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Licence Professionnelle GENIE CIVIL

Cours de Topographie Appliquée


ère
1 ANNEE

M. Kablan Sabain SEWANOUDE

1
CHAPITRE 1 :

GENERALITES SUR LA TOPOGRAPHIE

2
Leçon 1 : OBJET DE LA TOPOGRAPHIE ET DEFINITION DES TERMES

1- Origine de la Topographie
Depuis l’antiquité, la terre constitue une richesse. L’idée de partage de cette terre donc d’individualiser la
propriété a nécessité la connaissance de ses dimensions (limites, formes, surfaces) et sa valeur.
D’où la naissance de la géométrie. Celui qui mesure la terre est un géomètre (c’étaient des prêtres à l’origine
car réputés hommes honnêtes).
Actuellement, le souci de découvrir, conquérir, aménager, exploiter, évaluer, repérer, partager, en somme
décrire fait recourir à un groupe de technique baptisé sciences géographiques ou Topographie au sens large
du terme. Ce sont : ……………………………………………………………………………………………................
……………………………………………………………………………………............................................................

2- Objet de la Topographie
La topographie vient du grec ‘‘……………….’’ qui signifie ………….., ……………. et ‘‘………………….’’ qui
signifie …………………. C’est donc la technique qui permet la représentation sur un plan ou une carte
des formes et détails naturels ou artificiels, concrets, fixes et durables d’un lieu.
Elle a trois objets essentiels :
- ………………………………… des détails d’un lieu donné ;
- …………………………………. sur le terrain d’un projet conçu ;
- …………………………………. des ouvrages réalisés.

3- Intérêt de la topographie pour un pays


- Au plan politique, la cartographie permet la ……………………………………... des limites territoriales.
- Au plan économique, le plan ou la carte est un élément de ………………………. Elle est donc en amont
et en aval de tout développement.
- Au plan juridique, la topographie, par le cadastre qui est un service foncier garantie les propriétés
individuelles à travers la délivrance des titres de propriété (……………………………………………..…).
- Au plan stratégique, la cartographie permet la confection ………………………………………………...

4- Définition des termes couramment utilisés


Géodésie : la géodésie vient du mot grec ‘‘……………………..’’. C’est la science qui étudie la
…………………………………..................de la terre. Elle permet également la mise en place et la
détermination de points remarquables (points géodésiques et repères de nivellement) nécessaires à
l’établissement des cartes.

Photogrammétrie : la photogrammétrie est la technique qui permet de mesurer et de représenter un lieu et


les détails qui s’y trouvent en utilisant des photographies ………………………………………………….............

Cartographie : c’est l’ensemble des études et opérations scientifiques, artistiques et techniques en vue de
l’élaboration de cartes, plans et autres modes d’expression.

Planimétrie : c’est la technique d’exécution e t d’exploitation des observations et mesures qui permettent
de représenter sur un plan horizontal …………………………………………………………….........
………………………………………...

3
Altimétrie : c’est la technique d’exécution e t d’exploitation des observations et mesures qui permettre
de représenter ………………………………………..

Topométrie : Du grec ‘‘…………………..’’ signifiant …………………… et ‘‘……………………’’ signifiant


l’opération de …………………... C’est donc l’ensemble des te chniques permettant d’obtenir les
………………………………………….. indispensable à la représentation de la planimétrie et l’altimétrie.

Topographie : Au sens large, c’est l’ensemble des moyens permettant la représentation graphique ou
numérique d’un lieu et les détails qui s’y trouvent. Au sens restreint, c’est la technique de lever qui consiste à
élaborer un plan ………………………………………………………………….
Vu sous cet angle, la nuance entre la topographie et la topométrie réside dans le fait qu’en topographie le
terrain est représenté …………………………….. alors qu’en topométrie ………………………………………..
sont des phases ultérieures au travail sur le site.

Altitude d’un point M : L’altitude d’un point …… notée …….. c’est ………………............ du point au-dessus
d’une surface prise comme origine : le géoïde. Le géoïde est ………………………………………………...
supposé prolonger sous les continents.

Dénivelée entre deux points (.....….) : La dénivelée entre deux points M et N est ………………………….....
……………………………………………..entre M et N. ∆ZMN=……………..…………….

Montagne
N
……………………………………

………………………………………………………………………….

Océan

Surface topographique

4
Leçon 2 : LES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES

Les travaux topographiques peuvent être classés en six (6) grandes catégories suivant l’ordre chronologique de
leur exécution.

1- Le Lever topographique
Le lever topographique est l’ensemble des opérations destinées à recueillir sur le terrain les éléments
nécessaires à l’établissement d’un plan ou d’une carte. Le lever est réalisé à partir d’observations : action
d’observer au moyen d’un instrument permettant d’effectuer des mesures (…………………. :…………………….,
………………………………); par extension, « les observations » désignent souvent les résultats de ces
mesures.

