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Chapitre 1 :

Les systèmes de numération


et
de codage
Présenté par :
Hichem BEN AMMAR
Fonction actuelle :
Technologue à l’I. S. E. T. de Nabeul
1. Introduction
2. Numérotation
3. Conversion
4. Nombre signé
5. Opération arithmétique
6. Les codes
H. BEN AMMAR
1. INTRODUCTION
En fait, les outils informatiques sont basés sur les
mêmes principes de calcul (loi de tout ou rien). Les
calculs habituels sont effectués dans le système de
numération décimal, par contre le calculateur électronique
ne peut pas utiliser ce système, car le circuit électronique
ne permet pas de distinguer 10 états. C’est pour cette
raison que les systèmes de numération fonctionnent avec
la logique binaire qui ne comporte que 2 états 0 et 1.

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2. NUMEROTATION
Elle permet une représentation symbolique d’un nombre
donnée. La numérotation est décrit par un mot binaire par la
juxtaposition d’un certain nombre de variable .
2.1. Les systèmes de numérotation :
Les systèmes de numérotation dans une base B sont notés par
N(B) , tel que :
i 1

N B  
k 0
nk B k   ni 1ni  2 ...n2 n1n0  B 
où :
B : Il désigne la base de numérotation
n(k) : Le chiffre est de rang k et qui appartient à la base B
B(k) : Il désigne la pondération associée à n(k)
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2.2. Le système décimal : (Base 10)
Il représente le système de numérotation usuel et qui est
composé effectivement de dix chiffres de zéro à neuf :
{0,1,2,3,4,5,6,7,8,9}
i 1

N 10  
k 0
nk B k   ni 1  10 n 1  ni  2  10 n  2  ...  n1  101  n0  10 0 10 

Exemple 1.1 :

 50647 10 
  5  10 4  0  103  6  10 2  4  101  7  100 10 

 2 104 730  10 
  2  106  1  105  0  10 4  4  103  7  102  3  101  0  100 10 

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2.3. Le système binaire : (Base 2)
Le système binaire est représenté uniquement par deux
symboles binaires appelés BIT (Biary digIT) et qui sont :
{0,1}
i 1

N  2  
k 0
nk B k   ni 1  2 n 1  ni  2  2 n  2    n1  21  n0  20 10 

Ce système de numérotation est la base de l’électronique


numérique, de l’informatique, de la télécommunication à nos
jours etc....
Exemple 1.2 :
110101   1 2
2
5
 1 2 4  0  23  1 2 2  0  21  1 2 0 10   53 10 

 26 
10 
 1 2 4  1  23  0  2 2  1 21  0  2 0 10   11010  2
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2.4. Le système octal : (Base 8)
Le système octal est basé sur huit symboles de la base 10 qui
sont : {0,1,2,3,4,5,6,7}
i 1

N 8  k 0
nk B k   ni 1  8n 1  ni  2  8n  2    n1  81  n0  80 10 

Ce type de système de numérotation était appliqué à la première


génération d’ordinateurs IBM

Exemple 1.3 :
 5071    5  8
8
3
 0  82  7  81  1 80 10    2617 10

 761 10 
 1 83  3  82  7  81  1 80 10  13718
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2.5. Le système hexadécimal : (Base 16)
Le système hexadécimal utilise seize symboles qui sont :
{0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E,F}
Les lettres {A, B, C, D, E, F} correspondent respectivement aux
nombre s de la base 10 : {10, 11, 12, 13, 14, 15}
i 1

N 16  
k 0
nk B k   ni 1  16 n 1  ni  2  16 n  2    n1  161  n0  160 10

Ce type de numérotation est très utilisé dans le domaine


électronique numérique
Exemple 1.4 :
 5A2F  16 
  5  163  10  16 2  2  161  F  16 0 10    23087 10

 24358  10 
  5  163  F  16 2  2  161  6  16 0 10    5F26 16 
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2.6. Tableau de correspondance entre les nombres
décimaux, binaires, octaux et hexadécimaux :

