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ZIDANI
Introduction
L’appareillage électrique consiste une partie fondamentale dans le bon
fonctionnement d’une installation électrique, sa principale fonction est d’assurer :
- La protection ;
- Le sectionnement ;
- La commande.
La protection
Elle consiste à mettre à l'abri nos biens et nous même, contre les phénomènes
électromagnétiques naturels (les surcharges, les courts circuits, les courants de défaut) se
produisant spontanément dans des circuits parcourus par du courant électrique. L’appareil de
protection doit être calculé et ajusté au circuit qu’il protège. Les protections doivent être
installées à l'origine de chaque circuit. Ces phénomènes sont inévitables mais on peut se les
protéger à l’avance.
La détection des surcharges est confiée à un relais thermique et celle contre les
courts-circuits est assurée par un fusible ou par un disjoncteur sans relais
thermique.
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Le sectionnement
C’est procéder à une séparation (isolation) d’un circuit, d’une installation, d’un appareil de
son alimentation dans le but d’assurer aux personnes qui assurent la maintenance ou une
modification, la sécurité contre les risques électriques et mécaniques (pas de risque de
redémarrage pour les machines).
La norme NF C 15-100 § 537-2 définit les conditions à respecter pour qu'un appareil
remplisse la fonction de sectionnement :
La commande
Elle consiste à mettre en service ou hors service un circuit, une installation, un appareil sans
intervention direct sur l’appareil. L’outil de commande peut se trouver à l’origine de
l’installation ou à proximité du récepteur. Notons bien que le fait de mettre une installation ou
une machine à l’arrêt ne veut pas dire obligatoirement qu’elle est hors tension. La coupure
d'urgence a pour rôle de mettre hors tension donc hors service un appareil ou un circuit qu'il
serait dangereux de maintenir sous tension. La coupure d'urgence stoppe un mouvement
devenu dangereux.
Le fusible
Un fusible est un composant conducteur d'électricité qui accepte de laisser passer
un courant jusqu'à une certaine valeur, sans fondre. Au delà de cette valeur de courant limite,
il fond et empêche ainsi le courant de continuer sur sa lancée. On l'utilise pour protéger un
équipement ou une ligne d'alimentation (câble électrique) contre des surintensités très rapides
et très fortes (les courts-circuits), mais il ne protège pas contre des surintensités faibles et
prolongées. Un court-circuit est une cause fréquente de surintensité qui peut provoquer un
échauffement important, voir un incendie. Son nom vient du fait qu'il fonctionne par fusion
d'un filament.
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Figure 02
Le sectionneur
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Le sectionneur doit :
Figure 03
- Les contacts principaux (1-2, 3-4, 5-6, 7-8), permettent d'assurer le sectionnement de
l'installation ; c'est une fonction de sécurité obligatoire.
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Le relais thermique
Le rôle du relais thermique, est fondamental dans la protection d’un
récepteur contre les surcharges faibles et prolongées. Il sert efficacement à la
protection contre les incidents d’origine mécanique, chute de tension,
déséquilibre des phases, manque d'une phase. Les relais thermiques sont
généralement tripolaires.
Les relais thermiques sont utilisables en courant triphasé, en courant continu, en courant
monophasé et diphasé. Le système différentiel permet de contrôler si le courant qui traverse
les bilames est identique sur les trois circuits (manque de phases, fusion d’un fusible,
déséquilibre sur les phases). Les relais thermiques doivent être associés à un contacteur et à
des fusibles. La plage de réglage est affiché en ampères-moteur, le réglage doit correspondre
et cela sans compensation à l’intensité plaquée sur le moteur.
Le relais thermique est constitué de trois bilames comprenant chacun deux métaux dont les
coefficients de dilatation sont différents ; un enroulement chauffant, raccordé en série sur
chacune des phases avec une section adaptée à l’intensité à surveiller est bobiné sur chaque
bilame et en provoque la déformation.
