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P.F.

Combes

, 1

2e c)/cle u/1;,'ersifaÎre / Eco/es d'ingéllieurs


- .& -_. -- -

Micro-ondes
1. U ne l gue es et cavités
Cours et exercices
·ero-ondes
1.· es, guides et cavités
Cours et exercices
Micro-ondes
1. Li es, uides et
Cours et exercices

Paul Fran,ois Combes


Professeur dl université
D~deur ès sciences
Avant-propos
Les micro-ondes sc sont heaucoup développées depuis les années 19--1-0 ~t dies
om <lctuellemem des applications nombreuses et très importantes pour les télé-
communications lanL terrestres 4ue spmiales, pour le radar et les systèmes de
ràdionavigation, pour l'observation et la télédétection de la Terre ainsi que pour
le chauffage industriel et domestique. Elles présentent aussi une grande milité en
médecine où l'hyperthermie micro-onde est étudiée pour le traitement des
tumeurs cancéreuses, cn radioastronomie où les grands radiotélescopes micro-
ondes ont pemlÏs des progrès décisifs dans la connaissance de l'Univers, en
recherche physique aussi bien en spectroscopie que pour le traitement el la
caractérisation des matériaux. Par ailleurs, les très grandes puissances fournies
par des tubes micro-ondes comme les klystrons sont indispensable:-- dans les
accélérateurs de par1icules, les dispositifs étudiés pour la fusion thermonucléaire
contrôlée ou même le projet très ambiLÏeux de satellite de puissance solaire.

L'enseignement des mÎcro-ondes il suscité beuucoup d'ouvrages en langue


anglaise mais relativement peu en langue française. Pourtant les cherch~Llrs fran-
çais 'se sont intéressés très sérieusement <lUX micro-ondes dès les annè~s 1930 el,
après la coupure de la Seconde Guerre mondiale, un nouvel élan, surtout indus-
trid, ~ été pris dans les années 1950.

Mais il aurn fallu attendre les années 1970 pour que la recherche universitaire
micro-ondes devienne très active en France. comme en témoigne, depuis lors,
l'organisation régulière de Journées nationales de Micro-ondes présentant les
travaux de nombreux centres de recherches dynamiques. Cependant, cette acti-
vité il donné lieu à de~ publicaüom très spécialisées et 1.1 des ouvrages dc syn~
thèse d'un niveau trop ~Ievé pour nos étudiants d'IUT, de licence el de maîtrise.
d'IUP el de formation continue ainsi que pour la plupart des élèves des Écoles
d'ingénieurs.

Le présent ouvrage a pour but dC' proposer une préscnlation pédagogique


de l'enseignemem des micro-ondes. adaptée aux niveaux du premier cycle
(2e année) el du second cycle de l'enseignement supérîeur. c'est-à-dire il un
Sl ..uJt: de formation où I~s jeunes g~ns onl LI décuuvrir les micro-ondes el il
acquérir une solide formation de base. Il est le fruit de ma déjà longue expé-
rience de l' enseÎgnement de~ micro-onde:s non seulement à l'université Pau 1
Sabatier tant à l'IUT qu'en maÎtri~è EEA, en licence de télécommunications et à
IïUP mais aussi en troisième année d'Écoles d'ingénieurs, notamment à Sup-
VI MICRO-ONDES

Sup-Télécom, l'ENSEElHT et rENAC et entin en formation continue. La


rédaction de ces chapilres a donc été testée el renouvelée à travers un
ment complet à des promotions d'étudiants, et de ____....,_._
de divers niveaux et cursus.

Cet ouvrage est fomlé de deux volumes que éditions Dunod publieront en
1996 et en 19Q7. premier volume des nOlÎon'l dc en

.. concerne les pour transmission et circuits.


étude est à l' des concepls tension cl t.:uurant permetlent
un didactique et facilitent la compréhension des principales propriétés
caractéristiques de propagation. sujç[S approfondis-
sent également la réflexion sur une ligne, le dillgr<l.mmC de SmÎth et le pro-
1
de l'adaptation. cas lignes avec el des en
tra'lSÎloire font l'objet deux chapitres. Enfin sont cxpos~es applications
de ces bases théoriques les bifilaires, coaxiale~, micro bandes et à
fentes que la réalisation impédance~ l':t circuits
essentielle pour les dc l'électronique micro-onde .
.. L'uutre pi.1rtie de cc premier volume concernc les guides d'ondc!!. et le!!. cavités
qui sont évidemment étudiés à l'aide des concept:>. champs électrique ei
magnétique. La progression pédugogique adoptée, permet d'étudier d'abord la
réfleXIon et la réfraction ondes électromagnélique~ à une entre
milieux. le guide d'ondes rectangulaire est présenté comme une
structure laquelle les se par réflexions sur
surfaces métalliques planes qui le délimitent: c' es[ "ieulement après avoir
donné cene physique phénomèn~,> qu
mathématique la propagation dans les d' ondes métalliques il
des équations de Maxwell. On retrouvera ces deux aspecls complémentaires
l'étude des d'ondt::~ diélectriques. Enfin. le chapitre sur les ca\'it~~
seulement condÏlion~ de unI.!
cavité el de sa modélisation. il s'intéresse au couplage d'un~
par un ou deux

Afin que ce livre un omil d'étude et de lruvail complet. lks énoncés d'exer-
sont proposés à fin de plupart chapitres, an!c indication
se rappone chaque il qUi
doivent pouvoir être traités en à trefile minUlc~ maximum pour un .!tu-
diant qui a bien appris son cours. La solulion complètè 82 exer-
cices est donnée à fin livre. En ces en étudiant
ensuite la solution proposée, le lecteur ce livre dispo~è d'une réelle possibilité
d'approfondissement et d'assimilation du étudié.

Je à très vivement qui m'ont l'amitié de


l'exactitude des solutions fournie~, et simultanément, d'effectuer relecture
correspondants: Michel et Sourn tour
culièrement ; Mesdames Isabelle Chênerie et Christine Galy ; Messieurs Jean-
Louis Amalric, Jacques David et Roger
A VANT-PROP05 VU

~econd volume de cet ouvrage sur le~ mÎCm-ondes devrait publié en 1997 ;
il traitera, en trois parties, des sujets importants que sont:
.. les circuits pa.i\sifs rédproques et non réciproques •
.. la propagation ondes électromagnétiques en espace libre,
.. les antennes,
et iJ inclura, de même, avec solutions

Comme il faut beaucoup de persévérance pour mener à bien une telle œuvre el
que les encouragemems ma famille ont veux en termi-
nant, dédie cet à la mes parents. à mes
l\larie-ChristÎne et Florence el à Claude, ma femme.

louse, juillet 1995


Table des matières
Chapitre Les micro·ondes et leurs applications 1
L1 Définition el ]

1 HiswrÎque e[ applications 3
1.3 lignes pour transmissÎon et les circuits 6
1.4 systèmes terrestres de transmission en libre 13
1.5 Les systèmes spatiaux transmission en espace libre
1 Auribmion des bandes de fréquences micro-ondes

1re partie
lignes pour la transmission les circuits

Chapitre 2. Propagation sur une ligne en haute fréquence 27


2.1 Modélisation de ligne 27
Équation propagation
Étude solutions de l'équation de propagation
2.4 de 34
terminée 35
2.6 particulier: ligne en coun-circuit ou en circuit ouvert 37
Cas particulier: ligne d'onde - demi-onde
La de groupe
EXERCICES 44

Chapitre Étude de la réflexion à l'extrémité d'une ligne 47


3.1 F..quations correspondant aux nouvelles hypothèses
Coeffkiem de rétlexÎon 49
particulier où "" 1 - d'ondes stationnaires 49
3.4 des à coefficient de réflexion quelconque 54
3.5 Mesures de tensions sur une ligne 5i!
Mesure de l'impédance charge d'une ligne 60
62

Chapitre 4. Diagramme Smith 65


4.1 Intérêt
Principe et construction du diagramme
Propriétés du diagramme 69
4.4 Déterminalion de l'impédance charge d'une 73
75
,x MICRO-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Chapitre S. Les dispositifs d'adaptation 77


problème l'adaptation 77
5.2 Conditions d'adaptation 78
5.3 Adaptation par quan d'onde 79
5.4 Adaptation à ),aide d'un stub 81
Adaptation à l'aide de deux. 83
5.6 Utilisalion du diagramme de Smith 84
5.7 Adaptation par réseau d'impédances et tronçon de ligne 88
EXERCICES 90

Chapitre 6. Lignes a\'ec perles 93


) Étude du paramètre de propagation et l'impédance caractéristique 93
6.2 Importance la condition d'Heaviside - Moyens de la réaliser 95
6.3 Expressions de la tension. du courant et l' mpe.a.ance
6.4 Étude des de tension et du courant 98
Varlahons de l'impédance et du coefficient de réflexion 10 1
6.6 Puissance trnnsportée par une ligne 103
ExERCICES 106

Chapitre 7. Lignes eD régime impulslonnel 107


7.1 Introduction 107
7.2 en d'impulsion de tension 108
7.3 Érode en régil11e d'échelon tension 113

Chapitre 8. Lignes blmaire.s et coaxiales III


8.1 Paramètres primaires 1
8.2 Paramètres secondaires de la ligne coaxiale 123
8.3 Dimension optimale d'une ligne coaxiale 125
8.4 Puissance uansportable une ligne coaxiale 126
8.5 Paramètres la ligne bifilaire 127
8.6 secondaires des lignes utilisées en basse fréquence
8.7 Exemples de lignes utilisées en téléoommunicaLions 130
8.8 Abaque d'impédances caractéristiques 133
ExERCiCES 135

Chapitre 9. Les lignes à bandes et il fentes 137


9.1 principaux. types de lignes 131
9.2 Pennittivité effective des microbancle - Longueur d'onde
et vitesse propagation 139
9.3 Impédance caractéristique des lignes microbande 141
9.4 Affaiblissement une ligne microbande 145
9.S ligne triplaque 147
9.6 ligne à fente ISO
EXERCICES 153
TABLE MATIÈRES

Chapitre 10. Réalisation des impédances et circuits résonnants ISS


10.1 Équivalence entre un tronçon de et une inductance ou un
condensateur 156
10.2 Réalisation d'inductances et 158
Réalisation de résonnants 16.
10.4 Équivalence entre une ligne ),/4 ou 'A/2 et un circuit résonnant 164
10.5 Réalisation des impédances par éléments il constantes
localisées 166
EXERCICES 173

partie
Guides d"ondes et cavités 175

H. Réflexion et réfraction
Chapitre ondes électromagnétiques 177
Il.1 Introduction 177
Il.2Réflexion sur un plan conducteur sous incidence normale 179
t 1.3
Réflexion sur un plan conducteur sous incidence oblique 183
liA Réflexion et transmission à l'interface deux diélectriques 188
200

Chapitre Il. Les guides d'ondes rectangulaires 203


12.1 Les divers types de guide d"Ondes étudiés 203
12.2 Propagation entre deux plans parallèles 204
t 2.3 Propagation un guide d'ondes rectangulaire 207
12.4 Longueurs d'onde de propagation guidée et de coupure 210
12.5 du mode fondamental 213
12.6 Étude des modes ou TEon 216
12.7 Dimensions et bande passante d'un guide d·ondes 218
1 Atténuation dans les guides d'ondes rectangulaires 219
12.9 Guides rectangulaires surdimensionnés 222
12.10 Les guides d' ondes à nervure
12.11 La ligne il ailettes
EXERCICES 228

Chapitre 13. Étude générale de propagation


en guides d'ondes métalliques 131
• 3.1 Introduction 1
Équations de propagation des ondes guidées 232
Les différents types d·ondes propagation guidée 237
13 A guides d' ondes rectangulaires 243
13.5 guides d' ondes circu laires
XU MICRO-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

ÉlUde générale de réflexion des ondes .,; .............._'" 255


Leconœpt d'impédance d'onde et
d'impédance réduite 260

Chapitre 14. Les guides d'ondes diélectriques 26S


14.1 Introduction
14.2 Propagation en guides il struc(Uœ plane 266
14.3 Propagation en guides diélectriques à structure cylindrique 269
14.4 fibres OplÎqucS 27l
14.5 Caractéristiques optiques
14.6 Théorie électromagnétique guides diélcclrillu~~ 27M
14.7 Caractéristiques de la propagation
EXERCICES 285

Chapitre 15. Les cavités électromagnétiques 287


l5.1 Introduction 281
15.2 Étude des conditions de résonance d'une cavité 288
15.3 Principaux de résonnantes l
15.4 Coefficient de surtension cavite 297
Modélisation d'une cavité -Impédance d'entn6t! 301
15.6 Cavités couplées un 306
15.7 Cavités couplées par deux accès 310
l Applications cavités 314
EXERCICES 9

Solutions des exercices Jll


bxc~rclces du chapiue 2 321
Exercices du chapitre 3 324
Exercices du chapitre 4 ' 321
ercl,ces du chapitre 5 333
Exercices du chapitre 6
Exercices du chapitre 8 340
Exercices du chapitre 9 343
Exercices du chapiu-e 10
v .....ror·...., du chapitre Il 347
bx~~rclces du chapitre 12 349
Exercices du chapitre 13
~X.~lceS du chapitre 14 357
.cxc~rcJ.ces du chapiu-e 15 359

Bibliographie 363
Conventions
de notations
Nous représenter par la lettre de l'alphabet une quantité sca-
laire (par exemple une ou un ou vectorielle (par exemple un
champ électrique ou qui est une fonction
la variable r) el du temps par la variable 1).

Nous noterons g{r, 1) la valeur instantanée complexe de ceue quantité. En


régime sinusoïdal :

1) = A(r) e

t.'\(r) est l'amplitude complexe dont le module est A et la pbase ql :

d,(r) A(r) ej!.p{y)

Er. 'notation réelle. la valeur instantanée réelle est:

Il(r, 1) =l2Jl [aCr, t}] =A(r) cos (0)1 + <p{r)]


Nous utiliserons. en général. la notation complexe fi le grand avantage de
permettre la mise en facteur du terme e jf.llt représentant la variation temporelle,
ce qui n'est pas possible en notation réelle, Ainsi. il est de conduire tous
calculs intermédiaires en amplitudes complexes. ce qui permet de bien sim-
plifier les calculs,

Pour. notation logarithmes. tes conventions sont suivantes:


- logarithme népérien ln.
- logarithme log.
Chapitre 1

Les micro-on es
et leurs applications

1 ..1 DÉfiNITION ClASSifiCATION

1.1 . 1 Définition des micro-ondes


mot micro-ondes est a ........'........",l1 littérale de l'anglais microwaves (wave ::::

tenne SPE:cHIQuemem nv ..' ... ...,.r'" ... ~'u..... o;;..:>, mais l'utilisation
micro-ondes est plus l'!l .....p"" ......v

micro-ondes sont ondes électromagnétiques dont la fréquence est COffi-


entre 300 MHz et 300 GHz (MHz::: :::: 106 Hz er. GHz =
9
= 10 Hz).

fréquence/d'une est reliée à sa longueur d'onde 10 dans l'air ou


À.o = c/fOù c::: 3 . 108 C'eslla (ou célérité) des ondes
magnétiques dans ou vide .
.. À 300 MHz. la dtonde est = 1 m,
.. à 300 GHz, la d'onde est Ào = 1 mm.

Les micro-ondes sont des ondes :


.. décimétriques entre 300 MHz (Ào = 10 et 3 (Ào ::: 1 dm),
.. centimétriques entre 3 (10 = 10 cm) et GHz (Ào ::: 1 cm),
.. entre GHz ("-0:::: 10 mm) et 300 GHz (1..0::: 1 mm).
2 MICRO-ONDES ------------~--------

Évidemment. les .........."'.l1r'" ne sont pas brutales el


pourraélre lignes ou des types
pagation
.. les sub-millimétriques vers 1 000 GHz (Ào ::::: 0,3 mm),
.. les métriques jusque vers 100 ("'0 : : 3 m).

1 .. 1.2 Situation des m jcro-ondes


dans le spectre électromagnétique
Dans le spectre ondes électromagnétiques, on trouve successivement., en
lant les plus longues:
.. radio-électriques Âo == 10 km pour / == 30 kHz =
à Â.o:::: 1 m pour/: 30C)
.. micro-ondes de "'0 == 1 m 300 MHz à Â.o : 1 mm 300 GHz.
.. ondes infra-rouges :::: 1 mm pour / = 300 à Âo :::: 1 Ilm pour
300 THz (THz :::: ::::: 10 12 Hz) .
.. Les ondes visibles :::: 0.9 flITl à "'0;:::: 0.5 pm (l J.!m:;;:: 1 micron;:::; 10 - 6 m).
.. Les ondes ultraviolenes de Ào = 0.5 J.!ffi pour f:::: 600 THz à Â.o::::: 10 nm (1 nm =
1 nanornèlre: 10- 9 m) pour/= 30· 1015
.. et les rayons gamma fréquences supérieures à 3· 1016 Hz
longueurs d'onde à 10- 8 m.

micro-ondes sont donc ..n ............. plutôt dans la moitié si l'on rai-
sonne en fréquences. du des ondes elecmJmaR:llleUQUé~S tandis que
ondes visibles sont situées plutôt la moitié supérieure.

1 .. 1 .. 3 Classification des micro-ondes


en bandes de fréquences
ou en gammes de longueurs d'ondes
distingue successivement:
.. Les ultra hautes fréquences (en anglais : ulrra high frequendes) ou de
300'MHz à 3 Elles correspondent aux décimétriques (de
"'0 :::- 10 dm à Ào == 1 dm),
.. Les supra hautes fréquences (en anglais : high frequencies) ou SHF. de
3 GHz à 30 Elles correspondent. aux centimétriques (de "'0::;; 10 cm
àÀo= 1
III extra hautes fréquences anglais : extra high frequencies) ou
30 GHz à 300 GHz. EUes eSI'OlliQelnl aux ondes (de
Ào;:::: 10 mm à Âo = 1 mm).
LES MICRO-ONDES ET LEURS 3

partie entre 1 GHz el 100 GHz, les


ont classifié un certain "''''-'C/nH''''''''' qui sont indiquées dans le tableau
.... - .......""..v .... "'t avec les d'onde correspondantes.

Bande Rs.ndt"'def C',.gmnu· Ao


L 1 à 2 GHz 30à 15 cm
S 2 à4 GHz 15 à 7.5 cm
C 4 A8 GHz 7.5 à 3,75 cm
X 8 à 12 GHz 3,75 à 2,5 cm
Ku 12à18GHz 2.5 à 1.67 cm
K 18 à 27 GHz 1.67 à l,Il cm
Ka à 40 GHz l,Il à 0,75 cm
U 40à60GHz 7.5 à 5 mm
V 60 à80GHz 5 à 3,75 mm
W 80 à 100 GHz à3mm

1 .. 2 HISTORIQUE ET APPLICATIONS
.
Le théoricien fondateur l'électromagnétisme moderne conséquent. des
bases théoriques micro-ondes est James Clerck Maxwell qui fennula. dans
les équations (vol. 2, chapitre qui portem son nom
et son Traité sur l'électricité et

en 1888, Heinrich fut le premier à pro-


ondes à une fré-
C'es[ pourquoi, on souvent ondes hert-
ziennes. les décimétriques. Lord Rayleigh. démontra thécri-
quement en l possibilité de faire v'''''v'''",''''' des tuyaux
creux à sec:tlCIIl. rectangulaire ou ..... u_ ..... u.
d'ondes.

À la travaux de Hertz. la radioéleclricité connut un développement très


expériences de Marconi. dans '1890. montrèrent qu'il
étaît une liaison entre deux points la Terre par propagation
d'ondes radioélectriques en espace libre. Kennelly Heaviside. au début du
les propriétés d'ondes décamé-
couches de l'ionosphère vers 100 km de hauteur. Les radio
l.eli:!CO,nunUlrllc.au()Il.S modernes (la TSF, « sans fil »), corrune l'on
[1).
4 MICRO-ONDES

Les ondes radioélectriques télécommunications


produites par des
" '...l. . . . . . . électroniques en 1907 par Lee de
Pendant 50 ans, jusqu'à l'avènement transistors et des disPQsitifs à
solide, ces tubes - et tétrades - universellement utilisés.

Des techniques radioélectriques ensuÎle le jour. 1920. les


premières de radiodiffusÎon eurent lieu, notamment en France. depuis
Un émetteur situé à la Tour sous rim.pulsion du Ferrié qui trans-
posa dans le domaine civil. progrès effectués l'électronique dans le
militaire pendant la Première Guerre mond.iaJe.

les années 1930, la au point du premier tube micro-onde. le magnc~-


tron t el de la antenne micro-onde, le paraboloïdal. permirent
le développement d'un système spécifiquement micro-onde: le
Radio Detection RWlging). Des importantes rurent
tuées dans grands pays indusaîalisés. équipes obrinrent des
résultats concrétisés par l'implantation de des navires,
notamment en 1935, à bord Normandie. Les anglais, égale-
ment dès 1939, une efficace dl'! l'es-
pace britannique. Vapport États-UnÎs pl'!ndam la Seconde
mC!fndiale fut considérable et les recherches du Massachusetts Institute of
Technology (le célèbre furent publiées entre 1945 cr 1950. en une ,",VJ"""_-

tion 12] de 25 servirent de bible aux étudiants et


micro-ondes du ......r\n.n'''' ces volumes ont une
référence qu'ils onl années!

développement des micro-ondes fut con~iù~rable cr applications


et importantes :

. . Chauffage industriel et domestique (fours à micro-ondes) {3}


Grâce à magnétrons comml'! de puissance el la
pnété des micro-ondes, de pénétrer au cœur matériaux de type
triques à il est possible d'y l'énergie. permet un
chauffage plus et plus orrlO,;~e[lle que par les tradilÎon-
est 2450 MHz.

... Médecine
L'hypertht:mlie micro-ondes ~st étudi~e pour 1.: tnlÎtement de tumeurs. can-
céreuses. LI:'! problème Je n' à une lempt!ralUre précise.
zone occupée par la tumeur. Inver!.emenl. une exposition prolongée <plu-
sieurs heures) aux micro-ondes peur dé même
n'importe quel de rayonnement électromagnétique (celui du
exemple). seuil à ne piUi €!st de 1 mWh.:m2. soit 10 W/m 2,

.... Radioastronomie {4}


On a découven que le ~'H".r,n,,·r'ri.F'n"des étoiles el est très
le domaine et que l'on en retirer des
LES MJCRO-ONDES LEURS APPLICATIONS 5

complémentaires celles recueillies je domaine du visible.


est ainsi qu'on mis au point des radiotélescopes munis d'une grande
antenne parabolique, 100 m de ou plus (vol. chap. 13 ({ Les
antennes à »). et d' à très faible bruit (Masers).
refroidis si à la température de l'hélium liquide (4 K). La radio-
astrononùe a de progrès la connaissance
runivers. notamment par l'observation à plusieurs centaines de millions.
voire à plusieurs milliards années·lumière. de ou de sources nou-
velles que les pulsars et les quasars .

. . Électronique
On sait maintenant des et des dispositifs performants
accomplissent en micro-ondes grandes fonctions )' électronique
classique : oscillation, ampHfication. mélange et multiplication de fré-
quence 15). a élé possible à la conception et à l'élaboration
composants actifs tels que et transistors compo-
sants appropriés (voL l. chap. 10 el voL chap. 1). La
ces à l'utilisation d'une technologie d'
" .....'........ '" ou monolithique, les rend particulièrement aptes à
techniques

... Radiométrie micro-onde [61


Cela à mesurer à 1" aide récepteur très (radiomètre à
puissance lotale ou radiomètre Dicke). la puissance émise en
ondes une zone couverte le une antenne
~adiomètre. Ces radiomètres peu vent être ou sur satellite et sont
en télédétection l'évaluation de caractéristiques
(humidité, par exemple) ou naturelles agricoles, exemple)
zone observée. Vavantage de la radiométrie micro-onde est qu'elle
reste opérationnelle, aussi bien la nuit que le jour et en présence
d'une couvenure nuageuse el (ou) précipitations .

..... Radionavigation
Outre [7}. systèmes lB} d'assurer le
el guidage des avions: le VO.R. (VHF Onmidirectionnal Range) pour
la direction. (Distance Measuremelll Equipmem) et le
(militaire) pour indiquer la distance ainsi que (lnstru-
mem Landing et bîentôl (Microwave S)'slemj
pour 1~::"1XC; automatique.

. . Accélérateurs de particules
Ce sont klystrons (tubes spécifiquement micro-ondes) de très
"''''.....' "',_<> (100 kW en
permanent) qui fournissent aux particules
nécessaire pour accélérer à vitesses
proches 8
3 . 10 mls). même, dans dispositifs étudiés la fusion
thermonucléaire on compte sur superklystrons produire,
6 MICRO-ONDES

dans un espace confiné, la de millions de


degrés, qui est nécessaire

. . Recherche physique
UI...,'~"" aussi bien en

des matériaux. notamment les matériaux


mesures à raide de guides d'ondes ] 2 et 13) ou résonnantes
(chap. 15) sont particulièrement nP.rtnrTT'l
Citons, enfin. le projet très ambitieux Iil~ d~ puissance solaire
(S.P.S., Solar Power Satellite) [9J qui a pour but de placer en orbile une
gigantesque station (20 000 tonnes) transformant l'énergie solaire
en et vers la grâce à un faisceau produit
une antenne d'un kHomètre de diamètre.

survol principales applications des micro-ondes a


des sujets que nous avons choisi de
Jeur importance et de leur étroite relation avec
plusieurs chapitres de cet ouvrage; il s'agit pour les l:élécom-
munications et les circuits (§ 1.3) et en espace libre (§ 1.4).

1 .. 3 LES LIGNES POUR LA TRANSMISSION


ET LES CIRCUITS

Certaines de ces lignes servent pour télécommunicarions terrestres : c' est le


cas des lignes coaxiales et optiques ; d'autres, [elles que les
lignes. à bandes ,",ont trè.. pour réaliser les composants passifs et le
strat des circuits micro-ondes; enfin. les guides d'ondes
une place essentielle dans les techniques mesure en
et dans réalisation des circuits passifs. ces
VI" .. cp<;: lignes et les guides dans le premier volume de cet

1 .. 3 .. 1 Les principaux types de lignes et de guides


a) la ligne bifilaire
ligne bifilaire est historiquement premier type
qui a été utilisé pour les liaisons et télépho-
Figure 1.
niques. Ses deux (fig. 1) à dis-
supports isolants régulièrement
espacés. 20 cm environ et
LES MICRO-ONDES ET LEURS APPLICATIONS

l'affaiblissement: de ces lignes était très faible et


dizaines de kilomèrres sans amplification. Mais
transmettre avec une ligne qu'une seule communication téJépho-
très lourde dès qu'il fallait transmettre plusieurs

b) coaxiale
2) est plus élaborée que la précédente car
qui sen de blindage pour le conduc-
le rôle de conducteur de retour, en
conducteur est maÎntenu exacte-
ment du conducteur extérieur par un manchon
cylindrique de diélectrique .

coaxiales présentent des bandes


... 5 .....,'" ce
d'acheminer simultanément plusieurs centaines de communications télépho-
préalablement échelonnées en fréquences. muJti-
plexage.

L'affaiblissement présenté par cette ligne dépend


employé. L'amélioration des câbles coaxiaux aéré
lion d'excellents diélectriques dont le tableau
earactéristiques.

. Nature Constante diélectrique Facteur de pertes


du diélectrique à20°C à20°C
2,26 0,0002 à 1 MHz
Polyéthylène
de 1 à 3 000 MHz 0,0005 à 3 000 MHz

Chlorure à 0.008 à 100 MHz


de polyvinyle à t 00 % de 60 à 3 000 0,006 à 3 000 MHz

0,0001 à 100 MHz


Polystyrène
60 à 3 000 MHz 0,003 à 3 000 MHz

Polytétrafluoréthylène 1 0,002 à 100 MHz


(Téflon) 60 à 3 000 MHz 0,00015 à3 000 MHz

c) les lignes à à fentes (strip and slot lines)


Les principaux .. _ .. _~ sont:
• La micro bande comporte un substrat en diélec-
trique (..'Omplètement de ses et recouven d'une bande
métallique sur l'autre
8 MICRO-ONDES

• La à (en anglais, slot line) où les deux conducteurs formant la


ligne, sont sur la même du substrat diélectrique
• La ligne (en anglais. coplanar waveguide) quj
métalliques séparées par deux d'un côté du

Figun3.

à
c. coplanaire.

Ces qui peuvent en meUant en œunl! technique très pré-


cise et marché des cîrcuits imprimés, se prêlenl bien à la
réalisation et à la mjniaturisation circuits actifs pour les

d) guides d'ondes métalliques

sont des myaux de section ..Af'~·''''' ou circulaire remplis.


en par de l'air à "'''''UJI1 normale (fig. 4).

Figure 4.
Guides d'ondes
métalliques il section
et
circulaire.

sont de l'ordre de la longueur d' ils


ne sont utilisés r'rr,_n'r"utl"<:' entre 3 et GHz.

Leurs pertes sont car :


.. ils utiHsent comme diéleclrÎque l'air, dont propriétés isolantes sont retnar-
quables.
• les conducteurs donl la sccrion est relativement grande, causent faibles
pertes par effet Joule. d'autant qu'il est possible de les dorer ou argenter
intérieurement.

Leur construction est relativement et offrent aux ondes qu'ils transmet-


lent un blindage

e) Les guides dBondes diélectriques

La partie cemrale ces guides. appelée cœur, est un diélectrique complètement


entouré par un autre diélectrique, appelé gaine, donl la permütÎvÎlé diélectrique
LES MICRO-ONDES LEURS APPLICATIONS 9

petite. La structure transversale est le plus souvent à


5).
ondes s' effectue par
à l'interface des deux
la même façon que dans les
.v....... u'........~'" où il y a réflexion à l' imer- 2b
Figure 5.
Guide d'onde
aux fréquences optiques que l'on trouve diékctrique.
tels que la silice el ses
cœur
Dn~sent~mt des penes très faibles. infé-
............'" au décibel par kilomètre. D'où le nom
optiques donné aux guides utilisés à

Comme le diamètre du cœur va de quelques dizaines les fibres


mullÎmodes, à quelques microns dans on conçoÎl la
difficulté de leur réalisation et de leurs contrepartie. les
diélectriques qu' elles utilisent som très abondants et bon

1 . 3 . 2 les câbles utilisés


en télécommunications
a) l~s câbles téléphoniques à lignes bifilaires

L'augmentation très
rapide du nombre de liai-
sons téléphoniques a
déterminé la réalisation
de câbles regroupant
centaÎnes de lignes bifi-
appelées « » Figure 6.
les techniciens s Câble il '2 x 91
B C
té lécommunications.
d'apri!s / JO,
C'est ainsi qu'ont été
fabriqués
urbains et inter-urbains à
182 paires (fig. 6) et à
1 792 paires.
A C feuillards de fer
som groupées par B
constituant ainsi une
« quarte )). La ligne de conducteurs en fil
cuivre, de diamètre compris entre 0,5 et 2 mm, par du papier sec ou du
pulyéthylène. Ces câbles peuvem ou supponés par les poteaux
phoniques existants lorsqu'ils ne sont pas trop
10 MICRO-ONDES

b) câbles téléphoniques à lignes coaxiales


Pour transmeHre les bandes de de plusieurs MHz par le
procédé multiplexage, il faut une dont l' affaiblissemenr par km soit .
relativement et ne varie avec la fréquence dans la bande consi-
dérée. Seule la ligne (ou « paire») coaxiale à ce~ exigences.
Trois types de à circuits coaxiaux sont C:11 France :

.. le câble 2,6/9,5 7) qui comprend 4 coaxiales ayant chacune un


conducteur mm et un conducteur extérieur de 9,5 mm.
bande passante maximale est de 12 MHz (soit 2 700 voies) ;
.. câble 1,2/4,4 (fig. 8) qui comprend 4 à 28 coaxi.Hles el qui a une
p ....,"''"'', ..v maximale de 12 MHz (SOil 2 700 voies) ;

qui comprend 4 à 10 paiw.o; coaxiales el a une bande


passante maximale de 60 MHz (soit 10 800 voies).
Le pas d'amplification est de 4,5 km pour le câble et de 2 km pour les
deux autres.

7.
CAble interurbain à
4 coaxiales.
ql..L!l.rtes en étoile
centrale,
{JO. p. 12J.

coaxiales r ... """t"t1'><;:


en 7 torons
4 paires chacun, 35 mm
111. p. 139J.

les câbles téléphoniques à fibres optiques


fibres optiques sont de plus en plus utilisées pour les télécommunications.
Parmi les di verses utilisées pour de câbles
plusieurs dizaines nous décrirons la dite « à jonc cylindrique
».

... VA ...... O"\ .... d'un câble à 70 (fig. 9). Ce


support. Chaque
9a) suppone
10 fibres qui sont déposées dans rainures gravées à la surface du jonc.
L'ensemble joncs est protégé par une enveloppe en aluminium el une
gaine plastique mm de diamètre. raccordement de deux tronçons de
câble pose de problèmes de qui sont aujourd'hui bien
LES MICRO-ONDES ET LEURS APPLICATIONS 11

Figure 9.
Câble: il fi bres
optiqur!s.
a. Câblé il ! 0 fibres.
b. Câble! il 70 fibres.
d'après 112. p. 1 024 J.

d) les câbles sous-marins


Depuis les armées 1960, les liaisons intercontinentales de télécommunications
par câbles sous-marins ont concurrencé celles qui s'effectuent par satellite artifi-
ciel. Les deux systèmes se sont développés en présentant des performances tech-
niques et des coûts d'exploitation à peu près comparables. Jusqu'en j 986, les
câbles sous-marins utilisaient la technologie coaxiale, en modulation analogique.
Le câble posé le plus performant fût le TAT 6 (TransAlhmtique n° 6) qui pennet- .
tait de transmettre 4 00{) voies téléphoniques avec des répéteurs bidirectionnels
espacés de 9,5 km.

Depuis 1986, les câbles sous-manns posés utilisent la technologie fibre optique
monomode. en modulation numérique, qUÎ offre une qualité de transmissÎon
et un nombre de voies bien supérieurs à ceux des câbles coaxiaux. En 1988 a
été posé le câble TAT 8 constitué de deux paires de fibres par liaison, avec des
répéteurs espacés de 60 km (affaiblissement de 0,35 dBlkm). Chaque paire de
fibres pennet un débit numérique de 280 Mbit/s, correspondant à la transmission
de 23 000 communications téléphoniques (ou l'équivalent. en transmission
de données·et en canaux de télévision). Le TAT 9, posé en 1991, offre un débit
de 560 Mbitls par paire de fibres avec des répéteurs espacés de 120 km (affai-
bHssement de 0,22 dB/km). La durée de vie prévue de ces systèmes est de
25 ans.

Les nouveaux systèmes TAT 12 (1995) et TAT 13 (996) utiliseront deux câbles
comportant chacun deux paires de fibres optiques dopées à l'erbium et des
amplificateurs optiques distants de 45 km. Chaque paire de fibres pourra [rans-
mettre un débit de 2.5 Gbît/s. Les performances auront donc été multipliées par
un facteur de la en 10 ans, ce qui est remarquable.

La mise en place de ces câbles pose de délicats problèmes. D'une pan. ils sont
soumis à des tractions très importantes lors de la pose, d'où la mise au pOint de
structures spécifiques (câble à mînitube en acier avec armature double - fig. ] 0).
D'autre part, afin de les protéger des chaluts traînés par les bateaux de pêche
jusqu'à de très grandes profondeurs (plus de 1 000 m), ils sont enfOuis au fond
d'une tranchée par une charrue sous-marine télécommandée depuis le navire
câblier.
12 MICRO-ONDES

a)
structure à fibres avec conducteur
composite (diamètre extérieur: 8 mm)

gaine isolante
extérÎeur: 14 mm)

r--"~~ fils d'acier

:"""';'--- couches de filins de polypropylène

--"""""--- couches de bitume aggloméré

diamètre extérieur du 36,8 mm

Figure JO.
Q. Coupe transversale
d'un à minirube thixotropique
en acier avec armure
- - - - - - fîbres optiques -----~

\
b. \

armure double) tube d'acier


du câble,
[13, p. 8/. diamètre extérieur'

câbles toron nés

conducteur composite
(dîamètre exlérieur : 8 mm}

gaine isolante
(diamètre : 14 mm)
b)
LES MICRO-ONDES LEURS APPLICATIONS

1.4 LES SYSTÈMES TERRESTRES


DE TRANSMISSION EN ESPACE LIBRE

1 . 4.1 Les télécommunications


par faisceau hertzien [14]
a) Structure d'une liaison

Puisque le faisceau hertzien utilise la propagation ondes, une liaison doit


comporter dans chaque sens de transmission Il) :
.. un émetteur E et un récepteur
.. un modulateur M et un démodulateur D.
.. des antennes.

s s Figure 11.

s s

Le modulateur modifie caractéristiques d)une onde électromagnétique pour


lui faire l'informaùon à transmettre. Le démodulateur effectue l'opération
inverse: il doit fournir un signal S semblable que à celui qui a été
appliqué au modulateur.

L'émetteur produit une onde de puissance et de fréquence convenables pour


qu'eHe puisse transporter l'information à travers 1'atmosphère. Le récepteur
élabore, à de l'onde qu'il un signal utilisable par le démodulateur.

Les antennes sont des disposirifs de couplage entre des lignes de


reliées à l'émetteur ou au récepteur et l}espace libre où se propage ronde
tromagnétique.
!

Si les deux points à sont suffisamment rapprochés (courbure de


négligeable) et pour que antennes soient en visibilité directe, la
liaison peut être établie en un bond.

revanche, si la distance entre les deux points est trop grande, la liaison doit
être établie en plusieurs bonds en utilisant des stations relais 12) qui amplî-
fient les ondes reçues avant les réémeltre.

Mais dans le cas montagneuses où un s'interpose entre deux


slatlons rapprochées, il est possible d'utiliser un relaîs passif constitué par un
réflecteur plan. en visibilité directe de chacune des stations (fig. 13).
MICRO-ONDES

Figure 12.
Liaison hertzienne
en bonds relais
avec
terminaJe

Figure 13.
"'-'uu,,"'" henzienne
avec un relais passif.

station termÎnale

b) Modulations utilisées
Pour le faisceau henzien, l'affaiblissement de porteuse en courS de propa-
~a'.\J'" est sujet à fluctuations. D'autre certains éléments de la chaîne
micro-onde ont une nop en amplitude. Toutes ces causes de
torsions d'amplitude de l'onde font que la modulation d'amplitude
n'est pas souhaitable pour les liaisons hertziennes.

modulation angulaire. en revanche. est peu sensible aux conditions de


propagation et aux non linéaires en amplitude équipements. Elle
en outre, ùne bonne protection contre bruit et la plupart brouillages
qui n "affectent l'amplitude de

C'est la pour laquelle la grande majorité faisceaux ana-


utilîse la modulation angulaire. Ils sont employés pour transmeltre :
.. multiplex analogiques de téléphonie dont la capacité peut aller jusqu'à
2700 voies téléphoniques,
• du télex ou transmissions données à moyenne et grande vitesse,
• les vidéo de la

modulation les faisceaux présenlenl, conditions


normales de propagation, une qualité presque parfaite l'on sait qu'à rap-
port signallbruit identique les modulations numériqu~s penneuent une
régéll4:Sraùon du signal que modulations Mais si les
op;ag2ll.1cln viennent à se dégrader. la du signal plus possible,
en modulation dès que le signal/bruit en dessous d'un
certain seuil alors réception est encore possible en modulation anâlogîque.
LES MICRO-ONDES APPLICATIONS

faisceaux hertziens servent à transmettre:


If multiplex numériques té léphonie dont le aller jusqu'à
140 Mbitls,
. données numériques à vitesses,
.. visiophone et la codée .

1 .. 4 .. 2 Les radiocommunications
avec les mobiles
a) Description du IIrUIII~'I"AIIT'IiA

systèmes de avec les mobiles sont en plein développe-


ment IlS}. Ils permettent à un abonné d'appeler ou appelé au téléphone.
Cet appel s'effectue l'intermédiaire d'une station de base qui est un
émetteur-récepteur muni d'une antenne assurant la couverture d'une zone ou
cellule. Une région relativement étendue peut ainsi être couverte
par un réseau multicellulaire de plusieurs stations, une fréquence spécifique
est utilisée pour du réselu.

Il existe, par à 7 14). Cet ensemble


fréquences peut couverte par le réseau multi-
cellulaire. Évidemment, la puissance de chaque éIYletl[eU doit rester moyenne
« 10 watts) pour sa portée ne déborde du réseau, tout en res-
tant suffisamment à l'intérieur de la

Figure 14.
Exemple
de réutilisation
fcéquenœs
d'un réseau
multicellulaire
à7

se déplace. sa communication téléph~nîque est traitée par la


station grâce ~ laquelle de la liaison est le favo-
rable. cellule élémentaire par une station
de 10 km environ.
PHJV4:UUliUCm des ondes est plus .... u . u ........
lentement - il est envisagé de
mètre d'une cellule élémentaire est de 1 environ.
MICRO-ONDES

Il apparaît donc qu'au prix de l'implantation d'un nombre suffisant slation~


il est possible d'assurer couverture Évidemment,
ce sont zones à forte densité de population et les axes auroroutiers que les
de radiotéléphonie équipent en priorité. antennes
pylônes. stations de base sont du type dipôles (vol. chap.
rayonnants ») et la connaissance de la propagation des
« Influence de la Terre et sur la propagation ») est
I!ssentîelle pour faire prévisions de couverture radioél~clriCJue.

stations mobiles sont de trois types:


.. stations momées dans les véhicules. avec antenne ü I\~\téri~ur du véhicule .
.. les statÎons portables il vec i.\Iltenne amovÎblc, "'lui p~U\ l'Ill
mam ou dans un véhicule,
.. les stations portatives avec antenne liée au bloc émencur-récepteur (masse =
SOO g. volume = 500 cm3, autonomie de heures en veille el de '2
en communication).

b) les divers systèmes existants


Au cours des années 1980. le développement des systèmes de rndîocommunî-
cation analogique d'une assez d'un pays à l'autre .
.. Les États-Unis et Canada ont développé d'une manière unifiée système
AMPS (10 millions d'abonnés) dans la des 800 MHz.
.. Royaume-Uni. l'Italie, t.'Espagne et r Aurriche ont adopté système
de l'AMPS. qui opère dans la bande des 900 MHz.
.. Le système NMT 900. dans la bande des 900 MHz. s' est développé
d'abord en Scandinavie et ensuite en Suisse, aux Pays.-Bas. en Espagne el en
France.
.. Anemagne a adopté le système C-NETZ et l'Italie système RTMS, tous
deux dans la bande 450 MHz.
.. Matra a développé le Radiocom 2000 dans bandes
174-223 MHz et 400-430 MHz.

Comme on le voit, l'Europe a adopté, sans aucune concertation, des systèmes


différents. Heureusement, depuis une dizaine d'années (987). une nonne euro-
péenne n définie : le GSM (Global System for Mobile Communications) qui
est un numérique opérant entre 890 et 915 MHz pour l'émission des
mobiles (voie montante) et entre et 960 MHz pour l'émission des stations
fixes (voie descendante). Cette norme se développe en France sous l'impulsion
deux opérateurs: SFR Française de Radiotéléphonie) et France
Télécom (Réseau Itinéris).

Un système complémentaire. le DeS 1800 est en cours de définition en vue


d'une utilisation en milieu urbain à fréquences voisines de 1 800 MHz et
pour des portées réduites de l'ordre quelques kilomètres au maximum,
LES MICRO-ONDES ET LEURS APPLICATIONS 17

1 .. 5 LES SYSTÈMES SPATIAUX


DE TRANSMISSION EN ESPACE LIBRE
[16, 17, 18}

1 . 5 .. 1 Les divers types de liaisons


par satellites artificiels
Ces liaisons qui utilisent les micro-ondes, servent à satisfaire des besoins de plus
en plus importants. tels que:
.. les télécommunications avec des stations fixes ou mobiles.
.. la radiodiffusion,
.. la radiolocalisation et la raclionavigation.
Il les liaisons avec les sondes spatiales •
.. l'observation de la Terre.

a) les télécommunications

Le service fixe de télécommunications assure des liaisons entre stations fixes


pour la transmission :
.. de communications téléphoniques.
• de messages sous forme de télécopÎt::; de textes •
.. de données numériques à haut débit 'Pour la télématique.
.. de signaux audio et vidéo pour les téléconférences,
.. de canaux de télévision pour les échanges internationaux d'émissions.

Les satellites qui assurent ce genre de liaisons sont principalement les satellites
géostationnaires lntelsat au niveau international, Eutelsat au niveau européen
ainsi que des satellites nationaux comme, par exemple, Telecom en France. Le
tableau de la page suivante donne les principales caractéristiques de ces satel-
lites.

Le service mobile de télécommunications assure des liaisons entre deux stations


mobiles ou entre une slation fixe et une mobile, par l'intermédiaire d'un saœUite
assurant le relais. Ce service s'est d'abord développé pour les liaisons maritimes
grâce aux satellites géostationnaires Inmarsat ; il s'est progressivement étendu
aux liaisons aériennes.

b) la radiodiffusion
La radiodiffusion par satellite pennet. depuis un Satellite géostationnaire émet-
téint une forte puissance (200 à 250 W), de diffuser des émissions de TV ou de
radio FM pouvant être directement captées par un usager équipé d'un système
1B MICRO-ONDES ---------------------------------------------

Caractéristiques de quelques satellites


V.:da f.éL + Puissance Durée Bapdesde F ..
Type
ou débit Ilum. (W~ de l'le (GlhY

Intels 40000+ 21V 5000 10 ans 6/4


el
Intelsat 7 60000+ 3 TV 3 12 ans 1,1 ; 1l.6;
B.S; 1
1983 600 20oo+8TV 7 ans 14/11 et 14/12
14 à 14,5/11
Eutelsat 2 1990 900 8000+ 16 800 10 ans
à 12.75
fIT
Telecom 1 1984 700 2500+2 200 7 ans
Telecom 2 1991 1500 5200+4TV 600 10 ans
1988 1 300 5 1000 8-9 uns

1. Il de ta masse du sateUite en orhÎle.


2. Il de la puissance radiofréquence.
3. Le premier chiffre (le plus élevé) à la ilim:. 11; sens montant J le second
chiffre (le plus faible) il la dans le sens descendant

une antenne paraboloïdale à cm et


réceol.ew hyperfréquence à faible bruit. En plusieurs satellites de
sont en fonctionnement. notamment pOUl" r Allemagne et
pour la France (voir programmes sont diffusés selon la
nonne haute défmition D2 excellente el un son
haute fidélité. Des comme Inte1sat VI ou
Eutelsat 1 diffusenr aussi TV, mais avec une puissance plus
réduite (20 à 40 W). ce qui np.l'·pc:c: une antenne de réception de l,50 rn de dÎa-
mètre.

c) la radiolocalisation et la radionavigation
La radiolocalislllion des mobiles à la la est grâce aux
satellites à défilement placés en orbites (850 ou l 000 km) quasipolaires
du système international de Sarsat (ÉlatS-Unis). Cospars
(URSS). Ces satellites ..."u......... il 121,5 MHz ou à 406 MHz
( nOuveau système) acti vées manuellement ou automatiquement
en cas de ""'.,.....,,,. divers types de balises: maritimes (par
ou terrestres. La densité stations sol el le
sateUîtes de ce système pennettent d'
en une heure; en moyenne, et avec une précision
LES MICRO-ONDES LEURS APPLICATIONS 19

Il existe aussi des commerCIaux radîorepéragL satellites autori-


sant l'échange de messages tels les systèmes en Europe et
"'-"'-'Ui:>t,.;<U aux États-Unis. précision de ces systèmes (de 100 m), la
légèreté tenninaux à bord mobiles (antenne de 10 cm) sont particulière-
ment intéressants pour les te..estres de marchandises ou de JJ<l.I~:!><l.:~Cl
la route ou raiL

La radionavigation est par les GPS (Global Posilionning


System). d'une constellation de 24 lancés entre et 1993,
qui effectuent un tour de la en 12 heures à une altitude de 20 Hs
sont regroupés par régulièrement répartis dans 6 plans orbitaux. Chaque
deux l'une à 1 575 MHz et l'autre à 1 MHz. qui som
de signaux occupant bandes de fréquence de 20 MHz. En
service payant. les précisions obtenues sont 21 m en position horizontale et
de 34 m en position verticale ~ sont multipliées cinq en ""''''·O'I"''p.
Les antennes réception sont miniaturisées (Micro-ondes, vol.
« antennes à imprimés )Co).

d) les liaisons avec les sondes spatiales


Grâce à ces qui se situent en bande X. il est possible de communiquer
avec des sondes notre solaire et qui se trouvent à des distances
Cell1tame~s de millions voire de milliards kilomètres. notamment :
.. les soviétiques et les américaines et Pioneer,
pour l'exploration de Vénus;
.. les sondes Mars et Phobos et les sondes américaines et
Viking. pour l'exploration de Mars ;
A'VU,"''''' 10 et 11 et Voyager 1 el 2, pour l'exploration
et Saturne;
.. la sonde Voyager 2 qui. après avoir survolé 9 juillet 1979 et Saturne
le 26 août 1981 survola Uranus janvier 1986 et Neptune le 24 août 1989.
transmettant des d'une qualité remarquable et intérêt inestimable
pour connaissance du solaire ~
.. la sonde Giotto qui a le 13 mars 1986 images de sa rencontre avec
la comète HaUey.

Actuellement. la spatiale fait route vers qu'elle


atteindre en décembre 1 En 1997 sera la sonde Cassini qui
devrait Saturne et son satellite Titan en 2004.

e) l"observation la Terre
Ces applications se sont notamment développées depuis le des années
1980 :
.. Satellites météorologiques comme Météosat (1 1981 et 1989) par
MOP en 1989. 1990 et 1993 ;
MICRO-ONDES

.. Satellites d'observation des océans comme Topex-Poseïdon (1992) qui pennel


de mieux connaître courants océaniques. position gl~ces polaires,
l'état la mer et de mesurer le des marines avec une
sion de 2 à 4 cm !
.. Satellites photographiant surface la Terre, comme SPOT qui fournit
images de surfaces de 60 x 60 km 2 avec Wle résolulion de 10 m ou COIllITlt
satellite militaire HéUos (1995) dont résolution de 1 m ;
.. de télédétection (à l'aide de radiomètres) ou active (à l'rude
radars) comme 1 (1 1). Celui-ci pernlet l'évolution des
zones agricoles, forêts, des caloues polaires. 11 peut mt.!:surer la tempéra-
ture et niveau surface océans, hi.iUleur des vagues, la
d'eau atmosphérique. Comme il est doté d'instruments qui fonctionnent en
micro-ondes (radiomètre. radar) il observe même La nuit et à travers une cou-
verture nuageuse, voire précipitations.

1. 5.2 Organisation des liaisons par satellites


Les satellites aruficiels sont les points centraux d'un réseau de liaisons s'ef-
fecluenc en micro-ondes. Les éléments en sont antennes et cir-
cUÎts (répéteurs) que r on trouve tant au ru veau des
que du lui-même. Ces antennes et ces circuits passifs seroDl étudiés dans
second volume de cet ouvrage, ainsi que le bilan la liaison satellite-Terre.

a) Uaisons de télécommunications

lA! satellite doit permettre la liai&on simultanée entre couples de sta-


tions à la surface la Terre (fig. 15). Le répéteur du satellite assure l'amplifica-
tion et la régénération signaux.

FilfW'e 15.
Organisation
FD2 FOl

Fi
d'une

\~
télécommunications
par satellite.

~---------=<L--_
La capacité d'un répéteur (1 000 voies téléphoniques pour une largeur de bande
de 36 MHz sur Imelsat ou Eutelsac) permet d'écouler trafic entre plusieurs
- - - - - - - - - - - - - "LES MICRO-ONDES LEURS APPLICATIONS

couples de stations, il condition une technique d'accès multiple

.. en des se faisant simultanément Multiple par


Répartition en Fréquence. AMRF ; en anglais : Frequency Division Multiple
FDMA) ;
.. le remps. liaisons se faisant la même bande de fréquences
Multiple par Répartition dans le "'...,.IU.1."_ AMRT ; en : 1i11l2 Division
Multiple Access. TDMA).

Notons qu'une combinaison judicieuse de l'utilisation )(


(Accès Multiple par Répartition Codée en temps el en fréquence.
AMRC ; en anglais: Code Division Multiple Access. CDMA) permet d'utiliser.
au capacité répéteurs du

Les antennes sont réflecteurs (vol. antennes à


réflecteur») alimentés par un Leur rayonnement
qui est il faisceaux multiples ou à conformé. s' adapter au
mieux au type de couverture qui doit être

b) liaisons radiodiffusion (fig. 16)


émissions il transmettre sont envoyées vers le satellite depuis la station
d'émission Tl' D'autres signaux de et de télécommande sont
envoyés une station de contrôle opérationnel.

réception émission

Figure 16.
Organisation
d'une liaison
radiodiffusion
satellire.

ëmission

traitement (amplification et de fréquence) par le ou les


teurs, les émissions au grand public sont rayonnées vers la Terre par
une antenne qui assure la couverture de la zone à desservir. couverture
peut soit par un faisceau à circulaire ou elliptÎque,
engendré par une antenne à alimenté par une source primaire unique.
MICF~O-ONDES

soil par un faisceau conformé, eno.!ndré par une antenne à rétlecteur alimenté
par un sources primaires.

Des bandes fréquences ont été auribuées aux de radiodiffu-


de fréquence est partagée en un nombre de canaux,
rpCPl""LlP à un programme de TV ou radio FM. Par exemple,
a partagée en 20 canaux en polarisation circu-
laire gauche et 20 autres en polarisation droite. Les fréquences cen-
trales de canaux émis dans la même sont sépilfées de 40 MHz
deux canaux. émis en orthogonales sont sépa-
rées MHz environ. En Europe. cni;l~cur utilisateurs de cette
bande vu 5 canaux..

d'un pays utilisateur (tel que pour la France ou TVSAT


r Allemagne) va donc émettre ces 5 canaux sur sa zone de couverture.
Hie a 5 qui amplifiem chacun 1 Un multiplexeur d'érrtÎssÎon
ces canaux.. sans pour les envoyer vers

1.6 ATTRIBUTION BANDES


DE FRÉQUENCES MICRO-ONDES

À partir de 100 MHz (~ = 3 m)

principales auributions légalisées en France sont les suivantes:


.. radiodiffusion FM (Bande n) 87,5 à 108 MHz;
.. radionavigation pour J'aviation civile: ILS de 108 à 112 MHz et de
U2à H8 MHz;
.. radioamateurs de 1 à
.. la rawodiffusion TV (Bande radiocommunicarions avec mobiles
terrestres de 174 à 223 MHz;
.. la radionavigation pour : as de 328 à
.. la radiodiffusion TV (Bandes IV et V) de 470 à 830 MHz;
<II radioconununications avec mobiles terrestres (système GSM) 890 à
960 MHz ;
.. la radionavigation pour P aviation civile et les années (DME... ""............"""......... de
960 à 1 260 MHz el de 1 260 à 1 350 MHz;
.. radioastronorrtÎe de 1 400 à 1 427 MHz;
.. les liaisons mobiles reportages TV : 1 429-1 452 MHz. 1 460-
1 484 MHz et ] 492-1 MHz;
LES MICRO-ONDES LEURS APPLICATIONS

.. la radionavigation GPS) de 1 217 à 1 MHz f!t 1 565 à


1585 MHz;
.. les télécommunications """"L'''''~''L'' avec les mobiles
le système Inmarsat 1 à l 544 MHz (liaison U"'~"-"I'U.;W"L\';> J à
1 645 MHz (liaison mOifimnre
• les radiocommunications avec mobiles autour 1
Il les faisceaux hertziens de 2 t 00 à 2 300 MHz ~

• le chauffage industriel et (fours à micro-ondes) à 2 450 MHz;


• la radionavigation de 2 700 à 2 900 MHz.

Au-delà de 3 GHz 0."0 = 10 cm)


micro-ondes som surtOut pour les télécommunicalions
ceaux hertziens et par satellîtes que pour l'aviation
• principales bandes pour les faisceaux hertziens sont les
suivantes : 3,8 à 4,2 GHz ; 4.4 à GHz (armées) ; 5.4 à 7,1 à
(années) ~ 8,2 à 8,5 à Il,7 GHz; 12,7 à 13,2 ; 14.4 à
GHz; 17,7 à 19.7 GHz.
Il principales bandes utilisées civile sont: à
,,,t....""'...,, d'altimétrie); 5 à 5.1
(radars de bord).
. principales bandes utilisées pour liaisons par satellite (Région 1) sont

à 4,2 et de 5.725 à 7,075 pour les télécommunications civiles,


à 7.75 et de 7,9 à 8,4 GHz pour télécommunications
10,7 à Il,7 GHz pour les télécommunications civiles et la radiodiffusion.
11,7 à 12,7 GHz el de 14 à 14,8 la radiodiffusion,
à 19,7 GHz pour les télécommunications civiles.
Comme on le remarque, certaines sont utilisées en
1..1... " ........,"" avec
..........,..... selon des "'....'H"'''n., d'exploitation très précises .

Au-delà 20 0."0 = 1,5 cm)


fréquences ne sont pas encore définitivement attribuées. Des
......"'npy·l"n."c;, sont en cours pour •• utilisation de ces fréquences, en dehors des raies
la vapeur d'eau (vers les 22 GHz).
."

1re partie
IGNES POUR
LA TRANSMISSION
ET ES CIRCUITS
j I,N
Chapitre 2

Propa ation
sur une 1 ne
en haute fr uence JIY

2.1 MODÉLISATION DE LA UGNE

2.1 .. 1 le modèl

t.

o• x 1:.

e.
une ligne de transmission. de longueur alimentée à une extrémité par un
générateur tensions et fermée à l'autre extrémité sur une impédance
(fig. 1). En haute fréquence. du que la longueur la en nP.,'.,....'"
grande devant longueur d'onde À. il en résulte que la te~sion et courant (ou
champs électrique et magnétique. si les précédents concepts ne peuvent
utilisés) variem long de la ligne.
MICRO-ONDES

o x+u
Figure 2. --t-Jo--
Modélisation
un quadripôle
a. de la ligne
b. d'un tronçon de (a) G (b)
ligne de longueur
unifé.

ces phénomènes. il convient d' aa()DU~r une modélisation


est un réseau (fig. 2) qui l''''n'..... ..,'''''.-t·p,
~._"' __ R et une inductance rp.f'\rPir::fon"pr respectivement:

de la ligne.
une conducr.ance G et une l''!U'\~ri C pour représenter les
et réactive dans le diélectrique ta ligne.
vient de ce qu;iI est impossible -
faible devant À - de

représenter avec une erreur


la figure 2b. RI' LI' l' respectivement
l'inductance, la conductance et cal,ac:ne réparties de cel
unité.

2.1 Domaine de validité


RI' LI' CI' CI sont appelées conStantes ou paramètres primaires de la
pour il sera de les calculer s.ans
sont dites TE.M. tension et courant gardent un sens.
ces lignes, en effet. les champs se trouvent dans. des plans f'\P'II'T\e"nn
aux conducteurs (d'où = Transversal
Magnelic fields) et il est donc UU,:;"'JUI~ déduire les et courant.
coaxiales. bifilaires et lri en sont de bons exemples (voir
1,8 et 9).

contre. dès que les champs ont une composante longitudînale


dans la direction des conducteurs), notion de tension n'a plus
constantes primaires ne peuvent plus être calculées directement.
pour les guides d'ondes ou diélectriques ainsi que pour
microbandes. encore que. ce dernier cas, il soit possible
approximations du type
- - - - - - - - - PROPAGATION SUR UNE LIGNE EN HAUTE FRÉQUENCE

aiUew"S, il est important de noter. maintenant, que l'étude quî sera


faite dans ce et les suivants est dans ses néan-
moins générale dans ses conclusions. En équations nous écrirons.
les relations que nous établirons en concepts tension ct courant au
modèle décrit au 2.1.1, ne sont valables dans leur et dans le
détail des pour les lignes de Cependant. tout ce qui sera
exposé dans ces chapitres concernant nature et les des
régimes le diagramme le problème les
régimes est également valable pour d'autres types de lignes
comme les ;;Ul'LJ.!.;,~

2.1.3 1 de ce modèle
Il provient à propos d'une particulière aux bifilaires et
coaxiales à concepts tension-cOutanl et du modèle (RI' LI' G I • CI)'
nous ............u. résultats et des phénomènes l'on pournlit
trouver pour d'ondes. par en utilisant de champ
électrique et

Il faul: d'ailleurs noter que les pourraient considérées et


étudiées comme des guides électromagnétiques. se propa-
geant dans diélectrique où les sont plongés. le poïnt de vue
des de la radio-électricîté (Hertz et notamment).
l'exposé de cette méthode est assez et peu explicite
l'utilisation des tension el: courant tout en restant
correct, de et significatif.

2 .. 2 ÉQUATION DE PROPAGATION
une ligne de longueur
un générateur de et fermée. à extrémité, sur une
(fig. 1). Pour abscisses sera
au soil à soit en un point où se trouve une
discontinuité à étudier. Si est au générateur l'axe des
... k'''' .....'n, (le générateur) afin point de la ligne
Une abscisse positive. ce chapitre, nous supposerons que l'axe est
générateur vers la avec origine au OPIn.Pr~

allons trcuter le cas d'une ligne avec Plaçons-nous en un


x par ........ à J'origine et
1"\1"\ .... sur l'élément
entre x et x + dx (fig. 3). t) et i(x, t) valeurs complexes
tension et du courant au
MICRO-ONDES

Grâce à l'utilisation ta nota-


tion complexe. il est possible
Figure 3. d"écrire que les valeurs instanta-
complexes de la tension l:(x,
quadri polaire t) et i(x. 1) sont le
d'un tronçon de ligne c,dx
duit des amplitudes complexes
de longueur dx.
~(x) et l(x), qui ne dépendent
que spatiale x,
la fonction F(t) représentant les
variations temps.
régime sinusoïdal : F(t) = e jw1 • nous avons donc:

~(x. t) = \tex) e jWJ avec ]C(x) = V{x) ej<P,·(x)


i(x. t) == l(x) e jwt avec l(x) =I(x) ej<p,(x)
V(x) et/(x) SOnt les amplitudes réelles ou modules.
<PV<x) et <Pi(x) sont les

instantanées réelles sont:


V(x. 1) =ffi U:;(x. 1)] = V(x) cos [(01 + <pl.lx)]
î(x. t) =: Wt [i(x, t)] l(x) cos [rot + <P,{x)]
En réelle, les t et x SOnt dans la fonction cosinUs. et ne
peuvent séparées. C'est pourquoi il est plus intéressant d'utiliser la
complexe dans laquelle la dépendance temporelle EU) = e peut être mise en
facteur.

variation tension quand on se déplace de sur ligne est à la


somme:
.. la de tension - R l dx i duc à la
.. de la variation tenSIon - dt (di/dl) due à

dV
Soit: - =-R 1 i (1)
(lx -

La d'intensité de COUrant di quand on se déplace de dx sur la ligne est


égale à la sorrune :
• du courant s'écoulant par défaut d'isolement - 01 dt ~ ;
.. du courant s'écoulant: par la capacité - Cl dx (iJyjill).
NB
signe .- provient dl
d,e ce qit;U 8'agit de Soit: (2)
chutes. de tension et
de de courant.
À partir (1) et (2). on montre facilement que i. et ~ satisfont équations,
dites de
- - - - - , - - . - - - - PROPAGATION SUR UNE LIGNE EN HAUTE FR~QUENCE

(3)

(4)

Dans le cas où le (1). (2). (3) et (4) deviennent:

(5)

(6)

(7)

(8)

Posons: y= (9)

C'est une quantité complexe que J'on ap()CHe la constante de propagation et dont
nous ferons l'étude plus loin. (7) et (8) s'écrivent donc:

v (10a) (lOb)

Ce sont équations propagation la tension et du courant le long la

(1 Da) et (lOb) admettent des sol utions de la

(lIa)

(lIb)

Yi' Ir sont constantes d'intégmtion. Il est d'après ou (6)


qu'cHes sont liées deux à deux puisque l'on a en


-1
:=;
(12)

-1

quantité est homogène il une impédance.


....
• .. '" 4

",~ '~Âi

MICRO-ONDES

,NB Posons: (13)


'"r et Z,.. sont aussi
appflés para-
mètres secondaires que l'on appelle l'impédance .... .,."<l("'·r,o. " ' U L H..''''' de ligne et dont nous
la ligne.
, ••" i,J • ~ t ~ verrons plus lard la signification et l'imponance.

'"
2 .. 3 ETUDE DES SOLUTIONS DE L'ÉQUATION
DE PROPAGATION
et l ayant la forme. il suffit de cette étude uniquement pour V,
exemple.

2 .. 3 .. 1. M Ise en évidence de la su!,erposition


de deux ondes
Nous voyons, d'après (9), que yesl la fonne ex + Donc:
~(x.t)=l:::(x)ejrot =Vie-axej(W- fix)+ ecuej(rot+Jlx) (14)

expression est somme deux termes:


.. L'un dont l'amplitude diminue lorsque x pour un ......, ....
cement générateur vers le récepteur; il une onde incidente
(indices
.. autre dont Pamplitude dim:inue x diminue, c' pour un
récepteur vers générateur; il une onde réfléchie
(indice r). Par conséquent. la tension sur la la superposition de
deux se en sens l''r..r.n-... chose pour courant
I V I P m ...

