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L’épave ne contient pas d’amiante d’après l’étude réalisée. Reste le moteur à examiner.
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Le mercredi 29 octobre, l’épave Mi-Lou a failli chavirer. À 23 heures, l’intervention n’était pas
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Il ne manquait que les violons. Ce mercredi 29 octobre, en fin d’après-midi, la péniche Mi-Lou, amarrée depuis 2007 sur le
port de Givet, a commencé à vaciller, puis à fortement pencher sur sa gauche. L’épave était en train de sombrer. Témoins
privilégiés de la scène, les ouvriers du chantier naval Garnier, entreprise implantée le long du canal, ont alors alerté les
secours.
Rapidement arrivés sur place, des sapeurs-pompiers ont enfilé leur combinaison et plongé dans le canal. « Afin que la
péniche ne coule pas, ils ont installé des grosses pompes à l’intérieur du bateau pour absorber un maximum d’eau »,
expliquait Céline Hauüy, secrétaire générale de la sous-préfecture, présente sur place. Une intervention importante car la
chute de l’épave aurait pu bloquer la navigation et polluer le canal, avec le carburant qu’elle pourrait encore contenir. À
23 heures, le sauvetage de Mi-Lou n’était toujours pas terminé. Mais selon Céline Hauüy : « La situation est maîtrisée.
Ce matin, des experts mandatés par la préfecture doivent se jeter à l’eau pour « diagnostiquer l’origine du problème ». À
cette occasion, « des décisions seront prises dans la journée concernant l’avenir de la péniche », promettait la
représentante de l’État.
Selon Christophe Garnier, le gérant du chantier naval, l’origine de cet incident proviendrait simplement d’une fuite. Pas
étonnant compte tenu de l’état de délabrement de Mi-Lou, laissée à l’abandon depuis des années.
Jusqu’à cet été, le gérant du site surveillait les pompes qu’il avait installées dans les entrailles de l’épave. Mais lassé de
voir le dossier bloqué, Christophe Garnier avait décidé, en juillet, d’arrêter de s’en occuper.
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péniche, remise à flot, est sous surveillance à Vitry, mais la date de sa déconstruction n’est pas
arrêtée. La situation est bloquée; l’État attend toujours de savoir si son propriétaire est solvable.
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Comment gérer Mi-Lou ? Quand sortir ce bateau de l’eau ? Qui va payer pour sa déconstruction ? Où aura-t-elle
lieu ? L’heure n’était pas aux réponses, hier, du côté de la sous-préfecture de Vitry.
Si le risque de voir couler cette péniche abandonnée depuis plusieurs années près du port de Givet était
« maîtrisé », a souligné Céline Hauüy, la secrétaire générale de la sous-préfecture, hier en début de soirée, l’affaire,
devenue ubuesque, est figée. Car l’embarcation ne pouvait être sortie de l’eau, hier, et ne devrait pas non plus l’être
avant la fin de semaine, sauf retournement de situation.
Un problème administratif,
mais surtout financier
En cause, comme depuis des mois, « un problème administratif », indiquent les services de l’État. Car le propriétaire
de la péniche, qui l’a laissée dans la cité rose, a déclaré qu’il n’était pas solvable, or il n’en apporte pas la preuve .
Une preuve pourtant indispensable pour que l’État se serve des crédits débloqués par Voies navigables de France
(L’union du 10 mai), sorte cette épave de l’eau et la détruise. « Mercredi, une dizaine de sapeurs-pompiers, dont trois
plongeurs, sont intervenus pour remettre le bateau à flot et voir si la pompe installée par le gérant du chantier naval,
Christophe Garnier, fonctionnait toujours, rappelle Céline Hauüy. Après avoir utilisé leurs propres pompes, les
sapeurs-pompiers ont remis, avec son accord, celles de Christophe Garnier dans la péniche. » Cet entrepreneur
continue donc de prêter ses pompes et son temps pour maintenir l’embarcation à niveau. S’il menaçait, cet été, de les
retirer, lassé de voir le dossier Mi-Lou stagner, le gérant ne l’avait finalement pas fait, trop inquiet des conséquences.
Car les risques sont multiples si Mi-Lou coule. L’obstruction du canal, et donc une gêne de la navigation, restent
envisagées, même si cette voie d’eau est large. Une pollution aux hydrocarbures, en faible quantité, est également
évoquée. Le propriétaire de l’embarcation affirme toutefois qu’elle ne contient plus de carburant (lire son témoignage
ci-dessous), et la sous-préfecture se veut rassurante à ce sujet. « Les sapeurs-pompiers ont pu voir qu’il restait très
peu de fioul à l’intérieur de la cuve, et comme elle n’est pas percée, il n’y a pas de fuite, analyse Céline Hauüy. Quant
à l’huile du moteur, il n’y a pas de risque pour le moment puisqu’il n’est pas sous l’eau. »
C’est finalement le coût de déconstruction du bateau et sa sortie de l’eau qui posent le plus de problèmes à l’État.
Sollicité après le lancement d’un appel d’offres, Christophe Garnier a chiffré l’enlèvement de la péniche et son
déchirage à 237 600 euros TTC. Mais ce montant pourrait augmenter si le bateau venait à sombrer ; une grue devrait
notamment être utilisée.
Là-dessus, Céline Hauüy ne se prononce pas. Elle qualifie sobrement l’affaire qu’elle juge « complexe » ; la
communication étatique reste factuelle. « Nous n’avons pas reçu les documents du propriétaire qui prouvent qu’il est
insolvable, répète-t-elle. Depuis des mois, nous n’arrivons pas à le contacter. Les équipes juridiques travaillent pour
trouver des solutions : le problème Mi-Lou sera réglé la semaine prochaine, pas avant. »
La sous-préfecture a « connaissance d’au moins deux brèches » dans la coque en acier de cette péniche amarrée
le long de la berge attenant au silo, mais d’autres fissures sont probables. La sous-préfecture précise que « des
gardes seront assurées par les sapeurs-pompiers autant que nécessaire »
.