N(10) 0 1 2 3 4 5 6 7

N(2) 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111


N(8) 00 01 02 03 04 05 06 07
N(16) 0 1 2 3 4 5 6 7

N(10) 8 9 10 11 12 13 14 15

N(2) 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111


N(8) 10 11 12 13 14 15 16 17
N(16) 8 9 A B C D E F

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3. CONVERSION
3.1. Conversion du système Décimal vers une autre
base
Pour convertir un nombre de la base 10 vers une base B
quelconques, il faut faire des divisions successives par la base
B et retenir à chaque fois le reste jusqu'à l’obtention à un
quotient inférieur à la base B, dans ce cas le nombre s’écrit de la
gauche vers la droite en commençant par le dernier quotient
allant jusqu’au premier reste.

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3.1.1. La conversion du Décimal vers le Binaire
 Par la division euclidienne
Pour ce type de conversion, on doit appliquer la méthode de division
successive. On divise le nombre (10) que l’on désire convertir par 2, puis
on répète l’opération avec le dividende obtenu jusqu’à l’annulation du
dividende. Le nombre cherché de la nouvelle base s’écrit des restes des
divisions successives dans l’ordre inverse
67 2
Exemple 1.5 : 1 33 2
Le sens de la lecture 1 16 2
 67 
10 
  ?  2  0 8 2
0 4 2
0 2 2
0 1 2
1 0

 67 
10 
 1 2 6  0  25  0  2 4  0  23  0  2 2  1 21  1 20 10  1000011 2 

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 Par la soustraction
Cette méthode consiste à retrancher chaque fois du nombre la plus grande
puissance de 2 possible. Si on peut retirer la puissance de 2 concernée, on
note (1) sinon on note (0) et on continue jusqu'à la plus petite puissance
de 2 possible
Exemple 1.6 : 16110   ?  2
De 161 On peut retirer 128 qui est équivalent à 27 le reste 33 1
De 33 On ne peut pas retirer 64 qui est équivalent à 26 le reste 33 0
De 33 On peut retirer 32 qui est équivalent à 25 le reste 1 1
Le sens de
De 1 On ne peut pas retirer 16 qui est équivalent à 24 le reste 1 0
De 1 On ne peut pas retirer 8 qui est équivalent à 23 le reste 1 0
la lecture
De 1 On ne peut pas retirer 4 qui est équivalent à 22 le reste 1 0
De 1 On ne peut pas retirer 2 qui est équivalent à 21 le reste 1 0
De 1 On peut retirer 1 qui est équivalent à 20 le reste 0 1

161
10 
 1 27  0  26  1  25  0  2 4  0  23  0  2 2  0  21  1 20 10   10100001 2

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3.1.2. La conversion Binaire/Hexadécimal

 La conversion du Binaire vers l’Hexadécimal


La conversion du système binaire vers le système hexadécimal
est réalisée par une segmentation de tranches de 4 bits binaires,
le groupement commence de la droite pour la partie entière et de
la gauche pour la partie fractionnaire. Par la suite, on converti
chacun tranche à la base 16 selon le tableau prédéfini dans le
paragraphe des systèmes de numérotations

Exemple 1.7 : 1100111100111000111 2   ? 16

 0110 0111 1001 1100 0111 2   6 7 9 C 7 16

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 La conversion de l’Hexadécimal vers le Binaire
La conversion du système hexadécimal vers le système binaire
est tout à fait l’inverse de la conversion précédente

Exemple 1.8 :  A 5 E 0 2 1 B 4 16   ?  2

 A 5 E 0 2 1 B 4 
16 
 1010 0101 1110 0000 0010 0001 1011 0100  2

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3.1.3. La conversion Binaire/Octal

 La conversion du Binaire vers l’Octal


La conversion du système binaire vers le système octal est
effectuée par une segmentation de tranches de 3 bits binaires,
comme précédent, le groupement commence de la droite pour la
partie entière et de la gauche pour la partie fractionnaire. Par la
suite, on converti chacun tranche à la base 8

