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Introduction :
Les installations industrielles des automatismes sont réalisées à partir de schémas unifilaires ou
multifilaires précisant les éléments les constituant dont chacun sa fonction ainsi que la façon de
raccorder ces derniers .Ces schémas sont constitués de deux parties distinctes appelées : circuit de
commande et circuit de puissance.
Dans ce chapitre nous allons nous détailler sur la constitution, le rôle et le principe de fonctionnement
de l’appareillage utilisé pour réaliser les installations et également les types de démarrage des moteurs
asynchrones triphasés
Circuit de commande
Il comporte l’appareillage nécessaire à la commande des récepteurs de puissance. On trouve :
La source d’alimentation
Un appareil d’isolement (sectionneur).
Une protection du circuit (fusible, disjoncteur).
Un appareil de commande ou de contrôle (bouton poussoir, détecteur de grandeur physique).
Organes de commande (bobine du contacteur).
La source d’alimentation et l’appareillage du circuit de commande ne sont pas nécessairement celle
du circuit de puissance, elle dépend des caractéristiques de la bobine.
Circuit de puissance
Il comporte l’appareillage nécessaire aux fonctionnements des récepteurs de puissance suivant un
automatisme bien défini.
On trouve :
Et pour satisfaire aux normes en vigueur, doit pouvoir être condamné en position ouverte.
Fig-III-1 : Sectionneurs
L
e
Relais thermique
CHAPITRE III
Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur placé en aval contre les
surcharges et les coupures de phase. Pour cela, il surveille en permanence le courant dans le
récepteur.
En cas de surcharge, le relais thermique n'agit pas directement sur le circuit de puissance.
Un contact du relais thermique ouvre le circuit de commande d'un contacteur est le contacteur
qui coupe le courant dans le récepteur.
L’interrupteur
L’interrupteur électrique est un organe physique qui permet de commander un circuit
électrique, permettant d'interrompre ou d'autoriser le passage de courant. Il est symbolisé dans
la norme NE par la lettre S.
(a)
(a (b) (b) (c) (c) (d) (d)(e)
Fig-III-10 : (a)
) Symbole de bouton d’arrêt d’urgence (b) Symbole de bouton poussoir ferme
Fig-III-9 : (a) Bouton d’arrêt d’urgence (b) Bouton poussoir (c) Commutateur (d) Verrouillage à clé
(c) Symbole de bouton poussoir ouvert (d) Symbole de commutateur (e) Symbole de verrouillage à clé
Fusible
C’est élément comportant un fil conducteur, grâce à sa fusion, il interrompe le circuit
électrique lorsqu’il est soumis à une intensité du courant qui dépasse la valeur maximale
supportée par le fil.
Il existe plusieurs types de fusibles :
gF : fusible à usage domestique, il assure la protection contre les
surcharges et les court-circuites.
CHAPITRE III
gG : fusible à usage industriel. Protège contre les faibles et fortes surcharges et les
court-circuites. Utilisation : éclairage, four, ligne d’alimentation, …
aM : cartouche à usage industriel, pour l’accompagnement moteur, commence à
réagir à partir de 4×In (In est le courant prescrit sur le fusible), protège uniquement
contre les court-circuites. Utilisation : Moteurs, transformateurs, …
Fig-III-11 : Fusible
Fig-III-12 : Symbole de fusible
Lampes de signalisations
Signalisation visuelle du fonctionnement normal du système, ou défauts.
Fig-III-15 : Lampe de
Fig-III-16 : Symbole de lampe de signalisations
signalisations
Bloc auxiliaire temporisé
Les blocs auxiliaires temporisés servent à retarder l'action d'un contacteur (lors de sa mise
sous tension ou lors de son arrêt)
lignes qui alimentent le moteur, ce qui conduit aux troubles de fonctionnement des appareils
branchés sur ces lignes.
Pour chaque type du moteur une limite supérieure au rapport (Id /In) est imposée. Par
exemple pour les moteurs de puissances électrique (celle inscrite sur la plaque signalétique)
comprise entre 1,5 et 5kW, (Id /In) ≤2,5.
Couple de démarrage
Le moteur démarre si le couple de démarrage (Cd) est supérieure au couple résistant (Cr),
le démarrage est terminé lorsque le couple moteur(Cm) et égale au couple résistant, et le point
de fonctionnement c’est l’intersection des caractéristiques mécaniques du moteur et de la
machine à entrainer.
Durée de démarrage
Le démarrage s’effectue sous l’action du couple d’accélération (Cs) , avec :
Cs=Cm-Cr
Pendant le démarrage, on a : Cm - Cr =JdΩ /dt,
Avec J : moment d’inertie de l’ensemble tournant.
Un moment d’inertie élevé allante la durée de démarrage, ce qui provoque l’échauffement
du rotor.
Pour régler ces problèmes et éviter leurs risques, on utilise plusieurs types de démarrages.
