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THEORIE
ET
APPLICATIONS
DES
CIRCUITS
ELECTRIQUES
JOSEPH A. EDMINISTER
University of Akron
Quatorzième tirage
McGraw-Hill
1989
Théorie et applications des CIRCUITS ELECTRIQUES est traduit de :
Theory and problems of ELECTRIC CIRCUITS, by Joseph A. Edminister
Copyright © 1972 by McGraw-Hill Inc., New York
Copyright © 1972 by McGraw-Hill Inc., Paris pour la traduction française
FRANCE ISBN : 2-7042-0006-8
CANADA ISBN 0-07-084 385-6
(Edition originale : ISBN 0-07-018974-9 McGraw-Hill Inc., New York)
ISSN : 0768-2727
••• La Loi duou11 reproductions
. copies mars 1SS7 n'autorisant.
strictement aux termes édea
réservées allnéaa
l'usage 2 etdu3 copistTet
privé do l’ArtIclenon d'un. n.rté „
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les analyses et les courtes
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faitedans d'exemole
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de l'auteur ou de ses ayants-droit ou ayants-cause, est Illicite • (alinéa !•' da l'Article 401 * ‘
Cette représentation ou P’J Quelque procédé que ce soit, constituerait donc’ une contre-
façon sanctionnée par les Articles 425 et suivants du Code Pénal.
Ce livre est destiné à être utilisé comme supplément aux ouvrages de cours usuels ou comme
premier livre de cours sur l'étude des circuits. On a mis l'accent sur les lois de base, les théorèmes et
les techniques communs aux divers exposés que l'on trouve dans les autres livres.
Chaque chapitre commence par des rappels de définitions, principes et théorèmes accompagnés
d'illustrations ou de schémas. Viennent ensuite, par ordre de difficulté croissante, des problèmes réso
lus qui tendent à illustrer et à dépasser la théorie en présentant de nouvelles méthodes d'analyses; des
exemples pratiques mettent en relief les points délicats, ce qui permet au lecteur d'appliquer correcte
ment et en toute confiance les principes de base.
Un large éventail de problèmes non résolus permet de réviser complètement l’objet de chaque
chapitre et de vérifier leur assimilation.
Les sujets traités comprennent les réponses des circuits, l'analyse des formes d'ondes, le sys
tème des nombres complexes, la notation vectorielle, les circuits séries et parallèles, la puissance et la
correction du facteur de puissance, ainsi que les phénomènes de résonance. Les matrices et les détermi
nants sont très fréquemment utilisés pour l'analyse des réseaux par la loi des mailles ou par la*loi des
nœuds. Ils trouvent également leur application dans les transformations étoile-triangle, et les théorèmes
relatifs aux réseaux, tels que le théorème de superposition et de réciprocité. Les circuits à couplage mu
tuel sont analysés de façon particulièrement détaillée. Tous les types de circuits polyphasés sont traités
en insistant particulièrement sur le circuit équivalent à une seule phase qui a d'importantesapplications.
Les séries de Fourier exponentielles et trigonométriques sont traitées dans un même chapitre où on éta
blit également les relations existant entre les coefficients de la série trigonométrique et ceux de la sé
rie exponentielle. Ceci permet, en effet, de voir la dépendance de ces deux types de coefficients. Les
transitoires, aussi bien en courant continu qu'en courant alternatif, sont étudiés en employant la métho
de classique des équations différentielles : les lecteurs dont les connaissances mathématiques sont suf
fisantes peuvent étudier avec profit ce chapitre avant d'aborder le chapitre 5.
La méthode des transformées de Laplace est introduite et appliquée à plusieurs problèmes traités
dans le chapitre 16 par la méthode des équations différentielles. Cela permet une comparaison entre les
deux méthodes et met l'accent sur les avantages de la méthode des transformées de Laplace.
Joseph A. Edminister
University of Akron
TABLE DES MATIERES
Page
j
jpitre 9 ANALYSE DES CIRCUITS PAR IjK LOI DES MAILLES
Introduction. Les courants dans les mailles. Le choix des courants de maille.
Nombre de mailles nécessaires. Détermination directe des équations de maille.
Matrices. Addition des matrices. Multiplication des matrices. Inversion. Détermi
nant d’une matrice carrée. Mineurs et cofacteurs. Valeur d’un déterminant. Pro
priétés des déterminants. Solution des équations linéaires par les déterminants;
règle de Cramer. Méthodes matricielles et analyse des circuits. Impédance d'en
trée d'un réseau. Impédance de transfert.
TABLE DES MATIERES
Page
Chapitre 10 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS 121
Introduction. Tension de noeud. Nombre d'équations nécessaire pour l'application
de la méthode des noeuds. Déterminant des équations de noeuds. Admittance d'en
trée. Admittance de transfert.
INDEX 287
Chapitre 1
UNITES MECANIQUES
Le système d'unités utilisé dans ce livre est le système MKSA rationalisé. Dans ce système, les
unités mécaniques fondamentales sont le mètre (m) pour la longueur, le kilogramme (kg) pour la masse et
la seconde (s) pour le temps. L’unité de force qui est le newton (N) accélère une masse de 1 kg de 1 m/s?
11 s'ensuit que l'unité de travail et d'énergie est le newton.mètre appelé aussi joule et l'unité de
puissance le joule/seconde ou watt (1 newton.mètre = 1 joule, 1 joule/s = 1 watt).
LOI DE COULOMB
La force F qui s'exerce sur deux charges ponctuelles q et q', varie de manière proportionnelle à la
grandeur de chaque charge et inversement proportionnelle au carré de la distance r qui les sépare
F r2
où k est une <constante qui dépend des unités utilisées pour la charge, la distance et la force. F est don-
née en newton si qj et q' sont en coulomb, r en mètres et
k = 9 x 10® N -mVcouP
Quand le milieu où se trouve les charges n'est pas le vide, les forces créées par les charges induites
dans le milieu diminuent la force résultante s'exerçant sur les charges qui y sont plongées.
1 QQf
La force est alors donnée par la formule F =
4ttc r2
Pour l’air e diffère très peu de £o et dans beaucoup de cas on le prend égal à 6O . Pour d'autres
substances £ est donnée par
< = *<o
où K est une constante sans dimension appelée constante diélectrique du milieu où baignent les charges,
c = KfQ est appelée la permittivité du milieu et eo est la permittivité du vide.
L’unité de charge qui est le coulomb, peut-être définie comme étant la quantité d'électricité qui, pla-
cée dans le vide à 1 mètre d'une charge égale, la repousse avec une force de 9 X 109N. On utilise les
sous-multiples suivant:
1 fie = 1 microcoulomb = 10"6 coulomb
1 pc = 1 pi cocoulomb = 10"12 coulomb
La charge d’un électron (~e) ou d'un proton ( + e) est e = 1,602 X 10“19 coulomb.
2 DEFINITIONS ET PARAMETRES DES CIRCUITS CHAP. 1
DIFFERENCE DE POTENTIEL v
La différence de potentiel v entre deux points est mesurée par le travail nécessaire pour déplacer
une charge unité d'un point à l’autre. On peut définir le volt comme étant la différence de potentiel (d.d.p.)
entre deux points, lorsque le travail nécessaire pour déplacer une charge de 1 coulomb d'un point à l'autre
est égal à un joule: 1 volt = 1 joule/coulomb.
S’il existe une différence de potentiel v entre deux points d’un circuit alors une charge q fournit
un travail égal à qv quand elle se déplace du point de potentiel le plus haut au point de potentiel le plus
bas.
Un appareil tel, qu’une batterie ou un générateur, possède une force électromotrice (f. é.m) s’il exer
ce un travail sur la charge qui le traverse: La charge reçoit de l'énergie électrique si elle se déplace du
potentiel le plus bas vers le potentiel le plus haut. La f.é.m. est la d.d.p. mesurée entre les bornes du gé
nérateur lorsque celui-ci ne débite pas de courant.
COURANT i
Un matériau contenant des électrons libres capables de se déplacer d'un atome au suivant est appe
lé un conducteur. L'application d'une différence de potentiel entraîne le déplacement des électrons. Un
courant électrique existe dans un conducteur chaque fois qu'une charge q se déplace d'un point à un autre
dans ce conducteur. Si la charge se déplace d'une façon uniforme à raison de 1 coulomb/seconde, le cou
rant qui circule dans le conducteur est de 1 ampère: 1 ampère = 1 coulomb/s . De façon générale, le
courant instantané dans un conducteur est ;
dq (coulomb)
i (ampère) =
dt (seconde) ~*~0
PUISSANCE p
La puissance électrique p est le produit de la différence de potentiel appliquée v et du courant i
qui en résulte :
q (watt) = v (volt) x i (ampère)
Par définition, le courant est positif lorsqu’il circule dans -O
ENERGIE w
Puisque p est la dérivée par rapport au temps de l’énergie w
dw ... r**
on a
P - ~dt °na W =J pdt
où w est l'énergie transmise pendant l’intervalle de temps
CHAP. 1 DEFINITIONS ET PARAMETRES DES CIRCUITS 3
RESISTANCE R
La différence de potentiel v(t) aux bornes d'une résistance pure est
directement proportionnelle au courant i(t) qui la traverse. La constante
de proportionnalité R est appelée la résistance de l’élément et est expri
mée en volt/ampère ou ohm
t(0
nv(t)
v(t) = Ri(t) et ” R
Fir.1-3
Aucune condition n’est imposée à v(t) et i(t); ils peuvent être soit
indépendants du temps, comme dans les circuits à courant continu, soit des fonctions sinusoi'dales du
temps, etc...
Les lettres minuscules ( v, i, p) représentent généralement des fonctions du temps, les lettres majus
cules ( V, I, P ) des quantités constantes. Les valeurs maximales sont désignées par des indices (VOT, Im>
Pm >• >
INDUCTANCE L
Quand dans un circuit le courant est variable, le flux magnétique
au sein même du circuit varie. Cette variation de flux produit une f.é.m v(t)
induite v dans le circuit. La f.é.m induite est proportionnelle à la déri
vée par rapport au temps de l’intensité i du courant, si la perméabilité
du milieu est constante. La constante de proportionnalité est appelée
auto-induc tance ou inductance du circuit Fig. 1-4
1 r
v(t) = Urb et *‘(0 = L )
di
Quand v est en volt et ---- en ampère/seconde, L est en V.s/A
V.s/A^ou henry. L’auto-inductance d’un
di
circuit est de 1 henry (1H), si une f.é.m de 1 V y est induite quand — est égale à 1 A/s.
dt
CAPACITE C
La différence de potentiel v aux bornes d'un condensateur est
+
v(t)
proportionnelle à sa charge q. La constante de proportionnalité C
est appelée capacité du condensateur
9(t) = Cv(t), i = ^= v(t) = idt
etc Fig. 1-5
Si q est en coulomb et v en V, C est en C/V ou farad. Un
condensateur a une capacité de 1 farad (1F) s’il emmagasine une charge de 1 coulomb, lorsqlue la diffé-
rence de potentiel appliquée à ses bornes est de 1 V. On utilise les sous-multiples suivants:
1 gF = 1 microfarad = 10’6F et IpF = 1 picofarad = 10’12 F
4 DEFINITIONS ET PARAMETRES DES CIRCUITS CHAP. 1
LOIS DE KIRCHHOFF
1. La somme des courants qui arrivent à un noeud est égale à la somme des courants qui en repar-
tent. Si les courants qui arrivent au noeuds sont affectés du signe + et ceux qui en repartent sont affectés
du sigme — , la somme algébriq^lue de tous les courants considérés en ce noeud est nulle.
R L
ü
ii û
t.
I I
i»
2 courants qui arrivent = 2 courants qui repartent 2 tensions appliquées = S chutes de tension
ti + ia = it + L + û vA - v, = Ri + L(di/dt)
ou tt + ia-i.-Û-Û = 0 ou vA — vB — Ri — L(di/dt) = 0
Fig.l-S Fig. 1-7
2. La somme des tensions appliquées à un circuit fermé est égale à la somme des chutes de tension
dans ce circuit. En d'autres termes, la somme algébrique des différences de potentiel dans un circuit fermé
est nulle.
Dans le cas de plusieurs sources qui ne débitent pas dans le même sens, on comptera la tension
comme positive si elle tend à faire circuler le courant dans le sens positif choisi pour les intensités.
TABLEAU RECAPITULATIF
Problèmes résolus
1.1. Dans le circuit de la Fig. 1-8, on applique une tension constante V = 45 V. Déterminer le courant
dans le circuit, ainsi que la puissance dissipée dans chaque résistance.
La somme des tensions appliquées est égale à la somme
des chutes de tensions dans le circuit fermé ; ainsi :
V = 1(2) 4- 7(6) 4- 7(7), 45 = 157, 7 = 8 A 20
AWAV
La chute de tension aux bornes de la résistance de 2Q
est V2 = IR2 = 3(2) = 6 V. De même V6 = 3(6) = 18 V et
V7 = 21 V.
La puissance dissipée dans la résistance de 2fl est
i<5" i
70
6Q
WWV
P2 = v2l = 6(3) = 18 W, ou P2 = l2R2 = 32(2) = 18 W. De
Fig. 1-8
même P6 = V6/ = 54 W et P7 = V7I = 63 W.
1.2. Un courant /j’ se répartit entre deux branches parallèles qui comportent les résistances Rj et /?2
comme le montre la Fig. 1-9. Ecrire les expressions des courants respectifs /j et Z2 dans chaque
branche.
La chute de tension dans chaque branche est la 7, Ri
h = h + 7, Z- + Y- =
Ri Ri It h Ri
(Ri 4- Ri
h Ri Ri Ri
V
d’où l’on tire h = lr (r^r;)- et de même h = /r (r? Ri
Fi*. 1-9
1.3. Trois résistances R\ , R2, R3 sont montées en parallèle (voir Fig. 1-10). Ecrire l’expression
donnant la résistance équivalente Re du réseau. <1 r Ri
5
0 ut
0
J t
1 2 3 4 5 6 X 10"*»
-150
6
0 ut
50
0
6 X lO’1»
P
I A
O
4» T lr 2r
Fig. 1-12(6)
ut
250
0
P
1 2 3 4
Fig.1-13
5 6 X 10-’»
I
V
Un signal carré périodique (Fig. 1-13 ci-dessus) représente le courant qui circule dans une résis
tance pure de 10 Q. Exprimer la tension v(t) aux bornes de cette résistance ainsi que la puissance
Puisque v(t) — Ri(t) la tension varie comme le courant. Sa valeur maximale est Rimax= 5(10) = 50V
Puisque p = vi le graphe de la puissance est obtenu en effectuant le produit point par point. La
valeur maximale de la puissance est imaxvmax = 50(5) = 250 W
1.7. La fonction de la Fig. 1-14 est un signal périodique en dents de scie et représente le courant qui
traverse une résistance pure de 5 Q. Déterminer v(t), p(t) et la puissance moyenne P,
Puisque v(t) = R *(0» = 5(10) = 50 V
t a
10
o t
6 X 10“’» ion
V
50
b
t
0
6 x 10_,s *1
P 5n 1512
500
0 . 1
2 4 6 x W*»
ôe
Fig.1-1< Fit*1-15
1.8. Dans le circuit de la Fig. 1-15, le courant dans la résistance de 5 Q, est i(t) = 6 sincol A.
(a) Déterminer le courant dans la résistance de 15 ohms, celui dans la résistance de 10 Q, ainsi
que les tensions va- et vc . (b) Déterminer les puissances instantanées et moyennes dis
sipées par chaque résistance.
(a) Aux bornes des résistances de 5 D et de 15 (1, il existe la même tension vbe :
= üR$ = (6 sin ut)(5) = 30 sin ut et tu = vMt = 2 sin ut
(b) Puissance instantanée p = vi, d’où Pi = (30 sin ut)(6 sin ut) = 180 sin’ ut , de même
1.9. Une résistance pure de 2 H est soumise à une tension v(t) donnée par:
v(t) =
-501^1 2! + 4! 6! . V
il en résulte que v(t) = 50 cos ut, i(t) = 25 coswt, p(t) — 1250 cos’wt, et P = 625 W
1.10. Aux bornes d'une inductance pure L = 0,02 H est appliquée une tension v(t) v(f) = 150 sin 1 000t.
Déterminer le courant i(t), la puissance instantanée p(t) et la
puissance moyenne P.
»
|Qv(o 0.02H
1 1
t(t) v(t) dt = 150 sin 1000* dt
" L 0,02.
150/—cos 1000* )- —7,5 cos lOOOt A
=
0,02\ 1000 Fit* l-16(a)
p = vi = ■-150(7,5)(| sin 2000t) = -562,5 sin 2000t W . [sin x cos x = | sin 2x.]
8 DEFINITIONS ET PARAMETRES DES CIRCUITS CHAP. 1
-150 -10 •
i V
15
7.5 -
0 12 I8 J_____ t_
10 X 10"’•
4 6
0
-30
-7.5
P
Ma
300
150 -
0
'________ t
2 4 6 8 10 X 10’*»
-150
-300
Fig. 1-16(6) Fig.1-17
1.11. Une inductance pure de 3 mH est le siège d’un courant dont le graphe est donné par la Fig. 1-17.
Expliciter la tension v(t) et la puissance instantanée p(l). Quelle est la puissance moyenne P?'
Le courant instantané i(t) est donné par:
(1) 0 < t < 2 ms t = 5 X 10’t
(2) 2 < t < 4 ms i = 10
(3) 4 < t < 6 ms i = 10 - 10 X 103(t - 4 X 10"’) = 50 - 10 X 10’t
(4) 6 < t < 8 ms i = -10
(5) 8 < t < 10 ms i = -10 + 5 X 103(t - 8 X 10"3) = -50 + 5 X 10’t
1.13. Trouver l'inductance Le, équivalente à deux inductances Lj et L2 branchées en parallèle com-
me le montre la Fig. 1-19.
Admettons qu’il existe une tension v(t) aux bornes du montage en parallèle; désignons par
i‘l et i2 les courants respectifs dans les inductances L\ et L2 - Puisque le courant total
iT est la somme des courants de chaque branche :
ou 1 v dt = vdt + v dt
L. £*1
ti Li 0,3 H
tr
Lt 0,6 H
v(t)
Fig. 1-19 Fig. 1-20
1.14. Trois inductances pures sont montées comme l'indique la Fig. 1-20. Quelle est l'inductance équi-
valente Le qui peut remplacer ce circuit ?
LiLn _0,3(0,6)_ 0,2 H
L’inductance équivalente d’un circuit monté en parallèle est: Lr —
Li + Li 0,3 + 0,6
d’où l’inductance équivalente de ce circuit. L, = 0,2 + L, = 0,4 H
1.15. Une inductance pure est traversée par un courant i(t) = Im sin ut. En supposant qu'à l'instant
t = 0, l'énergie emmagasinée dans le champ magnétique est nulle, expliciter la fonction énergie
w(t).
V(t) = sin ut) = uLIk cos ut
at
p(0 = vi = uLI~ sin ut cos ut = sin 2«t
—P.
0
1.16. On considère un condensateur auquel on applique une tension v(t) = Vm sin ut . Déterminer
l’intensité i(t), la puissance p(t), la charge et l'énergie w(t) emmagasinée dans le champ
électrique sachant que w(t) = 0 à t = 0.
A ut = t/2, 3r/2, 5s72, etc, l'énergie emmagasinée est maximale et égale à £CV«.
A ut = 0, v, 2r, 3n-, etc , l’énergie emmagasinée est nulle (Fig. 1-22).
Quand p(t) est positive, la source délivre de l’énergie qui est emmagasinée dans le champ
électrique du condensateur. Quand p(t) est négative, l’énergie emmagasinée est restituée à la
source. La puissance moyenne est nulle et il n'y a pas de transfert d'énergie.
v P
«CVl
V.
~2
ut
0 0
«CVi
-V.
2
uCV.
1.17.
-«cv.
0
2v
ut
Fig. 1-22
ir
i
IL IP
V(t)
v(t)
Fig. 1-23 Fig. 1-24
CHAP. 1 DEFINITIONS ET PARAMETRES DES CIRCUITS 11
1.18. Déterminer la capacité Ce équivalente à deux condensateurs Cj et C2 montés en série (Fig. 1-24).
Supposons que l'on applique une tension aux bornes du circuit.
Tension appliquée = chute de tension aux bornes de + chute de tension aux bornes de C2
± f iW dt = 1
Ci
i(t)dt + -t
Ci
ï(t) dt
1 Ci C,
Ainsi
C.
= + ou C< =
Ci 4- Ci
Ci Cl
1 7 £ (10 X 10’0 dt
(1) 0 < t < 1 ms *c = 20
500 x 10'
= 10 X 10*t’ o
6 X 10-’
1 1 r (io) dt Q
(2) 1 < t < 2 ms vc 10 + 20 X 10-’
500 X 10- ^10-3
= 10 4- 20 X 10’(t- 10"’) 10 x 10-'
etc. 0
«x 10”
La représentation de q en fonction du temps se
détermine simplement à partir de la relation q = Cve.
Fig. 1-26
Notons que si i est positif, q et vc augmentent tous
deux, c'est-à-dire que la charge et la tension aux bornes du condensateur augmentent simultané
ment; quand i est négatif toutes deux décroissent.
2
12
DEFINITIONS ET PARAMETRES DES CIRCUITS CHAP. 1
Problèmes supplémentaires
1.21. Trois résistances R± , R2, Rj en série sont soumises à une tension constante V. La tension aux
bornes de Rj est de 20 V, la puissance dissipée dans R2 est de 25 W, et R3 a une résistance de
2 Q . Déterminer la tension V si le courant est de 5 A. Rép. 35 V.
10
1.22. Deux résistances R\ et R2 montées en parallèle ont une résistance équivalente Re
3
— n.
Quand un courant circule dans le circuit, il se partage entre les deux résistances dans le rapport
de 2 à 1. Déterminer /?! et R2 . Rép. Rj = 5 Q, R2 = 10 fl.
1.24. Deux sources de tension constante débitent dans le circuit de la Fig. 1-28. Déterminer la puis
sance P fournie par chaque source du circuit.
Rép. ?25 = 75 W P5 = 15 W
—AWA——1 waw
40 20
—n/VAW-----
7,60
L—AWA—*
60 IO
IO” ••Ôl
Fig. 1-28 Fig. 1-29
1.25. Dans le circuit de la Fig. 1-29, déterminer la tension constante V entraînant un courant de 14 A
dans la résistance de 5 Q . Rép. V = 126 V.
1.26. Quel est le courant débité par la source de 50 V insérée dans le réseau de la Fig. 1-30 ?
Rép. 13,7 A
r—AWA—
200
WA- Fig. 1-30
500
60 30
R
Fig. 1-31
1.30. Les valeurs des auto-inductances L\ et L2 du circuit de la Fig. 1-33 sont dans un rapport de 2 à
1. Si l'inductance équivalente Le des trois bobines est de 0,7H, quelles sont les valeurs de L\
et L2? Rép. Lj =0,6 H, L2 = 0,3 H.
1.31. Les trois auto-inductances du montage en parallèle de la Fig. 1-34 ont une inductance équivalen
te Le égale à 0,0755 H. (a) Déterminer la valeur de l'auto-inductance inconnue L . (b) Exis
te-t-il une valeur de L telle que Le - 0,5 H? (c) Quelle est la valeur maximale de Le , si L
peut prendre n'importe quelle valeur? Rép. fa) L = 0,1 H, (b) Non, fc) 0,308 H,
0,5 H 0,8/zF 0,6/ZF
0,5 H
i
0,8 H Ht-
0,2/zF C
L
Ht- H
Fig. 1-33 Fig.1-34 Fig. 1-35
1.32. Quelle doit être la capacité C pour que le circuit de la Fig. 1-35 ait une capacité équivalente
Ce = 0,5 jzF. Rép. C = 0,4 ^zF.
1.33. Une tension de 100 V est appliquée au circuit de la Fig. 1-36
Déterminer en coulomb la charge de chaque condensateur.
HH
O,3/ZF
RéP- 90(8 =40Mc» <7o,2 = 10Mc
*0,3 = 15 MC » *0,7 = 35
0,7 /zF
1.34. Les condensateurs du circuit 1-37 sont chargés sous une
tension constante de 50 V entre les bornes A et B.
Déterminer la charge finale de chaque condensateur
lorsque l'on débranche la source .
Rép. q2Q = 4442 fiC , <740 = 888.1
A& -If
20/zF
If-
-----40gF oB
Fig. 1-37
1.35. Montrer que l'énergie dissipée dans une résistance pure R alimentée par la tension v sin ut,
est donnée par :
/ sin 2wt\
w =
2R V
1.36. Une auto-inductance L est le siège d'un courant i = Z-[l — «'£*]. Montrer que l’énergie maxi-
male emmagasinée dans le champ magnétique est donnée par W„ = (t = 0 pour t < 0)
1.37. Si le courant dans un condensateur est i = Y^e~nc. , montrer que l'énergie maximale emmaga-
R
sinée est W„ = jCVl. (i
(i = 0 pourt<0) o
1.4k Déterminer l'expression du courant dans un condensateur, si la tension à ses bornes est donné par
. (<oQ3 , (u>t/
v =
L" 3! + ^!
"3!~ 5!-----
Rép. i = UCVW|^ MT.
(«0‘ “I soit i = wCV. cos ut
2! 4! 6! J
1.42. Un condensateur de capacité égale à 25 pF est le siège d'un courant dont le graphe est donné par
la Fig. 1-40. Tracer le graphe de la tension à ses bornes et déterminer Vm et Qm .
V
sù o,i -
_______ t
o
1 2 3 4X10’*l
Rép. ______ t
0
1 2 3 4 X 10-‘s
r Fig. 1-40
Vm = 0,1V, Qm = 2,5gC
1.43. Un condensateur de 2 pF se charge selon la loi q — 100(1 + e-5X ,o4‘] pC. Déterminer les expres
sions de la tension et de l’intensité en fonction du temps.
Rép. v = 50(1 + e-5X ,0’t] V, i — —5e~» x ,o4‘ A.
1.44. Le graphe de la Fig. 1-41 représente le courant qui circule dans une auto-inductance L . Sachant
que la tension correspondante a une amplitude maximale de 100 V, déterminer la valeur de l’in-
ductance L ? Tracer le graphe de la tension. Rép. L = 0,5 H.
0,2 C yy yy
V
100
0 J_____ t 0
_________ t
1 2 3 4 X lO-1» 1 2 3 4 x io-‘»
Fig. 1-41
Note: En pratique le courant dans une auto-inductance ne peut-être une fonction discontinue com
me le montre la figure pour t = 1 ms et t = 4 ms. Puisque la tension est égale au produit
par L de la dérivée de l'intensité par rapport au temps et que cette dérivée a une valeur
négative infinie aux points de discontinuité, le graphe de la tension présentera des points
à l'infini (négatif).
1.45. Aux bornes d'une auto-inductance de 0,05 H on applique une tension dont le graphe est donné par
la Fig. 1-42. Tracer le graphe du courant correspondant et déterminer l'expression de i pour
0 < t < 2 ms.
Rép. i = 5 x 105/2
V
100 -
i
2
o t
4 8x 10-*«
-100 0
8 X 10-*«
Fig. 1-42
Fig. 1-43
I
200
0
Vl f
Vl
VK vL Vu
t
4- Vl I I t
— 200
CHAP. 1 DEFINITIONS ET PARAMETRES DES CIRCUITS 15
1.47. Un circuit RL série où R = 5 0 et L = 0,004 H est traversé par un courant dont le graphe est re-
présenté sur la Fig. 1-44. Tracer les graphes de vR et vL .
Va
25
5
Rép.
0
S_____ t
2 4 6 8 x 10-*«
0
/ t
2 4 6 8 x 10“*« —25
vL
10
0 12 H__ t
?
1
8 x 10-’«
-10
Fig.1-44
—•
1.48. On applique une tension sinusoïdale aux bornes d'un circuit RL série où R - 10 Q et L - 0,5 H.
Le courant qui en résulte est i ~ 0,822 <’"20f + 0,822 sin (377 / - 86,96°). Déterminer les tensions
correspondantes . i;R . i'T .
Rép. vwK = e-,0<
8,22 e- ”" + 8,22 sin (377t - 86,96°)
vL = -8,22 e 155 cos (377t-86,96°)
vT = 155 sin 377É
1.49. Un circuit RL série où R = 100 fl et L = 0,05 H, est le siège du courant exprimé ci-dessous.
Déterminer vR et pour chaque intervalle de temps.
1.51. Un circuit LC série où L = 0,02 H et C 30 //F est le siège d'un courant i = 1,5 cos 1000 Z.
Déterminer la tension totale VT- Rép. vT = 20 sin 1 000 t.
1.52. Un circuit RL parallèle est soumis à la tension représentée sur la Fig. 1-45. Déterminer le cou-
tant total.
iT <n^
10 mH
Ans.
Fig. 1-45 ir
v
20
15
10
______ t 5
0
5 10 15 20X10-*« 0
20 x 10-*«
-5
-20 (- i—i i—i
1.53. Un circuit RC branché en parallèle est soumis à la tension reproduite sur la Fig. 1-46. Détermi-
net le courant total iT .
tr 400/lF
v 50
Rép.
Fig.1-46
tr
50 20
10
0
____ e 0
______ t
8 X 10"*» 2 4 6 8 x 10-’»
-10
-50 -20
Chapitre 2
GRAPHES
Les représentations graphiques ou graphes de v(t), i(t) et p(t) sont les courbes de tensions, de
courant et de puissance. Dans un stade élémentaire, l'analyse des circuits ne fait intervenir que des fonc
tions périodiques, c'est-à-dire celles pour lesquelles f(t) = f(t + nT), où n est un nombre entier et T la
période, comme le montre la Fig. 2-1. Pour caractériser une fonction périodique il faut que son graphe sur
une période entière soit déterminé.
T
T T
r\N kkk
Fig. 2-1. Fonctions périodiques
Les fonctions tension et courant, v(t) et i(t) sont des expressions mathématiqi[ues qui peuvent être
données sous plusieurs formes. Par exemple les fonctions sinus et cosinus peuvent être exprimées sous
la forme de développements en série. On doit insister sur le fait que les équations de base reliant tension
et courant pour les trois types d’éléments de circuit, s'appliquent indépendamment de la forme mathémati
que du courant ou de la tension.
VALEUR MOYENNE
Une fonction périodique y(t) de période T a une valeur moyenne Y donnée par:
1
Y
“ T
f y(t) dt
VALEUR EFFICACE
Un courant i(t) circulant dans une résistance pure R, y engendre une dissipation d'énergie p(t)
correspondant à une puissance moyenne P. La même dissipation peut être produite par un courant cons
tant / circulant dans R. On peut dire que i(t) a une valeur efficace /eff égale à ce courant constant /.
Un raisonnement analogue peut être élaboré pour les tensions. La fonction y(t) de période T a une valeur
efficace Yeff donnée par:
*■"■ fl ------ 2
*.« = î/(t) df
La valeur efficace des fonctions asincu/, et acoscût est a/\[Ô7. Voir problème 2-2.
CHAP. 2 VALEURS MOYENNES ET VALEURS EFFICACES 17
= 0 4- (AJ 4- A£ 4- • • •) 4- (Z?J + B* 4- • • •)
y/a2
FACTEUR DE FORME
Le rapport de la valeur efficace à la valeur moyenne est le facteur de forme F de la fonction
T-------- 2
y(t) dt
Veff
Facteur de forme
Y
y(t) dt
Les fonctions pour lesquelles f(t) = —f(t 4- iT) sont dites à symétrie demi-onde; elles ont une
valeur moyenne nulle (Fig. 2-2). Pour ces fonctions dont la fonction sinusoi’dale est un exemple, Y est
calculée sur la moitié positive de la période.
JT
T
T
Fir. 2-2. Symétrie demi-onde
D’autres fonctions possèdent une valeur moyenne nulle, mais ne présentent pas de symétrie demi-onde, comme
le montre la Fig. 2-3 ci-dessous. Dans la détermination de Y en vue de son report dans le facteur de
forme, on choisit une demi-période comme pour les fonctions à symétrie demi-onde.
L
T
T
Fit. 2-3
18 VALEURS MOYENNES ET VALEURS EFFICACES CHAP.2
Problèmes résolus
2.1. Une résistance (Fig. 2-4) est parcourue par (a) un courant / (b) un courant périodique i(t) de
période T. Montrer que la puissance moyenne P est la même dans chaque cas si /eff = /.
Pour le courant constant I : P = VI = PR
Pour le courant i(t):
R
p — vi = PR et P
y (H ï'dt^R =
Z’eff*
r\/\
1
ut
0
R
t(t)
1 v(t) -y.
Fig. 2-4 Fig. 2-5
2.2. Déterminer la valeur efficace et la valeur moyenne de la fonction y(t) = Yms\n(ùt.
La période est 2n . Le graphe de la fonction y(t) est donné par la Fig. 2-5 ci-dessus.
T
T
14
X
1 ( 1/(0 dt 1
Y Y„ sin ut d(ut) —cos ut 0
T 0 277 2 [_
tt
2,7
î'eff
Jï jT,/dt
U 0
■/2
0,707 Ym
La valeur efficace d’une fonction sinusoïdale est l/\^2~ou 0,707 fois la valeur maximale.
2.3. Quelle est la puissance moyenne P dissipée dans une résistance pure de 10Q traversée par un
courant i(t) = 14,14 cos co/ A.
TT
Puisque p = vi = RP = 2000 cos2 ut et que la période de p est — la puissance moyenne
Cû
est :
P = è J 2000 cos# ut d(wf) 1000 W
Deuxième méthode: Pour une résistance pure R traversée par un courant périodique i(t),
la puissance moyenne est :
2.4. Trouver la valeur moyenne et la valeur efficace de la fonction en dents de scie de la Fig. 2-6.
Nous voyons que Y = 25. Dans l’intervalle 0 < t < 2, y = 25t;
alors Yeff
v
H *T i/’df
’ H 0
625t! dt = 834, et Yeil = 28,9.
50
Fig. 2-6
CHAP. 2 VALEURS MOYENNES ET VALEURS EFFICACES 19
2.5. Déterminer la valeur moyenne et la valeur efficace de la fonction de la Fig. 2-7 ci-dessous, pour
laquelle y = 10e-200f dans le premier intervalle.
0,05 r -| 0,05
Y
- IX
=
,
Tydt
=
-1-
0,05 0
1,00
10 e" ,00‘ dt
10
0,05 (-200)
0,05
1 1 /
Yeti y1 dt =
0,05 J o 100 e- 400t dt 5,00, et Keff = 2,24
T 0
V V
T
10 5 1
-0,01 0,01 0,02 t
0 t
0,05 0,10 0,15. -5
Puisque la fonction est à symétrie demi-onde, la valeur moyenne est prise sur l'ensemble
des valeurs positives; ainsi:
0 0,005 0
Y = (lOOOt + 5) dt + (-1000t + 5) dt 2,5
0,01
-0,005 y^ ° 2,89
= 1,16
V 2,5
2.7. Déterminer la valeur moyenne et la valeur efficace de la fonction de la Fig. 2-9 (arcs de sinusoi’de)
Pour 0 < ut < v, y = Ym sin ut; pour v < ut < 2ir, y = 0 la période est .
co
ir
,ir 0 d(û)t) 1»
Ÿ
AU Km sin ut d(ut) + = 0.318 Ym
Yeit
X P (Ym sin uty d(ut)
^eff = R-
2ir
0
rw\.
V
y.
/ ut
2r 4r
0
T r 2V 3r
Ÿ 2 P Ym sin ut d(ut)
= 0,637 Ym
TT
0
r*v
Ym
2 (Ym sin ut)' d(ut) = reff = 0,707 Ym
v 2 *
0
20 VALEURS MOYENNES ET VALEURS EFFICACES CHAP. 2
V
y.H
«ij 10* dt 33,3, Yeii 5,77
10 20
t
0 0
0,01 0,02 0,03 0,04*
~i0,1 r
0,1
400e-|00<t’°*1dt f
>
« il0»21
2000 4-0,02e“1M‘ -0,005e"*00' + -0,01 e-‘OO(t-0,lX l
-Jo L-
190, et yeff = 13,78. (les termes en e-l° et e-20 sont négligeables).
2.12. Déterminer la valeur efficace de la tension v — 50 4- 141,4 sin ùt 4- 35,5 sin 3œt.
V
2.13. Une fonction sinusoïdale redressée, est
écrêtée à 0,707 fois sa valeur maximale comme
le montre la Fig. 2rl3. Déterminer sa valeur Y„ -
moyenne et sa valeur efficace. 0,707ym -
La fonction a une période de — et est
Cû
définie par: ut
o
1 2v 3v
0 < ut < ir/4 y = Y» sin ut
r/4 < ut < 3r/4 y = 0,707 Xn Fig. 2-13
3-/4 < ut < v y — Y» sin ut
17/4
Y
{J Km sin ut d(ut) 4-
77/4
0,707 ymd(wt) 4-
z» 877/4
Y™ sin ut d(ut) = 0,54 Ym
y.f£
■ HJ.
= 0,341 ri,
(¥■ sin ut)* d(ut) 4-
re£f = 0,584 Ym
*'17/4
(0,707 yj2 d(ut) 4- (ym sin ut)* d(ut)
CHAP. 2 VALEURS MOYENNES ET VALEURS EFFICACES 21
2.15. Le courant circulant dans une résistance de 2 Q a la même forme que le signal de la Fig. 2-14;
l'amplitude maximale de ce courant est de 5A, et la puissance moyenne dissipée dans la résis-
tance est de 20 W. Calculer 1' angle 6 .
On a
P = /‘ff R, 20 = Cff (2), 4 = 10.
~1T
1 25|"«e sin2wtT _ 25 /v sin 2v 9 . sin 2tf \
leH = 10 I (5 sin ut)* d(ut) =
ff ■ - L2 4 J,
4 . \2 ~~4------ 2 + 4 J
d’où sin 29 = 29 — 10ir/25 et 9 = 60,5° (solution graphique).
Problèmes supplémentaires
2.16. Une résistance de 25U dissipe une puissance moyenne de 400 W. Déterminer la valeur maximale
de ce courant (a) si ce dernier est sinusoïdal (b) s'il est de forme triangulaire.
Rép. (a) 5,66 A, (b) 6,93 A.
2.17. . Déterminer la valeur efficace Veff de la tension donnée par la fonction v(t) 100 + 25 s in 3(d z +
lOsinSoZ. Rép. 101,8 V
2.18. Quelle est la valeur moyenne de la puissance dissipée dans une résistance de 25Q où circule un
courant donné par i(t) = 2 + 3sino t + 2 sin2<u t + 1 sin3cu t. Réj>. Z75 W.
2.19. Calculer la valeur moyenne Y de la fonction y(t) = 50 4- 40 sin ut. Rép. 57,4
2.20. Calculer la valeur moyenne Y de la fonction = 150 + 50 sinwZ
y(t) — sin ut + 25 sin 2wt.
2ut. Rép. 155,3
2.21. Sachant que la valeur moyenne de la fonction y(t) = 100 + A sin ut est égale à 103,1, détermi
ner l’amplitude A du terme en sinus. Rép. 35,5.
2.22. Une fonction donnée comporte un terme constant, un terme représentant la fréquence fondamentale
ainsi qu'un terme représentant l’harmonique 3. L'amplitude du terme fondamental a une valeur ma
ximale égale à 80 % de celle du terme constant, et l'amplitude maximale de l’harmonique 3 est
égale à 50 % de celle du terme constant. Calculer les amplitudes des trois termes, sachant que la
valeur moyenne de la fonction est de 180,3. Rép. 150 (terme constant), 120 (fondamentale)
75 (harmonique 3)
2.23. Quelle est la valeur moyenne d'une onde sinusoïdale redressée (une alternance) dont la valeur ef
ficace est égale à 20.
Rép. 12,7 100
2.25. Calculer la valeur moyenne^ Y et la valeur efficace Yeff de l'onde représentée sur la Fig. 2-16
ci-dessous. Rép. Y = 10, Ye{f = 52,9
y y
100 -----
io -
i
0 T 2T t i
______ t
0
-20 ! 0,01 0,0 2 0,03 0,04 0,05s
V y
y. _
t ym_
o
-Y. t
0
T 2T
2.29. Calculer la valeur efficace de l’onde triangulaire de la Fig. 2-20 ci-dessous et comparer le résul
tat à celui du problème 2.27.
r 10
Y«-
0 t t
o
iT T kT T (T + kT)
Fig. 2-20 Fig. 2-21
2.30. Déterminer la valeur k pour le signal de la Fig. 2-21 (a) dans le cas où la valeur efficace du
signal est de 2 (b) dans le cas où cette valeur est de 5 (k représente une fraction quelconque
de la période T). Quelle est la valeur efficace maximale de ce signal en supposant que k peut
prendre n’importe quelle
. " valeur
‘ ?
> Rép. a) 0,12 b) 0,75, 5,77 pour k - 1.
