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LIMITE DE STABILITE DU
GENERATEUR SYNCHRONE
Rédigé par:
Matricule: 16R2146
(Licencié en Physique)
Maitre de Conférences
UNIVERSITE DE YAOUNDE I
i
Remerciements :
Je remercie tous les membres du jury pour le temps qu’ils ont accordé à l’évaluation de
ce travail de mémoire. Mes remerciements vont :
IA Dieu Tout Puisant qui m’a accordé jusqu’ici le souffle de vie et la force nécessaire pour
franchir les obstacles ;
IA mon Directeur de mémoire Pr BIYA MOTTO Frédéric, Maitre de conférences à l’Uni-
versité de Yaoundé 1, pour m’avoir encadré tout au long de ce travail, pour son soutien à
travers les documents et les différentes orientations ;
I Au corps enseignant du Département de physique de la Faculté des Sciences, parti-
culièrement au Pr. NDJAKA Jean-marie, chef de Département de Physique à l’Université
de Yaoundé 1 ; au Pr. ESSIMBI zobo Bernard responsable du laboratoire des systèmes
électriques et électroniques et aux autres enseignants du laboratoire : le Pr. EYEBE
FOUDA Jean-sire, le Pr. BODO Bertrand, le Pr MBINACK Clement, et le Dr AYISSI
EYEBE Guy pour leurs disponibilités, leurs conseils et encouragements tout au long des
années d’enseignements.
I Tous les enseignants de l’Université de Yaoundé 1 pour les enseignements reçus par eux ;
I Mes aı̂nés académiques pour leurs disponibilités et leurs encouragements ;
I Tous mes camarades de promotion, les années passées ensemble ont été d’un grand
succès ;
I Mon Feu papa SIGNE André et ma maman MAWE Jeannette : vos encouragements et
vos prières m’ont été d’un grand soutien et réconfort ;
I Mes frères, mes sœurs et toute ma grande famille, sans qui je n’aurais sans doute pas
pu arriver jusque-là ;
I Mes amis pour leurs conseils et encouragements ;
I Toutes les personnes dont je ne citerai pas les noms.
ii
Table des matières
Dédicace i
Remerciements ii
Résumé xiii
Abstract xiv
Introduction générale 1
iii
TABLE DES MATIÈRES 2020/2021
3 RESULTATS ET DISCUSSION 45
3.1 INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
3.2 PRESENTATION DU LOGICIEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
3.2.1 MATLAB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
3.2.2 SIMULINK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.2.2.1 INTERFACE DE SIMULINK . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.3 SIMULATION DU GENERATEUR SYNCHRONE CONNECTE AU RE-
SEAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
3.3.1 RESULTATS DE SIMULATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3.3.2 FONCTIONNEMENT DU RESEAU EN REGIME PERTURBE . 55
3.3.2.1 PUISSANCE MAXIMALE TRANSMISSIBLE ET ANGLE
CRITIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3.3.3 ASSOCIATION DU CONTRÔLEUR PSS AU RESEAU ELECTRIQUE 58
3.3.3.1 SIMULATION DU RESEAU ELECTRIQUE ASSOCIANT
LE SYSTEME STABILISATEUR DE PUISSANCE . . . 59
Bibliographie 64
vii
TABLE DES FIGURES 2020/2021
ix
Liste des Abréviations
x
Liste des symboles
xi
LISTE DES TABLEAUX 2020/2021
xiii
Abstract
xiv
Introduction générale
Durant ces dernières années, le problème dans le monde entier est de répondre à la
demande énergétique qui augmente de plus en plus. L’augmentation rapide de l’activité
industrielle et l’investissement des entreprises dans les pays, qui assurent un coût de pro-
duction moins élevé, ont augmenté très rapidement la demande mondiale d’énergie. A
cet effet, les générateurs synchrones sont appelés à fonctionner autour de leurs limites de
stabilité à cause de l’augmentation continuelle de la complexité et de la dimension des
réseaux électriques modernes. Dans ces conditions, la stabilité des systèmes de puissance
devient une des préoccupations majeures pour les fournisseurs d’électricité[1]. Ces systèmes
doivent rester stables pour toutes les petites variations au voisinage des points de fonction-
nement ainsi que pour des conditions sévères. Chaque type d’instabilité est caractérisé par
différentes formes (transitoire, dynamique), et lié aux oscillations électromécaniques basses
fréquences qui limitent la capacité de transfert de puissance au réseau. L’amortissement
des oscillations a toujours été considéré comme un élément important pour le bon fonc-
tionnement des systèmes de puissance. Une première solution pour amortir ces oscillations
était l’utilisation d’enroulements amortisseurs dans les générateurs. Le problème des oscil-
lations a ainsi disparu, mais l’amortissement global du système est resté toujours ignoré.
