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CONCEPTION

D'UNE INSTALLATION ÉLECTRIQUE HTA/BT


Titre 1 : Règles générales et méthodologie
Formation

Consultant/Formateur sécurité et habilitations


Benyounes El bouayachi
Avant-propos
En général, la conception d‘une installation électrique nécessite :
 le choix entre la distribution en courant alternatif et le courant continu.
 le choix de la tension nominale la plus appropriée dans ces gammes de tensions..
 la conformité à la réglementation.
 le choix d'équipements conformes aux normes.
 la vérification de la qualité de service et le test de l'installation électrique.
 les conditions environnementales devront être prises au stade de la conception.

Et aussi :
 la compréhension adéquate de toutes les règles et réglementations en vigueur.
 le calcul de la demande totale de puissance (sur la base de l'emplacement et de la
puissance de chaque charge),
 la connaissance des modes de fonctionnement (démarrage, fonctionnement en régime
permanent, etc.).
 la détermination de la puissance et le nombre des sources nécessaires pour alimenter
l'installation électrique.

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Benyounes El bouayachi
SOMMAIRE

I. REGLEMENTATION ET TEXTES,

II. CARACTÉRISTIQUES DES RÉCEPTEURS,

III.PUISSANCE D'UNE INSTALLATION ÉLECTRIQUE,

IV.ETUDE DE CAS.

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Benyounes El bouayachi
I. REGLEMENTATION ET TEXTES

1. DÉFINITION DES PLAGES DE TENSION,


2. RÉGLEMENTATIONS ET NORMES ÉLECTRIQUES,
3. QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION ÉLECTRIQUE,
4. DIRECTIVES ENVIRONNEMENTALES.

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
1- DÉFINITION DES PLAGES DE TENSION

Tensions triphasées normalisées au dessous de 1 kV (CEI 60038)

Tension nominale (v) Tension nominale (v)


Réseau triphasé 3 ou 4 fils Réseau monophasé 3 fils

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
1- DÉFINITION DES PLAGES DE TENSION
Tensions triphasées normalisées au dessus de 1 kV et ne dépassant pas 35 kV (CEI 60038).
Série 1 Série 1
Tension la plus élevée Tension nominale Tension la plus élevée Tension nominale
pour le matériel (kV) du réseau (kV) pour le matériel (kV) du réseau (kV)

Niveaux de tension (NF C15-100, NF C 13-200 et NF C 18-510

Tension Domaine de Domaine de tension Tension d’utilisation


alternative tension (appellation courante) (valeurs usuelles)

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
2- NORMES ELECTRIQUES ET TEXTES
2-1 Normes électriques

NF C 15-100 : "Installations électriques à basse tension" et les guides pratiques,


NF C 14-100  : "Installations de branchement BT",
NF C 13-100  : "Postes de livraisons HTA/BT ",
NF C 13-101  : "Postes semi-enterrés préfabriqués sous enveloppe",
NF C 13-102  : "Postes simplifiés préfabriqués sous enveloppe",
NF C 13-103  : "Postes sur poteau",
NF C 13-200 : "Installations électriques à haute tension".

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Domaine d’application
des normes

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
2- NORMES ELECTRIQUES ET TEXTES
2-1 Normes électriques

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
2- NORMES ELECTRIQUES ET TEXTES
2-2 Lois et réglementations

Lois fondamentales sur la sécurité et la santé au travail


 Dahir des obligations et contrats du 12 août 1913, obligeant les employeurs à prendre
en compte la sécurité de leurs salariés ;
 Dahir du 25 aout 1914 sur les établissements classés ;
 Dahir n° 1-58-008 du 4 chaabane 1377 (24 février 1958) portant statut général de la
fonction publique, obligeant l’Etat à prendre en compte la protection des
fonctionnaires à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions (Articles 19, 39, 42, 45 et
45 bis ;
 Dahir n°1-14-190 du 6 rabii I 1436 (29 décembre 2014) portant promulgation de la loi
n°18-12 relative à la réparation des accidents de travail (B.O. n° 6328 du 22 janvier
2015 version arabe) ;

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
2- NORMES ELECTRIQUES ET TEXTES
2-2 Lois et réglementations (suite)

Dispositions générales relatives à l’hygiène, la sécurité et la santé au travail


Code du Travail :
 De l’article 281 à l’article 303 du code de travail ;
 Textes d’application portant sur : l'Aménagement des locaux de travail, préservation
de l’hygiène et de la sécurité des salariés dans les locaux du travail, ambiances des
locaux de travail, locaux réservés aux repas et ceux réservés à l’hébergement des
salariés, prévention contre les incendies et prévention des accidents du travail
(Arrêté n° 93-08 du 6 joumada I 1429 (12 mai 2008) fixant les mesures d’application
générales et particulières relatives aux principes énoncés dans les articles 281 à 291
du code du travail sur l’hygiène et la sécurité au travail (B.O. n°5680 du 6 novembre
2008 ) ;
 Décret n° 2-12-236 du 21 moharrem 1435 (25 novembre 2013) fixant les conditions
d’utilisation d’appareils ou de machines susceptibles de porter atteinte à la santé
des salariés ou de compromettre leur sécurité (B.O. n° 6214 du 19 décembre 2013) ;

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
2- NORMES ELECTRIQUES ET TEXTES
2-2 Lois et réglementations (suite)

Protection des travailleurs dans les établissement qui mettent en œuvre l’électricité

