (BSS) ………………………………………. 22
3.3.1 Le sous-système réseau (NSS) ……………………………………... 22
3.3.1 Le sous-système exploitation …………………………………...… 22
3.3 Schémas de principe ……………………………………………………………... 25

CHAPITRE 4. LES NOUVELLES GENERATIONS DE LA TELEPHONIE NUMERIQUE


- 3G et UMTS, 3.5 G, 4G, … -
4.1 Seconde génération (2G) ………………………………………………………….… 26
4.1.1 Les principaux standards de téléphonie mobile 2G et 2G+ sont les suivants... 26
4.1.2 Architecture du réseau GSM………………………………………………… 26
4.1.3 Architecture GPRS …………………………………………………………... 28
4.1.4 3G, la migration nécessaire………………………………………………….. 28
4.2 Réseaux 3G et 3G+ ………………………………………………………………. 29
4.2.1 Le Système UMTS ………………………………………………………… 29
4.2.2 L’architecture de l’UMTS …………………………………………………..… 30
4.2.3 Principales différences entre l'UMTS et GSM ……………………………… 32
4.2.4 L’Evolution de l’UMTS (3.5G) ……………………………………………… 32
4.2.4.1 Les évolutions HSP …………………………………………………..…... 33
4.2.4.2 Les évolutions HSPA+ ………………………………………………….. 33
4.3 La 4éme génération (4G)………………………………………………………….. 34
4.3.1 La quatrième génération (4G) des réseaux sans fil ………………………….. 34
4.3.2 Les déférents standards ……………………………………………………… 35
4.3.3 Buts de la 4G ………………………………………………………………… 35
4.3.4 Différences entre la 3G et la 4G ……………………………………………… 35
4.4 La 5éme Génération …………………………………….………………………….. 36

CHAPITRE 5. EQUIPEMENTS D’INTERCONNEXION EN TELEPHONIE


- Les commutateurs, les routeurs, les interfaces, les passerelles -

5.1 Introduction …………………………………………………………………………. 37


5.2 L’équipements d’interconnexion en téléphonie…………………………………….. 37
5.2.1 Les Commutateurs ………………………………….………………………. 37
5.2.2 Les routeurs ………………………………………..………………………… 38
5.2.3 Les Interfaces ……………………………………...………………………… 39
5.2.4 Les passerelles (Gateways) …………………………………...……………... 39

ii
Chapitre 1 Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
La téléphonie analogique à commutation

Historique, évolution, principe et architecture

Dans les années 1830, François Sudre avait donné le nom Téléphonie à son système de transmission
de sons à distance, basé sur les notes de musique, pour l’échange de messages.
La téléphonie est devenue ensuite un système de communication assurant essentiellement la
transmission et la reproduction de la parole (et plus rarement d'autres signaux sonores), système qui
regroupe un ensemble de fonctionnalités téléphoniques.
La téléphonie transforme la voix de son correspondant, ou plutôt la dégrade, tout en gardant une
grande intelligibilité. En effet, la téléphonie ne permet de transmettre qu'une partie des fréquences de
la voix
La téléphonie est un des moyens de communication.
Le téléphone est un appareil de communication initialement conçu pour transmettre la voix humaine
et permettre une conversation à distance.
1.1 Historique [1]
1854 : Découverte du principe par Charles Bourseul,
1865 : La Convention télégraphique internationale est signée entre 20 États européens à Paris. Elle
permet la création de l'Union télégraphique internationale.
1876 : Mise au point du premier téléphone par Alexander Graham Bell,
Deux ans après l’invention du téléphone : avait apparu un commutateur téléphonique manuel, qui
peut être considéré comme l’ancêtre de nos centraux téléphoniques actuels, était mis en service à New
Haven.
1906 : La première Conférence radiotélégraphique internationale est organisée à Berlin. Elle aboutit
à la signature de la première Convention radiotélégraphique internationale pour réglementer
notamment la télégraphie sans fil.
1924 : Création à Paris du C.C.I.F. (Comité Consultatif International des liaisons téléphoniques à grandes
distances) qui sera rattaché à l’U.T.I. (l'Union internationale des télécommunications)
en 1925.
1956 : Création du CCITT à Genève (Comité consultatif international télégraphique et téléphonique),
1970 : Premiers commutateurs numériques (commutation temporelle),
1976 : Signalisation par canal sémaphore (Moyen de transmission utilisé pour transporter des
messages de signalisation indépendamment des voies) (Comité consultatif international télégraphique
et téléphonique : CCITT n°7).
1980 : Etude du numérique de bout en bout,

1
Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
1985 : Synchronisation du réseau (horloges atomiques), n° à 8 chiffres,
L’histoire de la commutation téléphonique ayant fait l’objet de nombreuses publications, on se
bornera, après avoir défini les principes généraux de la commutation téléphonique et ceux d’un réseau
de télécommunication, à en décrire les grandes étapes avant d’aborder ce qui, aujourd’hui, constitue
les raisons d’une mutation en profondeur du réseau téléphonique, à savoir :
— la numérisation rapide des réseaux, liée à l’introduction de la transmission numérique et de la
commutation temporelle ;
— l’évolution des réseaux téléphoniques vers des réseaux de télécommunication multiservices grâce
notamment à l’utilisation, généralisée maintenant, de la commande à programme enregistré, alliant
les techniques de la commutation téléphonique à celles de l’informatique. L’introduction de la
signalisation par canal sémaphore CCITT no 7 a suivi cette généralisation, conduisant à de nouvelles
structures des réseaux ;
— l’importance du logiciel.
Après la commutation manuelle, qui a subsisté très longtemps, la commutation automatique a vu le
jour avec plusieurs étapes qui nous ont conduits à la généralisation de la commutation temporelle et
de la commande à programme enregistré.

1.2 Principes généraux de la téléphonie [2]


Le réseau téléphonique public RTC (Réseau Téléphonique Commuté) ou encore PSTN (Public
Switched Telecommunication Network) a essentiellement pour objet le transfert de la voix. Utilisant
le principe de la commutation de circuits, le réseau téléphonique met en relation deux abonnés à
travers une liaison dédiée pendant tout l’échange.
Le signal transmis devra être analogique, dans la bande 300-3400Hz et d’une amplitude maximum
de 0dBm (1mW). L’impédance de la ligne est d’environ 600Ω à 800Hz.
On appelle terminal ou équipement d’extrémité tout équipement qui se trouve au bout de la ligne
d’abonné.
Une liaison téléphonique élémentaire est constituée par :
 Deux dispositifs émetteur-récepteur appelés postes téléphoniques,
 Une ligne bifilaire acheminant les signaux (paire torsadée),
 Une source d’énergie électrique (E). La tension continue nécessaire à l’alimentation des postes
téléphoniques est fournie par une source installée au central téléphonique (batterie centrale).

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Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication

Figure 1.1 Une liaison téléphonique


1.3 Le réseau téléphonique commuté (RTC) [2]
Les équipements téléphoniques sont conçus pour assurer les relations de télécommunications, soit :
• en empruntant les lignes du réseau public RTC, ce sont des communications extérieures.
• soit au sein d’une même entreprise, il s’agit alors de communications internes traitées par un
autocommutateur privé. L’accès au réseau public se fait alors en composant un préfixe
supplémentaire.
Le RTC est composé de nœuds (commutateurs) s’échangeant des informations au moyen de
protocoles de communications.

Figure 1.2 Le réseau téléphonique commuté (RTC)


Chaque poste téléphonique est rattaché à une seule borne de répartition connectée à un commutateur local
(local switch) dont la distance peut aller de quelques centaines de mètres jusqu’à quelques kilomètres, la
distance réduisant d’autant la bande passante des signaux transitant. La faible bande passante (300Hz -
3400Hz) du RTC et d’autre part son rapport signal/bruit (de l’ordre de 40dB). Les supports de transmission
pour l’acheminement du signal entre commutateurs peuvent être faits par des conducteurs métalliques (paires
torsadées, câbles coaxiaux), par des liaisons en espace libre avec des faisceaux hertziens (via des antennes et
des satellites) ou par des fibres optiques.
1.3.1 Rôle d’un commutateur
- “rattacher” la ligne de l’abonné (Commutateur de rattachement)
- aiguiller les communications_ commutation de circuits
- concentrer le trafic
- taxer l’abonné
- surveiller la communication
1.3.2 Familles de commutateurs
- Rotatifs (rotary ...) abandonnés en 1960,
- Electromécaniques (crossbar),
3
Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
- Electroniques :
• commutation spatiale (physique et permanente),
• commutation temporelle (numérique), les seuls actuellement
1.4 Organisation Du Réseau Téléphonique [3]

1.4.1 Architecture traditionnelle

Le réseau téléphonique a une organisation hiérarchique à trois niveaux (Figure1.3). Il est structuré
en zones, chaque zone correspond à un niveau de concentration et en principe de taxation. On
distingue
:

Figure 1.3 Organisation du réseau téléphonique

– Zone à Autonomie d’Acheminement (ZAA), cette zone, la plus basse de la hiérarchie, comporte un
ou plusieurs Commutateurs à Autonomie d’Acheminement (CAA) qui eux-mêmes desservent des
Commutateurs Locaux (CL). Les commutateurs locaux ne sont que de simples concentrateurs de
lignes auxquels sont raccordés les abonnés finaux. La ZAA (Zone à Autonomie d’Acheminement)
est un réseau étoilé, elle constitue le réseau de desserte ;

– Zone de Transit Secondaire (ZTS), cette zone comporte des Commutateurs de Transit Secondaires
(CTS). Il n’y a pas d’abonnés reliés directement aux CTS (Commutateurs de Transit Secondaires).
Le réseau étant imparfaitement Secondaires). Le réseau étant imparfaitement maillé lorsqu’un CAA
(Commutateur à Autonomie d’Acheminement) ne peut atteindre directement le CAA destinataire, ils
4
Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
assurent le brassage des circuits.

