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Département d’Electronique
Cours de Robotique
1
Chapitre I
Généralités sur les robots
2
Chapitre I Généralités sur les robots
I.1.3 Historique :
1. La source d’énergie,
2. Les moteurs (actionneurs ou actuateurs),
3. Les transmissions des mouvements qui vont d’actionneurs aux articulations,
4. Le système mécanique articulé (SMA) constituant le corps du robot,
5. Les capteurs internes dits proprioceptifs permettant au système de commande
de connaître l’état du robot à chaque instant,
6. Les capteurs externes dits extéroceptifs qui donne au système de commande
les informations sur l’environnement dans lequel travaille le robot,
7. Le système de commande pilotant les actionneurs.
3
Chapitre I Généralités sur les robots
Transmissions
Selon les sous systèmes que peut posséder un robot, on distingue trois catégories
de robots :
a. Catégorie1 : Les robots qui se regroupent dans cette catégorie, sont les robots
fonctionnant en « boucle ouverte » qui ne possèdent ni capteurs internes ni
capteurs externes.
Ces robots ne peuvent faire face à des perturbations imprévues. Aussi, ils ne
peuvent pas suivre avec fiabilité des trajectoires continues. (Ces robots trouvent
un usage important dans l’industrie).
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Chapitre I Généralités sur les robots
I.3.2 Degrés de liberté d’un robot : Prenons le cas d’un robot manipulateur :
véhicule + bras. Le véhicule pourra avoir au maximum 6DDL. Aussi, le bras ayant
comme fonction d’amener l’organe terminal dans une zone de l’espace, 3DDL lui
suffisent. L’organe terminal devant s’orienter convenablement, 3 DDL en rotation lui
suffiront également.
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Chapitre I Généralités sur les robots
Z
R3
T3
T2 R2
O Y
S
R1 T1
X
Figure 1.2 Les six degrés de liberté d’un solide (S) indéformable
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Chapitre I Généralités sur les robots
7
Chapitre I Généralités sur les robots
I.4.3 Articulations :
Si 𝒎 = 𝟏, le cas le plus fréquent en robotique, l’articulation est soit rotoïde (R) soit
prismatique (P).
Remarque :
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Chapitre I Généralités sur les robots
Une rotule par exemple est obtenue avec trois articulations rotoïdes d’axes
concourants.
L’espace opérationnel est l’espace dans lequel est décrite la tâche à réaliser par
l’effecteur (organe terminal). La dimension m, constitue le nombre de degrés de
liberté maximum que peut avoir l’organe terminal et est égal au nombre de
paramètres indépendants nécessaires pour décrire la situation de l’organe terminal
dans l’espace de la tâche. On a : 𝒎 ≤ 𝒏.
I.4.6 Redondance :
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Chapitre I Généralités sur les robots
Les robots redondants sont d’un intérêt très important vu leur capacité d’éviter
les obstacles.
Un objet est défini dans l’espace par six paramètres : trois paramètres pour
déterminer sa position et trois autres pour l’orienter.
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Chapitre I Généralités sur les robots
deux axes articulaires successifs (0 ou 90°) en général, c'est-à-dire selon que les axes
consécutifs sont soit parallèles, soit perpendiculaires. La figure 1.9, illustre les
différentes architectures des porteurs.
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Chapitre I Généralités sur les robots
Le volume de travail est défini comme étant l’espace engendré par un point de
l’organe terminal lorsque la configuration du robot évolue (ou bien c’est la zone que
peut atteindre le centre du poignet du robot). Le volume de travail peut être défini
comme étant le volume accessible par l’outil du robot. Ce volume de travail dépend
de plusieurs paramètres :
de la géométrie du robot
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Chapitre I Généralités sur les robots
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Chapitre I Généralités sur les robots
a. Vitesse maximale :
Vitesse maximale de translation ou de rotation de chaque axe
Les constructeurs donnent souvent une vitesse de translation max de
l’organe terminal.
b. Accélération maximale :
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Chapitre I Généralités sur les robots
a. C’est la charge maximale que peut porter le robot sans dégrader la répétabilité
et les performances dynamiques du robot.
b. La charge utile est nettement inférieure à la charge maximale que peut porter
le robot qui est directement dépendante des actionneurs.
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Chapitre I Généralités sur les robots
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Chapitre I Généralités sur les robots
Complexité de la commande
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Chapitre I Généralités sur les robots
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Chapitre I Généralités sur les robots
1.7.3 Exemple :
Soit un robot planaire à deux DDL de la figure 1.18, suivante :
L2
θ2
L1
θ1 X
Si l’on aura besoin des deux représentations à la fois, on doit avoir les
moyens de passer d’une représentation à une autre.