C’est avec l’arrivée des interconnexions entre les systèmes de puissance que les oscilla-
tions électromécaniques se sont aggravées. Pour surmonter aux problèmes d’oscillations
électromécaniques et améliorer l’amortissement du système, des signaux supplémentaires
stabilisateurs sont introduits dans le système d’excitation via son régulateur de tension.
Ces signaux stabilisateurs vont produire des couples en phase avec la variation de la vi-
tesse du générateur synchrone pour compenser le retard de phase introduit par le système
d’excitation. Les stabilisateurs de puissance (Power System Stabilizers, PSSs), grâce à leurs
avantages en terme de coût économique et d’efficacité, sont les moyens habituels, non seule-
ment pour éliminer les effets négatifs des régulateurs de tension, mais aussi pour amortir
les oscillations électromécaniques et assurer la stabilité globale du système[2]. Notre travail
a pour but de déterminer la limite de stabilité dynamique et d’améliorer les oscillations
électromécaniques du générateur synchrone connecté au réseau électrique. Pour atteindre
cet objectif, nous avons subdivisé notre travail en trois chapitres :
xv
2020/2021
• La chapitre deux sera basé sur la modélisation des équipements du réseau de pro-
duction pour l’étude de la stabilité dynamique.
1.1 INTRODUCTION
Les générateurs synchrones sont des dispositifs électromécaniques susceptibles de conver-
tir l’énergie mécanique en énergie électrique. Ils produisent le champ magnétique induc-
teur en s’alimentant en courant continu. Le terme générateur synchrone regroupe tous les
générateurs dont la vitesse de rotation du champ tournant statorique est égale à la vi-
tesse de rotation du rotor [3]. Pour obtenir un tel fonctionnement, le champ magnétique
rotorique est généré soit par des aimants soit par un système d’excitation. La position du
champ magnétique rotorique est fixe par rapport au rotor, ce qui impose le synchronisme
entre le champ tournant statorique et la vitesse du rotor, d’où le nom générateur synchrone
[4]. Dans l’analyse des systèmes de puissance, l’étude du générateur synchrone connecté à
un réseau électrique détermine si oui ou non le générateur peut retrouver son état initial ou
un nouveau point de fonctionnement stable après une perturbation. Lorsque le réseau subit
une perturbation (court circuit triphasé, variation de la charge, perte d’un générateur de
grande puissance, etc), la différence entre la puissance mécanique et la puissance électrique
induit une accélération ou une décélération du rotor pouvant entraı̂ner la perte de synchro-
nisme d’un ou plusieurs générateurs. Les angles rotoriques commencent à osciller jusqu’à
l’intervention des systèmes de régulation de tension et de vitesse afin de restituer la marche
en synchronisme et mener le réseau à un nouveau point de fonctionnement stable [5].
Dans ce chapitre, nous allons exposer les différentes structures des générateurs syn-
chrones, présenter les différentes formes de stabilité et lister les différentes méthodes d’ana-
lyse de la stabilité.
2
1.2. GENERALITES SUR LES GENERATEURS SYNCHRONES 2020/2021
On distingue plusieurs types de générateurs synchrones selon la forme du rotor, les plus
utilisés sont :
Le générateur synchrone est caractérisé par des pertes constantes et des pertes variables.
• Les pertes constantes(α) sont des pertes ne dépendant pas de la charge, on peut
citer :
— Les pertes mécaniques : qui dépendent de la vitesse de rotation du rotor.
— Les pertes fer : dues aux phénomènes d’hystérésis magnétiques et aux courants
de Foucault.
• Les pertes variables(βI 2 ) sont des pertes dépendant de la charge, donc du courant
induit. Ce sont les pertes par effet joule qui se calcul par la relation ci-dessous :
Pj = 3RI 2 (1.1)
α = βI 2 (1.3)
Donc le rendement est maximal lorsque les pertes variables sont égales aux pertes constantes
[6].
Nous continuerons dans ce travail de recherche avec l’étude des générateurs synchrones
à rotor bobiné et à pôles lisses du fait non seulement de sa vitesse de rotation et de sa
puissance très élevées par rapport aux autres, mais aussi du réglage de son flux d’excitation.