2.37. Pour le signal sinusoïdal redressé de la Fig._2-26 ci-dessous, l’angle 0 est égal à 60°. Calculer
V et Vef{ en fonction de Vm . Rép. V = 0,478 Vm VeH = 0,633 Vm
v
V. 10
Fig. 2-26 Fig. 2-27
\ ut ut
0 0
3v 2r
2.38. Grâce à un dispositif dfe contrôle particulier, l’angle 6 du signal de la Fig. 2-27 ci-dessus, peut
être ajusté de telle sorte que la limite supérieure de sa valeur efficace soit de 7,01 A et sa limite
inférieure de 2,13 A. Trouver les angles et 02 respectifs correspondant à ces valeurs limites.
Rép. = 135° 02 = 25°
2.39. Calculer la valeur efficace du signal de la Fig. 2-28 ci-dessous. Rép.
R ép- eff = 0,442 Ym
YeÜ
2.40. Calculer, en se référant au Problème 2.39. la valeur efficace de l'onde (Fig. 2-28) pour un angle
0 =60°. Rép. Yeff = 0,668 Ym
V
y. y.
0,5 Yc
ut
o o
2t
2.41. La valeur efficace de l’onde de la Fig. 2-29 ci-dessus est égale à 0,5 Ym . Déterminer Yc pour
cette onde. Rép. Yc = 0,581 Ym {0 - 35,5°).
2.42* Déterminer la valeur moyenne V et la valeur efficace Ve^ de l’onde de la Fig. 2-30 ci-dessous,
résultant du redressement d’un signal triphasé sinusoïdal.
Rép. V = 0,827 Vm VeH = 0,840 Vm
2.43. La Fig. 2-31 ci-dessous représente une onde résultant d’un redressement hexaphasé; calculer sa
valeur moyenne V ainsi que sa valeur efficace Veti . Rép. V = 0,955 Vm Veff = 0,956 Vm
V.
__ ut X J___ L_«*
0 0
i- 5 2r
i ï
2r
INTRODUCTION
L’application des lois de Kirchhoff à un circuit, nous donne habituellement une équation intégro- dif
férentielle qui peut-être résolue par des méthodes classiques. En utilisant ces méthodes pour calculer le
courant qui résulte de l’application d’une tension donnée à un circuit, nous obtenons un courant qui peut
se décomposer en deux parties: une partie transitoire qui souvent ne dure qu’une fraction de seconde et
une partie correspondant au régime sinusoïdal permanent qui dure jusqu’au moment où une nouvelle pertur
bation (saut de tension par exemple) se produit dans le circuit.
Souvent l’étudiant n’est pas encore au courant des méthodes de résolution des équations différentiel
les; le présent chapitre essaie d'introduire la solution en régime sinusoïdal permanent, sans tenir compte
de la solution transitoire. Pour un lecteur connaissant déjà la technique de résolution des équations dif
férentielles, une étude des circuits à la lumière de ces techniques serait à présent profitable. Le chapitre
16 traite les équations différentielles classiques et donne un certain nombre d’exemples mettant en évi
dence la partie transitoire et la partie correspondant au régime permanent des solutions.
Tableau 3-1
Tensions aux bornes des éléments simples R, L et C traversés par un courant sinusoïdal
Tension pour un courant Tension
on pour un courant Tension pour un courant
Elément i quelconque V ■ = Vm sinaiZ V= Vmcosû)t
T di
Inductance L = Ldt vL = uLI,* cos «t vv = uLI,* (—sin wt)
Capacité C
= èfidt vc = -^(—coswt) vc = -^sinwf
«C
Tableau 3-2
Courants dans les éléments simples R , L et C auxquels on applique des tensions sinusoïdales
Courant pour une tension Courant pour une tension Courant pour une tension
Elément
V quelconque i = lm sin (ût i ~ lmcos(üt
. _ V- . ’
Résistance R 4 - V
t« - sin ut
V»
^-R lK = COS ut
Vm
Inductance L iL = ifvdt K ^(-cosot) sin ut
LA NOTION D’IMPEDANCE
L impédance d’’ un élément, d'une branche de circuit ou d'un circuit complet correspond au rapport de
la tension aux bornes de l'élément au courant dans l'élément.
Fonction représentant la tension
Impédance
Fonction représentant le courant
Pour des tensions et des courants sinusoïdaux ce rapport appelé «impédance complexe» a un module
donné et un argument donné. Les notions d'impédance et d'argument seront traitées en détail dans le cha
pitre 5. Pour le moment nous ne considérons que le module de l'impédance ou simplement l'impédance.
L angle de déphasage entre v et i est l'objet du prochain paragraphe.
LA NOTION DE DEPHASAGE
Lorsque pour un circuit donné, le courant et la tension sont de forme sinusoi'dale, on peut constater
sur une représentation graphique qu'il existe toujours un déplacement (sur l’échelle des temps) de la ten
sion par rapport au courant sauf si le circuit est constitué par une résistance pure. Ce déplacement corres
pond à l’angle de déphasage et ne dépasse jamais ± 90° ou ± tt/2 radian . Par définition, nous admettons
que ce déphasage est donné par l’angle de phase du courant i en prenant l’angle de phase de la tension v
comme référence; dans une capacité pure par exemple le courant i est en «avance» de 90° sur la tension
v; dans un circuit RL série ou R = Lcù le courant i est en «retard» de 45° sur la tension v, enfin dans
une résistance pure, i est en «phase» avec v etc....
Les représentations ci-dessous devraient clarifier à la fois la notion d’impédance et celle de dépha-
sage.
Résistance: pure R
i
Dans une résistance pure le courant et la tension sont en phase (voir Fig. 3-1 ci-dessous). L'impé-
dance est égal e à R.
ut
i 2t
i
i
i
i
I
72
Circuit RL série
Le courant est en retard sur la tension d’un angle tg-1(ûjL/R) dans un circuit RL série (voir Fig. 3-4
ci-dessous).
L’impédance est égale à R2 + (coL)2.
ut
2r
xl(O
Fig. 3-4 Fig. 3-5
Circuit RC série 1
Dans un circuit RC série, le courant est en avance de tg-1 (-------- ) sur la tension (voir Fig. 3-5 ci-
œCR
dessus).
L'impéd;lance est égale à R2 + (1/cüC)2.
H h
Vi Vi V3
t »T
I
i
vT
Problèmes résolus
3.1. La Fig. 3-7 (a) ci-dessous représente un circuit série comportant les éléments R et L. Sachant
qu’il y circule un courant i = lm sinca/, calculer la tension totale vT appliquée au circuit; pré
senter le résultat sous la forme vT = A sin (cù t + </>).
Vu VL
WANWv
11 1 uL
i R L
vT R
(a) (b)
Fig. 3-7
CHAP. 3 LES COURANTS ET LES TENSIONS SINUSOÏDALES 27
En identifiant les coefficients de sincuZ et de coscuZ dans les relations (1) et (2) nous
obtenons : RI» = A cos 0, uLIm = A sin 0
3.2. Un courant i = 2 sin 500 Z circule dans le circuit de la Fig. 3-8 ci-dessous, calculer la tension
totale ty appliquée.
ioO
20 mH
Fiff. 3-8
N ous pouvons écrire vT = ^R* + (uL)* I» sin (ut + tg"1 uL/R) 28,28 sin (500t + 45°)
où R = lOD,û)L= 500(0,02)= 10D, tg-1wL/R = 45°, Z. = 2.
Comme R — La) , le courant est «déphasé en arrière» de 45° sur la tension.
3.3. Dans un circuit série comportant les éléments R — 20 Q et L — 0,06 H, le courant est en retard
de 80° sur la tension. Déterminer la pulsation eu .
Nous avons: tg 0 = uL/R, tg 80° = 5,68 = cù(0,06)/20, u = 1893 rd/ s
3.4. Un circuit RL série comporte une inductance L = 0,02 H et a une impédance de 17,85 Q. Lors-
qu’on lui applique une tension sinusoïdale, le courant est en retard de 63,4° sur la tension.
Calculer eu et R.
On a tg <t> — uL/R, tg 63,4° = 2 =0,02co/R, R = O.Olco
3
28 LES COURANTS ET LES TENSIONS S1MUSOIDALES CHAP. 3
3.5. Un circuit série traversé par un courant i ~ Illt cos<.»f comporte les éléments R et C com-
me le montre la Fig. 3-9 ci-dessous. Calculer la tension vT appliquée et la mettre sous la forme
Up = A cos (eu t + 0).
R
i(0
0
R Vu
~MuC
Vc
Fig. 3-9
Par identification des coefficients des termes en sincoZ et cos co t des relations (1) et (2),
nous tirons;
RI~ = A cos<f>, (l/uC)Im = —A sin <j>
nous pouvons en déduire A cos (ut 4- 0) = ■ y/R2 + (UuCy K cos M - tg"1 1/uCR)
qui nous montre que le courant est en avance de phase sur la tension. (En effet, comme sin</> est
négatif et cos 0 positif, <f> se trouve dans le quatrième quadrant du cercle trigonométrique).
3.6. Un courant i = 2cos 5000 t circule dans le circuit série de la Fig. 3-10 ci-dessous. Calculer la
tension totale vT appliquée.
1
1 V
t 1
t «
5Ü < 1
1
vr 1 2tt
T
I
63,4° I
u
Fig. 3-10
Nous avons v. = y/R2 4- (1/uC)2 cos (ut - tg-1 1/uCR) = 22,4 cos (5000t - 63,4°)
où R = 5 U, 1/wC = 1/(5000 X 20 X 10"6) = 10 tytg"1 1/uCR tg"1 10/5 = 63,4°, 2A
La représentation graphique de ces tensions ainsi que du courant i est donnée ci-dessous:
2r
VR et Z VL et ‘‘
vc et '
( i est en phase avec vR ) ( i est en retard de phase de ( i est en avance de phase de
90° sur vL ) 90° sur vc )
3.8. En se référant au Problème 3.7, donner la tension totale VT aux bornes du circuit et la mettre
sous la forme vT ~ A sin (co t + <£ ).
Nous pouvons écrire: vT = vK + vL + vc = 7?Z„sin<jt + (uL — l/wC)Z. cos ut (1)
La tension vT peut se représenter par un terme unique en sinus d'amplitude A et déphasé
d’un angle </> :
vr = A sin (ut 4- 0)
= A sin ut cos <t> + A cos ut sin </> (*)
En égalant les coefficients des termes en sinco t et ceux des termes en cosco t dans les
relations (!) et (2) nous obtenons
RIm = A cos <fi, Zm (uL — 1/uC) = A sin £
uL — 1/uC R
d'où tg * = cos = ■ - ------ A = = V/?’ + (uL - 1/WQ‘ Z.,
R y/R1 + (uL — l/uCf cos 0
et
= A sin (ut + <f>) = V/?’ + (uL - 1/uC)' Z« sin [wt + tg'1 (uL - l/uC)/R]
Lcù — 1/ Cq>
où yCR’ + (uL — 1/uC)' est l’impédance et tg-1 est l’angle de déphasage.
Si Lcù > 1/Ccù , l'angle de déphasage </> est positif; le courant est en retard de phase sur
la tension et le circuit a un comportement inductif.
Si 1/Ccù > Lcù , l’angle de déphasage </> est négatif; le courant est en avance de phase sur
la tension et le circuit présente un comportement capacitif.
Si Lcù = 1/Ccù , l’angle de déphasage 0 est nul; le courant est en phase avec la tension et
l'impédance du circuit est égale à R : cette condition correspond à la résonance série.
3.9: Montrer que Lcù et 1/Ccù s’expriment en ohms, si Cù est donné en rd/ s, L en henrys et C en
farads.
1 V . s V
Lcù — .H =
S s A A
n
s 2 s.
V V
Ccù rd F A A. s
Il faut noter que la mesure d’un angle en radians est une grandeur sans dimension.
30 LES COURANTS ET LES TENSIONS SINUSOÏDALES CHAP. 3
3.10. Une tension sinusoïdale de pulsation 500 rd/s, est appliquée à un circuit série comportant les
éléments R = 15 Q, L = 0,08 H et C = 30 ptF. Déterminer l’an gle de déphasage entre le cou-
rant et la tension, ainsi que le sens de ce déphasage.
______ 1______
On a co L = 500(0,08)— 40 Q , -77 = 66,7 Q
uC 500(30 X 10-*)
d’où uL - 1/tjC _ -
s R 15 -60,65°
3.11. Une différence de potentiel v = coscü t est appliquée au circuit formé par la combinaison en
— Vm coseo
parallèle d'un élément R et d'un élément L (Fig. 3-13). Déterminer le courant dans chaque
élément et mettre le courant total sous la forme z^, = = l/ m
m
cos (cot + </>).
| V dt Vm , . Vm .
On peut écrire if = iH + ib = £wV + -R- cos ut 4- sin ut
d'où iT = V(l/«)2 + (1/wL)* V» cos (ut - tg-1 R/uL)
Le courant est en retard sur la tension d’un angle </> = tg-1(R/Lco)
Si R » Lco ,</>-> 90° et tT « ( VJuL) cos (ut - 90°).
ir
Pour cette valeur de la résistance relativement élevée (si on le compare
à l'impédance Lco ) un courant très faible circule dans la résistance. Il
en résulte que le courant
au courant total iT .
dans l’inductance contribue essentiellement
v
"I R ’i L
3.12. Une tension v — Vm sincot est appliquée au circuit RC parallèle de la Fig. 3-14. Déterminer le
courant dans chaq'|ue branche de ce circuit et mettre le courant total iT sous la forme
ZT = Im sin(cot + 'd>).
v Vm
Nous pouvons écrire = sin ut + wCVm cos ut
R + dt K
d’où il résulte après transformation, tT = V(l/R)x + (WQ* Vm sin (ut + tg‘ 1 UCR)
H R
"Iest
capacité.
Si 1/ Ceo » R, <f> -♦ 0° et * tM = (V«/jR) sin ut, dans ce cas
le courant total correspond au courant dans la résistance.
Fig. 3-14
3.13. Le circuit de la Fig. 3-15, résultant de la combinaison en parallèle des éléments R, L et C est
alimenté par une tension v = Vm sinco Z. Calculer le courant dans chaque branche du circuit et
mettre le courant total sous la forme iT = lm sinfeo t + </>).
On a
T
H
s1
v
+ vdt +
ir - in + 4 + ic
Vm . .
=
Vm
R at
v
■’-l R
O
O L
le
C
= -55- sm ut -- --- r- COS ut + ttCVmCOSut
K uL (D
Le courant iT peut encore s'écrire
ir = A sin (ut + <f>)
A sin ut cos <t> + A cos ut sin <f> Fig. 3-15
(2)
CHAP. 3 LES COURANTS ET LES TENSIONS SINUSOÏDALES 31
En identifiant les coefficients de sincu/ et ceux de coscot dans les relations (//et (2), nous
obtenons: Vm/R = Acos^, (uC — l/uL)Vm = A sin 0
«C - 1/<Æ
On en tire tg</> = ----- _ 1/R A
—-----, cos 0 = - - - - - .. -, A V(l/Æ)’ + («C - 1/WL)‘ V.,
1/R v/(l/*)a + («C - 1/«L)’
et V(l/7?)* + («C - 1/wL)* sin [wt + tan-‘(uC- 1/UL)R]
3.14. Un circuit est constitué de deux éléments purs montés en série. Sachant qu'il y circule un courant
i = 13,42 sin (500t — 53,4°) A lorsqu'on lui applique une tension, V — 150 sin (500i + 10°) V,
déterminer la nature et la valeur des éléments qui le constituent.
On peut constater que le courant est en retard sur la tension d'un angle égal à 53,4° + 10°
63,4° ; on en déduit que le circuit comporte une résistance R et une inductance /.
Par ailleurs on a tg 63,4° = 2 = uL/R, uL = 2R
d'où VM/Zm = y/R* + («L)’, 150/13,42 = V7?’ + (2/?)’, R = 5 a
et L = 27?/« = 0,02 H.
Le circuit est par conséquent constitué d’une résistance de 5 O et d’une inductance de 0,02 H.
3.15. Un circuit comporte deux éléments purs montés en série. Lorsqu'on lui applique une tension
V = 200 sin (2000Ê 4- 50°) V il y circule un courant i = 4 COS (2000Æ + 13,2°} Préciser
la nature ainsi que la valeur de chacun des deux éléments.
Etant donné que cosx = sin (x + 90°), nous pouvons écrire i = 4 sin (2000t + 103,2°) . On
en déduit que le courant est en avance sur la tension d'un angle égal à 103,2° — 50° = 53,2° et
par conséquent les éléments du circuit ne peuvent être qu'une résistance R et une capacité C.
Par ailleurs
tg 53,2° = 1,33 = 1/uCR, 1/uC = 1,337?
d'où V./Z. = y/R* + (1/«C)’, 200/4 = y/R* + (1.337?)’, R = 33 Q
et C = 1/(1,33«7?) = 1,25 X 10"s F = 12,5 pi F
3.17. La tension appliquée au circuit de la Fig. 3-17 ci-dessous est v = 100 sin (1000/ 4- 50°). Déter
miner le courant total dans le circuit et le mettre sous la forme iT = lm sin(co/ 4- 0).
On peut écrire les relations suivantes:
«v = •« + /,. = +4- ij y dt
Le courant total est en retard sur la tension appliquée d'un angle de 14,05°.
4
ir ir
”1 “I ‘I
sn 0,0 2 H
•Ql 200 1,6 mH —~20 gF
3.19. Un courant i = 3 COS (5000t — 60°) circule dans le circuit série de la Fig. 3-19 comportant les
éléments R, L et C. Calculer la tension aux bomes de chaque élément ainsi que la tension tota
le aux bornes du circuit.
En se référant aux méthodes préconisées dans ce chapitre,
nous pouvons écrire,
vT = + vL 4- vc = Ri + L~ + 1 | i dt dt c
= 6 cos (5000* - 60°) - 24 sin (5000t - 60°) 4- 30 sin (5000* - 60°)
= 6 cos (5000* - 60°) 4- 6 sin (5000* - 60°) 1,6 mH
= 8.49 cos (5000* - 105°),
Le courant est en avance de phase sur la tension totale d'un =^20gF
angle de 105° - 60° = 45°. Nous remarquons que la valeur maximale
de la tension appliquée est de 8,49 V. La tension aux bornes de l'in
ductance d'une part et celle aux bornes de la capacité d'autre part Fig. 3-19
ont des valeurs maximales supérieures à celles de la tension totale.
Une représentation graphique (à la même échelle pour chacune des
tensions) montrera ce qui se passe dans le circuit.
CHAP. 3 LES COURANTS ET LES TENSIONS SINUSOÏDALES 33
Problèmes supplémentaires
3.20. Une inductance pure L = 0,01 H est traversée par un courant i = 5cos2000/. Calculer la tension
aux bornes de l'inductance. Rép. 100 cos (200014-90°)
3.21. Un courant i = 12 sin 200/ circule dans une capacité pure C = 30 pF. Quelle est la tension aux
bornes de la capacité ? Rép. 200 sin (2000/ — 90°)
3.22. Un circuit série comporte une résistance R = 5 Q et une inductance L = 0,06 H; la tension aux
bornes de cette dernière est vL = 15sin200t. Calculer la tension totale, le courant, l’angle de
déphasage entre i et vT et le module de l'impédance du circuit.
Rép. i = 1,25 sin (200t — 90°), vT = 16,25 sin (200t - 22,65°), 67,35°, VJI- = 13 0
3.23. On considère le même circuit que celui du Problème3.22.; la tension aux bornes de la résistance
est vR = 15sin200z. Calculer la tension totale, le courant, l'angle dont z est déphasé par rap
port à vT et le module de l'impédance du circuit.
Rép. i = 3 sin 200t, vT = 39 sin (200t 4- 67,35°), 67,35°, VJI- = 13 Q
3.24. Un circuit série comporte deux éléments purs
Lorsqu'on lui applique une tension vT = 255 sin (300t 4-45°), il y circule un courant
i = 8,5 sin(300t + 15°). Préciser la nature et la valeur des éléments du circuit.
Rép. R = 26 ü, L = 0,05 H
3.25. Un circuit série constitué de deux éléments purs est traversé par un courant
i = 4,48 cos (200t — 56,6°) lorsqu'on lui applique une tension vT = 150 cos (200t — 30°) . Préci
ser la nature des éléments du circuit et calculer leurs valeurs.
R ép. R = 30 Q , L = 0,075 H
3.26. Deux éléments purs, R = 12 Q et C = 31,3/xF sont montés en série et alimentés par une tension
v = 100 cos (2000t — 20°). On monte ensuite ces deux éléments en parallèle et on leur applique
la même tension. Calculer le courant total pour chacun des montages.
Rép. Montage série: i = 5 cos (20001 4- 33,2°), Montage parallèle: i = 10,4 cos (2000t 4-16,8°)
3.27. Une résistance R de 27,5 Q et une capacité C de 66,7 pF sont montées en série. La tension aux
bornes de la capacité est vc = 50cos 1500/. Calculer la tension totale vT , l'angle dont le cou
rant est en avance sur la tension et le module de l'impédance.
Rép. vT = 146,3 cos (1500t 4- 70°), 20°, = 29,3 ohms
3.28. On monte en série une résistance R de 5 Q et une capacité C de valeur inconnue. La tension aux
bornes de la résistance est = 25 sin (2000/ 4- 30°) . Sachant que le courant est en avance
sur la tension d'un angle de 60°, déterminer la valeur de la capacité C. Rép. C = 57,7 pF
3.29. Un circuit série comporte une inductance L de 0,05 H et une capacité C inconnue. Il y circule un
courant t = 2 sin (5000t 4-90°) lorsqu'on lui applique une tension vT = 100 sin 50001 .
Calculer la valeur de la capacité C. Rép. C = 0,667 pF.
3.30. Un circuit RLC série est parcouru par un courant qui est en retard sur la tension appliquée de
30°. La valeur maximale de la tension aux bornes de l'inductance est égale au double de la valeur
maximale de la tension aux bornes de la capacité. Sachant que vL (tension aux bornes de l'induc
tance) = 10 sin 100 l et que R = 20 (1, calculer les valeurs de L et C.
Rép. L = 23,1 mH, C = 86,5/zF.
3.31. On applique une tension sinusoïdale de fréquence variable à un circuit série comportant les élé
ments R = 5 D, L = 0,02 H et C = 80 pF. Trouver les valeurs de eu pour lesquelles le cou
rant (a) est en avance sur la tension de 45°, (b) est en phase avec la tension, (c) est en
retard sur la tension de 45°. Rép. (a) 675, (b) 790, (c) 925
3.32. Un circuit parallèle a deux branches: l'une est constituée par une résistance R = 50 Q et l'autre
par un élément pur inconnu. On lui applique une tension v = 100 cos (1500t 4-45°), il en résulte
un courant Ç = 12 sin(1500t4-135°) dans le circuit. Déterminer la nature et la valeur de l'élé
ment inconnu. Rép. R = 10 Q.
3.33. Déterminer le courant total circulant dans un circuit parallèle formé d'une inductance L = 0,05 H
et d'une capacité C = 0,667 pF sachant qu'on lui applique une tension v = 100 sin 5000t.
Rép. iT = 0,067 sin(5000/ - 90°).
34 LES COURANTS ET LES TENSIONS SINUSOÏDALES CHAP. 3
3.34. Une résistance R de 10 Q et une inductance L de 0,005 H sont montées en parallèle. Un courant
4 = 5 sin (2000t — 45°) circule dans la branche inductive. Calculer le courant total ainsi que l'an
gle de déphasage entre iT et la tension appliquée.
Rép. tT = 7,07 sin (2000t + 0°) ,45° ( iT en retard sur v).
3.35. Un circuit parallèle comporte deux branches: la première est constituée par une résistance R de
5 Q et la seconde par un élément inconnu. Lorsqu'on lui applique une tension, v = 10 cos (50t 4- 60°),
le courant total dans le circuit est i = 5,38 cos (50A — 8,23°). Préciser la nature de l’élément in
connu et calculer sa valeur. Rép. L = 0,04 H.
3.36. On applique une tension v = 150 cos (5000t — 30°) à un circuit parallèle comportant une résistan
ce R = 10 Q et une capacité C = 100 /zF. Calculer le courant total.
Rép. ir = 76,5 cos (5000t + 48,7°)
3.37. Une capacité pure C de 35 /zF est branchée en parallèle sur un autre élément simple. Détermi
ner la nature et la valeur de l'élément inconnu, sachant que la tension appliquée au circuit est
v= 150 sin 3000t et que le courant total résultant est tT = 16,5 sin (3000t + 72,4°).
Rép. R = 30 n.
3.38. On applique une tension v = 50 cos(3000t+ 45°) à un circuit LC parallèle, le courant total est
alors v,. = 2 cos(3000t — 45°) . On sait également que le courant dans l’inductance est cinq fois
plus grand que celui dans la capacité. Calculer les valeurs de L et de C.
Rép. L = 6,67 mH, C = 3,33 ;zF.
3.39. Une tension v = 200 sin lOOOt alimente un circuit parallèle constitué de trois branches contenant
chacune un élément pur : une résistance R de 300 Q , une inductance L de 0,5 H et une capacité
C de 10 pF. Calculer le courant total, l’angle de déphasage entre iT et la tension appliquée et
l’impédance du circuit.
Rép. iT = 1,74 sin (lOOOt + 67,4°) , z’T est en avance de 67,5° sur v, Vm/lm = 115 Q .
3.40. En se référant au circuit de la Fig. 3-20 ci-dessous, calculer la valeur de L sachant que pour
une tension appliquée v = 100 sin 500t , le courant total est iT = 2,5 sin 500t.
Rép. L = 0,08 H
ir ir
0,02 H
v V 6R
16,67 |ZF^±£
3.41. Calculer le courant total résultant de l'application d'une tension v = 50 sin (2000t —90°) au
circuit de la Fig. 3-21 ci-dessus. Rép. i^ = 11,2 sin (2000fc —116,6°)
3.42. Le circuit parallèle représenté sur la Fig. 3-22 ci-dessous est alimenté par la tension
v = 100 sin 5000t . Calculer les courants , iT .
Rép. ïj = 7,07 sin (5000t — 45°), i* = 7,07 sin (5000t + 45°), i, = 10 sin 5000t
ir
v
4 ion
v
ir 5n
5 30
0,002 H 1,73 mH
20 /ZF 50 /zF
3.43. Une tension v = 100 cos (5000t + 45°) est appliquée au circuit parallèle de la Fig. 3-23 (a) Cal
culer le courant total, (b) Quels sont les deux éléments qui montés» en“ série J-------- — le même
----- donneraient
courant et constitueraient par conséquent un ci rcuit équivalent au circuit parallèle (pour une ten-
sion appliquée de même fréquence) ? Rép. (a) iT = 18,5 cos (5000t + 68,4°) (b) un cir-
cuit série comportant les éléments R 4,96 Q et C = 93 /zF.
Chapitre 4
Tous les nombres imaginaires purs peuvent être représentés par des points sur un axe appelé axe
imaginaire (Fig. 4-2).
-;4 ->3 —j2 -jl 0 >1 >2 >3 ;4
-------------------- h —I- —I------- 1--------- 1- + H- -+■ -+-
Fig. 4-2. L'axe imaginaire
Le choix du mot «imaginaire» pour désigner de tels nombres est inopportun étant donné que ces
nombres existent aussi bien que les nombres réels. Le terme imaginaire signifie simplement que ces nom
bres doivent être représentés sur un axe différent de l'axe réel.
Lorsque, comme le montre la Fig. 4-3, 1* axe réel, est disposé perpendiculairement à l'axe imaginaire
(ou axe j) avec un point commun 0, chaque point
j du plan complexe ainsi formé représente un nombre com-
pie xe unique et réciproquement. La fi g. 4-3I représente six nombres complexes (zy ... zç).
- >5
z»< >>4
- -; 3------- Z*
z, = 6 z«
Z2 = 2-/3
I
Z3 = >4
; Zl
Z4 = -3 +>2
4—1—t—1—1—k
-5 -4 -3-2-1 »l H ! I +-
I - — il •
z5 = -4 - ?4 1
-i2 ;
z« = 3 + >3
■ -j4
Z»
- -—>5
Fig. 4-3
Ces quatres expressions différentes d'un nombre complexe sont résumées ci-dessous. L'expression
effectivement utilisée dépend du type d'opération que l’on veut effectuer.
LE NOMBRE COMPLEXE.CONJUGUE
Le nombre z* = x - jy est le nombre complexe conjugué de z = x + jy.
Par exemple, (D 3-/2 et 3 + /2, (2) - 5 + /4 et -5-/4 sont deux paires de nombres
complexes conjugués.
CHAP. 4 LES NOMBRES COMPLEXES 37
On peut déduire le produit de deux nombres exprimés en coordonnées polaires du produit sous forme
exponentielle.
Z1Z2 = (n/0i )(r2!02 ) = Tl 7*2/01 4- 02
Comme pour la multiplication, nous pouvons déduire la division sous forme polaire de la division
sous forme exponentielle:
__ ri[0i
Zl ^79.-32
~ 7’2/02 ~
Z2 7*2
4eJir/3
Exemple 5. On a Zj = 4ciu/3 et Z2 - 2e^e; d’où fl 2e^6.
*2 2cj,r/®
fl 8/—30°
Exemple 6. On a Zi = 8/—30° et »2 2/—60° ; d’où 4/30° .
*2 “ 2/—60° ”
Z = r[± = r/(fl+n360°) et
et y'ï = + n360°)/fc
Les k racines £ième d’un nombre complexe peuvent par conséquent s’obtenir en assignant suc ce s-
sivement à n les valeurs 0, 1, 2, 3, ..., k - 1.
Exemple 8. Les racines cubiques du nombre complexe z == 8/60° sont
ÿz = ^8/(60° + n360°)/3 = 2/(20° 4- n!20°)
Introduction
Dans le chapitre 5, la tension, le courant et l’impédance sont représentés par des expressions com
plexes qui peuvent être exprimées soit en coordonnées polaires, soit en coordonnées rectangulaires.
pie
L’expression polaire permet d’effectuer simplement les multiplications et les divisions, alors que l’expres
sion rectangulaire est utilisée pour faire les additions et les soustractions: il faut par conséquent un
moyen rapide qui permette de passer d une expression à 1 autre.
CHAP. 4 LES NOMBRES COMPLEXES 39
Toute règle à calcul comportant des échelles décimales et trigonométrique permet de faire ces con
versions. Sur la plupart des règles, l'échelle des tangentes est disposée de telle sorte que les tangentes
des angles supérieurs à 45° puissent se lire sur l'échelle réciproque Cl. Les instructions que nous allons
donner ne s'appliquent qu'à de telles règles. Le lecteur qui dispose d'une règle à calcul de type différent
devra se référer à la notice explicative jointe à la règle.
Dans ce qui suit, notre unique but est d'opérer une conversion rapide d'une expression complexe à
1 autre et par conséquent nous limiterons au minimum les justifications trigonométriques.
CONVERSION D'UNE EXPRESSION COMPLEXE POLAIRE EN EXPRESSION COMPLEXE RECTANGULAIRE
Exemple 11. Exprimer 50/53,1° sous la forme rectangulaire, x + jy.
1. Représenter le nombre complexe en exagérant le fait que son argument est
supérieur à 45°. y 50/53,1°
5. En maintenant le repère du curseur fixe, déplacer la partie mobile jusqu’à ce que l'indication
63,4° apparaisse sous le repère et à gauche des repères de l'échelle sinus-cosinus. En regard
de l'index de l'échelle C on peut lire sur l'échelle D le nombre 22,4.
6. -10 + 7 20 = 22.4/116,6°.
LES OPERATIONS AVEC UNE ECHELLE SINUS - TANGENTE POUR DE FAIBLES ANGLES
Lorsque la valeur numérique de l'angle 0 devient très petite, la grandeur r et la valeur numérique
de la partie réelle du nombre complexe sous forme rectangulaire sont sensiblement égales. Pour |0| <5,73°,
on peut supposer que r et x sont égaux. La partie imaginaire /y, égale à ;rsin0, peut dans ce cas s'ob
tenir en utilisant l’échelle sinus-tangente expandée. Ceci est également valable pour les valeurs de 0
voisines de 180°, où l’angle de référence est égal ou inférieur à 5,73° .
Lorsque la valeur numérique de 0 est voisine de 90°, r et y ont des valeurs très voisines. Pour
84,27° <6 <95,73°, on peut admettre que les valeurs de r et y sont égales. On détermine alors la partie
réelle x = rcosO en utilisant l'échelle sinus-tangente expandée et en tenant compte du fait que cos0 =
sin (90° — 6). Le même raisonnement peut se tenir pour des valeurs de 0 voisines de 270° , où l’angle de
référence est égal ou supérieur à 84,27° .
2.
3.
Mettre le nombre 20 + ; 500 sous la forme polaire, r / Q.
Représenter le nombre dans le plan complexe. Le rapport de la partie
imaginaire à la partie réelle est supérieur à 10 et indique par conséquent
que 0> 84,27°; d’où r = 500.
Placer le repère du curseur en regard de la plus petite des parties (20)
sur l'échelle D.
Amener en coincidence l'index de l'échelle C et le nombre le plus grand
(500) sur l'échelle D.
3 >500
i
4. Lire l'angle 87,7° sur l'échelle des tangentes.
5. 20 + ;500 = 500/ 87,7°
Mettre le nombre — 4 — y 85 sous la forme polaire, r/Q. -jB5
Exemple 18.
1. Représenter le nombre dans le plan complexe. Le rapport de 10 à 1 de
la partie imaginaire à la partie réelle indique que l'angle de référence
est supérieur à 84,27°, d'où r — 85.
2. Amener le repère du curseur en regard de la plus petite des parties (4) sur l'échelle D.
3. Placer l'index de l'échelle C en face de l'indication (85) de l'échelle D correspondant à la partie
la plus grande.
4. Sur l'échelle expandée, lire l'angle 87,3°, qui correspond à l'angle de rérérence d'où -4-/85 = 85/
5. L'angle 6 est alors donné par 87,3° ±180° = 267,3° ou-92,7° (87,3°7
6. -4 -;85 = 85/267.3° ou 85/-92.7°
CHAP. 4 LES NOMBRES COMPLEXES 41
Problèmes
4.1. Démontrer la formule d'Euler.
Une fonction f(x) peut être représentée sous forme d'une série de Mac Laurin;
f(x) = /(0) 4- xf(Q) 4- ^/"(O) 4- fj-r"(O) + ••• 4- ---- — /<"->> (0) 4- • • •
2! d! (n — 1)!
où la fonction ainsi que toutes ses dérivées existent pour x = 0. Les développements en série
de Mac Laurin de cos#, sin# et e7* sont
. e- , eA *fi . * o3 , *•”’»
*• e1 .
cos e 1 - 2! + 4!
4, - 6! + • • • sin e
s.n » -
5! 7!
_ - _L = *2 _ O3 _L *‘ . *5 6*
cio
~ 1 + ~ 2! J3! ' 4! ' Æ
J5Ï 6!
En réarrangeant les termes de la série de Mac Laurin pour e j0 nous obtenons
4.6. Calculer le logarithme népérieni des nombres (a) à (d) . Dans le cas de (e), utiliser les logari-
thmes pour faire le produit des deux nombres.
O
(a) 20/45° (b) 6/-60°' (c)0,
(c)0. /120°
55 /120° (d)0,3/180° (e)(0,3/180° ) (20/45° )
Rép. (a) 3 4- /r/4, (6) 1,79 - /r/3, (c) - 0,693 4- /2r/3, (d) -1,2 4- /=■, (c) 6/225°
Utiliser la règle à calculer pour convertir les différents nombres complexes ci-dessous, de la for-
me polaire à la forme rectangulaire.
(a) 12,3/30° Rép. 10,63 4-/6,15 (e) 0,05/—20° Rép. 0,047-/ 0,0171
(b) 53/160° -49,8 + /18,1 (/) 0,003/80° 0,00052 4- j 0,00295
(c) 25/—45° 17,7 - > 17,7 (g) 0,013/260° - 0,00226 - /0.0128
(d) 86/—115° -36,3 - >78 (h) 0,156/—190° - 0,1535 4- j 0,0271
4.8. Convertir les différents nombres complexes ci-dessous de la forme rectangulaire à la forme polai
re en se servant de la règle à calculer.
(a) -12 4- 716 Rép. 20/126,8° (c) 0,048 -/ 0,153 Rép. 0,160 /—72,55°
(b) 2-j4 4,47/—63,4° (/) 0,01714-/0,047 0,05/70°
(c) -59 - /25 64/203° (g) -69,4 - >40 80/210°
(d) 700 4- /200 727/16° (h) -2 4- /2 28,3/135°
42 LES NOMBRES COMPLEXES CHAP. 4
4.9. En utilisant la règle à calculer, mettre les nombres complexes ci-dessous sous forme rectangulaire.
(a) 10/3° Rép. 10 4- > 0,523 (c) 0,02/94° Rép. -0,00139 4- > 0,02
(b) 25/88° 0,871 4- >25 (/) 0.70 /266e -0,0488 ->0,70
(c) 50/—93° -2,62 - >50 (g) 0,80 /—5° 0,8 - > 0,0696
(d) 45/179° -45 4- > 0,785 (/») 200/181° -200 - >3,49
4.10. Transformer les expressions complexes ci-dessous en expressions complexes polaires en utilisant
la règle à calculer.
(а) 540 4- >40 Rép. 540/4,25° (e) 0,8 -j 0,0696 Rép. 0,8 /—5°
(б) -10 - >250 250/—92,29° (7) 10 4- > .523 10/3°
(c) 8->0,5 8/—3,58° (g) -200 - >3,49 200/181°
(d) 25 4- >717 717/88° (h) 0,02 - > 0,001 0,02/—2,87°
4.11. Cet exercice est destiné à se familiariser avec la règle à calculer. On convertira les nombres
complexes donnés sous forme polaire en nombres exprimés sous forme rectangulaire et inverse-
ment. Une fois ces opérations effectuées, on remettra les nombres qu'on vient de transformer sous
leur forme originale.
(a) 40/10° (e) 5,0 4- > 0,3 (t) -0,05->0,80 (m) 80/—98° (q) 0,85/12
(5) 18->9 (/) 0,50/174° (» 150/—5° (n) -15 - >30 (r) 3 4- >4
(c) 0,03 4- >0,80 (g) 180 4- >55 (k) 0,002 /—178° (o) 5/233,1° (a) 20/—143,1°
(d) 0,06/-100° (A) 25/88° (l) -1080 4- >250 (p) -26 4- >15 (t) -5 - >8,66
4.12. Calculer les sommes et les différences données ci-dessous
(a) (10/53,1° ) 4- (4 4- >2) Rép. 10 4- >10 (c) (-5 4- >5) - (7,07/135° ) Rép. 0
(6) (10/90° ) 4- (8 - >2) 8 4- >8 (/) (2 - >10) - (1 - >10) 1
(c) (-4 - >6) 4- (2 4- >4) -2 - >2 (g) (10 4- >1) 4- 6 — (13,45/—42° ) 6 4- >10
(d) (2,83/45° ) - (2 - >8) >10 (h) -(5/53,1° ) - (1 - >6) —4 4- >2
4.13. Calculer le produit des nombres complexes ci-dessous. On pourra également mettre ces nombres
sous forme polaire, en faire le produit et comparer les résultats.
(a) (3 —>2)(1 —>4) Rép. -5 - >14 (e) (>2)(>5) Rép. -10
(b) (2 + >0)(3->3) 6 - >6 (7) (->D(>6) 6
(c) (—1 — >1)(1 4->1) ->2 (g) (2 + j2)(2-j2) 8
(d) (>2)(4 —>3) 6 4- >8 (h) (x + jy)(x - jy) x2 + y2
4.14. Calculer le quotient des nombres complexes donnés ci-dessous en multipliant le numérateur et le
dénominateur par le nombre complexe con jugué du dénominateur. Convertir ces nombres en coor-
données polaires et calculer le quoti ent en partant de cette forme.
