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1.Circuit de commande
Il comporte l’appareillage nécessaire à la commande des récepteurs de puissance. On trouve :
• La source d’alimentation ;
• Un appareillage d’isolement (sectionneur) ;
• Une protection du circuit (fusible, disjoncteur) ;
• Un appareillage de commande ou de contrôle (bouton poussoir, détecteur de grandeur
physique) ;
• Organe de commande (bobine du contacteur) ;
La source d’alimentation et l’appareillage du circuit de commande ne sont pas
nécessairement celle du circuit de puissance, elle dépende des caractéristiques de la
bobine.
2.Circuit de puissance
Il comporte l’appareillage nécessaire au fonctionnement des récepteurs de puissance suivant
un automatisme bien défini. On trouve :
Une source triphasée est composée de trois générateurs monophasés 230 V ayant un point
commun le point neutre.
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INTRODUCTION AUX INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
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INTRODUCTION AUX INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
2.Sectionneur
Sa fonction est d’assurer le sectionnement (séparation du réseau) au départ des équipements.
Dans la plupart des cas il comporte des fusibles de protection.
3.Interrupteur sectionneur
L’interrupteur sectionneur a un pouvoir de coupure et peut être manipulé en charge.
3.Fusible
C’est un élément comportant un fil conducteur, grâce à sa fusion, il interrompt le circuit
électrique lorsqu’il est soumis à une intensité du courant qui dépasse la valeur maximale
supportée par le fil.
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INTRODUCTION AUX INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
4.Relais thermique
Le relais de protection thermique protège les moteurs contre les faibles surcharges et
prolongées.
5.Le contacteur
Le contacteur est un appareil de commande capable d’établir ou d’interrompre le passage
de l’énergie électrique. Il assure la fonction COMMUTATION. En Technologie des
Systèmes Automatisés, ce composant est appelé préactionneur puisqu’il se trouve avant
l’actionneur dans la chaine des énergies.
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INTRODUCTION AUX INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
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INTRODUCTION AUX INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
8.Contacteur auxiliaire
Il ne comporte que des contacts de commandes
10.Les vérins
Il existe deux sortes de vérins, ceux nommés simple effet et les autres qualifiés en double
effet.
• Vérins simple effet : Dans un vérin simple effet, la pression n’est envoyée que d’un
seul coté du piston, le rappel est effectué par un ressort.
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INTRODUCTION AUX INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
• Vérins double effet : Dans un vérin double effet, la pression est envoyée
alternativement de chaque coté du piston. On peut aussi citer les vérins sans tige, les
vérins à double tige, les vérins rotatifs etc…
11.Les capteurs
Le capteur est le composant qui permet d’informer la partie commande d’un état de la partie
opérative ou du milieu extérieur. Il prélève une information sur la grandeur physique de la
partie opérative et le convertit en une information exploitable par la partie commande. Les
états peuvent êtres prélevés sur les actionneurs, les adaptateurs, les effecteurs, les matières
d’œuvres. Les capteurs qui délivrent un signal binaire (0 ou 1) sont appelés détecteurs ou
capteurs Tout ou Rien (TOR).
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INTRODUCTION AUX INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
On peut citer :
12.Les distributeurs
Le distributeur pneumatique a pour fonction de distribuer l’air dans les chambres du vérin en
fonctions des ordres qu’il reçoit.
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INTRODUCTION AUX INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
Le stator bobiné est composé de trois bobines qui créent trois champs magnétiques. Ces
bobines étant alimentées par un système de courants triphasés créent chacune un champ
magnétique variable. La composition de ces trois champs magnétique créent un champ
magnétique tournant qui entraine le rotor en rotation par la création d’une force
électromagnétique.
2.Détermination du couplage
A partir des indications données par la plaque signalétique et le réseau d’alimentation,
l’utilisateur doit coupler adéquatement les enroulements du stator soit en triangle soit en
étoile.
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INTRODUCTION AUX INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
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PROCEDES DE DEMARRAGES DES MOTEURS
2.Démarrage direct
Principe
Dans ce procédé de démarrage, le moteur asynchrone est branché directement au réseau
d’alimentation. Le démarrage s’effectue en un seul temps. Le courant de démarrage peut
atteindre 4 à 8 fois le courant nominal du moteur. Le couple de démarrage est important, et
peut atteindre 1.5 fois le couple nominal.
