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réalités en nutrition et en diabétologie # 24_Février 2010

Revues générales

Vous pensez maîtriser l’usage du


dosage de l’hémoglobine glyquée en
pratique diabétologique courante?
Vous risquez bientôt de déchanter !

usage en pratique diabéto- hypoglycémies à mesure que l’hémo-

L’ logique courante du dosage


de l’hémoglobine glyquée
(HbA1c) vous est maintenant familier
globine glyquée augmente, et la
courbe exponentielle de croissance
des complications de microangiopa-
et vous l’avez bien intégré dans vos thie pour des valeurs hautes d’HbA1c.
référentiels : vous risquez, dès 2010 et Notons donc ici, nous verrons plus
surtout dès janvier 2011, d’être bien tard pourquoi, que l’hypoglycémie
dérouté. Jugez-en. est l’un des éléments qui a fait choisir
ce 7 % mythique, particulièrement
chez les diabétiques de type 1.
La situation telle qu’elle
se présente aujourd’hui Dès 2010, et obligatoirement dès le
1er janvier 2011, lorsque vous deman-
Vous suivez aujourd’hui un sujet dia- derez un dosage de l’hémoglobine
bétique dont vous assurez le traite- glyquée, on vous répondra : hémoglo-
ment et son suivi ; vous demandez un bine glyquée (HPLC) : 56 mmol/mol
dosage de l’HbA1c ; le laboratoire (normes IFCC).
d’analyses biologiques vous répond :
hémoglobine glyquée (HPLC) : 7,3 % Cela correspond à un résultat de 7,3 %
➞ G. SLAMA (normes NGSP/DCCT). selon les normes NGSP/DCCT. Voilà
Centre de Diagnostic, la nouveauté, un nouveau référentiel
Hôtel-Dieu, PARIS.
D’où vient le chiffre de 7 % plus ou remplaçant l’ancienne notation de
moins reconnu par tous comme une 7,3 % par une nouvelle notation :
limite symbolique entre des résultats 56 mmol/mol. D’où sort ce 56 [2] ?
acceptables (sous le 7) et des résultats
plus ou moins médiocres (au-dessus Il vient de ce que la Fédération Inter-
de 7 %) ? Il vient des résultats de Nationale de Biochimie (IFCC) [3] a
l’étude DCCT [1], c’est le point à par- constaté que les méthodes actuelles
tir duquel la prévalence des complica- de dosage de l’hémoglobine glyquée –
tions de microangiopathie augmente que ce soient des méthodes en chro-
de façon exponentielle ; au-dessous de matographie (HPLC) ou en immuno-
7 %, l’augmentation entre les valeurs chimie – ne dosent pas exclusivement
normales et cette valeur de 7 % est la fraction glyquée de l’hémoglobine
très légère, asymptotique. Dans adulte, mais que le dosage est “pol-
l’étude DCCT également, 7 % est le lué” par d’autres composés qui sont
point de croisement entre la courbe de dosés dans la même fraction d’élution
décroissance de la fréquence des chromatographique. L’IFCC toujours,

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réalités en nutrition et en diabétologie # 24_Février 2010