(а) (5 4->5)/(l — >1) Rép. >5 (e) (3 4->3)/(2 4->2) Rép. 1,5
(б) (4 — >8)/(2 4->2) -1 - >3 (7) (-5 - >10)/(2 4->4) -2,5
(c) (5 — >10)/(3 4->4) -1 - >2 {g) 10/(6 4->8) 0,6 - j 0,8
(d) (8 4->12)/(>2) 6 - >4 {h) j5/(2 — j2) -1,25 4- >1,25
4.15. Calculer les différents produits ci-diessous.
(a) (2,5 4- >10)(-O,854- >4,3) Rép. 45/177,1° (e) (2 4->6)(18/21° ) Rép. 113,5/92,5°
(b) (3,8 — >1,5)(6 — >2,3) 26,2/—42,6° (7) 1/80° (25/—45° )(0.2-15° ) 5/20°
(c) (72 — >72)(1,3 4->4,8) 506/29,8° (g) (12 - >16) (0,23 4-> 0,75) 15,66/19,7°
(d) (3/20° )(2/—45° ) 6/—25° (h) (>1,63)(2,6 4->1) 4,53/111,1°
4.16. Mettre chacun des rapports ci-dessous sous forme d’un nombre complexe simple.
Rép. 5/45°
(a) (23,5 4- >8,55)7(4.53 - >2,11) (c) (6,88/12° )/(2 4- il) Rép. 3.08/—14,6°
(b) (21,2 - >21,2)/(3,54 - >3,54) 6/0° (/) (5 4- >5)75/80° 1.414/—35°
(e) (-7,07 4- >7,07)/(4,92 4- > ,868) 2/125° (g) 1/(6 4->8) 0,1/—53,1°
(d) (—>45)/(6,36 - >6,36) 5/-45° (h) (—10 4->20)/(2 — >1) 10/143,2°
4.17. Pour chacun des cas ci-dessous, évaluer l'expression ZiZa/(Zi 4-Z2).
(a) Zi = 10 4- >5, z2 = 20/30° Rép. 7,18/27,8° (c) 21 = 6 —>2, z2 — l + >8 Rép. 5.52/23,81°
(b) Zi = 5/45° , z2 = 10/-700 5,5 /15,2° (d) Zi — 20, z2 = >40 17,9/26,6°
Chapitre 5
Impédance complexe et expression complexe
des tensions et des courants
INTRODUCTION
L’analyse des circuits en régime sinusoïdal est très importante; d’une part parce que les courants
délivrés par les alternateurs sont pratiquement tous sinusoïdaux et d'autre part parce que toute tension
périodique peut être représentée par la somme d'un terme constant, d'une série de termes en sinus et
d'une série de termes en cosinus. Dans ce dernier cas, on a recours à l'analyse des signaux par déve
loppement en série de Fourier; cette analyse fait l'objet d'un chapitre ultérieur.
Dans le chapitre 3 nous avons étudié plusieurs circuits simples où les courants et les tensions
étaient des fonctions sinusoïdales du temps. Nous avons cependant pu nous rendre compte que l'analyse
de ces circuits bien que simple était fastidieuse. En utilisant une « expression complexe » pour les ten
sions et les courants et l'impédance complexe pour les éléments de circuit, cette analyse peut être sim
plifiée dans une très large mesure.
_Kn__ Vm Vm
d’où nous tirons K — -=T" et ï(0 = ejwt. En faisant
.. R + 1/jœC R - ;(1/<oC) R - ;(1/<oC)
le rapport de la tension au courant, nous obtenons l’impédance
Vm eiot
z V R - /(1/œC)
______ _™_____ eJut
R -
Cette impédance s’exprime également par un nombre complexe à partie réelle R et à partie imaginaire
- 1/ Cto .
Les résultats obtenus ci-dessus nous permettent de
définir les éléments de circuit par leur impédance complexe Z.
Ces impédances complexes peuvent directement figurer sur Z
le diagramme du circuit, comme le montre la Fig. 5-3.
Etant donné que l’impédance est un nombre complexe, -xi/woZws:
elle peut être représentée dans le plan complexe. Comme la
résistance ne peut jamais être négative (sauf dans des cas
particuliers qui dépassent le cadre de ce livre), le premier et Fig. 5-3
le quatrième quadrant du plan complexe suffisent à cette représentation appelée diagramme d'impédance
(voir Fig. 5-4 ci-dessous).
j
R
jXL
R -jXc
Sur un tel diagramme une résistance R se représente sur l’axe réel positif, une réactance inductive
Xt sur l’axe imaginaire positif et une réactance capacitive Xc sur l'axe imaginaire négatif. En général
ipédance complexe Z résultante se trouve dans le premier ou le quatrième quadrant, selon la valeur
l'impédance
des éléments qui constituent le circuit. Dans l'expression polaire, l'argument de Z est compris entre
+ 7r/2 et —n/ 2.
Exemple 1. Un circuit RL série constitué par une résistance R de 5 O et une inductance L
de 2 mH est alimenté par une tension v = 150 sin 5000t (voir Fig. 5-5 ci-dessous). Déterminer l’im-
pédance complexe Z du circuit.
La réactance de l’inductance est XL = uL = 5000(2 x 10~3) = 10 D ; d'où Z = (5 + /10)D,
ou encore sous forme polaire Z = 11,16/63,4° Q.
jlO Z = 5 +>10
5Ü
= 11,16/63,4°
”01 Z
jio Q
5
Fig. 5-5
Exemple 2. Un circuit RC série comporte les éléments R = 20 Q et C = 5 ptF ; on lui applique
une tension v - 150 cos 10 000 Z (voir Fig. 5-6 ci-après). Calculer la valeur de l’impédance complexe
Z de ce circuit.
La réactance de la capacité est donnée par Xc = -L = ______ 1_______ = 20 Q ; on en tire
wC 10 000(5 X 10~6)
7- (20 “ ;20)Q, ou encore sous forme polaire Z = 28,3 / -45° Q.
IMPEDANCE COMPLEXE ET
CHAP. 5 EXPRESSION COMPLEXE DES TENSIONS ET DES COURANTS 45
26
20 Q 4S*
v Z
i
Dans tous les circuits comportant des éléments autres que des résistances, l’impédance est une
fonction de co vu que Xf et Xc dépendent de . De ce fait une impédance complexe n’est valable qu’à
la fréquence pour laquelle elle a été calculée.
t = 0 t = r/4u t = r/"2w
1
ut = 0 ut = r/4 ut = r/2
Pour une valeur de co constante, le segment rectiligne de longueur r tourne à vitesse constante
dans le sens trigonométrique. Les projections du segment tournant sur 1 axe réel et 1 axe imaginaire, cor
respondent aux termes en sinus et en cosinus donnés par la formule d Euler:
r = rcostuZ + /’rsincoZ.
Z
/
K /
Lw
wt
1) Fonction sinus
2) Fonction cosinus 2r
ut
Fig. 5-8
IMPEDANCE COMPLEXE ET
46 EXPRESSION COMPLEXE DES TENSIONS ET DES COURANTS CHAP. 5
Au cours du chapitre 3, nous avons montré qu’un courant i = Z„, sin (o»É — 0) circule dans un circuit
RL série alimenté par une tension V = V», sin <»t ; ce courant est en retard sur la tension d’un angle
h =■ tg 1 (mL/R) . Ce déphasage est fonction des paramètres du circuit ainsi que de la fréquence de la
tension appliquée, mais ne peut en aucun cas dépasser n / 2 radian. La Fig. 5-9(b) montre le courant i
et la tension v représentés en fonction de tût. La Fig. 5-9 (a) représente dans le plan complexe deux seg
ments de droite orientés et tournant à vitesse angulaire cù constante dans le sens trigonométrique. Comme
les deux segments de droite tournent à la même vitesse angulaire, le déphasage entre les deux reste cons
tant. On peut également constater sur cette représentation que le courant est en retard de phase d’un angle
0 sur la tension.
j Vm sin ut
(a) (6)
Fig. 5-9
La projection des segments tournants sur l’axe imaginaire correspond aux fonctions représentées
sur la Fig. 5-9 (b) : ceci résulte d'ailleurs de la formule d'Euler étant donné que la partie imaginaire de
e iMt est une fonction sinus.
Considérons une tension de la forme V = V„, ei(Ml 1 u) ,où a est l'angle de phase de la tension à
l'instant t = 0 . Supposons par ailleurs que cette tension est appliquée à un circuit d'impédance
Z — zeJU, 0 ~ r/2) . Le courant est donné par (V,M eJiul + a))/(ze'°) = (Vltl/z) ei<ut 4 “"0)
= ,n c'est-à-dire:
Vm ej(<Jt+tt)
IHt 4 a~
zei0 U)
L'égalité (1) ci-dessus correspond bien à une égalité du domaine du temps, étant donné que le temps
y apparaît explicitement. A présent, nous effectuons deux transformations pour mettre en évidence les
expressions complexes des tensions et des courants. Dans un premier stade les deux membres de l'égali
té sont multipliés par « iMl , de façon à éliminer le temps. Ensuite les deux membres sont multipliés
par pour faire apparaître les valeurs efficaces du courant et de la tension.
/• jwl {> lut / "\7
>J(Wl < U
0>)
1... Vin .
——e,i(a 0)
(2)
' ln
\/2 ze
V/a
Ija—Q (5)
~ Z/JL
V
Z
I w
L’équation (2) est une équation transformée et n’a de sens que dans le domaine des fréquences : le
temps n’apparaît ni dans cette équation ni dans celles qui suivent. Cependant, il faut toujours se rappeler
que l’équation (1) dépend du temps. Dans la relation (3), I et V correspondentt aux valeurs efficaces du
courant et — la
t. de - - tension. Dans la relation (4) 1, V et Z sont des quantités complexes et par conséquent il
faut toujours tenir compte du module et de l’argument de ces grandeurs. La relation (4) est l’équivalent
de la loi d'Ohm en notation complexe.
IMPEDANCE COMPLEXE ET
CHAP. 5 EXPRESSION COMPLEXE DES TENSIONS ET DES COURANTS 47
ym eKut + a)
V/a_
» fm ej(ut + a-0)
Fig. 5-10
La Fig. 5-10(a) représente dans le plan complexe les fonctions donnant la tension et le courant
sous forme exponentielle: ceci est une représentation dans le domaine du temps étant donné que t y ap
paraît explicitement. La Fig. 5-10(b) montre les « vecteurs tournants >*représentant le courant et la tension:
sur ce diagramme les longueurs des segments orientés sont égales à l/x/IFfois celles de la Fig. 5-10(a) et
le temps n’apparaît plus explicitement. L’angle 6 et le module du courant sont fonction de la fréquence et
de ce fait la Fig. 5-10 (b) correspond à une représentation dans le domaine des fréquences.
Note du traducteur: Le terme anglais «phasor» n’a pas d'équivalent dans la langue française. L'auteur suppose
implicitement qu'un nombre complexe peut être représenté par un vecteur (d'où les segments de droite orientés).
Par ailleurs, en présentant ce nombre sous forme d'une fonction T , il fait apparaître un déplacement de
l'affixe de ce nombre sur un cercle de rayon r, dans le sens trigonométrique. En combinant, par conséquent la
représentation vectorielle d'un nombre complexe et le déplacement de l'affixe de ce nombre sur un cercle on ob
tient un «vecteur tournant» ou «phasor». Par la suite nous n'utiliserons que le terme «vecteur» pour désigner un
« phasor»
Problèmes résolus
5.1. Représenter sur un graphique la variation de X^ et Xc en fonction de cû pour 400 < cû <4000rd/ s.
L = 40 mH et C = 25 pF.
En substituant les différentes valeurs de cû , dans les relations XL — Lco et Xq = 1/ Cû) , nous
obtenons les valeurs de X^ et Xc figurant dans le tableau de la Fig. 5-11 (a).
La Fig. 5-11 (b) représente les graphes correspondants.
160-
140-
<■> XL Xc 120-
rd/s n Q A Q 100-
400 16 100 80 -
50 60 -
800 32
40-
1000 40 40
20 -
1600 64 25 r 800 1600 2400 3200 4000
4------- k- 4------- 1------- F —4—
2000 80 20 20-
3200 128 12.5 40-
4000 160 10 60 -
Xc Q
80-
100-
120-
Tout circuit comportant une inductance L ou une capacité C a une impédance qui est fonc
tion de la fréquence. Par conséquent un diagramme d'impédance construit pour une fréquence
donnée n’a de sens que pour cette fréquence.
5.2. Construire le diagramme vectoriel et le diagramme d’impédance pour un circuit tel que i =
3sin(5000z -15°) lorsqu’on lui applique une tension v = 150sin (5000 Z + 45°). Déterminer les cons
tantes du circuit.
Les modules des vecteurs représentant la tension et le courant sont égaux à 1/V2”fois leurs
valeurs maximales. On a alors
IMPEDANCE COMPLEXE ET
48 EXPRESSION COMPLEXE DES TENSIONS ET DES COURANTS CHAP. 5
et Z
y 106/45°
50/60° 25 + >43,3
i 2.12/—15°
V
>43,3 --2 Z
/ I
/\
/ I
50.
f I
45°
I
60° 1
-15°
1 25
Diagramme vectoriel Diagramme d'impédance
Fig. 5-12
Le courant est déphasé en arrière de 60°, indiquant qu'il s'agit d'un circuit RL série. La
dernière équation ci-dessus permet alors d'écrire eu L = 43,3 Q et L = 43,3/5000 = 8,66 mH.
Nous en déduisons que le circuit comporte une résistance R de 25 Q et une inductance L de
8,66 mH.
5.3. Lorsqu'on alimente un circuit par une tension V = 311 Sin + 170°^
(2500t 4-
sin (ZOUUC 17UWJ il y circule un
courant i — 15,5 sin (2500t — 145°).Construire le diagramme vectoriel et le diagramme d'impé
dance pour ce circuit et en déterminer les constantes.
On peut écrire V = /170° = 220/170° , = ^-^/-145° = 11/-145°
II =
y2 \/2
et Z
y 220/170°
20/—45° 14,14 - >14,14
i 11/—145°
14,14
170° ir-
V i
1 -45° i
■
i
-145° 20 i
i
. i
I X. i
->14,14 -xz
Diagramme vectoriel Diagramme d'impédance
Fig. 5-13
Le courant est en avance sur la tension de 45°, indiquant ainsi qu'on a affaire à un circuit
RC. Par ailleurs la dernière équation permet d'écrire Xc = 1/wC = 14,14 Q et C — 1/(14,14 x
2500) = 28,3 gF.
Le circuit est constitué par une résistance R de 14,14 Q et une capacitéC de 28,3 /zF.
5.5. Dans un circuit série comportant une résistance R = 10 fi et une capacité C = 50 /zF, le courant
est en avance sur la tension appliquée d’un angle de 30°. Pour quelle fréquence le courant sera-
t-il en avance sur la tension de 70° ?
10
De la Fig. 5-15, nous tirons tg -30° -Xc./lO = - 0,576
ou X C1 = 5,76 fi. Par ailleurs comme Xc, = l/2ir/j C , on a
/ 1 1 553 Hz
1 2irCXci ~ 2tt(50 X 10-® F)(5,76 fi)
-ÎXct
Pour la fréquence (2 , le courant est en avance sur la tension
de 70°.
Comme tg —70° = —Xc,/10 = —2,74 , on a Xc, = 27,4 fi . Sachant
Fig. 5-15
que /zZ/j = Xc,/Xc„ /2/553 = 5,76/27,4,on en déduit /2 = 116 Hz.
Comme Xc est inversement proportionnelle à cù , le déphasage
entre i et v dans le circuit RC série est d'autant plus grand que la
jXL -Z,
fréquence est plus faible.
5.6. Soit un circuit série comportant une résistance R — 25 fi et un élé 20° Î25
ment pur inconnu. Déterminer la nature et la valeur de cet élément J-20°
qui, pour une fréquence de 500 Hz, entraîne un déphasage entre / i
et v de (a) 20° (en avant) (b) 20° (en arrière). -jXc -z,
Un déphasage arrière de 20° est obtenu avec une inductance
de réactance en série avec la résistance R . La réactance Xq
d'une capacité entraînera un déphasage avant de 20° si Xc = X^. Fig. 5-16
Dans le cas du déphasage arrière nous avons tg 20° = XL/25, d'où XL 9,1 fi . Nous en
déduisons : L = XJ2irf — 9,l/2n-(500) = 2,9 mil.
Dans le cas du déphasage avant la valeur de la capacité est C = l/2r/Xc = l/2ir(500)(9,l) = 35/zF.
5.7. Un circuit série RL avec R = 25 fi et L — 0,01 H est utilisé à des fréquences de 100, 500 et
1000 Hz. Déterminer l'impédance complexe Z pour chacune de ces fréquences.
Pour / = 100 Hz, XL = 2irfL = 2r(100)(0,01)= 6,28Q De meme pour / = 500 Hz, on a
XL - 31,4 fi et pour / = 1000 Hz, on a XL = 62,8 fi . Les valeurs correspondantes de Z sont
représentées sur les diagrammes ci-dessous.
>62,8 Z
!
I
67,7.
>31,4 Z
5.8. Un circuit série avec R = 10 fi et C = 40 /zF est alimenté par une tension V =500 COS (2500t — 20°).
Calculer le courant i circulant dans le circuit. I
On a Xc = 1/wC = 1/2500(40 x 10"®) = lOD et l’impédance 25°
complexe est Z = 10 —>10 10^/2/—45° fi . La tension appliquée '—20°
peut se mettre sous la forme V = (500A/2 )/—20° V. On en déduit
V
V _ (500/y/2)/-20°
I 25/25° A Fig. 5-18
Z (10a/2)/-45°
et t = 25\/2 cos (2500t + 25°) Le diagramme vectoriel de la Fig. 5-18 montre que le courant
I est en avance de phase sur V d'un angle de 45°, correspondant à l'argument de l'impédance
complexe.
IMPEDANCE COMPLEXE ET
50 EXPRESSION COMPLEXE DES TENSIONS ET DES COURANTS CHAP. 5
5.9. Une tension, v — 283 sin (300t 4- 90°) est appliquée à un circuit
série comportant une résistance R = 8 O et une inductance L = 0,02H. v.
Calculer le courant i circulant dans le circuit.
La réactance du circuit est XL = uL = 300(0,02)= 6 Q , son
impédance complexe Z = 8 4- >6 = 10/36,9° Q. La tension appli
quée peut s’écrire sous la forme
V = (283/\<2 )/90° = 200/90° V
5.12. Soit un circuit série comportant une résistance R de 8 O et une inductance L de 0,06 H. Dans
un premier stade on lui applique une tension Vy = 70,7 sin (200 t 4- 30°) et dans iun second stade
une tension =70,7 sin (300 t 4- 30°). Calculer le courant i pour chacun des> cas et construire
les diagrammes vectoriels correspondants.
(a) Lorsque la tension vy est appliquée au circuit on peut écrire
V2 = 50/30° V
V 2
» t? 50/30°
On en déduit I2 = — 2,54/—36° A et i2 = 2,54^2 sin (300t - 36°).
z2 19,7/66°
V. V,
30° 30°
J-26,3° /-36e
II h
5.13. En utilisant les propriétés des nombres complexes trouver la somme des courants
ii = 14,14 sin (ut + 13,2°) et i2 = 8,95 sin (ut + 121,6°).
Se référer à la Fig. 5-23 ci-dessous.
On peut écri re
Ij = (14,14/72 )/13,2° - 10/13,2° = 9,73 + >2,28 A
-25°
-145°
1.
I.
5.14. Déterminer la différence i\ ~ z’2 , où il = 50 COS (œt + 75°) et £2 — 35,4 COS (<ot + 120°).
Se référer à la Fig. 5-24 ci-dessus.
En utilisant les expressions complexes des courants, on obtient :
11 = (50/72 )/75° = 35,4/75° = 9,16 + >34,2 A
12 = (35,4/72 )/120° = 25/120° = -12,5 + >21,7 A
5.15. Trouver la somme des trois courants ij — 32,6 sin (ut -145°), i2 = 32,6 sin (a>t — 25°) et
>3 = 32,6 sin (œi + 95°).
On peut écrire : Ix = (32,6/72 )/-145° = 23/-145° = -18,8 - >13,2 A
Il + I2 + I3 = > 0,09 A
En se limitant à la précision de la règle à calcul on constate que la somme est nulle. Le
diagramme vectoriel de la Fig. 5-25 montre que les trois courants sont déphasés de 120° l'un
par rapport à l'autre. Tenant compte de ce fait, et sachant que l’amplitude des trois courants est
identique, on voit que leur somme doit être nulle.
5.16. Déterminer la somme des deux tensions Vi = 126,5 sin (<ot + 63,4°) et 1v2 = 44,7 cos (œt —
161,5°) . Mettre cette somme sous la forme (a) v — Asin(co/ + 0 ) et (b)I v = Acos(ojZ + 0).
En exprimant la tension V2 en fonction du sinus, nous obtenons :
v2 = 44,7 sin (wt — 161,5° + 90°) = 44,7 sin (ut - 71,5°).
5.17. Exprimer chacune des tensions qui suivent en notation complexe et les représenter sur un dia
gramme vectoriel.» Vi = 212 sin (ut + 45°), = 141,4 sin (ut — 90°), V3 = 127,3 cos (œt 4-30°),
= 85 cos (wt — 45°), Vs = 141,4 sin (ut 4-180°). v.
Avant de pouvoir représenter les différentes tensions sur O A
un diagramme vectoriel, il faut que celles-ci soient fonctions soit Va s A 45°
du sinus seul soit du cosinus seul. Par conséquent, nous expri - Va
merons les tensions et v4 sous forme d'une fonction d'un sinus,
c'est-à-dire: v3 = 127,3 sin (wt 4-120°), v4 = 85 sin (wt 4-45°).
On peut alors écrire les expressions complexes des tensions
V,
Vj = (212/\/2)/45° V3 = (127,3/y^ )/120° = 90/120° V
= 150/45° V
V4 = (85/V2)/45° = 60/45° V Fig.5-26
V2 = (141.4A/2)/-90° = 100/—90° V V5 = (141,4/\/2)/180° = 100/180° V
Problèmes supplémentaires
Pour chacun des problèmes 5.18 à 5.22 ci-dessous tracer un diagramme vectoriel et un
diagramme d'impédance; déterminer les paramètres du circuit sachant que ce dernier comporte
deux éléments montés en série.
5.18. v = 283 cos (800t 4-150°), i = 11,3 cos (800t 4- 140°). Rép. R = 24,6Q,L = 5,43 mH
5.19. v = 50 sin (2000t — 25°), i = 8 sin (2000t 4- 5°). Rép. R = 5,41 D, C = 160 gF
5.20. v = 10 cos(5000t- 160°), i = 1,333 cos (5000t -73,82°). Rép. R = 0,5Ü,C = 26,7 gF
5.21. v 80 sin (10001 4- 45°), i 8 cos (lOOOt — 90°). Rép. R =.7,07Ü, L 7,07 mH
5.22. v 424 cos (2000t 4-30°), i = 28,3 cos (2000t 4- 83,2°). Rép. R = 9iï,C = 41,6 gF
5.23. Un circuit série comporte une résistance R de 8 Q et une capacité C de 30 gF. Déterminer
la fréquence pour laquelle le courant sera en avance de phase de 30° sur la tension.
Rép. / = 1155 Hz.
5.24. Un circuit RL série est constitué par une inductance L de 21,2 mH et par une résistance R de
valeur inconnue. Déterminer la valeur de cette résistance, sachant que pour une fréquence de 60 Hz
le courant est en retard sur la tension de 53,1°. Rép. R = 6 Q
5.25. Pour un circuit série à deux éléments, la tension appliquée est V = 240/ 0° V et le courant résul
tant I = 50/ —60° A. Déterminer quel sera le courant pour une tension appliquée identique, si on
réduit la résistance respectivement à (a) 60 % (b) 30 % de sa valeur initiale.
Rép. (a) 54,7/—70,85° A (6) 57,l/-80,15° A
5.26. /—90° A circule dans un circuit série à deux éléments, lorsqu'on lui applique
Un courant I = 7.5_____
une tension V 150/—120° V. De quel pourcentage faudra-t-il changer la résistance pour que le
module du courant soit de 12 A? Quel sera l'argument de ce courant?
Rép. Une diminution de la résistance de 56,8 %, / — 66,8°.
5.27. L'argument de l'impédance d'un circuit RC série comportant une résistance R de 10 ü est de -45°
pour une fréquence = 500 Hz. Déterminer la fréquence pour laquelle le module de l'impédance
est égal à (a) deux fois le module à la fréquence /y (b) la moitié du module à la fréquence f\
Rép. (a) 189 Hz, (b) ceci est impossible car la limite inférieure de Z est (10 + ;0)Q.
5.28. Dans un circuit RL série avec R = 10 Q , l'argument de l'impédance est égal à 30° pour une fré
quence /1 = 100 Hz. Pour quelle fréquence le module de l'impédance sera-t-il égal au double du
module pour la fréquence /j? Rép. 360 Hz.
5.29. Dans un circuit série à deux éléments dont une résistance R de 5 H, le courant est déphasé en
arrière par rapport à la tension de 75° pour une fréquence de 60 HZ. (a) Déterminer la nature et
la valeur du second élément, (b) Calculer le déphasage correspondant au troisième harmonique
/ = 180 Hz. Rép. (a) 0,0496 H (b) 0 = 84,88°.
5.30. Un circuit comporte une résistance R de 5 (1 et une capacité, Ç de 50 gF montées en série. Le
circuit est successivement alimenté par deux sources de tension différentes, Vj = 170 cos (lOOOt 4- 20°)
et v2 = 170 cos (2000t 4- 20°) . Dans chacun des cas déterminer le courant circulant dans le
circuit . Rép. tj = 8,25 cos (lOOOt 4-95,95°), i2 = 15,2 cos (2000t 4-83,4°)
IMPEDANCE COMPLEXE ET
CHAP. 5 EXPRESSION COMPLEXE DES TENSIONS ET DES COURANTS 53
5.31. Un courant I = 4,74/—116,6°A circule dans un circuit à deux éléments montés en série, lorsqu’on
lui applique une tension V = 150/—45° V (w = 2000 rd/s). En l'alimentant par une seconde sour
ce de tension,le déphasage entre la tension et le courant est de 30°. Déterminer la pulsation eu
de la seconde source. Rép. 385 rd/ s.
5.32. En se référant au problème 5.31., déterminer la variation de fréquence nécessaire pour que le mo
dule du courant soit de 6 A. En supposant une variation illimitée de la fréquence, quel serait le
courant maximal possible dans le circuit ? Rép. Une réduction de / de 23,6 %, 15,0 A.
5.33. Calculer la somme des tensions Vj = 50 sin (ut 4- 90°) et v2 = 50 sin (ut + 30°) (voir Fig. 5-27 ci-
dessous). Quelle serait la tension lue sur un voltmètre branché entre les extrémités des deux
sources montées en série? Rép- 86,6 sin (ut + 60°), 61,2 V.
5.34. Calculer la somme des tensions = 35 sin (wt 4-45°) et v2 = 100 sin(wt —30°) en prenant
comme sens positif celui de la tension vj . (voir Fig. 5-28 ci-dessous).
Rép. 97 sin (ut + 129,6°)
5.35. Refaire le problème 5.34. en inversant le sens de v2 . Rép. 114 sin (wt - 12,75°)
vt
I
Vi Vi
Vi
I Vt V
I I
VT
Vi
—•-ti I.-------*■
»i
— I»
ii
* t» Ii------ -
A
5.41. En se référant au diagramme de la Fig. 5-33 ci-dessus, déterminer le courant I3 (avec le sens
approprié) sachant que It = 25/70° A et I2 = 25/—170° A Rép. I3 = 25£—5Q2 A
5.42. Déterminer le courant z‘2 ainsi que l’indication de l’ampèremètre de la Fig. 5-34 ci-dessus, sa
chant que les deux autres courants sont ij. = 13,2 sin («t —31°) et tj = 3,54 sin (ut 4- 20°).
Rép. i2 = 11,3 sin (ut — 45°), 8 A
5.43. A fréquence constante et poux des éléments de circuit donnés, l’impédance est représentée par un
point sur le diagramme d’impédance. Cependant, si la valeur d’un élément ou la fréquence varie
l'impédance sera représentée par un lieu d’impédance et non plus par un point unique. Pour cha
cune des figures ci-dessous, déterminer et discuter ce qui pourrait être à l’origine du lieu d'impé-
dance.
j j
Lieu de
l’impédance Z J 3 §
—<
u Z*
,J t
Fig.5-35 (d)
(a) (6) (c)
Chapitre 6
INTRODUCTION
En général un circuit contient à la fois des éléments montés en série et des éléments montés en
parallèle. Cependant, dans ce chapitre nous traiterons séparément les circuits en série et les circuits en
parallèle afin de mettre en évidence les méthodes d'analyse les mieux adaptées à chacun des cas. Néan-
moins, les problèmes de ce chapitre ainsi que de ceux qui suivent, portent également sur des circuits
comprenant à la fois des associations d’éléments en série et des associations en parallèle.
I z> V,
Source de Chutes de
’©l Z, V,
tensions
Zj V,
et y 100/0°
I 20/36,9° A
Zeq “ 5/~36,9°
On peut alors écrire Vj = IZj = 20/36,9° (4) 80/36,9° VV9 = 60/126,9° V , V3 = 120/-53,l°V
>3
60 X . V3
4 \120
V, >
I
~J6
4-/3
36,8° V FA
V = 100/0°
(a) Diagramme d'impédance (b) Diagramme vectoriel (c) Diagramme vectoriel
représentant V et I représentant les dif
Fig. 6-3 férentes tensions.
L'impédance équivalente est de nature capacitive, ce qui donne lieu à un courant I qui est
en avance sur la tension d'un angle de 36,9° correspondant à l'argument de l'impédance (voir
Fig. 6-3 (è) ci-dessus). On peut remarquer que la tension Vj aux bornes de la résistance est en
phase avec le courant. Par ailleurs le courant I est en retard de 90° sur V2 et en avance de 90°
sur V3 .
Un voltmètre placé aux bornes de Zj,Z2 et Z3 indiquerait respectivement 80, 60 et
120 V; la tension totale aux bornes des trois impédances semblerait ainsi être de 260 V : ceci
n'est cependant pas le cas car une mesure de tension faite aux bornes des trois impédances in
dique 100 V. Il faut en effet se rappeler qu’une fois le régime sinusoïdal établi dans un circuit,
les tensions ainsi que les courants doivent s'additionner vectoriellement.
Ir
’i ’i ’i
V0I J z- J
La tension constante de la source est directement appliquée à chacune des impédances. Par consé
quent;,les courants dans les différentes branches sont indépendants et peuvent se calculer séparément.
L’impédance équivalente d'un nombre quelconque d'impédances connectées en parallèle est ainsi
donnée par : 1/Zeq = 1/Zi 4“ I/Z2 + I/Z3 4- • • •
56 L’ASSOCIATION D’IMPEDANCES EN SERIE ET EN PARALLELE
CHAP.6
“ 10 + 5/53J° + 10/—36,9°
- 15 - j5 = 15,8/—18,45° A Fig. 6-5
3Ü
V Ir
18,45°
50/0° V
I
(a) Diagramme vectoriel de V et I (b) Somme vectorielle des courants (c) Circuit équivalent
Fig. 6-6
CIRCUIT PARALLELE A DEUX BRANCHES
Le cas de deux impédances connectées en parallèle se présente fréquemment dans l’analyse des
V circuits et mérite une attention particulière. Sur la Fig- 6-7 (a) ci-dessous, les impédances Zi et Z2 sont
connectées en parallèle et alimentées par une tension V . L’impédance équivalente du circuit est :
1/Zeq = 1/Zi 4- 1/Z2 OU Zcq = Z1Z2/(Z1 4- Z2).
(a) (6)
G
V Z,
’i Zi V
Ir
z„ Zi Z,
Z. + Zi
Pour ce circuit on a
Ir = Ii + I2 + Î3 = VY1 4- VY2 + VY3
= V(Yi4-Y2 + Y3) = VYeq
Fig. 6-8.
et Ycq = Yi4-Y24-Y3.
Nous voyons ainsi que l’admittance équivalente à un nombre quelconque d’admittances branchées en
parallèle est égale à la somme de ces admittances.
CHAP. 6 L’ASSOCIATION D’IMPEDANCES EN SERIE ET EN PARALLELE 57
Sous forme rectangulaire l’impédance s'écrit Z = R ± jX. Le signe positif indique que la réactance
est inductive (XL = Lco) et le signe négatif indique que la réactance est capacitive (Xc = l/Caj).
Z R Y G
Y G -jBc
Cas 3. Le courant est en avance de phase sur la tension d’un an gle 0 (Fig. 6-11).
Impédance Admittance
Z = V/# /If* + 9 Y = I/<p + e /Vl$_
;= Zj—9 — R — jXc = Y je = G + jBc
Y = 1/Z Z = 1/Y
1 _ G~jB
G + jB = 1 R - jX R + jX = G + jB
R + jX R2 + X2 G' + B2
R -X P - G -B
G = et B = et X =
R2 + X2 R2 + X2 “ G2 + B2 G2 + B2
58 L’ASSOCIATION D’IMPEDANCES EN SERIE ET EN PARALLELE CHAP. 6
Problèmes résolus
6.1. Les deux impédances Zy et Zj de la Fig. 6-12 ci-dessous sont montées en série et alimentées
par une tension V = 100/0° V. Calculer la tension aux bornes de chacune des impédances et
tracer un diagramme vectoriel représentant ces tensions.
V,
i z> ion 45°
100/0°v(~)|
, — 18,45°
Z, 114.47/63,4° Q 1
V,
Par ailleurs, nous avons également V\ 4- V2 — (74,9-/25) 4- (25 4- j’25) — 99,9 4- j’0 ** 100/02 — V
comme le montre le diagramme vectoriel de la Fig. 6-13.
6.2. Déterminer la valeur de l’impédance Z2 du circuit série I = 2,5/—15° A
de la Fig. 6-14. i WWW ------- 1
L’impédance équivalente de ce circuit est donnée
v 50/45.° 50/45°V
P^: Z^ = ? = = 20/60° = 10 +>17,3 Q
6.3. Dans le circuit de la Fig. 6-15 ci-dessous, le courant est en avance sur la tension d’un angle
de 63,4°, pour une pulsation = 400 rd/s. Déterminer la valeur de R ainsi que la tension aux
bornes de chaque élément du circuit. Tracer un diagramme vectoriel où figurent ces tensions.
JT*
WAAW- v?
R
25mH Vc
120Z0w(~)|
50 pF 63,4°
V = 120/0°
Fig. 6-15
Fig. 6-16
CHAP. 6 L’ASSOCIATION D’IMPEDANCES EN SERIE ET EN PARALLELE 59
6.5. Dans le circuit parallèle de la Fig. 6-18 ci-dessous déterminer le courant dans chaque branche
ainsi que le courant total; faire une représentation vectorielle de ces courants. Déterminer Zeq
à partir de V/l et comparer le résultat avec ZiZ2/(Zi 4-Z2).
I iïl 3fi
ïïj
50/0* lofi
V
Fig. 6-18 Fig. 6-19
Les impédances des deux branches sont Zj = 3 — >4 = 5/—53,12 Œ Zi = io n
Il en résulte que les différents courants sont donnés par :
v 50/02
11 “ Z[ “ 5/—53,1° = 10/53,1° = 6 4- >8 A
50/0°
■.=£ 10
= 5/02 = 5 A
IT = Il + I2 = 11 + j8 = 13,6/362.A
5
60 L’ASSOCIATION D’IMPEDANCES EN SERIE ET EN PARALLELE CHAP. 6
sont identiques. La représentation vectorielle des courants est donnée par la Fig. 6-19 ci-dessus.
6.6. Déterminer le courant dans chaque élément du circuit série-parallèle de la Fig. 6-20.
L'impédance équivalente du circuit est
5(710) = 14 + j2 = 14.14/8,14° ü
Zeca 10 +
5 4- jlO
10 g
et le courant qui y circule est :
T V 100/Of
= 7.07/—8,14° A poO 5Q
T “ 14,14/8,14°
On a alors comme courant dans les différents éléments :
ho = It = 7.07/-8,14° T
I‘l# = 1t(s + ;ïo) ~ 7,07/—8,14° f 5 V 3,16/—71,54° A
\5 + jlO J Fig.6-20
R jXu 4n
Par ailleurs, nous tirons également du diagramme, Ij = 18/—49,5° A et par voie de conséquence
„ V 60/1°
Z. - - - = 3,33/49,5° fi
18/-49,5°
L'admittance complexe est: Yj = 1/R4-1//Xl = 1/3.33/49,5° = 0,195-/0,228 mho .
On en déduit «
” = 0 195 = 5.13
” ’ fl et XL =-±- = 4,39 Ü.
U ,ZZo
Le diagramme de la Fig. 6-24 montre la composition vectorielle des tensions aux bornes des
éléments du circuit.
A
6.9. Dans le circuit parallèle de la Fig. 6-25, un
voltmètre placé aux bornes de la résistance (y)
5O
de 3 Q indique 45 V. Quelle intensité peut-
on lire sur l’ampèremètre? V
72 = 45/3 = 15 A. En prenant le
courant I2 comme courant de référence,
j2Ü Zp->3Q
I2 = 15/0° A. On a alors
V = 15/0° (3 - >3) = 63,6/—45° V Fig. 6-25
_______ = 4.64 - >10,85 A
et Ij = 63,6/—45° /(5 + >2) = ll,8/-66,8°
Comme IT = Ij + I2 = (4,64( . - >10,85) + 15Â= 19,64 - >10,85 = 22,4/-29°A l'indication de l’am-
pèremètre sera de 22,4 A.
6.11. Déterminer le courant total circulant dans le circuit parallèle à quatre branches de la Fig: 6-27;
Calculer l’impédance équivalente du circuit.
Yj = l/>5 — > 0,2 mhos | Ir 5
y2 = 1/10/60° = 0,05 - >0,0866 mhos f7?)t n 15 -;io Z=Z
>5'
y3
= 1/15 = 0,067 mhos 1 50V I a >8,66 Ü n
y4 = l/->10 = >0,1 mhos | O
Yeq = 0,117-/0,1866 = 0.22/-58° mhos Fig. 6-27
On en déduit IT = VY^ = (150/45° XQ,22/—58°) = 33/-13°A et = 1/Y^ = l/(0,22/-58° ) = 4,55/581 Q
Autre méthode:
50/60° 50/60°
= 31.5/24° A, d’où I, = 17,7/15? A
It = It + I, + I, = h+ 10
+ 5/36,9°
et V 50/60°
Zj — = 272/45° = 2 + j2 Q
Il “ 17,7/15°
62 L’ASSOCIATION D’IMPEDANCES EN SERIE ET EN PARALLELE
CHAP. 6
6.13. Déterminer les impédances et les admittances équivalentes, correspondant au diagramme vectoriel
de la Fig. 6-29.
Impédance équivalente Admittance équivalente
120/30° 3/-15-
V 1
z = X
3/-Ï5° “ 120/3021 Y = v
120
40/45° = 0.025/—45°
\30° 28,3 + >28.3 Q = 0,0177 — >0,0177 mhos
28,3 D
3 z G -
Y
>28d 0,0177
mhos
—>0 ,0177 mhos
Fig. 6-29 ---------------
6.14. Calculer Zeq et Yeq pour le circuit série-
parallèle de la Fig. 6.30.
•---- AVM—
2Ü ;5Ü
Dans un premier stade on calculera
3
l’admittance équivalente aux trois branches
parallèles, ainsi que l’impédance correspondante. 5 >2 n
D
Y = A. 1 +___ 1____
Pmi 5 j2 5/—53,1° fl I
= 0,32 - j 0,34 = 0,467/—46,7° mhos
Fig. 6-30
et Z,•p«, = l/YPe, = 2,14/46,7° = 1,47 + >1,56 Ü
Nous avons à présent comme impédance équivalente et comme admittance équivalente res
pectives
6.15. Transformer le circuit série parallèle du problème 6.14; en deux circuits équivalents contenant
respectivement Zeq et Y^ . Trouver le courant circulant dans chacun des circuits sachant que
la tension appliquée est V = 120/0° V.
f - VMW
3,47 n
1 d 1
120/0° J 120/0° V
,6'n§ ■
- J 0,119mhoso
Fig. 6-31
6.16. Une bobine est définie par sa résistance série Rs et son inductance série Ls . Déterminer les
constantes Rp et Lp du circuit parallèle équivalent à cette bobine, en fonction de Rs et Ls .
Comme les admittances des deux circuits équivalents représentés sur la Fig. 6-32 doivent
être égales, on a
i_ + 1 - 1 R» - ><*>£,
Yp = Y. ou
Rp juLp Rs + (R,)2 + (w^)2
En égalant les parties réelles et les parties imaginaires R, L,
des deux admittances on obtient
1 _ R' _L_ ~juLa
et
RP (R.)2 + ^s)2 (*«)2 + («LJ2
= R*n 4-
T- juL t
7«*>eq T
Fig. 6-33
6.18. La première branche du circuit parallèle de la Fig. 6-34
contient deux résistances égales R montées en série et
la seconde branche contient une résistance Rj en série 1.
R>
avec une inductance variable L . Comment la différence
de potentiel entre A et B varie-t-elle en fonction de L ?
Le courant dans la première branche est égal à
’OI Hb
IA = V/2R et la d.d.p. aux bornes de la résistance in
R?
férieure est IXR = £V.
Fig. 6-34
Dans la seconde branche le courant est
IB = VARj+iwL)
et la d.d.p. aux bornes de l'inductance est
L
R>
ir+ '•IV+
juL â
IBj»L = * (juL)
(Rl 4- ]uL) Fig. 6-35
En considérant les polarités indiquées sur la Fig. 6-35, on peut écrire
V
VAB = W - = |V - (/<-£)
(R^/wL)
Après transformation du terme de droite de la relation ci-dessus, on obtient:
[71 _
VAn V
l\2 rJ + („£,)> ) - <^)]
L'expression entre crochets est un nombre complexe, qui exprimé sous forme polaire a un module
r et un argumente/».
r = VG-
-«LRj/[RÎ 4- («L)2]
u>2L2 x2
RÎ 4- («L)2.
uLRi
R\ 4- («LP
—2<t)LRj
2
1
2
—2(wL/R1)
</> tg-1 tg-1 tg-1
| - «^/[R? 4- («L)2] R\ - («L)2 1 - («L/Rj)2
Nous constatons ainsi que le module de V4 b esf constant et égal à | V; comme par ailleurs
tg 2x = (2 tg x)/(l - tg 2 x) et UL/R = tg »,on a = — 2e y 0 étant l'argument de l'im-
pédance complexe de la seconde branche.