2- Les calculs topométriques


Les calculs topométriques traitent numériquement les observations d’angles, de distances et de dénivelées,
pour fournir les coordonnées rectangulaires planes : ……………………….., ………………………… et les
…………………………… des points du terrain, ainsi que …………………………………...
En retour, les calculs topométriques exploitent ces valeurs pour déterminer ……………………, ……….…………,
…………………………. non mesurées afin de permettre notamment les implantations.

3- Les dessins topographiques


Un dessin topographique est la représentation conventionnelle du terrain à une échelle donnée. L’échelle d’un
plan ou d’une carte est le …………………………..entre …………………………………………………………… et
………………………………………………………………………
……………………………………………………………

L’appellation plan topographique s’applique généralement au plan qui représente les éléments planimétriques
apparents, naturels ou artificiels du terrain et porte la représentation conventionnelle de l’altimétrie.

4- Les projets d’aménagement


Ce sont les projets qui modifient la planimétrie et l’altimétrie d’un terrain : aménagements fonciers comme
remembrement avec les travaux connexes, lotissements avec l’étude de Voiries et Réseaux Divers (VRD), tracé
routiers et ferroviaires, gestion des eaux, drainage, irrigation etc…

5- Les implantations
Les projets d’aménagement sont des « produit intellectuels » établis généralement à partir de données
topographiques qui doivent être réalisés sur le terrain. Pour ce faire, le Géomètre implante, autrement dit met
en place sur le terrain, les éléments …………………………. et ………………....... nécessaires à cette réalisation.
5
6- Le suivi et le contrôle des ouvrages
Les ouvrages d’art une fois construits demandent souvent un suivi, c’est-à-dire une auscultation, à un intervalle
de temps plus ou moins réguliers suivant leur destination : digues, ponts,… Les travaux topographiques
correspondantes débouchent généralement sur les mesures des variations des coordonnées XYZ de point
rigoureusement définis, suivies de traitement numériques divers constatant un état et éventuellement prévoyant
une évolution.

6
Leçon 3 : SYSTEMES DE COORDONNEES

1- Définition
On appelle coordonnées, les éléments métriques permettant de repérer un point quelconque à la surface
de la terre.

2- Formes et dimensions de la terre


En apparence la Terre a la forme ………………………….. En fait, elle est légèrement déformée par la force
centrifuge induite par sa rotation autour de l’axe des pôles. Elle a donc l’aspect d’un ellipsoïde de révolution
dont le petit axe est l’axe de rotation : ……………………………................
Le géoïde correspond au …………………………………………………….. prolongé sous les continents.

Ellipsoïde et géoïde

Il n’existe pas un ellipsoïde global unique mais plusieurs ellipsoïdes locaux définis pour chaque pays.

Méridien Axe des pôles

a Equateur

Ellipsoïde de révolution

La Côte d’Ivoire utilise l’ellipsoïde de Clarke 1880 dont les dimensions des demi-axes sont les suivantes :
a = 6 378 249,200 m ; b = 6 356 515,000 m.

Aujourd’hui avec l’arrivée des GPS (……………………………………………………………………), la Côte


d’Ivoire a entrepris un vaste programme pour basculer ses données dans le système ………………… (World
Général System 1984). Son ellipsoïde est IAGRS 80. Les dimensions des demi-axes sont les suivantes :
a = 6 378 137,000 m ; b = 6 356 752,314 m

7
3- Systèmes de coordonnées
On distingue plusieurs systèmes permettant le repérage d’un point.
3.1- Coordonnées géographiques

Coordonnées géographiques

- La longitude (…): c’est ………………………………….entre le plan du ……………………………….


(méridien de Greenwich) et le plan du méridien du lieu. Elle est comptée positivement vers
l’Est de ..... à ………… et négativement vers l’Ouest de …… à …………

- La latitude (…): c’est l’angle q u e f a i t l a verticale d u l i e u a v e c le plan de


.……………………. Elle est comptée positivement …… à……...vers le Nord et négativement de… à
........ vers le Sud.

- L’altitude (….): c’est la ……………. du point au-dessus d’une surface prise comme origine :
………..………………………

3.2- Coordonnées rectangulaires


Selon le système de projection adopté, on aura un système d’axe orthonormé permettant à l’aide de
l’abscisse (X) et de l’ordonnée (Y) de repérer un point M.
La direction des Y est la projection des méridiens et celles des X est la projection des parallèles.

Y m(X,Y)

Représentation plane

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3.3- Coordonnées polaires

M
I

Coordonnées polaires

Un point M peut être parfaitement défini par sa …………………OM (d M ) à un point fixe O appelé ………….,
et par son ……………. αM par rapport à une direction de référence OP appelée ……………………. L’angle
αM et la distance d M constituent donc les …………………………………………….……..…………. du point M.