Lors d’un incident, le courant absorbé par le récepteur augmente, les bilames se déforment et
actionnent un mécanisme pour manœuvrer les contacts. Le contact inséré dans le circuit de
commande du contacteur provoque la mise hors tension du récepteur.
Ils sont munis d’un système de réarment qui peut s’effectuer lorsque les bilames sont
suffisamment refroidies. Certains relais thermiques possèdent un réarment automatique qui
permet la remise en service du récepteur lorsque les bilames sont froides, système déconseillé
par sécurité pour les utilisateurs, redémarrage automatique et pour les récepteurs risque de
dégradation.
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Le dispositif différentiel
Vu l’utilisation permanente de divers appareilles électriques
(ménagers ou professionnels) incluant des systèmes de variation de vitesse
électronique susceptibles de générer des courants de défaut à la terre comportant
une composante continue (Par exemple Lave linge avec essorage variable) et
dans différents domaines (bureaux, maisons, bâtiments spécialisés, …), nous
sommes emmené à nous protéger contre ces courants de défaut.
En fonctionnement normal le courant qui vient sur la phase IP est identique à celui qui part
sur le neutre IN.
En fonctionnement anormal une partie du courant de ligne passe par la terre pour retourner à
la source. Cette différence de courants d’arrivée et de retour est détectée par un tore
magnétique qui la traduit sur un électro-aimant. Ce dernier actionne le bouton de
déclenchement et le circuit s’ouvre.
Figure 04
Il est toujours intégré dans un autre équipement (disjoncteur, relais thermique, …).
L'interrupteur différentiel
Ses principales fonctions sont d’isoler le circuit aval et de protéger les utilisateurs
contre les défauts de masses (d’isolement). Il permet de mettre sous tension ou hors tension
un circuit général (exemple : circuit chauffage).
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Son schéma descriptif et fonctionnel est présenté ci- dessous avec ses différentes parties dont :
Le disjoncteur
Le disjoncteur est un appareil électromagnétique qui peut sectionner et
protéger les circuits contre les surcharges et les courts circuits suivant le rôle
qu’il est amené à jouer.
Il s’ouvre alors automatiquement. Après élimination du défaut, il suffit de le
réarmer par une action manuelle sur la manette.
En fait, en pratique il existe une série de type suivant les utilisations dont : les disjoncteurs
magnétiques, les disjoncteurs magnétothermiques, les disjoncteurs moteurs conçus
spécialement pour protéger les moteurs…
Pouvoir de coupure :
C’est l’intensité maximale du courant de court-circuit que peut couper le
dispositif de protection sans se détériorer et sans mettre en danger l’entourage,
dans les conditions de tension, de cos φ et de court-circuit déterminées par les
normes.
Le pouvoir de coupure doit être au moins égal au courant de court-circuit présumé au point
d’installation du disjoncteur (PDC > ICC max).
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Le Disjoncteur différentiel
Le disjoncteur différentiel est l'association d'un disjoncteur
magnétothermique et d'un bloc différentiel. La sensibilité de déclenchement est
différente en fonction du type de protection souhaitée. Les principales
sensibilités sont 10 mA, 30 mA, 300 mA, 500 mA.
Le 500 mA est en général installé sur les tableaux d'abonnés ; le 30 mA est directement
installé sur un circuit à protéger (circuit prise cuisine, ...) ; le 10 mA en raison de sa grande
sensibilité sera utilisé pour la protection d'un circuit prise de salle de bain ou pour la
protection d'un prolongateur pour une tondeuse à gazon.
Il permet de protéger efficacement la personne dans un milieu humide.
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Figure 07
Le contacteur
Le contacteur est utilisé dans les circuits pour faire des commandes en
énergie. C’est un appareil mécanique de jonction commandé par un
électroaimant. L'électroaimant est l'élément moteur du contacteur, il comprend
un circuit magnétique et une bobine ; sa forme et sa construction varient s'il est
prévu pour du courant alternatif ou du courant continu.