– Zone de Transit Principal (ZTP), cette zone assure la commutation des liaisons longues distances.
Chaque ZTP (Zone de Transit Principal) comprend un Commutateur de Transit Principal (CTP). Au
moins un Commutateur de Transit Principal (CTP est relié à un Commutateur de Transit International
(CTI).

Le réseau étant partiellement maillé, plusieurs itinéraires sont généralement possibles pour atteindre
un abonné.

1.4.2 Gestion du réseau [3]

La gestion générale du réseau discerne trois fonctions :


– La distribution.
– La commutation.
– La transmission.
– La distribution: comprend essentiellement la liaison d’abonné ou boucle locale (paire métallique)
qui relie l’installation de l’abonné au centre de transmission de rattachement.
Cette ligne assure la transmission de la voix (fréquence vocale de 300 à 3 400 Hz), de la numérotation
(10 Hz pour la numérotation décimale – au cadran – et 697 à 1 633 Hz pour la numérotation
fréquentielle) et de la signalisation numérotation fréquentielle) et de la signalisation générale (boucle
de courant, fréquences vocales);
– La commutation: c’est la fonction essentielle du réseau, elle consiste à mettre en relation deux
abonnés, maintenir la liaison pendant tout l’échange et libérer les ressources à la fin de celui-ci. C’est
le réseau qui détermine le celui-ci. C’est le réseau qui détermine les paramètres de taxation et impute
le coût de la communication à l’appelant ou à l’appelé.

– La transmission: c’est la partie support de transmission du réseau, cette fonction est remplie soit par
un système filaire cuivre, par de la fibre optique ou par des faisceaux hertziens.

Aujourd’hui, les réseaux sont intégralement numérisés, seule la liaison d’abonné est encore, la plupart
du temps, analogique et sur support cuivre, notamment pour les abonnés résidentiels.

1.5 Établissement D’une Communication Téléphonique [4]

1.5.1 Principe d’un poste téléphonique

Établir une communication téléphonique c’es Établir une communication téléphonique c’est mettre
en relation deux terminaux téléphoniques.

Le poste téléphonique doit remplir plusieurs fonctions, chacune est réalisée par un organe spécifique.
5
Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
Le terminal téléphonique élémentaire comporte cinq organes: comporte cinq organes:

Figure 1.4 Le terminal téléphonique S63.


– Les crochets ou supports sur lesquels repose le combiné; lorsque le combiné est soulevé les contacts
se ferment. Le circuit électrique est alors fermé, le commutateur de rattachement détecte le courant
et en déduit que l’abonné désire entrer en communication. Un potentiomètre permet d’ajuster ce
courant à 30 mA. De même, lors du raccroché, le commutateur détecte l’ouverture de la boucle de
courant. L’ouverture ou la fermeture de cette boucle permet, très simplement, au commutateur de
rattachement de détecter le changement d’état du terminal (signalisation) ;
– Le micro ou capteur, constitué d’une simple membrane qui par ses vibrations, sous l’effet de la
pression acoustique (voix), fait varier la résistance interne de celui-ci (micro au charbon). Ces
variations de résistance entraînent des variations du courant dans la boucle de courant.
Ce sont ces variations, proportionnelles à la pression sur la membrane (voix), qui constituent le signal
analogique de voix transmis, après numérisation, à l’usager distant ;
– Un écouteur, membrane métallique qui vibre selon les variations du courant dans le transformateur
d’adaptation et restitue le son ;
– Un cadran, celui-ci en provoquant l’ouverture de la boucle de courant (numérotation décimale)
envoie des impulsions au commutateur. Celles-ci seront interprétées et permettront d’identifier
l’appelé ;
– Une sonnerie, alimentée en 50 Hz (80 volts), alerte l’abonné distant et l’invite à décrocher, c’est le
commutateur de rattachement qui envoie le signal 50 Hz lors d’un appel.
1.5.2 Principe du raccordement d’usager [4]
L’usager est raccordé au réseau via une unité de raccordement (URA, Unité de Raccordement
d’Abonnés). Celle-ci peut être locale ou distante (URAD, Unité de raccordement d’Abonnés
Distants). Le commutateur de raccordement assure les fonctions de réception et de mémorisation de
la numérotation (Enregistreur), celle-ci est analysée et traduite par un traducteur qui va définir les de
taxation et déterminer le routage. Enfin, le sélecteur recherche une ligne disponible (joncteur) et
6
Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
affecte les ressources (circuits ou IT). La figure 1.5 illustre ces différents éléments.

1.5.3 La mise en relation Usager/Usager [4]


La mise en relation de deux abonnés répond à un protocole qui organise le dialogue entre les
terminaux d’usager et le réseau (signalisation Usager/Réseau). Elle comporte deux ensembles de
mécanisme. Le premier correspond à un échange d’information hors communication destiné à établir
celle-ci ou à libérer les ressources, c’est la signalisation. Le second est la communication téléphonique
proprement dite.
La figure 1.6 illustre les différentes étapes de la mise en relation de deux abonnés, celles-ci au
nombre de cinq sont détaillées ci-dessous :
– Décroché du combiné, détection de la boucle de courant, envoi de la tonalité d’invitation à
numéroter;
– Numérotation, le numéro composé est mémorisé et décodé par le commutateur de rattachement. Le
système établit le lien. Durant cet intervalle de temps, le demandeur recevait une tonalité;
– Envoi du signal de sonnerie à l’appelé distant et attente du décroché de celui-ci. L’appelant reçoit
le signal de retour d’appel communément appelé sonnerie ;
– Le correspondant décroche. Le central de rattachement détecte le décroché (boucle de courant), il
arrête les signaux de sonnerie, les signaux de retour d’appel et déclenche la taxation ;
– L’échange d’information (voix ou données) peut commencer.

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Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication

Figure 1.6 Diagramme d’une communication téléphonique.


La fin de communication est détectée par le raccroché (ouverture de la boucle de courant). Notons
deux variantes lors de l’appel : la première correspond à l’incapacité du réseau à écouler la demande,
l’appelant en est alors averti par un message du style : « Par suite d’encombrement...», la seconde
correspond à l’occupation de la ligne appelée, l’appelant a alors, en retour, une tonalité spécifique
dite tonalité d’occupation.
L’intention d’établir une communication est détectée par le décroché du terminal. Que se passe-t-il si
on décroche le combiné mais que cette action n’est suivie d’aucune numérotation. La détection du
décroché monopolise des ressources dans le commutateur de rattachement (enregistreur). Pour libérer
ces ressources, il est nécessaire d’inhiber le poste dont l’usage restera interdit jusqu’à ce que celui-ci
soit raccroché.
La figure 8 décrit les différentes étapes du décroché malencontreux, la signification du diagramme
est donnée ci-dessous :
– Lorsque l’appelant décroche le combiné, le réseau (le commutateur de rattachement) détecte la
fermeture de la boucle de courant ;
– Il envoie à l’usager l’invitation à numéroter (signal à 440 Hz). Dans le même temps, il arme une
temporisation ;
– Le demandeur n’effectuant aucune opération, à l’échéance du compteur (Timer, de 15 à 20
secondes) le commutateur de rattachement inhibe le poste en lui envoyant la tonalité d’occupation
(signal de décroché malencontreux) pendant environ une minute.