9
Leçon 4 : UNITES DE MESURE

1- Les types de mesure en topographie


Pour représenter graphiquement un lieu, plusieurs mesures sont nécessaires :
- …………………………......
- ………………………………
- ……………………………….

2- Les unités de mesure

2.1- Les longueurs


L’unité de mesure de longueur est ……………..……..(……)

Multiples Sous-multiples
Unité

2.2- les angles


2.2.1- le radian (rad)
Le radian noté …………………… est l’angle au centre interceptant sur le cercle un arc égal au rayon de ce
cercle.
C’est l’unité …………………………………… des angles. Un cercle entier fait ………rad.

2.2.2- le degré (°)


Le degré noté …………..est la ………………partie du cercle. Un cercle entier vaut donc ………...°.

Ses sous-multiples :
…………………………...(…..).vaut ………….. degré : c’est la ……………………………………………
………………………….. (…..) vaut …………..minute ; c’est la ……………………...............................
Les degrés sont beaucoup utilisés en …………………………………………………………………………….
. 1° = ……..’ = …………..’’

2.2.3- le grade (gr ou gon)


Le grade noté (…………………….) est la …………. partie du cercle. Un cercle entier fait ………..…gr.

Sous-multiples
unité

NB : - Le centigrade (………) est aussi appelé ………………………………………………….. (…..)


Le décimilligrade (…………..) est aussi appelé …………………………………….……. (..…).
Le grade est l’unité d’angle utilisé en topométrie.

2.2.4- Correspondance entre les différentes unités de mesure d’angle

Cercle entier
Angle plat
Angle droit

10
2.3- les surfaces, aires ou superficies
L’unité de mesure des surfaces est le …………………………… (……..) ou ……………………….. (……)

Multiples Sous-multiples
unité

La surface peut s’écrire en mesures agraires sous la forme …..ha…..a……ca (hectare, are, centiare)

3- APPLICATION

Une parcelle trapézoïdale est définie par ses sommets B1B2B3B4.


B2

B1

525.35 m
350.55 m

B4 B3
1- Convertissez l’angle en B1 en radian puis en grade et l’angle en B2 en degré sexagésimal puis en radian.
2- Calculez la surface de la parcelle. Exprimez-la en mesure agraire.
3- Calculez la distance B1B2
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

11
CHAPITRE 2 :

LES APPAREILS TOPOGRAPHIQUES


1- Le Niveau est ………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….

2- Le théodolite est ……………………………………………………………………….


………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….

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Leçon 1 : DESCRIPTION DU NIVEAU

1- DEFINITION
Le niveau est ………………………………………. qui permet de matérialiser ……………………….……………
de visée.
Il sert à exécuter les ……………………………………………………...

2- DESCRIPTION
2.1- Les organes principaux 1- Embase : …………………………………………………..
………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
2– Vis calantes (3 vis) : ………………………………………
…………………………………………………………………..
…………………………………………………………………..
…………………………………………………………………..
3- Vis de fin rappel : …………………………………………..
…………………………………………………………………..
4– Bouton de mise au point de la lunette : ………..............
………………………………………………………………….
Niveau NAK2 (vue en coupe)
5– Nivelle sphérique (voir schéma du niveau) : ……………
…………………………………………………………………..
…………………………………………………………………..

2.2- Les axes


Le niveau est composé de ……………. axes

(P) (P)- Axe …………………………………………………………….


…………………………………………………………….
(O)
(O)– Axe ………………………………........................................
…………………
Vis calantes ………............... …………………………………………………………….
L’axe optique (O) est ……………………………………………..
à l’axe principal (P)
Schéma d’un niveau

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2.3- Les accessoires

Niveau
Mire parlante - Le trépied composé ……………....................
Plateau ……………………………………………………
……………………………………………………
T
r - La mire parlante : est une…………………….
é …….……….en ………………….……(….…) et
p Pieds
coulissants Nivelle visible de loin. Elle est munie …………………
i Sphérique
e …………………….qui permet d’assurer sa
d
……………………..
Sabot

Niveau et accessoires

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Leçon 2 : DESCRIPTION DU THEODOLITE

1- Définition
Le théodolite est un appareil topographique permettant de mesurer ……………………………………………. et
……………………………………. Il permet aussi de mesurer des distances grâce à sa fonction stadimétrique.

2- Description
2.1- Les axes et les cercles Un théodolite est essentiellement constitué de …………………….
Lunette concourants et de ……………………………………………………..

Cercle
2.1.1- Les axes :
vertical
- - l’axe …………………………………..(P) : la rotation autour de
cet axe permet de diriger la lunette dans une direction
quelconque.
- - l’axe ………………………………. ou axe de tourillons (T) : le
pivotement de la lunette autour de cet axe permet de la diriger à
une hauteur quelconque. (T)……(P)
- - l’axe ………………………………….. (O) : c’est l’axe passant par
le centre du réticule et le centre optique de l’objectif. (O)……..(T)

2.2- Les commandes 2.1.2- Les cercles :


- - le cercle …………………..… : centré sur l’axe principal (P), il sert
à mesurer les angles …………….……….…….. ou azimutaux.
Schéma de principe d’un théodolite - le cercle ……………….. : centré sur l’axe ………………………,
il sert à mesurer les angles …………………………………………..