. Caractéristiques de ces ondes


Étudions terme y;(x. t) = e - ax e j(W - fh-) (15)

Passons aux valeurs instantanées réelles. : Vj{X. t) = ffi t)J

étant complexe. nous écrirons: Vi = Vi e j41


Donc: Vi(x, t) = Vi e cu cos (rot + 4t - ~x) (16)

Il s'agit onde dont l'amplitude diminue exponentiellement à mesure


se rapproche du récepteur.
- - - - - - - - - - - - PROPAGATION SUR LIGNE EN HAUTE FRÉQUENCE

En un point donné de la' ligne. la tension est une fonclion sinusoldale du temps
dom la périodîcité dans temps est la période:
21t
T-::;;;; - (17)
ûj

À un instant donné. la tension e~t une fonction !iinusoïdale l'abscisse x dont la


périodicifé l'espace est longueur

À= {lB}
13
Enfin, ceHe onde se déplace vers x croissants avec la vitesse constante
vp == 13. ~( de »_ Il suffit en etlet pour trouver la
de "onde, d'écrire que: rot + cp - flx == cte.

encore: ro d/- 13 ru = o.
m
D'où: l' = (19)
p 13

L'étude du terme !:'lr, 1) == VI" e ro. e j(OJI 1> [1\ J mettrait de la même façon en évi-
dence une onde:
.. dont l'amplitude diminue exponentiellernent à mesure que l'on se déplace vers
le ....., .. r"H""
dans 1 .... ,,,,,.......... ,,,. = 1 f3 CI dans le T= 21t/ro,
.. qui se avec la m/p .
De ondes sont des ondes progressives amof[ies. Leur superposi-
lion donne naissance à un phénomène semi-slutionnuircs. qui est
général de fonctionnement d'une Nous l'étudierons en délail
le prochain chapitre pour le cas d'une ligne sans et dans le chapitre VI
pour le cas d'une ligne avec

2 .3 paramètre propagation 'Y


y comme un paramètre de propagation
ID la partie réelle a eSI un paramètre (.l'affaiblissement exprimé en Nepers pur
bels par mètre Cl == 0,115 J Np) ;
" partie imaginaire ~ est un paramètre de phase expri en r.adians pnr
(l r.ltlÎan 57.30°),
Dans le ca') pUrlÎculier des sans perte (LSP): RI = CI = 0
1

--------- - - - - - _ . _ - - - - - - - -
34
~~~_"mm _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __

MICRO-ONDES

Les ondes se propagent sans affaiblissement et l'on peut montrer que h::ur virc .. st!
de rropagation ~'I' est égale il. la vitesse de propagation des ondes électromagn~­
tiques uuns le diék:çtrique dont est constituée 1:1 ligne.

Nous allons maintenant ~tudicr les. expressions de la tension, du cour;.tnt è't de


l'impédanct.': Cil un point d'une ligne de transmission de longueur finn: tout
d'uhonJ dans le cas généml ct ensuite dans quelques cas particuliers.

2 .. 4 EXPRESSIONS DE LA TENSION,
DU COURANT ET DE L'IMPÉDANCE
Le Ljuantitt.!s ClIl1l1UCS son! ~ u. l/), yet Zl" Nous vouluns cakuler ~(x) Cl /(x) ~n
fum:liul1 de ces quantités dans le ca.... où la ligne e~l terminée sur une charge
quelconque. D'apr~s (11:..1) ct (lIb) :

1:: 0 = 1:: i + ~ r =ZC (L - l,J


V·-v
lo=J~+1 ~:-I_ ::-r
- -1 -r Z
("

À partir de ces relations, nous oblcnons :


~o+ZI..lu
V · : : : -2- - - (20)
-1

~o-Zl·lo
!::r= 2- (21 )

li == --lo k'o
1- ._ ... (22)
2 2 Z("

1 ==..III - 1"0
.~.
-r 2 2 Zc

l::.n portant ce:-. valeurs dans ( lIa) et ( Il b), nous oblenons :

v(x) = ~o ch y.r - Z(.lo sh yx (24)

1::0
{(.\) ::= tu 4.:h yx - Z sh yr (25)
c

(26)

Dans le cas des lignes sans perte, tes relations (24), (25) et (26) s'écrivent:

v(x) ::= Yu cos f3x - j Zc lo sin f3x (27)


--_._-_.~ -------------------
----------------- .- - PROPAGATION SUR UNE LIGNE EN HAUTE FRÉQUENCE

v
,-0 .
l(x) ;;;;;; lo cos fJ...- J sm fJ.\: (28)

rl\:
tg
(29)
j Zo tg I1x

Enfin. il peul intéressant de cormaître la valeur de r ""n,pt"t<,n d'entrée


en fonction de l'impédance de charge D'après (26) :
+ thyf:
(30)
th )If

Dans le cas lignes sans pertes:


+jZ,.tg!3 f
+ j Z/( tg [31'

2.5. CAS PARTICUUER : UGNE TERMINÉE


PAR ZR = - ONDES RESSIVES
Si == il viellt d'après (30) : Zo Z("

Il ùonc ljue lïmpéunm:c d'èl1lf1!C dc hl ligne csl ZI" Tout sc


èomrnc si fermé sur après (26) nous voyons
que ù:.ms ces conditions:

En tOli t point ùe la 1igne, l'impédance est donc l' î mpédance

+ Z(" - () 1
!':',;;:;;: ')
/-1 12 ( + Z:. 1
Y.,.=lo lr [O(I-~ol

il en que:

v·=
-1 Yr=0 et ;;: et J
-r =0 (33)
yx
d'où: !:(x) = ~o e (34)
el: 1(x) = lo e "Ix (35)

Lorsqu'une ligne est ....... 1......... sur son caractéristique. il n'y a pas
d'onde réfléchie. Le qui s'établit sur cene ligne est régime
d'ondes progressives.
~~~~--------_. -- --~------_ .. _----
36 MICRO-ONDES ~, --

• aux valeurs
J)
complexes:
= V 0 e - cn e Î( WI !lx) (36)

1) = 10 e -(i.( ej(WI- PX)

Nous retrouvons dans ces expressions les d'une onJc


sive. déjà signalées au paragnlphe 2.:'1.2 {( de ces ondes» .
• l'amplitude décroît exponentiellement Imsque x
• se avec une vitesse « de » (.1.): ~.

Notons cn outrt! que l! el i sont en et dans l'espace .


toute la pUÎssum;c une l'est sous forme
sance active. Ce d'ondes progressives est de fonctionnement
d'une ligne le plus pour le transport

• Avec un millivohmètre RE qui mesure dirl!l'tcment la valeur dl!' lu


ten~Îon appliquée. cc sont les valcuf"s cflïcaces la tension H.P. sur la qu~

l'un obtient :

_ V(x) _ "6 (38)


Yef- \
-
On observe donc on déplace [a sonde mesure vers les._ ::> 0 :
• unè: tension d' itude constante si la est sans perte.
.. une tension amplitude décroissant exponentiellement si la ligne a pl:!'rtes
{fig. 4).

Méthode de mesure
de (X

: V"'}=Kc -tu:!
exponcnlit!lIc UI! la
tension, le d'une
à pertes, ::::;:

O~----X~I----------~~------------------~~X

- - - - _... _- - . --
- " - - - - - - - - - - PROPAGATION SUR UNE LIGNE EN-HAUTE FRiOUENCE

1 V,
a. Np/m = ----In
-xl
---
~
(39)

2 .. 6 CAs PARTICUUER : UGNE EN COURT-CIRCUIT


OU EN CIRCUIT OUVERT
L'étude du régime stationnaires qui s'établit. ce sur la ligne est
effectuée de façon détaillée au chapitre suivant.

2.,,6 . 1 ligne en court-circuit (ZR::: 0)


Cela signifie que POUf. X = e. Z ;:; 0 et V;:; o. donc que pour X ;:; e.
\I(e}:= O. (24) :
o = V 0 ch yi - Zc (40)

En calculant ou cette relalion et en ....,,.."1'., ... la valeur ainsi obtenue


dans les relations (24) ou (25), il vient:
sb (t x)
V(X)- V (41)
- - -0 shye

ch y(e -x)
lex.} = lo -c-h-ye-- (42)

Z(x) = Zo ------'-- (43)

Zo:= th y.f. (44)

Pour les sans pertes:


sin p (e -x)
~(x);:; Y:"o ~ (4.5)

cos (3 (e -x)
l(x)=lu---- (46)
cos~

Z(x)= (47)

(48)
M

2 .. 6.2 Ligne en circuit ouvert (ZR =(0)


Cela signifie que pour x = f. Z = OQ et l == O. que x:::; e.
le
f) == o. D'après (25) :

shye (49,

D'où:

~(x):::; ~o ----- (50)

sh ya' -x)
l(x)= la ye (51)

th ye
(52)
thy(f -x)

th -ye (53)

Pour les lignes sans


cos!3 (e -x)
(54)
cos fjf

J3 (e- (55)
[(x) = lü
sin Be
tg pt
20 - - - - (56)
19 f3 (f - x)

Zo=--
j 19 f3e

7 PARTICULIER: LIGNE QUART D"ONDE


- LIGNE DEMI ... ONDE
le cas où une ligne sans pertes est fennée sur une
d'entrée est:

=
- - - - - - - - - PROPAGATION SUR UNE LIGNE EN HAUTE FRÉOUENCE

.. . pe "'" (2n + 1) re!2 'ij f = (211 + 1) 1-1.:


..,
Z '/
(59)

Donc la ligne ! 4 est un inverseur u'impédance :


.. si ZR est réactif, .lu le sem de contr:.1Îœ ;
.. si ZR e~t une résÎstance. 7 0 sem aussi une résistance plus ou plus
que que est plus petit ou plui'l grand que L/....

Une application ce résultat est l'on sc sen ù'unl! ligne ').../4 court-
drcuiléc comme isolateur puisque son impédance- d'entrée est alors infinie.

Il Si pe =1l1e c'est-à-dire si e= Tlre/2 :


(60)

ligne a une impédan(;!! d' égale à son i


est utilisé pour ram~nèr en un endroit donné une
une impédance c.:hargt: (antenne exempl!!) sur Itlquellc on ne péut
direch:ment des mesures.

2 LA VITE E DE GROUPE
Nous avons vu au paragraphe qu'une onde de pulsation ro se
propage avec une vitesse v"
=w,'P, appe!ée vitesse de phase:
n ;:: J::o e - (lx e j (<OI-!3X) (61)

En fait, les qui se propagent sur lignes télécommunications ne sont


jamais monochromatÎques. Elles ~ont modul&s p:.lr signaux rcpresentanl les
infonnations à transmettre et ces ondes modulées occupent une bande de fréquenœ
utile 2lifautour d'une centr..ùefo: 2tJ.f= Uo + Ai) UU - 4/).

2 . 8 .. 1 Cas de deux fréquences discrètes


Considé.rons, d'abord. sÎnusoïùafes pulsutions Wo + L\w et Wo -
Aw pour lesquelles les du pnromètre de phase sont f30 + t-f3 cl Po - Ap :

(62)

expression représtente une onde sinusoïdale ùe pulsation Wo - onde por-


leuse e j(üV l'cl) - r amplitude. esi mouulée à la pulsation Aw, a pour
, '

! , " '. ~~:~J~ r~.~~~ MICRO-ONDES

enveloppe la courbe e o.x cos (1 Aro - x A~). Nous pouvons donc définîr :
.. une vitesse propagation la porteuse, d'après:
000 1- ~o X = cte => vp ;;; roo!Po
.. une de propagation de l'enveloppe. d'après:
1 .6.00 - x.6.p = cte => vg ::;:: Aoo/.6.(3 vitesse groupe.

Figure 5.
Représentation d'une
onde porteuse (traits
pleins) dom les ampli-
tudes sont modulées
(enveloppe en traits
pointillés) .

,,
,
,
,,

La représentation graphique (fig. de l'expression (62) apparat! comme une


succession de battements (ou groupes ou paquets d'ondes) qui se répètent pério-
diquement:
.. si nous considérons l'un de ces groupes. compris entTe les nœuds Al er A 2•
nous constatons qu'il se déplace à la vitesse Aro/.6.P ;
.. par contre, nous concentrons notre attention sur les ondes porteuses (en
traits pleins)" qui se trouvent à ['intérieur de chacun de ces groupes, nous
constatons qu'eUes se déplacent avec vitesse propre m/p.

Aux indiqués Al et A 2 • vet i (er, par les et If)


som nuls. Il donc impossible que l'énergie électromagnétique soit trans-
dans l'une ou l'autre direction à travers ces points. 1] énergie emmagasinée
dans paquet compris entre Al et A 2 • doit se déplacer avec la même vitesse que
l'enveloppe: Aoo/A~. La vitesse de groupe apparaît donc comme la vitesse de
propagation de l'énergie.

2.8 .. 2 Cas d'un spectre continu de fréquence


maintenant l'exemple, beaucoup plus réaliste en télécommunications,
d'une Onde modulée qui occupe une bande de fréquences 2Af autour d'une fré-
quence centrale 10.
Wo - Am m + Aoo Ç:> ~o - L.\p ~ Po + A/3
-----~--.- PROPAGATION SUR UNE LIGNE EN 'HAUTE fRÉQUENCE

(63)

Supposons que dans toute la bande ~(ro) diffère peu sa valeur


pour ro:;:: roo et nous puissions écrire. avec une approximation:

(64)

Nous avons successivement:


t3 :;:: Po + (co - roO) Po
rot - ru;;;:.; 0)( - Pox (ro - 000) Pà x:;:: (0) - Wo}t - çO) - 0)0) 130x + (roo t - Pax)

ces conditions. l'expression (63)

(65)

Il Le terme hors de l'intégrale une de pulsation (00' se


déplaçant à une vitesse roc/Po> qui est la vitesse pha...e.
.. L'intégrale représente l'équation de renveloppe de ta porteuse, qui se déplace
à une vitesse définie par ;
~ v =_1
g (P
_=(dW]
dR
(66)
1-'0 1-' ru "" 000
est de groupe.

En fait. l'approximation qui conduil à la relation (64) est rarement vérifiée dans
(Oute la bande de fréquences occupée par ronde modulée. n en résulte que la
vitesse de groupe ne garde dans route cette bande la valeur constante résul-
tant de la relation ci-dessus.
Dans le cas général, la vitesse de groupe dépend donc de ta fréquence:
dû)
=- (67)

La variation de v g{f) a des conséquences que nous allons "-''-LIlLl'''''' maintenant sur
la"qualité de la transmission .
..

2 .. 8 .. 3 Diagramme de Brillouin - Dispersion


diagramme pour une donnée. donne variations de 0) en fonction
de 13 6) est commode. effet. pour un point M de la courbe ffi(~) :
.. la est la de la OM ;
Il la vitesse de groupe est pente de la tangente en M.
MICRO-ONDES

"'p et !.Jg
l'une de
....,. .... v"'"'"
valeurs
Figure 6. avec fréquence.
w(f3) Comme la vitesse de
permettant de est la vitesse de
la vitesse
propagation des diverses
et la vÏtesse
constituant
de groupe.
fréquences
cela
le temps de
0 " " - - - - - - - - - - - - - - = - - - - - - 1.... P de ces com-
santes sur une lon-
e donnée, ne sera pas la même. rI en des distorsions du
signal ce spectre de fréquences. phénomène. très gênant en
téléconununîcations, est ,appelé la dispersion d'une
Pour une ligne T.E.M.
(fig. 7), nous démontrons
que la vitesse de propaga-
tion est indépendante de
TEM
la fréquence lorsque
Figure 7. pertes sont nulles, .. LUU ...... 3

Diagramme ro(f3) ou minimisées (chap.


dans le ca.. particulier
§ 2.3 « Étude des
d'une ligne T.E.M.
tions de li équation
propagation ~> et
§ 6.1 « la
constante de propagation
O~-----------------I.... p er de l'impédance carac-
téristique ») :

(68)

lignes sont donc et Vp "" 1.'8 \j f. Nous verrons


est pas de même pour

.8 .. 4 Temps de propagation de groupe


une ligne de longueur e, .... n'n .. de propagation de est il
de groupe vg' par :
(69)
- - - - - - - - - PROPAGATJON SUR UNE LJGNE EN HAUTE FRÉQUENCE

Lorsqu'il y a de la dispersion:

(v g) min ..::.:: V g ("'8) max :::::) =

Pour que toutes les composantes du du signal transmis


arrivent en phase, il faut donc des correcteurs du temps de propaga-
tion de groupe: ce som des filtres introduisant L~:t variables, tels que:

"Cg(f) + (70)

Lorsque c' est une impulsion qui se soient (vK)M et (vg)m les vîtesses
extrêmes du spectre de transmet.
(71)

est appelé "élargissement d'impulsion pour une e. Dans les tech-


de transmission numérique, ce temps do!t rester
séparant deux impulsions successÎves. lui qui débit numé-
liaison p0ur une transmission sur une
EXERCICES

@l EXERCICE .. 1
(Paragraphe - Équation de propagation) • (Paragraphe 2.4
du courant el
Démontrer la relation (12) :
Un de électromotrice 100 volts.
d'impédance Za = 50 alimente une
ligne d'impédance caractéristique = 100
,~ EXERCICE 2 sur laquelle la longueur d'onde À = 1 m. Cene
a une longueur .e = 10 m. est fermée
(Faragro.phe 2.2 Équation propagation) sur une impédance ZR inconnue.
ramenée à rentrée de la ligne (interface
paramètres primaires d'une télépho- générateur) est Zo = (125 - j 120)
nique d'abonné '(fréquences vocales l'ordre
1) Calculer amplitudes complexes de la ten-
de 1 kHz) sont suivants:
1::'0 et courant 10' à P entrée de
RI =7· 10- 3 a/m LI = 3,1 . Hr 6 H/m
0l = 3,8 . 10- 9
CI =5,8 . 10- L2 F/m 2) Calculer les amplitudes complexes de la ten-
1) À la féquence de 1 kHz. calculer: sion et du coutant IR> à l'extrémité de
ligne.
RI + j Li W sous la forme PI e
+ j Cl {ù sous la P2 ej/Pl. 3) déduire et la ainsi
par un calcul direct à partir de Zo-
2) En déduire = R + jX et l= a + j~.

EXERCDCE 2 .. 5
{Paragraphe progressives)
(Paragraphe 2.3 des solutions
de l'équQtion de propagation) Les paramètres secondaires d'une ligne lon-
gueur.e = 100 m sont suivants :
Même téléphonique l'exercice 2.2. 200 n ell =0,00775 + j
1) À ,1.. calculer la longueur d'onde et la ligne est fermée sur une impédance
propagation. ZR= et elle est alimentée un ..,,,,.,.0... ,,,,, ... ,
2) Cette ligne est supposée sans perte. 1 kHz. dont sont f =
100 MHz,
la de et: E::::: 100 volts e! Zo = n.
- - - - - - - - -..- PROPAGATION SUR UNE LIGNE EN 'HAUTE FRÉOUENCE

1) cournnt lo et la .l!oà tuner dont l'impédance est


ligne.
2) courant lR et ta tension sur 1) Déterminer l'impédance caractéristique
la d'une ligne d'adaptation 1../4.
3) Quelle est la puissance moyenne seri ve 2) On veut effectuer cette adaptation en
absorbée de ZR ? fois en utilisant deux lignes 1../4 en
sachant l'impédance est
150 Q. QueUe sera l'impédance caracté-
ristique de ces deux ?

(Paragraphes 2.2 et 2.6 - J::.I:J,UallOn de propagation


et Cas particulier = 0 et ZR == 00)
rP EXERCICE 2 .. 8
Une téléphonique de longueur e == 100 km (Paragraphe 2.8 - La vitesse de
est alimentée par un générateur fréquence f .
:::: 1 kHz. On mesure son impédance d'entrée La d'onde Âd sur une
lorsque son autre extrémité est: est reliée à la d'onde À
.. en court-circuit: (.zo>cc:::: 530 e 35° tion en espace ljbre par la relation:
.. en ouven: (2o)cü == 1 070 e j 21°.
1) Calculer les paramètres secondaires de la
li gne : et y = a + j 1).
2) des résultats valeurs Â.c est cOllj>ure
des paramètres primaires de la ligne : , L 1• ligne ne dépend que des
dimensions de cette ligne. On notera :
Gl•
2n 2n
î
= k. Â. ::: 1). À = kc-
d c

~ EXERCICE 2 .. 7 1) Démontrer que le produit de vitesse de


phase vp sur cette ligne par sa de
(Paragraphe 2.7 - Ligne quart d'omk, groupe vR est égal au carré de v. vitesse de
ligne demi-onde) propagation en eS1DBc:e

On veut adapter une antenne de type 2) Calculer la valeur vp en fonction de v. À


dipôle replié dont l'impédance est 300 n et Àd' déduire celle de vg.
Chapit 3
Étude e la réflexion
à l'e rémité
d'une li ne

3.1 ÉQUATIONS CORRESPONDANT


AUX NOUVELLES HYPOTHÈSES
Au qui avaient été prises au précédent, nous
supposerons que connues som la tension et courant en bout de
ligne,

x o
longueur e. d'impédance caractéristique alimentée par un
e = Eo cos roI et tenninée sur une
1). Nous avons vu que l'état en un point quel-
résultait de la d'une onde incidente et
noUs nouS étions placés
MICRO-ONDES

phénomène dans le cas où l'origine était au générateur et


l'axe orienté générateur vers le Puisque, dans ce cha-
pitre. nous aUons étudier le réflexion à la ligne, il
vaut mieux prendre l'origine au récepteur et orienter l'axe des abscisses du
récepteur vers le générateur.

comment sOnt modifiées relations écrites au précédent,


de remarquer que La variation de x. notée précédemment + dx. est
tenant- Dans ces condition,s. les relations (5) et (6) deviennent:

- a!:
ax =(R 1 + J. L l ru) l (la)

(lb)

aurons toujours :

(2a)

(2b)

dom solutions générales écrites ici :


Y(x) = Vi eYx + e -"Ix (3a)
L(x) = eYx + l,. e -"Ix (3b)

À de (1 a). (1 b), (3a) et (3b). on démontre l'on a toujours :


-,

=- =z
i lr C

Soient V Ret les tension et courant au récepteur. Nous avons ici :


+ZclR
V':
-1
(48)

;::----:~- (4b)

Les la du courant et de l'impédance en un point quel-


la ligne s'écrivent donc maintenant:
V(x) = ch yx + (5)

yx (6)

(7)
- - - - - - · - - - - É T U D E DE LA RÉFLEXION A L'EX.TRÉMITÉ D'UNE LIGNE

3.2 COEFFICIENT DE RÉFLEXION


Le coefficient de réflex.ion en un point d' abscisse x quelconque est défini
comme le rapport de l'amplitude de J'onde réfléchie à "amplitude de J'onde
incidente en ce point :
~,.e-'YX ~,. 2'IJ~
r:(x) = = - e- _,A (8)
~/eYx ~i
~r 'LH.- Ze lH. ZR- Z;.
Comme:

il vient: (9)

Pour x:::; 0, c'est-à-dire sur le récepteur. nous obtenons:


ZR-Zc
r - --~--::::­ (10)
-R - ZR+Zc

Il Y a deux valeurs particulièrement intéressantes du module du coefficient de


réflexion. Ce sont r R == 0 et r R "'" 1.
.. La première valeur se produit lorsque ZR = Zc' Il n'y a alors pas d'onde réflé-
chie et nous avons:
V(x) = J:: i e yr et Lex) = li e"Ix
Dans ce cas, il s'établit sur la ligne un régime d'ondes progressives qui a été
étudié au chapitre précédent.
e La deuxième valeur se produit dans les trois cas suivants :
ZR = 0 ; ZR = 00 ; 1ZR - Zt· 1= 1ZR + Zc 1
Dans chacun de ces cas, il s'établit sur la ligne un régime d'ondes station-
naires pures. Nous n'en ferons l'étude détaillée que dans le cas de la ligne
court-circuitée, en supposant qu'il s'agit d'une ligne sans pertes afin que les
caractéristiques du régime d'ondes stationnaires ne soient pas masquées par
des effets dus aux pertes.

3 .. 3 CAs PARTICUUER où rR=1


RÉGIME D'ONDES STATIONNAIRES

3 .. 3 .. 1 Ligne en court-circuit
Puisque ZR :;;; 0, LR ;;;; - 1 et V R :;:: O. Donc:
V(x) ::: ZC IR sh yx (11)
MICRO-ONDES

-l(x) = 1-R yx (::.2)


(13)

le cas. lignës sans pertes, nous obtenons:


'y:(x) sin ~x (14)
=lR cos f3x (15)
=j Zc f3x (11})

a) Variations la tension et du courant


Pour passer des amplitudes complexes DUX grandeurs physiques ...... ~;L ... .:::., il faut
multiplier ces par e jWl et prendre partie réelle. On obtient
\I(x, 1) = [.y:(x) e JWtl 1) =01. [l(x) e

lR étunt complexe, nous : IR =IR . Donc:


v(x. t) UZc IR sin ~ e j(wt + ~)J
i(x. 1) =: [IR cos e j(Wt + 4»]
v(x, t) == - sin f3x sin (rot + ~) (17)
i(x. f) = IR cos f3x COS (roI + $) (18)

Ou encore: V(X. t) = IR sin fir (fJ)! + $ + n)

t)=IR Sin(f3x+ ~)Sin[rot+$+ ;)


voyons aisément, d'après ces dernières formules, que v et i sont
conslammem en quadrature le temps el 1 La puissance IranS é

porlée sera donc purement réllctive. Autrement dit, il l1'y a pas de transmission
d'énergie Ce sont les caractéristiques d'un régime d'ondes slationnllires.

II! Recherchons de la tension et du couram dans


et dans 1 tS~)aCle, relations (17) et (18) :
.. Si nous prenons x comme variable:
iestnul :f3x= +l)11:/2=>x=(2k+l)Â/4
i est max ou min pour: f3x = k 1t => x = k "-/2.
figure 2a représente ces variations. Nous y voyons deux où i est
nul sont distants À/2, minima ou deux maxima sont distants Â. Il
donc pour i une périodicité de À.
" nous prenons t comme variable:
lest nul pour: (00l+$);;; + 1}11:/2 => t=(2k+ 1) T/4-$/W
i est max ou pour: (roi + ~) = k'Tt => ,;;; kT/2 $/w
Les de i en fit) sOnt représentées sur la ; nous y voyons
que deux instants où i est nul sont séparés T/2 et deux minima ou
deux mru<.Î ma sont par T_ Il en i a une le
temps de T.
- - - - - - - - - É T U D E DE RÉFLEXION A L'EXTRÉMITÉ D'UNE LIGNE

)(

b)

Figure 2.
Variations
instantanées de la
tensÎon et du courant
T

t
52 MICRO-ONDES

• Pour la tension (fig. 2b t':( 2d) les phénomènes sont identiques, mais:
lRemarque .. À un instant donné, Il est nuf aux endroits où i est max ou min et rét..:iproql..ll!~
Avec les appareils de
ment.
mesure habituels -
millivoltmèlrl! HF e À un endroit donné, Il esl nul aux instants où i est max ou min et rét:iproque-
DU indicateur d'ondes ment.
stationnaires (voir
§ 3.5 « Mesures de 11 ne f.aut pus oub1ier que. lors des mesures, ce sont les \'akur~ dtki.tù~s U,-, la
tensions sur une tension et LIu coumnL qui sont accessibles, c' est-à-dire V(.t) \::. et Itt) \.2.
ligne») - la périodi-
cité que /'vn ob.'ierve
Or:
est À/2. puisque ces
appareils mesurent Vet) = (19al
valeurs pffi'rl1,,.,,,,,,,
J(x) IR 1cos ~x 1 (19b)

Les valeurs absolues de sÎn ~x et de cos IJx expliquent le fait qœ l'on ob~~nl.!
une périodicité ùe À. 2 et non de À.

b) Variations de l'impédance d'entrée d'une ligne en court-circuÎt

Puisque Z(x) ::;: j variations (je ri d'entrée d'un~ ligne ~n


court-circuit som les mêmes que celles de tg pourquoi nous a\ ons
représenté ces. variations en fonction de P-t sur la ligure 3.

tg !3x

Figure 3.
Val'itltlol'l~ de la
tg l'x : si f3x > O.
est inductive;
O~--------;,--------~~------~;.--------~L---------~~
si tg f3x < O. '11: 31t,
-'
Ze est cnpi.lcitive. 2;

.. Pour 0 < < nI Z.:, est inductive. Une ligne courH:ÎrcuÎlée ùe longueur
comprise entre 0 el À/4 est équivalente à une

.. Pour ~x =:::: 1t/2. Une ligne court-cÎrcuitée


:::: 00, longueur À 4 I:st équivu-
[ente il un résonnant paralIèh! li la
- - - - - - - - - É T U D E DE

.. n/2 < ~x < 1t, Z(J est Une court-circuitée


comprise entre Â/4 et ').../2 est équivalente à une capacitance.
.. Pour ~x = nt Ze = O. Une ligne court-circuitée de longueur ')../2 est équivalente
à un circuit résonnant à résonance.

stub constitue une application de ces propriétés. Le stub est un élé-


ment ligne de variable. II sert à réaliser une impé-
dance d'entrée variable simplement en sur sa Le stub ').../4 est
utilisé comme isolateur (propriété déjà vue au 2.7),

3 .. 3 .. 2 Ligne en circuit ouvert


Puisque ZR 00, r R = 1 et =O. Donc:
V(x) = V R ch yx (20)
~R
[(x) sh "Ix (21)

Z(.x) = (22)
th "Ix

Dans cas des sans pertes, nous avons:


V(X) = V R cos f3x (23)

l(x) = j ( ;~ ) fi< (24)

. Zc
Z(x)= J-- (25)
~
Comme au paragraphe 3.3.1 « en », passons aux valeurs phy-
~JI.f!.L~;:;
réelles:
v(x. 1) = f!ft.. œ(x) e irot]
i(x. 1) = Il (x) e jrot]
Soit:

v(x, 1) :::; \.:R (26)

(27)

V(x, 1) et i(x. t) ici constamment en quadrature. nous sur


un régime stationnaires. seule avec le cas la ligne
en c'est variations la tension et du courant sont les
mêmes. le temps et l'espace. celles au paragraphe 3.3.1
«Ligne en court-circuit» respectivement pour courant et la tension.
MICRO-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Quant aux variations J'impédance d'entrée. elles sont les mêmes que celles de
cotg ru-
et les valeurs de Z(x)/Zc sont exactement inverses celles du cas pré~

3 .. 3 .. 2 Ligne terminée sur une réactance

Dans ce cas:

Dans les cas où est =

est donc la fonne e j9 . Nous avons:


XR
et «1> :;;:: Arg r R == TC - 2 arctan (28)

Nous (3a) et(3b) :


::;; eYx [1 + e j4l e- (29)
[(x) == li [l - e j4l e 2yX] (30)

Et. dans le cas des lignes sans pertes :


. .J!(x) :;;:: ~i ejlix [l + e j (4l 2f)x)j (31)
L(x) == e j f3.x [l - ej(~ - 2\11:)} (32)
. est max et courant est
.. Pour 4> ::: (2k + 1) n, courant est max erla tension est nulle.

variation la tension et du courant est donc la même que le cas d'une


ligne en coun~circuit ou en .circuit ouvert, mais les maxima et les minima nuls
sont tous d'une longueur identique de de la

3 .. 4 CAS GÉNÉRAL DES LIGNES À COEFFICrENT


DE RÉFLEXION QUELCONQUE
la définition du coefficient réflexion en un point quelconque d'une ligne
donnée au paragraphe 1« ~uations aux nouvelles ».
il que fondamentales (3a) et (3b) peuvent
Vfx);::::: -V.
-\ 1
eYJC [1 r e -2yx)
+ -R (33)

L(x) :;;:: li e Yx [1 - LR e- (34)


--------------------ÉTUDE LA RÉFLEXION L'EXTRÉMiTÉ D'UNE LIGNE

Z(x) (35)

Dans le cas des sans et en tenant compte du fait que Ln = e j41 :


V(x) = ej[)x [1 + e j (41- 2Px)J (36)
L(x) = ej~ [l - e j (41- 2Pxl] (37)
1+r ej(ij) 213x)
7/ ... )-Z R (38
~ - C
1- rn e J'("-_2fh)
'1' p"
)

aux valeurs
."-nu,",,,,, (que l'on r\h<~P'I"t". avec appareils de
Il suffit pour avoir de prendre module amplitudes complexes
et de di viser par

(39)

(40)

e j(41-
Z(X)= (41)

Étudions les variations des ~"''''A'''..'''L''' (36) à (38) et (39) à (41).

a) Pour <f> - 2Jlx = 2k'ft


.. tension est maximale

ou (42)

.. courant est minimal:

1-m ~I· (1 - rR) ou (43)


-1

.. L'impédance est maximale:

(44)

b) Pour <f> - 2flx =(2k + 1) 'ft


.. La tension est minimale :

ou (45)
MICRO-ONDES

.. courant est maximal :

ou (46)

.. L'impédance est minimale:

(47)

Deux maxima ou deux étant séparés ')../2. nous pouvons en _'U.,"'.. ~


A'.....

les variations toutes ces quantités se font avec une périodicité de À/2.
Pour mettre en évidence il s'agit d'une variation sinusoïdale. il suffit de
considérer de la exemple :
V:
VCX)= '11+rR e .Kq>- 2a.t)1

Soit :
Vix) (~) (48)

c) Faisons une représentation graphique de ces phénomènes 4) :

Figure 4.
Variations des valeurs
efficaces de la
et du courant
d'ondes
x

x
---~-----ÉTUDE DE LA RÉFLEXION A L'EXTRËMITÉ D'UNE LIGNE

.. tension oscille entre VM et


.. Le courant oscille entre lM et 'm-
e L'impédance oscille entre ZM et~.

variations se font avec une périodicité de ),,/2. la tension et le courant étant


en Si considère. exemple, les variations tension, nous
pouvons décomposer ce régime en la superposition:
.. d'un régime d'amplitude Vm ;

.. à un régime d' ondes

On peut parler de régime semi-stationnaire avec comme cas particuliers:


... SI = 1 régime d'ondes stationnaires (O.S.) pures ;
.. si r R =0 le OfiITeSS1'Ves (O.P.)

3 . 4 .. 3 Rapport d'ondes stationnaires


quantité Vw'Vm = lM/lm P est appelée le Rapport d'Ondes Stationnaires
ou R.O.S. ; en anglais : Vollage Standing Waves Ratio ou V.S. Vil.R. est
au module réflexion la par:
1+
p=
1-
(49)

Comme 0 rR l,la p est comprise entre l et l'infini.

p est de 1. on peut que le qui eS( sur ligne


étudiée est proche du d'ondes progressives. Dès que p vaut quelques
unités, c'est qu'il y a une désadaptation ligne-charge assez Enfin, des
valeurs p supérieures à 10 caractérisent un régime qui se rapproche du régime
d'ondes

Le RO.S. est parfois appelé T.O.S. (faux d'Ondes Stationnaires) ce n'est


pas une appellation judicieuse une quantité n'est comprise
entre 0 et 1.

Notons deux importantes relations:


YM (50)
ZM =--=pZc

(51)
p

Comme, en général, est •""'. . . u'-'. et sont réelles ; nous pouvons donc
énoncer ce résultat important:
'une ligne d'impédance réelle est sur une impé~
dance quelconque, il y a deux de celle ligne où l'impédance est réelle: Ce
.ton! les poinlS où la tension eSI maximale el minimale. La valeur de l'impidance
en ces points est égale au et au quotient de caractéri:ilique
par le R.D.S.

5 MESU DE TENSIONS SUR UNE LIGNE

.. 5 .. 1 La ligne de mesures
l'élément indispensable que l'on mesures sur une
se compose
... d'un tronçon de ligne, identique à la ligne que l'on veut étudier. à la surface
duquel une fente longitudinale a éré usinée sur une d'au moins une
longueur d'onde;
.. d'un chariot que 1 déplacer avec précision le long de ce
• ..,...·... ,...r.... de ligne

.. sonde très nn."t"'... par Je chariot el qui pénétrer par la fente à


l'intérieur de la

sonde jouant le d'amenne pour le .Af' .... sera donc U\HP

la tension sur la à l'endroit où elle se trouve.


à P aide un mini voh.mètre (VHF ou
fonctionne cette qui en donnera la
sont très ...... dans ces gammes de
" U U... U A et n'existent en
hyperfréquences. préfère-t-on associer à la sonde un appareillage
mesure plus de la HF aux l'indicateur
stationnaires.

Ligne
Figure 5.
mc=sures à
======= - -------------
- - --------- :: _:::::::::::::: ::=====
fente longitudinale.

3.5.2 Indicateur d'ondes stationnaires


Il est constitué. le schéma équivalent la figure 6 :
.. d'un cristal choisi pour la fréquences utilisées •
.. d'une qui peut parfois se à la capacité
- - - - - - - - - - É T U D E DE LA RÉFLEXION A L1EXTRÉMITÉ OIUNE LIGNE

.. d'un milliampèremètre ou miBivoltmètre continu.

sonde ~---------aD*-----'----~~--------------~

Figure 6.
Schéma équivalent
v d'un indicateur
c d'ondes stationnaires.

Soit v = A cos rot la tension appliquée au cristal d~tec{eur par l'intermédiaire de


la sonde (cette tension est directement proponionnelle à la tension sur la ligne à
l'endroit où se trouve la sonde). Si v est dans les Limites convenables - précisées
par les constructeurs pour chaque type de cristal - le courant qu'il délivre est de
la forme: j;;;;; al v + 02 v 2 + temles d'ordre supérieur négligeables.

Soit: i ;::: a 1 (A cos ü>I) + 02 (A cos ffit)2

. A a2A2 ~
a2 A2
1 ;::: a1 cos rot + - 2 - cos .!.(ùl + - 2 -

Les composantes alternatives sont court-circuitées par la capacité. Seule parvient


au milliampèremètre la composante continue qui est proportionnelle au carré de
l'amplitude de la tension appliquée au cristaL

Le miUiampèremètre donnera donc une indication proportionnelle au carré de


]' amplitude de la tension HF sur la ligne ; on dit que la diode est à détection
quadratique.

Soit iM(im) le courant lu sur le mHliampèremètre lorsque la sonde se trouve en


un maximum (minimum) de tension sur la ligne. Le R.O.S. devra être calculé
d'après:

(52)

3 .. 5 .. 3 Mesure du R.O.S. à niveau constant


Une autre méthode de mesure du R.C.S. consiste à opérer avec un niveau
constant, soit io. du courant détecté. En un maximum de tension V M • réglons
à AM (dB) l'atténuation d'un atténuateur calibré de précision pour que le courant
détecté soir iD. En un minimum de tension V m' l'atténuateur devra être réglé à
Am (dB) pour que le courant détecté soit toujours égal à iD ; nous avons:
20 Ig VM/Vm =AM - Am (dB).
M

D'où: (53)

intérêt de cette méthode e!\t que détermination du . reste précise,


si le courant par diode n'est plus exactement proportionnel au
de tension sur la ligne, ce qui peut se produire avec une diode vieillis-
sante ou pn,nn,.YI

.6 MESURE t'IMPÉDANCE DE CHARGE


D'UNE UGNE

3.6.1 Principe de la mesure


Il résulte la relation (10) que'

(54)

\' impédance d' une 1igne d' impédance caractéristique


connue nécessite donc la détermination du coefficient de réflexion de la
r- R-- r R e jlfl .
Cela se à partir de la configuration de la tension long la
Nous avons vu, en effet.

Donc, mesuré le on pourra


p-l
rR = p+l

D'autre part, la position d'un minimum tension est définie. à partir la


charge : $ - 2Pxm = (2k + 1) 1t.
Donc, la mesure x m permettra de trouver à 2kTt près:
$ 2~xm + 1t (56)

.. 6.2 Technique d meSt~re


mesure du R.O.S. découle de ce a
«Indicateur ondes stationnaires ». mesure de est est
possible de connaître avec précision la distance cntre ch(.lrge et l'un des
minima de tension ~ur ligne.
~--------ÉTUDE DE LA RÉFLEXION À L'EXTRlI\IHTÊ D'UNE LIGNE

,. """,,'11" 7.
l'origine de
l'axe des abscisses
ne co'incide
aveC l'impédance
de rh!'!,,..,,, ...

Mais, dans cas, la graduation portée Ja ligne mesure ne donne


la distance du point où se trouve la sonde à la : soit que cetle graduation
telle sorte que SOn zéro avec l'extrémité de
place les à mesurer, que la charge n'ait
mais plus loin 7).
méthode de mesure de x m sera alors la suivante (fig. 8a et 8b) :
a) la'charge étudiée el pointer sur la ligne mesure ta position XI d'un
de tension.
b) la un il et pointer posirion
minimum nul de tension. Nous savons dans ce cas que: =n A/2.
c) sera enfin détemtiné par :
A (57)
+n~
2
ce qui toujours à
(58)

Fip'U1';18.
Position
d'un
de tension sur
La ligne terminée:
a. la charge à
mesurer.
b. par un court-circuit.
court
circuit
EXERCICES

EXERCICE 3 .. ~
2) V, ....... J.......... '"' • .k:' i et .k:',.

(Paragraphe 3.) - Équntiuns 'corre~pOrullJlIl


aux nouvelles hypothèses)
4) active
longueur e = t 0 ID a les """"NOIru"_
rüaiques suivantes:
:;;;; 500 .Q ; a. ;:: 0 ; !3 =:; 2,856 rad/m.

L'impédance de charge est:


ZR = 2 000 + j 1 000 Q.

courant dans cette charge est:


IR:':';; 0,0341 e - j 45.166" A_ 1)
"V.......... réactive
llH..•...,
l) Calculer la tension V e et le courant le à
j X R (XR > 0 ou < 0) chargean!
l'entrée de la ligne (x = t').
... ...., .....u.u... ..., caractéristique Zc

2) En déduire Ze et, pour vérifier le résultat.


calculer Ze par la formule de transfonnation
2) Api[Hllcatlon au cas où = 75.Q et:
des impédances.
a) =j 100.Q (charge inductive),
3) Puissance active transportée
bl ZR = - j 50 Q (charge capacitive).

~. tff}fl EXERCI
tff}fl EXERCICE 3 ..4
(Paragraphes 3. J et 3.2 -
(Paragraphes 3.2 el 3.4 - Cas général des
à coefficient de réflexion quelconque)
Une ligne
est terminée
Une ligne coaxiale d'impédance
50 n alimente une antenne dont
1) Calculer R en COlDfClon d'enlrée est de 300 Q. Les
polaires et en 0,3 dBlm et la longueur d'onde m.
--~----- ÉTUDE DE LA RÉFLEXION A L'EXTRÉMI-TÉ D'UNE LIGNE

1) Calculer Ct. (Np/m) et P(rad/m).


'{ <f?Jl EXERCICE ::;· .. 6
À une distance e = l ID de l'antenne, déter- (Paragraphe 3.4 - général des
miner: il coefficient de réflexion quelconque)
a) le coefficient réflexion,
sans perte une puîs-
b) l'impédance. 100 W. Zc =: 100 n ; R.O.S. :

maximales et
minimales, de la tension et du courant : VM'
y <f?Jl EXERCICE 3 .. 5 V m• 'M' lm'

(Paragraphe général des lignes


à coefficient de réflexion quelconque)
.~ EXERCICr= .. 7
Une d'impédance caractéristique = 50 (Paragraphe 3.6 Mesure de l 'impédance de
e!\t fennée sur une impédance ::: 115 + j 75 charge d'une ligne)
la utilisée, paramètre de phase
13 3,307 rad/m. Même énoncé que pour l'exercice 3.6. On sait,
plus, le minimum de tension est à
1) et le RD.S.
0.75 m de la charge .et q~e Â. = 10
2) Détenniner ~ et les positions xM et x m
1) Calculer
des premiers maxima et de tension à
partir la charge. 2) Calculer IR et VR en modules.

. .'
Chapitre 4

Diagramme d mith

4.1 1
avons vu. au précédent. qu'il y avait une relation
) emre le l (x) :: [R e 2yx et l'
de rétlexion en un
point d'une
1 + r(x)
Z(.x)::Zc -. (1)
J - r(x)

Dans le cas

(2)

En raisonnant en :::. qui sont le quotient Z


par J'impédanc~
1 + r(x)
~ ;;--- (3)
1 - r(x)

J+rR
et :::: ._.- (4)
1 LR
li est donc possible de d'après le coemcienl de réflexion
• la détenninutÎon de R r la mesure du KO.S. d'êl.près :
p-[
=
p+ 1

----------,----------------------
MICRO-ONDES - - - - - - - ' - - - - - - - - - - - - - - - - - -

.. celle de cp résulte du un ..... LlC.L ....... d'après:


+it (6)
De même. il est possible ,(x) de réflexion
[(x) == r R e - 2y.x. Mais ces calculs son[ longs. de Smith est un
abaque d'impédances qui .......,"" .. , .... '-"u,..,,,~""......

4.2 PRINCIPE CONSTRUCTION


DU DIAGRAMME
La valeur du "...,,,.,...,"'.UJJU est. dans le cas général :
-1
=z(x) + 1 (7)

Nous savons que: = e


Dans le cas des =
En posant: 'II =c.p- (8)
la relation (7) peUL e.J'Y
Tt..
=
z- 1 (9)
2:+1

4 .. 2.1 Représentation de r Rej'"


Nous pouvons en deux représentations dans le plan complexe.

al En coordonnées polaires (fig. 1a)


ce cas, les points
différemes
coefficient de
Figure Ill. SOnt détenninés de
Représentation à partir d'un
de .[(x) dans le plan L -_ _ ~ ______ ~ _ _'fi
__ 0"
:::::_ _ ~
point 0 de référence et d'un
complexe x axe Ox référence par :
en coordonnées
o
polaires: .. leur rayon vecteur qui
[(x);:;; r R e jljl . est proportionnel à r R>
'" position angulaire
'V.
dans tous les ca.. r R::;: !, un cercle de rayon comprendra [Outes les
valeurs possibles de l'impédance.
.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - DIAGRAMME DE SMffH

b) En coordonnées Imaginaires
cartésiennes (fig. 1b)

q - _______________ -.M
Figure lb.
Représentation
de L(X) dans le plan
complexe
- - - - - - - - - + - - - - - - - - - . . . . . Réels en coordonnées
p
cartésiennes :
.[(x) = p + jq _

Cela est rendu possible puisque:

(10)

Dans ce cas, il suffit de rapporter le plan aux deux axes réel et imaginaire. Un
point représentatif M est alors repéré de façon unique par :
• son abscisse complexe p qui est la. projection de M sur l'axe des réels :
p ::: r R cos 'V (11)
• son ordonnée complexe q qui est la projection de M sur l'axe des imaginaires :
q:: r R sin 'V (12)

c) Compatibilité des deux représentations de r R e j~


Dans la mesure où l'origine et l'unité de longueur choisies Sont les mêmes que
dans -la représentation précédente el si, en outre. l'axe des réels coïncide avec
l'axe Ox, les points repi-ésentatifs obtenus en coordonnées cartésienne~ et en
coordonnées polaires sont confondus.

4 .. 2 . 2 Représentation de z = r + jx
Le coefficient de réflexion est connu (déterminé par les mesures). Nous venons
d'en indiquer quelles en sont les deux représentations; il s'agit maintenant de
trouver l'impédance correspondante. Autrement dit, connaissant p et q, déter-
miner r et x. Pour cela. nous a.llons utiliser la relaLion :
. (r- 1) + jx
(13)
p + jq = (r + 1) + jx

déduite de (9) et (10) et qui lie le couple de valeurs (p, q) a.u couple (r, x). En
égalant parties réelles et parties imaginaires, nous obtenons deux équations à
deuxinconnuesretL
MICRO-ONDES

II1II Éliminons x entre ces deux .... '.A..' .. ; il vient:

(14)

pet q sont connus, il est ~'3"HJ","" ..-iÀltAr.c'r\ ••, , " " r par cette relation.
Mais on peut remnrquer que, sous ce fie n'dOII"on définit des cercles de
rO:\lon JI( J + r), centrés au point du plan p == rl( J + r), q :::: O. Ce sont
dom: df!.~· cercles centrés ,!;'Ur l'u."(t: p quj passem Wu... JU.lr un point fixe: p == 1.
q O. Par conséquent, en prenatIJ 'r comme paramètre, il sera possible de tracer,
tians le plan complexe précédemment défini. un abaque dom chacun des cercles
cvrre!;pOluJra il une valeur de r (fig. 2).

particuliers de ce faisceau de cercles à r =ete.


.. r 0 -+ de centre (p == q == 0) R =: 1. C'est le grand
du diagramme.
centre (p ::::: l, q "" 0) de rayon R =: O. un cercle

axep=-.1

x>o

Figure 2.
Construction des
"""'.""_3 du diagmmme axe
de Smith. des
réels

KC 0
----------~--------.- DIA(;RAMME
' ....
SMITH ~.> \~~' ~f" J;. ' •

• Éliminons rentre deux équations; iJ vient:

Cp _1)2 + (q - 1 == (~r (15)

p et q sont connus, il est de détemùner x par cette relation.

Mais. on peul remarquer. comfl'U! précédemment. que celle relation défmit des
.-,TI·.".,· de rayon Jjx au du plan complexe p == /. q :: J/ x.. Ce sonl
donc des cercles centrés sur un axe mené por p J. parallèlement il l'axe inwgi-
noire. Ils forment un faisceau dom le point fixe est p == /. q O. Par conséquent.
en prenant x comme paramètre, i/ es! pœ:sible de tracer un abaque où, il chaque
valeur x, correspond un cercle (fig. 2).

Cas pW11CUWeJ: de ce cercles à x;;;;; ete.


II' X == 0 ~ de centre (p ::::: 1. q ::::: 00) rayon R::::: 00. J'axe
zontaL
centre (p:: 1, q::::: 0) rayon R::::: O. un cercle point
Les deux faisceaux cercles ont un point fIXe commUn (p := l,
q = 0) et ils sont orthogonaux. ensemble forme diagramme de Smith Irès
utilisé dans la pratique.

4 .. 3 PROPRIÉTÉS DU DIAGRAMME

4.3.1 Positionnement d'un point


• l'on ri( et \jI. le point représentatif 3) est à du
ayant c.entre centre du diagramme et pour rayon r R (se
que pour le cercle du diagramme, rH : : : 1) avec droite
\jI avec l'axe horizontal réels (résistances), \jI étant compté corrune sur
cercle trigonométrique.
.. l'on connaît r et x. il suffit de positionner ce point par imerpolation avec les
faisceaux à r ete er X ~ ete tracés sur le diagrnmme.

Dans l'un et l'autre cas, on voit combien il est de


ou réciproquement.

4 .. 3 .. 2 Lieu des points représentatifs des diverses


impédances de la ligne (fig. 3)
D'après la (7), les sur 1igne de l'impédance réduite et du
coefficient de réflexion sont liées. Comme. sur le diagramme de Smith, un point
représente z(x) et r(x). rechercher le lieu de z(x) lorsque x varie revient au même
de rechercher lieu de
M leRO-ONDES

Figure 3.
Posi tionnement
d'un point sur le
diagramme de Smirh.
Lie.u des Zm=
-
1/p o
représentatifs de
r(x) et z(x).

lieu des points représentatifs


des diverses impédances de la ligne
(cercle à ;;;;; CIa)

Comme (16)
nous voyons que lorsque x varie:
.. sur une ligne avec ce lieu eSI une spirale logarith.rnique ;
• sur une ligne sans perte, le Heu de r: (x) est un cercle de rayon centré au
centre de
Donc:
.. pour une ligne avec pertes, il faut connaître a. pour pouvoir tracer la spirale
logarithmique;
.. pour une ligne sans perte. il de """....,'LU .... ' point d'une
ses impédances pour pouvoir tracer le sur lequel se trouvent les
représentatifs de loutes impédances la ligne.

Remarque
Aux intersections lei cercle avec l'axe des rùLr, on lir le R.O.S. et son inverse.
On sait, en qu'il y a deux poinls de la ligne où l'impédance esr réelle: ce sont
les point!, où rimpédwlce est maximale ou mininraie .. en ces :
ZM = P Zc -; ZM == P (17)
Zc 1
Zn. =- -; Zm;:: - (18)
P P
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - DIAG'RAAI!ME DE SMITH

... le point correspondant au maxima est entre l et 00 --+ p .


.. point correspondanr au est entre 0 et 1 --+ 1/ p.

4 . 3 .. 3 Diagramme dri1ittance
Nous avons l r + jx (r, x réactance) et nous voulons trouver
y == g + jb (g. conductance, susceptance). li suffit pour cela de remarquer que:
1+r ej\jl
R
z=- (19)
1- eJ\II

(20)

On d'une fonnule à l'autre en ajoutant 1t à W.

Donc, le diagramme d'admittance se déduira du d' impédance par


une symétrie rapport au centre. n suffira pour .."'Tt,.."',O"'''' de
prendre le symétrique de r + jx.

4 .. 3.4 Changement de
ZR .
z=Z =r+JX (21)
c

·.
Zc' Z'=_·,- :z (22)

4.3 .. 5 Échelles marginales (fig. 4)


échelle donne longueurs de ligne par À pour déplacements :
.. vers le générateur {en tournant sens trigonométrique inverse) ;
.. vers la (en tournant Sens trigonométrique

Une autre échelle '-'VJ.H"... directement angles de déphasage par rapport à l'
gine de 0 à + 180°.

En des~ous du diagramme de Smith. on trouve souvent, sous titre Radiafly


Scalled Parameter~, quî ont une utilité Nous allons donner
signification des principales en renvoyant le lecteur, pour les autres. aux
ouvrages (voir bibliogmphique 28).
MICRO-ONDES

IMPEDANCE OR ADMITTANCE COORDINATE'S

"'h'''''','''L de Smith. Abaque de « applications the Smith chatt » par P.R Smith.
Éditions Mac Gmw Hill. New York. USA (1969).
--------------~---- DIAGRAMME DE SMITH

1. Une échelle marquée S.W.R et une autre marquée Reflection


nent respectivement les valeurs du RO.S. et du coefficient de réflexion d'une
correspondant à un rayon vecteur OP.
2. L'échelJe Relum l,oss dB le rapport. calculé en dB, entre
sance arrivant sur un plan de désat;iaptation d'une ligne ou sur une charge et la
sur ce plan ou sur cette valeur ce rdppOrt est
exprimée en fonction du coefficient de r sur ce plan ou sur ceUe
: - 10 log
3. L'échelle Reflected Loss in dB donne le rapport, calculé en dB, entre la puis-
sance arrivant sur un plan désadaptation une ligne ou sur une et
la puissance transmise au-delà de ce plan ou cette charge. La valeur de ce
rapport est exprimée en fonction de r - 10 log (l - r2).

4.4 DÉTERMINATION DE l'IMPÉDANCE


DE C~ARGE D'UNE UGNE
Nous avons expliqué au chapitre 3.6 comment on pouvait déterminer l'impé-
dance de charge d'une par le calcul en connaissant R.O.S. et )a posi-
tion d'un minimum de tension sur la ligne. Nous allons voir que l'on peut
trouver plus simplement et beaucoup rapidement à l'aide du diagramme
Smith (fig. 5).

D'abord. il faut tracer le cercle à R.O.S. = ete sur lequel se trouve l'impédance
recherchée. Pour il suffit repérer sur horizontal à droite. point M
correspondant au R.o.S. et par Jequel passe ce ........ '........

il suffit de constater que le point N, diamétralement opposé qui repré-


sente J'impédance minimale de représente un de ten-
sion.

Soit, enfin x m la distance mesurée entre ce minimum de tension et la charge.


tournant à partir N. vers la de xmJÀ nous obtenons le point P repré-
se-~tatif l'impédance ZR recherchée.

Une petite difficulté survient lorsque la distance x m doit être mesurée indirecte-
ment d'après: x m ~ (Xl + il 'Àj2. \, .
Comme nous l'avons expliqué à la fin du chapitre précédent:
se trouvè ~ntrè\xl et te plan de la èharge, la rotation de 1x'r - ~ !/À:sur le
doit bien vers ;\ .
.. mais si '.
se trouve, au contraire, entre xl et le générateur, la.... rotation de
1XI - !IX doit alors' ' générateur.
MICRO-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Détennination du N
P ret)lrése:nta1tîf
Zm= 1/p
ImlDeCllanc:e de
d'une ligne.
EXERCICES

@l EXERCICE 4 .. 1 1) Rapport d'ondes stationnaires p et coeffi-


cient de réflexion
(Paragraphes 4.3. J el - Positionnement
4 2) Impédance à 11 cm la
d'un point et Diagramme d'admittance)
3) des maxima_ et minin:)a de tc;nsion
1) Sur une ligne sans perte d'impédance Car'tlC- sur la ligne et valeur de l'impédance en ces
téristique n.
:::: 50 une impédance crée
121$0
points.
un coeft1cient de' réflexion = 0,54
En utilisant l'abaque Smith. déterminer ;
R.O.S. p, l'impédance et l'admittance
YR · ~ EXERCICE 4 .. 4
2) Mêmes questions pour (Paragraphe 4.3 Propriétés 4u diagramme
de Smith)
Une ligne sans de longueur i = 2.25 met
d'impédance caractéristique Zc = 75 n
est ter-
@l EXERCICE 4 .. 2 par une impédance ZR C 2,lb + j' 1 en
(Paragraphes 4.3. J et 4.3.3) valeur réduitc. À. =. 1,9 m.
1) Détenniner son impédance d'entrée
1) Soit une ligne sans perte d'impédan'ce carac-
téristique Zc =50 ,n, terminée une 2) Rapport d'ondes stationnaires p et coeffi-
dance = 40 + j 65 En utilisant réflexjon
l'abaque de Smith, 3) Distance du 1er minimum d'impédance à la
YR , le RO.S. p, le coefficient réflexion charge et valeur de
[R la
2) Mêmes questions pour ZR 30 j 70
(f{j?l EXERCICE 4 .. 5
(Paragrl1phe 43 - Propriétés du dÛlgramme
(J!$fl' EXERCICE 4 .. 3 de Smith)
_.__. , . _ - - - - - - - - - - - - -
(Paragraphe 4.3 - Propriétés du diagramme 1) la longueur d'une ligne courL-
de Smith) dont t'admittance d'entrée -est 2 j
(À =5 cm).
Une ligne san~ d'impédance caracréris- 2) Calculer la longueur d'une ligne en circuit
tique = 50 n est par ouvert dont l'impédance d'entrée est - 1.5 j
ZR =: 30 55 n. À. = 8 cm. CÀ. = 10 cm).
MICRO-ONDES

mmee une .impédance inconnue ZR' On


@' EXERCICE 4 .. 6
mesure un R.O.S. Il 2.7 et position
(Paragraphe 43 Propriétés du diagramme prerpier minimum de tension à . de la
de Smith) charge est x m :;: cm.

Deux tronçons ligne sont mis en parallèl~ : Détenniner en valeurs réduites :


.. J'un de Zc :::: par une impé- 1) L'impédance de la charge .
1
dance Z[ = de longueur 2) impédance d'entrée la ligne.
el::: 10 cm (À.! =
.. l'autre = 75 chargé par une impé.
22 100 + j n. longueur
f 2 =6 cm (~ ::: cm). EXERCICE 4.8
Calculer Padmittance y~ ramenée entre (Pl.1ragruphe 4.4 - Délenninntion de l'impédance
où ces de sont de charge d'une ligne)
en parallèle, que ligne à laquelle
se raccordent a une Zc :::: 50 Une ligne sans perte d'impédance caractéris-
Zc =: n est par une impédance
ZR- mesure un R.O.S. égal à 5 et
une longueur d'onde À;; 50 cm.
~ EXERCICE 4 .. '1 1) Lorsqu'on court-circuite la ligne, un mini·
mum tension se déplace de 5,25 cm vers
(Paragraphe 4.4 Détermination de l'impédan.ce la charge; détenniner la de ZR-
de d'une
2) combien et dans quel ,sens se serait
une sans de Jongu.eur f = cm un lTIlmffiUm si avait rem-
sur laquelle À =: 1,00 cm. Cette èst placéePa:un circuit ouvèrt ?
Chapitre 5

Les dispositifs
d'a ap tion

S..1 LE PROBLÈME DE L'ADAPTATION

Figure J. Généntteur,
et récepteur.
",",;-',--2,
Schéma équivalent.

Le problème le plus général est schématisé sur la. figure 1.


Nous avons:
.. Un générateur électromotrice f. = E F(t}. d'impédance interne com-
Zo'
• Une ligne
.. Un récepteur (ou charge) d'impédance complex.e ZR'

Il de transmettre, par l'imennédiaire de cette le maximum pms-


sance du générateur vers le rec,ept,eur,
problème se et se à deux : au niveau du générateur et au
niveau du récepteur. Il en effet. que:
.. le générateur puisse transmettre à la maximum de puis-
sance (puissance disponible),
.. d'autre pan, récepteur de la ligne plus possible cette
sance.
MICF~O-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

CONDITIONS D'ADAPTATION

5.2 .. 1 Condition d'adaptation du générateur


SoÏt == + j Xe d·entree de la Cela veut dire que tout
se passe comme si le générateur fermé sur (fig. 2). Calculons queUe
est la puissance active P fournie générateur, d'impédance interne
=
Re + j à la ligne. V e et amplitudes des complexes de la
tension et du courant à l'entrée ligne:

P ~ ml~e l:J = ~ m[Ze le l:J == ; Re i; (1)

(2)

1
Donc: P=-R (3)
2 e (Re +

Recherchons conditions pour que la puissance délivrée maximale:


.. Il faut tout d'abord que:
(4)
.. Nous avons alors :
p_IR (5)
- 2 e (Ro+

dénoITÛnateur. nous avons la somme deux nombres positifs le pro-


duit est constant. que sa valeur soil minimale. il faut
RG
fR;~ =Rl!
(6)

Finalement:
(7)

..2 Condition d'adaptation du récepteur


~
l
li Jaud.rtl,
' •
,placet entre
,et le récepteur un Le récepteur est à la r =
lorsque R 0, puisqu'alors il n'y a d'onde
nous sommes en
..... .LU.......L........ ; d'ondes et puissance trans-
'ROS.trif. D.'adaptation
: qui rra;,sforme l'im- mise par est uniquement puissance La condition r R 0 est =
;pédonce. de charge réalisée
'ZR de la ligne en Zc;" (8)
- - LES DISPOSITIFS D'ADAPTATION

5 . 2.3 Synthèse de ces r.:onditions


Nous venons démontrer pour générateur impédance interne
Zo. au récepteur d'impédance lorsqu'ils sont reliés par une ligne d'impé-
dance caractéristique il était nécessaire d'utiliser deux dispositifs d'aà~ilJtcl-
(fig.

Figure 3.
Principe de
l'adaptation du
récepteur à la ligne
(dispositif Al) et de
au
(dispositif Al)'

6 l'un AI' à . doit l'impédance de


la charge en une impédance Zc' Notons dans ces conditions. l'impédance
d' entrée la 1îgne est :
6 l'autre A 2 • à l'interface doit C!~r.rtl"Pr r impédance
Ze = en z*G'

le cas particuUer où l'impédance interne du générateur Ze est réelle, il


suffit du côté du

revanche, les dispositifs à t'état dans circuits ou


1>l.!mi-intégrés pour micro-ondes présentent impédances d'entrée complexes
el il est nécessaire d'utiHser un dbpl'sitîf d'adaptatÎon pour réaliser la
condition Ze =: i"o

Les U.I"'IJU"U d'adaptation nous aHans étudier maintenant sont de divers


types:
6 adaptateurs par quart d'onde;
.. adaptateurs à l'aide d'un ou deux {( stubs » qui sont des tronçons de ligne
court-circuités;
6 adaptateurs réseau d'impédances et tronçon ligne.

5 .. 3 ADAPTATION PAR LIGNE QUART D'ONDE


Considérons un élément de ligne de longueur À/4. d'impédance caractéristique
Z~fenné sur une impédance (fig. 4). Nous avons vu qu'il ramène à son
une
MICRO-ONDES

::::: (9)
Zs
.... ~
4
... teHe peut servir
d'adaptateur puisqu' le
• • pennet une trans-
formation d'impédances.
Figure 4.
particulier, dans cas qUi
Ligne d'onde.
Zfj Zc Zs nous
Ze =
d'où: (10)
• .,

5.3 . 1 d'une impédance de charge ZR réelle


Dans ce cas, l'adaptation sera en une ligne l/4 d'impédance
caractéristique réeHe Z;' IZ;;Z~~. Seul le tronçon Â/4 travaîlle en régime
d'ondes semi-stationnaires; reste de la ligne est parcouru des ondes pro-

5. .2 Cas d'une impédance de charge ZR


complexe
ce cas, si ta ligne 1../4 est fermée sur son impédance caractéristique
devra complexe. Pour avoir ZL: il faudrait que la sortie de la Â./4
se trouve en un endroit de la ligne oÙ l'impédance est réelle,
• Soit en un maximum de tensÎon, sîlué à une distance xM de charge, où
pédance est maxima.le :::::
ce cas:

.. Soit en un minimum de ten!;ion. situé à une distance de charge, l' im-


pédance est minimale Zm ::::: zj p.
ce cas:

(12)

d'avoir 'réel, une autre possibilité est de placer sortie la ligne Â./4
directement sur la charge, et de compenser parue Imagmarre l'impédance
de charge en mettant en parallèle sur celle-ci un tronçon ùe ligne court-circuité
dont l'impédance est imaginaire pure.
LES DISPOSITIFS D'ADAPTATION 81

5.3 . 3 Adaptation à la bande passante


disposilifs d'uduptation nous venons ne sonl valables qu'à l!1
fréquence pour laquelle la longueur est égale à À '4 : CC' sont donc Jes
dispositifs d'adaptation ù bande ubtenir une adaptation à large
bunde. on peul frac[Îonnt:r radaptution en un nombre de tronçons  4
(fig. 5) tels que les impéùances ùe ccs différents tronçons
soient: Zc:> Z;: > 2 1 :> ZN> el pour Il tronçons: > /:11> ... >.%1> Zu-

Figure 5.
Adaptution il
bande.