Types de démarrages
Plusieurs types de démarrages sont utilisés pour les moteurs asynchrones triphasés dans le
but d’éliminer les risques liés au courant de démarrage.
Démarrage direct
Ce mode de démarrage consiste à brancher le moteur directement au
réseau. Dans ce cas, il démarre sous ses caractéristiques naturelles (tension
nominale), ce qui provoque les pics de courant très élevés, courant de
démarrage Id=5 à 8 fois le courant nominale (In).
Ce type est utilisé pour les moteurs de faible et moyenne puissance,
cette valeur est limitée à Pm≤ 1,5kW. Pour réaliser ce démarrage, le
CHAPITRE III
montage contacteur associé au disjoncteur magnétothermique est le plus fréquent pour limiter
ces pics de courant.
On peut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation, par un bouton
poussoir. S1 pour le sens 1, par un bouton poussoir S2 pour le sens 2 et un
Fig-III-22 : Symbole
bouton poussoir S0 pour l’arrêt. de démarrage direct
Courbes caractéristiques
Le démarrage direct est le plus simple des démarrages moteurs qui soit. Cette simplicité a
pour contre-partie que rien ne limite l’appel de courant à la mise sous tension du moteur. Il en
est de même pour ce qui est du couple qui est très important au démarrage. Ce « surcouple »
entraîne une usure mécanique et des « à-coups » de charge qui peuvent être
problématiques pour certaines applications.
CHAPITRE III
Ce procédé n’est possible que pour les moteurs asynchrones triphasés destinés à fournir
leur puissance nominale sous la tension de réseau, lorsque ses enroulements sont couplés en
triangle.
Par exemple, pour un réseau de 380V, il faut un moteur bobiné en 380V triangle et 660V
en étoile.
Il consiste à démarrer le moteur en couplant ses enroulements en étoile pendant le
démarrage, puis à rétablir le couplage en triangle, ce qui revient à diviser la tension nominale
du moteur en étoile par 3, (pour l’exemple précédent : La tension au démarrage 380V=660V /
3)
Le point de courant de démarrage est réduite de 3 fois, Id= 1,5à 2,6 In,
Fig-III-25 : Symbole de
ainsi que le couple Cd=0,2 à 0,5 Cn.
démarrage étiole triangle
1er temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite en
utilisant le couplage Y. Il est le temps nécessaire pour que la vitesse du moteur
atteigne environ 80% de sa vitesse nominale.
2ème temps : chaque enroulement du stator est alimenté par sa tension nominale
changeant le couplage au triangle.
Circuit de puissance
CHAPITRE III
Circuit de commande
Solution1 Solution2: En utilisant un contacteur auxiliaire (KA1)
Courbes caractéristiques
Courbes caractéristiques
Fig-III-31 : Courbes de courant I et de couple C lors de démarrage par élimination de résistances statoriques
CHAPITRE III
Fig-III-33 :
CHAPITRE III
Circuit de puissance
Circuit de commande
Solution 1 : Solution2 :
Courbes caractéristiques
Fig-III-36 : Courbes de courant I et de couple C lors de démarrage par élimination de résistances rotoriques
Démarreurs électroniques
Permettre le démarrage et éventuellement la variation de vitesse du
moteur tout en le protégeant contre toute surintensité et emballement.
Ces démarreurs remplacent de plus en plus les démarreurs à technologie
électromagnétique (étoile triangle, par résistances statoriques ou rotoriques,
par autotransformateur) et ceci dans toutes les gammes de puissances.
Fig-III-38 : Symbole de
démarrage électronique
CHAPITRE III
Principe de fonctionnement
-couple démarrage
-économique faible
Démarrage -bon rapport -coupure
étoile triangle 33% 1.3 à 1.6 In 33% 0.2 à 0.5 couple/courant d’alimentation au
Cn changement de
couplage
-moteur 6 bornes
-faible réduction de
Démarrage -possibilités de la pointe de courant
statorique 50% 4.5 In 50% 0.6 à 0.85 réglages des valeurs au démarrage
Cn au démarrage -nécessite des
résistances
volumineuses
-moteur a bague plus
-très bon rapport onéreux
couple/courant -nécessite un
Démarrage 70% < 2.5 In 0.4 à 0.85 -possibilités de réglage autotransformateur
rotorique Cn des valeurs au onéreux
démarrage –présente des risques
de réseau perturbé
-bon rapport
Démarrage par couple/courant -prix
autotransforma 40/65/80% 1.7 à 4 In 40/65/80 0.4 à 0.85 -possibilités de réglage
teur % Cn des valeurs au
démarrage
10 à 50% -démarrage sans à
(50 à coup
Démarrage 100% en -montée progressive
électronique 150 à 750% 100ms) < 2.5 Cn en vitesse
–limitation de l’appel
de courant au
démarrage