3- Les commandes

2
8
13 19
15 5

3
9
11
4
10
7 18
16
17
6
12
14

1 Poignée amovible 7 Plomb optique 13 Objectif


2 Viseur d’approche 8 Bague de mise au point 14 Blocage de l’embase
3 Vis de blocage de la lunette 9 Nivelle d’alidade 15 Repère de l’axe des tourillons
4 Vis de fin pointé de la lunette 10 Vis de blocage de l’alidade 16 Nivelle sphérique
5 Oculaire de la lunette 11 Vis d’alidade de fin pointé 17 Ecran digital
6 Embase amovible 12 Vis calantes 18 Touches de fonction
19 Compartiment des piles

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4- Origine et évolution
Le Théodolite fait partie de la famille des instruments de mesures d’angles. Les instruments servant seulement
à mesurer les angles horizontaux sont des ……………………………………….. ; ceux servant à mesurer les
angles verticaux sont des …………………………………………...

Seuls ceux permettant à la fois de mesurer les angles horizontaux et verticaux sont appelés ……………………

Le théodolite peut être associé à un instrument de mesure des distances ; on parle de …………………………,
et aussi à un calculateur enregistreur ; on parle alors de …………………………………………………………..

………………………………………. ……………………………………………………. ……………………………………

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Leçon 3 : LE PETIT MATERIEL TOPOGRAPHIQUE

1- Le Mètre ou double mètre :


C’est un ruban en métal gradué qui s'enroule
automatiquement dans un boîtier en plastique ou
en métal grâce à un ressort interne.
Il mesure entre ……. et …….. mètres. Il est utilisé
pour la mesure ……………………………………….
Double-mètre rétractable

2- Le Double Décamètre, mètre ruban ou « chaîne » :


C’est un ruban en métal ou en plastique gradué
qu’on enroule manuellement dans un boîtier en
plastique ou en métal. Sa précision est de l’ordre
de 1 à 2cm au 100 mètres.
Il mesure ……., ……, ……., …….. ou …… mètres.
Il est utilisé pour la mesure ………………………….
NB : L’utilisation du ruban en plastique est à
proscrire à cause de son élasticité trop élevée.
Mètre-ruban en métal Mètre-ruban en plastique

3- Le Télémètre-laser
C’est IMEL (………………………………………….
…………………………………………………………
…………………………….) portatifs appelés aussi
laser-mètres. Ils sont très pratiques pour les relevés
d’intérieur. Leur portée varie entre 100m et 250m.
Leur précision est excellente. Elle est de l’ordre de
5mm au 100m.
Les télémètres sont munis de mémoires permettant
de stocker les mesures afin d'effectuer des calculs Télémètre laser BOSCH
comme des surfaces ou des volumes

4- Le GPS portatif :
Le GPS (………………………………………………
………………………………………………………..)
est- un système de positionnement et de
navigation universel par satellite qui permet de
connaitre la position géographique d’un récepteur
n’importe où dans le monde.
Son domaine d’application est très vaste :
Cartographie, topographie, système de navigation
embarqué (véhicules, bateaux, avions, …),
système de suivi de flotte (taxi, bus, camions, …), GPS monofréquence
application militaire

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5- L’Odomètre :
C’est un instrument de mesure de distance
composé d’une ……………., d’une ………………
et d’un ………………..r mécanique ou électronique
qui affiche la distance parcourue.
Il est plus pratique en milieu urbain sur les surfaces
revêtues. Sa précision est d'environ 0,5 m à 100
m. Il est généralement utilisé pour mesurer les
linéaires de voies et de câbles dans les projets
routiers et réseaux télécom.. Odomètre à affichage mécanique Odomètre à affichage digital

6- Les Jalons
Un jalon est un piquet long et mince, en bois ou en
métal, peint en bandes alternées rouges et
blanches pour être visible de loin.
Il peut être d’une seule pièce (2 mètres) ou
emboitable (1 mètre). Sa partie inferieure est munie
d’une pointe grâce à laquelle il peut être enfoncé
dans un sol.
Il est utilisé pour repérer un point du terrain ou
matérialiser un alignement. Jalon 2 m Jalons 1m emboitable

7- Fil à plomb
Le fil à plomb est constitué d’un fils fixé au centre
de la base d’une masse en métal qui a la forme
d’un cône.
Il permet de matérialiser la verticale d’un point.