6.19. Dans le réseau de la Fig. 6-36, deux boucles actives sont reliées électriquement par une résis-
tance de 10 fl. Calculer la d.d.p. entre A et B.
En nous référant à la Fig. 6-36 nous
pouvons écrire
3fl .3 n
Ia =
10/30° 10/30°
= 2/83,1° A
IG 10/0° V
U
|01O/3O°V
3-/4 5/—53,1° >4 n —/4 Q|
10 Q
et A/VWVV
10/0° 10/0° Fig. 6-36
Ib = = 2/—53,1° A
3 4-/4 5/53,1°
10 n
Pour pouvoir calculer , il faut connaître AMMAr
les tensions aux bornes des éléments de la
Fig. 6-37. Ces tensions sont, en tenant compte Fig. 6-37
des polarités respectives,
64 L’ASSOCIATION D’IMPEDANCES EN SERIE ET EN PARALLELE CHAP. 6
f_i 8_> =
Ia — It (
û- 18/45f
\30 + >8/
4,66/120° A A
20 Q
B
}>6Ü
Problèmes supplémentaires
6.22. Calculer la tension aux bornes de chacune des impédances du circuit série de la Fig. 6-41 ci-
dessous. Montrer sur un diagramme vectoriel que la somme V1 + V2 + V3 est égale à la tension
appliquée V 100/ 0° V Rép. 31,4/20,8° , 25,1/50,8° , 62,9/-29,2°
Z. z. Z> Z1 Zi Z>
V=
100/o^y
/
31 ’©l
Fig. 6-41 Fig.6-42
6.23. Dans le circuit série de la Fig. 6-42 ci-dessus, calculer la tension appliquée V sachant que la
tension aux bornes de est égale à 27/- 10° V. Rép. 126,5/-24,6° V.
CHAP. 6 L’ASSOCIATION D’IMPEDANCES EN SERIE ET EN PARALLELE 65
WAV/
911
120/-120° V0|
.,■1 >2 O 63,5° 45° 25°
139,05°,
V I
I 41,2
Z 7,91 A V 85
250 V
6.28. Un circuit à trois éléments contient une inductance L de 0,02 H. La tension appliquée et le cou
rant circulant dans le circuit sont représentés sur la Fig. 6-44 ci-dessus. Sachant que la pulsa
tion cù de la source de tension est de 500 rd/ s, déterminer la nature et la valeur des deux autres
éléments du circuit. Rép. R = 10 Q, L = 0,04 H.
6.29. Déterminer l'impédance Z et l’admittance Y correspondant au diagramme vectoriel de la Fig. 6-45
ci-dessus. Rép. Z = 2 - >0,50, Y = 0,47 + >0,1175 mhos.
6.30. Afin de déterminer la résistance R et l’inductance L d'une bobine, on branche en série avec cet
te bobine une résistance de 25 Q et on applique au circuit ainsi formé une tension de 120 V
(60 Hz); les tensions aux bornes de la résistance et celle aux bornes de la bobine sont alors
respectivement VR = 70,8 V et Vbob = 86 V. Calculer R et L. Rép. R = 50 , L = 79,6 mH.
6.31. Un circuit est constitué par la combinaison en série d'une résistance R , d'une capacité C et
d'une résistance de 15 O . Lorsque l'on applique à ce circuit une tension de 120 V (60 Hz), la
tension efficace aux bornes de la combinaison RC et celle aux bornes de la résistance de 15 O
sont respectivement 87,3 V et 63,6 V. Déterminer R et C. Rép. R = 50 , C = 132,5 gF.
6.32. Calculer l'impédance équivalente Zeq , et l'admittance équivalente Yeq , du circuit parallèle à
deux branches de la Fig. 6-46 ci-dessous. Calculer le courant total pour chaque circuit équiva
lent. Rép. = 18,6/7,15° O, = 0.0538/-7,15°mhos,IT = 10,75/-7,15° A
10
n
15
n J J Ir 4Ü 5 Q
6.33. Calculer le courant dans chacune des branches du circuit parallèle de la Fig. 6-47 ci-dessus,
ainsi que le courant total. Construire un diagramme vectoriel représentant !j , 12 et 1T.
Rép. 16/25° A, 12/0_° A , 27,4/14,3° A
66 L’ASSOCIATION D’IMPEDANCES EN SERIE ET EN PARALLELE CHAP. 6
6.34. Calculer le courant total Ip pour le circuit parallèle à deux branches de la Fig. 6-48 ci-dessus.
En se servant du rapport V/ lT , déterminer Zoq , et comparer le résultat avec Zcq = ZjZ^çZj 4- Z2).
Rép. IT = 17,9/42,4°A^= 5,59/-12,4°fl .
6.35. Le diagramme vectoriel de la Fig. 6-49 ci-dessous représente la tension et les courants dans un
circuit parallèle à deux branches. Calculer les impédances Zj et Z2 de chacune des branches.
Rép. Zi = 2,5+ >20 fl,Z2 = 15/—90° fl
6.36. Le diagramme vectoriel de la Fig. 6-50 ci-dessous, représente la tension appliquée à un circuit
parallèle à deux branches ainsi que les courants qui y circulent. Déterminer les impédances Zj
et Z2 de chacune des branches. Rép. Zj = 11,55 — >20.fl, Z2 = 27,6 + >11,75 fl
II
Ii
4.95^
82,87/^
6^
Ir
H
V \ 30°
10 n z,
100 L_ /—30°
6,67
SK.. v
I» ^Ii
150
Fig. 6-49 Fig. 6-50 Fig. 6-51
5 fl
15 n =:-jioQ WAW---------
2 fl
—AWAW
Fig. 6-53
6.39. Calculer Zeq e eq , pour le circuit parallèle à trois branches de la Fig. 6-53 ci-dessus.
etf YCÎ
Rép.Z^ = 2,87 /27° fl,
2,87/27° = 0.348/-27° mhos.
-j4 fi
V z
§2fl
i-;2fl
10 fl
6.42. Une combinaison série d’une résistance R et d'une capacité C est montée en parallèle avec une
résistance de 20 fl. En alimentant le circuit ainsi formé par une source de fréquence 60 Hz, il y
circule un courant total de 7,02 A; le courant dans la résistance de 20 fl étant de 6 A et celui
dans la branche RC de 2,3 A, calculer les valeurs de R et C. Rép. R = 15 fl, C = 53,1/zF.*
6.43. Calculer la valeur de R et pour le circuit de la Fig. 6-56 ci-dessous, sachant que le courant
efficace total est de 29,9 A, le courant dans la résistance pure de 8 A et celui dans la branche
RL de 22,3 A. Rép. R = 5,8 fl , XL = 14,5 fl.
Ir 50
O
R jXL. 15 20/ 30° v(~)| j20 C^|50/-45° V
>10 —>50
G O
5O
A
Fig. 6-56 Fig. 6-57
6.45. Un voltmètre placé aux bornes de la résistance de 3 Q du circuit de la Fig. 6-58 indique 45 V.
Quelle est l'indication de l'ampèremètre ? Rép. 19,4 A.
10O
r—MW/—
50 50 >6 0
—
20 >3 0
—vww— V
V
30 B _ >4 »
—VWW—
30 >30
Fig. 6-58 Fig. 6-59
6.46. La tension lue sur un voltmètre branché aux bornes de la résistance de 5 O du circuit de la
Fig. 6-59 ci-dessus est de 45 V. Déterminer l'intensité lue sur l'ampèremètre. Rép. 18 A.
6.47. En se référant au problème 6 .46., calculer la tension efficace entre les points A et B.
Rép. 25,2 V.
6.48. Dans le circuit de la Fig. 6-60 ci-dessous, la tension efficace entre les points A et B est de
25 V. Calculer les valeurs efficaces correspondantes de V et I7 . (On choisira une tension V’
appropriée et on calculera la tension N'ab correspondante; on aura alors V/25 = V’/ ).
Rép. 54,3 V, 14,2 A.
A
3/60° O
50 60 50 §40 O
A B V
>30 4Q >2 o _E
S5-/30 O
6.49. Calculer la valeur efficace de la tension délivrée par la source (Fig. 6-61 ci-dessus), sachant
que la différence de potentiel entre A et B est de 50 V. Rép. 54,6 V.
6.50. En se référant à la Fig. 6-62 ci-dessous, choisir des valeurs arbitraires pour R et . Montrer
que pour n'importe quelles valeurs de R et X^, la valeur efficace de la tension V^b est de 50 V.
10 R
O
100/0° (C) |
A B
10
o
Fig. 6-62
Chapitre 7
INTRODUCTION
Dans un grand nombre d’appareils électriques, on s’intéresse essentiellement à la puissance: par
exemple la puissance délivrée par un alternateur, la puissance consommée par un moteur ou encore celle
fournie par un émetteur de radio ou un émetteur de télévision.
Considérons enfin le cas général d’un réseau passif. Lorsqu’ on lui applique une tension
V = Vm sin il y circule un courant i — Im sin (<ot + 0). L’ angle de déphasage 0 peut être positif ou
négatif selon que le réseau est à caractère capacitif ou inductif. La puissance p s'écrit alors .
p = vi — Vm Im sin sin (<ot + 0)
Comme sin a sin /? = |[cos (a — /?) — cos (« 4- /?)]
et COS—a = COS a, cette puissance peut se mettre sous la v
forme
P = 1 Vm Im [cos 0 — cos (2<ot + 0)]
Considérons le cas d’un circuit inductif; on représente pour ce circuit le courant I qui est en retard
sur la tension V, et la tension V prise comme origine des phases (Fig. 7-6 (a) ci-dessous). Sur la Fig. 7-6
(b), on retrace le courant I en mettant en évidence ses deux composantes: la composante en phase et la
composante en quadrature. La composante en phase du courant est en phase avec V alors que la compo-
santé en quadrature ou composante réactive est déphasée de 90° par rapport à V. Sur la Fig. 7-6 (c) le
même diagramme a été repris en multipliant I, / sin0 et / cos0 par la valeur efficace V de la tension V.
En résumé on a alors :
Puissance moyenne P = tension X composante en phase du courant = V7cos0
Puissance apparente S = tension X courant = VI
Puissance réactive Q = tension X composante en quadrature du courant VIsin0
I COS 9 P = VI cos 9
9 9
I sin 9 Q = VI sin 9
I S = VI inductifs
Nous pouvons procéder de la même manière dans le cas où le courant est en avance de phase com-
me le montre la Fig. 7-7 ci-dessous. La composante Q du triangle des puissances pour une charge capaci-
tive est située au-dessus de l’horizontale.
S = VI Q = VI sin 9
I sin 9 capacitifs
I COS 9 P = VI COS 9
LA PUISSANCE COMPLEXE
Les trois côtés S, P et Q du triangle des puissances peuvent sedéduire du produit VI* : ce produit
est une grandeur complexe appelée puissance complexe S. Sa partie réelle correspond à la pui:ssance
moyenne P et sa partie imaginaire à la puissance réactive Q.
CHAP. 7 PUISSANCE ET AMELIORATION DU FACTEUR DE PUISSANCE 71
Méthode 4 :
VR = IR = 20/—23,1° (3) = 60/-23,l° , vxx = (20/-23,l° )(4/90° ) = 80/66,9°
V
D’où p = Vr/R = 602/3 = 1200 W
Q = Vx/X = 802/4 = 1600 vars inductifs
S = V2/Z = 1002/5 = 2000 VA
F.P. = P/S = 0,6 inductif
2
Lors du calcul de l’expression P — 1V_ / R il faut faire particulièrement attention aux valeurs
que l'on substitue dans cette relation: en effet l’erreur la plus fréquente consiste à remplacer
VD tension aux bornes de la résistance, par V, tension totale aux bornes de l’impédance Z.
K
Problèmes résolus
7.1. Tracer le triangle des puissances pour un circuit alimenté par une tension V — 150 silî (<ot + 10°)
où circule un courant 1 = 5 sin (œt — 50°). P = 187,5
On a V = (150/V2 )/10 ° = 106/10° et I = (5/V2 )/-50° = 3,54/-50° . l / 60°
La puissance complexe est alors :
Q = 325
s = VI* = (106/102 )(3,54/50° ) = 375/602 = 187,5 + >325 S = 375’ inductifs
d’où l’on tire: P = ReVI* = 187,5 W \
Q — Im VI* = 325 vars inductifs \
S = |VI*| = 375 VA
F.P. = cos 60° =0,5 inductif Fig. 7-10
7.2. La puissance dissipée dans un circuit série à deux éléments est de 940 watts; le facteur de
puissance pour ce circuit est de 0,707 (capacitif). Sachant que la tension appliquée est donnée
par V = 99 sin (6000t + 30°), déterminer la nature et la valeur des éléments du circuit.
La tension appliquée peut se mettre sous la forme complexe V = (99/^2 )/30° = 70/30° .
Comme la puissance est donnée par P = VI cos$, 940 = 707(0,707), le courant circulant dans le
circuit est / = 19 A. Par ailleurs, vu que le facteur de puissance est de 0,707 (capacitif), le
courant est en avance sur la tension de cos-l (0,707) = 45° et par conséquent / = 19/75° A.
L’impédance du circuit est Z = V/l = (70/30° )/(19/75°) = 3,68/—45° = 2,6 - ;2,6. Comme •
Z = R — jXc et que Xc = 1/wC, on a
R = 2,6 Q et C = 1 = 64,1 gF
6000(2,6)
Autre méthode :
En remplaçant / par sa valeur de 19 A dans P = 122R on obtient: 940 = (19)2R, R ~ 2,6 ü.
Nous avons alors Z = 27—45° = 2,6 — jXc et Xc = 2,6 d’où nous tirons:
C = l/uXc = 64,1 gE
CHAP. 7 PUISSANCE ET AMELIORATION DU FACTEUR DE PUISSANCE 73
7.3. Tracer le triangle des puissances pour le circuit série de la Fig. 7-11
P = 300
I 3O
53.1®
50/—90° Q = 400
S = 500 inductifs
Autre méthode
En substituant / = 10 A dans l'équation donnant la puissance pour chaque élément, on obtient
P — I2R = 102(3) = 300 W j Qj6 = 102(6) = 600 vars inductifs, Q-n = 102(2) = 200 vars capa
citifs et Q = Qj6 4- Q~j2 = 600 — 200 = 400 vars inductifs.
La puissance totale est donnée par PT = P3 + P10, ; en divisant chaque membre de cette
. /Pio = P3/Pio + 1 d’où:
relation par Pw , on obtient PT
10 = 1100(5/11) = 500 W ,
P10 P3 = 1100 - 500 = 600 W
Comme P = PR, on a Zj(3) = 600 et = 14,14A. En posant V = V/Q° V,on peut écrire:
II = 14,14/—53,1° = 8,48 - >11,31 A
I2 = 7,07/02 7,07 A
et IT = Ix + I2 = 15,55 — >11,31 = 19,25/—36° A
L’ampèremètre indique 19,25 A.
Déterminer le triangle des puissances pour chacune des branches du circuit parallèle de la
Fig. 7-15. En faire la somme vectorielle pour obtenir le triangle des puissances pour le circuit
COmPlet- P. = 86.6
7X4^
30°
h Si Qi = 50
inductifs
P, = 40
V = 20/60° vQ |
111 Zi = 4/30° Ql Z, = 5/60° Q
ST = 174
60°
St Q, = 69,2
inductifs
7.7. Un moteur à induction a un rendement de 85 %, pour une puissance de sortie de 2 CV. A cette
puissance, le facteur de puissance est de 0,8 (inductif). Déterminer tous les paramètres définis
sant la puissance fournie au moteur.
Comme 1 CV = 746 W, PPee = 2(746)/0,85= 1755 W. On en déduit:
S = 1755/0,8= 2190 VA, fi = cos“1(0,8)= 36,9°, Q = 2190 sin 36,9° = 1315 vars inductifs
CHAP. 7 PUISSANCE ET AMELIORATION DU FACTEUR DE PUISSANCE 75
7.8. Tracer le triangle des puissances totales pour le circuit >T -------- -
Afin de calculer les côtés du triangle des puissances, nous devons connaître ST :
ST = VI? = 17/0° (11,1/29,8° ) = 189/29,8° = 164 4->94 VA
Nous en déduisons
PT = 164 W, Qt = 94 vars inductifs, ST = 189 VA, F.P.= 164/189 = 0,868 inductif
7.9. Déterminer le triangle des puissances pour la combinaison des trois charges suivantes: charge 1,
250 VA, F.P. = 0,5 (inductif); Charge 2, 180 W, F.P. = 0,8 (capacitif); Charge 3, 300 VA, 100
vars inductifs.
Calculer la puissance moyenne et la puissance réactive pour chacune des charges, dans les
cas où celles-ci ne sont pas connues.
Charge 1. Sont connus 5 = 250 VA et F.P. = 0,5 (inductif).
P = S. (F.P.) = 250(0,5) = 125 W,$ = cos-1 0,5 =60°, Q = S sin 9 = 250 sin 60° = 216 vars inductifs
Charge 2. Sont donnés P = 180 W et F.P. = 0,8 (capacitif)
P
S = = 180/0,8 = 225 VA 9 = cos-*0,8 = 36,9°, Q = 225 sin 36,9° = 135 vars capacitifs.
RP.
Charge 3. On connaît S = 300 VA et Q = 100 vars inductifs
9 = sin~i(Q/S) = sin-1 (100/300) = 19,5°, P = S cos 9 = 300 cos 19,5° = 283 W
A 283
(1)
216 Qt = 181
(*) inductifs
100
135
(*)
180
Fig. 7-18
7.10. Un transformateur de puissance nominale 25 kVA alimente une charge de 12 kW ayant un facteur
de puissance de 0,6 (inductif). Déterminer en % le taux de charge du transformateur. Si ce trans
formateur doit alimenter d’autres charges ayant un facteur de puissance égal à l’unité, combien de
kW sont encore disponibles avant d’atteindre la charge nominale du transfoimateur ?
Pour la charge de 12 kW on a S = P/F.P. = 12/0,6 = 20 kVA. Par conséquent le trans
formateur est chargé à (20 7 25) 100 = 80 % .
6
76 PUISSANCE ET AMELIORATION DU FACTEUR DE PUISSANCE CHAP. 7
7.11. En se référant au Problème 7.10., quelles çharges supplémentaires en kVA peut-on alimenter pour
amener le transformateur à sa charge nominale, sachant que ces charges ont un facteur de puis-
sance de 0,866 (capacitif) ?
Du Problème 7.11. nous tirons S = 20kVA,$ = 53,1°, Q = 16 kvar inductifs. Nous pou
vons tracer le triangle des puissances correspondant, comme le montre la Fig. 7-20 (a) . En
ajoutant les charges S2 avec un angle 02 ~ cos-10,866 = 30°, il nous faut calculer le nouvel
angle 0’.
En considérant la Fig. 7-20 (b) , nous pouvons écrire
25/sin96,9° = 20/sin £, sin p = 0,795, p = 52,6°
Nous en déduisons y = 180° — (96,9° 4- 52,6°) = 30,5° et e' = 53,1 ° - 30,5° = 22,6°.
P = 12
1
1
Y
1 -*
! X 25
I ?
S = 2(T Q = 16 JS 20
P
36^.
60o S./
^7 Q.
S»
P.
On peut ainsi ajouter une charge de 12,8 kVA avec un facteur de puissance de 0,866 (capa
citif) aux 12 kW avec un facteur de puissance de 0,6 (inductif), pour amener le transformateur à
sa charge nominale de 25 kVA.
Autre méthode :
La Fig. 7-20 (a) permet d’écrire pour un angle 02 ~ 30°
7.13. Un groupe de moteurs à induction de puissance totale 500 kW et de facteur de puissance 0,8 (in
ductif) doit être remplacé partiellement par des moteurs synchrones de même rendement, mais
dont le facteur de puissance est de 0,707 (capacitif). Au fur et à mesure de l’échange des mo
teurs, on constate que le facteur de puissance s’améliore. Quel pourcentage de la charge aura
été remplacé lorsque le facteur de puissance atteindra 0,9 (inductif) ?
Etant donné que les moteurs synchrones ont le même rendement que les moteurs à induction,
la puissance moyenne totale reste constante et égale à 500 kW.
Avant de remplacer les moteurs on avait
S = 500/0,8 = 625 kVA, 9 = cos~l0,8 = 36,9°, Q = 625 sin 36,9° = 375 kvars inductifs
Après on a: F.P. = 0,9 (inductif)
et 9' = cos-10,9= 26°, S' = 500/0,9 = 556 kVA ,Q' — 556 sin 26° = 243 kvars inductifs
500
L
•'=26°
S.
II
5
à CM
81,9°
VO
«
CO
”T7
s
75,3
On en déduit que P2 = 106,5 cos 45° = 75,3 kW et que ------- . 100 = 15 % des moteurs
500
Problèmes supplémentaires
7.14. Déterminer le triangle des puissances pour un circuit où circule un courant i — 5 sin («t + 20°),
lorsqu'on lui applique une tension v = 200 sin(wt + 110°) Rép. P = 0, Q = 500 vars inductifs.
7.15. Un circuit donné est alimenté par une tension v = 14,14 cos«tf il y circule un courant i =
17,1 cos («t — 14,05°) mA. Déterminer le triangle des puissances correspondant à ce circuit.
Rép. P = 117,5 mW, Q = 29,6 mvars inductifs, F.P. = 0,97 (inductif ).
7.16. On applique une tension v = 340 sin (ut — 60°) à un circuit; il en résulte un courant
i = 13,3 sin (ut — 48,7°) .Déterminer le triangle des puissances pour ce circuit.
Rép. P = 2215 W, Q = 442 vars capacitifs, F.P. = 0,98 (capacitif).
7.17. Un circuit série à deux éléments R = 10 Q et Xq = 5 fl est alimenté par une tension de valeur
efficace 120 V. Déterminer le triangle des puissances correspondant.
Rép. S - 1154 -;577, F.P. = 0,894 capacitif.
7.18. Un circuit série comporte deux éléments R = 5fl et XL = 15 fl ; la tension efficace aux bornes
de la résistance est de 31,6 V. Déterminer le triangle des puissances.
Rép. S = 200 + /600, F.P. = 0,316 (inductif).
7.19. On applique une tension V = 50/ -90° V, à un circuit série comportant les éléments R = 811 et
Xc — 6 fl. Déterminer le triangle des puissances.
Rép. S =200 -/150, F.P. = 0,8 (capacitif).
7.20. Calculer l'impédance du circuit absorbant 5040 VA avec un facteur de puissance de 0,894 (capa
citif), lorsqu'on l'alimente par une tension V = 150/ 45° V. Rép. (4 - ;2) fl.
7.21. Un courant efficace de 18 A circule dans une impédance qui absorbe 3 500 VA avec un facteur de
puissance de 0,76 (inductif). Calculer la valeur de l'impédance.
Rép. (8,21 + 7 7,0) fl.
7.22. Une puissance de 180 W est dissipée dans un circuit à deux éléments dont le facteur de puis
sance est de 0,8 (inductif) et où circule un courant instantané i = 4,24 sin (5000t + 45°) .
Déterminer les constantes du circuit. Rép. R = 20 fl, L = 3 mH.
7.23. Un courant efficace de 5 A circule dans les deux impédances Zj = 5,85/ - 59° fl et Z2 =
8,95/ 63,4° fl montées en série. Déterminer le triangle des puissances.
Rép. ST = 175 + j75, F.P. = 0,918 (inductif).
7.24. La puissance réactive Q correspondant à un circuit série comportant les impédances Z y =
5/45° fl et Z2 = 10/ 30° £1 est de 1920 vars inductifs. Calculer la puissance moyenne P et
la puissance apparente S. Rép. P = 2745 W, S = 3350 VA.
7.25. Le circuit série de la Fig. 7-23, dont le facteur de puissance
est de 0,856 (inductif) absorbe une puissance de 36,4 VA.
Déterminer Z. Rép. Z - 1/ 90° fl 5Î1 Z
7.26. Une puissance de 300 W est dissipée dans le circuit |—V\AMV—
série de la Fig. 7-24 dont le facteur de puissance est
0,6 (inductif). Déterminer le triangle des puissances I / = 2.5 A
ainsi que l'impédance Z inconnue.
Rép. S = 300 + 7 400, Z = 4/90° Q Fig.7-23
7.27. Deux impédances Zy = 4/ - 30° fl et Z2 - 5/ 60° fl
sont montées en parallèle et alimentées par une ten
sion V = 20/0° V. Déterminer le triangle des puissan
ces correspondant à chaque branche et en déduire celui 3 :
correspondant au circuit complet. fl
Rép. P = 126,6 W, Q = 19,3 vars inductifs, 50/ 30°- v(~) |
F.P. = 0,99 (inductif).
z
7.28. Un circuit comporte une résistance R = 10 fl et une im
pédance Z = 8/ - 30° fl montées en parallèle; le cou
rant efficace total qui y circule est de 5 A. Déterminer
le triangle des puissances pour ce circuit. Fig. 7-24
Rép. P = 110 W, Q = 33 vars capacitifs,
F.P. = 0,957 (capacitif)
CHAP. 7 PUISSANCE ET AMELIORATION DU FACTEUR DE PUISSANCE 79
7.29. La branche 1 dü circuit parallèle de la Fig. 7-25 ci-dessous absorbe 8 kvars; calculer la puissan
ce moyenne ainsi que le facteur de puissance pour le circuit complet.
Rép. 8 kw, F.P. = 0,555 (inductif).
7.30. La branche 2 du circuit parallèle de la Fig. 7-26 ci-dessous absorbe 1490 VA; quelle est l’indi
cation de l’ampèremètre ? Calculer les différentes puissances pour ce circuit.
Rép. 42,4 A, S = 2210 + /3630, F.P. = 0,521 (inductif).
---------- ------------------------------- 1 ------- (A)----- »---------------------« ---------- --------------------------------1
2 1 2
4(1 2 3 (1 3(1
(1
>5(1
2(1 5
(1
6
(1
->20(1
iô20/00 v
60 Hz
C
20/30°
(1
>4(1 >8,66
(1
7.38. Une source de tension de valeur efficace 240 V (60 Hz) alimente une charge dont le facteur de
puissance est de 0,75 (inductif) ; la puissance apparente est de 4,5 kVA. Calculer la valeur de la
capacité qu’il faut brancher en parallèle sur la charge pour amener le facteur de puissance à (a)
0,9 (inductif) (b) 0,9 (capacitif). Rép. (a) 61,3/xF (b) 212 /xF.
7.39. En se référant au problème 7.38., calculer le taux (en %) de réduction du courant total correspon
dant au cas (a) . Y a-t-il une réduction supplémentaire de ce courant dans le cas (b) ?
Rép. 16,7 % . Non, les courants sont identiques.
7.40. Trois impédances Zj = 20/ 30° fl Z2 = 15/ -45° fi et Z3 = 10/ 0° fi sont montées en parallè
le et alimentées par une tension V - 100/ - 45° V. Déterminer le triangle des puissances pour
chaque branche et en déduire le triangle des puissances pour le circuit complet.
Rép. P = 1904 W, Q = 221 vars capacitifs, S = 1920 VA, F.P. = 0,993 (capacitif).
7.41. Dans le problème 7.40., la sourve de 100 V fournit une puissance apparente de 1920 VA à la char
ge dont le facteur de puissance est de 0,993 (capacitif). Quel est le courant total dans le circuit?
Rép. 19,2 A, le courant est en avance sur V de 6,62°.
7.42. Une source de tension V = 240/ - 30° V alimente les trois impédances Zj = 25/ 15° Q, Z2 =
15/ - 60° fi et Z 3 = 15/ 90° fi montées en parallèle. Déterminer le triangle des puissances pour
chaque branche et en déduire le triangle des puissances du circuit complet.
Rép. P = 4140 W, Q = 1115 vars inductifs, S = 4290 VA, F.P. = 0,967 (inductif).
7.43. Déterminer le triangle des puissances totales correspondant aux trois charges suivantes :
charge # 1,5 kW avec F.P. = 0,8 (inductif); charge # 2,4 kVA avec Q = 2 kvars capacitifs;
charge # 3,6 kVA avec F.P. = 0,9 (inductif).
Rép. P = 13,86 kW, Q = 4,38 kvars inductifs, S =14,55 kVA, F.P. = 0,965 (inductif).
7.44. Déterminer le triangle des puissances totales pour les trois charges suivantes : charge # 1,2 kVA
avec F.P. = 0,7 (inductif); charge # 2,35 kVA avec F.P. = 0,5 (inductif); charge U 3,275 kVA
avec F.P. = 1.
Rép. P = 590 W, Q = 446 vars inductifs, 5 = 740 VA, F.P. = 0,798 (inductif).
7.45. Soit une charge de 300 kW avec un facteur de puissance de 0,65 (inductif); on veut améliorer ce
dernier par mise en parallèle de capacités. Combien de kvars capacitifs sont nécessaires pour que
le facteur de puissance puisse être amené à 0,9 (inductif) ? De quel pourcentage la puissance ap
parente (en kVA) sera-t-elle réduite ? Rép. 204 kvars, 28 %.
7.46. Une charge industrielle de 25 kVA a un facteur de puissance de 0,8 (inductif). On ajoute à cette
charge un ensemble de résistances chauffantes (F.P. = 1), et le nouveau facteur de puissance est
de 0,85 (inductif). Calculer le nombre de kW de résistances chauffantes installé ?
Rép. 4,3 kW.
7.47. Une charge de 1 500 W constituée par un moteur à induction de facteur de puissance 0,75 (inductif)
est associée à un moteur synchrone de facteur de puissance 0,65 (capacitif) absorbant 500 VA.
Combien de kvars capacitifs sont nécessaires pour amener le facteur de puissance correspondant
aux deux groupes de moteurs à 0,95 (inductif) ? De quel pourcentage la puissance apparente sera-
t-elle réduite ? Rép. 347 vars, 6,3 % .
7.48. Le facteur de puissance d’une charge donnée est amené à 0,9 (inductif) par mise en parallèle d’un
banc de capacités de 20 kvars. Sachant que dans ce cas la puissance apparente totale est de
185 kVA, déterminer le triangle des puissances de la charge avant l’adjonction des capacités.
Rép. P = 166,5 kW, Q = 101,0 kvars inductifs, F.P. = 0,856 (inductif).
7.49. On associe un moteur à induction de 2 kVA de facteur de puissance 0,8 (inductif) et un moteur
synchrone de 500 VA. Sachant que le facteur de puissance du système ainsi constitué est de 0,9
(inductif), calculer le facteur de puissance du moteur synchrone. Rép. 0,92 (capacitif).
7.50. On associe une charge de 65 kVA avec un facteur de puissance inductif et une charge de 25 kVA
constituée par des moteurs synchrones dont le facteur de puissance est de 0,6 (capacitif). Le
facteur de puissance résultant est de 0,85 (inductif) ; quel est le facteur de puissance de la char
ge de 65 kVA? Rép. 0,585.
7.51. Un transformateur de 100 kVA est chargé à 80 % par un réseau dont le facteur de puissance est de
0,85 (inductif). Quelle charge supplémentaire en kVA avec un facteur de puissance de 0,6 (inductif)
peut-on ajouter sans dépasser la puissance nominale du transformateur ? Rép. 21,3 kVA.
7.52. Un transformateur de 250 kVA alimente une charge dont le facteur de puissance est de 0,8 (induc
tif); cette charge absorbe 250 kVA. Le facteur de puissance doit être amélioré par mise en paral
lèle de capacités (a) Combien de kvars capacitifs faut-il pour amener le facteur de puissance à 0,9
(inductif) ? (b) Quelle puissance active supplémentaire (F.P. = 1) le transformateur peut-il à pré
sent fournir sans dépasser sa puissance nominale ? Rép. 52,5 kvars, 30,0 kW.
7.53. Une nouvelle charge de facteur de puissance 0,5 (inductif) est ajoutée au système du Problème 7.52.
après l'installation des capacités. Quelle puissance apparente (pour cette charge) peut-on instal
ler sans dépasser la puissance nominale du transformateur ? Rép. 32 kVA.
Chapitre 8
INTRODUCTION
On dit qu’un circuit est en résonance lorsque la tension appliquée V et le courant résultant I sont
en phase. Par conséquent, l’impédance complexe équivalente d’un circuit à la résonance est une résistan-
ce pure R.
LA RESONANCE SERIE
R j»L
IF
—-H»C
L’impédance complexe du circuit RLC série de la Fig. 8-1
est Z — R 4- j(uL — X/wC} — R 4“ jX . Le circuit en-
tre en résonance pour X = 0, c’est-à-dire pour L <0 = 1/ Ceo ou
encore pour <o = 1/ \JLC = co'0( . La fréquence de résonance est Fig. 8-1
alors donnée par
1
fo Hz
2k1/LC
vu que <o = 2tt{.
Sur la Fig. 8-2 (a) ci-dessous, la valeur absolue de Z , ainsi que ses trois composantes R, X L et
XC sont représentées en fonction de cù . Pour co = cùq , les réactances inductives et les réactances capa-
citives sont égales et comme |Z| = VR2 + X2, Z = R . Nous voyons ainsi qu’à la résonance
l’impédance Z est minimale et le courant I = ~ maximal.
A
+90°
z
R faible / >
8
5 I \ A faible
IE
R élevée
1 I \
l \
R 1I \\
0 «0 i \
0 «0
l
i
R élevée
J_______
“o
/Xc = 1/wC -90°
/ (a) (6) (C)
Fig. 8-2. Représentation de Z, 6 et Y en fonction de <0 pour un circuit RLC série
Pour des fréquences inférieures à <oQ la réactance capacitive est supérieure à la réactance inducti
ve; il en résulte que l’argument de l’impédance est négatif. Pour des valeurs faibles de la résistance,
l’argument de Z varie plus rapidement en fonction de <o que pour des valeurs élevées (Fig. 8-2 (b) ci-
dessus).
L’argument de Z tend vers -90° lorsque cû tend vers zéro.
82 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE CHAP.8
Pour des fréquences supérieures à cùq la réactance inductive l’emporte sur la réactance capacitive;
l’argument de Z est alors positif et tend vers + 90° pour ca » a>Q .
La Fig. 8-2 (c) ci-dessus représente l’admittance Y = 1/Z du circuit série en fonction de a>.
Comme I = VY , cette représentation, est également l’image du courant en fonction de cù . On constate
sur cette figure que le courant est maximal pour eu = <üq et que la valeur de ce maximum est d’autant plus
grande que la résistance R est plus faible. La courbe en trait pointillé indique le cas limite où R = 0.
L’argument de l'admittance, non représenté sur la figure ci-dessus est l’opposé de l’argument de l’impé
dance (Fig. 8-2 (b) ).
1
Hz
2ny/LC
Sur la Fig. 8-4 (a) ci-dessous, le module de Y ainsi que ses trois composantes G, Bq et Bq sont
représentés en fonction de ûJk.Pouf co = ûj0 les susceptances capacitives et les susceptances inductives
sont égales et par conséquent Y = G. Il en découle qu’à la résonance l’admittance est minimale et comme
I = VY , le courant atteint également sa valeur minimale.
9
+90°
Y
g I R élevée
1 •>
c
I
I
R faible
33
I
G I R élevée
I w
0 Wq
<■> I
0 «0
l
i
| R faible'
J________ U
w0
/ Bl = 1/uL -90°
/
(a) (6) (<0
Fig. 8-4. Représentation de Y, Z et 0 en fonction de û) pour un circuit RLC parallèle
Pour des fréquences inférieures à o>0 , la susceptance inductive est supérieure à la susceptance
^capacitive et l’argument de Y est négatif. L’argument de l’impédance correspondante est alors positif et
tend vers + 90° lorsque a> tend vers 0 (voir Fig. 8-4 (c) ).
Pour des fréquences supérieures à cûq , l’argument de Z est négatif et sa variation en fonction de a>
est d'autant plus rapide que R est plus élevée.
CHAP. 8 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE 83
celle trouvée pour le circuit idéal avec R, L et C en parallèle d’un facteur Rl - LIC
Rl - L/C *
La fréquence doit être un nombre réel positif; par conséquent le circuit n’aura de fréquence de réso
nance que pour R2L > L/C et Rl > L/C ou R2L < L/C et Rl < L/C. Pour R2L — R2C = L/C,
le circuit est en résonance pour toutes les fréquences (voir le Problème 8.12. pour ce cas particulier).
L'énergie stockée dans un circuit RLC en résonance est constante. En effet, lorsque la tension aux
bornes de la capacité est maximale le courant dans l'inductance est nul, et vice versa; par conséquent
•^CVmax = "JZ/Zmax et “qZ/ 1
R (ùqCR
Dans le cas du circuit RLC série, la représentation du courant en fonction de la fréquence a une
allure analogue à la représentation de l'admittance en fonction de la fréquence (Fig. 8-2 (c) ) . La Fig.
8-8 représente le courant dans un circuit RLC en fonction de ty ou de / (après changement d'échelle). Le
courant prend une valeur maximale Iq en /0 . On a également représenté les points où le courant prend une
valeur égale à 0,707 /Q ; les fréquences correspondantes sont et /2.
I
Zo-------------------------------------------------
i
i
i
0,707 Io- _-ii —
I i
I I >
I i
! I
I I
I I I
I I
B.P.
h-
I
i
I
H
l
I i I
!«i |*o i rd/s
/i /o h Hz
Fig. 8-8
2
La puissance fournie au circuit est / R, et en / = 0,707 /Q cette puissance est égale à la moitié de
celle délivrée au circuit en /0 . Les points correspondants à /y et /2 sont des points à «puissance moitié»
et correspondent respectivement à la fréquence de coupure inférieure et à la fréquence de coupure supérieu
re. La distance entre ces deux points mesurée en Hz est appelée bande passante du circuit (B.P.) .
Le coefficient de surtension peut à présent s'exprimer en fonction de /0 et de la bande passante (voir
Problème 8.13.) : q _ ***0 _ fo _ /o
0 (ù2~ ü)j fi — fi B-p
«o = et
et A> = f2
CHAP. 8 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE 85
Le circuit série de la Fig. 8-10 (a) comporte une résistance fixe et une réactance variable qui peut
prendre soit des valeurs positives soit des valeurs négatives. Si nous considérons le plan Z formé par un
repère cartésien avec les axes R et X, le lieu de l’impédance Z pour ce circuit est une droite parallèle
à l’axe X et coupant l’axe R en R± comme le montre la Fig. 8-10 (b) .
X XC croissant
Zi
Lieu de Y
«1
Lieu de Z
R ._____ G
Ri (1/2B.) 1/1?!
jX
£ croissant
Fig. 8-10
Nous pouvons déterminer le lieu de l’admittance Y pour le circuit donné; ce lieu sera représenté
dans le plan Y formé par un repère cartésien avec les axes G et B .
Ri
__ G
G2 + B2
ou encore G2 — G/Ri + B2 — 0 (Z)
En ajoutant 1/4121 à chaque membre de la relation (2) et en simplifiant, nous obtenons
(0-2U + B2
- (à; («)
En comparant la relation (3) et l’équation d’un cercle (x — h)2 + (y — k)2 — 7* », nous pouvons con-
dure que le lieu de Y est un cercle de centre (l/27?i, 0) et de rayon l/27?i ((voir Fig. 8-10 (c) ).
86 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE CHAP. 8
A chaque point du lieu de Z correspond un point du lieu de Y. A chaque point du lieu de Z au-dessus
de l’axe R correspond un point du demi-cercle en dessous de l’axe G du plan Y. Le point à + °° du lieu de
Z se trouve à l’origine du plan Y. De même, à chaque point en dessous de l’axe R du lieu de Z correspond
un point du demi-cercle au-dessus de l’axe G du plan Y. Le point à — du lieu de Z se trouve à l’origine
du plan Y . Il faut remarquer les positions relatives de Zj et Yi : les distances de Zj et Yj à l’origine des
plans respectifs sont différentes, alors que les angles avec l’axe horizontal sont égaux mais de signes
opposés.
