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F.

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Chapitre II : Appareillage Electrique


II. Introduction

L’appareillage électrique se situe entre la production et l’utilisation de l’énergie électrique. Il


assure le contrôle de l’énergie transportée

Production d’énergie

Appareillage électrique

Utilisation Client

L'appareillage électrique est l'ensemble du matériel nécessaire pour commander et contrôler


l'alimentation électrique des dispositifs de conversion d'énergie tels que les moteurs ou autres
machines. Il a pour but essentiel de :

 Réaliser des connexions entre les circuits.


 Etablir ou de couper le courant.
 De protéger les personnes, les animaux et les biens.
 De régler, contrôler et mesurer les grandeurs électriques.

Les progrès technologiques nécessitent une meilleure connaissance du matériel (plastique,


métallique), une amélioration technique de fabrication (moulage …) et une conception qui
tient compte de l’expérience acquise dans le monde industriel.

II.1 Caractéristiques générales :

L’appareillage électrique est soumis à des contraintes dues aux effets électriques à savoir :

 Echauffement provoqué par le passage du courant électrique.


 Effort électro hydrodynamique dus aux forces qui se développe en cas de court-circuit
ou de surtension (pouvoir de coupure d’un disjoncteur).

II.2 Les fonctions de base de l’appareillage

Les trois fonctions de base de l’appareillage sont:

II.2.1.Sectionnement : Il vise la coupure de l’arrivée électrique pour d’éventuelles


interventions de réparation et de maintenance (protection des personnes). Il est bon de la
prévoir à différents étages de la distribution afin d’assurer le maximum de continuité de
service lors d’une opération d’entretien. La norme NF C 15-100 définit les conditions à
respecter pour qu'un appareil remplisse la fonction de sectionnement. La coupure doit être
omnipolaire, il doit être verrouillable ou cadenassable en position "ouvert", il doit garantir son
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aptitude au sectionnement par : la vérification de l'ouverture des contacts soit visuelle, soit
mécanique (appareils à coupure pleinement apparente) mesure des courants de fuite, appareil
ouvert, tenue aux ondes de tension de choc…

II.2.2.Protection : Elle est destinée plus particulièrement à protéger les biens (matériel, câble,
.. .), et le voisinage de ces matériels. L’appareil de protection doit être calculé et ajusté au
circuit qu’il protège. Les protections doivent être installées à l'origine de chaque circuit.

II.2.3.Commande : Elle permet la conception et la réalisation d’un circuit pour une fonction
d’automatisme quelle que soit sa complexité (automate, centrale). L’appareil de commande
peut se trouver à l’origine de l’installation ou à proximité du récepteur

a) Définitions et lieu d’installation :

Fonctions But Installation


Protection électrique Détecter et éliminer d’un circuit toute En règle générale à l’origine
surintensité dangereuse de chaque dérivation (amont)
(surcharge, court-circuit) avec changement de section,
de type de conducteur ou de
canalisation

Commande Ouvrir ou fermer en charge -A tous les étages de la


volontairement : soit un ou plusieurs distribution si l’abonné
circuits électriques, soit un appareil désire un maximum de
d’utilisation continuité de service.
- au niveau d’un ou plusieurs
appareils d’utilisation.

Sectionnement Isoler une partie de l’installation en Le minimum obligatoire un


vue de son entretien en toute sécurité. dispositif de sectionnement à
l’origine de toute installation
BT.
-Ce qui est souhaitable à tous
les étages de la distribution
ou des appareils
d’utilisations.
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b) Les fonctions réalisées par l’appareillage classique

Appareillage Protection électrique Commande sectionnement

Détection Coupure Manuelle Electrique


Appareils Simples + + + +
Disjoncteurs
Disjoncteurs + + + + +
débrochables
Contacteurs +
Coupe circuit fusible + +
Relais et déclencheurs +
Interrupteurs + +
Commutateurs +
Télerupteurs +
Sectionneurs + +
Ensembles combinés + + + +
Interrupteur fusible
Sectionneur fusible + + + +
Relais+Contacteur +

II.3 Les appareils de protection :

En pratique, les trois fonctions de base sont souvent demandées simultanément en de


nombreux points d’une distribution. Les disjoncteurs motorisés peuvent répondre à ses
exigences. Cela est possible pour des disjoncteurs d’un certain calibre (supérieur à 250A,
disjoncteur débrochable motorisé).

