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Et aussi :
la compréhension adéquate de toutes les règles et réglementations en vigueur.
le calcul de la demande totale de puissance (sur la base de l'emplacement et de la
puissance de chaque charge),
la connaissance des modes de fonctionnement (démarrage, fonctionnement en régime
permanent, etc.).
la détermination de la puissance et le nombre des sources nécessaires pour alimenter
l'installation électrique.
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Benyounes El bouayachi
SOMMAIRE
I. REGLEMENTATION ET TEXTES,
IV.ETUDE DE CAS.
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Benyounes El bouayachi
I. REGLEMENTATION ET TEXTES
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Benyounes El bouayachi
I. REGLEMENTATION ET TEXTES
1- DÉFINITION DES PLAGES DE TENSION
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Benyounes El bouayachi
I. REGLEMENTATION ET TEXTES
1- DÉFINITION DES PLAGES DE TENSION
Tensions triphasées normalisées au dessus de 1 kV et ne dépassant pas 35 kV (CEI 60038).
Série 1 Série 1
Tension la plus élevée Tension nominale Tension la plus élevée Tension nominale
pour le matériel (kV) du réseau (kV) pour le matériel (kV) du réseau (kV)
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
2- NORMES ELECTRIQUES ET TEXTES
2-1 Normes électriques
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Domaine d’application
des normes
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
2- NORMES ELECTRIQUES ET TEXTES
2-1 Normes électriques
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
2- NORMES ELECTRIQUES ET TEXTES
2-2 Lois et réglementations
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
2- NORMES ELECTRIQUES ET TEXTES
2-2 Lois et réglementations (suite)
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
2- NORMES ELECTRIQUES ET TEXTES
2-2 Lois et réglementations (suite)
Protection des travailleurs dans les établissement qui mettent en œuvre l’électricité
Arrêté viziriel du 28 juin 1938 (29 rabii II 1357) concernant la protection des travailleurs
dans les établissements qui mettent en œuvre des courants électriques (B.O. n°1343 du 22
juillet 1938), modifié et complété par les arrêtés 24 du 20 juillet et du 28 décembre 1951 (28
rabii I 1357) (B.O. n° 2049 du 1er février 1952) ;
Arrêté du délégué à la résidence générale du 28 juin 1938 fixant le texte de l’instruction sur
les premiers soins à donner aux victimes des accidents électriques dont l’affichage est
obligatoire dans les locaux concernant les installations électriques de 2ème ou de 3ème
catégorie ;
Arrêté du délégué à la résidence générale du 28 juin 1938 fixant le texte des extraits de
l’arrêté viziriel du 28 juin 1938 concernant la protection des salariées dans les
établissements qui mettent en œuvre des courants électriques, dont l’affichage est
obligatoire dans les locaux contenant des installations électriques de 2ème ou de 3ème
catégorie (B.O. n° 1343 du 22 juillet 1938) ;
Arrêté du directeur du travail et des questions sociales du 31 décembre 1951 fixant la
périodicité des vérifications des installations électriques (B.O. n° 2049.du 1er février 1952) ;
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION
La conformité aux normes et textes en vigueur peut être attestée de différentes façons.
La déclaration de conformité
Pour le matériel à utiliser par des personnes averties ou qualifiées, c'est la déclaration de conformité du constructeur qui est en général
utilisée (notifiée dans la documentation technique) et par le marquage sur l'appareil lui-même.
Le certificat de conformité
Délivré par un organisme d’un agrée.
Un laboratoire qui essaie des échantillons ne peut certifier la conformité de l'ensemble d'une production : il effectue des essais dits de
type (échantillon).
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION
La première mise sous tension de toute installation électrique intérieure de tension ≤ 63 kV est subordonnée à la remise
d’une attestation de conformité, sauf exceptions pour des ouvrages particuliers.
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION
Les essais électriques d'avant mise en service et les vérifications par inspection visuelle des
installations électriques à l'intérieur de bâtiment incluent les actions (1) suivantes :
tests d'isolement entre phases et entre phases et terre de tous les conducteurs,
Vérification des classes d’isolement (classe 1,2 ou 3),
essais de continuité et de conductivité des conducteurs de protection (PE), des liaisons
équipotentielles et des mises à la terre,
mesure de la résistance de terre,
vérification des inter-verrouillages,
vérification des courants de court-circuit ainsi des dispositifs de protection associés,
vérification que toutes les masses et tous les éléments conducteurs sont correctement
mis à la terre,
vérification des périmètres de sécurité (exemple pour les salles de bain, etc.),
Vérification des schémas SLT (TN, TT ou TI)……
(1) : pour des cas particuliers d’installations ou d’équipements électriques, d’autres vérifications peuvent être exigées
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION
En général, toutes les installations électriques de bâtiments industriels et commerciaux ainsi que
celles des ERP, doivent être testées périodiquement par des organismes agréés ou des personnes
qualifiées (2).