Calcul du MGD :
𝑋=𝑓 𝜃 ,
𝜃 = (𝜃1 𝜃2 )𝑇 et 𝑋 = (𝑥 𝑦 )𝑇
Calcul du MGI:
Calcul de 𝜽 1 :
Il s’en suit :
Posons :
𝑙1 + 𝑙2 𝑐𝑜𝑠 𝜃2 =𝑎
𝑙2 sin 𝜃2 = 𝘣
𝑥 = 𝑎𝐶1 − 𝑏𝑆1 … … … … 1
⇒
𝑦 = 𝑎𝑆1 + 𝑏𝐶1 … … . . … .2
𝑎𝐶1−𝑥
De 1 ⇒𝑆1 = ,
𝑏
𝑎𝑥 +𝑏𝑦
Remplaçons S1 dans 2 ⇒ 𝐶1 =
𝑎 2 +𝑏 2
𝑥+𝑏𝑠1
De 1 ⇒𝐶1 =
𝑎
𝑎𝑦 −𝑏𝑥
Remplaçons C1 dans 2 ⇒ 𝑆1 =
𝑎 2 +𝑏 2
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Chapitre I Généralités sur les robots
𝑆1 𝑎𝑦 −𝑏𝑥
⇒ 𝑡𝑎𝑛𝜃1 = 𝐶1 ⇒ 𝜃1 = tan−1 ( )
𝑏𝑦 +𝑎𝑥
Détermination de 𝜽𝟐 :
On élève au carré :
𝑥 2 + 𝑦 2 − 𝑙12 −𝑙22
⇒ cos 𝜃2 = =𝐷
2𝑙1 𝑙2
sin(𝜃2 ) ∓ 1 − 𝐷2
⇒ Tan 𝜃2 = =
cos(𝜃2 ) 𝐷
∓ 1 − 𝐷2
⇒ θ2 = 𝑇𝑎𝑛−1
𝐷
I.7.4 Conclusion :
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Chapitre I Généralités sur les robots
Chapitre II
Transformations homogènes
22
II-1 Introduction :
Des connaissances de base en Géométrie et en cinématique sont
un robot, il est nécessaire de situer ses différentes parties mobiles les unes par
rapport aux autres. Pour ce faire, on attache un repère à chaque partie du robot
II-2-1 Translation :
Lorsque le repère O1 subit une translation le long des axes x et y des quantités
𝒙𝟏 = 𝒂 + 𝒙𝟐
𝒚𝟏 = 𝒃 + 𝒚𝟐
𝒙𝟏 𝒙𝟐 𝒂
𝒚𝟏 = 𝒚𝟐 + 𝒃 ,
P₁=P₂+ ¹D₂,
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Chapitre II Transformations homogènes
𝒀𝟏 𝒀𝟐
𝑷𝟐 (𝒙𝟐 , 𝒚𝟐 )
𝒚𝟏 𝒚𝟐
𝑷𝟏 (𝒙𝟏 , 𝒚𝟏 )
𝒃 𝑿𝟐
𝒐𝟐 𝒙𝟐
𝑿𝟏
𝒐𝟏 𝒂 𝒙𝟏
Figure 2.1 translation le long des axes X et Y
(origine commune)
𝒂
Avec : ¹D₂ = , vecteur de translation du repère O2 par rapport au repère O1.
𝒃
𝒙𝟏 𝒙𝟐 𝒂
𝒚𝟏 = 𝒚𝟐 + 𝒃
𝒛𝟏 𝒛𝟐 𝒄
𝑶𝑷 = 𝒙𝟏 𝒊𝟏 + 𝒚𝟏 𝒋𝟏
𝑶𝑷 = 𝒙𝟐 𝒊𝟐 + 𝒚𝟐 𝒋𝟐
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Chapitre II Transformations homogènes
𝒀𝟏
𝒀𝟐
𝑿𝟐
𝑷
𝒚𝟏
𝜽 𝒙𝟐
𝒚𝟐 𝜽
𝑶𝟏 = 𝑶𝟐 𝒙𝟏 𝑿𝟏
𝒙𝟏 = 𝑶𝑷. 𝒊𝟏 = 𝒙𝟏 𝒊𝟏 . 𝒊𝟏 + 𝒚𝟏 𝒋𝟏 . 𝒊𝟏
= 𝑶𝑷. 𝒊𝟏 = 𝒙𝟐 𝒊𝟐 . 𝒊𝟏 + 𝒚𝟐 𝒋𝟐 . 𝒊𝟏
𝝅
= 𝒙𝟐 𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒚𝟐 𝒄𝒐𝒔( + 𝜽)
𝟐
De même :
𝒚𝟏 = 𝑶𝑷. 𝒋𝟏 = 𝒙𝟐 𝒊𝟐 . 𝒋𝟏 + 𝒚𝟐 𝒋𝟐 . 𝒋𝟏
𝝅
= 𝒙𝟐 𝒄𝒐𝒔( − 𝜽) + 𝒚𝟐 𝒄𝒐𝒔(𝜽)
𝟐
Nous avons :
𝝅 𝝅
𝒄𝒐𝒔 − 𝜽 = 𝒔𝒊𝒏 𝜽 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒔 + 𝜽 = −𝒔𝒊𝒏 𝜽 .