8
Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication

Figure 1.7 Diagramme des événements lors d’un décroché malencontreux


1.5.4 La numérotation [4]
Le numéro d’abonné correspond à l’identification du point d’accès au réseau (prise terminale).
L’adresse est du type hiérarchique, la structure en est donnée par la figure 1.8.
Préfixe Indicatif Pays Numéro national demandé
international
Pour sortir du réseau Par exemple Exploitant Numéro du commutateur Numéro de la
National: 00 Algérie = 213 Zone: 26 de rattachement ligne d’abonné
Structure d’un numéro d’abonné et valeur du préfixe E.
Les différents éléments qui la constituent sont :
– La zone d’appel (Z), L'Algérie est divisée en 20 zones ;
– Le commutateur de rattachement;
– Enfin, les 4 derniers chiffres qui désignent l’abonné local. Structure d’un numéro d’abonné et valeur
du préfixe E.
Les différents éléments qui la constituent sont :
– La zone d’appel (Z), L'Algérie est divisée en 20 zones ;
– Le commutateur de rattachement;
– Enfin, les 4 derniers chiffres qui désignent l’abonné local.
Indicatif Téléphonique Wilaya
+213 (0) 21 Alger
+213 (0) 24 Boumerdès, Tipaza
+213 (0) 25 Blida, Médéa
+213 (0) 26 Bouira, Tizi-Ouzou
+213 (0) 27 Chlef, Djelfa, Aïn-Defla
+213 (0) 29 Tamanrasset, Ouargla, Ghardaia, Illizi
+213 (0) 31 Constantine, Mila
+213 (0) 32 Oum-El-Bouaghi, El-Oued, Khenchela
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Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
+213 (0) 33 Batna, Biskra,
+213 (0) 34 Béjaïa, Jijel
+213 (0) 35 M'Sila, Bordj-Bou-Arreridj
+213 (0) 36 Sétif
+213 (0) 37 Tébessa, Guelma, Souk-Ahras
+213 (0) 38 Skikda, Annaba, El-Tarf
+213 (0) 41 Oran
+213 (0) 43 Aïn-Témouchent
+213 (0) 45 Mostaganem, Mascara
+213 (0) 46 Tiaret, Tissemsilt, Relizane
+213 (0) 48 Saida, Sidi-Bel-Abbès
+213 (0) 49 Adrar, Béchar, El-Bayadh, Tindouf, Naâma
Il existe trois types de numérotation:
- La numérotation décimale ou analogique
- La numérotation fréquentielle
- La numérotation numérique
La numérotation la plus ancienne est la numérotation décimale ou analogique (33/66 ou 10 Hz). Elle
est réalisée par le cadran de la figure 1.8. Ce dernier provoque des ruptures de circuit. Les numéros
sont envoyés au commutateur de rattachement sous forme d’impulsions de 66 ms suivi d’un repos
de 33 ms, d’où le nom de système 33/66. Le correspond à une rupture, le 2 à deux... le 0 à dix
ruptures.

Figure 1.8 Exemple de numérotation décimale de 31.


Dans la numérotation fréquentielle ou vocale (multifréquentielle), normalisée par le CCITT (Comité
Consultatif International Télégraphie et Téléphonie), l’enfoncement d’une touche génère deux
signaux de fréquences différentes (une fréquence haute suivie d’une fréquence basse, DTMF, Dual-
Tone Multi-Frequency) transmis au central de rattachement. Chaque combinaison de fréquences a été
déterminée pour minimiser le risque qu’une combinaison de voix lui ressemble. Les postes
comportent 12 ou 16 touches, les touches A, B, C, et D peuvent être affectées à des fonctions

12
Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
particulières.

Figure 1.10 Clavier des postes à fréquences vocales.


Certains postes téléphoniques fréquentiels ont la possibilité d’émettre une numérotation décimale.
Enfin, avec la dernière génération de postes téléphoniques spécifiques dits postes numériques, la
numérotation correspond à la transmission d’une valeur binaire sur une voie dite de signalisation. La
numérotation peut être propriétaire (poste numérique propriétaire) ou normalisée (poste RNIS).
1.6 Évolution De La Téléphonie, Le RNIS [6]
1.6.1 De l’accès analogique à l’accès numérique
La numérisation du réseau nécessite une conversion analogique/numérique en entrée du réseau et
numérique/analogique en sortie. Un usager qui désire utiliser n communications téléphoniques
simultanées doit être raccordé par n lignes (lignes groupées, les lignes groupées sont vues, pour le
réseau, sous un même numéro). La numérisation autorise le multiplexage, d’où l’idée de réaliser des
liaisons numériques de bout en bout, une seule ligne physique peut alors acheminer plusieurs
communications téléphoniques.

De
Figure 1.11 communications téléphoniques.
1.6.2 l’analogique au numérique [5] .
En réservant un IT (Intervalle de Temps) à la signalisation (débit de 64 kbit/s), on peut acheminer
celle-ci en mode messages via un protocole de haut niveau. De ce fait, la signalisation peut être
enrichie et autoriser de nombreux services nouveaux, c’est le RNIS (Réseau Numérique à Intégration
12
Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
de Service ou ISDN, Integrated Service Digital Network).
1.6.3 Le concept d’intégration de services [6]
Le RNIS est une approche service du réseau devenu alors le réseau unique qui permet, à partir d’un
seul raccordement, de disposer à la fois de services voix (téléphonie), vidéo (visiophonie,
téléconférence5), de transmission de données en mode paquets ou autre et de la transmission de l’écrit
(télécopie). La figure 1.12 schématise cette évolution, en RNIS, si un télécopieur initialise un
appel, seul le télécopieur de l’installation destination « sonne ».
Le raccordement de terminaux différents (voix, données, images) sur une même ligne nécessite une
signalisation spécifique et enrichie qui permette, à la fois, l’identification du terminal et le type de
service requis. C’est ainsi, que le RNIS distingue les canaux de transmission (transport) de données
ou canaux B établis appel par appel (circuits commutés), du canal de signalisation ou canal D établi
de manière permanente et transportant les informations nécessaires à l’établissement du circuit
(adresse, type de service invoqué...).

Figure 1.12 Évolution des accès avec le concept RNIS.

12
Chapitre II Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
Supports de transmission en téléphonie

Critères d’évaluation, Conducteurs électriques, Sans fil, Fibre optique

Chaque téléphone grand public est généralement connecté à un central RTC (réseau téléphonique
commuté) par une simple paire de fils de cuivre d’un diamètre d’environ 0,5mm. Ces câbles ont une
impédance caractéristique de 600 Ω
Cette liaison avec le poste de l’abonné est dite boucle locale (local loop) et, lors d’une communication
téléphonique, transporte une composante continue d’alimentation du poste ainsi que le signal vocal.
2.1 Critères d’évaluation [7]
Les supports de transmission, ne sont pas parfaits. Ils ont une bande passante limitée, supportent divers
bruits et ont de ce fait une capacité à transmettre les signaux limitée.
Les caractéristiques communes à tout support à prendre en compte :
 La bande passante
 Le bruit et la distorsion
 La capacité
 Le prix
 La résistance physico-chimique au milieu ambiant
 L’adaptation aux conditions de pose

2.1.1 Bande passante


La bande passante d’un support est la bande de fréquences des signaux dont la puissance à la sortie,
après la traversée du support, est supérieure à un seuil donné. C’est l’intervalle de fréquences à
l’intérieur duquel les signaux seront correctement transmis.
En général, on caractérise un support par sa bande à 3 dB (décibels), c’est-à-dire par la plage de
fréquence à l’intérieur de laquelle la puissance de sortie d’un signal sinusoïdal est au pire divisée par
deux (en notant Ps la puissance de sortie et Pe la puissance d'entrée, l'affaiblissement en dB s'exprime
comme : 10 log10Pe/Ps.
Pour Pe/Ps = 2, on trouve 10 log10 Pe/Ps = 3 dB. Intuitivement, plus un support a une bande passante
large et plus il pourra transporter d’informations par unité de temps.
2.1.2 Bruits et distorsions
Les supports de transmission déforment les signaux qu’ils transportent même lorsque ceux-ci ont des
fréquences adaptées. En effet, plusieurs sources de bruit perturbent les signaux et des distorsions
(d’amplitude ou de phase) peuvent s’avérer gênantes pour la reconnaissance des signaux en sortie.
La distorsion/atténuation du signal peut affecter ce signal jusqu'à le rendre non reconnaissable par le
récepteur.
Les bruits impulsionnels est une perturbation brève provenant de l'extérieur.
13
Chapitre II Supports de transmission en téléphonie
D'intensité élevée, ils peuvent générer des erreurs de transmission.

Distorsion, atténuation et bruit impulsif


Le rapport entre la puissance (S) du signal transmis et la puissance (B) du bruit s'appelle le rapport
signal sur bruit. S’il s'exprime en dB, il vaut : 10 log10 S/B
La valence est le nombre d'états possibles d'un signal transmis
La valence maximale vmax d'un support de transmission est donnée par la relation de Shannon :

vmax = 1+ /

La capacité (ou débit binaire maximal) d'un support de transmission représente la quantité
d'information maximale transportée par unité de temps :
Dmax = Mmax  log2(vmax) = BP  log2(1 + S/B) ou D est le débit (en bit/s), BP est la bande passante du
support (en Hz) et S/B est le rapport signal sur bruit (exprime en valeur et non en dB).
Mmax : Le nombre maximal de modulation (i.e. de changement d'états) d'un signal par unité de temps est
lié à la bande passante du support de transmission par le critère de Nyquist : M max _ 2:BP
Exemple : Soit une liaison téléphonique avec une bande passante de 3100 Hz et un rapport S/B
correspondant à 32 dB. Quelle capacité possède cette liaison téléphonique ?
Par ailleurs, la distance est un facteur d’affaiblissement, particulièrement important pour les liaisons
par satellite. Enfin, certaines perturbations de l’environnement peuvent également introduire des bruits
(foudre, orages pour le milieu aérien, champs électromagnétiques dans des ateliers pour les supports
métalliques…). Même lorsque les signaux sont adaptés aux supports de transmission, on ne pourra pas
garantir à 100% leur exactitude à la réception.
2.2 Conducteurs électriques [8]
2.2.1 La paire torsadée
C'est le support de transmission le plus simple et le moins cher. Il est constitué de paires de fils
électriques (généralement 4 paires).