(2) : Le règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les ERP ainsi la protection des travailleurs prescrivent des
contrôles périodiques de toute installation électrique industrielle, commerciale.
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
3- QUALITÉ ET SÉCURITÉ D'UNE INSTALLATION
c) Assurance qualité
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
4- DIRECTIVES ENVIRONNEMENTTALES
Outre son architecture, les spécifications relatives à l'environnement pour les équipements
et appareillages électriques sont un élément fondamental pour la conception d'une
installation durable, en particulier pour assurer une information adéquate et anticiper les
évolutions de la réglementation.
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I. REGLEMENTATION ET TEXTES
4- DIRECTIVES ENVIRONNEMENTTALES
Dahir n° 1-14-09 du 4 joumada I 1435 (6 mars 2014) portant promulgation de la loi cadre
n° 99-12 portant charte nationale de l’environnement et du développement durable
(B.O. n° 6240 du 20 mars 2014) ;
Dahir n° 1-10-123 du 3 chaabane 1431 portant promulgation de la loi n° 22-07 relative
aux aires protégées (B.O. n° 5866 du 19 août 2010) ;
Dahir n° 1-03-60 du 12 mai 2003 portant promulgation de la loi n° 12-03 relative aux
études d'impact sur l'environnement (B.O. n° 5118 du 19 juin 2003) ;
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
1. MOTEURS ASYNCHRONES,
2. APPAREILS DE CHAUFFAGE ET LAMPES À INCANDESCENCE,
(normales ou halogènes)
3. LAMPES FLUORESCENTES,
4. LAMPES À DÉCHARGE,
5. LUMINAIRES À LED.
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
1- MOTEURS ASYNCHRONES
a) Courant absorbé
(en triphasé)
v
(en monophasé)
La puissance nominale ‘’Pn‘’ d'un moteur correspond à la puissance mécanique disponible sur son arbre.
La puissance apparente ‘’Pa‘’ (kVA) est la puissance pour laquelle est dimensionnée la ligne en fonction du rendement et du
facteur de puissance du moteur :
v
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
1- MOTEURS ASYNCHRONES
Les courants subtransitoires (intégrant celui de démarrage) peuvent être très élevés : 12 à 15 fois (In)
voir 25 fois du moteur.
Les associations de disjoncteurs, contacteurs et relais thermiques doivent être prévus pour
supporter les courants importants générés par le démarrage des moteurs (1).
S'il se produit des déclenchements intempestifs au démarrage, cela signifie que l'intensité du courant
de démarrage dépasse la valeur limite normale. Il en résulte que les tenues maximales de
l'appareillage peuvent être atteintes, leur durée de vie peut être réduite et même certains dispositifs
peuvent être détruits. Afin d'éviter une telle situation, un surdimensionnement de l'appareillage doit
être opéré.
Les appareils doivent être aussi conçus pour assurer la protection des départs moteurs contre les
surintensités.
(1) : L'utilisation d‘un démarreur étoile-triangle, d‘un démarreur statique ou d‘un variateur de vitesse permet de réduire
l'intensité du courant de démarrage .
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
1- MOTEURS ASYNCHRONES
Pour des raisons techniques et financières, il est avantageux aussi de réduire le courant absorbé par
les moteurs asynchrones. Cela peut être réalisé en utilisant des batteries de condensateurs sans
réduire la puissance de sortie des moteurs.
L'application de ce principe au fonctionnement d'un moteur asynchrone est généralement désignée
par "amélioration du facteur de puissance" ou "correction du facteur de puissance".
La puissance apparente (kVA) consommée par un moteur asynchrone peut être réduite par la mise en
parallèle d'une batterie de condensateurs à ses bornes. La réduction de la puissance apparente
consommée, kVA entrée, signifie une réduction similaire du courant absorbé (à tension constante) :
La compensation de la puissance réactive est particulièrement conseillée pour des moteurs qui
fonctionnent durant de longues périodes à faible charge.
L'intensité (Ia) absorbée après compensation de l'énergie réactive est égale à : v
où cos φ est le facteur de puissance avant compensation et cos φ’ celui après compensation, Ia étant le courant
initialement consommé.