1.3.2 DEFINITION
Pendant des années, des recherches diverses et complexes étaient effectuées pour com-
prendre les problèmes de stabilité du générateur synchrone. Ainsi, de nombreuses définitions
de la stabilité étaient proposées en insistant sur les divers aspects qui reflètent la manifesta-
tion de l’état stable du générateur synchrone. La définition la plus récente est la définition
du groupe de travail IEEE/CIGRE [16] : La stabilité du générateur synchrone est sa ca-
pacité de maintenir un état de fonctionnement d’équilibre dans les conditions normales ou
de rétablir un état d’équilibre acceptable après avoir subi une perturbation, en gardant la
plupart des variables du système dans leurs limites [17]. Plusieurs définitions caractérisent
la stabilité d’un générateur synchrone :
Le générateur synchrone a un comportement stable, cela signifie que lorsqu’il est soumis
à de petites perturbations, il revient lui même à son point de fonctionnement initial avec
d’éventuelles oscillations amorties jusqu’au retour à l’équilibre.
La stabilité transitoire est l’aptitude d’un générateur synchrone à retrouver une position
d’équilibre après une perturbation brusque et de forte amplitude.
Soit un générateur synchrone connecté à un réseau qui alimente une charge par l’in-
termédiaire d’une ligne de transport. Lors d’une perturbation sur le réseau, la charge varie.
Le générateur synchrone doit fournir une puissance requise à la charge tout en maintenant
sa vitesse de rotation constante. toutefois, il existe une puissance active qui peut être four-
nie à la charge de façon stable. Si à partir de cette limite, on veut fournir encore plus de
puissance à la charge, soit en ouvrant les vannes d’arrêt d’eau d’une turbine par exemple,
l’impédance du générateur et celle des lignes limitent le transfert de la puissance à la
charge. L’excès de puissance est donc absorbé par le générateur synchrone ce qui provoque
l’accélération de son rotor. Il y a donc perte de synchronisme. La puissance maximale que
le générateur synchrone peut fournir au réseau tout en maintenant son synchronisme est
appelée limite de stabilité [19, 20].
Les modes locaux sont les modes les plus rencontrés dans les systèmes de puissance. Ils
sont associés aux oscillations entre un générateur d’une centrale électrique et le reste du
système électrique. La gamme de fréquence de ces oscillations est généralement de 1 à 2
Hz. Ces oscillations tendent à se reproduire lors de l’utilisation des régulateurs de tension
à réponse rapide ou quand le lien de transmission entre une centrale et ses charges est très
faibles [25]. Pour assurer un bon fonctionnement de ces modes, un système stabilisateur de
puissance peut être ajouté au générateur synchrone.
Les oscillations des modes globaux ou oscillations inter-régionales sont des oscillations
dans lesquelles les générateurs d’une région oscillent contre les générateurs d’une autre
région. Les fréquences de ces oscillations se trouvent dans la gamme de 0.2 à 1 Hz. Cette
gamme est inférieure à celle des modes locaux car la réactance des liens entre le système
de puissance est très élevée. Le système d’excitation et les caractéristiques de la charge
affectent les oscillations des modes inter-régionaux. Etant donné que les modes inter-
régionaux impliquent plusieurs générateurs, un bon amortissement de ces modes peut exiger
l’utilisation des stabilisateurs de puissance [26].
Suite à une perturbation sur le générateur, le facteur principal qui détermine l’évolution de
l’état du système est l’écart entre les angles de rotor et le principal système qui influence
sur la stabilité est le système d’excitation.
positif d’un système d’excitation rapide et puissant sur la stabilité transitoire, considérons
la figure 1.10 suivante :
stabilité dynamique.
Dans le cadre de nos travaux, nous allons étudier et améliorer la stabilité dynamique
du générateur synchrone connecté au réseau électrique. Avant d’introduire cette étude,
donnons un aperçu général des principales méthodes utilisées avec leurs avantages et in-
convénients.
Durant des décennies, les méthodes énergétiques ont suscité l’intérêt de plusieurs cher-
cheurs, notamment Lyapunov. Il a développé une structure générale pour évaluer la sta-
bilité d’un système régit par des équations différentielles non linéaires afin d’obtenir une
évaluation plus rapide. Le but de cette méthode est de pouvoir conclure sur la stabilité ou
l’instabilité d’un système sans résoudre les équations différentielles. C’est un ensemble de
résultats mathématiques basés sur la décroissance de l’énergie totale d’un système donné.
Elle consiste à choisir, dans un premier temps, une fonction candidate de Lyapunov ex-
primée en fonction de l’état du système étudié et en respectant des propriétés de positivité
et de dérivabilité. Cette méthode permet non seulement de gagner en temps de calcul, mais
donne également une information quantitative du degré de stabilité.
