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par
Fidèle Niyukuri
14 décembre 2014
c
Fidèle Niyukuri, 2014
Université de Montréal
Faculté des études supérieures
Ce mémoire intitulé
Fidèle Niyukuri
Robert G. Owens
(président-rapporteur)
Jacques Bélair
(directeur de recherche)
Alain Vinet
(membre du jury)
Mémoire accepté le
v
SOMMAIRE
SUMMARY
A mathematical model for the spread of malaria has been developed to deter-
mine the influence that a population shift from rural to urban areas may have on
the persistence or reduction of the disease. This discrete-time model, a system of
fourteen finite-difference equations, is then compared with a continuous time mo-
del, a system of ordinary differential equations. A comparative study of recently
published models allows a determination of the strengths and weaknesses of our
model.
Sommaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . v
Summary . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vii
Dédicaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xi
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xiii
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Chapitre 2. Calcul de R0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
x
2.1. Définition de R0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.2. Calcul de R0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.3. Interprétation des résultats de R0 et sa dépendance en Λ . . . . . . . . . . 23
2.4. Points fixes endémiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Références Bibliographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
xi
DÉDICACES
REMERCIEMENTS
de 2011, indique que sur les 216 millions de cas palustres apparus en 2010, 81%
émergent de la région Afrique. Les enfants de moins de cinq ans représentent 86%
des 655 000 morts causées par cette maladie [32].
Dans les objectifs du millénaire pour le développement, l’OMS s’était fixé
comme obectif d’éradiquer cette maladie pour 2015. Pour y arriver, des efforts
conjugués de multiples intervenants sont indispensables. Parmi ces acteurs, les
mathématiciens ont un rôle à jouer en élaborant des modèles mathématiques
pour aider les autorités de santé publique à prendre des mesures conséquentes
afin de réduire la propagation de cette maladie et ainsi entraîner une réduction
du taux de mortalité.
L’utilisation des Moustiquaires Imprégnées d’Insecticide à Longue Durée d’Ac-
tion (MIILDA) installées aux lits, a réduit le nombre de personnes tuées par
cette maladie car la plupart des piqûres de moustiques surviennent la nuit, et
ces moustiques se développent dans l’eau ou dans des milieux humides (feuilles
de bananiers ou étangs d’eau, par exemple). Les enfants de moins de cinq ans,
les femmes enceintes, les personnes vivant avec le VIH/SIDA ainsi que les voya-
geurs internationaux sont les plus vulnérables. L’intensité de la transmission du
paludisme par les moustiques est aussi largement déterminée par les conditions
environnementales. Là où les conditions permettent des populations nombreuses
de moustiques et abondantes toute l’année, le taux d’inoculation entomologique
du parasite peut atteindre mille piqûres infectées par personne et par an [9].
MODÈLE MATHÉMATIQUE DE LA
PROPAGATION DU PALUDISME
Mosquito theorem :
1. Whatever the original number of malaria cases in the locality may have been,
the ultimate endemic malaria ratio will tend to settle down to a fixed figure,
dependent on the number of Anophelines and the other factors - that is, if these
factors remains constant all the time.
2. If the number of Anophelines is sufficiently high, the ultimate malaria ratio (m)
will become fixed at some figure between 0 and 1 (that is between 0% and 100%).
If the number of Anophelines is sufficiently low (say below 40% per person), the
ultimate malaria ratio will tend to zero - that is, the disease will tend to die
5
out. (In this calculation a negative malaria ratio, that is, one which is less than
nothing, must be interpreted as meaning zero).
3. A small change in the constants (e.g. the Anopheline factor) may produce a
great change in the malaria.
dans le sang. Lorsqu’une anophèle ingère les formes sexuées du parasite, les para-
sites mâles et femelles se fécondent et produisent un oeuf qui traverse la paroi de
l’estomac du moustique et s’accroche à sa face externe. L’oeuf se développe, les
parasites se multiplient et engendrent des milliers de formes asexuées du parasite
qui, à leur tour, migrent et envahissent les glandes salivaires du moustique. Ils
peuvent alors être transmis à un homme au cours d’un repas de sang. La durée de
vie d’une anophèle est en moyenne de 45 jours et le cycle larvaire s’arrête lorsque
la température est inférieure à 16˚C ou supérieure à 32˚C [13].
Le cycle de la malaria est illustré dans les Figures 1.1 et 1.2.
Dans son premier modèle mathématique sur la malaria, Ross montre que la
réduction du nombre de moustiques en dessous d’un certain seuil est suffisante
pour contrôler la maladie. Il divise la population humaine en deux compartiments
à savoir les Susceptibles (Sh ) et les Infectés (Ih ) avec retour dans la classe des
Susceptibles pour les individus infectés, ce qui conduit à la structure SIS. Les
vecteurs sont aussi divisés en deux classes (Sm ,Im ) ce qui conduit à la structure
SI.
7
L’évolution de la fraction des individus dans les classes des infectés (Ih ,Im ) a
été étudié par Ross en utilisant deux équations différentielles ordinaires [18] :
dIh
= abmIm (1 − Ih ) − rIh
dt
dIm
= acIh (1 − Im ) − µ2 Im
dt
avec
a : taux quotidien de piqûres à l’homme
b : proportion de piqûres produisant une infection sur l’humain
c : proportion de piqûres par lesquelles un moustique susceptible devient infecté
m : ratio du nombre de moustiques femelles/humains
r : taux moyen de guérison pour les humains
µ2 : taux de mortalité des moustiques
Dans ce système, une hypothèse de population constante (normalisée à 1)
de moustiques et des humains est implicitement introduite. De plus, si les deux
équations sont de la même forme, le mécanisme de sortie du compartiment des
infectés est différent : les humains guérissent mais les moustiquent meurent.
dEm
= acIh (1 − Em − Im ) − acIh (t − τm )[1 − Em (t − τm )] exp(−µ2 τm ) − µ2 Em
dt
dIm
= acIh (t − τm )[1 − Em (t − τm ) − Im (t − τm ] exp(−µ2 τm ) − µ2 Im
dt
avec τm qui représente la période de latence des moustiques, estimée entre 5 et
15 jours.
