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OUARGLA
—————————
Faculté des Mathématiques et des Sciences de la
Matière
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES
MASTER
Spécialité : Mathématiques
Thème
Dédication v
Remerciement vi
Notations et Prémilinaires 1
introduction 4
1 Généralités 5
1.1 Caractéristiques d’un phénomène ondulatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Types d’ondes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3 Description des ondes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.1 Description des lois fondamentales de l’électromagnétisme . . . . . 7
1.3.2 Description la corde vibrante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3.3 Description des ondes acoustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
i
TABLE DES MATIÈRES
ii
TABLE DES MATIÈRES
Conclusion 47
Bibliographie 48
Annexes 54
iii
Table des figures
iv
Dédicaces
A mes amies.
v
Remerciement
Tout d’abord, je tiens à remercier ALLAH (mon Dieu), en suite mes parents, mes frères,
qui m’ont soutenu tout le long de ce projet.
Mes plus intenses remerciements vont à Mr. Meflah Mabrouk qui a encadrer mon travail
et voudrait également remercier tous les membres du département de mathématiques et
tous ceux qui m’ont aide de près ou de loin pour achever ce travail.
Je tiens à exprimer ma gratitude aux membres du jury pour avoir accepté de juger mon
travail.
Merci toutes celles qui m’ont aide ou soutenu au cours de ce travail en particulier.
vi
Table des matières
vii
Notations
∂V1 ∂Vn
div V (x) = + ··· +
∂x1 ∂xn
−−→
- Rot(.) : L’opérateur Rotationnel
1
Introduction
La propagation d’ondes de toutes natures est l’un des phénomènes physiques les plus
simples et les plus usuels auxquels nous sommes confrontés. Depuis la vie courante (sons,
vibrations, vagues, télécommunications, radar) jusqu’à l’échelle de l’univers (ondes élec-
tromagnétiques, de gravité) et à celle de l’atome (émission spontanée ou stimulée, inter-
férences entre particules).
Les formules mathématiques de phénomène ondulatoire ont été élaborées au cours de
la période s’étalant entre le XVIIe siècle et le milieu du XVIIIe siècle. La découverte des
propriétés quantiques de la matière et du rayonnement au XXe siècle ont abouti à de
nouveaux développements.
Les premières études ont porté sur les ondes sonores et la corde élastique. C’est au
17ème siècle que, pour la première fois, Descartes et Galilée ont associé la hauteur d’un
son à la fréquence d’oscillation dans le milieu traversé et relié cette fréquence à celle de la
corde à l’origine du son. Les harmoniques et les points stationnaires ont été découverts à la
suite. Le modèle développé par Newton au début du XVIIe siècle pour la propagation du
son dans l’air a permis d’établir une expression pour la vitesse du son. Au siècle suivant,
on découvre que le son est souvent constitué de plusieurs harmoniques, mais on ne conçoit
pas encore que l’oscillation d’une corde puisse se faire simultanément suivant un mode
fondamental et plusieurs harmoniques.
Au début du XIIIe, les recherches sur le problème des cordes vibrantes n’ont pas
encore l’ambition qu’elles vont atteindre avec la première intervention de D’Alembert dans
l’année 1747. Avant 1713, les recherches concernent essentiellement le calcul du temps de
vibration d’une corde tendue fixe en ses deux extrémités. Cette année-là, Brook Taylor
tente le premier de déterminer à l’aide de fonctions la courbe que forme une telle corde
2
TABLE DES MATIÈRES
au cours de ses oscillations. Il fait appel au calcul différentiel, mais n’utilise alors que
des fonctions d’une seule variable. Dans leurs travaux qui suivront, Jean Bernoulli et
Euler s’approcheront, sans toutefois y parvenir, de l’équation aux dérivées partielles que
D’Alembert établit et résout dans ses recherches de HAB année 1747. Rappelons que,
dans cette période, plusieurs questions non sans lien avec les cordes vibrantes suscitent
un intérêt certain chez les scientifiques. On peut citer notamment le problème de la courbe
élastique, celui des lames vibrantes, celui d’une corde chargée de poids sus-pendue par une
des extrémités, D’Alembert lui-même s’intéresse d’ailleurs à cette dernière question dans
le Problème V de son Traité de Dynamique publié en 1743, avant ses premiers mémoires
sur les cordes vibrantes [6].
Le principe de superposition et de la coexistence des petites oscillations a été énoncé
par Bernoulli en 1748. Euler, un peu plus tard (1753) a prouvé le principe de superposition
des ondes en montrant qu’il résulte de la linéarité de l’équation d’onde.
Prévue théoriquement dès l’établissement des équations de Maxwell en 1876, la pro-
pagation des ondes électromagnétiques n’a été étudiée expérimentalement qu’en 1888 par
H.Hertz [4].
Nous posons maintenant des problèmes dans ce mémoire :
Problèmes des ondes dans différents milieux (électromagnétique en espace libre, acoustique
dans fluide, élastique dans solide).
Nous avons mis quelques hypothèses pour les problèmes :
Le problème, est-il admissible à l’étude ou non ?
Comment trouver la modélisation ?
Quel est le phénomène physique à partir duquel la modélisation mathématique a été ex-
traite ?
Ce mémoire se compose de quatre chapitres :
Dans le premier chapitre, nous avons présenté les différents types d’ondes et leurs équations
avec une description de l’équation générale de la propagation pour touts les problèmes.
(des ondes acoustique, élastique et électromagnétique)
Dans le deuxième chapitre, nous avons présenté le cas général pour la propagation des
3
TABLE DES MATIÈRES
ondes élastiques dans les milieux isotropes, ensuite présente l’équation de d’Alembert,
équation classique qui régit les phénomènes de propagation sans dispersion ni absorption.
L’exemple choisi seront d’onde mécanique est un vibration d’une corde vibrante, ensuite
on trouve le solution général de cette problème, expose la méthode des différences finies
pour la modélisation de la propagation d’une onde, nous appliquons cette méthode en
deux dimensions (2D), ensuite nous présentons la condition numérique du schéma, ainsi
que l’algorithme principal de la méthode.
Dans le troisième chapitre, nous présentons quelques rappels sur les ondes électromagné-
tiques et ses propriétés, nous rappellerons ensuite les équations de Maxwell et trouver la
solution générale de cette équation, expose la méthode des différences finies pour la mo-
délisation de la propagation d’une onde électromagnétique dans le vide, nous appliquons
cette méthode en deux dimensions (2D), ensuite nous présentons la condition numérique
du schéma, ainsi que l’algorithme principal de la base de Maxwell.
