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1.3 LA PROTECTION DE L'APPAREILLAGE

Toute installation électrique est placée dans un environnement qui présente des risques plus ou moins
importants pour les personnes et pour le matériel constituant l’installation.
En conséquence, ces conditions d'environnement de l'installation électrique influent sur le choix ou la
définition des matériels. Ces conditions constituent ce que l'on appelle les "influences externes

1.4. CLASSES DE L'APPAREILLAGE ELECTRIQUE BASSE TENSION

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Le matériel électrique d'appareillage ou d'utilisation de l'énergie électrique est réparti en
quatre classes :

CLASSE 0 : Matériel ayant une isolation principale et ne comportant pas de dispositions permettant
de relier les parties métalliques accessibles à la terre.
Exemple : lampe de chevet

CLASSE I : Matériel ayant une isolation principale et dont les parties métalliques peuvent être
reliées à la terre.
Exemple : moteur électrique.

CLASSE II : Matériel dont les parties accessibles sont séparées des parties actives par une double
isolation ou une isolation renforcée. Les parties métalliques s'il en existe, ne présentent pas de
dispositif permettant de les relier à la terre.
Exemple : rasoir électrique, téléviseur, sèche-cheveux, …

CLASSE III : Matériel prévu pour être alimenté seulement en très basse tension, soit 12V ou 24V.
Exemple : circuit électrique automobile, sonnerie 24V

1.6. LES FONCTIONS DE BASE DE L'APPAREILLAGE


En définissant les conditions de réalisation des circuits, la normalisation (NFC 15-100) et la
réglementation (principalement le décret du 14/11/88), on distingue trois fonctions de base
spécifiques de l'appareillage :
• Sectionnement
• Commande
• Protection
1.6.1. LE SECTIONNEMENT

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1 : DEFINITION
Le sectionnement permet la séparation d'une installation (tout ou partie) de la source d'énergie
qui l'alimente. Le sectionnement a pour but d'éviter à une personne travaillant sur l'installation
tout risque de contact électrique accidentel. Il s'agit d'une coupure à vide (courant nul) sous
tension. Un appareil qui assure la seule fonction sectionnement n'a théoriquement aucun pouvoir de
coupure. Il est donc interdit de le manœuvrer en charge.

2 : LIEU D'INSTALLATION

◼ Le sectionnement est obligatoire à l'origine de toute installation.


Le sectionnement à séparation visible est demandé si l'installation est alimentée par un poste
d'abonné à comptage B.T. Dans les autres installations le sectionnement normal est suffisant si la
tension nominale est  500 V en courant alternatif.

◼ Le sectionnement à séparation pleinement apparente est obligatoire si la tension nominale de


l'installation est supérieure à 500 V ou si la fonction sectionnement est en tête de machines-outils.

◼ Pour faciliter l'exploitation, il peut être souhaitable que des dispositifs de sectionnement existent à
l'origine de tous les départs principaux, puis divisionnaires.

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1.6.2. LA FONCTION COMMANDE
1. DEFINITION
La fonction commande permet à l'utilisateur d'intervenir volontairement sur le fonctionnement
d'une installation. Elle regroupe :

1.1. La commande fonctionnelle

Elle est destinée à assurer en service normal la mise "en" et "hors" tension de tout ou partie de
l'installation ou d'un appareil d'utilisation. Un appareil assurant cette fonction doit être installé au
minimum :
 à l'origine de toute installation
 au niveau des récepteurs (un seul appareil de commande pouvant mettre sous tension
plusieurs appareils)

La manœuvre peut être :


 soit manuelle (par action sur la poignée de l'appareil)
 soit électrique (commande à distance, délestage, relestage,…)
Les dispositifs de commande fonctionnelle qui assurent en même temps une fonction de protection
sont, en général, à coupure omnipolaire.