Anderson et May [18] ont construit une extension des modèles de Ross et Mac-
donald en introduisant la classe des Exposés dans la population humaine. Leur
modèle SEIS est composé de quatre équations différentielles ordinaires (EDO)
décrivant l’évolution, en fonction du temps, des classes «Exposés» et«Infectés»
tant pour l’hôte que pour les vecteurs. Leur modèle a la forme suivante :
dE h (t)
= abmI m (t)(1 − E h (t) − I h (t))
dt
8
dI h
= abmI m (t − τh )[1 − E h (t − τh ) − I h (t − τh ] exp[−(r + µ1 )]τh ) − rI h (t) − µ1 Ih (t)
dt
dE m (t)
= acI h (t)[1 − E m (t) − I m (t))]
dt
−acI h (t − τm )[1 − E m (t − τm ) − I m (t − τm )] exp(−µ2 )τm − µ2 E m (t)
dI m
= acI h (t − τm )[1 − E m (t − τm )i − I m (t − τm ] exp(−µ2 )]τm ) − µ2 I m (t)
dt
avec τh la période de latence des humains, estimée entre 10 et 100 jours.
Le modèle de Tumwiine et Mugisha [25] est du type SIR pour les hôtes et
SI pour les vecteurs. Les individus de toutes les classes ont le même taux de
mortalité. Ils excluent dans ce modèle les moustiques à partir du moment où ils
ne participent pas au cycle d’infection. Leur modèle a la forme :
dS h abS h I v
= λh N h − h
+ νI h + γRh − µh S h
dt N
dI h abS h I v
= h
− νI h − rI h − δI h − µh I h
dt N
dRh
= rI h − νRh − µh Rh
dt
dS v acS v I h
= λv N v − − µv S v
dt Nh
dI v acS v I h
= − µv I v
dt Nh
avec
S h , I h ,Rh le nombre des hôtes Susceptibles, infectés et partiellement immunisés
respectivement, au temps t ;
S v , I v le nombre de vecteurs susceptibles et Infectés respectivement au temps t ;
a le taux moyen quotidien de piqûre sur un humain par un moustique (taux
d’infection) ;
b la proportion de piqûres produisant une infection sur l’homme ;
c la probabilité avec laquelle un moustique devient infectieux ;
γ le taux de perte d’immunité pout l’hôte ;
r taux d’acquisition d’immunité de l’hôte ;
δ taux de mortalité de l’hôte dû à la maladie ;
9
Quant à la population des vecteurs, nous considérons un modèle SEI car les
vecteurs ne récupèrent pas. La classe des moustiques infectieux est finale ; les
moustiques ne quittent cette classe que lorsqu’ils meurent. De plus, il n’y a pas
d’émigration chez les vecteurs car le vol du moustique ne dépasse pas en principe
un ou deux kilomètres [21]. La variation de la population des vecteurs dépend du
nombre de naissances et des morts, N1v = S1v + E1v + I1v .
S1h (t + 1) = 1 + (1 − λh1 )α11 S1h (t) + θ1h R1h (t) + ΛS2h (t)
E1h (t + 1) = λh1 S1h (t) + (1 − γ1h )α21 E1h (t) + ΛE2h (t)
11
h h
I1h (t + 1) = γ1h E1h (t) + (1 − η1h )α31 I1 (t) + ΛI2h (t)
R1h (t + 1) = η1h I1h (t) + (1 − θ1h )α41
h
R1h (t) + ΛR2h (t)
Les équations similaires pour la campagne peuvent être écrites comme suit :
S2h (t + 1) = 2 + (1 − λh2 )α12 S2h (t) + θ2h R2h (t) − ΛS2h (t)
E2h (t + 1) = λh2 S2h (t) + (1 − γ2h )α22 E2h (t) − ΛE2h (t)
I2h (t + 1) = γ2h E2h (t) + (1 − η2h )α32
h h
I2 (t) − ΛI2h (t)
R2h (t + 1) = η2h I2h (t) + (1 − θ2h )α42
h
R2h (t) − ΛR2h (t)
Pour ce qui est des vecteurs (moustiques), au temps t + 1, la classe des sus-
ceptibles contient les naissances de toutes les classes avec un taux de naissance
bv1 et une probabilité de survie des vecteurs nouvellement nés αb1 v
supposée égale
aux trois classes ainsi que des susceptibles qui ne sont pas exposés avec un taux
v
de survie α11 . Les susceptibles deviennent exposés avec un taux d’incubation λv1 .
Les exposés deviennent infectieux au taux γ1v et ceux qui ne sont pas infectieux
v
ont une probabilité de survie α21 . Les individus infectieux ont une probabilité de
v
survie de α31 et les équations du modèle peuvent donc s’écrire comme :
où
bv1 est le taux de naissance par tête en ville ;
v
αb1 est la probabilité de survie des vecteurs nouveau-nés en ville (on suppose
qu’elle est la même dans les trois classes) ;
λv1 (t) est le taux d’infection des vecteurs susceptibles en ville
γ1v est le taux d’infection des vecteurs exposés
v v v
α11 , α21 ,α31 sont les probabilités de survie des vecteurs susceptibles non infectés,
des exposés non infectieux et des infectieux respectivement.
Un modèle similaire pour la campagne peut être écrit de la manière suivante :
v
S2v (t + 1) = bv2 αb2 (N2v (t))N2v (t) + (1 − λv2 (t))S2v (t)α12
v
v
E2v (t + 1) = λv2 (t)S2v (t) + (1 − γ2v )E2v (t)α22
I2v (t + 1) = γ2v E2v (t) + I2v (t)α32
v
En supposant, comme dans [17], que r est le nombre moyen de piqûres qu’un
seul moustique peut faire sur tous les humains en ville et avec β1h une probabilité
de transmission par piqûre d’un moustique susceptible sur un humain infecté, on
a
I h (t)
λv1 (t) = β1h r 1h .
N1 (t)
Avec β1h r < 1, λh1 (t) est déterminée comme dans [17] comme fonction de
I1v
L(t) = β1v r
N1h
Iv
En effet, L(t) = β1v r1 N1v , β1v étant la probabilité de transmission par piqûre
1
d’un moustique infectieux à un humain susceptible et r1 le nombre moyen de
piqûres qu’un moustique peut faire sur tous les humains en ville toujours. De plus,
Iv
r1 et r satisfont la relation r1 N1h = rN1v , ce qui permet d’écrire L(t) = β1v r N1h .
L(t) peut être supérieur à 1 car les vecteurs infectieux I1v peuvent être largement
13
supérieurs à N1h , malgré que β1v r < 1 : ainsi, λh1 (t) = G(L(t)) avec G(0) = 0, et
lim G(L) = 1.
L→∞
De même, en supposant le cas similaire à la campagne, on a les expressions
0
βvr I v
λh2 = G( 2 h 2 )
N2
et
I2v 0
L2 (t) = β2v r
N2h
avec β2v la probabilité de transmission par piqûre d’un moustique infectieux à un
humain susceptible et r2 le nombre moyen de piqûres d’un moustique sur tous les
humains à la campagne. Les expressions similaires à celles de la ville, avec indice
1, sont aussi valables avec indice 2 pour la campagne.