Dans le quatrième chapitre, nous présentons quelques rappels sur les ondes acoustiques
et ses propriétés, nous rappellerons ensuite les équations de base des ondes acoustique
(l’équation de conservation de la masse, l’équation de conservation de la quantité de mou-
vement et relation thermodynamique), ensuite trouver la solution générale de cette équa-
tion, nous utilisons la méthode des différences finies pour la modélisation de la propagation
d’une onde acoustique dans un fluide, ensuite nous présentons la condition numérique du
schéma, ainsi que l’algorithme principal de la méthode.
Ce mémoire se termine par une conclusion.
4
1 Généralités
5
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS
• Les ondes mécaniques : sont celles pour lesquelles l’énergie se manifeste dans les
mouvements de matière (énergie cinétique liée à la vitesse du mouvement et énergie
potentielle liée aux déformations subies par le milieu matériel). C’est le cas des ondes
sur une corde élastique, ou dans un milieu étendu, dans un solide ou un fluide.
6
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS
Où
i j k
∂ ∂ ∂ ∂R ∂Q ∂P ∂R ∂Q ∂P
∇ ∧ F = ∂x ∂y ∂z = − i+ − j+ − k
P ∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y
Q R
Théorème 1.3.4 (Théorème du transport de Reynolds). [1] soit V (t) un volume matériel
et G(x, t) une fonction scalaire, vectorielle ou tensorielle quelconque. Alors
Z Z
d DG
GdV = + G∇ · v dV
dt V (t) V (t) Dt
7
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS
Tels que :
σ : Conductivité électrique
µ : Perméabilité magnétique
ε : Permittivité électrique
Loi de faraday
La loi de faraday s’énonce ainsi : un circuit fermé c traversé par un flux magnétique φ
variable est le siège d’une force électromotrice d’induction [4, 7] :
dφ
e=− avec e : force électromotrice (1.1)
dt
La variation du flux à travers le circuit peut également être produit par un circuit fixe
avec un champ magnétique variable dans le temps
La force électromotrice d’induction peut être définie comme la circulation sur le circuit
~ :
fermé c d’un champ électrique E
~ ·→
−
I
e= E dl (1.2)
c
→
− →~ → −
I Z
~ · dl = −
E rotE · ds (1.4)
c s
8
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS
Donc :
−→ ~ → −
Z Z
d ~
~ · ds
rotE · ds = − B (1.5)
s dt s
~ induction
s étant une surface quelconque s’appuyant sur le circuit c , si le circuit est fixe, B
magnétique, il vient
Z
−→ ~ → −
Z ~ →
∂B −
rotE · ds = − · ds (1.6)
s s ∂t
Finalement on peut écrire :
−→ ~ ~
∂B
rotE = − (1.7)
∂t
Loi d’Ampère
Considérons dans le vide, une courbe fermée orientée c et une surface s’appuyant sur cette
courbe. L’orientation de la courbe c définit, conformément à la règle d’orientation positive
de l’espace, une normale positive en tout point de la surface s. la circulation du vecteur
induction magnétique divisée par µ0 est égale au courant I traversant algébriquement la
surface s [8] :
I ~
B → −
· dl = I (1.8)
c µ0
Remarque 1.3.5 Le courant I, qui traverse la surface s’appuyant sur le contour fermé,
peut être la résultante de plusieurs courants indépendants
9
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS
Avec :
~
~ = B
H (1.12)
µ0
Donc :
−→ ~ → − →
−
Z Z
rotH · ds = J~ · ds (1.13)
s s
on obtient :
−→ ~
rotH = J~ (1.14)
On trouve : R
d( ρc · dv)
Z
v ∂ρc
I=− =− dv
dt v ∂t
D’après (1.9), alors : Z Z
∂ρc
J~ · ds = − dv
s v ∂t
d’après le théorème de Gauss-Ostrogradski :
Z Z
~ · J)dv
~ ∂ρc
(∇ = dv
v v ∂t
On applique l’opérateur de ∇ :
~ · (−
∇
→~
rotH) = ∇ · (J~ + G)
~
~ −
comme ∇(
→~
rotH) =0
~ · J~ + ∇
0=∇ ~ ·G
~
10
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS
On a :
~ = ρc
div D (1.16)
Donc :
~ ~ ~
~ = ∂∇D ⇒ ∇
~ ·G
∇ ~ = ∇ · ∂D ⇒ G
~ ·G ~ = ∂ D = J~d
∂t ∂t ∂t
Par la supposition :
~ H
rot ~ = J~ + G
~
~
Avec ~ = J~d = ∂ D
G
∂t
Alors on trouve [7] :
→
−~ ~
∂D
r ot H = + J~
∂t
Avec :
J~ : Densité de courant de conduction
Jd : Densité de courant de déplacement
~ , le
Soit une surface fermée s, prise dans une région ou règne un champ magnétique B
flux magnétique a travers cette surface est nul [7] :
I
B ~ =0
~ · ds (1.17)
s
→
−
I Z
~
B · ds = div B ~ · dv = 0 (1.18)
s v
~ =0
div B (1.19)
Théorème de gauss
Soit une surface s fermée, enveloppant un certain volume, orientée vers l’extérieur
Le flux électrique sortant à travers cette surface, un flux du vecteur champ électrique que
11
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS
multiplie la permittivité, est égale à la charge totale contenue à l’intérieur de cette surface
~ ·→
−
I
ε0 E ds = Qint (1.20)
Remarque 1.3.6 La charge Qint est la somme de toutes les charges ponctuelles ou conti-
nues situé à l’intérieur de la surface, c’est-à-dire dans le volume délimité par la surface
fermée.
Si les charges sont réparties uniformément selon une densité ρc le théorème de Gauss
devient [7] :
~ ·→
−
I Z
1
E ds = ρc · dv (1.21)
s ε v
→
−
I Z
~
E · ds = div E ~ · dv (1.22)
s v
Donc : Z Z
~ · dv = 1
div E ρc · dv (1.23)
v ε v
Alors on trouve :
~ = ρc
div E (1.24)
ε
Donc, le système de Maxwell est :
→
−~ ∂B~
( Loi de faraday )
r ot E = −
∂t
~
r→ −~ ∂D
+ J~ ( Loi d’Ampère )
ot H =
∂t (1.25)
~ =0 (Théorème de la conservation)
div B
~ = ρc
(Théorème de Gauss)
div E
ε
Nous utilisons ce système (1.25) dans le troisième chapitre pour modéliser des ondes
électromagnétiques.
12
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS
Conservation de la masse
13
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS
Où le terme −p~n est la force exercée par la pression extérieure par unité de surface, f est
une densité volumique de force et D/Dt désigne le dérivé particulaire.
On fait appel au théorème de transport de Reynolds.
Z Z Z ZZZ
D DQ
ρQdV = ρ dV (1.30)
Dt V (t) V Dt
V (t) est un volume se déplacant avec le fluide, Q est une quantité quelconque.