 Arrêté viziriel du 28 juin 1938 (29 rabii II 1357) concernant la protection des travailleurs
dans les établissements qui mettent en œuvre des courants électriques (B.O. n°1343 du 22
juillet 1938), modifié et complété par les arrêtés 24 du 20 juillet et du 28 décembre 1951 (28
rabii I 1357) (B.O. n° 2049 du 1er février 1952) ;
 Arrêté du délégué à la résidence générale du 28 juin 1938 fixant le texte de l’instruction sur
les premiers soins à donner aux victimes des accidents électriques dont l’affichage est
obligatoire dans les locaux concernant les installations électriques de 2ème ou de 3ème
catégorie ;
 Arrêté du délégué à la résidence générale du 28 juin 1938 fixant le texte des extraits de
l’arrêté viziriel du 28 juin 1938 concernant la protection des salariées dans les
établissements qui mettent en œuvre des courants électriques, dont l’affichage est
obligatoire dans les locaux contenant des installations électriques de 2ème ou de 3ème
catégorie (B.O. n° 1343 du 22 juillet 1938) ;
 Arrêté du directeur du travail et des questions sociales du 31 décembre 1951 fixant la
périodicité des vérifications des installations électriques (B.O. n° 2049.du 1er février 1952) ;

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION

La qualité et la sécurité d‘une installation ou équipement électrique sont jugées et


assurées :

a) par des contrôles et vérifications initiales de conformité aux normes, textes


en vigueur et spécifications techniques, dés conception de l'installation ou
l’équipement électrique,
b) par des contrôles périodiques tout au long de l’exploitation de l'installation ou
l’équipement électrique,
c) par un contrôle ou certification d’assurance qualité.

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION

a) Contrôles et vérifications initiales

La conformité aux normes et textes en vigueur peut être attestée de différentes façons.

LES MODES DE PREUVE


La conformité d’un matériel aux normes et textes qui lui sont applicables peut être attestée  :
 soit par une marque de conformité telle que la marque CE,
 soit par une déclaration de conformité du constructeur.
 soit par un certificat de conformité délivré par un organisme spécialisé (laboratoire),

Le marquage CE et la marque de conformité


Le marquage CE est imposé par les directives européennes. Le marquage CE est apposé par les constructeurs sur les matériels conformes
aux exigences essentielles de sécurité des directives européennes. Il ne garantit ni le niveau de performance d’un produit ni l’aptitude à la
fonction du produit.

La déclaration de conformité
Pour le matériel à utiliser par des personnes averties ou qualifiées, c'est la déclaration de conformité du constructeur qui est en général
utilisée (notifiée dans la documentation technique) et par le marquage sur l'appareil lui-même.

Le certificat de conformité
Délivré par un organisme d’un agrée.
Un laboratoire qui essaie des échantillons ne peut certifier la conformité de l'ensemble d'une production : il effectue des essais dits de
type (échantillon).

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION

a) Contrôles et vérifications initiales

 Avant toute connexion d’une installation ou équipement électrique à un réseau de


distribution, il y a lieu de procéder aux essais d'avant mise en service et à une inspection
visuelle .
 Ces essais sont réalisés selon les réglementations et sont basés sur le strict respect des
règles de sécurité dans la conception et la réalisation de l'installation ou de
l’équipement.
 La norme CEI 60364-6-61 et les normes correspondantes couvre toutes les mesures de
sécurité et les bonnes pratiques qui sont exigées pour les bâtiments à usage
d'habitation, commerciaux et industriels.

La première mise sous tension de toute installation électrique intérieure de tension ≤ 63 kV est subordonnée à la remise
d’une attestation de conformité, sauf exceptions pour des ouvrages particuliers.

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION

a) Contrôles et vérifications initiales

 Les essais électriques d'avant mise en service et les vérifications par inspection visuelle des
installations électriques à l'intérieur de bâtiment incluent les actions (1) suivantes :

 tests d'isolement entre phases et entre phases et terre de tous les conducteurs,
 Vérification des classes d’isolement (classe 1,2 ou 3),
 essais de continuité et de conductivité des conducteurs de protection (PE), des liaisons
équipotentielles et des mises à la terre,
 mesure de la résistance de terre,
 vérification des inter-verrouillages,
 vérification des courants de court-circuit ainsi des dispositifs de protection associés,
 vérification que toutes les masses et tous les éléments conducteurs sont correctement
mis à la terre,
 vérification des périmètres de sécurité (exemple pour les salles de bain, etc.),
 Vérification des schémas SLT (TN, TT ou TI)……

(1) : pour des cas particuliers d’installations ou d’équipements électriques, d’autres vérifications peuvent être exigées
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION

b) Contrôles et vérifications périodiques

En général, toutes les installations électriques de bâtiments industriels et commerciaux ainsi que
celles des ERP, doivent être testées périodiquement par des organismes agréés ou des personnes
qualifiées (2).

Type d’installation Périodicité


des vérifications

(2) : Le règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les ERP ainsi la protection des travailleurs prescrivent des
contrôles périodiques de toute installation électrique industrielle, commerciale.
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION

c) Assurance qualité

La certification d'Assurance Qualité a pour but de compléter la déclaration ou certification


de conformité initiale. Pour prouver que tous les moyens nécessaires pour assurer la
qualité de la production sont en place, le constructeur fait certifier l'organisation de son
entreprise par un organisme spécialisé (normes internationales de la série ISO 9000).
Pour un particulier, il est possible de tester en ligne la sécurité électrique et la conformité
de son installation.