Lorsqu’ on fait passer du courant dans la bobine, le contacteur se ferme et établis la liaison
entre le réseau d'alimentation et le récepteur. Le circuit magnétique pour le courant alternatif
est constitué de tôles d'acier au silicium assemblé par des rivets. En courant continu un circuit
magnétique feuilleté peut être utilisé sans inconvénient, une résistance de réduction de
consommation doit être insérée dans le circuit de la bobine.
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Le départ moteur
Le départ moteur est un circuit électrique, placé en amont d’un
moteur, constitué d’un ensemble d’équipements électriques pouvant assurer la
protection, la commande et le sectionnement de ce dernier. Conformément aux
normes d’installations en vigueur, chaque départ doit être protégé contre les
courts-circuits par des fusibles ou un disjoncteur placés en amont.
-Solution 4 produits : A ce niveau, on utilise quatre équipements dont chacun assure son
propre rôle. On a :
• Sectionneur porte-fusibles ;
• Fusibles type aM ;
• Contacteur ;
• Relais thermique.
Figure 10
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Note : La nécessité de couper instantanément toutes les phases en cas de court-circuit, exige
la présence d’un dispositif de détection de fusion de l’un des fusibles montés sur le
sectionneur (dispositif de protection contre la marche en monophasé DPMM).
L’incorporation des fusibles dans le circuit permet d’obtenir un pouvoir de coupure très
important.
-Solution 3 produits : Dans cette solution, nous disposons trois équipements dont un qui
assure en même temps le sectionnement et la protection contre les courts-circuits.
Figure 11
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Figure 12
-Solution 1 produit : Il existe aussi un dispositif qui peut sécuriser le récepteur contre tous
les défauts (défaut d’isolement, courants de court-circuit et de surcharge,) et permettre aussi
de faire des commandes en énergie ; c’est le :
Figure 13
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Prenons l’exemple d’un moteur asynchrone triphasé d’une puissance de 4 KW sous une
tension de 400V.
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Figure 14
NB : Dans la pratique, on utilise le plus souvent des tableaux pour déterminer les
paramètres caractéristiques d’un récepteur.
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Figure 15
Nous savons maintenant que les fusibles doivent avoir une dimension de 10 / 38,
que ce sont des fusibles accompagnements moteur aM et que leur calibre doit
être de 12A.
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Figure 16
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Figure 17
Rappel : 10/38 veut dire que le corps du fusible a un diamètre de 10 mm et une longueur de
38mm.
Le sectionneur est conçu pour supporter une intensité maximum de 25A, ce qui est largement
suffisant pour notre moteur (8,1 A).
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Nous allons choisir maintenant le contacteur, pour cela il nous faut connaître la
puissance, la tension d’alimentation du moteur ainsi que la tension
d’alimentation de la bobine du contacteur qui se situe dans la partie commande.
Puissance = 4KW.
Tension d’alimentation du moteur 400 V.
Tension d’alimentation de la bobine = 24 V ~ 50/60 Hertz.
Figure 18
On cherche la colonne 400V et la ligne où il y a 4 KW, ce qui nous donne une première
référence incomplète qui est : LC1 D09... (Cela correspond à l’indication du tableau du relais
thermique).
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Figure 19
Démarrage direct
C’est le type de démarrage le plus simple qui ne peut être exécuté
qu’avec le moteur asynchrone à rotor à cage, qui est généralement un moteur de
faible puissance. Les bobinages statoriques sont couplés directement sur le
réseau bien sûr avec un départ moteur.
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Couple moteur : Au moment du démarrage, le couple moteur est en moyenne de 1,5 à 2 fois
le couple nominal Cd = (1,5 à 2) CN.
Exercice :
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Figure 22
Un verrouillage mécanique est nécessaire pour éviter le court-circuit entre les 2 phases dans le
cas ou KM1 et KM2 seraient fermés ensemble.