La principale difficulté de cette méthode est l’obtention de la fonction de Lyapunov car
il n’existe pas une méthode générale permettant d’obtenir une telle fonction pour tout
Le critère de Routh est un critère permettant d’évaluer la stabilité d’un système à partir
des coefficients du dénominateur de la fonction de transfert. Ce critère ne nécessite pas le
calcul des pôles de la fonction de transfert. Cette méthode a l’avantage de proposer un
critère de stabilité assez simple et facilement programmable. Mais elle ne permet pas de
connaı̂tre l’emplacement des pôles du système dans le plan complexe. Il est donc impossible
de connaı̂tre la robustesse d’un système par rapport à la stabilité car aucune information
n’est donnée concernant la proximité des valeurs propres par rapport à l’axe réel [22] .
Le critère d’égalité des aires est utilisé dans l’étude de la stabilité. Développé à l’origine
pour un système mono-machine, et par la suite pour un système multi-machines en les
remplaçant par une machine équivalente reliée à un nœud infini. Le principe de cette
méthode repose sur le fait que lorsque l’angle de charge oscille autour du point d’équilibre
avec une amplitude constante, la stabilité est maintenue.
Ce critère est utilisé pour déterminer la puissance maximale et l’angle de charge critique
que le générateur peut supporter sans dépasser sa limite de stabilité [25].
Cette méthode est basée sur le principe intuitif qu’un système non linéaire se comporte
de la même façon que son approximation linéaire pour des perturbations de faible ampli-
tude. Il est possible de linéariser les équations autour de chaque point de fonctionnement
afin d’étudier la stabilité dite petits signaux. Considérons un système non-linéaire défini
par :
Ẋ = f (X, U ) (1.4)
Où X0 est le vecteur des variables d’état correspondant au point d’équilibre, U0 le vecteur
d’entrée correspondant au point d’équilibre.
Considérons une petite perturbation autour du point de fonctionnement X0 : Ẋ = X0 +∆X
Comme les perturbations sont considérées petites, il est possible de développer (1.6) en
série de Taylor limitée au premier ordre. Pour chaque variable Xi du vecteur d’état X, on
peut écrire :
∂fi ∂fi
∆Ẋi = ∆Xi + ∆Ui (1.7)
∂Xi ∂Ui
En mettant le résultat sous forme matricielle, on obtient :
où A est la matrice d’état du système en régime libre. Elle rend compte du comportement
dynamique du système, B la matrice de commande.
Un système non linéaire mis sous sa forme linéarisée autour d’un point de fonctionnement
permet d’en étudier la stabilité en utilisant les outils développés pour les systèmes linéaires.
Néanmoins, un des principaux inconvénients de cette technique est le domaine de validité
de notre étude. En effet, la définition des petites variations est assez floue et ne permet pas
de quantifier la perturbation tolérée par le système [31].
CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté le principe de fonctionnement du générateur
synchrone et étudié ses différentes structures. Ensuite nous avons présenté les définitions
et les caractéristiques des différents types de stabilité d’un système de puissance. Le concept
général de stabilité peut se synthétiser en trois groupes (stabilité de l’angle du rotor, de la
tension et de la fréquence). Enfin nous avons fait la synthèse des méthodes les plus utilisées
dans les systèmes électriques non linéaires pour étudier et déterminer la limite de stabilité
du générateur synchrone. Il en ressort que la détermination et l’amélioration de la limite
de stabilité dynamique, en particulier l’amortissement des oscillations locaux est devenu
un objectif prioritaire. Il sera développé dans le chapitre suivant.
METHODOLIGIE :
MODELISATION DES ELEMENTS
DU RESEAU ELECTRIQUE POUR
L’ETUDE DE LA STABILITE
2.1 INTRODUCTON
Au fur et à mesure que les réseaux électriques évoluent, leur exploitation devient de
plus en plus complexe du fait de l’augmentation de leur taille, de la présence des lignes
d’interconnexions très longues, des contraintes écologiques et économiques. Ces facteurs
obligent les opérateurs à exploiter ces réseaux près de la limite de stabilité et de sécurité.
La gestion du réseau électrique consiste à surveiller les paramètres techniques et à les
maintenir à une plage autorisée tout au long du réseau. Les générateurs et récepteurs
qui sont reliés au réseau électrique ont des inerties mécaniques et électriques qui rendent
difficiles le maintien d’un équilibre garantissant une fréquence et une tension constantes.
Normalement, face à une variation de la puissance, le générateur synchrone après quelques
oscillations retrouve sa stabilité. Dans certains cas, le régime oscillatoire peut diverger.
Des études sont nécessaires pour déterminer les moyens à mettre en œuvre afin d’éviter ce
phénomène et garantir la stabilité du réseau.
