Fiche S9.

Document 1 :
LA GUERRE DE L’EAU, AURA-T-ELLE LIEU ?
Le monde aura-t-il soif un jour? Dans cinquante ans, l’eau sera un bien encore plus
précieux que le pétrole, affirment certains experts. Parce qu’elle est nécessaire à la survie des
hommes, au développement économique, parce qu’elle devient rare, son contrôle revêt une
importance capitale. Sa répartition inégale en fait un enjeu stratégique majeur au niveau
planétaire. Demain, elle risque en effet d’être la source de la crise politique, voire de guerres. Les
inégalités face aux ressources en eau peuvent mettre la paix en péril dans certaines régions du
monde où fleuves et rivières traversent les frontières communes. Il n’est pas rare que deux pays
soient riverains d’un même cours d’eau ou d’un lac. Les risques de conflit deviennent d’autant
plus grands que la demande en eau augmente; celle-ci devient alors une arme politique.
De nombreux pays ont un contentieux à propos de l’eau notamment. En Afrique australe
par exemple où un projet de barrage sur le fleuve Zambèze oppose l’Afrique du Sud à son voisin
le Bostwana, en Asie centrale et au Moyen-Orient. Ainsi la Turquie, l’Irak et la Syrie qui ont en
commun deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate: les Turcs ont construit une série de barrages qui
ont déjà réduit d’un tiers les approvisionnements en eau des pays voisins. Autre exemple: le
Golan, au nord de l’Israёl, les négociations de paix ont été engagées entre Israёl et la Syrie, mais
elles buttent sur l’avenir de ce territoire syrien occupé militairement par les Israéliens depuis la
guerre de 1967. Le Golan fournit 770 millions de metres cubes d’eau par an à Israёl, soit plus du
tiers de la consommation annuelle. Les Israéliens refusent, pour l’instant, de rendre le Golan à la
Syrie qui aurait alors les clés du robinet. Pour sortir de l’impasse, les deux pays devront trouver
un accord sur un partage équitable des ressources hydrauliques.
Les dégâts de la pollution
L’eau, si indispensable à la vie sur Terre, est menacée directement par l’activité humaine.
L’écosystème aquatique stabilisé depuis plusieurs siècles repose sur un équilibre. Celui-ci est
rompu, expliquent les scientifiques, lorsque l’eau n’est plus capable de réaliser son auto-
nettoyage, c’est-à-dire de recycler naturellement la matière organique animale et végétale ou les
rejets d’origine humaine. On parle alors de pollution.
Celle-ci peut être d’origine domestique - matières organiques déversées dans les égouts
par exemple - industrielle (produits toxiques, hydrocarbures, plomb, mercure, etc), agricole
(engrais et pesticides). Le bilan de la pollution apparaît accablant. Elle affecte les nappes
phréatiques, les lacs, les cours d’eau. Aujourd’hui, la moitié des fleuves et des lacs d’Amérique
du nord et d’Europe sont pollués. La situation est encore plus inquiétante dans certains pays
pauvres où l’urbanisation anarchique et l’absence d’équipement d’épuration des eaux usées
favorisent la pollution.
Nature et environnement, No76, 2003.
Questions
1. Pourquoi parle-t-on de « La guerre de l’eau », à votre avis ?
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2. Comment est la répartition de l’eau au niveau planétaire?
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3. Quels risques peut-elle engendrer, cette situation de répartition?
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4. De quoi dépendent-ils ces risques?
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5. Par qui le Golan, territoire syrien, est occupé? Dans quel but?
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6. Qu’est-ce qu’il faut faire pour pouvoir résoudre le problème?
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7. Comment est la situation des ressources en eau dans le monde? Quelles en sont les causes ?
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Document 2 :
LES DÉFIS DU NET OU LE POTENTIEL PÉDAGOGIQUE
Mettre en avance les richesses pédagogiques d'Internet e en faire la démonstration lors
d'une grande opération à destination de tous les établissements scolaires de France : tel
est l'objectif principal des Défis du Net. "Aujourd'hui, Internet est devenu un outil
indispensable pour l'acquisition des connaissances, souligne Reza Pirzadeh, organisateur
de ces Défis. Nous voulons mettre en avant les richesses pédagogiques d'Internet,
richesses souvent méconnues. Nous voulons aussi montrer que si le Net est un outil
complexe, son utilisation n'en est pourtant pas compliquée. Et comment mieux le
démontrer qu'en le faisant utiliser ?”
