Un aperçu statistique

Mutilations génitales féminines/excision:

Bilan statistique et examen des dynamiques du changement
 Dans quelle mesure la pratique des mutilations génitales féminines/excision
(MGF/E) est-elle répandue?
La pratique des MGF/E est concentrée dans une poignée de pays allant de la côte atlantique à la
Corne de l’Afrique, avec des écarts profonds entre les pourcentages de filles et de femmes excisées,
tant au sein des pays qu’entre les pays
Pourcentage de filles et de femmes âgées de 15 à 49 ans qui ont subi des MGF/E, par pays et par régions au sein de ces mêmes pays

Iraq
8
Iraq
8
Égypte
91
Égypte
91 Sénégal
26 Mauritanie Mali
Sénégal 69 89 Niger Soudan
Mauritanie Mali 2 Tchad Yémen
26 Niger Gambie 88 23
69 89 Soudan 44
2 Tchad Yémen 76
Gambie 44 88 23 Guinée- Nigéria Éthiopie Somalie
76 Bissau 27 République
Guinée- Nigéria 50 74 98
Éthiopie Somalie Sierra centrafricaine
Bissau 27République Cameroun 24
50 74 98 Guinée Leone 1
Sierra centrafricaine Ouganda Djibouti
Cameroun 24 96 88
Guinée Leone 1 Kenya 93
1 Ouganda 27
96 88 Djibouti Libéria Érythrée
1 Kenya 93 66 République- 89
Libéria 27 Érythrée
Burkina Togo Bénin
Côte Faso 4 13 Unie de
66 Burkina Togo Bénin République- 89 76 Ghana Tanzanie
Unie de d’Ivoire
Côte Faso 4 13 38 4 15
d’Ivoire 76 Ghana Tanzanie
38 4 15

Plus de 80%
51% - 80%
Plus de 80% 26% - 50%
51% - 80% 10% - 25%
26% - 50% Moins de 10%
10% - 25% Il n’y a pas de concentration
Moins de 10% des pratiques MGF/E
Il n’y a pas de concentration dans ces pays
des pratiques MGF/E
dans ces pays

Notes : Cette carte est stylisée et n’est pas à l’échelle. Elle ne reflète aucune prise de position de la part de l’UNICEF quant au statut juridique des pays ou territoires, ni quant au tracé de leurs frontières. La fron-
tière définitive entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud n’a pas encore été déterminée. Les données infranationales pour le Yémen n’apparaissent pas ici en raison des différences entre
les regroupements régionaux utilisés dans les Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS) et ceux disponibles dans le logiciel utilisé pour établir cette carte.
Sources : Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS), Enquêtes par grappes à indicateurs multiples (MICS) et Enquêtes sur la santé des ménages soudanais, 1997-2012.

Les niveaux de prévalence des MGF/E ne tiennent pas compte des filles qui n’ont pas encore été
excisées en raison de leur jeune âge
Pourcentage de filles âgées de 0 à 14 ans qui ont subi des MGF/E (selon leurs mères)

Gambie 56

Mauritanie 54 • Les niveaux de prévalence des

MGF/E varient profondément selon les
Soudan 37
groupes ethniques
Égypte 17
• Bien qu’on ne puisse pas établir de lien
Nigéria 14 de cause à effet, il semble que les
Burkina Faso 13 MGF/E soient plus courantes dans les
zones rurales
Sierra Leone 13

Sénégal 12
• Dans la majorité des pays, la prévalence
des MGF/E est plus faible dans les
République centrafricaine 1 familles les plus aisées
Ouganda 1
• Les filles dont les mères ne sont pas
Ghana 1 instruites risquent plus que les
Togo 0.4
autres filles de subir des MGF/E

• Bien que la majorité des filles et des

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
femmes excisées soient musulmanes,
d’autres groupes religieux pratiquent
Notes : Les données pour le Sénégal se rapportent aux filles âgées de 0 à 9 ans. Les données pour l’Égypte ont été recalculées pour
les filles âgées de 0 à 14 ans.
également les MGF/E
Sources : EDS, MICS et Enquêtes sur la santé des ménages soudanais, 2008-2011.
 Quand et comment les MGF/E sont-elles pratiquées ?