1.2. Coupure d'urgence – Arrêt d'urgence

La coupure d'urgence est destinée à mettre hors tension un appareil ou un circuit qu'il serait
dangereux de maintenir sous tension (choc électrique, incendie).
L'arrêt d'urgence est une coupure d'urgence destinée à arrêter un mouvement devenu
dangereux. Dans les deux cas :
 Le dispositif ou son organe de manœuvre local ou à distance (commande de type "coup de
poing" doit être aisément reconnaissable, rapidement accessible et situé à proximité de
tout endroit ou le danger peut se produire ou être perçu.
 La coupure en une seule manœuvre (ou coupure simultanée) et en charge de tous les
conducteurs actifs est exigée.
 La mise sous "bris de glace" est autorisée, mais dans les installations non surveillées la
 remise sous tension ne doit pouvoir se faire qu'à l'aide d'une clef tenu par le responsable.

1.3. Coupure pour entretien mécanique


Cette fonction est destinée à assurer la mise et le maintien à l'arrêt d'une machine pendant des

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interventions sur les parties mécaniques. Elle est généralement assurée par un dispositif de commande
fonctionnelle.

1.6.3. LA PROTECTION ELECTRIQUE


Toute installation doit être protégée par un appareillage électrique adapté, contre les
détériorations dont la cause peut être externe : court-circuit, foudre ou interne, récepteurs
surchargés.

La détection des surcharges est en général confiée à un relais thermique et la protection contre les
courts-circuits est assurée par un fusible ou par un disjoncteur.
Un dispositif de protection contre les surcharges et les courts-circuits doit répondre à 3
conditions :
• son courant nominal (In) ou de réglage (Ir) doit être supérieur ou égal au courant
d’emploi Ib.
• son courant nominal (In) ou de réglage (Ir) doit être inférieur ou égal au courant
admissible du câble.
• son pouvoir de coupure (PdC) doit être supérieur ou égal au courant maximal de court-circuit
au point où il est installé.

3 • Des personnes contre les défauts d’isolement : Voir les régimes du neutre
4 • Causes habituelles des surcharges

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APPAREIL DE SECTIONNEMENT

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LES APPAREILS DE COMMANDE

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5.2 - Caractéristiques
5.2 - 1 - Les valeurs assignées
La tension assignée d’emploi : c’est la tension sous laquelle les pôles peuvent être utilisés. En
triphasé, c’est la tension entre phase. On la note Ue.
Le courant assigné d’emploi : c’est le courant d’emploi définit par le constructeur. Il est note Ie.

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5.2 - 2 - La catégorie d’emploi
Les catégories d’emploi normalisées fixent les valeurs de courant que le contacteur doit établir ou
couper. Elles dépendent :
- de la nature du récepteur contrôlé : moteur a cage, moteur a bague, résistance, etc.…
- des conditions dans lesquelles s’effectuent la fermeture et l’ouverture des contacts : moteur lancé ou
calé ou en cour de démarrage, inversion du sens de marche, freinage à contre-courant.
Les catégories d’emploi en alternatif
Catégorie d’emploi Récepteur Fonctionnement
AC – 1 Four a résistance Charge non inductive ou faiblement inductive.
AC – 2 Moteur à bague Démarrage, inversion de marche.
AC – 3 Moteur à cage Coupure moteur lancé (après la fin du démarrage)
AC – 4 Moteur à cage Coupure moteur callé (pendant le démarrage)

Les catégories d’emploi en courant continu

Catégorie d’emploi Récepteur Fonctionnement


DC – 1 Résistance Charge non inductive.
DC – 2 Moteur Shunt Démarrage, coupure.
DC – 3 Démarrage, inversion, marche par a coups.
DC – 4 Moteur série Démarrage, coupure.
DC – 5 Démarrage, inversion, marche par a coups.