Dans ce chapitre, il sera question pour nous de modéliser les équipements du réseau de
production (générateur synchrone, système d’excitation), d’étudier et de déterminer la
limite de stabilité dynamique du générateur synchrone et enfin de modéliser un contrôleur
côté générateur pour améliorer la stabilité dynamique.
20
2.2. MODELISATION DU GENERATEUR SYNCHRONE A ROTOR BOBINE 2020/2021
connus.
V = −Rs Ia + dΦ a
sa dt
Vsb = −Rs Ib + dΦ
dt
b (2.1)
V = −R I + dΦc
sc s c dt
Où Vsa , Vsb , Vsc représentent les tensions statoriques aux bornes des enroulements ;
Ia , Ib et Ic les courants qui les parcourent ; Φa , Φb et Φc les flux sur chaque phase et Rs la
résistance du stator.
dΦf
Vf = Rf If + (2.2)
dt
Où Vf représente la tension rotorique aux bornes de l’enroulement, If le courant qui le
parcourt ; Φf le flux sur la phase et Rf la résistance du rotor.
Mca Mcb lc
Le rotor comporte un seul enroulement monophasé d’inductance Lr .
La matrice des inductances mutuelles entre le rotor et le stator s’exprime sur la forme
suivante : h i
[Lsr ] = M cos(θ) cos(θ − 2 π3 ) cos(θ + 2 π3 )
avec
[Is ] = [Ia Ib Ic ]T [Φs ] = [Φa Φb Φc ]T [Ir ] = [If ]
ω = P Ωr (2.6)
q
où la valeur 23 qui apparaı̂t dans la transformée de Park représente la transformation avec
conservation de la puissance. Sa modélisation à partir de l’équation (2.8) est la suivante :
[C] et [C]−1 sont des matrices de Concordia et Concordia inverse données respectivement
par les relations (2.12) et (2.13) suivantes :
r 1 − 12 − 21
2 √ √
3 3
[C] = 0 − (2.12)
3 2 2
1
√ 1 √ √1
2 2 2
r 1 0 √1
√ 2
2
[C]−1 = [C]T = 3
−1 √1 (2.13)
3 21 2
√
3
2
−2 √1
2 2
La matrice de Concordia est normée par conséquent, son inverse est égal à sa transposée.
Cette transformation conserve la puissance instantanée [33], [34], [35]
Lorsque l’angle θp est égale à zéro, la transformation de Park ainsi particulière porte
le nom de transformation de Concordia. Le passage aux axes (d, q, 0) s’effectue par une
matrice de rotation [R(θp )] sur la matrice de Concordia.
0 0 0
Pour établir les équations simplifiées du GSRBPL, nous utiliserons dans cette étude la
transformation de Park vu que les autres sont des cas particuliers de ce dernier. De plus
cette transformation conserve la puissance instantanée.
Avec
0 1 0
d([P (θ)]−1 φ(odq ))
[P (θ)] = ω −1 0 0
dt
0 0 0
Après simplification, on obtient les équations électriques suivantes :
V = −RI − dΦq + ωΦ
d d dt d
(2.18)
V = −RI − dΦq − ωΦ
q q dt d
Dans un générateur synchrone à pôles lisses, les inductances propres sont identiques
(Ld=Lq) et les inductances mutuelles entre l’enroulement inducteur et l’enroulement sta-
torique sont identiques (Msf=Lsr).
Dans le repère (d,q), le flux se donne sur la forme :
[Φ ] = − [L ] . [I ] + [M ] . [I ]
d d d sf f
(2.19)
[φ ] = − [L ] . [I ]
q q q
3
Pi = (Vd Id + Vq Iq ) (2.21)
2
3 dΦd dΦq 3 3
Pi = (Id + Iq ) − R(Id2 + Iq2 ) + P Ωr (Φq Id − Φd Iq ) (2.22)
2 dt dt 2 2
Pem
Tem = (2.23)
Ωr
3
Tem = p (Φq Id − Φd Iq ) (2.24)
2
L’équation mécanique est donnée par :
dΩr
Tem − fv Ωr − Cr = J (2.25)
dt
fv : Coefficient de frottement
d2 θm
J = Ta = Tm − Te (2.26)
dt2
Où
θm : position angulaire dans le référentiel stationnaire.
Tem : le couple mécanique.
Te : le couple électrique.
On pose :
θm = ωsy t − δm (2.27)
où
ωsy : la vitesse de synchronisme du rotor.
δm : la position angulaire du rotor (rad).