Exemple 1.9 : 1100111100111000111 2   ? 8

 001 100 111 100 111 000 111 2  1 4 7 4 7 0 7 8

H. BEN AMMAR
 La conversion de l’Octal vers le Binaire
La conversion du système hexadécimal vers le système binaire
est tout à fait l’inverse de la conversion précédente

Exemple 1.10 :  5 0 1 0 4 1 7 38   ?  2

 5 0 1 0 4 1 7 3   101
8
000 001 000 100 001 111 011 2

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3.1.4. La conversion Octal/Hexadécimal
La conversion du système octal vers le système hexadécimal et
vis versa ce fait par le passage du système binaire.
 La conversion de l’Octal vers l’Hexadécimal
Exemple 1.11 :  45706138   ? 16

 4570613   1
8
0010 1111 0001 1000 1011 2   1 2 F 1 8 B 16 

 La conversion de l’Hexadécimal vers l’Octal


Exemple 1.12 :  3FD1C2 16   ? 8
 3FD1C2 16 
  0011 1111 1101 0001 1100 0010  2   1 7 7 5 0 7 0 2 8
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3.2. Conversion d’un nombre fractionnaire
3.2.1. Conversion de la base 10 vers une autre base
 Concernant la partie entière :
On doit faire la division du nombre entier par la base
plusieurs fois, jusqu’à l’obtention d’un quotient nul.
La lecture des restes des divisions se fait à l’envers. Le
nombre trouvé représente effectivement la conversion dans la
nouvelle base
 A propos de la partie fractionnaire :
On doit faire la multiplication de la partie fractionnaire par la
base plusieurs fois, jusqu’à rendre la partie fractionnaire
nulle. Les résultats des nombres entiers représentent
notamment la conversion fractionnaire dans la nouvelle base
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Exemple 1.13 :  315.75 10   ?  2   ? 8   ? 16

De la base 10 à la base 2 :  315.75  10 


  ?  2 
315 2
 La partie entière : 315 1 157 2
1 78 2
Le sens de la lecture 0 39 2
1 19 2
 315 
10 
 100111011 2  1 9 2
1 4 2
0 2 2
 La partie fractionnaire : 0.75 0 1 2
1 0
0.75  2  1.5
  0.75 
10 
  0.11 2
0.5  2  1.0

 315.75  10 
 100111011.11 2

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De la base 10 à la base 8 :  315.75  10 
  ?  8 

 La partie entière : 315


315 8
 315 
10 
  473 8 Le sens de la lecture 3 39
7
8
4 8
4 0
 La partie fractionnaire : 0.75
0.75  8  6.0   0.75  10 
  0.6 8

 315.75 
10 
  473.6 8

 Ou bien directement de la base 2 à la base 8


 315.75  10 
 100111011.110  2   473.6 8
H. BEN AMMAR
De la base 10 à la base 16 :  315.75  10 
  ? 16 

 La partie entière : 315


315 16
11 19 16
 315 
10 
 13B 16  Le sens de la lecture 3 1 16
1 0
 La partie fractionnaire : 0.75
0.75  16  12.0   0.75  10 
  0.C 16 

 315.75 
10 
 13B.C 16 

 Ou bien directement de la base 2 à la base 16


 315.75  10 
  000100111011.1100  2   13B.C 16
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3.2.1. Conversion de la base 10 vers une autre base
à partie décimale cyclique
Parfois en multipliant la partie décimale par la Base B, on
n’arrive pas à convertir toute la partie entière. Ceci est du
essentiellement au fait que le nombre à convertir n’a pas un
équivalent exact dans la Base B et sa partie décimale est
cyclique.