II.3.1 Les fonctions du disjoncteur :

a) Fonction Sectionnement :

Elle est remplie par les disjoncteurs fixes ou débrochables s’ils répondent aux conditions
suivantes :

 Dispositions (mécanisme) prises pour éviter toute refermeture intempestive.


 Une distance minimale d’ouverture des contacts (3mm chez Merlin Gerin).
b) Fonction de commande :

Certain disjoncteur autorise des commandes à distance d’une façon automatique. Pour
d’autres, elle se fait d’une façon manuelle. Ces disjoncteurs doivent permettre un certain
nombre de fréquence de manœuvre tout en assurant une endurance. Il est déconseillé de les
utiliser comme un dispositif de commande pour la partie puissance d’un récepteur (pour une
grande fréquence de manœuvre, on utilise un contacteur). Ils sont très utilisés dans les
installations intelligentes (GTC, GTB).
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c) Fonction de Protection

Un disjoncteur possède deux niveaux de protection :


 Protection contre les surcharges (relais thermique)
 Protection contre les cours circuits (relais magnétique)

II.3.2 définition d’un Disjoncteur

C’est un appareil mécanique de connexion capable d’établir, de supporter, d’interrompre des


courants dans les conditions normale de circuit ainsi que dans les conditions anormales
(surcharge, court-circuit)

Symbole du disjoncteur :

1 Bornes de raccordements.
2 Partie puissance met sous tension ou hors tension le circuit a protéger.
3 Partie Thermique du disjoncteur, protège contre les surcharges.
4 Partie magnétique protège contre les courts circuits.
5 Liaisons mécaniques pour les diverses commandes.
Les disjoncteurs sont des appareils électriques chargés d'assurer la protection des circuits
électriques. Un disjoncteur doit être installé sur chaque circuit pour assurer la coupure
automatique du courant électrique en cas de surcharge ou de court-circuit.
Les disjoncteurs assurent essentiellement la protection des biens en prévenant les risques
d'incendie et en empêchant la détérioration ou même la destruction de l'installation
électrique par des courants qu'elle ne pourrait pas supporter.

II.3.3 Caractéristiques principales d’un disjoncteur


Les principales caractéristiques électrique d'un disjoncteur sont :
a) Tension nominal Un: C’est la tension maximale d’utilisation de disjoncteur.
b) Courant nominal In: C’est la valeur maximale du courant, encore appelé calibre, que
peut supporter le disjoncteur en permanence.
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c) Nombre de déclencheur: Deux types de déclencheur peuvent être utilisé: Déclencheur


magnétique et le Déclencheur thermique.
d) Courant de réglage Ir: Valeur maximale que peut supporter le disjoncteur, sans
déclenchement.
e) Courant de fonctionnement Im: C’est le courant de fonctionnement du
déclenchement magnétique, il peut être fixe ou réglable et peut varier entre 1,5 In et 20
In.
f) Pouvoir de coupure PdC: C’est la plus grande intensité de courant de court-circuit
qu'un disjoncteur est capable d’interrompre sous une tension donnée sans risque de
destruction. Il s'exprime en kA efficace.
g) Pouvoir de limitation: C'est la capacité d'un disjoncteur à ne laisser passer qu'un
courant inférieur au courant de court-circuit présumé.
h) Courbes de déclenchement: C’est l’identité du disjoncteur. Elle sert à choisir le type
de sélectivité. Dans certain disjoncteur de gros calibre (800A, 1200A, 2500A, …) la
courbe de déclenchement est programmable.
i) Le nombre de pôles coupés et le nombre de pôles protégés.