𝟐 𝟐
Donc :
𝒙𝟏 = 𝒙𝟐 𝒄𝒐𝒔𝜽 − 𝒚𝟐 𝒔𝒊𝒏(𝜽)
𝒚𝟏 = 𝒙𝟐 𝒔𝒊𝒏𝜽 + 𝒚𝟐 𝒄𝒐𝒔(𝜽)
𝒙𝟏 𝒄𝒐𝒔𝜽 −𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒙𝟐
𝒚𝟏 = . 𝒚𝟐
𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒄𝒐𝒔𝜽
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Chapitre II Transformations homogènes
𝒙𝟏 𝒊𝟐 . 𝒊𝟏 𝒋𝟐 . 𝒊𝟏 𝒌𝟐 . 𝒊𝟏 𝒙𝟐
𝒚𝟏 = 𝒊𝟐 . 𝒋𝟏 𝒋𝟐 . 𝒋𝟏 𝒌𝟐 . 𝒋𝟏 . 𝒚𝟐
𝒛𝟏 𝒛𝟐
𝒊𝟐 . 𝒌𝟏 𝒋𝟐 . 𝒌𝟏 𝒌𝟐 . 𝒌𝟏
𝒄𝒐𝒔𝜽 −𝒔𝒊𝒏𝜽 𝟎 𝒙𝟐
= 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒄𝒐𝒔𝜽 𝟎 . 𝒚𝟐
𝟎 𝟎 𝟏 𝒛𝟐
Nous avons :
𝒙𝟏 𝒄𝒐𝒔𝜽 −𝒔𝒊𝒏𝜽 𝟎 𝒙𝟐
𝑷𝟏 = 𝒚𝟏 , ¹𝑹₂ = 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒄𝒐𝒔𝜽 𝟎 , 𝑷𝟐 = 𝒚𝟐 .
𝒛𝟏 𝟎 𝟎 𝟏 𝒛𝟐
Cela permet d’écrire :
𝑷𝟏 = ¹𝑹₂. 𝑷𝟐
𝒁𝒋
𝒁𝒊
𝑿𝒋
𝑷
𝑶𝒋
𝒀𝒋
𝒙𝟏
𝒀𝒊
𝑶𝒊
𝑿𝒊
Figure 2.3 Changement de repère (Origines séparées)
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Chapitre II Transformations homogènes
𝒙𝒋
𝑷𝒋 = 𝒚𝒋 : représente les coordonnées de P dans 𝑶𝒋
𝒛𝒋
𝒙𝒊
𝑷𝒊 = 𝒚𝒊 : représente les coordonnées de P dans 𝑶𝒊
𝒛𝒊
Alors :
Avec :
iR
j : Matrice de rotation du repère 𝑶𝒋 par rapport au repère 𝑶𝒊
iD
j : Vecteur de translation du repère 𝑶𝒋 par rapport au repère𝑶𝒊 .
Nous pouvons conclure que la rotation est exprimée par une matrice, à la
différence de la translation qui se traduit par un vecteur.
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Chapitre II Transformations homogènes
Où isj, inj et iaj sont les vecteurs unitaires, suivant les axes xj, yj et zj du repère
Rj exprimés dans le repère Ri, où iPj est le vecteur exprimant l’origine du repère Rj
dans le repère Ri, et avec :
iR : matrice (3×3) des rotations donnant l’orientation notée iAf (de Rf dans
f
Ri)
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Chapitre II Transformations homogènes
Pi = iTj.Pj
𝒙𝒊
𝒚
𝑃𝑖 = 𝒛 𝒊 , l’élément (4,1) du vecteur 𝑃𝑖 s’appelle facteur d’échelle et est égal à 1 en
𝒊
𝟏
robotique.
Remarque :
Il faut faire très attention au sens des rotations en suivant la même convention
s’agissant du sens positif : la convention la plus communément utilisée est
celle appelée « la convention de la main droite ».
Par exemple, pour savoir du sens de rotation autour de Z, il suffit de penser
comme si on tourne une vis. Si la rotation produit un déplacement de la vis
dans le sens de l’axe Z positif, l’angle est positif sinon il est négatif.