Exemple 1.14 :  298.525 10   ?  2   ? 8   ? 16

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De la base 10 à la base 2 :  298.525  10 
  ?  2 

298 2
 La partie entière : 298 0 149 2
1 74 2
0 37 2
Le sens de la lecture 1 18 2
 298 
10 
 100101010  2  0 9 2
1 4 2
0 2 2
 La partie fractionnaire : 0.525 0 1 2
0.2  2  0.4 0.2  2  0.4 1 0
0.525  2  1.05
0.4  2  0.8 0.4  2  0.8
0.05  2  0.1 
0.8  2  1.6 0.8  2  1.6
0.1  2  0.2
0.6  2  1.2 0.6  2  1.2

  298.525  10 
 100101010.100001100110011  2

On dit que (0,525)(10) est cyclique dans la Base 2 de période 0011H. BEN AMMAR
De la base 10 à la base 8 :  298.525  10 
  ?  8 

 La partie entière : 298


Le sens de la lecture 298 8
 298 
10 
  452 8 2 37
5
8
4 8
4 0
 La partie fractionnaire : 0.525
0.2  8  1.6 0.2  8  1.6
0.6  8  4.8 0.6  8  4.8
0.525  8  4.2 
0.8  8  6.4 0.8  8  6.4
0.4  8  3.2 0.4  8  3.2

  298.525  10 
  452.4146314631463 8

On dit que (0,525)(10) est cyclique dans la Base 8 de période 1463H. BEN AMMAR
De la base 10 à la base 16 :  298.525  10 
  ? 16 

 La partie entière : 298


298 16
Le sens de la lecture 10 18 16
 29 8  
10 
 12A 16  2 1 16
1 0

 La partie fractionnaire : 0.525

0.525  16  8.4 0.4  16  6.4  0.4  16  6.4

  298.525 
10 
 12 A.666 16

On dit que (0,525)(10) est cyclique dans la Base 16 de période 6


H. BEN AMMAR
3.2.2. Conversion inverse d’une base quelconque
vers la base 10 à partie décimale cyclique
Pour ce type de conversion, il suffit de représenter le nombre
par une combinaison linéaire des puissances successives de la
Base

Exemple 1.15 : 1074.625 8   ? 10

1074.625    1 8  0  8  7  8
8
3 2 1
 4  80  6  81  2  82  6  83 10 
  572.791015625  
10

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4. NOMBRES SIGNES
Les systèmes de numérotation traitent également les nombres
positifs (+) et les nombres négatifs (-). L’identification de signe
est accordé à un bit, désigné par bit de signe. Le nombre ainsi
formé est dit signé

Il existe trois représentations des nombres négatifs :


 Représentation en valeur absolue et signé (VAS)
 Représentation par le complément restreint appelé
complément à 1 (CA1)
 Représentation par le complément vrai appelé
complément à 2 (CA2)

H. BEN AMMAR
4.1. Représentation en Valeur Absolue et Signé (VAS)
La représentation utilise un bit de signe de l’extrême gauche
du mot binaire. Par convention, si le bit de signe de valeur 0
c’est que le nombre est positif, par contre, si le bit de signe
est de valeur 1, c’est que le nombre est négatif
Mot binaire : n bits
Signe du bit de poids fort :
(0 : positif, 1 : négatif)
Valeur absolue : n-1 bits

Inconvénients :
 Le signe est traité indépendamment
de la valeur. Il faut donc des circuits
différents pour l'addition et la
soustraction.
 Deux représentations différentes
pour 0, soit +0 et -0. H. BEN AMMAR
Représentation VAS sur 4 bits :
Intervalle des valeurs représentées : [−2n−1 + 1,2n−1 − 1]
Si n=4 alors l’intervalle des valeurs représentées est : [−7, + 7]