Le lieu de Z correspondant à une réactance inductive fixe et une résistance variable (voir Fig. 8-11
(a)) est une droite horizontale située dans le premier quadrant du plan Z et coupant l’axe X en X^ . En
utilisant la même méthode que ci-dessus, nous pouvons trouver le lieu de Y qui est donné par l’équation
Cette relation s’avère être l’équation d’un cercle de centre (0, -1/2 X ) et de rayon 1/2 X^
dans le plan Y (voir Fig. 8-11 (c) ). Cependant, comme le lieu de Z n’est représenté que par le segment
de droite dans le premier quadrant du plan Z, seul le demi-cercle dans le quatrième quadrant du plan Y
correspond au lieu de Z.
w
X G
Lieu de Y
R
Lieu de Z \\
—7 . «
/ t/ I “V2Xl--
/ / \
\
1
\ '
\
\
\ '
Iu
\ a:
\
R \
-B
(a) (b) Plan Z (c) Plan Y
Fig. 8-11
Le circuit de la Fig. 8-12 (a) représente un circuit avec une réactance capacitive fixe - jXet une
résistance variable; le lieu de l’impédance Z du circuit est une droite horizontale dans le quatrième qua-
drant du plan Z et coupant l’axe X en (vo*r Fig. 8-12 (b) ). En utilisant la même méthode que ci-
dessus, nous trouvons que l’équation du lieu de Y est
G2 + (B - 1/2XC1)2 = (1/2XC1)2 (5)
Cette équation est celle d’un cercle centré en (0, 1/2XC^ ) et de rayon 1/2XC^ . Le lieu de Y cor-
re:spond au demi-cercle situé dans le premier quadrant du plan Y (voir Fig. 8-12 (c) ) .
X B
Lieu de Y
! \
/ / /
R R /
I
1/2XC1-- / //
I
\ / ///’
/ ' A J /I 2"
/• U
os
\
-XC1
ÀX Lieu de Z
\ / / / s/
Fig. 8-12
CHAP. 8 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE 87
v
Ri
I1* R2
I”
Lieu de Y2
jXL -jXc±-
*1
Le courant est donné par I = VY, et la Fig. 8-13 (c) montre que l’addition du courant Ij constant
aux différentes valeurs du courant I2 , résulte en un lieu pour le courant total. Le diagramme montre éga
lement qu’il peut exister deux valeurs de la capacité C pour lesquelles le courant total est en phase avec
la tension V.
Un examen plus approfondi de la Fig. 8-13 (c) montre que dans certaines conditions aucune valeur
de C ne permet d’obtenir la résonance; en effet, il suffit pour cela que le rayon 1/2R2 du demi-cercle cons
tituant le lieu, soit réduit de telle sorte qu’il ne coupe plus l’axe V. D’autres applications des lieux que
nous venons de voir seront considérées dans les problèmes qui suivent.
Problèmes résolus
8.1. Soit un circuit RLC série comportant les éléments R — 10 H, L — 5 mH et C — 12,5/xF; repré
senter le module et l’argument de l’impédance en fonction de cù pour 0,8 < co < 1,2.
A la résonance on a
La Fig. 8-14 (a) ci-dessous donne le tableau des valeurs des réactances et des impédances,
et la Fig. 8-14(6) donne la représentation graphique demandée.
88 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE CHAP. 8
4800 24 ^0
16,7 10 + >7,3 12,4/36,2° —i— —I— —I— —I—
3200 3600 4000 4400 4800 w rd/ s
8.2. On applique une tension V = 100/0° V au circuit série du Problème 8.1. Calculer les tensions
aux bornes de chaque élément pour les pulsations a) = 3600 , 4000 et 4400 rd/s. Tracer un dia
gramme vectoriel pour chaque fréquence.
Pour <0 = 3600 rd/s , 1 = V/Z = (100/0° )/(10,8/-22,8° ) = 9,26/22,8 °A. On en déduit
Vr = 9,26/22,8° (10) = 92,6/22,8° V VL = 9,26/22,8° (18/90° ) = 167/112,8° V
Vr = 206/—67,2° V
Pour <0 = 4000 rd/s , I = (100/0° )/(10/0° ) = 10/0°A d'où
Vr = 100/02 V V/, = 10/0° (20/90° ) = 200/90° V Vc = 200/—90° V
On en déduit :
8.4. Un circuit série constitué d'une résistance R = 5 fl , d'une capacité C = 20 /zF et d'une induc
tance variable L , est alimenté par une tension V = 10/0° V, ( co = 1000 rd/s). On ajuste la
valeur de L de telle sorte que la tension aux bornes de la résistance soit maximale; déterminer
alors la tension aux bornes de chaque élément.
Comme VR = I R , la tension maximale aux bornes de la résistance coïncide avec la réso
nance, où le courant est maximal. Les réactances étant égales à la résonance,on peut écrire
1 _ 1 = 50 O 50 fl
«C 1000(20 X 10-6) 1
8.5. Soit un circuit RLC série avec R = 100 fl, L = 0,5 H et C = 40 /zF, calculer piour ce circuit la
fréquence de résonance et les fréquences de coupure inférieure et supérieure.
«o =■ = 1/VO,5(4OX 10-6) = 224 rd/s et f0 = «o/2ir = 35,7 Hz
Pour la fréquence de coupure inférieure co^, la réactance capacitive est supérieure à la
réactance inductive; le courant est égal à 0,707 fois sa valeur maximale et comme I = V/ Z, | Z |
est égal à 1,414 fois la valeur de | Z | à o>0 . Comme | Z | = 100 fl à la fréquence û>oJ Z I “
141,4 fl à la fréquence û), . Par ailleurs Z = 100 — j(Xc — X,) = 141,4/g fl, cos$ = R/Z =
100/141,4 = 0,707, et 0 = -45°.
On a également Xc — XL = R ou 1/wjC — utL = R (1)
En substituant les valeurs trouvées ci-dessus dans la relation (1), on obtient après résolu
tion cüj- 145 rd/s et /. = - — — = 23,1 Hz.
2 77
Pour la fréquence de coupure supérieure co-y , la réactance
réactan inductive dépasse la réactance
capacitive. | Z | est dans ce cas aussi égal à 141,4 fl et 0 -: + 45°. Par ailleurs on peut écrire
les relations
xL-xc = R ou (■>2^ l/ü^C — R (*)
En substituant les valeurs trouvées dans la relation (2) et en tirant eu 2 » on obtient
û>2 “ 345 rd/ s et /2 = 55 Hz.
Comme o>0 est la moyenne géométrique de 01 et co2 , on a
«O = Vwi«2 = V145 X 345 == 224 rd/ s
8.6. Montrer que la fréquence de résonance /0 d'un circuit RLC série est la moyenne géométrique de
fl fl , T1* sont respectivement la fréquence de coupure inférieure et la fréquence de coupure
supérieure.
Comme nous l'avons vu dans le Problème 8.5.» 1/wjC — W1L = R pour wlf et
<■>2^ 1/u2C — R pour u2*
Nous en déduisons 1/wjC — UiL = w2L — l/u2C (n
En multipliant les deux membres de la relation (1) par C, et en y substituant wô = 1/LC ,
nous obtenons 1/wj — = w2/wo — l/"2 ou l/«i + = («i + «2)/wo d'où nous tirons
W0 = V<üi<«>2-
8.7. Un circuit série comportant une résistance R = 50 O, une inductance L - 0,05 H et une capacité
C = 20 /zF est alimenté par une tension V = 100/0° V de fréquence variable. Déterminer la valeur
de la tension maximale aux bornes de l'inductance lorsque la fréquence varie.
-
Le module de l'impédance exprimé- en fonction - co estl
de Z = y/R2 4- (uL - 1/MÇ)2 , et
par conséquent le module du courant est donné par I = V/yJR2 + («L — 1/wC)2.
Le module de la tension aux bornes de l'inductance L est
»LI = wLV/VÆ2 + («L - 1/WC)2
VL = ___ O)
En calculant la dérivée par rapport à co,-------- de la relation (1) et en l'égalant à 0, nous
d co
pouvons calculer la valeur de co rendant maximale :
90 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE CHAP. 8
dVL
= ~ uLV(R2 4- ta)2Z>2 - 2L/C 4- ll^C2)-1'2
dw
(R2 + - 2L/C 4- ll^C^P^LV - uLV^R2 4- u2L2 - 2L/C 4- Uu2e2)-^2(2uL2 - 2A»>C2) (f)
R2 4- w2L2 - 2L/C 4- l/ta)2C2
En mettant LV(R2 4- u2L2 — 2LIC 4- l/w2C2)“,/2 en facteur dans la relation (2) et en annu
lant le numérateur nous obtenons R2 — 2L/C 4- 2I&2C2 = 0
d’où 2 = 1/y/LC 2
U (J)
2LC - R2C* 2 - R2CIL
Par ailleurs nous pouvons substituer Qo = uQL/R = llu0CR, Qq = L/R2C, dans la relation (3) qui
devient
1 2Qq2
<>) (4)
Zc 2QJ-1
En substituant les valeurs données dans la relation (3) nous avons
/.— 2
ta) 1414 rd/s
12(O,O5)(2O X 10"«) - (50 X 20 X 10"®)2
La relation (4) montre que pour des valeurs élevées de Q, la valeur maximale de VL a
lieu pour cüq « 1 /y/LC. Des valeurs maximales pour les tensions aux bornes de R et C sont éga
lement obtenues pour co0 , lorsque Q a une valeur élevée. Pour des valeurs faibles de Q, le ma
ximum de la tension Vc a lieu en dessous de <üq et le maximum de la tension VL a lieu au-des-
sus de o>q (voir Problème 8.28.).
8.8. La Fig. 8-16 représente un circuit constitué par l’association
en parallèle d’une capacité et d’une bobine de résistance R^
et d'inductance L . Déterminer la fréquence de résonance du Rl
circuit. = l//ta)C
L’admittance-totale du circuit est ;'ta)L
= R L- r + iaC
Rl f uL \
= . 2r2 + )•( “C - R2
L 4- JL2 ) Fig. 8-16
- .. Z. J.-.-. - 1 ■ _ RlÇ
= ta)0C, d’où w0 -
Rl + ^ - ■ y/LC L
Si la résistance de la bobine est faible par rapport à L ai, la fréquence de résonance est donnée
par 1/ \JLC. _____________________
La valeur du numérateur sous le radical est 36 - 50 = - 14. Par conséquent le radical aura
une valeur réelle si le dénominateur est négatif, c’est-à-dire si R ‘ C7 ou Rc<7,07ü.
""2C < L/
Si Rq tend vers 7,07 D, ûjq tend vers l'infini.
Si Rl est augmentée, cüq tend vers 0 si Rl tend vers 7,07 Q.
CHAP. 8 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE 91
7
92 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE CHAP. 8
1
5Ü
50/0° V (~) |
jXL
-B
(«) (b) Plan Y (c) Lieu de I
Fig.8-21
Le lieu du courant 1 se détermine alors par la relation I = VY en prenant comme référence
V = 50/0° V. Le lieu du courant I est ainsi semblable à celui de Y , et pour XL = 0, le courant
prend une valeur maximale de 10 A (voir Fig. 8-21 (c)).
8.16. Déterminer le lieu du courant dans le circuit de la Fig. 8-22 (a), où la résistance R est variable
et la réactance capacitive fixe.
Le lieu de Padmittance Y est un demi-cercle de rayon r = 1/2XC = 0,1, comme le montre
la Fig. 8-22 (b) .
0,2 10
1
R
50/0° v(^)|
->5 Q
G V
(a) (b) Plan Y (c) Lieu de I
Fig. 8-22
Le lieu du courant se détermine alors en utilisant la relation I = VY , où V 50/0° V.
La valeur maximale du courant est de 10 A pour R = 0 (voir Fig. 8-22 (c) ).
CHAP. 8 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE 93
8.17. Déterminer la valeur de RL qui rend le circuit de la Fig. 8-23 (a) résonant. Tracer le lieu de
l’admittance Y afin d’expliqiluer les résultats.
L’admittance totale est
Rl
yt 1
+ 1
4-/5
+ £)+ ’■( A
41
_ i°
R 2 + 100/
A
RL + >io R2l + 100
Pour qu’il y ait résonance, la partie imaginaire de Y doit être nulle, c’est-à-dire 5/41 =
10/(72^ + 100),d'où Rj = —18. Ainsi aucune valeur de R^ ne permet d'obtenir la résonance.
0,122
Rl 4Q
—>5 Q
0,022
0,0976 G
8.18. Déterminer le lieu du courant circulant dans le circuit de la Fig. 8-24 (a) et calculer la valeur de
Rc telle que le déphasage entre V et I soit de 45°.
L'admittance de la branche fixe est de 1/ R = 0,1 mho. Le lieu de la branche RC est un
demi-cercle de rayon r = H2XC = 1/8 = 0,125 (voir Fig. 8-24 (b)).
Rc
io n
0,125 /\
== -J< Q
y
----- r -G i o, iv
V
0,10
Fig. 8-24
La Sdg. 8-24 (c) montre à quel point du lieu le courant est en avance de 45° sur la tension.
On en-déduit que la partie réelle doit être égale à la partie imaginaire de Y?-
Rc )♦'( )■ '
on a
Comme Yt
C + 16
R2 R2c + 16
Rc 4
0,1 + et Rc = 2 Q
Rrc + 16 R% + 16
94 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE CHAP. 8
L
R
Etablir ces résultats graphiquement. N
v«.
Lieu deIB
(a)
Fig. 8-27 Fig. 8-28
Les vecteurs représentant les tensions Vqn et VmB sont perpendiculaires pour toutes les
valeurs de L. Lorsque L varie de 0 à l’infini, le point B se déplace de M en N sur le demi-
cercle.
A présent on peut superposer les deux diagrammes de la Fig. 8-26 (b) et 8-27 (b), ce qui
donne le diagramme de la Fig. 8-28. Sur ce diagramme on constate que NAb est le rayon d'un
demi-cercle et a par conséquent une valeur absolue constante de V/2. De plus on peut voir que
l’angle </> qui représente le déphasage entre VAb et V est égal à 2 G, où G - tg-1<oL/R.
8.20. Le lieu du courant total dans un circuit parallèle à deux branches est représenté sur la Fig. 8-29.
Déterminer la nature des éléments de chaque branche et spécifier la nature de l’élément variable.
V /
I
I
L 1 2
I *1 «2
I S Li ^2
Lieu de IT
Le point le plus bas du lieu en demi-cercle correspond à un courant nul dans la branche
variable. Par conséquent le courant total n’est alors déterminé que par les éléments de la branche
fixe 1. Comme ce courant est en retard sur la tension, les éléments de cette branche sont une ré
sistance R j et une inductance Li .
Le lieu en demi-cercle du courant dans la branche 2 montre que le courant est en phase
avec la tension lorsqu’il est maximal. Pour tous les autres points du lieu I2 est en retard de phase
sur V. Il en résulte que la branche 2 comporte une résistance R2 et une inductance variable L2 ,
comme le montre la Fig. 8-30 ci-dessus.
Problèmes supplémentaires
8.21. Le circuit RLC série de la Fig. 8-31 ci-dessous est alimenté par une tension v = 70,7 sin (500 + 30°);
il y circule un courant i = 2,83 sin (500t + 30°) . Déterminer R et C.
Rép. R = 25 ü , C = 8 pF.
»
R
5 +/3 n n 10 Q
v 0,5 H
50/0° v(~)f
c
Fig. 8-31 Fig.8-32
8.22. Dans le circuit série de la Fig. 8-32 ci-dessus, l’impédance de la source est de (5 + /3)Q et sa
fréquence est de 2 000 Hz. Pour quelle valeur de C la puissance dissipée dans la résistance de
10 sera-t-elle maximale ? Rép. C = 26,6 /zF, P = 111 W.
8.23. Dans un circuit RLC avec L = 25 mH et C = 25 /zF le courant est en retard sur la tension de
25° pour co = 2 000 rd/s. A quelle fréquence le courant sera-t-il en avance sur la tension de 25° ?
Déterminer co0 . Rép. co = 267, coq = 730 rd/s.
8.24. Un courant i = 1,5 sin (500t) circule dans un circuit RLC avec L = 0,5 H, lorsqu’on lui appli
que une tension v = 70,7 sin (500é + 30°) . Déterminer les valeurs de R et C, ainsi que la pulsa
tion de résonance co0 du circuit. Rép. R = 40,8 fl, C = 8,83 /zF, coo = 476 rd/s
8.25. Un circuit série comportant les éléments R = 10 H, L = 0,2 H et C = 40 /zF est alimenté par une
source de tension de fréquence variable. Déterminer les fréquences fa , /0 et {2 pour lesquelles
le courant est respectivement en avance de 30° sur la tension, en phase avec la tension, en retard
de 30° sur la tension. Rép. = 54,0 , fo = 56,3 , {2 - 58,6 Hz.
8.26. Un circuit RLC série est constitué par une résistance R de 25 G, une inductance de L-0,6 H et
une capacité C ; dans ce circuit le courant est en avance sur la tension de 60°, lorsqu'il est ali
menté par une source de tension à 40 Hz. Déterminer la fréquence de résonance de ce circuit.
/0 = 45,4 Hz.
8.27. Dans le circuit série de la Fig. 8-33 on ajuste la fréquence 50 Q
jusqu’à ce que la tension aux bornes de la capacité soit
maximale. Sachant que la tension efficace appliquée est de
100 V, calculer la tension maximale aux bornes de la capa loo/o0 vr\ 0,05 H
cité ainsi que la fréquence correspondante. CO variable I
8.29. Afin de montrer l'incidence de Q sur l'amplitude du courant au voisinage de la résonance, calcu
ler et représenter | Y | en fonction de o pour les deux circuitssuivants; circuit 1 : R = 5 H,
L = 0,05 H et C = 20 gF; circuit 2 : R = 10 D, L = 0,05 Het C = 20 gF.
8.30. Dans le circuit parallèle de la Fig. 8-34 ci-dessous, L = 0,2 H et C = 30 gF.Calculer la fré
quence de résonance pour RL =0 et la comparer à celle pourR^ = 50 O.
*■. / 408 , '323
323 _ _
ReP- /o = “— • /o = -T— Hz.
Z 77 2 77
«L 7Ü Rl io n
=T=C 20 gF
L 1 mH >10 Q = ->s n
8.32. En se référant au Problème 8.31., quelle serait la valeur de la résistance à mettre en série avec
la capacité pour amener la fréquence de résonance du circuit à 300 Hz ? Rép. Rc = 6Ü
8.33. Déterminer la valeur de RL qui entraîne la résonance du circuit de la Fig. 8-36 ci-dessus.
Rép. Rl = 12,25 Q .
8.34. Pour quelle valeurs de XL le circuit de la Fig. 8-37 ci-dessous est-il en résonance ? Expliquer
ce résultat en traçant le lieu de Y .
ioÜ 5Ü 2,94 Q
Rc
8.35. Calculer la valeur de Rq qui permet d'obtenir la résonance du circuit parallèle de la Fig. 8-38
ci-dessus. Expliquer ce résultat au moyen du lieu de Y .
Rép. Rc = 0.
8.36. Le circuit parallèle de la Fig. 8-39 ci-dessous est en résonance pour Xc = 9,68 Q et Xc
1,65 Q. Déterminer le courant total pour chacune des valeurs de Xc .
Rép. 1,83/0° , 3.61/0° A.
4Ü
10 Q
Rc
>10 0
=t= -jXc = ->2ÎÎ
8.37. Quelle valeur de Rc entraîne la résonance du circuit parallèle de la Fig. 8-40 ci-dessus ?
Rép. Rc = 6 O.
CHAP. 8 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE 97
Ir
ioO 5Ü 5Ü
i4Ü 10 0/0a. V
JL f
R 60
jxL
=T= ->10O
0,6 mH 7'C Y >6.25 O
~ ~>8 O
8.41. Le circuit de la Fig. 8-42 ci-dessus est résonant pour deux valeurs de la capacité C et la fréquen
ce de résonance correspondante est 5 000/2rr Hz. Déterminer les deux valeurs de C et construire
le lieu d'admittance. Rép. 20,6 pF, 121 pF.
8.42. Dans le circuit parallèle de la Fig. 8-43 ci-dessus, Ij’ est en retard sur la tension de 53,l°pour
R = Q. Pour R = 00 (circuit ouvert), ly* est en avance sur la tension du même angle. Construire
le lieu d'admittance pour illustrer ces deux cas. Pour quelle valeur de R le circuit est-il en ré
sonance ?
Rép. R = 6,25 fi .
8.43. Déterminer la valeur de R pour laquelle le circuit parallèle de la Fig. 8-44 ci-dessous est en ré
sonance, et construire le lieu d'admittance pour expliquer le résultat.
8.44. En se référant au Problème 8.43., quelles valeurs de la réactance inductive XL permettent d'ob
tenir la résonance pour une valeur quelconque de R?
Rép. XL/<8,2fi.
8.45. Pour quelle valeur de R obtient-on la résonance pour le circuit de la Fig. 8-45 ci-dessous?Tracer
les lieux d'admittance et de courant.
Rép. R = 5,34 fi
R 40 R 5O 2O 5Ü
8.46. Dans le Problème 8.11., on demandait de déterminer la valeur de la capacité C qui entraînait la
résonance du circuit parallèle. En utilisant le lieu d'admittance, montrer pourquoi une seule va
leur de C permettait d'obtenir la résonance au lieu des deux valeurs usuelles.
8.47. Le circuit parallèle de la Fig. 8-46 ci-dessus doit être amené à la résonance en ajustant L.
Construire le diagramme d'admittance et déterminer les valeurs de L pour obtenir la résonance
pour cù = 5000 rd/s.
Rép. L = 2,43, 0,066 mH.
8.48. En se référant au lieu d'admittance du Problème 8.47., déterminer la valeur de L pour laquelle le
courant total est minimal. Quelle serait l'amplitude de ce courant pour une tension efficace appli
quée de 100 V ?
Rép. L = 2,95 mH, Ir = 5,1 A.
98 LA RESONANCE SERIE ET LA RESONANCE PARALLELE CHAP. 8
8.51. Chacune des Fig. 8-48 (a), (b) et (c) représente un lieu de courant total pour un circuit à un élé-
ment variable. Décrire les circuits correspondant aux lieux respectifs.
Lieu de Ij-
V
Lieu de ly
Lieu de ly
V
(a) V (6) (c)
Fig. 8-48
Rép. (a) Un circuit parallèle à deux branches. Branche 1 : R et Rc fixes, Branche 2 : R
fixe et Xq variable.
(b) Un circuit à trois branches parallèles. Branche 1 : R et Xc fixes, branche 2 : Xc
fixe; branche 3 : R fixe et XL variable.
(c) Un circuit parallèle à deux branches. Branche 1 : R et Xq fixes; branche 2 : fi
xe et R variable. r v 250/30°
8.53. Le lieu de courant de la Fig. 8-50 correspond à un circuit parallèle à deux branches. Quels chan
gements devrait-on effectuer dans la branche RL pour que le point A se trouve sur le vecteur
représentant la tension appliquée ?
Rép. Ajuster XL à 5,78 ü.
Lieu de ly
V = 100/0°
8.54. La figure 8-51 représente le lieu de courant d'un circuit parallèle à trois branches. Sachant que
cû= 5 000 rd/s, déterminer toutes les constantes du circuit.
Rép. Branche 1 : R = 8,05 Q, L = 0,423 mH Branche 2 : R = 4,16 Q , C = 27,7 /zF
Branche 3 : L - 2,74 mH et R variable.
Chapitre 9
INTRODUCTION
Dans les circuits ou les réseaux électriques, les> sources de tension créent des courants dans les
1' ’
différentes branches; il en résulte ’
des 2 ' __
différences de .
2 rpotentiel aux bornes des éléments correspondants du
circuit. La connaissance des------------------- dans1—
courantsJ------- les1---------
branches ou des tensions aux homes des éléments définit
parfaitement le réseau.
Zx Zç
i2
ZB
Pour le réseau considéré, le courant dans est et le courant dans Zg est I] — I2j en supposant
une direction positive du courant dans cette impédance, de haut en 1bas. On peut calculer le courant dans
chaque branche du réseau de manière similaire. La tension aux bornes de chaque élément du circuit est
donnée par le produit du courant dans l’élément et de l’impédance complexe de celui-ci.
Les termes source de tension ou générateur et chute de tension proviennent de l’analyse des
circuits en courant continu; dans ce cas leur signification était plus claire qu’elle ne l’est dans l’analyse
des circuits en régime sinusofdal, où les courants et les tensions instantanés prennent périodiquement des
valeurs positives et négatives. En régime sinusofdal permanent, la loi de Kirchhoff relative aux tensions
appliquées à une maille donne lieu à une égalité vectorielle: La somme vectorielle des tensions aux bor
nes des impédances de la maille est égale à la somme vectorielle des sources de tension de la maille.
ZA Zc ZE
V'Gt *« |>
I2 |]zD I3 I0v-
Fig. 9-3
Pour un choix quelconque des courants de maille pour un réseau, chaque élément doit être traversé
par un courant au moins; deux branches ne peuvent pas être traversées simultanément par le même courant
Dans le prochain paragraphe, des règles permettant de déterminer le nombre de mailles indispensables à
l’étude d’un réseau sont données; ce nombre est le nombre minimal nécessaire à la résolution complète
du problème.
CHAP. 9 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES 101
HVWWH
i
\ — x' /
\ 3ZZ /
\ /
\ / /
\ / zZ4
2 X. /
' s'
La Fig. 9-4 (Z?) représente le graphe du réseau de la Fig. 9-4 (a) où les petits cercles correspon
dent à des noeuds et les lignes à des branches. On trace ensuite le graphe de la Fig. 9-4 (c), obtenu en
ne considérant que les branches qui ne forment pas de boucle fermée: cette représentation n’est pas uni
que. Les lignes tracées en pointillé donneraient lieu à des boucles fermées. Le nombre de mailles néces
saires est égal au nombre de lignes en pointillé, c’est-à-dire 4.
Le même résultat peut être obtenu en « coupant» les branches du réseau de telle sorte que chaque
coupure ouvre une boucle fermée. Si après cela il ne reste plus de boucle fermée, le nombre de coupures
correspond au nombre de mailles requises.
Une troisième méthode consiste à compter les branches et les noeuds du réseau. Le nombre de mail
les nécessaires est alors donné par :
nombre de maille = nombre de branches - (nombre de noeuds - 1).
Dans le réseau de la Fig. 9-4 (a) il y a sept branches et quatre noeuds. Il en résulte que le nombre
de mailles nécessaires est 7 - (4 - 1) = 4.
Zll est appelée impédance propre de la première maille 1; elle est donnée par la somme de toutes
les impédances traversées par le courant Ij . Z22 et Z33 sont les impédances propres des mailles 2 et
3 et correspondent à la somme des impédances des mailles respectives.
Z12 est la somme de toutes les impédances communes aux mailles 1 et 2. Il en résulte que £12
Z est
égale à Z21 . Les impédances Z13, Z 31, Z23 et Z32 sont les sommes des impédances communes aux
mailles définies par les indices.
Les impédances sont affectées d’un signe positif lorsque les deux courants qui y circulent sont de
même sens, et d’un signe négatif dans le cas contraire.
102 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES CHAP.9
Vj est la somme de toutes les tensions délivrées par les sources de la maille 1. Ces tensions sont
positives lorsque les sources font circuler des courants dans le même sens que le courant de maille et né
gatives si cela n’est pas le cas. V2 et V3 sont les sommes des tensions délivrées par les sources dans
les mailles respectives 2 et 3.
Exemple 1 >4 O
Ecrire les équations de maille pour le réseau de la
Fig. 9-5.
I2
K
II
Les courants de maille sont représentés sur le dia 10 n 5/30* n
gramme du circuit. Comme il n’existe pas de source de 5Ü 8Ü
tension dans la maille 1, la somme des chutes de ten
sion est nulle.
—www www—
Ii(->8) + (I, - I2)10 + (I, - I3)5 = 0
La source de tension de 5/30° V de la maille 2 y fait
10/0, v
I 1.3
MATRICES
Une matrice est un ensemble de nombres ou de fonctions disposés selon une grille rectangulaire et
soumise à certaines règles de calcul. Dans la matrice
les nombres ou les fonctions aij sont appelés les éléments. Un élément se trouve dans la ligne i de
la colonne 7. Cette matrice comportant m lignes et n colonnes est d’ordre m X n et constitue la matri-
A , ou la matrice A d’ordre m X n ou enfin la matrice [a£; ] d’ordre m X n.
Deux matrices sont égales si et seulement si leurs éléments sont respectivement égaux.
CHAP. 9 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES 103
La somme (la
(la différence)
différence) de deux matrices
de deux d'ordre m X n,
matrices d'ordre A — J et B — [ b^] , est la matri
n,
ce C d'ordre m X n, chaque élément de la matrice C est la somme des éléments correspondants des ma-
trices A et B . C'est-à-dire [a-,j ± &,j].
A ± B = [a.j
Exemple 2 Si 1 4 2 6
A =
0 et
5
B = alors
2 7 3 0 1 1
611
621
la matrice B = Ô31 d’ordre m X 1 est la matrice C d'ordre 1X1:
&ml
bu
&21 m
C — [ctll Ctl2 . . . ttlm] • [and11 4- G-12&21 + • • • 4- dlmfrml] —
k=l
bml
On peut remarquer que chaque élément de la ligne est multiplié par chaque élément correspondant de
la colonne et que les produits ainsi obtenus sont additionnés.
2
Exemple 3. [1 3 5] 4 = [1(2) + 3(4) + 5(—2)] = [4]
-2
19 -10 3
46 -8 42
104 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES CHAP. 9
La matrice A peut être multipliée par la matrice B, c’est-à-dire que le produit AB n’est défini que
lorsque le nombre de colonnes de A est égal au nombre de lignes de B. Ainsi si A est une matrice d'or-
dre 3X2 et B une matrice d’ordre 2 X 5, le produit AB est défini, alors que le produit B A ne l'est pas.
Si D est une matrice d'ordre 3X3 et E une matrice 3X3 alors les produits DE et ED sont tous deux
définis.
«INVERSION»
Dans un nombre entier positif, on dit qu’il y a «inversion» lorsqu’un chiffre quelconque précède un
autre, plus petit.
Par exemple, dans le nombre 132 le chiffre 3 précède le chiffre 2: il y a par conséquent une «inver
sion». Dans le nombre 321, le chiffre 3 précède les chiffres 2 et 1 et le chiffre 2 précède le chiffre 1; par
conséquent, il existe trois « inversions» Dans le nombre 4213, le chiffre 4 précède les chiffres 2, 1 et 3
et le chiffre 2 précède le chiffre 1; il en résulte 4 «inversions». Dans le nombre 3421 le chiffre 3 précède
les chiffres 2 et 1, le chiffre 4 précède les chiffres 2 et 1 et le chiffre 2 précède le chiffre 1; d'où cinq
« inversions».
et formons le produit ÛL2j2 daj3 • • • Onjn ; ce produit est formé de tel sorte qu’il ne comporte qu’un
seul élément d’une ligne donnée et un seul élément d'une colonne donnée. Pour des raisons de commodité
les premiers indices ont été choisis dans l’ordre 1, 2, n\ dans ces conditions, la suite j\ , ]2
des seconds indices est l'une des n ! permutations des chiffres 1, 2 ... , n. On affecte le produit d'un
signe positif ou négatif selon que le nombre d'« inversions» des seconds indices est pair ou impair.
Le déterminant d'une matrice carrée A d'ordre n représenté par | A | , est la somme de tous les n !
produits affectés des signes respectifs qui peuvent être formés à partir de A.
«il
Exemple 7. «11«22 ~ «12«21
«21
«n «12 «18
MINEURS ET COFACTEURS
Le mineur relatif à un élément a,. d'un déterminant d’ordre n est le déterminant d’ordre n • 1 obtenu
en supprimant la ligne et la colonne contenant l'élément donné. Ce mineur est noté | M{.\ .
Le mineur affecté du signe (-1)l+1 c'est-à-dire (~l)l+ Miy| est appelé cofacteur de Aiy et est
noté Ax; •
CHAP. 9 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES 105
1 4 7
4 7 1 7 1 4
Exemple w. 2 1 -6 3
1 -6
5
2 -6
+ 0
2 1
3 5 0
3{4(—6) — 7(1)} - 5{1(—6) — 7(2)} + 0 7
3 5 8 1 2
Exemple IL 1 0 2 -5 —5{1(3) - 2(4)} 25
4 3
4 0 3
4 7 -2
4 -2
Exemple 12. 0 5 0 5 5{4(=3) - (-2)(8)} 20
8 -3
8 2 -3
exempl e,
4 7 4 1 7 3 -6 9
-2 5 8 5 -2 8 -2 5 8
3 —6 9 -6 3 9 1 4 7
106 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES CHAP. 9
4. Si chaque élément d’une ligne (colonne) d’un déterminant peut se représenter par la somme de
deux ou plusieurs nombres, le déterminant peut s’exprimer en fonction de la somme de deux ou plusieurs
déterminants. Par exemple,
3 -7 5 3 -9 4-2 5 3 -9 5 3 2 5
2 4 -5 2 44-0 -5 2 4 -5 + 2 0 -5
1 6 8 1 8-2 8 1 8 8 1 -2 8
5. Si, aux éléments d’une ligne (colonne) on ajoute k fois les éléments correspondants d’une autre
ligne (colonne), la valeur du déterminant reste inchangé e. Par exemple,
1 9 -3 1 9 4-3(-3) -3 1 0 -3
4 6 -2 4 6 + 3(—2) -2 4 0 -2
-3 1 5 -3 14-3(5) 5 -3 16 5
Ou O12 013 Xi kr
021 O22 ©23 Xz k2
031 032 O33 X3 k3
La valeur nu mérique du déterminant des coefficients Aa est multipliée par xj si chaque élément
de la première colonne est miraltipliée par xj (propriété 2).
ki O12 013
kz O22 O23
k3 O32 O33
ou encore Xi
Aa
an ai3 an ai2 ki
a2i k2 a23 a2i Ü22 k2
a3i k9 as3 a3i 0,32 - k2
x2
Aa Aa
Cette méthode de résolution, appelée règle de Cramer, peut être appliquée à n’importe quel système
de n équations linéaires à n inconnues pourvu que le déterminant des coefficients soit différent de zéro.
I3
v'(î?) + v‘(x) + v-(ï)
Les termes des membres de droite des équations 1, 2 et 3 sont les composantes d un vecteur résul
tant des différentes tensions appliquées. Ainsi dans la relation (I), le courant de maille ly se compose
de trois termes, le terme Vi(Ah/Ax) résultant de la tension appliquée Vj , le terme V2(A2i/Ax) résultant
de la tension appliquée V2 et le terme VsjAsi/A*) résultant de la tension appliquée V3 .
>
108 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES CHAP. 9
Comme il n’y a pas d'autres sources de tension dans le réseau, l'équation pour le courant de maille
'1 est
Ii
v'(£) + <°>(®+ <«>(?£)+ ■ ■ ■ -
On appelle impédance d'entrée du réseau le rapport de la tension appliquée V]_ au courant résultant
, c’est-à-dire
x - i1
7 entree
= Vi/L — Ar/Au
Réseau passif
L’impédance d'entrée d'un réseau actif est l’impédance h à plusieurs
mailles
présentée par deux extrémités données du réseau dans lequel
toutes les sources internes délivrent une tension nulle mais
conservent leurs impédances internes respectives. Ainsi le
rapport t±z/Au est l'impédance d'entrée de la maille 1 que Fig. 9-6
le réseau soit actif ou passif.
IMPEDANCE DE TRANSFERT
Une source de tension contenue dans une maille fait Ir
circuler un courant dans chacune des autres mailles d'un
réseau. L'impédance de transfert est définie comme étant
’O
Réseau
à plusieurs
mailles '•I
le rapport de la tension appliquée à une maille au courant
résultant dans une autre maille, toutes les autres sources
de tension délivrant une tension nulle. Fig. 9-7
Considérons le réseau de la Fig. 9-7 dans lequel une tension Vr appliquée à la maille r fait circuler
un courant Is dans la maille s . Nous avons alors
I,
AiA
Az7
+ ... + + ■■- + «»(£) v'(£)
7
et *-* transfert rs = Vr/I. A./A„
Le double indice de l'impédance de transfert rs indique que la source se trouve dans la maille r et
le courant résultant dans la maille s. Le déterminant du dénominateur est le cofacteur du terme en posi
tion rs de la matrice, Ars avec les mêmes indices que l'impédance de transfert.
Problèmes résolus
9.1. Ecrire les différentes équations de maille pour le réseau de la Fig. 9-8 ci-dessous en tenant
compte du choix des mailles effectué. Mettre ces équations sous forme matricielle.
En appliquant la loi de Kirchhoff à chacune des trois mailles on obtient :
Ii(2 -32) + (Ii-I2)0*5) + (Ii-I3)5 ; 10/0_° V
I2(10) + (I2-I3)(2-;2) + (I2-l!)0’5) = - (5/30i)V
I8(10) + (I3-Ii)(5) + (I3-I2)(2-;2) = -(10/90° ) V
Après réarrangement des termes on a
(7 + 13)1. - (;5)I2 - (5)I3 = 10/0^ V
-0*5)1! + (12 + j3)I2 - (2 —j2)I3 = -(5/30° ) V
“(5)1, - (2-;2)ï2 4- (17-J2)I3 = -(10/90°)V
CHAP. 9 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES 109
10 Q
AMM- Ii
2Q
-12 "z
t La;
WAW-----
10 Q
10/90° V
et 50/0° /5 10 - /5 50/0°
0 8-/1 /5 0
Ii I2
10 - /5 /5
/5 3-/1
-/250
4,47/—63,4° A
150-/50 50 - /25
2.83/8,14° A
50 - /25
La puissance délivrée par la source est P = VI cos fi = 50(2,83) cos (8,14°) = 140 W. La
puissance dissipée dans la résistance de 10 D est P10 = (ZjFlO = (2,83)210 = 80 W et la
puissance dissipée dans la résistance de 3 fl est P3 = (Z2)23 = 60 W; leur somme 80 + 60 = 140 W
est égale à la puissance délivrée par la source'.
110 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES CHAP. 9
10 - >5 50/0°
10 50/0°
->250 4,47/—63,4° A
I2
50 - >25
La branche comportant la source est traversée par les deux courants Ii et I2 ; on en déduit
------- ---------------
9.6. Considérons le réseau de la Fig. 9-13 avec ses
C ><ï2\ c
mailles respectives. Dans ce réseau la résistan
ce R et les deux capacités égales C sont ajus
tées de telle sorte que le courant dans l’impédance
JC 1 Jt-
Zp soit nul . Lorsque cette condition est réali
sée, les inconnues Rx et Lx peuvent s’exprimer
en fonction de R, C et de la pulsation co de la
source.
"O
VB
/<l3^
|
Fig. 9-13
<â
(^ + î^c
1 +. z.)
/«c -te) -R, o II Ve
te)
-Rx
(« +
0
+ >«c) 0
(Rx 4- /«Lx)
-te)
-(/«2>x)
i2
I3 0
0
Exprimons I4 qui est le courant dans Zp sous forme de déterminant et annulons cette quantité
r‘ + £c + z' te)
1
-Rx V.
0 0
\ /«C
]uC ]uC
I4
0
(À) -Ü’«LX) 0
0
ûz
En développant le numérateur selon les éléments de la quatrième colonne nous obtenons
0 -(j<*Lx)
6-/8 220/120°
-(3-/4) 220/0° 2200/—53,1° 4- 1100/66,9° 1905/—23,2°
I2 ~^x 75/—106,2° 75/-10&2°~ = 25,4/83° A
-5 7 - j2
La puissance délivrée par la source est p = ViZjcosf = 10(1,43) cos 8,7° = 14,1 W. La
puissance réactive est Q = ViZjsinS,?0 = 2,16 vars capacitifs. La puissance apparente est
S = ViI1 = 14,3 VA.
9.13. En se référant au réseau de la Fig. 9-17 déterminer les courants I2 et I3 en utilisant les impé-
dances de transfert.
Comme la source se trouve dans la maille 1 et que le courant demandé circule dans la mail
le 2, on se sert de l'impédance de transfert Ztransfertl2 •
315/16,2° 315/16,2°
^transfert 12 14,45/32^° Q
A12 21,87-16°
-3 -5
(-D 0 7 - j2
On en déduit
^l/^transfert 12 (10/30° )/(14,45/32,2°) = 0,6937-2,2° A
de même
315/16,2° 315/16,2°
^transfert 13 ~~ 21/16,2° A
A13 15
-3 8 + >5
0 -5
et I3 = V1/Ztransfertl3
/^transfert 13= (10/30i)/(21/16^ ) = 0,476/13,8^
9.14. En se référant à la Fig. 9-17 déterminer la puissance dissipée dans les résistances du réseau et
la comparer à la puissance délivrée par la source.
Des Problèmes 9.12 et 9.13 on déduit = 1,43/38,7°A=q,693/-2^°A,I3 =0,476/13X8_° A.
La puissance dissipée dans la première résistance de 5 Q est P =■ (Zj)25 = (1,43)25 = 10,2 W.
La résistance de 3 fl est traversée par les deux courants Ij etl2 , c'est-à-dire par le courant
(h -I2) = (1,115 +/0,895) - (0,693-/0,027) = 0,422+ /0,922 = 1,01/65^° A, d'où
p = (1,01)23 = 3 06 W. De même le courant dans la branche contenant la deuxième résistance de
5 fl est (I2 - I3) = (0,693 - /0,027) - (0,462 + /0,113) = (0,231 - /0,140) = 0,271/.-31,2° A, et
la puissance P = (0,271)25 = 0,367 W. La puissance dissipée dans la résistance de 2 fl est
P = (J3)22 = (0,476)22 = 0,453 W.