La dérivée particulaire s’obtient simplement par la règle de dérivation chaînée :
DQ ∂Q ~ · ~v )Q
= + (∇
Dt ∂t
Avec
~ · ~v )Q = vx ∂Q ∂Q ∂Q
(∇ + vy + vz
∂x ∂y ∂z
14
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS
Le second membre peut être réécrit par l’utilisation du théorème de Gauss (en projetant
l’Eq. (1.31) sur les trois coordonnées)
ZZZ ZZZ
∂~v ~ ~ dV
ρ + ρ(∇ · ~v )v dV = − ∇p (1.32)
V ∂t V
Comme l’Eq́. (1.32) est vérifié quel que soit le volume V, les deux intégrales sont partout
égaux et l’on a :
∂~v ~ · ~v )~v = −∇p
~
ρ + ρ(∇
∂t
Cette équation est un d’équation d’Euler.
Écrire que le comportement du fluide est régi par une loi générale liant la pression à la
densité [1] :
P = f (ρ)
15
2 Modélisation et résolution des ondes
élastiques
Le premier problème physique pour lequel nous allons rencontrer l’équation d’onde est
celui des vibrations transverses d’une corde. Il s’agit de l’exemple le plus simple à décrire
afin d’illustrer la physique des ondes.
Dans ce chapitre, nous verrons que dans l’hypothèse de petites perturbations, le prin-
cipe fondamental de la dynamique pour le déplacement transverse d’un élément de la
corde est régi par l’équation d’onde.
Considérons une membrane élastique de surface Ω, plane au repos et fixée sur son bord.
Lors de petites vibrations transversales, le déplacement normal au plan d’équilibre en tout
point x de Ω et a chaque instant t est une fonction u(x, t) qui vérifié l’équation :
∂ 2u
= c2 ∆u ∀x ∈ Ω ∀t ∈ [0, T ]
∂t2
c désigne la vitesse des ondes
La détermination de la solution nécessite de fixer deux conditions initiales en temps
1
d’Alembert est un philosophe, écrivain et mathématicien, un des hommes les plus illustres du XV III e
siècle
16
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
u(x, 0) = u0 (x)
∂u
|t=0 = u1 (x)
∂t
On considère un petit bout de corde, d’une longueur infinitésimale ∆x, qui peut se déplacer
seulement dans la direction verticale, la corde étant bien tendue. La corde est parfaitement
flexible les deux tensions, tirant a chaque extrémité de notre élément de longueur ∆x, ne
seront donc pas nécessairement parallèles. La fonction u(x, t) décrit la position verticale
de la corde en fonction de la coordonnée x et du temps t .
Faisons la somme de forces verticales qui agissent sur l’élément de longueur de la corde.
X
Fi = mai
Avec :
m : La messe
ai : L’Accélération
∂ 2u
F2 sin θ2 − F1 sin θ1 = ρ0 ∆x 2 (2.1)
∂t
La masse de l’élément de longueur ∆x est donnée par ρ0 ∆x et son accélération est la
dérivée seconde de sa position en y par rapport au temps. En appliquant la même loi aux
mouvements de l’élément selon x, on peut trouver le lien entre F1 etF2 .
X
Fx = 0
17
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
Donc
F1 cos θ1 = F2 cos θ2 = F
∂u
Maintenant, si on remplace la dérivée partielle par une fonction f (x) et que l’on pousse
∂x
à la limite quand ∆x tend vers zéro, alors la fraction entre les accolades deviendra :
f2 (x) − f1 (x)
lim
∆x→0 ∆x
Ce qui, par définition, nous donne la dérivée de f (x), donc la dérivée seconde de u par
rapport à x :
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u F ∂ 2u
F = ρ 0 ⇒ =
∂x2 ∂t2 ∂t2 ρ0 ∂x2
Donc l’équation des ondes est :
∂ 2u 2
2∂ u F
= c avec c2 =
∂t2 ∂x2 ρ0
Où :
ρ0 : masse linéique
F : tension mécanique
18
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
u(l, t) = 0 ∀t
Et la condition initiale :
u(x, 0) = f (x)
∂u(x, t) | = g(x)
t=0
∂t
1. Fonction a variables séparées :
Nous posons la solution comme étant le produit de deux fonctions à variables sépa-
rées :
u(x, t) = v(x).w(t)
∂ 2u ∂ 2v
= · w(t) = vxx · w
∂x2 ∂x2
(2.3)
∂ 2u d2 w
= v(x) · = v · wtt
∂t2 dt2
On remplace l’équation (2.3) dans l’équation (2.2)
∂ 2u 1 ∂ 2u 1 vxx 1 wtt
2
= 2 2
⇔ vxx · w = 2 v.wtt ⇔ = 2
∂x c ∂t c v c w
Comme il s’agit de deux variables x et t qui sont indépendantes, les expressions dans
chaque membre de droite et de gauche ne peuvent être en tous temps égaux que si
elles sont égales à un constant arbitraire k :
vxx 1 wtt
= 2 =k
v c w
vxx − kv = 0
wtt − c2 kv = 0
19
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
Nous démontrons que les deux premières forme ne peuvent exister, parce que :
v(0) = c1 · 0 + c0 ⇒ c0 = 0
⇒ c0 = c1 = 0 ⇒ v(x) = 0 ∀x
puis v(l) = c1 .l + c0 = 0 ⇒ c1 · l = 0
On remplacer, les conditions aux limites dans une équation (2.3.2), on trouve :
√ √ )
+ k.0 − k.0
v(0) = c1 e + ce
√ 2
= 0 ⇒ c1 + c2 = 0
√ ⇒ c1 = c2 = 0 ⇒ v(x) = 0 ∀x
puis v(l) = c1 e+ k.l
− c2 e − k.l
= 0 ⇒ c1 = 0
Remplacé les conditions aux limites dans une équation (2.3.3), on trouve :
√ √
v(0) = A cos k.0 + B sin k.0 = 0 ⇒ A = 0
√ √ √
v(l) = 0. cos k.l + B sin k.l = 0 =⇒ B = 0 ou sin k.l = 0
nπ
vn (x) = sin x, n = 1, 2, 3, . . .
l
20
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
3. Solution de temps :
L’équation en w(t) :
wtt − c2 kw = 0
w(t) = c1 t + c0 , si c2 k = 0
√ √
2 2
w(t) = c1 e+ c k.t + c2 e− c k,t , si c2 k > 0
√ √
w(t) = A cos c2 k.t + B sin c2 k.t, si c2 k < 0
Or, seule la troisième forme solution est à retenir puisqu’on avait déjà restreint :
nπ 2 nπ 2
2
k=− =i <0
l l
cnπ cnπ
w(t) = An cos t + Bn sin t, n = 1, 2, 3, . . .