S1h (t) = 1 + (1 − λh1 )α11 S1h (t) + θ1h R1h (t) + ΛS2h (t)(1)
E1h (t) = λh1 S1h (t) + (1 − γ1h )α21 E1h (t) + ΛE2h (t)(2)
I1h (t) = γ1h E1h (t) + (1 − η1h )α31
h h
I1 (t) + ΛI2h (t)(3)
R1h (t) = η1h I1h (t) + (1 − θ1h )α41
h
R1h (t) + ΛR2h (t)(4)
S2h (t) = 2 + (1 − λh2 )α12 S2h (t) + θ2h R2h (t) − ΛS2h (t)(5)
E2h (t) = λh2 S2h (t) + (1 − γ2h )α22 E2h (t) − ΛE2h (t)(6)
I2h (t) = γ2h E2h (t) + (1 − η2h )α32
h h
I2 (t) − ΛI2h (t)(7)
R2h (t) = η2h I2h (t) + (1 − θ2h )α42
h
R2h (t) − ΛR2h (t)(8)
S1v (t) = bv1 αb1
v
(N1 v(t))N1v (t) + (1 − λv1 (t))S1v (t)α11
v
(9)
v
E1v (t) = λv1 (t)S1v (t) + (1 − γ1v )E1v (t)α21 (10)
I1v (t) = γ1v E1v (t) + I1v (t)α31
v
(11)
S2v (t) = bv2 αb2
v
(N2 v(t))N2v (t) + (1 − λv2 (t))S1v (t)α12
v
(12)
E2v (t) = λv2 (t)S2v (t) + (1 − γ2v )E2v (t)α22
v
(13)
I2v (t) = γ2v E2v (t) + I2v (t)α32
v
(14)
puis
λh1 h Λλh2 2
E1h = S + avec Ah21 = 1 − (1 − γ1h )α41
h
Ah21 1 Ah22 Ah21 Ah12
et
γ1h λh1 h Λλh2 2 Λγ2h λh2 2
I1h = h
( h
S 1 + h h h
) +
A31 A21 A22 A21 A12 A22 A32 A31 Ah12
h h h
d’où
γ1h λh1 h Λ2 λh2 γ1h Λ2 λh2 γ2h
I1h = S + +
Ah21 Ah31 1 Ah12 Ah22 Ah21 Ah31 Ah12 Ah22 Ah32 Ah31
et
η1h γ1h λh1 η1h Λ2 λh2 γ1h η1h Λ2 λh2 γ2h η2h Λ2 λh2 γ2h
R1h = S h
+ + + ,
Ah21 Ah31 Ah41 1 Ah12 Ah22 Ah21 Ah31 Ah41 Ah12 Ah22 Ah32 Ah31 Ah41 Ah12 Ah22 Ah32 Ah42 Ah41
θ1h η1h γ1h λh1 Λ2 h θ1h η1h Λ2 λh2 γ1h θ1h η1h Λ2 λh2 γ2h
[1 − (1 − λh1 )α11
h
− − ]S = 1 + +
Ah21 Ah31 Ah41 Ah12 1 Ah12 Ah22 Ah21 Ah31 Ah41 Ah12 Ah22 Ah32 Ah31 Ah41
θh η h Λ2 λh γ h
+ h 1 h2 h 2h 2 h ,
A12 A22 A32 A42 A41
1 θ1h η1h Λ2 λh2 γ1h θ1h η1h Λ2 λh2 γ2h θ1h η2h Λ2 λh2 γ2h
S1h = + + + (e)
Ah11 Ah11 Ah12 Ah22 Ah21 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah42 Ah41
15
θ1h η1h γ1h λh Λ2
h
avec Ah11 = [1 − (1 − λh1 )α11 − Ah h
1
h − Ah
]
21 A31 A41 12
η1h γ1h λh1 1 θ1h η1h Λ2 λh2 γ1h θ1h η1h Λ2 λh2 γ2h θ1h η2h Λ2 λh2 γ2h
R1h = [ + + +
Ah21 Ah31 Ah41 Ah1 Ah11 Ah12 Ah22 Ah21 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah42 Ah41
η h Λ2 λh γ h η h Λ2 λh γ h η h Λ2 λh γ h
+ h 1h h 2 h1 h + h 1h h 2 h2 h + h 2h h 2 h2 h (f )
A12 A22 A21 A31 A41 A12 A22 A32 A31 A41 A12 A22 A32 A42 A41
γ1h λh1 1 θ1h η1h Λ2 λh2 γ1h θ1h η1h Λ2 λh2 γ2h θ1h η2h Λ2 λh2 γ2h
I1h = [ + + + ]
Ah21 Ah31 Ah1 Ah11 Ah12 Ah22 Ah21 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah42 Ah41
Λ2 λh γ h Λ2 λh γ h
+ h h 2 h 1 h + h h 2 h 2 h (g)
A12 A22 A21 A31 A12 A22 A32 A31
et, finalement,
λh1 1 θ1h η1h Λ2 λh2 γ1h θ1h η1h Λ2 λh2 γ2h θ1h η2h Λ2 λh2 γ2h
E1h = [ + + + ]
Ah21 Ah1 Ah11 Ah12 Ah22 Ah21 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah42 Ah41
Λλh 2
+ h 2h h (h).