Certains types d'installation ne sont pas soumis au contrôle de conformité :


 Éclairage public, signalisation routière,
 Terrains de camping, port de plaisance, téléskis,
 Mines, carrières, centrales à béton,
 Maisons mobiles, bateaux à quai,
 Installations n'ayant pas un caractère permanent (fêtes foraines, chantiers de construction).

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
4- DIRECTIVES ENVIRONNEMENTTALES

Une conception optimisée de l'installation, tenant compte des conditions de


fonctionnement, de l'emplacement, de la structure de distribution (tableaux de distribution,
canalisations préfabriquées, câbles), peut réduire sensiblement l'impact sur
l'environnement en termes d'épuisement des ressources naturelles, de consommation
d'énergie, de recyclage en fin de la vie. Tout ceci contribue à davantage d'efficacité
énergétique.

Outre son architecture, les spécifications relatives à l'environnement pour les équipements
et appareillages électriques sont un élément fondamental pour la conception d'une
installation durable, en particulier pour assurer une information adéquate et anticiper les
évolutions de la réglementation.

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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
4- DIRECTIVES ENVIRONNEMENTTALES

Dispositions relatives à la protection de l’Environnement

 Dahir n° 1-14-09 du 4 joumada I 1435 (6 mars 2014) portant promulgation de la loi cadre
n° 99-12 portant charte nationale de l’environnement et du développement durable
(B.O. n° 6240 du 20 mars 2014) ;
 Dahir n° 1-10-123 du 3 chaabane 1431 portant promulgation de la loi n° 22-07 relative
aux aires protégées (B.O. n° 5866 du 19 août 2010) ;
 Dahir n° 1-03-60 du 12 mai 2003 portant promulgation de la loi n° 12-03 relative aux
études d'impact sur l'environnement (B.O. n° 5118 du 19 juin 2003) ;

 Directive RoHS (Restriction of Hazardous Substances) ;


 Directive WEEE (Waste of Electrical and Electronic Equipment, Déchets d'équipements
électriques et électroniques) ;
 REACh (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals,
enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des produits chimiques)

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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS

1. MOTEURS ASYNCHRONES,
2. APPAREILS DE CHAUFFAGE ET LAMPES À INCANDESCENCE,
(normales ou halogènes)

3. LAMPES FLUORESCENTES,
4. LAMPES À DÉCHARGE,
5. LUMINAIRES À LED.

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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS

L'examen des puissances utilisées ou appelées par les récepteurs, est un préalable


à la conception d'une installation électrique particulièrement BT.
L'inventaire des puissances réellement consommées (absorbées) par chaque
récepteur permet d'établir :
 la puissance d'utilisation qui détermine le contrat de fourniture en énergie,
 le dimensionnement du transformateur HTA/BT (en prenant en compte les
extensions de charges prévisionnelles),
 les niveaux de charge pour chaque tableau de distribution.

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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
1- MOTEURS ASYNCHRONES

a) Courant absorbé

Le courant absorbé (Ia) est donné par les formules ci-après :

(en triphasé)
v
(en monophasé)

Ia : intensité du courant absorbée (en A)


Pn : puissance nominale (en kW)
U : tension entre phases pour les moteurs triphasés ou entre les bornes de connexion pour les moteurs monophasés (en volts).
Un moteur monophasé peut être connecté entre phases ou entre phase et neutre
η : rendement soit kW sortie/kW entrée
cos φ : facteur de puissance soit kW entrée/kVA entrée

 La puissance nominale ‘’Pn‘’ d'un moteur correspond à la puissance mécanique disponible sur son arbre.
 La puissance apparente ‘’Pa‘’ (kVA) est la puissance pour laquelle est dimensionnée la ligne en fonction du rendement et du
facteur de puissance du moteur :
v
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
1- MOTEURS ASYNCHRONES

b) Courants subtransitoires et réglage des protections

 Les courants subtransitoires (intégrant celui de démarrage) peuvent être très élevés : 12 à 15 fois (In)
voir 25 fois du moteur.
 Les associations de disjoncteurs, contacteurs et relais thermiques doivent être prévus pour
supporter les courants importants générés par le démarrage des moteurs (1).
 S'il se produit des déclenchements intempestifs au démarrage, cela signifie que l'intensité du courant
de démarrage dépasse la valeur limite normale. Il en résulte que les tenues maximales de
l'appareillage peuvent être atteintes, leur durée de vie peut être réduite et même certains dispositifs
peuvent être détruits. Afin d'éviter une telle situation, un surdimensionnement de l'appareillage doit
être opéré.
 Les appareils doivent être aussi conçus pour assurer la protection des départs moteurs contre les
surintensités.

(1) : L'utilisation d‘un démarreur étoile-triangle, d‘un démarreur statique ou d‘un variateur de vitesse permet de réduire
l'intensité du courant de démarrage .

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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
1- MOTEURS ASYNCHRONES

b) Courants subtransitoires et réglage des protections (suite)

 Pour des raisons techniques et financières, il est avantageux aussi de réduire le courant absorbé par
les moteurs asynchrones. Cela peut être réalisé en utilisant des batteries de condensateurs sans
réduire la puissance de sortie des moteurs.
L'application de ce principe au fonctionnement d'un moteur asynchrone est généralement désignée
par "amélioration du facteur de puissance" ou "correction du facteur de puissance".
 La puissance apparente (kVA) consommée par un moteur asynchrone peut être réduite par la mise en
parallèle d'une batterie de condensateurs à ses bornes. La réduction de la puissance apparente
consommée, kVA entrée, signifie une réduction similaire du courant absorbé (à tension constante) :
La compensation de la puissance réactive est particulièrement conseillée pour des moteurs qui
fonctionnent durant de longues périodes à faible charge.