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
1- MOTEURS ASYNCHRONES
kW hp 230 v 380 -415 v 400 v 440-480 v 500 v 690 v
b) Courant nominal (exemple)
1 kW = 1,36 CV = 1,34 hp
1 CV = 0,986 hp= 0,736 kW
1 hp = 0,746 kW = 1,014 CV
v
CV : Cheval-vapeur (Fr)
hp : horsepower (Ag)
(en triphasé)
(en monophasé)
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
3- LAMPES FLUORESCENTES
La puissance Pn indiquée sur le tube d'un éclairage à lampe fluorescente ne comprend pas la
puissance absorbée par le ballast.
Si les pertes du ballast ne sont pas mentionnées, une valeur de 25% de Pn , peut être utile.
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
3- LAMPES FLUORESCENTES
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
3- LAMPES FLUORESCENTES
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II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
4- LAMPES A DECHARGE
Ces lampes utilisent le principe de la décharge électrique dans une ampoule de verre étanche
remplie de gaz ou de vapeur, à pression déterminée. Leur durées d'allumage sont
importantes pendant lesquelles elles consomment un courant Ia > In
Ces lampes sont sensibles aux creux de tension. Elles s’éteignent lorsque la tension à leurs bornes est < 50 %
de leur tension nominale pour ne se ré-allumer qu’après un temps de refroidissement de 4 minutes.
Les lampes à vapeur de sodium à basse pression ont un rendement lumineux supérieur à toute autre source
existante. Cependant, leur emploi est limité par le fait qu’elles émettent une lumière jaune orangé qui
dégrade le rendu des couleurs.
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Type de Puissance Intensité absorbée In (A) Allumage Efficacité Durée Utilisation
lampe absorbée (W) Sans Avec lumineuse de vie
Ia/In Durée (mn)
sous compensation compensation
(lumens/W) (h)
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Benyounes El bouayachi Intensité absorbée par les lampes à décharge (avec son ballast)
II. CARACTERISTIQUES DES RECEPTEURS
5- LAMPES A ‘’LED’’
C’est un type de luminaire qui est alimenté par un driver qui peut être intégré dans l'ampoule
(dans ce cas, se référer à la puissance indiquée sur la lampe), ou séparé (dans ce cas, il est
nécessaire de tenir compte de la puissance dissipée dans le driver et la puissance indiquée
pour un ou plusieurs modules de LED associés), avec :
un temps de démarrage très court,
un courant d'appel à la mise sous tension très supérieur à celui des lampes fluorescentes
avec ballast électronique.
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
1- PUISSANCE INSTALLEE (kW)
La puissance installée (kW) est la somme des puissances nominales de tous les
récepteurs de l'installation.
La puissance nominale (Pn) est marquée sur la plupart des appareils et équipements électriques (ce n'est
pas toujours la puissance réellement consommée par le récepteur).
Exemples :
Pour un moteur électrique, la puissance nominale correspond à la puissance de sortie sur
son arbre. La puissance d'entrée consommée est évidemment plus importante.
Pour les lampes fluorescentes et à décharge, qui ont un ballast stabilisateur, la puissance
nominale indiquée sur la lampe (qui est celle consommée par la lampe seule) est
inférieure à la puissance consommée par la lampe et son ballast.
La puissance installée (kW) est la donnée significative pour le choix du dimensionnement d'un groupe électrogène ou de
batteries et quand des exigences de fonctionnement uni horaire sont à considérer.
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
2- PUISSANCE ABSORBEE (kVA)
La puissance apparente Pa (kVA) absorbée par une charge (qui peut être un simple appareil)
est obtenue à partir de sa puissance nominale (corrigée si nécessaire, comme indiqué ci-
dessus pour les appareils d'éclairage, etc.) et de l'application des coefficients suivants :
η = rendement unitaire = kW sortie/kW entrée
cos φ = facteur de puissance = kW entrée/kVA entrée
Pa x 103 Ia : Courant absorbé par une charge alimentée en monophasée -entre phase et neutre-,
Ia =
V V : Tension simple (monophasée) en volts
Pa x 103 Ia : Courant absorbé par une charge alimentée en triphasée -entre phases ,
Ia =
3 x U U : Tension composée (triphasée) en volts
La puissance absorbée (puissance apparente installée) est égale à la somme arithmétique des puissances apparentes de
chaque récepteur, si toutes les charges ont le même facteur de puissance
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
2- PUISSANCE ABSORBEE (suite) Tableau III-2
Eclairage fluorescent (compensé à cos 𝝋 = 𝟎, 𝟖𝟔)
Ƞ= F/P= (lm/W)
Efficacité lumineuse (lm/W) = Force mobile
Flux lumineux (lm)/Puissance consommée (W)
Type d’exploitation Puissance estimée (VA/m2)
Exemple :
Pour un tube 65 W (à incandescence halogéné),
le flux est de 65 x 15 = 975 lumens (Im) ;
l’efficacité lumineuse du tube = 15 Im / W.