A22 A21 A12
La résolution des six équations restantes donne successivement : à partir de
v v
(1 − α31 ) v 0 (1 − α32 ) v 0
(11), E1v = v
I1 (11 ) et, à partir de (14), E 2
v
= v
I2 (14 ). Puis,
γ1 γ2
0 0
(10) et (13) donnent λ1 S1 = A21 E1 (10 ) et λ2 S2 = A22 E2v (13 ) avec λv1 =
v v v v v v v
Ih Ih
β1h r1h 1h et λv2 = β2h r2h 2h , Av21 = 1 − (1 − γ1v )α21
v v
) et Av22 = 1 − (1 − γ2v )α22 ),
N1 N2
Av21 (1 − α31
v
)I1v N1h
S1v = (1000 )
γ1v β1h r1h I1h
et
Av22 (1 − α32 )I2v N2h
S2v = v h h h
. (1300 )
γ2 β r2 I2
v Ih
(9) et (12) donnent (1 − α11 )S1v = bv1 αb1
v
[S1v + E1v + I1v ] − β1h r1h N1h S1v α11
v
,
1
d’où
bv1 αb1
v v
(1 − α31 + γ1v ) v v Ih v
S1v = v
γ1 (1 − α11 − bv1 αb1
v
+ β1h r1h 1h α11 )(10000 )
I 1 N1
Par un raisonnement similaire on a :
bv2 αb2
v v
(1 − α32 + γ2v ) v v Ih v 000
S2v = v
γ2 (1 − α12 v
− b2 αb2 + β2h r2h 2h α12 )(13 )
I 2 N2
En comparant les équations (1000 ) et (10000 ) puis (1300 ) et (13000 ) on a :
Av21 (1 − α31
v
)I1v N1h v
b1 αb1 v
(1 − α31 + γ1v ) v v v v v
h
h h I1
= γ1 (1 − α 11 − b α
1 b1 + β r
1 1 αv )
γ1v β1h r1h I1h I 1 N1h 11
16
et
Av22 (1 − α32 )I2v N2h bv2 αb2
v v
(1 − α32 + γ2v ) v v v v v
h
h h I2
= γ2 (1 − α12 − b α
2 b2 + β r
2 2 αv )
h 12
γ2v β h r2h I2h I 1 N 2
puis
L’équation (15) n’est valide que si I1v = 0 ou si le coefficient de I1v dans le second
membre qui est
β1h r1h I1h v
b1 αb1 v
(1 − α31 + γ1v )
Av21 N1h (1 − α31v
) (1 − αv − bv αv + β h rh I1hh αv )
11 1 b1 1 1N 11
1
(E1v ,E2v ,I1v ,I2v ,E1h ,E2h ,I1h ,I2h ,S1v ,S2v ,S1h ,S2h ,R1h ,R2h )=(0,0,0,0,0,0,0,0,S01
v v
,S02 h
,S01 h
,S02 ,0,0)
Chapitre 2
CALCUL DE R0
2.1. Définition de R0
R0 est un paramètre très important en épidémiologie mathématique. Il est
défini comme le nombre moyen d’infections secondaires causées par un individu
infectieux introduit dans une population entièrement susceptible. R0 est considéré
aussi comme une mesure de l’intensité de transmission d’une maladie et sa valeur
permet de dire si une maladie tend à disparaitre ou à persister, selon qu’elle est
inférieure ou supérieure à 1 ([1],[20] et [18]). Pour les maladies transmises par des
vecteurs, R0 dépend aussi de la densité des vecteurs. Les facteurs environnemen-
taux tels que la température, l’humidité, les précipitations et les vents ont une
influence sur la reproduction des moustiques, leur développement, leur longévité
ainsi que la survie du vecteur dans son cycle de développement [18]. Les entomo-
logistes de l’OMS sous la direction de Garrett-Jones ont développé des méthodes
pour la mesure de la transmission entomologique : pour remplacer R0 , ils ont
introduit la notion de «capacité vectorielle», ou taux de reproduction journalière,
qu’ils ont défini comme le nombre prévu de piqûres de moustiques infectieux qui
allait résulter de tous les moustiques qui mordent une seule personne totalement
infectieuse sur une seule journée. La capacité vectorielle décrit aussi l’intensité
potentielle de transmission des moustiques [8, 20].
2.2. Calcul de R0
Pour calculer R0 dans le cas d’un système en temps discret, nous employons
l’approche des matrices de nouvelle génération [17, 15]. Pour les compartiments
(classes) des infectés, les équations décrivant leur dynamique peuvent s’écrivent,
dans leur approximation linéaire, comme
où X(t) est le nombre des individus infectieux dans chaque classe au temps t, F
représente les nouvelles infections et T représente les transitions entre les classes.
La linéarisation au point d’équilibre de (2.2.1) donne naissance à deux matrices
F et T qui sont non négatives. Le rayon spectral de T est inférieur à 1 et R0 sera
alors le rayon spectral de [F (I − T )−1 ] où I est la matrice identité.
Au point d’équilibre sans maladie, noté DFE (Disease Free Equilibrium) et
donné
par
E1 ,E2 ,I1 ,I2 ,E1h ,E2h ,I1h ,I2h ,S1v ,S2v ,S1h ,S2h ,R1h ,R2h )=(0,0,0,0,0,0,0,0,S01
v v v v v v
,S02 h
,S01 h
,S02 ,0,0 ,
la matrice jacobienne est de la forme
F +T 0
J = (2.2.2)
A C
avec F et T deux matrices non-négatives, et
P1 P2
P =F +T = (2.2.3)
P3 P4
avec :
(1 − γ1v )α21
v
0 0 0
v v
0 (1 − γ2 )α22 0 0
P1 = (2.2.4)
v v
γ1 0 α31 0
0 γ2v v
0 α32
β1h rS01
v
0 0 S01h 0
0
β2h r S02
v
0 0 0
h
P2 = S02 (2.2.5)
0 0 0 0
0 0 0 0
0
0 0 G (0)β1v r 0
0 0
0 0 0 G (0)β2v r
P3 =
(2.2.6)
0 0 0 0
0 0 0 0
(1 − γ1h )α21
h
Λ 0 0
h h
0 (1 − γ2 )α22 − Λ 0 0
P4 = (2.2.7)