Les exciseuses traditionnelles se chargent le Dans la moitié des pays disposant de données, la
plus souvent des MGF/E majorité des filles sont excisées avant l’âge de 5 ans
Répartition (en %) de filles qui ont subi des MGF/E (selon leurs Répartition (en %) de filles qui ont subi des MGF/E (selon leurs mères),
mères), en fonction du type de personne/praticien qui a accompli par âge auquel l’excision a été pratiquée
cette procédure

Personnel médical Exciseuses traditionnelles Autres Ne sait pas/ 0-4 ans 5-9 ans 10-14 ans 15 ans et + Ne sait pas/information manquante
information manquante
Sénégal République centrafricaine
Niger Kenya
Guinée-Bissau Somalie
Gambie Égypte
Côte d’Ivoire
Togo
Burkina Faso
Tchad
République-Unie de Tanzanie
Djibouti
République centrafricaine
Guinée
Érythrée
Bénin Guinée-Bissau
Sierra Leone Sierra Leone
Éthiopie Bénin
Mauritanie République-Unie de Tanzanie
Mali Côte d’ivoire
Tchad Burkina Faso
Yémen Niger
Ghana
Éthiopie
Iraq
Sénégal
Djibouti
Mauritanie
Guinée
Ghana
Nigéria
Kenya Érythrée
Soudan Mali
Égypte Nigéria

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Sources : EDS, MICS et Enquêtes sur la santé des ménages soudanais, 1997–2011. Sources : EDS et MICS, 2000-2010.

La plupart des filles excisées ont subi Type de MGF/E

une entaille de leurs organes génitaux et Pays

Entaille, pas de
chair enlevée
Entaille,
chair enlevée
Fermeture
du vagin
Forme de MGF/E non déter-
minée/pas sûre/ne sait pas
on leur a enlevé des morceaux de chair Bénin 2 95 2 1
Burkina Faso N/A N/A 1 N/A
Répartition (en %) de filles qui ont subi des MGF/E
République centrafricaine 24 61 6 9
(selon leurs mères), par type
Tchad 9 81 8 2
Côte d’Ivoire 7 82 6 5
Djibouti 15 53 30 3
• En Égypte, ce sont les médecins, par Égypte N/A N/A 2 1
opposition à d’autres membres du Érythrée 52 6 38 4
personnel soignant, qui pratiquent la Éthiopie N/A N/A 4 N/A
majorité des MGF/E Gambie 0 86 12 1
Ghana 8 68 17 7
• Dans la majorité des cas, les MGF/E sont Guinée 2 85 10 2
pratiquées à la maison à l’aide d’une lame Guinée-Bissau 0 88 10 2
ou d’un rasoir Kenya 3 79 17 1
Mali 16 71 3 11
• Plus d’une fille excisée sur cinq a subi
Mauritanie 6 80 N/A 14
la forme la plus radicale des MGF/E Niger 0 63 35 2
(suture de la zone du vagin) en Somalie, Nigéria 16 69 6 9
en Érythrée, au Niger, à Djibouti et au Sénégal N/A N/A 21 N/A
Sénégal Sierra Leone 1 70 12 17
Somalie 5 25 63 7
• Le type de MGF/E pratiquées est souvent République-Unie de Tanzanie 1 98 2 N/A
lié à l’appartenance ethnique
Sources : EDS et MICS, 1995-2011.
 Quelles sont les attitudes les plus courantes face aux MGF/E ?

Dans la plupart des pays où sont pratiquées les MGF/E, la majorité des femmes et des hommes
pensent que cette pratique doit cesser
Répartition (en %) de filles et de femmes âgées de 15 à 49 ans et de garçons et d’hommes âgés de 15 à 49 ans (ou 59 ans, voir note) qui ont entendu
parler des MGF/E, par attitudes concernant la poursuite ou non de cette pratique