Mot binaire VAS Mot binaire VAS


0 0 0 0 +0 1 0 0 0 -0
0 0 0 1 +1 1 0 0 1 -1
0 0 1 0 +2 1 0 1 0 -2
0 0 1 1 +3 1 0 1 1 -3
0 1 0 0 +4 1 1 0 0 -4
0 1 0 1 +5 1 1 0 1 -5
0 1 1 0 +6 1 1 1 0 -6
0 1 1 1 +7 1 1 1 1 -7
Inconvénients :
 Deux représentations différentes
pour 0, soit +0 et -0 H. BEN AMMAR
4.2. Représentation par complément à 1 (CA1)
Il correspond à la valeur qu’il faut ajouter au nombre pour
avoir la valeur maximale représentable sur le même nombre
de bits disponibles.
Soit un nombre N de n bits.
On dit le complément à 1 du nombre N est le nombre N’ ,
tel que : N  N'  2 n  1
Exemple 1.16: CA18 10110  ?
Remarque :
101 10 
=  0110 0101 2   le complément à 1 d'un nombre
binaire est tout à fait l’inverse du
n8 nombre, le 0 sera remplacé par 1 et
N '   28  1  N le 1 sera remplacé par 0
 le bit fort indique le signe du
N '  1111 1111 2   0110 0101 2  nombre binaire (0 la valeur est
positive, 1 la valeur est négative)
N '  1001 1010  2    10110  H. BEN AMMAR
Notion de complément à 1 « CA1 »

Exemple 1.17 :

CA14  310    310

CA14  0011 2  1100  2 

CA14  -3 10   3 10

CA14 1100  2   0011 2

H. BEN AMMAR
Représentation du CA1 sur 4 bits :
Intervalle des valeurs représentées : [−2n−1 + 1,2n−1 − 1]
Valeur absolue : n − 1 bits
Si n=4 alors l’intervalle des valeurs représentées est : [−7, + 7]

(n)10 Mot binaire (CA14)2 (CA14)10


+0 0 0 0 0 1 1 1 1 -0
+1 0 0 0 1 1 1 1 0 -1
+2 0 0 1 0 1 1 0 1 -2
+3 0 0 1 1 1 1 0 0 -3
+4 0 1 0 0 1 0 1 1 -4
+5 0 1 0 1 1 0 1 0 -5
+6 0 1 1 0 1 0 1 1 -6
+7 0 1 1 1 1 0 0 0 -7

Inconvénients :
 Deux représentations différentes
pour 0, soit +0 et -0 H. BEN AMMAR
Exemple 1.18 :
Déterminer la valeur décimale représentée par la valeur
11011101 par complément à 1 sur 8 bits :
Réponse :
Le bit fort est de valeur 1, c’est que le nombre est négatif.
Le complément à 1 sur 8 bits de : 11011101 est :
CA18 11011101 2   00100010  2   34 10

Donc : 11011101     34 
2 10 

Si on fait la somme :
 34 
10 
  34 10   00100010  2   11011101 2  11111111 2 
Et le complément à 1 sur 8 bits de : 11111111 est :
CA18 11111111 2   00000000  2    0 10
H. BEN AMMAR
4.2. Représentation par complément à 2 (CA2)
Première méthode :
 Le bit de signe est placé en tête (bit de poids fort)
 Les entiers positifs sont codés en binaire naturel signé
 Pour un entier négatif, on code la valeur absolue en binaire
naturel, ensuite on inverse les bits un à un (CA1) et l’on ajoute 1
On dit le complément à 1 du nombre N est le nombre N’ ,

Intervalle des valeurs représentées : [−2n−1 ,2n−1 − 1]


Valeur absolue : n − 1 bits
Si n=4 alors l’intervalle des valeurs représentées est : [−8, + 7]

H. BEN AMMAR
Exemple 1.19 : Sur n = 8 bits, représenter (−90)10 par complément à deux

la valeur absolue est 90 : 01011010


inversion bit à bit : 10100101
on ajoute 1 : 00000001
CA2(-90)10 est : 10100110

CA2 4  -90 10   10100110  2


Remarque :
 Cette technique est la plus utilisée pour la représentation des
nombres négatifs dans la machine
 Cette technique élimine le problème de la double représentation de
0 (+0 et -0)

H. BEN AMMAR
Notion de complément à 2 « CA2 »

Exemple 1.20 :