14
Chapitre II Supports de transmission en téléphonie
La paire torsadée est actuellement
le support privilégié dans réseaux locaux.
En téléphonie, les fils (en cuivre ou d'aluminium) des différentes paires sont isolés les uns des autres
par du plastique et enfermés dans un câble. Chaque paire est également torsadée sur elle même, ceci
afin d'éviter les phénomènes de diaphonie (interférence entre conducteurs).

Propriétés communes des câblages à base de paires torsadées


 Débit relativement important : de 10 à plus de quelques centaines de Mbps sur de courtes distances.
 Distance maximale entre le concentrateur et le nœud : 100 mètres dans le cas d'un réseau Ethernet.
 Pose très facile
 Coût : le moins cher du marché (< 5 F/m)
 Perturbation électromagnétique possible (un blindage permettra de palier à ce problème)
 Connectique RJ45
 Liaisons Point à Point uniquement.
Caractéristiques électriques du câble.
Les différentes caractéristiques d'un type de câble à paires torsadées sont :
 L’impédance : Les valeurs courantes sont 100 Ohms (câble téléphonique et réseau), 120 Ohms
(recommandé par France Télécom) et 150 Ohms (pour Token Ring : est un protocole de
transport réseau développé par IBM début des années 80).
 La fréquence (en HZ) : Cette valeur est a rapprocher du débit, par exemple un câble 100 Mhz
utilisé dans le cadre d'un réseau local Ethernet permettra des débits théoriques de 100
Mbits/sec.
 le nombre de brins : on distingue le câble multibrins destinés aux câbles courts (cordons),
souple mais subissant une atténuation du signal plus élevé, du câble monobrin plus rigide,
d'atténuation plus faible, qui est destiné à relier armoire de brassage(est une armoire
technique qui centralise des éléments de réseaux informatiques et de téléphonie) et prises
murales par exemple.
 le diamètre du fil : de 0,5 à 0,9 mm. Plus le diamètre du fil est important, plus les distances de
transmission, pourront être importantes.
 La gigue de phase doit être inférieure à 15 ns.
 L’atténuation : Sur un câble de bonne qualité l'atténuation varie de 50 à 40 dB/km. Une perte
de 11,5 dB correspond dans ce type de câble à une distance de 165 à 230 m donc bien
supérieure à 100 m.
 Diaphonie : c'est le couplage inductif ou capacitif entre paire émission et paire réception.
 Elle doit être 34,5 dB à 5 Mhz et 30dB à10 MHz. Elle dépend du nombre de paires utilisées
dans les câbles
15
Chapitre II Supports de transmission en téléphonie
 le blindage : Il permet l'atténuation des perturbations électromagnétiques.
 UTP Unshielded Twisted Pair : Paire torsadée non blindée, c'est le plus généralement
utilisé à cause de son faible coût
 STP ou SUTP Screened Unshielded Twisted Pair : Paire torsadée à blindage global,
offrant une meilleure protection contre les parasites électromagnétiques.

2.2.2 Le câble coaxial


Un câble coaxial est constitué d'une partie centrale (appelée âme), c'est-à-dire un fil de cuivre,
enveloppé dans un isolant, puis d'un blindage métallique tressé et enfin d'une gaine extérieure.

 La gaine permet de protéger le câble de l'environnement extérieur. Elle est habituellement en


caoutchouc (parfois en Chlorure de polyvinyle (PVC), éventuellement en téflon).
 Le blindage (enveloppe métallique) entourant les câbles permet de protéger les données
transmises sur le support des parasites (bruit) pouvant causer une distorsion des données.
 L'isolant entourant la partie centrale est constitué d'un matériau diélectrique permettant d'éviter
tout contact avec le blindage, provoquant des interactions électriques (court-circuit).
 L'âme, accomplissant la tâche de transport des données, est généralement composée d'un seul brin
en cuivre ou de plusieurs brins torsadés.
 Grâce à son blindage, le câble coaxial peut être utilisé sur des longues distances et à haut débit.
 A noter qu'il existe des câbles coaxiaux possédant un blindage double (une couche isolante, une
couche de blindage) ainsi que des câbles coaxiaux à quadruple blindage (deux couches isolantes,
deux couches de blindage).
Pour éviter les perturbations dues aux bruits externes, on utilise souvent deux conducteurs cylindriques de
même axe, séparés par un isolant, et qui forment un ensemble appelé câble coaxial. On peut montrer que
le rapport entre les diamètres des deux conducteurs doit être de 3,6. Les différents câbles sont désignés par
des diamètres en mm ; les deux plus courants sont le 2,6/9,5 et le 1,2/4,4. L’atténuation varie de 2 à 18
dB/km suivant le type de câble et les fréquences utilisées. Des amplificateurs doivent être disposés tous les
4,5 km et 3 km respectivement pour les deux exemples donnés.
2.2.2.1 Propriétés communes aux câbles coaxiaux [8]
- Débit relativement important : 200 m à 10 Mbps
- Bouchon ou terminateur 50 Ohms à chaque extrémité.
- Pose relativement facile moyennant quelques précautions (rayon de courbure minimum de 5 cm).

16
Chapitre II Supports de transmission en téléphonie
- Coût : bon marché
- Bonne protection contre les perturbations électromagnétiques, néanmoins cette protection est
comparable à celle obtenue avec les paires torsadées. Par contre le câble coaxial produit
beaucoup moins d'interférences sur les autres câbles que les paires torsadées.
- Toute rupture dans le câblage empêche tout transfert de données entre toutes les machines du
segment.

2.3 Sans fil [9]


Les ondes électromagnétiques se propagent dans l’atmosphère ou dans le vide. L’absence de support
matériel apporte une certaine souplesse et convient aux applications comme la téléphonie ou les
télécommunications mobiles, sans nécessiter les câbles coûteux.

2.3.1 Faisceaux hertziens


Les faisceaux hertziens reposent sur l’utilisation de fréquences très élevées (de 2 GHz à 15 GHz et
jusqu’à 40 GHz) et de faisceaux directifs produits par des antennes directionnelles émettant dans une
direction donnée. La propagation des ondes est limitée à l’horizon optique ; la transmission se fait entre
des stations placées en hauteur, par exemple au sommet d’une colline, pour éviter les obstacles dus
aux constructions. Les faisceaux hertziens s’utilisent pour la transmission par satellite, pour celle des
chaînes de télévision ou pour constituer des artères de transmission longues distances dans les réseaux
téléphoniques.
2.3.2 Ondes radioélectriques
Les ondes radioélectriques correspondent à des fréquences comprises entre 10 kHz et 2 GHz. Un
émetteur diffuse ces ondes captées par des récepteurs dispersés géographiquement.
Contrairement aux faisceaux hertziens, il n’est pas nécessaire d’avoir une visibilité directe entre
émetteur et récepteur, car celui-ci utilise l’ensemble des ondes réfléchies et diffractées.
En revanche, la qualité de la transmission est moindre car les interférences sont nombreuses et la
puissance d’émission est beaucoup plus faible.
2.4 Fibre optique
Une fibre optique est constituée d’un fil de verre très fin, à base de silice. Elle comprend un cœur dans
lequel se propage la lumière. Une impulsion lumineuse représente l’information binaire 1 tandis que
l’absence de lumière représente l’information binaire 0.
Les avantages de la fibre optique sont nombreux. Le diamètre extérieur est de l’ordre de 0,1 mm et son
poids de quelques grammes au kilomètre. Cette réduction de taille et de poids la rend facilement
utilisable. Autre avantage technique : la largeur de la bande passante utilisée (1 GHz pour un km) qui
permet le multiplexage sur un même support de très nombreux canaux de télévision, d’hi-fi, de
téléphone,… La faible atténuation des fibres conduit par ailleurs à envisager un espacement plus

17
Chapitre II Supports de transmission en téléphonie
important des points de régénération des signaux transmis. Les meilleures fibres optiques présentent
une atténuation de 0,3 dB/km, ce qui permet d’envisager des pas de régénération de plus de 500 km.
2.4.1 Conversion de signaux électriques en signaux optiques [9]
Convertir des impulsions électriques en signaux optiques véhiculés au cœur de la fibre.
- les signaux électriques seront traduits en impulsions optiques par une LED et lus par un
phototransistor ou une photodiode.
- On utilise une fibre pour chaque direction de la transmission.
- Les émetteurs utilisés sont de trois types:
1- Les LED Light Emitting Diode qui fonctionnent dans le rouge visible (850nm). C'est ce qui est
utilisé pour le standard Ethernet FOIRL.
2- Les diodes à infrarouge qui émettent dans l'invisible à 1300nm.
3- Les lasers, utilisés pour la fibre monomode, dont la longueur d'onde est 1300 ou 1550nm.
2.4.2 Les trois types de fibre optique [9]

18
Chapitre II Supports de transmission en téléphonie
 La fibre à saut d'indice constituée d'un cœur et d'une gaine optique en verre de différents indices de
réfraction. Cette fibre provoque de par l'importante section du cœur, une grande dispersion des
signaux la traversant, ce qui génère une déformation du signal reçu.
 La fibre à gradient d'indice dont le cœur est constituée de couches de verre successives ayant un
indice de réfraction proche. On s'approche ainsi d'une égalisation des temps de propagation, ce
qui veut dire que l'on a réduit la dispersion nodale. Bande passante typique 200-1500Mhz par
km.
 La fibre monomode dont le cœur est si fin que le chemin de propagation des différents modes, est
pratiquement direct. La dispersion nodale devient quasiment nulle. La bande passante transmise
est presque infinie (> 10Ghz/km). Cette fibre est utilisée essentiellement pour les sites à distance .