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Il suffit juste d’envoyer une impulsion sur l’un des deux boutons poussoirs, par exemple BP1,
la bobine KM1 s’auto-alimente en fermant le contacteur KM1 si, km2 est ouvert ; ce qui
entraine la fermeture du contact de maintien km1 et l’ouverture de km1 ; le moteur est mis en
marche. Si on veut changer le sens de marche, on envoie une impulsion sur le poussoir (arrêt),
puis on appuie sur le poussoir BP2 le moteur va tourner dans le sens inverse.
Pour effectuer un démarrage étoile-triangle, il faut tenir compte de certains paramètres dont :
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Figure 23
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Le verrouillage mécanique entre KM2 et KM3 est conseillé ; il est impératif pour le
verrouillage électrique.
Dans le shema de puissance une solution de depart moteur à quatre produits dans lequel on a :
- un sectionneur porte fusibles (Q) ;
- un contacteur de ligne (KM1) ;
- le relais thermique (F1).
En plus de ces équipements, on a ajouté aussi deux autres contacteurs (contacteur étoile
(KM2) et contacteur triangle(KM3)) dont l’ouverture de l’un et la fermeture de l’autre
definissent le type de couplage des bobinages statoriques realisé.
L’ouverture de KM3 et la fermeture de KM2 definissent le couplage étoile.
L’ouverture de KM2 et la fermeture de KM3 definissent le couplage triangle.
NB : Le basculement du couplage étoile vers le couplage triangle peut être gérer par un
automate ou par un temporisateur qui est dans notre cas.
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Quand on envoie une impulsion sur S1, la bobine de KM1 s’auto-alimente en fermant le
contact de manitien de KM1 ; le temporisateur est activé. Après l’écoulement du temps réglé
les deux contacts temporisés de KM1 s’échangent d’état (la commande pour le contacteur
étoile s’ouvre et celle pour le contacteur triangle se ferme) ; ainsi le basculement est éffectué.
Pour arrêter le fonctionnement du processus, il suffit d’appuyer sur le poussoir S2.
Le declenchement du relais F1 entraine la désalimentation de la commande par la tirette F1.
Couple : Le couple est approximativement trois fois plus faible qu’en démarrage direct
Cd = 0,2 à 0,5 CN.
Figure 27
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Figure 28
REMARQUE : Il n’existe pas seulement ces deux types demarrages ; il y’en a d’autres
comme par exemple :
- Démarrage a résistances statoriques ;
- Démarrage par autotransformateur ;
- Démarrage rotorique.
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La conception consiste à l’étude électrique, un travail dédié au bureau d’études bien sûr à
l’aide des moyens matériels et logistiques. Pour se faire nous allons suivre les étapes
suivantes :
Vu dans mon cas que tous les récepteurs sont des moteurs asynchrones, qui doivent être
protégé et commandé ; alors on en déduit que le départ moteur est constitué d’un disjoncteur
et d’un contacteur.
Important : Le disjoncteur que nous utilisons pour le départ moteur est un disjoncteur moteur
magnétothermique. Il assure donc au moteur, la protection contre les surintensités liées au
court-circuit et aux surcharges, grâce à ses deux relais magnétique et thermique intégrés.
Un schéma électrique représente, à l'aide de symboles graphiques, les différentes parties d'un
réseau, d'une installation ou d'un équipement qui sont reliées et connectées fonctionnellement.
Un schéma électrique à pour but :
- d'expliquer le fonctionnement de l'équipement (il peut être accompagné de
tableaux et de diagramme) ;
- de fournir les bases d'établissement des schémas de réalisation ;
- de faciliter les essais et la maintenance.
Il constitue un outil fondamental pour la realisation d’un tableau électrique, on distingue deux
types (le schéma unifilaire et le schema multifilaire) selon sa simplicité.
Le schéma unifilaire est un schéma électrique du câblage du tableau général ne faisant
apparaître qu’une seule phase. Des signes complémentaires inscrits sur le schéma définissent
le nombre et le type de conducteurs d’alimentation des recepteurs. Contrairement au schéma
multifilaire qui fait apparaître tous les details sur le câble du tableau.