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2 - 3 - Le facteur de marche

C’est le rapport entre la durée de passage du courant ( t) pendant un


cycle de manœuvre et la durée ( T ) de ce cycle. On la note m et
s’exprime en pourcentage ; m = t / T t
T

2 - 4 - la fréquence de manœuvre
C’est le nombre de cycle complet (ouverture – fermeture) effectué par un contacteur pendant une
heure.
2 - 5 - La durée de vie électrique ou endurance électrique.
C’est le nombre de cycle de manœuvre en charge que les contacts des pôles sont susceptibles
d’effectuer sans entretien.
2 - 6 - Le pouvoir de coupure
C’est la valeur efficace du courant que le contacteur peut couper sans qu’il y ait détérioration
excessive des contacts.
2-7-Pouvoir assigné de fermeture
Il correspond à la valeur du courant que le contacteur peut établir dans des conditions de fermeture
spécifiées par la norme IEC.
2-8-Courant temporaire admissible
Un contacteur en position fermée peut supporter ce courant pendant un temps limite consécutif à un
temps de repos, sans atteindre un échauffement dangereux.
3 - Le choix des contacteurs.
Le choix d’un contacteur est lié à des variables d’entrées (Tension du réseau, nature du courant, etc.)
et des variables de sorties (nature du récepteur, puissance du récepteur, déphasage, etc. Compte tenu
de ces facteurs on a déterminé les caractéristiques du contacteur à prendre en compte pour le choix.
Ce sont :
- la tension d’emploi : Ue
- Le courant d’emploi : Ie
- la catégorie d’emploie
- la fréquence de manœuvre
- Le facteur de marche et éventuellement la durée de vie électrique.

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EXERCICE D’APPLICATION
Un contacteur commande un moteur asynchrone triphasé à cage de pont roulant. Les caractéristiques
du moteur et le mode d’utilisation sont les suivantes :
Caractéristique du moteur :
- durée du démarrage td = 3 s
- tension du réseau : 230 V / 400 V – 50 Hz
- puissance utile sur l’arbre : Pu = 22 Kw
- le rendement η = 0.8 et cos ρ = 0.8
- le courant de démarrage Id = 3 In
- Facteur de marche : 80 %
Caractéristiques d’utilisation :
- 150 manœuvres par heure
- 8 heures de marche par jour
- 5 jours de marche par semaine
- 48 semaines de travail par an
Lors de la mise en place des charges l’operateur commande le moteur par impulsion. Les coupures
ont lieu pendant le démarrage.
1- Définir la catégorie d’emploi du contacteur ?
2- Déterminez le nombre de manœuvre entre deux révisions ?
3- Calculer l’intensité coupée ?
4- Donner le courant nominal et en déduire la référence du contacteur qui convient.
5 – On veut que le contacteur travaille au moins un an sans révision. Le contacteur choisi convient –
il, pourquoi ? Si non choisir celui qui convient ?

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LES APPAREILS DE PROTECTION

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5.3 - Principaux dispositifs
Les relais thermiques sont utilisables en courant triphasé, courant continu, courant monophasé
et diphasé. Ils sont généralement compensé et différentiels :
5.3 - 1 - Le dispositif différentiel
En cas de coupure de phase ou de déséquilibre sur les trois phases d’alimentation d’un
moteur, le dispositif dit différentiel agit sur le système de déclenchement du relais thermique.
5.3- 2 - La compensation en température
Afin d’éviter un déclenchement intempestif dû aux variations de la température ambiante, un
bilame de compensation est monté sur le système principal du déclenchement. Ce bilame de
compensation se déforme dans le sens opposé à celui des bilames principaux. Un relais
thermique compensé est insensible à des variations de températures ambiantes généralement
comprises entre – 40° C et + 60 °C.
5.4 - Critères de choix

✓ Tension d’emploi
✓ Courant d’emploi
✓ Plage de réglage
✓ Durée de démarrage

Remarque : le courant absorbé par le récepteur doit être toujours compris dans la plage de
réglage du relais thermique.