 Une réduction de la puissance apparente consommée, kVA entrée,


augmente (c'est à dire améliore) la valeur du facteur de puissance : v

 L'intensité (Ia) absorbée après compensation de l'énergie réactive est égale à : v
où cos φ est le facteur de puissance avant compensation et cos φ’ celui après compensation, Ia étant le courant
initialement consommé.

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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
1- MOTEURS ASYNCHRONES
kW hp 230 v 380 -415 v 400 v 440-480 v 500 v 690 v
b) Courant nominal (exemple)

Le tableau (NF-EN 60947-4-1/G) indique, en


fonction de la puissance nominale des
moteurs, les intensités nominales typiques
du courant moteur pour différentes valeurs
de tension d'alimentation.

1 kW = 1,36 CV = 1,34 hp
1 CV = 0,986 hp= 0,736 kW
1 hp = 0,746 kW = 1,014 CV
v
CV : Cheval-vapeur (Fr)
hp : horsepower (Ag)

Puissance nominale et courant nominal


(par tension d’alimentation)
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
2- APPAREILS DE CHAUFFAGE ET LAMPES A INCANDESCENCE (halogène)
Puissance Intensité absorbée (A)
nominale Calcul de l’intensité absorbée ou consommée :
(kW) Mono Mono Tri Tri
127 v 230 v 230 v 400 v Déduction facile de la puissance nominale Pn indiquée par le
constructeur (cos φ = 1)

(en triphasé)

(en monophasé)

à multiplier par 103 si Pn est donnée en kW

 La présence de gaz halogène permet d'avoir une source


lumineuse plus concentrée. Le rendement est supérieur, la
durée de vie doublée.
 A la mise sous tension, le filament froid est à l'origine de
pointes de courant intenses et brèves.
Intensité absorbée par les appareils de chauffage
Et d’éclairage à incandescence

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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
3- LAMPES FLUORESCENTES

3-1 Lampes fluorescentes avec ballast

La puissance Pn indiquée sur le tube d'un éclairage à lampe fluorescente ne comprend pas la
puissance absorbée par le ballast.

Le courant absorbé est en fait : v

U : tension aux bornes de la lampe, complète avec son ballast.

Si les pertes du ballast ne sont pas mentionnées, une valeur de 25% de Pn , peut être utile.

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Benyounes El bouayachi
II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
3- LAMPES FLUORESCENTES

3-2 Lampes fluorescentes tubulaires classiques

Si, aucune autre indication n'est mentionnée :


cos φ = 0,6 sans capacité de compensation ,
cos φ = 0,86 avec capacité de compensation (tube simple ou tube duo),
cos φ = 0,96 avec un ballast électronique.

Type Puissance Courant absorbé en 230 v (A) Long-


de des tubes des
montage (W) tubes
(cm)
Sans Avec
compensation compensation

Courants et puissance consommées pour tubes d’éclairage fluorescents

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Benyounes El bouayachi
II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
3- LAMPES FLUORESCENTES

3-3 Lampes fluorescentes compactes

Les lampes fluorescentes compactes ont les mêmes caractéristiques d'économie et de


longévité que les lampes tubulaires. Elles sont utilisées dans les lieux publics éclairés en
permanence (ex : couloirs, halls, etc.) et se montent en lieu et place des lampes à
incandescence.

Type de lampe Puissance de Courant


la lampe absorbé sous
(W) 230 v (A)

Le cos φ est approximativement de 0,95 (le passage à zéro de la


tension V et du courant I est pratiquement en phase) mais le facteur
de puissance est de 0,5 du fait de la forme d'onde du courant en
impulsion, le courant crête étant "en retard " à chaque demi
période.

Courants et puissances consommées


pour des lampes fluorescents compactes
(sous 230V-50Hz)

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Benyounes El bouayachi
II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
4- LAMPES A DECHARGE

Ces lampes utilisent le principe de la décharge électrique dans une ampoule de verre étanche
remplie de gaz ou de vapeur, à pression déterminée. Leur durées d'allumage sont
importantes pendant lesquelles elles consomment un courant Ia > In

Ces lampes sont sensibles aux creux de tension. Elles s’éteignent lorsque la tension à leurs bornes est < 50 %
de leur tension nominale pour ne se ré-allumer qu’après un temps de refroidissement de 4 minutes.
Les lampes à vapeur de sodium à basse pression ont un rendement lumineux supérieur à toute autre source
existante. Cependant, leur emploi est limité par le fait qu’elles émettent une lumière jaune orangé qui
dégrade le rendu des couleurs.

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Type de Puissance Intensité absorbée In (A) Allumage Efficacité Durée Utilisation
lampe absorbée (W) Sans Avec lumineuse de vie
Ia/In Durée (mn)
sous compensation compensation
(lumens/W) (h)

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Benyounes El bouayachi Intensité absorbée par les lampes à décharge (avec son ballast)
II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
5- LAMPES A ‘’LED’’

C’est un type de luminaire qui est alimenté par un driver qui peut être intégré dans l'ampoule
(dans ce cas, se référer à la puissance indiquée sur la lampe), ou séparé (dans ce cas, il est
nécessaire de tenir compte de la puissance dissipée dans le driver et la puissance indiquée
pour un ou plusieurs modules de LED associés), avec :
 un temps de démarrage très court,
 un courant d'appel à la mise sous tension très supérieur à celui des lampes fluorescentes
avec ballast électronique.