À la limite, on pOlIlTait montrer qu'il existe une possihilité ù'aùaptt.lIÎon


tronçons de li gne don! l' i mpéd.mcc [ façon
:, le profil idéal scrclit exponentiel cl la impürtanle.
est le cas lignes non-uniformes.

5 .. 4 ADAPTATION À l'AI D'UN STUB


ùe ligne cuuri-t:in':lIit~ Ùl: longueur s que l'on brandlc en
prim:iptùe ù une ùislanœ d ùe la (6). impé-
éwm:

(1.\)

nous qu'il é4Llivalcni ;1 une réaclancc Junl on pelll faÎrc


L'!-.t Ic
et !a I!n rai sant varier sa longllclIr.
D'<lilkurs, on pourrait aussi hien utiliser un élémél1l local ou
inducrif, placé en sur une ligne.

connues sont: ZN' el À : les inconnues ~ont : (J et s_ Nous allons


n.lisonner.
.. en nous avon~ des éléments dîsposés en
.. en valeuT1' placer sur le diagramme de Smith .

Pour la

el (4)
82 MICRO-ONDES -_._._,.'" .'----,

Pour slub:

y(s) = - j cOlg ~,\'

Figure 6.
Adapllltion il un stub.

Nous allons calcula suc.:œss.ivement udlniuances aux di vers endroÎls de la


ligne:
.. Duns le plan cie charge:
. Un plan ,..,Hué à la distance d ~. c'csl-à-direjuste avam le sfub:
,\'}< + j tg ~ (li - ~)
'Y (d E) = - ----. (17)
. 1 + j YR f3 (li - f)

Puisque € est pris pelit que ,'on veut;


VR + j gR + j bR + j
y (d E) = ---.------- (18)
1 YR l -bR

Celle expression peul s'écrire soùs la forme:


:r {d ;:;;;. g (0 - + j b (d - €) (20)

.. Dans un plan situé ~\ lu il + E, C juste le slub :


)' (d + ;; y (d - E) + Y (s) ;: JI (d - E) + j rb (d - E) - cotg ~s J (21)

Pour lJu~ r udaptlltion suit réalisée J partir dt! lu distance (cl + il fuUl que;
Y (0 +f.) -;;;;; 1 + j 0 (

----~.-------
-
- - - - - - - - - - - - - - - LES DISPOSfTlFS D1ADAPTATION

On déduit cene conditi~:m les deux équations qui vont fournir les 10con-
nues d el s:

g{d E):::::) ~ (23)

C' est une équatÎon du second degré en pd qui fournit solutions: d et d' à
prés.
bn+O
b (d - E) ;;;; cotg I3s --)
(1-

D'après cette nous vrr.'lln.rH." qu' aux valeurs d et a correspondent


valeurs 8 et: 8' .

Il Y a deux de solutions: (d, s) et (d' , s'). On choisit qui cor-


respond à la plus faible vaJeur de d afin que le de qui ne fonc-
tionne pas en ondes progressives soit le plus réduit possible.

5 .. 5 ADAPTATION À l'AIDE DE STU


'Am,,,...,.,,, précédemment, nous <;;{u\nprnrl~ en admittances er en valeurs

7.
Adaptation à raide
de dëux slubs.

Données :

Nous allons calculer successivement les diverses admittances la ligne.


Il à la "....""......... 0 : (25)
MICRO-ONDES -----~~-----------------

(26)

Nous pçuvons écrire, puisque E est petit l'on veut :


YR + j I3dl
y(d l - E ) = - - - - - (27)
1 + j YR tg l3d 1

Pour la suite, nous p~serons :


y (dl - E) = g (dl - €) + j b (dt (28)

.. à la distance (d r +e): y(d) +e)=y(d,-e)+ y(sl) (29)


y (dt + E) =K (dl - e) + j [b (dl - (30)

.. à la distance d - E: (31)

~ Dans cette expression. l'inconnue est SI ; nous


y (d - =g (d - + j b (d (32)

'.. à la distance (d + E) : )' (d+ =y (d (33)


y(d+ ;,g(d- (34)
~ Dans cette expression, les

Pour que l'adl\ptatlon soii la distance d + e. il faut que


y (d + E) = 1 + j 0, D'où Jes
<D g (d e);, 1 (35)

L'explicitation de cette relation une du degré en cotg ~ 1


à partir de on si son détenninant est> 0, deux solutions si
ersj'.
b (d - e) =cotg Il.'''2 (36)

C'est une équation du en cotg J3s2' Donc, ~\Ux deux valeurs s '1 et .
si SI correspondent deux valeurs si et ~î' de $2'

11 Y a donc. ce cas également, deux couples de solutions:


(si, s2) et (si', si')

5 .. 6 UTILISATION DU DIAGRAMME DE SMITH


dans les adaptations il un et à deux stubs est bien
de Sl1Ùth.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - LES DISPOS/nFS DAADAPTATION

5 .. 6.1 Adaptation à un stub (fig. 8)

: :
,
,

.. ·,
··
.

8.
Adaptation li un stub.

Point 1 : 115 Point B: y(s);;;;;; - j r ~ slÀ::: 0,104


Point 2; - j 0,24 Point 3': Yj' == 1 1.3 ; d' /À = 0.372
Point 3: 1,3; d/À =0.212 B': y(s'):::::. j 1,3 ~ s'lÀ == 0,396

t"laçorlStout d'abord 1 et 2 représentatifs impédance el admittance


la charge. à R.O.S. = ete ces points est
points représentatifs toutes les impédances et admittances aux
la ligne compris entre la charge et le C' est. en
un lieu de y (d - E).

d'autre part y (d -:= y (d + E) - Y (s) est la forme 1 h, à


g= 1 est un de y (d - E).
MICRO-ONDES - - - - - - -

Les solutions du problème sont donc " .... r'np'p.<: par les deux d'intersecüon
3 el J' de ces

a) POÎnt 3

Le slUb doit placé à une distance d/À de la charge qui eSllue sur le bord du
diagramme. l'exemple choisi: d/À = 0.042 + O. ==

Soit 1 + j b 3 l'admittance à)' (t! - E) ~ slUb doit une longueur s telle


y (s) ;;;;: - j b] (ici ::; - j 1,::1). Comme le stub est un tronçon ligne court-circuité •
.~ est détermi en li5ant suI' le bord du diagramme combien il faut tourner
(vers pour passer du point A .(y == 00) au B (). == - j h]).
s/À= =0.104.

b) Point
Le stub doit placé à une distilnce d' lÀ. (lei d'lÀ 0,042 + 0,33 :::: 0.372).
C aùmittance à .v (d' -- E) étant 1 - j h3' le stub doit une longueur s' telle
que y ) == + j h) (ici + j 1,3). est détenniné en sur le bord du
gramme iJ faut tourner (vers le générateur) passer du point A au
poim 0 + j h 3 ). lei s'lÀ == 0.250 + 0,146 ==

5 . 6. Adapta~ion deux stubs (fig. 9)


Il faut d' placer les points 1 et 2 représentatifs impédance et
tance la charge et de 2. par une de d/À vers
rateur dl/À::::: 0,122), le nt 3 représcmutif de y (dl - E).

Nous avons vu que réelles de y (dl + et y (dl - e) étaient tes


mêmes, Un lieu de y (dl + est donc à réelle conSlanre (iCi,
g 1 (d :;;;: 0,3) pass•.mt par 3.

De les parties réelles de y (d + e) et y (d - étant identiques et à


1. le à g ::: l est un de y (d - e). Il est d'en déduire un
y (dl + car. dans un le long la ligne. le point reste
; il suffil donc de trouver le poim A' qui se déduit de A par une rotation
vers la chiuge (ici =
0.180) et alors tmcer de
OA' qui est un lieu de y (dl +
points 4' et 4" qui sc trouvent à l'intersection deux lieux + E)
vont nous permettre de calculer les longueurs possibles si et j'ï du stub.
avons, en effet, puisque:
y (dl +E)=y(dt-E)+y(sl)
y (s', ) ::;; Y4' -)'J et y (si') :::: )'4" - Y3
Il suffit de lire sur bord du en tournant vers le OP-r,f'r:I quelles
sont distances si/À et sj'lA. 4u'il y a entre A et et B"
représentatifs de ,\1 (s'I ) et ,v (sÏ).
DISPOSITIFS D'ADAPTATION

Figure 9. Adaptation à deux slubs


Point 1 : Zl ;:;: + j 0.3 Point 2: -"2 ::: 1.65 - j 1,9
dl/À. "" 0.122 -+ Point 3 : Y3 :::::: 0,5 ; dJÀ 0, lSO -+ Point A •.
POÎnt 4' : Y4' "" 0,3 - j 0,06. POÎnt 4": Y4" 0,3 + j 1
POÎnt B' A Y (s'I) "" j 0,44 ---i< s'JÀ = 0.3
BI>: }' (sj')::::: j 1,5 ---i< si,/À= 0,406
Point 5' yS' 1 + j 1.28 Poinr C . y(si);;;;;; ---i< s:JÀ == O. JOS

Point 5" : YS" 1 2,2 PoÎnr C' : Y('\'2') -+ S;'/'J... =

Dans cet y (s'l) j 0.44 -1 S'I/À. == 0,250 + 0,066 == 0,316 et


=j l
y (j"ï) !iï/A 0,250 + O. = 0,406.
les points 5' et 5" qui se déduisent 4' et 4" par rotation de dJ'A. vers le
générateur représentent les- deux valeurs possibles de y (li - r) et appartiennent
au cercle g 1.
YS' ::::: l + j b:r et YS":;;: 1 + j b s".
MICRO-ONDES

Les longueurs du conduire à raduptation nnalc sont


donc et s'2 telles que: y et y (si' ) "'" - j h y '_ (Id. Y )=- j 1
et y (si');:;: j

À ces valeurs correspondent et C' sur les bords du diagr3.mm~ : on


en dédu i t si et s'i.

Dans cet exempte y (.\'2) = - j 1 -) s ilA = 0.355 - 0,250 = 0,1 et


Y (.'1' ) =j 2.2 ~ ' '2', lÀ .::: 0,250 + 0,1 =0,432.

5.7 ADAPTATION PAR D'IMPÉDANCES


ET TRONÇON LIGNE

t
Figuré JO.
Adaptation par réseULl
d'impédances
el tronçon de ligne,

,
.......- ... - - - - l i O I o -

cas nous .\ \Ions rraités aux paragraphl!s DI e'(.;t:(]cn


d'impédance ZR complexe à un . . . p""",.,:HPI
inteme fi l' i mpédunce caractéristique de la
charge.

Le cas le plus npn,pr"


complexe il. un oprlPr:",,'" impédance interne Ze;

._--_.. _ - - - - - - - - - - - - - - - - - -
DISPOSlnFS D'ADAPTATION

on peut placer en aVCL: le générateur une


impédance = j X afin de l'n.Mn", ... ,,,,,,, .. hl partie
!'impédance interne du générateur, Celte être obrenue en
en série avec le soit un stub un composant passif inductif ou
capacitif. Ainsi, ramenée aux du réseau 1 est Re,

e
D'autre part. on place en parallèle 11 une distance de la chill-ge une
YB = j B qui peut être en mettant en parallèle sur la
un composant passif inductif ou I.:upacitif. l.e II
constitue à un slub qui doit mmener 11
l'aduptation désiré\!.

Notons enfin est


possible d'utiliser, conformément au de ta figuré 3, ùisposHifs
d'adap(ation l'un entre la charge et la l'autre placé enlrc le .."'.,""...,,-
reur et III ligne.
gueur ::::: J 5 cm et est à une distance
EXERCICE 1
de ZN; 11::::: C.
(Part/graphe 5.1 - AdalJlmion par ligne
quart d'onde) 1) La fréquence de 500 MHz. déterminer
plus petite valeur de fi conduisanr à
Une Jîgne de transmission est de de et la valeur cor-
tronçons comme ôl représenté sur la de Z;.
t L L'impédance de ZR est
tuée par une résistance 50 Q en série avec 2) La fréquenœ de 600 MHz, d~termincr
une induc(ance de 2 . 10 tj H. deux tron- et le R.O.S. apparent de 1 si
çons extrêmes ont pour impédance ne retouche aux valeurs de 'el de
= 100 tronçon central a une lon- il trouvées précédemment.

Figure 11.

caractéristique Zc: qui es[ la moyenne géomé-


r;j?/ EXERCICE
trique entre 50 Q el la partie de Zc.
(Paragraphe .5.2 - Conditions d'ùdaptativtl) charge est un dispositif d'impédance ::::: 50 Q
avec lequel est en un
Un générateur à a une lm d'adaptation. de capacité C. On demande
=0: (7,5 + j 11) (voir fig. 12). II esl calculer f e~ C pour que l'adaptation soit
relié à une longueur f ct d'impédance tisée fi la de 2,45 GHz.
DISPOSITIFS D'ADAPTATION

Figure 12.

(tf}J EXERCICE 5 .. 3 @l EXERCICE 5 .. 5


----_._._-------------
(Paragraphes el 5.6. J - Adaplmion (Paragrophes 5.5 f!15_6_2 Adaptation
à raide d'un stub) li l'aide de 2 stubs)

Une'ligne d'impédance caractéristique ::::: 50.Q ligne d'impédance caractéristique 50 a


est terminée par une impédance = (100 +
est par une impédance = (100
j 75) La d ' e s t de 0.5 m. j 1 longueur d'onde eSI de 0.5 m. On
Déterminer caractéristiques d'une adapta-
veut réaliser l'ad aptation en utilisant
tion par un stub longueur s. situé à une dis-
stubs en court-circuit d'impédance
tance d de charge et d'impédance
tique 50 .o. premier est placé il. 6 cm de la
tique 50.0.
charge et le second est à 15 cm du premier.

Déterminer les longueurs stubs qui '-'v.,........... -


sent à l'adaptation.

EXERCICE .4
(Paragraphes 5.4 el 5.6. J - Adoptation
à l'aide d'un slub)
EXERCICE 5.6
Une ligne à diélectrique air, d' impé-
dance caractéristique ::::: 50 fi est terminée
Une d'impédance caractéristique-
par une impédance ::::: (15 J .o. Z(" = 100 n est terminée par une impédance de
l GHz.
"'" 150 - j On veut adapter cette
On veut l'adaptation en plaçant, à une impédance à l'aide de x stubs court~
distance d de la un swb en circuit- circuités : le premier en parallèle sur la charge
ouvert, d'impédance ' = 100 .0 et le deuxième placé à A/8 en série avec la
et de longueur s. ligne.

Déterminer de cette Déterminer les longueurs SI et de ces


tian. qui conduisent à l'adaptation.

\
~ICRO-ONDES ..~---------------------------------------------

transmission de
EXERCICE 5 .. 7
un circuit d'adaptation
(ParagraplU' 5.7 AdapJation par réseau cIlpacité Cs et d'une .."" ...... 11<::

'IT'j/4::U'L./WLC-' et de ligtuf)
Entre ce circuit er l' umpli ficateur, il y Et une
:: 50 Q ligne microbande d'impédance
=
Zl' 40 n, de longueur e=
2 cm sur
À = 25 cm. Trouver les valeurs de et de
permettre une pour que l'adaptation soit réalisée.

e-------III---- t
+_"] : t_-E_ _ _ _ _ _ _
-l--: •

CS 1 1
1 1

son cp 4+j2Q

• l
1: 1 f

Figure il.
Chapitre 6

i vec pertes

6 ..1 ÉTUDE DU PARAMÈTRE


DE PROPAGATION ET DE l'IMPÉDANCE
CARACTÉRISTIQUE

6.1.1 Expression de a. ~ et Zc
chapitre « Propagation sur une ligne », nous avons que
-----
du paramètre propagation 'Y était: y = 1 w) CI (0) .

C'est une quantité ""n"""y"," que nous avons écrite sous forme: 'Y = Cl +j ~.

Il est. lors, de calculer expressions a et Pen remarquant que:


• une part : r= ~2 + 2j a~
.. d'autre r = (RI LJ CI (02) + j ru (L, G I + RI CI)·

En.
2 A2
0. - 1-' RIGI - C 1 ai

d'où:

a= (1)

13= (2)
MICRO-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

R1+jL1Cû
Pour ce qui est <le Ze" <lont l'expression est: nous pouvons
G1+jCtw
récrÎre sous la forme:
2
RI G 1 + LI CI W + j w CL 1 G 1 - RI Cl)
(3)
Gr- + Ct w 2
Les expressions trouvées pour a, ~ et Zc sont générales. mais difficilement utili-
sables. Elles se simplifient beaucoup dans le cas des lignes à faibles pertes qui
est très impûrtant pour les applications, notamment en télécommunications.

6 . 1.2 Cas des lignes à faibles pertes \

Il est alors possible de négliger 0 2 et RI G ~''- nous avons:


2 "~ 2
-13 =-L 1 CI ro
2a~ = w (LI G I + RI Cl)'

D'où:

(5)

et : (6)

Notons que v est indépendante de la fréquence: un signal se propagera donc sur


la ligne sans distorsion (voir § 6.2.2)

D'après (3) et en négligeant RI G I et G~, nous obtenons:

Zc=
Vi -
Ct
l .
I+J---J--
°1

CI w
. RI
LI W
(7)

De plus, si les perles dans le diélectriq ue sont négligeables par rapport aux
pertes dans les conducteurs, on pourra supprimer dans (6) et (7) le terme en G 1"

6 .. 1.3 Minimisation des pertes


Pour que a soit minimale. il faut que <10:2/ dL l = O.

SoÏ[ :
LIGNlS AVEC PERTES

De cette relation. on déduit célèbre condition de Heaviside:


(8)
alors: (9)

6 .. 2 IMPORTANCE LA CONDITION
D'HEAVISIDE - MOYENS LA RÉALISER
Voyons combien la de cette condition est irnjXJrtanté à propos
exemple simple: la transmission d'un signa! radioélectrique la voix
humaine dans une liaison téléphonique par câble.

~ - - ---- ~-----.--------
Figure 1.
Courbe ,,,HJJ.lHI.'-''-''~-
As .0----- fréquence d'un signal.
appelée « spectre de
».

~~--------~--------~----------~--------~~f

On sait qu' à un instant donné. ce signal a un spectre fréquences bien défini ;


que si l'on trace la courbe amplitude-fréquenœ qui lui c.:orœs.pond.
nous trouvons ?ides fréquencesfl.h.f)... amplitudes ont respectivement
pour valeurs A 1- A 2• 1).

6 . 2.1 La distorsion d'amplitude


Si l'amonissement à la propagation est de fréquence, nous
avons à la réception amplitudes Ai. A 2• A), .. correspondant respecùvement
Ail
.aux fréquences fI' h . iJ .. · ei A 'IIAI = A'J
A 2 =- A3 == •. ,
MICRO-ONDES

sont conservées et le de
quences est le même qu'à rémission.

Si, en
relation ne serait plus
ne serait plus
défonnation de
d'amplitude ».

Pour d'amplitude. dont aucun


exempt, îl faut à l'anivée des filtres de fréquences du type .........,,,....,-'u....
afln de découper !e signal par bandes tle fréquences, puis
ces bandes sorte que le coefficient d'amplification A 1'1".,,,,,,, ...11,,,
quence et vérifie ta relation: Cl (j) . A (j) : ;:;: ete "'il f.

6.2 . 2 distorsion de phase


de propagation soit indépendante fréquence Împlique
composant un signal à un instant t seront
instant t. ce qui est la condition ne(~es;sa!lre à la reconsti-
fréquences identique à pourvu, bien
eu distorsÎon d'amplitude ou

Mais si Il la fréquence. cela composantes du


spectre fréquences reconstitué à un instant l' n'ont émises au même
instant. Il en résulterait une impossibilité de de fréquences
correspondant au son émis à l'instant 1 d'où une totale de la voix
s' appelle la « distorsion de est beaucoup plus grave
la distorsion d'amplitude car les moyens à mettre en œuvre pour la com-
dans chaque bande de fréquences à retard variables)
plus unéreux.

Moyens de réaliser la condition


d"Heaviside
les communications téléphoniques à moyenne et longue distance
câbles urbains, interurbains et ou
câbles utilisés sont. en général, que LI G 1 <{ RIe r_
éprouvés sont employés pour la condition d'Heaviside en
: ce sont la « pupinisation» et la « k,rarupisation ».

a) la « pupinisation )
est d'un usage courant sur téléphoniq ucs terrestres,
interurbaines_ Elle consiste à --,0---- Li en moyenne en intercalant à
----------------~--- ÜGNES AVEC PERTES

valles réguliers des inductances en avec ligne; en France, l'espace est de


955 mou 1 830 m. que l'on trop fréquences pour
quelles À serait l'ordre de 1'espacement d des bobines de charge, tout se passe
comme si r on avait augmenté LI continue. fait, ta théorie montre
que condition de vaHdité ce procédé est: Â. ~

b) La « kraruplsation »
est utilisée pour les téléphoniques intercontinentaux ; elle consiste à
enrouler autour du ou des conducteurs de 0,2
à 0.3 mm en une spirale

6.3 EXPRESSIONS DE TENSION


DU COURANT DE L'IMPÉDANCE
Au chapitre nous avons établi expressions la tension, du courant et de
l'impédance en un point d'une ligne. sur une charge ZR caractérisée par
son coefficient réflexion ::::: r R eJ~. Dans le cas où l'origine est prise sur
cette axe des x orienté vers le
V(x) ::::: (eYx + LR e yx) (10)
[ex): (e Yx _ e- Yx ) (11)
1+ rR e 2')'x
Z(x) = Zc - - - - - (12)
1- e -2yx

L'impédance en est donc:


1+ r e
-R
2yx
z(x) = (13)
1- e -2-yx

En prenant un argument complexe e =8' + j on tel que:


- e 28 -- rR (14)
1 e- 28 e-2yx
= = th (0 +yx) (15)
l +e 2e e- 2yx

Nous avons donc mis sous une parüculièrement simple. li en est de


même pour l::'(x) et l(x) lorsque r on remplace par e - 29 .
l::'(x) l::';(eYx _e- 28 e- Yx ) (16)
(17)
MICRO-ONDES .....,--------~-------------

En mettant e - e en nous successivement:


= _ e - (9 + yx») (18)
+ e -te +yx» (19)

Soit finalement en
=2 e-e (9+yx) (20)
L(x) =2 e e ch (6 + yx)
et en valeurs
\1le Bllsh(8+yx)I=AISh(8+YX)1
A
J(x) ~ 1e e 1 1ch (e + yx) , :::: Z 1ch (S + yx) 1
c

6 .. 4 DE DES VARIATIONS DE LA TENSION


DU COURANT
Nous mènerons celle étude à partir des expressions (22) et et prendrons
comme le la tension. En nous : e = e' +j en
eL y = a. + j f), nous avons successivement :

sh (8 + yx) = sh [ce' + ru) + j (e" + [lx)]


(S' + ru) ch j (en + !lx) + ch (8' + ru) sh j (sn + ~x)
= (e' + CU) cos (S" + rh) + j ch (e' + CU) +
lsh (8 + YX)I (e' + ru) cos2 (S" + ~x) + ch2 (S' + ru)
=[ (e' + ru)} [1 -sin2 (8" +~)} + ch2 (e' +
:= (sh 2(8' + ru) + sin 2 (8" + \3x)]1/2

V(x)=A (24)

(25)

1 s général
Lorsque c'est-à-dire e =e' + j e" est quelconque. "étude des variations de la
peut se faÎre en remarquant que V(x) est somme;
.. d'une fonction périodique sin2 (e" + ~x)
.. d'une fonction monotone sh2 (e' + cu).
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - LIGNES AVEC PERTES

V(x) pourra eUe-même considérée comme une fonction périodique à condi-


tion que la variation du assez faible pendant vurie entre un
maximum et un mmJmum. nécessite que la ne pas de trop
grandes pertes. Dans ces conditions, nous pouvons avec une bonne approxi-
mation (voir 2) que:
.. la périodicité est 1../2 ;
4> les valeurs et sont pour les valeurs de x
telles que sin (en + ~) = 1 ou
2
SoientxM et ces valeurs:
VM =A ch (e' + ŒXM) (26)
Vm::;:;A sh (e' + ŒXm) (27)

V(x)
Figure 1.
des variations
de la tension le long
A ch (8' +
d'une ligne avec
pertes: les enveloppes
des maxima et dt:s
minima sont en
A ch (8' + ax) et
Ash (8' + ax)
A sh (0' + ax).
x S'

Pour l(x), problème est identique. différences dans les


consistent en ce
" les amplitudes sont divisées par Zc ;
.. sont en opposition de phalle, puisque dans (25), cos2 (e" + ~x)
+ px) de (24).

6 . 4.2 Cas particuliers


Nous ne reviendrons pas sur le cas ligne est terminée son
C3r'acl:erisü'Jue puîsquc l'étude du me d'ondes progressives qui s'établit alors
a été au chapitre 2 «. sur une ligne en haute en li)

tenant du paramètre d'affaiblissement tl. Restent à étudier les cas


= + 1 et r R = - 1. Nous détennîner danill chacun ces cas les
valeurs e. e.. e" el voir comment s'écrivent les relations (23), (24), (25).

al en court-circuit ZR :::: 0 :::::) :::: - 1


Donc: - e 29 l :::::) e - 28 =L
Ou: e 29 e 2k1t ::::::> e :::: j lac.

: e=e' + j W', il vient. =0 et et> =lat.


MICRO-ONDES - - - - - -...---.-----'--

--* V(x) =: AI sh (j "n +yx)' :::: A 1 j'xl (28)

(23) --* /(x) =: ;;.1 ch (j "n +j'x) 1 -\ch'Yxl


A (29)

(24) --* =A (30)

A
(25) (kn +rk) Zc
(31)

D'après ces relmiol1s nous avons:


VM=A ru (32) Vm =A sh (XX (33)
A A
lM ::::::-~ ch <XX (34) lm= sh O'.X (35)
Z("

A
V ;;;;;0):::: 0 (36) l(x=O)= - (37)

b) ligne en CÎrcuit ouvert ZR :::: co ::::::> :::: +1


Donc: - c- 2e :::: 1 ::::::) e - 26 = 1.

Ou:

Comme: S S' + j S", il S' ::::0 et =(2k+ 1)n/2.


(22) --) V(x) AIShlj (2k+ 1) i +yxJI=Alchyxl (38)

(23) --* I(X)::::~lch[j(2k+ 1)~+YXll= A 1 yxl (39)

(40)

(25) --* l(x)

;;;;;; (41)

D'après ces relations nous avons:


YM =A"ch (XX (33)
A
lM :::: ch ax (34) (35)

V(x:::: O)::::A (42) J :::: 0):::: 0 (43)


~-------------------- LIGNES AVEC PERTES

V(x)

... · .... u ..'" J.


Courbe des V'il.fiations
·· ,
,,~ de la tension le long
d'une ligne avec
pertes court-circuitée.
·
·
,

)( o
2 4
V(x)

Figure 4.
Courbe des variations
de la tem:ion le long
d'une ligne avec
pertes en circuit
ouvert.

2 4

courbes ci-dessus montrent vuriations des amplitudes de la tension pour


une en court~circuh 3) et une ligne en circuit ouvert
Dans les deux cas, tes variations la tension sont comprises entre des courbes
en <XX et sh ux. Pour ce qui est du courant, la 3 corres-
pondrait au cas d'un circuit ouven et 4 au cus d'un court-circuit.

6.5 VARIATIONS IMPÉDANCE


ET DU COEFFICIENT DE RÉFLEXION

1 Étude de l'impédan
(8 +yx)
(20) et (21) : Z(x) =i(~;:: (8 +yx)
(44)

(8" + fk)
et (25) - 'if.-)::: V(x) == Z (45)
. ~ [(x) c
(BU +~)
MICRO-ONDES

En la approximation qu'au 1 nous pouvons remar-


quer que:
• (45) est maximale :::;;1 alors (S" + px) =0)
d'où (46)

• (45) est lorsque sin 2 (Sn + px) :;;; 0 alors

d'où th (S' + cu) (47)

Les variations de l'impédance s'effectuent donc, comme le montre figure enlIe


représentatives de th (9' + ax) et coth (6' + «x). Notons 'lU
mesure que x augmente th (S' + ax) tend vers coth (6' + ~ il en résulte que
Z(x) 4 Zc' rôle des semble donc, à grande distance, d'adapter ligne ;
c'est évidement un procédé d'adaptation inadéquaL

Z{x)

Figure 5.
des vsnations
de l'impédance le long
d'une ligne avec
pertes: les cath (e' + (.tJ()
des .maxima et
sont en
coth (6' + m)
th (6' + <xx).
--

--S'a

6 .. 5 .. 2 Étude du coefficient de réflexion

Nous avons vu que:

Soit: [(x) = e -2a,x 2fix) (48)


• le module de r(x) est: e -20.x
• de [(x) est:
tlGNES AVEC PERTES

courbe représenta-
des variations de
dans le plan com-
(fjg. 6) est donc
une spirale logarith-
qUÎ coupe tous
rayons vecteurs
sous le même angle et
s'enroule asymptoti-
t autour de
lorsque x aug-
mente indéfiniment.

6 ..6 PUISSANCE TRANSPORTÉE PAR UNE LIGNE

6 .. 6 .. 1 Relation donnant P{x)


Nous savons qu'en un point dans le cas où
abscisses est prise au récepteur et orienté du récepteur vers le générateur:
..\tex) Yx
(e + e -"IX)
l(x)=lj(eYx - e-Y~

Par définition, la ve en ce point est donnée par :


P(x) =21 [~(x) . r*<x)]

Soil: = (49)

Le tenne entre
[étx ei Px +
[enx e cu ci(tlI Ih)] [em e - j flx _ r e- 0.4" e -j(41- Px)]
R
+ rR 2PxJ - r R e - j(~ - 2px) - r~ e - 2ax

dont la partie est:

D'où: (50)
MICRO-ONDES - - -

6.6.2 Étude de la perte puissa


par transmission
l'entrée la ligne x= e. III puissllnce fournie par te générateur est:
\/,2
P(f> t,_ (e Zae _ r 2 e - 2at)
Zc N

chargée où x :::: O. lu "" ......"...... pur III charge est:

D'où lu de par tnmsmission :


1 __ ['2 1-
K= !:.CO) . _ ___ . R =: e - 2al: (51)
P(t) r 2 - 2at
-IR e

L'étude K est à faire car on ne peut complètement l'influence


la ligne et J'influence la désaduptation. En K est le produit de trois rennes:
.. l'un, e 2at qui représente uniquement l'inHuence de lu ligne;
.. l'autre, 1 - qui représente uniquement l'influence la désudaptation ~
l
.. le dernier, dans lequel les intluences sont liées.
1- e -4al:

trois cas à considérer som/es suivants:

signifie que la puissance est la en tous les points de la ligne


comme le montre d'uilleurs relation: P(x) ;; (Vi /22(.) (1 - r est 1)
indépendante de x el ne dépend de r Ji'
Remarque Si r R == 0 -? K == e - 2ut,
Attention est un H y a sur la qui est exprimée:
rappon de puissances
et a est en Nplm.
en Nepers pur: (112) ln K == ae (52)
- en Décibels 10 log K 8,68 ae (53)
3. Dans cus généml a -;t. 0 ct r R -;t. O. il est intéressant remarquer. par
ruppOI1 au cas précédent, que r influence de la désadaptation se traduit par
r apparition K d' un facteur:
l
(54)

pertes dans ce cas. sont donc la somme:


.. ues pertes proprt:s à ligne. dues à l'influence Cl seul, qui apparaissent
d,ms facteur è 2u.( dt! la rdation (51),
.. des ta désuduptation, à l' acùon conjuguée a et r R'
qui apparaissent dans facteur (54)
AVEC

6.6. Étude de la perte de pui


par désadaptation
(54) r.eprésente l'augmentation de la
de la ligne. L'<.Ibaque de la figure 7 permet
Cetle perte par désaLlaplatÎon. Le R.O.S. p. à la charge, est
en et les pertes propres à la ligne en augmentation
due à la désadaptalion de la ligne se lit sur le~

nous allons calcu Icr la totale une


sement linéique a:::: 0.05 dB/m. d'impédance caractéri n, fermée sur
une de 40 .o. Nous avons ae -= 0,05 . 1 et p :: 320/40 = 8. Le
point d'abscisse 8 e[ d'ordonnée l est situé sur Cela signifie que la
désadaptatÎon de la ligne fait 2 proprc~ ù la ligne
sont de 1 dB (ae:::: 1 dB), il en résulte que la lolale sera de 3 dB.

al
(dB)

0,5

0,2

D'après Roubine 125J


" el clnll!nnes »
p. 1J6, É,litÎolls de la
Revue o'OpJique.
0,05 Paris (J954).

0,02 ------

0,01 L -_ _~_ _~~~~~_ _~~~~~~~~~~~~~~

1 10 100 p

-----------------_._- . -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
EXERC~CES

t{{}l EXERCICE 6 .. 1 EXERCICE


(Paragraphe 6.1.1 - Élude du paramètre (Paragraphe 6.6.2 Étude de la pene de puis!i()l!ct!
de propagation) par ,ram;m;ssimJ)

une avec adaptée. de longueur


Démonstration expressions (1) et (2) ex l. perte relative puissance par transmis-
el f3 dans le cas général l'on ne aucune
sion est: K = P(O)/P( l) e - 2ae
approximation.
Exprimer K en NeperS el en Décibels.
Démontrer la relatîon de passage Nepers
aux Décibels.

EXERCICE 6 .. 2
~ EXERCICE 6.4
(ParagrtJphe 6. Cus des lignes
il faibles pertes) (Pl.m.18raphe 6.6.3 - de la perte de puissance
par disadaplatÎon)
1) Dans J'hypothèse il pertes, Calculer la totale une ligne de
démontrer l' expression de en fonclion de e
gueur = 10 m, d'affaiblissement linéique Ct =
RJ. LI> . 0,1 dB/m, d'impédance caractéristique Zc =
300 .o. fermée sur une anlenne d'impédance
2) Si plus ;;;; 0, montrer qu'il est possible
d'exprimer en fonction de • Clet ex.
d'entrée ZR .o.
p. Même question si Zc = Q el =300
Chapitre 7

Lignes
,..
en re ime impulsionnel

7 ..1 INTRODUCTION
chapitres. nous avons toujours fait l'étude
Dans ce chapitre, nous allons nous .
avec ou sans pertes en impul-
sionnel, à l'entrée de la varie de
façon quasi revenir après un
intclvalle 1:, également à la O. Si t
est nettement p1us petit que le temps .... u, ..... '........ nous
dirons qu'îl d'une impulsion d'un
échelon

Cette est très utile car l'emploi impulsions en en UHF


et en beaucoup d'applications pratiques dDm les principales som :
.. la radionavigation. avec la plupart radars;
télécommunications où l'on de plus en plus """>l'''''"",,''' de modu-
lation impulsion ~
.. • ""' . . . .'IJ ....... ~ de mesure des d'une ligne .

est également d'un point de vue La


compréhension physique des est, en effet.. beaucoup plus aisée en
impulsionnel où l'on peut distinguer (et au besoin facilement
les Incidentes et les ondes réfléchies qu'en régime sÎnusol"daJ où l'on ne
l'onde incidente de l' rétléchie que par la
MICRO-ONDES -_.._------ --------

,.
7.2 ETUDE EN RÉGIME D'IMPULSION
E NSION

e impu ut se définir
comme un ( électrique,
cette ude des lignes)
r _.-....: indiquée à la
'Figure J.
E '-r--'---~ la durée test
Impulsion ue tension
d'amplitude E. des temps
de uurée 'C de consi s.
est ainsi que pOUf une ligne
100 m long sur laquelle
la vi tcsse de propagation èsr
~------~--------~--------~t
de 200 000 kmJs, un
électrique ne pourra être
comme une impulsion que si . l' ~ T:.= 100/2 . 1O~ = 0,5 j.ls,

Figure 2.
Générateur
d'impulsions, ligne de E
longueur t et
impédance de chnrge,

une ligne d'impédance de longueur e. terminée


par une charge d'jrnpédanœ ZR (fig. supposons que celle ligne est ali-
un génér.Jteur d'impulsions électromotrice E et d'impédance
Nous allons étudier deux cas fondament'lux.

1 Générateur adapté ligne - ZR réelle


à la jonction ligne-générateur
ZR-Zc .•
est nul. En revanche, au :::: Z ~Z i= 0 pUlsqu en
R+ c
: ZR i= Zc
électromotrice
d' i m pu lsion étant fixe. l'
3. impulsions qu'il vn délivrer à rentrée
Réseau équivalent à dépend de l'impédance qui
l'instant t O. flJ générateur. Or, à l'instant 1 :.= 0 où unI!
impulsion arrive à rentrée de la
considérer que l'impédance
du générateur est Zc (fig. 3).
instant où l'impulsion réflét::hil! sur la ch.urge (à l'instant 1) reviendra sur
EN RÉGIME IMPULSIONNEL

tout se passe comme si ce sur une Ugne intïnimenl


dont J'impédance en tous points peul considérée, nous t'avons vu,
comme

la une impulsion de ten-

(1)

nous étudions le cus où Z. ~ Z(j. Ve :::: E,h. impulsion va sc réflé-


chir sur III à J'instant T:::: (Iv
et rctounu.: vers If: g~néral!!Ur. 4u'e[le atteint
à l'instant avec une amplitude r R E/2. le ne à rentrée de
la ligne rc=o .
. branchant un oscilloscope aux. bornes (f~mrée
l'impulsion (t :::: 0) d'amplitude E/2 el ampti-
tude rH de polarité positive ou négative e:-.{ p<.,sÎtif ou négatif
(fig.

E
2 +Ir~ E (si > 0)
2 Figure 4.
Phénomènes.
observables avec un
oscilloscope à l'entrée
t de I~ ligne mms le cas
o 2T
où le génémleur est
adapté.
E
-Irnl I- R < 0)
2

Les cas particuliers sont ceux où : ~rque _


Lorsque 1'011 Q un~
a)' ZR:::: oo L impulsion rélléchic est positive,
ligne Qvec pertes. les
lI~"U"'J'Vll
incidente. impuÙions. réfléchies
b) ZR = 0 Alors. 1. L'impulsion réfléchie est négative, de dans les cas a) et b)"
amplitude rimpulsion incidente. Dru UlM amplitude V l'

c) ZR:::: Z(. Alors. r N == O. Il n'y a d'impulsion réfléchie. Vj *


plus petite que éeUe
l'impulsion inci.;
deme. G~la pe~t de
rlllt~n'l";YI·.or les pertes
la :.
7 .. 2 .. 2 Générateur désadapté - ZR réelle a(d8) == 20 log (VJ
V r) ou tx(Np) :; ln
Dans ce cas une impulsion se sur la ligne pourra être
l
tant (VJVrJ· 1

au niveau de la charge: (rR ~ -=:-----,::cc'·· ~0


MICRO-ONDES

que du générateur: (rR =


À l'instant t ::;:: 0, nous avons à rentrée de ligne une impulsion tension
d'amplitude:

\Z=E
e "'-'E' (2)

E' est ici différent de E/2 puisque est de Zc" < E/2 et
> E/2. impulsion se réfléchll sur la rn,an.>' ..
la ligne avec une amplitude ;àl 1=
réfléchit sur le générateur et vers lu charge avec une amplitude R r
et ainsi de suite...

Il Y a donc il ('entrée de la ligne une succession d'impulsions d'amplitudes E'.


E'. r]( E' ... respectivement aux instants 0, 2T, : il y a de
au niveau de la une d'impulsions d'amplitudes r R' E'
r~ respectivement aux Înst<.mts T, 3T. ST...

r R est à 1 en module, variations tension Ve à ren-


Ia ligne représentent une succession d'impulsions d'amplitudes ......
r'\Hrl'>€."_

décrois~ntcs, toutes positives ou alternativement positives et


lives que r R est positif ou négutif 5 et

Remarque
Dans le l'US où l'on 11 une ligne uvec pertes, la décroissance esT plus rapide
puisque Je facteur multiplicatif qui de passer d'une impulsion à lu sui~
vame n'est plus rR, ra mais e- 2a'.

Figure 5,
0,8
Phénomènes
avec un
oscilloscope à \' entrée
de la ligne dans le cas
où le génémteur est
0,41
désadapté
crR r C >
0.21
0,17
0,13

t
o 2T 4T
---~------------- LIGNES EN RÉGIME IMPULSIONNfL

Figure 6.

observables avec un
oscilloscope à l'entrée
de la ligne dan.... It! cas
où le générateur est
t
4T désadapté
(rR < 0).

7.2 .. 3 Phénomènes observables en pratique


La description qui d'être faite variations la tension à l'entrée la
ligne repose sur hypothèses:
a) impulsions utilisées sont infini ment courtes en
b) La mesure de se fait exactement à l'endroit où s'effectue la réflexion à la
jonction

Or. ces deux conditions ne peuvent exactement réalisées dans la pratique;


.. on utilise des impulsions qui, si courtes soient-elle,,>_ ont une durée L non négli-
geable;
.. la mesure de Ve se fera le plus souvent à une petite distance de la jonction
ligne-générateur. ligne.

La conséquence en est qu'une partie de l'impulsion « incidente}) (celle qui vient


de la charge) et de l'impulsion {( réfléchie }> (celle qui repart vers charge)
vent se
MICRO-ONDES

schéma de la figure 7 montre.. en que rimpul·


« » arrîve au point de mesure alors que
( incidente » n' est encore terminée. Il

Figure 7.
- - la
dente )} soit supérieure au temps
't l'impulsion « inci-
que mer le from
+
J...JI:;I.<UiJl/;/,l;;;. DU niveau avant cette impulsion à effectuer r aller-remur entre
du point de mesure, point mesure el le point s' effecn.le
entre l'impulsion
incidente et ces conditions. nous à Il 0-
l'impulsion scope :
sur le générateur.
.. À 1::: 0, une impulsion « simple» d'amplitude
., À 1 = 2T, une impulsion « double» d'amplitude
E' (1 + résultant de la supt:rposi-
tion l'impulsion « incidente » d'ampli-
t= 0 tude E et de l'impulsion « »

d' amplitude ErR r c-


.. À 1::: 4T une impulsion {{ double» d'amplitude E ra (I + r a) ~ etc.
Or, si nous avons toujours, en module: r R (l + > r) ra (1 + > ...
puisque l'on passe d'une impulsion à sa suivante en la multipliant par IR r c'
nous fi' avons pas forcément: > E' (1 + car (1 + c) peut être plus r
grand que l, en module.

:.> 0 0.8) ra >0 (::: 0.8)


>0 + 1) rR<o -1)

Figures 8 à ll.
Phénomène!'

<0 0,5)
> 0 (=:: + 1)
t r(j<O
<0
-0.5)
-1)

li

1
LIGNES EN RÉGIME IMPULSIONNEL

Cela dépend valeurs de r R et r 0- Il ne donc pas s'étonner si ta


première impulsion observée est plus petite que ta c.:as
possibles sont représentés aux 8 il Il.

7.3 ÉTUDE EN RÉGIME D'ÉCHELON


DE TENSION

Un de ten~iun conf.>idéré comme une impulsion dont la durée


est beaucoup plus grande que de aller-retour sur !a ligne de
longueur e à laquelle elle est appliquée (fig. J
e

........
If-------- t -
E -_.
Figure 12_
1LA.o"""""' de tension,
d'amplitude E_

est un signal pan .i car la plupart phénomènes


impulsionnels peuvent se n.lmener à une de tension:
'c'est ainsi, par exemple. qu'une impulsion d'ampHtuùe E
comme la superposition deux échelons de tension .......,....... ",;:>
premier d'amplitude + le second d'amplitude - E.

Figure 13.
Génémteur
E de tension,
longueur ele
impédance de

Considérons, comme au "''''-'''U'F'' d'impulsion de len-


sion ». une ligne d'impédance e, tenninée
,-""ru,,·' d' ZR (fig, 13), Nous supposons. cette qu'un
teur de signaux. force électromotrice envoie à cette un
tension. Nous allons étudier trois cas t'onùamentaux.
MICRO-ONDES - - - - - - - - - - " - - - - - - - - - - - - - - - -

1.3.1 Générateur adapté à 1 li ne - ZR réelle


'l = O. l'instant où l'échelon de est
appliqué à l'entrée de la Durant l'inter-
valle de 2T que Je front de l'échelon
tension mettra à aller sur la s' y réflé-
.,,"'''''......u équi valent E
0<1 < 2T_ et revenir à l'entrée de la toul se
comme si généT'à[eUr avait entre ses
une impédance (fig. 14). La tension
0< t< 2T à ligne sem égale à :

(3)

C'est, conséquent. un front d'onde d'amplitude qui se propage vers la


charge îJ se rélléchÎr à l' t = T Alors naissance une
onde rétléchie toujours unI.! onde ind-
d'amplitude
.. Si r R> 0, Ie~ amplitudes des deux ondes se superposeront ; l'amplitude
résultante sera: (1 + 1 r RD 16).
dl Si r R < O. amplitudes ondes se retrancheront; t'amplitude résul-
umte sera: (1 -1 r RD E/2 (fig. 16).

Figure 15. V , V
E
T<f<2T
Propagation de -':{1 + IrRI)
l'échelon de tension
sur la ligne pour
0< t< T
E E
2
- .... - - - _. .... ___

~
~
"
'
~
.
A
2 2 E
O<t<T. ! - - - -.... -(1 -lrRI)
2
16. x
,~
ùe f x
l'échelon de tension
sur la ligne pour V
T< 1 <2T.
E
-- (1 + Ir..,,!)
Figure 17. 2
Phénomènes
E
observilbles avec un
oscilloscope à !' entrée 2
de la ligne dans le ...:as
g (1 -Ir,ql)
où le générateur est 2
adapté.
2T

Arrivée à de ]i.I l' onùe ne pourra à son tour, se


chir puisque = O. À partir l'Înstant 2T, ta à la ten-
(fig. 17) :
(4)
- - - - - - - - LIGNES EN RÉGIME IMPULSIONNEL

cas particuliers intéressants sonl ceux où :


a) = co Alors r RI: l'onde réfléchie double la charge prise sur la ligne.
b) ZR::::: 0 Alors r R == 1: J'onde rétléchie annule la prise par
ligne.
Alors r R :::::
0 : il n'y a pas d'onde tléchie. La ligne est [out
chargée ~\ la valeur dès que 1 T.

7.3 .. 2 Générateur adapté à la ligne -


ZR imaginaire pure
L'originalité ce cas, par rapport au à ce que est fonction
du temps; il faudra donc se demander quel est le régime transitoire sur l'impé-
de charge.

Charge capacitive : = 1/jCw

E -- ---- _._--- --~-.----- Figures /8 el 19.


2 Ré-..eau équivalent et
variation de la
en fonction du temps
aux bornes d'une
c
soumise à un échelon
de tension.

Lorsqu'au bout 1= l'échelon tension E/2 arrive sur tout


se passe comme si, à cet instant précis, on constituait en bout de ligne le circuit
de figure 18. Le va donc se charger exponentiellement à la
valeur E/2 avec une constante temps L:::::: (fig. 19).

À l'extrémité de ligne, il y a, à t ::::: T, un courant instantané de de


valeur IR :::= E/2 Zc et, comme la charge commence juste, VR :::::: O. Donc :
r R (T)::::: 1. se passe comme s'il y avait un court-circuÎt en bout de
ligne. fin IR = 0 et VR E/2 donc ZR::::: 00 : le condensateur est
équivalent à un circuit oUvert. Alors r R = 1. Dans le transItOire, coeffi-
cient réflexion passe donc de - l il + 1 au fur et à mesure que la charge
fectue.

r entrée de la ligne. entre 0 et la tension est E/2 (fig. 20).


MICRO-ONDES

- - - - -- - -- '':::'''::--~-;;;..::--..;;.'
;;..;;.' .........----....- - -- - --
. .;;;.;:...;;;. , , ,

Figure 20.
Phénomènes
observables avec un
oscilloscope à l'entrée E t------.
d'une ligne pour un 2
et

o 2T

l'instant 2T. il arrive une d'amplitude - ce qlle ta tension


s'annule comme la ligne éu\it court-circuitée. Mais. au fur et à mesure que t
augmente, r R passe - 1 il + l avec une constante temps à ceHe
condensateur. Dans ces conditions, l'amplitude t'onde réfléchie croît avec la
constante temps - E/2 à + E/2 Ve croît 0 à + E.

b) Charge inductive: ZR ::: jLw

VR
Figures 2J el 22.
Réseau équivalent et E ... -•... -"-- ............ " .. " ........... -........ .
varïarion de la tension 2
en fonction du temps
aux bomes <.l'une
L
charge capadlÎ \'C
à un échelon
L-____________ ~~~ ____ ~~I

de tension.
o
Lorsqu'au bout 1:= T, l'échelon de d'amplitude E/2 arrive sur toUl
sc pLIsse comme si, à cel inslUnt précis, on constituait en bout de ligne le eircuir
( 21). Il va donc apparaître tlUX bornes tle L une force électromotrice
tion propre V<.l s'opposer il l'établissement d'un courant tians L. 1 ::::
elle a pour valeur 1:.:;2 et elle va ensuite exponentiellement s'an-
nuler avec la constante de temps 't = Llzl.' (fig. 22).
110US aVOns pour 1 == T: 'R = O. VR = d'où ZR::= 0.0.
avait une ligne ouverte. : r R (T) = + 1. En
au contraire. VR =O. donc = 0 et =- 1. Tout se passe comme:: si
l'on avait une court-circuitée. Dans le régime transitoire, coefficient
réflexion passe de + 1 à 1.
l'entrée la. ligne, la tension est égale à E!2 entre 0 el 27 (fig. 23). À 1
tant 27 arrive une onde d'amplitude E/2 : la double comme si la
émit ouverte. au fw- et à mesw-e que 1 augmeme, de + J à - 1
LIGNES EN RÉGIME JMPULSfONNEL

avec une constante temps égale à de l' l'amplitude


réfléchie diminue E/2 à E/2 et la tension à l'entrée décroît de E
àO.

E - ----- -- ---~- ----------------- ----- -------


Figure 23.
Phénomènes
observables avec un
oscilloscope à
E d'une ligne pour un
2 rulap[é el
inductive.

o 2T

7 .3 Générateur désadapté - ZR réelle


À partir l'instrult (soit 1 = 0), où l'échelon de tension est appliqué à lu ligne,
nous avons vu une onde inc1dente initiale d'amplitude E':::: zj(Zt_ + Ze) se
du vers charge. ayant un coefficient
réflexion il y prend nais..'iance, à f:::: une réfléchie d'amplitude r R
qui se propage vers générateur. En arrivant sur le à 1 == 2T, celle
donne à son tour à une seconde onde incidenl~ d'amplitude
r R r G et ainsi de suite.

La entre ce régime et celui d'impulsions de tension est nous nous


intéressons ici à la propagation d'ondes qui se superposent le~ unes aux (iutres
alors que nous avions à précédemment à des impulsions qui étaient bien
les unes des autres. Pour faire une étude mathématique du phénomène,
appelons en affectant d'un numéro d'
.. 0/, les qui se déplacent vers la charge,
.. OR, ondes qui se déplacent vers l'entrée la ligne.
DI, :; OR 1 = rRE'
012=rR rC; r.G E'
013 :; (rR ro)2 E'
MICRO-ONDES

Faî sons la somme de toutes ces ondes :


olt + OR 1 =: E' (l + rR)
0/2 + OR 2 = (1+ rRrC
013 + OR 3 =E' (1 + r R) (rR ra)2

JI-I
S E' (1 + rR) .:Lo (rR )i

C'est une géométrique de raison q :; ; ;. r R rc et terme


lI;;; 1 + r R) dont la somme Inrsque 11 .....-? 00 est:
Q 1+ r R
S:;;;;;.--=E'--- (5)
l q l-r
R

Or: E'=E et

trouvons:
S::::.E--- (6)

Tout se en fin de comme si le générateur était directement


sur Physiquement, cela au fait. que lorsque 1 -+ 00 les
réflexions aux t!xtrémités la ligne deviennent négligeables; reglme
toire est alors el t'on se !:.rOllve en régime penmmem continu pour lequel
la étudiée sert tout simplement à connecter générateur 11 l'impédance ZR'

principe. le régime transitoire dure un temps infinimem long puisque, tous


il y a un de supplémenlaire. En le régime
manent s'établit assez vite sur ligne car, d'une les accroissements sont
plus en plus d'autre intervalles de 2T sont couns
l'ordre 1 pour une ligne 100 m).

Avec un oscilloscope. nous observerions aux instants 2T. 4T, les variations
tension à rentrée la ligne résultant de la superposÎLÏon il la tension
existante d'une de tension venant charge et l'onde à
trée de la ligne à laquelle elle donne naissance. Nous aurons ainsi successive-
ment (fig .
.. 0 à -E:
. 2T à E: E' + r R E' + rR :::: + r R(l + r G)
. 4T à 6T- E : r
E' + R (1 + r c) + r~ r G + li< r2c E'
= + r R (l + r c) E' + r11 r G (l + r c) E'
LIGNES EN RÉGIME JMPULSIONNEL

== E' +
etc,

1
Figure 14.
1 Phénomènes
observables avec un
OS(:lJJ08(:Oflt: à l'entrée

E'r------'

. .
o 2T 4T 6T ST 10T

La ~"'''i'''l,"''' à la fin du transitoire est la somme et de la


E [1 +

dont le terme

La à rentrée la ligne lorsque le régime permanent est établi esl donc:


IR(l + l rnra+rR+IN ) +r",
+ ----- -----.-----,- = --- (7)
1- rRra 1 rl( l-rNrC

là le avait trouvé, en sommant d'une différente à


(5).

Dtautres « cas figure» celui ci-dessus (qui correspond à et


> 0) sont possibles selon r R et r G sont louS deux < 0 ou l'un> et
1'~lutre < 0, Il est vivement conseillé au lecteur de tracer, pour chacun d'eux.,
gnlpflilQlles Ve (1) à d'exercice.

Remarque
Tous les raisonnements de ce paragraphe ont ~t~ fails en supposant que l'on avait
unI! ligne sans pene. Dans le cas d'une ligne avec pertes, ils restem qualitlllive-
ment valables: dans les relations 011 tiendra compTe dl.'.\ perll!,\' en tI)OIl-
Imll lUI Jil/"uur ItIlIlIi/J!iI'/JI(f (' /}l' dWIJUl' JiJi,~ Il" 'mil' IOJlglI"1I1' ,I" ligl/I' r Il hi
pCl/'('OWï/c pur WIl:' (hw Ollc!c',V ('onshh;ft'('.Ii.
Chapitre 8

lignes bifilaires
et coa 5ales

8.1 PARAM PRIMAIRES


Nous avons expliqué au chapitre « Propagation sur une ligne en haute
fréquence - Modélisation de ligne ". l'importance el le rôle
dit,,> R t» • Giet Cl la modélisation ligne. Pour lignes
T.E.M. comme les lignes bifilaires et coaxiales - les notions de tension et de
courant conservent un sens, car les champs et Ji sont transversaux - ces
paramètres ont une signification physique et peuvent être détenninés par for-
mules analytiques simples.

détennination de LI et Cl peut être effectuée à partir des lois fondamentales


de l'électromagnétisme l'approximation états quasi-stationnaires; en
effet, pour les T.E.M.. répartition du champ un plan est
la même que 1> on en régime stationnaire ou en régime variable.

Pour ce qui est RI et • on doil: tenir compte des phénomènes liés aux hautes
fréquences: pour RI' il de localisation des cournnts dans
conducteurs (effet peau) et pour des pertes nature conductrice
le diélectrique.

Divers ouvrages [22. 24, 32] détaillent les méthodes détennination de ces
paramètres et l'exercice 8.1 traite le cas important la ligne coaxiale.
MICRO-ONDES

8 .. 1.1 la ligne coaxiale


isolant de constante OIelec1:nQI conducteur intérieur

Figure 1.
Ligne coaxÎale :
géométrie et
constitutifs.

conducteur extérieur (tresse)

dl le diamètre conducteur . conductivité 0'1- d 2 le diamètre


intérieur du conducteur de . . . <J •.• '-'- ..." .. constante diélectrique
relative et tg (5 le

valeurs par unité longueur de la ,.."."",,,,r .. l' inductance. la


tance el de la capacité sont resp~clivement :

~of ( 1 +--=
RI ~V -;- dl Jal d2

. 10 -3 Jl (___ -
dl
+ F;) (!Vrn)
U)

~o dl 6 d2
LI =-ln -- =0,2· 10 ln --- (Hlm) (2)
2n dl dl

fi tg Ô E f tg Ô
_ _ =0,349' 10 -9 r' (S/m) (3)
d2 d2
ln -- ln--
d, dl
f
9 ~2 (F/m) (4)
1n-
dl

8 .. 1 .. 2 la ligne bifiliaire
d Je diamètre
conduCleurs de
ligne et D leur

f-------.----J~
es~,aclemem d'axe à
axe.

de la condue-
·
LIGNES BIFILAIRES COAXIALES

= J Ilof --,====== == 1
na d
. 10 - 3
V cr
/Y ---;===::=
d
(ntm) (5)

Ilo 6 2D
LI == ln 0,40- - ln - - (Hlm) (6)
Tt d

2
s e 9l tg S
G 1 =2Tt ==O,175.W- r (7)
ln d

ne Er
== =0,028. 10- 9 (F/m) (8)
ln ln-
d t!

8 .. 2 PARAMÈTRES SECONDAIRES
LA UGNE COAXIALE

8 .. 2.1 Affaiblissement
Nous nous qui est évidemment le
seu! doit se calculer d'après la
formule (5) » et l'on obtient:

Ttl tg S (9)
+---
Il

il est facile de que le premier terme repJresc::m.e


les conducteurs et que le représente les pertes Cld
le explicitant numériquement E et Il -= 1/.je"");., nous obtenons;

Jerl F, l (~)
(dB/m) = 45,8 . 10 - 6 ---== + 1 (Hl)
d2 2
ln d

tg B (11)
MICRO-ONDES

8 .. 2 .. 2 Paramètre de phase
Pour le p. nous savons d'après la relation (4) du ""....... )J ..... 6
:p=lù

En tenant compte relalÎons (2) et (4). nous avons:

13=
c
À
r::-::-
V ~Ilo =21[ 1
Fr (12)
o 0

Comme, défini tion, 13 =21[/À, il en résulte que la longueur d' onde sur
ligne À= est eSl)ac:e libre diélectrique.

D'autre part, la
(13)

est aussi la même qu'en ';;;;"'~U.l'-·~

Enfin. puisque vpest la nous avons pour la


de groupe: vg = dlù/ dj3 = 00/13
La ligne coaxiale est
Toutes ces propriétés sont normales propagation est un mode
T.E.M .• comme en eSIJaCe

8 .. 2 .. 3 Impéda ue
En se plaçanl toujours lignes à faibles pertes. l'impédance
caractéristique est ,",,,,n,,,.',.. (7) chapitre « Lignes avec pertes ,~.
En VHF et aux fréquences il est possible de négliger Les termes en
et G t /2C j ù) (voir =

et (n) (14)

e .... 1 1...

Figure 3.
~

réduire les peI1es. on a intérêt à utiliser r air comme ...n .. Lç.... u.


semi-aérés (notamment dans les
conducteurs est obtenu au moyen de disques de permittivité et
""'''.lf'''''' d'une périodicité e (fig. 3) ; alors;
- - - - - - - - - - - - - - - - - - LIGNES BIFILAIRES ET COAXIALES
. ~ ~.,~
'
., '..
. '" '..
..."J' ..
'

8 .. 3 DIMENSION OPTIMALE
D'UNE LIGNE COAXIALE
Pour rendre pertes minimales, on a évidemment intérêt à un 'I..U...'1 ....' , -

et des de bonne qualité. étant, nous constatons


d'après la relation (9) que ct dépend de la fréquence et des dimensions du
coaxial. une fréquence donnée, tenne o." les dans
les conducteurs, dépend des dimensions du coaxial :
0. {' =K
1 1 (~~~~)
Dans le cas particulier, important en où 0' 1 = 0, nous avons'

o.c=K--=1 (~> 1] (~ ~2)


d2 est nous voyons le de etc' donc de a., correspond au
minimum de la fonction: (1 + x)/In x avec x dJdl'
Sa ln x:::: 1 + 1/x soit pour x 3.59.
Pour qu ligne présente pertes il faut que
d2 /d l :::: D'après ( la valeur correspondante l'impédance
tique est: Zc:::: 76,7/ Fr
Il est intéressant de
noter qu'au voisi-
nage du minimum,
varie rel Figure 4.
ment peu en 1,2 Variation de
tion d 2 / dl (fig. 1'affaiblissement
4). Ceci donc d'une ligne
coaxiale en fonction
une marge pour
d 2 / dl n
du rapport dJ
dl·

que la valeur corres-


2 3 4 5
de Zc
adaptée au problème à ou à la normalisation établie.
MICRO-ONDES

Exemples
1. dont Er = 2, Zc = 50 o., si :

ln d 2 = 50 fi = 1,178
dl 60

2. du polyéthylène dont Er = 2,25.


d 2 50· 1,5
1n- = =1
dl 60
du polyéthylène dont = 0. si :
In:-'~ :;: 7.5 . 1,5 =
ç:::> dl:::::: 6.52
dl 60

8.4 PUISSANCE TRANSPORTABLE


PAR UNE LIGNE COAXIALE
un point M(p. $) de la sec Illon
coaxial dont la ..............." ....
5. est OM :::::: p. Les
Champs E et H en un sont définis respec:uvemem
point M du diélec- composantes radiale et
trique d'une ligne
coaxiale. DM = P : .2n A
gp=-J-~' P e (16)
et P2 sont les
des conducteurs
intérieur et .. "u"nPI
cp = p (17)

A est une constante de la valeur du


champ électrique El à c'est à cet
endroit que le champ est le plus

Nous avons, en module: :;: (2n/À) . (A/PI)


2n:
. P1 - j z
d'où: =-JE,-e À. (18)
p p

D'après le vecteur
..
Poynting : P == 0/2) E A
...
densité de puissance
transportée composante, parallèle à du coaxial, qui a pour
expression en M .
LIGNES 81FILAIRES ET COAXIALES

d'oû: = (19)

La puissance moyenne active .... n"nJ"\rt~·p. par Je coaxial est donnée par le flux de
P:? à travers la section droite:

p= ('f p dS:::: 24O:n:


. Js 1:

d'où: p (20)

En appelant Eo la du G1C:lecm(lue nous obtenons J'expression de


la puissance maximale transportable par

(21)

Nous voyons que cette puissance dépend dimensions du coaxial. Pour un


coaxial de diamètre extérieur d 2 donné. nous voyons P mAX dépend de la
fonction (l/x2) ln x avec x:::: d2 /d l . par un maximum
pour x:::: fë : :
1,65.

8.5 PARAMÈTRES SECONDAIRES


DE LA LIGNE BIFILAIRE

8 .. 5.1 L'affaiblissement
l'hypothèse
doit se ....,:U'.... I.U'~,l

a (Np/:m )
:::: J-Ti. l (DdJ2j-~
El 1 -
2D
nf
+--v·- (22)
(5 dln-
d
"
~!:...; MICRO-ONDES

Comme pour la coaxiale, le premier terme représente pertes Ut> les


conducteurs et le les ad dans le diélectrique. explicitant
riquement E et v = 1/;;;;. il vient:
t
2

(dB/m) = '10-6~E~ .~__~_~__ (23)

(24)

L'affaiblissement plus important est celui aux Nous voyons


pour un diélectrique et conducteurs donnés, il en première
approximation des fonction ljd ln (2Djd). un
ment des D = ete, cette fonction par un minimum pour 2D/d 2.72. =
pratique, cette condition n'est pas obligerait à prendre des
important (d'où poids et du coût).
Heureusement, la variation de avec le des fils est lente
la valeur du minimum est seuLement multipliée deux pour = IOd.

8 .. 5 .. 2 le paramètre de phase
Pour le paramètre de phase 13. nous trouvons comme pour la ligne
~ = ru ::.:; Cr) d'où les conclusions concernant À, 11P et 11g'

8 .. 5. l'impédance caractéristique
pourra calculée, les ""'P'rrtf'C;: conditions pour la coaxiale,
d'

, 1 In22D = 2D 276 2D
= ln d = log -~T (25)
:rtE: d

s'agit d'une ligne bifilaire sous écran 6), l'impédance


est donnée par :

(26)

Entïn, pour une bifilaire à diélectrique dont entre les.


conducteurs en cuivre est maintenu constant au moyen d'entretoises isolantes
permiuivité d'épaisseur e et d'espacement (fig. 7) : e
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - L I G N E S BIFILAiRES ET COAXIALES

2D
-r====== log -d- (27)

gaine métallique isolant de constante d


(tresse en Cu) 110
11""

Figure 6.
C sous
écran en coupe
transversale.