➢ Caractéristiques :
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Intensité : La courbe figure ci-dessus indique une surintensité de 4 à 8 fois l’intensité
nominale au moment du démarrage. Il en résulte une pointe d’intensité très
importante.
ID = 4 à 8IN
Couple moteur : Au moment du démarrage, le couple moteur est en moyenne de 1.5 à
2 fois le couple nominal.
TD=0.5 à1.5Tn
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Démarrage direct semi-automatique deux sens de marche
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation, par un bouton
poussoir S1 pour le sens 1, par un bouton poussoir S2 pour le sens 2 et un bouton poussoir S0
pour l’arrêt.
➢ Fonctionnement : Une action sur le bouton poussoir S1 excite la bobine KM1, ce qui
provoque :
• Son auto-alimentation
• Le verrouillage du contacteur KM2
• L’alimentation du moteur et son démarrage dans un sens de rotation.
Une action sur le bouton poussoir S2 excite la bobine KM2, ce qui provoque :
• Son auto-alimentation
• Le verrouillage du contacteur KM1
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• L’alimentation du moteur et son démarrage dans l’autre sens de rotation.
Une action sur le bouton poussoir arrêt S0 ou un fonctionnement du relais thermique F1 coupe
l’alimentation de la bobine KM2 ; le moteur s’arrête.
Avantages :
• Simplicité de l’appareillage
• Couple important
• Temps de démarrage minimal pour un moteur à cage
Inconvénients :
• appel de courant très important (4 à 8 fois de In)
• démarrage brutal
utilisation :
• moteur de petite puissance (P<5kW) ou de puissance faible par rapport à la
puissance du réseau
• machines ne nécessitant pas une mise en vitesse progressive
• machines nécessitant un bon couple de démarrage.
Circuit de commande :
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2.1.1.5. Démarrage direct semi-automatique deux sens de marche avec
butée de fin de course et inversion de sens de rotation
Dans ce cas de démarrage, la butée S3 ou S4, une fois actionnée, elle change le sens de marche
du moteur.
Circuit de commande
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• Limitation du courant de démarrage
Contrairement au démarrage direct, le démarrage des moteurs de moyennes et fortes
puissances nécessite l’utilisation de procédés de limitation de courant de démarrage tout en
maintenant les performances mécaniques de l’ensemble moteur machine entrainée. Il existe
deux types d’actions :
Action sur le stator : consiste à réduire la tension aux bornes des enroulements
statoriques. On peut réaliser le démarrage par :
• Couplage étoile triangle ;
• Elimination des résistances statoriques ;
• Utilisation d’un autotransformateur.
• Principe
Le démarrage s’effectue en deux temps :
• 1er temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite en
utilisant le couplage étoile.il a le temps nécessaire pour que la vitesse du moteur
atteigne environ 80% de sa vitesse nominale ;
• 2ème temps : chaque enroulement du stator est alimenté par sa tension nominale
changeant le couplage au triangle.
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Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à couplage triangle lors de leur
fonctionnement normal.
Exemple : un moteur 400 V/690 V sur un réseau 230 V/400 V
• Caractéristiques
Intensité :
La courbe In=f(N) nous montre que l’appel de courant au moment du démarrage est le
tiers de l’appel au démarrage direct en triangle.
ID≈1.3 à 2.6In
Couple :
Le couple étant proportionnel au carré de la tension appliquée (voir cours
𝑈
électrotechnique), la tension étant : le couple est sensiblement 3 fois plus faible
√3
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Td=0.2 à 0.5 In
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Fonctionnement :
• Fermeture manuel de Q1 ;
• Impulsion sur S1 → fermeture de KM1 et KM3, le moteur démarre sous tension
réduite. Cela correspond à la ligne et au couplage étoile
• 3 secondes environs, on a ouverture du contact temporisé km1. Cela entraine la
désexcitation de KM3 et l’excitation de KM4. Le moteur est sous pleine
tension. On a alors ligne KM1 et couplage triangle KM4 ;
• Un déclanchement du relais thermique F1 ou un appui sur le bouton poussoir S0
entraine l’arrêt du moteur.