γ1h (1 − η1h )α31
h
0 Λ
h h h
0 γ2 0 (1 − η2 )α32 −Λ
et
19
β1h rS01
v
0 0 0 0 0 0 S01h 0
0
β2h r S02
v
0 0 0 0 0 0 0 h
S02
0 0 0 0 0 0 0 0
F =
0 0 0 0 0 0 0 0
(2.2.8)
0 v
0 0 G (0)β1 r 0 0 0 0 0
0 0
G (0)β2v r
0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
T1 0
T = (2.2.9)
0 T2
T1 = P1 et T2 = P4
C11 0 0 0 0 0
0 C22 0 0 0 0
h h
0 0 α11 Λ θ1 0
C=
h
(2.2.10)
θ2h
0 0 0 α12 − Λ 0
h
(1 − θ1h )α41
0 0 0 0 Λ
h h
0 0 0 0 0 (1 − θ2 )α42 −Λ
0 0
v
avec C11 = bv1 αb1 v
(S01 v
)S01 v
+bv1 αb1 v
(S01 v
)+α11 v
; C22 = bv2 αb2 v
(S02 v
)S02 v
+bv2 αb2 v
(S02 v
)+α12
et
β1h r1 S01
v
v
A
11
0 A13 0 0 0 − h
S01
α11 0
βhr Sv v
− 2 S2h 02 α12
0 A22 0 A24 0 0 0
02
0
A=
0 0 h
−G (0)β1v rα11 0 0 0 0 0
0 0 h
−G (0)β2v r α12
0 0 0 0 0 0 0
η1h
0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 η2h
(2.2.11)
avec
0
v
A11 = A13 = bv1 αb1 v
(S01 v
)S01 + bv1 αb1
v v
(S01 )
0
A22 = A24 = bv2 αb2
v v
(S02 v
)S02 + bv2 αb2
v v
(S02 )
En cas d’absence de maladie, le point d’équilibre sans maladie (DFE) est loca-
lement stable et le rayon spectral de la matrice C est inférieur à 1, tout comme
celui de la matrice T : ρ(C), ρ(T ) < 1. La stabilité du système linéarisé dépend
20
−1
A 0 A−1 0
= −1 −1
(2.2.14)
C D −D CA D−1
A B
det = det AD − ACA−1 B (2.2.15)
C D
Donc, on peut écrire
U1 0
(I − T ) = (2.2.16)
0 U2
avec
v
1 − (1 − γ1v )α21 0 0 0
0 v
1 − (1 − γ2v )α22 0 0
U1 = (2.2.17)
v v
−γ1 0 1 − α31 0
v v
0 −γ2 0 1 − α32
et
h
1 − (1 − γ1h )α21 −Λ 0 0
h h
0 1 − (1 − γ2 )α22 + Λ 0 0
U2 =
h h h
−γ1 0 1 − (1 − η1 )α31 −Λ
0 −γ2h 0 1 − (1 − η2h )α32
h
+Λ
(2.2.18)
En utilisant les formules matricielles ci-haut données on a :
A 0
(I − T )−1 = (2.2.19)
0 D
21
avec
1
1−(1−γ1v )αv21
0 0 0
1
0 1−(1−γ2v )αv22
0 0
A=
γ1v 1
(2.2.20)
0 0
(1−(1−γ v )αv )(1−αv ) 1−αv31
1 21 31
γ2v
1
0 (1−(1−γ2v )αv22 )(1−αv32 )
0 1−αv32
et
d11 d12 0 0
0 d22 0 0
D= (2.2.21)
d31 d32 d33 d34
0 d42 0 d44
avec
1
d11 = 1−(1−γ1h )αh
21
Λ
d12 = (1−(1−γ1h )αh h h
21 )(1−(1−γ2 )α22 +Λ)
1
d22 = 1−(1−γ2h )αh
22 +Λ
γ1h
d31 = h h
(1−(1−γ1 )α21 )(1−(1−η1h )αh31 )
Λγ1h Λγ2h
d32 = (1−(1−γ1h )αh )(1−(1−η h )αh )(1−(1−γ h )αh +Λ) + (1−(1−η h )αh )(1−(1−η h )αh +Λ)(1−(1−γ h )αh +Λ)
21 1 31 2 22 1 31 2 32 2 22
1
d33 = h h
1−(1−η1 )α31
γ2h
d42 = (1−(1−γ2h )αh +Λ)(1−(1−η h h
22 2 )α32 +Λ)
1
d44 = (1−(1−η2h )αh
32 +Λ)
et donc
0 0 0 0 q15 q16 q17 q18
0 0 0 0 0 q26 0 q28
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
Q = F (I − T )−1 = (2.2.22)
q51 0 q53 0 0 0 0 0
0 q62 0 q64 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
avec
γ1h β1h rS01v
q15 = h
(2.2.23)
S01 [1 − (1 − γ1h )α21
h
][1 − (1 − η1h )α31
h
]
q16 = V1 + V2 (2.2.24)
où
Λβ1h rS01
v h
γ1
V1 = h h h h h
(2.2.25)
S01 (1 − (1 − γ1 )α21 )(1 − (1 − η1 )α31 )(1 − (1 − γ2h )α22
h
+ Λ)
22
Λβ1h rS01
v h
γ2
V2 = h h h h h
(2.2.26)
S01 (1 − (1 − η1 )α31 )(1 − (1 − η2 )α32 + Λ)(1 − (1 − γ2h )α22
h
+ Λ)
β1h rS01
v
q17 = h
(2.2.27)
S01 h
[1 − (1 − η1h )α31 ]
v
β1h rS01
q18 = h
(2.2.28)
S01 h
[1 − (1 − η1h )α31 h
][(1 − (1 − η2h )α32 ) + Λ]
0 v
γ2h β2h r S02
q26 = h
(2.2.29)
S02 [1 − (1 − γ2h )α22
h
+ Λ][1 − (1 − η2h )α32
h
+ Λ]
0
β2h r S02
v
q28 = h
(2.2.30)
S02 [(1 − (1 − η2h )α32
h
) + Λ]
0
G (0)β1v rγ1v
q51 = (2.2.31)
(1 − (1 − γ1v )α21
v v
)(1 − α31 )
0
G (0)β1v r
q53 = v
(2.2.32)
(1 − α31 )
0 0
G (0)β2v r γ2v
q62 = (2.2.33)
(1 − (1 − γ2v )α22
v v
)(1 − α32 )
0 0
G (0)β2v r
q64 = v
(2.2.34)
(1 − α32 )
En utilisant la formule du calcul du déterminant d’une matrice présentée sous
forme de blocs, les racines du polynôme caractéristique det(Q − λI) = 0 donnent
la valeur du rayon spectral. Ce calcul donne donc la valeur de R0 comme
√ √
max( q15 q51 , q26 q62 ) (2.2.35)
avec
v
v
bv1 αb1 v
(1 − α31 + γ1v )
S01 =
γ1v (1 − α11v
− bv1 αb1
v
bv αv (1 − α32v
+ γ2v )
v
S02 = 2v b2 v v
γ2 (1 − α12 − b2 αb2
h
h (1 + Λ − α12 )1 + Λ2
S01 = h h
(1 + Λ − α12 )(1 − α11 )
h 2
S02 = h
1 + Λ − α12
h h h h h
avec les paramètres, α11 = 0.6 ; α12 = 0.5 ; α21 = 0.8 ; α22 = 0.5 ; α31 = 0.7 ;
h h h h h h
α32 = 0.3 ; γ1 = 0.7 ; β1 = 0.15 ; β2 = 0.09 ; η1 = 0.25 ; η2 = 0.15 ; r = 7 ;
0 v v v v v
r = 5 ;α11 = 0.5 ; α12 = 0.3 ; α31 = 0.5 ; αb1 = 0.4 ; αb2 ; bv1 = 0.3 ; bv2 = 0.2 ;
γ1v = 0.8 ;γ2v = 0.5 ; 1 = 5 ; 2 = 2 ; Λ = 0.1 on a : S01 v
= 0.513 ; S02v
= 2.25 ;
h h
S01 = 13.33 et S02 = 3.33 qui donneront finalement q15 = 0.0682 ; q26 = 2.247 ;
0 0
q51 = 3.73G (0) ; q62 = 0.84G (0).