s’appuyant sur le fait qu’il existe en prises entre 4 et 6 %, elles seront dé- Un concept nouveau,
outre un dosage spécifique de sormais comprises entre 20 et l’hémoglobine glyquée
l’HbA1c (la spectrométrie de masse ou 40 mmol/mol, soit entre 2 et 4 % ! en termes de glycémie
la chromatographie capillaire) capa- Rien n’aura changé dans les métho- moyenne estimée
ble de doser spécifiquement ce com- des, rien n’aura changé dans la préci-
posé HbA1c, tout en reconnaissant sion, on nous demande simplement, Vous savez depuis “toujours” que le
que ces méthodes spécifiques de pour satisfaire à un oukase de biochi- taux d’hémoglobine glyquée reflète la
dosage (spectrométrie de masse) ne mistes, de changer notre référentiel moyenne de toutes les glycémies des
peuvent être utilisées en pratique mental et pratique, ce qui aura pour 3 ou 4 derniers mois, concept plus ou
médicale courante car disponibles conséquence essentielle de rendre moins flou mais exprimant bien la
uniquement dans une quinzaine de rapidement illisibles toutes les étu- signification des choses. Certains
laboratoires dans le monde, a cepen- des faites ces 20 dernières années et chercheurs américains ont voulu
dant décidé que la spectrométrie de basées sur la mesure de l’hémoglo- quantifier précisément cette relation
masse serait désormais néanmoins le bine glyquée. entre glycémie des 3 derniers mois et
référentiel international, comme le taux d’hémoglobine glyquée au troi-
mètre en platine iridié du Pavillon de L’expression des résultats en sième mois [4]. Pour cela, ils ont fait
Sèvres ou l’horloge atomique sont mmol/mol va être introduite dès jan- mesurer chez plus de 500 patients ou
devenus la référence de mesure dans vier 2010, progressivement ; pendant sujets normaux le taux de glucose
leur domaine respectif. “un certain temps”, les laboratoires dans le tissu interstitiel sous-cutané à
d’analyses biologiques pourront ren- T0, puis à 1 mois, 2 et 3 mois, chaque
Comprenons donc bien maintenant dre les résultats dans les deux systè- patient ayant donc la détermination
ce qui se passe : nous allons continuer mes, mmol/mol et % en référentiel de plus de 2 500 taux de glucose en
à utiliser les mêmes méthodes de NGSP/DCCT. Gageons que ce “certain 3 mois, dont il est fait une moyenne.
dosage avec les mêmes précisions ou temps” sera indéfini pour les labora- Ces auteurs ont ainsi pu tracer une
imprécisions que par le passé mais, au toires d’analyses biologiques de ville courbe de corrélation entre le taux
lieu d’exprimer les résultats sur ce qui et sera imposé unilatéralement aux cli- d’hémoglobine glyquée (mesuré en %