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Démarrage étoile triangle semi-automatique deux sens de marche
Circuit de puissance et commande :
▪ 1er temps : les enroulements du stator sont alimentés à travers des résistances (donc
sous tension réduite)
▪ 2ème temps : les enroulements du stator sont alimentés directement sous leur tension
nominale.
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• Caractéristiques
Intensité :
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Couple :
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➢ Fonctionnement : après la fermeture du sectionneur Q1 :
Lorsque le moteur s’accélère, l’intensité dans les résistances statoriques diminue. Ceci
entraine une réduction de la chute de tension aux bornes de ces résistances, donc un meilleur
couple qu’avec une tension constante comme c’est le cas dans un montage étoile-triangle.
Le couple de démarrage est diminué par rapport à un démarrage direct, il est de l’ordre de
0.75 fois le couple nominal.
➢ Emplois : Il convient aux machines dont le couple de démarrage est plus faible que le
couple nominal de fonctionnement. C’est le cas des machines à bois, machines-outils,
ventilateurs. On peut adapter la valeur des résistances au couple de démarrage à
obtenir.
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➢ Circuit de commande :
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➢ Circuit de puissance :
➢ Circuit de commande :
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➢ Circuit de puissance :
➢ Circuit de commande
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5.Démarrage par autotransformateur
Ce démarrage qui consiste à utiliser un autotransformateur qui s’exécute en trois temps :
• 1er temps : le moteur est alimenté sous
une tension très réduite délivrée par
l’autotransformateur (autotransformateur
monté en étoile) ;
• 2ème temps : le moteur est alimenté sous
une tension réduite à travers une partie des
enroulements de l’autotransformateur
(ouverture du point étoile, seule la self de
la partie supérieure de l’enroulement limite le courant) ;
• 3ème temps : le moteur est alimenté sous sa tension nominale.
Caractéristiques
➢ Intensité : Le courant à l’intérieur de chaque
enroulement est réduit dans le rapport de la
tension. Souvent, plusieurs prises sont prévues
sur l’autotransformateur ce qui permet d’ajuster
la tension de démarrage, donc l’intensité en
fonction de la machine entrainée.
Id=1.7 à 4 In
Td=0.4 à 0.85Tn
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Démarrage par autotransformateur un sens de marche
➢ Circuit de puissance :
➢ Circuit de commande :
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• Alimente le moteur à travers l’autotransformateur couplé en étoile.
Au bout de 3s, le contact temporisé KM2 s’ouvre et désexcite la bobine KM4 ; le moteur est
alimenté à travers une partie des enroulements de l’autotransformateur. Après 3s, le
contacteur KM1 ferme son contact temporisé ce qui provoque l’excitation de la bobine KM3
et la désexcitation de KM2 ; le moteur est alimenté alors sous sa tension nominale.
➢ Circuit de commande :
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➢ Avantage :
• Possibilité de choisir le couple de démarrage
• Réduction, dans le même rapport, du couple et de l’appel de courant
• Démarrage en trois temps sans coupure
➢ Inconvénients : Prix d’achat élevé, il faut un transformateur spécial et trois
contacteurs
➢ Emplois : Ce système présente le plus d’avantages techniques. Il est utilisé, en
général, pour les machines de puissance supérieure à 100kW et convient bien pour les
compresseurs rotatifs à piston, les pompes, les ventilateurs.
Principe
Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à rotor bobiné dont les enroulements sont
couplés en étoile, et les trois sorties sont soudées à des bagues fixées sur l’arbre du moteur
auxquels on peut insérer des résistances à l’aide de balais frotteurs.
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Ce démarrage consiste à alimenter le stator du moteur par la tension nominale et éliminer les
résistances rotoriques en plusieurs temps (trois temps au minimum).
1er temps : on insère la totalité des résistances dans les enroulements du rotor.
2ème temps : on diminue la résistance du circuit rotor en éliminant une partie des résistances
insérées.
3ème temps : on élimine toutes les résistances rotoriques en court-circuitant les enroulements
du rotor.