On utilise le logiciel AUTOCAD pour son tracé. Le circuit de puissance est le circuit
d’alimentation des récepteurs qui reçoivent l’énergie commandée du réseau électrique.
Attention : Le contacteur n’est pas conçu pour protéger mais plutôt pour faire de la
commande, donc il doit être protégé contre les défauts électriques ; de ce fait il doit être placé
en aval du disjoncteur car ce dernier ne protège que le circuit aval et non pas le circuit en
amont.
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Le réseau d’alimentation qui m’est proposé est un réseau 4 fils de 380/400 V triphasé. La
partie commande est en tension de 220 V et de fréquence 50 Hertz. Le moteur M2 a une
puissance de 5.5 KW, le courant sollicité est de 11.2 A et le démarrage doit être DIRECT.
Pour choisir le disjoncteur et le contacteur, on utilise le catalogue de TELEMECANIQUE.
Choix du disjoncteur : On cherche tout d’abord le modèle du disjoncteur qu’il nous faut. A
partir de la puissance du moteur et de la tension d’alimentation données, repérées dans le
tableau ci-dessous, on note la référence du disjoncteur.
Figure 29
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Figure 30
NB : Les trois points indiquent que la référence est incomplète, ils représentent la tension
d’alimentation de la bobine.
Comme dans notre cas le circuit de commande est alimenté sous une tension de 220 V, on
complète la reference à partir du tableau de la figure ci-dessous ; on lie la référence M7.
Figure 31
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Dans ce second exemple, le moteur D1 a une puissance de 22 KW, le courant nominal est de
41 A et le démarrage est de type ETOILE/TRIANGLE.
Figure 32
Choix des contacteurs : Pour ce type de démarrage, les contacteurs sont au nombre de 3 : le
contacteur de ligne, le contacteur triangle et le contacteur étoile.
En fonctionnement normal, le moteur est sous pleine tension, ce sont les contacteurs de ligne
et triangle qui sont opérationnels. Le choix est pareil au cas précédent.
Mais attention, il faut analyser la puissance que reçoive les contacteurs, selon notre mode de
couplage ; chaque phase des contacteurs est en serie avec un bobinage statorique.
Donc le courant nominal dans les contacteurs est celui dans une bobine est = 41/√3 = 23.7 A ;
de même la puissance nominal dans une bobine est donc : 22 / √3 = 12.7 KW, le choix se fait
à partir de cette puissance (12.7 KW) et de la tension d’alimentation. Du tableau de la figure ?
, on lie la référence : LC1-D32M7 en ajoutant celle de la bobine.
Au démarrage, seul le contacteur triangle est ouvert. Attention au choix du contacteur étoile,
car les bobines statoriques sont couplées en étoile donc le moteur est sous-alimenté ; le
courant est alors réduit au tiers de sa valeur en direct ; ainsi que la puissance absorbée.
Pour choisir le contacteur étoile, on raisonne comme si le moteur resterait permanemment
couplé en étoile. La puissance est alors égale à 22 / 3 = 7.33 KW.
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Le choix du câble est directement lié au courant qui y circule. La détermination des sections
se fait en général par le catalogue MERLIN GERIN ou par logiciel ; il suffit juste d’entrer la
valeur du courant, il nous fourni la section du câble qu’il faut utilisée.
Mais dans la société, on travail avec des normes pour le choix du câble car le cablage se limite
au niveau d’un tableau électrique, mais quand il s’agit d’une installation électrique ; là c’est
autre chose, il y’a beaucoup de paramétres qui inteviennent, il faut obligatoirement le
catalogue ou des logiciels adéquats.
En fait, la section du câble est en relation directe avec le calibre du disjoncteur qui le protège ;
le tableau ci-dessous illustre la section du câble en foction du calibre du disjoncteur.
Figure 33
La commande des moteurs est dans ce cas complètement manuelle, ce qui revient à jouer
entre la logique des contacts et les boutons poussoirs. Elle dépend du type de démarrage. Pour
le realiser, on utilise des blocs auxiliaires de contacts ou des temporisateurs ; ces elements
possèdent des contacts NO, NF, … qui changent d’etats en foction des etats de l’équipement
auquel il est associé.