D
e
Figure 7.
Ligne:: bitihüre avec
entretoisc!S isolantes.

C
gaine ... rr.to:v·tl"l ...·<>
(chlorure de polyvinyle)

8 .. 6 PARAMÈTRES SECONDAIRES DES LIGNES


UTILISÉES EN BASSE FRÉQUENCE
Les paramètres secondaîres au 8.2 pour ligne ""'ou.u."'..........
et au paragraphe 8.5 la Ligne bifilaire l'ont dans l'approximation
hautes fréquences qui suppose que RI c:g Lloo et CI ~ Ciro. Pour les
coax.iales, cene approximation est, en car eUes ne som. pas
en télécommunications à des fréquences inférieures à 100 Les lignes
en sont aussi pour acheminer des
tiplex (comprenam de 12 à 120 voies téléphoniques) pour les
entre centraux et abonnés où elles fonctionnent alors aux fréquences
à comprises entre 0 et 4 ces
quences, alors que la condition CI ~ C1lJ.) est toujours satisfaite, la condition
Rl ~ wnel'est etrona,au RI ~Llro que Lloone soit
artificiellement le procédé de pupinisation, expliqué au chapitre 6).

LI èst fonction de la- en la


somme:
.. inductance externe aux de du champ
qui ne pénètrent dans les conducteurs. est indépendante de la
et se par les formules (2) ou (6) ;
MICRO-ONDES

• inductance interne Li' due aux lignes de force qui se


L; dépend de la fréquence; elle vaut 0.1 mHIkm aux
eUe décroît quand la fréquence augmente à cause d~
vers zéro aux hautes fréquences.

Voyons maintenant quelles formules doivent être utilisées en pour le


secondaires des lignes, compte tenu de ce que: R l ~
G l ::0,

y J(R; L 1 m) (G l + j CI m) == Jj RIe 1 m .= JRIe 1m +

a.=~=
J R, C,
2
Cl)
(28)

et: (29)

L' ................. 1 et augmentent comme la racine


la distorsion d'amplitude et de phase.

en
=

JI.
a 1
--
Clm
e
,TC
-.1-
4 (30)

8.7 EXEMPLES DE LIGNES UTILISÉES


EN TÉLÉCOMMUNICATIONS

8 .. 7 .. 1 Câbles téléphoniques
pour
Figure 8. a)
a. Ligne biIHaire
appelée «( paire lolo,
b. Quarte constituée b)
par deux lignes
bifilaires.
c. Quarte dite « en
c)
étoile ~).

Ces câbles sont constitués de plusieurs ou « », en général


groupées par deux pour une servent à
abonnés aux centmux téléphoniques.
BIFILÂIRES ET COAXIALES

conducteurs sont du sec ou plastique (Er == 2) ;


tance entre axes des conducteurs est d'environ 1,5 diamètre ('lD/ d ==
dans l'exemple suit d == 0.4 1lUTl.

a) Paramètres primaires (fig. 9, d'après p.223-224])


.. La résistance RJ a la valeur en qu'en courant continu, soit de
100 ntk.m. A partir de 100KHz, augmente proportionnellement à Il
"'... u .... , (5» sous l'influence l'effet
.. La conductance G 1 être \;;If
.. L'inductance LI n'atteint sa valeur 0,44 mHIk.m donnée (6) qu'en
lorsque la diminue. elle augmente pour atteindre une valeur
l'ordre de 0,6 mHJkm aux ; cette augmentation est due à l'adjonction de
l'inductance Li dont nous avons au paragraphe 8.6 .
.. Enfln, la capacité CI est d'après (8) : 0.051 jlFlkm.

b) Paramètres secondaires
BF. exemple à 1 KHz, LlO):::: 4 OIkm ~ RI ces paramètres doivent se
calèuler à raide des (28), er (30).

== 0.1265 Np/km ::: 1 dB/km

.
== 4962· 10 4 kmls

1t
4 =558 Q L-45°

En exemple à 1 MHz. où L1û.):::: 3 140 (2 ~ RI' ces doivent


se calculer à l'aide formules (3) et

l
dB/km

prenant = 2. Cf =:
1
-l> vp == ---r::=="~ == 198000 km/s (avec LI::::: D,50 mWkm)

Zc
= 12(r 1 2D
-7 n
d

figures ID, 11 et 12 [33 p. 224-225J montrent respectivement


variations de Zc. Ct et dans gamme de fréquences ] KHz-I0
(0 km- 1) LI (mH km ') (0)
:::: 51 nF/km
Figure 9. 600 0,7 600
.~
. -~
. 0"
Variation fréquentielle
des paramètres ~
400 0,6 400 ,
,,-"/Ze -20"
RI et ,,
d'une ligne bifilaire . 1

utilisée en 200 0,5 200 400


RI
télécommunh.:utions
0 0,4 0 _60°
0,001 0,01 0,1 10 0,001 0,01 0,1 10
Figure 10.
'(MHz) 1 (MHz)
Variation
de 1Zc 1et arg 200 Vp(km 5- 1)
ligne bifilaire caracté-
risée il la figure 9.
150

Variation
100
des a.
et vp de la ligne
bifilaire à 10 50
la figure 9.

1
0,001 0.01 0.1 10 0,001 D,Dl 0,1 1 10
'(MHz) !(MHz)

Les figures 9 il 12 sont ex/mÎtes du livre de K.F. Sander lU G.A.L. Reed


« Transmission Dnd prDpagl1lÎon of electrDl1wgrlEtil" waves » (CJw.p. VI. p. 223 II
,"""YI,fI"'" Univer.'1iry Press ( 1978).

8 . 7. Câbles téléphoniques circuits coaxiaux


pour multiplex
Ces câbles sont constitués par le regroupement plusieurs lignes coaxiales
dont les diamètres des conductl:urs intérieur et extérieur sont et mm
dam; les réalisations les plus courantes. Ils servent aux liaisons interurbaines
entre centraux téléphoniques el permettent l'acheminement 960 voies
(Ilf;;;;;; 4 MHz), 2 700 voies == 12 MHz) ou 10 800 voies (Af = 60 MHz). Il
existe aussi des câbles du lype 1,2 4,4 mm qui acheminent 300 voies
1,3 MHz), 1 200 voies 6 MHz) ou 2 700 voies MHz). Enfin
câbles 3,7/13.5 mm sont pour 10 800 voies 60 MHz).
Nous allons nous intéresser aux câbles 2,6/9,5 mm dont diélectrique est de l'air
pour rondelles polyéthylène régulièrement qui assurent Je cen-
des conducteurs. constante diélectrique relative équivalente est f:, == 1.09.

a) Paramètres primaires
D'après (1). (3) et (4), nous avons:
----------~------ LIGNES BIFILAIRES ET "''-''MA'''''''

~ RI =41 JfOJkm (Jen MHz)


-+ LI =0,26 mHlkm
~ 01 0 car, à 10 MH7", 0= 1,5' 10- 4 ::::::> G I <1 3 S/km
~ Cl = 0.046 JlFI km

b) Paramètres secondaires
se détenninent d'apres (t0), (13) el (14) .

. 10- 6 (j«l
vi - + -1)
- 1
dl d2
log

: er ;:;; 1 . 107 d 2.6 mm et d2 = mm:


• 1

8.8 ABAQUE D'IMPÉDANCES CARACTÉRISTIQUES


Figure 13.
"'""""........ donnant la
de
!' impédance
caractéristique
-... 100 n (0 < Zc < 400 0,) et
(400 < < 800 Q) en

("""nrv'>rt D / d) de
200.0 "-- 600 n lignes bifilaires et
coaxiales à
diélectrique air
= 1) et
polyéthylène
-- 500 Cl
(Er =
D'après Ual (L) :
« Lignes transmis-
sion I!l filtres pour très
~-~-~~~--~~--1--~-~--~-'~------~4000
Mutes jréquenci:!s »,
2 3 4 5 10" 2 5 D/d Dunad (1959).
, , '. "'~ ."~'

,
"

~ ~ ;;;~l': MICRO-ONDES

Le diagramme de la figure 1 intéressant parce qu'il


donne les valeurs lignes el
coaxiales dont nous venons d'étudier la technologie, en fonction des dimensions
transverxales ces lignes et pour constante diélectrique relative l'isolant,
égale à 1 (air) ou à 2,26 (polyéthylène).
ERCICES

,ffjJ1 EXERCICE 8.1


RI . 01
(Paragraphe 8./ ParamNres primaires ---+ J---
d'une ligne cdaxiale) 2 LI ru 2

' ...."",.,f",,'"les formules (1) à (4) donnant les 6.2).


""""nAt ...""" primaires d'une ligne coaxiale, en
une ligne utilisée à 100 MHz
appliquant lois fondamentales
magnétisme des régimes stationnaires pOur
pOlir laquelle == 1 cm, li 2/ d l := 3
et Cl et variables pour R l et 01 = 02::;;; 8 10 7 SIm, Er ::;;; 2,25 el
tg 8 = 1O~3.
On tiendra compte de ce que, dans le diélcc-
d'un coaxial: l} les termes en RI/2L[w et
lignes champ électrique sont radiales, '2e 1w peuvent être
• magnétique sont des
2) Établir. ces l'ex pression
Z(' et calculer sa numérique.
On notera ri et (d 1 et d 2 ) rayons (dia-
mètres) des conducteurs intérieur ef extérieur.

8.4
(jf?l EXERCICE 8 .. 2
(Purugrophe 8..1 - Puissance transportable
( Paragraphe 8.2. J - Affaiblissement ~'ur une ligne coaxiale)
d'une ligne coa.:dale)

Le paramètre d'affaiblissement a d'une La transportée un coaxial


coaxiale est la somme deux tennes et ad est donnée par la formule (20) où : est
représentent respecti vernellt champ électrique à la du conducteur
conducteurs et dans le diélectrique. de rayon Pl; Pl est rayon du
Démontrer expressions (9), (lO) et (11) extérieur; est permittivité
a(Np/m), ac(dB/m) et aJdB/m) relative du diélectrique.
proximation lignes à faibles pertes.
1) Quelle est la valeur optimale du rapport
p~ Pl = x que transportée
soit maximale pour et P2 donnés?
EXERCICE
2) On
(Paragraphe 8.2.3 -Impédance caractéristique
d'une liBne coaxiale) =1.
Calculer la puissance maximale transpor-
L'impédance caractéristique d'une ligne à faibles table.
,"

Chapitre
. 9

Les lignes à
et à fentes

9 ..1 lES PRINCIPAUX TYPES DE LIGNES


variété de lignes à structure bidimensionnelle. parfois
lignes ont été étudiées et ont fait l'objet d'applications pour la réa-
passifs et circuits actifs hyperfréquences. Nous les
avons en deux catégories: à bandes et les à fente.

9.1 .. 1 Les principaux types de lignes à bandes


a) la ligne microbande (en microstrip)

Elle un substrat en complètement sur l'une de


ses et couvert d'une bande métallique sur l'autre 1).

b) La ligne triplaque (stripline)

EUe est constituée par deux métalliques par un substrat


.au sein duquel se trouve une bande 2) .

en quelque sorte, une microbande rendue symétrique par l'adjonc-


métallique image du plan métallique inférieur par
se trouve
M leRO-ONDES

1.
Ligne rnicrobande.

FigUTe 2.
Ligne E,

c) ligne à substrat ....u·r;n4:1.n«1t (suspended te line)

Elle est un substrat de


diélectrique suppOrtant une bande métal-
lique (fig. 3), tout
Figure 3. 1 1 le plan H d'un
Ligne à substrat
trouve à la
suspendu.
quences utilisée. d'ondes joue
uniquement le empêchant
k rayonnement la ligne qui devien-
drait non négligeable au-delà de 10 à GHz.

9 . 1.2 les principaux types de lignes


a) ligne à fente (s/ot line)

deux conducteurs la lîgne


sont déposés sur la même face du sub-
Figure 4. strat diélectrique (fig. 4).
à fente.

b) guide coplanaire (cop/anar wave guide)

Figure 5. d'un même


coplanaire. substrat (fig, 5).

c)la à ailettes (fin Jine)

b)
LES I.IGNES A BANDES A FENTES

une à fente unilatérale (fig. 6a) ou bilatérale 6b) enfermée (pour


des rayonnement) dans E d'un d'ondes à la cou-
pure pour la bande de fréquences utilisée.

La la plus sans mîcrobande. en raison sa


simplicité fabrication' et des applications qu'eHe permet tant en circuits pas-
qu'en actifs. donc dIe nous le plus longuement.
Nous nous intéresserons aussi à la ligne triplaqoe qui a très uti dans les
années 1960 et 70 et dont il encore de La à
fente, est complémentaire de microbanûc, et lu ligne li qui en est
version à utiliser de 20 pour éviter pertes rayonnement,
I",.,,,,,,.,f étudiées : ce el ILl seconde Il la fin du
guides rectangulaires ». Pour autres types lignes
et variantes, nous renvoyons lecteur aux ouvrages spécialisés, notam~
ment la référence

9 .. 2 PERMITTIVITÉ EFFECTIVE DES LIGNES


MICROBANDE - LONGUEUR D'ONDE
VITESSE DE PROPAGATION

""r:JII.lTtP 7.

f-- Paramètrès
caractéristiques de la
1îgne micro bande.

Les la microbande sont (figure 7) :


il pour son h et sa constante diélectrique qui est
10) afin d'y concentrer champ électromagnétique et de
par r'ayonnement ;
.. pour la bande. sa largeur w qui est, en de 1 de grandeur de
h (0,1 w/h 10) et son épaisseur presque toujours pelite (b/Il <{ 1).
difficulté l'étude la propagation dans une microbande vient de ce
que celle propagation s'effectue dans le substrat, de permittivité er' et dans l'air,
de l, comme le montre la forme lignes .champ sur
la figure
MICRO-ONDES

Il s'agit donc d'une propaga-


tion par motles hybrides ayant
Figure 8. les six composantes du champ
Lignes de champ électromagnétique non nulles.
électrique de la ligne
microbande. En fail, les composantes longi-
tudinales Er. et H? sont très
faibles et le mode de propa-
gation dominant peut être
considéré comme quasi T.E.M. Mais, même dans ce cas, il est difficile de définir
une vitesse de propagation. On sait, en effet. que pour un mode T.E.M. :
Zm = Zo/ fi~·. E. r étant hl conslllnte diélectrique relative du milieu où s'effectue
la propagation. Or, dans notre cas, ta propagation s'effectue dans deux milieux
de f: r nettement différents.

(
Figure 9.
a. Mîcrobande réelle.
)
b. Microbande
équi valente.

a) b)

Le problème serait beaucoup plus simple si l'on avait un diélectrique homogène


et illimité entourant la bande.. La vitesse de propagation serait alors définie sans
ambiguïté puisque la propagation sentit purement T.E.M. C'est pourquoi une des
méthodes d'étude de la microbande réelle (fig. 9a) consiste à en rechercher une
modélisation équivalente par une ligne microbande à diélectrique homogène iHï-
mité, que nous appellerons dé!.:ormais ligne microbande équivalente (fig. 9b). La
clé du problème réside dans la détermination de la constante diélectrique effec·
tive Et' de ce modèle en fonction de Er' h et w.

Pendant 25 ans, depuis Assadourian et Rimai (1952) jusqu' à Hammerstad (1975


f 35]) sans oublier la contribution n1lljeure de Wheeler [36] les efforts des cher-
cheurs ont porté sur la détermination la mieux approchée de ft" pour les diverses
valeurs de w/h.

Une formule explicite de f: e a été donnée par Hammerstad.


• Pour les bandes telles que w / h 2 1 :
1

Ee =
1
'2 (E r + 1) +
1
"2 (f: r - 1)
( hJ _.2
1+ t2 w (1)

• Pour les bandes telles que w/h ~ J :

Ee ~~ (E, + 1)+ ~ (E,-l)l[ 1 + 12 ~r4 +0.04 [1 - ~rl (2)


LIGNES A BANDES

relations donnent une approximation meilleure l % lorsque 0.05:S;; wlll:S;;


et E, :s;; 16. Le figure 10 calculer, d'après ces
tions, Fe en 1
w h pour def,.

,
Er
4
_16
12
Figure 10.
3 10
Abaque pour le
B
de Ee en fonction
6
w/h pour
2 4 valeurs de D'après
3
Gardiol 137, p.
2
i 1

o
0,1 10 20 w/h

Pour une meilleure approximation sur et un domaine de validité plus étendu


concernant w/h et on se reportera aux expressions compli-
quées de Bhartia el Bahl{38, p. 277J.

Notons que, cette peroùttivité l'on déduit:


• la longueur d'onde Àm sur la ligne mîcroband.e, d'après:
1.,0 c
Àm :::: avec Ào :::: f (3)

• le phase P. d'après: P= = --'---- (4)


Àm Ào

c
• la propagation : vp :::: (5)

9.3 IMPÉDANCE CARACTÉRISTIQUE


DES LlGN MICROBANDE

9 .. 3 .. 1 Résultats Wheeler pour b =0


.. bandes telles que w/Il '> 2 :

, "
MICRO-ONDES

Zm= 120n f + 11 ( w
r::- Jiw + 0,883 + _r-
)
ln Vi +0,94 + 1 1] + 0.1 (6)
V [y l'tEr

.. Pour les bandes telles que w/h < 2 :

Zm= 1/:1. In(s,t)+ ~ (~r --2--+-\-) (ln ~ + 1ln ~l (7)

La figure t 1 permet d'obtenir l'împédance de la ligne micro-


bande d'après:

= (8)

Zo ·,.· . ~
(ohm)
350
·· J ~

3.5

Figure Il.

Abaque zJJE:.
de Zm ==pour lecrucul
en 200 ':±:±l:L±:::~~~~~~~~~~rF~~~::~==.i=~~
~
fonction ùe w/h pour
diverses valeurs de Er

D'après GupLa 150 f--+--+-+-+-+------t---t---I';r-+-;;.:...~~.~_


/34.p.12).