Puissance Facteur Démarrage Efficacité Durée Utilisation


absorbée de lumineuse de vie
Sous 230 v moyenne
puissance (lm/w)
(h)
(W)

Principales caractéristiques des lampes à LED

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Benyounes El bouayachi
III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION

1. PUISSANCE INSTALLÉE (kW),


2. PUISSANCE ABSORBÉE PA (kVA),
3. PUISSANCE D'UTILISATION PU (kVA).
 EXEMPLE D'APPLICATION DES FACTEURS KU ET KS,
 CHOIX DE LA PUISSANCE NOMINALE DU TRANSFO,
 CHOIX DES SOURCES D'ALIMENTATION.

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Benyounes El bouayachi
III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION

Pour concevoir une installation électrique, il est nécessaire d’estimer le plus


précisément possible la puissance maximale d’utilisation (puissance maximale
d’utilisation = Ku x puissance installée) que devra fournir le distributeur d’énergie.
Le calcul de cette puissance d'utilisation ne doit pas se baser uniquement sur la
somme arithmétique des puissances de tous les récepteurs installés existants,
tenir compte aussi de :
 la diversité (le non fonctionnement simultané de tous les récepteurs pour un
groupe donné),
 le niveau d'utilisation réel des récepteurs installés (par exemple un moteur
électrique n'est généralement pas utilisé à sa pleine capacité de charge, etc.),
 le niveau d'utilisation prévisionnel des récepteurs installés et des extensions de
charges possibles.

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Benyounes El bouayachi
III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
1- PUISSANCE INSTALLEE (kW)

La puissance installée (kW) est la somme des puissances nominales de tous les
récepteurs de l'installation.
La puissance nominale (Pn) est marquée sur la plupart des appareils et équipements électriques (ce n'est
pas toujours la puissance réellement consommée par le récepteur).

Exemples :
 Pour un moteur électrique, la puissance nominale correspond à la puissance de sortie sur
son arbre. La puissance d'entrée consommée est évidemment plus importante.
 Pour les lampes fluorescentes et à décharge, qui ont un ballast stabilisateur, la puissance
nominale indiquée sur la lampe (qui est celle consommée par la lampe seule) est
inférieure à la puissance consommée par la lampe et son ballast.

La puissance installée (kW) est la donnée significative pour le choix du dimensionnement d'un groupe électrogène ou de
batteries et quand des exigences de fonctionnement uni horaire sont à considérer.

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Benyounes El bouayachi
III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
2- PUISSANCE ABSORBEE (kVA)

La puissance apparente Pa (kVA) absorbée par une charge (qui peut être un simple appareil)
est obtenue à partir de sa puissance nominale (corrigée si nécessaire, comme indiqué ci-
dessus pour les appareils d'éclairage, etc.) et de l'application des coefficients suivants :
 η = rendement unitaire = kW sortie/kW entrée
 cos φ = facteur de puissance = kW entrée/kVA entrée

La puissance apparente consommée de la charge Pa = Pn /(η x cos φ)

Pa x 103  Ia : Courant absorbé par une charge alimentée en monophasée -entre phase et neutre-,
Ia =
V  V : Tension simple (monophasée) en volts

Pa x 103  Ia : Courant absorbé par une charge alimentée en triphasée -entre phases ,
Ia =
3 x U  U : Tension composée (triphasée) en volts

La puissance absorbée (puissance apparente installée) est égale à la somme arithmétique des puissances apparentes de
chaque récepteur, si toutes les charges ont le même facteur de puissance

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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
2- PUISSANCE ABSORBEE (suite) Tableau III-2
Eclairage fluorescent (compensé à cos 𝝋 = 𝟎, 𝟖𝟔)

Type d’exploitation Puissance estimée Flux lumineux


 A défaut de connaissance des caractéristiques (VA/m2) tube fluorescent moyen (500m2)
des récepteurs, les valeurs indiquées sur le Lm/m2
Tableau suivant peuvent être utilisées pour
estimer les VA consommés,
 Pour les appareils d'éclairage, les estimations
sont basées sur une surface au sol de 500 m² ,

Ƞ= F/P= (lm/W)
Efficacité lumineuse (lm/W) = Force mobile
Flux lumineux (lm)/Puissance consommée (W)
Type d’exploitation Puissance estimée (VA/m2)

Exemple :
Pour un tube 65 W (à incandescence halogéné),
le flux est de 65 x 15 = 975 lumens (Im) ;
l’efficacité lumineuse du tube = 15 Im / W.

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Benyounes El bouayachi
III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)

 Les récepteurs ne fonctionnent pas tous ni en même temps ni à pleine charge ; plusieurs
facteurs influencent le calcul de la puissance d'utilisation (kVA) et permettent de
pondérer la puissance apparente maximale réellement absorbée par chaque récepteur et
groupes de récepteurs : la puissance d'utilisation Pu (kVA) est donc la somme
arithmétique de ces puissances apparentes pondérées,
 Ce calcul sert à dimensionner l'installation pour la souscription du contrat de fourniture
d'énergie électrique à partir d'un réseau publique BT ou MT (et dans le cas MT pour
dimensionner le transformateur MT/BT).