CA2 4  310   CA24  0011 2 

   310   1101 2 

CA2 4  -310   CA24 1101 2

  310    0011 2 

H. BEN AMMAR
Deuxième méthode :
 Le bit de signe est placé en tête (bit de poids fort)
 Les entiers positifs sont codés en binaire naturel signé
 Pour un entier négatif , on code la valeur absolue en binaire
naturel de n-1 bits, partir du bit de poids faible (LSB) jusqu’à
rencontrer le 1ier 1
 Laisser le 1ier 1 rencontré comme il est, et inverser tous les
bits suivants du gauche vers la droite
Exemple 1.21 : Sur n = 8 bits, représenter (−90)10 en CA2
la valeur absolue est 90 : 01011010
Repérer le premier 1 de poids faible LSB : 01011010
Inverser tous les bits rencontrés : 10100110
Remarque :
 C’est le même résultat que la première CA28  90 10    -90 10  10100110  2 
méthode H. BEN AMMAR
Représentation du CA2 sur 4 bits :
n = 4 bits
Intervalle des valeurs représentées : [−8,7]

(n)10 Mot binaire (CA24)2 (CA24)10


+0 0 0 0 0 1 0 0 0 -8
+1 0 0 0 1 1 1 1 1 -1
+2 0 0 1 0 1 1 1 0 -2
+3 0 0 1 1 1 1 0 1 -3
+4 0 1 0 0 1 1 0 0 -4
+5 0 1 0 1 1 0 1 1 -5
+6 0 1 1 0 1 0 1 0 -6
+7 0 1 1 1 1 0 0 1 -7

• Elimination du problème de la double


représentation de 0 (+0 et -0)

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5. OPERATIONS ARITHMETIQUES
5.1. L’addition
0 + 0 = 0
Il suffit de savoir que :
0 + 1 = 1
La retenue d’une addition dans un 1 + 0 = 1
système quelconque est de même que 1 + 1 = 1 0
l’addition décimale
Exemple 1.22 : 10001001 2  1011000  2  ? 2 
1101111   111100    ? 
2 2 2
1 1 1 1 1

1 0 0 0 1 0 0 1 1 1 0 1 1 1 1
+ 1 0 1 1 0 0 0 + 1 1 1 1 0 0
=1 1 1 0 0 0 0 1 =1 0 1 0 1 0 1 1

10001001   1011000    11100001 


2 2 2

1101111   111100    10101011 


2 2 2
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Exemple 1.23 : Addition binaire, octal et hexadécimal

•base 2 •base 2
1 1 1 1 1
1 0 0 . 0 1 0 0 1 1 1 . 0 1 1 1 1
+ 1 0 . 1 1 0 0 0 + 1 . 1 1 1 0 0
=1 1 1 . 0 0 0 0 1 =1 0 1 . 0 1 0 1 1

•base 8 •base 16
1 1 1 1 1
6 7 2 . 0 3 6 4 1 5 B A . 0 9 0 E 1
+ 3 1 . 0 1 5 0 3 +5 8 F . 1 4 0 D 2
=7 2 3 . 0 5 3 4 4 =B 4 9 . 1 D 1 B 3

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5.2. La soustraction 0 - 0 = 0
Il suffit de savoir que : 0 - 1 = 1 Avec une retenue de1
La soustraction dans un système 1 - 0 = 1
quelconque est de même que 1 - 1 = 0
l’addition décimale
Exemple 1.24 : Soustraction binaire, octal et hexadécimal
1 1 1 1 1

1 0 0 . 0 1 0 0 1 1 1 . 0 1 1 1 1
•base 2 - 1 0 . 1 1 0 0 0
•base 2
- 1 . 1 1 1 0 0
=0 0 1 . 1 0 0 0 1 = 0 1 . 1 0 0 1 1