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6. CARACTERISTIQUES.
6.1. Caractéristiques fondamentales
• Tension assignée d’emploi (Tension nominale) : Un
C’est la ou les tensions auxquelles l’appareil peut être utilisé.
• Courant assigné (Courant nominal) : In
C’est la valeur maximale du courant interrompu que peut supporter un disjoncteur équipé d’un
déclencheur à une température ambiante précisée par le constructeur, en respectant les
limites d’échauffement prescrite. Le courant assigné défini également la taille du disjoncteur.
• Le Pouvoir De Coupure (PdC )
Le PdC est la plus grande intensité de court-circuit (courant présumé) qu’un disjoncteur peut
interrompre sous une tension donnée. Elle s’exprime en général en kA Efficaces symétrique.
• Le nombre de pôles : 1 à 4 selon les applications.

6.2. Autres caractéristiques.


La connaissance de ces caractéristiques moins importantes est cependant souvent nécessaire
au choix définitif d’un disjoncteur.
• Tension d’isolement : UI
C’est la valeur de la tension qui sert de référence pour les performances diélectriques de
l’appareil. La tension d’emploi (Ue) doit être au plus égale à la tension d’isolement (Ue  UI).

• Tension de tenue aux chocs (Usmp).


Cette caractéristique exprimée en kV choc traduit l’aptitude d’un matériel à résister aux
tensions transitoires susceptibles de se présenter en exploitation.

• Catégorie (A ou B ) : Courant de courte durée admissible.


Pour les disjoncteurs industriels il existe deux catégories d’appareils.

- Catégorie A :
Aucun retard de déclenchement sur court-circuit n’est prévu.
- Catégorie B :
En vue de réaliser une sélectivité chronométrique, il est possible de retarder le
déclenchement sur court-circuit de valeur supérieure au courant de court-circuit admissible
Icw. Ce courant de court-circuit est le courant maximal que peut supporter thermiquement et
électro-dynamiquement un disjoncteur de la catégorie B pendant un temps donné par le
constructeur.

• Pouvoir de Fermeture ; Icm.


C’est la plus grande intensité de courant que le disjoncteur peut établir sous la tension
nominale (assignée) dans des conditions spécifiées.

• Performance de coupure de service (Ics).


Un disjoncteur n’intervient pas, en général, à son pouvoir de coupure maximum. Pour cette
raison les normes ont défini une nouvelle caractéristique Ics, Généralement exprimée en
pourcentage (25, 50, 75 ou 100%) du PdC

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7. CHOIX D’UN DISJONCTEUR
Le choix d’un disjoncteur se fait en fonction :
- Des caractéristiques du réseau sur lequel il doit être installé
- De la continuité de service désirée
- Des diverses règles de protection à respecter.

7.1. Les Caractéristiques du réseau


7.1.1. La Tension nominale :
La tension nominale du disjoncteur doit être supérieure ou égale à la tension entre phases du
réseau.
7.1.2. La Fréquence :
La fréquence nominale du disjoncteur doit correspondre à la fréquence du réseau.
7.1.3. L’Intensité nominale :
L’intensité de réglage ou le calibre du déclencheur du disjoncteur doit être supérieure au
courant permanent véhiculé par la canalisation sur laquelle il est installé et doit être inférieure
au courant admissible par cette canalisation.

Remarques :
Sur les disjoncteurs modulaires, le thermique (calibre) et le magnétique sont fixes, non réglables
en face avant.
Sur les Compact, le thermique est réglable, le magnétique est fixe jusqu’à IN = 160 A et réglable
au-dessus de IN = 160 A.
Le déclassement en température est à prendre en compte au-dessus de 40° d’ambiance dans le
coffret ou l'armoire.
7.1.4. Le pouvoir de coupure (PdC).
Le pouvoir de coupure du disjoncteur doit être au moins égal au courant de court-circuit
triphasé susceptible de se produire à l’endroit ou il est installé.
Il est admis :

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Remarque : La filiation entre disjoncteur permet de faire des économies sur le choix des appareils (la
performance est liée aux prix)

7.1.5. Le nombre de pôles :


Les régimes du neutre ( TT, TN , IT ) et la fonction requise ( protection, commande, sectionnement )
déterminent le nombre de pôles.