II.3.4 Classification des disjoncteurs


Les disjoncteurs assurant la protection du matériel sont caractérisés par leur courbe de
déclenchement :

PROTECTION CONTRE LES


SURCHARGES
(Déclencheur thermique)

PROTECTION CONTRE LES


court-circuit
(Déclencheur magnétique)

Les disjoncteurs assurant la protection des personnes sont caractérisés par leur seuil de
déclenchement du différentiel (sensibilité) :

II.3.5 Disjoncteur à déclenchement électromagnétique (déclencheur magnétique):

a) Fonction : Assure la protection contre les courts circuits.

b) Principe de fonctionnement : Ce déclencheur est basé sur la création d’un champ


magnétique lors du passage d’un courant, le système comporte un circuit magnétique
ayant une partie fixe et une partie mobile, en cas de court-circuit l’armateur mobile est
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attirée par la partie fixe de l’électroaimant, elle entraîne le système d’accrochage, le


contact est repoussé par le ressort qui était comprimé, le fonctionnement est
instantanée.

Figure II.1 Technologie du déclencheur magnétique

c) Courbe de déclenchement:
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On peut remarquer plusieurs particularités:


 Elle dépend peu du temps
 Elle permet de ne pas laisser passer des pointes de courant (plusieurs fois In)

Figure II.2 courbe de déclenchement magnétique


II.3.6 Disjoncteur à déclenchement thermique:
a. Fonction : Il assure la protection contre les surcharges
b. Principe de fonctionnement:
Ce déclencheur est basé sur la différence dilatation de deux lames de métal, l’une ayant
un coefficient de dilatation petit et l’autre très élevée, en cas de surcharge le bilame se
déforme et entraîne le système d’accrochage qui libère la partie pôle de coupure .le
ressort qui était comprimé se détend et provoque une coupure brusque du circuit, la
coupure n’est pas instantanée (quelque dixièmes de secondes a plusieurs minutes, en
fonction de l’importance de la surcharge).

Figure II.3 : Technologie du déclencheur thermique


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c. Courbe de déclenchement :
On peut remarquer plusieurs particularités:
 Elle dépend énormément du temps
 Le disjoncteur ne peut déclencher instantanément

Figure II.4 : Courbe de déclenchement thermique

II.4 Le disjoncteur magnétothermique

Les disjoncteurs magnétothermiques dont les seuils d'intervention ne sont pas réglables
se distinguent par leur courbe de déclenchement. Les plus courantes sont les courbes B,
C et D. Les différentes courbes de déclenchement sont définies par le seuil de
déclenchement magnétique exprimé en nombre de fois l'intensité nominale.

 C’est l’association d’un disjoncteur thermique et d’un disjoncteur


électromagnétique. Il assure la protection contre les surcharges et les courts
circuits. Ce dernier peut se déclencher par trois manières :
 manuelle en actionnant le bouton de manœuvre
 par action retardé (thermique)
 par action instantanée (magnétique)
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Figure II.5 : Photos disjoncteur magnétothermique

Schéma électrique d’un disjoncteur magnétothermique quadripolaire

Il est constitué des éléments suivants :

Figure II.6: Composants du disjoncteur magnétothermique


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1. Manette servant à couper ou à réarmer le disjoncteur manuellement. Elle indique


également l'état du disjoncteur (ouvert ou fermé). La plupart des disjoncteurs sont
conçus pour pouvoir disjoncter même si la manette est maintenue manuellement en
position fermée.
2. Mécanisme lié à la manette, sépare ou approche les contacts.
3. Contacts permettant au courant de passer lorsqu'ils se touchent.
4. Connecteurs.
5. Bilame (deux lames soudées à coefficients de dilatation différents) : relais thermique
(protection contre les surcharges).
6. Vis de réglage, permet au fabricant d'ajuster le seuil de déclenchement en courant avec
précision après assemblage.
7. Bobine ou solénoïde : relais magnétique (protection contre les courts-circuits).
8. Chambre de coupure de l'arc électrique

II.4.1 Courbe de déclenchement :


On regroupe les 2 courbes précédentes pour obtenir la courbe de déclenchement complète.
On remarque que si on se trouve à droite et /ou dessus de la courbe on a déclenchement.