Sa dérivé par rapport au temps permet d’obtenir la vitesse du rotor :
dθm dδm
= ωsy + (2.28)
dt dt
Cette équation montre que la vitesse angulaire du rotor dθdtm est constante et égale à la
vitesse du synchronisme ωsy si la déviation de la vitesse angulaire par rapport à la vitesse
synchrone est nulle. L’accélération angulaire du rotor à pour expression :
d2 θm d 2 δm
= (2.29)
dt2 dt2
ωsy = P ωm (2.32)
2H d2 δ
= Pm − P e (2.33)
ωsy dt2
L’équation (2.33) est une équation différentielle du deuxième ordre qui décrit le mouvement
du système. Cette équation peut être écrite sur forme de deux équations de premier ordre
données par :
2H dω
= Pm − Pe (2.34)
ωsy dt
dδ
= ωsy ω (2.35)
dt
En fonctionnement idéal, le générateur synchrone tourne à la vitesse de synchronisme et
la puissance électrique est égale à la puissance mécanique.
X
x= [pu] (2.36)
Xb
Avec :
— x : la valeur réduite.
— X : la valeur réelle.
— Xb : la valeur base.
L’avantage d’utiliser les valeurs réduites est que les courants et les tensions en valeurs
réduites fournissent rapidement une estimation de la sévérité des contraintes du régime
étudié. De plus, il améliore la stabilité numérique des méthodes de calcul automatique
[18, 39]. Les valeurs réduites dans le cas des systèmes électriques sont souvent associées
aux grandeurs nominales :
— Sn : puissance apparente nominale en VA
— Vn : tension nominale en V
— In : intensité nominale en A
— Zn = VInn : impédance nominale en Ω
S I Z
Il vient que : S(pu) = Sn
, I(pu) = In
, Z(pu) = Zn
dans l’inducteur on a :
dφf
vf = Rf if + (2.38)
dt
En négligeant les f.é.m transformatrices devant les f.é.m de rotation, on a :
v = −Ri − ωφ
d d d
(2.39)
v = −Ri + ωφ
q q d
Les équations de flux du stator et du rotor en valeur réduite sont données par :
En tirant respectivement if et i1q dans (2.41) et (2.43), en remplaçant dans (2.40) et (2.42),
on a :
x2 ωxm φd
ωφd = (xd − m )id + (2.44)
xf xf
x2m ωxm φq
ωφq = (xd − )iq + (2.45)
xf xf
2 2 ωxm φq
posons x0d = (xd − xxmf ), x0q = (xq − xxmf ), Ed0 = ωxm φd
xf
et Eq0 = xf
.
Les systèmes (2.44) et (2.45) deviennent :
Où :
— x0d et x0q sont des réactances transitoires directe et quadrature.
— Ed0 et Eq0 sont respectivement des f.é.m transitoires d’axe directe et quadrature
proportionnelles aux flux de l’enroulement excitateur et amortisseur.
En remplaçant (2.46) et (2.47) dans le système (2.37), l’équation relative aux tensions d’axe
d et q sont :
v = −Ri + x0 i + E 0
d d d d d
(2.48)
v = −Ri − x0 i + E 0 q
q q q q
Etant donné que le générateur synchrone à pôles lisses est de grande puissance, la résistance
dans les enroulements statoriques est négligeable. Le système devient :
v = x 0 i + E 0
d d d d
(2.49)
v = −x0 i + E 0 q
q q q
Considérons l’équation (2.38) relative aux variations du flux dans l’enroulement inducteur,
avec substitution de l’équation (2.41) on a :
dEq0 ωrf
= (−Eq0 − (xd − x0d )id + Ef ) (2.50)
dt xf
0 xf
avec Td0 = ωrf
: la constante de temps transitoire d’axe d.
et une tension continue. En cas de perturbation sur le réseau, il fait varier sa tension d’ex-
citation [35], [36].
Nous choisissons dans notre étude le système d’excitation statique décrit au chapitre un
pour sa rapidité, son gain très élevé et sa constante de temps faible.
La grandeur Vref est la consigne de tension déterminée pour satisfaire les conditions de
l’état d’équilibre. Le régulateur de tension compare le signal Vt (tension continu proportion-
nelle à la valeur efficace de la tension alternative du générateur) à la tension de consigne
Vref . Un signal complémentaire Vs peut être ajouté au nœud de comparaison : il s’agit
d’un signal issu de certains dispositifs de commande comme les système stabilisateurs de
puissance (PSS). Ensuite, le signal d’erreur est amplifié pour donner la tension d’excitation
demandé Ef d . La constante de temps et de gain de l’amplificateur sont respectivement Ta
et Ka . Les valeurs extrémales de la tension d’excitation (Ef d−max ,Ef d−min ). L’équation
(2.51) décrit le fonctionnement du modèle :
dEf d 1
= (Ka (Uref − Ut + Us )) − Ef d (2.51)
dt Ta
Où
PL QL
GL = BL = − (2.52)
VL 2 VL 2
Les charges statiques sont représentées par des admittances constantes qu’on peut déterminer
après calcul de l’écoulement de puissance.