Pour r = 50 et r0 = 30, nous avons q15 = 0.487 ; q26 = 13.487334 ; q51 =
0 0
26.642G (0) ; q62 = 5.04G (0). Avec les mêmes valeurs qu’au premier cas mais
avec Λ = 0.2 et 2 = 1 on a q51 et q62 qui restent inchangés avec q15 = 0.0682 puis
q26 = 0.357. En fin, pour r = 50, r0 = 30, Λ = 0.4, 1 = 30 et 2 = 20 on a
h h
S01 = 97.22, S02 = 25 q15 = 0.06692 et q26 = 0.096
24
0
La grande difficulté est celle de trouver la valeur de G (0) même si l’on sait
que 0 ≤ G(L) < 1.
0
En supposant aussi que le terme G (0) présent dans q51 et q62 a la même
√
valeur en q51 et en q62 , on aurait R0 qui proviendrait essentiellement de q26 q62
ce qui s’interpréterait comme l’apport du déplacement dans la diminution ou
l’augmentation de R0 .
Le problème majeur reste celui de déterminer les valeurs de Λ pour lesquelles on
h h
aura q15 q51 > q26 q62 ou vice versa car S01 varie dans le même sens que Λ et S02
h
varie ens sens contraire avec Λ.Si Λ augmente, S01 augmente mais q15 diminue
h
tandis que S02
λh1 h Λλh2 2
E1h = S +
Ah21 1 Ah22 Ah21 Ah12
γ1h λh1 h Λλh2 2 Λγ2h λh2 2
I1h = h
( h
S1 + h h h
) +
A31 A21 A22 A21 A12 A22 A32 A31 Ah12
h h h
η1h γ1h λh1 η1h Λ2 λh2 γ1h η1h Λ2 λh2 γ2h η2h Λ2 λh2 γ2h
R1h = S h
+ + +
Ah21 Ah31 Ah41 1 Ah12 Ah22 Ah21 Ah31 Ah41 Ah12 Ah22 Ah32 Ah31 Ah41 Ah12 Ah22 Ah32 Ah42 Ah41
1 θ1h η1h Λ2 λh2 γ1h θ1h η1h Λ2 λh2 γ2h θ1h η2h Λ2 λh2 γ2h
S1h = + + +
Ah11 Ah11 Ah12 Ah22 Ah21 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah42 Ah41
2 γ2h λh2 2 λh2 2 η2h γ2h λh2 2
N2h = θ h η h γ h λh
+ h h h
+ h h
+ h h h h
[(1 + Λ − (1 − λh )αh ) − 2h 2 h2 h2 ] A22 A32 A12 A22 A12 A22 A32 A42 A12
2 12 A22 A32 A42
25
1 θ1h η1h Λ2 λh2 γ1h θ1h η1h Λ2 λh2 γ2h θ1h η2h Λ2 λh2 γ2h
N1h = + + +
Ah11 Ah11 Ah12 Ah22 Ah21 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah42 Ah41
λh 1 θh η h Λ2 λh γ h θh η h Λ2 λh γ h θh η h Λ2 λh γ h
+ h1 [ h + h 1h 1 h h 2 1h h + h 1h 1 h h 2 2h h + h 1h 2 h h 2 2h h ]
A21 A1 A11 A12 A22 A21 A31 A41 A11 A12 A22 A32 A31 A41 A11 A12 A22 A32 A42 A41
γ h λh 1 θh η h Λ2 λh γ h θh η h Λ2 λh γ h θh η h Λ2 λh γ h
+ h1 1h [ h + h 1h 1 h h 2 1h h + h 1h 1 h h 2 2h h + h 1h 2 h h 2 2h h ]
A21 A31 A1 A11 A12 A22 A21 A31 A41 A11 A12 A22 A32 A31 A41 A11 A12 A22 A32 A42 A41
h
Λλ 2 Λ2 λh γ h Λ2 λh γ h
+ h 2h h + h h 2 h 1 h + h h 2 h 2 h +
A22 A21 A12 A12 A22 A21 A31 A12 A22 A32 A31
η1h γ1h λh1 1 θ1h η1h Λ2 λh2 γ1h θ1h η1h Λ2 λh2 γ2h
[ + +
Ah21 Ah31 Ah41 Ah1 Ah11 Ah12 Ah22 Ah21 Ah31 Ah41 Ah11 Ah12 Ah22 Ah32 Ah31 Ah41
θh η h Λ2 λh γ h η h Λ2 λh γ h η h Λ2 λh γ h η h Λ2 λh γ h
+ h 1h 2 h h 2 2h h ] + h 1h h 2 h1 h + h 1h h 2 h2 h + h 2h h 2 h2 h
A11 A12 A22 A32 A42 A41 A12 A22 A21 A31 A41 A12 A22 A32 A31 A41 A12 A22 A32 A42 A41
h
On a donc (1 − α31 )I1v = γ1v E1v qui implique
γ1v 0
I1v = v
E1v , (11 )
(1 − α31 )
v
puis (10) qui donne (1 − (1 − γ1v )α21 )E1v = λv1 S1v et
λv1 0
E1v = v v
S1v (10 )
(1 − (1 − γ1 )α21 )
γ1v λv1
et donc, combinant ces deux dernières équations, I1v = v v v
S1v .
(1 − α31 ) (1 − (1 − γ1 )α21 )
D’autre part, l’équation (9) donne
bv1 αb1
v
(N1v )N1v
S1v =
(1 − (1 − γ1v )α11 v
)
et puisque N1v = S1v + E1v + I1v ,
1 γ1v
N1v = 1+ ( + 1)λv1 S1v
(1 − (1 − γ1v )α21
v v
) 1 − α31
v 1 γ1v
et donc N1v = (1 + B11
v v
λ1 )S1v avec B11 = (1 + ),
(1 − (1 − γ1v )α21
v
) v
1 − α31
bv1 αb1
v v v
(1 + B11 λ1 ) v v 1 − (1 − γ1v )α11 v
= 1 et α b1 (N1 ) = .