19
Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

La téléphonie numérique cellulaire GSM


- Réseaux, Protocoles, Architecture et équipements, Schémas de principe -

3.1 Réseaux
Un réseau de télécommunications est un réseau de liaisons de télécommunications et de
commutateurs, routeurs… (nœuds), mis en place de telle sorte que des messages puissent être
transmis d'un bout à l'autre du réseau au travers des multiples liaisons.
Les liaisons d'un réseau de télécommunication peuvent être réalisées grâce à des systèmes de
transmission hiérarchiques [10].
En 1982, la Conférence Européenne des administrations des Postes et Télécommunications (CEPT)
a créé le Groupe Spécial Mobile, appelé GSM, afin d'élaborer les normes de communications mobiles
pour l'Europe dans la bande de fréquences de 890 à 915 [MHz] pour l'émission à partir des stations
mobiles et 935 à 960 [MHZ] pour l'émission à partir de stations fixes.
en 1987, le groupe GSM fixe les choix technologiques relatifs à l'usage des télécommunications
mobiles : transmission numérique, multiplexage temporel des canaux radio, chiffrement des
informations ainsi qu'un nouveau codage de la parole.
En 1991, la première communication expérimentale par GSM ait lieu. Au passage, le sigle GSM
change de signification et devient Global System for Mobile communications et les
spécifications sont adaptées pour des systèmes fonctionnant dans la bande des 1800 [MHz].
Le concept cellulaire
Les réseaux de première génération possédaient des cellules de grande taille (50 [km] de rayon)
au centre desquelles se situait une station de base (antenne d'émission). Au début, ce système
allouait une bande de fréquences de manière statique à chaque utilisateur qui se trouvait dans
la cellule qu'il en ait besoin ou non. Ce système permettait de fournir un service à un nombre
d'utilisateurs égal au nombre de bandes de fréquences disponibles. La première amélioration
consista à allouer un canal à un utilisateur uniquement à partir du moment où celui-ci en avait
besoin permettant ainsi d'augmenter .statistiquement. le nombre d'abonnés, étant entendu que
tout le monde ne téléphone pas en même temps.
Ce système nécessitait toujours des stations mobiles de puissance d'émission importante (8 [W])
et donc des appareils mobiles de taille et de poids conséquents.
Le principe de ce système est de diviser le territoire en de petites zones, appelées cellules, et de
partager les fréquences radio entre celles-ci. Ainsi, chaque cellule est constituée d'une station
de base (reliée au Réseau Téléphonique Commuté, RTC).

20
Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Les fréquences ne peuvent pas être utilisées dans les cellules adjacentes afin d'éviter les
interférences 4.
Ainsi, on définit des motifs, aussi appelés clusters, constitués de plusieurs cellules, dans lesquels
chaque fréquence est utilisée une seule fois.
Une cellule se caractérise :
. Par sa puissance d'émission nominale.
.par la fréquence de porteuse utilisée pour l'émission
radioélectrique
Et. Par le réseau auquel elle est interconnectée.
la taille des cellules n'est pas la même sur tout le territoire. En effet, celle-ci dépend :
 du nombre d'utilisateurs potentiels dans la zone,
 de la configuration du terrain (relief géographique, présence d'immeubles, . . .),
 de la nature des constructions (maisons, buildings, immeubles en béton, . . .) et
 de la localisation (rurale, suburbaine ou urbaine) et donc de la densité des constructions.
La téléphonie mobile GSM occupe deux bandes de fréquences aux alentours des 900 [MHz] :
1. la bande de fréquence 890 - 915 [MHz] pour les communications montantes (du mobile vers
la station de base) et
2. la bande de fréquence 935 - 960 [MHz] pour les communications descendantes (de la station
de base vers le mobile).
Chaque canal fréquentiel utilisé pour une communication a une largeur de bande de 200 [kHz],
cela laisse la place pour 124 canaux fréquentiels à répartir entre les différents opérateurs.
3.2 Protocoles [11,13]
Un protocole de transfert de données est une sorte d’accord (généralement international) qui
définit la manière dont on transfert des données (numériques) entre deux appareils, dont on
contrôle les erreurs de transmission, dont on comprime les données (numériques), etc.
Les protocoles sont la supposition ou le concept qui permet une communication, un échange
d’informations.
Au niveau applicatif, on distingue les protocoles suivants qui, au travers de différents éléments
du réseau, relient un mobile à un centre de communication (MSC) :
3.2.1 Le protocole Call Control (CC) prend en charge le traitement des appels tels quel
l'établissement, la terminaison et la supervision.
3.2.2 Le protocole Short Message Service (SMS) qui permet l'envoi de courts messages
au départ d'un mobile. La longueur d'un SMS est limitée à 160 caractères de 7 bits,
soit 140 octets.

21
Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

3.2.3 Le protocole Supplementary Services (SS) prend en charge les compléments de


services. La liste de ces services est longue mais, à titre d'exemple, citons le Calling
Line Identification Presentation (CLIP), le Calling Line Identification
Restriction(CLIR) et le Call Forwarding Unconditional (CFU).
3.2.4 Le protocole Mobility Management (MM) gère l'identification, l'authentification
sur le réseau et la localisation d'un terminal. Cette application se trouve dans le
sous-réseau de commutation (NSS) et dans le mobile car ils doivent tous deux
connaitre la position du mobiledans le réseau.
3.2.5 Le protocole Radio Ressource management (RR) s'occupe de la liaison radio. Il
interconnecte une BTS et un BSC car ce dernier gère l'attribution des fréquences radio
une zone.
3.3 Architecture et équipements [10,11]
Le réseau mobile GSM est hiérarchique, L’architecture d’un système GSM se décompose en
trois sous-systèmes :
3.3.1 Le sous-système radio (BSS)
Il gère la partie radio des communications et se compose d’émetteurs-récepteurs radio (BTS)
contrôlés par une BSC.
3.3.2 Le sous-système réseau (NSS)
Il gère le traitement des appels, la mobilité et l’acheminement de/vers les réseaux filaires. Il se
compose de commutateurs radio (MCS) et d’un certain nombre de bases de données HLR et VLR.

3.3.3 Le sous-système exploitation


Il contrôle les droits d’accès au réseau, les droits des usagers et assure l’interface homme-
machine d’exploitation. Il gère aussi le maintien en conditions opérationnelles du réseau et la
remontée des alarmes.
a) Des BTS (Base Tranceiver System) : les stations de transmission de base
Il s’agit des antennes et des équipements électroniques (amplificateurs, alimentations, …)
installés à proximité de celles-ci. Chaque BTS réalise la couverture radio d’un certain territoire
(appelé « cellule ») dont le rayon varie entre quelques centaines de mètres et quelques
kilomètres
b) Des BSC (Base Station Controlers) : le contrôleur de stations de base
Qui gère entre 20 et 30 BTS et possède son registre d’abonnés visiteurs VLR stockant les
informations de l'abonné liées à sa mobilité.

22
Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Chaque BSC contrôle un certain nombre de BTS ; il constitue un nœud de communications vers
et en provenance de ces BTS. La connexion entre les BTS et le BSC est une liaison à haut débit
(2 Mbit/s) qui peut être réalisée par un câble (ligne louée) ou par un faisceau hertzien consistant
en une transmission par ondes radio à une fréquence très élevée (supérieure à 15 GHz dans le
cas des opérateurs de téléphonie mobile) [15].
c) Un MSC (Mobile Swithching Center) : Le commutateur de services mobiles
Est un autocommutateur quii assure les fonctions de commutation nécessaires en aiguillant les
conversations vers la MSC du correspondant ou vers d’autres réseaux (téléphonique, Internet,
Numéris …) à travers des interfaces appropriées.
Il n’y a qu’un MSC par réseau GSM ; il s’agit essentiellement d’un commutateur qui constitue
le nœud central du réseau de téléphonie mobile ; il est connecté au réseau de téléphonie fixe,
ainsi qu’aux réseaux GSM des opérateurs concurrents. Le MSC comporte des équipements
informatiques qui gèrent l’acheminement des informations à travers le réseau GSM. C’est
également le MSC qui permet de connaître, à tout moment, la localisation d’un téléphone
mobile dans le réseau. En principe, la connexion entre le MSC et le BSC est réalisée au moyen
de câbles [16].
Une communication entre un téléphone mobile GSM et un téléphone fixe transite donc via une
BTS, un BSC, le MSC et le réseau fixe. De même, une communication entre deux téléphones
mobiles X et Y passera par la BTS la plus proche du téléphone X, un BSC, le MSC, un second
BSC, la BTS la plus proche du téléphone Y (le second BSC étant celui auquel la seconde BTS

23
Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

est reliée). Il est à noter qu’une communication entre deux téléphones mobiles très proches
(abonnés d’un même opérateur) ne s’effectue jamais en « ligne directe », mais remonte toujours
jusqu’à la BTS, le BSC et le MSC.