Fil à plomb / plomb d’axe

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CHAPITRE 3 :

EXPLOITATION DE DOCUMENTS
TOPOGRAPHIQUES

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Leçon 1 : LES DOCUMENTS TOPOGRAPHIQUES

1- DEFINITION
Un document topographique est la représentation plane d’un lieu et les détails qui s’y trouvent. Les documents
topographiques les plus utilisés sont les cartes et les plans ; les cartes étant des plans à petites échelles.

2- ECHELLE
L’échelle d’un plan ou d’une carte est le ………...………….constant exprimé dans la même ………………entre une
longueur mesurée sur le …………..… ou………………. et cette même longueur mesurée sur ………………. L’échelle
est donc une fraction ; Elle est d’autant plus grande que son dénominateur est petit.
1 1
𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝑒 = = ⋯ … … … … … … .. Elle est sous la forme
𝐸 𝑎.10𝑛
200 600 1000
Elle peut être représentée par un graphique. Exemple : m
0 400 800
L’échelle est : ………………………

NB : Un document topographique sans échelle explicitement indiquée est considéré comme un croquis.

3- DIFFERENTS TYPES DE DOCUMENTS TOPOGRAPHIQUES

3.1- Classification des cartes


- Carte topographique : Elle est une représentation des détails concrets, fixes et durables existant à la surface du sol
et donnant une définition aussi géométrique que possible des formes du terrain ;

- Carte thématique : Elle représente sur un fond topographique des phénomènes localisables de toute nature ;
quantitatif ou qualitatif. Suivant le thème choisi, on aura un type particulier de carte thématique. Exemple : Carte
géologique, climatique, démographique, politique…

3.2- Classification des plans


- Les plans descriptifs appelés plans topographiques ou plans d’Etat Des Lieux (EDL). Ils représentent comme
les cartes topographiques les détails planimétriques et altimétriques apparents d’un lieu. Ils sont utilisés comme
documents de base indispensable aux études dans la quasi-totalité des projets du génie Civil (constructions et
réhabilitation de bâtiments, lotissements, routes, ouvrages d’art, …) et divers autres domaines (agronomie, mines,
environnement, …)

- Les plans parcellaires appelés plans cadastraux ou plans de lotissement. Ils ont pour objet de figurer les limites
juridiques et administratives du domaine public et des propriétés privées entres-elles.

- Les coupes appelées profils. C’est l’intersection de la surface du sol par un plan vertical de direction donnée. C’est
la coupe verticale d’un terrain. Les profils sont beaucoup utilisés dans les études des projets de Voirie et Réseaux
Divers (VRD) : terrassements généraux, routes, assainissement, installation de réseaux électrique et téléphonique, …

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4- LES SIGNES CONVENTIONNELS
Les documents topographiques sont élaborés avec le maximum de précision. C’est-à-dire avec celle de l’œil humain
qui peut atteindre le 1/10è ou 2/10è de millimètre : c’est l’erreur graphique (Eg). Ainsi, les futurs utilisateurs pourront
effectuer des mesures graphiques précises.
La précision graphique (Pg) quant à elle est liée à la notion d’échelle : c’est l’erreur graphique ramenée à l’échelle.

Pg=………………………. E : dénominateur de l’échelle

Exemple : A l’échelle 1/2000, une erreur graphique de 1/10è de millimètre correspond sur le terrain à une précision
graphique de………… , ce qui veut dire qu’il est inutile de relever sur le terrain pour un plan à élaborer au 1/2000, les
détails dont les dimensions sont inférieures à ………..
Dans le cas où ces détails s’avèrent nécessaires ou indispensable, on utilisera des signes conventionnels pour les
représenter.
Le signe conventionnel a seulement la valeur d’un symbole. Sur une carte ou un plan, la légende permet de
comprendre les signes conventionnels.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

5- DIFFERENCE ENTRE PLANS ET CARTES

DESIGNATION CARTE PLAN


Autrefois, le procédé utilisé pour la
Beaucoup de couleur : reproduction des plans était la
- ………….. pour l’hydrographie ; diazographie (en bleu sur fond blanc
- ………….. pour la végétation cassé).
Aspect général
Aujourd’hui, avec l’évolution des
- ………….. pour le relief techniques de reproduction, tout
- ………….. pour la toponymie comme les cartes les plans sont
produits en couleurs.
Echelle

Système de
Général Général ou local
coordonnées
Trois (3) Nord :
Représentation - Nord ……………………………. (NG) Un (1) seul Nord :
du Nord - Nord ……………………… (NM) ……………………..
- Nord ………………….…, la direction des Y+

Auditoire

Surface
couverte

21
Leçon 2 : EXPLOITATION DE LA PLANIMETRIE

1- LES DIFFERNTS TYPES DE MESURES


Sur un document topographique, on peut relever :
- ………………………,
- ………………………,
- ……………………….