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)
Les récepteurs ne fonctionnent pas tous ni en même temps ni à pleine charge ; plusieurs
facteurs influencent le calcul de la puissance d'utilisation (kVA) et permettent de
pondérer la puissance apparente maximale réellement absorbée par chaque récepteur et
groupes de récepteurs : la puissance d'utilisation Pu (kVA) est donc la somme
arithmétique de ces puissances apparentes pondérées,
Ce calcul sert à dimensionner l'installation pour la souscription du contrat de fourniture
d'énergie électrique à partir d'un réseau publique BT ou MT (et dans le cas MT pour
dimensionner le transformateur MT/BT).
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)
Le régime de fonctionnement normal d'un récepteur peut être tel que sa puissance utilisée
soit inférieure à sa puissance nominale installée, d'où la notion de facteur d'utilisation.
Le facteur d'utilisation s'applique individuellement à chaque récepteur. Ceci se vérifie pour
des équipements comportant des moteurs susceptibles de fonctionner en dessous de leur
pleine charge.
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)
En pratique, toutes les charges (récepteurs) d'une installation donnée ne fonctionnement jamais
simultanément. Il y a toujours un certain degré ou facteur de diversité (Ks).
Le facteur Ks est défini comme étant : le rapport (en valeur numérique ou en %), de la puissance
maximale appelée par un ensemble de clients ou un groupe d'appareils électriques, au cours d'une
période déterminée, et la somme des puissances maximales individuelles appelées pendant la
même période.
Dans la pratique, le terme le plus couramment utilisé est le facteur de diversité, mais il est utilisé en remplacement du facteur de simultanéité. Il
sera donc toujours ≤ 1.
Le facteur ks est appliqué à chaque groupe de charges (par exemple, alimenté à partir d'un tableau de distribution ou de sous-distribution).
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)
Métal Résistivité
à 300 k° (Ωm)
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
Application du Facteur de simultanéité pour un (IGH)
(IGH 4 étages + Rz, 25 abonnés de 6 kVA chacun)
0,63
Puissance apparente maximale réellement absorbée (Pa) 3iè étage
Pa = 150 x 0,46 = 69 kVA. (4 abonnés :
4x6= 24 kVA)
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)
Les normes CEI 61439-1/2 définissent le facteur de diversité assigné ≤ 1 pour les tableaux de
distribution ; en l'absence d'un accord entre le fabricant d'ensemble (tableauteur) et
l'utilisateur concernant les courants réels de charge (facteurs de diversité), la charge
supposée des départs de l'ensemble ou du groupe de départs peut être basée sur les valeurs
suivant le tableau :
Si les circuits sont principalement dédiés à l'éclairage, adoptez des valeurs Ks proches de l'unité.
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
3- PUISSANCE D’UTILISATION (kVA)
Le tableau ci-dessous, indique les valeurs du facteur Ks pouvant être utilisées sur des
circuits alimentant les types de charges les plus courantes (norme UTE C15-105).
(**)
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
APPLICATION DES FACTEURS ‘’Ku’’ ET ‘’Ks’’ Facteur de simultanéité
(Exemple : Usine de fabrication constitué des ateliers A, B et C) pour une armoire de distribution
Pui x 103
Iu =
3 x U
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Ks Pu Ks Pu Ks Pu
(kVA) (kVA) (kVA)
Coffret de
répartition
Armoire
d’atelier A
Armoire
générale
BT/HTA
Armoire
d’atelier B
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Coffret de Armoire
répartition d’atelier C
126,6
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
CHOIX DE LA PUISSANCE NOMINALE DU TRANSFORMATEUR
Pa x 103
In =
3 x U
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III. LA PUISSANCE D’UNE INSTALLATION
CHOIX DE LA SOURCE D’ALIMENTATION DE L’INSTALLATION (suite)
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ETUDE DE CAS :
Une société d'usinage possède trois ateliers,
Le transformateur est protégé par une armoire générale qui comporte
trois départs, un pour chaque atelier,
Chaque atelier est alimenté par une armoire distincte (armoire A,
armoire B, armoire C),
La force motrice, l'éclairage et les prises de courant ont chacun leur
coffret divisionnaire au sein de chaque atelier.