l l
nπ ncπ ncπ
un (x, t) = vn (x)wn (t) = sin x · An cos t + Bn sin t , n = 1, 2, 3 . . .
l l l
Avec Z ` Z `
2 nπx 2 nπx
An = f (x) sin dx, Bn = g(x) sin dx
` 0 ` cnπ 0 `
21
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
Interpretation
Pour chaque x fixé le mode sin nπ x An cos ncπ t + Bn sin ncπ t est juste un temps
l l l
La solution générale sera donc une combinaison linéaire de toutes les formes solu-
tions :
∞ ∞
X X cnπ cnπ nπ
ug (x, t) = un (x, t) = An cos t + Bn sin t sin x
n=1 n=1
l l l
Après calculer :
∞
X nπ
f (x) = (An ) sin x
n=1
l
22
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
Nous permettons de calculer les coefficients An selon les formules connues d’Euler
pour les fonctions périodiques p = 2l :
1 +l 2 l
Z Z
nπ nπ
An = f (x) sin xdx = f (x) sin xdx
l −l l l 0 l
∂u(x, t)
Par introduction de la 2 éme condition initiale |t=0 = g(x) :
∂t
"∞ #
∂u(x, t) X An cnπ cnπ Bn cnπ cnπ cnπ
|t=0 = − sin t+ cos t sin x |t=0
∂t n=1
l l l l l
= g(x)
Donc
∞
X Bn cnπ nπ
g(x) = sin x
n=1
l l
Il s’agit, une fois encore, de calculer les coefficients Bn selon les formules d’Euler
pour des fonctions périodiques p = 2l :
Z +l
Bn cnπ 1 nπ
= g(x) sin xdx
l l −l l
Z l Z l
2 nπ 2 nπ
= g(x) sin xdx ⇒ Bn = g(x) sin xdx
l 0 l cnπ 0 l
Avec g(x) une fonction impaire.
Donc la solution générale est :
∞ Z l
X 2 nπ cnπ
ug (x, t) = f (x) sin xdx · cos t
n=1
l 0 l l
Z l
2 nπ cnπ nπ
+ g(x) sin xdx · sin ) sin x
cnπ 0 l l l
∂ 2u ∂ 2u
c2 − 2 =0 (2.4)
∂x2 ∂t
23
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
∂ 2u
=0
∂ξ∂η
En effet :
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u ∂u
= + =c −
∂t ∂ξ ∂t ∂η ∂t ∂ξ ∂η
∂u ∂u ∂u ∂u
∂ 2u ∂ ∂ξ − ∂η ∂ξ ∂ ∂ξ − ∂η ∂η
= c +
∂t2 ∂ξ ∂t ∂η ∂t
(2.5)
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
2
=c − 2 +
∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η ∂u ∂u
= + = +
∂x ∂ξ ∂x ∂η ∂x ∂ξ ∂η
∂u ∂u ∂u ∂u
∂ + ∂ +
∂ 2u ∂ξ ∂η ∂ξ ∂ξ ∂η ∂η
= +
∂x2 ∂ξ ∂x ∂η ∂x (2.6)
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
= + 2 +
∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
∂ 2u ∂ 2u
4c2 = 0 =⇒ =0
∂ξ∂η ∂ξ∂η
24
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
Ou
u(x, t) = G(x − ct) + F (x + ct)
Calculer maintenant :
∂u ∂u ∂ξ ∂u ∂η
= + = F 0 (ξ) − G0 (η)
∂t ∂ξ ∂t ∂η ∂t
∂u
En t = 0, en soit que u(x, 0) = f (x) et (x, 0) = g(x), on l’exprime en fonction des
∂x
résultats précédents
F (x) + G(x) = f (x)
g(x)
F 0 (x) − G0 (x) = −
c
On résoudre pour G0 et F 0 comme suite :
0 1 0 g(x)
G (x) = f (x) +
2 c
Et
0 1 0 g(x)
F (x) = f (x) −
2 2c
En intégrant, on trouve :
Z x
1 1
G(x) = f (x) + g (x0 ) dx0 + C
2 2c 0
Et Z x
1 1
F (x) = f (x) − g (x0 ) dx0 − C
2 2c 0
25
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
On a donc :
Z x−ct x+ct
(f (x − ct) + f (x + ct))
Z
1 0 0 0 0
= − g (x ) dx − g (x ) dx
2 2c 0 0
x+ct
(f (x − ct) + f (x + ct))
Z
1
= + g (x0 ) dx0
2 2c x−ct
La méthode des différences finies consiste à approximer les dérivées des équations de la
physique au moyen des développements de Taylor et se déduit directement de la définition
de la dérivée.
Soit u(x, y, t) une fonction de l’espace et du temps. Par définition de la dérivée, on a :
∂u u(x + ∆x, y, t) − u(x, y, t)
= lim
∂x ∆x→0 ∆x
Si ∆x est petit, un développement de Taylor de u(x + ∆x, y, z) au voisinage de x donne :
∂u ∆x2 ∂ 2 u
u(x + ∆x, y, t) = u(x, y, t) + ∆x (x, y, t) + (x, y, t))+
3 3
∂x 2 ∂x2
∆x ∂ u
(x, y, t) + . . . . . .
6 ∂x3
Remarque 2.2.1 La puissance de ∆x avec laquelle l’erreur de troncature tend vers zéro
est appelée l’ordre de la méthode
26
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
L’approximation des dérivées partielles de u par la différence finie centrée est donnée par :
uni+1,j − 2uni,j + uni−1,j
2 n
∂ u
2
= 2
+ O (∆x2 )
∂x
2 n i,j ∆x
∂ u uni,j+1 − 2uni,j + uni,j−1
= + O (∆y 2 ) (2.8)
∂y 2 i,j ∆y 2
un+1 n n−1
i,j − 2ui,j + ui,j
2 n
∂ u
= + O (∆t2 )
∂t2 i,j ∆t2
On remplacer (2.8) sur (2.7), on obtient :
(n+1) (n) (n−1) (n) (n) (n) (n+1) (n) (n−1)
ui,j − 2ui,j + ui,j ui+1,j − 2ui,j + ui−1,j
2
ui,j+1 − 2ui,j + ui,j−1 (n)
=c + c2 + fi
∆t2 ∆x 2 ∆y 2
On pose ∆x = ∆y :
2
(n+1) (n) (n−1) ∆t (n) (n) (n) (n)
(n)
ui,j = 2ui,j − ui,j + c ui+1,j + ui−1,j − 4ui,j (n) + ui,j+1 + ui,j−1 + ∆t2 fi
∆x
Les équations précédentes ne sont pas suffisantes pour décrire complètement la propaga-
tion de l’onde, il faut les compléter de conditions initiales, ainsi que des conditions au
bord.
u(0, y, t) = 0 et u(Lx, y, t) = 0
u(x, 0, t) = 0 et u(x, Ly, t) = 0
Pour l’absorption à travers, la frontière, les conditions aux limites d’absorption est :
∂u
∂x x=0
= c ∂u
∂t x=0
∂u
∂x x=Lx
= −c ∂u
∂t x=Lx
∂u ∂u ∂u ∂u
∂y
=c ∂t y=0 ∂y
= −c ∂t y=Lv
y=0 y=Lv
27
CHAPITRE 2. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ÉLASTIQUES
Dans cette partie, nous représentons les résultats numériques dans le programme MAT-
LAB, et nous avons également créé un code pour l’onde élastique.
