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Chapitre 1
Les installations industrielles des automatismes sont sépares en deux parties bien distinctes
appelés : circuit de commande et circuit de puissance.
Remarque :
- Deux éléments différents d'un même appareil peuvent être repartis dans les deux circuits
Exemple: le contacteur, le sectionneur;
- les circuits de commande et de puissance possèdent chacun leurs propres alimentations.
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II Appareillages électriques:
II.1 Appareils d'isolement :
II.1.1Le sectionneur:
il n'a pas de pouvoir de coupure (il ne peut interrompre
aucun courant)
sa manœuvre se fait à vide
Les court–circuit.
Les surcharges.
==> Ces deux défauts entraînent toujours une augmentation énorme du courant.
II.2.1 Le fusible:
Remarque:
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les fusibles g, g1, gf qui supportent jusqu à 1,1 fois le courant nominal.
Les fusibles AD (Accompagnent disjoncteur) supportent jusqu'à 2.7 fois le
courant nominal.
Les fusibles AM (Accompagnent Moteur) supportent jusqu'à 7 fois le courant
nominal (protéger contre les courts-circuits.)
II.2.2 Le disjoncteur :
Il peut avoir :
Un déclencheur magnétique.
Un déclencheur thermique.
Un déclencheur magnétothermique.
manuelle.
automatique.
II.3.1.1 interrupteur :
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II.3.1.2 Commutateur :
Il possède un seul état stable. une action manuelle fait changer son
état.
Ils sont constitués de contacts qui se placent sur le parcourt des éléments mobiles de façon à
être actionnés lors d'un déplacement.
A fermeture A ouverture
II.3.2.2 Détecteurs de grandeurs physiques (électriques) :
Tous récepteurs qui se placent dans le circuit de commande s'appellent organes de commande.
II.4.1 le contacteur:
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Il est composé de :
une bobine
un ou plusieurs contacts à action temporisée par rapport à l'excitation de la
bobine.
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Chapitre 2
Stator : la partie fixe du moteur. Il comporte trois bobinages (ou enroulements) qui
peuvent être couplés en étoile Y ou en triangle ∆ selon le réseau d’alimentation.
Rotor : la partie tournante du moteur. Cylindrique, il porte soit un bobinage
(d’ordinaire triphasé comme le stator) accessible par trois bagues et trois balais (figure
3), soit une cage d’écureuil non accessible, à base de barres conductrices en
aluminium (figures1et 2).
Dans les deux cas, le circuit rotorique est mis en court-circuit (par des anneaux ou un rhéostat)
Le moteur asynchrone à cage est très répandu dans le domaine industriel, de par sa grande
robustesse mécanique, son faible coût et sa très bonne standardisation. La plage des
puissances des machines asynchrones s’étend de la centaine de Watts à la dizaine de
Mégawatts.
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Le stator d’un moteur asynchrone triphasé comporte trois enroulements identiques qui sont
couplés :
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L’utilisateur choisit le couplage qui convient par l’intermédiaire de la plaque à borne du
moteur, qui comporte six bornes auxquelles sont reliées les entrées et les sorties des trois
enroulements
Détermination du couplage :
Les bobinages statoriques, alimentés par des courants triphasés de pulsation w, créent un
champ magnétique B tournant à la vitesse Ws=w/p où p est le nombre de paire de pôles au
stator.
Ce champ (flux) tournant balaie le bobinage rotorique et y induit des forces électromotrices
(fèm) d’après la loi de Lenz. Le bobinage rotorique étant en court-circuit, ces fém y
produisent des courants induits.
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C’est l’action du champ tournant B sur les courants induits qui crée le couple moteur. Ce
dernier tend à réduire la cause qui a donné naissance aux courants, c’est à dire la rotation
relative du champ tournant par rapport au rotor. Le rotor va donc avoir tendance à suivre ce
champ.
Pour changer le signe de Ws (donc le sens de rotation), il suffit de permuter deux fils de
phase.
2. Avec perturbations à la fois pour le réseau et les autres récepteurs ou avec détérioration
du moteur : l’équipement de force motrice doit assurer le démarrage suivant un procédé qui
élimine ou qui réduit dans leurs limites réglementaires ces perturbations et qui évite toute
détérioration.
D’une façon générale et quel que soit le type de moteur, les différents procédés de démarrage
ont pour objectif la réduction de l’intensité de démarrage.
V. Démarrage direct :
V.1 Principe :
Dans ce procédé le stator du moteur est branché directement sur le réseau d’alimentation
triphasé. Le démarrage s’effectue en un seul temps.