La puissance totale dissipée dans le réseau P? — 10,2 + 3,06 + 0,367 + 0,453 — 14,1 W est
égale à la puissance délivrée par la source, déterminée dans le problème 9.12.
9.15. Dans le réseau de la Fig. 9-18 ci-dessous, la source Vj crée une différence de potentiel Vo aux
bornes de (2 - /2)O. Déterminer la tension Vj qui correspond à Vo = V.
Vo 5/0°
Pour la tension donnée Vq , le courant I3 est égal à 2 — j2 ~ = 1,76/45° A.
2V2/-450
114 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES CHAP. 9
i3 1,76/45°
On en déduit V, 36,9/61,2° V
0,0476/—16,2° 0,0476/—16,2°
5Q )5 O ->5O
r^^irT 4H gBÜ
i 30 50 Vo V.-
i5Ü
Vo
O
d’où Vo 50
= 0,707/45°
VT = 50 V2/-45°
bQ 20 i3O <0
9.17. Le réseau de la Fig. 9-20 comporte 2 sources de
tension. Déterminer la fraction de courant dans
l’impédance (2 4-3 /)Q due à chacune des sources.
Les courants de maille sont choisis de telle
sorte que le courant I2 circule dans l'impédance v.
I©
1V|V2
précitée. Dans ces conditions la représentation
matricielle du réseau est
5 4-/5 -/5 0 II 30/0°
-/5 8 4- /8 -6 I2 0 Fig. 9-20
0 -6 10 I3 -20/0f
5 4- /5 -/5 0
Le déterminant de la matrice impédance -/5 8 4-/8 -6 = 70 4- /620 = 624/83,55° Il
0 -6 10
CHAP. 9 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES 115
La tension Vj fait circuler un courant 2,41/6,45° A dans l'impédance (2 + 73) fl alors que la
tension V2 y fait circuler un courant 1,36/141,45° A. Chacun de ces courants est une composante
de I2 ; d'où I2 = 2,41/6,45° 4- 1,36/141,45° = 1,74/40,1° A.
9.18. En se référant au réseau de la Fig. 9-20, déterminer (a) la puissance délivrée par chaque source
de tension et (b) la puissance dissipée par les résistances du réseau.
(a) Le courant circulant dans la branche contenant la source Vx est donné par
30/0° ->5 0
0 8 4- >8 -6
-20/0° -6 10 2240/53,8° _
II 3,59/—29,75°A
A«
624/83,55° ”
La puissance délivrée par la source est Pt = V, Zj cos 9 = 30(3,59) cos 29,75° = 93,5 W.
Le courant circulant dans la branche contenant la source V2 est
5+ >5 -;5 30/0°
-J5 8 +>8 0
0 -6 -20/0° 860/—125,6°
I3 1,38/—209,15° A
A* 624/83,55°
Il faut noter que V2 et I3 ne sont pas orientés dans le même sens. La puissance délivrée parla
source V2 est alors P2 = V2(Zs)cos^ = (“)(20)(l,38) cos-209,15° = 24,1 W.
La puissance totale est égale à PT = PY + P2 = 93,5 + 24,1 = 117,6 W.
(b) La puissance dissipée dans la résistance de 5 O est de P5 = (7^25 = (3,59)25 = 64,5 W
et celle dissipée dans la résistance de 2 O est P2 = (I2)22 = (1,74)22 = 6,05 W. Le courant
circulant dans la résistance de 6 O est (I2 —I3) = (1,33 4- >1,12) - (-1,205 4- j Ü&1T) -
2,535 + 7 0,45 = 2,57 /10,1° A et la puissance correspondante est
. ______ Ps = (2,57)26 = 39,6 W.
La puissance dissipée dans la résistance de 40 ~ est P4 = (Z3)24 = (1,38)24 = 7,61 W.
Il en résulte que la puissance totale dissipée dans les résistances est:
PT = 64,5 + 6,05 + 39,6 + 7,61 = 117,76 W.
9.19. Le réseau de la Fig. 9-21 comporte deux sources de tension Vi et V2 ; sachant que Vj est
égale à 30/0° V. déterminer V2 de telle sorte que le courant dans l'impédance (2 + 7 3) fl soit
nul.
w
On choisit les mailles comme le montre la figure,. en ne faisant traverser l’impédance
(2 7 3) fl que par un seul courant. Le système d'équations exprimé sous forme matricielle est
5Î1 2Q j3 O
5 + >5 0 II 30/0?
-;5 8 + ;8 6 I2 0
Ii <I2 < I?
0 6 10 I3 V2
v.Qf jsfl 60
d’où l'on tire
5 4- >5 30/0? 0
-J5 0 6
0 V2 10 Fig. 9-21
I2 0
A.
116 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES CHAP. 9
-30/0° (50/—90° )
V2 35,4/45° A
6(5y^2/45°)
Autre méthode de résolution
Lorsqu'aucun courant ne circule dans la branche (2 + ;3) Q, I2 = 0 et les différences de poten
tiel aux bornes de la réactance de 7 5 fl et de la résistance de 6 fl doivent être égales,c'est-à-dire
110’6) = I3(6)
30/0° V2
on obtient 5+75 Ü5) = ïiï(6) ’ d'où l'on tire v2 = 35,4/452 A.
V2 V 67
9.20. Dans la Fig. 9-21, la source V2 délivre une tension de 20/0° V. Déterminer la source de tension
Vi de sorte que le courant dans la branche contenant V2 soit nul.
Pour ce problème, il suffit d'utiliser les mailles choisies dans le Problème 9.19., d'écrire
l'expression de I3 sous forme de déterminant et de l'annuler
5 + ;5 -J5 Vx
-;5 8 + 78 0
0 6 20/0°
I3 0
A*
En développant la relation ci-dessus on obtient
-;5 8 + 78 5 + >5 -J5
Vi + 20/0° 0
0 6 ->5 8 + j8
Problèmes supplémentaires
9.21. Déterminer le nombre de mailles requises pour l’analyse des réseaux des Fig. 9-22 (a-/). Pour
déterminer ce nombre utiliser pour chaque réseau deux méthodes différentes.
Rép.(a)5, (6)4, (e) 3, (d) 4, (e) 4, (/) 5
>—• WW
(b) (C)
Fig.9-22
CHAP. 9 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES 117
If
Ia —
10O
------ WA# 30
150/120° 150/120° 10/45° o
’l 3o J4Ü
IQ 50/02 v sês-ysO
Ib — 50
10/45° Jn
>40 3ÎÎ
150/0° 150/0° 10/45° Q
>4 0
Iç — Iç —
9.25. En utilisant la méthode des mailles, calculer la tension dans le réseau de la Fig. 9-26 ci-
dessous. Rép. AB = 75,4/55,2° V.
VAB
9.26. Dans le circuit de la Fig. 9-27 ci-dessous, déterminer la tension efficace de la source V telle
que la puissance dissipée dans la résistance de 5 O soit de 100 W. Rép. 40,3 V.
9.27. Dans le réseau de la Fig. 9-28 ci-dessous, choisissez les mailles et calculez Az . En faisant un
autre choix de maille calculer la nouvelle valeur de .
Rép. (61-/15)0.
v
2Ü ->8O
50
------ VW-
A ----- W# -w-- 1(-
5O 30
10 n >5 0
100/45° v(~)f B 20 o —ww- ^5^— V.©| t©V2
>20 O >5 0
5Ü
B >sQ
—
Fig. 9-26 Fig. 9-27 Fig. 9-28
118 ANALYSE DES CIRCUITS PAR LA LOI DES MAILLES CHAP. 9
9.28 Sachant que dans le réseau de la Fig. 9-28 ci-dessus, les tension Vj et V2 sont toutes deux égales
à 50/0° V, calculer la puissance délivrée par chacune des sources. Refaire ce même calcul pour
une tension V2 opposée. Rép. Pt = 191, P2 = 77,1; Px = 327, P2 = 214 W.
9.29. Dans le réseau à deux mailles de la Fig. 9-29 ci-dessous, calculer la puissance délivrée par la
source ainsi que la puissance dissipée dans chacune des résistances.
Rép. P = 36,7, Pj = 2,22, P2 = 27,8, Ps = 6,66 W.
-#£1 a3 O.
Q
WW-
U
j2Ü 1D 2Ü
9.30. Dans la Fig. 9-30 ci-dessus les tensions Vj et V2 sont identiques, égales à 10/ 90° V et dirigées
comme l'indique le diagramme du circuit. Calculer la puissance délivrée par chacune des sources.
Rép. Pj = 11,0, P2 = 9,34 W.
9.31. Dans le circuit de la Fig. 9-31 ci-dessous déterminer le courant dans l'impédance (3 + ;4) O.
Rép. 0
Ri
20 Q Ri
sO
10Z-Q? V
Rx
io a >2^(1 v,01 «4
Lx
Rép. Rx _ CiR2R4
Lx =
1 + (wRA)2 ’ 1 + («R1C1)»
9.33. Le circuit représenté par la Fig. 9-33 ci-dessous est un pont de Owen. Calculer Rx et Lx en
fonction des autres constantes du pont pour un courant nul dans l'impédance Zp.
Ci
Rép. Rx = -^-R2t £/x — CjR2^4
9.34. Le circuit de la Fig. 9-34 ci-dessous est un pont de mesure d’inductance. Choisir des mailles et
écrire les équations correspondantes sous forme matricielle. Déterminer Rx et Lx pour un courant
nul dans l'impédance Zp . » R,
/ Rép. Rx =-^-R4t Lx = J^L4
C1=T= Ri za Ri Ri
V^©t r
=pC4
Rx
LX
VB I
R<
L<
Rx
Lx
;2fl >2 fl Vo VJ
(~)t É’în ==-i2fi
10/0° V
V|
50/ o° v] Y |50/9Q* V
9.40.
sources de tension. Rép. Px = 422, P2 = 565 W
Déterminer le courant I3 du réseau de la Fig. 9-39
pour le choix de maille indiqué .
Rép. 1.38/ -209.15° A
30/0* V
H >5Î1 I2 6 h fÇ^ho/O* V
9.42. En se référant au réseau de la Fig. 9-40 ci-dessous, calculer le rapport des courants /I3 .
Rép. -j3,3
9.43. Pour le choix de maille effectué dans le réseau de la Fig. 9-41 ci-dessous, calculez Ztransferti3
^transfert 31 •
Re7>. ^transfert 13 = ^transfert 31 = 4,3/- 68f2° fl.
-;4fl ,2 fl -,4 fl 5Ü
;2Ü 5n
HH ■WAV— HH
I1’ II <I2
,2 fl 5 fl
50/45° V
9.44. En utilisant le choix de maille fait pour le réseau de la Fig. 9-42 ci-dessous, calculer Zentréel
^transfert 12 ^transfert
13- 20,2/-36,1°Q 17,4/-71,6°O f 6,82/-82,9° Q,
50/ 0* V 5^°V 5O
5Q
■WWW" WAW---------
- Ii
10 ü j5 O 10O j5O
■ WW- ------- WWA —'TOTO—
<n
-;4 O
1
2O I3 <2
-H O —ihr -;4 O
P
Fig.9-42 Fig. 9-43
9.45. Le réseau de la Fig. 9-43 ci-dessus résulte de celui de la Fig. 9-42 après adjonction de la source
de tension V3 . Pour quelle valeur de la tension V3 le courant est-il nul?
Rép. 16,8/133,2° V
9.46. Le réseau de la Fig. 9-44 ci-dessous résulte de celui de la Fig. 9-42 par adjonction de la source
de tension V2 . Déterminer la tension V2 qui annule le courant lj . Rép. 42.9/
42,9 144,5° V-
/144,5°
50ZJ” v
bO
■AMAMA- 1 1 5Ü A 4Q R 2Ü
. 'W/Nf • AAAAW^— •—AAAAAAA——1
10 O j5O
—waw- ------ 50/20* v(~)1 â;2Ü ==-i2Q V2
V2(~)| 2Ü I3
Fig. 9-45
9.50. Dans le réseau de la Fig. 9-47 ci-dessous, déterminer la tension de la source V2 de sorte que le
courant qui y circule soit nul. Rép. V2 = 4/ 180° V.
9.51. Déterminer le module de la tension Vj de la Fig. 9-48 ci-dessous qui crée une chute de tension
de valeur efficace 20 V aux bornes de la résistance de 5 Q . Rép. 69,1 V
j5 0 jtO 5Q j2 O 5O
i—<TOP—I—TOP toto AWW- —
v,(q
10/0° vl
t 30 30 -;2 Q
INTRODUCTION
Dans le chapitre 9, un choix adéquat des courants de mailles auxquelles était appliquée la loi de
Kirchhoff relative à la tension nous a permis d’étudier les réseaux. Dans ce nouveau chapitre nous intro
duisons une méthode d'analyse basée sur la loi de Kirchhoff relative au courant qui permet d’obtenir les
mêmes résultats. Cette méthode est appelée la méthode des noeuds.
TENSION DE NOEUD
Un noeud est la partie d’un réseau commune à deux ou plusieurs éléments de circuit. Lorsque trois
éléments ou plus ont un point commun le noeud qui en résulte est appelé noeud principal ou jonction. A
chaque noeud on peut affecter un nombre ou une lettre. Ainsi, dans la Fig. 10-1, A, B, 1, 2, 3 sont des
noeuds et 1, 2, 3 sont des noeuds principaux ou jonctions. La tension correspondant à un noeud est la dif
férence de potentiel entre un noeud donné et un noeud particulier appelé noeud de référence. Pour le cir
cuit de la Fig. 10-1, nous avons choisi le noeud 3 comme noeud de référence, par conséquent V13 est la
différence de potentiel entre les noeuds 1 et 3 et V23 est la différence de potentiel entre les noeuds 2
et 3. Comme les tensions sont toujours déterminées par rapport à un noeud de référence donné, nous uti
lisons les notations Vx pour Vj 3 et V2 pour V23.
ZA 1 ZC 2 B
Zb zD I VM
La méthode des noeuds consiste à déterminer les différences de potentiel entre tous les noeuds
principaux et le noeud de référence. En appliquant la loi de Kirchhoff relative au courant aux deux jonc
tions 1 et 2 nous obtenons deux équations à deux inconnues V; et V2 . La Fig. 10-2 représente en détail
le noeud 1 ainsi que les branches qui y sont connectées. Supposons que les courants dans les branches
quittent le noeud. Comme la somme des courants issus d’un noeud est nulle nous pouvons écrire
Vi-Vm Vi-V2
Za + Za + Zc
0 (n
En écrivant la relation ( 1 ), nous avons fait un choix arbitraire de la direction des courants (voir
Problème 10-1).
122 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS CHAP. 10
1 Zc 2 Zc « Zg
1
^Ir I
Vm 1 Zb Zp
I V.
En réarrangeant les termes dans les relations (1) et (2) nous arrivons au système d'équations
1
\Za ZbB ^Zc,
Z )v' - (i)v> = (È) ym
Vi
(5)
Y} 1 est appelée admittance propre du noeud 1 et est donnée par la somme de toutes les admittances
connectées à ce noeud. De même Yæ et Y33 sont les admittances propres des noeuds 2 et 3 et sont égale
ment données par les sommes des admittances connectées aux noeuds respectifs.
CHAP. 10 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS 123
Yj2 est l’admittance mutuelle entre les noeuds 1 et 2 et est donnée par la somme de toutes les admit
tances reliant le noeud 1 au noeud 2. Comme le montre l’équation (4), Y12 est affectée d’un signe négatif.
De même Y23 et Y13 sont les admittances mutuelles des éléments reliant respectivement les noeuds 2 et
3 et les noeuds 1 et 3. Toutes les admittances mutuelles sont affectées d’un signe négatif. On peut remar
quer que Y31 = Y13 et Y23 = Y32 .
Il est la somme de tous les courants au noeud 1. Un courant entrant dans un noeud est affecté d’un
signe positif alors qu’un courant qui en sort a le signe contraire. De même I2 et I3 sont respectivement
les sommes de tous les courants aux noeuds 2 et 3 .
Par analogie avec la notation matricielle utilisée pour les équations de mailles (Chapitre 9), les
trois équations (5) peuvent se mettre sous la forme matricielle suivante
Yn Yl2 y13 V, II
Y2l y22 y23 v2 I2
y31 y32 y33 v3 I3
Vf' =
■■a - + ’•(£) (7)
V2
+ «•(£) + (8)
V3
+j*(s) + '•(£) GO
Les termes des membres de droite des relations (7), (8) et (9) sont les composantes résultant des
différents courants. Par exemple, dans la relation (7) la tension Vi est la somme de Ii(ûn/Ay) due au
courant Ij de I2(A2i/Ay) due au courant I2 et de I3(A3i/Ay) due au courant I3 .
Exemple:
Ecrire les équations pour les tensions aux noeuds pour le réseau de la Fig. 10-4 et les exprimer
sous forme matricielle.
1 2O _ j2 Q 2
io Q fsQ 30
5O
5/0- V (~) |
I C~) 1 °/*5* v O
Fig. 10-4
Choisir comme noeud de référence le noeud 3 et numéroter les noeuds 1 et 2 comme le montre la
figure. Supposer que tous les courants quittent les noeuds 1 et 2,En appliquant la loi de Kirchhoff
relative au courant, à chaque noeud, nous obtenons:
124 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS CHAP. 10
Par comparaison avec la relation 6 nous constatons que dans la matrice carrée des admittances
Vu — 1/10 + l/>5 + 1/(2 + ;2) . Ceci est en accord avec la définition de Yh qui est T ad
mittance propre du noeud 1. De même Y12 = Y21 = —1/(2 + J2) ce qui est conforme à la défini
tion de 1 admittance mutuelle.
Dans 1 expression générale, Ij était défini comme étant la somme de tous les courants au niveau
du noeud 1. Vu la convention de signe, le courant de la branche contenant la source entre dans
le noeud 1 et est par conséquent positif, alors que le courant de la seconde branche sortant du
noeud 1 est négatif; il en résulte L = (5/0? )/10 - (10/45° )/j5 . Le courant I2 au niveau du
noeud 2 est nul, étant donné qu’il n’y a pas de source dans les branches connectées au noeud 2.
ADMITTANCE D’ENTREE
Considérons le réseau passif à deux connexions II
1
externes de la Fig. 10-5. La source de courant Ij fait
circuler un courant dans le noeud 1 et on suppose que Réseau passif
toutes les admittances en parallèle sur la source sont
comprises dans le réseau.
II
Vu qu’il n’y a pas d’autre source de courant
dans le réseau, l'équation donnant la tension est
Fig.10-5
V1 (H)
L'admittance d’entrée ou encore Yentrée est définie comme étant le rapport du courant délivré par la
source de courant unique existant entre deux noeuds à la différence de potentiel résultante entre les deux
noeuds. De la relation (14) on déduit
^entrée 1 Ay
Vi An
Dans un réseau actif, l'admittance d’entrée est définie comme étant l’admittance que présente le
réseau lorsque toutes les sources internes ne débitent aucun courant. On a alors
Vi
’■(£) + + Kî?) + •••
ou encore ^entrée 1 ~ I1/V1 — Ay/Ah
Par conséquent, la définition de l'admittance d'entrée Yentr$e est valable aussi bien pour les ré
seaux actifs que pour les réseaux passifs.
ADMITTANCE DE TRANSFERT
Un courant existant au niveau d'un noeud d'un réseau entraîne des différences de potentiel entre
tous les noeuds et le noeud de référence. L'admittance de transfert est le rapport du courant au niveau
d’un noeud à la tension résultante à un autre noeud,toutes les autres sources ne débitant pas.
CHAP. 10 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS 125
En utilisant les admittances d'entrée et les admittances de transfert, nous obtenons pour Vj , V2 et
V3 d’un réseau à quatre jonctions, le système d'équation suivant
12 I3
V,
II
Yentrée 1
+.
Ytransfert 21 Y transfert 31
V2 Y
II
+ _A_ +
^entrée 2 Y
13
* transfert 1 2 transfert 32
Il______
___ I^_
v3 ^transfert 1 3 23
^transfert 23
+ -A-
Yentrée3
Lorsqu'il n’existe qu'une seule source de courant dans un réseau, les définitions des admittances
d’entrée et de transfert apparaissent clairement.
Problèmes résolus
10.1. Ecrire l'équation pour le noeud 2 des réseaux des Fig. 10-7 (a) et 10-7 (b).
Comme tous les courants du réseau de la Fig. 10-7 (a) sortent du noeud 2, on écrit la som-
me de ces courants et on l'annule.
(V2-Vx)/;2 + V2/10 + (V2 4-lO/Of )/;6 = 0
Ce qui donne après réarrangement -(1/;2)Vi 4- (1/j2 4- 1/10 4- 1/;5)V2 = -10/0_o /;5
Dans le réseau de la Fig. 10-7 (b), un courant entre dans le noeud 2 alors que les deux
autres en sortent. En identifiant le courant entrant dans le noeud à la somme des courants sor
tants, on obtient
(Vx-V2)//2 = V2/10 4- (V2 4-10/0f )/;5
qui après réarrangement des termes donne V2/10 4- (V2 +10/Of )/;5 4- (V2-Vx)/y2 = 0
On constate ainsi que l’équation résultante pour un noeud est indépendante du choix du
sens des courants
1
j2D
É
|
/ i— Q J
>io n
n | (O)
A 10/02 v | io n | 10/0° v
10.2. Ecrire les équations de noeud pour les réseaux de la Fig. 10-8 ci-dessous et les mettre sous for-
me matricielle.
On choisit les noeuds et le noeud de référence comme l'indique le diagramme. En supposant
que tous les courants quittent les noeuds, on peut écrire les équations suivantes aux noeuds 1,
2 et 3
(Vj — V2)/(—;8) 4- Vj/5 4- (Vt - V3 4-10/0? )/(3 4-;4) = 0
(Va-VjlA-iS) 4- V2/10 4- (V2 - V8 - 5/02 )/(;4) = 0
V3/8 4- (V3-V1-10/02)/(3 4-j4) 4- (V8 - V2 4-5/0f )/(;4) = 0
"(4>)v> 1
+ (^+
10 À) V2 ’ G)v’' = (5/02)/(;4)
10/OfX /5/02\
(âTTï)^ ■ (À)Vl 4- (ï + À + 3 4-1 ;4 )’■ 3 + i4/ \ ;4 )
“(âTÿï)
-œ ’i . 1 . 1 \
8 + 74 + 3+7r;
—WW----- pww—I
V3
/io/o°
\3 4-;4
6/02
;4
i R> R* u___
<10 O
i sQ sQ f
i ---- WWA WWW---- S ZD
1OZJ£V(~)|
’V T T‘‘ I
8n ;4 Q
juCi 4- + jwC2^ 0
—Ü'wCi) 0 -(ÎW V2
-œ 0
a +—+
w Vs 0
0
Gfc+,“c* + è V4 0
CHAP. 10 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS 127
10.4. Dans le réseau de la Fig. 10-10 ci-dessous, deux capacités C d’égale valeur et une résistance R
sont ajustées de telle sorte que le courant qui traverse l’impédance de détection Zp soit nul.
Déterminer dans ces conditions les valeurs de Rx et Lx en fonction des autres paramètres du
circuit.
Les noeuds sont choisis comme l’indique le diagramme. Avec le noeud de référence, à L’une
des extrémités de l’impédance ZD , la tension V3 au noeud 3 est nulle pour un courant nul à travers
Z . On écrit les équations de noeud sous forme matricielle:
Zp
(i -U«C)
1
V,/Zp
-O«Q 0
Rx
O) 0
0
v» = ----------------------- T
Le déterminant du numérateur doit être nul, en le développant selon les éléments de la troi
sième colonne on a -j»C Ü*2«C + 1/RX + 1/;»^,)
(Vfl/zff) 0
-1/R -juc
R a « Œ
c c
2
JF J
sn B
—AM/W— 1
R, ZD I = 10/0° A
-•ét | A/VWW--------
«O
Fif. 10-10 Fif. 10-11
10.5. Déterminer la tension V4 b pour le réseau de la Fig. 10-11 ci-dessus, en utilisant la méthode des
noeuds.
Comme il n’y a que deux jonctions, une seule équation suffit pour résoudre le problème. On
choisit le noeud de référence en B et on écrit l'équation pour le noeud 1. En appliquant la loi de
Kirchhoff relative aux courants, le courant de 10/ 0° A entrant dans le noeud doit être égal à la
somme des courants qui en sortent
lO/Of = Vj/10 + V1/(5 + ;2) et Vï = 10/0°/(0,281 /—14,2° )= 35,6/14,2° V
Comme le courant à travers la branche (5 + /2)O est I = V1/(5 + y2), , la chute de ten-
sion aux bornes de la résistance de 5 fl est
Vi 35,6/14,2°
= 33/—7,6° V
VXB 1(5) (5 + ;2) (5) (5 + ;2) (5)
128 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS CHAP. 10
!
J
10.6. Déterminer la tension V^b du réseau de la Fig. 10-12.
;5 O
1
Le circuit ne comporte pas de noeuds princi
paux. Cependant, si on choisit le noeud B comme A
noeud de référence et le point A comme noeud 1,
nous pouvons écrire une équation en supposant que
deux courants quittent le noeud 1. 10/0" v’ 31 I 10/90* Y
V, - 10/02 Vj - 10/90°
(5 4-3) + (2 4- /5) 0 B
3Q 2D
En réarrangeant les termes, on obtient
2T75) = ( 10/0° 10/90°
v'(ï + ~8~ 2 4-/5
+ Fig. 10-12
i
d'où l’on tire
Vab = v, 11,8/55,05° V
AWM
2D
1 J10Q
1 =10/0" A 1
1b 3 Ü B i4Û
VMW
Fig.10-13
Les équations sont :
Pour le noeud 1 10/02 = (Vj-V^-F ¥^(3 4-/4)
-lvl+ (1 + A+jio) V2 0
10/02 -0,5
0 (0,5—/0,3) 5,83/—31°
Vr = 21,8/56,42° V
0.267/~87,42°
(0,62-/0,16) -0,5
et -0,5 (0,5 “/0,3)
(0,62-/0,16) 10/02
200/0° - 100/120°
On obtient Vi 50 - >17,32 537-19,1° V
5
On peut à présent déterminer les courants dans les différentes branches
IA = (Vx + 100/120° )/20 = (50 - >17,32 - 50 4- >86,6)/20 = 3,46/90° A
IB = Vj/10 = 5,3/-19,l ° A
: (50 - >17,32 - 100)/10 = 5,3/—160,9° A
le = (Vx - 100/Of )/10 =
On peut constater que la somme des courants entrant dans le noeud de référence est nulle
U----- Ia — 1
T le
«
Fig. 10-14 Fig. IMS
En appliquant la loi de Kirchhoff relative au courant à chacun des trois noeuds, on peut
déterminer les courants cherchés
A présent on calcule les courants dans les différentes branches en supposant qu'ils sont
orientés comme l'indique le diagramme
I5 = (50/0° - Vi)/5 = (50/0° - 30//—10/° )/5 = 4,12/15,9° A
I3 = V!/(3-j4) = (30,7/—10,6° )/(5/-53,l° ) = 6,14/42,5° A
10.11. Dans le réseau de la Fig. 10-17, déterminer les différences de potentiel respectives entre le
noeud 2, le noeud 2 et le point de référence choisi
4o 2o
AAMW- A WW i.
Fig. 10-17
Aux noeuds 1 et 2, nous pouvons écrire deux équations qui, réunies sous forme matricielle,
donnent :
’/50/0f
G + À + ï) (0 Vx \~5~”
(50/90°)
"(I) 1
(ï + =?2
-7’2
+ O V2
10 - 0,25
;25 (0,75 + 7’0,5) 13^5/56,3°
d’où l'on tire Vt = = 24^7/72^25° V
(0,45-/0,5) -0,25 0,546/—15/5°
"0,25 (0,75 + 7’0,5)
(0,45 -;0,5) 10
-0,25 ;25 18,35/37,8°
V2 = 33^6/53^75° V
0,546/—15195°
10.12. Dans le réseau de la Fig. 10-18, Vq est la différence de potentiel aux bornes de l’impédance
(2-/2)O due à l'application d'une tension V£ ; déterminer le rapport Vq/V, .
•** gQ
1
H
«1
v.ôt
30 50
20
=-;2O
Vo
Fig. 10-18
CHAP. 10 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS 131
Les noeuds 1 , 2 ainsi que le noeud de référence sont choisis comme l’indique le diagram
me du circuit. Pour ce choix Vo correspond à la différence de potentiel entre le noeud 2 et le
noeud de référence. L'équation matricielle pour ce réseau est
Vj
1
(ê^ÿ2 + l + À)
>5 ~Çi) Vi
5-;2
1 . 1
V, 0
Vo 0,2 7-90°______
On en déduit = 0,1345/-61,2°
V< (5 — 72)(0,276/“7° )
10.13. Déterminer le rapport Pour Ie réseau de la Fig. 10-19 pour le choix préconisé des noeuds
1 et 2.
4Û t
j2Q ;5D io a
Fig. 10-19
4+ V! (V,/5)
. 1 .
-(1) (1 + À+iïï) 75
V, 0
(Vg/5) “0,25
0 (0,35-/0,2) (Vb/5)(0, 403/-29,8° )
On en tire V1 ~ Ay Ay
(0,45-/0,5) (Vfl/5)
-0,25 0 (Vo/5X0>25)
V, Ay Ay
et Vi (Vg/5)(0,403/-29,8^ )/Ay ,
1,617-29,8°
V2 (Vg/5)(0,25)/Ay
Antre méthode On exprime la tension à chaque a noeud1 en fonction des cofacteurs. Vu que le circuit ne
comporte qu’une seule source entraînant un courant d’entrée Ij , on a Vt = I1(A11/ûy) et
V2 = Ii(Aia/Ay). On en déduit V> _ Il(An/Ay)
Ii(Aii/Ay) _ An _ 0,35 — ;0,2 __ gj/ 99 qo
V2 “ I^Ajj/Ay)
Il(Ai2/Ay) Ajj
Ai» 0.25 ’ L------
132 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS CHAP. 10
10.14. I
Déterminer les tensions des noeuds 1 et 2 du réseau de la Fig. 10-20 en se servant des admittan-
ces de transfert
2Ü
AMW A
3Ü
50/po y = -;10Q
j4ü
Fig. 10-20
-L +± +
M =
10 j5 ï) (0,6-/0,2) “0,5
-(I) 1
3 + >4 + z7Üj -0,5 (0,62 -/0,06)
(0,6-/0,2) -0,5
Ay -0,5 (0,62 - /0,06) 0.194/—55,5°
Y entrée 1 = 0.313/—49,94° Q
Au (0,62-/0,06) 0.62/—5,56°
et Ay 0,194/—55,5°
Y transfert 21 = 0.388/—55,5° ü
A,2 (-1)("0,5)
Au noeud 1
I2
V! Y
^entrée 1 transfert 21
Comme il n’y a pas de source de courant correspondant au noeud 2 , c’est-à-dire I2 0,
on a
II (50/0f )/10
Vx 15^5/49^94° V
Yentrée 1 0,313/—49^94°
De même *2 (50/0°)/10
V2 12,9/55,5° V
transfert 12 ^entrée 2 0,388/-55,5°
CHAP. 10 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS 133
Problèmes supplémentaires
10.15. Déterminer le nombre d'équations nécessaires pour étudier les réseaux des Fig. 10-21 (a- f)
WA
WAV
(e)
Fig. 10-21
i _L_
VxQt juL
î
Fig. 10-22
10.17. Ecrire les équations- caractérisant le réseau de la Fig. 10-23 (par la méthode des noeuds) et les
mettre sous forme matricielle. Ecrire ensuite la matrice admittance [Y] au vu du circuit et la
comparer au résultat précédent. 10 O
30 ;4O 2
1
jbO,
20
S/3Q0 v(~)f 50 =t=-;3O
T T “,2 n
Fig. 10-23
134 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS CHAP. 10
10.18. En tenant compte du choix de noeuds effectué pour le réseau de la Fig. 10-24 ci-dessous, écrire
les équations caractérisant le circuit et les mettre sous forme matricielle. Ecrire ensuite la ma
trice admittance [ Y ] et la comparer aux résultats précédents.
1
I no
10/90° v(^| |bQ *»
4=-üu
ww- t
io/o° v(^)| v. c.
( iO ji n
•—VÂV- 8
Fi*. 10-24 Fi*. 10-25
10.19. Le circuit représenté par la Fig. 10-25 ci-dessus est un
pont de Wien. Etablir les équations pour les trois noeuds
du circuit et les mettre sous forme matricielle; écrire io O
ensuite la matrice admittance [ Y ] et la comparer à la
( WW -------- J
matrice des coefficients obtenus par la méthode précé
dente. 50/Q° V
L l’n
10.20. En appliquant la méthode des noeuds au réseau de la
Y’ ==”° à*
Fig. 10-26, déterminer la puissance délivrée par la
source de 50 V, ainsi que la puissance dissipée dans
les deux résistances. Fi*. 10-25
Rép. 140, 80, 60 W.
10.21. Déterminer la tension Vab du circuit de la Fig. 10-27 ci-dessous en utilisant la méthode des
noeuds. Rép. 75,4/ 55,2° V
î Q sQ -/B O
-WW- 1 WW-
100/45° V
I
: :»Q 50Z£LV^j|
sQ
js Q
*1.
tG)5o/o<> v
B
■WW- 1 -ww-
J ;1O
t 50ZSLV
10.25. Déterminer la puissance fournie au réseau de la Fig. 10-31 ci-dessous par la source Vt- — 50/0° V,
ainsi que la puissance dissipée par chacune des résistances.
Rép. p = 354 W-, = 256 W, P2 = 77,1 W, P3 = 9/12 W, = H/3 W
->2 fl ;5 fl
2
—IF 1
I—If—1 — 1
R1 = 6Ü M — 2 fl
V<
#2 — 3 fl «» = 5fl T
=T= -j2 fl
Qt
50/ 0° vl
[ J o =|=1 n
Fig. 10-31 Fig. 10-32
10.26. Appliquer la méthode des noeuds au circuit de la Fig. 10-32 ci-dessus pour déterminer le courant
h• Rép. 5/ 90° A
10.27. Calculer la tension efficace de la source V qui entraîne une dissipation de 75 W dans la résistan
ce de 3 fl du circuit de la Fig. 10-33 ci-dessus. Rép. 24,2 V
1
>4 fl 3Î1
2fl
v(5t =±= -yen 3Ü jBfl
tOv ;4fl
10.29. Déterminer la tension du noeud 1 du circuit de la Fig. 10-35 ci-dessous. Rép. 179/204,8° V
1a —
3Î1 50/90° V
240/—120° 5/30°fl
;4fl
10 fl Ig
1 1
5/30° Q
bQ 50/—30° V
240/0° 5/30° Q
;8fl 50/-150° V
10.31. Pour le circuit de la Fig. 10-37, calculer la tension V2 de telle sorte que le courant dans l’impé
dance (2 + / 4)0 soit nul. 2fl 5 fl
Rép. 125/ 135° V I------- VMA—j------ W--------1
10.34. Le courant d'entrée du réseau de la Fig. 10-38 ci-dessous est Ij , le courant dans la résistance
O est I2 ; calculer le rapport I2/I1
de 10 £1 12/ .■ Rép. 0,151/ 25,8°
Ii AWW-
40
30
l’2 -ko 5Ü 5Ü
5Q 10 O V( Vo
BO >6 O =±= ->sd
II
Fig. 10-38 Fig. 10-39
| ^2 0 -jsO
HH
Fig. 10-40 Fig.10-41
10.37. Utiliser la méthode des noeuds pour calculer la tension aux bornes du circuit parallèle de la
Fig. 10-41 ci-dessus. Rép. 72,2/ 53,8° V
10.38. Calculer , Vgc » Vcd Par la méthode des noeuds dans le circuit de la Fig. 10-42 ci-dessous.
Rép. 35,4/45° V , 50/0° V 13,3/—90° V
A
50 -ko D
1= 10/0^ A I
>5 O ->4Ü
-Il—
Fig.10-42
10.39. Dans le réseau de la Fig. 10-43 ci-dessous, calculer en utilisant la méthode des noeuds la ten
sion aux bornes de la combinaison parallèle d'impédances. Rép. 35/ - 24,8° V
50 jsO
A
H
|2O
30
i4Q10/30* vÇ)| 1 30 50
100/0» v(~)t
>4 0 =T= -J3 O I_______ I = —>2 0
I
Fig. 10-43 Fig. 10-44
10.40. Calculer les tensions Vj et V2 des noeuds 1 et 2 du réseau de la Fig. 10-44 ci-dessus ainsi
que le courant circulant dans la source de 10/ 30° V
Rép. 3,02/65,2° V 1,34/-31>3° V 1,44/383° A
CHAP. 10 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS 137
10,41. Calculer la puissance dissipée dans la résistance de 6 fl du réseau de la Fig. 10-45 en utilisant
la méthode des noeuds. Rép. 39,6 W
_____ 6 fl______ >8 fl
2Q _____ 4fl
WW*--------- 1
Fig. 10-45
10.42. En se référant au circuit de la Fig. 10-45 ci-dessus, calculer le courant dans l'impédance
(2 + ;3)fl en supposant une direction positive de la gauche vers la droite.
Rép. 1,73/40° A
10.43. Calculer la tension V] du réseau de la Fig. 10-46 de telle sorte que le courant dans la résistan
ce de 4 fl soit nul. Choisir une extrémité de cette résistance comme référence.
Rép. 95,4/ - 23,2° V
sfl «fl 2q
WW WW- —--------- WW--------- 1
SS-,2Q |(~)V2
V, üQ
[50/9Q* V
Fig. 10-40
10.44. En se référant au circuit de la Fig. 10-44 ci-dessus supposons Vj = 50/0° V et V2 quelconque.
Déterminer V2 de telle sorte que le courant dans la résistance de 4 0 soit nul.
Rép. 26,2/113,2° V.
10.45. Déterminer le courant l3 du circuit de la Fig. 10-47, sa direction étant celle indiquée sur le dia
gramme. Rép. 11,7/ 112,9° A
;2fl fl sfl____
HH
50/45° V 5fl ;2fl
II1’
Fig. 10-47
10.46. Calculer le rapport des deux tensions de noeuds Vj /V2 pour le réseau de la Fig. 10-48.
Rép. 2,26/96,35°
-yzfl
|—w---(f-^ ; W--- p
4 -----
2fl
10/30° V G)t i 5fl
= -j2fl
Fig. 10-48
138 ANALYSE DES RESEAUX PAR LA METHODE DES NOEUDS CHAP. 10
10.47. En utilisant la méthode des noeuds calculer la tension Vq dans le réseau de la Fig. 10-49.
Rép. 1,56/128.7° V
2Ü
WW WW
Vq
Fig. 10-49
10.48. Déterminer les tensions de noeuds Vj et V2 du réseau de la Fig. 10-50.
Rép. 18,6/68,2° V
bQ « 4Ü 2 Q______
«--------- WW--------- t-------- WW f
= = ->2 t^)26,2/113,2- V
50/Q* V Ot
Fig. 10-50
10.49. Dans le réseau de la Fig. 10-51, déterminer la tension V2 de telle sorte que le courant dans cette
source soit nul. Rép. 4/ 180° V
j2 Q bQ
—I------- W.V-----------
Fig. 10-51
10.50. Déterminer le courant d'entrée 1 du réseau de la Fig. 10-52 de telle sorte que la tension Nab
égale à 5/ 30° V.
Rép. 9.72/ - 16° A
io n A
1 WW-
2Q 2Î1
;5 Q ;5 Q
>2 a == -a n
I
B
Fig.10-52
Chapitre 11
INTRODUCTION
Un réseau dans lequel les impédances restent constantes peut être étudié par la méthode des mail
les ou par la méthode des noeuds. Considérons à présent le réseau de la Fig. 11-1: Chacune des impé
dances Zi , Z2 et Z3 doit être connectée consécutivement au réseau. Pour chacun des cas nous obte
nons une matrice [Z] ou [Y] (selon la méthode utilisée) différente exigeant trois résolutions différentes.
Dans la mesure ou le réseau actif peut être remplacé par un réseau équivalent simple, la résolution sera
facilitée. Les théorèmes de Thévenin et de Norton permettent une telle simplification.
Za
»©t
Fig.11-1
THEOREME DE THEVENIN
Le théorème de Thévenin s’énonce ainsi: «Tout réseau linéaire actif présentant des connexions de
sortie A, B comme le montre la Fig. 11-2 (a) peut se remplacer par une source de tension unique V’ en
série avec une impédance unique Z* comme le montre la Fig. 11-2 (b).