Temps d’exécution du programme : 0.10 s
28
3 Modélisation et résolution des ondes
électromagnétiques
• Longueur d’onde : La longueur d’onde L est le trajet parcouru par l’onde durant
une période T :
c
L= = cT
f
• Front d’onde : Le front d’onde est défini comme un ensemble d’ondes observées
→
sur un plan finie placée a une distance r d’une source électromagnétique.
29
CHAPITRE 3. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES
ÉLECTROMAGNÉTIQUES
Ces équations sont la base de tout problème électromagnétique, elles aboutissent au calcul
de la valeur des champs en tout point de l’espace ~r et a tout instant t.
À la fin du 19e siècle que MAXWELL a propose quatre équations en regroupant les
~ ou
équations de Faraday, Ampère et Gauss. Ces équations relient le champ électrique E
~ et le champ magnétique H
l’induction électrique D ~ ou l’induction magnétique B
~ a leurs
30
CHAPITRE 3. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES
ÉLECTROMAGNÉTIQUES
Cette équation énonce que les champs magnétiques peuvent être générés de deux
manières : par les courant électriques et par la variation du champ électrique.
~ = ρc
Div E (3.3)
ε0 εr
Elle décrit comment un champ électrique est généré par des charges électriques.
~ =0
Div B (3.4)
Cette équation montre que le flux magnétique total à travers n’importe quelle surface
de Gauss est nul.
Pour un milieu linéaire, isotrope et homogène, les relations liante les champs électroma-
gnétiques aux inductions sont données par :
~ = µH
B ~ = µ0 µr H
~
~ = εE
D ~ = ε0 εr E
~
J~ = σ E
~
µ 0 ε 0 c2 = 1
Avec
c = 3.108 m/s, ε0 = 8, 854 · 10−12 F · m−1 , µ0 = 4π · 10−7 H · m−1
31
CHAPITRE 3. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES
ÉLECTROMAGNÉTIQUES
~ rot
rot( ~ E) ~
~ = grad(div ~ − ∆E
E) ~ (3.5)
!
∂ ~
B
~ rot
rot( ~ = −rot
~ E) ~ (3.6)
∂t
~ rot
rot( ~ = − ∂ (rot
~ E) ~
~ B) (3.7)
∂t
Par Loi de Maxwell–Ampère transformé le deuxième membre de (3.7) en :
!
∂ ∂ ~
E
~ rot
rot( ~ =−
~ E) µ0 µr~ + ε0 εr µ0 µr
∂t ∂t
~ = ρc
Div E
ε0 εr
Il vient finalement :
~
∂ 2E 1 ~ ∂~
~
∆E − εµ 2 = gradρ c+µ (3.8)
∂t ε ∂t
De la même manière, nous écrirons :
~ rot
rot( ~ B) ~
~ = grad(div ~ − ∆B
B) ~ (3.9)
~ rot
rot( ~ = −∆B
~ B) ~ (3.10)
!
~
~ rot
rot( ~ B) ~ µ0 µr J~ + ε0 εr µ0 µr ∂ E
~ = rot (3.11)
∂t
~ rot
rot( ~ = µ rot~J~ + εµ ∂ (rot
~ B) ~
~ E). (3.12)
∂t
!
~
~ rot
rot( ~ = µ rot~J~ + εµ ∂ − ∂ B .
~ B) (3.13)
∂t ∂t
32
CHAPITRE 3. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES
ÉLECTROMAGNÉTIQUES
Il vient finalement :
~
∂ 2B
~ − εµ
∆B = −µrot~ J~ (3.14)
∂t2
Nous prenons, dans un milieu diélectrique parfait le charges ρc = 0 et courants J~ = 0
donc l’équation (3.8) et (3.14) on obtient :
~
∂ 2E
~ − εµ
∆E =0
∂t2
~
∂ 2B
~ − εµ
∆B =0
∂t2
Posons :
X = x − ct
Y = x + ct
Et
1
x = 2 (X + Y )
1
ct = (X − Y )
2
On a, quelle que soit la fonction E(x, t) = E(X, Y ) :
∂E ∂E ∂X ∂E ∂Y ∂E ∂E
= · + · = +
∂x ∂X ∂x ∂Y ∂x ∂X ∂Y
∂ 2E ∂E ∂E ∂E
= +
∂x2 ∂x ∂X ∂Y
∂ ∂E ∂X ∂ ∂E ∂Y ∂ ∂E ∂X ∂ ∂E ∂ Ẏ
= · + · + · + ·
∂X ∂X ∂x ∂Y ∂X ∂x ∂X ∂Y ∂x ∂Y ∂Y ∂x
2 2 2
∂ E ∂ E ∂ E
= 2
+ 2
+2
∂X ∂Y ∂X · ∂Y
33
CHAPITRE 3. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES
ÉLECTROMAGNÉTIQUES
De la même manière :
1 ∂E ∂E ∂E ∂X ∂E ∂Y ∂E ∂E
= = · + · =− +
c ∂t ∂(ct) ∂X ∂(ct) ∂Y ∂(ct) ∂X ∂Y
1 ∂ 2E
∂ ∂E ∂X ∂ ∂E ∂Y
· =− · + ·
c2 ∂t2 ∂X ∂X ∂(ct) ∂Y ∂X ∂(ct)
∂ ∂E ∂X ∂ ∂E ∂Y
+ · + ·
∂X ∂Y ∂(ct) ∂Y ∂Y ∂(ct)
2 2 2
∂ E ∂ E ∂ E
= 2
+ 2
−2
∂X ∂Y ∂X · ∂Y
L’équation
∂ 2E 1 ∂ 2E
− =0
∂x2 c2 ∂t2
Peut donc se récrire :
4 ∂ 2E ∂ 2E
− 2 =0 soit =0
c ∂X∂Y ∂X∂Y
Soit :
∂ ∂E ∂E
=0 et = g(Y )
∂X ∂Y ∂Y
L’intégration par rapport à Y donne :
Z
E(X, Y ) = g(X)dX + G(Y ) = F (X) + G(Y )
en intégrant par rapport a X. Ainsi, la solution générale de l’équation d’onde plane a pour
expression :
E(X, Y ) = F (x − ct) + G (x + ct)
34
CHAPITRE 3. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES
ÉLECTROMAGNÉTIQUES
∂ 2E~ ~
∂ 2E ~
∂ 2E
+ − εµ =0
∂x2 ∂y 2 ∂t2
∂ 2H~ ~
∂ 2H ~
∂ 2H
+ − εµ =0
∂x2 ∂y 2 ∂t2
Et
∂ 2 Ez (x, y, t) ∂ 2 Ez (x, y, t) ∂ 2 Ez (x, y, t)
+ − εµ =0
∂x2 ∂y 2 ∂t2
Les équations précédentes ne sont pas suffisantes pour décrire complètement la propaga-
tion de l’onde électromagnétique, il faut les compléter de conditions initiales, ainsi que
des conditions au bord.