2 -MESURES GRAPHIQUES
2.1- Distances graphiques
Les distances sont mesurées à l’aide d’une règle graduée ou une règle à échelles appelée communément "Kutch" qui
permet de lire directement la distance réelle (distance sur le terrain).
Dans le cas où on emploie une règle graduée, la distance réelle doit être déduite par la relation :
Dr : Distance réelle, Distance sur le terrain
Dr= ……………………………. Dp : Distance sur le plan
E : Dénominateur de l’échelle
Lorsque la distance à mesurer n’est pas rectiligne (cas des cours d’eau, pistes,…), on la décompose en plusieurs
segments épousant au mieux sa forme.

NB : Dans le cas d’une mesure effectuée sur une carte, il convient de tenir compte de la rotondité de la terre.

2.2- Angles horizontaux


Les angles horizontaux sont relevés à l’aide du …………………………..

2.3- Surfaces graphiques


Les surfaces sont mesurées directement à l’aide de planimètre. Au cas échéant, on mesure les côtés du polygone et
on calcule la surface plane et la surface réelle.
Sr : Surface réelle,
Sr= …………………………….. Sp : Surface plane
E : Dénominateur de l’échelle
NB : Si le polygone n’a pas une forme géométrique connue, on le décompose en plusieurs figures élémentaires simples.

3 -APPLICATION
3.1- Application 1
Déterminer la surface plane d’une parcelle rectangulaire de longueur 15.6 cm et de largeur 11.7 cm sachant que
l’échelle du document topographique utilisé est 1/2 000. Déduire sa surface réelle et exprimez-la en mesure agraire.

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

22
3.2- Application 2
Sur un document topographique, une distance mesure 5.78cm. Cette même distance mesure sur le terrain 2.890km.
1- Quelle est la nature de ce document ? Justifiez votre réponse.
2- Sachant que l’erreur graphique est 2/10 de mm, quelles sont les dimensions des détails à ne pas relever sur le
terrain ? Pourquoi ? comment les faire figurer sur le document topographique s’ils s’avèrent nécessaire ?
3- Calculez la surface réelle d’une parcelle représentée sur ce document sachant que sa surface plane est de
38.21cm². Exprimez-la en mesures agraires.

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………………………………………………………………………………………………………………………………
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3.3- Application 3
1- Calculez la surface plane du polygone ABCDE.
2- Déduire sa surface réelle sachant que l’échelle est 1/25 000. Exprimez-la en mesure agraires.

A B

E D

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

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Leçon 3 : EXPLOITATION DE L’ALTIMETRIE

1- MODES DE REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L’ALTIMETRIE

1.1- Définition
Représenter graphiquement l’altimétrie, c’est représenter sur un plan topographique l’ensemble des détails se
rapportant au relief.

1.2- Modes de représentation


1.2.1- Les points cotés
Un point coté est un point dont l’altitude (la cote) est mentionnée sur le plan. C’est un point dont l’altitude est connue.
Exemples :

- Points :

…………………………. ………………………………………

- Points cotés : 212.56 212 56


…………………

NB : Un ensemble de points cotés est appelé ……………………………….

1.2.2- Les courbes de niveau


1.2.2.1- Définition
Une courbe de niveau est une ligne qui relie les points consécutifs de …………………………………. de terrain. Elle
est donc contenue toute entière dans un même plan horizontal.

Les courbes de niveau

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1.2.2.2- Equidistance
L’équidistance (e) est la distance verticale (différence d’altitudes) entre deux plans horizontaux de deux courbes de
niveau consécutives.
Constante pour une carte ou un plan, elle est fonction du relief et de l’échelle. Ainsi on a :

Echelles Equidistances
1/500 ; 1/200 ; 1/1000 ; 1/2000 e = 1m
1/5000 e = 2m
1/20000 e = 5 ou 10m
1/50000 e = 10 ou 20m

1.2.2.3- Différentes types de courbes de niveau

Les courbes de niveau Equidistance e=…….

- Les courbes ……………………………………… : Elles sont représentées en trait continu épais. Elles sont
situées à toutes les cinq équidistances. Entre deux (2) courbes maîtresses, il existe donc ………………….
courbes ………………………………. Exemple : ……………………………………….

- Les courbes …………………………………… : Appelées aussi courbes normales, elles sont obtenues toutes
les équidistances. Elles sont représentées en trait continu moyen. Exemples :
…………………………………………………………

- Les courbes ……………………………………… : Elles sont représentées en trait interrompu fin. Les courbes
intercalaires sont des portions de courbes destinées à préciser un mouvement localisé de terrain que les
courbes ordinaires ne font pas apparaître. Exemple : ligne de changement de pente.