PL QL
YL = 2
− 2 (2.53)
VL VL
Avec :
• PL : La puissance active de la charge.
• QL : La puissance réactive de la charge.
• VL : L’amplitude de la tension.
L’analyse de la stabilité aux petites perturbations est faite sur les hypothèses suivantes :
— Le générateur synchrone est considéré à pôles lisses (xd = xq ).
— Le système d’excitation a comme grandeur d’entrée la tension aux bornes du générateur.
Il en résulte les équations suivantes de calcul conformément au diagramme vectoriel :
Uq = Xe Id + V cos δ (2.54)
où
Uq − V cos δ Et − V cos δ Eq0 − V cos δ
Id = = = 0
(2.59)
Xe Xde Xde
V sin δ − Ud V sin δ
Iq = = (2.60)
Xe Xde
La puissance est donnée par :
V Eq0 V2 1 1
Pe = 0 sin δ + ( − 0 ) sin 2δ (2.62)
Xde 2 Xde Xde
d∆ω
M = ∆Pm − ∆Pe − KD ∆ω (2.63)
dt
d∆δ
= ω0 ∆ω (2.64)
dt
La linéarisation de l’équation (2.62) autour du point de fonctionnement donne :
d∆Ef
Te + ∆Ef = Ka (∆Uref + ∆Us ) (2.69)
dt
Xde − Xe
Ud = V sin δ (2.70)
Xde
Xe 0 Xd0 − Xe
Uq = E − V cos δ (2.71)
X 0d q Xd0
Xde − Xe
∆Ud = (V cos δ0 )∆δ (2.73)
Xde
Xe 0 Xd0 − Xe
∆Uq = ∆Eq − (V sin δ0 )∆δ (2.74)
X 0d Xd0
d’où
∆Us = K3 ∆δ + K4 ∆Eq0 (2.75)
d∆Ef
Te + ∆Ef = Ka (∆Uref + K3 ∆δ + K4 ∆Eq0 ) (2.76)
dt
dEq0 0
Xde Xde − X 0 de
Td0 0
+ Eq = (Ef + 0
V cos δ) (2.77)
dt Xde Xde
d∆Eq0
Td0 + ∆Eq0 = K5 (∆Ef + K6 ∆δ) (2.78)
dt
0
Xde 0
Xde −Xde
avec K5 = Xde
; K6 = Xde0 V sin δ0
(A − λI)X = 0 (2.82)
Selon les valeurs du paramètre KD , ce polynôme peut avoir trois racines réelles ou bien une
racine réelle et deux racines complexes conjuguées . On peut chercher une valeur critique
de KD pour laquelle le générateur synchrone sera à sa limite de stabilité dynamique.
∆Pe K2 K5 K6
= K1 − (2.89)
∆δ 1 + STd
∆Pe
= KS = K1 − K2 K5 K 6 (2.90)
∆δ
KS est le coefficient du couple synchronisant. Ainsi la limite de stabilité est atteinte lorsque
K1 = K2 K 5 K6 (2.91)
d2 δ ωsy
2
= Pm (2.92)
dt 2H
Z
dδ ωsy
= Pm dt (2.93)
dt 2H
ωsy Pm 2
δ(t) = t + δ0 (2.94)
4H
La relation 2.94 montre que l’angle est maximal si le temps est maximal
ωsy Pm 2
δ(t)|t=tcr = t + δ0 (2.95)
4H cr
La variable qui montre à quel point le générateur est proche de sa limite de stabilité est
l’angle de charge. Lorsque l’angle augmente, la surface A1 augmente aussi et A2 diminue.
Par conséquent, le générateur risque de perdre sa stabilité suite à une perturbation. Si
on diminue la charge, la limite de stabilité augmente. La valeur de l’angle pour laquelle
A1 − A2 = 0 est appelée angle critique.
En intégrant l’équation (2.33) dans le domaine délimité par A1 et A2 , on a :
A1 − A2 = 0 Z δc Z π−δ0
(Pm − pe )dδ = (Pm − Pe )dδ (2.97)
δ0 δc
. L’angle critique est définie comme l’angle de charge du générateur à la limite de stabilité.
La puissance maximale que le générateur peut transmettre en maintenant sont synchro-
nisme devient :
Pmax = Pm sin δc (2.100)
CONCLUSION
Tout au long de ce chapitre où il était question de modéliser les différents éléments du
réseau électrique et de déterminer la limite de stabilité du générateur synchrone lorsque
ce dernier est connecté au réseau via les lignes de transmission. Dans l’objectif de rendre
robuste le réseau électrique, nous avons introduit un contrôleur (PSS) afin de compenser
le retard de phase produit par le système d’excitation. Dans la suite, il sera question de
présenter les différents résultats obtenus des simulations.