Les conditions sont :
E(x, y, 0) = U (x, y), ∀(x, y) ∈ Ω
∂E(x, y, 0)
=Ue (x, y), ∀(x, y) ∈ Ω
∂t
E(0, y, t) = G(y, t), ∀t > 0, ∀y ∈ ∂Ω
E(x, 0, t) = G(x, t), ∀t > 0, ∀x ∈ ∂Ω
Les fonctions U, U, U
e , G étant des données du problème. On va résoudre numérique-
ment sous Matlab la propagation d’une onde, dans le cas de deux dimensions (2D).
35
CHAPITRE 3. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES
ÉLECTROMAGNÉTIQUES
n+1 n n−1
= Ei,j − 2Ei,j + Ei,j
Donc :
n+1 ∆t2 n n n
∆t2 n n n
Ei,j = E − 2E + E + E − 2E + Ei,j−1 +
∆x2 (εµ) i+1,j i,j i−1,j
∆y 2 (εµ) i,j+1 i,j
n n−1
2Ei,j − Ei,j
Et
∆t2 ∆t2 ∆t2
n+1 n n n n
Ei,j = 2 Ei+1,j + Ei−1,j + E + E + 2 1 − −
∆x (εµ) ∆y 2 (εµ) i,j+1 i,j−1
∆x2 (εµ)
∆t2
n n−1
E − Ei,j
∆y 2 (εµ) i,j
Les conditions initiales :
Pour n = 0
∆t2 ∆t2 ∆t2
1 0 0 0 0
Ei,j= 2 Ei+1,j + Ei−1,j + E + E + 2 1 − −
∆x (εµ) ∆y 2 (εµ) i,j+1 i,j−1
∆x2 (εµ)
∆t2
0 −1
E − Ei,j
∆y 2 (εµ) i,j
1 −1
− Ei,j
0
∂E Ei,j
On a : = 00
= Ei,j et Ei,j −1 1
= Ei,j − 2∆tEi,j 00
∂t i,j 2∆t
Donc :
∆t2 ∆t2 ∆t2
1 0 0 0 0
Ei,j = 2 Ei+1,j + Ei−1,j + E + E + 2 1 − −
∆x (εµ) ∆y 2 (εµ) i,j+1 i,j−1
∆x2 (εµ)
∆t2
0 1 00
E − Ei,j + 2∆t Ei,j
∆v 2 (εµ) i,j
∆t2 ∆t2 ∆t2
1 1 0 0
0 0
Ei,j = E + E + E + E + 1 − −
2 ∆x2 (εµ) i+1,j i−1,j
∆y 2 (εµ) i,j+1 i,j−1
∆x2 (εµ)
∆t2
0 00
E + ∆t Ei,j
∆y 2 (εµ) i,j
36
CHAPITRE 3. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES
ÉLECTROMAGNÉTIQUES
1 v 2 ∆t2 v 2 ∆t2 v 2 ∆t2
On pose : v 2 = ; ∆x = ∆y = h; A = = =
(εµ) ∆x2 ∆y 2 h2
Donc :
n+1 n−1
n n n n
n
Ei,j = A Ei+1,j + Ei−1,j + Ei,j+1 + Ei,j−1 + 2Ei,j − Ei,j
1 A 0 0 0 0
0 00
Ei,j = Ei+1,j + Ei−1,j + Ei,j+1 + Ei,j−1 + Ei,j + ∆t Ei,j
2
∂ 2H~ ∂ 2H~ ∂ 2H~
La même manière avec équation + − εµ = 0, on trouve :
∂x2 ∂y 2 ∂t2
n+1 n−1
n n n n
n
Hi,j = A Hi+1,j + Hi−1,j + Hi,j+1 + Hi,j−1 + 2Hi,j − Hi,j
1 A 0 0 0 0
0 00
Hi,j = Hi+1,j + Hi−1,j + Hi,j+1 + Hi,j−1 + Hi,j + ∆t Hi,j
2
37
4 Modélisation et résolution des ondes
acoustiques
Le son correspond à une vibration d’un milieu mécanique (fluide, solide) qui se propage
dans le temps et dans l’espace avec une célérité c, dépendant du milieu de propagation.
Il est produit par une source sonore (membrane de haut-parleur, voix, instrument de
musique, frottement, etc...) et sa propagation nécessite un milieu matériel.
Dans cette partie, nous allons étudier les ondes acoustiques (sonores).
• Fréquence : C’est le nombre de fois qu’un phénomène se reproduit dans une seconde
(dans notre cas, le nombre d’oscillations par seconde). La fréquence s’exprime en
Hertz (Hz).
38
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ACOUSTIQUES
∂ρ
+ div(ρ.~v ) = 0 (4.1)
∂t
∂~v 1
+ (~v · grad)~v = − grad p + ~g (4.3)
∂t ρ
Ici, les deux forcent les prises en compte sont la force de pression (le terme en grad
p) et la force de gravité. On se limite à un système à une dimension. La conservation
de la quantité de mouvement est alors.
∂vx ∂vx 1 ∂p
+ vx · =− (4.4)
∂t ∂x ρ ∂x
dp 1
= (4.5)
dρ ρχ
Ces trois équations de base (4.2), (4.4) et (4.5) sont non linéaires et montrent des
couplages entre la vitesse locale, la masse volumique locale et la pression locale.
39
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ACOUSTIQUES
• La fluctuation de pression induite par une onde acoustique est négligeable par rap-
port à la pression du fluide au repos.