(1 − (1 − γ1v )α11v
) (1 + B11 v v v
λ1 )b1
Un calcul similaire conduit aux résultats suivants :
λv2
E2v = Sv
(1 − (1 − γ2v )α22 v
) 2
γ2v λv2
I2v = v v v
S2v
(1 − α32 ) (1 − (1 − γ2 )α22 )
bv2 αb2
v
(N2v )N2v
S2v =
(1 − (1 − γ2v )α12 v
)
v v v v
N2 = (1 + B12 λ2 )S2
26
v 1 γ2v
B12 = (1 + )
(1 − (1 − γ2v )α22
v
) v
1 − α32
v
v
1 − (1 − γ2v )α12
αb2 (N2v ) = v v v
(1 + B12 λ2 )b2
Chapitre 3
dS1h 0
C vh a
1
v
1 I1
= g1h N1h + θ1h R1h − (µ1h + µh1 N1h )S1h − S1h + ΛS2h (3.1.1)
dt N1h
dE1h C vh a
1
v
1 I1 0
= S1h − (ν1h + µ1h + µh1 N1h )E1h + ΛE2h (3.1.2)
dt N1h
dI1h 0
= ν1h E1h − (q1h + µd1 + µ1h + µh1 N1h )I1h + ΛI2h (3.1.3)
dt
dR1h 0
= q1h I1h − (θ1h + µ1h + µh1 N1h )R1h + ΛR2h (3.1.4)
dt
dS1v 0
C hv a
1
h
1 I1
C̃ hv a
1
h
1 R1
= g1v N1v − (µ1v + µv1 N1v )S1v − S1v − S1v (3.1.5)
dt N1h N1h
dE1v C hv a I h
1 1 1 v
C̃ hv a Rh
1 1 1 0
= h
S 1 + h
S1v − (ν1v + µ1v + µv1 N1v )E1v (3.1.6)
dt N1 N1
28
dI1v 0
= ν1v E1v − (µ1v + µv1 N1v )I1v (3.1.7)
dt
Le modèle pour la campagne s’écrit comme suit :
dS2h 0
C vh a
2
v
2 I2
= g2h N2h + θ2h R2h − (µ2h + µh2 N2h )S2h − S2h − ΛS2h (3.1.8)
dt N2h
dE2h C vh a
2
v
2 I2 0
= S2h − (ν2h + µ2h + µh2 N2h )E2h − ΛE2h (3.1.9)
dt N2h
dI2h 0
= ν2h E2h − (q2h + µd2 + µ2h + µh2 N2h )I2h − ΛI2h (3.1.10)
dt
dR2h 0
= q2h I2h − (θ2h + µ2h + µh2 N2h )R2h − ΛR2h (3.1.11)
dt
dS2v 0
C hv a
2
h
2 I2
C̃ hv a
2
h
2 R2
= g2v N2v − (µ2v + µv2 N2v )S2v − S2v − S2v(3.1.12)
dt N2h N2h
dE2v C hv a I h
2 2 2 v
C̃ hv a Rh
2 2 2 0
= h
S2 + h
S2v − (ν2v + µ2v + µv2 N2v )E2v (3.1.13)
dt N2 N2
v
dI2 0
= ν2v E2v − (µ2v + µv2 N2v )I2v (3.1.14)
dt
avec
g1 , g2 , g1 , g2v : taux de naissance chez les humains et les vecteurs aux deux régions ;
h h v
3.3. Calcul de R0
Pour calculer R0 pour le système formé des équations (3.1.1) − (3.1.14), nous
allons suivre la procédure de P. van den Driessche et Watmough [28] de même
que le modèle de Daozhou Gao et Shigui Ruan [5].
30
Ainsi, pour un système Ẋi = fi (x) = Fi (x) − Vi (x), R0 est donné par le rayon
∂Fi ∂Vi
spectral de F V −1 où F = (x0 ) et V = (x0 ). Les éléments de la matrice
∂xj ∂xj
F qui est positive représentent les nouvelles infections.
Les variables sont rangées comme pour le DFE et nous avons :
0 F12 0 0 0 0 F17 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 F28 0 0
0 0 0 0 F35 0 0 0 F39 0
0 0 0 0 0 F46 0 0 0 F4,10
0 0 0 0 0 F56 0 0 0 0
F = (3.3.1)
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 F9,10
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
et
V11 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 V22 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 V33 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 V44 0 0 0 0 0 0
−V51 0 0 0 V55 0 0 0 0 0
V =
0 −V62 0 0 0 V66 0 0 0 0
−V73
0 0 0 0 0 V77 0 0 0
0 0 0 −V84 0 0 0 V88 0 0
0 0 0 0 −V95 0 0 0 V99 0
0 0 0 0 0 −V10,6 0 0 0 V10,10
(3.3.2)
où
0
V11 = ν1h + µ1h + µh1 S1h∗ ;
0
V22 = ν2h + Λ + µ2h + µh2 S2h∗ ;
0
V33 = ν1v + µ1v + µv1 S1v∗ ;
0
V44 = ν2v + µ2v + µv2 S2v∗
0
V51 = ν1h ;V55 = q1h + µd1 + µ1h + µh1 S1h∗ ;
0
V62 = ν2h ;V66 = q2h + µd2 + µ2h + Λ + µh2 S2h∗ ;
0
V73 = ν1v ; V77 = µ1v + µv1 S1v∗ ;
0
V84 = ν2v ; V88 = µ2v + µv2 S2v∗ ;
0 0
V95 = q1h ; V99 = θ1h + µ1h + µh1 S1h∗ ; V10,10 = θ2h + µ2h + Λ + µh2 S2h∗
31
et
F12 = Λ ;F17 = C1vh a1 ;F28 = C2vh a2 ;
S v∗ S v∗ S v∗ S v∗
F35 = C1hv a1 S1h∗ ;F39 = C̃1hv a1 S1h∗ ;F46 = C2hv a2 S2h∗ ; F4,10 = C̃2hv a2 S2h∗ ;
1 1 2 2
F56 = Λ ; F9,10 = Λ
1
V11
0 0 0 0 0 0 0 0 0
1
0 V22
0 0 0 0 0 0 0 0
1
0 0 V33
0 0 0 0 0 0 0
1
0 0 0 V44
0 0 0 0 0 0
V 1
51
0 0 0 0 0 0 0 0
V −1 = V11 V55
V62
V55
1
0 V22 V66
0 0 0 V66
0 0 0 0
V73 1
0 0 0 0 0 0 0 0
V33 V77 V77
V84 1
0 0 0 0 0 0 0 0
V44 V88 V88
V95 1
0 0 0 0 0 0 0 0
V55 V99 V99
V10,6 1
0 0 0 0 0 V66 V10,10
0 0 0 V10,10
(3.3.3)
La matrice de seconde génération est alors donnée par :
0 q12 q13 0 0 0 q17 0 0 0
0 0 0 q24 0 0 0 q28 0 0
q31 0 0 0 q35 0 0 0 q39 0
0 q42 0 0 0 q46 0 0 0 q4,10
0 q52 0 0 0 q56 0 0 0 0
F V −1 =
(3.3.4)
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 q96 0 0 0 q9,10
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
avec q12 = FV22
12
; q13 = FV33
17 V73
V77
; q17 = F17
V77
; q24 = FV44 28 V84
V88
; q28 = FV88 28
; q31 = FV11
35 V51
V55
;
F35 F39 V95 F39 F46 V62 F46 F4,10 V10,6 F4,10
q35 = V22 + V55 V99 ; q39 = V99 ; q42 = V22 V66
; q 46 = F66
+ V66 V10,10 ; q4,10 = V10,10 ;
F9,10 V10,6
q52 = FV22
56 V62
V66
; q56 = FV66
56
; q96 = V66 V10,10
; q9,10 = VF10,10
9,10
−1
R0 sera le rayon spectral de la matrice F V . En utilisant les formules de
l’algèbre matricielle sur le calcul des déterminants énoncées au deuxième chapitre,
on a :
det(F V −1 − λI) = det(AD − ACA−1 B)
avec
A B
(F V −1 − λI) = (3.3.5)
C D
32
C étant une matrice nulle, dét (F V −1 − λI) = dét (AD) avec A,D des matrices
5x5 et I la matrice unité 5x5.