Trans (a, b, c), pour indiquer une translation (a selon l’axe x, b selon l’axe y et
c selon l’axe z)
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Chapitre II Transformations homogènes
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Chapitre II Transformations homogènes
1 0 0 𝑎
𝑴 = 𝑻𝒓𝒂𝒏𝒔 𝒂, 𝒃, 𝒄 =
0 1 0 𝑏
0 0 1 𝑐
0 0 0 1
1.3.2 Matrice de transformation homogène de rotation pure
Dans le cas où deux repères sont liés seulement par une rotation, le passage de
l’un à l’autre se fait en utilisant une matrice de transformation homogène de rotation
pure. Nous utiliserons les notations suivantes :
Rot (x, θx), pour indiquer une rotation (θx autour de l’axe x)
Rot (y, θy), pour indiquer une rotation (θy autour de l’axe y)
Rot (z, θz), pour indiquer une rotation (θz autour de l’axe z)
Figure 2.6 – Rotation pure autour de l’axe x d’un repère Rf par rapport à un repère Ri
31
Chapitre II Transformations homogènes
1 0 0 0
0 c𝜃𝑥 −s𝜃𝑥 0
𝑴 = 𝑹𝒐𝒕 𝒙, 𝜽𝒙 =
0 s𝜃𝑥 c𝜃𝑥 0
0 0 0 1
Figure 2.7 – Rotation pure autour de l’axe y d’un repère Rf par rapport à un repère Ri
32
Chapitre II Transformations homogènes
Si une rotation θy est produite autour de l’axe y( figure 2.7), la matrice de
rotation R (3×3) correspondante est donnée par :
c𝜃𝒚 0 s𝜃𝑦 0
𝑴 = 𝑹𝒐𝒕 𝒚, 𝜽𝒚 = 0 1 0 0
−s𝜃𝑦 0 c𝜃𝑦 0
0 0 0 1
c𝜃𝑧 −s𝜃𝑧 0 0
s𝜃𝑧 c𝜃𝑧 0 0
𝑴 = 𝑹𝒐𝒕 𝒛, 𝜽𝒛 =
0 0 1 0
0 0 0 1
Remarque :
Une rotation autour de l’un des axes principaux x, y et z laisse inchangé l’axe
de rotation considéré.
33
Chapitre II Transformations homogènes
1. Premier cas : Lorsque la transformation est faite par rapport au repère courant
Rj, la multiplication se fait à droite.
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Chapitre II Transformations homogènes
Figure 2.8 – Rotation pure autour de l’axe Z d’un repère Rfpar rapport à un repère Ri
Avec :
A: matrice (3£3) des rotations donnant l’orientation (de Rjdans Ri)
P: matrice (3£ 1) des translations donnant la position (de Rfdans Ri)
Lorsque la transformation, entre le repère initial et la repère final est une
𝑷 = 𝑶𝟑 = (𝟎, 𝟎, 𝟎)𝑻
a. Propriété 1:
b. Propriété 2 :
repère Ripar rapport au repère Rj, alors iTj et jTi sont liées par la relation :
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Chapitre II Transformations homogènes
Figure 2.9 – Passage direct et inverse d’un repère Rià un repère Rj
c. Propriété 3 :
Lorsque la matrice de transformation homogène T effectue une rotation
d’angle 𝜽𝒖
autour de l’axe u (indifféremment x, y ou z), La matrice inverse T-1 est
également une matrice de transformation homogène effectuant une rotation autour
−1 −1
𝑇 = 𝑅𝑜𝑡 𝑢, 𝜃𝒖 = 𝑅𝑜𝑡 𝑢, − 𝜃𝒖 = 𝑅𝑜𝑡 −𝑢, 𝜃𝑢
c𝜃𝒚 0 −s𝜃𝑦 0
T
𝑅𝑜𝑡 y, −𝜃𝒚 = 0 1 0 0 = Rot y, 𝜃𝒚
s𝜃𝑦 0 c𝜃𝑦 0
0 0 0 1
T −1
On a alors: 𝑅𝑜𝑡 y, −𝜃𝒚 = Rot y, 𝜃𝒚 = Rot y, 𝜃𝒚
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Chapitre II Transformations homogènes
d. Propriété 4 :
La matrice inverse de la matrice de transformation homogène peut être mise sous
la forme :
e. Propriété 5 :
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Chapitre II Transformations homogènes
f. Propriété 6 :
La composition de deux matrices n’est pas commutative :
g. Propriété 7 :
de 90° autour de l’axe Z, puis une translation de 3 unités le long de l’axe Y et enfin,
une rotation de 90° autour de l’axe X. (le repère résultant de ces transformations
2- Soit un point q défini dans le repère Ri par le vecteur (2, 1, 3)T, déterminer les
38