1.2.3- Les coupes ou profils


Un profil est une coupe verticale d’un terrain suivant l’axe d’un projet : route, canal, ligne électrique, etc …
L’élaboration des profils est destinée à montrer l’allure du terrain et surtout à faciliter le calcul des cubatures de
terrassements.
On distingue deux types de profils :
- Le profil en long qui est une coupe ……………………………………….
- Le profil en travers qui est une coupe ……………………………………

26
Tracé routier

Profil en Long°: PL1

Echelle en X : 1/500
Echelle en Y : 1/50

PC : 25.00 m

Altitudes Projet

Ecarts TN - Projet

Distances partielles TN

Distances cumulées TN

Distances partielles Projet

Distances cumulées Projet

Pentes et rampes

Alignements droits et courbes

Profil en Travers n°: P7


Abscisse : 50.000 m

Echelle en X : 1/500
Echelle en Y : 1/100

PC : 22.00 m
Altitudes TN
28.82

28.56

28.23

27.96

26.92

25.85

25.72

25.43
25.27

Distances à l'axe TN
-20.000

-16.951

11.233

14.022

18.671
20.000
-9.984

-7.231

0.000
1.025

1.352

Distances partielles TN 3.049 6.967 2.753 6.913 10.004 2.789 4.649

Altitudes Projet

Distances à l'axe Projet

Distances partielles Projet

27
2- NOTION DE PENTE TOPOGRAPHIQUE
On appelle pente topographique, le rapport de la …………………………….(……….) sur la
………………………………………………(……….) qui sépare deux (2) points. La pente peut être ascendante comme
descendante. On l’exprime en pourcentage (%).

……… p=………………………..

A 
………. B’
……..
Pente topographique

NB : La pente se calcule toujours avec la distance …………………….et non avec la Distance sur le plan.

3- INTERPOLATION DE POINTS
3.1- Interpolation d’altitude
3.1.1- Définition
L’interpolation d’altitude consiste à déterminer l’altitude d’un point situé entre deux (2) points cotés (connus en altitude).

3.1.2- Principe
Soit à déterminer l’altitude ZM d’un point M situé entre deux (2) points cotés A et B d’altitudes respectives Z A et ZB.

B On constate que :
- A, M et B sont …………………………… ;
M - A, M’ et B’ sont ……………………..…… ;
- et MM’…….BB’.
D’après le théorème de Thalès :
A ……………………………………………………
……………………………………………………
……………………………………………………
ZAM=……………………………………………………
……………………………………………………
Principe de l’interpolation d’altitude
ZM=……………………………………………………

Remarques :
- Les distances DhAM et DhAB peuvent être mesurées directement sur le plan ou la carte ;
- Si la pente entre les deux (2) points cotés est connue,
on peut écrire :………………………………………..
(la distance DhAM est une distance réelle c’est-à-dire celle mesurée …………………………..)

28
Exemple 1 : Déterminer les altitudes des points K1 et K2.

P1 K1 K2
P2
51.26
54.76

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

Exemple 2 : Déterminer les altitudes des points T1, T2, T3 et R2 sachant que la pente R1R2 est égale à -5%.

R1 T1 T2 T3 R2
76.85

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

3.1.3- Interpolation de l’altitude d’un point situé entre deux (2) courbes de niveaux
consécutives
Il suffit de tracer la ligne de plus grande pente et d’affecter aux extrémités de cette ligne les altitudes des courbes
interceptées.
La ligne de plus grande pente est la ligne d’écoulement des eaux. Elle est la plus courte distance limitée aux deux
courbes et passant par le point. Elle est tracée sensiblement perpendiculaire aux deux (2) courbes encadrantes.
Exemple : Tracez les lignes de plus grande pente et interpolez les altitudes des points M, N et Q

N
Q

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

29
3.2- Interpolation d’un point d’altitude connue situé entre deux (2) points cotés
3.2.1- Définition
L’interpolation d’un point d’altitude connue située entre deux (2) points cotés consiste à déterminer la position de ce
point (sa distance par rapport à l’un des points cotés).

3.2.2- Principe
Soit à déterminer la position d’un point I d’altitude Z I connue situé entre deux (2) points cotés A et B d’altitudes
respectives ZA et ZB.

B On constate que :
- A, I et B sont …………………………… ;
I - A, I’ et B’ sont ……………………..…… ;
- et II’…….BB’.
D’après le théorème de Thalès :
A ……………………………………………………
……………………………………………………
……………………………………………………
……………………………………………………
DhAM……………………………………………………
=

Principe de l’interpolation de point ……………………………………………………

Exemple :
Déterminer la position des points N1 et N2 d’altitudes respectives 52.00 m et 54.00m.

P1
P2
51.26
54.76

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

30
4- TRACE OU INTERPOLATION DE COUBES DE NIVEAU
4.1- Définition
Le tracé ou l’interpolation de courbes de niveau consiste à positionner sur un semis de points, tous les points de
passage des Coubes de niveau donnés par l’équidistance. Il suffira alors de relier les points consécutifs de même
altitude.
C’est un travail fastidieux qui est maintenant pris en charge par les logiciels de topographie (Exemple : Winsurf,
Mensura, Covadis,…). Cependant, il est formateur d’avoir effectué au moins un report manuel.