est vu par le dosage, il faudra expri- niciens courant 2 010 et sûrement à selon le référentiel NGSP/DCCT !) et
mer les résultats selon ce qui aurait partir du 1er janvier 2011. Néanmoins, la glycémie moyenne estimée corres-
été vu dans les mêmes circonstances si vous voulez un moyen mnémotech- pondante. Ainsi, ils ont tracé une
par une spectrométrie de masse qui nique pour réinterpréter le chiffre droite permettant, à partir d’une
aurait été utilisée ! J’espère que vous donné en mmol/mol et le transformer valeur mesurée, l’hémoglobine gly-
avez compris ! en % NGSP/DCCT, vous aurez à divi- quée, d’estimer la glycémie moyenne
ser le résultat fourni par 11 et rajouter à laquelle cela a correspondu (avec
Vous pouvez trouver néanmoins que, 2,15 ; exemple : 80 mmol/mol : 11 = 8 ; un risque d’erreur de plus ou moins
pour un système de mesure internatio- - 0,8 = 7,2 + 2,15 = 9,35. 80 mmol/mol 15 % environ). Ainsi, à une hémoglo-
nal, les unités utilisées sont bizarres, est donc équivalent à une HbA1c à bine glyquée à 7 %, correspond une
des millimoles par moles (mmol/mol) 9,35 % norme NGSP/DCCT). glycémie moyenne estimée de
au lieu d’utiliser, comme cela aurait été 154 mg/dL, soit 1,54 g/L.
naturel, des mol/mol (moles d’HbA1c Vous croyez maintenant avoir compris
par moles d’HbA). Oui, mais là la en quoi les choses vont se simplifier ? Cette formulation de transfert peut
ficelle aurait été trop grosse et démas- Détrompez-vous, les choses vont être obtenue en lisant le résultat sur
quée par tout un chacun ; on aurait faci- encore possiblement se compliquer. une réglette, en se reportant à un aba-
lement compris que l’on passait d’une En effet… Dès 2010, ou peut-être dès que, en appliquant la formule mathé-
expression en pourcentage à une autre 2011, vous demanderez un dosage de matique sur une droite de type y = ax
expression… en pourcentage. l’hémoglobine glyquée et on vous + b. D’après les auteurs, cela doit être
répondra : dosage de l’hémoglobine considéré comme une méthode péda-
Voici la démonstration : 54 mmol/mol glyquée (HPLC) : 56 mmol/mol (nor- gogique pour aider les patients à com-
= 0,054 mol/mol ; on supprime mol mes IFCC), soit une valeur de 7,3 % prendre de quoi il s’agit. D’après eux,
au numérateur et au dénominateur et normes NGSP/DCCT, ce qui équivaut à il est trop abscons, donc inintelligible,
on aboutit à… 5,4 %. Vous avez donc une glycémie moyenne estimée de d’enseigner à des patients qui n’ont
bien compris : les valeurs normales 1,62 g/L. Voici donc un nouveau venu : pas fait d’études de biochimie ni de
d’HbA1c étaient jusqu’à présent com- la glycémie moyenne estimée ! médecine ce qu’est l’hémoglobine gly-