Disjoncteurs Magnéto Thermique LEGRAND Disjoncteur Magnétique SCHNEIDER


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II.4.2 Courbes de déclenchement normalisées:


Pour les disjoncteurs modulaires ou les relais sans réglage ont crée des courbes de
déclenchement normalisées qui permettent de choisir un disjoncteur en fonction du récepteur
à alimenter (résistive, inductive). Selon le domaine d’application du disjoncteur, il existe
différentes courbes de déclenchement. Parmi les plus employées, nous retiendrons la courbe
B, la courbe C, la courbe D, la courbe Z et la courbe MA. Les plus courantes sont les courbes
B, C et D. Les différentes courbes de déclenchement sont définies par le seuil de
déclenchement magnétique exprimé en nombre de fois l'intensité nominale.

Courbe B :

 Le disjoncteur a un déclenchement magnétique relativement bas (entre 3 et 5 In)


 permet d’éliminer les courts-circuits de très faible valeur
 cette courbe est utilisée pour les circuits ayant des longueurs de câbles importants
notamment en régime TN.

Courbe C :

 Ce disjoncteur couvre une très grande majorité des besoins (récepteur inductif), et
s’utilise notamment dans les installations domestiques
 son déclenchement magnétique situe entre 5 et 10In.

Courbe D :
 Cette courbe est utilisée pour la protection des circuits ou il existe de très fortes
pointes de courant à la mise sous tension (ex moteur).
 le déclenchement magnétique de ce disjoncteur se situe entre 10 et 20In.
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Courbe Z :

 Protection des appareils électronique


 Le déclenchement est entre 2.4 et 3.6 In.

Courbe MA:

 Le déclenchement est uniquement magnétique.


 Le déclenchement est a 12 In.

Choix d’un disjoncteur:

Le choix de disjoncteur s’effectue en fonction :


 de la norme de l’installation ex (NFC 15-100) (installation domestique, type de
récepteur, intensité d’emploi, courbe de fonctionnement).
 des normes produites.
 des caractéristiques du réseau (tension, fréquence).
 de l’environnement (type de local, température, section et nature des câbles).
 des impératifs d’exploitation (sélectivité, auxiliaires de commande).

Normes produites:

 La NFC 61-410 associée à la norme NF EN 60898 pour les applications domestiques.


 La NFC 63-120 associée à la norme NF EN 60947-2 pour les autres applications.

II.5 Disjoncteur moteur ;

Un disjoncteur moteur est un organe de protection dont la fonction est d'interrompre le


courant électrique en cas de surcharge ou de court-circuit, c'est un dispositif
magnétothermique. Chaque phase du moteur est protégée par un bilame (déclencheur
thermique) qui en cas de surintensité prolongée chauffe par effet Joule et déclenche un
mécanisme qui ouvre les contacts. Le seuil de déclenchement est réglable directement sur le
disjoncteur moteur. Un déclencheur équipé d'un électroaimant protège chaque phase qui en
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cas de court-circuit coupe le courant électrique. Ce déclencheur est basé sur la création d’un
champ magnétique instantané (0,1sec) qui actionne une partie mobile et commande
l'ouverture des contacts. La partie magnétique du disjoncteur moteur n'est pas réglable ce sont
les courbes de déclenchement qui définissent le seuil de déclenchement qui s'exprime en
nombre de fois l'intensité nominale (3 à 15 In).