Démarrage direct : le circuit de commande est très simple, c’est le plus simple parmi tous les
circuits de commande.
Voire circuit de commande
L’appareil de tête doit être forcement un disjoncteur de canalisation pour protéger chaque
déviation contre les défauts d’isolement. Les défauts qui peuvent y survenir sont les courts-
circuits, les surcharges et les défauts de masses, le disjoncteur doit être magnétothermique et
différentiel. La détermination se fait à partir du catalogue de MERLIN GERIN.
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Avant tout il faut connaître le courant qui le parcoure, pour cela on calcul la puissance totale
absorbée par l’unité, on trouve 305.62 KW ; avec une tension d’alimentation 400 V et un
facteur de puissance minimum par défaut de 0.8, on trouve après calcul I = 552 A.
Sur le marché nous disposons une série de disjoncteur avec différents calibres.
On choisi le calibre le plus petit et supérieur au courant nominal ; ce calibre est 630 A.
On prend alors un disjoncteur de calibre 630 A. Le choix se fait à l’aide du tableau suivant :
Figure 34
Le jeu de barres est fonction du courant qu’on veut y passer, sa détermination se fait par
logiciel ; il suffit juste d’introduire la valeur du courant, on obtient immédiatement la
dimension des barres qu’il nous faut. On a même la possibilité de préciser le nombre de barres
que nous voulons mettre par phase.
Dans notre cas le courant est 552 A, nous pouvons utiliser l’une des deux possibilités.
Soit 1×50×5 par phase ou 2×25×5 par phase.
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Cette étape consiste à la détermination du disjoncteur général, elle est pareille à l’étape n°6, la
seule différance est qu’à ce niveau le courant est plus important car le disjoncteur alimente les
trois unités. En calculant la puissance totale susceptible d’absorbée le moulin, on trouve :
916.86 KW. La tension du réseau étant de 400 V et en prenant un facteur de puissance
nominal de 0.8, on déduit que l’intensité appelée est de 1656,17 A.
Vu la liste des disjoncteurs de ligne pré calibrés disponibles, on choisi celui qui a le plus
calibre supérieur au courant nominal. D’après le tableau suivant :
Schéma Tableau ?
La procédure est identique à celle opérée dans l’étape n°7. Dans ce cas, le jeu de barres doit
pouvoir distribuer un courant de 1656,17 A. Les deux possibilités sont :
Soit 1×120×10 par phase ou 2×100×5 par phase
C’est la dernière étape, elle consiste à dessiner le tableau sur AUTOCAD avec tous les
éléments constitutifs. Suivant les équipements dont nous devons disposer, nous allons
déterminer le nombre de colonnes qu’il nous faut pour réaliser le tableau.
La disposition est faite suivant le schéma de câblage préétabli.
Vu la diversité des moteurs, suivant leurs caractéristiques dans le tableau ci-dessous (voir liste
quantitative des moteurs) et leur type de démarrage qui est dans ce cas DIRECT et
ETOILE/TRIANGLE, nous avons besoin de moyens matériels et intellectuels pour la mise au
point de l’armoire. Nous exposerons dans cette partie les différents équipements utilisés et
éventuellement une logique qui nous facilitera cette réalisation.
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Matériels de réalisation : Le matériel utilisé est très varié. Chacun remplis son propre
rôle. Ils sont très nombreux et très variés
Les colonnes : Une colonne est une cage métallique dans lequel est logé l’appareillage
électrique. Elle constitue l’élément de base d’une armoire électrique.
Les coffrets : On peut appeler un coffret comme une petite colonne ; l’unique différance
réside au niveau de la taille. Là aussi on peut rencontrer :
- Des coffrets : 1200×800×320 ;
- Des coffrets : 1200×800×200;
¦
- Des coffrets : 800×600×200 ;
¦
- Des coffrets : 500×400×200 ;
- Des coffrets : 500×400×150 ; qui est le plus petit.