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quée en l’exprimant dans un système L’utilisation du taux sions prises jusque-là, de reproposer
de référence mentale qu’ils maîtrisent d’hémoglobine glyquée pour l’hémoglobine glyquée comme test
depuis longtemps (pensent ces faire le diagnostic du diabète diagnostique du diabète, avec
auteurs) : la glycémie. Ainsi, pour (et non plus pour suivre comme valeurs-seuil diagnostiques
reprendre mot pour mot la petite pla- l’équilibre glycémique des les valeurs de 6 % et 6,5 % [5] :
quette explicative de l’Association patients traités) devraient être considérées comme
Américaine du Diabète, au lieu de non diabétiques les sujets ayant une
dire à un patient “Monsieur, votre Vous vous êtes posé depuis très long- hémoglobine glyquée inférieure à
hémoglobine glyquée est à 9,2 % alors temps la question de savoir pourquoi 6 % ; ceux ayant une HbA1c entre
que les valeurs normales sont entre 4 on n’utiliserait pas l’hémoglobine gly- 6,0 % et 6,5 % seraient considérés
et 6 % et que la valeur souhaitable est quée à titre diagnostique. Depuis de comme des patients à haut risque de
dans tous les cas en-dessous de 7 %” très nombreuses années, les médecins devenir diabétiques ; ceux ayant une
on pourrait désormais dire “Monsieur, spécialistes français répondaient que HbA1c supérieure ou égale à 6,5 %
vous avez une glycémie moyenne esti- le dosage de l’hémoglobine glyquée seraient diagnostiqués comme por-
mée à 2,17 g/L, alors que les valeurs était trop aléatoire par rapport au teurs d’un diabète sucré. Ces auteurs
normales sont au maximum de dosage de la glycémie, que la repro- proposent donc que nous ayons dé-
1,26 g/L, et que votre objectif doit être ductibilité du dosage d’un laboratoire sormais quatre façons différentes de
en tous les cas de descendre au-des- à l’autre n’était pas suffisamment diagnostiquer le diabète :
sous de 1,54 g/L”. Voilà un change- bonne, et que même la précision du
ment bien mal venu à un moment où dosage n’était pas suffisamment bonne 1. Les glycémies à jeun répétées à deux
tout le monde avait fini par compren- pour remplacer le dosage de la glycé- reprises, avec comme seuil pour l’ano-
dre : ne parlons ni des médecins spé- mie. En d’autres termes, nous étions malie de la glycémie à jeun un taux
cialistes, ni des médecins généralistes restés sur l’idée qu’un taux élevé d’hé- supérieur ou égal à 1,10 g/L, et comme
qui ont intégré la notion d’hémoglo- moglobine glyquée était un critère très seuil du diagnostic du diabète sucré
bine glyquée depuis longtemps, mais spécifique de diabète, mais pas suffi- une glycémie à jeun mesurée à deux
également des patients diabétiques samment sensible. Nous n’avions pas reprises supérieure ou égale à 1,26 g/L.
anciens, des nouveaux patients, de totalement repoussé ce paramètre
leur famille et même du grand public pour diagnostiquer le diabète et nous 2. L’hyperglycémie provoquée orale
puisque des campagnes sur les ondes l’avions même recommandé dans les avec deux prélèvements, à 0 et 2 heu-
ont été faites depuis plusieurs années, unités de soins intensifs de cardiologie res (HGPO 0-2 heures) avec comme
campagnes dites “Sous le 7”. pour savoir si un patient entrant pour valeurs-seuil 1,10-1,40 g/L à jeun et
un infarctus du myocarde et présen- comme valeurs diagnostiques 1,40 g/L
Voici donc pourquoi, à partir de 2010, tant une glycémie modérément élevée, et 2 g/L à 2 heures : une glycémie à
vous pourrez, quand vous demanderez voire très élevée, était un diabétique jeun supérieure à 1,40 g/L sur ce test
un dosage d’hémoglobine glyquée, évoluant depuis longtemps ou seule- et une glycémie 2 h supérieure à 2 g/L
avoir un résultat en trois parties. Cette ment découvert à l’occasion de cet caractérisent le diabète sucré ; une
notion de glycémie moyenne estimée a accident aigu. Nous indiquions qu’un glycémie comprise entre 1,10 g et
été acceptée et entérinée par l’Associa- taux d’hémoglobine glyquée élevé à 1,40 g/L à jeun et entre 1,40 g/L et
tion Américaine du Diabète ; elle n’a l’entrée dans l’unité de soins intensifs 2 g/L en postprandial déterminent la
pour l’instant pas été acceptée par l’As- cardiologiques indiquait un diabète classe des intolérances au glucose.
sociation Européenne pour l’Etude du évoluant depuis plusieurs mois, alors
Diabète ni donc par la Société Fran- qu’un taux normal d’hémoglobine gly- 3. Une glycémie à n’importe quel
çaise de Diabétologie (ex-ALFEDIAM). quée était indicatif d’un diabète désta- moment de la journée supérieure ou
A notre avis, l’introduction d’une telle bilisé de façon aiguë. égale à 2 g/L et s’accompagnant de
expression des résultats est peu sou- symptômes de diabète, même à une
haitable, d’autant qu’elle prêtera à Les mêmes chercheurs que ceux qui seule reprise, peut être considérée
confusion avec la glycémie moyenne ont proposé l’introduction de la gly- comme diagnostic du diabète.
calculée par tous les appareils d’auto- cémie moyenne estimée comme
mesure glycémique qui affichent en façon d’exprimer les résultats d’hé- 4. Donc, introduction du taux d’hé-
permanence la moyenne des glycémies moglobine glyquée de façon jugée moglobine glyquée avec comme
pratiquées la dernière semaine, le der- plus intelligible ont proposé, malgré valeurs borne 6,0 et 6,5 %, comme
nier mois, le dernier trimestre. les discussions passées et les déci- vu ci-dessus.