Facteurs pour calcul de Pu :


a) Facteur d'utilisation maximale (Ku)
b) Facteur de diversité - Facteur de simultanéité (Ks)
c) Facteur de simultanéité pour un immeuble (IGH)
d) Facteur de diversité assigné ou facteur de charge (TGBT)
e) Facteur de simultanéité en fonction de l'utilisation

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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)

a) Facteur d'utilisation maximale (Ku)

Le régime de fonctionnement normal d'un récepteur peut être tel que sa puissance utilisée
soit inférieure à sa puissance nominale installée, d'où la notion de facteur d'utilisation.
Le facteur d'utilisation s'applique individuellement à chaque récepteur. Ceci se vérifie pour
des équipements comportant des moteurs susceptibles de fonctionner en dessous de leur
pleine charge.

 Pour les moteurs, le facteur peut être estimé en moyenne à Ku = 0,75 ;


 Pour l'éclairage et le chauffage, il sera toujours égal à Ku = 1 ;
 Pour les prises de courant, en général Ku = 1 (100%) ;
 Pour la charge d'un véhicule électrique, le facteur d'utilisation sera estimé à Ku = 1.

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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)

b) Facteur de diversité – Facteur de simultanéité (Ks)

En pratique, toutes les charges (récepteurs) d'une installation donnée ne fonctionnement jamais
simultanément. Il y a toujours un certain degré ou facteur de diversité (Ks).
Le facteur Ks est défini comme étant : le rapport (en valeur numérique ou en %), de la puissance
maximale appelée par un ensemble de clients ou un groupe d'appareils électriques, au cours d'une
période déterminée, et la somme des puissances maximales individuelles appelées pendant la
même période.

Pa (totale des clients ou appareils) 1


Ks (T) = ≤1 ; Facteur de diversité = ≥1
Pa (1) + Pa (2) + Pa (3) + Pa (i) + … Ks (T)
(T) : période déterminée

 Dans la pratique, le terme le plus couramment utilisé est le facteur de diversité, mais il est utilisé en remplacement du facteur de simultanéité. Il
sera donc toujours ≤ 1.
 Le facteur ks est appliqué à chaque groupe de charges (par exemple, alimenté à partir d'un tableau de distribution ou de sous-distribution).

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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)

c) Facteur de simultanéité pour un immeuble (IGH) - NF C 14-100-

Valeurs typiques de Ks pour abonnés domestiques


(alimentés en triphasé 4 fils 230/400v

Nombre d’abonnés Facteur de simultanéité


(Ks)
Détermination de la section (S) des conducteurs :
U = R x Iu ; R = 𝝆 x L/S

Métal Résistivité
à 300 k° (Ωm)

Dans le cas d'abonnés utilisant le chauffage


électrique par accumulation, le facteur conseillé est
de Ks 0,8 quel que soit le nombre d'abonnés.

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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
Application du Facteur de simultanéité pour un (IGH)
(IGH 4 étages + Rz, 25 abonnés de 6 kVA chacun)

Puissance maximale d’utilisation (Pu) 4iè étage


(6 abonnés :
Pu = 36 + 24 + 30 + 36 + 24 = 150 kVA , 6x6= 36 kVA)

0,63
Puissance apparente maximale réellement absorbée (Pa) 3iè étage
Pa = 150 x 0,46 = 69 kVA. (4 abonnés :
4x6= 24 kVA)

La section des conducteurs est réduite depuis le point de branchement


2iè étage
jusqu'au sommet et doit être espacés d'au moins 2 étages. (5 abonnés : 0,46
5x6= 30 kVA)

150 x 0,46 x 103


Iu = = 100 A (du Rz au 2iè étage, avec 25 abonnés) 1iè étage
3 x 400 (6 abonnés :
6x6= 36 kVA)

60 x 0,63 x 103 Rez-de-chaussée


Iu = = 55 A (au-delà du 2iè étage, avec 10 abonnés) (4 abonnés :
3 x 400 4x6= 24 kVA)

: Section conducteur depuis Rz au 2 iè

: Section conducteur au-delà du 2 iè

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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)

d) Facteur de diversité assigné ou facteur de charge (TGBT)

Les normes CEI 61439-1/2 définissent le facteur de diversité assigné ≤ 1 pour les tableaux de
distribution ; en l'absence d'un accord entre le fabricant d'ensemble (tableauteur) et
l'utilisateur concernant les courants réels de charge (facteurs de diversité), la charge
supposée des départs de l'ensemble ou du groupe de départs peut être basée sur les valeurs
suivant le tableau :

Type de charge Facteur de charge (supposé)

Facteur de simultanéité pour armoire de distribution

Si les circuits sont principalement dédiés à l'éclairage, adoptez des valeurs Ks proches de l'unité.

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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)

e) Facteur de simultanéité en fonction de l’utilisation

Le tableau ci-dessous, indique les valeurs du facteur Ks pouvant être utilisées sur des
circuits alimentant les types de charges les plus courantes (norme UTE C15-105).