• La fluctuation de masse volumique induite par une onde acoustique est négligeable
par rapport à la masse volumique du fluide au repos
Pour rendre les équations de base linéaires, on considère que le système s’écarte faiblement
de l’état d’équilibre. La méthode des perturbations consiste à introduire les développe-
ments avec le petit paramètre ψ dans les équations de base, puis à développer les équations
comme des polynômes du paramètre numérique ψ. Pour l’équation de conservation de la
masse (4.2), cela donne :
0 ∂ρ0 ∂ρ1 ∂v1 2 ∂v1 ∂ρ1
ψ +ψ + ρ0 + ψ ρ1 + v1 =0
∂t ∂t ∂x ∂x ∂x
| {z } | {z } | {z }
ordre 0 ordre 1 ortre 2
Le terme d’ordre 0 est nul, car la masse volumique dans l’état de base ρ0 ne dépend pas
du temps, sa dérivée par rapport à t est donc nulle. Comme le paramètre ψ est petit, son
carré est encore plus petit, la linéarisation consiste donc à négliger les termes en ψ 2 . Avec
cette hypothèse, l’équation de conservation de la masse se réduit à :
∂ρ1 ∂v1
+ ρ0 =0 (4.6)
∂t ∂x
40
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ACOUSTIQUES
∂p1 ∂v1
χρ0 + ρ0 =0 (4.9)
∂t ∂x
Qui avec (4.7) forme un système de deux équations pour les variables p1 et v1 . Enfin, en
dérivant la relation (4.9) par rapport au temps et en dérivant la relation (4.7) par rapport
à la variable d’espace x , on a :
∂ 2 p1 ∂ 2 v1
χρ0 + ρ 0 =0 (4.10)
∂t2 ∂x∂t
∂ 2 v1 ∂ 2 p1
ρ0 + =0 (4.11)
∂x∂t ∂x2
La différence entre ces deux dernières relations permet d’éliminer le terme en vitesse pour
n’obtenir qu’une relation pour la perturbation de pression p1 qui s’écrit sous la forme
d’une équation d’onde :
∂ 2 p1 1 ∂ 2 p1
− =0
∂x2 c2 ∂t2
Avec une vitesse de propagation : r
1
c=
χρ0
Avec
ρ0 : la masse linéique.
Et :
1
χ=
E
E est module élastique
41
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ACOUSTIQUES
∂ 2p 1 ∂ 2p
− =0 (4.12)
∂x2 c2 ∂t2
Soit
α = x − ct x = (β + α)/2
et 1
β = x + ct t = 2c (β − α)
En considérant que p dépend de x et t par l’intermédiaire des nouvelles variables α et β,
et en appliquant la dérivation des fonctions composées, on peut exprimer ses dérivées par
rapport aux variables de départ (x et t ) à partir des dérivées par rapport aux nouvelles
variables.
En effet :
∂p ∂p ∂α ∂p ∂β ∂p ∂p
= + = +
∂x ∂α ∂x ∂β ∂x ∂α ∂β
De même :
∂p ∂p ∂α ∂p ∂β ∂p ∂p ∂p ∂p
= + = −c +c =c −
∂t ∂α ∂t ∂β ∂t ∂α ∂β ∂β ∂α
En répétant cette opération, on obtient les dérivées secondes :
∂ 2p ∂ 2p ∂ 2p ∂ 2p
∂ ∂p ∂p ∂α ∂ ∂p ∂p ∂β
= + + + = + 2 +
∂x2 ∂α ∂α ∂β ∂x ∂β ∂α ∂β ∂x ∂α2 ∂α∂β ∂β 2
Et :
∂ 2p
2
∂ 2p ∂ 2p
∂ ∂p ∂p ∂α ∂ ∂p ∂p ∂β 2 ∂ p
= c − + c − =c −2 +
∂t2 ∂α ∂β ∂α ∂t ∂β ∂β ∂α ∂t ∂α2 ∂α∂β ∂β 2
∂ 2p
En remplaçant dans (4.12) il vient immédiatement 4 = 0 soit :
∂α∂β
∂ 2p
=0 (4.13)
∂α∂β
∂ ∂p
On peut mettre l’équation précédente (4.13) sous la forme : = 0 indiquant par
∂β ∂α
lui-même que ∂p/∂α ne dépend pas de β, et donc qu’elle n’est une fonction que de α.
42
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ACOUSTIQUES
∂p
En posant = f (α), on obtient, en intégrant :
∂α
R ∂p
dα = f (α)dα + p2 (β) où p2 (β) est une fonction arbitraire de β (la
R
p(α, β) =
∂α
constante lors de l’intégration par rapport à α dépend a priori de β). Par ailleurs, on peut
poser :
f (α)dα = p1 (α) où p1 (α) est une fonction arbitraire de α
R
Ainsi, la solution générale de l’équation d’onde est donnée par la somme de deux fonctions
arbitraires, l’une de x−ct et l’autre de x+ct, qui seront en pratique déterminées en pratique
par la condition initiale aux limites du problème considéré.
43
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ACOUSTIQUES
La relation précédente indique donc que la fonction (rp) satisfait à une équation similaire
à l’onde plane (à condition bien sûr de remplacer x par r), et donc que la solution générale
pour l’onde sphérique s’écrit simplement :
1 1
p(r, t) = p1 (r − ct) + p2 (r + ct)
r r
La seule différence avec l’onde plane tient au terme en 1/r . La fonction p1 , de même que
pour l’onde plane, décrit la propagation selon les r croissants, la fonction p2 décrivant la
propagation selon les r décroissants.
Il est à noter qu’en champ libre, la propagation ne se fait que selon les r croissants, et
p2 (r − ct) est identiquement nulle. La solution générale (p) se réduit alors à1 :
1
p(r, t) = p1 (r − ct)
r
p(x, 0) = g(x)
∂p (x, 0) = h(x)
∂t
Où c est la vitesse du son, Ω le domaine de calcul.
On propose un schéma numérique pour approcher la solution p aux points :
xi = x0 + (i − 1)∆x, i = 1 . . . Nx , yj = y0 + (j − 1)∆y, j = 1 . . . Ny
h i
1
Cette solution vérifie la condition de rayonnement de Sommerfeld :limr→∞ r ∂p ∂r + 1 ∂p
c ∂t =0
la condition de rayonnement de Sommerfeld : a défini en 1912 une condition de rayonnement comme suit :
"Les sources doivent être des sources, pas des puits (sink) d’énergie. L’énergie rayonnée des sources doit
se disperser à l’infini ; aucune énergie ne peut être rayonnée de l’infini vers le domaine étudié."
Une solution de l’équation de Helmholtz dont le support inclut l’extérieur d’une sphère quelconque est
appelée "rayonnante" si elle satisfait la condition de rayonnement de Sommerfeld
44
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ACOUSTIQUES
On note Nx et Ny le nombre de points selon chaque direction, les pas d’espaces valent
alors :
xN − x 0 yN − y0
∆x = , ∆y =
Nx − 1 Ny − 1
avec Nx × Ny la taille de matrice Aux instants
tn = n∆t, n∈N
Dans cette partie, nous représentons les résultats numériques dans le programme MAT-
LAB, et nous avons également créé un code pour l’onde acoustique.