II.6 Sélectivité entre disjoncteurs:

II.6.1 Définition de la sélectivité:

La sélectivité a pour de but d’isoler le plus rapidement possible la branche en défaut et


d’éviter de couper injustement des branches saisies.
Exemple : Un défaut en aval de disj2 doit se traduire uniquement par l’ouverture de
disj2.

 La sélectivité peut être : - Ampéremétrique.


- Chronométrique.

II.6.2 Sélectivité ampère métrique :

La sélectivité ampère métrique repose sur des réglages de courant de déclenchement


décroissant vers l’aval de réseau .
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Exemple:
 Les tableaux résidentiels dans la maison
 Un disjoncteur général 40 ou 63 A en tête.
 Des disjoncteurs 10 à 32 A pour les différents équipements de la maison.

II.6.3 Sélectivité chronométrique :

 Agit indépendamment du courant


 On augmente la temporisation (généralement 300ms) par étage de réseau et on attend à
chaque niveau que les niveaux aval aient le temps de couper, avant de couper une plus
grande partie de réseau.

II.7 Dispositif Différentiel à courant Résiduel (DDR)

Les dispositifs à courant différentiel résiduel (DDR) protègent les personnes contre les
contacts indirects avec des masses en défaut. L'emploi de dispositifs différentiels à haute
sensibilité (10mA et 30 mA) constitue également une mesure de protection
complémentaire contre les contacts directs, en cas de défaillance des autres mesures de
protection ou en cas d'imprudence des usagers.

II.7.1 Fonctionnement du déclencheur différentiel


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Les bobines (1) et (2) ont le même nombre de spires, elles sont câblées de telle que,
lorsqu’elles sont parcourues par un courant électrique, les forces magnétomotrices
qu'elles créent dans le circuit magnétique sont opposées. Une bobine de détection (3) est
placée sur le circuit magnétique.

Figure : Principe DDR


Le différentiel mesurent la somme des courants des conducteurs actif (phase +
neutre) détermine indirectement la valeur du courant de fuite a la terre.
En fonctionnement normale on a :
I1+I2= 0
En cas de défaut la somme des courants induite une fem dans le secondaire de tore
qui actionne le relais.
En l'absence de défaut les bobines (1) et (2) sont parcourues par la même
intensité : L’excitation magnétique est nulle dans le circuit magnétique, la fem induite
dans la bobine (3) est nulle.

Présence de défaut donc un flux magnétique proportionnel à est


présent dans le circuit magnétique créant une fem dans la bobine (3). Quand cette fem
est suffisante, elle provoque l'ouverture des contacts.
Un circuit de test permet de faire passe un courant connu correspondant à la sensibilité
du DDR uniquement dans la bobine (1) pour provoque le déclenchement volontaire.

II.7.3 Sensibilité du DDR


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La sensibilité du différentiel est notée la norme impose le déclenchement ou non du


dispositif, en fonction du courant de fuite

Conditions de déclenchement

Les sensibilités sont classées


selon trois catégories :
• Dispositif haute sensibilité
= 6 ; 10 ; 30 mA ;
• Dispositifs moyenne sensibilité
= 0,1 ; 0,3 ; 0,5 ; 1 A ;
• Dispositif faible sensibilité
= 3 ; 5 ; 10 ; 30 A.
Différentiel 0,3 - 30A pour Disjoncteur Nsx400
(Schneider electric)

On distingue toute fois, différents type de différentiel:


 Le disjoncteur différentiel (conforme a la norme CEI 61009-1): Protection des
personnes et des matériels (figure1)
 Relais différentiel: Il réalise la surveillance de circuit (figures 3 et 4)
 Interrupteur différentielle (conforme a la norme CEI 61008): Réalise la surveillance de
circuit et ne coupant celui-ci qu’en cas de courant de fuite (figure 2).