 Les équipements d’un réseau GSM [12,14 ,17]

Nom Signification Fonction


Station de base réceptionnant les appels entrant et
BTS Base Transceiver station
sortant des ME.
BSC Base Station Controller Contrôleur des stations de base
MSC Mobile Switching centre Commutateur de réseau
Base de données sur l’identité et la localisation des
HLR Home Location Register
abonnés
Centre d’authentification des terminaux sur le
AUC Authentification Center
réseau
VLR Visitor Location Register Base de données sur les visiteurs de réseau
Operation and Maintenance Centre d’exploitation et de maintenance du réseau
OMC
Center de l’opérateur
ME Mobile Equipment Terminal de l’abonné
SIM Sim Identity Module Carte SIM identifiant l’abonné sur un réseau défini

24
Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

3. 4 Schémas de principe [12]

L'architecture d'un réseau GSM peut être divisée en trois sous-systèmes :


Le sous-système radio contenant la station mobile, la station de base et son contrôleur qui
assure la transmission radioélectrique et la gestion de la ressource radio (BTS et BSC)
Le sous-système réseau ou d'acheminement : Etablissement des appels et mobilité
Le sous-système
système opérationnel ou d'exploitation et de maintenance. : Admission sur réseau

25
Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

La famille de protocoles GSM consiste de nombreux protocoles, et certains protocoles sont le


top :
GSM MAP: partie d'application mobile GSM, ETSI TS 129 002
GSM SMS: Le service de messagerie courte GSM.
CAMEL: Applications personnalisées pour Mobile Enhanced Logic ETSI 300
374GSM A: Interface GSM A (BSSMAP / DTAP)
Wap Protocol Family: L'intégralité de la collection de protocoles WAP peut être transmise
viaGSM.

26
Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Les Nouvelles Générations De La Téléphonie Numérique


- 3G et UMTS, 3.5 G, 4G, … -
Réseaux mobiles n'a pas cessé Depuis plusieurs années le développement des d'accroître,
plusieurs générations ont en effet vues le jour (1G ,2G ,3G ,4G 5G et prochainement la 6G
pas encore mis en œuvre) et connues une évolution remarquable en apportant un débit
exceptionnel et qui ne cesse d'augmenter, une bande passante de plus en plus large.

4.1 Seconde génération (2G)

La seconde génération de réseaux mobiles (notée 2G) a marqué une rupture avec la première
génération de téléphones cellulaires grâce au passage de l'analogique vers le numérique.

4.1.1 Les principaux standards de téléphonie mobile 2G et 2G+ sont les suivants

 GSM (Global System for Mobile communications), le standard le plus utilisé en


Europe à la fin du XXe siècle, supporté aux Etats-Unis. Ce standard utilise les bandes
de fréquences 900 MHz et 1800 MHz en Europe. Aux Etats-Unis par contre, la bande
de fréquence utilisée est la bande 1900 MHz. Ainsi, on appelle tri-bande, les
téléphones portables pouvant fonctionner en Europe et aux Etats-Unis.
 CDMA (Code Division Multiple Access), utilisant une technique d'étalement de
spectre permettant de diffuser un signal radio sur une grande gamme de fréquences.
 TDMA (Time Division Multiple Access), utilisant une technique de découpage
temporel des canaux de communication, afin d'augmenter le volume de données
transmis simultanément. La technologie TDMA est principalement utilisée sur le
continent américain, en Nouvelle Zélande et en Asie Pacifique.
 GPRS (General Packet Radio Service) est une norme pour la téléphonie mobile
dérivée du GSM permettant un débit de données plus élevé. On le qualifie souvent de
2,5G. Le G est l'abréviation de génération et le 2,5 indique que c'est une technologie à
mi-chemin entre le GSM (2eme génération) et l'UMTS (3eme génération). [18,19]
 EDGE (Enhanced Data Rates for GPRS Evolution) est une norme de téléphonie
mobile, une évolution du GPRS.

Nous présenterons les principales technologies 2G (GSM) et 2G+ (GPRS et EDGE).

4.1.2 Architecture du réseau GSM

Dans un réseau GSM, le terminal de l'utilisateur est appelé station mobile. Une station mobile
est composée d'une carte SIM (Subscriber Identity Module), permettant d'identifier l'usager de
façon unique et d'un terminal mobile, c'est-à-dire l'appareil de l'usager (la plupart du temps un
téléphone portable).

Les terminaux (appareils) sont identifiés par un numéro d'identification unique de 15 chiffres
appelé IMEI (International Mobile Equipment Identity). Chaque carte SIM possède également
un numéro d'identification unique (et secret) appelé IMSI (International Mobile Subscriber
Identity). Ce code peut être protégé à l'aide d'une clé de 4 chiffres appelés code PIN.

26
Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Figure 4.1 architecture réseau GSM

-La
La carte SIM permet ainsi d'identifier chaque utilisateur, indépendamment
indépendamment du terminal utilisé
lors de la communication avec une station de base. La communication entre une station
mobile et la station de base se fait par l'intermédiaire d'un lien radio, généralement appelé
interface air (ou plus rarement interface Um).
Um)

-L'ensemble
L'ensemble des stations de base d'un réseau cellulaire est relié à un contrôleur de stations (en
anglais Base Station Controller, noté BSC), chargé de gérer la répartition des ressources.

L'ensemble constitué par le contrôleur de station et les stations de base connectées constituent
le sous-système radio.

Enfin, les contrôleurs de stations sont eux-mêmes


eux mêmes reliés physiquement au centre de
commutation du service mobile (en anglais MSC pour Mobile Switching Center), géré par
l'opérateur téléphonique, qui les
les relie au réseau téléphonique public et à internet. Le MSC
appartient à un ensemble appelé sous-système
sous système réseau (en anglais NSS pour Network Station
Subsystém), chargé de gérer les identités des utilisateurs, leur localisation et l'établissement de
la communication
munication avec les autres abonnés.

Le réseau cellulaire ainsi formé est prévu pour supporter la mobilité grâce à la gestion du
hand over, c'est-à-dire
dire le passage d'une cellule à une autre.

Enfin, les réseaux GSM supportent également la notion d'itinérance (en anglais roaming), c'est
à-dire
dire le passage du réseau d'un opérateur à un autre.

27
Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

4.1.3 Architecture GPRS

L'intégration du GPRS dans une architecture GSM nécessite l'adjonction de nouveaux noeuds
réseau appelés GSN (GPRS support no des situés sur un réseau fédérateur (back one) :

 le SGSN (Serving GPRS Support No de, soit en français Noeud de support GPRS de
service), routeur permettant de gérer les coordonnées des terminaux de la zone et de
réaliser l'interface de transit des paquets avec la passerelle GGSN.
 le GGSN (Gateway GPRS Support No de, soit en français Noeud de support GPRS
passerelle), passerelle s'interfaçant avec les autres réseaux de données (internet). Le
GGSN est notamment chargé de fournir une adresse IP aux terminaux mobiles pendant
toute la durée de la connexion.

4.1.4 3G, la migration nécessaire

Mais pour aller plus loin et proposer des services dépassant le cadre de la consultation WAP
ou de la réception d'emails et se rapprocher de ceux utilisés sur les ordinateurs, il a fallu
changer d'architecture. Distincte des modes de transmission antérieurs, elle est qualifiée de
3G, ou réseau de troisième génération.

Mais de la même manière qu'il existait deux technologies concurrentes pour la 2G, le GSM et
le CDMA, on trouvera dans la 3G plusieurs variantes. L'évolution du GSM repose sur la
technologie W-CDMA et aboutit à la norme UMTS, tandis que celle du CDMA One aux
Etats-Unis porte le nom de CDMA2000. Et comme pour le duel GSM / CDMA, les deux
normes ne sont pas compatibles entre elles [22].

Presque dans le même temps, la Chine, dont l'activité économique connaît un bouleversement
sans précédent depuis les années 2000, préfère faire bande à part et constituer de toute pièce
son propre standard 3G : c'est le TD-SCDMA, qui offre l'avantage de ne pas avoir à verser de
droits de propriété intellectuelle aux occidentaux mais également l'inconvénient d'arriver
après les deux autres normes, sans avoir eu le temps nécessaire à sa maturation industrielle.

Au-delà de ces technologies différentes, la 3G ne se suffit pas à elle-même et des évolutions


permettent d'améliorer ses performances. En Europe, l'UMTS peut être mis à jour en HSDPA,
puis en HSUPA, augmentant sensiblement les débits et ouvrant la voie vers de nouveaux
usages. Ce sont ces étapes progressives que nous allons voir ici.

28
Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Figure 4.2 Services Offerts Par La 3G

4.2 Réseaux 3G et 3G+

La 3G est une norme technologique pour les téléphones mobiles et les ordinateurs portables,
au même titre que les normes GSM ou EDGE. Elle est une évolution de ces dernières,
puisqu'elle permet d'obtenir un débit de données plus important. La technologie 3G et 3G+
vous permet de profiter du très haut débit sur votre téléphone mobile ou sur votre PC portable.
Vous pourrez ainsi accéder à la visiophonie, à la TV, ou plus simplement profiter d'un accès
internet performant et confortable.