Facteur de simultanéité en fonction de l’utilisation

Utilisation Facteur de simultanéité


(Ks)

(*) (10% à 20%)

(**)

(*) : Le facteur Ks peut être élevé dans le cas d’installations industrielles


(**) : Le courant à prendre en considération est égale au courant nominal du moteur, majoré de 1/3 x courant de démarrage

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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
APPLICATION DES FACTEURS ‘’Ku’’ ET ‘’Ks’’ Facteur de simultanéité
(Exemple : Usine de fabrication constitué des ateliers A, B et C) pour une armoire de distribution

Nombre de circuit Facteur de simultanéité

Le Tableau ci-après, montre un exemple d'estimation de la


valeur de la puissance d'utilisation à tous les niveaux d'une
installation électrique, à partir des charges jusqu'au point
d'alimentation.
 Pour une puissance absorbées totale Pa = 126,6 kVA
correspond une puissance d'utilisation aux bornes du Force motrice

transformateur Pu = 58 kVA seulement. Types d’exploitation Puissance estimées (VA/m2)


 Pour la détermination des sections des conducteurs, le
courant d'emploi découle directement de la puissance
d'utilisation en triphasé :

Pui x 103
Iu =
3 x U

Pui (kVA) est la valeur de la puissance d'utilisation pour le


circuit concerné et U est la triphasée (en volts).

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Ks Pu Ks Pu Ks Pu
(kVA) (kVA) (kVA)

Coffret de
répartition

Armoire
d’atelier A

Armoire
générale

BT/HTA
Armoire
d’atelier B

58

Coffret de Armoire
répartition d’atelier C

126,6
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
CHOIX DE LA PUISSANCE NOMINALE DU TRANSFORMATEUR

A l’issue du calcul de la puissance d'utilisation de l'installation, et si cette dernière sera


alimentée par un transformateur HTA/BT, un dimensionnement du transformateur doit être
déterminé en tenant compte  :
 des possibilités d'amélioration du facteur de puissance de l'installation,
 des extensions prévisibles de l'installation,
 des contraintes d'installation (température...), Puissance apparente kVA

 des puissances nominales existantes.

Pa x 103
In =
3 x U

Les normes pour les transformateurs de puissance sont :


CEI 60076, 60551 et 60726 et NFC 52-100, 52-161 et 52-726.

Puissances apparentes normalisées


des transfo. HTA/BT 48
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
CHOIX DE LA SOURCE D’ALIMENTATION DE L’INSTALLATION

Le choix et les caractéristiques de la source d’alimentation de l’installation par un réseau HTA


ou par un réseau basse tension, dépend principalement (1) de l'importance de maintenir la
continuité, la sécurité et la qualité de la fourniture de l'énergie.

En pratique, le raccordement à un réseau HTA peut être nécessaire :


 lorsque les puissances absorbées par les récepteurs peut excéder, une certaine valeur
(en général 250 kVA),
 si la sécurité de la source d’alimentation en BT n’est pas fiabilisée,
 si la qualité de service recherchée est incompatible, avec une fourniture en BT.

(1) : d’autres facteurs peuvent obligés l’exploitant pour un raccordement HTA


(décision politique, prévisions d’expansion du réseau HTA, planification de remise à niveau ou d’amélioration duréseau…..)

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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
CHOIX DE LA SOURCE D’ALIMENTATION DE L’INSTALLATION (suite)

Si, à un point quelconque de raccordement, l'installation BT de l’exploitant risque d’impacter ou perturber le


réseau de distribution publique HTA , le distributeur peut imposer le raccordement direct au réseau HTA via
un poste HTA/BT (après signature de contrat de fourniture et accord préalable).

AVANTAGES D’UN RACCORDEMENT AU RÉSEAU ELECTRIQUE ‘’HTA’’  :


 l’exploitant, n'est pas gêné par les autres abonnés, ce qui peut être le cas en BT,
 est libre de choisir le schéma de liaison à la terre,
 bénéficie d'une tarification plus économique,
 peut faire face à une très forte augmentation de puissance.
Par ailleurs, l’exploitant (l’abonné ou le client) :
 est le propriétaire du poste HTA/BT et, la construction ainsi l’équipement sont à ses frais. Le distributeur
peut dans certains cas participer à l'investissement au niveau de la ligne HTA,
 une partie des coûts du raccordement peut être récupérée, par le premier exploitant par exemple, si un
second abonné se raccorde au même réseau HTA,
 l’exploitant n'a accès qu‘aux cellules BT, l'accès à la partie HTA étant réservé au distributeur (relevés des
compteurs, manœuvres, etc.). Dans certains cas d’habilitation électrique, les disjoncteurs de protection
HTA ou les interrupteurs fusibles, peuvent être manœuvrés par l’exploitant,
 le type de poste et son emplacement sont choisis en accord avec le distributeur.

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ETUDE DE CAS :
Une société d'usinage possède trois ateliers,
 Le transformateur est protégé par une armoire générale qui comporte
trois départs, un pour chaque atelier,
 Chaque atelier est alimenté par une armoire distincte (armoire A,
armoire B, armoire C),
 La force motrice, l'éclairage et les prises de courant ont chacun leur
coffret divisionnaire au sein de chaque atelier.

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E-mail : b.ebouayachi963@gmail.com
Tél : 0661914462

MERCI
DE VOTRE ATTENTION

Liens 52
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Directives Environnementales

La directive RoHS (Restriction of Hazardous Substances) :


Elle vise à éliminer des produits et substances dangereuses : plomb, mercure, cadmium,
chrome,… de la plupart des produits électriques destinés à un utilisateur final. L'exigence de
conformité RoHS peut être une recommandation pour une installation durable.
La directive WEEE (Waste of Electrical and Electronic Equipment, Déchets d'équipements
électriques et électroniques) :
Son but est d'améliorer le traitement en fin de vie des équipements domestiques ou non, sous
la responsabilité des fabricants. Les installations électriques ne sont pas dans le champ
d'application de cette directive. Cependant, l'information sur la fin vie des produits est
recommandée afin d'optimiser le processus de recyclage et son coût.
REACh (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals, enregistrement,
évaluation, autorisation et restriction des produits chimiques) :
Elle vise à contrôler l'utilisation de produits chimiques et restreindre leur utilisation lorsque
cela est nécessaire pour réduire les risques pour les personnes et l'environnement. En ce qui
concerne les installations électriques, ceci implique que tout fournisseur doit, sur demande,
communiquer à son client la liste des substances dangereuses contenues dans son produit.