Chapitre II Transformations homogènes
Solution :
1. La matrice de transformation homogène ( iTj = 0T4) issue des transformations
partielles est donnée par :
1 0 0 2 0 −1 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0
⁰𝑻₄ = 0 1 0 0 . 1 0 0 0 0 1 0 3 0 0 −1 0
0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0
0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1
𝟎 𝟎 𝟏 −𝟏
⁰𝑻₄ = 𝟏 𝟎 𝟎 𝟎
𝟎 𝟏 𝟎 𝟎
𝟎 𝟎 𝟎 𝟏
(⁰𝑻₄)⁻¹ = 𝑨𝑻 −𝑨𝑻 𝑷
𝟎 𝟎 𝟎 𝟏
0 1 0 0
4T = (0T4)-1 = 0 0 1 0
0
1 0 0 1
0 0 0 1
0 1 0 0 2 1
qj = jTi .qi = 0 0 1 0 . 1 = 3
1 0 0 1 3 3
0 0 0 1 1 1
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Chapitre III
Modélisation des robots manipulateurs
40
Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
III-1 Introduction :
La conception et la commande des robots manipulateurs nécessitent le calcul de
certains modèles mathématiques, tels que :
1. Les modèles de transformation entre l’espace opérationnel (dans lequel est
définie la situation de l’organe terminal) et l’espace articulaire (dans lequel est
définie la configuration du robot).
Espace opérationnel …
Espace articulaire
𝑋 𝑞……………………. (3.1)
Les modèles cinématiques d’ordre 1 direct et inverse qui expriment les
vitesses opérationnelles en fonction des vitesses articulaires et inversement.
𝑋 𝑞 ………………...…..(3.2)
Les modèles cinématiques d’ordre 2 exprimant les accélérations
opérationnelles et les accélérations articulaires.
2. Les modèles dynamiques définissant les équations du mouvement du robot,
qui permettent d’établir les relations entre les couples et les forces exercés par
les actionneurs et, les positions, vitesses et accélérations articulaires et
opérationnelles:
On distingue :
Les modèles dynamiques direct et inverse exprimés dans l’espace articulaire
Les modèles dynamiques direct et inverse exprimés dans l’espace de la
tâche.
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
Les corps sont supposés parfaitement rigides. Ils sont connectés par des
articulations considérées comme idéales (il n’y a pas de jeux mécaniques).
Les paramètres qui permettent de définir le repère Rj, par rapport au repère
Le corps C0 désigne la base du robot. Le corps Cn est celui qui porte l’organe
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
suivants :
j est l’angle entre les axes zj−1 et zj correspondant à une rotation autour de
xj−1
zj
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
On a donc : 𝒒𝒋 = 𝝈𝒋 . 𝜽𝒋 + 𝝈𝒋 . 𝒓𝒋 , avec 𝝈𝒋 = 𝟏 − 𝝈𝒋 .
Soit :
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
Figure 3.2 Paramètres géométriques pour le cas d’une structure ouverte simple.
Remarques :
4. Lorsque zj est en parallèle avec zj+1, on place xj de telle sorte que rj ou rj+1
soit nul.
5. Cette méthode de description fixe la configuration zéro « géométrique »du
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
q = qc + q0
𝑿 = 𝒇(𝒒)…………………(3.3)
Aussi, pour un robot à chaine cinématique ouverte simple, le MGD peut être
Avec :
𝒒 = 𝒒𝟏 𝒒𝟐 𝒒𝟑 ⋯ 𝒒𝒏−𝟏 𝒒𝒏 𝑻
: vecteur des variables articulaires, n étant le
DDL de l’espace articulaire.
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
𝑿 = 𝒙𝟏 𝒙𝟐 𝒙𝟑 … 𝒙𝒎 𝑻
: vecteur des variables opérationnelles, m
étant le DDL de l’espace opérationnel.
𝑿 = 𝑷𝒙 𝑷𝒀 𝑷𝒛 𝑺𝒙 𝑺𝒚 𝑺𝒛 𝒏𝒙 𝒏𝒚 𝒏𝒛 𝒂𝒙 𝒂𝒚 𝒂𝒛 𝑻
.
Remarque :
Le modèle géométrique direct est difficile à obtenir dans le cas des robots
parallèles (robots à chaîne cinématique fermée) comparativement à leurs homologues
sériels.