100F-~~:~:~:~:------~--~--~~~-+~~----~~~~
1 1 1 j
f 4 , •
, • C 1

. ~
j

,,
1

..
.... .....,r .. ,. . -i ....
i 1

.
50F-~~.-:-.~.------~--~~~~~-+~~~~~~r-~
• • ~ 1
1 i ~ ;
,f ,t t~ _1

__ ...__ •.
l • t ,
..
··· ...
4~_.a~~_"_ ~

• ~ 1 $

~~~------~---L~--~~~~ __ ~ __ ~ __ ~-L~O

liu'aurait la même ligne lIvee


est permi tu v i té
A BANDES ET A FENTES

équivalente, Pour un rapport la courbe


en et se lit en ordonnées à gauche, tandis
en traits pleins (chacune d'eHes "",,,......"".<' ...v,,.... ,, à une valeur intéressante
de Er) et se Ht en ordonnées à droite.

9 .. 3 .. 2 Résultats de Hammerstad pour b = 0


III Pour les bandes telles que w / h > 1 ~

120rc [w
Zm= Fe h + 1.393 + (9)

est donné par la formule (1) .

.. Pour les bandes telles que w / h S; 1:

+1h) (l0)

Ee est donné par la formule (2)

La figure i2 donne les variations camcléristique Zm en


de w/ h pour différentes est intéressante à
de vue: d'une part elle permet une estimation directe de la valeur approchée
Zn! en fonction de w/h et eUe montre que les carac-
téristiques des lîgnes microbandes sont comprises entre une dizaine d'ohms pour
pius faibles, qui à valeurs élevées de w/h (w/h ~ 10) el
de (Er> JO), et 200 n pour les plus fortes qui correspondent à
valeurs w/h (w/h 0.1) et Er (Er = 2).

270

Figure 12.
200 Abaque pour le calcul
de Zm en fonction de
w/h pour diverses
valeurs de tr D'aprè:s
100 ,..UllUHJLf37,p.83}.

04------------------.-----------------T~~~--~
0.1 1 10 20 wlh

----_.. ----- -------------------------------------------------------


MICRO-ONDES

Facteurs de correction
Bien que faible, l'épaisseur de bande n'est nulle. On peut en tenir
compte. relations précédentes, en substituant à la largeur lA' du
ruban, une largeur équivalente un peu plus grande, donnée par :

W R ;;;; W +; (1 + In b (11)

avec: x = h si w > 1I/2n et x 2n w si h/2rc > w>

ailleurs, les formules (8), (9) et (la) sont indépendantes la fréquence. Il


est d'en compte façon approchée en remplaçant dans ces
mules

(12)

avec: (13)

et: : 0.6 + 0,009 (14)

Si i ~ id' il n'est pas la D'autres expressions


som dans 138, 279-280).

9 .. 3.4 Dimensions d'une fign microbande


en fonction de
à Wheeler {36J permettent de trouver rapport w/ h en fonc-
l'impédance camctérislique Zif! de la réelle Zo ;;: 12Û1t) :

• Pour le cas où w/h < 2 :


-1
w = 4l~ e A e A, OS)

avec: A =rc + ~
e +1
(0.23 + 0.11]
e
(16)
l' r

.. Pour le cas où w/h > 2 :


w Er - 1 1 0,61 2
= - - In(B-1)+O,39-- + [8-1-10(28 I)J (17)
nE r Er 1t
LES LIGNES A ET A FENTES

avec : :::: --..-== (18)

9 .. 4 AFFAIBLISSEMENT
D'UNE LIGNE MICROBANDE
Ilya de pertes dans les crC.Daina~~s : dans les
dans le diélectrique el par myonncmcnL calcul-étant asscz long ct complexe.
nous ne donnons id que les résultats. ù' /34/.

9 ..4 .. 1 Pertes dans les conducteurs

Rs
.. Si w/h 1: a t: (dB/m) = 1.38 A (19)

RS
.. Si w/h:> 1 : (dB/m) = 6,1 . 10 - 5 A - - (20)

avec: A= l +~[l + 1.25In~!!.)


we x b

et :' B=h si."Y/h:> t/2:n: et B=2xw si will 1/2:n:.

p. résistivité des conducteurs.


de la microbanùe.
we ' largeur équivalente du ruban.

valeurs théoriques sont valables pour des conducteurs dont la surface est
plane. Mais si la surface des rugosités. l'affdiblissement est nettement
plus grand. En pratique. on obtient une limite ~upérieure en utilisant la
mule approchée suivante:
Rs
(dB/m) "'" 8,686 (22)
w
· .
r
" ~ 4; ",,"-
.. ;,i('\~ , • MICRO-ONDES - - - - - - - - - " - - - - - - - - - - - - - - - - -

9 . 4 . 2 Pertes dans le diélectrique


l20rc 1
(dB/m) = 4.34 (23)

-1 tgô
ou: u (dB/m)=27.3 - _ . (24)
d E -)
r Ào

= (0 Eo Er tg (5 est conductivité du diélectrique. tg S est la de


de pertes.

Sauf si le substrat est en semi-conducteur


montrent les sur la
Perte (dB/cm)
10° _..... .

13.
Graphique donnant les
pertes
et diélectriques
poUl"
substrats.

f34, p. 75J.

~=50Q
.. - h pour GaAs et Si : 0,254 mm
h pour les autres : 0,635 mm

(GHz)

9 .. 4 .. 3 Pertes par rayonnement


Le f"d)'onnement d'une ligne est le fait n'Il"".,... ., d' ordre supérieur
qui sont par les D'apres ces pertes som
propcrtionneI1es à (hf)2 / JE: pour une ligne de 50 n.

laquelle plus de 1 % la puissance est


ouverte est donnée
LES LIGNES A BANDES ET A FENTES . '1'"
.. " '.)
' ..
'.. . .

(25)

Par exemple [37. p. 85J. pour un substrat de h = 1 mm.fM = 3 GHz si Er::: 2,5 et
lM = 4 GHz si Er = 10.

9.5 LA LIGNE TRIPLAQUE


La ligne triplaque (fig. 14) est constituée par trois conducteurs - une bande cen-
trale et deux plans de masse - et eHe est remplie par un diélectrique homogène.
Elle fonctionne donc en mode T.E.M. tant que sa humeur b est suffisamment
petite pour qu'il n'y apparaisse pas de modes d'ordre supérieur, c'est-à-dire tant
que: b< 'Aj2F,.

Figure 14.
... -----.----- ....... E Coupe transversale
d'une ligne triplaque
b
avec les lignes de
"",H champ E (...........)
et de champ
H ( .).
w

Dans ces conditions. les champs È et if sont contenus dans un plan de section
transvers.a1e (fig. 14) où ils sont concentres autour de la bande centrale si bien
qu'il est possible de liffilter la largeur des deux plaques inférieure et supérieure à
5w.

Pour le cas limite où t::: 0 (bande centrale d'épaisseur nune) l'impédance carac-
téristique Z, est donnée par 1a relation:

(26)

K(u) est une intégrale elliptique complète du premier ordre.

1 JI -
11:

K(u)::::
2 2
u sin <p d<p (27)

u::: ch - 1 (1tw/2b) u' ::: JI - u 2 ::: th (n w/2b)


MICRO-ONDES

• w/bSO,5 (0.5S SI)


= 30 ln (2 J +
l-Jü
ru) (28)

.. Si w/b 2: 0,5 (0 S u 2 ~ 0.5)


-1
Z, Fr == 30 1[2 lin [2 -~-+~= (29)

Pour cas où l'épaisseur la bande ......... t' .... négligeable. Wheder


140] a calculé les. fonnules suivantes:

z,Fr =30 ln l + 4 . b - r
1t w'
[! .
1[
b- t+
w· (30)

où: w' =w+Aw (31)

avec: Aw =
- 1 1t
x
(l - x)
II _! ln
2
(~J2
2- X
+ ('O.0796X lm 1
w 11
+ , X
(32)

2 x
m=21+-'--
(
)-1 (33)
3 1 X
(
et: (34)

Pour une détermination plus rapide rimpédance caractéristique • il est pos-


d'utiliser un graphique à Cohn [d'après 42] donne la valeur
Zl Fr en fonction du rapport w/b el pour diverses valeurs du rapport ,jb
(fig. 15).
conception de micro-ondes utilisant lignes triplaques. il est
de pouvoir calculer dimensions de ces lignes pennettanl
une certaine impédance caractéristique. courbes précédentes penneUent de
déterminer directement ou par interpolation valeurs de wjb et Ijb correspon-
dam à la valeur désirée de Fr
Pour plus de précision. il est possible d'utiliser des formu]es de synthèse
déduites des t'onnules ; on les trouvera explicitées dans la r ... t*~~,,.,rp
{43, p. 58-59]. même référence fournit: fonnules donnant l'atténuation
dans les conducteurs et dans le diélectrique de ligne triplaque.
Notons enfin que tous ces résulwts restent valables avec une très bonne
sion moins un pour cent) tant que la ligne fonctionne en T.E.M. La
quence limite au-dessus de laquelle a.pparaît le premier mode supérieur est
donnée
1
=--== (35)
w TC
+-
4
r--
~
, b, ,
S} [42. p. 117].

...

0,6 0,70,8 1 2 3 4
w
b
M

9 .. 6 LA LIGNE À FENTE
Dans ligne à fente
(s[()l Tine) deux
conducteurs formant
Figure 16. ligne de transmis-
sion sont déposés
ligne à fente b sur même face du
avec les lignes substrat diélectrique
de champ
( .....
(fig. Les
rots donnés dans ce
_er de champ
paragraphe Sont
H
tirés de la méthode
d'analyse due à
Cohn 144] qui est la
plus généralement
utilisée.

9,,6.1 le champ électromagnétique


En étudiant la ligne à fente comme un guide d' ondes électromagnétique. if est
~."LU.'IJL'" de déterminer les six composames du électromagnétique. Dans
cas où la w de la fente est très inférieure à la longueur d' onde Âo en
espace la fente être considérée conune une source linéaire de courant
magnétique. En zone çhamp à des r :t> w, le
champ produît par la fente a trois çomposames :
Hz HÔ 1) (kt: r) (36)

Hr =- -k1,2 . aH, ::: ---;=====:;=


A (1)
Hl (k.... r) (37)
c

E41 = (38)

'YI.' est le paramètre de propagation selon l'axe de la fente (axe des

J
est la longueur d'onde selon l'axe la

kc 27< 1- (ÀO)2 (39)


ÀO Às

à fente peu pertes par rayonnement. il convient que ces


concentrés à son voisinage et diminuent donc rapidement aveç la
LES LIGNES A BÂNDES ET A FENTES

distance r. Il faut, pour cela, que l'argument k,. r des foncrions de Hankel inter-
venant dans les expressions lle Hl' Il)" et EIP soit imaginaire. En dTcl, le <.:ompor-
tement asymptotique de tclles fonctions est donné pLlr :
_ mt _ ft
e-x-J~-J4
(x granJ ct > 0) (40)

Si donc kc r =j 1kc r 1. tou~ les champs sont affectés d' un affai blissemcnt e lie r.
Ceci se produit si : 1 - 0'-0 'Às)'"!.. < 0 ===> Àtl> ÀS·
Exemple
Or, selon une approxima~i?n..grossière <.:onccrnam une fcme sur un subsrr..H sup- E ::::: 16 et
r
posé infini. Àa/À s = V (e; r + 1), 2. On n donc intérêt à prendre cr"> 1 ct' au~.,î f:::3GHz
grand que possible. Le choix de substmts il. haute permittivité diélectrique (en V(r)
:;;;;;;} V(O):::: 0,038
pratique, Er> 9) permet de concentrer les champs au voisinage de la fente.
À
Notons enfin que, d'après la rormule .\symptoliqw.: de f1,~1) (j-x) dunnée ci-dessus, pour r= 4"
les deux composantes en Hr et H: du champ m.\gnélique sont en quadrature <.le
phase. Il en résulte que ce champ cst polarisé elliptiquement. Celle propriété
pourra être utilisée pour réaliser des dispositifs non réciproques, en plaçant au
voisinagt:: de la ligne à fente des barreaux de ferrite convenablement polarisés.

9 .. 6 .. 2 Longueur d'onde
et impédance caractéristique
Les travaux de Colm /44} ont permis <.le présenter sous forme graphique les
résultats concermml la longueur d'onde Às et J'impédanœ caractétistîque Zs de
la ligne à fente pour plusieurs cas particulièrement significatifs (voÎr par
exemple Gupta et aL [34. p. 204lJ 207J).

Il a été possible de déduire de ces résultaIs graphiques une formulation empi-


rique qui sOl..\ffre d'une erreur inférieure Il 2 % lorsque 9,7 <: fI' <: 20 pour b ::::: O.

.. Pour 0.02 -< w/h < 0.2

Às O,Y23
~::::: . - O,44X log El" + 0,2 w
h- - ( " ,Il' + 0,047 J log ( Il
0,29 i-
D 0

(~ - 0,02)(~ - 0.1
Zs =72,62 - 35,19 log E + 50
r
._-~---
~v

Il

+ log ( JI . 10- (44.28 - 19,58 log Er) - 0.J21og


Y.' ,,)
Er -0.11

(" ]2
2
+ li
lV (1.07 log Er + 1,44) 1 . Il,4 - 6.07 log Er - ÀU . 10 (42)

---------------_._----
MICRO-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

(43)

W
ZS::: 113,19 - 53.55 log el" + 1,25 h 014,59- 51.88 log E,>
+ 20 (; - 0,2] ( 1 - ;)

- [0.15 + 0,23 log Er + ~ (- 0,79 + 2.07 log Er>]


-l102S-SI0g E +W(21-1421ogE
• rh" ,
)-~'10212
À.
(44)
o
EXE ICES

9 .. 4
et 9.3.4 - Dimension d'une ligne
microbaMe en fonction de 2:.n)

Une ligne microbande a pour dimensions géo- On veut obtenir une impédance caractéristique
métriques h :: 0,635 mm et w :: h/2. Son de 50 .Q avec une mîcrobande dom le
diélectrique a pOUT : er = 9 et
3
substrat a pour = 10. Calculer la
tg ô:;: 10- ,
valeur du r'dppon will.
1) Calculer sa pennittivité
comparer cette valeur avec le Si h = 0.635 mm et b = 0,01 mm (épaisseur de
graphiquement. la métaHisation). largeur w e du
2) Trouver Zm d'après ruban.
comparer cette valeur avec
culé à partir des formules.

r;{ll EXERCICE 9 ..
EXERCICE 9 .. 2 ---~,----------------

(Paragraphe 9.4 -Affaiblisltement d'une ligne


(Poragraphe 9.3.1-RisulliJl dl! microbande)

Démonstration de la fonnule (8) : Une ligne microbande a


Zm=ZoIj;:;. métriques: h = 0,635 mm et w = h. Son ... n., ........ ~
trique a pOUl' == 9 et
3
tg 0= 10- .

1) Quelle est la fréquence en dessous


EXERCICE 9.3
on considérer que les par
(Paragraphe 9.3.3 - Facteurs de ,.."" ..'v.".",.""", Dement som négligeables?

données sont les mêmes 2) Pour f;;;; 1 GHz. faire le calcul


l et =
70 dans les "conducteurs, sachant que la
de la métallisation est p == 0,18 .
fréquence à partir de laquelle on
10 7 n . rn et son épaisseur b = 0,01 mm.
considérer que le terme de correction
a une importance inférieure à 1 % 3) enfin les pertes dans
formule donnant ee (j).
MICRO-ONDES ---------------------------------------------

de 50 Q avec une ligne triplaque dont


EXERCICE 9.6
diélectrique a une pennittÏvité ;;.;: 2,26
(Paragrtlphe 9.5 La ligue triplaque)
2) Dans le cas w/b:::: 0,6 et b:::: 1 cm, queUe
1) Calculer les rapports w/b et l/h (fig. est la fréquence limite pour un fonctionne-
pour oblenir une impédunce caractéristique ment en mode T.E.M. ?
Chapitre 10

Réalisatio
des i pé ces
et es
circuits résonnan

régime alternatif, des fréquences de J'ordre 10 MHz, compo-


sants passifs que les inductances ou
pœ:sell[eltU des (R. L. C) qui sont indépendantes de la fréquence el
les tronçons de ligne.<>: connectant ces composants (dans les non intégrés)
ont un comportement « neutre ». On qu'il d'éléments à « constantes
localisées ~. Pour des fréquences supérieures (hautes fréquences), au contraire,
ont (R, L. C) qui ne cor-
respondent plus aux valeurs nominales par les constructeurs el varient
avec que les de se component comme
impédances dont l' ou la capacité avec la fréquence. On
alors qu'il d'éléments à « consranres réparties ou distribuées ».

une première partie de ce chapitre, nous allons voir comment il est possible
parti du comJXlftement tronçons des inductances
et des condensateurs (§ 10.1 et § 10.2) ou (§ 10.3 et
§ 10A). tronçons qui ont dimensions très petites devant la lon-
gueur d'onde, peuvent considérés comme des à constanl.l!s {< semi-
» leurs sont à bande relativement étroite.

C'est pourquoi toute une technologie - rendue possible par développement


des photo li thographîques miniaturisation - s'est développée pour
MICRO-ONDES ---------------------------------------------

eJUIDOfierjusqu'à fréquences de plus en plus élevées (30 GHz en 1996) des


composants dont caractéristiques restent indépendantes de la fréquence et
méritent donc « constantes ». paragraphe expose tes
réalisations COtTe.s;po:nruUl(t~S

l'

10..1 EQUIVALENCE ENTRE UN TRONÇON


DE LIGNE ET UNE INDUCTANCE
OU UN CONDENSATEUR
Nous savons tronçon de 1.:> ........... ..., Zc' fermé sur
une impédance présente, à une distance x de cette (fig. 1). une
impédance Z(x) donnée par :

Z(x)= (1)

Z(x)
Figure J.

pour un tronçon
de x~~~--------------------------~xO

Les tronçons utilisés ont une x telle que : ~x == px. à 10 % près


~ th < 1t/6 ou x < À/I2.
Dans ces conditions, (1) peut
ZR+j
(2)

a) où ZR ~ Zc ax
technologique cene condition dont
l' ..:aractéristique est très grande son impédance ZR:
Pour avoir Zr: élevée avec une ligne microbande. nous voyons, figure
6 (chap. 9), qu'il faut un rapport w/h inférieur à 1 et une permittivité fajble.
Remarquons que, puisque ~ < n/6. la condition ZR Zc px implique numéri-
que ZR px ~ ; nous avons alors. (2) :

fi)
-x
v
- - - - - - RtALl5ATION DE5 IMPtDANCE5 CIRéUlTS Rt50NNANTS

ligne se comporte donc comme une impédance inductive jLro


et l'on peUt dire qu'il est à
X
L (3)
'1/

Un cas paniculier de la condition <i€ est cas la ligne est en court-


",r,',,,' (Zn = 0). Dans ce cas, Z(x) = j ~x et nous savons (chap. 3. § 3.3.1.b)
cette impédance est inductive 0 < x < Â/4.

réalisation technologique de cette condition peut se faire avec une ligne dont
l'impédance caractéristique est devant son impédance de "h<:i,"Cf'"
Pour avoir Zc faible avec une mîcrobande. nous voyons toujours d'après
figure 6 (chap. 9), qu'il faut un w/h supérieur à 1 et une permittivité
élevée; en fait, au-delà de w/h = 6 et = 6, la diminution de Zc est très

Remarquons aussÎ que, Px < n/6. il en résulte numériquement


ZR ~ Zc ~; dans ces COft(lltîons. nous d'après (2) :
v 1
m x

Un tel tronçon de ligne se donc comme une impédance Cal)ac:1t


- j/Cm et il est équivalent à la capacité:
1 x
= (4)

Un cas particulier de la condition ZR fh' ~ Zc est le cas où la ligne est en


ouvert (ZR = 00). Dans ce cas, =- j cotg Px. impédance qui est capacitive
pour 0 <x < Â/4.

n aux mêmes conclusions à partir la représentation


quadripolaire CIi1SSUJIlC d'un tronçon de ligne de longueur unité 2a)

a)

Si nous nous fJu..", ...... "'" l'approximation des sans est


dans le précédent), le quadripôle se à celui représenté sur
figure2b. quadripôle, nous pouvons la. théorie des lignes :

ru
ou -:
'1/
MICRO-ONDES

D'autre part : =

D'où:

Donc. pour un tronçon de ligne longueur f :


rot rotl
Lro=-Z et Coo=-'-
v c v z{"

La représentation 4uadripolaire d'un tronçon ligne n'étant valable pour


longueurs ligne f ~ À e
pratique < Â/1O). nous pouvons que,
ces condilions :
.. Pour modéliser une inductance série. il faut prendre un tronçon ligne à
forte impédance caractéristique car alors ~ Celle inductance a pour
valeur: L = f/v. C'est la relation (3).
.. Pour modéliser une capacité parallèle, il faut un tronçon de ligne à
faible impédance carJ.ctérÎstique Car alors Lw ~ Cw. Cette capacüé a pour
valeur: = (t IZ) . (el v). C'est la (4).

10.. :! RÉALISATION D'INDUCTANCES


ET CONDENSATEURS
tout ce qui vient d'expliqué découle la réalisation d'inductances el
condensateurs avec des tronçons ligne. Celre est particulièrement
en technologie microbande puisque l'impédance caracœristique d'une relie
ligne est inversement proportionnelle à la largeur de la bande.
co Une inductance (fig. 3) s'obtient un fort ré[récissement de la
bande métallique ; en effer, tronçon faible largeur. qui préseme donc une
forte impédance caractéristique, se trouve chargé à ses extrémités des
lignes l' est faible (condition du cas où
Zll ~ Zc th)·

Figure 3.
Réalisation d' une
inductance en
ligne microbande.

• Il

... Une inducUtnce paraUèle (fig. 4) s'obtient en plaçant en dérivation sur la ligne
principale un tronçon ligne court-circuité. Ceci peut d'ailleurs se f:.ûre aussi
en technologie microbande 4 b) que (fig. 4 c).
- - - - - - RÉALISATION DES IMPÉDANCES ET DES CIRCUITS RÉSONNANTS

Zc
b) Zr;

court circuit Figure 4.


a.RéalîsatÎon d'une
1 ' .
B=- inductance parallèle.
Lw
b. En ligne
microbande.

a)
-E'~ ~I~
4-j...d *4 c. En ligne coaxiale.

c)

.. Une capacité parallèle (fig. 5) s'obtient par un élargissement important de la


bande métallique ; ce tronçon, qui présente une faible impédance caractéds-
tique. se trouV"C chargé à ses extrémité par des lignes dont l'impédance carac-
téristique est plus forte (condition du èas où ZR ~x ~ Zc)'

411
Figure 5.
ZCl ZC2
1 1
Réalisation d'une
Zc~ ZCI.2
capacité pamllèle en

I~ e .1 ligne micro bande.

.. Une capacité série es( plus délicate à réaliser car elle nécessite de couper la
ligne sur une très petite longueur (quelques microns ou dizaines de microns).
Quantiw.tivement. la valeur de la capacité ainsi obtenue ne peut se calculer
qu'avec une approximation grossière el qualitativement. le schéma équivalent
d'une relle discontinuité comporte non seulement une capacité en série, mais
aussi des capacités pardSites en paraHèle. Aussi préfère-t-on utiliser des capa-
cités sous forme d'éléments localisés telles que celles qui som décrites au
paragraphe 10.5.3 « Réalisation des condensateurs )).

10.. 2 .. 1 Discontinuité dans la largeur


d'une ligne microbande
Les réalisations qui viennent d'être étudiées présentent des discontinuités dans la
largeur w de la ligne microbande. La figure 6a montre une telle discontinuité et
la figure 6b représente sa modélisation par une cellule en T comprenant deux
inductances séries LI' ~ et une capacité parallèle Cs- La référence [52, p_ 130
el sq.J étudie. parmi d'autres. ce type de discontinuité.
MICRO-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Figure 6.
a. Discontinuité dans ~OOOOOO\ 1 'OOMOO~
la largeur d'une ligne
microbande.
b. Modélisation.
__
l~---- ~][~c_S____~b
···
T T
b)

• Les inductances L1 sont données par:


Lw
LI = L kil +~ kil Ls (5)

et (6)

La valeur ~1'\1"l,rrv" Ls = + est la suivante:

(7)

Celte est ",,,,.'Ar-Inê,,, à mÎeux que 5 % pour w./w2 5 et =L

~ est l'inductance par unité de longueur d'une -"'.-- wI.2'


1..2-
d'impédance Zm et de permittivité sa valeur est:
Zm
Lw (Hlm) = _ - ! . . - - : : - (8)
3.1

• Pour Cs. nous avons:

(PF) (9)

approchée donne une meilleure que 10 % pour:


JO et 1,5 WI/w2 <: 3,5.

cas d'un substrat d'alumine (el' = 9,6). est avec une précision
l'ordre de 0,5 % par :

Cs (PFJ = Jw, w2 130 log (:~l 44] 1 10 (10)


RÉAUSATION IMPÉDANCES DES CIRCUITS" RÉSONNANTS

10.. 2 .. 2 particulier d'un circuit ouvert


Si raisonne les concepts des circuits à constantes distribuées, cette
li le même qu'une I:1l longueur la ligne
la plus (fig. 6a), compensée par une diminution de même longueur de la
ligne la plus Une approchée I:1f est:

t\l =Mco( l-:~ l, (Il)

Si w2 = 0, la discontinùlté est Un circuit ouvert et I:1l == ; I:1lco est donc


1'augmentation de longueur correspondant à qui modéliserait
de bout dû à un ouvert :

CU)

10.3 RÉALISATION DE CIRCUITS RÉSONNANTS


Nous avons signalé au paragraphe précédent la difficulté qu'il y avait à réaliser
....a ... série avec
.....,Jl .." " " tronçons de li en résulte seuls circuits réson-
nants que l'on puisse en lignes m1crobandes sont circuits 7)
ou des circuits parallèle (fig. 8) placés en dérivation sur la principale.

Figure 7.
Réalisation d'un
Z'c circuh résonrmm série
mis en dérivation sur
une microbande.

e,

Figue 8.
Réalisation d'un
c ----r---~
Z'c
, _________ circuit résonnant
mis en
dérivation sur une
ligne microbande.
M rCRD-ONDES

Il Pour ce qui est des circuits résonnants série ou parallèle placés en série sur la
ligne principale. Us ne peuvent à partir précédents, qu'en utili-
sant la propriété qu'ont lignes quart d'onde d'inverser les impédances. Nous
savons, en effet, l'impédance d'entrée À/4. d'impédance
caractéristique chargée par une impédance == Z;/Zs-

.l""',,,....... u
Figure 9.
équivaJent il
z=oo
,lB
résonnant Z=o c Z=O A L'
• C) mis en Ç:::> ~I---e

~
z=o z 0

un résonnant parallèle mis en dérivation entrè deux quart-


d'onde est équivalent à un circuit résonnant série mis sur la ligne principale
(fig. 9). Pour que les deux circuits équivalents, il faut les impédances
vues il leurs bornes A el fi soient les mêmes pour 00 :' COu (Z;; 0) et pour ro :t: Olo'
conditions d'équivalence (exercice 10.2) sont:

Loo = - - (13)
o L' 00
o

er (14)

Zc est l'impédance caractéristique la ')../4; =

Il De un circuit résonnant mis en dérivation entre lignes


d'onde est équiva.1ent à un circuit résonnant parnllèle en sur la
principale 10).

JO.
Réseau équivalent à
un résonnant
parallèle (L" C)
en série sur une ligne.

Les conditions d'équivalence sont exactement les mêmes que dans. le cas précé-
dent.
RtALlSATJON DES IMPÉDANCES CIRCUITS RÉsONNANTS

Réseaux inverseurs d'impédance ou


Il également possible
A/4 : réseaux quadripolaires ou
en série ou en parallèle
......,........ 'LO lIa et Il

L Figure /1.
ou
C

d'admittances.

41 réseau de la figure lla est un inverseur d'impédances: une


tance X = Loo ou X ; ; ; 1/Coo est en parallèle sur une ligne cl' impédance
caractéristique Zc et longueur împédances d'entrée Ze et de
sont reliées par un coefficient transformation d'impédances K tel

Le coefficient K se calcule

=
I~I (16)

21te
avec 9=- (17)
Â
2X
9 est lié à X par : 9=- arctg- (18)
Zc

Si X> 0 ~ e < 0 et e < o. n s'agit d'une longueur de ficuve qui devra


être déduite autres lignes se trouvant de et d'autre de ce
réseau.

Si X < 0 ~ e:> 0 et e:> O. Il s'agit ici d'une longueur

.. Le réseau de JJb est un réseau inverseur : une suscep-


tance B;;;;;; - l/Lro ou B = Coo est mise en série sur une d'admittance carac-
téristique et de longueur e. admittances et de sortie Ys' sont
reliées par un de transformation d'admittance J
J2
Y- :-- (19)
Il ~,

Le coefficient J se calcule d'après:

J::::: 1; tg I·~" 1 (20)

avec: e = 21te/Â (17).


MICRO-ONDES

28
e est lié à B par la relation: 9=- (21)
fc

10.. 4 ÉQUIVALENCE ENTRE UNE LIGNE 'A/4 OU


'A/2 ET UN CIRCUIT RÉSONNANT
Des longueur À/4 ou )../2 coun-circuitées ou en circuit ouvert sont
équivalentes. selon les cas. à des circuits résonnams (Z = 0) ou parallèle
= (0). Mais, pour établir cette équivalence, nous devons nous assurer que le
comportement telle et du circuit résonnant correspondant sont
mêmes lorsque la varie autour de la résonance.
a) Considérons le circuit résonnant parallèle de la
A figure l2, étam la conductance de et Q le
coefficient de surtension en

Circuil ' . . ',.."............ La susceptance de ce circuit, pour une variation I:!.ro


par.::lllèle avec L G c autour mo,est :
COflQUctance de pertes.

(22)
B

Le taux de variation la susceptance au voisinage de COo est;


~=--=2C (23)
dro Q ro o

2C

Variation d~ la
susceptance B en --- ---drcuît
fonction de la résonnant
pu] sation (o.

La vanarion exacte B est donnée par la courbe en pointillés la figure 13.


- - - - - - R~AUSATJON DES IMPÊDANCES ET DES CIRCUITS RÉSONNANTS

Pour une ligne en court-


circuit de longueur I! =
A .-_ _ _ _ _ _ _ _ _4 _ _ _ _ _ _ _ _--1
Figure 14.
+ 1) Ào/4 à pulsa-
Ligne
tion 000. avec une conduc- l.'oon-circuitée avec
G
tance de charge (tïg. conductance de pertes.
14), on démontre {45]
que: B----------------------------------~

:TC Ôffi
B=y'--- (24)
c 2 0)0

dB >::
et: -= (25)
dffi

Nous voyons qu'au voisinage de fréquence d'accord, une ligne quart d'onde
en court-circuit présente la même varialion de suscepl1U1ce qu'un circuit réson-
nant parallèle à condition son admittance caractéristique satisfasse à
relation:
(26)

Notons toutefois cene variation est une courbe en cotangente (en trait
sur la figure 13) alors qu'avec un circuit résonnant il s'agissait la en
pointillés. La représentation d'un résonnant parallèle une ligne
quart-d'onde en court-circuit ne sera donc valable qu'autant que courbes
de variation de la susceptance peuvent être confondues avec leur tangeme
commune. soit en pratique dans une bande relative de quelques pour cent_

b) Considérons maintenant le circuit l. C


résonnant série de la figure 15. A e_---'7'mWi'''-----h----.
'Figure
dont R eSI la résistance pertes et
Circuit résonnant série
Q le coefficient surtension en R avec résistance de
charge.

B.-----------------------~

de ce circuit pour une variation D.ffi autour de <.ôo est:


Ôffi
X=2QR-= ffi- (27)
ffi 0 <.ù

taux variation de réactance, au voisinage de 000. est :


dX
-= =2L (28)

Pour une ligne en court-circuit e


longueur =n Âo/2 à la pulsation ffi(» en série
avec une résistance de R 16), on démomre (exercice 10.4) que :
MICRO-ONDES ------------~------------------------------

~------------- n
2
A __--------------------------------~
(29)
court-circuitée avec
de pertes.
et (30)
B
R

NB
Comme au cas pr/d- Une ligne en court se comporte comme un circuit
on remarquerait nant série, à condition que son impédance caractéristique satisfasse à la relation:
que cette équivalen.ce
n' est valable :=4Lfo (3I)
dans une bande
fréquence réduite à
quelques pour cent.

10.5 RÉAUSAT~ON ~S IMPÉDANCES PAR


DES ÉLÉMENTS À CONSTANTES LOCALISÉES
Aux fréquences inférieures à 3 tes éléments passifs à constantes
localisées que nous venons d'étudier, nécessitent beaucoup plus de que
composants Il est donc normal de chercher à élaborer des composants
passîfs à constantes dont dimensions doivent beaucoup plus
petites que la longueur d' onde À/ID) de ne présenter que des variations
phase négligeables. Vers les fréquences limite d'utilisation
éléments localisés dépend des possibilités par techniques miniatu-
En 1996. la semble s'établir vers les 30

bibliographie relative aux éléments (lumped elemenlS en anglais) est


Nous nous sommes référés. pour notre part. au chapitre
par Caulton f47}. II fournit, par ailleurs. une importante liste
rétérenc(~s où se trouve démonstration ou la justificatlon des formules appro-
chées ou semi·empiriques nous donnons dans ce qui SUiL

10. 5.1 Réalisation des résistances


La résistance bande métallique lOr!gueur e, de '_"'_'MA w et d'épaisseur
t. est donnée par :
e (p. résistivité)
R:= p _.- (32)
w(

Si )' on considère une carrée (w =: l), on notera sa


p
Rs=:- (33)
t
- - - - - - - - - RÉALISATION DES IMPÉDANCES DES CIRCUITS RÉSONNANTS

Dans cas d'une bande de cuivre on calcule que:


=
2,61 . 10 -7 Ji (34)

La d'un cané est donc à sa p par son


seur t ; ,elle est indépendante des dimensions du carré. Nous exprimerons donc
Rs en ohms Pour calculer la totale d'une bande. nous la
considérerons comme une succession de n et sa résistance vaudra donc n
fois la d'un Pour réaliser des assez
replier la bande métallique en méandres ~ le problème est alors
nombre de carrés équivalents à une telle structure.

fait. une bande métallique ntest équivalente à une résistance que si eHe
se trouve dans un circuit de polarisation, par exemple. découplée par une
et donc parcourue par un courant continu. En revanche. si cette bande est
comme d'un amplificateur ou d'un oscillateur,
se comportera comme une à constantes réparties. signifie qu'elle pré-
sentera non seulement une partie résistive dont la valeur est donnée par
(32) aussi une partie imaginaire inductive dont le comportement est
ci-après (§ 1O.5.2.a)

10.. 5 .. 2 Réalisation des inductances


a) Ruban métallique
K

Figure 17.
Inductance ruban.
1.6

II 1.6
Figure 1IJ.
Variation du
1,4
de correction K
formule (36).
1,2
wU
1,0
2 5 10 20 50 100

En espace libre. un ruban métalHque largeur w. de longueur t et d'épaisseur t


17) présente une inductance unité de longueur:

L (nHlcm) :::: 2 (ln _t_ + 1,19 + (35)


W+I

En hyperfréquences. celte valeur doit être réduÎle d'environ 10 pour tenir


compte de l'effet peau. résistance par unité de longueur ce ruban est:
MICRO-ONDES

KRs
R=--- (36)
2(w+ 1)

RS est en .o/carré ; K est un correction qui


tien compte ùe courant sur les ruban. II dépend
/1
dont de w et ses variations sont représentées sur 18.
Dans ces condition~. de surtension un ruban de cuivre
(pour lequel Rs 1 . 10- 7 jj) est:

Qcu 4,81' 10 2 J] L (n.HJcm) W (37)

Pour un métal résistivité p et en normalisant à 2 GHz, On


démontre Je surtension est:

(38)

b) boude
boucle. (lui présente un
t
réduit que la bande.
Figure /9. a d'un omega majuscule.
Inductance boucle.!. a (a 1 + son rayon moyen. w sa
et t son épaisseur.

L (nH/cm) == 2(In _e_


+
-1,76)
IV 1
(39)

f est la longueur dt! la circonférence de boucle.


est presque refermée. nous : e::: 2na.
c) spirale

Figure 20.
Inductance

Figure 2].
VarialÎon du
de l"n,..rprf
de la formule (41).

1
5 10
(w-t- W
- - - - - - RÉALISATION IMPÉDANCES ET DES RÉSONNANTS

inductances obtenues uvee une bande ou une boucle sont


nanoHenry et leurs coefficients surtension peuvent être de 100. ou
el
pour des rapports w < 10. Pour avoir des inductances importantes. il
des plus e
ce qui conduit fi des spirales

une spirale à n géométriques sont indiqués sur


la figure 20, une expression "r...' .."",.. ... <,,~ de l'inductance est:
a 2 n2
L (nH) = 393 Sa + Ile (40)

+di do -d-t
avec : a= 4 (cm) et c= (cm)

Cene expression est l'approximation BF et si . do > 1.2 di ; n > 1 et


1 > trois épaisseurs

La résistance de la est:
RS
R=K'nna - (41)
w

IOelrtlClell!e en ni
carré ; K est un de correction
couplages entre voisines. La figure 21
ce facteur en fonction du ro...nn.ri {s + w)/w.

Dans ces conditions. le coefficient de surtension de est :


1
= 2 . 10 9 f L K:V IL (8a + llc)r"2 (42)
Rs

Une autre "' .....,........ v due à Bryan [481 et valable si n = 10 est:


Sa
L(nH):::; .Sa n 1,5 in (a est en cm) (43)
c

n est possible inductances sur une même .,..."'t",r'p en


utilisant « ~"'IILa.&"';) » carrées. Bryan a donné une expression "' ........ rAt''''.' ...
leur

où b (qui Figure 22.


spirale est la dimension
Inductance
« spirale carrée ».
moyenne du carré.
Cene •...,"OLU'-'.. peut aussi être utilisée sous
en faisant intervenir la sur·
carrée :

L(nH)= 8.5 n S (S est en cm 2) (45)


MICRO-ONDES

d) Domaine de validité des formules des inductances

Toutes les valeurs L qui ont données dans ce paragraphe ne som valables
que si métallisations formant les inductances peu vem être considérées
comme dans l'espace. ces métallisations sont réalisées sur des lignes
microbandes comportant un plan masse sur la du diélectrique opposée à
la métallisation. On démontre [47. p. 159-J60] que condition
remplie que si le produit Fr par l'impédance caractéristique de la ligne a
une au moins égale il 300 Q.

10. 5 . 3 Réalisation des condensateurs


a) Condensateurs en « pavé»

Figure 23.
Représentations
tridimensionnelle
et en coupe d'un
condensateur en

condensateurs se presentent sous la forme d'un parallélépipède rectangle en


diélectrique dont les faces supérieure et inférieure sont recouvertes de métallisa-
tion. Pour un pavé de surface S. d'épaisseur d et conslante diélectrique rela-
la capacité est; ,
E,.S
C (PF).= 8,84 d (46)

La résistance plaques métalliques du condensateur est;

~3 Rs!-w (Rs. résistance superficielle en n/carré) (47)

Il lui correspond un coefficient de surtension:


3 1 w
Qm = '2 . (fJ C Rs . e (48)

conductance due aux pertes diélectrique est:


_._-
1 1
(49)
Qd Crot

où Qd = 1/tg 0 est le coefficient surtension diélectrique et S est l'angle de


pertes Notons tg ô est à peu près constant pour les diélec·
triques utilisés en
RÉALISATION DES IMPÉDANCES ET DES CIRCUITS RÉSONNANTS

COC::lHiClelrU de surtension global du ll"'LLL........ est donc:


1 1
= + (50)
Q

Exemple
tels condensateurs utilisent souvent du en silice (Si 0i) dont ta
constante diélectrique relative vaut 1 mm 2 et d = 10 ;.t, nous
une capacité de 2 pF.

b) Condensateurs à structure interdigitale


capacités interdigitales sont une structure plane (fig. 24) de N minces
conductrices parallèles, e.
alternativement à l'une ou
l'autre des deux bandes. de longueur w, leur sont perpendiculaires. Le tour
est déposé sur la sutface d'un est souvent de l'alumine (f, Si 10).
Ailey /49] a calculé sa capacité:
+1
(pF)= w tl(N 3)Aj +A21 (51)

et (pF) = 9,92 . 10 - 2 w (cm).

24.
Condensateur à
structure interdigitale.

coummment sont l'ordre de 0,1 li 15 pp.

NB

Cesformult!s ne sont que si du diéleC:lrique est


importaJlte (> J mm) par mpport Il l'espoament des doigts (qui est de l'ordre de
10 Il J()() J.ImJ. Il de la métalliSlltion. t'l'a iJu 'une
tance secolUlOU'e.

La résistance d'un condensateur est:


4
R=-· --Rs
e
3 XN

..
MICRO-ONDES

Son coefficient de surtension est

(53)

Des coefficients de obtenus à des "r...,,,,,, ..,... (,i~Q


quelques GHz pour des condensateurs quelques pF.
2epartie
UR ES '

CAVITÉS
Chapitre 11
Réflexion et réfraction
des ondes
électroma nétiques

11 ..1 INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous allons étudier réflexion d'une onde électromagnétique
conducteur ainsi que la réflexion et la réfraction d'une
sur une entre deux milieux diélectriques. phy-
siques en effet. à la base études nom. eft'ecmcrons dans les cha-
pitres au sujet de propagation des en guides
liques el Ol(:~le(:lnIOl

Nous demandons au d'admettre quelques propriétés suivantes d'une


O.E.M., qui seront dans le 6 «. Propagation O.E.M. en
espace » du second volume de cel ouvrage.
-.
1) Une O.E.M. est constituée d'un électrique E et d'un champ
tique il qui fonnent un trièdre direct avec la direction propagation; soit
û te vecteur unitaire cette direction. nous avons:

i=iiAÙIf (1)

ou ~
H=UA
+
V~Jl (2)
MICRO-ONDES ------------~-------------------------------

E et J.l sont la permittivité et la perméabilité magnétique du milieu où


P1't"'''E'tl'P la propagation. Dans le cas de l'air ou vide;
1
E "'=' EO::: (F/m) et J.!:::: J.!o:::: 4rt . 10 -7 (Hlm)

-1>
D' autre part, E et fonnent un plan perpendiculaire à la direction
gation que l' on ...... }_'V~" ....plan d'onde.

L'équation de propagation en espace libre O1è:lec:tfllCll


Dl, des champs et magnétique •
....
plexes ~(.z. t) et 1) est:
....
ou il
- - EJ.! --:;,--- (3)

En régillle sinusoïdal, ces équations ""'"', ..... ,..",,"" dl.! formè :


....
~(z, t) =. (4)
E(z) est l'amplitude complexe:
:z
~(z)=Eoe v- e (5)

où v= (6)

est la vitesse propagation de l'onde


0} 2x
et k- -
- --
v À
(7)

eSLle phase de l'onde.


....
De !:L(z. 1) ::: e j(j)/ (8)
l jkz
avec : H(z)=Hoc v =Hoe- (9)
Le rapport modules de et en ohms:

(10)

Il es[ alJw........... impédance d'onde et a pour valeur:

(11)

Dans ou dans le vide :

ç=ço= = 12Ü1t == 377 (12)

3) conditions aux limites il. l diélectrique-conducteur SOnt :


...
cOlnp~osa.nte tangentielle champ E est nulle:
RÉFLEXION ET RÉFRACTION DES ONDES ÉLEITROMAGNÉTlQUES

ET=O (13)

- la composante nonnale du champ il est nune :


HN=O (14)
Les conditions aux limites à l'interface entre deux milieux diélectriques
parfaits 1 et 2 sont:
-' continuité des composantes tangentielles des champs E et H. soit :
.. -
ET. 1 := ET. 2 (15)
et (16)
.... -+ ... -f
- continuité des composantes normales des vecteurs D:::: ~ E et B::::: 1-1 H •
soit:
El EN. 1 = ~ EN. 2 (17)
et J..i [ H N. l "" J..i2 HN.2 (18)

11 .. 2 RÉFLEXION SUR UN PLAN CONDUCTEUR


SOUS INCIDENCE NORMALE

®
E=O
Figure 1.
H=O Réflexion sous
incidence normale.

H,

----------------------------------1---------~
o z

11,,2 .. 1 Réflexion à la surface d'un conducteur


parfait
Le milieu (1) est un diélectrique caractérisé par E et J..i dans lequel se propagent
-f -Ji -..p ----+
l'onde plane incidente (E;. Hi) et l'onde plane réfléchie (Er. Hr). Le milieu (2)
MICRO-ONDES - - - ---~-----~-----------

est un conducteur parfait à l'intérieur duquel le champ électromagnétique est


nul. est l'interface entre ces deux milieux 1).

La direction de propagation de l'onde incidente normale à la L. un


plan d'onde quelconque de cette onde est parallèle à L et il en est de même pour
et . Si nous prenons un axe de référence Oz parallèle à la direction de pro-
pagation (fig. 1), et sont donnés, en valeurs instantanées complexes par:
"ii (z. t) :;;: e jeClY - kz) (19)

i ( Z, t) ::::: e j(ClY- kl) {20}

impédance d'onde du milieu (1)

Cette onde incidente donne naissance à une onde réfléchie ( qui se pro-
-+ -
perpendiculairement à champs Er et HI" est en
valeurs instantanées complexes. par :
(z. t);;;: Êre j (ffi/+kz) (21)

.......
h (1)
-1" l. ;;;: e j(ror+ (22)

-4 ...
formé les vecteurs ( • Hi> z) ainsi que celui formé vec-
-+ ..
te urs Hr' - z) doivent directs. 11 en résulte donc

E·'=_- l;= ~-
Hr E. (23)

-+ -+
( ) el (Er' HI") sont aussi par les conditions aux limites imposées par
le plan conducteur =
:: 0 et HN O. Les champs incidents et réfléchis étant
parallèles à L. il n'y il pas et la condition que
-4
l'on doit est: + Er= 0
-4
soit: Er=- (24)

Il enfin (23) et (24) que:


(25)

-.
l'on se donne champ • l'orientation résulte de l'application de la
règle du trièdre direct et celles de et résultent des relations (24) et (25).

L'état électromagnétique en un point d i:1U:,"Cii:!li(; l du diélectrique résulte de la


superposition des champs de J·onde incidente et l'onde réfléchie:
RÉfLEXION ET RÉfRACTION

~ (l. t)::: Ei e j (c.or - kz) + ~ ei (0)/ +


::: E;{e - jkz - e jkz) ejc.or:::_

~ (Z. 1):;::: H; e j (0)/- kzJ + H,. e j (ror+ kz)


::: Hi (e - jkz + e.ikt) e jwt = 2 Hi cos ejc.or (27)

·r.rn,..."", (26) peut encore s' écrire:

.f (z. Il =2 E; cos (kz (28)

nous constatons que les champs électrique et sont constamment en


quadrature dans le temps et dans le
diélecuique un régime d' ondes stall0i1lnallres
.. dans le plan I. (z = 0) et dans tous les plans le champ
électrique est nul el le champ magnétique est
.. dans touS les plans situés à (2n + 1) 1/4. : le champ élec-
trique est maximal ou minimal et le cnamp -l'>u ........ ''l~.... est nul.

Remarquons enfin que les problèmes ne pré~Selr1telr1t pas diffi-


culté dans ce cas de l'incidence normale puisque champs électrique et
magnétique gardent une polarisation en tous

11 .. 2 . 2 Réflexion à la su
d'un conducteur imparfait
...
D'après le paragraphe précédent. amplitudes complexes des champs (E JJOx
~

(t NIlOy 1 ~lth ,llhll'l'I i IId,lt"ltll" rt 1011\\fhh.~ ~I.: 1'h111.. ~\';\nt tlnlll, k ,IÎt\kdt h.t\l\.\
sont données par :
E.
-IX
-=E·e
-/
(29)
l
iy E·
-IX (30)

= (31)

-1
ry - f;.rx (32)

~d=JW€ est l'impédance d'onde du

Puisque le pas totale et il y a une


onde transmise de la
MICRO-ONDES

(34)

Çc est l'impédance d'onde du '........ '............ imparfait.

Comme la réflexion et la transmÎssion s'effectuent sur une interface avec un


milieu impariait. nous avons pri!\ Er et complexes.

Nous démontrons au chapitre 6 du second volume « Propagation des en


»le de propagation y == 0. + jp un milieu
conducteur imparfait est que:
1
::
(35)
Ô

D'autre part. r impédance d' onde de ce milieu est donnée par :

(36)

Nous pouvons donc écrire:

E. tx = (37)

• 11: <:
-J- -(l+j)-
e 4 e ô (38)

Les équations de continuité des composantes tangentielles de et Il. pour Z = O.


nous donnent :
E.; + E.r ;; (39)

ç;;' <f.i-e.)= (40)

d'où; (41)

1+8
et: :::: (l +j)=K (42)
1

Le coefficient de réflexion complexe est donc donné par:

(43)
RÉFRACTION DES ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES

11.3 R~flEXION SUR UN PLAN CONDUCTEUR


SOUS INCIDENCE OBLIQUE

direction de propagation
de l'onde réfléchie
d'onde plan d'onde
incident réfléchi Figure 2.
Réflexion sous

11 ..3 .. 1 Position du problème


traiter cette question, nous choisirons un trièdre de
.vOz coïncide avec le plan d'incidence et xOz avec le
d'incidence de l'onde est le plan défini par la
la normale à L (fig. 2).
Considérons une onde incidente plane dont la direction
l'angle \fi avec la surface plane du milieu conducteur.
naissance à une onde réfléchie dont la direction de
\V avec L.
L'état électromagnétique en un point quelconque du me;Jec:tnl[J\ de la
superposition de l'onde incidente (0.1.) et
trouver cet état, il nous faul dét.ennîner
correspondant aux ondes incidente et
.. pour 1> étude de r onde incidente. nous à un système
d'axes Oxy'z' dans lequel Oz' est cette onde;
.. pour l'étude de l'onde réfléchie. nous la figure à un système
d'axes Oxy"z"" dans lequel Oz" est à la direction de cette onde.
Nous nous ramènerons ensuite au Oxyz. grâce aux fonnules de
changement
z';;;;; y sin \V + z cos \V ;;;;; y si n \jI + Z cos '1'
Dans ces
.. l'amplitude 1'0.1. est de la forme :
(44)
• l'amplitude l'G.R. est de la forme:
;;;;;Ae cos 'II (45)
MICRO-ONDES -~--------------------

A représente l'amplitude à J'origine de composante du champ E ou H com~i·

Ces expressions ne nous donnent que l'amplitude et la phase des champs: reste
le problème de la polarisation. Il est particulièrement de traiter
cas fondamentaux polarisation suivants :
.. champ électrique perpendiculaire au plan d'incidence (el alors champ
magnétique se trouve dans plan d'incidence) ~ c'est cas T.E. ;
.. champ magnétique perpendiculaire au plan d'incidence (et alors champ
électrique se trouve plan incidence) --+ le cas T.M.

Il Ydeux raisons à cela :


• d'une part, un champ électrique (ou magnétique) ayant une polarisation quel-
conque peut toujours se en une perpendiculaire au
plan d'incidence et une composante dans le plan d'incidence;
.. d'autre part. si champ incident
~
-
(ou Hi) est perpendiculaire au plan
le champ réfléchi Hr) est lui perpendiculaire au plan
d' Le champ total (ou magnétique) a donc une polarisa-
tion unifonne dans tout l'espace.

en fait une démarche est très générale pour tous problèmes.


de réflexion, réfraction ou diffraction des ondes: plutôt que de résoudre ces pro-
blèmes dans un Cas polarisation quelconque, ce qui nécessiterait calculs
très lourds et dont la signification physique difficile à on préfère les
résoudre dans deux cas fondamentaux de polarisation. Un cas de polarisation
quelconque peut ensuite traité facilement en superposant de façon
appropriée, les obtenus dans cas fondamentaux polarisation.

..
11 .. 3 .. 2 est perpendiculaire
au plan d'incidence (cas

Figure 3•
..
Champ E
pe.rpendîculaîre au
plan la figw-e :
o de
r arrière vers l' avant ~
o dirigé de
l'avant vers
z
-
RÉFLEXION ET RÉFRACTION DES ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES

a) Onde incidente
.....
Ej dirigé en avant plan de la 3. Comme le 1 ......"",...,.

-J
formé et la direction propagation direct, Hi est dirigé vers

.. une composante normale à la sUlface : HiN


.. une composante tangentielle à la
expressions ces champs en amplitudes complexes Sonl :
E. = e jky sin \JI e c.'OS \JI (46)
-u
= H cos \V e jky sin \JI e - jkz cos 'V (47)
H.
-IZ
=- H sin 't' e jky sin 'V e - jkz cos \II
lit (48)

E et H ret)re!!ief1lr.erlt les amplitudes prises il r origine du champ et du


champ de l'onde incidente. rapport ElH est (' impédance
d'onde
... ....
Si le milieu eSI un diélectrique sans les clU1mps E et H som en plU1u.
. , Dans CeS le... amplitudes E et H dans les relutiom. (46) il. (48) sont
réelles et d'onLle es, une quantité réelle. C't!Sf le cus que nous consi-
dérons dons ce paragraphe.
Mais. si le milieu était un diélectrique avec son impédance d'onde serait
COf,npl.exe el il faudrail considérer lJue amplirudes I;; et som quan-
tilés complexes si bien que les champs correspondants Ë et H ne sont pas en
phase.

b) Onde réfléchie
Dans ronde réfléchie, compte tenu des conditions de continuité, le champ
trique reste perpendiculaire au plan d'incidence yOz et il donc
composante x; le champ reste dans plan d'incidence où il Il
deux l'une y et l'autre selon z. Avant de donner
tudes complexes li IX' ry et de ces nous devons déterminer
des champs réfléclûs.

Celle du champ
sur L au champ électrique
s'obtient en écrivant la condition aux limites qui est imposée
.........
ET
-J
=O. soit + Er -= O. les
et sOnt à L. Er est donc dirigé de J'avant vers l'arrière
..................." le trièdre -
• Hr et la de propaga-
ùon, doit être est dirigé vers le haut.

Les amplitudes complexes composantes du champ réfléchi donc:


= E e - jky sin \II e cos 'JI (49)
= H COS,+, e sin '1' e
- jkz cos 'V (50)
:::; - H \If e - jky sin 'V e - jkz cos \JI (51)
MICRO-ONDES

c) Champ total
En un point quelconque du dîélectrique, l'état électromagnéùque résulte de la
superposition de ces deux ondes incidente et réfléchie. amplitudes corn... " ".
plexcs des composantes des champs résultants sont:
- - E sin (ky sin '0/) e cos \if (52)
,;. - 2j H cos 1jI sin (ky sin '0/) e (53)
= - 2 H sin 1jI cos (ky sin V) e cos \if (54)

Il est maintenant possible de savoir dans quel sens se propage l'énergie. en caI-
-.1 ..... -ct *
culant les trois composantes du vecteur Poynting : E. = "2 li A H

(55)

li n'y a pas de •"",=...,... transportée ta direction Ox.


l
:::-
.. (56)
2 1.

p... - 2j EH sin 1jI sin (ky sin 1jI) cos (ky sin 1jI) (57)

Cette expression est imaginaire pure: la puissance qui se propage selon la direc-
tion Oy est de la puissance
1
:::::: 2 (!l:.x (58)

=2 cos 'fi' sin2 (ky sin 1jI) (59)

expression est : la <~~." .....'_ qui se propage selon la direction Oz est


de la puissance aeri ve.

La propagation est donc caractérisée par l'existence d'un régime d'ondes sta·
tionnaires pures dans une direction perpendiculaire à et d'un régime d~ondes
progressives dans la direction Oz. une direction quelconque, on observerait
un d'ondes semi-stationnaires.

Entin, il est intéressant détemlÎner l'impédance d'onde dans la Oz.


propagation la U s' agit ~e la Çz de cette impé-
dance qui est le rapport composantes de E et perpendiculaires à Oz :

E
ç=
l H
=--
H cos \11
(60)
-y 'F

ce que nous écrirons :

=-- (61)
cos 1jI
RÉFLEXION ET RÉFRACTION DES ONDES ÉLEcrRoMAGNÉnOUES

11 .. 3.3 H est perpendiculaire


au plan d'incidence (cas TM)

4.

perpetlru(~U1<ureau
plan de la figure :
o dirigé de
Parrière vers l'avant:
de j'avant vers
"arrière.
z

a) Onde incidente
-+ -.
Prenons Hi d'arrière en avant du plan la figure E; • qui est dans
plan de figure, est donc dirigé vers le haut et il a :
.. une composante normale à la surface L : EiN
• une composante tangentielle à surface

de ces champs, en sont:


Hû =- ejkysin ~ e~jkz:cos ~ (62)
= Ecos \jI e jky sin ~ e jkz: cos If (63)
E sin '" e jky sin ((l e (64)

pour EetH

b) Onde réfléchie
Dans r onde réfléchie. compte tenu des conditions continuité, le champ
magnétique reste perpendiculaire au plan incidence et le champ électrique
reste dans plan d'incidence où il a deux composantes. l'une selon y et
selon z. Avant de donner amplitudes complexes H l'X" et E.n: ces com-
posantes. nous déterminer l 'orientation champs
-.
Hi et étant paraUèles à la surface L. nous ne pouvons dire sur t'orientation
• par à cene de • puisque la condition de continuité du champ
-1
magnétique total à la swface de (HN ::::: 0) porte sur la composante nonnale. Ce

que nous savons, en revanche, T + T =0 sur


MICRO-ONDES

+ -
condition nous montre ErT : : : : - T et de déterminer Er qui
doit perpendiculaire à la de l'onde réfléchie, d'une façon unique:
-> .....
El' est vers le de la figure. II en résulte donc que ;;; Hj . consé-
les amplitudes complexes des champs réfléchis s' écri vent :
li rx ;;; - H e - jky sin ~ e - jkzcos 'JI (65)
li:. ry ;;;;. E cos 'JI e - jky sin IV e - jkz (:05 \JI (66)
== - E 'JI e - jky sin", e - jkz cos 'V . (67)

c) Champ total

Les amplitudes complexes des champs résultant de la compo-


santes ces deux som :
: : : : - 2H cos (ky sin 'JI) e (68)
:::: cos \V cos (ky sin '+!) e COs 'JI (69)
E.: ;;: 2j E 'JI sin (ky sin 'JI) e cos 'JI (70)

Par un calcul tout à fail analogue à celui effectué dans le cas précédent. à panir
du vecteur de Poynting complexe. nous démontrelions que
est imaginaire pure et Ez réelle. signifie qu'U n'y a
gation de active selon Oz et amène aux mêmes conclusions
dans le cas T.E. quant à la nature des d'ondes s'établissant dans le
diélectrique.

impédance d' onde dans direction est donnée par le de li. JI par
li x ; comme des opérations est en sens inverse de la permutation
circulaire directe sur (x. Y.,Z) nous devons affecter ce quotient d'un .'\igne moins:
E E
~L ::::::: - JI == H cos 'JI
(71)

• ce nous p-I' ... rr"nè

(72)

11.4 RÉFLEXION ET TRANSMISSION


À l'INTERFACE DE DEUX DIÉLECTRIQUES
Nous nous proposons de déterminer coefficients
T à la de séparation de deux milieux Comme
l'élUde de la réflexion sur un plan conducteur. nous nous placerons dans les deux
cas fondamentaux de polarisation: les cas (T.M.) lesquels champ
E(H) est perpendiculaire au plan d'incidence.
- , .")

)',, ',. . •;:J": ,


RÉFLEXION ET RÉFRACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUES ,,1" ."

Nous ne aucune hypothèse préliminaire sur l'orientation relative des


champs mcu:lelnts. et transmis. En effet, si nous avons toujours le droit de
-+
donner une à E; (et. par conséquent. à nous ne savons quant
à celles de • puisque ce sont précisément de R et T

11 ..4 .. 1 le mp E est perpendiculaire


au plan d'incidence (Cas

FigureS. ...
Les champs E sont
perpendiculaires au
plan de la figure.

directions
Cles champs H

.. -0

Nous allons écrire les conditions ..... des champs E et H à la


n .........

de séparation de deux milieux 'I.U..,~,",... '.lll"'lU'~'" Comme eUes s'appliquent aux corn-
.........,.C.UIA;;;:) tangentielles il est important de remarquer que, ce
polarisation (fig. 5) :
, lç~ flmmp::i ~'H:,r'~\\I~~ ~\I", 11",g~lUi~\~ j\ Y
Il composantes tangentielles des champs magnétiques som en cos A.

passant immédiatement aux amplitudes nous avons:


E.+E:=
-1 -r f (73)
{ CH i + H ) cos e 1 == cos (74)

E.+
-1
":=
r (75)

il ç) cos
( fij-!i,.=e. 1 (76)
cos el
MICRO-ONDES

(77)

(75) + (76) 4 (78)

et:

2 l;;2 cose l
d'où: TE =- - - - - - - - - (79)
1. l;;2 cos 9 1 + SI cos e2

D\lpres (77) :

S2 cos 9 1 - çl cos 9 2
d'où: RE ::: - - - - - - - -
1. S2 cos 9 1 + SI cos 02

Remarque
Puisque (H rit!. œrift.
i) :::::; - j). il suffit de chal/ger de siglle le coefficient de
réflexion relatif au champ E pour obu:nir le cOl!fficient de réflexion relatif au
champ H:
(81)

En ce qui concerne le coefficielU de trul/smissiorl.

Donc: (82)

En général, ~I = ~ = J.1o. Donc: SI =J~oIel J~oIe2 . Les for-


et S2 =
mu]es (80) et (79) deviennent alors, après multiplication du numérateur et du
dénominateur par M'puis simplifications:

(83)

2 JE; cose. (84)


RÉFLEXION ET RÉFRACTION ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES

Nous voyons tout de suite que si TE est toujours positif, contre peut,
.!.

les valeurs respectives fi;


cos 9 1 et cos 92 • positif ou
négatif. D'où les deux cas figure 6 et en prenant pour hypothèse que Ej est
dirigé l'arrière vers ravant.

6.
Cas où EJ >
alors 9 1 <: e2
Hr =:) cos 9, > cos ~.
Figure 7.
Cas où El <~
eJ>
:::::> cos 9 1 <: cos 92-
e!) Champ dirigé de
r ;.l.r\t~",\" \ "!:o.
l';.l.,;.un :
.:'} \\\;\\\\,\ \\\
rayant n:rs 1

11 ..4.2 le champ H est perpendiculaire


au plan d'incidence (Cas TM)
Renuuquons tout d'abord ce cas polarisation (fig. 8) :
• les ~hamps magnétiques sont tangentiels à r"
• [es composantes tangentielles des champs électriques sont en cos e.

immédiatement aux amplitudes complexes, les conditions


p""""".....,n conti-
des composantes tangentielles s'écrivent:
.+H;:::;
1 -r ( (85)
{ Œ: i +~,) cos 9 1;:::; E,cOS 92 (86)

j
Compte tenu de: H ' =-
-1

E.
-1
E_ (87)

cos 9 2
E·+E ;:::; E
-/ - r C 0 S 9 1 -1
(88)
MICRO-ONDES --------~-------------

Çl
(87)/E. i l-Rf, =-TE (89)
1/ Ç2 /1

(87) + (88) ~ 2
lç1 cos
; = t;. t l;2 + cos el
(90)

l;l cos SI +
et: 2E.=E
-1 -1 ç cose 2 1

d'où: (91)

Figu.re 8•
...
Le" champs H sont
perpendiculaires au
plan de la figure.
directions
des champs E

(89) : RE ::: 1
JI

d'où: (92)

Remarque
Nous avons, comme dans li! cas précédent.-
== - RE (93)
JI

et :::::. 'J (94)


'2
Dans le cas général où f-L[ = = f-LO' ç1::: Jf-Loi€ l' l;2 = et l'on
obtient enfin:
RÉFLEXION RÉFRACTION DES ONDES ÉLÉCTROMAGNÉTlQUES

(95)

(96)

Dans ce cas également, est constamment positif alors positif


ou négatif selon F. cos 9 2 et
Pour chacun des deux cas 9 et 10, nous avons supposé est dirigé
de l'arrière vers l'avant.

Figure 9.
J€; cos

:> cos al

Figure 10.
f;:; cos

< cos

11 des variations d coefficients


de réflexion
est
mettre quels cas
queHes conditions il peut y avoir
nulle. Nous allons effectuee cette étude en
champ que nous noterons ""....,"".........
Nous voyons immédiatement d'après la

F. sin a,:::: (97)

que si > aL < e2 et que si EJ < E:2. al>

a) < E2 (fig. 11)

de variation de a1 et 92 sont: 0 ~ 9. ~ R/2 et 0 ~ e2 S'; a2L'


MICRO-ONDES

+1
R

Figure Il.
Variations des
coefficienrs R" eL R ~
o
si el <~.

-1

limite est défini par :

r;; == (98)

Voyons quelles sont les valeurs de et R" pour les valeurs extrêmes de et ;

.. (100)

coefficients de réflexion som et négatifs.

• Si = tt/2. e2 =:: Bu ~
Il Y a réflexion totale avec lorsque Ej est
au plan d'incidence et sans lorsque E; est le
d'incidence.

b) Cas où E1 > E2 (fig. 12)

intervalles de variation de 9 1 et 9 2 sont: 0 ~ et : ; aIL et 0 $ 9 2 $tt/2.

L'angle el limite est donné par :


sine lL =F, (101)
RÉFLEXION fT RÉFRACTION ÉLftTROMAGNÉTIQUES

9 IL ;;;;;; arC1'>În (02)

+1
R

.fi;-..ri;
-JË, + ~ '----
Variation des
coefficients et
o e, si el>

-1

Voyons quelles sont les valeurs et RI! pour les vnleurs extrêmes de 9 1 :

(IC])

Les deux coefficients sont égaux et IXJsitifs .

.. Si e) =d~IL el 92 = n/2 -+ = 1 et RI! = - 1.


Il y a sans signe lorsque Ej est
au plan et avec changement de signe lorsque Eï est dans
d'incidence.

c) Réfraction ..........,.".,""
Dans l'un et cas qui viennent étudiés, R1. reste négatif
ou posüif (si El > que RI! change de signe el s'annule pour une
eB de e) qui est ...cul.. u ....,c (si El < ou El >~) d'après:
F, cose2
cosen=
{ F, sin e = j;:; sin 8 2
B

En faisant ces deux équations, nous trouvons que


ce qui ne ici que si eB = (1[/2) e2 - Dans ces
sÎn en =
MICRO-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

d'où tg = ( 10.4)

Cet angle aB est appelé angle de Brewster et l'incidence correspondante. inci-


dence « brewsterienne )}. Si El < B > e
(fig. Il) et si El > < 45°
(fig. 12). Il Y a alors réfraction en polarisation parallèle.

d) Réflexion totale
Dans un système de ..... 1'..."..~nr' .. Oxyz l'axe x à l' inter-
face et l'axe des z "'''''........,·nl1 à L dirigé vers le bas (fig. 13), les I"'l"Itlrr'lY"':
électriques l'onde dans milieu 1 et l'onde transmise le
milieu 2 en amplitudes complexes:
E. = E e k1x!.ln 01 e k1zcos al (l05)
-1

(106)

1
,
1

-1
1
1
Figure 13.
Interface entre deux
milieux de
permittivités fi >
- .... - L--~~--------------~~-------+--------~
l'
.~'
Cas SI < SIL ~ . ....onde évanescente
--JIioI--
1
,
1
2
.. ......
Cas où el > aiL 1 ....
... . ...
"'- .. .
...

D'après la de Descartes: sin e2 =JE / E2 nous avons vu

qu'H y avait pour aIL =:

Si e} > elL> sin e2 > 1. Dans ces conditions, cos pur:


,----:;;:----
cos e2 =:: ::.t j (107)
RÉFLEXION RÉFRACTION DES ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES

L'expression (JQ6) de l'onde transmise s'écrit alors:


± z - 1
E=
-1
e e (108)

Seul signe moins correspond à une onde une signification physique : il


s'agit d'une onde qui se le long de l'interface :E les deux milieux
(fig. 13). puisque la variation phase n'a lieu que selon l'axe des x. et dont
l'amplitude exponentiellement lorsque de l'interface selon
l'axe des z. L'onde qui existe dans le milieu 2 est donc une onde évanescente.

Compte tenu la valeur cos 9 2 j =- coefficienls


réflexion R.L et RJI. calculés d'après (83) et sont complexes_ champ
a un déphasage par rapport au champ incident, dépend de"
polarisation 11 en résulte qu'une onde incidente à polarisation
non dans le plan d'incidence, va se transformer, après réflexion totale, en
une réfléchie à polarisation elliptique puisque composantes parallèle et
perpendiculaire cette onde, sont déphasées l'une par rapport à l'autre.

11 ..4.4 Réfraction d'une onde


dans un diélectrique pertes
Nous nous intéressons au cas où I"onde provenant d'un milieu sans perte,
minivité • se réfracte dans un milieu à pertes, de permittivité complexe.
Dans ce cas, nous écrirons la loi de sous forme :
9, =;-i:sin (109)

avec: -jE"f (110)

ai est une quantité complexe et 9; ne représente pas l'angle de r6fraction 92 ,


pourquoi nous l'avons noté 92,.
Dans le cas le milieu 2 sans perte, nous avons vu que l'expression
de l'onde réfractée pouvait s'écrire, en amplitude complexe:
E, = e-j k'}, (x sin + z cos (111)

avec: k 2 =ko =k 1 JE~ (112)

où: == (113)
El

le cas où le milieu 2 a des pertes. nous pouvons r expression du


champ réfracté sous la forme:
E =A e - j Hl Fr(.nin e~ + zcoli 6i) (114)
-1 -
MICRO-ONDES ---------------~------

Dans cette expression. 8'2 = sin a1 est réel, et :

Vle
5'1' cos 8'2 = Vle
~I'
= (115)

est de la forme p q. avec:

1
p=- (116)
2

(117)

Avec Ces notations, l'expression du champ réfracté dans le milieu 2 peut

=d,e k 1xsin9 1 e k,z(P q)

= e kt q'l e - j kt (1.: sin el + pd (U8)

Les plans équiphases de l'onde réfractée sont défmis par :


x sin el + pz ::::: cte (119)

Figure 14.
Réfraction d'une onde
dans un diélectrique x
à

1
J_.-
1

Ces plans font avec la surface de séparation entre deux milieux. un angle 82
identique à celui de direction ronde avec la à 1'interface
14).

Pour calculer cet différentions la relation (119) : (sÎn a.) dx + p dl.::::: O.

D'où: tg e
2
=1dz ,:::: Si:el (120)
RÉFLEXION Fr RÉFRACTION DES ONDES ÉLÉCTROMAGNÉTIQUES

Vangle de réfraction étant ainsi détenniné. il eSt possible de défrnir u~ pennit-


tivité réelle équivalente E2t!<t. pour le milieu à pertes. telle que:

(121)

Cette pennittivîté est celle d'un milieu sans perte qui produirait la même réfrac-
tion que le milieu il pertes considéré. L'analogie doit s'arrêter là car. un
milieu sans perte, les surfaces équiphases sont également équiamplitudes tandis
que dans le milieu à pertes, la relation (118) montre qu' j 1 Y a une variation de
l'amplitude en e k 1 qz .

..
EXERCICES

permittivité relative Er :::: 1 c'est-à-dire par


EXERCICE 11. 1
une permittivité complexe & = E - j a/oo avec
(Paragraphe 1l.2.2 - Réflexion à la surface E -"'= f.o Er'
d'un conducteur impaifaiT)
1) Lorsque 0/00 Er < 1/10. on
consi-
de mer est caractérisée par une conducti- que le se comporte comme un
vité a=:3 (S - m - 1) et une permittivité relative à pertes. partir de
Er= 70. quence cette propriété vraie ?

1) Lorsque EO Er > 10. on peut considérer 2) À la fréquence de 1 GHz. calculez le coeffi-


que l'eau mer se comporte comme un cient de à l'interface (milieu 1)
conducteur À partir queUe fré- sol (milieu 2) pour un angle d'incidence
est-elle ? 60° par rapport à la normale. les
deux cas de polarisation.
2) À la fréquence de 10 MHz. calculer la
valeur du coefficient de à
face air-conducteur dans le cas d'une inci-
nonnale. @1 EXERCICE 11 ..4
(Paragraphe llA - Réflexion et tn:msmission
à l'inteiface de deux diélectriques)
rff}fl EXERCICE 11 part et d'autre d"une interface entre deux
(ParagraphR Réflexion sur un plan
conducteur sous incidel'u:e oblique)
.. une
tion
incidente ( -
diélectriques, nous avons:
• Hi) selon la diree·
Soit une qui se t sur un plan
condùcleur sous une incidence de 45°. Le .. une onde _A.'A.~."" la direc-
milieu diélectrique étant de l' calculer les -..
tIOn ur;
les cas et TM.
.. une onde direc-
. ..
non ur
rff}fl EXERCICE 11
----------------------------------- 1) À partir vecteurs de Poynting de
(Paragraphe I1A Réflexion et transmission cune de ces écrire la qui tra-
à l'inteiface deux diélectriques) duit conservation la puissance.
Le sol moyennement sec est caractérisé 2) Par projection sur un axe des z perpendicu-
une conductivité 0' = 10 - 3 • m - 1) et une laire à l'interface L. en la relation
- - - - - - RÉFLEXION ET RÉFRACTION DES ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES

qu'il y a entre les modules des coefficients 3) Vérifier que (R.1.' T.1.) d'une part et (R". Til)
de réflexion et de transmission. d'autre part satisfont bien celte relation.
Chapitre 12

Les guides d'on es


rectangulaires
, .'