Les montants perforés : Ce sont des tiges métalliques perforés c'est-à-dire la surface est
complètement trouée. Ils constituent les supports de base de tous les constituants de la
colonne, principalement les rails. Ils sont solidaires aux rails par des vis. Ils sont fabriqués par
INGELEC.
Les rails : Le rail est une tige métallique constituant le support des équipements et des
goulottes ; ils sont conçus de telle sorte que les appareils peuvent coulisser. On en rencontre
deux types les rails OMEGA (pour les équipements de faible calibre et les goulottes) et les
rails DIN (pour les équipements de fort calibre). Ils sont fabriqués par ERICO.
Les câbles : Un câble est un faisceau de fils conducteurs (souvent en cuivre) protégés par des
gaines isolantes contre les contacts directs, assurant le transport et la distribution de l'énergie
électrique. Les câbles utilisés sont de différentes tailles, le choix dépend du type d’utilisation
et du courant qui y circule ; les plus courants sont de : 2,5 ; 4 ; … ; 50 ; 70 mm2 de diamètre.
Les barres : Les barres sont de longues et étroites pièces de métal généralement en cuivre,
utilisées pour canaliser des courants très importants dans la majorité des cas dans les jeux de
barres. Elles sont aussi utilisées pour les prises de terre. Solon la malléabilité, il existe deux
types : des barres rigides et droites et des barres flexibles ou souples. On distingue une variété
en fonction des dimensions (largeur/épaisseur) choisies suivant la valeur du courant maximal
admissible qui doit y circuler ; on a :
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Les goulottes et Caches goulottes : Ce sont des cages, des caches pour les câbles, ils servent
de canalisation aux câbles électriques. Leur fournisseur agréé est SCHENEIDER.
Les borniers : Ce sont des accrochâtes utilisés pour définir un branchement. On les utilise
dans les tableaux pour faciliter les branchements des récepteurs par le client. On en trouve
différents types selon le diamètre de l’accrocheur : 4 ; 6 ; 16 ; 35 ; 50 ; 95 (mm2).
Ils sont importés de chez CONTA CLIP.
Les caches bords : Comme leur nom l’indique, ils sont utilisés pour cacher les bords des
borniers. Ils en existent relativement aux borniers.
Les butées d’arrêt : Ce sont de petits accrochâtes utilisés pour borner les borniers, pour la
fixation solidaire des borniers.
Les portes fusibles : Comme le nom indique, c’est un équipement utilisé pour loger les
fusibles. Ils existent plusieurs types suivant la taille du fusible. Leurs fournisseurs sont
nombreux, on rencontre : SCHENEIDER ELECTRIC, INGELRC, ….
Le répartiteur : Il peut être défini comme un petit jeu de barres. C’est un bloc constitué de
petites barres parallèles trouées pour le branchement des câbles. Il est utilisé dans le cas où on
a plusieurs branchements à faire pour faciliter la distribution électrique vers les autres
équipements. Il existe différentes tailles selon le calibre de l’équipement (généralement un
interrupteur ou un disjoncteur) auquel il est branché en amont. On rencontre les calibres
suivants : 2×100 A, 2×125 A, 4×100 A, 4×125 A, 4×250. Ils sont fabriqués par ERICO.
Les embouts : Ce sont de petites pièces cylindriques et métalliques qu’on accroche aux bouts
des câbles après les avoir dénués. Ils servent à regrouper les brins des fils, à les solidariser
pour garantir le bon contact. On distingue les embouts non isolés et les embouts isolés.
Les embouts isolés portent de petits isolants en polystère contrairement à ceux non isolés. On
en rencontre plusieurs tailles, de 0.75 mm2 à 70 mm2.
Les cosses à sertir : Ce sont de petites pièces cylindriques et métalliques à enchâsser aux
bords des fils dont le bout est applati et troué pour les vis qui jouent le rôle que les embouts.