III-3-1 Exemple :
Solution :
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
Z0, Z1 Z2 Z3, Z4
X3, X4
X0, X1 X2
r4
D2 D3
j σj j dj θj rj
1 0 0 0 θ1 0
2 0 0 D2 θ2 0
3 0 0 D3 θ3 0
4 1 0 0 0 r4
C1 = 𝒄𝒐𝒔 𝜽𝟏 , S1 = 𝒔 𝒊𝒏 𝜽𝟏
𝒒 = 𝒇−𝟏 𝑿 = 𝒈(𝑿)……………….(3.4)
NB : Aussi, le MGI est appelé modèle géométrique pour la commande du fait qu’il
est plus pratique de configurer les articulations du robot selon les coordonnées de
l’organe terminal étant donné que la tâche à réalisée est définie dans l’espace
opérationnel dit espace de la tâche.
𝑆𝑥 𝑛𝑥 𝑎𝑥 𝑃𝑥
𝑆𝑦 𝑛𝑦 𝑎𝑦 𝑃𝑦
𝑼𝟎 = ⁰𝑻₄ =
𝑆𝑧 𝑛𝑧 𝑎𝑧 𝑃𝑧
0 0 0 1
𝑼𝟎 = ⁰𝑻₄
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
Calcul de θ2 :
Px = C1D2 + C12D3
(1, 4) et (2, 4) des deux matrices ⇒ P = S1D + S12D
y 2 3
⇒ Px 2 + Py 2 = D2 2 + D3 2 + 2D2 D3 C2
Px 2 + Py 2 − (D22 + D23 )
C2 =
2D2 D3
Nous avons :
𝑆2 1−C22
⇒ 𝑡𝑎𝑛2 = 𝐶2 = 𝐶2
1−C22
⇒ 𝜃2 = 𝑇𝑎𝑛−1 ( )
𝐶2
Calcul de θ1 :
Il s’en suit :
Posons :
D2 + D3 cos θ2 = B1
50
Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
𝐷3 sin 𝜃2 = 𝐵2
𝑃𝑥 = 𝐵1 𝐶1 − 𝐵2 𝑆1 … … … … 1
⇒
𝑃𝑌 = 𝐵1 𝑆1 + 𝐵2 𝐶1 … … . . … .2
𝐵1 𝐶1−𝑃𝑥
De 1 ⇒𝑆1 = ,
𝐵2
𝐵1 𝑃𝑥 +𝐵2 𝑃𝑌
𝐶1 = 𝐵12 +𝐵22
Remplaçons S1 dans 2 ⇒ 𝐵1 𝑃𝑦 −𝐵2 𝑃𝑥
𝑆1 = 𝐵12 +𝐵22
𝑆1 𝐵1 𝑃𝑦 −𝐵2 𝑃𝑥
⇒ 𝑇𝑎𝑛(𝜃1 ) = 𝐶1 ⇒ 𝜃1 = tan−1 (𝐵 )
1 𝑃𝑥 +𝐵2 𝑃 𝑌
Calcul de 𝜽𝟑 :
Nous avons :
𝑆123 𝑆𝑦
tan123 = =
𝐶123 𝑆𝑥
𝑆𝑦
⇒ 𝜃1 + 𝜃2 + 𝜃3 = 𝑇𝑎𝑛−1 (𝑆 )
𝑥
𝑆𝑦
⇒ 𝜃3 = 𝑇𝑎𝑛−1 − (𝜃1 + 𝜃2 )
𝑆𝑥
𝑿(𝒕) = 𝑱(𝒒)𝒒(𝒕)………………….(3.5)
Avec :
J est matrice de dimension (m, n), appelée matrice jacobienne, définie comme suit :
51
Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
𝑿 = 𝑱 𝒒 𝒒 + 𝑱(𝒒, 𝒒)𝒒…………………..(3.7)
𝒅 𝝏𝑳 𝝏𝑳
𝝉𝒊 = − , 𝑖 = 1, … , 𝑛
𝒅𝒕 𝝏𝒒𝒊 𝝏𝒒𝒊
Avec :
𝝉 couple/force articulaire engendré par l’actionneur (articulation) i,
L : Lagrangien du système égal à E – U,
52
Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
𝑴 𝒒 𝒒 + 𝑪 𝒒, 𝒒 𝒒 + 𝑯 𝒒, 𝒒 = 𝝉 ………………………….(3.10)
Le modèle dynamique inverse donné par l’équation (3.10) est appelé aussi modèle
dynamique tout simplement.