1 1 1 1 1 1 1

6 7 2 . 0 3 6 4 1 5 B A . 0 9 0 E 1
- 3 5 . 7 6 5 0 3 -5 8 F . 1 4 0 D 2
•base 8 =6 3 4 . 0 5 1 3 6
•base 16 =0 2 A . F 5 0 0 F
H. BEN AMMAR
5.3. La multiplication
Il suffit de savoir que : 0 x 0 = 0
0 x 1 = 0
La multiplication dans le système 1 x 0 = 0
binaire est très simple à condition 1 x 1 = 1
de ne pas oublier le décalage
Exemple 1.25 : Multiplication binaire, octal et hexadécimal
1 0 1,0 1 5 0 7,7 2 4 E 0,0 1
x 1 1,0 1 x 6 1,0 4 x A 0 ,D 2
1 0 1 0 1 2 4 3 7 5 0 9 C 0 0 2
1 0 1 0 1 5 0 7 7 2 3 F 6 0 0 D
+ 1 0 1 0 1 + 3 6 5 7 3 4 + 3 0 C 0 0 A
= 1 0 0 0 1,0 0 0 1 = 3 7 3 2 7,7 1 5 0 = 3 1 0 0 0,6 1 D 2

•base 2 •base 8 •base 16


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5.4. La division
La division est similaire à la division euclidienne
Exemple 1.26 : Division binaire, octal et hexadécimal
1 1

5 7 0 2 0 6 7 4 1
1 1 0 1 0 1 1 1 0 - 5 5 0 6 6 2 0 . 4
- 1 1 0 1 0 0 0 . 1 0 1 7 4 0
0 0 0 1 - 1 7 0 2
1 0 0 0 3 6 6
1 0 1 - 0 0 0
1 0 1 0 3 6 5 0
- 1 1 0 - 3 6 0 4
0 1 0 0 0 0 4 4

•base 2 •base 8
110101   110    1000.1   10.0  
2 2 2 2 H. BEN AMMAR
6. LES CODES
6.1. Définition
Le codage est un symbole ou un ensemble de symboles appelé
mot de code correspond à tous types de caractères (lettre,
chiffres, signe ou autres ,…)
6.2. Codes binaires
6.2.1. code BCD –Binary Coded Decimal
Le codage binaire BCD donne une équivalence décimale pour
chaque combinaison possible, l’équivalence obéit à la loi de
pondération suivante :
 X     a
2 n 1
an  2  a1 a0  2  avec ai  1 ou 0

 X 
10 
  an 1  2n -1  an  2  2 n -2    a1  21  a0  20 
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Exemple 1.27 :
Table BCD à 4 bits
(X)2 sur 4 bits (X)10
0 0 0 0 0
0 0 0 1 1
0 0 1 0 2
0 0 1 1 3
0 1 0 0 4
0 1 0 1 5
0 1 1 0 6
0 1 1 1 7
1 0 0 0 8
1 0 0 1 9
1 0 1 0 10
1 0 1 1 11
1 1 0 0 12
1 1 0 1 13
1 1 1 0 14
1 1 1 1 15
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6.2.2. code Gray
Le code gray est un codage binaire réfléchi ou «codes à
distance» de faite qu'une représentation codé ne diffère de celle
qui la précède que par un bit :
(X)10 (X)2 sur4 bits (X)2 sur 4 bits
Codage BCD C. réfléchi
0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0 1 0 0 0 1
Une transition avec deux 2 0 0 1 0 0 0 1 1
changements d’état 3 0 0 1 1 0 0 1 0
4 0 1 0 0 0 1 1 0
5 0 1 0 1 0 1 1 1
Une transition avec trois 6 0 1 1 0 0 1 0 1
changements d’état 7 0 1 1 1 0 1 0 0
8 1 0 0 0 1 1 0 0
9 1 0 0 1 1 1 0 1
Pour chaque transition
10 1 0 1 0 1 1 1 1
un changement d’un 11 1 0 1 1 1 1 1 0
seul état 12 1 1 0 0 1 0 1 0
13 1 1 0 1 1 0 1 1
Une transition avec 14 1 1 1 0 1 0 0 1
quatre changements 15 1 1 1 1 1 0 0 0
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d’état
6.3. Code ASCII (7bits)
Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) est
un code à 7 bits, il permet le codage de 27=(128) caractères. Il englobe des
lettres, des chiffes, des signes de ponctuations et un certain nombre de
signaux de commande.