T
Réseau
actif
linéaire
♦B
(a) (*)
La polarité de la tension équivalente de Thévenin V doit être telle que le sens du courant dans
l’impédance connectée au circuit équivalent soit le même que celui dans l’impéd;lance connectée au circuit
actif initial. ->5 n
Exemple 1. ♦A
Déterminer le circuit équivalent de Thévenin pour
le circuit de la Fig. 11-3, sachant que les bornes 5Û
de sortie sont A et B. Utiliser le résultat pour cal I
culer le courant dans les deux impédances
50/0° V f
Zj = 5 -j5 (1 et Z2 = 10/02 Q reliées ;5Q
successivement aux bornes A et B, ainsi que la
puissance qui leur est fournie. B
En se référant à la Fig. 11-3, le courant est donné par
I = 50/02 /(5 4- j5 - ;5) = 10/02 A Fig. 11-3
La tension équivalente de Thévenin est alors égale à la chute de tension aux bornes de l’impé-
dance (5 + ;5)Q c’est-à-dire
• V* = VAB = 1(5 4- >5) = 70,7/45° V
Z' = (5 + >5)(->6) = 6_ -5n
L’impédance vue des extrémités A et B est : 5 4- ;5 — j5
Le circuit équivalent de Thévenin est représenté par la Fig. 11-4 (a) et la tension V’ est orien
tée vers l’extrémité A .
T A
5-j5 Q
v'Q| z2
10/0^ Q
70,7/45° V|
B
B
(c)
En connectant l’impédance Zi au circuit équivalent comme le montre la Fig. 11-4 (b), il y circule
un courant Ij = (70,7/45° )/(5 — 75 4- 5 — j'5) = 5/90° A et la puissance correspondante est
Pi = (7025 = 125 W.
Lorsqu’on connecte l'impédance Z2 à ce même circuit comme le montre la Fig. 11-4 (c), on obtient
THEOREME DE NORTON
Le théorème de Norton s’énonce ainsi*. «Tout réseau linéaire actif présentant des connexions de
sortie A et B comme le montre la Fig. 11-5 (a), peut se remplacer peur une source de courant unique I
branchée en parallèle sur une impédance unique Z’ comme le montre la Fig. 11-5 (b)».
A I'
Réseau
actif Z'
linéaire
r •B
(a) (*)
11-5. Circuit équivalent de Norton
CHAP. 11 LES THEOREMES DE THEVENIN ET DE NORTON 141
La source de courant équivalente de Norton I’ est le courant mesuré à la sortie du réseau actif
lorsque cette dernière est court-circuitée (A relié à B). L’impédance Z’ est l’impédance mesurée entre
les bornes A et B lorsque toutes les sources internes délivrent une tension nulle. On constate ainsi que
pour un circuit linéaire actif, les impédances Z’ des circuits équivalents de Norton et de Thévenin sont
identiques.
Le courant traversant l’impédance connectée au circuit équivalent de Norton doit être dirigé dans le
même sens que celui traversant la même impédance connectée au réseau actif initial.
Exemple 2.
Soit le circuit de la Fig. 11-6; déterminer le circuit équivalent de Norton en considérant A
et B comme bornes de sortie. Utiliser le résultat trouvé, pour calculer le courant dans les impé
dances Zt = 5 — >5 O et Z2 -= 10/0c Q connectées successivement aux bornes 4 et B du
réseau et pour déterminer la puissance qui y est dissipée.
— >5 £2 -;5Q
HH A
-II- A
5Ü
B B
En se référant à la Fig. 11-7 où un court-circuit est établi entre les bornes A et B, on peut
calculer F = 50/0° /(—>5) = 10/90? A. En supposant que la source délivre une tension nulle on
peut calculer _ —>5(5 4- >5) _ 5 _ ?-k p
Z “ 5 + J5-/5 ” 5
Le circuit équivalent de Norton est représenté par la Fig. 11-8 (a). On peut noter que le courant
est dirigé vers la borne A .
A A
F— F—
10/90° A 10/90° A
Z' i| z2
5 - j5 O ; I io/oj Q
F B F B
(a) (b) (*)
Fig. 11-8
Le courant résultant de la connexion de Zj aux bornes du circuit équivalent de Norton (Fig. 11-8
( b)) est donné par : 0
— — ?Z'
---- = 10/90° ( 5-J5 \ 5/90° A
h 1 \Z' + Zj 10-/10;
11.2. Calculer le circuit équivalent de Norton pour le réseau actif de la Fig. 11-10.
L'impédance équivalente est Z' = 2,5 4->6,25 fl , comme on l'avait établi dans le
Problème 11.1.
5fl ;5fl
i----------- A r—--
0.R3/—41,65° A
3Î1
10/0* v(~) f I*' Z'
2,5 + ;6,25 fl
;4 fl
B r B
Fig.11-12 Fig.11-13
(3 4- >4)>5
Z-p 5 + 5,83 + >2,5 6,35/23,2° fl
(3 4- >4 4- >5)
Le circuit équivalent de Norton est représenté par la Fig. 11-13. On peut remarquer que le cou
rant I’ est dirigé vers la borne A.
11.3. Dans le circuit à courant continu de la Fig. 11-14, les trois résistances R\ — 1 fl, = 5 fl
et R3 = 10 fl sont connectées successivement aux bomes A et B. Déterminer la puissance
dissipée dans chacune des résistances
sfl 15 fl Z' A
4
3;75a
10 V 20 V Rl
T
12,5 V-T
r B
Z' = = 3j75n
Le circuit équivalent de Thévenin est représenté par la Fig. 11-15. Grâce à ce circuit, on peut
— 1 — J• ■ * _ J — .L M « r* «■ a *■*«*■* Ton 1 1 1 Z ~ — a. —. _
calculer la puissance dissipée dans chacune des trois résistances lorsque celles-ci sont connec- m
11.4. Déterminer le circuit équivalent de Norton correspondant au réseau de la Fig. 11-16 ayant comme
bornes de sortie A et B.
5n 15 n
A
F-—
ir «,33 A
10 V_=_
il" Z'
3,75 n
T k
Fig.11-16
"y”20V
Fig. 11-17
B
5 Q 2 Q -Î-.Q T
A A
3,32 + il,41 Q
/a 4
55,8/ - 17,4° V(~) | Op6 1* 1 § 6Q V'Of
20/0° V|
B B
Dans le circuit non chargé, il existe les 2 mailles représentées sur le diagramme. Le cou
rant de maille I2 est donné par
5 4- >5 55,8/—17,4°
—;5 0 279/72,6°
I2 3,33/0° A
5 4- ;5 -;5 83,7 /72,6°
-;5 8 4- ;8
Il en résulte que la tension Vdu circuit non chargé est égale à I2(6) = 3,33/0° (6) = 20/0^ V.
L’impédance équivalente Z’ est donnée par
Z'
6
r/+%+(2+/3)i
|_5 4- ;5 J
3,32 4- fl,41 O
6 4- r^
L5 4- j5
+(2+,-3)Ji
Le circuit équivalent de Thévenin est donné par la Fig. 11-19, où V’ est orientée vers la borne A.
10/45° V
V
MVW— A
7,97 - ;2jl6 Q
t 20/ê2 v
10 n
v'Ç)t
1 1.39/264,4° V|
B B
11.9. Le circuit actif de la Fig. 11-25 comporte une source de courant I = 5/ 30° A. Déterminer le
circuit équivalent de Thévenin.
10 Q
A Z'
I — WvV----- -
6/30° A Y 4 + ;3 Q
6Q li
j5Ü
B B
I
11.10. Déterminer le circuit équivalent de Nortdn pour le réseau actif de la Fig. 11-25.
L'impédance équivalente du réseau calculée dans le Problème 11.9. est Z' = 4 4- j3 = 5/36,92 Q.
On établit un court-circuit entre les extrémités A et F —---------- ____ »A
B . Le courant dans ce court-circuit est égal à 2,24/56,6° A
Z'
I' 5/30° ( 5 4- j5 \ = 2,24/56,6° A 6/36,9° Q
\5 4- J5 4-10/
Zj 4- Z4 + Zj 4- Z3
CHAP. 11 LES THEOREMES DE THEVENIN ET DE NORTON 147
Lorsque l’impédance connectée entre les extrémités A et B est infinie, la source Ng établit
dans le circuit des courants Ii et I2 comme le montre le diagramme.
Ii = Va/(Zj + Z4) et I2 = V0/(Z2 + Z3)
En supposant le potentiel de A supérieur à celui de B,
nous avons
Z'
V' VAB I1Z4 — I2Z3
Vaz4 v0 Z3
Zj 4- xS4 Z2 4- Z3
r ^*2^4 ~~ ZjZ3 ~i
L(ZX 4- Z4)(Z2 4- Z3)J
11.12. Etablir le circuit équivalent de Thévenin piiour le circuit en pont de la Fig. 11-30.
Z'
210 50 O A
47,4/26,8°O
20/0* V (~)| BA
v'Qt
0,328/170,5* V
120 30 O
Z?
î 24 O >60 O
Pour le circuit ouvert, le courant dans la branche gauche du pont est It = (20/0° )/(33 4- >24) A ,
alors que pour la branche droite il est I2 = (20/0° )/(80 4->60) A.
11.13. Dans le réseau de la Fig. 11-32 ci-dessous, remplacer le circuit se trouvant à gauche des bornes
A et B par un circuit équivalent de Thévenin. Déterminer ensuite le courant dans l'impédance
(5-;2)O.
L’impédance Z’ peut être calculée par les méthodes classiques. L’impédance de (5 - ;2) Q
est en parallèle avec la résistance de 3 O. L’impédance équivalente de ces deux branches est
(5 - >2)3 194 ■ o 265 p
Z,
8 — ]2
148 LES THEOREMES DE THEVENIN ET DE NORTON CHAP. H
->2 0 >5 O A
50 Ii ( I2
80 5Ü
10/30* v(~)| -j2Q 2,16229^2 V
B
On peut alors considérer le circuit ouvert et calculer le courant I2 par la méthode des mailles.
8 - >2 10/30°
-3 0 30/30°
Ï2 = 0,433/9.70 A
8->2 -3 69,25/20,3°
-3 8 + >5
11.14. Dans le réseau de la Fig. 11-34, déterminer V2 de telle sorte que le courant dans l'impédance
de (2 4- j 3) O soit nulle.
A 2O ;sO B 40 7* j
1 —WAV 1 11
30ZULV cPTTEFl' -
| y- T (2MZ452-0,6V2) V
b
<3;3Q
Fig.11-34 Fig.11-35
Le courant dans le circuit équivalent de Thévenin de la Fig. 11-35 est nul si V' = 0; d'où
0 = 21,2/45° -0,6V2 et V2 = 35,4/45° V
Remarque : P
Pour résoudre ce problème, la connaissance de l'impédance Z' de la Fig. 11-35 n'est pas
indispensable, cependant le lecteur pourra la calculer comme exercice.
11.15. Dans le réseau de la Fig. 11-36, déterminer la tension Vj de telle sorte que le courant circulant
dans la source de 20/0° V soit nul.
I I I - B
I L B
Lorsque le circuit équivalent de Thévenin est connecté à sa charge comme le montre la Fig. 11-37,
il faut que la tension V’ soit égale à la tension de la source de 20/ 0° V pour que le courant dans
cette source soit nul. Ainsi on a (0,359/ 17,4° ) V] = 20/ Q° , d'où Vj = 55,7/—17*4^ V. La
remarque se trouvant en fin du Problème 11.14. est également valable pour ce Problème-ci.
Fig. 11-38
A,
^entrée 1
Â?ï
150 LES THEOREMES DE THEVENIN ET DE NORTON CHAP. H
où (5 + /5) -5 (5 + /5)
-5 (io + /io) (-5-/10) 1455/121°
(5 4- >5) (-5-/10) (15 + /15)
I (10+/10) (-5-/10)
et I (-5-/10) (15 4- /15)
= 213,5/69,4°
en substituant ces valeurs dans la relation donnant Z’ on obtient Z' — Zentrée 1— Az/AjX
= 1455/121° /213,5/69,4° = 6.82/51,6° = 4,23 + /5,34 Q
------------- --------- waw----- 50/0° V
-AAM/W-----
__ *11
I2 ‘“ni
5O
------ WWAA
bQ
—z-WvWy
__ y-'TKKP----
II
A
h
E
B __ 10 Q__ J jB o î io n_ J
ZQQ^V*-
A/VWW------- ——L_J\M/VW------
Fig. 11-39 Fig. 11-40
Sur le circuit ouvert de la Fig. 11-40, on peut distinguer deux mailles dans lesquelles cir
culent respectivement les courants Ix et I2, ces courants sont donnés par
50 5
50 15 + /5 558/26,6°
II = 2,62/—42,8° A
io + /io 5 213,5/69,4°
5 15 4- /5
I 10 + >10 50
et I2
I 5 50 558/63,4°
213,5/69,4°
= 2.62/—6° A
Le circuit équivalent de Thévenin est représenté par la Fig. 11-41 avec l’impédance de charge
ZL connectée entre A et B. En substituant les différentes valeurs de Z^ dans les relations
I = V'/(Z'4-ZL), les courants ainsi que les puissances requises peuvent être calculés.
Pour ZL = Zx = 10/30° = 8/6 + >5 on a
23,4/—69,4°
11 ~ (4/3 4- >5,34 4- 8/6 4- >5) = 1,414/—108,2° A et Px = (Zx)2ReZx = (1/14)2(8/6) = 17,32 W
Pour Zl = Z2 = 20/0° on a
23//—69,4°
12 " (4?23 4- >5/4 4- 20) = 0,940/—81,8° A et P* = (0,940)2(20) = 17/5 W
Pour ZL == "
Z3 = 5- — /5 -Q r on a
23.4/—69.4°
la = (4,23 + >5,34 + 5 - >5) ” 2;54^~7b6°A et P* = (2,54)2(5) = 32,3 W
CHAP. 11 LES THEOREMES DE THEVENIN ET DE NORTON 151
Problèmes supplémentaires
11.17. Etablir le circuit équivalent de Thévenin pour le circuit actif de la Fig. 11-42 (bornes de sortie
A et B) Rép. Z' = 9,43 fl, V’ = 6,29 V(B + )
11.18. Calculer le circuit équivalent de Norton correspondant au circuit de la Fig. 11-42.
Rép. Z' = 9,43 fl, 1’ = 0,667 A
8Î1 12V
O | | 4 fi 5Î1 2 fl
20 V
r—--------------- 1—« a
2Î1 50ZIC.V
r“
AWvW-
2Q
n AWAV-------
20 V
5D
T
Fig. 11-42 Fig. 11-43
11.19. Calculer le circuit équivalent de Thévenin pour le circuit actif de la Fig. 11-43 (bornes de sor
tie A, B,). Rép. Z' = 1,52 fl, V = 11,18 V (B + )
11.20. Calculer le circuit équivalent de Norton corres
pondant au circuit de la Fig. 11-43.
Rép. Z' = 1,52 fl, /' = 7,35 A 2ûQ 40 O
11.21. Déterminer le circuit équivalent de Thévenin pour le
circuit en pont de la Fig. 11-44(bornes de sortie A et B). 24 V A B
Rép. Z' = 55,5 0., V' = 0.
250Î1 500 fl
11.22. Dans le circuit en pont de la Fig. 11-44 on rem
place la résistance de 500 fl par une résistance
de 475 D ; déterminer le nouveau circuit équiva
lent de Thévenin. Fig. 11-44
Rép. Z' = 55,4 fl , V' = 0,0863 V (A +).
11.23. Déterminer la déviation D d’un galvanomètre de résistance 100 fl et de sensibilité 0,5 /rA/ mm
connecté entre les bornes A et B du circuit en pont de la Fig. 11-45 (utiliser le théorème deThévenin).
Rép. D = 19,5 cm.
7 20 fl
2500Î1 1050 fl 50 fl
40 fl
iooo n
50ûfl 200 G 1000 fl
->400 Q
11.24. Déterminer le circuit équivalent de Thévenin pour le pont alternatif de la Fig. 11-46 (bornes de
sortie A et B)
Rép. Z’ = 88,7/11,55° fl , V’ 0,192/-43,4° V.
11.25. En utilisant le théorème de Thévenin déterminer la puissance dissipée dans une résistance de
1 H connectée aux bornes A et B du réseau de la Fig. 11-47 ci-dessous.
Rép. 2,22 W.
152 LES THEOREMES DE THEVENIN ET DE NORTON CHAP. 11
i—ww—-^7)0| w II »
8Q BQ
11.31. Déterminer le circuit équivalent de Thévenin correspondant au réseau actif de la Fig. 11-50.
Rép. Z’ = 5,55/0° Q. V = 5,9/16,4° V
11.32. Déterminer le circuit équivalent de Norton correspondant au réseau actif de la Fig. 11.50.
Rép. T = 5,55/0° Q. I’ = 1,06/16,4° A.
11.33. Calculer le circuit équivalent de Thévenin correspondant au réseau actif de la Fig. 11-51 ayant
comme bornes de sortie A et B.
Rép. Z’ = 2,5 + 712,5 Q, V = 25x^7/45° V
11.34. Calculer le circuit équivalent de Norton correspondant au réseau de la Fig. 11-51.
Rép. Z’ ='2,5+ 712,5 Ü, 1’ = 2,77/-33,7° A.
11.35. Déterminer le courant I circulant dans l’impédance (3 + ;4) Q du circuit de la Fig. 11-52; rem
placer pour cela le réseau par son circuit équivalent de Thévenin.
Rép. Z’ = 3,53/45° Q , V’ = 70,7/135° V f I = 8,3/85,2° A.
50/0° V
bQ jbQ
jlO 5Q
I----
jioQ
I |sü
• ■■ z 0~0 0A- 50/90° V (~) | 1I S |Q 50/0° V
T r
A JD
/bQ BQ
50/90° V
Fig.11-51 Fig.11-52
CH AP. 11 LES THEOREMES DE THEVENIN ET DE NORTON 153
1 --------- 1------- I ——
20/-90oA| 10/0f A
ü io O >2 0 >15 D 2Ü
50
I-------- A I •A
2 O >2 0 50 sfc-XO
•B •B
6û >ioO
11.44. Calculer le circuit équivalent de Norton
correspondant au réseau de la Fig. 11-56.
Rép. Z’ = 5,09/-82,5 Q. I’ = 9,05/25° A If
r h
IJ.45. Déterminer le circuit équivalent de Thévenin
pour le réseau actif de la Fig. 11-57 (bornes Fig. 11-57
de sortie A et B ).
Rép. Z’ = 6.2/51,8° O. V’ = 62,6/44,17° V
154 LES THEOREMES DE THEVENIN ET DE NORTON CHAP. H
I—►- A
4/ 45e A
sQ io Q
2 0/0° V
Mil |(~) 25/ 90° v
I B —-I
11.49. Calculer le circuit équivalent de Thévenin correspondant au réseau actif de la Fig. 11-59.
Rép. Z’ = 3.47/ 6,85° D, V’ = 31,2/6,89° V.
INTRODUCTION
La méthode des mailles et la méthodes des noeuds permettent de résoudre pratiquement tous les pro
blèmes relatifs aux circuits. L’introduction dans le chapitre 11 des théorèmes de Thévenin et de Norton
réduit les calculs numériques dans le cas où un réseau donné doit alimenter différentes impédances. Les
théorèmes que nous introduisons dans ce chapitre ont également pour but de simplifier la résolution de
certains types particuliers de problèmes rencontrés dans l’étude des circuits. Ce chapitre peut ainsi être
considéré comme une extension du chapitre 11.
ZB Zi Z3
. , -T =3-
Ï2
V< Za Zc lo Vo V< Vo
(a) (6)
Fig. 12-1
Soit Y la tension d’entrée et Vq la tension de sortie de chacun des circuits; on choisit le courant
d’entrée Ij et le courant de sortie Iq ; ces courants sont orientés dans le sens des aiguilles d’une montre
dans chacun des circuits. Soit enfin I2 le courant circulant dans la maille centrale du circuit monté en
triangle; la direction de ce courant est celle indiquée.
Les équations de maille du circuit monté en triangle peuvent se mettre sous la forme suivante:
Za -Za 0 li Vi
-Za Za + Zb + Zc -Zc I2 0
0 -Zc Zc lo -Vo
Tl
156 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX CHAP. 12
Z
Az _ ZaZb
entré»
An Za 4- Zb
Z sortie
Az ZbZc
A33 Zb 4- Zc
Az
^transfert £0 — Zb
A13
Zi 4- Z2 -z2 V<
-z2 Z2 4~ Z3 lo. -Vo
Z sortie
Az Z1Z2 4- Z1Z3 4- Z2Z3
A22 Zi 4* Z2
Z transfert i0~
Az Z1Z2 4" Z1Z3 4" Z2Z3
A12 Zï
En identifiant les impédances correspondantes dies circuits en triangle et en étoile, on obtient
On constate ainsi qu’un montage en étoile comportant les impédances Zi , Z2 et Z3 peut être rem-
placé par un montage en triangle comportant les impédances Z4 , Zg et Zc calculées ci-dessus.
Pour effectuer la transformation du montage triangle en montage étoile on additionne les équations
(3), (4) et (5) et l’on prend la valeur réciproque de cette somme, ce qui donne
Zi ZaZb
d’où l’on tire
Za 4- Zb 4- Zc
CHAP. 12 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX 157
Zfl
Z3,
A Z3
&
Za zc Z/ Zc
Z,
THEOREME DE SUPERPOSITION
Le théorème de superposition s’énonce ainsi: «La réponse de chaque élément d'un réseau
linéaire bilatéral, comportant deux ou plusieurs sources, correspond à la somme des réponses dues à cha
cune des sources agissant séparément, abstraction faite de toutes les autres sources».
Le principe de superposition était contenu implicitement dans la méthode des mailles et dans la
méthode des noeuds. Les courants de maille et les tensions de noeuds pouvaient se calculer à partir du
rapport de deux déterminants (voir chapitres 9 et 10). Les développements des déterminants du numérateur
selon les éléments de la colonne contenant les sources, donnaient lieu à des équations du type suivant
Les termes de la relation (7) sont les composantes du courant de maille Ij dues aux tensions Vi ,
V2, etc. De même les termes de la relation (8) sont les composantes de la tension de noeud Vi dues aux
courants 1; , I2 , etc.
Si les mailles sont choisies de telle sorte que les sources se trouvent toutes dans des branches non
couplées, les termes de la relation (7) seront identiques aux courants dus aux sources agissant séparé
ment. De même, si toutes les sources de courants d'un réseau à analyser par la méthode des nœuds, ont
le même point commun (point de retour), et si l’on choisit ce point comme point de référence, les termes
de la relation (8) seront identiques aux tensions de nœud dues à chacune des sources agissant séparé
ment.
Le principe de superposition peut être utilisé pour déterminer les courants et les tensions de nœud
qui dépendent linéairement des sources alimentant le réseau. La puissance ne peut pas être déterminée
par ce principe de superposition, vu que les relations entre la puissance et le courant d’une part, la
puissance et la tension d'autre part, sont quadratiques.
THEOREME DE RECIPROCITE
Le théorème de réciprocité s’énonce ainsi: «Dans un réseau linéaire bilatéral à source unique, le
rapport de la grandeur d’entrée (excitation) à la grandeur de sortie (réponse) est constant, quelles que
soient les positions respectives de la source d'excitation et de l’endroit où l’on mesure la réponse».
Ce théorème peut être démontré pour un réseau comportant une source de tension unique en consi-
dérant l’équation suivante pour le courant Ir circulant dans la maille r.
Ir
Az
+ v2^
Az
+ • • • + v,^=-
Az
+ v.^
As
+ •••
Soit Vs cette source de tension unique, on peut alors écrire
Ir V«’ Ax
I.
Les deux impédances de transfert des relations (9) et (10) sont égales dans un réseau linéaire
bilatéral, étant donné que dans de tels réseaux, la matrice impédance [Z] est symétrique par rapport à la
diagonale principale et que les cofacteurs Asr et Ars sont égaux. Par conséquent, le courant dans la
maille r dû à la source de tension placée dans la maille s est identique au courant dans la maille 5 lors
que la même source de tension est placée dans la maille r. Il faut cependant remarquer que les courants
dans les autres parties du réseau ne seront pas identiques.
Le théorème de réciprocité peut également être appliqué à des réseaux contenant une source de cou
rant unique. Dans ce cas le théorème peut s’énoncer ainsi: «La tension entre les extrémités M et N d'un
CHAP. 12 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX 159
réseau, due à une source de courant placée aux extrémités A et B est la même que la tension mesurée aux
extrémités A et B lorsque la source de courant est placée entre les extrémités M et N. Comme précédem
ment il faut remarquer que les potentiels, en d'autres points du réseau, ne resteront pas les mêmes (voir
problème 12.9).
THEOREME DE COMPENSATION
Lorsqu'un courant I circule dans une impédance Z d'un réseau, la chute de tension à ses bornes est
ZI. Conformément au théorème de compensation, cette impédance peut être remplacée par une tf.e.m. de
compensation* dont le module et la phase sont ceux du ZI. De même, si la chute de tension dans un <élé-
ment ou dans une branche de réseau d'impédance Z est V, cet élément ou cette branche peut être rempla
cé par une source de courant I = V/Z. La substitution de ces sources aux éléments respectifs n'affecte
ni les courants ni les tensions dans les autres parties du réseau. Le théorème de compensation est éga
lement appelé théorème de substitution.
La branche du réseau de la Fig. 12-4 (a) est constituée
de deux impédances Z/i <et Z# . Vu que . le courant qui circu- »
II
le dans cette branche est Ij
I-
, la
I
chute z4deA tension
A V* Z-> V
dans cette
/4 A A
I Z
Z V
sz
Vc = lôZ
r z= AI
8 + hO
v = 50/y v (~) f
aï = yj+7iQ
2 + jlîl
v<=
1 \>22,&5/-2Cr6o V
(a) (*)
Fig. 12-7
I Vg I
(Rg + Rl) + jXg
v.Ot
= |I| =
v, B
y/ÏRi + Rtf + X*
Fig.12-8
et la puissance dissipée dans la résistance R^ est alors
P = PR
prll = -,
(Rg 4- Rl)* + X20
Pour déterminer la valeur de pour laquelle on obtient; un transfert maximal de puissance,
on annule la première dérivée de la puissance, dP/ dRL .
dP ViRL
d ___________ [(«, + «l)* + X2] - Rl(2)(R,+ Rl)
~ dRL [(«„ + RlY + Xj 0
dRL
ou R2 , - 2ÆJ?, - 2R2l = o
, + 2R,Rl + Ri + X2
et Ri + x2, = ri
CHAP. 12 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX 161
«Pour une résistance de charge pure et variable, la puissance maximale délivrée à la charge est ob
tenue lorsque cette résistance de charge est égale à la valeur absolue de l'impédance du réseau actif».
Si la composante réactive de l'impédance placée en série avec la source est nulle c'est-à-dire
= 0, le transfert de puissance maximal se fait lorsque la résistance de la source est égale à celle de
la charge: R l = R g .
Cas 2: La charge ZL est constituée par une résistance et une réactance variable (Fig. 12-9) et le cou-
rant dans le circuit est Z, = R9 + iX, A
___________ V.___________
I l
(Rg 4- Rl) 4- j(Xg 4- Xl)
Zt =
Vq
’.©f RL + jXL
I = III = y/(Rg + RL)2 + (Xg+~XL)2 B
v;rl
P 12Rl
(Rg + Rl)2 + (Xg + XL)2
un
Lorsque la valeur de Rl dans la relation (11) est maintenue constante la valeur de la puissance
P est maximale pour Xç — ~Xl • L'équation (U) devient alors
V207?l
P
(Rg 4- Rl)2
En considérant à présent la résistance Rl comme variable, on peut constater comme l'a montré
le cas 1 que la puissance maximale délivrée était obtenue pour /?£ — Rq- Si Rl ~ &G et
*l = -Xc, alors Z^ = Zç*.
Dans le cas où l'impédance de charge est constituée par une résistance et une réactance varia
ble la puissance maximale transmise à la charge est obtenue lorsque l'impédance de charge Xl
est égale à l'impédance complexe conjuguée de celle Z^ du réseau.
Cas 3: La charge Z^ est constituée par une résistance variable et une réactance fixe (Fig. 12-10).
Comme et sont toutes deux des quantités constantes, on peut inclure jX^ dans l'impé-
dance du réseau. Le cas 3 se ramène alors au cas 1 et le transfert maximal de puissance est obtenu
lorsque Rl est égale à la valeur absolue de l’impédance du réseau.
162 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX CHAP. 12
Problèmes résolus
12.1. Etablir le circuit équivalent monté en triangle correspondant au réseau monté en étoile de la
Fig. 12-11.
Zi z3 zB
------ WWA AMW----- =*■
& 12 io 12
Z2
Za Zc
yio fl
Afin de vérifier les résultats obtenus on peut recalculer à partir du réseau en triangle de la Fig.
12-12 les éléments du réseau en étoile.
12.2. Un réseau monté en triangle comporte trois impédances égales Z^ =. 15/ 30° Q . Déterminer
les impédances équivalentes du circuit monté en étoile.
ZAZB
On a Zi = où Za — ZB — Zc — ZA.
za + ZB 4- Zc
On en déduit Zj = ZA/3 = (15/30° )/3 = 5/30°fl et de même Z2 = Z3 = Za/3 = 5/30° Q.
Ainsi, à tout circuit monté en triangle et composé de trois impédances identiques correspond1 un
tiers de zzllzz
circuit équivalent monté en étoile dont les impédances sont égales au tic.z du circuit
celles dz
monté en triangle.
La réciproque est également vraie; dans ce cas, les impédances du circuit en triangle sont égales
à trois fois celles du circuit en étoile.
12.3. Montrer qu'un quadripôle passif à plusieurs mailles peut être remplacé par un circuit équivalent
à trois impédances montées en triangle.
On applique la tension Vj à l’entrée du quadripôle (bornes
de gauche) comme le montre la Fig. 12-13 et on appelle h h
le courant entrant dans le réseau. De même on appelle V2 Vi Réseau
p as sif V2
et l2 les grandeurs correspondantes à la sortie du réseau
(bornes de droite). Etant donné que le réseau est passif,
toutes les autres sources de tension sont nulles.
Fig. 12-13
CHAP. 12 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX 163
Les équations pour les différentes mailles peuvent se mettre sous la forme matricielle suivante
A|2 A22
I2
Az AZJ _ V2
Cette équation matricielle est analogue à celle que
l'on trouve pour un réseau à trois noeuds, dont un 1 ZB
—F
de référence. Un tel réseau est représenté sur la
Fig. 12-14 et comporte les impédances , Z g et Ii h
Zc montées en triangle. En reportant sur cette figu-
re Vy , Ij , V2 et I2 avec les mêmes sens que sur la Vt Za Zc V,
Fig. 12-13,on peut écrire l'équation matricielle
correspondante en utilisant la méthode des noeuds.
1
Vi II
\ZA + ZB. zB
Fig. 12-14
V2 I2
^B zB zc /
En identifiant les éléments correspondants des matrices de coefficients,on obtient
A22 1 a21
(I) (z\ + zB) AAhz ’ (*) (zB Â7 W ------
ZB
— —
Az
-12 Q ;2 Q j2 Q
12.4. Appliquer les résultats du problème 12.3 au réseau
de la Fig. 12-15 pour obtenir le circuit équivalent 4H W
en triangle. b
On choisit les mailles comme le montre le
II 5(1
diagrammejon peut alors écrire
5 - j2 0 -5
Az 0 -;2 -;4
-5 -;4 5-/2
Fig. 12-15
40 - ;24 46,6/—31°
164 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX CHAP. 12
et
I —>2 —>4 5- >2 -5
An | —>4 5 - >2 12 - >10, a22 -4 - >20,
-5 5->2
o -5 ~
*21 (-) ->4 5 - >2 >20
*Z 46,6/—31°
Zc = = 11,65/149° (2
*22 + A21 -4 - >20 + >20
On peut remarquer que l’impédance Z 4 peut être réalisée en associant en série une résistance et
une capacité et l’impédance Z g peut être réalisée en associant en série une résistance et une in
ductance. L’impédance Z^ cependant exigera une résistance négative et par conséquent le circuit
calculé est irréalisable.
12.5. Déterminer le courant circulant dans la résistance de 2 (2 du circuit de la Fig. 12-16 en utilisant
le principe de superposition.
Soit V le courant circulant dans la résistance de 2 (2 dû à la tension Vj (pour V2 = 0) e* F' le
courant circulant dans cette même résistance dû à V2 (pour Vj = 0). En choisissant les mailles
comme l’indique la Fig. 12-16, on peut calculer /' et
Vi 5 0
r
Vl
0 -4
7
12
5
-4
0
6
10
12
-4
-4
6
242
101 5
-4
0
6
= 1,075 A
5 12 -4
0 -4 6
0 5 0
12 —4 5 0
—(—20)
0-4 6 -4 6
1" =----------------------- = --------------------
----- = 2.48 A
242 242
En appliquant le théorème de superposition, on peut calculer le courant /j lorsque les deux sour-
ces sont branchées simultanément.
Zj = Z' + I" = 1,075 + 2,48 = 3,555 A
5 (2 3 (2
1--------- VAWA- ---- !---------WAW1
A 2(2
io v JF 2 T- 20 V
A/WWA
4(2
h
-WW-
2(2
Fig. 12-16
CHAP. 12 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX 165
12.6. Calcul er le courant dans l'impédance (3 4- 74) Q du réseau de la Fig. 12-17 en appliquant le
théorème de superposition
5O >5 O
WM
■I 3Ü
Vj = 50/90° V (~)|
I GE)v*= 50/00v
>4 O
Fig. 12-17
V2 50/0_°
et !t2 - = 7,42/-68,2° A
= 6,74/68,2°
I2 —(7,42/—68,2° ) 4,15/85,3° A
Le signe moins qui précède ce courant donne à I2 la même direction que celle du courant I. Le
courant total dans l'impédance (3 + 74) O est alors
I = Ij 4- l2 = 4,15/85,3° + 4,15/85,3° = 8,30/85,3°A
12.8. Dans le réseau de la Fig. 12-19 (a), l’unique source de tension de 100 / 45° V fait circuler un
courant Ix dans la résistance de 5 Q . Calculer Ix et vérifier le théorème de réciprocité pour ce
réseau.
10 Q 10 D 10 0 10 Q
-WA- ----- VWA WA-
f I3
l*‘ «xt II ( I2 |(~) 100/45° V
(a) (&)
Fig. 12-19
Les; courants ne
de manies
mailles I sont représentés par la Fig. 12-19 (a), le courant cherché
, iI2 et 13
U < est égal au courant demaille I3 .
10 + ;5 ~j5100/45°
—j*5 10
10 0
0 j5
j5 0 25 \
Ix I3 100/45° Ç 2,16/57,5° A
1155/—12,5°/
10 + ;5 ->5 0
~j5 10 ;5
0 ;5 5 - j5
On applique à présent le théorème de réciprocité en intervertissant les positions de la source
de tension et du courant Ix , ce qui conduit au réseau de la Fig. 12-19 (&). En utilisant comme
direction des courants de maille celle des aiguilles d’une montre on peut remarquer que lx =
et
0 -J5 0
0 10 J5
100/45° j5 5 - ;5
II 100/45° (------- 25
—------- ) = 2,16/57,5° A (2)
Ix ûz \ 1155
1155/ /—12,5° /
En comparant les résultats (I) et (2) on constate que lx est identique dans les deux réseaux et
par conséquent le théorème de réciprocité est vérifié.
12.9. Le réseau de la Fig. 12-20 (a) comporte une source de courant unique I = 12/90° A. Déterminer
la tension V2 correspondante au noeud 2. Appliquer le théorème de réciprocité et comparer les
résultats.
bQ Vx bQ
I
I
(a) (*)
Fig.12-20
CHAP. 12 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX 167
Les deux équations de noeud pour le réseau de la Fig. 12-20 (à) peuvent s'écrire sous la forme
matricielle suivante
+ 7ïô) 1 Vi 12/90°
>10
1 1 2 + >2)
>10 (À + 5 + V2 0
12/90°
(\3_ +■ >14 + 2 + 32)
V2 = 12/90°, d'où l'on tire v2 0,563/—34,4°
= 21,3/124,4° V
En comparant la valeur de V2 calculée pour le réseau 12-20 (a) et celle de Vx calculée pour le
réseau de la Fig. 12-20 (b), on peut constater qu'elles sont identiques vérifiant ainsi le théorème
de réciprocité. On peut également remarquer que la tension V2 diffère d'un réseau à l’autre.
12.10. Déterminer la tension Vx du réseau de la Fig. 12-21 (a) comportant une source de courant unique.
Intervertir la source de courant et la tension résultante Vx . Le théorème de réciprocité est-il vé
rifié dans ce cas ?
I——
5/90° A >1|
5Ü
,2I 20 5Ü 20
vx
1 5/90°A
;6O =:-i2O vx ,5 0 =£s->2Q
I 1
(a) (b)
Fig. 12-21
12.11. Remplacer la.réactance de (7 4) 12 du réseau de la Fig. 12-22 (a) par une source de compensation
5 12 5 12
312 312
tG)Ve
(a) (b)
F if. 12-22
La tension r_ par
____ 2_„ délivrée 1________ 2______
la source r_____2_1. :_Jdoit v
de compensation c = I2(>4) = 1,94/—14,05° (>4) =
être
7,76/75,95° V. La Fig. 12-22 (fc) représente le circuit dans lequel la réactance de (7 4)12 a été
remplacée par la source de compensation. Afin de montrer que les deux circuits sont équivalents
on calculera le courant dans une branche de chacun des circuits et on comparera les résultats.
12.12. Dans le réseau de la Fig. 12-23 (a) remplacer la combinaison parallèle des impédances ( 710) 12
et (3 + /4) 12 par une source de compensation.
5n 512
I----- WvW------------------- 1
312
(a) (b)
Fir. 12-23
20/0°
= 2,79/—26,2° A.
On a alors ZT = 5 + 1,46 + >3,17 = 7,18/26,2° 12 et ■’-è- 7,18/26,2°
La source de compensation est alors
Vc = ITZeq = 2,79/—26,2° (3,50/65,3° ) = 9,77/39,1° V
La Fig. 12-23 (b) représente le circuit comportant la source de compensation correctement pola
risée.
CHAP. 12 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX 169
12.13, On remplace l’impédance de (3 4- /4) O du réseau de la Fig. 12-24 (a) par une impédance (4 4- /4)O
(Fig. 12-24 (&).). Déterminer le courant circulant dans la résistance de 10 Q avant et après la mo
dification. Déterminer la di fférence entre les deux courants en appliquant le théorème de compen
sation.
tI A2,37Vc=
/5,5° V
jsQ, 14Q
Fig.12-24
Initialement (Fig. 12-24 (a) ) l'impédance totale du circuit et le courant qui y circule étaient
50/0°
Z^ = 10 + /5(3 4- /4) = iiti/i3o n et = 4.50/-13° A
3 4- >9 11,1/13°
et SZ = (4 4-/4) - (3 4-/4) = 1.
On a alors Vc = 2,37/5,5° (1) = 2,37/5,5° V ; la direction de cette source est opposée à celle du
courant I.
On peut déterminer la variation de courant AIj’ en considérant que la source initiale délivre une
tension nulle et que Vc est la seule source du circuit comme le montre la Fig. 12-24 (c). On peut
alors écrire pour ce circuit
>5(10) = 10/53,1° fl et
10 4- /5
= >5 \ = _ /2,37/5jg\ / >5 \ = Q iof5/i95 8° A
Aly \ 10/53,1° / \ 10 4-j5 /
ZT) \10 + >5 J
On peut remarquer que les deux valeurs trouvées pour AI^ ne sont pas exactement égales. La
valeur de A obtenue en utilisant le théorème de compensation est plus précise que celle obte
nue par soustraction des courants I-p et It*. Ceci est d’autant plus vrai que la variation d’impé
dance est plus faible. Comme nous l'avons vu ci-dessus,ceci a pour conséquence une légère va
riation du courant introduisant une erreur lors du calcul de la différence de deux quantités prati
quement égales.
12.14. Calculer la variation de courant dans le circuit série de la Fig. 12-25 (fl) résultant de la réduction
de la réactance à une valeur de (/35)Q.
Soit I et I’ les courants avant et après la modification comme le montre les Fig. 12-25 (a)
et (&) ci-après.
170 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX CHAP. 12
io Q
10 Q
AAW-
AWA- 20 Q
AAW 20Q
Al
I' >40 O
>40 Q
100/45* V
-,5O
iZ =
->5Q
I K-Z 10Vc=
♦A /—98,1° V
(a) (M (c)
Fig. 12-25
On peut écrire j V 100/45° V 100/45°
50/53,1°
= 2,0/-8,lo A r = Z 4- ôZ ~ 30 4- >35
= 2,17/—4,4° A
12.16. En supposant que la charge du circuit de la Fig. 12-26 est une impédance complexe Z^ pour
laquelle à la fois et Xsont variables,calculer la valeur de Z^ pour laquelle la puissan
ce transmise à la charge est maximale. Calculer également la valeur de cette puissance.
Pour Z^ = Zg* on a un transfert maximal de puissance, comme Zfl0 = 10 4->20 D, on a
ZL = 10-;20D.