Il existe plusieurs formes de 3G dans le monde, le CDMA2000 surtout présent aux Etats Etats-
Unis, l'UMTS reposant sur les fondations du GSM
GS en Europe et un dernier venu, qui n'est pas
encore déployé commercialement : le TD-SCDMA
TD chinois, demi-frère
frère asiatique de l'UMTS,
dont il partage certaines caractéristiques.

4.2.1 Le Système UMTS

Le système mobile universel de télécommunications UMTS (Universel Mobile


Télécommunications System) est l'un des principaux systèmes mobiles de troisième
génération développé par l'ITU (International Télécommunication Union) dans IMT IMT-2000.
Elle devrait offrir des vitesses de transmission nettement plus élevées
élevées que celles des réseaux
de seconde génération et qui pourraient atteindre à terme 2 Mbits. Elle permettrait donc
d'avoir à des liaisons Internet et des services multimédia à très haut débit. La technologie
UMTS présente de réelles différences par rapport à la technologie GSM [2323]:

 Elle suppose le déploiement d'équipements radio différents l'UTRA;


 Elle utilise de nouvelles bandes de fréquence (elle se situe dans la bande des 2 GHz);
 Elle augmente les débits disponibles pour les utilisateurs finaux en reco recourant au
système d'accès CDMA et non plus au TDMA. Ses émissions ne sont pas pulsées.
 Enfin, elle nécessite l'utilisation de nouveaux terminaux

29
Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Figure 4.3 Structure De Systèmes UMTS

4.2.2 L’architecture de l’UMTS

Le réseau d’accès UTRAN: il contient des stations de base (Node B) associées à un


Contrôleur RNC (Radio Network Controller) .(Ici la Node B et le RNC sont Respectivement
équivalent de la BTS et le BSC dans le réseau GSM).

 La Node B : elle effectue les procédures


procédures de la couche physique : la modulation,
Etalement de spectre, Contrôle de puissance en boucle interne ,adaptation de débit,
Supporte les modes UTRA/FDD et UTRA/TDD.
 Le RNC : il Contrôle l’utilisation et l’intégrité des ressources Radio
(admission,charge,..)
charge,..) ,gestion de la mobilité (hand over) , point d’accès pour le
mobile vers le réseau cœur , a location des codes d’étalement ,contrôle de puissance en
boucle externe . Il existe deux types de RNC : Le Serving RNC (contrôle et exécute le
handover)

30
Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Figure 4.4 Architecture D’un Réseau UMTS

La carte USIM (UMTS Subscriber Identity Module) : elle enregistre les identités de l'abonné
et assure la sécurité du terminale et la confidentialité des communications. Les terminaux
s’adapter ont sur différents réseaux : Dans une zone rurale( pico cellule) ; dans un bâtiment
(micro cellule); dans des espaces urbains (macro cellule);avec un satellite.

L’interface Iur : c’est une interface entre deux RNC. Elle permet en effet au Serving RNC de
demander au Drift RNC d’ajouter ou de supprimer un lien radio .L’interface, reliant le RNC
au Node B , est comparable à l’interface Abis en GSM ,l’interface Iu Relie l’UTRN Au
réseau cœur .Relie l’UTRAN au réseau cœur.

 Le réseau cœur :il se décompose en deux parties :

- Le domaine circuit permettre a d’administrer les services temps réels destinés aux
Conversations téléphoniques.
- Le domaine paquet il permet de gérer les services non on temps réels dédiés à la
Navigations sur l’internet.

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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Figure 4.5 Architecture D’un Réseau UMTS

4.2.3 Principales différences entre l'UMTS et GSM

En GSM, les cellules radio adjacentes utilisent des fréquences différentes (facteur de
réutilisation variant de 1/3 à 1/7 selon les cas) ce qui implique de diviser et répartir les
fréquences attribuées à un opérateur entre plusieurs cellules radio et donc d'avoir moins de
bande passante (moins d'abonnés actifs simultanément) dans chaque cellule.  Une
amélioration importante de l’UMTS par rapport au GSM consiste en la possibilité d’utiliser
les mêmes fréquences hertziennes dans toutes les cellules radio, grâce à une nouvelle
technique de codage (WCDMA) et à un « scrambling code » (code d’embrouillage)
permettant d’identifier chaque cellule. En conséquence, cela permet d’affecter une largeur
spectrale plus grande à chaque cellule (la norme UMTS prévoit 5 MHz par cellule radio) et
donc d'avoir au total une bande passante plus importante et plus de débit dans chaque cellule
Une autre différence tient au fait que, l'UMTS est optimisé pour transporter les données avec
des débits variables (vidéos, internet); il n’y a donc plus de découpe de la bande passante en
canaux de taille fixe (adaptés à la voix), mais une allocation dynamique de ressources
permettant des débits variables et irréguliers (accès Internet).  Une troisième différence avec
le GSM concerne la largeur spectrale affectée à chaque cellule radio, la norme UMTS
dominante (FDD) prévoit, pour chaque cellule, une largeur spectrale fixe de 2x5 MHz (1
bande pour l'émission, une autre pour la réception), plus élevée qu'en GSM (qui utilise au
maximum dix à vingt canaux de 200 kHz par cellule). Une évolution récente de la norme
appelée DC-HSPA+ ou DC-HSDPA, permet d'agréger 2 bandes de fréquence de 5 MHz dans
le sens download pour augmenter le débit réception dans une cellule radio pour les terminaux
compatibles.

4.2.4 L’Evolution de l’UMTS (3.5G)

L’UMTS connaît deux évolutions majeures [21,24,25]:

•Le HSPA(High Speed Packet Access);

•Le HSPA+(High Speed Packet Access+).

32
Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Neuf Releases sont définies parle 3GPP entre1998 et 2011.Une Release correspond A un
ensemble de nouvelles modifications des spécifications approuvées parle3GPP dans une
période de temps donnée et un représente grand impact dans l’évolution des systèmes.

4.2.4.1 Les évolutions HSP [24.25]

Les évolutions HSP A , le HSDP A (High Speed Downlink Packet et Access) pour la voie
Descendante et le HSUP A (High Speed Uplink Packet Access) pour la voie montante, On été
définies par le 3GPP en Release 5(2002) et Release6(2005) afin d’augmenter les débits
possibles et de réduire la Latence du système .La latence désigne la mesure du temps
nécessaire de réponse du système pour Etablir la demande de l’utilisateur. La nouveauté
principale du HSPA est le passage d’une commutation circuit sur l’interface radio pendant la
durée de l’appel à une commutation par paquets, où la station de base décide dynamiquement
du partage des ressources entre les utilisateurs actifs.Les modulations 16 QAM (16Quadrature
Amplitude Modulation) et QPSK sont Introduites respectivement pour la voie descendante et
la voie montante .Ces évolutions fournissent aux utilisateurs des débits maximaux de14,4
Mbit/s en voie descendante et de 5,8Mbit/s en voie montante, ainsi qu’une latence réduite.

4.2.4.2 Les évolutions HSPA+ [24,25]

L’Objectif principale de l’évolution HSPA+ est d’améliorer les débits fournis aux utilisateurs,
la capacité du système et la gestion des utilisateurs always-on. Cette évolution a été
normalisée parle 3GPP au cours des Releases 7(2007) et 8(2008). Les objectives cette
technologie sont rendus possible par l’introduction de nouvelles Téchniques , la modulation
64QAM en voie descendante ,la modulation 16QAM en voie montante et le MIMO(Multiple
Input Multiple Output ) envoie descendante .Le HSPA+ intègre une option d’architecture qui
réduit la latence du système via la Suppression du contrôleur de stations de base pour les
services de données

33
Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Tableaux 4.1 Evolution De l’UMTS

4.3 La 4éme génération

4.3.1 La quatrième génération (4G) des réseaux sans fil

elle est caractérisée par une mobilité accrue, des services diversités et des débits plus élevés.

Elle projette des débits théoriques de 100 Mbps pour une mobilité forte et jusqu’à 1 Gbps
pour une faible mobilité. Les principales normes 4G sont le LTE (Long Term Evolution) et le
WiMAX.

34
Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

4.3.2 Les déférents standards

 Le LTE

Il a été développé par le groupe 3GPP (Third Generation Partnership Project) et constitue une
extension du HSPA.La première version de LTE était conçue pour offrir un débit théorique
maximum de 100 Mbps en ligne descendante et de 50 Mbps en ligne ascendante pour une
bande passante maximale de 20 MHz [20]. Des améliorations sont en cours donnant ainsi la
norme LTE-Advanced qui prévoit atteindre un débit maximum de 1G bps en ligne
descendante et la moitié en ligne ascendante.

 La norme Wi MAX,

Elle est généralement utilisée pour le déploiement des réseaux a grande échelle (WAN) en
utilisant un nombre réduit de stations de base (BS), en raison de sa longue portée .

Basée sur la norme IEEE 802.16, la technologie Wi MAX était, à son origine, conçue pour
une utilisation dans les réseaux fixes à large bande en offrant une bande passante allant de 10
à 66 GHz avec une portée théorique de 50 km. La technologie Wi MAX s’est beaucoup
améliorée depuis la sortie de la première version de la norme IEEE 802.16 en décembre 2001.