Ils sont reservés generalement pour les câbles de section importante, contrairement aux
embouts.
Les supports de jeu de barres : Ce sont des plaquettes dentées conçues uniquement pour
tenir les barres rigides. Les barres sont accrochées entre deux plaquetes solidarisées par des
vis.
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1. Solidarisation des colonnes : Elle consiste à solidariser les colonnes prévus, par un
vissage. Les colonnes sont importées dans l’enceinte de la société. Le nombre et la
taille de colonnes qu’il faut pour une armoire est défini par le nombre et le type
d’équipements sollicités par le cahier de charge.
2. Montage des montants perforés : C’est la fixation des montants perforés sur la
cracasse metallique de la colonne. Ils sont au nombre de deux par tableau disposés
parallelement et horizontalement, visés dans la colonne.
3. Disposition et Serrage des rails : Pour les équipements de grand calibre, on utilise les
rails DIN ; mais pour ceux de petit calibre et les goulottes, on utilise les rails OMEGA.
Les rails sont inversés pour les goulottes contrairement à ceux pour les équipements.
Ils sont vissés sur les montants perforés.
4. Fixation des goulottes : Les goulottes sont fixées alternativement aux lignes
d’équipements. Toujours entre deux lignes d’équipements une goulotte est fixée et le
tout cadré par goulottes.
5. Pose du matériel : Les équipements sont ensuite montés sur les rails suivant la pose
faite préalablement sur le schéma des équipements tout en optimisant l’espace. Elle
doit se faire de façon à optimiser le nombre de colonne.
6. Serrage des supports des JEUX DE BARRES : Le JEU DE BARRES est une
disposition parallèle de trois (pour une armoire sans neutre) ou quatre (pour une
armoire avec neutre) barres de cuivre ou groupes de barres suivant le courant sollicité
ou les dimensions des barres à notre disposition.
Par exemple pour un calibre de 630 A, le JDB (JEUX DE BARRES) peut être l’un des
deux choix : 1×50×5 par phase ou 2×25×5 par phase.
Il n’est pas toujours nécessaire dans une armoire. En fait, on fait recours aux JDB pour
les demandes importantes en courant, dans le cas où il n’existe pas un répartiteur apte
à véhiculer le courant. Généralement on fait appel aux JDB pour des courants
supérieurs à 250 A.
7. Montage des barres : Les barres sont coupées suivant la longueur de l’armoire et
percées en fonction du nombre de raccordements et de branchements des circuits
électriques avant d’être montées dans l’armoire. Pour des courants importants, pour
l’alimentation des JDB, le raccordement nécessite des barres rigides ou des barres
flexibles qui sont au préalable modelées et percées. Ces opérations de modelage et
perçage s’effectuent toutes dans l’atelier mécanique à l’aide des équipements de ce
dernier.
8. Câblage : C’est l’une des étapes fondamentales de la réalisation de l’armoire qui doit
être faite avec précaution et toute attention. Il consiste à relier tous les équipements
(JDB ↔ disjoncteurs, disjoncteurs ↔ contacteurs, contacteurs ↔ borniers) par des
câbles électriques suivant la conception faite par le bureau d’études tout en distinguant
les différentes phases par des MANCHONS disponibles sous diverses couleurs. Les
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Y. ZIDANI
têtes et les bouts de câbles sont logés dans des EMBOUTS pour assurer le serrage et
couronnés par les MANCHONS qui permettent de distinguer les phases : vert pour la
phase U, jaune pour la phase V, marron pour la phase W et gris pour le neutre.
9. Contrôle : Il y’a un agent qui est chargé du contrôle et qualité avant vente. Il doit
vérifier à la lettre équipement par équipement ; si ils correspondre tous aux
équipements prévus par le cahier de charge et dressés par le bureau d’études. Les
paramètres à vérifier sont le calibre du matériel, leurs références, le câble
correspondant, ... Le cablâge doit être aussi verifier à l’aide d’un multimètre en
s’assurant des bons contacts des entrés et des sorties.
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