Filles
Pensent que et femmes
l’excision doit être maintenue Pensent
Pensent queque l’excision
l’excision doitdoit être maintenue
cesser Pensent
Pensent que que l’excision
cela dépend/ne sontdoit
pas cesser
sûr(e)s Pensent
Pensent que cela dépend/ne
que l’excision sontl’excision
Pensent que pas sûr(e)s
doit cesser Garçons
Pensent queet hommes
cela dépend/
doit être maintenue ne sont pas sûr(e)s
Bénin Bénin Bénin
Ghana Ghana
Niger
Togo Togo
Cameroun
Niger Niger
Iraq République-Unie de Tanzanie
Iraq
République-Unie de Tanzanie Burkina Faso
République-Unie de Tanzanie
Cameroun Sénégal
Cameroun
Ouganda
Ouganda Côte d'Ivoire
Burkina Faso
Burkina Faso Nigéria
Kenya
Kenya
République centrafricaine Soudan
République centrafricaine
Sénégal Tchad
Sénégal
Côte d'Ivoire Sierra Leone
Côte d'Ivoire
Nigéria Érythrée
Nigéria
Éthiopie
Éthiopie Guinée
Guinée-Bissau
Guinée-Bissau Égypte
Djibouti
Djibouti Mali
Tchad
Tchad
Mauritanie Mauritanie
Mauritanie
Yémen
Yémen 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Soudan
Soudan Libéria Notes : La catégorie de filles et de femmes, ainsi que de garçons et d’hommes qui ne sont pas sûrs
ou qui ont répondu « cela dépend » comprend également ceux dont les données sont manquantes.
Libéria Érythrée Au Libéria, on a interrogé uniquement les filles et les femmes excisées sur leur attitude face aux
Érythrée Égypte MGF/E. Comme les filles et les femmes des communautés qui pratiquent l’excision sont plus en-
clines à soutenir cette pratique, le niveau d’appui dans ce pays figurant dans EDS de 2007 est plus
Égypte Gambie élevé qu’on n’aurait pu le prévoir si on avait demandé leur opinion à toutes les filles et à toutes
Gambie Somalie les femmes. Les données pour le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, l’Égypte, la Sierra Leone,
le Soudan et la République-Unie de Tanzanie se rapportent aux garçons et aux hommes âgés de
Somalie Sierra Leone 15 à 49 ans. Les données de tous les autres pays se réfèrent aux garçons et aux hommes âgés
Sierra Leone Guinée de 15 à 59 ans. Les données présentées dans ces graphiques ne peuvent pas être comparées
directement pour tous les pays car les sources des données pour les filles et les femmes sont plus
Guinée Mali récentes que celles pour les garçons et les hommes pour certains pays.
Sources pour les filles et les femmes: EDS, MICS et Enquêtes sur la santé des ménages sou-
Mali
0 10 20 30 danais,
40 501997-2011.
60 70 80 90 100
Sources pour les garçons et les hommes: EDS, MICS et Enquêtes sur la santé des ménages
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 soudanais, 1995-2010.

De nombreuses filles excisées ont des mères qui s’opposent à cette pratique
Parmi les filles de femmes excisées, pourcentage de filles âgées de 0 à 14 ans qui ont subi des MGF/E (selon leurs mères), par attitude des mères
sur la question de savoir si cette pratique doit être poursuivie

100
Filles dont la mère pense que les MGF/E doivent être poursuivies • Parmi les filles et les femmes, tout comme les garçons
90 87
Filles dont la mère pense que les MGF/E doivent cesser et les filles, l’avantage le plus couramment cité des
80 75
70 64 MGF/E est l’acceptation sociale
60 59
54 54
50
• De forts pourcentages de femmes et d’hommes ne
41 43
40 35
savent pas ce que le sexe opposé pense des MGF/E
31
30 24 23 • Dans 4 pays sur 14, plus de 50% des filles et des
20 15 17 15
11 10 9 femmes considèrent les MGF/E comme une exigence
10 5 6
1 2
0 de la religion
l
nie b ie r ia ga Fa
so
ud
an
To
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y Le ric • Les filles et les femmes qui sont excisées sont plus
au Ga Ni Sé i na So r a traf
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M ur Si en enclines à se déclarer en faveur du maintien de cette
B ec
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pu
b pratique
Ré
Notes : Les données ont été recalculées pour l’Égypte pour les filles de 0 à 14 ans. Les données pour le • De nombreuses filles et femmes qui ont subi des
Sénégal portent sur les filles âgées de 0 à 9 ans. Les données ne sont pas présentées pour l’Ouganda car MGF/E veulent que la pratique cesse
elles se fondent sur moins de 25 cas non pondérés. Les données relatives aux filles dont les mères pensent
que les MGF/E doivent être poursuivies pour le Ghana et le Togo s’appuient sur 25-49 cas non pondérés.
Sources : EDS, MICS et Enquêtes sur la santé des ménages soudanais, 2008-2011.
La pratique des MGF/E évolue-t-elle?

Dans la plupart des 29 pays, les MGF/E sont moins courantes chez les adolescentes que chez les
femmes d’âge moyen
Pourcentage de filles âgées de 15 à 19 ans et de femmes âgées de 45 à 49 ans qui ont subi des MGF/E