Seuls les moteurs asynchrones triphasés avec rotor en court-circuit ou rotor à cage peuvent
être démarrés en direct.
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans un sens de rotation par un bouton
poussoir S1 et l’arrêter par l’appui sur un bouton poussoir S0.
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Q : fusible sectionneur
F : relais thermique
M : moteur triphasé
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation, par un bouton
poussoir S1, on commande le sens 1 et on démarre le sens 2 par un bouton poussoir S2 et
l’arrêter par l’appui sur un bouton poussoir S0.
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V.5 Démarrage direct semi-automatique deux sens de marche avec butées de fin de
course:
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation. Chaque sens est
arrêté par une butée de fin de course, respectivement S3 pour le sens1 et la butée S4 pour le
sens 2.
V.6 Démarrage direct semi-automatique deux sens de marche avec butées de fin de
course et inversion du sens de rotation:
Dans cet exemple, lorsqu’une des deux butées de fin de course est actionnée, le sens de
rotation est inversé automatiquement.
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V.6.1 Circuit de commande :
Les butées de fin de course possèdent deux contacts : un ouvert au repos l’autre fermé au
repos.
Chapitre 3
Procédés de démarrage des moteurs asynchrones triphasés
Mis à part le démarrage direct, les différents procédés de démarrage ont pour objectif
fondamental de limiter l’intensité absorbée tout en maintenant les performances mécaniques
de l’ensemble « moteur-machine entrainée »conformes au cahier des charges.
Dans le cas du moteur asynchrone cette limitation de courant est obtenue par :
· Couplage étoile-triangle.
· Autotransformateurs.
Inconvénient : le couple moteur qui est proportionnel au carré de la tension est réduit dans le
même rapport.
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I.2 Action sur le circuit secondaire (rotor):
Cette seconde façon de procéder ne présente pas d’inconvénient sur le plan fonctionnel,
l’augmentation de la résistance du rotor se traduit par :
· 1er temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite
(couplage étoile Y)
· 2eme temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous sa tension nominale
(couplage triangle ∆)
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Seuls les moteurs asynchrones triphasés avec rotor en court-circuit ou rotor à cage peuvent
être démarrés en étoile-triangle.
Ce procédé de démarrage ne peut être utilisé que pour des moteurs conçus pour supporter en
fonctionnement normal et pour un couplage triangle la tension composée du réseau.
Exemple :
Q : fusible sectionneur
KM1 : contacteur
couplage étoile
KM2 : contacteur de
ligne
KM3 : contacteur
couplage triangle
F : relais thermique
M : moteur triphasé
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KA1 : relais auxiliaire qui possède un contact temporisé retardé à l’ouverture KA11
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II.3.3.4 Equations :
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Q : fusible sectionneur
F : relais thermique
M : moteur triphasé
II.4.4 Equations :
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1. Alimenter le stator sous une tension réduite par insertion dans chacune des phases du
stator d’une ou plusieurs résistances
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F : contact auxiliaire du relais
thermique
III.2.5 Equations :
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III.3 Démarrage statorique, semi automatique, deux sens de marche :
III.3.1 Schéma fonctionnel :
Remarque :
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III.3.3 Circuit de commande :
III.3.4 Equations :
1. 1er temps : Alimenter le moteur par une tension réduite à travers l’auto-transformateur.
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IV.2.2 Circuit de puissance :
Q : fusible
sectionneur
KM1 : contacteur
couplage étoile de
l’autotransformateur
KM2 : contacteur
alimentation de
l’autotransformateur
KM3 : contacteur
moteur
F : relais thermique
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IV.3 Démarrage semi automatique par auto-transformation, deux sens de marche :
IV.3.1 Schéma fonctionnel :
Q : fusible sectionneur
KM3 : contacteur
couplage étoile de l’auto-
transformateur
KM4 : contacteur
alimentation de l’auto-
transformateur
F : relais thermique
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Ce démarrage consiste à alimenter directement les enroulements du stator sous leur tension
nominale et à coupler les enroulements du rotor en étoile.
1. 1er temps : on limite le courant dans les enroulements du rotor en insérant des
résistances.
2. 2eme temps : on diminue la résistance du circuit rotor en éliminant une partie des
résistances.
3. 3eme temps : on supprime toutes les résistances rotorique ce qui donne un rotor court-
circuité (couplage étoile).
Le moteur doit être du type rotor bobiné avec les sorties reliés à des bagues.
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Q : fusible sectionneur
R1 et R2 : 2 groupes de
résistances
F : relais thermique
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V.3.3.2 Solution2 :
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Q : fusible sectionneur
R1 : groupe de résistances
F : relais thermique
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