12.1 lES DIVERS TYPES DE GUIDES O'ONDES


ÉTUDIÉS
Dam; ce chapitre. nous étudierOnloi d'ubord le guide d'onde!> rectangulaire à
parois lisses qui est utilisé en micro-ondes, nOUumnent en ondes centimé-
triques et millimétriques, tant pour les techniques laboratoire que pour le
radar ou pour les applications industrielles.

Notre approche de la propagation en guide rectangulaire sera très physique:


nous résultats au pour la réflexion
onde sur une plan conducteur et nous verrons à quelles conditions. il est
possible d'adjoindre un plan parallèle (§ 12.2) et deux autres plans perpendicu-
laires afin constituer un guide d'ondes rectangulaire (§ 12.3). Nous mettrons
aussi bien en évidence caractérisùques la propagation qui s'effectue par
réflexions successives sur les parois du guide que longueurs d'onde pro-
u'Ul1 guidée et de coupure (§ 12.4).
j..J . .,:; ....

Nous étudierons modes de propagation de types TE:llu et TEOI/. notamment le


mode fondamental pour m = l ou Il;;;: l (§ 12.5) ainsi modes supérieurs
(§ 12.6), en ce qui concerne la répartition transversale du champ. puissance
transponée. le caJcul des dimensions du guide. sa bande passante et son atténua-
tion (§ et 8). Nous modes TEmll et TM mn au
pitre sui vant.
MICRO-ONDES - - - - - - - - " ' - - - - - - - - - - - - - - - - -

Après avoir parlé guides rectangulaires surdimensionnés (§ 12.9) qui sont


utilisés en ondes millimétriques. nous nous intéresserons enfin aux guides rec-
tangulaires à nervure (§ 12.10, fig. ll) et aux guides rectangulaires à ailenes
(§ 1 Il, fig. Ils penneltenl d'obtenir bandes par
abaissement de la fréquence de coupure du mode fondamental et leur structure
est moins sensible que celle rectangulaire à parois lisses, aux
tions de fabrication.

12.. 2 PROPAGATION
ENTRE DEUX PLANS PARALLÈLES

12 . 2.1 Réf'exion sur un plan conducteur


Étant donnée une onde électromagnétique (O.E.M.) arrivant obliquement sur un
plan conducteur le électromagnétique a au 1î
« Réflexion et réfraction des ondes électromagnétiques» dans les deux cas fon-
damentaux de polarisation. Dans les des données par
53, 54. 69. 70) et H ne sont déterminés qu'il une constante
puisque leur valeur numérique exacte dépend de puissance d'émission de
la source rayonne. L'explicitation du facteur 2 n'est donc pas indispen-
sable à l'interprétalion ces relations et nous pouvons par E et
2HparH.

ces conditions, les que nous utiliserons dans ce chapitre sont


les suivantes (rappelons que k = 21t/À) .

.
a) le champ E est perpendiculaire au plan d'incidence
E sin (ky sin 'If) e - jkz cos I.V " (1)
11 cos \li sin (ky sin \li) e cos I.V (2)
= - H sin \li cos (ky \li) e cos \If (3)

Un tel régime, dans lequel le champ électrique est perpendiculaire à la direction


de propagation est appelé un mode Transverse Électrique (TE) ou encore
mode H, pour rendre compte du fait que seul champ magnétique a une com-
posante dans la direction dc propagation.

-..
b) le champ H est perpendiculaire au pian d'incidence
lix = - cos (ky sin ",le - jkzcos I.V (4)
:::: Ecos \jf cos (ky sin \jf) e cos \if (5)
= j E sin \jf sin (ky sin \jf) e cos \if (6)
GUIDES D'ONDES RECTANGULAJRES

Ici c'est le champ magnétiquè qui est perpendiculaire à la directÎon


tion et seul le électrique a une composante dans cette direction;
pourquoi on Transverse (TM) ou mode E.

12..2 .. 2 Condition de propagation


entre deux plans parallèles

1
Figure l.
1 \ 1 Notations utiJisée.~

y~
la propagation
entre deux plan..:;
\ 1
'V/\
L_",,-
o z

Nous ne pourrons introduire un parallèle à à xOz d'après


......L''"'''''' de la figure 1) sans interrompre la si les conditions
de continuité sont vérifiées sur ce plan. à savoir:
o -;. = 0 el El. == 0;
HN=O -;. Hy=O V xetz."

se reportant aux relations qui donnent E. z et H yt deux cas fonda-


mentaux de polarisation, ces conditions imposent que: (ky 'V) = 0 soit
ky 'V mt.

d'incidence 'Vo est nous avons:

y=--- (n. entier::t 0) (7)


2 'Vo

Cette nous permet de déten1Ùner distances auxquelles on doit placer


parallèle à L : A/2 sin 'Vo ou A/Sin \Po ou 3À/2 sin \Po- etc .

...... "' ........ A~' ... entre L et L'est à une valeur b, il ne y propa-
et~' que si:

(8)

n devant : 0 < nÀ/2b < l.


MICRO-ONDES

12 . 2.3 longueurs d'onde et vitesses de phase


.\ ~'
1 . 1\
, \ 1 \

,
1 \ Y
\ 1 1 \
\
\ 1 1 \
\
Figure 2. \ 1 1 \
Propagation par
réflexions successÎves
\
1
sur 2: et L'. \ 1
1 \

\ \ Z
\ 1 1 0
M \
\ 1
'fi { \ / ' \ 'fi . 1
\. }:

La propagation entre deux plans parallèles L et L'est caractérisée par des


réflexions successives sur l'un et l'autre plan. En un point M de l'espace diélec-
trique, l'état électromagnétique résulte de la superposition de deux ondes planes
réfléchies également inclinées par rapport à Oz (fig. 2). Les expressions des
champs en M restent données par les relations (1) à (6) pour les deux cas fonda-
mentaux de polarisation.

Rappelons qu'à partir de ces expressions. nous avons démontré (§ 11.3


« Réflexion sur un plan conducteur sous incidence oblique») que les. axes Dy et
Oz correspondent respectivement aux directions de propagation de la puissance
réactive et de la puissance active.

D'après la figure 2, nous voyons que les axes de référence yO.z ne coïncident pas
avec la direction de propagation de l'une ou l'autre onde réfléchie. Il en résulte
que. selon ces axes, elle semble se propager avec une longueur d'onde et une
vitesse différentes de celles qu'elle a suivant la direction de propagation.

Figure 3.
DéfïnÎ[ion des
longueurs d'onde
À, À,y et "'-z.

z
... ,-

- - - - - - - - - - - - - - - LES GUIDES D'ONDES RECTANGULAIRES _r ;... Ù


".",
",1"
,
_
'

Considérons. par exemple (fig. 3) l'onde qui se propage de 1: vers I:'. Nous pou-
vons représenter. dans le plan yOz. les traces de deux plans d'onde successifs
déphasés de 2n ; ce sont deux droites perpendiculaires à la direction de propaga-
tion ct dont la distance est:
PP' = À. longueur d'onde selon la direction de propagation
Â
MM' = À = - - longueur d'onde selon Oy (9)
y sin 'V'

NN' = À = _Â_. longueur d'onde selon Oz (10)


z cos 'V

Or, de même qu'il Y' a un déphasage de 2n entre P et p', il Y a aussi un dépha-


sage de 2n cntre M et M'ou Net N'. C'est pourquoi ~, et À::. méritent bien le
nom de longueurs d'onde. mais ce sont des longueurs -d'onde « apparentes»
selon des directions différentes de la direction de propagation de l'onde.

D'autre part. comme le temps mis par l'onde pour aller de Pen P' est le même
que celui qu'eUe met pour aller de M en M'ou de N en Ar, elle semble se pro-
pager plus rapidement selon les axes Oy et Oz que selon sa propre direction de
propagation; sa vitesse apparente sur les axes Dy et Oz sera respectivement:
v
vy ;;;:;; sin \jJ (11)

v
v=-- (12)
.z cos 'V

À ces longueurs cl' onde et vitesses de propagation « apparentes », on a donné le


nom de longueurs d'onde de phase et de vitesses de phase.

12 .. 3 PROPAGATION DANS UN GUIDE D'ONDES


RECTANGULAIRE

12 .. 3 .. 1 Condition de propagation
a) Nous venons de voir qu'il était possible, sous certaines conditions, d'ad-
joindre un plan I: parallèle à L et d'obtenir une propagation guidée entre ces
deux plans qui sont, rappelons-le, perpendiculaires au plan d'incidence (fig.
4). Voyons maintenant s'il est possible d'adjoindre des plans net n' parallèles
à yOz et perpendiculaires à ï, et ï,' sans perturber cette propagation. Les
conditions de continuité à leur surface s'expriment par :
Ey = O. Ez = 0, Hx = 0 \;/ y et z.
MICRO-ONDES

.\ - - - - -
1 .
, \
1
Figure 4. \
plan d'incidence
1
1
\
b= nl.
2 sin 't'

Dans le cas où le champ électrique de l'onde est perpendiculaire au


d'incidence (onde ces conditions sont toujours vérifiées puisque
nous avons: E.y = o. 0 et Hx::: O.
Il est donc possible deux plans TC eL TC' perpendiculaires à ~ et
et parallèles au plan d' ; la seule condition est que les deux plans
et L' soient

b=---
2 sÎn \jl
Par '-'Cntre, dans le cas où le champ électrique
plan d'incidence (onde TM), il n'est pas les conditions de
nuire soient sur les deux plans 1t et 7t' EY' Ez et Hx ne
vent êtrtl. nulles "r;/ y eL z. Il semble donc que la d'une onde TM
impossible à l' d'un guide d' rectangulaire (voir, en
§ 1

b) Nous avons ici une qui se ferait par


successives sur plan~ L er L', ce qui est logique puisque nous
avons pris TC et au plan et ne saurait y
dans ces conditions, de réflexions sur 7t et

plan d'incidence

,,'
.f' //
/
--r----------

onde TE
z
- - - - - - - - - - - - - - - - LES GUIDES D'ONIJES RECTANGULAIRES

cas de propagation (fig. 5) est celui qui se ferait par réflexions succes-
sives sur 1t et n' ; il faudrait, pour cela, que le plan d'incidence soit parallèle à
et et que deux plans n el distants de
m'A,
a=---- (14)
2 'JI
Dans ce cas. nous démontrerions aussi la propagation n'est possible que
si le champ électrique de l'onde incidente est perpendiculaire au plan d'inci-
(onde TE).
n est d'aiUeurs à notations à part. que 4 et 5 se
déduisent l'une de l'autre par une simple rotation de 90" autour de l'axe du
guide. Aussi n'est-il étonnant que l'étude ces deux cas de
conduise au même résultat. conclusion que r on peut en tirer est la sui-
vante: La propagation d'une O.E.M. à l'intérieur d'un guide d'ondes rectan-
gulaire sera possible si le champ électrique de l'onde incidente est parallèle
auxfaces sur lesquelles celle onde va se réfléchir successÎliemem.

12.. 3 .. 2 Définition des mod


le premier cas de figure envisagé 4), la propagation de l'onde s'ef-
feclue par réflexions successives sur les faces perpendicuJaires à Oy qui sont dis-
tantes b :::: n'A,/2 sin \JI. Nous dirons, convention, qu'il s'agit d'une onde
ou mode TEono Le champ électrique étam horizontal. f'excilation cette onde
s'effectue à, l'aide d'une petite antenne rectiligne (ou sonde), au
qui guide horizontalement

expressions des champs pour un tel mode sont données par les rela-
tions (1), (2) et (3).

Dans le second cas de envisagé 5), propagation l'onde


fectue par réflexions successives sur faces perpendiculaires à Ox qui sont dis-
tantes de a == m'A/2 sin 'JI. convention. il s'agit d'un TEmo' champ
électrique étant vertical. l'excitation de cette onde s'effectue à raide d'une
qui pénètre le guide

Les expressions champs pour ce mode se déduisent des relations (1).


(2), (3) du TEon en remplaçant x par y et y x et en
remplaçant x y et y par x pour les vecteurs unitaires des axes. Nous
obtenons ainsi :
:= j sin (k.x sin \JI) e COS\jJ
(15)
!:l.x :::: - j H cos \jI sin (kx sin \jI) e (16)
<: :::: - H sin 'V cos (kx ",) e - cosw (17)

Si m = 1 ou si n :::: l, la propagation dans le guide d'ondes s'effectue selon le


mode fondamental 0 ou deux appellations étant équivalentes
qu'eUes ne dépendent que au départ.
~ICRO-ONDES ------------~---------------------------------

12 .. 3 .. 3 Remarque sur 1 modes TM mn et TEmn


Nous avons vu qu'il ne paraissait pas possible de faire propager dans un guide
une onde le champ électrique se dans
d'incidence et qui se pmpagerait par successives sur et l'
(mode TMon) ou sur n: et n:' (mode TMm {). Or. une théorique complète de
la pmpagation guidée (chapitre l3) montre la possibilité propagation d'ondes
TM mn (avec m et n ::J:. 0). CeJa tient au fait : alors que pour les modes
TM on (TMmo ) les conditîons de continuité ne peuvent être satisfaites sur les faces
7t et 7t' CE et 1",'). au contraire. pour modes TM mn m et n :;;t; 0), ces condi-
de continuité peuvent satisfaites.

Il existe aussi des modes TErnI! avec m el n fi!: 0 dont la presence sera révélée par
l'étude la propagation en guides métalliques (chapitre
la de ce chapitre, nous étudierons uniquement modes TEmo (ou
et notamment fondamental TE lO (ou

12.. 4 LONGUEURS D'ONDE DE PROPAGATION


GUIDÉE DE COUPURE

12..4 .. 1 Relation fondamentale


de la propagation guidée
guide d'ondes rectangulaire. comme dans le cas de la propagation entre deux
plans parallèles, nous pouvons définir des longueurs d'onde phase.

le cas (fig. 4) la propagation s' effectue par réflexions sur L et (mode


l'Eon)' nous avons:
.. une longueur d'onde phase : : : 'A/cos 'V, correspondant à la propagation de
puissance active selon
.. une longueur d'onde de phase Ày À/sin 'V avec sin \If:::::: nÀ/2h correspondant
à propagation puissance réacti ve selon

D'où la relation: (ISa)

Dans le cas (fig. 5) propagation par réflexions sur 1t et (modes


TEmo). nous avons:
.. une d'onde "':= À/cos 'V. COITeSPOI}dant à la propagation de
puissance active selon
GUIDES D'ONDES RECTANGULAlRES

.. une longueur d' onde de phase Àx = À/sin 'V avec 'JI ::; mÀ/2a correspondant
à la propagarion de puissance réactive Ox.

D'où la relation: (18b)

chacun ces cas, relation fondamentale propagation guidée

Mode
(~r =(~J +VJ (l9a)

Mode
(~r =[:J +[:J (19b)

-) À est longueur d'ontk dl! en librE! le diélectrique


consritUilnl le guide : elle est reliée Cl la viresse de propagation en espace librl!
par la relation À. :::::; 'IIIf.
-) Âz est la longueur d'onde apparente dans la direction de propagmion de la
puissance tlClive : on l'appelle longueur d'onde de propagmion guidée el On la
noté EUe est reliée Il la viteJ.'J.'e de pJurse '112- selon Oz par Âz = vJf. C'est la
longueur d'onde qui intervient dans le ll!rme de phase e -j kz cos VI des relations
donnant les champs. En
2n
kz cos t;t= - z cos (20)
A

-) La signification physique de Â,x et \ est bealAl:oup plus délicate li : en


effet, il ne s'agit pas, li proprement parler. d'une longueur d'onde de propagatÎon
la direction Ox ou puisqu'il y a, selon cette un d'ondes
stationnaires. Nous allons approfondîr cette question en prelll1nt l'exemple de Âx
(modeTEmJ·

12 ..4 .. 2 longueur d'onde


et fréquence de coupure
Voyons d'abord quelle est la valeur Àx:

À . m'A
À = -- et sm 'V -7 À=::- (21)
x 'V x m

Àx est dimensions guide. comprendre sa signification,


il est bon réécrire la relation fondamentale (l9a) en faisant întervenir
quencefde l'O.E.M. se propageant dans le guide:
MICRO-ONDES

.. Si f/v > m/2u. cette relation peut être satisfaite en prenant


conditions, l'exponentieUe e - j 2:rr.zl"-z dans les qui
nent champs est bien un terme phase (dont module est égal à 1) et il y
a propagation l'onde sans affaiblissement autre. bien sûr. que l'affaiblisse-
ment les que nous pas dans cette étude puis-
qu'eUes sont supposées infiniment conductrices.
• Sif/v < m/2a. cette relation ne peut être ~ qu'en prenant Àz
pur puisque l/Â.~. < O. Donc tous les termes e - J 21t!/~. sont hl forme e -Al,
A étant positif. signifie que champs s'affaiblissent exponentieHe-
ment lorsque z Dans ces conditions. ronde ne se pas plus
loin que longueurs d'onde.
lA fréquence ft, = mv/2(J qui vÎent mise en et la ltmgueur d' oude
correspondante Àc;;;:: 2a/m. qui n'est autre Àx. sont appelées lafréquenCl! de
coupure el la longueur d'onde de coupure du guide d'ondes le
TEll/O' En
• (fc)mo ou Â, < o.c)mo il po~ y avoir prop~tîon.de ~~,~
.. Si! < (fc)mo ou Â> (Âc)mo il n'y aura de ',.-.
. "'~

Figure 6.. ..
Directions de , 1
1
1
... .. , "
propagation des ondes \ 1
,M ...
planes dans le guide.
a) 1\
1 \
b)
, .
"':,..:-' M
...
Q. de la coupure, J \ , " ... ...
b. Loin de la coupure.
1
" ... ...

6a et 6b représentent directions propagation des ondes planes


, . d'ondes, près et loin la coupure ~ elles aident à comprendre
coupure, À = Â.x = m/m. donc \jf = n/2 ; au et à mesure
de la coupure, l'angle \jf diminue.

12 .. 4 .. 3 Relations concernant À, Àc et Àg
Dorénavant, nous écrirons toujours et Âx ou Ây Âc' Dans ces condi-
tions, les (19a) et (l9b) qui la relation fondamentale de
propagation guidée s'écrivent:

(ir =(~r +VJ


Â.est la d'onde de propagation en tibre dans le
remplit le guide d'ondes; eUe se calcule d'après Â, = vif avec v = c/
c = 3 . 108 eT est la permittivité relative du diélectrique du guide d'ondes.
Âc = 2a/m en mode ; Àt: =: '.i.b/n en mode
GUIDES D'ONDES RECTANGULAIRES

• Si À < Àc. il y a propagation du mode considéré; longueur d'onde se


calcule alors d'après (22),
propagatîon du mode

12.5 ÉTUDE DU MODE FONDAMENTAL


mode!'; TE to (ou 1) sont ceux qui se UH.J'U ....." .... à "intérieur des ;;. .au'l."
standard les plus dans la pratique er. on dit qu'ils ,..",,,,,,,,,,r,,,,,
nent selon le mode fondamentaL Il est intéressant, à l'étude
ce mode mettre en propriétés carac-
~ __.,_.. _ des guides

notis
prendre pour exemple le mode TEw qui se pro-
réflexions successives sur faces TI et 1[' a :::: ')./2 sin 'V'
avec un champ électrique verticalement (fig. 5).

12.5 .. 1 Expressions champs


du mode TEmo sont les relations (1 (16) et (17). Pour
fondamental TElOt nous avons:
À 'A
(23)
'V='A =2a
c

cos 'V= (24)

d'où l'on .......,........ 11.


'A 1tX
/ex 'V= x =
'A {1

'A z
kz cos 'V 'AZ'A
21t-
g 'Ag

Dans ces les expressions t'",,,,.m ..,.:: deviennent:

(25)
-y =j
E

(26)
MICRO-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

( Â] (xx) _
z :; ;: : - H Àc cos -;; e
j (27)

Remarquons champ magnétique, qui a deux composantes orthogonales el


déphasées de 90°, eSl à polarisation elliptique dans un plan perpendiculaire à la
direction du champ électrique.

12.. Variation transversale


du champ électrique
un de section du guide, tel que ABeD 7), le champ
électrique reste parallèle aux côtés AC et BD puisqu'il n'a qu·une composante
Ey. déplaçant paraHèlement à 0)( une sonde mesure associée à un cristal
détecteur el à un galvanomètre, nous allons observer les variations de la valeur
efficace champ

(E \ :; (28)
Y" ef

_ _ _ _ _ _ _---,"'" D
Ey
E Mode TElO

Figure 7.
Variation
c
...
de Ey pour le mode
fondamental. B
b

------""'. -- -- . -----. ----- --- .


A
-.----- -- --o 2

o s x S o. nous obtenons une nuls


x:::::: 0 et x = il et maximum pour x:::::: a/2.

C"est la coupe transversale du champ caractéristique du mode fondamental.

12.5.3 lignes de courant


sur les faces du guide d'on
lignes de courant se caJculent à l'expression de densité surfa-
"fi ..... ..
de courant électrique: J::::: n A H où n est la nonnale à une face du guide
- - - - - - - - - - - - - - - L E S GUIDES D'ONDES RECTANGULAIRES

répartition s ur les du guide est représentée sur la 8 dans


laquelle allO.x est horizontalement tandis le côté bI/Dy est ver-
tical.

,
Figure 8.
1• courant sur
d'un guide

lîgnes de courants

Il est important noter que ces lignes sont:


• verticales sur les faces
• parallèles à ('axe des z uniquement au mîlieu des supérieure et inférieure.

On ne donc des le sans en gravement


fonctionnement. que selon ces deux directions; d'où lignes de mesure à
longitudinale. Dès fentes coupent les de elles
rayonnent une partie de ('énergie qui se propage dans le guide: cela est
d'ailleurs utilisé certains d'antennes (volume chapitre 14
« réseaux»).

12.5 .. 4 Puissance active transportée


par le mode fondamental
la puissance transportée selon la direction Oz. La de puissance
cette direction nous est donnée par la
l *'
e. z -= - 2 fi y 0JVlm 2) (29)

7tX
= a

En tenant compte de ce que EH = et =


,
MICRO~ONDES
.~
• ... (1
"'d; , ....

(30)

Cette la puissance qui traverse l'unité de surface Y'V",,'I'\;.>.~'l'1


dépend du point où l'on se dans la section transversale
du guide d' puissance moyenne active traversant un plan transversal du
guide d'ondes nous est donnée par :

p ! le ~fa
2 V J:; V l-~ Jo a
dy

D'oil : (W) (31)

Connaissant la d'alimentation du guide. cette expression pennet de


calculer E, valeur du champ électrique au centre du guide (x = a/2).
Réciproquement, connaissant E, on peut en déduire particulier, la puis.
sance maximale est donnée par la P max' de 1'expres·
sion précédente champ électrique au centre correspond au
champ de « claquage» (champ pour lequel il y a amorce arc élec-
trique). L'air sec est qui donne notamment
quand sa pression est pratique, rectangulaires per·
mettent de moyennes de du Mégawau à
GHz industrielle des micro-ondes) et de l'ordre de
centaine

12.6 ÉTUDE MODES TEma ou

12.. 6 .. 1 Coupes transversales


Ey Mode

JI..·~""''''9.
Coupes transversales
des modes
~oet
0 a 0
-a 28 8 x
--El2 )(

3
-
3

modes TEma. le un rel


plan AReD de la par 1 sin (m1tX/a) 1.
le module de Ex est (flny/b) !.
-------------~-- LES GUIDES D'ONDES RECTANGULAIRES

La figure 9 montre quelles sont les variations, selon Ox, de l'amplitude du


champ électrique parallèle à Oy pour les modes T~o et TE30. Nous aurions les
mêmes variations selon Oy pour le champ électrique parallèle à Ox des modes
TE02 et TEm"

12,,6,,2 Longueur d'onde de coupure


Nous avons toujours Àc::: À/sin \jJ ; mais ici ;


.. Pour un mode TEmo : a=---
2 sin li'

d'où: À::;;2a (32)


C m


" Pour un mode TEoll : b==---
2 sin \jJ

d'où: À=2b (33)


c n

Pour m = 1 (mode TEl~' on retrouve bien Àc = 2a.


Pour m ~ 2 (mode TE:2o), À(' = a
Pour m :::: 3 (mode "!'E:ro). Àc :::: 2a/3. etc.
" Pour un mode TEnm (m et n :J:- 0) :

À - 2 (34)

c- V(:r +(~r
12 .. 6 .. 3 Longueur d'onde de propagation_ guidé~
C'est Àg = Àz; d'après (22). nous avons:

d'où: (35)

.. Pour Un mode TEma: (36)


MICRO-ONDES

.. Pour un mode (37)

12.. 7 DIMENSIONS ET BANDE PASSANTE


D'UN GUIDE D'ONDES RECTANGULAIRE
Le problème se pose, en général, de la façon suivante:
.. le d'ondes doit en modes TEm () jusqu'à l'ordre p et trans-
mettre une bande fréquences entre!. eth (Jt auxquelles cor-
respondent ÂI < À.2) ;
,.. calculer les dimensions a (parallèle à Ox) et b (parallèle à Oy) du guide
d'ondes.

yoici ln solution de ce problème:

Pour que les modes TE puissent se propager jusqu'à l'ordre P. il faut que
J)
À < (À(.)po. 70
: À.2 < 2a p. D'où une première condîtion sur t.l :
À2
a >p (38)

2) Pour 'lut: d'ordre àp ne puissent pas se propager, il


fuut que À> (Àclp + 1,0> (Â(.)p + 2, 0 > ...
D'où une deuxième condition sur a:
ÂI
a < (p + 1) (39)

La dimension b. di~tance entre les deux plans et I:.


n'influe pas, nous
l' avons vu, sur les régimes TEmo qui admettent plans 1t et Tt' (parallèles à
yOz) comme plans de réflexion. Elle ne peut cependant pas arbitraire ;
eUe doit, en particulier, être suffisamment faible pour aucun reglme
TEO l'1' correspondant à des réflexions sur plans L et (parallèles
à xOz) ne puisse exister. JI faut donc
ÂI > (À"c)O! = > 0\..(')02 ::::: b> ...
Âl
D'où la condition sur b : b< (40)

Finalement les conditions fixant les dimensions du guide sont :


À1 Â,
b< et p < a < Cp + 1) (41)
- - - . - - - - - - - - - - - - LES D'ONDÉS RECTANGULAIRES

problème est celui de la détermination de la bande palisante. un


TEmo' d'un guide d'ondes dimensions Q el b (a> b).

En résolvant en ÂI et inégalités (38), (39) et (40), nous [rouvons que les


longueurs d'onde supérieure Â..2 et  1, de la bande passante du " , , _ A_ _ •

som!
(42)

 1 =Val (43)

Nous voyons bande passante d' un peut arteindre une octave


(~= 2Â l ) en fondamental (m = 1) si a =

12.. 8 ATTÉNUATION DANS lES GUIDES D'ONDES


RECTANGULAI
avons supposé jusqu'ici que les parois guide étaient constituées des
conducteurs ce qui est évidemment un cas idéal correspond une
propagation sans En fait, l'existence de courants dans parois de
conductivité finie implique qu'il y ait une dissipation d'énergie Joule
et, par conséquent, une propagation avec pertes. champs roc,..... .,,,,
expressions (1) et (3) pour un mode TEnw et (15) à (17) pour un mode
venT: être affectés d'un facteur e a:z si l'on ct le paramètre de pertes.

Dans ces conditions, varialion de l'axe du est de la


forme:
(44)

1
et conséquent: a,;;;;;_._-- (45)
2 P(z)

"'" ....II'V~.,'" que la perdue diélectrique est négligeable:


[ransmise dans le diélectrique et - (dP/dz) représente la
les parois guide.

le cliélectrique est aOlrlm:~e

P(Z)=~Ifs A -'"*) . i. (46)

v...,,"' .....u ....- perdue, unité sur les parois guide p.55-57]
MICRO-ONDES

l...3 '.'1."""""'''''' perdue dans les parois doit être sur périmètre de la
section du guide. soit:
dP 1 1 2
- cl.! ="2 R S 'f JS dt' (47)

est quotient de sa résistivité p


Comme ô=
conducti 'lité) :

(48)

permeat)lllle magnétique des général f..I. = J.l.o} ~ Js est la


courant électrique.

(49)

1>
n est à la paroi et est . . . ..""." .... magnétique dans le guide au voisi-
la paroi.

-"""''''''''0 tenu des relations à (49), le coefficient d'atténuation est

1 (50)
a = 2 "' -::-:::----"'-----
_iii ..
AH)'zdS

ce coefficient a (voir exercice 12.8) pour fonda-

a (NpJm) = 1 J 2: v . ~ .
[_f_r+==~=-
fc)~
(51)
a

.. Pour des guides géométriquement semblables (a/b fixé) et construits avec


mêmes matériaux (J donnés), si l'on maintient constant rapport de la
gueUT d' onde aux dimensions du guide 0./a et f / fe constants) t· atténuation
varie en raison de 'J...3j2. Donc. toutes d'ailleurs. a
mente
.. Pour un guide donné (a, h, €, et 0" fixés), a -+ sij -+ je ou sif -+ 00,
QO

Il doit donc y une valeurfm defifc < pour laquelle J'atténuation


est minimale. variations de :
GUIDES D'ONDES MRECTANGULAIRES

en fonction de la fréquence f. montre en effet que A passe par une rninî-


Am pour valeur f m par :

(53)

Dans le cas, courant dans la pratique, d'un guide en cuivre rempli d'air: )J. :::: fla.
0=5,8· etev=Eoc= 1j120n,le d'auénuations'exprimepar:

Ct
'10- 4
(dBlm) := -~-;----
(!cll ~ + a
----~-
1

(54)

a (dB/m)

0,15 r+-+--

Figure 10.
Courbe
du guide
0,10 R 100. de la bande X,

O,OSt--+--

o
1 2 3 4 5 B 7 8 9
"MICRO-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

La variation a (dB/m) en fonction def/fe est représentée la courbe


figure 10 dans le cas du guide d'ondes standard R tOO de la bande X. pour
' ................ A: a == mm et b::.;; 10, mm -+ J;)jft. = elA m =

La minimale A est Am = obtenue pour fm/fe = 2.34. Il lui corres-


pond une valeur de ex = 9,4 . 10 - Nous voyons donc qu"un guide
d'ondes. presente négligeables pour les longueurs (de
1'ordre du utilisées en aurait, en revanche, prohibi-
tives sur les longueurs. de l'ordre de la dizaine ki)omètres sans répéteurs
télécommunications.

Notons que celte de 0,1 dB/m ne


pour un dont les parois seraient parfaitement polies et recouvertes
lytiquement d'un dépôt d'Of afin de préserver cuivre de la corrosion par l'air
Pour d' grosslerement et non recouverts de
couches protectrices, l'atténuation peut augmenter de % (0,15 dB/m).

12 .. 9 GUIDES RECTANGULAIRES
SURDIMENSIONNÉS
Au-delà de 40 dimensions des gui.des standard deviennent
faibles (a < 5 mm et b < 2.5 mm), ce les rend coQteux ; atténuations
deviennent supérieures à 1 dB/m. 3 dB/m vers 90 GHz pour des
guides parois doivent être parfaitement polies. ailleurs. cette
tion des dimensions d'une diminution de la puissance maximale
transmissible. est-on limité à puissances moyennes de
du kilowatt.

Pour à ces inconvénients. on utiliser en millimétriques.


guides des bandes centimétriques sont largement
pour les bandes millimétriques, leur nom guides surdimensionnés.

L'atténuation, en mode fondamental, dans un guide surdimensionné en cuivre


.'-'''"1 .... '-'''- a == 2b. est de la (54) tenu de ce ~ fe:
aOlrme~e par :

a (dB/m) = 3,8' 10 -4
Il

Dans cette formulefest en GHz et Il en mètres. Avec un guide d'ondes standard


de la X, cette n'est 0,14 ctB/m à 70 GHz et à
140CHz.

aux ssanCé:S transmissibles, eUes se calculent toujours par la formule


(31) et l'on voÎ[ auraient tendance à en surdi-
GUIDES D'ONDES·RECTANGULAIRES

puisque. Â. ayant diminué, le facteur 1 À2/ 4a2 se rapproche de sa


valeur maximale est 1.

performances qui d'être ne peuvent atteintes si


le mode tondamental se propage seul. Or~ toute discontinuité du guide surdimen-
sionné (changement dimensions ou direction) provoque la transformation
d'un pourcentage du mode fondamental en modes supérieur. Il
donc de très précautions :
.. ~'unepart pour l'excitation guides surdimensionnés à partir guides
standard, transitions dont dimensions très progressivement
et en le rapport d'homothétie;
.. part, poUf liaisons au dispositif ......... "JL""'......'"'u. qui doi-
vent être exemptes de toute discontinuité.

12..10 LES GUIDES D'ONDES À NERVURE

• , -" / ... #

d Figure IJ.
b d b Guides ô'onôes
a. à nervure
à double nervure.

s
a)

n existe sortes guides d' à nervure


anglais. wave
guide} : les guides à simple nervure (fig. lla) et guides à double nervure
11 b). Dans section du la dîscontînuîté due à
nervure se traduit pa.r une capacitive qui a pour - par rapport au
rectangulaire équivalent, de dimensions a et b - d'abaisser la fréquence de
coupure mode fondamental TE lO et laisser à du
premier mode d'ordre supérieur TEw. effet. cette nervure se trouve au centre
du là où champ électrique du mode TE lO est maximal que celui
y est nul. Il en une nette augmentation de la bande
fondamental par rapport à celle que l'on aurait en
bande avec rapports fmax/fmin' de l'ordre de
trois ont pu être obtenues, ce qui est fois qu' avec guides rec~

importante diminution la fréquence coupure du mode fondamental


permet d' un guide de dimensions a et b qu'un rec-
MICRO-ONDES

tangulaire. à rreQuen4~es nettement pius ce qui réduit beaucoup l'en~


combrement.. est particulièrement. intéressante dans ta gamme
UHF (300 3 000 MHz) où les guides rectangulaires
deviennent prohibitives.

Le calcul de la longueur d'onde de coupure du fondamental en fonction de


la largeur s de la nervure. en prenant pour dlh, a été fait
Hopfer [541 uans ca.. guides à simple et à double nervure pour lesquels
bla= 0,45.
résultats sonl sur figures 12a et b.

6 À,c 1a dlb 6 dlb


5.5
5

à simple nervure,
l1..
b. à double nervure.

o 1
s/a s/a
b)

calcul a été généralisé par pour des rapports hla IJ a.


en établi une relation entre dans le cas général et

(ÀC]b ==(ÀC] + (h -0.45) F (56)


a _ a 045 a
11 •

relation fait intervenir un dont Pyle a donné des abaques en fonc-


tion en faisant varier sla et dlh par dixièmes entre 0.1 et
........ 1' ..... .,
0.9.
fonctionnement avec un rapportfMlfm == 3,6
OO1:emu.es avec les dimensions
.. asymétrique: hla == 0,45 ; dlb::; 0.128 ; sia:::: 0,170 .
.. Pour guide symétrique: bla::; 0.45 ; dlb == 0,195; sla = 0,25.

Par aillew-s, le calcul de l'impédance


ÇTE == Woù ~ == j J.i/f. et cos",::: montre que
que cene d'un guide
utilisée pour transitions li large
dont l'impédance caractéristique est plus faible et les
"'V,Q,Alt.a,1'!;;'", &U,( .... "'• .::I

dont l'impédance d'onde fondamental est plus


245J.
- - - - - - - - - - - - - - - L E S GUIDES D'ONDES RECTANGULAIRES

Cependant, les guides à nervure ne pas transporter des puissances aussi


importantes que guides rectangulaires. L'étude des champs électromagné-
tiques montre. en qu'ils sont concentrés au voisinage la nervure où le
champ de claquage est réduit le rapport d/h par rapport au guide
laire. Comme la puissance maximale transportable est proportionneBe au carré
du champ de claquage, il en résulte une forte dînùnution

Notons enfin ce guide a un affaiblissement plus grand que le guide rectangu A

Jaire, mais que ses caractéristiques sont sensibles aux imperfections


fabrication.

12.11 LA LIGNE A AI

12.11 .. 1 Intérêt de cette ligne


à ailenes, proposée par Meier en
1972. est un guide d'ondes contient, l '

dans plan de symétrie électrique, un r·


substrat diélectrique sur sont dépo-
Figure 13.
sées des bandes conductrices séparées par
à
une 13) dans une configuration a. bilatérale
bilatérale ou unilatérale. b. unilatérn1e.

Par rapport au non chargé b)


de mêmes dimensions, les principaux
avantages sont les
'" la fréquence coupure du mode fondamental (qui est un mode hybride) est
abaissée el sa bande passante est élargie (environ une octave),
'" paramètres caractéristiques de la propagation (a et P) sont assez peu sen-
à précision et à qualité conducteurs constituant les
parois (ce permet d' des matériaux et bon comme
r aluminium),
.. une structure plane facile à fabriquer grâce aux méthodes bien au point pour
lignes microbandes - el pouvant se prêter aux techniques d'intégration.
Par rapport à micro bande, notons que :
'" pertes de propagation sont un peu faibles (de 0,05 à 0,1 dB/À) et il n'y
a de par
.. couplage à un guide d'ondes est beaucoup simple.
MICRO-ONDES - - - - - . . . . . , . . . : ; - - - - - - - - - - - - - - - - -

12.11.2 Paramètres caractéristiques


paramètres caractéristiques de
cette ligne, calculés Meier {56}.
a) sont la longueur guidée et
l'impédance Pour
Meier a la ligne à
(fig. 14a) à un nervuré
(fig. 14b) dont la de largeur c
ligne à ailertes (a) et
et de hauteur d. contiendrait un
du guide nervuré (h)
diélectrique de permitti vité
que celui sert de substrat dans
b)
à

Cette approximation suppose


le champ dans diélectrique situé
est nul; elle est donc d'autant meilleure les Tappons cja et:
petits. Dans ces conditions, on peut les formules
guides

La longueur d'onde guidée (d'oill'on déduit le paramètre phase ~ = 21t/Àg)


est donnée la fonnule générale propagation );;. . . . ........,0-
1•

Ao

Dans à à ailettes, il faut compte de l'effet du


diélectrique qui charge Pour cela, a introduit une permittivité
équivalente à la place du 1 correspondant au cas ; d'où
Ào
Âg = --;====-= (57)

Àc est identique.à la .'V."p,""'..,••u guide nervuré, dimen~

identiques à la

L'impédance caractéristique est donnée

(58)

cette est l' impédance ner-


de dimensions lOemU:JUCs. la
- - - - - - - - - - - - - - - LES GU/DES D'ONDES RECTANGULAIRES

Le calcul de Àg et Za passe donc détermination de E",. À,c et Za-' Des for-


mules empiriques ont été établies et {60] ~ seule l'expression
. )
de Âc est sImple:
b
::::: (59)

Les expression:> pour El!' et sont que nous les donnions ici.
pourra les trouver, in extenso, dans divers types de
à ailettes unilatérales ou v u..... "" ......,""""'. de Er = 2.22 et
EXERCICES

2) déduire direction des courant:


($7 EXERCICE 12 .. 1
a) au milieu de la supérieure du guide
(Paragraphe /2A - Longueur d'onde d'ondes.
de propagation el de coupure)
h) sur latérales du guide.
1) Détenniner la fonction qui donne l' affaiblis~
sement en d'un guide d'ondes rec-
tangulaire si '" > "'c.longueur d'onde de
coupure du mode fondamental. ~ EXERCICE 12 ..4
2) Affaiblissement sur une distance z = Â. d'un (Paragraphe 12.5.4 - Puissance aelive tra'lISI')O,lée
guide d'ondes utilisé à une fréquence telle par le modefondumentuJ)
que Â.::::: "'c' Le guide standard la X
Même question si Â. = 1 Àc-
12,4 GHz) a pour dimensions Cl 22,86 mm =
el b = 10,16 mm ; il est utilisé à une fréquence
10 GHz.
($7 EXERCICE 12. 1) guide d' étant alimenté par une
(Paragraphe 12.5. J - Expression c/w,mps puissance de m W, en déduire la valeur du
du mode fondamemal) champ électrique au milieu guide.
2) Sachant que la valeur maximale du champ
électrique dans L' air r~mplit guide est
15 000 Vlem, calculer la p!.J.is&ance maxi-
male transportable par ce guide.

fi· tf$fl EXERCICE 12 .. 5


(Paragraphe 12.7 - Dimension et bande passllnle
d'un guide d'ondes recuOIgulaire)
@' EXERCICE 12.3
1) les conditions auxquelles doivent
(Paragraphe 12.5.3 - Hgnes de couram sur les les mensÎons a et b > b)
du guide côtés d'un guide d'ondes rectangulaire
1) Calculer les composantes la densité surfa- rempli d'air pour que, à la
cique courant j sur les faces d'un guide 10 GHz, il ne puisse s'y propager que le
d'ondes fonctionnant en mode fondamental. mode fondamental TE lO-
- - - - - . - - - - - - - - - - LES GUIDES D'ONDES RECTANGULAIRES

2) Même question dans la bande de fréquences laires aux faces orthogonales du guide qui est
8-12 GHz. rempli d'air.

1) Écrire la condition de propagation des modes


fondamentaux TE 10 et TEo 1•
,p EXERCICE 12 .. 6
2) Trouver le premier mode supérieur et écrire
(Paragraphe J2.7 - Dimension el bande prusanle
d'un guide d'ondes rectaJlguùlÎre) la condition de non propagation de ce
mode.
1) Les dimensions du guide d'ondes standard
R 48 sont: a::::: 47.55 mm et b:::::: 22,15 mm: 3) En déduire la bande passante de ce guide
il est rempli d'air. Calculer dans quelle carré en modes fondamentaux.
bande de fréquences il ne pourra se pro-
pager que le mode fondamental TE IO•
2) Même question si le guide est rempli d'un
diélectrique de permittivité Er"" 2.25.
,p EXERCICE 12 .. 8
(Paragraphe J2.8 - Auénuarion dans les guides
d'ondes rectangulaires)

,p EXERCICE 12 .. 7 Démontrer la formule (51) donnant le coeffl-


(Poragrllphe 12.7 - Dimension el bande passunJe ciem d'atténuation du mode fondamental dans
d'un guide d'ondes) un guide d'ondes rectangulaire, de dimensions
a et b. rempli d' un diélectrique caractérisé par
Un guide d'ondes carré à 2,4 cm de côté. n est (E:, ~ et dont les parois sont caractérisées par
excité par deux petites antennes perpendicu- (cr. )1).
Chapitre 13

13 .. 1 INTRODUCTION
Un ensemble de conducteurs métalliques dont !a structure reste invariante quand
on effectue une translation. le long l'une des lignes coordonnées. fonne un
d'ondes. schémas de figure l en donnent quelques

Figure 1.
b)
Divers types de l"...,A'.......'"
d'ondes.
a. Guide rectangulaire
b. Guide cylindrique
c. de fonne
quelconque.
d. Ruban métallique.
D'après Gabillard.
Vibratiuns el
cl d) plu!7wmèlle.'\ dl?
propagatiuns, Dunod
/57. p. 179}
MICRO-ONDES - - - - - - ' - - - - - - - - - - - - - - - - - -

J
n
de guides

e.

g. bHïhtire. z z
Ir. h bandes
p. J7',)}.
g) h)

ÉQU/\TIONS

"'3 2 1
• .... ""il.
r' nnc. •

de perméabilité magné-
E,
tique J.l. et équations de Maxwell en
sinusoidal (vol. de M'l.Xweli ») :
~
""'"
E JWIJ. (élp.latÎon de Maxwc11- Faraday) (1)

-l>

fi (équation de Maxwell - Ampère)


......
div --
~ 0 et div =0 (équations complémentaires)

chap. 6 « Propagation des O.E.M. en


des champs est de la forme
...... 2 ...... -
ou 11) + W EJl (g ou H) = 0 (4)

tous cas propagation guidée - par rapport à un


désignées par l] l' l]3 - la
GÉNÉRALE LA PROPAGATION EN GUIDES D'ONDES MÉTALLIQUES

. se propage le long d'un guide

(Sa)

qJ' 1) = -- (ql' (1'2) e~ YLJ! e jfl}t (Sb)

... .... -1> ->


e el I:! sont instantanées complexes des champs; li et H sont leurs
un an tmnsversal, pt:rpendiculaire à l'axe 10ngÎtu-

)(

On choisira le système coordon-


nées II! mieux adaplé à la Figure 1.
du cas Coonlonné~s
rectangulair~s
Les deux système~ les plus util ct cylindriques.
(fig. 2) sont: L'axe z c~l
y perpendiculaire
• les coordonnées au plan de lu figure.
il! ; :; ; X. l/'!. ; ;:; ; y, q3 =Z
• les coordonnées cylindriques OÙ
q l = P ; q2 = q> ; q3 = z
L'étude de la propagation à

a) le paramètre de propagation y qui,


imaginaire si la est sans y=
réel s'il n'y a propagation,
complexe si propagation est avec soit y= n+

b) le~ deux fonctions cl qui mettent en jeu les


SÎx composantes scalmfcs des chumps :
les composantes longÎtudinales _ et
- les composantes transversales l' 2 et l' 2-

En fait, il suffira de déterminer les expressÎons des deux longitudi-


nales. compatibles avec les conditions uux limites, pour que le soit
résolu.

En effet. nous allons montrer que l'on peut déduire toutes les f''''''l''Y'Ir,'''~'''n
versales des deux composantes longitudmales grflce aux
( 1) et (2) ; c' est pourquoi E z et H z sont appelées « fonctions
Nous ferons cette dérnonstratÎon en utilisant J'abord
laires el puis les coonJonnécs cylîndnques.
MICRO-ONDES

13.2,,2 Détermination des comoosantes


,
transversales en x et y
coordonnées rectangulaires, en remarquant que a/a, ; : : - y et en sous~enten-
danl facteurs e -y~ e jw1 les équations Maxwell s'écrivent, sous fonne dif-
férentielle :

~ +'VE =-J'WII H (6)


dY I_y '--J(

(7)

(JE x
-~.=
(8)
dX dY
.,
-~+ (9)
dY
:z: •
=JWE. (10)
dt

=JWE. (11)
dX (}y z

Les éliminations de
d'obtenir x et E~. en de l et les
entre (6) et (10) et entre (7) et (9) cl' obtenir H Je et H y en
tion et li z: posant :
(12)

nous obtenons :

(13)

(14)

.
(JE.,
-~
k 2.H =JWE--Y-- (15)
t -x o.:r

(16)
--ÉTUDE PROPAGATION EN GUIDES D'ONDES MÉTALLIQUES

Remarquons Lout de les composantes cal-


en fonctÎon des composantes longitudinales

13 .. 2 .. 3 Détermination des composantes


transversales en p et <p
Dans un guide d' présentam la de révolution, il est judicieux
d'utiliser coordonnées cylindriques (p. <.p, ;:). Comme les champs doivent se
identiques il eux-mêmes chaque fois que (j) ou de
2n.' n, nous pouvons supposer qu'ils dépendent <p par une fonction e - où n
es[ un entier; è}/d<p = JIl. Nous nous rappellerons, par ..dlleurs. les
champs varient en :: ..."OtlUnC e - ~ : ùom: () li>;: = - y. ÉlTÎvons maintenant ks
Ll)l\lIÀhà.ntc:-\ Jc::-s Je dl \ 1) .... ( \~) ù\m~~l ...' tcnu ..1<.:- .:..:-s l'\·~UllJ.b. <.,'(
en ~ou~-enlendant. de e - y.: e JWI.
jJl
- H + Y = J(ÙE (17)
P -z !fi r

--yH
_op (18)

1
-H + + p ::::: jffiE z (19)
P -tp

(20)

dE
-z
-yE
-p
--- (21)
dI'

1
l
(22)
P

éliminations de liql entre (! 7) et 1) et p entre (18) el (20) permettent


d'obtenir p et en fonction de z el z' De même, les éliminations Eq>
entre (t 8) et (20) ct de E p entre (17) et 1) pennettem d'obtenir J-/ p el en
fonction E.... et posant::;;;; y2 + E:.!1. il

(2..1)

. z . Y"
ql
=J(ù1J. - - + J -
dp P
MICRO-ONDES

l c..oen
=-y--+ E (25)
P dp p-z

. yn . d fil
=J - -JWë-- (26)
II' P z ap

1 .. 4 Cas rti li r
des ondes T.E.M ..
les (13) à (16) ou (23) à (26), nous voyons les
santes transver"aIcs ne peuvent être en fonction des composan(c:s lon-
gitudinales que si ::f. O. Par contre, si 0, =
relations suscitées ne peuvent
être satisfaites et H;:: sont nulles. se produit des guides
lu ligne bifilaire ou coaxiule où champs sont purement tmnsversaux, ce
correspond à des moùes propagation du type (Transverse
trique el Magnétique).

C'est d'ailleurs en raison de cette propriété que l'étude de ces types lignes a
pu être Lvoir 1rc pmtie] à des tension et courant pour
lesquels on peut alors trouver en H.F. une signification physique. Notons enfin
que puisque ::: y::! + ro 2 EJ.1 O. la vitesse propugation sur une ligne .M.
sans pene: li = û)/~ J est même qu'cn libre.

13..5 uation de propagati


des composantes longitud~ les
Considénmt la relatÏon (4). Le laplacien peut mis sous la fonnc :

Comme a 2/iJz2 ; ; : y2 et k; ; ;:
y2 + w 2 nous pouvons écrire les équations
propagation des composantes longitudinales:
=0 (27a)

+ H
-z =0 (27b)

équations nous permettent, tenu conditions aux limites


z et ;':' ùe c.:akuler et en tout point du . .H""''''' .... du
--ÉTUDE DE LA PROPAGATION EN GUIDES D'ONDES MÉTALUQUES

13.3 lES DI FFÉRENTS TYPES D'ON DES


DE PROPAGATION GUIDÉE
L'étude que nous venons de faire nous montre que régime plus pou-
vant dans un guide d'ondes est composantes champs.
toujours être considéré comme résultant (IL: la superposition de

a) Une pour laquelle 1


~
= O. Onde ou onde
H.
b) Une onde pour laquelle l.
O. dite Onde Transverse Magnétique TM ou
onùe E.

Une teUe décomposition a rien d'artificiel. Elle correspond à j'existence


simultanée deux types d'ondes nous avons déjà étudiés au chapitre Il
« Réflexion el réfracriol1 dcs O.E.M. » :
-
.. une onde plane dont champ E es.t perpendiculaire au plan pour
laquelle =0 est alors d..ms le plun d'incidence et 0) "* ~

.. une onde plane dont le chump est perpendiculuirc au plan d'incidence pour
laquelle = 0 (È est alors dan~ le plan incidence ct 7- 0).

Pour les TE, la fonction Hl découlent les uutres


est à partir de : D. r ;: + k;; : ':
= 0 (27b) en tenant cornple de
condition imposée il Hz sur les paroÎs métalliques. du guide* : à Hjàll = O.

Pour ondes TM, fonction génératrice ., est à partir


+ k;; E ~ = 0 (27a) en tenunt compte de la c'Ondîtion 11J\.J""',"" à sur les
: E_=O.

On démontre. en mathématiques., ces équat n' acJmettt!nt de :solutions,


compte tenu des conditions imposées aux limites, que pOUf une suite de valeurs
discrètes de k c' kcp. corrcli:pondunl il
ces valeurs de kc sont appelées « modes de propagation ».

Le paramètre propagation y est donné par la relation:


1
2 (28)

Dans celte relation w2 EJ.l est positif pour un mi!ieu diélectrique comme l'air
Iiont les sont négligeables tandis que k;;
est une constante qui peut
positive ou négative. Nous donc distinguer les cas.

* Les parois du guide étant par..lllèles à }' axe de;" z :


• la condition :: 0 se ùéùuÎI directèlllt!nl de ::: 0,
• la cOotlition (jH/(jn ::: 0 st! démontre i\ punir dc rol. li il t!rl tè:nanl compte <.le cc que Et::: ()
=
Cl liN 0
MICRO-ON

1 .. 3 .. 1 Ond TE ou TM telles que k: > 0


Ce cas se produit pour guides dits à « simplement connexe»
par un conducteur creux à r intérieur duquel il n' y a que du diélectrique
la. cl.

a) c' 1'2 est positif. donc l' ct. est


Par conséquent:
en onde TM: ~z E;:. you P.<P) e- cu e jrot (29a)
- en TE: ;:: (x. )' ou P. <p} e - a.z e (29b)
une onde dont l'amplitude diminue exponentiellement et pour laquelle
on ne peut mettre en évidence ni périodicité de propa-
gation puisque le termc de phase He dépend onde est
Ir'P'............. onde Au sens classique que r on donne à
on peut dire qu'il n'y a propagation.

b) < si f> ;q;., y. est négatif. donc y::: jp est


imaginaire et conséquent:
en TM: :: li z(x. y ou p, cp) e j(Wl Pz) (30a)
en onde TE: Il z = z(x. y ou p. cp) e j(Wt - (30b)
une qui se propage sans le
long r axe des z. de plus, ('on tenait compte des pertes dans le
trique (paragmphe 13 les parois, la propagation se
affaiblissement. Un tel est un propa-
gation complexe y Ci. + jp et les expressions des champs multi-
par un lenne en e - cu

Vitesse phase et vitesse de groupe


le cas sans perte, y::: : !3 est païdmètre de de propagation qui
est àla phase l'onde

(31)

et à la longueur de propagation guidé~

fi.. =-- (32)


g f)

Comme nous traitons un ca<; pour kque1 k; = (Ji - p2 est positif. nous avons:
ù/ (33)
>0
- - ÉTUDE GÉNÉRALE DE LA PROPAGATION EN GUIDES D'ONDES MÉTALLIQUES

Il s' agit donc d'une propagation par ondes dites « rapides ».

Lorsqu'une onde est modulée par des signaux représentant une information. on
peut définir une vitesse de propagation de la modulation (chap. 2 « Propagation
sur une ligne de haute fréquence )) qui est la vitesse de groupe et se calcule
d'après:
dw
li = - (34)
g d[)

d'où l'on déduit:


À.
v =v- (35)
g À
g

et vp vg "" if- (36)

Puisque vp > v. il en résulte que v8 < v.

longueur d'onde et fréquenc.e de c.oupure

• Si!> kc/2rr. j;;, il Y a propagation •

.. Si !<kc/2n j;;, il n'y a pas propagation,

La fréquence:
(37)

apparaît donc comme une fréquence de coupure pour les guides d'ondes à sec-
tion simplement connexe.

La longueur d'onde associée:


v 1 2n (38)
À =-=_. --=----
(' i· 1· j;; kc

apparaît également comme une longueur d'onde de coupure telle que:


• si À < Àc. il ya propagation,
• si A> Ac. il n'y a pas propagation.

Il est important de noter que ce concept de longueur d'onde de coupure est plus
général que celui de fréquence de coupure. En effet. le calcul de Ac ne fait inter-
venir que kCI valeur propre de l'équation de propagation dans le guide. Or, k r ne
dépend que de la fomle et de!> dimensions du guide étudié et elle est indépen-
cl,lOte du diélectrique dom ce guide eet rempli.
MICRO-ONDES

Relation entre 1\. et 1\g - Paramètre de ph~se

relation = ri} fil- p2, peut s'écrire:

(~:r = À 2- (~:r (39)

d'où la fondamentale U~ la propagation guidée:

(40)

de A
1-' = 2 1t;/"1Ag' S ' expnme
. .1'
u
,
apres formule:

p= -;
') Vf.T0r(]2
-li~J1
À
(41)

qui nous montre le guide est un milieu effet, la


représ~ntati\le de~ variarions p en fonction de m pas une droite. au
contraire dèS lignes cl il en résulte la de propagOtion vp
dépend la fréquence.

1 .. 3.2 Ondes ou TM telles que 2 < 0

Figure 3.

schématique d'un --._, . ...,.. z


guide d' oncles rh~,.-n",

cas se produit uniquemt!nt pour des guides à structure périodiqu~. la


plupart de CCl> la pérÎodicité d'une translation. comme
est représenté schémalîqucmcn~ pour le guide d'onde~ chargé lu figure 3.
Les 4 et 5 donnent quelques eXêmples d'obstacles pouvant un tel
guide ô'onôe!>'

Pour de tels ~ comme 002 E).1 est if. il en résult.e


= k; - Ell Cl\t y= 11 Y a une propagation sans
uffaiblissement qui est mêmes relations que du
13.:'1. 1

Comm~ nous traitons un cas pour lequel = m2 E).1 est négatif. noUS avons:

w2 ro 2 (42)
--,<0 d'où: vp<v
VI;
- - ÉTUDE GÉNÉRALE DE LA PROPAGATION EN GUIDES DIONDES MÉTALLIQUES

o Figure 4.
Obstacles capacitifs el
inc..luctîfs pouvant
churgcr un guide
d'ondes circulaire et
un guide d'ondes
obstacles capacitifs obstacles inductifs
re.:tangului rc.

obstacle pour
ligne à retard

~°tl
Figure 5.
Autres types
structure en créneaux ~O~ d'obstacles pour
guides rectangulaires
et ..:irculaire.".

,------,--,,----,---,------,---,--[ t:? 0~

II S'Hgit donc d'une propagation par onde..... « lentes ~} et il n'y a pas de fréquence
de coupure. Ce type de propagation qui n'ex!~tc que dans les guides d'ondes
chargés a été étudié en détail par L. Bril10uin 158} ainsi que par Collin {59}.

13 .. 3 . 3 Cas des diélectriques à pertes


Nous ne revÎendrons pas sur le cas des pertes dans les conducteurs, dont la for-
mulation a déjà été développée au chapitre 12, paragraphe 8. Nous traiterons
donc, ici, le cas où la propagation s'effectue dans un diélectrique à pertes car~c­
térisé par une permiui vité complexe g = f..' - jE" et une perméabilité réelle
11 = l1o· Il résulte alors de la relation (28) que yest complexe, de la forme a + jf3.
et nous pouvons l'écrire: y2 ::;; kz, - k; -
û} g 110 = (f} Eo gr)lo

Soit: (43)

D'où: (44)

ou: (45)
MICRO-ONDES

2n: 2n
avec: et k=- = -
À • À Ào
K

La relation propagation guidée s' lor~que l'on


tient

(46)

Nous allons mamtenant les expressions Ct. el Ç1. cela. nous


rons el imaginaire dans (44) :

a- -
? ?
~- =IÇ - kô
') ')
(47)

2a.!3 kJ r (~g)

(49)

Nous prendre la solution avec que lorsque E: .. r et a sont


on retrouver la relation du cas ::;uns : U!3P = k;- kJ
E~.

(50)

Finalement, en fUls:mt la somme et la di tI' ...,...,.. .. ,I"P de (47) et (50), nous

2]~}
la)
2
ko 2
(k 2 ","
)r+o cr
)

posant: ko R "= k et ~')E~ ces expressions permertent

(52a)

Nous pouvons égalemenr ces


sions puisque k ::;; 2rt/A et k(, ==
1
2
a 1 (53a)

avec À= Àol R ~l!3 =


GÉNÉRALE DE LA PROPAGATION EN GUIDES D'ONDES MÉTALLIQUES

Si perte!; diélectriques sont faibles. ce qui est souvent Je cas, et si Â.


proche de de td sorte que (r - Â. '2 / c) soit petit devant l, nous
1

aurons:

2n: [
f3= Â. l

GUIDES D'ONDES RECTAN ULAIRES


calcul de la solution générale de la propagallon cn guide
se r3mène il la détermination des TE ou TM pouvl.mt cc

13 1 Détermi on des mod TM


CC CilS, (x. = 0 et il faut trouver une Ez(x, y):
.. qUÎ soit solution de l'équation:

E_=O
- ....
(56)

'" qUl à la condîtÎon aux limites = 0 sur les du guide 6),


soit:

y
métal

b Figure 6.
Notations utilisées
pour le
diélectrique rect.aogulaire.

a x
MICRO-ONDES

E z == 0 sur les plans x == 0 et x == a (57)


li::. == 0 sur les plans y == °et y == h (58)

a) Recherche de la solution de (56)


Nous allons supposer que la fonction inconnue E ;;:(x, y) est le produit d'une
fonction de x seut par une fonction de y seul:
E. ~(x. y) :::: X(x) Y(y) (59)

(56) devient alors: X"Y + Y"X + k; XY = 0 (60)

, -:<" yu
En divisant par XV, nous obtenons: J + -y + k;:::: 0
X

X" yu ')
Soit aussi: -=---k~ (61)
X Y c

Le premier membre est un~ fonction de x seul, le deuxième membre est une
fonction de y seul; ils ne peuvent être égaux ~u'à une mênH.! constante qui devm
être de même degré et de même signe que - k(o.

Posons donc: (62)

11 vient:

Posons; (63)

avec:

Dans ces conditions, la .solution de (56) est de la forme:

b) les constantes sont déterminées d'après les conditions


aux limites
• E z :::: 0 pour y = 0 et y == b "d x
0:::: (A cos kxx + B sin k>;x) C d'où Q..=..Q
0== (A cos kxx + B sin kxx) D sin ky b
D ne peur être nul, sinon E:;(x. y) = 0 "d x et y.

Donc: sin k )1 b = 0 d'où: (66)

.. Ez;;;;: 0 pour x=:: ° et x =:: U "d y


{):::: A (D sin kyY) comme D '-f::. 0, A :::: 0
.
--ÉTUDE GÉNÉRALE DE LA PROPAGATION EN D'ONDES MÉTALLIQUES

O=(B
d'où
(67)

conséquent. 1a fonction
mm n1Ql
z (x, y) =- Eo sin a sin b (68)

et :
2+ (mt)2
b ==k;: (69)

n et m sont deux entiers quelconques.

composantes transversales du sont ensuite obtenues au moyen des


formules (13), (14). (15). (16) qui se si mplificnt du Hz = O.

y Inn nlT!:X. mtY


!i;.x (x. y) -Eo --- . - - cos sm (70)
termes exponentiels
k2 li il
c e - "yt. e jWl, affec-
Itmt tous les champs
Il7t . mnx Il1ty
(71) ont été sous entendus.
"/)"10 a COS-j)

JWE r17l: mT[X nny


(x, y) == Eo _ . b --cos
a b

jroE ntT[ m~r:. n1ty


H (x. y)=- - " . ---- cos sm --- (73)
-,v k:< il il h

équations de remplacer (ù€ par k J E/J.l. avec


k =21[/Â.. Il apparaît que:
y
=- --- =J (74)
liy k

13 .. 4.2 Déterminatio des TE


Les composantes du (pour E z(X, y) 0)
seront obtenues manière, en recherchant la méthode sépara-
tÎon des variables une fonction y) satisfaisant!' équation:

(75)

et conditions aux limites: /iJn =:: 0 sur les du guide.


fonction génératrice que l'on obtient ainsi est:
nm.X mtv
(x, v) = H.O cos cos -b-~
l ' a

cette expressÎon
nf\irf!:>'r'11 (13), (14), (t 5), (16), et en
tenant compte de E';:: = O. on transversales du champ
onoes

(77)

mnx mr.y
Cl cos- (78)
b
Inn mIt.x: Il1t)'
cos (79)
a Cl b

(80)

Même pour Ho que pour Eo au l, ainsi que pour tes


termes qui som sous-entendus. dans les équations (77)
et (78), il est oc remplacer OJ!J. par k avec k = 2rr./À... Il apparJ.Ît
a10SI

k
(81)
Y

13 . 4 .. 3 gn d cham
Pour composantes des et magnétique
dépendent arbitruires, ln ct n. tout
correspond une du type TE et une onde du type TM l'on appelle mode:
TEmll ou TM I!II!"

Figure 7. y!
transversales
ut!s tlcs b I------~

moue~ TEml! 1
de la coupe . ...,.
Itn
=0
cha!np ~ Il
)0
du moue 1-
m=2 n 1 2 n=2
--ÉTUDE LA PROPAGATION EN D MÉTALLIQUES

Pour tri :;: 11 = 1, les composantes tangenùeHes du champ électrique ne peuvent s'an-
nuler sur parois du Par contre, sÎ m et (ou) Il:> l, ces composantes
peuvent aussi sur des plans méridiens, comme le montre la 7.

chaque rectangle ces du champ est ana-


logue à du cas ni = Il - 1. exemple. pour ni :::: Il :::: nous retrouvons la
juxtaposition de 4 motifs correspondant au cas m :;: n 1. Les
champs sont d'autant plus compliquées que les indices ni el n
ont valeurs plus

b
®
, - .. ... J

.. : .. ( - - e ....... ~
.. .. : .. ,-"" ... "", .:.

=28
. .. :.. ..: . :.. :.: ,
:!:!: .• '=
...
..
II> ~.

Figure 8.
Lignes de champs
modes du

Figure
de Rigal et Voge, Les
Hyperfréquences.
Éditions Eyrolles
( p. 12L
TM, 1
@ ®

nde : - - - - - J ........
i champ "''''..... nru - - - - - - - ...... champ mC:lon,étJ,owe.
M!CRO-ONDES

8 lignes du champ correspondant à quelque~ modes du


guide fè;c[~mgulaire, dans divers plans transversaux et lon!;ituùînaux,
NemarquollS que s'il existe un mode TE01 DU TE JO (mode jondamell1al du guide
recfwlgulllire), il /le peul pus eXÎ.\'terde mode TM01 DU TMwpuisqu'alur,\ y)
qui e,~1 lm produif de sinus - serait nul el ~'omme H 2. 1 pur
toutes les allfre,\' ('ompos(lntes "eraie1lf nulles.

13 ..4 .. 4 Long ur d'onde fréqu


d coupure

Nous avons vu que:

Comme kt' ::::; 2n/Àl" il en résulte que la longueur d'onde et la fréquence de cou-
pure sont données respecti ventent par:
1
À ::::; - ; = = = = = 0 0 = (82)
C

(83)

LES GUIDES D' OND CIRCULAIRES


Pendant longtemps, guides d' cir-
A. axe
1 de rolation L""'UL"," n'ont servi qu tant qu'éléments
dispositif~ tels que atténuateurs. dépha-
seurs (voL 2 « Circuits passifs
»). joints tournants. Pour ces der-
niers (fig, 9) jouent le d'éléments de
connexion entre deux guides G et • per·
Figure 9, plan de meUant à l'un d'eux de tourner rapport à
Joint [ourn.ant. l'autre.

Au début des années 1970. on a envisagé de


les utiliser en tant que lignes rélécommu-
nications. d'une p<.lrt parce qu'un de leurs
modes de propagation présente pertes
G
diminuent quand la
d'autre Dart que l'on
autres modes pour ne conserver que
.
--ÉTUDE GÉNÉRALE LA PROPAGATION EN GUIDES DIONDES MÉTALLIQUES

1 " .. 1 Bases théoriques


Nous utîliseronc;. le!> coordonnées cylindriques (fig. 2) selon lesquelles

relations et b) ont
a2 +
1 cl
._+ 'J
P () P P d <p-

Conformémem à ce qui a été au paragraphe 13 (,( Détermination des


compo"ante~ transversales en p et <.p n. la fonction anguluire F(<.p) est prise de la
formt: e - jmp et nous pour 'V(p, tp) = E <-~ ou solutions de
la

relations

(84)

et admettent pour
(85)

A et B sont constantes d'intégration valeurs seront déterminées


les conditions aux

JI/ et YIl sont les fonctions de ,"',.J d'ordre n,


L J ....... respectivement de première et
deuxième espèce.

Notons dès maintenant 'If doit garder une valeur finie sur l'axe du guide
(p 0). Comme YIl(x) ~ 00 quand x ---) 0, constante B être nuHe et
pour 'V de la fonne :
(86)

13.5.2 Détermination des ondes TM


Dans ce cas o et d'après (H6) :
;;: := Eo 1 11 (ke p) e jlllp (87)

condition aux limitt:s sur la puroi guide impose Ez == 0 P == a.


soit :.lll (k•. 0 ) : O. Or la ngure 10 montre que la fOllet 1,,(11) s'annule une
suitt: de ùe lA qui sont racines de 1", À chacune de ces nes corres-
pond un mode dl! propagation, Le mode correspondant à me racine d'une
d'ordre Il est appelé mode TM mw ulbleau de la figure Il donne
valeurs discrètes lAllm de ces racines. ces modes TMllnl :
U nm
k=- (88)
C {1
MICRO-ONDES

1
J, (x)

Figure JO.
Courbes de variation
o I----I---'{ x
des fOIlClÎ ons Jo. JI'
Ya et Y1(X)

(.,.

portant la fom:tion génénllric~ z donnée la (87) dans rela-


tions à (26), nous obtenons trans versales :

Remarque (89)
Dnns loures ces
rions, le facteur e -1l
.eiO)t est sOUNmlendu. . yn
E
dq> E-0 1n p)e - jllfiJ (90)
'Quant à EOo c'est une p
. constante arbitraire
dont la valeur ne
H :; (91)
pourrait être fixée -p
qu'en connaissant la
'puissance Iransportée
le guide d' ondes. =-j (92)
cp

remplaçanc roe kJe/Il' nous avons:

(93)

13.. Détermination des ondes TE


ce cas, =0 et d'après (86) :
:::: Ho ln(kc p) e - Jmp (94)

condition aux limites sur la paroi du guide impose que àHJdn :::: =0 aH:/ap
pour p == u, soÎt J,;(kc u) Q. La fom:1Ïon J n(u) présentant une de maxima et
--ÉTUDE GÉNÉRALE DE LA PROPAGATION EN MÉTALLIQUES

minima, c'est valeurs de tI, u;'nJ • correspondant à ces maxima


et minima que J/~(U) = o. chacune de ces racines de J,; un mode de
propagation appelé wbleau de figure Il donne valeurs discrètes
de ces racmes. ces nlOdes TEnm .
U I~m
= (95)
a

portant la fonction génératrice z par la relation (94) les


(23) à nous obtenons les transversales.
W~11 "
C
~p =- H.ü (k,.< p) C" - JII'I\
.... (96)

(97)

H ::;:: H.Ü 'Y J'Il (k l" p) c- jllq> (98)


-p

H =j JI lrk p) e- Jnrp (99)


-q> 'l:
p

Ménie remarque qu' au paragraphe concernant et termes


üels qui sont sous-entendus. Par en remplaçant wJl par k , nous
avons:

=J.~-k
E
- . (100)
pey

13. Étude des divers mod propagation


Nous venons meUre en que, comme guides rectangulaires,
la propagation dans les guides s'effectue ~elon différents modes el
TM;- sont " ......"",,"'...

.. leur transversale;
• leur longueur d'onde de

Les configurations tnmsversales quelques-uns de ces moùes sont


sur la 11.

Les d'onde modes TEnm sont données par :

(lOI)

a est te intérieur du
M

longueurs d'onde de coupure des modes TM lltn sont


2rca
::::::
U nm (102)

U nm et U~lI sont données dans le [ableau joint à la Il.

@ ..

-0
-
• ., ..... Il

; : :; ; :

TM11

Àe= 1,640a
Figure 11.
Lignes de champs
«!( de courants

de que'que~ modes
des guides d'ondes r
circulaires. TM:>. 1
Figure extraite de /,S I,S
Àc= 2.057a
« Microwave Theory
und Appliculions » par
CD
S.E Adum, Éditeur
Hew leH- Packard ®
(1969), p. 62.

Légende: E coupe transversale


- .... H coupe longitudinale selon le plan 1-1
- - -- - ..... 1 répartition sur la sunace selon S-S

"" 5.520 ,,' 0.1 '" 3.832 ,,'0.2 =- 7,016


u1.1 7,016 U· 1 •1 = 1.841 ,,'1,2 ;::::
U2.1 5,136 8,654 U'2,1 ::;;; 3.054 ,,'2.2 =: 6.706
II' 3,1 = 4.201 u' 3,2 :::< e.013

est celui dont la longueur d'onde


donc TEll (ÎI't" == 3,410) qui est le mode
Apparaissent ensuite, successivement.

et Il :::: !
GÉNÉRALE DE LA PROPAGATION EN GUIDES D'ONDES MÉTALLIQUES

modes TM OI et TEol présentent une symétrie révolution autour


de }' axe du et leur emploi est particulièrement lorsque l'on
doit tourner rune par rapport à l'autre deux sections de
sans perturber la propagation, comme cela est le Cas dans les joints tournants
les TM Ol a de être Slm-
par un élément selon du guide.

13 .. 5 . Étude du mode fo me
structure ce mode - qui est un plan de section trans-
verse, une polarisation un diamètres à la
structure du fondamental des d'ondes
lorsque par une transition
ment ve (fig. l on transforme
un guide ù'onùes rectangulaire en un
d'onùes circulaire, c'est le Fi~u,.e 12.
TEl[ est dans le d'ondes Transition guide
circulaire si le guide d' rectangu-
circulaire.
laire fonctionne le mode fonda-
10> et

L'ennui est qu'à cause de symétrie révoJution guide circulaire.


tion de polarisation uniforme dont nous avons plus haut tourner car
il n'y a aucune direction Cette direction de polarisation dépend, en
de la polarisation champ
par sonde à laquelle elle est
paraI
C'est pourquoi on souvent (notam-
ment pour circuits d' émission et de
tion faisceaux hertzi
Figure 13.
employer des guides d'ondes elJiptiques
Guide
pour lesquels la direction polarisation
eSl fixée, grâce à j'asymétrie du système.
la direction du axe ou du gmnd ---lignede E
(excitation Il BU petit axe)
axe de (fig. 1 général. c'est
la première disposi tion
axe)

1 . 6 Atténuation
en guide d'ondes circulaire
atténuations (en dB/rn) sonr données, pour les modes plus impor-
par =
MICRO-ONDES

5.5 . 10 - 5
MocJcTE 11 : a= (103)

a passe par un mÎnimum pourj/J~::::;: 4,5.

6.3 . 10 - 5
Mode TM OI : a= (104)

a paSSè par un minimum pour fl1:: : : ;: 13.

8.10- 5
ModeTEoI: a : : ;: ----::--:-::-- (105)
0 3/ 2

Ici, fi. diminue constamment quand! augmente.