Avec :
𝑴 𝒒 : matrice d’inertie,
𝒒 = 𝑴−𝟏 𝒒 (𝝉 − 𝑪 𝒒, 𝒒 𝒒 − 𝑯 𝒒, 𝒒 )………………..(3.11)
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
𝑴′ = 𝑱−𝑻 𝑴𝑱−𝟏
𝑯′ = 𝑱−𝑻 𝑯
𝑴′ 𝑿 + 𝑪′ 𝑿 + 𝑯′ = 𝝉′ ……………(3.14)
Les dimensions des matrices 𝑴′ , 𝑪′ et 𝑯′ , sont toujours fixes et cela quelle que
soit la redondance du robot manipulateur et elles sont données selon que l’on
considère la position toute seule ou la position et l’orientation de l’effecteur.
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
Les propriétés du modèle dynamique inverse sont utilisées pour montrer les
propriétés dans l’espace des tâches :
Comme M est SDP, alors 𝑴′ ayant une forme quadratique est aussi SDP.
Pour indication, l’écriture du modèle (3.14), sous forme d’état est donnée par :
𝑿𝟏 = 𝑿𝟐
−𝟏
𝑿𝟐 = −𝑴′ (𝑪′ 𝑿𝟐 + 𝑯′ − 𝝉′ )
𝒀 = 𝑿𝟏
Avec 𝑿𝟏 = 𝑿 et 𝑿𝟐 = 𝑿
Soit le robot plan à 2DDL d’axes rotoïdes représenté par la figure 3.1 :
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
L2
θ2
L1
θ1 X
Solution :
1. Détermination du MGD :
𝑋=𝑓 𝑞 ,
𝑞 = (𝑞1 𝑞2 )𝑇 et 𝑋 = (𝑥 𝑦 )𝑇
𝑥 cos(𝑞1 ) cos(𝑞1 + 𝑞2 ) 𝑞1
𝑦 = sin(𝑞1 ) sin(𝑞1 + 𝑞2 ) . 𝑞2
𝜕𝑓1 𝜕𝑓1
𝜕𝑞1 𝜕𝑞2
𝐽 𝑞 =
𝜕𝑓2 𝜕𝑓2
𝜕𝑞1 𝜕𝑞2
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Chapitre III Modélisation des robots manipulateurs
MCD : 𝑋 = 𝐽𝑞 ,
MCI : 𝑞 = 𝐽−1 𝑋,
1 𝑙2 cos 𝑞1 + 𝑞2 𝑙2 sin 𝑞1 + 𝑞2
𝐽−1 =
𝑙1 𝑙2 sin(𝑞2 ) −𝑙1 cos 𝑞1 − 𝑙2 cos 𝑞1 + 𝑞2 −𝑙1 sin 𝑞1 − 𝑙2 sin 𝑞1 + 𝑞2
𝐷𝑒𝑡(𝐽) = 𝑙1 𝑙2 sin
(𝑞2 ) est le déterminant de la matrice Jacobienne qui donne la
singularité du robot.
𝑞1 𝑥
Nous cherchons 𝑞 = 𝐽−1 𝑋 ; 𝑞 = ;𝑋= ,
𝑞2 𝑦
𝑞1
Donc : 𝑞 = = 𝐽−1 𝑋
𝑞2
𝑞1 1 𝑙2 cos 𝑞1 + 𝑞2 𝑙2 sin 𝑞1 + 𝑞2 𝑥
=
𝑞2 𝑙1 𝑙2 sin(𝑞2 ) −𝑙1 cos 𝑞1 − 𝑙2 cos 𝑞1 + 𝑞2 −𝑙1 sin 𝑞1 − 𝑙2 sin 𝑞1 + 𝑞2 𝑦
1
𝑞1 = (𝑙 cos 𝑞1 + 𝑞2 𝑥 + 𝑙2 sin 𝑞1 + 𝑞2 𝑦)
𝑙1 𝑙2 sin 𝑞2 2
1
𝑞2 = (−𝑙1 cos 𝑞1 − 𝑙2 cos 𝑞1 + 𝑞2 𝑥 − 𝑙1 sin 𝑞1 − 𝑙2 sin 𝑞1 + 𝑞2 𝑦)
𝑙1 𝑙2 sin 𝑞2
1
𝑞1𝑚𝑎𝑥 = ( 𝑙2 cos 𝑞1 + 𝑞2 𝑥𝑚𝑎𝑥 + 𝑙2 sin 𝑞1 + 𝑞2 𝑦𝑚𝑎𝑥 )
𝑙1 𝑙2 sin 𝑞2
1
𝑞2𝑚𝑎𝑥 = (𝑙1 cos 𝑞1 + 𝑙2 cos 𝑞1 + 𝑞2 ) 𝑥𝑚𝑎𝑥
𝑙1 𝑙2 sin 𝑞2
+ (𝑙1 sin 𝑞1 + 𝑙2 sin 𝑞1 + 𝑞2 ) 𝑦𝑚𝑎𝑥
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Chapitre IV
Commande des robots manipulateurs
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Chapitre IV Commande des robots manipulateurs
IV-1 Introduction :
D’une façon générale, selon la nature de la tâche à réaliser, le robot peut être
en mouvement libre comme il peut se trouver en contact avec son environnement,
par exemple l’assemblage, l’usinage (ébavurage, ébarbage,...), le suivi de surfaces
(polissage,...). Dans le premier cas, la commande en mouvement (position) toute
seule est suffisante pour contrôler le robot, cependant, elle ne le sera pas dans le cas
où le robot entre en contact avec son environnement. Ceci est dû au fait qu’une
commande d’un robot en mouvement libre, parfaitement stable, peut devenir
instable en présence d’un contact (apparition de rebonds et détérioration de
l’effecteur ou de l’environnement) d’où la nécessité de commander le robot
également en effort. Dans ce contexte, deux types de commande ont été proposées
dans la littérature: la commande en impédance et la commande hybride
force/position.