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E-mail : b.ebouayachi963@gmail.com
Tél : 0661914462
MERCI
DE VOTRE ATTENTION
Liens 52
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Directives Environnementales
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Unités d’éclairement
L'unité de l'éclairement (le Lux)
L'éclairement lumineux, mesuré en Lux, permet de quantifier le flux lumineux reçu par une
surface. Cette notion est très pratique et primordiale pour déterminer quel éclairage
installer, et ainsi assurer un confort visuel optimal.
Imaginons un luminaire LED, installé au centre d'une pièce dans laquelle vous souhaitez lire
un livre. Selon que vous vous installez à quelques centimètres de la source lumineuse, ou
dans votre fauteuil à une distance de plusieurs mètres, la luminosité sur votre livre sera
différente, tout comme votre confort de lecture.
Dans cet exemple, même si le flux lumineux émit par le luminaire LED est identique dans les
deux situations, c'est bien la notion d'éclairement qui est importante pour évaluer si
l'éclairage est adapté à votre activité. Sur un plan plus technique, la mesure de l'éclairement
peut être effectuée grâce à un appareil nommé « luxmètre ».
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Unités d’éclairement
LE ‘’LUMEN’’
D’origine latine signifiant lumière, le lumen est l’unité dérivée du Système international du flux
lumineux. De symbole lm, il sert donc à mesurer ce flux, qui désigne notamment la quantité de
lumière effectivement émise par l’ampoule dans toutes les directions.
Le lumen fait référence au flux émis par une source ponctuelle uniforme située au sommet de
l’angle solide et dont l’intensité vaut 1 candela :
1 lm = 1 ch x 1 sr dans un angle solide de 1 stéradian.
Pour choisir donc une ampoule, se référer au Watt n’est désormais plus suffisant ; il est tout à
fait possible de convertir les données exprimées en W en lm. Le rendement lumineux s’exprime
quant à lui en nombre de lumens par Watt :
Pour une ampoule à incandescence, une consommation d’1 Watt donne un flux lumineux de
10 lumens. Dans le cas de l’éclairage halogène, cela monte doucement à 15 lumens,
Pour une ampoule fluo-compacte, environ 62 lumens pour 1 Watt.
Pour l’éclairage LED, offre le meilleur rendement lumineux avec 100 lumens par Watt.
Donc, si vous prévoyez de remplacer une ancienne ampoule à incandescence de 60 Watts, qui
propose une intensité lumineuse de 600 lumens, vous privilégierez une lampe LED de 6 Watts.
L’ampoule LED est donc la plus efficace au niveau énergétique, avec une même quantité de
lumens pour une consommation largement réduite.
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Unités d’éclairement
LE FLUX LUMINEUX
Le flux lumineux désigne la quantité totale de lumière visible émise par une
source lumineuse. Cette notion est liée à la luminosité. Par « lumière visible », on
entend la partie du spectre lumineux visible par l’œil humain. Une lampe à
ultraviolets, même très puissante, aura donc un flux lumineux égal à zéro, alors
même qu'elle émet un rayonnement intense. L'unité de mesure du flux lumineux
est le lumen, dont le symbole est lm. Il ne s'agit pas d'une grandeur directement
mesurable : sa mesure passe par celle de l'éclairement.
Le flux lumineux est dépendant de la perception humaine. Or, pour une même
quantité de rayonnement lumineux émis, l’œil humain perçoit une sensation
lumineuse plus ou moins forte en fonction de la longueur d'onde. La couleur
perçue comme la plus lumineuse est le jaune. L’œil est moins réceptif au rouge et
au bleu. Ainsi, pour la même puissance électrique consommée et le même
rayonnement total émis, le flux lumineux d'une ampoule jaune sera plus
important que celui d'une ampoule rouge ou bleue.
Flux et rendement lumineux
Le rendement lumineux est défini de la façon suivante : rendement
lumineux = flux lumineux/puissance électrique consommée. Plus une ampoule est
efficace, plus elle produit de lumière pour la même puissance consommée, donc
plus le rendement est élevé.
Le rendement lumineux n'a cessé d'augmenter avec l'évolution des technologies
d'éclairage, pour atteindre son maximum à ce jour avec l'éclairage LED.
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