Les variations ùe fi. en fonction de la fréquence sont représentées, pour ces uois
modes, sur la tïgure 14. Elle met bien en évidence que. pour le mode TEol • les
perles diminuent lorsque la fréquence augmente. Il est le seul parmi tous les
autres modes des guides cin.:ulaîres il posséder celte intéressante propriété.

Cl (dB/m) 0.2 r-----.--.----.......,.~~-----.---.-~-.-.-...,

0.1

0,05
Figure 14.
TEll
Courbes des variation~
de l'utténuation
linéique en fonction
0.02
..
de la fréquence
0,01
pour les 3 modes
principaux: du guide
d·onde.'> circu laire. 0,005

0,002

0,001 fréquence
103 2-103 5.10 3 104 2-104 5-10 4 105 (MégaHertz)
GÉNÉRALE DE LA PROPAGATION EN GUIDES D'ONDES MÉTALLIQUES

Physiquement. provient ce qu'il est seul dont les de courant


dans paroi du soient dans des plans section droite alors que,
pour tous lignes de courant sont longitudinales. propriété
permet d' d' les autres modes en ne const!rvant:
TEo 1 : il pour cela, intérieur du
soit constitué par des recouvertes d'un vernis qui
les unes modes dont de courant sont ]on-
gitudinales peuvent que le mode n'est

C'est selon ce principe qu été <.Jéveloppés, lors


transmission à moyenne et disuU1ce
». La sol retenue en était un
présentant des pertes 3 dB/km à Mais l'augmentation du coût de la
mauere (cui vre) et les promes:-;es apportées transmissions sur
fibres optiques - dont la première (silice) est bon marché - ont entraîné
l'abandon ces projets.

13. ÉTU G DE FLEXION


DES ON GUIDÉ

13.6 .. 1 Définition d'un onde référe


Nous s exprimer. à une onde unité (onde tran une
puissance 112 Wun), résultats dans l' des lignes
(chap. 2 « èTc'pajgatllo 3 « Étude
la et courant
aussi d'ondes
rectangulaires » et n<>lrYtr", électrique et

tique.

momrcrons que. cas génénll


naires, expressions y(z) et lez) les aInSl
Et (x, y. et HI (x, y. pour les d'ondes, peuvent être sous ~a

forme du produit de deux facteurs:


.. l'un. qui est à l'onde unité écrite Cn de.1:, lou t' H t
le cas considéré,
• l' dans les cas ct qui ne dépend que du paramètre
de caractéristiques la ch,lIge la ligne ou du
d'ondes.
MICRO-ONDES

13.6.2 CaractérisatÏon de la réflexion


en lignes T.E.M.

G : générateur R: charge

Figure 15.
Convemions ùe;: choix
de.: l'origine ligne ou guide d'ondes R
e[ de l' orientmion

de r axe des :.

x ... z z ~-----------------------)(
o o

a) l'onde progressive unité

Si J'axe des abscisses est orienté du générateur vers la charge (fig. 15) :
~(.::)::: ~o e-~ (106)

et /IZ)
-\ = -0
/ e-~ (107)

Il e~t possible de définir une onde unité:


.\: li (z) ::: .1:0e - r-: (108)
et l U (z) = lü e-r.. (109)
1 1
teHe que: -- VU UU)'I< = - Watt (110)
2 -0 -0 2

b) le régime d"ondes semi-stationnaires

Un tel régime peut toujours être considéré comme la superposition d'une onde
progressive incidente. sc déplaçant du générateur vers la charge, et d'une onde
progressive rénéchîe, se déplaçant en sens inverse :
• si l'axe des abscisses est orienté du générateur vers la charge (fig. 15) :
:::.E î e - yz + V r eYZ
.1:(z) (lll)
lez) = li e -yz + Ir er.. (112)
V-
-1
V
-r
avec: - :::-- (113)

• si l'axe des îlbscÎsse:s c . . t orienté de la charge vers le générateur:


Y(z) =:}:Ii eYl + ~r e -Yl (114)
l(::.)=lje~+ll'e-Yl (115)
GÉNtRALE LA PROPAGATION EN GUIDES D10NDES MÉTALLIQUES

mans, dans ce demier cas, progre"-siveR incidente e[ par


At' onde unité :
.. pour l' incidente, il est possible d'jntroduire un tel que:
e'YZ =A Vü (116)
=Alue'YZ
--0 (ll7)
.. pour l' réfléchie. il est possible imroduire un Btel
e-Yl= e- Yz

e Yl=-Il e 'YZ

NB
NOliS avons affecté celle dernière expression d'un signe moins puisque:
V r/l r := - /1 i .
Dans ces conditions, l'onde s'écrit:
V(z) =: Vt) eY:' + B. e- (120)
Lez) :::;: L3 e - Y.') (121)

1 .6.3 Caractérisation de fa réflexion


n guid ·on
a) l'onde progressive unité

Les champs consriwam ronde électromagnétique (axe des z orienté du généra-


teur vers la charge) ont:
.. pour le .........v,,,... TE et TM, composantes transversale~ la forme:
(ql' q2) e yz (122)
H,= ,(Q"lJ2)e-Y:Z: (123)
.. pour mode TE, une longitudinale du H de la
l=H z (QI·Q2)e yz

il pour le mode TM. une composante longüudinale du champ forme:


E-:,;;:;;; (q}. 'h) e-YZ (125)

Nous avons établi qu'il y avait propagation selon l'axe d'un régime
densilé (W1m2) est:

(126)
....
Cette relation est vraie quelle sOlt la décomposition choisie pour El'
(q l == X. q2 = yen cartésiennes ou q! = p, <p en polaires).
MICRO-ONDES

À travers la section droite du guîùe, la puissance active est;


Remarque
Puisque les compo- p::: ,1_/"," E
2 •. s- t
'" tLS"::: e- 20..::
1
l'JS'
_
f {'l,. lit'" ('II' q,) dS
-
(127)
santes longitudinales
n'interviennent pas
pour définir Il des valeurs de El er telles que, pour œ: == 0, Ct!lte pui:-si.mœ
sance active. nous YU! active tr'.rlnsportée est à 1/2 Wau. ainsi définie est r onœ Elle
nous intéresserons est camai les champs:
désormais qu'aux
('Il' '12) e y: (128)
composantes transver-
sales de ces champs.
II~- ({fI' (12) e-Y: (129)

b) Le régime d'ondes semi-stationnaires

écrirons les incidente el référence


r
à onùe unÎté, mai~ nous ortl.:ntl.:rons maintenant r axe la charge
vers le (fïg. (5),
.. Pour l'onde idcnte. nous introLluirons un 1\ tel
;=1\ e'f:- (l30)
1 - 1

!1~ (131)
.. Pour l' réOl.5chie. nous introduirons un facteur flle!
E1-
-'"
r-Il -"-
EUr e - 'f:- (132)

el (133)

NB
-+ .... -+
li;, -1)et H~. z) doivent forma de." trièdres directs. par conséquelll:
El
-1
E'
-1
(134)

champs l'onde scmi-stationnaire enfin:


=:; E.~ (lIl' q2) [A +
e -1'Z] (135)
:= H~ «(1[. [d e'YZ - H e -yz] (136)

1 . 6. 4 nition d'un coefficient réflexion


gén lisé
Grâce au concept d'onde unité que nous venons d'introduire. il a possible

" tensÎons el coun.mts pour lignes (relations (120) et 02l »),


• k~ champs El et les «"-''''''' d'ondes (relations (135 el (136), comme
!". ...

étant produit dt~ l'un ne dépend pas du tout la charge


- - ÉTUDE GÉNÉRALE DE LA PROPAGATION EN GUIDES D'ONDES MÉTALLIQUES

alors que l'autre contient les termes 6. et B qui vom permettre de la caracté-
nser.

Pour faire l'étude de la réflexion, nous nous inléresserons donc, dans tous les
cas, aux facteurs:
(137)

(138)

Nous aurons toujours à l'esprit la ~ignification de U et l :

.. pour les lignes T.E.M. :

U =J((Z) l(z)
(139) et J = --- (140)
- Y~ - l~

dans ce cas: y= a + j~ avec ~ = 2n/À;

• pour les guides d'ondes:


E
'-1
u=- (141) et (142)
- fi;'

Le rapport:
Be -yz B
- , = --=-. e - 2yz = nz) (143)
-1e YZ .d -

quotient de l'onde réfléchie du type U par l'onde incidente de même type, appa-
raît comme le coefficiem de réflexion dans un plan d'i.1bscisse z. Ce rapport a
pour valeur BI
A dans le cas particulier où 2 = O. C'est le coefficient de réflexion
de la charge r(O) :::-: r R'

Comme r R est un nombre complexe de la forme r R ejc)l :


nz) = r Re - 2m e j(q> - 2(3z) (144)

R@marque
C'est par convention que Je coefficient de réflexion u été défini à pW1Îr d'une
onde de type U. c'e.'II-à-dire dl' (el/sion ou dt! champ électrique. S'il avait été
défini à partir d'une onde de type J. c'est-il-dire de ClJunmt ou tle champ magné-
tique. son signe aurait été dUlllgé.
MICRO-ONDES

CONC":?TS D'lM DANCE,


D'IMPÉDANCE 'ONDE
D'IMPÉDANCE RÉDU~TE

13 . 7 .. 1 l'im nce lignes !:.M.


CI': cas, expressIOns {j e[ J som à:
(145)

(146)

le quotient est: 047}

Z(z) est l'impédance en un puint la lîgne,


Zc est l'impeclance caractérîstiquc ligne,

(l48)

es[ l' impédance de pour Z = O.

Rappelons la formule de transformation impédances:


ZR+ th 'Y Z
Z(z) (149)

Pour les T.E.M., ce!ol. notions d'impédance 001 une significaùon puisqu'il
est toujours possible de définir:
.. le courant en un z d'un conducleur,
.. la tension tlans un plan d'absLÏsse z de la comme la tension existant emre
k~ deux condm':leurs la ligne bifilaire ou entre le conducteur intérieur ct le
conducteur extérieur ligne (dans ce dernier cas, quelque soit le
couple de poims choisi, résultat est toujours le .n........""

13 . 7 l'impédance d'onde n guides d'ondes


ce cas, expressions de (j et J sont équivalentes à :
t(Z) e"f:-(l + e - 2'YZ) (150)
1(2) = (l- e - 2'(.:) (151)

1+ Lf( e-
le quotient est: =s TE l - e -2Yl
TM
GÉNÉRALE DE LA PROPAGATION EN GUIDES D'ONDES MÉTALLIQUES

est r en un point
est l'impédance d'onde ""r"l"\rp au ou TM,

est l'impédance d'onde au niveau (z 0).

partir de (152) et (153), on démontre ta fonnule de transformation des


d'onde:

Ç(z) =

La comparaison des formules (1 et (141) ou celle des formules (154) et


(149), nous montre qu'en guides l'impédance d'onde qui
même rôle que l'impédance pour En effet, le concept
dance au sens classique n'a pas de signification
sique en guides d'ondes: si le courant en un point d'absciss.e z peut
comme la circulation du champ magnétique le long du contour
contre la tension dans un transverse ne peut
d'une façon unique, en sur Je choix du
entre lesquels elle doit

En guiàe d'ondes, on peUl donc utiliser le fonnalisme établi en


condition d'y l'impédance par l'impédance d'onde.
l'impédance d' ou TM doit substituée à l'impédance
unè ligne. alors que l'impédance caractéristique une ligne
T~E~M~ est ...............,.."" l'impédance d'onde d'un guide est propre à un
type de dans ce guide et, plus encore, à
Il n'est donc pas possible, en toute rigueur.
(/'un guide cl

13.7 .. 3 L'impédance réduite


La seul qUi rnprnF> signification physique
quement liée au de réflexion - aussi
pour les d'

(155)
1-[R e - 2y 'l

.. eHe est le qUOlienl Z(z)/Zc>


.. pOUT elle est le ']uotiem ou TM'
MICRO-ON

Elle est appelée impédallce réduite. nom, qui est lié à façon dont est
imroduite, ne doit pas oublier qu'il s'agit nombre sans
dimension et d'un concept n'a rien à voir avec d'
dance.

Nous noterons cette impédance réduire par un Z minusl:uJe souligné une part
que en une complexe, d'autre part afin d'éviter
toute confusion avec la coordonnée z qui repère un de la ligne ou du guide,

Comme e la (l55)

(156)

Si nouS nous plaçons en z = 0, sur la charge, nous avons:


1+ rR
(157)
r
'7 ;:;;:---
'><R l
-R

On peut aussi exprimer r ou en fonction z:


l. - 1
(56) ~ ;;;;;; (158)
l.+l

05?) ~ (159)

Rappelons que ces relations sont à ta base du diagramme de Smith a été


au 4 {( Diagramme ».
snchant que ses dimensions ne peuvent être
tP EXERCICE 13.1
à À/2.
L"'UH... " avoir une bande,
(Pcm.Jgraphe J3.3. J - <jndes TE ou TM relation doit·il y avoÎr entre dimen-
telles que 1<:: :> 0) sÎons cr ct b du guide?
tra ver!7>am
une
section e:::: 2 cm,
d'un diélectrique de permittivité relative EXERCI 13.4
un déphasage 288°. On d~ plus,
de coupure du guide (PClmgruphe JJA guides d'omJes
9 GHz. Quelle est la valeur ? uc n.'C/ll1lgulul re.\')

considère un d'ondes rectangulaire


dont les dimensions (l et b sont très voisines el
EXERCI 13.2
telles : li ;:::: b. est ex.cité simulta-
(Paragmplu: J3..1 Le!>' guides d'mules nément en polarisations horizontale et
rectangulaires)
1) a) Entre être com~
guide d'ondes standard françaÎs bande prises les dimensions il el b ce guide
X ( -1 GHz) [ pour di ons: pour qui une occupant la bande de
li ;:: mm et b = 10 mm. Supposons que ce fréquences (JI. > ft) puisse s'y pro-
guide rempli d'un de selon les modes fondamen-
vÎté relative 2,56. taux. et TEo1 ' à r exclusion de tous
1) Trouver les ......... 1"'1".., TE pmpaga& les modes d'ordre
tifs jusqu'à 15 G QucHe relation doit-il ':lavoir entre J t et
2) ce résultat par une méthode j; pour que le problème soît ?
phîque, en portant en (ordonnées) Montrer que le choix de il ;;;;; 1 cm et
les points du m/u (n/h) b = 1 cm est bien justifié si l'on
ces points. 1.=9 ::.:::11

2) a) À une fréquence J, quel un


tronçon de ce longueur intro-
@' EXERCICE 1
..
duit-il entre les
champs E qui se
composantes
?
(Paragraphe /3,4 - Le .. d'ollde.~
rectlmgulaire.\')
b) QueHe doit sa longueur pour qu'à
Quelle est bande maximale un une fréquence Jo = 10 GHz, il produisè
guide rectangulaire en mode fondamen une onde à polarisation circulaire?
M

ce gu est
@l 'EXERCICE 13 .. 5
rempli et l'on pointe la tion d'un
(Part/graphe /3.5 - Le,\C guides (j'm,dej,' dn'uluiresJ mInImUm de champ électrique à une dis-
tance zm du coun-circuit pour
1) Rayon li d'un guide circulaire pour
qu'il ne le fondamental Dans une seconde expérience. on plaCe! contre
TEll 16 à 18 le court-circuit un morceau diélectrique sans
On prend a ::: 0,6 cm. Quels sont perte qui remplit complètement guide sur
qui peuvent se propager jusqu'à '} une longueur f: ::: 1,5 cm, Soient E = Ev Er I!t
~ = ~O les ce
diélectrique. retrouve un minimum nul de
champ électrique en se déplaçant li = 0.97 cm
13.6 vers le générateur à paI tir du précédent mini-
mum.
( PlArtlgraphe - Les Kuides d'ondes (:,,-culaires)
1) Quelles sont expressions des impédances
Un guide LI'ondes circulaire est excité de d' du mode fondamental TE IO
sorte que des TM s'y partie où le est rempli d'air (soit
pager. el dans partie il est rempli
1) 10 GHz, déterminer entre quelles IimÎl.es trique (soit t::fo), en fonction de 110' Ào, Er
doit être compris rayon a ce guide À-et
qu'il ne s'y que le TM m .
2) !)ans cas où guide est totalement
On li = 1 cm. Quelle est la bande
passante ce mode ™o1?
d'air. ç(z) el la Z"r

3) Dans le cas où le est partieHement


rempli de
13.7 a) ç(f) à l'interface ctiélectrique-
(Pvri1gmphlt /3.7 - Le cuncept d'impédance,
d'impédallce d'ollde er d'impédwu:e réduite) Déterminer ç(s + f) à une s de
celte dans le
Le gu d'on standard la ban x
(a = 22,86 mm, b 10, 16 mm) est al îmenté 4) la condition est à Ç(s+ t)
un fréquence 10 GHz el est ter- en un minimum nul de champ électrique.
miné par un coun-circuit.
Chapitre 14

L s
,
s

14.1 INTRODUCTION
De il ste des guides d' « métalliques» où élcctro-
(O.E.M.) se propagent à l'intérieur d'un diélectrique délimité par
lique. il des guides d'ondes « diélectriques}) où
les O.E.M. se propagent à r d'un diélectrique dé p<~I' une enve-
loppe un aurre ( 1 ).

dans
un guide diélectrique.

diélectriques en général, constitués


par cylindres de diélectrique (fig. 2) dont la
mittivîté est supérieure à permittivité f 2 du milieu FiguTe 2.
La partie centrale est a.ppelée le cœur (core, Coupe trunsven>ale.
en que autour est
la
MICRO-ONDES

Rt.:lppelons que la uivité absolue E et ta Er d'un milieu


diélectrique sont 1 la relation E = Co Er dans (l-'ïm) = 1/(36n . 109)
est pcrmiUi de l'air ou du vide.

dL: la permittivité d'un milîeu est son indice

n= (1)

Dans ce chapitre, nous utiliserons l'un ou l'autre.

que la longueur d'onde de permittivité Er


sc

À-~-_C_. 1
- f- jE; f

ÀO =;' avecc=3'10 m/s


8

est d'onde dans l'air ou Pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté,
nous la noterons lOujours Ào ~ nous la notarion À à la ur
un diélcclrique autre l'

~.., •• ;:,'.!tll''''''
à l'in térîeur
en utilisant soir rayons (§ 14.2. 14.4 et
d'ondes (§ 14.3, 14.6 et Nous verrons qu'il
comme pour en gUldes d'ondes

de fonctionnement se situant dans le '-AU",,"''''',


optiques, on a donné aux sations technologiques
le nom de fibres

EN GUi QUES
À STRUCTURE PLANE

14.2 .. 1 Réflexion sur une interface pl ne


entre cl ux diélectriq
Considérons deux milieux diélectriques de pernùttivités El et E2' séparés par une
plane L (fig. 3). el et e2ks angles directions de pro-
pagation des ondes. dt!: ces milieux. à la nonnale à L.

Nous résumons résultats démontrés au lIA « Réflexion


et transmission à deux diélectriques»
taux de polarisation:

--------------------------------
D'ONDES DIÉLECTRIQUES

.. Cas TE où est perpendiculaire (et part.lllèle) au plan incidence.


'" Cas TM où est perpendiculaire (et parallèle) au plan d'incidence.

3.
Réfraction et réflexion
à l'interface de deux
-~:_-
diélectriques.
+~ 4
o+-----~~--~------+-~
Ou.,

Figure 4.
Variations de RJ. el RIJ
pour 0 :s el S B1L •

du champ Ë est respecti vernent

le cas TE (4)

81
:::: -"--,=,..._------'.-==----- dans le cas TM (5)

après loi
Ftsin al:::: F,sin 8 2 (6)

Si Et > E2' implique que e, < e2 - Les limites variation e1 et e2 sont


donc: 0 ~ el s; aIL et 0:<;; 82 ~ TC/2.

L'angle elL est donné par; (7)

= R 1/ = -'-;=:----'---;= >0 (8)

figure 4 mOntre vanations R 1. cl RfJ quand e,


varie entre 0 et 8 1L. Nous
notons qu'il y a une valeur de 8 1 pour uelle R" :::: 0 : c'est l'incidence
Brewstenenne correspondant à al Jj = arctg D' autre part, pour l'angle
MICRO-ON

eIL:=: arcsÎn
Vi
il ya réflexion totale dans les deux polarisations.
-
El
2
(9)

Considérolls (fig. 1) une couche de diélectr;que de permittivité


autres couches de permittivité E2 < El" Si 9, :2 9 I L> nous
avoir propagation par réflexions successives à entre
diélectrique. C'est le principe des guides d'ondes

14.. 2 .. 2 Les moces de propagation


La condition de propagation ene pas
suffisante.

Figl/rl! S.
Plan~ J'onde 1t ~t 1('
correspondant a
aux directions
dl! propugation
AIJ el Cl).

A c

Considérons, en effet. parallèles (fig. 5) telles


que AB et CD et deux d'onde 1t et n', relatifs à ces deux directions. qui
sont confondus. correspondant il ces plans d'onde
tionnent ct donnent à propagation, il faut qu'ils soient
2/1/n. Or, le déphasage dû au parcours PBCP' est:
4rc.u
<p (ill cos. S) = - - cos e
AI Al (l0)

des réflexions en B et C. Ce
mais aussi du cas de polarisation
au plan de la figure .

. Il doit être égal li 2mn. 11 y a


correspondant à la suite des valeurs de ni :
mh) dans Je cas TM. Comme certaines de ces sont
sont idcnti4ues, il en résulte que la
TE et TM séparés ou
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - LES GUIDES DIÉLECTRIQUES

superposés que "on appelle modes hybrides et qui sont no! (pour
+ TM si le mode TE est ou EH (pour + SI TM
est prépondérant).

di élec-
a une a, se I.:al-

li
M=2 (11)
Ào

PROPAGATION EN GU'DES D'ÉlECTRIQU


À STRUCTURE NORIQUE
.... ~ •.~_ .. diélectriques (fig. 2) sont d'une partie centrale, de il,

cœur donlla permittivité relative est E 1r et d'une enveloppe la


gaine dont permittivité relative est propagation dans ces guides se fait
également modes TM. EH el ; el sera étudiée en détail au
graphe 14.6 <OC électromagnétique guides diélectriques J)_

14 .. 3 .. 1 mode fondamental
Le est mode hybride Il la fréquence
est premiers d'ordre supérieur sont les
et TM 01 dont la fréquence de coupure est:
f,~' == 2,405c (12)
21til

Pour que le fondamental se propage quef <f~I, d'où "on


2,40Sc
• si a est f < -_._---~-==-.;'-- (13)
2rca

2,405c
.. si f est donnée . (14)

Il est également raisonner en longueurs d La longueur


de coupure est:
MICRO-ONDES

D'où: À0 1 = - - (16)
c

E lr -
soit: avec I:!,.=---- (17)
E lr

I:!,. est la relative de permittivité ~ntre cœur et la

que le fondamental se propage il faut


tire:

.. si {/ est donné: (18)

.. si À cs;t donnée :
a < _2._4_~~_'i_À_I Jl (19)

Remarque
J-lllolIgl/eur d'onde ÀJ intervenant dcm.s cesformIJle." est Ùl1ns It' diélectrique
qui cmlSti/u/! le cœuJ: Elle esl reliét! il la longueur d'onde Âo '" c/ f dans le vide
(ou l'air) par..:l, ÂjF,.. Si l'on veUf exprimer ces con dirions par rappon il
Ào- il jalll donc écrire:

(20)

1 (21)
ou

Nous voyons ces conditions seront autant plus faciles à que la


rence permi entre le cœur et la gaine sera plus petite; d'où choix de
permittivités très pour cœur ct 1a

=. 0,/32

J
=> 2a<--'--

diamètre du cœur doit donc à 5.811.0.

Mais pour que :a propagation fondamental s'effectue en quasi-totalité à l'in-


térieur cœur - avec minimum pertes - on a à ce que dimen-
du cœur soient grandes possible. pourquoi on utilise,
la pratique. cœurs dont diamètre à limite aUlO-
dans œt exemplè. Âv,
----------------< LES GUIDES D'ONDES

14.. 3 .. 2 Choix d ne fréquence optima!e


Pour le mode fondamental, l'affaiblissement de propagation est donné pU!' :

ct. (dB/m) ::::: 91F tg 8 (22)

que El r ne dépend pas la fréquence, en tg 8 en dépend.


conséquent, propagation en guides diélectriques ne être que
la mesure où le pruduit F tg 8 <.lura une valeur suffisamment
.. Aux fréquences radioélectriques, S reste à constant ou croît très
légèrement avec ia fréquence. C'est ainsi que pour le polyéthylène à 10
tg 8 = 0.35 . 10 - Jet E lr ::: Dans ces condi
a=91·1O· . 10- 3 ~ 0,4 dB/m.

Une telle atténuution est prohibitive pour les télécommunications (400 dBlkm).
Il y aurait la solution d' à des uence.s ccnt plus
([00 MHz -7 ct. = 4 dBlkm) mals alors les dimensions du guide dcvkndraient
beaucoup trop grandes puisque nous avons vU qu'eUes sont de quelques lon-
gueurs d"onde.
ID Aux fréquence .... optiques, c'est-à-dire à des uences l'ordre du
14
(10 Hz) la longueur d'onde est 1 du micron, plusieurs matériaux
ont propriété remarquable présenter, dans certaines
( fenêtres » leurs pertes sont très
(Ào:::: 0,6 j..lm) la b= 15· ID Il et
Nous avons : Ci. =91 ·500· 103. 1 . [5· 10- 11 = 0,01 dB/m.
Soit une de 10 dB/km pour les télécommunications.
Avec des spéciales, des affaiblissements de ! dBIkm, et même moins, ont
pu être obtenus. C'est pourquoi d'ondes diélectriques sont utilisés aux
optiques où ils ~ont, cn fait, connus sous le nom tibres optiques.

"

14.4 LES FIBRES OPTIQUES


Il Y a deux types de fibres:
.. fibres monomodes. dont le est quelques longueurs d'onde.
.. fibres multimodes, dont diamètre est de plusieurs dizaines À.

14.. 4 . 1 Les fibres monomodes


monomodes ne propagent que le fondamental ,. est
très intéressant car, puisque rO.EM. n'a qu'un seul de propagation, elle
M leRO-ONDES

n'a qu'une seule vitesse de phu!>!! et son parcours 6), par réflexions succes-
sives ~l l'intérieur du cœur dl! la est unique et défini: il y a donc
distorsion phase ct les signaux sont transmis s;.\ns déformation.

Figure 6.
Propagation !.luns
une fibre munumude
à saut d'indice.

conviennent donc très pour la transmission signaux


ou signaux numen occupant une ~ bande fréquences
(' GHz) et sur de très grandes distances (50 à 100 km) !:.aflS répéteur. Comme la
dimension du cœur est de de quelques longueurs d'onde dans cœur
(c' de 4 à 8 )lm), ces monomodes sont très difficiles .à réaliser et
le raccordement de fibres de problèmes
connectique. Par exemple, SI le rapport en regard. connexion,
est de 0,8, 80 % de puissance sera transmise, ce qui correspond à une
de- 1

C'est bien des applications où il est possible d'accepter une cer-


taine distorsion des transmis notamment pour la transmission numé-
rique par impulsions, où celles-ci sont régénérées à réception - l'on préfère
utiliser des de plusieurs dizaines de microns. qui sont multimodes.

14. 4 .. 2 les muaimodes


Les fi multi-
modes propagent
donc plus urs
modes qui Ont des
Propagation vitesses de
multimuu<.!s. cF et
a. fibre à <;.am parcours différents,
d'Înùke,
d'où distorsion de
b. fibre à
d'indice. pOUI
transmis.
Cet inconvénient
est particulièrement
sensible dans les fibres muHimodes à saut d'indice (fig. 7a) dans lesquelles les
temps parcours sont directement proportionnels aux
puisque la propagation s' effectue dans un milieu à indice constant.
inconvénient peut limité dans fibres multimüdes à d'indice
Ottl'indice du cœur diminue progressivement depuis 1 de la fibre où il Il une
valeur Il{ jusqu'à lu cœur où il a une valeur égale à la
GUIDES D'ONDES DIÉLECTRIQUES

(fig. 7b). Il en résulte parcours caractéristiques <.li vers modes


sont incurvés sorte que:
.. pour modes dont le parcours est plus les vItesses de augmen-
tent au et à mesure qu'ils pénètrent dans des zones dont l'indice diminue,
.. pour les modes dont parcours est le plus court, vitesses de sont
plus puisqu ils se situent
1 des zone1i où J'indice reste relati vement

Ainsi, en déterminant convenablement loi de variation de l'indice. il est pos-


sible d' obtenir des de parcou~ sont li près mêmes pour les
modes., ce qui permet de limiter la distorsion de phase (égakment L'j.Jj.JV"~~
dispersion modale).

n
-. u. "'"

. .. .. a = 2
/ 't'
1 Figure 8.
J \
1 \ Profils d' indic..-e pour
\
t quelques valeurs
1
paramètre a .
.------1---.- ..... ---- --
n2

----~--------------~---~---------~-~ r
-El +a

La variation l'indice dans le cœUr (fig. peut par une loi du


type; 1

n(r) = n 1 r1 - 2a ( ~)" '>: où 0 .:; r .:; li (23)

ni 112
(24)
nI

est la différence relative d'indice.


, r est ]a distance comptée depuis "axe de fibre.
ex. est un par«:lInètre caracléri du profil.

Pour Cl ::: 00, n(r) = ni pour r < a et Il(r) == "2 r = a. le cas limÎte la
fibre à saut d'j Pour ex le profil d'indice suÎt uni:! parabolique; c
cctte loi qui pelmet limiter mieux la distorsion de phase.

Le nombre de modes M transportés par une fibre mulfimodes se culcule à partir


du du paramètre

(25)

la « fréquence normalisée» de la
MICRO-ONDES

une fibre à saut d'

M:::::--
v2
(26)
2
.. une lïbrc à el profil
V2
M=--
4
. une fibr~ à gradient d'indice et profil a quelconque:
0: V2
M==--' (28)
0:+2 2

fibres multimodes il saut d'indice ne sont il


courte distance (de 1 ~ elles ont des
100 ;l 200 J..lm. Les multÎmodes il d'indice sont
liaisons terrestres à bande passante (100 MHz) et sur des distances une
dizaine de kilomètres sans. rép~lèur. Le cœur esl de l' Je!
J..lm el celui de leur de 125 J..lrn.

CARACTÉRISTIQ Ij FIBRES OPTIQU

1 5 .. 1 l'ouverture numériq
Il Y a une entre r angle de rénexion à l'interface entre
triques, ct l'ang!e de l'onde produite par le dispositif d' sur
la face d' du d'ondes Tr,:Ütons le ca;.; 9) d'un guide
diélectrique le cœur et la ne sont par tics
indices 11 1 = et don( face se trouve
d"lllS un milieu extérieur d'îndîce /lt!"

les ---1----
de o
rénexion totale.

.. Loi de L", .... ; ' ' - U . enM: l'le sÎn e:::: III sin S'
• Loi de enN: nI cj>=n2 sin <!>'
.. Duns MON: + cjl = n/2.
------~--------- LES GUIDES

Pour il Y ail réflexion totale en N, il cp soit ou à"


limite 4>/Il tel que arcsin <Pm ::: avon" donc cp ~ 4>111 ~ S;; SM et
B~ 11 Y il donc un angle d~s ondes, SM' qui en
à l'intérieur vent se trouver les rayons i ~i J'on
veut totale sc produise en N.

avec les instruments d'optique, on définit un


ouverture numérique de la fibre (nunœrLca! apenure, en anglais) et
qui es[ à SM
N.A. ::: (29)

d'ai:! : (30)

€Pm = n2'
SM = 111 sin 0M;:;;;- nI cos

.. D'où: N.A. :::nl (3I)

.. Donc: N.A. :::

Pour une à indice la numérique est lu


même que (3I) ou (32) si ne selon l'axe du cœur
lu fibre et fui ::: "1

Rendement ue du couplage .n"'rr,... r-fibre

Lu connaissance l'ouverture numérique d'une fi et du diagramme


rayonnement de lu source émettrice est essentielle détenniner le rendement
énergétique du émetteur-fibre.
So.il : Pp(S) = Po cosm S (m ~ 1) (33)
le diagramme en puissance de source dans un plan
passant par la rayonnement maximal S . Pour simplifier, nous
supposons que ce est à symétrie de autour de cene
tion de rayonnement

Dans ces conditions, la puissance Pt' rayonnée dans ""~IJ.n..... à l'intérieur d'un
cône de demi-angle au sommet ao, est donnée par :

Joreo Pp sin e de = 2n Po J'0Ao o


L'intégrale 1 est facile à
+1
1-
1 - e S)=---
m+ 1
MICRO-ONDES

1 - cos lll + 1
D'où: (J,4)
III +l

issance lotalè rayonnée la source émettrice est obtenue en prenant


80--n" _.

p
(n)
-, ;;; ::!n p.
e2 m+l o

d'où: (36)

SM est l' maxima! d'admission


ment énergétique du couplage la source
cos m + 1 SM (37)

Une autre cause de est à prendre en compte pour le calcul du couplage


: l'indice ne du milieu où est émise la 1 est de rin-
ni de la ; souvent ce milieu est l'air et ne L Il cn rés en pre-
approximation, un coefficient de dont le module es[ donné par :
"I-fil!
R=- ~8)
III + "e
pourcentage dc puissance transmi:-.c dans la fibre esl donc donné pur:
2
n, ne
=1 - nI + 11
(39)

perte correspondante est appelée « perte ùe » ~ elle cn général.


faible la perte couplage.

1~·. La ba passante
une pour télécommunications, infonnations
sont transmises sous signaux numerlques d'impulsions
par des zéros. Après transmisslon, îl faut que ces impulsions puis . . cm
être reconnue". afin recunstituer l'information avec un minimum
d'altérations. Si les impulsions transmises sont déformée~ et en cours de
propagation, elles peuvent 'ie chevuucher il. ct il devient fficilc, voire
impossible séparer el ùonc de reconstituer le signal transmis.

Pour déterminer la bande passnnte d'une nous aHons donc calculer l'élar-
gissement, en cours propagation, une dont la à1
serail nulle. Si l'élargissement est le nombre d'impubions transmissibles
et 1 (bills) et la banùe passante est t/ b.T

phénomène provient de ce que. dans une fibre multimodes (fig. 7), il ya plu-
sieur<: chemins pour al d'un point )' axe de la il un autre. En
GUIDES D DIÉLECTRIQUES

se propagent en ligne droite tandis


supérieur se propagent avec un grand nombre de réflexions
deux diélectriques.

a) Prenons d'abord l'exemple d'une à saut d'indice


Pour aller Mà 9) :
.. le trajet estMP= L,
.. le trajet maximal est MNN' P == 2NN' .=

La différence est: M::: LIsin <Pm - L

n,le (L/sin CPm -


La différence

d'où:
1 (n l
-11 - - 1 L=
c n2
l
parcours est: !:lT==.
111 (nI n L
c
L)

(40)

Cette formule r élargissement une un


parcours L du1l.S

Si Il J ct 112 sont approchée est :

=!Yz Lc avec !YI = nI "2 (41)

L'élargissement d'une se propageant sur une dépend donc


longueur de la fibre et la différence relative ses indices. Le débit
rique maximal d'une fi sera 1/!:l7' (bitls) et sa passante maximale
1/ /),,7' (hertz).

ExempBe
ni ::;; /.456 (filice) et = 1.410 (silicone).
Pour L == J km -?/:},T . l, '(3 - 10-") = 0.15 . )0- 16 s
débit numérique 1/'uu:imal est: 6.666 Mbit/x.
bande passante maximale est: 6,1566 MH::..

b) Voyons maintenant le cas d'une fibre à gradient d'indice

n" l'indice de l'axe du cœur et


L'élargissement d'impulsion profil c'est -à-
la valeur de l'exposant a de variation de cet indice; d' après
/63) .

(42)

p(a) est minimal pour un quasi parabolique.


l'on a p(cx.) :::::; 0.125 pour a:::::; 2 (t

d'impulsion d'une est


MICRO-ONDES

(43)

Par mpporl au cas à saut d'indice, /:).T est multiplié


/:).n/Rnc: il en multipliée par 8n,./&l.
ùÎce ne = ) l'exemple précédent du a). nous avons
8111..//:).n = . donc à 1 6gg Mbit/s pour l

exactement celle valeur optimale de a


et p(a) varie dt: U. C'est ainsi que:
• pour a ;:;: 2 (protil parabolique) ~ p(a) - 0,5.
• pour a:-::: 2 (l + iln/n) --1- p(a) = 1.
Un~ valeur assez iste l'on n'a pas pris toures les
technologiques coûteuses pour optimiser gradient d'indice est:
')
(L\n)- L
:-- (44)
ne C

14.6 THÉORIE É MAGNÉTIQUE


DES USD QUES
Nous allons le cas du à saut d'indice. Le manque de
place nous oblige li ne pas donner certaines dt!monslfations el à ne
tous les commentaires utiles. Au désireux d'approfondir ceue
question, nous recommandons la lecture Marcuse /65, p. 289-305].

14.. 6 .. 1 Mise en équations


début la en équmions est
a faite au

d'ondes Nous rt.~cher·


donc la tonne
FiRure JO.
\V(p,.p) = (45)
Coortlonnees
cylindriques. saùsfaisant:
..
o (46)

(47)
- - - - - - - - - - - - - - - LES GU/DES D10NDES DIÉLECTRIQUES

soit {si 'Y::: j~) : ::: e· -132 (4.S)


.. autre part condition!; aux limites vantes:
1) F(p) lini p ::;; 0 et F(p) ---+ 0 p ---+ 00.

2) Continuité composantes lUngenl des à la de sépa-


rdtion deux tectriques.
après /65, p. 292), solutions qu' il convient choisir sont tes suivantes:
.. Pour p < 0, F(p) est une fonction de première espèce ordre n Cl
d' up avec:
u 2 ::::: kJ2 (49)
.., ..,
et : kî ::;; (j)- El J.l (50)
composantes longitudinales des sont
:. = A 11l(IIP) e - jnq> (51) NB
H
-z =B 1 (up) c - jm:p
Il
(52) à
Les composantes transversales li P' $ se calculent d'après rela- du cœur, if faut que u
tions (23) à (26) du chapitre J3 « générale propagation ». soit réel positif,
d"où: kJ ;;:: f3.
.. p > a, F(p) est une fonction de de première \;;;;:)I.JÇ\"."-'

Il el wp avec:
(53)
et:
NB
Les composantes longitudinales champs sont donc: Pour les grandes
C K "wp
( ) e jmp (55) valeurs de 1
z ment: Kn(wp) """ wp.
If l = D Kn(wp) e Pourque et -+
Quant aux composantes transversales. elles se calculent toujours d'après
o quand p ~ 00. il
faut donc que w soit
(23) et(26) du 13. positif. d'où: fJ?-. kz-
Pour ùélenniner complètement champs. nous devons trouver A. B, D ainsi
que u et w plus, notons que ~ se trouver J'intcrva!le.
k2 S; f3 S; k l (57)

La ces cinq inconnues en p- il,


les composantes tangentielles champs q>' !-J l el <p doivent conti-
nues., ce qui fournit 4 équations dont le déterminant doit nul d'où une
dite « Ou de dispersion» :

1 I~ (ua) K ,: (wa) J~ (lia)


+--,--- + (58)
(ua) w li 1" (UlI)

1. Au lieu d'Uliliser les ronclions de Bessel I1moifiées Je " r.. ,'n.';',r_ espèce KIl(x), cel1ail1~ auteurs
IfiS] préfèrent miliser les fonctiuns dt: Hankc! LIé:: rrt'mièrc H,~I) Ux) qui leur sont reliées
par :

Kt/Ix) (59)
MICRO-ONDES

Nous n'allons pas la résolution fastidieuse, et pus


hèuristique, de cc système d'équations. Ce qui va nous maintenant,
c'est la détermination propagation possib!e~, de leur
coupure et du mode fondamental.

14. 6 .. 2 Modes de propagation


• Lorsque 11;: 0, l'équation (58) a deux solutions:
l'annulation du premier crochet nous donne:
1 J, (ua) 1 K , (wu)
-' +. ::.:.;0 (60)
u (ua) w

On en déduit que A -;; ; ; C = 0, soit Ez O. La propagation se fait donc ~elon des


modes du lype
41 l'annulation second crochet nous
kT JI (ua) k~
-,- - . +-- () (61)
u Jo (ua) w

On en déduit que B "" D = O. :::: La propagation se fait donc


modes du type TM.
.. O. l'équation (58) ne
11 "j::. séparée en deux.
correspond au fair que les modes qui se ont composantes
longitudinales et H;:, différentes zéro. De tels modes sont appelés des
ct notés EH ou selon que la composante prépondérante est

14 . 6 .. Fréquences de coupure
Nous avons vu la variation champs en fonction de p à l' la
(P > a) est une fonction de Bessel modifiée Kn(wp) qui a une
décroissance du type exponentiel. Dans le cas où west champs dimi-
nuent VitI;; et la quasi-totalité de 1 est à l'intérieur du
I.:Œur. Mais. si w pas grand, chnmp:-> gaine pénètrent d'autant
plus loin que west petit. À la limite (w ~ 0). il n'y a de minution
champs dans la gaine, l'onde qui se propage a la fonne d'une onde pbne ct ellc
n'est à l' du cœur.

La conditÎon w 2 == p2 - k} = 0, qui conduit à une telle propagation, est appelée


une condition de Elle va nous permettre de calculer la fréquence de
coupure d' après u qui peut dans ce cas :

(62)
--~--._----------_._----- LES GUIDES DIÉLECTRIQUES

:::::----r==== (63)

détenninati on valeurs de u correspondant à tu est effectuée dans


297~30J j. résultats suivants:
• modes ou TM om (Il = 0) sont obtenus pour valeurs qui sont
°;
Lima

racines de J o(ua) :=
. modes EHnm Il :#. 0) sont
avec ua;# 0;
• les modes (\7' n 0 et J) sont obtenus
-::J:.

[(!:'Ii~) + 1] ln I(ua)::::: [(ua/n) 1J Jn(ua) ;


.. les modes m (n = 1) sont obtenus pour les UWll de : J! (ua) = O.

tableau cÎ-dessous donne valeurs de lima pour les trois premières racines
de quelques-uns ces modes. Pour les modes (avec n*-O et 1) eUes COI'-
respondent au cas ! = I,L

m 1 2

11= ° 0,000
5,520
3.832
8,654
7,016
TM

1 3,832 7.016 10.173


2 5,538 8,665
2 5,136 8,417 1t ,620

14.6 .. 4 M fondamental
Parmi tous ces le seul pour U m = 0, soit fe = est
qui est donc te mode fondamental d' ondes circulaires.
modes supérieur sont TEol et TM 01 dont la fréquence corres-
pond à la racine de JQ(ua) 0, obtenue pour Uta qu'ils
ne se il faut que ua < soit :

<2,405
(64)

Si a est (65)

Sif est li < ---r======= (66)


MICRO-ONDES ~---------_..... ~~~-~-~.~~------------

14.7. CARACTÉR!STIQ ES DE LA PROPAGATION

14.. 1.1 L'atténuation


causes des sont au nombre de quatre:
.. par ahsorption dans atomes du djélectrique, les plus
dues à l'ion OH - qui présente des raies d'absorpdon il O. ct

• pertes par t'fusion, aux tés


.. pertes par rayonnement. car la gaine 11 lies dimensions r<.tdiales limitées et est
entourée une enveloppe dissipative;
.. pertes par couplage molles, dues aux défauts mécaniques et aux courbures.

étant, les pertes dépenllcnt de l'ordre du mode considéré. Soient al et u2 les


constantes de cœur ct la coefficient de global u llm
pour un mode d' nm sera'
p( 1) p(2)
u 1 IIIn + /lIl!
u" JUlf ::::: . ------ (67)
Pt

P,~;,; et P,~;; sont respectivement les puissances dans le cœur et la gaine; Pl est la
puissance totale ce mode.
166J a que:
1~(1) p(2)
~_/~n~, =\_ mil
(68)
Pt 1 (u) V2

avec: (69)

d'où: (n ::f:. l) U=U 1 + (u 2 (70)

Signalons que loin de coupure, Marcuse Cl trouvé:

(71)

ou, llmCl c~t


1a lit
(l

perle totale est enfin obtenue en sommant les pertes pour chaque mode avec
un facteur de pondération égal à son importance relative.

À l'actuelle (1996), les grands constructeurs mondiaux annoncent des


pertes. en htbmatoirc. inférieures à 0,5 dB/km. Cela conduit, sur
pertes inférieures à , dB/km. Notons qu'étant donné la faible bande fré-
quence.. la porleuse occupée par la modulation, ce~ pertes ~Ont indépendantes
de la fréquence du signal transmis.
- - - - - - - - - - - - - - - - - LES GUIDES DIÉLECTRIQUES


14.. 7 .. Dispersion noe pa nte
n1 .-----~----~----~----~----~----~--.

n2

Figure Jl.
Courbes dispersion.

1
o
v=

Les qui se SUr une fibre am un certain de


11 est donc très important de la loi variation paramètre
phase p avec la fréquence. Au lieu dc tracer le graphique p(f). dunt échelles
ne sont pa,; commodes. on préfère représenter 11) ~/k2 - dont j'intervalle
variation est compns entre 1 et nJin2 - en fonction de V =21t(a/À)
variable proportionnelle hf

Il est suuvent instructif tracer m p car :


.. la pente OQ représente la vitesse phase v41 = m/~ :
.. la la en Q t·P ..,lI"P,~p.n la groupe vI::::: dm/ d~.

ce diagramme pour mode HElI La courbe LI un point


inflexion au voisinage duquel Vx reste à peu constante, où
utiliser bande fréquences correspondante. asymptotes à la
donnent vlj)

Figure 12.
Diagramme ro 1).

o
M

Nous .wons que la bande passante d'une fibre


s' exprirnt: en par même nombre que l' de \'é!argls~t:mt.:nt d'
pu ISlol1 l /!J..T. une longueur L fibre'
L
{72)

Pour fibres monomodes, l'élargissement d'impulsion ne peur pas provenir de


J'existence de plusieurs modes ayant des trajets et c()nc des temps parcours
diffërents. cause d'élargissement est la dispersion chromatique qui est
uux matériaux constituant cœur de la fibre :
AT=~ . (73)
C À

est largeur de bande relative du signal: j.}(én/dÀ2) est la


!J..À/À
diélectrique.

Avec spéciales actuellement utilisées dans fibres à faibles


on obtient des !J..T/ L 1 nslkm pour AÀ/À = 1 % à À = 0,82 !-un, ce qui corres-
pond à une bande passante de 1

Pour les multimodes, dispersion chromatique est Înfërieure d'un facteur


!() il dispersion modale. L'élargissement d'impulsion provenant de cette der-
nière a été directement une méthode rayons au paragraphe
Calculer le nombre qui peuvent se
tffffl EXERCICE 14.1
à Ào == ].3 dans une fibre à saut
(Pamgmphe /4.2 Propagation en guide d'indice et une fibre à gradient d'in-
diélectrique il structure plane) dice avec un profil d'indice

Calculer nombre de ou TM qui 2) En déduire le nombre de modes à À o =


peuvent se propager dans un guide à structure 0,83 !-lm.
plane a 50 jlm se propage une
onde dont ta longueur d'onde dans l ' o u
vide est: Ào = 1 ; 111 = 1.5 et ::;;;: 1.4.
1) ce calcul il partir la formule (10) en
(Paragraphe /45/ L'ouverture numérique)
écrivant cp + = et en se plaçant
le cas où e = 9, v 1.) Une optique a un cœur d'indice Pll == 1
2) Retrouver te résultat en appliquant la for- et une ne indice = 1 Quelle est
mule (l1). son ouvertun: numérique?
En déduire l'angle maximaill'admissîon
ondes si le milieu entre la source et la
~ EXERCICE 14.2 es[ de l'air.
(Paragraphe J4.3 - Propagation en guides 2) source est une diode électrolu-
diélectriques à J'frucrure cylindrique)
minescente (DEL) dont le di de
Étant donné un guide diélectrique pour rayonnement en puissance est la fonne
r = 2.25 et = trouvt!r la pee) Po 8. Calculer en dB la
male du cœur, en J émetteur-fibre.
d'onde, que seul mode fondamental . 3) en dB la de Fresnel.
puisse se propager. Calculer cette dimension
pour!= 230.10 12

EXERCICE 1 (Paragraphe 14.5.2 - La banne passante)

(Paragraphe /4A - Lesfibres optiques) 1) Calculer débit numérique maximal et ta


passante maximale, sur une distance
Une fibre multimodes a un cœur diamètre de l km, d'une fibre multimodes à saut d'in-
50 !-lm. L'indice du cœur est 111 1 : celui dice les indices cœur et de la
la !'!,aine = 1,4. sonl : nI 1,5 et = l
MICRO-ONDES

2) Mêmes questions pOUf tlne fibre optique à


@l EXERCICE 14.7
gradient d'indice optimisé pour laquelle
Il . :::; 15 cl n.., =. 1A. (ParugrapJu.' /.J. 7. 2 - DispersivlI -
( - Bunde jJI1SSWlle)

Une diode laser émet à une longueur d' onùc


@l EXERCICE 14.. 6 Ao = t.3 !-Lm uvee une largeur spectfule /). =
5 . 10 - y rn. L.! fibre optique dopé!! qui est uti-
(Paragmphe 1.J.5.:: -1..4.1 hmule jw.Hume)
lisée présente une dispersion chromuliquc
d 2n/uÀ 2 = 0,5 ' 1010 m - 2,
Quelle est la condition pour que la bande pas-
sante d'une fibre ü grauient J'indice optimisé 1) Calculer l'élargissement d'impulsion pour
soit 1 000 fois plus. grande que celle d'une Ilne propagation monomode sur une: lon-
fibre à saut d' indice ? gueur de tïbre L == 1 km.
Application uu cas où Il) = ",. = 1,5. En déduire 2) En déduire le débit numérique maxirnal et la
n2' bunde passante maxÎmale.
Chapitre 15

15.1 INTRODUCTION
cavité électromagnétique est un volume vide ou de
limité par des murs de type électrique (interface avec un conducteur) ou de type
magnétique (interface avec un diélectrique à haute permittivité). le premier
d'une lique et le ... econd cas d'un résonateur

cavités peuvent. cn principe. formes


en enes ont une cylindrique à section ou
culaire. cavités métulliques peuvent u être obtenues en fermant
guides d'ondes rectangulaires ou circulaires par des plaques métalliques
à J'axe longitudinal du ",_A __ _

par un moyen approprié antenne du type ou un


ch~p électromagnétique est à l' d'une cavité. il peut s'y pro-
duire ondes stationnaires lorsque les conditions de existent.
emmagasine une certaine d'énergie électromagnétique.
permet les
modes propres ct propres une cavité.
Nous ...... L' ........,' ces caractéristiques pour les principaux types
résonateurs diélectriques (§ 15
la cavité a pertes - ses parOls, le diélectrique, le ou
couplages avec circuits - il est comme un circuit
MICRO-ONDES

des coefTiciern... d~ surtension nous donne-


romi les

La par un circuit résonnant ou tète pçrm~t


d'en dans un plan de sur la voie de cou-
plage de la avec 1 (§ 15.5). Cette importante car
elle établît les conditions d'équivalence entre nant à constantes
réparties qu' est une et le's circuits li constantes localisées (R, L.
C) classiquement aux fré,-!uenccs inférieures.

Lorsque lu est couplée p:lf un seul (§


absorption ou en flexion (voire en émission duns
triques) ta.ndis que si elle est couplée par deux fonctîonne en
transmission. le premier cas, nous établirons de la puis-
sance ou réfléchie et dans le cas., des puissances trans-
mise et Dans chacun de ces cas, nOus te fonctionm::ment
de la et hors lc domaine de résonance.

L'importance cavités va bien au-delà utilisation en tant qu'élément


ou en tant que fréquencemètre dans hyperfréquences. les
pour la détermination permiuivité complexe de
matériaux de En ondes millimétriques.
employés en
Notons enfin l'utilisation
des résonateurs
et fixer la
des oscillateurs à tubes (tels klystron) ou à l'étal solide (Lels
transistors à effet de champ à l' Gallium).

1 ÉTUDE DES CONDITtONS :1E RÉSONANCE


D'UNE CAVITÉ

1 .1 Modes de propres d'un v


. Figure 1.
Sçhérna d'une cavilé
découpée
un guide d'ondes .........
~~
-,....z
cylindrique. e+ jflz ·••,
------ ------'=--
(Figure extraite (le
[68). p.

Considérons lin guide cylindrique supposé sans dom la


section droite a une forme (fig. 1). Soit une onde ou qui sc
-------~"""""---.-.-------- LES CAVITÉS ÉLECTROMAGNÉTIQUES

propage dan.!. ce vers les z > 0 il une de


l'Înlermédiaire un facteur propagation e nous en une
transversale guide, une plaque court-ci i1 y a propagation vers
les z < 0 onde dont le~ dépendent z pnr le e

vertu conditions aux EII ;::: 0 et ;;:;; 0, le coefficient de réflexion


sur la plaque est égal il :
+ l, pour les composanles longitudi deEet deH,
- l, composantes transversale el longitudinnle de H.

Par conséquent. les champs résullant de la superposition des inciùente et


réfléchie seront
.. racteur e - les
dant à ::;:: + 1.
e d'un e - j~;:: - e - 2j sin ~z composantes Hz et ET corres-
pondant à R 1.

Si now-, désirons en une autre section


transversale, de façon il avoir des successives sur !e~ deux plaques. i1
faudra conditions aux limites EIJ ::;:: 0 el H 1. == 0 y satisfaites.
conditions ne concernent que et Hz qui varient en Comme deux
minima nuls de f3z correspomJent à f3z = pTt. il faudra donc que:

(1)

modes de la sont appelés propres et


TE mnp et TM mnp' Les ni et Il dépendent l'ordre du TE ou
TM considéré. sont deux enriers ou nuls, maÎs ils ne être
nuls simultanément. ce qui concerne p, la démonstnltÎon ci-dessus qUi
conduit à valeurs de p - doit être
etIet, dons cas de modes TM à lu le champ È est uniquement
longitudinal alors le champ est transversul : conditions aux limites sur
des plaques métalliques transversales sont donc sati quelle que la dis-
tance ces deux Ces sont notés TM"1I1U puisque p
vient dans .:lUcune condition.

trouverons donc, dans les les modes suivams:


.........TE mop
TEol p .........TEm1p

TE 11p ......... Inp

IIp ...... .

et modes TM, mais avec p pouvant être nul.

Notons que. les parallélépipédiques, il est en mode TM,


d'avoir mou n nul.
MICRO-ONDES

15 .. 2 Longueurs fréquences d résonan


propres d'une cavité
• Si la fréquence f. l' 'est-il-dire Âg, e.H imposée. la distance entre les dt.:'lIx
ùe (honnis le cas des modes TM,ww) doil être :
p
2 (2)
Nous suvons qu'à une fréquence donnée, la longueur d'onde guidée dépend,
l'Întermédiaire de la longueur d'onde coupure, l'ordre lm, Il) du mode
TEn/H ou TMII/II qui se propage.

Comme: = (À1)2 (1):2


Àc mil
(3)

v
avec: À.= (4)
1
il èn résulte LJue longueurs possibles de ta som:

fi Y a donc une dl.! longueurs f lllnr possibles ùe la correspon-


dant d'une pélrt il suite des mudes et TM nm • d'autre pan, pour chacun
d'eux, ~l la des nombres entiers p. On dit que la cavité oscille cn mode
TEIllIlI' uu TM ml/V

• /0 longueur f de /(/ ctH'ité e . . t imposée, la cundition porte alors sur Àg,


à-dire sur la lungueur d'onde de ronctionnement, d'après:
À. =--
2e 16)
K P \

1
Comme: ._;;;:;; , nous avons:
À

(7)

D'
( 1 .,-
Il1l11p = v 1 1 À :) +
(P
if
)'l-'
-::!
(8)
1 \ C mn

c
<.lVCC: \' (9)
CAVITÉS

Il Y a donc une de fréquences de fonctionnement


jJu.".;:wuu... .:> la
cavité, correspondant d'une à la suite entiers p, d'autre à
suite des modes et TM mn" Ces sont appelées les
propres de la

Parmi les fréquences aux modes plus basse es[


quence fondamentale et correspond au dominant
fréquences propres ne .sont pas multiples entiers
fondamentale et fréquences se rapprochent lorsque leur orùre
mesure où est sans perte. la bélndc est nulle autour
diverses ; elles forment un spectre discret de
monochromatiques. Il n'cn est ainsi, en raison
et il y a une de résonance autour fréquence propre

En général, un propre est il


arrive que plusieurs modes propres correspc:m(]erlt
alors qu'il Y a t'1p·O"I"'."pr·p.I.:.'~Pf"\(,p.

Figure
Courbe de
spectrale d'une cavité
ayant
(FiRure extraite
de /681. p. 70)

15 .. PRINCIPAUX TYPES DE CAVITÉS


RÉSONNANTES

1 . 1 Cavité cylindrique à section ngulaire


champs sont à partir champs du
d'ondes en
.. les 2 cos pz,
Il
composantes il z et T pz.
à la relation (8) fréquences propres sont données par:
1
(
MICRO-ONDES

E ---- - ~.
de
E ( ------liJoo..
(
)

--- .... )
et
-----.- H
D1lIrnJ
- - -- - - - -, 1--
-- . --- --

une cavitt> ,
,--- .... ---. '
,# .............. '. \:
cylindrique il ,i

"~ ~ _____
, 1

, '
b

eXlrt..J ift! cfe , •• l' f


.. - "'1""":" .. " .. ., "., '"
p.42) y : Y: If: , , '(

:3 visualiser les Iigne~ de champs électrique et magnétique


cou transversales (au Imheu) el longitudinales (à droite) d'une
cuvÎté parallélépipédique fonctionnant cn modes TE IOI • TM 110 et Ill'

l'ondamen[alè s'obtient en donnant aux indices m. Il, p plu~


(0, J. J ou l, 0, 1) ct en faisant <.:orrcspondrc l'indice 0 à la plus
Duns t.:es conditÎons, on trouve que la fréquence fondamentale
est l'un moùes 101 ou TEOll soit celle du mode TM IIU'

!Exemple où peuvent coexister un nombre élevé de modes est dite


Â=3cm nombre LIe modes possibles dans une banJe de fréqul!nœs
V =JOOdm 3 est:
N "'" 9 modes/MHz.
v l!,J
=8n-' - (Il)
3
À 10
où Vest

Exemple Par correspondant à des longueurs d' onde propres


Â,nin = J cm il unc minimale est:
V=Jdm 3
~N' =330 N'= .
v (12)
3

15 .. 3 .. 2 Cavité cylind n circulaire


Les équations cl,amps. sont ohtenues à partir celles des champs du guide
d'ondes circulaire, cn mullipliant :
.. les composam~s _ et 2 cos
.. Ic~ composantC's " ct r
Les fréquences pr0prcs som
cavité de rayon R et de hauteur liT par:
- - - - - - - - - - - - - - - - LES CAVITÊS ÊLECTROMAGNÉTJQUES

modes f llmp := v
Ir
U
'2rrR
'
mn -l' +
p:2
(211)
21.
(13)

u mn 2 p "j.!.2
~

modes TM mllP :
[l ]
Inmp = v 2rrR + (2h ) (14)

tableau l donne les valeurs de et u:


U
'fIIl 1lI1
pour premiers TM nu, et
TEmt! respectivement.

'!Emn

u'
. mil

Oip 2.404 8 1 1P 1.841 2


1 1p 3.l'3 J 7 21p 3,0542
21p 5,1 6 OIp 3,831 7
02p 5.'s20 1 31p 4,201 2
Tob/eau 1
3i" 6,3802 4Ip 5,3[7 5

12" 7.0156 12p 14


4Ip 7,5883 51]> 6,4156
22p 8,417 2 22p 6,706 1
03p 8,6537 02p l56
5Ip R.7714 61p 7,501 3

mode fondamental correspond à plus petite valeur de p et de umll ou U'~IJI'


Pour modes TM, il du mode TM olO pour lequel /A0l = 2,405

d'où: "'010 = 2,612 R (15)


v
et 1010 = 0,383 R (16)

Pour modes il mode 11 pOUf lequel ui} = 1.841, d'où:


1
2
(17)

... -.
Les configurations lignes champs E el H sur les parois métalliques de
la cavité qu'en un plan de transversale médÎane sont données à !a
4 pour ces modes fondamentaux ct pour modes TEoll et TMoI)'
MICRO-ONDES

TM010

Figure 4.
Lignes de
E ----JI... ) et
H( ---.,.. )
dans. une cavité
cylindrique à section
circulaire.
Modes Il t· l'
TMoIO et TM oll ·
o 0 0 1
o 0 0 0
(Figure extraite o 0 0 0
de 168), p. 51) o 0

Remarque
Afin d'l1voir ulle notation IWtrlugène pour routes les cavités cylindriques. les
modes des cavités il wICTioll circulaire DIU été nolés TEmo et TM mnp alors qUI!
les modes des guides d'ondes circulaires avaient élé nolés II
TE
I'1l I!t TM
nm au cha-
pitre /3.
Il serait possible. smls ll1nhigu,'té, d'adapter la première notation il la seconde en
écJumgeanl les phu:es Îndices m et n el en notallt modes de cavité il
sectÎon C'În.:ulaire TEllInp el TM nmp'

Les vllleurs numériques données dans le Il.lb/eau 1 pour u nm et u ~ devraient être


cmlserw!es pour les u nm et u~u correspondant aux modes TM nmp et TEnmp'

diagramme la 5 à el (14)
.. de trouver fréquences résonance r"........p'~'... nY\ aux divers modes
possibles, pour une cavité on connaît h) ;

.. soit trouver la hauteur d'une cavité corresponùant aux divers pos-


sibles. si !' on connaît son et la fréquence ~
.. de faire l'inventaire des modes d'une cavité une cer·
taine bande de fréquences.
N __
:é'"
NC"..i t\,jN~

L5' L5' ~'(.) ri ';I:.N t&i


25 ~~~~--~~------~----~~---------=------~----~

20
Figure 5.
c::;-- Diagramme de~ moèe'i
;ft I!tdes fréquences de
E résonance d'une cavité
c 15-
~ cylinc.1rique à section
1
circulaire.
o
..- (Pour abréger on a uri·
<;L.. 10 . . lisé la notation E pour
0:.
N TM et H pour TE).

(Figure ex/raire
de {68}, p. 48)
5

o (0,9675) 2 4 6 10

15.3.3 Résonateurs diélectriques


Ce sont des volumes diélectriques à haute permittivité donl la forme est, en
général, cylindrique ou parallélépipédique. Ils peuvent être considérés comme
des cavités résonnantes pour lesquelles I~s condilîons aux limües sont celles
imposées par l'interface air-diélectrique à haute permittivité. Cette interface
constitue un mur magnétique alors que dans les cavités constituées à partir de
guides d'ondes métalliques, l'interface air-métal constitue un mur électrique.
Les résonateurs diélectriques sont utilisés dans certains filtres et dans les oscilla-
teurs micro-ondes pour stabiliser leur fréquence.

Conune dans les cavités résonnantes à parois métalliques, la ré~onance s'établit


selon différents modes dont les fréquences sont détermÎnées par les dimensions
de la cavité et les conditions aux limites. Le mode fondamentaJ est un mode
TEIlip el les dimens}ons sont de ['ordre de grandeur de la longueur d'onde
J
guidée Àg = Àol Er' Er étant élevé, les chan Ip E et 1/ sont continés à !' inté-
rieur du résonateur er à son voisinage, si bien que les pertes par rayonnement
sont faibles.
MICRO-ONDES

Pour un matériau diélectrique à faibles pertes. il est possible d'obtenir un coeffi-


de surtension à vide matériaux plus utilisés sont
miques ùont la permittivité peut atteindre 90. Les fréquences d'utilisation
VOnt ùe 3 laquelle les dimensions du seraient
prohibitives, à 30 Hz, au-dessus laquelle le coefticient de surtension n'est
plus su/lisant.

et
la configuratîon la plus cn micro-ondes est à la lïgure 6
car elle se prête bÎen au couplage avec une ligne mÎcrobande.
Figure 6.
Schéma d'un
résonateur diélectrique
D

Figure 7.
DimensÎons d'un
résonateur diélectrique

Le cakul du diamètre D du résonateur et sa hauteur L (fig. 7) sc conduit selon


la procédure approchée suivante, K~fez {72] :

• hypothèses de départ sont:


.. la de recherchée.
.. l' épaisseur ~ du substrat diélectrique,
.. la distance LI entre les el~ du diélectrique et du boîtier,
. constantes diélectriques relatives, Er el du résonateur et èu substrat

• diamètre D doit être choisi dans


5,4 < D <. _----;== (18)
ko
ko est la constante de propagation en libre. ko == 2rr./Ào·
E La hauteur L est donnée la formule;

L == ~ l -(a
1 tg 1 ~1 coth aiL 1 + l (19)

13 est ta constante propagation dans te


2
13 =kJ - h2 (20)

al et sont constan!es d'atténuation dans guides d'ondes sous cou-


pure, de hauteurs (diélectrique air) el ~ (substrat diélectrique).

ai=n2- k6 (21)

et a;=h2-kG (22)
CAVITÉS ÉLECrROMAGNtTIQUES

• h de ces fonnules est à calculer


)'0
+ ------;----------:-
2,43
) +--+
Yo

2
avec. )'0 ::::; (Er - 1) - 2.405 (24)

Réciproquement, les relations permettent


résonance résonateur ses
lrique ainsi et Eû' UI résolution précise dl.! Ct: problème ne peut-être que

15l1li4 COEFFICIENTS DE SURTENSION D'UNE CAVITÉ

1 5 .. 4... 1 nit~on du coefficient de surtension


Par définition. coefficîent de est le produit du quotient de
l'énergie Wu par W pendant une soit:

Si P e~t la perdue :W= el nou~ avon.<; :


vv;
Q=ro (26)

a) Énergie emmagasinée dans ra ... "'. ,.....""


Si el H sont amplitudes complexes champs_ l'énergie emmagasinée
dans un élément volume dv est:
'le 1
dl,.' = ') JI . H* dv (27)

Dans la cavité de V. nous aurons donc:

a 2 v- -
f, .'"
W::; 1 E E· E dl'::; 1 JI (' H· H '" d\.'
2 .v- - (28)

J,) PUÎssance moyenne perdue dans la

peuvent diverses natures:


• ohmiques paroîs, soil p)'
MICRO-ONDES

.. perte. . dam: diélectrique dont est remplie la cavité, Pd'


.. pertes à travers coup!ascs vers l'extérieur.

Les totnlcs sont donc:


(29)

cüe!lidenl de ~Ullension correspondant à ces pertes \,.II,JL .......... ", est:


~
(30)

Il est appelé coefficient surtension (ou qualité) en charge.

15
~ ' ...
....... ...: roeff:c~~"""1""''l:'"
"- 1 lC • . ~:':> ce su.rt ensror.
. ,\.OU d e q~a ret')
le
partiels
L'invc:rse coefficient surtension en charge est:
Pd
= +_... _+
Qch ru \A0 ro ~ ro Mh
Wu ;p Pi' Pd' P cx ' nous pouvuns considérer que ces n'affectent pas
1 emmaga~inée Wu et introduire des coef1idcnts de surtension partiels
Qj. Qex en prenLlnf pour référence le même ro WC!- Dans ces conditions:

+ (32)

Les inverses des coefficients de surtension partiels s'ajoutent et l'inverse du


coefficient de surtension de cavité est la somme inverses coefficient$
de surtension partiels. Nous voyons donc que toute cause de pertes supplémert-
a effet de diminuer de cavité.

Le de surtension Qpr est défini par :

(33)

Il est dû uniquement <.lUX pertes les parois et le diéh!ctnque de la cavité.


Nous pouvons alors:

;: 1 (l + ~)

avec: (35)

f3 est coefficient de coupluge de la cavité au circuit


CAVITÉS ÉLECTROMAGNÉTIQUES

.. ~ < l, la cav ilé e~[ dite sous-couplée : extérieures sont inférieures


aux pertes
.. Si ~ > l, la cavité est dite sur-couplée : extérieures sont supérieures
aux propres.
• Si f3 := 1, cavité C!st au couplage critique.

15..4 .. 3 Calcul de Qj
• moyenne perdue effet dans parois est:

J
1
p= ..
2 j. H' /-1*
~
(36)

des parois de la cavité et R s' résistance supertïcielle des parois de


CY" Si est la profondeur pénétration des courants les
parois. due à l'effet de
Rs (37)

avec (38)

En : Rs =ùJ J.l1 BS' nous

~ 1 . (J) J.l!2
Ij-,.., 8.\, "
·H
... (39)
~ .S

• Le coefficient surtension dû aux dans les est donc:


-1
J •
=(ù 2J.lJvU' *dS (40)
1

Compte tenu de ce Jl:= J.l1' il vient:


- 1
(41)

En introduisant volume V la cavité et la S des

(42)

Finalement : (43)

au rapport du
crochet) et sur la S (21: crochet) la
MICRO-ONDES

cavité. facteur, qui de la de la cavité et du mode dt: réso-


nance étudié, est compris entre 0, l et 1. On en trouvera dan~ [68. p.74 el 75 J lès
pour di vers types de cavités.

fréquence qui intervient le de bs est la fréquence de


la cavité. Donc, Os est proponionneI à la racine carrée de la longueur d'onde de
Par ailleurs, Vis qui est homogène à une longueur, est donc propor-
tionnel à la longueur d'onde de résonance: finalement :
(44)

surtension cavités nc pouml donc atteindre des valeurs uès


en ondes millimétriques où devra utiliser des résonateurs spécifiques (voÎr
§ 15.S.2 « en millimétriques »).

Notons enfin que, pour une fréquence de donnée, Qj est proportionnel


à F, : il est donc d' Qj en élevant ta conductivité
parois, ce qui peut oblenu à basse température, avec des lYMois supracon-
ductrices.

15.. 4 .. 4 Calcul de Qd
'" Soit une cavité remplie d'un diélectrique à pertes, présentanl donc une certaine
conductivité o. diélectrique peut caractérisé par la permittivité com-
plexe:

(45)

g est sous
. perdue le diélectrique est:

Pd = 4 J~!:;. .fi * dv
0 (46)

.. Le coefficient de q ualÎ té dû aux pertes dans le diélectrique est donc:

(47)

est l'inverse de la tangente de l'angle de pertes du diélectrique.

D'où: (48)

coefficient de qualité est donc indépendant dimensions la cavîté et


son mode de résonance. Il ne dépend que des pertes du diélectrique remplissant
hyperfréquences. les meilleurs diélectriques homogènes ont un
- - - - - - - - - - - - - - - - LES CAVITtS ÉLECTROMAGNÉTIQUES

tg (5 = 10 - 4, ce qui limite QtI à. 104 . Pour obtenir des coefficients de qualité plus
élevés, il faudra donc utiliser des cavités vides ou remplies d'air.

MODÉUSATION D'UNE CAVITÉ


IMPÉDANCE D'ENTRÉE
Puur qu'ullt: cavité résonnante puisse être utilisée en pratique, elle doit être cou-
plée avec d'autres éléments extérieurs et être excitée par une source à une fré-
quence voisine de l'une de ses fréquences propres. La cavité fonctionne alors en
osci \1 mions forcées.

15.5 .. 1 Modélisation
Vu Je la ligne ou du guide J'accès à la cavité, l'ensemble situé au-delà d'un plan
de référence PI peut être considéré comme une charge. Celle-cÎ est caractérÎsée
par son coefficient de réflexion r ou par l'impédance ou l'admittance réduite
qu'elle ramène en ce phm. Ces paramètres sont reliés par:

1+ r 1- r
z=---- (49) et y=--- (50)
1- r 1+[

r pourra être déterminé par les méthodes de mesure classiques effectuées sur la
voie d'accès; on en déduira z ety. Par ailleurs, ..;;'il est possible d'exprimer l. et y
en fonction des pan.\lnètres caractéristiques de la cavüé que sont 000 - pet Qpr on
pourr<.l calculer ces demü:rs en déterminant l' à trois fréquences différentes.

Le comportement d'une cavité résonnante éwnt identique à celui d'un circuit


résonnant, nous allons nous servir des résultats, bien connus, de ces circuits pour
identifîer une cavité résonnante à un cÎrcuit résonnant et calculer ainsi l'impé-
dance ou l'admittance d'entrée d'une cavité.

Soit une cavité qui. lorsqu'elle est isolée, résonne à une pulsation propre 000 et a
un coefficient de qualiré propre Qpr' Celte cavité est un circuit accordé à
constantes (R, L, C) réparties. Représentons-la par un circuit à constantes (R, L.
C) localisées (fig. 8) : ce peut être soit un circuit résonnant série (R s. Ls. Cs) soit
un circuit résonnant parallèle (Rp' Lp. Cp)'

Pour qu'il y ait équivalence entre ln cavité et chacun des deux circuits. il faut
que ces derniers présentem la même fr~quence de résonance: et le même coeffi-
cient de qualité que la c'lvité. soit;

a) (51)
MICRO-ONDES

Lsw O
Rs = (52)

b) Lp ü?:::
0
i (53)

Rp Cp W o Qpr (54)

A
Figure 8,
J'une
par

T
un circuit résonnant
~érie (fig.
(fig.
A B B
a) b)

Remarquons que les couples de relations a) et contiennent les trois paramètres


R, L, C el que. il s ne pourront
qu'à une constante proportionnalité

1 .
. 2 Imoédance dJlentrée
1'1 Supposons mainten.ml la est couptée à un extérieur,
le est inlïnitésimal. TnTnp,nf peti t pour i' on
puîsse considérer que W o et Qpr reslent inchangés,

Pour étudier de ce cas avec le à couplage


tésimal, nous calculer 1'impédance des
cuits résonnants bornes A et B :
.. l'impédance d'entrét! du circuit résonnant série est:

.. l'impédance résonnant parallèle est:

(56)

impédanœs doivent être à l' d'entrée la


nettement en de 1ft (w 3> (ÙO ou W ~ (ùo). est très et
2" est faible tandis Ze doit presque nulle puisque le trou de cou-