Toutes ces correspondances


sont fixées par l’American
National Standards Institutes
(ANSI)

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6.4. Code EBCDIC de IBM (7bits)
Le code EBCDIC (Extended Binary Decimal Interchange Code) est un code
à 7 éléments binaires utiles, soit 128 combinaisons possibles

Table du code ASCII standard

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6.5. Code ASCII (8bits)
Ce code est normalisé ISO (International Standard Organisation). C’est une
extension du code ASCII étendu. Il permet le codage de caractères sur 8
bits, soit 256 caractères possibles

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6.6. UNICODE (16bits)
Il permet notamment de représenter des caractères appartenant à plusieurs
langues (arabes, hébreu, japonais, coréen,...) : 216 =65536 caractères
6.7. Code à Barre
6.7. 1. Principe
Le code-barres est la représentation graphique du code produit Global
Trade Item Number (GTIN). Il est représenté par des barres noires et des
espaces blancs ou encore par des traits noirs et blancs destinés à être
déchiffrés par un lecteur dans le but de renseigner sur l’origine, le
producteur, la référence du produit…

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6.7. 2. Normalisation EAN
L’ENA (European Article Number) est une norme garantissant que le
code barres d'un article sera reconnu dans tous les pays de l’Union
Européenne . L'EAN assure aussi une compatibilité avec les codes UPC
(Universal Product Code) utilisés aux États-Unis et au Canada.
Le mot codé est constitué de 8 ou 13 caractères répartis entre trois zone.
En lisant de la gauche vers la droite, on trouve :

 Le « drapeau » codé sur deux caractères


 La « zone utile du codage » codée :
 sur 10 caractères dont les 4 premiers représentent le fabricant et les
6 derniers l'article (cas de 13 chiffres)
 sur 5 caractères représentent l'article (cas de 8 chiffres)
 Le « code de contrôle » est le dernier caractère qui détermine la
validité du code
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La norme EAN 8 chiffres La norme EAN 13 chiffres

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6.7. 3. Principe de représentation du code à barre
selon EAN
Les différents caractères sont représentés par la concaténation de deux
symboles de base de largeur égales à 0,5 mm.
Il existe deux symboles de base :
 la barre noire représente le 1 binaire
 la barre blanche représente le 0 binaire
Les séparateurs :
Le code de 13 caractères est divisé en deux parties et séparées par le code
01010. Les extrémités sont représentées par le code 101 et qui sont plus
hautes que les autres

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Les jeux de codes:
Trois jeux différents sont utilisés A, B et C :
• Les jeux A et B sont utilisés uniquement à gauche du milieu
du code barres, sans ordre particulier
• Le jeu C est utilisé uniquement à droite de ce même milieu.
Caractère codé Jeu A Jeu B Jeu C
0 0001101 0100111 1110010
Remarque : 1 0011001 0110011 1100110
 Les codes des jeux A et B
commencent tous par 0 et 2 0010011 0011011 1101100
finissent tous par 1 3 0111101 0100001 1000010
 Inversement les codes du jeu C
4 0100011 0011101 1011100
commencent tous par 1 et
finissent tous par 0 5 0110001 0111001 1001110
 Le codage d'un caractère est codé 6 0101111 0000101 1010000
sur 5 bits sur 7.
7 0111011 0010001 1000100
8 0110111 0001001 1001000
9 0001011 0010111 1110100H. BEN AMMAR
Exemple de codage :
Trois jeux différents sont utilisés A, B et C :
• Les jeux A et B sont utilisés uniquement à gauche du milieu
du code barres, sans ordre particulier
• Le jeu C est utilisé uniquement à droite de ce même milieu.

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