7.2. La continuité de service :


En fonction des impératifs de continuité de service ( règlement de sécurité, contraintes d’exploitation,
etc. ) l’installateur peut, pour réseau donné, être amené à choisir des disjoncteurs assurant :
Soit une sélectivité totale entre deux appareils installés en série, soit une sélectivité partielle.

7.3. Les règles de protection

7.3.1. Protection des personnes contre les contacts indirects :


Les mesures de protection contre les contacts indirects par coupure automatique de l’alimentation
dépendent du choix du régime du neutre :

- En régime TT
La protection est assurée par des dispositifs différentiels à courant résiduel (DDR).

- En régime TN ou IT
La protection en général est assurée par des dispositifs de protection contre les courts-circuits. Le
courant de réglage de ces appareils détermine, compte tenu des règlements en vigueur, la longueur
maximale des câbles en fonction de leur section.

7.3.2. Protection des câbles.


Le disjoncteur en cas de court-circuit ne doit laisser passer qu’une énergie inférieure à celle
que peut supporter le câble. Cette vérification s’effectue en comparant la caractéristique I2t
du dispositif de protection à la contrainte thermique que peut supporter le câble.

7.3.3. Protection de divers constituants électriques.


Certains constituants nécessitent des protections possédant des caractéristiques spéciales. C’est le cas
des transformateurs BT/BT, des démarreurs de moteurs et des générateurs.

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1 – GENERALITES
Les appareils à fonctions multiples regroupent en même produit la totalité ou une partie des quatre fonctions de
base d’un départ moteur. Cette disposition apporte de nombreux avantages :
- Réduction de l’encombrement des équipements,
- Simplification du câblage,
- Facilité de dépannages et de maintenance,
- Réduction du stock des pièces de rechange
Les appareils à fonctions multiples regroupant au moins deux fonctions sont les suivants :
- Le contacteur-disjoncteur intégral
- Le disjoncteur-moteur.
- Le sectionneur-disjoncteur

2 - LE CONTACTEUR-DISJONCTEUR (L’INTEGRAL)
2.1 Définition
C’est un appareil électromécanique de connexion et de protection qui résulte de l’association de trois éléments :
- Disjoncteur limiteur à haut pouvoir de coupure,
- Contacteur,
- Relais de protection magnétothermique.

2.2 Fonctions
Le contacteur-disjoncteur remplit à lui seul l’ensemble des fonctions nécessaire à un départ moteur.
- Sectionnement
- Protection contre les courts-circuits
- Protection contre les surcharges
- Commande automatique ou manuelle
2.3 Symbole
fig1 : intégral tétrapolaires : sectionnement et isolement consignation par pôles spécifiques avec module de
protection.
fig2 : intégral tétrapolaires : sectionnement par pôles principaux avec module de protection.
fig3 : contacteur-disjoncteur inverseur intégral.

fig1 fig2 fig3

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1.4 Constitution

L’intégral se présente sous la forme d’un bloc renfermant :