II.7.4 Caractéristique de DDR:

C’est comme le disjoncteur mais il a en plus :


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 Le courant différentiel résiduel assigné IΔn :


Valeur efficace nominale de la somme vectorielle des courants mesurées assurent le
déclenchement du disjoncteur.

Seuil de réglage:

 Il existe une incertitude sur le courant de déclenchement


 Pour éviter le déclenchement intempestif de DDR il faut que le courant de fuitnormale
soit inférieur à IΔn/2.

La sensibilité normalisée dans la CEI 60 755 est regroupée en trois applications:

 Haute sensibilité -HS-: 6, 10 et 30 mA


 Moyenne sensibilité -MS-: 100, 300 et 500 mA
 Basse sensibilité -BS-: 1, 3, 5, 10 et 20 A

II.7.5 Différents type de différentiel :

 Différentiel classe AC (courants alternatifs sinusoïdaux) : Utilisé pour les


applications standard sans présence de composantes continu.
 Différentiel classe A (courants alternatifs sinusoïdaux ou a composants continu
pulsée) : Utilisé lorsque les charges déforment le signal.
 Différentiel classe B : Utilisé pour la protection des réseaux a simple alternance
redressé et filtré.
Applications des protections différentielles :
Ces protections se sont imposées en distribution électrique dans le domaine de la
protection des personnes et ceci quel que soit le schéma de liaison à la terre utilisé.
 En schéma TT : Le DDR est l’appareil de base de la protection des personnes, son
utilisation est obligatoire pour garantir la sécurité sur l’ensemble de l’installation
électrique.
 En schéma TN et IT : L’utilisation du DDR garantie la sécurité en cas :
- Installation à masse électrique non interconnectées.
- Installation à risque d’incendie ou explosion.
- Installation existante à modifier.
- Grande longueur de câble provoque risque de non protection par la fonction
magnétique.
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II.8 Les disjoncteurs électroniques


Les disjoncteurs électroniques comportent un système
électronique de mesure du courant qui déclenche
l'ouverture du circuit en fonction de paramètres
réglables.
On peut régler, par exemple, le seuil de la protection
long retard pour les surcharges et le seuil de la protection
court retard pour les courts-circuits. Sur certain modèles
on peut également agir sur les temps d'intervention.
Suivant les modèles, les unités de protection électronique
offrent des possibilités de réglages supplémentaires et un
affichage de divers paramètres sur un écran LCD ou un
écran tactile couleur ainsi que des fonctions de
communication intégrées.
Disjoncteur électronique
siemens
II.9 Appareils de sectionnement :

Plusieurs appareils assurent cette fonction de sectionnement tels que :le sectionneur,
sectionneur porte fusibles, sectionneur interrupteur et le disjoncteur.

a) Sectionneur : Il permet de séparer et d’isoler un circuit électrique ou un appareil du


reste de l’installation. Il assure la mise hors tension de tout ou partie d’une installation,
en la séparant de toute source d’énergie électrique, afin de garantir la sécurité des
personnes qui interviennent sur l’installation.

Symbole électrique d'un sectionneur triphasé avec un fusible sur chaque phase
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 Le sectionneur, a la différence du disjoncteur, n’a pas de pouvoir de coupure ,ni de


fermeture

 Le sectionneur pour satisfaire aux normes en vigueur doit pouvoir être condamné en
position ouverte.

Un sectionneur n’est jamais manœuvré en charge du fait qu’il ne possède pas de pouvoir
de coupure. Les conditions à respecter sont :

 Coupure omnipolaire
 Coupure visible ou pleinement apparente
 Distance d’isolement suffisante
 Tenue aux ondes de tension de chocs verrouillable en position d’ouverture
 Symbole d’aptitude au sectionnement
 Symboles indiquant la position de l’appareil : -0 : ouvert
-1 : fermé
 Installation à l’origine de chaque circuit

On distingue en industrie :

 Sectionneur à commande manuelle


 Sectionneur porte fusible

 Sectionneur à commande électrique (MT, HT)

b) Caractéristique d’un sectionneur


Le sectionneur est caractérisé par :
- Nombre de pôles : nombre de contacts de puissance
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- Tension nominale : tension maximale applicable entre 2 pôles de l’appareil.