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Au port de Givet, Mi-Lou continue de pourrir face au chantier Garnier. Lassé d’attendre l’enlèvement de ce
bateau abandonné depuis 2007, le gérant du site a arrêté de s’en occuper.
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Cette fois, il a arrêté. Pour de vrai. Christophe Garnier ne surveille plus ses deux pompes de
relevage. Celles qui, jusqu’à aujourd’hui, ont empêché la péniche Mi-Lou de couler dans le port
de Givet, à Vitry-le-François. Le gérant du chantier naval Garnier a pourtant été patient. Jusqu’à
l’année dernière, un contentieux l’opposait au propriétaire de cette épave abandonnée
depuis 2007, mais à présent, les autorités sont obligées de se charger de l’affaire.
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Le propriétaire de cette épave s’est en effet déclaré insolvable (notre édition du 28 février), mais
n’en apporte pas la preuve à l’État, qui ne peut donc intervenir pour le moment. « Nous lui avons
envoyé plusieurs recommandés, mais il ne va pas les chercher, déclare la sous-préfecture. Il faut
simplement qu’il produise un document prouvant son endettement pour déclencher la procédure
de démantèlement. On ne peut pas engager des fonds publics sur un bien privé tant que la
défaillance du propriétaire n’est pas avérée. » Car, de son côté, Voies navigables de France a
bien réuni les fonds nécessaires au déchirage de cette embarcation .
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La coque d’une péniche abandonnée à Vitry, au port de Givet, est délabrée. Mis en demeure par le
préfet, le propriétaire qui se dit endetté n’a pas réagi. L’État va ordonner son déchirage.
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de-sombrer-ia3b24n307827#]
Les branches d’un arbuste s’échappent de la cabine de pilotage, le ponton est terni et la coque en acier est rouillée.
Mi-Lou n’a pas bonne mine. Et pour cause, cette péniche amarrée à Vitry-le-François, sur le canal, est à l’abandon
depuis plusieurs années.
Ce bateau, qui s’oxyde doucement depuis 2007 le long du chantier naval Garnier [http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&
q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CC8QFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.lunion.presse.fr%2Fregion%2Fphotos-le-chantier-
naval-garnier-prospere-ia3b24n248216&ei=BqwPU_K6L4T50gWr_YGQCw&usg=AFQjCNEDqVIzJKWQXQ6-6KIzDvwicVV3GA&
sig2=UfwCarUVCwucN697_RNV0w&bvm=bv.61965928,d.d2k] , gâche le paysage et empêche d’autres embarcations de
venir fréquenter le site géré par Christophe Garnier. Mais plus grave s’il coule, Mi-Lou risque de bloquer la navigation
et de polluer le canal avec le carburant qu’il contiendrait peut-être encore, selon la sous-préfecture. Un scénario
catastrophe que les autorités cherchent évidemment à éviter.
Voies navigables de France (VNF) s’est saisi du problème l’année dernière, après un long conflit judiciaire entre le
propriétaire de la péniche et le chantier naval. VNF avait alors lancé une première procédure. « Nous avons dressé
un constat d’occupation sans titre, c’est un avertissement avec un délai à la clé pour que le propriétaire prenne des
dispositions rapides pour sortir le bateau de l’eau ou pour qu’il le fasse réparer, détaille la direction territoriale du
bassin de la Seine, de l’arrondissement Champagne. Comme ça n’a pas tellement bougé, nous avons alerté la
préfecture. » Car si l’embarcation sombre, les moyens à déployer seront d’une tout autre ampleur, une grue devra
sans doute être utilisée.
Mais Christophe Garnier veille. L’entrepreneur a installé une pompe dans la salle des machines de Mi-Lou pour
évacuer l’eau. « Je tiens la péniche à flots, je ne voudrais pas qu’elle coule devant mon chantier, ça ne ferait pas très
classe, analyse ce dernier avec humour. Ça ne me coûte pas grand-chose, ça me fait surtout perdre du temps. »
Le gérant du chantier, comme VNF et la préfecture dernièrement, n’a pas eu de réponse aux missives qu’il a
adressées au propriétaire de la péniche, installé dans le Tarn-et-Garonne. « Je lui ai envoyé plusieurs courriers pour
lui dire qu’il fallait qu’il s’inquiète de l’état de son bateau (…) À mon avis, il ne prend pas conscience du jeu auquel il
joue, déduit Christophe Garnier face à la situation délicate dans laquelle se trouve le propriétaire de l’embarcation,
aujourd’hui taxée d’« épave » et de « bateau-poubelle ».
Le 23 décembre, la préfecture a finalement pris un arrêté portant sur l’enlèvement d’office et le déchirage (la
destruction, ndlr) de ce bateau en application de la procédure de mise en péril. Cette étape préalable à une démarche
contentieuse vient d’être franchie puisque le propriétaire n’a pas réagi à la mise en demeure préfectorale.
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Contacté, le propriétaire de Mi-Lou se déclare incapable de régler le problème. « Le procès avec le chantier m’a mis
sur la paille, je ne suis pas solvable, déclare de but en blanc cet ancien ingénieur qualité dans le spatial. Ma situation
financière ne me permet pas de faire quoi que ce soit, je suis suivi par la commission de surendettement. »
Si effectivement ce dernier ne s’acquitte pas de la facture, « c’est la collectivité qui assumera les frais du déchirage
du bateau, décrit Thierry Mailles. Il faut faire quelque chose, on ne peut pas le laisser couler. »
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