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Sur la base de scores allant de 0 à 100, « l’index de l’émergence en Afrique 2017 » établit une
classification des pays africains en les qualifiant « d’émergent », de « seuil », de « potentiel »,
ou « autre ». Sur 54 pays africains, 37 ont lancé un plan visant à se hisser au rang d’émergent.
Sont donc qualifiés de pays « émergents », ceux qui sont engagés dans un processus de
transformation économique soutenue dans un contexte socio-politique inclusif et institutionnel
stable, susceptible d’en assurer la soutenabilité. On y retrouve onze pays africains avec à leur tête,
l’Ile Maurice (1er), l’Afrique du Sud (2ème), et les Seychelles (3ème).
Le « seuil » désigne, quant à lui, les pays qui sont à la limite au-delà de laquelle pourrait s’amorcer
le processus d’émergence. On y retrouve également onze pays avec en tête l’Egypte (12ème),
l’Ouganda (13ème), et l’Algérie (14ème).
La catégorie qualifiée de « potentiel » concerne les pays qui, certes, possèdent des ressources et
des capacités importantes, mais ne réussissent pas encore à les mobiliser en vue de l’émergence.
Il concentre le plus gros contingent avec 21 pays africains parmi lesquels on retrouve Djibouti
(23ème), les Comores (24ème), ou encore le Libéria (25ème) et notre pays le Togo (27 ème).
Pour finir, la catégorie « Autre » correspond aux pays dont les performances ne permettent pas, en
ce moment du moins, de les positionner sur la voie de l’émergence. On y retrouve aussi onze pays
avec, en fin de classement, le Tchad (52ème), le Soudan du Sud (53ème), et enfin la Somalie (54ème).
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