45
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET RÉSOLUTION DES ONDES ACOUSTIQUES
46
Conclusion
Dans ce mémoire, nous avons modélisé et simulé la propagation des quelques problèmes des
ondes dans les différents milieux (électromagnétiques dans vide, acoustique dans un fluide
et élastique dans un solide) en utilisant la méthode des différences finies pour trouver la
simulation. Après avoir introduit les notions générales sur les ondes, nous avons présenté
la méthode de modélisation.
Le but de cette analyse mathématique est la recherche de la solution exacte des équa-
tions de l’onde.
Dans la première partie contiennent les lois fondamentales de l’électromagnétisme qui
sont décrites par les équations de Maxwell, et trouver la description des ondes acoustique et
des ondes élastique pour utiliser cette description pour trouver l’équation de propagation
pour chaque problème.
En perspective, on propose d’appliquer la méthode des différences finies dans le do-
maine temporel. De même, il serait intéressant d’étudier la propagation des ondes (élec-
tromagnétiques, acoustique, élastique) dans les différents guides d’ondes.
47
Bibliographie
[2] H. Sazdjian, ondes, Cordes vibrantes, ondes sonores, ondes optiques, Université
Paris XI, 2006-2007
[3] H.J. Lee, W.E. Schiesser, Ordinary and partial differential equation routines in C,
C++, Fortran, Java, Maple, and MATLAB, Chapman and Hall/CRC, 2003
[5] J.-J. Labarthe, corde vibrante & acoustique, Université Paris-Sud Orsay DEUG S3
SMR
[6] Jouve, Guillaume, Imprévus et pièges des cordes vibrantes chez D’Alembert (1755-
1783). Doutes et certitudes sur les équations aux dérivées partielles, les séries et
les fonctions, Université Claude Bernard-Lyon I, 2007
[7] Maxime Nicolas - Ondes et électromagnétisme , PeiP 1er cycle ingénieur prépa
intégrée (2009, Dunod)
[8] Michel Hulin, Electromagnetisme 1 : les equations de Maxwell, Armand Colin, 1971
[10] www.mathworks.com/products/matlab/
48
Annexes
49
BIBLIOGRAPHIE
50
BIBLIOGRAPHIE
x=linspace(-4,4,100) ;
y=linspace(-4,4,100) ;
z=linspace(-4,4,100) ;
[X, Y, Z] = meshgrid(x, y, z) ;
Ex=sin(2*pi*Z/3) ;
Ey=sin(2*pi*Z/3) ;
Ez=0*X ;
[Bx, By, Bz] = curl(X, Y, Z, Ex, Ey, Ez) ;
51
BIBLIOGRAPHIE
B(k)=mean(mean(Ey( :, :,k),1),2) ;
end
plot3(0*x,y,E,’r’,’linewidth’,1) ;
hold on
quiver3(0*x(1 :3 :100),y(1 :3 :100),0*z(1 :3 :100),0*x(1 :3 :100),0*y(1 :3 :100),E(1 :3 :100),0
,’r’, ’linewidth’,1) ;
hold on
plot3(B, y,0*z,’g’,’linewidth’,1) ;
quiver3(0*x(1 :3 :100),y(1 :3 :100),0*z(1 :3 :100),B(1 :3 :100),0*y(1 :3 :100),0*z(1 :3 :100),0
,’g’, ’linewidth’,1) ;
grid off, axis square
set(gca,’fontsize’, 10, ’linewidth’, 2) ;
xlabel(’x’)
ylabel(’y’)
zlabel(’z’)
whitebg(’black’) ;
legend(’electric field’, ’electric vector’, ’megnetic field’ , ’megnetic field vector’) ;
clear
close
clc
%%%%
% (NX,NZ,NT) - input- (Horizontal,Vertical) gridpt dimens. of vel
% model & Time Steps
% FR - input- Peak frequency of Ricker wavelet
% BVEL - input- NXxNZ matrix of background velocity model
52
BIBLIOGRAPHIE
53
BIBLIOGRAPHIE
end
end ;
p1=p0 ;p0=p2 ;
title(’Snapshot of Acoustic Waves’)
xlabel(’X (km)’)
ylabel(’Z (km)’)
54
ملخص
حيث عملنا على ايجاد معادلة النمذجة لكل مشكل و اعطاء,في هذه المذكرة تطرقنا الى دراسة بعض مشاكل الموجة
.نظرة عامة كبعض المفاهيم والخصائص المتعلقة بكل مشكل
الخ... الأمواج الـكرومغناطسية و الامواج المرنة,تظهر هذه المشاكل على شكل اهتزازات للأمواج مثل الأمواج الصوتية
.كما عملنا على ايجاد حلول عددية لكل مشكل
لتوضيح الفكرة و الاختلاف بينMatlab استعملنا بعض الطرق العددية لايجاد محاكاة مثالية و تمثيلها على برنامج
. في هذه المذكرة استعملنا طر يقة الفروق المنتهية لايصال الفكرة,انواع الموجات
. طر يقة الفروق المنتهية, نمذجة, الامواج المرنة, الامواج الـكهرومغناطسية,الأمواج الصوتية:الكلمات المفتاحية
Abstract
In this research paper, we study some problems that are concerned to the wave, we have
been worked to find the modelisation of each problem and give a general overview about it
as its concepts and its properties.
This problem appear as wave vibration forms like acoustics waves, electromagnetism wave,
elastic waves.
In this study we work for finding numerical solution, because of that we used some numerical
characteristics for finding the perfect simulation and representing it on MATLAB program
for clarifying the research target and the differences between the types of waves.
In this study we used the difference method finite as study instrument.
Keywords: electromagnetism wave, acoustics waves, elastic waves, Modeling, differences
method finie.
Résumé
Dans ce mémoire, nous avons discuté de l’étude de certains problèmes d’ondes où nous
avons fait à trouver une équation modélisation pour chaque problème et donné une vue
général de certains concepts et caractéristiques liés à chaque problème.
Ces problèmes apparaissent sur la forme de vibrations des ondes comme des ondes acous-
tique, électromagnétiques et des ondes élastique, etc. Aussi, nous avons fait à trouver des
solutions numériques, tous les problèmes.
Nous avons utilisé des méthode numériques pour trouver les simulateurs idéaux et les
représenter dans le programme Matlab afin d’illustrer l’idée et la différence entre les types
d’ondes dans cette mémoire nous avons utilisé la méthode des différences finies pour arriver
à l’idée.
Mots-clés: ondes acoustiques, ondes électromagnétiques, ondes vibrations, modélisation,
la méthode différences finies.