4.2- Méthodes de tracé


Il existe deux (2) méthodes permettant de déterminer les points de passage des courbes de niveau :
- La méthode par le calcul : Elle consiste à appliquer le principe de l’interpolation d’un point d’altitude connue
situé entre deux (2) points cotés.

- La méthode par approximation : Ce procédé consiste à tracer les points de passage des courbes en faisant
mentalement des rapports simples, ¼, 1/3 , 2/3 , …

4.3- Application
A partir du semis de points ci-dessous, tracez les courbes de niveau sachant que l’équidistance est 1 m.

51.26 53.76

55.23
56.73
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

31
5- INTERPRETATION DES FORMES DE TERRAIN
5.1- Les lignes caractéristiques
Pour renforcer la lisibilité d’un plan, sont ajoutées :
- Les lignes de crête (lignes de faîte) qui joignent les sommets et les cols (abaissement ponctuel de la ligne
de crête) ; elles figurent les lignes de séparation des eaux de ruissellement. Elles sont représentées en trait
continu. Sur un plan ou une carte, on reconnaît une ligne de crête quand les concavités des courbes sont
tournées vers les courbes d’altitudes supérieures.

- Les lignes de talweg (en allemand chemin de fond de vallée) ; elles figurent les lignes d’écoulement des
eaux de ruissellement. Elles sont représentées en trait interrompu avec des flèches qui indiquent le sens
d’écoulement des eaux. Sur un plan ou une carte, on reconnaît une ligne de talweg quand les concavités des
courbes sont tournées vers les courbes d’altitudes inférieures.

Ligne de ……………………………
Ligne de ……………………………

5.2- Les Formes de terrain


- Les sommets – Mamelon - Butte : Les sommets sont représentés par des courbes fermées. Au fur et à
mesure qu’on s’éloigne du sommet, les altitudes des courbes ………………………………

Altitudes

Distances

32
- Les Vallées : Les vallées représentent les parties basses du relief dont les lignes directrices sont les lignes
de thalwegs.

- Les Versants : Les versants assurent les liaisons entre les ……………….et les …….……………….
Les courbes de niveau resserrées traduisent une forte pente du terrain.

33
- Les Talus, falaises : Lorsque la pente d’un terrain est localement trop forte pour être représentée en courbe
de niveau on utilise un signe conventionnel pour représenter l’abrupt.
Un talus est une surface de terrain pentue résultant de travaux de terrassement par exemple lors de la construction
d’une route ou d’une digue.

......................................................
......................................................

Talus l/h

Caniveau
h

.........................................

Vue en plan de talus Coupe AA

- Les bassins :

Le bassin versant est l'espace drainé par un cours d'eau et ses affluents. L'ensemble des eaux qui tombent dans cet
espace convergent vers un même point de sortie appelé exutoire : cours d'eau, lac, rivière, mer, océan,

Un bassin de rétention (cuvette) est une zone de stockage des eaux pluviales appelée également bassin d’orage.
Les bassins de rétention sont également représentés par des courbes fermées. Au fur et à mesure qu’on s’éloigne du
centre du bassin, les altitudes …………………………..

34
APPLICATION 1

Ech:1/2000

S17

P2

P3

Extrait 1: Plan d'Etat des Lieux N'NOYATHO (Bingerville)

1- Tracez les courbes de niveau et cotez-les (équidistance= 1m).


2- Interpolez les altitudes des points N1 et N2. Déduire la pente N1N2.

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………
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35
APPLICATION 2

P1
S43

P2

P3
A25

A19 P4 A6
A31
A10
P5

P6
A11

A15
P7

A36 K1
P8 A21

A22
K2
P9
A23

P10 A35

A30

P11

A37

P12

A39
S8
P13
Puit
S7
S9
S10

S11

ETAT DES LIEUX


Echelle: 1/2000 SEBIA-YAO EXTENSION

36
1- Quelle est l’équidistance de ce plan ?
2- Cotez les courbes de niveau et renforcez les courbes maitresses.
3- Interpolez les altitudes des points K1 et K2. Déduire la pente K1K2.
4- Tracez les lignes caractéristiques
5- Déterminez la surface réelle du lot 100.
………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………

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BIBLIOGRAPHIE
Michel BRABANT. Technique & vulgarisation(1980). Topométrie Opérationnelle.

Gérard DURBEC. EYROLLES (1978). Cours de topométrie générale Tome 1.

Topographie appliquée au bâtiment et aux travaux publics

Bernard DUBUISSON. EYROLLES(1985). Cours élémentaire de topographie

Maxime POTIER. ENSTP(1983). Note de cours. La topographie et l’hydraulique

Maxime POTIER. ENSTP(1983). Note de cours. Cours de topographie du bâtiment

Danièle VILLESUZANNE. La calcul du géomètre.

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