Caractéristiques
➢ Intensité : Le courant absorbé est sensiblement
proportionnel au couple fourni ou très peu
supérieur
Id<2.5In
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Couple : On obtient fréquemment des couples de
démarrage égaux à 2.5 fois le couple nominal sans
surintensité excessive. On peut encore réduire les
pointes de surintensité en augmentant le nombre de
temps de démarrage.
Td<2.5Tn
➢ Circuit de commande :
Solution 1
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Solution 2
➢ Fonctionnement :
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➢ Circuit de commande :
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Démarrage par élimination de résistances rotoriques deux sens de marche
trois temps
➢ Circuit de puissance :
➢ Circuit de commande :
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➢ Avantages :
• L’appel de courant est, pour un couple de démarrage donné, le plus faible par rapport à
tous les autres modes de démarrage.
• Possibilité de choisir, par construction, le couple et le temps de
démarrage.
➢ Inconvénients :
• Nécessite un moteur à rotor bobiné plus onéreux et moins
robuste qu’un moteur à cage.
• Equipement nécessitant autant de contacteurs et de résistances
que de temps de démarrage.
➢ Emplois : Dans tous les cas difficiles nécessitant des démarrages longs et fréquents et
aux machines demandant une mise en vitesse progressive.
➢ Soit avec deux enroulements séparés ; dans ce cas les deux vitesses sont
obtenues indépendamment l’une de l’autre ;
➢ Soit avec le même enroulement dans lequel on connecte à l’envers une
bobine sur deux de chaque phase, on obtient deux vitesses dont l’une est le
double de l’autre.
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➢ Circuits de puissance et commande un sens de marche :
➢ fonctionnement :
Une action sur le bouton poussoir S2 excite la bobine KM1 qui s’auto-alimente,
verrouille le contacteur KM2, ferme ses contacts de puissance ; le moteur démarre.
Remarque : pour changer de vitesse ou de sens de rotation, il faut obligatoirement
appuyer sur le bouton poussoir arrêt S1.
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➢ Circuits de puissance et de commande deux sens de marche :
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L’alimentation de la PV se fera sur les bornes U1, V1 et W1 ; alors que celle de la GV se fera
sur les bornes U2, V2 et W2 avec un point étoile sur les bornes U1, V1 et W1.
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➢ Fonctionnement :
• Une action sur le bouton poussoir petite vitesse S1 provoque l’excitation de la bobine
KM1 qui s’auto-alimente ; ses contacts de puissance se ferment et le moteur démarre
en PV
• Une action sur le bouton poussoir grande vitesse S2 provoque l’excitation des bobines
KM2 et KM3 qui s’auto-alimentent. Leurs contacts de puissance se ferment et le
moteur démarre en GV.
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• Les contacteurs KM1, KM2 et KM3 possèdent des verrouillages mécanique et
électrique pour éviter les courts-circuits dans les circuits de puissance (fermeture
simultanée de KM1 et KM3).
➢ Circuit de commande :
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FREINAGE DES MOTEURS ASYNCHRONES
Introduction
Il existe plusieurs procédés de freinage pour moteurs asynchrones. Il faut distinguer :
➢ Le freinage avec arrêt immédiat obtenu à l’aide de moteurs spéciaux (moteur frein) ;
➢ Freinage par ralentissement applicable à tous les types de moteurs asynchrones.
Principe
Ce sont des moteurs comportant un dispositif de freinage mécanique (mâchoires, disques,
etc.…) commandé par un électro-aimant. Il en existe deux types :
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Moteur frein à manque de courant
➢ Circuit de puissance et de commande :
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Freinage par contre courant : action sur le stator
Principe
Après avoir coupé l’alimentation, pour arrêter plus rapidement le rotor, on inverse deux
phases pour l’inversion du champ tournant donc ralentissement du rotor.
Remarques :
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:
Remarque :
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Circuits de puissance et de commande dans le cas d’un moteur à bagues
Tout comme pour le démarrage, les résistances rotoriques sont mises en service, durant le
freinage, afin de limiter le courant absorbé par le moteur
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Frein par injection de courant continu
Principe
On déconnecte les enroulements du stator, puis on les alimente avec une source de tension
redressée. Le champ tournant est remplacé par ainsi par un champ fixe (créé par la source de
tension redressée) qui provoque le ralentissement du rotor.
Remarque :
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