RESULTATS ET DISCUSSION
3.1 INTRODUCTION
Pour déterminer la limite de stabilité dynamique du générateur synchrone connecté à
un réseau électrique, nous allons simuler les scénarios suivants :
— Fonctionnement idéal du générateur synchrone connecté au réseau électrique.
— fonctionnement en régime perturbé (couple résistant de 25N.m à t=0.01s).
— Association du contrôleur PSS au système d’excitation pour améliorer la stabilité
dynamique du générateur synchrone.
Pour parvenir à ces simulations, nous avons utilisé le logiciel MATLAB/SIMULINK
45
3.2. PRESENTATION DU LOGICIEL 2020/2021
3.2.2 SIMULINK
Simulink est l’extension graphique de MATLAB permettant, d’une part de représenter
les fonctions mathématiques et les systèmes sous forme de diagrammes en blocs, et ensuite
de simuler leur fonctionnement. La simulation permet de s’assurer que le système corres-
pond aux spécifications. Elle est paramétrée de manière à optimiser les performances. Il
est possible de simuler des composants numériques, analogiques ou mixtes. Simulink per-
met de modéliser des données simples ou multicanaux, des composants linéaires ou non,
d’intégrer des composants comme un signal analogique, des communications numériques
ou des logiques de contrôle.
Après avoir excité le générateur avec une tension Vf , on visualise les grandeurs ca-
ractéristiques suivantes :
Ce tableau nous présente les valeurs propres, les coefficients d’amortissement et les
fréquences d’oscillation pour chaque valeur du coefficient du couple amortisseur KD . On
constate que pour KD > 0 les valeurs propres sont à parties réelles négatives, avec un
coefficient d’amortissement positif. Ce qui prouve que le générateur synchrone est stable.
Lorsque KD = 0 le système possède deux valeurs propres imaginaires purs conjuguées et
une valeur réelle négative. Ce point est appelé point de bifurcation de Hopf caractérisé
par un coefficient d’amortissement nul. Il renseigne sur la limite de stabilité du générateur
synchrone connecté au réseau électrique. Enfin pour KD < 0, les valeurs propres sont à
parties réelles positive, avec un coefficient d’amortissement négatif. Le générateur synchrone
est instable .
les figures ci-dessous concordent avec la variation du paramètre KD du tableau précédent.
Figure 3.12 – Evolution sous MATLAB des portarits de phase dans l’espace
(∆δ, ∆Ef , ∆ω) : KD ∈ [5,4,3,2,1,0]
0n voit bien à travers ces figures la route vers le cycle limite stable suivant les valeurs
du paramètre de contrôle KD . Le système quitte d’un point d’équilibre et converge vers un
cycle limite stable conformément à la bifurcation établie au chapitre deux.
Evolution temporelle
Pour trouver la limite de stabilité d’un générateur synchrone connecté au réseau électrique
en cas d’augmentation soudaine de la puissance, on applique le critère d’égalité des aires
décrite au chapitre deux. La figure 3.15 représente la variation de la puissance en fonction
de l’angle du rotor.
Sur cette figure, pour le système fonctionnant avec une puissance initiale de P1 = 0.65 pu
, correspondant à un angle de fonctionnement de 18.460 . La puissance maximale que peut
être transmise par le générateur synchrone lors de l’augmentation soudaine de la puissance
sans qu’il ait perte de synchronisme (limite de stabilité) est P2 = 1.7 pu correspondant à
un angle de fonctionnement critique δcr = 550 .
La puissance supplémentaire est :
P2 − P1 = 1.05pu (3.1)
CONCLUSION
dans la première partie de ce chapitre, nous avons simulé le générateur synchrone
connecté au réseau électrique en fonctionnement normal pour identifier et observer le com-
portement de ces différentes variables lors de la mise sous tension. Dans la seconde partie,
nous avons déterminer la limite de stabilité dynamique du générateur synchrone par la
méthode des valeurs propres et par le critère d’égalité des aires. De ces méthodes,il en
découle que la limite de stabilité est atteinte pour un coefficient d’amortissement nul et
pour une puissance égale à la puissance maximale (1.7 pu). Dans la troisième partie, nous
avons associé un PSS au réseau pour compenser le retard de phase produit par le système
d’excitation.
62
3.3. SIMULATION DU GENERATEUR SYNCHRONE CONNECTE AU RESEAU 2020/2021
64
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