plage qùi est tout est équivalent à un coun-circuit.
---~--------~~~<--- LES CAVITÉS ÉLECTROMAGNÉTIQUES

Par conséquent, le plan de référenœ où sera comptée l'impédance: d'entrée de la


cavité doit être pris. sur la ligne d' accè~ il la cavité:
.. en un maximum d'impédance, soit à (2n + 1) 1../4 de l'inlelface de couplage si
la modélisation est celle du cÎrcuit résonnant série;
.. en un minimum d'impédance. soit à J'II.. "2 de l'Înterface de couplage si la
modélisation est celle du circuit résonnant paralkle.

À côté des paramètres ffio et Qpr qui sont accessibles au CJ!cul ou à l'expérience.
il subsiste encore un paramètre Rp ou Rs qui est indétemlÎné. Nous allons vOÎr.
dans ce qui suit comment peUl être levée ct:He indétermination.

D. Dans le cas où la cavité est couplée au circuit extérieur par un couplage qui
n'est plus nécessairement infinitésimal. supposons que ln voie d'accès, d'impé-
dance caractéristique Zo. est adaptée à son l~xtrémité opposée à la l:uvité et rai-
sonnons en impéckînces réduites.

c c

Fif(ure 9.
a) valeurs non réduites b) valeurs réduites
Mùdél î salion
d'une cavité
résonnante couplée
à un circuit extérÎeur ;
a. en Împédances
non réduites,
h. en impédances
réduites.

• Dans le cas série:

(57)

Or, nous avons dans ce cas. puisque Zo =] :


fs 0)0 1
Q(':)( = -~z- = . = (<;" Û)O - - - .(58)
o Zu Cs Û)o Cs Û)o

Q pr-
es mo
- -r - -
1
- --- (59)
S rs Cs 0)0
MICRO-ONDES

d'où; (60)

1
(ml::: -- 1 + j (61)
~

.. Da.ns le cas parallèle:

'lI! (m)::::: Yp 1 + j Qpr (-~­


mo
(él)

Nous avons, même. ce cas:

(éJ)

(64)

d'où: (65)

(66)

Nous dispo~ons désormais d'expressions de J'impédance d'entrée réduite qui


peuvent être déterminée!> uniquement à partir des paramètres ~. et mo acces-
sible:-. uu calcul ou à !'expérience. L'expression lS (Z/I) est à utiliser si le plan de
référence des împc.!dances réduites est pris en un maximum (minimum) d';mpé-
sur voie d'

Dans le cas où ta cavité es.t couplée un petit iris, t'impédance d'entrée dans.
le: plan de couplage es[ à peu près nulle en de la II convient
donc d'utiliser la modélisation ln CHVlté par un circuit résonnant pamllèle, en
prenant le plan de couptuge de: la comme plan de référence pour son impé-
C'est dunc l'expression (rù) el cette convention que nous utili-
serons désormais pour calculer l'impédance d'emrée la résonname.

....,....,
15 .. ,J ,.
f\.epresen t~·
a ~~or. sur 1 t-
~e G~ë:ç

d Smith de Y e
L'admittance d'entrée de la cavité est donnée par:

(67)
-------------------------------LES ÉLEŒROMAGNÉTIQUES

~--- (68)

Figure 10.
Représentation sur le
diagramme! de Smith
des d'une
sur-couplée ou
$OUs-couplée.

Jj > 1 surcouplée couplage {3 =: 1

Sur l'abaque de Smith. Yi' se déplace sur un cercle représentatif de valeur


réelle 1/13.

coupe l'axe en = 1/13 pour m :::: mu :


.. si ce point se trouve à l'extérieur du g:. L 1/13 < 1 et ~ > 1> cavité est
dite sur-couplée;
'" si ce point se trouve '.a l'intérieur du cercle g :::: l, 1/13 > 1 et ~ < l, li.! (;uvité est
dite sous-couplée ;
.. si ce point se trouve sur cercle g :: l, p :::: 1. la cavité est au couplage
tique.

la résonance, ;: (1/13) j 2x Qp( = jX avec X ~ 1.

Donc. le de réflexion [e à rentrée la est:

::: - ::::::= 1
1 +j

La se comporte donc comme un court-circuit-


MICRO-ONDES

15.6 CAVITÉS COUPLÉES PAR UN ACCÈS


Une teHe Il) fonctionne
en réi1exion ou en absorption pour
en expliquer le fonctionnement, il
Fi}?ure 11. faire l'étude du coe ffidem de
réflexion s'exprime en fonction
par un seul accès. l'impédance ou de l'admittance
réduite de la cavité.

15.6.1 Puissance réfléchie -


Puissance transmise à la cavité
Nous venons démontrer l'impédance d'entrée de la est donnée. en
valeur réduite, par:

= (69)

en prenant le plan du l:ouplagc comme plan ùe rétërence_


Rappelons que cette impédance a été en modélisant la un
cUlt résonnant qui prenu en toutes les causes pertes, y compris celles
qui sont dues au couplage avec circuit extérieur. Par conséquent. le c.;oefficicnt
de réflexion qui lui correspond calculer réDexion globale
1fl ca vité que l'on pourr..tit mesurer en inten.:aIant un coupleur directif entre elle
et le générateur.

a) loin de résonance

W Wu
W>W o ~ >0 ---} = ~ II + j Q pr (2x > 0)] 1
0)0 W

Donc. ze = + J xé' avec x if <0 (70a)

ru
0) < Wu ~ ----<0
0)
-? Ze:::;; f3l 1 + j Qpr (lx < 0)] - 1
W
o

Donc: +j (70b)

Dès que ffi n'est très voisIn de ffiO - ct comme Qpr est grand nous pou-
vons négliger 1 devam li alors:

f3 (71)
avec 2xQ ~1
pr
ÉLECTROMAGNÉTIQUES

(Ics valeurs de ~. cn voisines ùe..: l, n' cx<.:èdcnl jamais quelqu~ dizaines).


Dans ces conditions :
-
.... (.
e
==
::., + 1
=-- 1 (72)

r; = 1. La puissance r~tléchie par la est maximale ct aucune pUissance ne


pénètre à J'intérieur lu cavité.

b) Au voisi la résonance (w = wo)

À panir de :t! == ~ (1 + 2\:1- " nOLIs pnuvons cakukr


-1
r;
l' ::'1;' + J
(73)

d'où nous dédUIsons:


.,
-).
r-" = 1 (74)
(~+ 1

qUI à la puissance par la c'lvité.

'J
l'
(13 + 1)- + (2x
à la puissanc..: à ta cavité.

'Q-c:x et ~ + 1 = Qp!' Q.:h' il vient:


K
== (76)
1 + (2x Qt:h).!
Q2
avec: K==4 --c- ch (77)
QPf Qex

La dèS variations 1- r;
(fig. 12) qui représente la variation la
puissanc.:e transmise Ù la est donnée par:
(0-(00
K (78)
=--_.~- avec .t= - - -
Pi/II: l + (2r Qch)~

On également tracer la courbe Jes variatÎons (r 12) de


à la puissance réfléchie la cavité; die est par:
P,'
Te ; 1 __ .___K
(79)
1 + {2x

courbes som l'A'''''''''' 1"" 11,,,.... et à x=O; =K


et ; P in /,.;::::: 1 - K.
MICRO-ONDES -~"~~~~~~---------------

La valeur de K peut être étalonnée car nou~ .tErrons (au c») qu'à la rÉsonanœ :

~80)

La vaJ~ur maximale de K, qui est!. e~l :meinte pour ~ = L

Peav' P rel
Pine Pme

K
Figure 12.
Courbes <.ks v~u·îations
de la puissance
transmise à la LOlvîté
et de 1:.\ puissance
rélléchie par la cavité.

1- K

~"----------------------------~----~ (ù
o Wo
(Am) 112

Sur ces courbes, les points à mi~niveau san! obtenus pour x tel que 2\: Qch ~ 1.
Soit (~û.)) II 2 la di fférence des deux pulsations pour lesquelles ce ni veau est
obtenu:

(81)

Ainsi, Qch se mesure à pmtir de Wo et de (~W)I/2'

c) À la résonance (w = (»0>
r- t ! (82)

D'après les courbes tracées, nous voyons que la puissance transmise à la cavité
est maxîmale tandis que la puissance réfléchie est minimale :
CAVITÉ5 ÉLECTROMAGNÉTIQUES

~-l 1+
Si ~ > l, = -i- ~= = RG.S. (83)
~+l

l-~ 1 1
Si ~ < l, r-- -)
~=1+
: : : : - .. (84)
e 1 +~ R.O.S.

La mesure du . permet donc de ~ ou I/p sans il pos-


de savoir lequel. Cette indétermination ne pourr..! être levée prenant
en considàation changement de phase à réllexion (vOIr § 15.6.2).

15.6 . 1nterprétation physk.~ e


du fonctionnem la cavité

loin de la résonance
cavité se ",,,,,.Y>Y',r..-lt,. comme un court-circuit. Elle réfléchit
r énergie que le générateur el: accumu le
aucune en son sein. Le ligne d'alimentation sem donc très
élevé.

Près de résonance
\e et rI' <
1. La ne se comporte plus comme un court-circuit
dans la ligllt; aliment::HÎon. Pur une partie de
parle est réfléchie tJiret:lement !-ur l'interface d'cn-
lrée ; une autre partie est II de la où l'onde qu'elle
produit subit multiples sur lès parois

transmise à l'intérieur de la cavité


" emmagasinée sous forme ..:;tatlonnaÎre ve),
.. aClive qui pertes dans et le diélectrique •
. active qui est ~L,,'~~ vers l'extérieur à travers ['ouverture

Dans la ligne qui relie la au générateur. il y a une onde réfléchie

. réfléchie sur l'interface la cavité •


.. ronde rayonnée pur la à travers cet

H est import..'lnt noter que les puissunces par ces ne


s' pas obligatoirement. En effet, elles éorrespondem à des se
la mais qui ne sont pas forcément en
'-:: ces soient ~n opposition de
MICRO-ONDES

auquel cas les qu'elles transportent se retranchent et pourront s' an-


nu 1er.

À la résonance

:= ~ est le. coefficient de réflexion re:= (13 - J )/03 + 1) est et


par sa valeur mÎnimale aimd que I~ R.O.S. dans la ligne d'alimenlaLÎon la
cavité. L'onde transmise à cavité est maximale.

Notons que si 13 > l, r(' est positif: il y a réflexion sans phase ~


tandis que si !3 < l, ri' est nég;::nif: il y a réfleXIOn avec un déphasage 180°,
Comme en dehors de la résolli.tnce, ra réflexion s'effectue avec un dépha~agè de
U{Q° (rI! =:. 1), !'examen uu comportement de la quand la cavité est
désaccordée pennetlra de savoir si cette cavité est sur-couplée (auquel Cas ln
phase change de 1RO° entre rou ct ro :f. roo> ou si eHe est sous-couplée (auquel C~b
la phase ne change entre roo ct ro '1'- roo)'

Dans le C<.lS particulier où ~::: l, ::: 0 : il n'y a pas de réflexion sur la cavité
bit'l1 qu'il y ait unt!' onde rayonnée par la cavité vers l'extérieur (puisque ~ = 1 :
P..:x / PrI' 1 u' où P..:x = Ppr)' Cc:d ~ignilïc que ronde rayonnée pnI' la t.:avité vers
l'extérieur cl ['onlle réfléchie sur l'inlcrÜH.:e de sont d'ampli
et en opposition de phase, de sone que tes puissances qu'elle,s transpor-
tent doivent être retmnchées d qu'clics s'annulent

15.7 CAVITÉ COUPLÉE PAR DEUX ACCÈS


Considéron~ une cavÎté ayanl deux
pur lesquels ~c trouve
P'2
couplée d'une part à une source et
Figure J.l. d'autre part à une (fig. l3 J.
C:.lVité çoupléè c Cette cavité fonctionne en absorp-
par deux 'H':Ct-S.
tion à t'~\ccès relié à la source et en
P'2 à1 à

la source VèfS la
charge. Soient :
Pi' lu puÎss(.\Oce Încîùenlc,
la puissance dissipée dans l'cnsemhle cavité + charge.
la puissance transmise à la

Nous nous proposons ùe déterminer:


1:11 pcll Pi' l:ocflÏcient de lransfen de la
:= en absorption;
1:,_ == p,/ P,I' codlïcicnt de tnmsfcrt ùe la CJvité cn émissiun ~
ÉLECTROMAGNÉTIQUES

= P,/Pi_
'r, transfert de la cavÎté en ou coefficient
de transmission.

Nous avons évidemment: (85)

Pour résoudre ce nous allons utiliser je schéma valent à ce 01011-


tage (fig. t4) où :
P,e---------~r---~----~--------_.
.. les éléments r p ' fp.
sont propres à la Figure 14.
isolée, Modélisation par
.. ep un cÏrcuit parallèle
rp1 et d'une cavité
les rés par deux accès.
tances internes de la
source et de la charge
sur lesquelles e!'t dis~ipée la perdue à traverx les
~t de sortie.

ces i01pédnnces sont rapport à une impédance de


est souvent J'impédance lignes d'accès à

ligne est adaptée à la source du nous avons rp1 1.

tenu des résultms J55 :


" relations caractéristiques sont ;
(86)

Ct (87)

. correspondant au sont:
rp1
QexJ = -IJ-- mO (88)
"'-p mo

et ~J::::' :::: (89)

.. au couplage sont les mêmes en rempla-


1 par des indices 2.
.. de surtension en charge est;
1 1 l 1
_._---:::: --- + --- + --- ::::
Qch Qpr Qexl Qex2
(90)

L'impédance l'ensemble cavité + se calcule par une relation


du type de donnée <.lU paragraphe J5.5 :

(91)
M

à condition d' y remplacer YI' par un r~ que:


~I
(92)

et par un Q~r tel

=
1
+--= l ( Qpr) t
1 + -Q ;;;; -Q (l + ~2) (93)
pr Qt.:x2 ex2 pr

- 1
Donc' (94)

et : (95)

!! Dans ces conditions. te coefficient de à l'entrée est:

1 YI!
(96)
I! 1 + YI'

Nous pouvons en déduire :


.. la puissance à l'entrée la cavité;
Pr (l -
1 2
f3 + 13 )2 + Q~r (2x)2
r 2 =--------;:-----
2
(97)
e (1 + f3 1 + (2x)

• la pUÎssl'nce dissipée dans ta cavité:


4 13 1 (1 + 13 2)
t- - - - - - : : - - - - - - : - = 'ta (98)
0+13 1 +

ail un simple sur la considération du équivalent


les puis5\ances dissipées sont inversement proportionnelies aux résistances cor-
respondantes. perrnet d'établir que:
PI
=------= = (99)
~I

Finalement, nous trouvons le coefficient de transmission la cavité utilisée en


transmission:

(100)
-
- - - - - - - - - - - - - - - - LES CAVITÉS ÉLECTROMAGNITIQUES

Comme Qch = Qp/(l + ~l + ~2)2. nous avons aussÎ :

4~! ~2
t,::::-----"I ') 21
CI + ~ 1 + ~2r· 1 + Qêh (2.x)
(lOI)

Remarque
Nous voyons que 'i ,,;: 0,5 Tl (ruol pOlir des PU!sf11ion., ru, proches de lù()o pour les-
quelles : Q~-I/2x/ ;;;;; l,
Wo
d'où 0,.11=-- (102)
.1w, 2
est l'écart entre les deux pulsl11iurJ.\· si/uél'!> de parr e/ d'autre de w(» pour
/l:.Wj 2
lesquelles la puÎ.\-sance transmise par III el1vi/é a diminué de moitié par mppor1 il
iii résonance.

Il À la résonancc. x:;:.; 0 el par conséquent:


l - ~ 1 + ~2
r =- (103)
Il 1+ PI + ~2
4~1(1+f32)
tv == -) (104)
(1 +~I +~2)-

~2
(105)

(106)

Nous pouvons faire, sur ces relalions, quelques remarques intéressantes:

1) L'adaptation (rt' = 0) néce~site que ~I = 1 + f3 2. Il n'est donc pas po~sîble de


J'obtenir avec des couplages identiques (f3! ::: ~2)' À l'aduptatîon :
f3 2 f3 2 f3 2
t - l' T;;:;; - - ; 1::'::': _ ..- - "" --.
(1 - . e 1+ f3 2 1 1 + ~2 ~l

2) Le coefficient de transmission est m~li.imal pour f3 l :.::.: f3 2 :.: .: f3 et alors:

(107)

3) Le coefficient de transmission est d'autant plus proche de l que ~I et f3 2 sont


grands (cavité fortement sur-couplée) mais simtJ~lanément Qch diminue beau-
coup et la résonance de la caviti ..:st moins nette.
MICRO-ONDES

Notons n que Bouuouns /69, p. 145 J a établi S quauripôle que


constitue la <.:avilé en transmission:

(!) 1 - !)2 - y,.)


(108)
2Jf3I~2
·c est l'
OÙ \' uc la isolée avec '1>::::: l :

Yc =! .Q r(~ (00) (109)


P ru o fi)

. ApPLICATIONS ES CAVITÉS

1 .8.1 Détermination ce l'ind


ou de la permittivité d gaz
inuice de est t!.:::: Il' - j n".

permittivité exe est: fT - j Ë".

Cuku10lls - n= en tenant ce que, un gaz 4i

En iJentÎIÏ:,mt avec II Il' - j n", nous obtenom, :

n'= (110)

,- (lU)
n
2 2n'

Détermination de n'

La fréquence de est:
.. pour la cavité viJe : fo::::: clÀ.
• pour la remplie Je diélectrique: Id = V/A:.::; c/l!'

D'où:
, 10
11 ::::-- (112)
Id
ÉLECTROMAGNÉTIQUES

Nous avons aussi:


8/]-
( J'o.
:::: l
1
avec l1f= fo
.
-id (H3a)

l1f
si l1f/fo <{ l : :::: 1 +-- (113b)
fo

4 n'et (' peuvent à de variation de III de réso-


nance.

b) Détermination de n"

1 l 1
que: +--..- +--- (114)
Qd Qex

1 1
.. pour la cîlvïté vide: +- (115)
Qex

cavité remplie de
1 1
+---+- (116)
QJ

(117)

l1f
el ;;;;:;:

I
la la courbe de n ' ....," .....:"" lu Îl- 3 dB.

(118)

d'où et ::::r:"/2n'.
4 Il'' et être calculés à partir de l' él de la courbe

15 .. 8 nateurs en and mil Hmétriques


108-114J
Les conventionnèiles ne conviennent millimétriques: d'une
part devient impossible car devraient être de
l'ordre À ; d'autre parr, il n'est obtenir des coeffi-
cients assez vu qu'ils sont proportionnels à fi.
MICRO-ONDES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

revanche, des résonuteurs annlogue~ fi ceux utilisé ... en optique dans l~s inter-
féromètres de conviennent en ondes millimétriques. Ces
nalcurs sont des cavités ouvertes constituées de deux réflecteurs (plans, sphé-
riqut!s ou pamboloïdaux, d'ouverture 20) placés à el par une
d (fig. 15)

sont métalliques, ont un coefficient de réflexion très voisin


L Le couplage avec la source millimétrique est effectué à travers un petit trou
percé dans l'un réflecteurs. L'onde excitée subit des réflexions multiples à
l'intérieur hl cavité et l'on démontre {70. p. 37-45J que certaines distributions
champ, de type quasi TE.M., peuvent s'établir et ce champ se concentre
autour de l'axe longitudinal la cavité. Les modes fonctionnement sont
TE mllp où indices met n som liés à la répartition transversale du champ
tanùis que l'indice p est lié à ln variation longitudinale.

La condition de résonance impose la phase de l'onde varie ou d'un


multiple entier de 2n: entre deux réflexÎons successives. Pour un résonateur
ouvert à rétlecteurs rayon de courbure b. récriture cene condi-
tion donne /68. p. 1JJ J !

d= 2p+ (119)

coefficient de surtension en est donné


"b
Qch = 00 p- (120)
p

Wa est l'énergie et Pp la puissance perdue le résonateur.


faisant les de qualité correspondant ilUX causes
de penes - par réflexion, par diffraction, par absorption dans le diélectrique et à
travers couplages nous avons:
1 1 1 1 1 1 1
-+-+--+ =-+-- (121)
QR QD QA Qpr

Les pertes diffmctÎon sont, en général. négligeables. Les pertes


tion peuvent les dans le cas d'une cavité vide: dans ces conditions
=: QR- Quant il QR' on démontre (voir exercice 15.8) que:

21T.ll
QR=-- (122)
Àa' R

UR est fracllon la puissance Pp représentant les pertes dans les réflecteurs.


CAVITtS ÉLECTROMAGNÉTIQUES

Les applications numériques de ceue formule montrent (lue QR est de J'ordre de


10 5 à 106 en ondes miHi ce qui permet de d'excel
ré~onnantes.

15.8.. 3 Fréquencemètres cavité


résonance une cavité cylindrique, sa longueur est égale à un
entier de demi-longueurs d'onde, est pour des mesures de la
quence de l'onde qui sont d'autant preCIses la résonance est plus
étroite, que le coefficient de surtension est plus fréq uencemètrcs
à cavité sonl souvent ondemètres.

des bases la cavité est constituée un court-circuit mobile dont


est repérée une ViS L'étalonnage préalable peut être
effectué comparaison avec un étalon fréquences. cavité toujours
être en déri vation de le moins ble le dims
lequel on veut mesurer ta

position détecteur, peUl en (fig. 16a)


ou en transmission 16b). Dans premier cas, la résonance est indiquée
par un minimum du signal détecté tandis dans le second cas. le
détecté, nul en de la passe un maximum à
nance.Le montage est beaucoup plus que le

a) b)
16.
Fréquencemèrre
à cavité montée en
c dérivation sur une
ligne. Par rapport
au détecteur, la cavité
est utilisée :
o. en absorption, ou
b. en transmission.

Bien cavités cylindriques à sectÎon rectangulaire fonctionnant en mode


TE wp conviennent très ce sont cylindriques il section circulaire
fonctionnant en modes et TEo1p qui sont les utilisées. Deux pro-
se posent dans la de ces
.. une surtension en charge aussi élevée possible. ce qui nécessite
des a vec par un de cou-
1 et des longueurs de cavüé à plusieurs fois Àf./2 ;
.. rester en résonance monomoc!t: dans une ce11aine bande autour de la fréquence
de résonance. Pour cela, on a intérêt à utiliser fonctionnement en mode
(qui au fondamental,). Le fonctionnement en
mode d'atteindre précisions de mesure plus élevées (de
MICRO-ONDES

r ordre de 10 6 au lieu <.le 10- il faudrait alors éliminer autres


modes en utilisant la propriété des modes les lignes courant sont
des cercles transversaux.

15 . 8.4 Autres appf


Les ont bien d'autres applications qu'il n'est pas possible ùévdopper
. Il convient, toutefois, d'en quelques-unes:
.. la mesure de et E" d'échantillons dont les dimensions sont petites par
rnpport à lu longueur d'onde. Ces échantillons sont placés à l'încérieur d'une
cavité résonnante et la mesure est faite par une méthode de perturbations dont
on trouvera un dans /37, p. 115-121 J ;
.. l'utilisation appelées rhumbatrons. dans il que les
klystrons {46. p. 285}. cavités interviennent dans l'interaction localisée
entre le faisceau d'électrons traverse et l'onde électromagnétique qui
règne fi l'intérieur d'elles ~
.. les circuits électroniques pour micro-ondes où cavités résonnantès. ct
notamment les résonateurs diélectriques, sont utilîsés en tant que circuits
par exemple tixer la des oscillmeurs
à l'état utilisant des transistors à etIet de champ à l'AsGa [71. p. 251 et
sq}.
rfff? EXERC~CE 15.' (f;J? EXERCI 15 .. 4
(Paragraphe /5.3./ cylindrique il section (Paragraphe /5.3 - Résona/t'urs diéleclrique~;)
rectangulaire)
On considère un résonateur à sec-
Une résonnante de rectangulaire, tion circulaire tel que celui schématisé sur les
dimensions" = 7,5 cm et b ::::: 5 cm a une 6 el 7. données sont suivantes:
e
longueur = 15 cm. Rechercher modes Er := 2,4 10 GHz.
dont fréquences de résonanct:: se trouvent
entre 3 et 4 GHz et donnt!r Par on prend le h =5,4/D.
résonance Gardiol 7, 130J). 1) Quelle est la signification
tions exprimées. la double .u....''''....,..''''
quelles limites être compris ?
2) On D = 10 mm ; LI = 11 mm;
~ = mm. Calcule;- la hauteur L ùu
(Paragraphe Cilvilé cy/iJ1l/riljlle à section nateur.
reclal1gulai re)

Une résonnante lélépipédique 11 ses


trois résonance
196 GHz. 6 Trouver
dimensions ses trois 0, h (section
(Puragruphe /5.4.3 - Calcul Qj)

e
droite) et (longueur) (tl'i:\près [37,
.......,~.... ,..I. de forme d'une cavité cylindrique à
p.llO}).
sectÎon cîrculaire ùe rayon R et de longueur h,
fonctionnant en mode TEol1p est donné par:
3
2 2
F 0:::.: U ~IJI • l +A r )ï
r3
(Paragraphe /5.3.2 cylindrique à
circultlire) 2R
avec: r et A=---
h IIIlI
Quelle doit ~tre longueur h d'une Ci.lvÎl~ cylin·
à section Je rayon R 1 cm, 1) Montrer que F(r) par un max.imum
pour sa fréquence résonance en mode pour une valeur ùe r que l'on calculera.
fondamental Il soit 9 ? r
déduire expression de
MICRO-ONDES -----~..=--_---"-----------

Calculer la valeur (Q)M du est 9 GHz e. la largeur de bande il - 3 dB


ficient de surtension dO aux pertes dans de sa courbe de résonance est 4 MHz.
parois. d'une cnvi de rayon R:: 6 cm, l' de réfraction tl n' - j il"
fonctionnant en mode TEoll à la fréquence gaz ainsi que sa perminivité.f; = E' - j
10 GHz. On prendra a, ::::: . 107 SIm.

rfi? EXERCICE 15.8


EXERCICE 15 .. 6 (PlIragraplze 15.8.2 Ré.wnll1t'urs en onde.\"
millimétriques)
(ParllJ{mpile 15.0,1 - Puis.wmcI" réj1èdtie-
Puissance trunsmise à hl cl1I'ité)
Soit un résonateur constitué par deux r~flcc­
1) À la fréquence ùe résonance d'une le leurs métalliques plans, distants d. b diélec-
module de son coefficient dt": réflexion en trÎque pertes diffractio'1 sOnt suppo-
champ est 0.33 ~ d'autre part, la phase ùe ce négligeables. Les par réflexion sont
coefficient est la même que lorsque la cavité par un coefficient al? représentant
est en dehors la Déterminer le la fraction de puissance qui se dissipe par effet
facteur de couplage ~.
2) Pour 8 988 MHz el pour 9 012 MHz, la Joule dans les aR =(
8 Eu w)~ ~
a
puissance absorbée par cette cavité est la
moitié celle absorbée à la résonance. cr. conductlvîté des
Déterminer la fréquençe de résonance, Qch'
1) Calculer le coefficient de qualité Q} lié aux
Qpr et Qel('
pertes par effet Joule dans le~ réflecteurs en
ùe (d. (J'R ct "'0)'
2) Démuntrer r ssion Qj en f(d. Ào)
tff? EXERC!CE 1 7 dans le cas où la conductivité des réflecteurs
est cr ;::: 5,33 . 107 SIm. Applicarion numé-
(Paragmphe J5.8./ - J)é/ermiuatÎtm
de la p('rmiItÎl'ité d 'un go:::)
l'im/ice ou =
rique au cas où : d 0,20 m et À. Imm. =
3) Le facteur pertes de l'air qui se trouve
La fréquence de résommce d'une cavité remplie entre les deux rénecleurs est 8 = 2 . 10 6.
air est 10 GHz et son codlïcient de slIrten- Caku facteur quai Q(} lié nux
sion en charge est 8 333. Lorsque cette cavité dans diélecrrique. En déduire le
est remplie (j'un sn fréquence de résonance facteur de qualité propre il la
~JCRO-ONDES --~~~~----------------------------------------~---

CES D'J CHAPITRE 2


Propag ...ion S'Jr une Hg e en ha fréq nce

.q>I+q>~
.1 J
e
les relation . . (5) et (l t a). nous aVOfî!o> : ::::
-yYje-'YX+ y == (R,+jL,w)l
0: = 6.137· 10 () Np/m
Compte tenu de (9) ct (11 b), nous pou vons p 26,848 - 10- 6 rad/m,

'EXERCICE .3

2n:
En identifiant Jes termes en e "Ix et en e y.x. il 1) ÀI =-avecp, =26,848 .10 6
viem: Pl
V.
-1 (résultat de l'
:::
/. m
-1
A.t = 234 - 103 m 234 km
V
-y IW
- 2n: ' 10 3
== -----:::: 000 kmls
(J)
26,848 . 10 -

{!::n EXERCI 2.2 2) \', = -;:::==:== ::::::: km!..

. 10 () rad/m

LI m
(j>
1
=arctg - -
1
70,25 °

=: 36,6· 10 9
EXERCICE 2.4

E 100
1)10=---

. 175 - j 120 =212,20 e - j 34,44 0

If;
<PI Q>;!
1
e
J-
::::: e 0,1':75" : 10 = 0,471 e j 34.44° (A)
2) := --

P2 1::'0:::: Zo lo 3vec
173,28 e Zn = j 43,83"
=746,6 90. V = 8161
D'où'. -0 • e- j9,.w"
-----~~-----------~-- SOLUTIONS DES

2) D'après les relations (27) et (28)

_ R=
V cos e
- - J A J'
_ 0 sm e
-
À. À

IR=!.ocoS ~ ~j[_Y-O)
EXERCICE
t
À
:: modulo 2n (f :;; 10 ln ; À = 1,5 m) 1) Nous avons démontré (paragraphc 6) que:

-r~,-uv.J e 9,39" + j 20,395 e j 34,-14° (Z{)


i:t'

+ j 23.4775
9,39" = (7-0>",' <ZO)co

2
(z0 )cc
et . (th ye) ----- d'où ~
e-j 24,3W' (V) (ZO)d)

et: e + j Ri'l.32" (A) Avec valeurs mesurées pOUf (Zo)cc et (Z~dJ'


on trouve'
45 ,02 e j Il (n) = 753,06 e j 7° :0 747,45 ~ j 91,77 (n)

On peut retrouve ce résultat à for- th ye = 0,704 e - J 28° =0,62 j 0.33


mule (29) donne ZR x = f.. _2 1 th yi? 0.50 e j 40,97"
: e )'l' =. - - -
1+ ye 1.65e
0.30 e j 52,4HO
EXERCICE .. 5 : e - 2ut 0,30 et e ::::: e j 52,48°

1) Puisque ::::: Zc. nous avons à 1 la D'où: = 1,8125---')Ct"",-O.6·1O- 5 Np/m.


ligne: el : 2(le - 52.48° + puisque e doit
positif.
courant à r entrée de ligne est par: ,76 0 ;;;;:: 2,6836

. 10 5 rad/m
lo=---= = 0.1 Il e j 12.875"
2) À partir des rehtùons de définition de yd Z{, :
Vo= lo;;;;;: 91.HH e j 1,125"
RI + j LI W =- y et G 1 + j Cl w == i~
V
- yI! et-;--R= -yi'
2) 1
;;:;;_Oe e
y= Ct + j(l = 2,746' 10- 5 e j
e yI!::::: e a.l e -j
Z,-, = 753,06 e -j 7"
ae 0,775 Np ---') e nt;;.; 0,46
RI +jL l ffi=2 -10 Se j70.JMo
(le;::; rad -"= 0.5845 = 210,424° =
694,39' 10- 5 + j 1947.93' -5

Donc: e = 0,46 e ---') RI == • 10 J Q/m


et = 3,10' 10- 6 Hlm
D'où: lR = 0,051 e 197,549"
+j ù) = 0,00365 . 10 - S e j 84,3Ho
el : = e - j 21 l.549" CV) = . JO 9 + j 0,00363' 10- 5
---') G 1 == . to - 9
et CI = . 10 12
~ICRO-ONDES --------~--------------------------------------

2 .. 7 ÙO)
Or:k= ;;;;;;- et dk=-
Â. v v
x2= 1 Q y est la de propagation en espace
dans diélectrique dont est consùtuée ta ligne
2) ;;;;;150j2=212Q (v = c unjquement si diélectrique est l'air),
=75 J2 106 0) ")
- '-=y-
P dl)

XERCIC~ .8

1) Différentions la relatÎon r>2 + k; : =v ~ =v


À

kdk I)ùp À Ad

EXERCI 5 0 CHA
Étude de 1 !'extrém ...
d ' une ncn .......

;IR 0.9595 - j + j 2) 18)


== 0.0341 e - j 45.17" . 1.1947 e j70.65° e j Hm"

le = 0,0407 lA)
j3f == md =4,5455 . V
= - 360 = 196,:37°
0 =: ::- e = 1 85 1 e 40.82° (.0)

= IR . 1 000 (2 + j) 0,9595 On retrouve ce résu itat la


j 0,5 . 181
= le j45.166". 29.H22"e j180"

(V)
1 ..,
3) P;u:t = 2 CjJt L~e L.J

= 21 75.43 . 0,041 cos 40,83°


= 1,16 Watts
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - SOLUTIONS DES EXERCICES

.a:n EXERCe Or:

.::::: arctg
1)
Donc: arg =n 2

Sur la rn~.ru ... (x = 0) . a)

r
-7 arg :::= 1 - 2 . 53,1 =
Donc: V R el VR = Vj ! 1 + b ) arclg : arctg - 50 = - 33. 6 9 0

.143.2 = \00 V r ==
-R umo + 2 . 33•
69° == 247
.38°

.4
1) 1 Np = 8,68
=. 50 e j 36.H7° (V) donc : a 0,3 =0,0345 N p/m
2n
(A) 13 ;::: : 20,1062 rad/m
À

l::r 36,87" ZR Zc 250


T -Zc~lr=-0,667 (A) a) = ZR+ : ;;;;;; 14
-r

= 0,667 216,87'" r (f) : r R e 2yf = rR e 2cxf e -


e- 20:f ;; e- 0.0690 = 0.933
4) =V j + = (1+
Y R == 100 (1.4 + j 0.:.1) '; l43.2 c j 12.1" (V) J3e == == 2n . ::;::: OAn (modulo 2n)
À
+lr (l
(0.6 j 0,3) = 0.895 e - j 26.56" (A) e = e j O,l:ht
Donc: r(l~) ;;:;;; e - j 144"
1 '" 1 2
=2 9Jt [-'lR =2'R9Jt
1 2
b) Zef) =
i 0,895 xl::::: 50 W
o 6048 e - j 40.34 0

Z( t) == 50 -'~~~-,-:-::---:c::-_-
1 e
19,04 e 54.6[<> = 11.03 - j 15.52

1) ---=
5
rR : l
et = (- 1) + arg - j XR)
(Zc + j X R )
MICRO-ONDES ------~----------------

; : °548
, e j 24,64° nous avons:
1 V~ (V~)2
1 +rR = ;;;;; .
RD.S. == = 3,425 2 P p
1- rR
Nous obtenons les valeurs efficaces
2) :::: p ; ;: : 171 chées:
Zc
=-=1 .Q VM = -= 100 = 141 v
P VM 100
posltlon xM un maximum ôe tension SI.!
'{n =
p 12-
70.7 V

détermine ô'après :
l1vt = l,4t4
lM =

radÎans

---7 ~ == 0,215
EXERCICE 3 .. ~
Lu position du premier maximum de tension
àk=û
p- 1 1
- - = =:
XM= p+1 3

Le premier minimum de tension est à A./4 plu!> = (21: + 1) n -? <p 4n +n (2n:)


loin. À

 == 2n/~ l,9 m, nous avons:


0,75 3
xm 0,065 + 0.475 0,54 ln.
Donc : <p = 4n --- + TC == l, n
10
=
EXERCI

PUÎsque la n'a de nous avons:


ZR= t
. 1 ..
Pact ;;;;:2 Ç;Jl !~(x) l(x)] X
=: 69,17 e -pI.28° 59,115 - j 35,915.Q
pur en un maximum
tension: la ten~ion et le couranllm sonl en
phase, puisque ZM est réeHe, et nOUS avon~
donc. ;
1
Pact = 2 V 1 '" ;;;;;;-l tl.
[ ~M - 2 'M
Donc: IR = V~
RR 1.84A

et: VR=IZRIIR 127,27 V


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - SOLU'FIONS EXERCICES

EXERCICES DU CHAPITRE 4
Diagramme de mith

{/:;J EXERCICE 4.1 (fig. E. 1) D'où : :::: . Zc 18 + j

Admittance correspondant au point


et
YR=i,13 jl,35
où: Yn = 10- 2
de

2} on trouve: p 2,35
ZR = 1,07 0,9 ~ =53,5 j 45 n
YR= +jOA5~YR (1,1+jO,90) 10 25

Fi!:ure E.l.
MICRO-ONDES

Au point on lit le : p :: 3.9.


4 .. 2 (fi . E.2)
------------------- position point M en coordonnées polaires
nous donne:
1,3

M du diagramme) 2) De la même manière, nous obtenons:


YR = j 0,55 ~ 0,6 - j 1
(Point M', symétrique de M) + j 1,20) 10-:' S
YR=YR Yc = (0.7 j 1,1) 10 2 S p=

E.2.

2) À t 1 cm de la soit 0.375.
Nous devons donc tourner de verS le
ZR générateur en partant de graduation 0.355
1) ~-=06-J'1
Z ' •l qui la position de charge. Le point
f.:

(Point M du diagramme) correspond donc à la graduation:


AI.! point on lit le R.O.S .. P == 4,1. + 0,375 =0,730 soit
position M c::n coordonnées nous
:LR= l e - j 76°
z ::;:: 3,3 + j 1,6 -) Z = 1 + j 80.
urrONS DES EXERCICES

Figure E.J.

3) Un minimum de [ension au point


EXERCICE 4 .. 4 (fig. E.4)
A dont la à la charge est
position du
0,500 - 0.355 = 0,1
À l +j 1,35,cst
kÀ 12.
D'où: O.145À+- - = 1,16cm +4kcm
2 il faut
(k, nl"unt\,"p. positif ou nul pour le premier
minimum). à la graduation :
En ce : zm = O.:!4 ------7' 120.
Un maximum de tension au point B Nous lisons:
dont il la charge est: Ze = 0.48 j 0.64 (Point N)
D'où : Ze == ze = -- j 48 (l.~
2) R.O.S. se lit en B : p = 3,1.

1\" +--
=:: 0 ,-195'1 2 16c01+ cm est donné par coore' (In nées du
M:
MICRO-ONDES

Figure E.4.

3) premier minimum d'impédance se trouve 2) point du circuit ouvert e~r


en A. distance à la charge est: pour lequel lN 00. On tourne vers
kur jusqu'au point représentutif de z - 1,5 j.
~ ::; 0,500 - 0,212 0.288
"- e ::= 0,344 - 0,250 =0,094 --+ e;;; 0,94 cm
. 1,9 =0,547 m. "-
La valeur de Zm est: Zm = = 24!'l.

(fig. E.5)
. E.4) le premier r ..".n.rr' .... de ligne:

1) Le point est Z l ::: Zc = 1 - j 1,5 (pointA t H 0,324)


pour lequel YR = 00. On tourne vers le géném- \

teur jusqu'au point D de y 2 j.


La longueur f la ligne est elle
tourne e
1/"-) 0,333 verS le Oprll"r,UF'1
jusqu'au point Bl 0,657 0,157) rcpré-
e +0,176= 13 cm scntatif oc l' d' point Cl
"- représente l' admittunce
------------~---------- SOLUTIONS DES EXERCICES

j 0.60. + j 0.52.
Pour te deuxième tronçon ligne: trouver r admiuance résultam de la
22 en parallèle de ces impédances
:::: - - 1 + j t (PoimA 2 H 0,182) caractéri ~tîq ues
ZC2 -
galOÎremenl vrilles ; nous
tourne de "2 :::: 0,300 vers le générateur avons:
jusqu'au point repreSl.:nlatÎ r YI,::::vf"YC
. 1 - 1 1
(6.8 jI2)1O- 3 S.
l'impédance YI' =Yl' • Y(. = +j 6,9) W- 3
~ 2 2

point l'admiu:mce Ye :::: + (37,5 j 5,1) 10 3

E.5.

2) Nous du poim B et nous tournons


RCICE 4 .. 7 . E.6)
dc t lÀ l soit 0,450
1) Nous partons du point A qui représenre Zn) el sur à R.O.S.;;;;;
nous tournons vers la dml"gc xm. À = O.~4H . Nous obtenons le point 0.10:! soit OA50
sur à R.O,S. :::: . NUll)i obtenons + 0, 152 ::: 0,602) qui
:::: 0,88 + j (point B H z'e ;;;;; 0,55 + j 0,60.
MICRO-ONDES

t12D EXERCICE 4 .. . E.6)


Xm=(X, x-,J
n'A.
+ ..'1_. cm+ "}
n'A.
~

1) position J'un minimum Je' ten-


xI li.! POLIr trouver :/? il faut donc de ':m (point
sion, c'est-à-dire d'impédance, lorsqu!! lu ligne A') et loumer vers la charge de == 0,105
eslle:mlinéc.: ZR' sur cerL"]e ~I R.O.S. -.: : 5. Nous obtenons le
l'on remplace ZR un court-circuit. point B' lequel : 0,32 - j
minimum tension (quÎ lieurs devient ZR = 16 j
nul) se trouve en (voir fig. 8u et Rh ùu cha-
Avec: un circuit-ouvert. h::~
pitre 3 « Étude ùe lu ion il 1
À/4 par au cas
d'une dont !n au
Comme À/4;.:.;; J cm, le minimum tensÎon
est nÂ./2.
se serait déplacé de 5,25 + l == 1 cm vers
distance entre minimum d'imp&hmce ct la charge ou de 12,5 - =
cm 7,25 cm vers
la est le

E.6.
SOLUTIONS EXERCICES

EXERC~ DU CHAF!TR 5
Les dispositifs d'adaptation

r<lteur. il du point le point dont


. E. l'impédance est réelle est" le point
l)Àf= MHz, 1..= 60 cm donc f, = 1..1 4. En B : = 2.95 ~ ZM 295 Q.
Impédance de longueur el est donnée
ZR R + jU.ù =50 + j n. 1: 1
=0,250 0, =8,88 cm
Impédance réduite: À
ZR 0.5 + j 0,628 (PoÎnt A H 0,102) de la ligne À 4
longueur el doit LeUe que l'impédance
<:1 (t: 1 - E) soit réelle: en tournant vers le = x 100 := 171.75 n

Figure E.7.

------ ----,,~._ .......• ,


MICRO-ONDES

À 600 MHz, À' = 50 cnr.


+ j 1.288
ZR= 50 + j
=0,50 + j 0,754 (Point (Point G +-+ 0, l

Le cercle de centre 0 corre~pond


nlteul' :
il un R.O.S.
z] = L9-j 1,5
(Point D -(:--t 0, L16 + 0, ! 78

À la distance fi + E : v!JJ EXERCICE . E.8)


Zc
zi =;::1 • = 1,106 j O,H73 19,365
(point (--? 0.333).
L'impédance d'cm doit être
À la distance f' l + ('1 E (f,jÀ' 0.300) vers le égale il ZG' soit en réduite:
générateur: ::~ = 0,387 - j 0,568 (Point A ~ 0,091)
0,79 + j L'impédance en valeur réduite. est:
(Point F +-+ 0.633 soit 0,1
À la distance fi + ('2, + E:

Figure E.R.
----------------------------------------SOLunONs EXERCICES

À pan.ir du point A, il faut se déplacer ver!) la


5.4 (fi
charge sur te cercle à RO.S. = 3,6. jusqu'à [a
rencontre du demi-cercle à r 2.582 et.x < O.
L' est le B I ) pour - j 0,85 (point A)
lequel: zlJ j 1
(poÎnt B ~ 0,134).
d'où: e':::: 130 et _1_ . -' :::: 1
À Cw Zc stub doit placé à un endroit de la ligne
donc : e' :::: 0.1 A et :::: 2.24 . 10 12 E où la partie réelle de l'admittance est égale à l.
Il Y il ùeux solutions.

1) : y (d -E) 1+j
distance de ce point à la charge est:
appliquant la qui il ete au d
;;=Cl, 1Hg - 134 :::: 0,054 -4 d = 1 cm
paragraphe 5.6.1. on trouve que: A
t re solution.
d 10,6 cm ct.... 5.=' cm, aùmÎttancc d'entrée tlu slub devra ètre :
solution: y(s) = - j 2. Or, œtte admittance réduite est
= 18,6 cm el s· :::: 19.7 cm. par il Z/..:::: I/Yc n.

0,134
":110....

Figure E.9.
MICRO-ONDES

Donc ::::: Y(s)/ Yc' où Y(s) est l'admittance La longueur d'un stub en circuit ouvert (y:::: 0)
d'entrée du stub en valeur vïdie. dont l'admittance d'entrée est j 4 E ~
11) est.
le n une Împéùance s'
-= cm
, = IIY~= 100 n, la même admittance À
Y(s) normalisée par rnpport à il pour

réduite:
Y(s) ~, '
y'(s) = = y(s) Y' == Y(s) '2- == j4 EXERCICE
(' c

En appliquant la procédure a été détaillée


Nous d~vons donc rechercher la longueur un
au 5.6,2, on trouve:
~tub en ouvert (v = 0) dont l'aùmÎttance
ù'entré est j 4 (Point D ~ 0,289). 1re : si ::: cm et '\2 = l cm.

0,289 ~ s = 8,67 cm
solutÎon : . . j. = cm et.s2' = cm.
À

2) • : y (d' - l - j 2. • E. 1 0)
d'
- =0,3 i 2 - 0.134 = -Hl' = cm Nous aHons donner une solution entièrement
À analytiquè :
du stub être: = 1 j 1 et YR = + j 0,33
y(.\"') = j 2 y(O) = YR + y~, J = 0,40 + j + j hl
soit y'Cs') == j 4 l'on normalise par D'après formule de tran!"iformatîon des admit-
PO!1 à 100 tances:

E./O.

-------_.,._-----------
SOLUTIONS DES EXERCICES

y tU) + j
~À Y..:n . E.11)
y(~ -el
g \'(0) +j
::::
~À 1 y(O) NOfllHllisons im par rapport à
l+jy(Ù)tg
=40
:= 0,1 + j 0,05 (Point A ~ 0,008) el = 1,25
et : Z (-~ + E) : : Z ( ~ E) + : (s2) Nous allons écrire la condition d'adaptation à
l'interface (e. t + Comme admittances
À ) 1 + j 0,40 de part el d';lUtre de cette interface sont corn-
soit: z 8 + E = OAO + :--::c-:;;:-;;;c,.--;:-:----; cette condition est:
(t + E) :::: y{ C)

Or: l (~ + E) = 1 + j 0 .. Calculons y (t) en partant de la charge

0,67 + j DAO t =2 cm, À= cm.


e =0,080
donc: 0,40 + 1,33 À
: (C - :;;;;; 0,14 + j 0,61 (Point B H O.OlŒ)
. , .
En égalant parties réel et les Imagl- Y (t - :::: 0.36 j 1 (Point C)
naires, nous obtenons ~4ualions à deux y (e) = 0,36 j 1 +j w ( 1)
inconnues (h,. x2) :
lieu y{ €} e::;! un arc du cercle CI il g := 0.36
(1) =0,40x2-b, etb>-1.55.
0,27 =1 + hl + hl
y"'(f + E) en partant du générateur:
l'équation second
(3) + 2x2 3:::: 0 ~ ((: + E) = l ,25 j _1_. - (2)
tu
qui Il pour solutions.
à r:;;;;; 1
• == 1 -} b i = 0.53
xi' - 3 -.:;. bi' ~ - 2. ! 3
est le i symétrique rappon
d'où J'on déduit : au centrc du diagn\mme mi-cercle
s; -.:;. Ic de f + E) esi demi-cercle
z(s ;) :::: j l et -:::: 0, 125
- À trique du précédent rappon à 1 hori-
zontal C 4 ).
s';
3 et - =0,302
À .. À l'intersection Clet C-l-' nous lisons:
y( n:;;;;; y'\t + e) = 0,36 - j 0,4 (Point D) t3)
lues sur diagramme de SmÎth t!ntrc
point :: :::: 0 et les poilUS représcnu.Hifs Je j 1 ct l'on en déduit :
et j 3) y (t + (Point E)
.\' '1 ct ;: (t' + :;;;;;! - j 1 (Point r) (4)
y(s'I):::: j 0.53 et :::: 0, 174
À
D'après tes relatÎons (1) et (3). On trouve
s,"1
y(s'i) 13 et - - ::::: 0.070 jCpwZc=j 1.15d'où:Cp = pF
À
(2) et (4), on trouve
(distances
_j_I _ _ j 1
\' = 00 ct points el
C\'W
d'où: Cs"'" 4.573
j 2, t
~ICRO-ONDES ------------------------------------------------

E.JI.

EXERCICES DU
lignes avec pertes

nous avons:
.1
a 4 -2o?p2+p4:::Rr
Nous avons ..,
-2R,G 1 L 1 C 1 W-+

Il faut établir 1 + +
DES EXERCICES

d'

+ Donc: =/~H -j~j

ou:
a2 _ .6 ERCICE 6.3
faisant la somme et la différence
et a + ~~\ on obtient
2 de ct.2 cl Nepers:
, d'où fin:1lemcnt les (l}et(2)dc [ P(O) 1
aet ~. K (Np).::::: ln --- -~ = e- 2a.t -at
2 pee) 2
relatÎon nous montre l'
a est le Neper par mètre (Np/m).
EXERCICE définition des Décibels:
P(O) e
1) Dans l'expression (3) il est possible K(dB)=101g-= [Q 2at
de négliger lè:s termes en G f et RI G 1 ; P(f)
ces conditions:
ln x = 230:!6 tg x. nous avons:
1 P{O)
-- ln - - = LIS 13
2 P(t)

1
z=
{' : K (N p) ::;.;; 8 686 (dB)

(dB) = 8.686 K (Np)
valeur numérique en est donc
égale il. H,686 fOIS la valeur numérique de Ken
et compte tenu Nepers; d'où l'on tire
, LI et 00,
1 Np = R.686 et 1 0,115 Np
+E=1+E/2

GI RI
l +j
Cl W 2LJ 6.4

2) ce cas (G I = 0) : La perte due à l'affaiblissement !inéique


ligne est:
al = 0,1 . 10 (m) =
La perte due à ta désadaptation est
1 r abaque de la 7. Calculons le
Comme ct. (6»
2 1+
p=
et f3 = 00 (4) 1
nous avons: Comme et sont réels et que :> nous
avons:
MICRO-ONDES - - - - - - - - ' - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Si <:: Z{.• nous avons:


----::::- d'où p

Nous lisons sur [' ahaque une


:;;--_.-- d'où p :::-=4.
correspondant il = 1 et p ==

perte torale est donc de L>L~='-' 1 Le reste le

EXERCICES DU CHAPI
et c02xi les

De même, la ~1!jU11'1(.;t:: linéiquc du conducteur


est:

La d'un r.:onducteur par unité R "-


1-
est. 1
cr S D'où:

où cr est la conductÎvÎté et s Ta où circu-


RI Ri +Ri'
lent les courants.
Dans notre cas, il cause l'effet Peau,
J~:f -~=+

~)
courants pénètrent à une profondeur:
1
s= b) Calcul de l..,1
ft Jlo crf
D'après le théorème d' le courant J qui
pour conducteur
circule Ù du conducteur du
ur) une couronne section 2n ri Ô
coaxial est à circul champ
(2n 8) puisque 8 ~ ,r2-
magnétique H sur la circonférence d'un cercle
Lu au rayon r (rJ <:: r < r2) : 1:::: 21trH.
rÎeur est donc:
l'induction
1
B=JlO =Jl -
o 2nr
--------------------------------------SOLunONs

de B il travers une de longueur l = GY + Ln linéique


[ parallèle à 1 du coaxial ct largeur dr donc être obtenue en r"'~"""',"I~'!I f. par Ci
est; la dt." CI_
1 e : G 1 = 2m.! -~"'~~:"
J.lo 21tr
ln
flux total est
Comme facteur de d'un milieu ŒC'!le,:>

est tg (} = a/ we, nous avons:


L'inductance par unité de longueur est:
1 cl>
Lt=-f' J

D ' oU• .. L l ::: -


110
ln
Y2
2Jr YI
EXERCICE 8 .. 2
c) Calcul
Soit 1 chargè': par de longueur sur le Nous avons vu <lU chupitre 6 que. pour une
conducteur central du coaxial. Appliquons le il faibles

o.=~ R,/f +G,


de Gauss à un cylindre rayon Y
(ri < r < r2) et longueur flux de l'in- e:
duction D ::: EE est radiale) à
travers. cette surface est à ln charge yui sc:;
trouve sur le conducteur

2ml:D= 1 ed'.où E:::::. t représente les


2rcre

La tension entre les deux conùucteurs du coaxial


est
QI dr QI r1 dans le
v:::
i "2

rI
Edr= - . --- :::
y
ln
ri

capacité

D ' ou.
, . C 1::::: "-nE
al' (Np/m )
ln

d} Calcul

POur a .. et ad en dB/m. il suffit de


multiplier ces expressions 8.686
En termes de circuit. cette relation s D'autre explicitons
MICRO-ONDES

ment les de ct de

D'où:
d'où: 8.686 =---r'==~

= 'W-SN Dans le cas traité:


bien de ac (dB/m) dans (10). 60
--== tn 3,6 =5l,24 n

.. -nI
V
::;; n! Vr:::
f:11 ::::
('

d'où; 8,686 nI = n!
v V
ç Lr
8.686
3 . 1 h EXERCICE S_~.
= 9.096' 10 1) de P peut mise sous la
forme:
le coefl1dent a" (dBhn) dans (11).
p

El et nous pouvons

1) D'après relations (1) et (2) nous obtenons:


p == K(~ fIn.\" avec K Fr ')
pi =cte
L~ ~~== 1~, + 1lin ('d
120
lro :;:: 2) .~ ::= K _ _ _ _-:--___ =K 1 2 ln x
dl dx

dont la valeur numérique est 2.36 . ID -). trcmsportée est maximale si


D' les relations (3) et (4). nous obtenons: pour:
1
= 0::-;: 10 3 ln x = -2 -+ -t";:= eO.5 = 1,65

négligeant RI 1 ro el G1 ro, P2
effectuée est de l' du millième. 2) _. = 1.65 -+ Pl = 1 65 =6,06 mm
P I '

15 2 3 2
p= 20 (10 ) (6.06· 10 ) 0.5
2)
= kW
---------~- SOLUTIONS DES EXERCICES

EXERCICES DU CHAPITRE 9
9 à ban et fentes

EXERCICE ",
1) will = ; nous devons donc utiliser la
mule (2) d' laquelle D'autre part, sur une
résultat es.t confirmé par de Wheeter telle ligne e~t :
1 J) sur nouS lisons :

Nous avons

2) D'après cette abaque, nous Zv = 170

=70,83 Q une ligne à

La formule la plus simple est d'Hammerstad


(10) d'après : Zm :;:;: 1
la ligne à mr:
celle Whecler (7), nous trouvons
69,20.0.
Ces formule!> sont donc en accord à mieux
!%.
lecture sur l' est ue
de:2 à 3 %.
Il en que:

.~ EXERCICE 9.2
Zm est l'impédance
microbande
lîsée par une structure à diélectrique
de te ; est l'impédance la formule (12) on veut que:
caractéristique même jigne, à diélec-
J
air CEe = 1). <---
tOO
L'impédance caractéristique d'une ligne
est l' approxi des 1 . (1'2
Soit:.z:) < 1
sans perte. par :
MICRO-ONDES -----------~-----------

G= 0,6 + 0,009 :;:: t D'après (21) : A == 3,93.


w' -=4.386,
fu=-' Zm
1010
D'autre part :
Ir
d'où l'on calcule, d'après (19) :
D'où: f< 43,8~ 10 9 = CIc =l dB/m
1 1,1
La formule (22), ...,,,p........." .... , surestimée,
: (J-c = 2,3 dB/m .
.4 3) Les pertes le diélectrique som données
par (24).
D'après graphique Hammerstad (fig. 12),
nous voyons que w/ Il < Le calcul w / h se Compte tenu ce El' 6,11 en appliquant
donc d' après les (15) et (t 6). (l) ou (2). nous avons: = 12 dB/m.

D'après(l6):A 15
et d'après (1 : will:;:: 0.96
d'où: w 0,61 mm.
Compte tenu de t h du ruban. sa
doit être ta formule (11)
w/h> ; donc
Wt' = w + Aw avec:
Aw::::: : ( 1 + ln h) :;: 0,01 R6 mm 1
b =0,05 ~
W
1- =0.7
Cette correction est de 3 % en valeur relative.
, =0,10 ~
w
-- =0 6
b b '
t w
h == 0.15 ~ ;;; 0.52
b EXERCI t w
h
= ~ b =0,45
1) est par relation
f ~I'!
(25) d'après laqudle : -- =0 25
b ' ~ b =0,37
9 1/4
lM =2.14 0,635 5.837 GHz
2) fréquence jusqu' à laquelle celte
(19) ct fonctionne en T.E.M.. le cas
nous w l' wel w/h == 0,6 et h == 1 cm, se délcrrrune d'après la
fonnute (35) :
SOLurfONS DES EXERCICES

ICES D~J 1
Réalisation des im
et des circuits résonn nts

EXERCICE "'10."'1 EXERCICE 10.2

1) d'une inductance L = x/v aux bornes du circuit série (L'. C)

Il élevéc, donc will =. 0,1.


= 1. L' ù) - avec L' C' ù)o
2= l
. C' (jJ
l'abaque de Wheeler (fig. lI, 9) :
2{,=260n impédance peut aussi s'écrire:

et:
d'où:
= 1,65 -H: e ==2,72
=Zm=157,6n
L'ffill-(~n (l')

et: v=
c
r;- = 1,82 . WH mis
ou =
j (tO ]1
C' ù) 1
V Ët' ù)o -

À 1 GHz: aux bornes du


(L, C) est:
Ao 30 A
À = = 1.65 = 18,18 cm - t 12 1 15 crn 1 1 .C
= - - + J ru avec
jLw

L'inductance maximale réalisable est donc: admittance pcut aussi

~p ~ j~[I-( :Jj
L =0,866' 10 6. 1,515' 10 2
== 1,312' 10-1{ H

2) Réalisation d'une
11
D'après r
une will = 5.
( (x/v)
ou 1~ ~ j Cm 1 - ( :0 r
l (r~o)2
Après la ligne A/4, nous avons :
Zo=50net = 1
d'où : Zc = Zm = soit:
ZA = j L ru 1 \.lJ
(3')
et v = 1,667 . 108 mIs.
À l GHz:

Â. =
Ao
=;1 cm -4
A
12 =1,39 cm
ou =j l, (:of (4')

En identÎ nous trouvons:

La capacité est donc: L


C=0,:216' 10 9. l ·102=3·IO- 12 F.
MICRO-ONDES

En ,,-,..,u .. , (2') et (4'). nous trouvons:


...
Or : <.t? - wJ = (00 + Wo) (W - (0 0 ) = 2wo ll.W
~;
W =
Il C' W
o

;;;;;;.R+

RC'C~ 10..
: X(w) = relation (27)
Nous savons que:

. K =tgl~l= dX =2L W
û
dw ro
Cene relation permet donc déterminer f :

:f. arctg (f) ~ e ± À arctg [_~)


1t Zc
1 et (28)

h) L'impédance d'entrée d'une ligne en court-


circuit cst :
== j Z{. tg f3l
dans notre cas: e '>-0/2 .
À. o (j)
=1t-

tg 1el:::; 12~ l, nous avons:
Z,. 0)0 + ll.W
=n =1t+1t-
Wo (')0
X
z=±
c = +1t

e:::: arctg (2X/2) (18),


som:
e > 0 et < 0 ou f. < 0 et X > 0 Comptc tenu de la présence R en série, nOUS
avons:

EXERC! 1CL4

a) L'impédance d' du circuit de R+ jXavec:


ll.W
X(W) = Zc 1t - , (29)
Wo

2 2)
00 - 00
R + j Lw ( (j)2 0 (30)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - SOL UT/ONS DES EXERCICES

EXERC~CES DU CHAPITRE 11
Réflexion et réfraction
des ondes électromagnétiques

b EXERC!CE 11.1 6 EXERCICE 11.2

cr a
1) >10--,) >10
Cl) EO Er 2n!EO Er Cas TE:

a a 361t· 10 9

-
d'où: !< =--' - - . _ - Cas TM :
2O:rr E. o ETE r 2O:rr
Dans notre cas;

J
= (.8a 10 9
~o 1
Er 1;; () == -::=
~
120n ~t cos \If = cos 45° == Ji
"J
~o -
Pour l'eau de mer:
Donc: ÇTE:::: 266,62 fi el : ÇTM = 533.24 n
1,8' 3
! < -- --- . 10 lJ
70 := 77 • 141
- MH-; L.

2) R =
t,_C - çd
avec ç =
J-'-"--"-
-WI-1.
+ (1 J)
- t,_C + t, d - (" 2a
cr 1 2IT!EO Er
1) ------- < -- - ~ ---._.- > 10
WE E
U r
10 a

lOG IOa 36n:· 10 9


d'où: ! > - - - - - . - - -
2n EO Er Er 2n
:= 180a 10 9
E. r

Pour le sol moyennement sec:


HW-1O- 3 '10 9
f> '1.5 - - - = 12 MHz
t,
donc: _C = O,Ot CI + j)
Çd
et: R :::: 0,01 Cl + j) - ~ "'" - 0,99 + 0.:01 j.
- 0.01 (l+j)+l 1.01+0,Olj
0
99 e - j 0,58
R = _ =0,98 e -j l,15°
- 101 e J 0,57"
M

ces deux formules, nous avons: el ~ E.


-1 !il' ::::: Ç"
et de la et
H.
-/ l'
E ") :::
--
e - j ?". ::: E (1
W
- j _~J
ùlE:) 1.... --> .. l li< .... 1 ....
. u .=-'
,.=·-E.I\H.::::.
2 - 1 - 1 2-
'_1.{'
1 1 2 t;; 1
1
Dans notre cas:
10 - 3. ·101.) ,. -. E 2r .....
(j (j _____ _ = 18 10- 3 =- - . -
-:::
(ùt, w
::
2r. . r ·15 [5 r r r
U
r 2 ç, LI
r

')

donc pouvoir la partie ...... 1 Et ....


, LI t =2 . t;;2 u,

puissance
Donc: R 1.

cos cos 8)
et : Rif == ----'-r=~---
cos cos 8)

el::: 60° et se calcule ù' après:

sin 8 1 = F, sin 2) sur l'axe :. nous avons:


2 _... 2 ....... t;;l 2 .... -+
sin 8 2 = sin 8 1 == 0,2236-+ E,u··"';.-E
11<-
U
rr~
"7+ E fU'~
I"

Dans ces nous obtenons:


3.275
R 1.::: -=-;(275:::::
apparaître
R _ 0,975 1,936 0.96J
0,330
"-0,975+1 =-2:'111 ç\ cos
1 =R 2 +-- 7 2 - -
Ç,2 cos 8 1

'11 .. 4 3) On vérifie l'exactitude de cette aussI


bien pour R...L et T.L donnés par •
1) Écrivons vecteurs de Poynting de (84) et (85) pour les coefficients RII et
onde. en tenant de ce que: donné~ par (96) et (97).
UT/ONS EXERCICES

EX~RCICES DU CHAP~TRE 12
Les guides d'ondes rectang laires

12 .. 1
D'où: A (dB)::::::-
1) champs de l'onde qui !iC propage d,ms
sont tou" d'un en :
2n: 2) Pour z = A,

J(~J
- j lCO!HjI
e À.

ovec cos~ J) -(~r et ;


Si À=
A (dB)=-54.6

À ~A;;;;:
c
54,6dB
-1

À= 1 Àc~A -36.2dB

cos 'JI
b EXERCIC~ "!
champs sont d'un facteur en :
1) champ a composantes
orthogonales !-lx et Hz.
Pour qu'il soit il polarisation il faut
Seule la solution avec signe - que: = z' Le (moins) corres-
duire un affaiblissement pond à la polarisation circu1::!.Îre droite (gauche),
par ' , . 1tX . 1tx
d ou : CU~ 'JI sm ::::: ± sm 'JI cos -

a TI(B'-I et:
a li

(~:)
L'affaiblissement en est donné
1tXt
e ru La solution t g -
A (dB) ::::: 20 log a
Eo
8,6861n e œ

La fonction qui donne l' affaiblis..'icment est donc:


A (dB) = - 8,686 02 La solution

z: 1tX2
- 8 ,686 2re--
À a
MICRO-ONDES --~~-------~----------------

, Tt nx ;! • il
!..-a composante J.\ est nulle tanilis que J: a une
correspond a : < - - < Tt SOit . < x2 < a amplitude mah!. Donc, au milieu la
2 li 2
face supérieure (ou inférieuœ) du guide, il y Il
Remarquon~ que: une ligne de courant parJ.llèle à l'axe 8).

rrxl b) Sur latérales du gu qui sont


=n --~x2
il il paraHèle~ il .\'0;:., il n'y il qu'une composante
Jv ~ donc le ... lignes de courant sont verticales
Si (tïg. 8).

ct cm 'V ==
v (!::n EXERCtCE 12.4

D'où : x 1 == 4 ct
tI
= n D'après la relation 1). nous avons:

E2 4P~O __l_
E. ab
o
EXERCICE 12.3

1) Le courant surfaciClue est donné par Je vec- À 3cm~


-. -t-+4
teur J = n AH; Il est la normale unitaire à
face consid~rée du guide.
compos,antes fi en mode
par les rellllions (26)
.10 3.

a) Sur les
::: 173,87' 10 3 ~ E= 417 V/m
... -->
+vAH,==
...
~
+
... je;
J a donc deux composantes;
.. l'une en x, d'amplitude complexe J... x = Hl.
4 v;-; ah

(relation
.. l'autre cn z. d'amplituùe complexe: ,1: ==
PM::: ! (15'10 5 / _1_ 0,747.232,26' 10- 6
(relation 26) ~ PM = 258,867 k\V.
b) Sur les faces paratl1!les à -",Ol
-i ..
J =X A
z= y
....
J n'a 'une composante en .v dont l'umpll-
1) Condition de propagation du mode o:
complexe est J. y - (relation
À
Â,«À) =2a"""';il>-2 (CI)
2) Au <le face supérieure (/lxO:.,) du l 10
guide, nous avons: Condition de non propagation modes
({ nx . Tt.\: Cm ~ 2) :
x;; , . ~ cos -
2. li
= 0 ct sm ~
il
== 1
(C2)
SOLUTIONS DES

non propagation des modes NB


(n:2: 1) : C.vmme (A.;}OI > (Âc) /J- il t!Jl 'lue le
II/Oeil' TE Il et les aulres modes
À
À > (À)
( or ::::: 2b -7 b < 2
wmt se Ilropagttr.

U > 2b, ces troi~


de non propagation du li conditions nous
À> (1..)11 À( > il =47,55 mm
l À:? < 2u ::::: 95,10 mm
Or :(À) ~---=

t Il J(d~) +b1bj La bande passant!! du


3.155 GHz ~

: b<À~+(~r (C4) 2) Si le guide est rempli


conditions concernant
les
longueurs d'onde
reSlcm inchangées. t'antre. puisque:
synthèse des conditions (C 1) à (C4) nous
donne: l
À
-- <0
2
<À el b < 2
À
les conditions concernant les fréquences sont
À

la fréquence de 10 : À!:::: 3 cm; divisées par :


1,5 cm < a < :3 cm d b < l cm. = 1,5.

Par passante du guide eS( :


2) À 8 GHz: cm
~4.206GHz.
À l2 GHz: cm
Les conditions écrites au 1) dcvÎcnnent :
À8 Àj') 6 leXIE 12.7
2"" < lJ < À 12 et h< -
1)Condition des modes fondu-
1.875 cm < a < t:m et b < l t:m. mentaux 10 et 1:
À < (À,.)OI (À(')IO:::: 2u -7 À < 4,8 cm.
2) du mode supérieur:
(À(.)o.::! =(À"ho = li
1) Notons ÀI la 1 d'onde inférieure 2 2a
(fréquence fi) et À::! ù -onde slIpé- Il == Ji=U
neure (ftéquence 12 )
Condition de propagation du mode TE JO : Le mode supérieur est donc J'
À < (Àc ) 10 d'où ~ < 2a Condi non propagation de ce
Condition de non À> (À) Il -7 À > a 12" -7 À> 3,4 cm
(m :2:
3) passante en mode fondamental
Condition non des modes TEon À < 4Js cm ~ I> 6,25
(11:2:1): À> 3,4 cm -71< 8,82 GHz
passante va donc de 6,25 à
12 .. 8

Le coeffIcient LI' atténuation se calcule d'après


la formule (50) IUl{uclk : .. Jénominatcur
par le guide.
il est donné, d'après 13 rehuion
l)par:
Le champ magnét
dont les modules sont .
a composantes
IL A
li< ...
). z dS

À 1tX À 1tX l
H=H- - . et _.- cos '.-
x À a À (' a 2
g

Donc:

.. L'inlégrule du numénlteur évaluée


sur le contour de la du
guide: ab
- sur la face supérieure ou qui est
parallèle à xOz :

r ~ de =H 2 (~J J: il

a=
ab

+H2(~J J:
1tX
dx
a

=H2l(~.r +(~J
a il Rem plaçons f
2 2

~ur une face latérale, à


x == 0 ou x -::; li
; ; ; ; 0) =Hx (x=a)::: 0 a=

:= 0) = - Hz (:r =: a) ;;;;;;;

remplaçant À/A.c nous obtenons


enfin la formule 1).
--------------------------------------SOLunONSDES

EXE~CICES DU CHAPITRE 13
Étude 9 néral de la propagation

EXERCICE., .1 2a
À< (À) mo
C
=: -
m
~ nt < -- =
À
Le ''''''''''''-'''' subî pM ronde est donné par - Il Y a donc propagation de
f.
<ÇI =21t-
Ag . modes propagatif.s doivent
la condition:
1 2b 2b
=:
= A< (À) = ~ 11 < -- = 1
Ag e 0)/ n A
v c 1 c Il Y a donc propagation ùe
avec: Â=j= . -- et =
J le' doivent

2n f
2a 2a
l
D'où:
e
Nous avons: f= 3 - 109 Hz ;Ic = 9 . 109
t 2cm;c:p=
2
~ E (~) = l + (288 . 1
Il Y a donc propagation de Il et
y 9 l360 2· 10 -
2) Sur la ci-après:
t (ordonnées)
=1+ 9
de 2/Àc pOUf

.. les . des droites représentent 2/Àc


des modes TErnI!
Traçons un cercle cm - 1 (le
point représentatif lib à l cm - 1).
1) 15 GHz: Les points de 2/,J.c situés il l'inté-
cie ce (et qui sont tels que 2/Àc < 2/A
~ A < Ac) donc aux modes pro-
pagatifs. Nous voyons ainsi les modes
.. modes doivent propagatifs sont: 10' TE 30 ,
la condi tion : l et TEll-
MICRO-ONDES

t1
b

2
••
r"
b TE22

Figure B.12.
1
b

m
o 2 3 a
a a a

La de bande correspond
.3 ~Iln valeur maximale Àj ~ comme
Àç < 2Àj' il
relation qui la l,;onùitÎon
mode fonùamental TE 10 et
l.:onJi ùe non propagation des modes
TEmo (m ~ 2), (n ~ 1) ct (1'1 ~ 1 et
11 ;?: 1) est :
À Duns ce cas, il de l'inégalité (Cl) l{ue :
2 <. u, 2h < À (CI) li

Remarquons dans ces conditions, les


une bande de fréquences. dom les lon- TE20 et TEOI
d'onde férit.:ure et sont Ài
el À_~, nous avons:

Àx EXERCICE 1~_4
2 <a,2b<À;
1) Àt et À2 (À:2 < À 1) les longueufs
largeur
d' correspondant àfl
.. Condition de propagation mode TE 10 .
À < (Àc ) 10 ~ À! < 2a 1)
.. propagation du mode TEm : le , le de pha.'ic est:
1...< O"c)OI ---1> 11. 1 <:: 2b 1
.. de non propagation du Ilux!c TEil :
avec

1 -JI-(2:)'
Sur une '~"15-'- L de guide, le déphasage entre

~IOL

L
A
l'on déduit: a /2
< 1... 2
Notons que celle condition implique, Cl fOl'liori. avoir une polarisation circulaire, il fam
non propagation des modes ct 1t.
dont longueurs d'onde de coupure sont li el
A
4
1-(-~-1:2
2a
II:! _ 1-(-~-l2 1
2b
Finalement, la synthèse des conditions 1) il
) nou,> donne: a :: 1,8 cm ; b = 1,7 cm et À = 3 cm, nous
trouvons:
11. 1 11. 2
T<b~lI< Lo = 9, l25 cm,

b) On déduît de (C4) la relation il y


avoir entre!, eth:

h<J2fl
l) PourII = 16 GHz. AI = 1 cm.
AI
ft =9 GHz ---1>. =1 cm Pourh = 18 GHz, À:2 = 1,667 cm.
.. Condition de propagation du
12 = ! 1 GHz ---1> J2 mcntal TE] 1 :

---1> a> cm
La condition (C4) est bien puur.
il =1 cm et b 1,7 cm. • Condition non du premier
mou(.: supérieur TMo1 :
2) a) Pour te te de pha~e
est: .......:,a <0.638 cm

avec Donc: cm<::a< cm.

2) d'un mode TE ou
À TM:
2M
11.< = etA«A) =-
u ~m r TM U 1/11/
~ICRO-ONDES --------------------------------------------------

Il en se modes:
,TEm. TE] 1 et TM m , -') 10
Il'

EXERCICE 13 .. 6

1) de propagation du
2n:u
A< (Î,-.J Ol == i405 -') Cl > 1,15 cm

non propagation du mode


TM II :

2na 3,832A
Il
= 3 •83-"
~
-') a < = 1 cm

D'où' 1, l5 cm < a < 1,83 cm.


Cu:Culons
2) À de la conditîon de
mode TMOt. nous trouvons la
la banùe :
. 1.5
11 vee
v
: A== _o. =
f
Fr et A(
Ào

Er
condition de non propagation du
d'où:
mode TM,!, nous trouvons la longueur
la bande:

2,46 cm -') /2 = 12,20

2) Considérons un rempli
d ;;:;;; - l et y =j t\r
la relation (1
'13.'7' 1 e :2jflu z
ç (z) = çalO 2
- 1+e j Pu;!
1) L'i d'une mode est rU .
donnée par: = ":'IlOJ
211:
cos \jI
avec: f3 = ---
" AUg
avecS If Il Y a un minimum
== k11:,
= 0 soit
.
- - - - - - SOLUTIONS DES

nous avons: S(\"m + f) = O. ce qui implique

ç (t') + j ID tg ;;;; 0
3) un couI1-circuité, rempli
diélectrique jusqu' à z = e et rempli air au- soit: j çfo tg Pdt' + j ç~o tg Pa sm 0
delà.
_Adg
-
f=- Cl
~a
.. Dans tronçon rempli de diélectrique:
= - l et y=j ~tf.
avec: =(zm f)+d=k +(d
D'après la relation (152) :
cl l-e 2jf'>"z
S10 t + e - 2j ~cl Z
=ç~oj tg ~dz

avec:

• le tronçon rempli cl' air, plaçons-nous il Donc:


une distance s de l'interface (soit à.) + de e
J sur Ç(f) ç~oj Pd t'. avons:
En appliquant la formule (154) transfor- e 0 97 cm et Aga
- d =.
1•5 cm , = cm
des d nous avons: u
r (f)+jÇ~otg~{ls d'où: = 0,4682 avec u ==
Il a U Ad
':l (s+·L)=SW .-~-- g
- ç~O+J~ tgl3l/ s
La solution est:
NB U 4,247 ~ A~ :;;; cm
s ham compré à partir de l'interface, nous

:<,=(~:r +(~~r ~ =2~5


aW.ms donc; s =: Z - f.
et
4) En un minimum nul de champ électrique,
MICRO-ON

RelCES DU CHA?I 1
les guides d'ondes diélectriqu

1
AI> (A) ::
( 01
1) Pour qu'il y ait propagation, il faut que:
4rro D'où l'on déduit le cœur:
- - cos e + 2<p' 2m1t ( 1)
Al r
2liM=----
'h
et (jut! : e ~ eIL :::: tlrçsÎn _:::.. --+ cos e.::;; cos eIL
111 ::::

La réllexion totale s'effectue sans déphasag~ est la longueur d'onde dans le cœur du
Â,1
«p' :;:; 0) ùans le cas TE et avec un donc:
de 1t (<p' :::: 1t) le cas TM (voil' § 1 VI c 1
AI:::: f :::: f
Pour e= 8 1L> la ( 1) vu nous donner la
valeur maximal!.! de m, SOÎl II/L' correspond
3.10 8
au cas où <p' = 1t : :::;---- - - - - . :::: 0,87 J.VD
41ttl 230· 10
- - cos aiL + 21t 2 lU L 1t d'où:
)~ r

2a
d'où; ml. j + III cos 8'1 (2)
 .-
u EXERCDCE 14.3
Avec.: {I ~):::: 50. Ill:::: 1,5 ct aIL:::: 69°, nous
1) fréquence normalis.!e ù'unl! t1brc oplil{ue
trouvons;
est:
mL:::: 54.S --+ modes.
2rw
À p~1l1il' la formule v= -----
AO
a
M 2 50 - ta 6
Tt
1,3 . 10 -
nous retrouvons ce ullac
d'ol. : V 45,613
. une fibre à saur d'indice :
EXERCI 14 .. 2 V2
M = l 040 modes,
que seul le- mode fondamental puisse sc
propager, II faut la condition de non .. pour une fibre à gradient d'indice :
pagalion des premiers mL'des ™o 1 V2
M= = modes.
et l' sOÎt: 4
DES EXERCICES

2) M est inversement proportionnd au carré de 2) Dans c~ cas, l'élargissement d'impulsion est


la longueur d'onde. Donc, le nom de mod~s donné par:
est multiplié par le rapport (1 0.83):! = 2.453.
l..lvons donc vement :
Ile C
:2 55 1 modes et 1 modes.
. . ~~~I_,_. 1. = 2,777 . JO 9 s
R 1,5 3 . 10 5
EXERCI ., . maximal = 360 Mbitls •
---------_._-~ .
==360M
!) L'ouverture numérique es! calndél! d'après:
NA==JIIT-nl;. 0.53H.'i
SM = arcsin NA == 0.5385 == 32.58°

rappon des hanùe:-, passtlntes ces ùeux


Le renùement du couplage est
donné par:
est 'dn./
/:},Il. Il faut donc

Il
l - cos m + 1 aM = 1 32.58" = 0,40 R "=1000
fj)1
La perte due au "-V~"JU"''''-'' est donc:
prenant ne: == 1•.'), nous trouvons que
10 dB
!::.Ji = Ile
3) Le pourcentage transmise est: doit égale à 0,01
1 III 110)2 :n"}= 1.5-0.012=]
ni + 110

EXERC5CE "i4~

.~ EX '14.5

1) L' d 'Impu]sÎon est donné


L
On trou ve : t:. T O• . 10 1) S
. 0.1
l 'i = 0,357 - 10 6s
3· 10- !
2) --- =9,23 0 . tu 9 5 1 .
t:.T
donc: . 10 6 s, .•. 1 .. fI'
u ou' 1
d'oill'on déduit:
.. le maxima! ;;;;;; .. le débit numérique maxlInal =9,230
• ta maximale = .. la bande maximale = 9,230
M

RCICES DU 15
cavités ectromag'1éti ues

6 EXERCICE 1 1 EXERCI 15 .. 2

longueur d' onde de d'un mode de d'un mnp est


mnp est donnée par: donnée

(f,:npf =(~r + (21f + ({ef


Les trois premières uences résonance
Pour 3 Hz, Àu = 10 cm el pour 4 GHz,
correspondent aux modes:
Ào;;;; 7.5 cm.
Nous donc !Ol -;) (2
= +
l
er t 1)

< -1- ]2 < rn -2


fo U)2 (1)2 (1)2
[ Amnp TEclll ~ ( -y- :::: 2;; + 2e (2)
Soit :

10 2
<c~mr+ I~znr 1~~r«~)\o2 + (3)

e> a > b ~ nous avons:


Ou: 1 <cr 2 + +(~r «~y flOL = 196 <fOII
=6 < fIl 0 = 6.708
d'où: 9 < 4 m 2 + 9 n 2 + < 16.
(2)- (l) -;) 2Li = (f 011 ')2
(2h1)2 - (1)2 -y- -
(1 lOI)2
-y- (4)
sol sont suivantes:
En la - (4), nous
Valeurs :1.r
de 9 ( 1 ) À,n'lp Jmnp nons:
Mode - -----
I-p--'-m--'-n~ 100 À",np (cm) (GHz) ., 2
2 -fÔII +flO l
13 m 2
Soit:
\4 -

10
3.10 10
2 13 D'où' 2a"" {!; --
36 1
cm =7,07 cm.

3 13- 8,32 3.606 la somme (3) + (4) et en opér.mt de


cm.
---------------------------------------------------------------------,---
SOLUTIONS DES EXERCICES

c) Nous trouvons: 4,O}-; mm < D < ! 6,6!\ !'1m.


1)2 (/101)2 (1)2
EnlÏn: (-- =:; -- --
\ 2{ V 'la
2) Pour calculer la longueur L ln
~ 0,03 - O,U2 0,01
mule ( ! 9), nuus ùevons ùét<.:!min~f abord CtJt
; li =:; 10cm. 0. 2 et (3 d'après (21), (22) et (20) compte tenu
ce : h ~ 5,4; D =:; 540 m ! .
2
=:; 247734.89
.3 • 10
!:XERCICE 15 .. 3
D'où: al =:; 497,73 m - J.
de d'un mode TEmlijl :2
est donnée par: l g6 323,73
.')

_Jïîlllp =
d'où: Ct..., =431,65 rn-l,

Pour le mode fondamental TE'II :


Il;'111 = 1,841 ct p = 1.
r 40 = 1 463004.6

l'on veut que!11 r =:; 9 GHz: d

U,,)' = (~ : : ~:
30 2
r-[" ~.~~ ,r
19,51 2
huuleur L est donc: L == 2,35 mm.

1
D'où: 211 =:; 4:i,92 mm ---t Il =:; 21,96 mm.
1) Calculons or el écrivons que dF; dt' =:; O.

Fesl ùe la forme iJF. = U'\'-


h EXERCICE '15.4 Il - )
v
., ? J/2 '"l 2 ') 1:,
ft = (1 + A - r-) ~ li' = 3A - r{ 1 + A ,.-) -

::::>J32=(kO \' 1 + A2 ~ v' =


On trouve que iJF 'dr = 0 si r = l, soit =11.
Pour que f3 soir il que f3:! soit posi ti f.
d'où: Pou r r == 1 -) FM
Il~III ( 1 + A 2) 1h
._-
2n
> -5A ç:. _ . 5.4 </)
J) /.:0 \:;
2) D'après la relation (43) :
2
b) Ct~
') F)
(~j}M = ..V\; FM

Pour que soil réd, il faut que soit positif.


d'où:
5A =:; • 10- 7 . 5,7.10 7 . 1010)
. f)-- > ko >J)
\ .: 15, 10 5
Le volume V de la cavité est: IC
Aux telles que
x2R= l~ 2'
La est:
lo Io
s 2 XI /') = 2
+ 2It H-
")
=----
'- (.6.j) I."!.
2 1 ",
Tt: I-
1+ ..
( 2ui)1 )

III +(2.~rl 0,66


= 1,5 Qch = 56~.s
D'où: ) M == :\ • 106 - 2 10 2_
:::: 40 000.
et : 11

1) À ln relation entre le coeftÎ- .7


t:ient comph:xe la cavité ct r"
le facteur couplage r3 est par (R:!) :
1) (112) :
r = p-l
~ + 1 ,10 10 .
-1'
n :::: Id : : :; -if::;;; 1,1 t 1 4 ë ::;;; 1,234

dl.! 1<.1 résonanœ. se comporte


(1 Db):
l'OllUl1t.:: un cllurt-circuit cl - 1, Dunc, à la
ar o -ter :::: It et
/0:)
r~
1-' < 1 : la cavité est 1,1........, =: 1.21

L'approximation est 1.1 % sur n'et


sur €'.

:::: 1.2 - 10- 4


2) fréquence de e~t :
Io = 9 000 MHI. 6
1 ) 4 . 10
-- - --:::-=;;;;;: --- = 4 44 . 10 '"
ùe bande à mi-puissance est: ( Q..:h gal. - <) • 10 9 •

(.6.1)1!~:::: 9012 8 98H =24 MHz D'après (II


'-
pca \! K E" (.6.J">1I
Or : :::: - - - - - , - ;--=---- : : : . 10--'
Pi Il'':' 1 + (2r e' lu
=4- 10--1
W-W u f lo
avec : .\ -"'! :.= lo
e"
n":::: 2"--' :::: 1.82 ,10 4
11

ta résonance: x:: ° et p,
I~.

1
= 1\.
, Donc: lI:::: 1, 1 - j 1.82 - 10 .t
el : ç; = ( 1 j 4 . 10 - ..
U110NS DES

rLn EXERCICE 15.8 finalement: Qj (relatî on 122)

1) Paf définition:

Wa est l'énergie dans la


Pj représente les Jouk dans
réflecteurs.
(ù est pulsation de "p<,,,,,,,,,vv> de la li 2 11. 0
Donl: : QJ=
Â. o 10 -4
Soit Pa. la puissance moyenne:!
ronde se déplaœ dans la c:av entre les d
4n· 1
rétlecteurs distants cl ; elle est égale à Ào
l'énergie emmagasinée, di par le Lemps ùc
parcours: Avec il = 0,20 m et Ào 1 mm, nous trouvons:
c 1 • 10 4 ·02
= - , = gaO 000
= c-
f ~Il-J

3) arr~s

500000

+ =
d d
D'où: Q= w
J a I? c D'où: :::: 692.

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