- Courant nominal (calibre) : intensité maximale que peut supporter l’appareille
pendant un temps limité
- La nature des cartouches fusibles : gG ou aM en fonctionnement de la charge .
- Le nombre de contacts de précoupure
- Les accessoires disponibles (cadenas, manettes, etc.)
- Type de commande (manuelle ou électrique)
- Mode de fixation et emplacement des contacts auxiliaires (utile pour circuit de
commande)
c) L'interrupteur-sectionneur : Il assure la même fonction, mais peut être actionné
alors que la machine fonctionne. Il n'a pas de fusibles associés. La fonction
interrupteur permet la coupure en charge. Le réenclenchement ne doit intervenir
qu'après avoir mis les départs de puissance à l'arrêt. Le sectionnement permet la
coupure de sécurité avec un espace confortable entre les bornes internes évitant le
réamorçage intempestif. Il ne protège pas contre les courts-circuits, ce n'est pas un
disjoncteur. Un sectionneur avec un pouvoir de coupure est appelé interrupteur.
d) Commutateur : C’est un dispositif qui permet de commuter le circuit de puissance
entre deux positions
e) Combinateur : C’est un dispositif qui permet de combiner plusieurs circuits de
commande, il peut avoir de deux jusqu’à 12 positions selon le cas (il n’a pas de
pouvoir de coupure.

II.10 Les appareils de commande

Le fonctionnement de l’installation et les exigences particulières du client impliquent


des fonctions de :

 Commande
 Protection spécifique : Protection du moteur contre les surcharges
 Appareils de protection thermique : - Disjoncteur moteur
- Relais thermique
- Relais de protection moteur

a) les fonctions de base :


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Conditions d’utilisation : Il existe plusieurs catégories d’emploi des contacteurs en alternatif


et en continu, selon le type de charge

AC1 - Charges non inductives ou faiblement inductives: fours à résistances


AC2 - Commande moteurs à bague: démarrage, coupure
AC3 - Commande moteurs à cage : démarrage et coupure des moteurs lancés
AC4 - Commande moteurs à cage : démarrage, inversion de marche, marche par à-coups
Éclairage - Commande de transformateurs
Courant continu : DC1 - DC3 - DC5 - DC6 : fonction de L/R (ms)

II.11 Fonction Commande :

II.11.1 Contacteur : Rôle et principe de fonctionnement

Le contacteur est un appareil capable d’établir et de couper de très fortes intensités.


Le contacteur électromagnétique est un appareil mécanique de connexion commandé par un
électroaimant. Il fonctionne en tout ou rien. Lorsque la bobine de l’électroaimant est
alimentée (partie commande), le contacteur se ferme, établissant, par l’intermédiaire de pôles,
le circuit entre le réseau d’alimentation et le récepteur (partie puissance).
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Figure : photo contacteur

Figure : Bobine et circuit magnétique


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Représentation schématique du Contacteur :

II.11.2 Caractéristique et choix d’un contacteur:


Un contacteur va se choisir suivant critères ci-dessous:

 Le courant nominal traversant les pôles,


 Le nombre de pole (nombre de contact de puissance);
 Le type de contact auxiliaire (nombre de contact normalement ferme ou ouvert),
 La valeur de la tension du circuit de commande (bobine et contacts auxiliaires
exemple : 48V),
 Le type de tension du circuit commande (alternatif ou continu),
 Le mode de fonctionnement du contacteur défini par la catégorie d’emploi,
 La durée de vie,
 fréquence de manœuvre,
 catégorie d'emploi,
Le choix du contacteur sera lié aux variables d'entrée :la nature et la tension du réseau, nature
du courant, fréquence, et au variables de sortie : nature du récepteur, puissance, durée de
fonctionnement...
Les constructeurs, à la suite d'essais normalisés, ont établi des tableaux qui donnent
directement les résultats. Une fois la puissance du récepteur à commander déterminée, la
catégorie d'emploi définie, la tension d'alimentation choisie la lecture d'un tableau nous donne
directement l'appareil à acheter. Attention les caractéristiques complètes d'un tel appareillage
spécifient la tension d'alimentation de la bobine de commande.
II.11.3 Contacts auxiliaires instantanés
Il est possible que suivant le dispositif de commande du contacteur, le seul contact
normalement ouvert auxiliaire ne suffise pas. C’est pour cela qu’il existe des blocs auxiliaires
instantanés additifs qui regroupent 2 ou 4 contacts en général (2 normalement fermés et 2
normalement ouvert) utilisables dans les circuits de commande.
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Les principales fonctions des contacts auxiliaires sont :


 réaliser l'auto-alimentation (fonction mémoire),
 les verrouillages électriques,
 les asservissements,
 la logique de commande....

II.11.4 Bloc de contacts auxiliaires


Le bloc de contact auxiliaire est un appareil mécanique de connexion qui s’adapte sur les
contacteurs. Il permet d’ajouter de 2 à 4 contacts supplémentaires au contacteur. Les contacts
sont prévus pour être utilisés dans la partie commande des circuits. Ils ont la même
désignation et repérage dans les schémas que le contacteur sur lequel ils sont installés (KA,
KM...).

Ces blocs additifs regroupent 2 ou 4 contacts instantanés utilisables dans les circuits de
commande.

II.11.5 Contacts auxiliaires :


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Bloc auxiliaires temporisés

Les blocs auxiliaires temporisés servent à retarder l'action d'un contacteur (lors de sa mise
sous tension ou lors de son arrêt). Ils contiennent des contacts auxiliaires temporisés. Ils
ouvrent ou ferment un ou plusieurs contacts avec un retard réglable. Si le retard à lieu après
l’alimentation du pré actionneur sur lequel ils sont dépendants, il s’agira d’une temporisation
au travail. Si le retard à lieu après la coupure du pré actionneur sur lequel ils sont dépendants,
il s’agira d’une temporisation au repos.

Symbole d’une temporisation au travail

Symbole d’une temporisation au repos

II.12 Temporisateur Electronique


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Les temporisateurs électroniques sont des composants d’encombrement réduits permettant


une large gamme de réglage. Ils existent en deux technologie caractérisées par le type de leurs
sorties qui peuvent être à relais ou à transistor (statique).
Relais temporisé électronique (Sortie relais)

Relais de protection

Temporisation

Capteur de fin de course


Les interrupteurs de position mécanique ou capteur de fin de course coupent ou établissent un
circuit lorsqu’ils sont actionnés par un mobile.

Interrupteur de position
Dispositif de condamnation mécanique
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Cet appareillage interdit l’enclenchement simultané de deux contacteurs juxtaposés.

Choix d’un contacteur


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Exemples :
• Choisissez le contacteur correspondant aux cahiers des charges suivants :
Moteur Asynchrone triphasé (coupure moteur lancé) de 15 kW et de cosφ = 0.8 sous 400V,
50Hz, tension de commande sous 24V 50Hz.
• Choisissez le contacteur correspondant aux cahiers des charges suivants :
Moteur Asynchrone triphasé à cage de 37 kW sous 230V, 50Hz, tension de commande 24V,
50/60Hz.
Autres exemples de contacteur

Conclusion : la maintenance des contacteurs se concentre plus dans la bobine, les contacts
internes doivent être contrôlés périodiquement (nettoyage). Pour le contacteur de grande
puissance, la bobine est en général installée au dessus du contacteur (sur le contacteur) afin de
faciliter son changement.
F.GUERBAS Equipements Industriels

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