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milliards de DH (2021)
• LA PRODUCTION A AUGMENTÉ DE 51,5% À 606 000 TONNES À FIN 2019.
• LES INVESTISSEMENTS ONT ATTEINT 1022 MDH.
• PLUSIEURS CHANTIERS SONT EN COURS, À L’INSTAR DE LA MISE EN ŒUVRE
DES RÉSULTATS DU SCHÉMA DIRECTEUR RELATIF AUX ABATTOIRS ET
MARCHÉS DES BESTIAUX PRIORITAIRES.
Tout comme les autres filières, celle des viandes rouges a bénéficié d’un
programme spécifique qui rentre dans le cadre du Plan Maroc Vert. Parmi ses
objectifs : augmenter la production et donc la consommation, à travers
l’amélioration de la productivité. Ainsi, le chiffre d’affaires généré par la filière a
atteint 27 milliards de DH, pour une valeur ajoutée de 15 milliards en 2019.
Avec une production de 606 000 tonnes à fin 2019, la filière a réalisé un bond
de 51,5% par rapport à 2008, année prise comme référence avant le PMV. Elle
a accaparé de lourds investissements, de l’ordre de 1022 MDH, contre
seulement 169 MDH sur la même période d’étude. Cette décennie a nécessité
44 millions de journées de travail et a affiché une productivité de 601 DH/jour
de travail.
De 2009 à 2019, l’interprofession a essayé tant bien que mal de mettre l’accent
sur la valorisation de la filière. Elle compte ainsi 5 abattoirs modernes d’une
capacité totale de 60 000 tonnes/an, 57 ateliers de découpe, 92 établissements
de transformation des produits à base
de viandes, 24 boyauderies, 26 ateliers de
boucherie et 34 ateliers de préparation de
viandes hachées. Tout cela pour un
investissement de 482 MDH.
Le PMV a accordé plusieurs subventions à
différentes échelles. Elles ont concerné
l’acquisition de matériels d’élevage tels que
broyeurs, mélangeurs, unité d’aliments de
bétails annexée à la ferme, ensileuses,
mélangeur distributeur ; l’acquisition de
matériels d’insémination artificielle tels que
conteneurs de conservation de
semences, kit d’IA, vêleuses…; la
construction de bâtiments d’élevage tels que les
étables modernes ou traditionnels, bergeries, chèvreries ; la production des
reproducteurs sélectionnés (bovins, ovins, caprins) ; la construction et
l’équipement des abattoirs de viandes rouges, des unités de découpe de viandes
rouges et celles de transformation des viandes rouges.
A côté de cela, plusieurs chantiers sont en cours de réalisation dont notamment
la mise en œuvre des résultats du schéma directeur relatif aux abattoirs et
marchés des bestiaux prioritaires, la poursuite de la mise en œuvre des
programmes d’amélioration génétique afin d’augmenter la productivité du
troupeau, l’identification du cheptel et l’encouragement de l’exportation des
produits de la filière. La filière œuvre avec le ministère de l’agriculture afin
d’élaborer un contrat programme fourrage ; entend poursuivre la réalisation des
programmes de formation au zoopole (centre de formation de Ain Jemaa, situé
à Casablanca) et prévoit aussi de concevoir et d’accélérer les programmes de
recherche et développement.
Selon des données de la Direction régionale de l’Agriculture (DRA), les atouts de l’Oriental
sont multiples et de taille, dont l’étendue des pâturages qui occupent 6,5 millions
d’hectares, soit 72 pc de la superficie globale de la région, et un cheptel de plus de 4,1
millions de têtes, composé de 3,2 millions têtes d’ovins, 750.000 têtes de caprins et environ
116.000 têtes de bovins.
A tout cela vient s’ajouter le savoir-faire ancestral des éleveurs de la région, notamment
dans l’élevage des petits-ruminants (ovins et caprins).
En effet, la production des viandes rouges dans les différentes provinces de la région de
l’Oriental constitue un pilier du développement local, et ce en dépit du mode d’élevage qui
diffère d’une province à l’autre : l’élevage extensif est dominant dans les provinces de
Jerada, Figuig et Taourirt, alors que l’élevage des bovins se concentre dans les provinces
de Nador et Berkane.
Dans ce sens, 18 projets ont été lancés dans le cadre du pilier II sur une superficie globale
de quelque 31.900 hectares, répartis entre les provinces de la région, avec un
investissement de plus de 267 millions de dirhams (MDH). Ces projets, qui ont profité à
14.564 éleveurs, ont permis l’aménagement de 20.565 hectares de pâturages, la création
de 104 points d’eau et la construction de deux (02) unités de valorisation.
Par ailleurs, et dans le cadre des mesures prises dans le contexte exceptionnel lié au
Covid-19 et conformément aux objectifs de la nouvelle stratégie pour le développement du
secteur agricole « Génération Green 2020-2030 », lancée par SM le Roi Mohammed VI en
février 2020, notamment le volet relatif à la mise à niveau des marchés de gros et des
souks traditionnels, il a été procédé à la création en 2020, peu avant l’Aid Al Adha, d’un
marché à bestiaux pilote à Aïn Beni Mathar.
Il est prévu aussi la création d’abattoirs agréés par l’Office nationale de sécurité sanitaire
des produits alimentaires (ONSSA), l’aménagement d’autres abattoirs au niveau de la
région, la création et l’équipement d’unités de stockage et la mise à niveau de marchés
destinés à la vente du bétail.
PRODUCTION ET CONSOMMATION
Grâce au Plan Maroc Vert, la filière viandes rouges a bénéficié de nombreuses actions
de développement qui ont engendré un taux de variation de 17% des effectifs du
cheptel entre les moyennes du cheptel bovin, ovin et caprin des deux périodes
2003/2007 et 2015/2018.
La production des viandes rouges a connu un taux de variation de 51% entre 2008 et
2019 pour atteindre 606.000 tonnes en 2019, soit un 99% par rapport aux objectifs
2020 grâce à l'amélioration de la productivité du cheptel.
REGIONS DE PRODUCTIONS
Transformation et valorisation
En ce qui concerne les infrastructures du secteur, le Maroc compte 184 abattoirs
municipaux, 693 tueries rurales et 5 abattoirs privés. Le tonnage des viandes produite
est de 606.000 tonnes par an.
En plus de:
57 ateliers de découpe des viandes rouges
92 établissements de transformation des produits à bases de viandes
24 boyauderies
26 ateliers de boucherie
4 ateliers de préparation de viandes hachées
ORGANISATION