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Qu’a-t-on à objecter à cette >>> On peut parier (ou tout au moins supérieure à 10-15 ans, et dès lors qu’il
ouverture de notre éventail espérer) que le dosage de l’hémoglo- n’y a pas d’effets secondaires insuppor-
diagnostique ? bine glyquée ne sera pas utilisé en tables, une cible thérapeutique à 6,0 %,
pratique médicale courante pour le voire au-dessous de 6 %.
>>> Comme nous l’avons dit plus diagnostic du diabète, mais que ce
haut, le taux d’hémoglobine glyquée dosage pourra en revanche rendre de Vous voyez que là aussi les lignes bou-
serait un critère très spécifique, mais grands services dans de grandes gent concernant l’hémoglobine glyquée.
très peu sensible. La précision de la enquêtes épidémiologiques, même s’il Nous n’en dirons pas davantage sur cet
mesure de la glycémie est à plus ou est certain que les populations diag- aspect du traitement des diabétiques; il
moins 2 %, celle de l’hémoglobine nostiquées comme diabétiques selon a été traité récemment par ailleurs [7].
glyquée à plus ou moins 4 à 5 % : faut- la méthode 1, 2, 3 ou 4 ne seront pas
il prendre le critère au moins bon rigoureusement superposables.
coefficient de variation comme critère
Bibliographie
diagnostique ? Cela est très discutable
01. The Diabetes Control and Complications
en pratique médicale courante ; cela Les cibles thérapeutiques à Trial (DCCT) Research Group. The effect of
peut parfaitement être acceptable poursuivre dans le traitement intensive treatment of diabetes on the deve-
pour des enquêtes épidémiologiques. des sujets diabétiques de lopment and progression of long-term com-
plications in insulin-dependent diabetes
type 2 évoluent avec le temps mellitus. N Engl J Med, 1993 ; 329 : 977-86.
>>> Il ne vient à l’idée de personne, 02. SLAMA G. L’HbA1c au centre des contro-
toujours en pratique médicale cou- Comme on l’a vu, le seuil de 7 % a été verses à venir ? Médecine des Maladies
rante, de doser l’hémoglobine glyquée déduit de l’étude DCCT [1] faite chez Métaboliques, 2009 ; 3 : 607-12.
03. Annales du Contrôle National de Qualité
avant même de doser la glycémie à des patients diabétiques de type 1 trai- des Analyses de Biologie Médicale.
jeun. Donc, avoir les deux critères, tés par insulinothérapie intensive. 7 % a Afssaps, décembre 2008. www.afssaps.fr
glycémie à jeun et hémoglobine gly- été le taux jugé le meilleur compromis 04. NATHAN DM, KUENEN J, BORG R et al. A1c-
Derived Average Glucose (ADAG) Study
quée, peut aboutir à des résultats entre le pronostic ultérieur le mieux Group. Translating the A1C assay into
contradictoires sur le plan diagnosti- préservé et le pronostic immédiat en ter- estimated average glucose values.
que. Il y aura effectivement des cas où mes de fréquence d’hypoglycémies le Diabetes Care, 2008 ; 31 : 1 473-8 [Erratum
les deux paramètres seront élevés, et plus acceptable. L’étude UKPDS [6] in : Diabetes Care, 2009 ; 32 : 207].
05. The International Expert Committee.
d’autres où les résultats seront disso- effectuée chez des diabétiques de type 2 International Expert Committee report on
ciés, source de confusion. et d’autres études ensuite ont montré the role of the A1C assay in the diagnosis of
que ce concept ne s’appliquait peut-être diabetes. Diabetes Care, 2009; 32: 1327-34.
06. UK Prospective Diabetes Study (UKPDS)
>>> Il est quand même paradoxal de pas de façon aussi nette chez les diabé-
Group. Association of glycaemia with
proposer, quand nous avons pris tiques de type 2, dans la mesure où les macrovascular and microvascular com-
l’habitude de doser l’hémoglobine hypoglycémies sont 20 fois moins fré- plications of type 2 diabetes (UKPDS 35).
glyquée, que désormais il faudra quentes chez les diabétiques de type 2 Prospective observational study. Brit
Med J, 2000 ; 321 : 405-12.
exprimer les résultats en équivalents insulinotraités que chez les diabétiques 07. SLAMA G. Influence du contrôle glycémi-
glycémiques, et lorsque c’est le cri- de type 1, bien sûr insulinotraités aussi. que du diabétique de type 2 sur les com-
tère glycémique qui a été retenu in On a vu ainsi, chez les diabétiques de plications cardiovasculaires : une
fine comme critère diagnostique le type 2, des campagnes vers le 7 %, puis apparente contradiction. Médecine des
Maladies Métaboliques, 2009 ; 3 : 527-33.
plus reconnu, de proposer mainte- sous le 7 %, puis maintenant 6,5 %
nant d’avoir recours à l’hémoglobine comme optimum, certains auteurs (dont
L’auteur a déclaré ne pas avoir de conflit d’in-
glyquée. S’agit-il là d’un esprit de nous sommes) prônant chez tous les térêt concernant les données publiées dans
contradiction ? patients ayant une espérance de vie cet article.

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