99
Somalie 97 • La pratique a reculé dans plus de
94 la moitié des 29 pays. Le recul
Djibouti 90 est particulièrement net dans
100 certains pays où la prévalence
Guinée 89
est modérément faible, voire très
89
Mali 88 faible
89
Soudan 84 • Dans quelques pays, les nouvelles
96 données sur les filles de moins
Égypte 81 de 15 ans semblent confirmer
96 une tendance importante vers
Sierra Leone 80
l’élimination de cette pratique au
95
Érythrée 78 cours des dernières années
79
Gambie 77 • En termes généraux, le soutien
75 à cette pratique a reculé, même
Mauritanie 66 dans des pays où les MGF/E
81 sont pratiquement universelles,
Éthiopie 62
comme l’Égypte et le Soudan
89
Burkina Faso 58
• Le pourcentage de filles et de
50
Guinée-Bissau 48 femmes qui semblent vouloir
85 que les MGF/E se poursuivent est
Libéria 44 resté constant dans des pays tels
47 que la Guinée, la Guinée-Bissau,
Tchad 41
la République-Unie de Tanzanie et
40
Côte d'Ivoire 28 le Sénégal
29
Sénégal 24 • En Égypte, le pourcentage de
25 filles excisées par le personnel
Yémen 19 de santé a fortement augmenté.
Nigéria
38 Une tendance accrue à la
19
médicalisation des MGF/E est
34
République centrafricaine 18 également observée au Kenya
49
Kenya 15
• En termes généraux, peu de
16
changements ont été constatés
Bénin 8 concernant le type de MGF/E
République-Unie de Tanzanie
22 pratiqué entre les générations
7
10 • L’âge à l’excision est resté
Iraq 5
relativement stable dans la
3
Niger 2
plupart des pays. Lorsque des
6
changements sont intervenus, on
Ghana 2 constate surtout une tendance
7 vers des âges plus jeunes
Togo 1
2 Femmes âgées de 45 à 49 ans
Ouganda 1
Filles âgées de 15 à 19 ans
2
Cameroun 0.4

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Notes : La marge d’erreur pour la Sierra Leone n’a pas pu être calculée car la prévalence chez les filles âgées de 15 à 19 ans a été
ajustée. La marge d’erreur pour le Yémen n’a pas pu être calculée car l’accès aux données est restreint.
Sources : EDS et MICS, 1997-2011.
MGF/E: Une violation des droits de l’homme Implications pour la programmation
L’expression mutilations génitales féminines/excision • Tenir compte des différences entre les groupes de
(MGF/E) désigne « toutes les interventions aboutissant population à l’intérieur et au-delà des frontières
à une ablation partielle ou totale des organes génitaux nationales
externes de la femme et/ou toute autre lésion des
organes génitaux féminins pratiquée à des fins non • Chercher à faire évoluer les attitudes individuelles
thérapeutiques. [i] » Les MGF/E constituent une violation relatives aux MGF/E tout en tenant compte des attentes
des droits fondamentaux des filles et des femmes et liées à cette pratique au sein de groupes sociaux plus
sont condamnées par plusieurs conventions et traités larges
internationaux, ainsi que par la législation nationale
de nombreux pays. Cependant, là où les MGF/E sont • Trouver le moyen de rendre plus visibles les attitudes
pratiquées, elles sont conformes aux traditions et cachées en faveur de l’abandon de cette pratique
normes sociales visant à s’assurer que la jeune fille est • Renforcer l’engagement des garçons et des hommes
acceptée dans la société et pourra trouver un mari, et en faveur de l’abandon des MGF/E, et renforcer les
à protéger leur statut et leur honneur, et celui de leur capacités des filles
famille. L’UNICEF coopère avec les gouvernements et les
partenaires de la société civile à des fins d’élimination des • Renforcer les contacts avec les groupes qui ne
MGF/E dans les pays où elles sont encore pratiquées. pratiquent pas les MGF/E

[i] Organisation mondiale de la Santé, Éliminer les mutilations génitales • Promouvoir l’abandon des MGF/E en améliorant le
féminines : déclaration interinstitutions HCDC, HCR, OMS, ONUSIDA statut et les perspectives des filles, au lieu de favoriser
PNUD, UNCEA, UNESCO, UNFPA, UNICEF, UNIFEM, Genève, 2008, p. 4. des formes d’excision plus modérées

Photos de couverture:
En haut : Fatima, qui a été excisée à l’âge de 1 an, assise sur son lit dans le village de Karensa, Contact:
district d’Amibara, région d’Afar, Éthiopie. UNICEF
© UNICEF/NYHQ2009-2260/Holt
Section de la statistique et du suivi
En bas : Des photographies de filles qui n’ont pas subi des MGF/E décorent les murs des locaux Division des politiques et de la stratégie
de l’organisation Rohi-Weddu Pastoral Women Development dans la ville d’Awash Sabat Kilo,
3 United Nations Plaza
district Amibara, région d’Afar, Éthiopie. Ces filles n’ont pas eu à subir cette intervention grâce aux
activités de Rohi-Weddu dans la région, qui englobent plaidoyer, formation et promotion du dialogue New York, NY 10017,
communautaire. Les programmes holistiques, axés sur les droits de l’homme, comme celui-ci, États-Unis
contribuent à faire évoluer les attitudes face à ces pratiques dangereuses pour la santé et permettent
aux filles les plus vulnérables de jouer un rôle actif.
Tél. : +1 (212) 326-7000
© UNICEF/NYHQ2009-2256/Holt Courriel : childinfo@unicef.org