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C’est une commande réalisée dans l’espace articulaire. Elle est représentée par
la figure 4.1. En effet, dans le cas où l’on veut connaitre les variables opérationnelles
(coordonnées de l’effecteur), le calcul se fera or ligne. Cette commande est facile à
implanter et ne nécessite aucune connaissance du modèle. Elle est donnée par la
relation suivante :
𝒕
𝜏 = 𝑲𝑷 𝒒𝒅 − 𝒒 + 𝑲𝑽 𝒒𝒅 − 𝒒 + 𝑲𝑰 𝒕𝟎
( 𝒒𝒅 − 𝒒)𝒅𝒕 ………..(4.1)
Avec :
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Lorsque le mouvement est défini dans l'espace opérationnel, une des deux
solutions suivantes peut être choisie pour réaliser la commande du système :
l'espace articulaire ;
La commande PID dans l’espace opérationnelle (Figure 4.2) est donnée par :
…….(4.2)
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Pour cette commande, l’idée de base est de supprimer les non linéarités dans le
modèle et ensuite traiter le système comme un système linéaire.
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𝑀 𝑞 𝑢 + 𝐶 𝑞, 𝑞 𝑞 + 𝐻 𝑞, 𝑞 = 𝜏 ………(4.3)
Dans le cas idéal, où le modèle est supposé parfait, en boucle fermée le système
est régi par l’équation :
𝑀 𝑞 𝑞 − 𝑢 = 0…………….(4.4)
découplés (𝑞 = 𝑢).
𝑢 = 𝑞𝑑 + 𝐾𝑉 𝑒 + 𝐾𝑝 𝑒………..(4.5)
𝑞 = 𝑢 ⇒ 𝑞 = 𝑞𝑑 + 𝐾𝑉 𝑒 + 𝐾𝑝 𝑒
D’où:
𝑒 + 𝐾𝑉 𝑒 + 𝐾𝑃 𝑒 = 0…………(4.6)
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𝑀0 𝑞 𝑢 + 𝐶0 𝑞, 𝑞 𝑞 + 𝐻0 𝑞, 𝑞 + 𝛿𝑢 = 𝜏……..(4.7)
𝛿𝑢, peut être un terme de glissement (modes glissants), un réseau de neurones etc…
Le schéma de commande pour ce type d'approches est donné par la figure 4.5
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Lorsque le robot devient en contact par son effecteur avec l’environnement , il est
nécessaire de prendre en compte les forces d’interaction entre l’effecteur et
l’environnement (Figures 4.6, 4.7). En effet, le robot doit être commandé en force
également du fait que la commande en position toute seule n’est pas suffisante dans
ce cas. On distingue deux types de commande :
1. Commande en impédance,
𝑀 𝑞 𝑞 + 𝐶 𝑞, 𝑞 + 𝐻 𝑞, 𝑞 + 𝐽𝑇 𝐹𝑒 = 𝜏…….(4.8)
𝐹𝑒 représente le vecteur d’effort extérieur (forces et moments) exercé par le robot sur
l’environnement.
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IV-3-1Commande en impédance :
𝐹 𝑝 = 𝑍 𝑝 𝑋 (𝑝)……..(4.9)
Où
𝐹(𝑝) = 𝑝𝑍(𝑝)𝑋(𝑝)
𝑝𝑍(𝑝) = 𝛬𝑝2 + 𝐵𝑝 + 𝐾
𝛬 : La matrice d’inertie désirée,
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Avec :
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Références bibliographiques
[1] La robotique : Principes et applications, Philippe Coiffet, Hermès édition, Paris,
1992.
[2] Robot Modeling and Control (first edition), Mark W. Spong, Seth Hutchinson, and
M. Vidyasagar, Copyright © 2006 by John Wiley & Sons
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