- 3 ou 4 pôles comportant chacun un contact à double coupure monté dans une chambre de coupure
équipée d’ailettes pour le fractionnement et le refroidissement de l’arc,
- Un bouton tournant permettant la commande manuelle : en service, hors service, réarmement,
- Deux voyants mécaniques qui signalent : le fonctionnement ou l’arrêt de l’appareil, le déclenchement
par surintensité ou sur court-circuit
- Un électroaimant de type classique avec un circuit fixe monté sur amortisseurs, une armature mobile et
une bobine,
- Un module débrochable tri ou tétrapolaires magnétothermique ou uniquement magnétique, plusieurs
calibres interchangeable en fonction du courant d’emploi,
- Eventuellement des pôles spécifiques de sectionnement (consignation par cadenas).
2.5 Fonctionnement
Les mêmes pôles de puissance assurent les fonctions disjoncteur et contacteur.
En disjoncteur, lors d’un court-circuit, le percuteur du relais magnétique assure l’ouverture des pôles avec
chambre de coupure. Grâce à sa grande vitesse de coupure (2ms) et à la création rapide d’une tension d’arc
élevée, l’intégral est un excellent limiteur de courant de court-circuit et de soufflage d’arc.
En contacteur, un électro-aimant traditionnel permet la commande (ouverture et fermeture des pôles).
3 - DISJONCTEUR -MOTEUR
3.1 Définition
C’est un appareil électromécanique de commande et de protection. Deux versions sont disponibles :
- Avec commande par bouton poussoir Marche-Arrêt
- Avec commande par bouton rotatif.
3.2 - Fonction
Le disjoncteur moteur magnétothermique assure les fonctions suivantes :
- Le sectionnement avec les pôles de puissance
- La protection contre les courts-circuits par le déclencheur magnétique
- Protection contre les surcharges par le déclencheur thermique
- La commutation par commande manuelle.

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3.3- Symbole
fig1 : Disjoncteur moteur magnétique

Disjoncteur

Contacteur

Relais thermique

Fig2 : Disjoncteur moteur magnétothermique

Disjoncteur
moteur

Contacteur

Fig3 : Symboles

Commande
Les disjoncteurs- par bouton poussoir
moteurs Commande par bouton rotatif

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4 - LE SECTIONNEUR – DISJONCTEUR
1 - Fonction
C’est un appareil électromécanique qui assure :
- Le sectionnement par les pôles principaux
- La protection contre les courts-circuits par déclenchement magnétique
- La commutation par une commande manuelle.

2 - Symbole

Symbole général Principaux organes Principales fonctions Exemple de réalisation

• Manette de
commande • Commande manuelle ;
• Pôles de • Sectionnement
disjoncteur ; (consignation) ;
• Pôles de • Protection contre les
sectionneur ; surcharges faibles ;
• Déclencheur • Protection contre les
thermique surcharges fortes et les
• Déclencheur courts-circuits.
magnétique ; Optimal 25

3- Le principe
A l’apparition d’un court-circuit, l’écran rotatif de coupure percute et repousse le contact mobile. L’écran rotatif
coupe l’arc électrique par enveloppement du contact fixe.
4 - Avantage
Le regroupement du sectionneur et du disjoncteur dans un même appareil confère à l’ensemble, une tenue
exceptionnelle diélectrique après coupure sur court-circuit. C’est pour cette raison le sectionneur disjoncteur est
appelé optimal.(coupure extrêmement rapide 2,5 ms et élimination de l’arc électrique dès sa naissance.

5- CRITERES DE CHOIX D'UN DISJONCTEUR MOTEUR


Le choix d'un disjoncteur en basse tension s'effectue en fonction du circuit à protéger et principalement
selon:
✓ Le courant assigné ou calibre,
✓ Du courant de court circuit
✓ Du nombre de pôles (uni + neutre, bi, tri, tétrapolaire)
✓ La courbe de protection ou les réglages possibles

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Choix en fonction de la catégorie d’emploi et de la durabilité électrique

Durabilité électrique : Commande et


protection des moteurs sous Ue ≤ 415 V
- en catégories d'emploi AC2, AC3 ,
- en catégories d'emploi AC42, AC43 .
(1 ) Appareil n'ayant pas eu à couper de courant
de court-circuit
(2) Après 10 coupures d'un courant de
court-circuit de 30 Ie (courts-circuits les
plus fréquents en exploitation)

Courbes de déclenchement Contacteurs-disjoncteurs et inverseurs intégral

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