C'est à un véritable jeu de piste virtuel que sont donc conviés les écoliers, les collégiens,
les lycéens et les étudiants, sur les sites www.defisdunet.com. Les concurrents
s'affrontent dans les différentes catégories en fonction de leur âge. Ils doivent répondre à
un questionnaire comprenant entre 40 et 60 questions, élaborées et validées par des
représentants du ministère de l'Éducation nationale, concernant l'histoire et le patrimoine,
les sciences et technologies, l’économie et la société, l'art et la culture, l'environnement et
l'urbanisme, l'actualité et le sport. Toutes les questions sont composées sur le même
modèle.
Un premier paragraphe de présentation explique le contexte de la question, apportant déjà
toute une somme de connaissances. Puis vient la question elle-même avec un choix entre
4 réponses.
Pour trouver la ou les bonnes réponses, les organisateurs ont sélectionné divers sites
pouvant être utiles aux recherches. Il suffit alors aux concurrents de feuilleter les pages
de ces sites, la bonne réponse y est sûrement. Mais pour la découvrir, il leur faudra suivre
le chemin du Net, consulter les sites, naviguer d'un lien à l'autre dans les articles ou les
pages... Les sites utiles référencés ont été sélectionnés pour leur richesse de contenu, leur
pédagogie ou leur technologie. Ils peuvent être ceux de grandes institutions comme l'Unesco ou le
Musée du Louvre mais aussi être l'œuvre d'enseignants ou de chercheurs.
Les participants peuvent répondre à leur rythme, à condition que ce soit avant la date
limitée du 7 février. Ils peuvent choisir de répondre à une seule question par séance ou à
plusieurs. Mais toute validation de question est définitive, impossible de revenir en
arrière.
Actuellement, plus de 30 000 participants se sont inscrits et les organisateurs espèrent que
cette première édition nationale réunira plus de 50 000 inscrits !
 Lors des finales, locales ou nationales, les participants pourront visionner les pages web
sur grand écran avant de répondre en direct aux questions avec un boîtier électronique.
Les Défis du Net souhaitent favoriser l'apprentissage et encourager l'utilisation des
technologie de l'information et de la communication par les jeunes, en démontrant la
facilité d'accès au web, les ressources pédagogiques qu'il recèle et le véritable intérêt qu'il
représente pour des études, pour se documenter, pour enrichir une passion ou simplement
communiquer.
L'objectif est aussi de favoriser dans les classes, l'esprit d'équipe, la cohésion de groupe...
Cela sera d'autant plus flagrant pour les finalistes qui représenteront leur établissement
aux finales locales et leur collectivité lors de la finale nationale !
Le projet et soutenu par de nombreux partenaires, soucieux du développement de
l'utilisation d'Internet par les jeunes : le ministère de l'Éducation nationale et celui de la
Culture et de la Communication, la Caisse des dépôts et consignations. Texas
Instruments, des collectivités locales (certaines villes dont Bordeaux, Dunkerque, Lille,
Metz, Paris et Tours, le département des Hauts-de-Seine et la région Nord-Pas-de-Calais),
la Conférence des présidents d'université, le Louvre, l'INA, l'université Panthénon-
Sorbonne, la BNF et Le Figaro.
Différentes finales locales ou régionales se tiendront du 23 février au 14 mars. Et, le 23
mars 2002, une finale nationale réunira les meilleurs participants à la Sorbonne pour un
défi en direct et couronné de nombreux cadeaux (ordinateurs, appareils photo
numériques, webcam...) pour les trois premiers lauréats de chaque catégorie !
MULTIMÉDIA d'après le journal Le Figaro du 22 mars 2005
Questions
1. De quoi s’agit-il ce document ?
2. Quel est l'objectif principal des Défis du Net ?
3. Comment peut-on accéder aux Défis du Net ?
4. Que souhaitent les Défis du Net dans le domaine de l’enseignement ?
5. Combien de ministères soutiennent ce projet ? Lesquels ?
6. Quel est le journal français qui soutient ce projet ?
7. En 2002, où a eu lieu la finale des Défis du Net ?
8. Quel est le département français qui soutient ce projet ?