La mobilité a été introduite en 2005, la rendant ainsi compétitive par rapport aux réseaux 3G
avant son évolution vers la norme IEEE 802.16m qui est connue comme étant la norme Wi
MAX 4G.

 l’UMB (Ultra Mobile Brodband)

Elle a été développée par le groupe 3GPP2 pour la quatrième génération. Ces trois normes
utilisent la même interface air, l’OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiplexing
Access). Leur objectif à long terme serait de converger pour former la norme 4G IMT-
Advanced (International Mobile Telecommunications - Advanced).

4.3.3 Buts de la 4G

Les principaux objectifs visés par les réseaux de 4ème génération sont les suivants [21] :

- Assurer la continuité de la session en cours (éviter l'interruption des services durant le


transfert intercellulaire)
- Réduire les délais et le trafic de signalisation ;
- Fournir une meilleure qualité de service.
- Optimiser l'utilisation des ressources.
- Réduire le délai de relève, le délai de bout-en-bout, la gigue et les pertes de paquets
- Minimiser le coût de signalisation.
- Basculer l'utilisation vers le tout-IP

4.3.4 Différences entre la 3G et la 4G

- La 4G offre une vitesse de connexion 10 fois plus rapide que la 3G, c’est pour cela que l’on
parle également de très Les principaux hauts débits mobiles [22].
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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

- la latence beaucoup moins important que dans le réseau 3G et une large bande passante, une
bande de fréquence flexible.

- La vitesse de téléchargement moyenne sur un réseau 4G se situe entre 3 et 6 Mbit/s avec


une vitesse de pointe pouvant atteindre les 10 Mbit/s.

la 3G offre un transfert de données moyen (débit) qui oscille entre 600 Kbit/s et 1,4 Mbit/s,
alors que sa vitesse de pointe est d’environ 3,1 Mbit/s.

- La technologie 4G n’a pas encore été déployée partout (notamment en zone rurale). Ainsi,
de nombreux utilisateurs doivent encore se contenter d’un réseau 3G car la zone n’a pas
encore de couverture réseau et d’antenne relais 4G.

La 4èmeGénération vise à améliorer l'efficacité spectrale et à augmenter la capacité de gestion


du nombre de mobiles dans une même cellule. Elle tente aussi d'offrir des débits élevés en
situation de mobilité et à offrir une mobilité totale à l'utilisateur en établissant
l'interopérabilité entre les différentes technologies existantes.

4.4 La 5éme Génération

La « 5G » est une nouvelle génération des technologie de télécommunication sans fil promet
de révolutionner la manière dont le monde communique. Absolument tout, des véhicules
autonomes, aux robots chirurgicaux, en passant par les dispositifs de réalité virtuelle
augmentée, les drones, l’« Internet des Objets » (Internet of Things ou IoT) et, plus
généralement, toutes les communications mobiles seront couvertes par une nouvelle tranche
de bande passante située entre 6 Ghz et 300 Ghz. Une partie de cette tranche sera sous licence,
mais une grande partie libre.

La 5G est différente des générations précédentes. Pour la première fois, l’infrastructure


physique sera séparée de l’infrastructure logique ou « virtuelle ». Un réseau de type « SDN »
(Software Dynamic Networks - réseaux définis par logiciel) sera selon, la demande, mis en
place, supprimé, agrandi, ou réduit. La gestion complexe du réseau sera effectuée par
apprentissage automatique (Machine Learning ou ML) et au moyen de l’Intelligence
artificielle (AI). Mais pour que tout cela fonctionne, les principaux opérateurs devront
accepter les normes internationales et ouvrir leurs interfaces à des acteurs extérieurs voire
même à la concurrence. C’est à ce niveau que se jouera la bataille réglementaire et juridique.
A moins d’une attention suffisante accordée dès à présent à ces problèmes émergents, les
utilisateurs qui dépendent des télécommunications avancées en Amérique du Nord et dans
l’Union européenne se verront empêchés de profiter de la large gamme d’avantages promis
par 5G ; en conséquence, l’Innovation risquerait de prendre du retard par rapport à d’autres
régions du monde.

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Chapitre V Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Equipements D’interconnexion En Téléphonie


- Les commutateurs, les routeurs, les interfaces, les passerelles -

5.1 Introduction
Pour mettre en place un réseau (informatique, téléphonique RTC, téléphonique mobile),
plusieurs équipements d’interconnexion sont utilisés. Chacun de ces composants joue un rôle
spécifique, par exemple de relier entre deux entités de réseau, d’assurer le routage des appels
et des informations, de réaliser des liaisons de transit …. [26, 27, 28].
5.2 L’équipements d’interconnexion en téléphonie
Les principaux équipements permettant une interconnexion réseaux téléphoniques sont:
 Les commutateurs.
 Les routeurs.
 Les interfaces.
 Les passerelles.
5.2.1 Les Commutateurs
 Le commutateur du réseau informatique [29]: permet de connecter plusieurs machines
entre elle, et il gère les trames et les adresses.
 Les commutateurs du réseau téléphoniques RTC sont [11]:
 Les commutateurs publics
- Un commutateur d'abonné : Il assure les fonctions suivantes:
- Une liaison locale: lier entre deux lignes d'abonné qui lui sont connectées.
- Un appel sortant: Connecter une ligne d'abonné vers une jonction reliée à un autre
commutateur.
- Un appel entrant: Connecter une jonction provenant d’un autre commutateur vers une
ligne d'abonné.
- Un commutateur de transit: Il réalise des liaisons de transit.
 Les commutateurs privés PABX
pour les entreprises privés clientes dés opérateurs de téléphonique.
Un exemple: dans le réseau mobile, les commutateurs MSC ont une fonction de routage des
appels et des informations concernant les usagers [1].
Il y a deux types de commutateur : l’analogique et le numérique.
- Un commutateur analogique réalise à l'aide de points de connexions métalliques ou
électroniques, une liaison physique entre une ligne entrante et une ligne sortante.

37
Chapitre V Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

- Un commutateur numérique réserve une voix temporaire sur un MIC pendant la


communication entre deux abonnés et peut aiguiller un intervalle du temps IT d'un
MIC entrant vers une autre IT d'un MIC sortant. C’est la commutation temporelle.

La liaison MIC [30, 31]: Ligne de transmission numérique à 2 Mbits/s composée de 32 voies
à 64 kbits/ s multiplexées temporellement, elle est utilisée pour transmettre de la parole codée
selon la méthode MIC ou PCM (Pulse Code Modulation).
Les différentes étapes correspondant à la numérisation sont:
- L’échantillonnage c’est le passage d'un espace de temps continu à un espace de temps
discret.
- La quantification c’est le passage d'un espace de valeurs continu à un espace de
valeurs discret. -Le codage c’est le passage de chaque niveau quantifié de valeurs à un
nombre déterminé de bits.
La Figure 5.1 représente la trame MIC:

Figure 5.1 Trame MIC [30]


- La synchronisation: pour rattraper toutes les glissements de fréquences.
- La signalisation: c’est l’ensemble des dialogues qui ont lieu dans le plan de contrôle
entre les fonctions de contrôle des divers usagers et commutateurs impliqués dans un
appel [32].
5.2.2 Les routeurs [29]
Un routeur est un équipement qui relie plusieurs réseaux, c’est à dire il va recevoir les
messages venant des machines du réseau et va les adresser vers la machines voulues. Son rôle
est de faire transiter des paquets d'une interface réseau vers une autre grâce à sa table de
routage (indique quelle passerelle utiliser pour joindre un réseau), de configurer
automatiquement les adresses IP de tous les éléments d'un réseau lors de leur connexion au
routeur.

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Chapitre V Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

5.2.3 Les Interfaces


Une interface c’est une liaison entre deux entités du réseau, sur lequel transitent des
informations particulières. C’est aussi un point de connexion entre deux réseaux [29].
Exemple1: la connexion entre deux équipements de réseau.
Chaque interface dans le réseau téléphonique mobile GSM est désignée par une lettre comme
indiqué le tableau ci-dessous. La plupart des interfaces dans le réseau téléphonique sont des
liaisons MIC et elles sont définies par deux types de canaux [30].
-Canaux de trafic: ils sont réservés pour les voix ou les données des utilisateurs.
-Canaux de signalisation : ils sont réservés pour la signalisation c'est-à-dire le dialogue entre
différentes entités du réseau.

Tableau 5.1 Les Interfaces pour GSM [30]


5.2.4 Les passerelles (Gateways)
Une passeralle est un système matériel et logiciel permettant de faire la liaison entre deux
réseaux, afin de faire l'interface entre des protocoles réseau différents.
Exemple 1- pour relier des réseaux locaux de types différents, par exemple le GMSC
(Gateway Mobile Switching Centre), joue le rôle de passerelle entre le réseau fixe et le réseau
mobile [1].
Exemple 2- Une passerelle VoIP pour connecter facilement un système téléphonique VoIP au
réseau public. Les fonctions principales de cette passerelle sont la compression/
décompression, paquétisation, acheminement des appels et contrôle de signalisation [33].
Exemple 3- Une passerelle est un serveur entre des micros du même réseau, il permet de relier
des réseaux avec des protocoles différents, c’est l’adresse IP de routeur côté réseau interne qui
permet de se connecter à un autre réseau externe internet [29].

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Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication

Bibliographie

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