λ2 −λ FV22
12
−λ FV33
12 V73
V77
0 0
F28 V84 F9,10 V10,6 F28 F9,10 V84
V V V V λ2 0 0 V44 V88 V10,10
44 88 66 10,10
dét(F V −1 −λI) = det −λ FV11 35 V51
0 λ2 0 0
V55
F9,10 V10,6
−λ V V
66 10,10
−λ F46
V22
V62
V66 0 λ2 0
F56 V62
0 −λ V22 V66 0 0λ2
(3.3.6)
−1
dét(F V − λI) = 0
λ2 −λ FV22
12
−λ FV33
12 V73
V77
0
F28 V84 F9,10 V10,6 F28 F9,10 V84
V V V V λ2 0 V44 V88 V10,10
44 88 66 10,10
λ2 Dét −λ FV1135 V51
0 λ2 0 =0 (3.3.7)
V55
F V
−λ V9,10V 10,6
66 10,10
−λ F46
V22
V62
V66 0 0
0 −λ FV22
56 V62
V66
0 λ2
λ2 −λ FV22 −λ FV33
12 V73
12
λ2 −λ FV22
12
−λ FV33
12 V73
V77
V77
F28 F9,10 V84
F V84 F9,10 V10,6
λ4 V28 λ2 +λ2 −λ FV11
35 V51
λ2
0 0 =0
44 V88 V66 V10,10 V44 V88 V10,10 V55
−λ FV11
35 V51
λ2 −λ FV22
56 V62
V55
0
0 V66
0
(3.3.8)
F12 V73 F35 V51 F12 F56 V62 F28 F9,10 V84 7
λ10 − λ8 +( + )λ
V33 V77 V11 V55 V22 V22 V66 V44 V88 V10,10
F12 V73 F35 V51 F56 V62 F28 F9,10 V84
−λ5 =0
V33 V77 V11 V55 V22 V66 V44 V88 V10,10
où
Soit P (λ) ∈ R[λ] et soit v(P (λ)) le nombre de variations dans les coefficients
de P (λ). Alors le nombre de racines réelles positives de P (λ), compte tenu des
multiplicités, est soit égal à v(P (λ)), soit inférieur à v(P (λ)) d’un nombre im-
pair.[26]
En se référant à cette règle, le nombre de variations de signes dans l’équation
(3.3.10) est 3. Le nombre de racines réelles positives est soit 3 ou 1.
Le théorème de Frobenius [10] sur les matrices non-négatives irréductibles
nous permet de conclure sur la valeur de R0 .
Théorème de Frobenius
Dans ce chapitre, nous allons établir une comparaison entre notre modèle et
un certain nombres d’autres modèles de propagation de la malaria récemment
analysés. Nous identifierons d’abord les similitudes entre ces modèles, incluant le
nôtre, puis les différences et terminerons par une description de leurs forces et
faiblesses.
ai bi exp(−µi τi ) ai c i
pour le déplacement sans retour avec Ai = ∗
et Bi = ∗ , Xi et
Hi Hi
Yi désignant le nombre d’humains et de vecteurs infectés respectivement et Hi
et Vi désignant le nombre total d’humains et de vecteurs dans le i ème com-
partiment en isolation, respectivement. De plus, ri et µi sont respectivement le
taux de guérison des humains et le taux de mortalité des vecteurs, Aij et Bij
mesurent les taux avec lesquels un vecteur provenant du compartiment j pique
et infecte un hôte du compartiment i et un hôte du compartiment i est infecté
par un vecteur du compartiment j, respectivement, ai et τi sont respectivement
le taux d’alimentation humain et la période d’incubation innée de la malaria avec
les moustiques, bi et ci mesurent respectivement la transmission efficace par un
moustique infecté à une personne susceptible et par une personne infectée à un
moustique susceptible dans le compartiment i, et Cij et Dij sont respectivement
les taux de déplacement des humains et des moustiques du compartiment j au
compartiment i ; ( H1∗ , . . . , HN∗ )et(V1∗ , . . . ., VN∗ ) sont respectivement les tailles des
humains et des moustiques à l’équilibre. Ces paramètres satisfont à des conditions
particulières.
La force du modèle réside dans les termes Aij et Bij qui ne sont pas pré-
sents dans notre modèle car les interactions entre les humains et les vecteurs se
font entre ceux qui se trouvent dans le même compartiment (région). L’exemple
numérique pour deux compartiments isolés montre que R0 < 1 avec les valeurs
considérées. Une fois le déplacement autorisé, R0 peut devenir légèrement supé-
rieur à 1. La valeur de R0 avec le déplacement des humains est toujours comprise
entre les R0 des différents sous groupes lorsqu’ils sont isolés. «Pour le cas de deux
compartiments, le nombre de reproduction de base R0 varie de façon monotone
avec les taux de déplacement des humains exposés, infectieux, et guéris, qui dé-
pendent de l’état de la maladie. Lorsque le taux d’émigration est indépendant
de l’état de la maladie, mais pouvant ou ne pouvant pas être indépendante de la
résidence, la relation entre R0 et le taux apparent des humains exposés, infectieux
et guéris devient encore plus compliquée et la dépendance non-monotone peut se
produire»[6].
Une fois les paramètres fixés, la maladie disparaît si le nombre des humains
infectieux, exposés et guéri devient petit ou grand ce qui rejoint notre cas où le
polynôme caractéristique est monotone dans ]1, +∞[.
A partir du moment où le système non linéaire du modèle de Gao et Ruan est de
dimension élevé, il est difficile de déterminer la dynamique globale du système. Les
37
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