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Unités d’éclairement
L'unité de l'éclairement (le Lux)
L'éclairement lumineux, mesuré en Lux, permet de quantifier le flux lumineux reçu par une
surface. Cette notion est très pratique et primordiale pour déterminer quel éclairage
installer, et ainsi assurer un confort visuel optimal.
Imaginons un luminaire LED, installé au centre d'une pièce dans laquelle vous souhaitez lire
un livre. Selon que vous vous installez à quelques centimètres de la source lumineuse, ou
dans votre fauteuil à une distance de plusieurs mètres, la luminosité sur votre livre sera
différente, tout comme votre confort de lecture.
Dans cet exemple, même si le flux lumineux émit par le luminaire LED est identique dans les
deux situations, c'est bien la notion d'éclairement qui est importante pour évaluer si
l'éclairage est adapté à votre activité. Sur un plan plus technique, la mesure de l'éclairement
peut être effectuée grâce à un appareil nommé « luxmètre ».

L’unité du flux lumineux (Lumen)


Les Lumens sont précisés sur les fiches techniques de tout éclairage LED avec
l'abréviation Lm. Contrairement aux Lux, ils représentent quant à eux le flux
lumineux émit par l'éclairage. En d'autres termes, les Lumens traduisent la
luminosité sur l'ampoule, contrairement aux Lux qui la quantifient sur la surface
éclairée.
Si l'on reprend la définition énoncée au paragraphe précédent, on trouve donc la
relation suivante entre les Lumen (Lm) et les Lux (Lx) : Lx = Lm / m².
Quelques ordres de grandeur :
Afin d'appréhender au mieux cette notion, voici plusieurs références d'éclairement lumineux :
0,5 Lx : nuit de pleine lune sans éclairage public.
5 Lx : éclairement minimum requis par l'œil humain pour pouvoir se déplacer sans risque.
20 à 70 Lx : rue éclairée la nuit.
100 Lx : journée sombre, ciel particulièrement couvert.
10 000 à 40 000 Lx : journée très ensoleillée.

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Unités d’éclairement
LE ‘’LUMEN’’
D’origine latine signifiant lumière, le lumen est l’unité dérivée du Système international du flux
lumineux. De symbole lm, il sert donc à mesurer ce flux, qui désigne notamment la quantité de
lumière effectivement émise par l’ampoule dans toutes les directions.
Le lumen fait référence au flux émis par une source ponctuelle uniforme située au sommet de
l’angle solide et dont l’intensité vaut 1 candela :
1 lm = 1 ch x 1 sr dans un angle solide de 1 stéradian.
Pour choisir donc une ampoule, se référer au Watt n’est désormais plus suffisant ; il est tout à
fait possible de convertir les données exprimées en W en lm. Le rendement lumineux s’exprime
quant à lui en nombre de lumens par Watt :
 Pour une ampoule à incandescence, une consommation d’1 Watt donne un flux lumineux de
10 lumens. Dans le cas de l’éclairage halogène, cela monte doucement à 15 lumens,
 Pour une ampoule fluo-compacte, environ 62 lumens pour 1 Watt.
 Pour l’éclairage LED, offre le meilleur rendement lumineux avec 100 lumens par Watt.

Donc, si vous prévoyez de remplacer une ancienne ampoule à incandescence de 60 Watts, qui
propose une intensité lumineuse de 600 lumens, vous privilégierez une lampe LED de 6 Watts.
L’ampoule LED est donc la plus efficace au niveau énergétique, avec une même quantité de
lumens pour une consommation largement réduite.

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Unités d’éclairement
LE FLUX LUMINEUX
Le flux lumineux désigne la quantité totale de lumière visible émise par une
source lumineuse. Cette notion est liée à la luminosité. Par « lumière visible », on
entend la partie du spectre lumineux visible par l’œil humain. Une lampe à
ultraviolets, même très puissante, aura donc un flux lumineux égal à zéro, alors
même qu'elle émet un rayonnement intense. L'unité de mesure du flux lumineux
est le lumen, dont le symbole est lm. Il ne s'agit pas d'une grandeur directement
mesurable : sa mesure passe par celle de l'éclairement.
Le flux lumineux est dépendant de la perception humaine. Or, pour une même
quantité de rayonnement lumineux émis, l’œil humain perçoit une sensation
lumineuse plus ou moins forte en fonction de la longueur d'onde. La couleur
perçue comme la plus lumineuse est le jaune. L’œil est moins réceptif au rouge et
au bleu. Ainsi, pour la même puissance électrique consommée et le même
rayonnement total émis, le flux lumineux d'une ampoule jaune sera plus
important que celui d'une ampoule rouge ou bleue.
Flux et rendement lumineux
Le rendement lumineux est défini de la façon suivante : rendement
lumineux = flux lumineux/puissance électrique consommée. Plus une ampoule est
efficace, plus elle produit de lumière pour la même puissance consommée, donc
plus le rendement est élevé.
Le rendement lumineux n'a cessé d'augmenter avec l'évolution des technologies
d'éclairage, pour atteindre son maximum à ce jour avec l'éclairage LED.

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