L’impédance totale du circuit est ZT = (10 4->20) 4- (10 —>20) = 20 D . On peut alors calculer
le courant et la puissance qui sont respectivement I = V/Z~ (50/0? )/20 = 2.5/0°
V/ZT = (50/0° 2,5/0? A et
P = J2Rl = (2,5)210 = 62/ W,
3Ü
|----- WW\A
12.17. La charge connectée aux bornes A et B du A
réseau de la Fig. 12-27 comporte une résis 2(1
tance variable Rl et une réactance Xq 50/45° V Af
capacitive variable entre 2 et 8 Q. Déterminer
: *«- jio O
les valeurs de Rq et Xq pour lesquelles la
B
puissance transmise est maximale. Calculer
la puissance maximale fournie à la charge.
Fig. 12-27
La tension équivalente de Thévenin aux bornes A , B est
50/45°
V' 5 4~fîÔ (2 * ;10) = 45>6/60.»3° V
CHAP 12 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX 171
45,6/60,3°
d’où I = XL = 8,0/73,3° A et P = I2Rl = (8,0)22,93 = 187,5 W
5,70/-13°
Problèmes supplémentaires
12.19. Déterminer le circuit équivalent monté en étoile correspondant au circuit de la Fig. 19-29 monté
en triangle. Rép. (0,5 - /0,5) O, (3 “ / l)O,(l + /3) O. 10 O io O
—W/A ■VW----
2 -4- >3 O
>io O >10 0
3-/20 2 + >16 O
1-4^-
50: >5 0
n
172 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX CHAP. 12
12.21. LaJFig. 12-31 représente un circuit équilibré monté en triangle et constitué d'impédances
Z = 10 / 30° O branchées en parallèle avec un circuit équilibré monté en étoile et comportant
10/_
des impédances 4/.~ 45° O . Déterminer le circuit équivalent en étoile.
Rép. Z 2,29/-3,5° O.
(a) 1 2
10/30° O
Réseau
passif
^2
CS
10/30° 10/30° Q
(*)
îl Zi Z3
12.23. Remplacer le réseau de la Fig. 12-33 par un réseau équivalent monté en étoile en utilisant la
méthode élaborée dans le problème 12.22.
Rép. (12 + 7 1) 0,(-1 + 7 2) 0,(4 + /1)O.
10 0 5Ü 2O 5O 2O io O
----- MW- Wr ■MW------ ------ MW- MWr w---
jsO ;5 O 10 O 40
12.24. Déterminer le réseau équivalent monté en étoile pour le réseau de la Fig. 12-34.
Rép. 6,25 0 ; 2,5 0, 10,5 0.
12.26. Déterminer le réseau équivalent monté en triangle correspondant au réseau de la Fig. 12-35.
Rép. (3 —7 2)0, (2 + 73) O (2 + 716)0.
O 2O 5o iO
Ht— MW-
I
50 10 O 50 4 O
10 V _T “T+ 27 V
12.27. Calculer le courant circulant dans la résistance de 2 0 du circuit de la Fig. 12-36 en utilisant
le théorème de superposition.
Rép. I = 4,27 A.
CHAP. 12 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX 173
12.28. Dans le réseau de la Fig. 12-36 ci-dessus la source de tension V2 est remplacée par une source
délivrant une tension de 8,93 V et de polarité opposée. Déterminer le courant dans la résistance
de 2 O en utilisant le théorème de superposition.
Rép. I = 1,43 A.
12.29. Calculer les contributions de chacune des sources de tension du réseau de la Fig. 12-37 au cou-
rant total circulant dans la résistance de 5 D.
Rép. 2,27 A, 3,41 A.
2O 5O 2O 5/30° Q
1 £
AWW- ------ WW------- 1 II — ->2
10/0° A 5/0° A
I
6Ü 2Q >10 Q
25 V-=- 4n 2 O 50 V
T h h
12.33. Déterminer la contribution de chacune des sources de courant Ij et I2 du réseau de la Fig. 12-41
à la tension de noeud V2 .
Rép. 5.82/-5,5° V, 9.22/ 72,9° V
12.34. __
Dans le réseau de la Fig. 12-41 la source de courant I2 de 5/90° remplacée par une sour-
A t est
ce de 3,16/ 191,6° A. Déterminer la tension de noeud V2 en utilisant le théorème de superposi-
tion.
>10 O >5 O 5 Q
II-*-
J 2 £
*-Iî ------ waw----- 1-------—-
5/30° A
5Q 5 O 50
5/90° A
25/0! V0f
JL 1
1 30
T gjxa =4=->4O
II h
12.35. Déterminer par une méthode classique le courant I circulant dans l’impédance (3 — /4) (2 du cii
cuit de la Fig. 12-42. Appliquer le théorème de réciprocité et comparer les résultats obtenus.
Rép. 2,27/53,2° A.
2Ü
I
3 (2 2(2 'Il
50/90° V t 10 V-=- 5(1 2(1 >4(2
>4 (1 =?=-;2(l
12.37. Calculer par une méthode classique le courant circulant dans la résistance de 4 (1 du réseau de
la Fig. 12-44. Appliquer ensuite le théorème de réciprocité et comparer les deux courants. Quel
les sont les variations correspondantes de courant dans les résistances de 5 (1 et de 2 (1 .?
Rép. 2,5 A. Après application du théorème de réciprocité les courants dans les résistances de
5 (2 et de 2 (1 sont nuis alors qu’ils étaient précédemment de 2 A et 5 A respectivement.
12.38. Calculer en utilisant une méthode classique le courant circulant dans la résistance de 5 Q du
réseau de la Fig. 12-45. Appliquer ensuite le théorème de réciprocité et comparer les résultats
obtenus. Rép. 0,270/53,75° A.
50 (2
WAV- WAV-------- || ioo(l
2(1 2(1 I 1000 fl
2500 (2
|+
I 5V
WAV
5 (1
Fig. 12-45 Fig. 12-46
12.39. Calculer le courant I circulant dans la résistance de 50 (1 du réseau de la Fig. 12-46. Vérifier
le théorème de réciprocité en intervertissant la source de tension et le courant résultant I.
Rép. 1,32 mA.
12.40. Calculer la tension Vx du réseau de la Fig. 12-47. Appliquer ensuite le théorème de réciprocité
et comparer les deux tensions. Rép. 35/ -12,1° V.
1 —— 5 (2 '
20/90° A I
10(1 >5(2 20/45° A
3(1
10(1
>5(2 4=->2(l Vz
>8(2
I
I
Fig. 12-47
Fig. 12-48
12.41. Déterminer la tension Vx du réseau de la Fig. 12-48. Vérifier ensuite pour ce circuit le théorème
de réciprocité. Rép. 50,8/ 21 ° V.
CHAP. 12 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX 175
12.42. Déterminer la tension Vx du réseau de la Fig. 12-49. Vérifier le théorème de réciprocité en inter
vertissant la position de la source de courant et de la tension Vx .
Rép. 2,53/ - 162,3° V.
I—
5/-90° A
2n 3Q Vz 3Q 3n
I io Q 25/0° V
t
jSfl /4 Q, XÛ ->4 n
12.44. En se référant au réseau de la Fig- 12-50 remplacer la résistance de 5 fi par une source de com
pensation et calculer le courant total dû à la source de 25/0° V avant et après la substitution.
Rép. vc = 13,65/0° V, I = 2,73/0f A .
12.45. Dans le réseau de la Fig. 12-51 remplacer les combinaisons parallèles de résistances par une
source de compensation et calculer le courant total débité par la source de 50 V.
Rép. 11,35 V, 4,55 V, et 3,41 A.
ioü io n 12 n
AWA-
WAW-
50 V
X 5Q 10 Q
20 v
—v\w—
O
Vc
5O
w—
AJ
*7"
| J io n
■w//—
10 Q
AW/-
(a) (&)
Fig. 12-51 Fig. 12-52
12.46. Un courant I circule dans la source de 20 V du réseau de la Fig. 12-52 (a). Lorsque la résistan
ce de 10 O est remplacée par une résistance de 12 Q, le courant débité par la source devient /*.
Calculer la variation de courant A/ = l' - l en utilisant une source de compensation comme .le
montre la Fig. 12-52 (è). Rép. A/ = - 0,087 A.
12.47. Dans le réseau de la Fig. 12-53 (a) on substitue une résistance de 8 fl à celle de 5Q. Calculer
la variation de courant AI résultante dans l'impédance (3 + ;4) f).
Rép. 0,271/159,5° A.
Vc
sn 8Û
I---------W/A- I—ww-
3 £2
“I
10/0° V (~) f ;5Q
>4 n
(a) (b)
Fig. 12-53
176 THEOREMES RELATIFS AUX RESEAUX CHAP. 12
12.48. Dans le réseau de la Fig. 12-54 (a) la source de 50/45° V débite un courant I. On remplace la
résistance de 10 Q par une résistance de 5 Q. Utiliser le théorème de compensation pour déter
miner Vc et Al comme le montre la Fig. 12-54 (b).
Rép. 21.45/-1660 V?2,74/-36° A
10 Q 5Ü
(a) (b)
Fis. 12-54
12.49. Dans le circuit de la Fig. 12-55 déterminer la valeur de pour laquelle le transfert de puissan
ce est maximal. Calculer la valeur de cette puissance.
Rép. 11,17 Q, 309 W.
= -;15 Q
Rl
12.50. Le réseau de la Fig. 12-56 est chargé par une réactance capacitive de 15 Q en série avec une
résistance variable R^ , Déterminer:
a) - La valeur de R^ pour laquelle la puissance transmise est maximale.
b) - La valeur maximale de cette puissance.
Rép. (a) Rl = 11,17 H, (b) 236 W.
12.51. Le réseau de la Fig. 12-57 comporte deux sources de tension alimentant une charge bran
chée entre les bornes A et B . Si dans cette charge la résistance et la réactance sont toutes
deux variables, quelle est la valeur de Z^ pour laquelle la puissance fournie est maximale ?
Déterminer la valeur de cette puissance maximale.
Rép. (4,23 + ;1,15) £1, 5,68 W.
3n
r AAW 1 ■ AAW- - il ~~ 1
“Y I 't
Fis. 12-57
Chapitre 13
Inductance mutuelle
INTRODUCTION
Les réseaux étudiés dans les chapitres précédents se composaient, soit de boucles fermées, soit
de mailles et de noeuds. Deux boucles fermées comportent une branche commune ainsi que deux noeuds
reliés par des éléments passifs ou par des éléments actifs: on parle dans ce cas de couplage direct en
tre mailles et noeuds. Des méthodes permettant d’étudier de tels réseaux ont été élaborées.
Dans ce chapitre nous étudions un autre type de couplage : le couplage magnétique. Lorsque l’inter
action entre deux boucles fermées se fait par l’intermédiaire d'un champ magnétique et non pas par des
éléments communs, on dit que les branches sont couplées inductivement ou magnétiquement.
AUTO-INDUCTANCE
Lorsque dans un circuit le courant varie, le flux magnétique traversant ce circuit change et une
f.e.m. est induite dans le circuit. En supposant la perméabilité constante, la force électromotrice induite
est proportionnelle à la dérivée du courant par rapport au temps, c’est-à-dire
vl b dt U)
Dans cette relation, la constante de proportionnalité L est appelée auto-inductance du circuit.
Dans le système MKSA, l’unité d'auto-inductance est le weber par ampère, encore appelé henry. La f.e.m
induite dans une bobine comportant N tours est donnée par:
VL ” dt («)
où Nd<f) est la variation différentielle de flux dans le circuit. En combinant les équations (1) et (2) nous
obtenons ,
du du
inductance mutuelle
Considérons le courànt variable dans le temps
circulant dans la bobine 1 de la Fig. 13-1; ce courant ij
crée un flux magnétique ; une partie de ce flux ne
traverse que la bobine 1 et est appelé flux de fuite ,
l'autre partie du flux <f>\2 traverse également la bobine
2 et la f.e.m. induite dans cette bobine est donnée par
la loi de Faraday.
Fig. 13-1
dt
178 INDUCTANCE MUTUELLE CHAP. 13
Comme il existe une relation entre le flux 0i2 et le courant zj , V2 est proportionnelle à la dérivée
de ij par rapport au temps:
V2 Mdt (4)
où la constante de proportionnalité M est appelée inductance mutuelle des deux bobines. Dans le systè
me MKSA, 1 inductance mutuelle s'exprime en henrys comme cela était le cas pour l'auto-inductance.
En identifiant les relations (3) et (4) nous obtenons
A7 d^12 d/ii
V2 = Mdt
et M N* dû
Lorsque les deux bobines ont un noyau ferromagnétique commun, le flux n'est pas proportionnel au
courant et l'inductance mutuelle est donnée par l'équation (5). Lorsque le couplage entre les deux bobi
nes se fait par un milieu ambiant qui est de l'air, le flux est proportionnel au courant et l'inductance mu
tuelle est donnée par
^2
M
ii
Le couplage que nous venons d'analyser est bilatéral et on peut obtenir des résultats analogues à
ceux trouvés précédemment en considérant qu'un courant 1'2 fonction du temps circule dans la bobine 2 de
la Fig. 13-1. Les flux sont alors 02 » 021 022 et la tension induite dans la bobine 1 est
Vi = M(di2jdt) et les équations (5) et (6) deviennent respectivement
rf021 Nl*21
(7) M = et M =
dï2 K
COEFFICIENT DE COUPLAGE k
Sur la Fig. 13-1 le flux mutuel dépend à la fois de l'espacement et de l'orientation des axes des deux
bobines ainsi que de la perméabilité du milieu. La fraction du flux total commune aux deux bobines est
appelée coefficient de couplage k:
012 021
k
01 02
Comme 012>< 01 et 021 02 la valeur maximale de k est égale à l'unité.
M peut s'exprimer en fonction des auto-inductances et L2 comme suit: on multiplie la relation
(6) par la relation (8) ce qui donne
M2 k2
A A U’ U A h . h ,
On substitue alors dans cette relation les expressions
L1 = ^10 A L2 ~ N2*2^2
«1 ze2
I----- WvW
< )
h
-Ç>t f‘ )
t «2
Fis. 13-2
Comme chaque circuit comporte une source de tension on choisit deux courants de mailles zj et z‘2
qui sont orientés dans le même sens que les tensions délivrées par les sources; en appliquant les lois
de Kirchhoff aux deux mailles on peut écrire les équations suivantes
Rdi + ± Vi
dt dt
(10)
R2I2 + ± V2
dt dt
Les tensions mutuellement induites peuvent être, soit positives, soit négatives, selon le sens de
l’enroulement. Pour déterminer les signes corrects dans la relation (10) on applique la règle des doigts de
la main droite: lorsque l’index est dirigé dans le sens du courant, le pouce pointe dans le sens du flux.
Les directions positives de 0j et 02 sont indiquées sur la figure. Lorsque les flux <f>\ et 02 dus aux
courants supposés positifs s'ajoutent les uns aux autres, les signes des tensions mutuelles induites sont
identiques à ceux des tensions induites dans les au to-induc tances. En se référant à la Fig. 13-2 on peut
remarquer que <f>\ et 02 sont opposés. Nous pouvons par conséquent réécrire l'équation (10) avec les si
gnes corrects :
V1
(n)
Riit + L2£_M% V2
En supposant que les sources délivrent des tensions sinusoïdales, le système d’équations (11) de
vient en régime
On avait alors établi que ZjZ 2 = Z21 était les impédances communes aux mailles où circulaient les
courants et I2 . Il existait alors un couplage direct entre les mailles vu que les courants traversaient
la branche commune. En considérant à présent le circuit de la Fig. 13-2, on constate qu’il est décrit par
un système d'équations où j(i)M correspond à Zj2 et Z21 des équations {13}. Le couplage entre les deux
mailles n’est pas direct étant donné que les deux courants ne traversent aucune impédance commune.
Cependant les deux équations indiquent qu’il existe un couplage appelé couplage magnétique.
180 INDUCTANCE MUTUELLE CHAP. 13
Ri Z----- **12 Ri
|------WAV------ “b
“ > >
I2
v»0l '* “ >
juM b'uL2
Fig. 13-3
Considérons le circuit de la Fig. 13-3 où seule la maille 1 comporte une source de tension. On choi
sit le sens du courant Ij identique à celui de la tension Vj et on applique la règle de la main droite pour
déterminer la direction du flux 012 . D’après la loi de Lenz, la polarité de la tension induite est telle que
le courant circule dans la bobine fermée en y créant un flux qui s'oppose au flux principal dû au courant
Il . Par conséquent lorsque l'interrupteur du circuit de la Fig. 13-3 est fermé, la direction du flux 021 est
celle indiquée sur la figure. On peut à présent appliquer la règle de la main droite avec le pouce dirigé
dans le sens du flux 02i » les doigts de cette main s'enroulent alors autour de la bobine 2 dans la direc
tion du courant. Dans ces conditions on peut écrire les équations suivantes
Pour placer les points sur une paire de bobines couplées on choisit la direction du courant dans
l'une d'elles et l'on place le point à l'extrémité par laquelle le courant y entre. La polarité instantanée
de l'extrémité pointée est positive par rapport à l'autre extrémité de la bobine. Pour déterminer le flux
correspondant circulant dans le noyau, on applique la règle de la main droite comme le montre la Fig. 13-5(a).
CHAP. 13 INDUCTANCE MUTUELLE 181
Conformément à la loi de Lenz, le flux dans la seconde bobine doit s’opposer au flux initial (voir Fig.
13-5 (&)L.
* *
< ) )
(
” »
( <— I
~> ( > < )
La règle de la main droite permet alors de déterminer la direction du courant dans la bobine 2; com
me la tension induite est positive à l'extrémité par laquelle le courant quitte la bobine, on place un point
à cette extrémité (Fig. 13-5 (b). Avec la polarité instantanée des bobines ainsi indiquée, la représenta
tion du noyau est superflue, ce qui conduit au diagramme de la Fig. 13-5 (c)).
Pour déterminer le signe des tensions mutuelles induites dans les équations de mailles, il suffit
d'appliquer la règle des points qui s'énonce ainsi: (1) « Lorsque les deux courants donnés entrent ou
sortent d'une paire de bobines couplées par les extrémités pointées, les signes des termes en M seront
identiques aux signes des termes en L; (2) Lorsqu'un des courants entre par une extrémité pointée et
que le deuxième sort par l'autre extrémité pointée, les signes des termes en M sont opposés à ceux des
termes en L ».
3E 3E 3E 3'3
(a)
Fi*. 13-5
(6) (a)
Fig. 13-7
(b)
La Fig. 13-6 ci-dessus représente des cas où les signes des termes en A4 et L sont opposés et la
Fig. 13-7 deux cas où les signes des termes en A4 et L sont identiques.
Zh —j<ùM Ix (15)
Fig. 13-3
—j<ùM Z22 _ .la.
Le circuit de la Fig. 13-9 comporte deux mailles à\ couplage direct; les polarités des différentes
extrémités sont indiquées sur la figure et l'équation malitricielle peut s'écrire:
Zn -Z; ii
(15)
—Z ; [I2
Z•22J
182 INDUCTANCE MUTUELLE CHAP. 13
Dans l'étude des circuits à couplage inductif, il est souvent utile de remplacer un circuit par un
circuit équivalent à couplage direct; considérons pour cela le circuit de la Fig. 13-10 (a) où les directions
des courants lj et I2 sont indiquées. Son équation matricielle est
Ri 4- jiùLi II Vx
(17)
—j<ùM R2 4" j<ûLi2 Ï2 V2
- m) — M}
W—W/VH
(a) (b)
Fig. 13-10
On suppose que les directions des courants de la Fig. 13-10 (b) sont identiques à ceux de la Fig.
13-10 (a). Ces courants Ij et I2 traversent alors la branche commune dans des directions opposées et
par conséquent l’impédance correspondant à cette branche doit être j'cùM; dans la relation (17) on a
Zh = Ri + jtûLi. Comme le courant Ij traverse la branche d'impédance commune ja> M , nous devons in
troduire dans la maille un terme - jcû M et écrire
En écrivant les équations de mailles pour la Fig. 13-10 (b) nous obtenons une équation identique à
(17); nous voyons ainsi que le circuit à couplage inductif de la Fig. 13-10 (a) peut être représenté par le
circuit équivalent à couplage direct de la Fig. 13-10 (b).
La méthode d’analyse que nous venons d’élaborer ne conduit pas toujours à des circuits équivalents
réalisables physiquement;ceci est notamment le cas lorsque M > Li ou M > £3-
CHAP. 13 INDUCTANCE MUTUELLE 183
Pour remplacer les deux bobines à couplage inductif connectées en série de la Fig. 13-11 (a), on
procède de la manière suivante: dans un premier stade, on applique les méthodes décrites ci-dessus pour
obtenir le circuit équivalent de la Fig. 13-11 (b). Dans un second stade, on remplace le circuit équivalent
pointé par le circuit équivalent à couplage direct de la Fig. 13-11 (c).
—MW-
». «i ML. + Lj-XM)
—WM—
>21/ | |
«i
Fig. 13-11
Pour analyser le circuit de la Fig. 13-11 (a) il faut considérer les flux magnétiques afin de détermi-
ner les signes des tensions mutuelles induites. Dans le circuit de la Fig. 13-11 (b) on peut se passer du
flux, mais il faut appliquer la règle de repérage. Par contre, dams le circuit de la Fig. 13-11 (c) les équa
tions peuvent être écrites de la façon habituelle sans prêter une attention particulière ni au flux ni à la
règle de repérage, ni à l'inductance mutuelle. Les trois circuits ont la même impédance complexe
Z = Ri 4- + Lz — 2M).
Problèmes résolus
13.1. Un courant continu de 5 A circule dans la bobine 1 d’une paire de bobines couplées et les flux
011 et 012 sont respectivement 20 000 et 40 000 maxwells; sachant que le nombre de tours des
bobines sont respectivement N\ = 500 et N2 = 1500, déterminer L\ , L2 , M et k. (1 weber
— 108 maxwells).
Le flux total est = 60 000 maxwells = 6 X 10-4 Wb, l’auto-inductance de
la bobine 1 est alors = Nx^i/Ix = 500(6 X 10”4)/5 = 0,06 H. Le coefficient de couplage
est k = £12/0i = 40 000/60 000 = 0,667, l’inductance mutuelle est M = N2^i2/Ii = 1500(4 X 10-4)/5
= 0,12 H. Par ailleurs, comme on a M = k*JLiL2, 0,12 = 0,667\/ 0,06 L2 on en déduit que
L2 = 0,539 H.
13.2. Deux bobines couplées d'inductance Li = 0,8 H et L2 = 0,2 H ont un coefficient de couplage
k = 0,9 ; calculer l’inductance mutuelle M ainsi que le rapport du nombre de tours Ny /N2
L'inductance mutuelle est M = k>jLiL2 = 0,9 0,8(0,2) — 0,36 H. On utilise alors la
relation M = N2^i2/ilf où l'on substitue ktfri à <£12 et on la multiplie par le rapport N\/N2
ce qui donne :
13.3. Deux bobines couplées ont des auto-in duc tan ces respectives L\ — 0,05 H et L2 — 0,02 H; leur
coefficient de couplage est k = 0,5 et la bobine 2 comporte 1000 tours. Sachant que le courant
circulant dans la bobine 1 est z‘j = 5 sin 400 /, calculer la tension aux bornes de la bobine 2, ain
si que la valeur du flux maximal créé par la bobine 1.
L\L2 = 0,5 \/0,05 (0,20) = 0,05 H. La tension induite
L'inductance mutuelle est M = k \J L1L2
dans la bobine 2 est donnée par:
La valeur maximale du flux <£12 est de 0,25.10"3 Wb; on en déduit que la valeur maximale de </>i
est :
*12mnx 0,25 x 10-3 = 0,5 X 10-3 Wb
*1 max
0,5 0,5
Fig. 13-12
di 1
ou Ri 4- (ML2-2M)~ + 7 idt v
or c
13.5. Ecrire les équations différentielles de mailles pour le circuit couplé de la Fig. 13-13 ci-dessous.
On choisit les courants zj et z’2 comme le montre le diagramme et on applique la règle
de la main droite à chacun des enroulements. Comme les flux s'ajoutent le signe des termes en
M est le même que celui des termes en L et on peut écrire
dii di»
KA + = V
di2 dû
V
h dt
«2
( >
>l2
V
■Oi Li(
(
13.6. Refaire le problème 13.5 en choisissant le courant 7’2 comme le montre la Fig. 13-14 ci-dessus.
En appliquant la loi de Kirchhoff à la boucle traversée par le courant 7’2 on obtient des
tensions mutuelles induites négatives et on peut écrire
d <**2
+ M-£ = v
13.7. Deux bobines branchées en série ont une inductance équivalente L A lorsqu’elles sont branchées
de telle sorte que leurs flux s'ajoutent et une inductance LB dans le cas contraire. Calculer
l'inductance mutuelle M en fonction de L. A et LB •
Dans le premier cas l'inductance équivalente est donnée par
= + + 2Af (n
et dans le second cas par
= + L2 - 2M (*)
Cette solution donne une méthode expérimentale pour déterminer M : il suffit pour cela de connec
ter les enroulements dans chacun des deux sens et de mesurer les inductances équivalentes coiy
respondantes au moyen d'un pont alternatif.
L'inductance mutuelle résultante est égale à un quart de la différence entre les deux induc-
tances équivalentes.
13.8. Déterminer le circuit équivalent pointé correspondant au circuit couplé de la Fig. 13-15. Calculer
la tension aux bornes de la réactance - 7 10 fl en utilisant ce circuit équivalent.
6Ü 6Ü
—VW ) C —WW
< ) sQ. jsQ 5q
J5(
> ( >;5Ü
> )
> Ç
1QZH1 v(~)| t^)10ZLâû_°v| (~)10/0° V II SS-jlOÛ I, f(~) 10/90° V
= ->ioQ
Pour disposer les points sur le circuit équivalent il suffit de considérer les bobines ainsi
que leur sens d'enroulement. On fait alors entrer un courant par l’extrémité supérieure de la bo
bine gauche; on dispose un point à cette extrémité. Le flux correspondant est orienté vers le haut
du côté gauche du noyau. En vertu de la loi de Lenz le flux dans la bobine de droite doit égale
ment être dirigé vers le haut. La règle de la main droite permet alors de déterminer le sens du
courant circulant dans la bobine de droite; ce courant sort de l'enroulement par son extrémité su
périeure qui doit alors être marquée d'un point comme le montre la Fig. 13-16.
Avec les courants i\ et 7’2 choisis comme le montre la figure, on peut écrire l’équation
matricielle suivante r
5-/5 5 + ;3 Ii 10
5 + j3 10 + ;6j[l2 10 - ;10
186 INDUCTANCE MUTUELLE CHAP. 13
V = >10) = 10,15/23,95° V
13.9. Déterminer le circuit équivalent pointé correspondant au circuit comportant trois bobines couplées,
ainsi qu'une résistance et une capacité, représenté par la Fig. 13-17. Ecrire l'équation décrivant
ce circuit.
HH
l/j»C
V
En utilisant les mêmes méthodes que celles du problème 13.8, on obtient le circuit équi
valent pointé à maille unique de la Fig. 13-18. L'application de la loi de Kirchhoff relative à la
tension à ce circuit permet d'écrire
HR + -4- + + L2 + L3 + 2Ma - 2Mb - 2MC)11 V
L J
13.10. Dans le réseau couplé de la Fig. 13-19 calculer
la tension aux bornes de la résistance de 5 Q
pour le pointage indiqué. Refaire le même pro
jio Q e
blème en inversant la polarité sur l’une des bo
r-^W---- i—
bines.
On peut calculer l'inductance mutuelle au
moyen de la relation Ii 3Ü h
50Z_0_! v(~)f bQ
jXm = jky/XLÏXL2 = >0,8^5(10) = >5,66
En écrivant les équations de mailles on peut cal -;4 Q
culer le courant 12 qui est donné par
I 3 4-/1 50
-3 - >1,66 0
I2 Fig. 13-19
3 + ji -3 - >1,66
-3 - >1,66 8 + >6
171/29°
8.60/—24,8° A
19,9/53,8°
3 4- jl 50
-3 4- >9,66 0 505/—72,7°
I2 3,83/—112,1° A
3 4- >1 -3 4- >9,66 132/39,4°
-3 4- >9,66 8 4- >6
>1
*=0,7 0,3 H 0,8 H
0,8 H M = 0,343 H
(a) Fig. 13-20 (b)
L’inductance mutuelle est M = kyjLtL2 = 0,7 \/ 0,3 (0,8) = 0,343 H.
On peut représenter le circuit comme le montre la Fig. 13-20 (Z>) et y faire circuler des
courants Ij et I2 . On peut alors écrire
— 7?2L4
et + M + d’où l’on tire M =
R\Rt — R1R3 + R2
o
188 INDUCTANCE MUTUELLE CHAP. 13
20 - >30 W
= 0,533/—137,8° A B
10 4- >67
Pour calculer l'impédance équivalente de Thévenin Z’, on fait circuler un courant I3 com
me le montre la figure et l'on calcule Zentrée 3 correspondant à l’impédance du circuit vu des
bornes A et B, les sources internes délivrant des tensions nulles.
5 4- >5 -2 4- >3 0 Z' A
-2 4- >3 6 4- >5 -4 6,65 + j 0,9940
0 -4 8
Z' — ^entrée 3
A33 5 4- >5 —2 4- >3
V'(~
2,1 3/ -137,8° V
I
-2 4- >3 6 + >5
>456 B
6,74/8,5° Q
10 4- >67
Fig. 13-23
2 4- >5 50
->4 0
I2
2 4- >5 ->4
Fig.13-24
±;4 5 4- >10
-50(±>4)
3,92/61,9° 90° A
-24 4- >45
13.15. Dans le circuit de la Fig. 13-25 déterminer la valeur de pour laquelle le transfert de puissan
ce est maximal après avoir choisi le mode de connexion optimal pour les bobines et après avoir
déterminé k.
k
r
A
>12 Q >12 H
Rl
2zï^r>_. Iï/Tfi5ïr-|
’OI
B
Fig.13-25 Fig. 13-26
L’impédance des circuits disposés à gauche des bornes A et B doit être minimale. Cette
impédance est
Z 5 - >5 + >12 4- >12 ± j2XM = 5 4- >19 ± j2ky/12(12)
Pour qu’elle soit minimale, la réactance doit être nulle et par conséquent le signe correct pour
l’inductance mutuelle est négatif.
13.16. Le circuit de la Fig. 13-25 est chargé par une résistance de 10 fî et est alimenté par une source de
de V = 50/0° V. Sachant que les deux bobines peuvent être connectées d'une façon ou d’une
autre et que k est variable entre 0 et 1, déterminer la gamme de puissance qui peut être fournie
à la résistance de charge.
Pour le couplage indiqué par la Fig. 13-26 le signe de l’inductance mutuelle est négatif et
l'impédance totale du circuit bouclé est ZT = 5 — >5 4- >12 4- >12 — >24* 4- 10.
En posant k = 1 on obtient
y 50/0f
ZT = 15->5 = 15,8/- 18,45°Q f I = = 3,16/18,45° A
ZT ” 15,8/—18,45°
En posant k = 1 on a
ZT = 15 + >43 = 45,6/70,8° Q , I = 50/0? /(45,6/70,8° ) = 1.095/-70,8° A.
et la puissance correspondante est P = PR — (l,095)2(10) = 12 W.
On voit ainsi que la puissance dissipée dans la résistance de 10 Q est comprise entre 12
et 111 W.
190 INDUCTANCE MUTUELLE CHAP. 13
13.17. Déterminer le circuit équivalent à couplage direct correspondant au circuit couplé de la Fig. 13-27.
En choisissant les courants de mailles Ij et 12 comme le montre le diagramme, on peut
écrire l’équation matricielle
3 4- ;1 -3 - ;2 Ij 50/0°
-3 - j2 8 4- >6_| [l2
0
>«O.
yioO
>4 O
Ii sO
h
h / I2
50zJr_v(~)f 50 50/Q* v(~)f sO
3+ >2O
Z —;4 O
13.18. Déterminer le circuit équivalent à couplage direct correspondant au réseau de la Fig. 13-29.
sO
---- wvw- 5 —>40
20 4Ü
II I2
vQt >4 2 + >12 O 4 + jl
O
>8 O >3 0
7 4- >8 -2 - ;12 It V
-2 - >12 6 + >19J [l2_ 0
Dans le circuit à couplage direct les courants Ij et I2 traversent la branche commune dans des
directions opposées. Comme Z12 de la matrice impédance est égale à (-2- 7 12)0 , l’impédance
de la branche commune doit être de (2 + 7 12) O .
Par ailleurs cette même matrice impédance nous donne Z^ = (7 + >8)0 et Z22 ~ (6 + 719)0.
Par conséquent les impédances à inclure dans les mailles 1 et 2 du circuit équivalent sont res
pectivement :
Problèmes supplémentaires
13.19. Deux bobines ont un coefficient de couplage k = 0,85 et la bobine 1 comporte 250 tours. Pour un
courant z’y = 2 A dans la bobine 1 le flux total <f>\ est de 3.10"4 Wb. Lorsque le courant z‘y dé
croît linéairement de 2 A à 0 en 2 ms la tension induite dans la bobine 2 est de 63,75 V.
Calculer Ly, L2, M et N2-
Rép. 37,5 mH 150 mH, 63,8 mH, 500.
13.20. Deux bobines couplées comportent respectivement N y = 100 tours et N 2 - 800 tours; leur coef
ficient de couplage est de 0,85. Lorsque la bobine 1 est ouverte et qu'un courant de 5 A circule
dans la bobine 2,1e flux <p2 est de 3,5.10‘4 Wb. Déterminer Ly , L2 et M.
Rép. 0,875, 56, 5,95 mH.
13.21. Deux bobines identiques ont une inductance de 0,080 H lorsqu'elles sont branchées en série et
dans un sens tel que leurs flux s'ajoutent, et de 0,035 H lorsqu'elles sont branchées en série
dans le sens opposé. Calculer Ly, L2, M et k.
Rép. Ly = 28,8 mH, L2 = 28,8 mH, M = 11,25 mH, 0,392
13.24. Deux bobines ont des inductances dans un rapport de quatre à un et un coefficient de couplage
k = 0,6. Lorsqu’on connecte en série ces deux bobines de sorte que leurs flux s'ajoutent, l'in
ductance équivalente est de 44,4 mH. Déterminer L\, L2 et M.
Rép. 6, 24, 7,2 mH.
□
flux se retranchent. Les inductances corres <
pondant à chacun de ces montages sont res
pectivement 19,6
et k.
Rép. 4,15 mH,
et 3 mH. Déterminer M
0,75
d J
1 3 «2
13.27. Représenter le circuit équivalent pointé correspondant au circuit couplé de la Fig. 13-32 et cal-
culer la réactance équivalente du circuit. Rép. /12Q. R
.. vvw- >
(
(
( >
-ôl M =t=C
W>3Q| |
>L2
>
Fig. 13-32 Fig. 13-33
192 INDUCTANCE MUTUELLE CHAP. 13
13.28. Déterminer le circuit équivalent pointé pour le circuit à couplage inductif de la Fig. 13-33 et
écrire l'équation différentielle de ce circuit.
13.29. Représenter le circuit équivalent pointé correspondant au circuit couplé de la Fig. 13-34 et cal
culer le courant 1.
Rép. 4,42/26,7° A.
13.30. Déterminer le circuit équivalent pointé correspondant aux trois bobines couplées de la Fig. 13-35
et calculer l’inductance équivalente du circuit vue des bornes A et B. Tous les coefficients de
couplage k sont de 0,5. Rép. 0,239 H.
13.31. Déterminer le circuit équivalent pointé pour le circuit à couplage magnétique de la Fig. 13-36 et
calculer l'impédance équivalente de ce circuit vue des bornes A et B.
Rép. (2,54 +/2,26)0.
13.32. On considère le circuit de la Fig. 13-36 dans laquelle on inverse le sens de l'un des enroulements;
déterminer dans ce cas l'impédance équivalente du circuit. Rép. (2,53 + / 0,238) O.
r k
bo
L-VW—
<
>2(
)
> c
—VÂW—
>
>>3 0
bO
.F
O?
>4 O >2 0
8O
vftSf
Tb
Fig. 13-36 Fig. 13-37
13.33. Déterminer la valeur de k pour le circuit série de la Fig. 13-37 et pointer les bobines de telle
sorte qu'elles se trouvent en résonance série. Rép. k = 0,177.
13.34. Déterminer la valeur de k pour le circuit série de la Fig. 13-38 et pointer le circuit de telle
sorte qu'il se trouve en résonance série. Rép. k = 0,112.
k >60 >80
13.35. Calculer la valeur de k pour le circuit de la Fig. 13-39 et pointer les bobines de telle sorte que
la puissance délivrée par la source de 50/ 0° V soit de 168 W. Rép. k = 0,475.
13.36. En se reportant au problème 13.35 calculer la puissance délivrée par la source lorsque les points
sur les bobines sont inversés. Utiliser la valeur de k trouvée dans le problème 13-35.
Rép. 54,2 W.
13.37. Calculer le rapport V2/Vi pour le circuit
couplé de la Fig. 13-40 de telle sorte que le
courant Ij soit nul. Déterminer ce même rap 5Q >2 fl 2 fl
port pour que I2 soit nul. ÎA
Rép. 1,414/ -45° , 0,212/32° . v.0t >8
fi
>2 fl t(~)v2
13.38. En se référant au problème 13-37, calculer la
tension aux bornes de la réactance /8 û pour
Vj = 100/0° V et h = 0. Fig. 13-40
Rép. 100/ 0° (un signe positif correspond
au point).
13.39. Dans le circuit couplé de la Fig. 13-41 calculer la réactance mutuelle jcùM sachant que la puis
sance dissipée dans la résistance de 5 fl est de 45,2 W. Rép. / 4 fl .
->8Î1
<0 2Ü
50ZÆLVI t >5
fl
>io O 5Î1 V1 V,
10/0° v| 10/cr v
13.40. Pour le circuit de la Fig. 13-42 déterminer la contribution de chacune des sources Vj et V2 au
courant I2 . Rép. 0,77/112,6° A, 1,72/ 86° A.
13.41. Déterminer la valeur de k du circuit couplé de la Fig. 13-43 sachant que la puissance dissipée
dans la résistance de 10 fl est de 32 W. Rép. 0,791.
13.42. Dans le circuit de la Fig. 13-44, calculer la valeur de l’impédance de charge Z L de telle sorte
que le transfert de puissance à travers les extrémités A et B soit maximaL
Rép. (1,4- ; 2,74) fl.
13.43. Pour le circuit couplé de la Fig. 13-45 calculer l’impédance d’entrée vue^de la source.
Rép. (3+ ; 36,3) fl.
2 20,
fl
>2 fl.
>5 J ;5fl
fl
Fig. 13-46
13.47. En se référant au circuit couplé de la Fig. 13-47 déterminer son circuit équivalent de Norton vu
des bornes A et B . Rép. Z' = 2 + 7 6,5 fl , I’ = 1,04/-27,9° A.
4fl >10 fl 3fl
MW---- »a
r—WM ■ 1 WM—1
;ôfl
jbO
4fl
B
13.48. Etablir le circuit équivalent de Thévenin vu des bornes A et B du circuit couplé de la Fig. 13-48.
Rép. 7? - 8,63/48,75° fl, V’ = 4,84/-34,7° V.
13.50. Calculer l’impédance d’entrée vue par la source de tension V du circuit couplé de la Fig. 13-49.
Rép. (7,06 + 7 3,22) fl .
A
5fl 5fl
I---- w---- ■wm >5fl = -;3Q
4' -a jtfl
>10 fl 5fl
;4
fl
jBO
■WM
2fl
4fl
B WM
13.51. Calculer l’impédance équivalente du circuit couplé de la Fig. 13-50 vue des extrémités A et B.
Rép. (6,22 + j4,65) O.
Chapitre 14
INTRODUCTION
Un système polyphasé est constitué par deux ou plusieurs courants alternatifs sinusoïdaux de meme
fréquence et de meme amplitude, mais déphasés les uns par rapport aux autres: pour le système diphasé ce
déphasage est de 90° alors que pour le système triphasé il est de 120°. Des systèmes hexaphasés ou n-
phasés sont quelques fois utilisés dans le redressement industriel pour obtenir des tensions continues
avec un faible taux d'ondulation résiduelle, alors que le système triphasé est couramment utilisé pour la
production ainsi que pour le transport de l'énergie électrique.
LE SYSTEME DIPHASE
La rotation dans un champ magnétique constant des deux bobines de la Fig. 14-1 (a), fixées sur un
même axe et décalées l’une par rapport à l’autre de 90°, induit dans ces bobines des forces électromotri
ces alternatives déphasées l’une par rapport à l'autre de 90°. Ces forces électromotrices ainsi que les vec
teurs tournants qui les représentent sont de même amplitude, si les deux bobines ont le même nombre de
spires, comme le montrent les Fig. 14-1 (b) et (c).
A
N •
B' B
Le diagramme vectoriel de la Fig. 14-1 (b) représente la tension de référence Vrn = /0° ainsi
que la tension Van = /90°. En reliant en N les extrémités A' et B' des deux bobines, nous obtenons
un système à trois conducteurs, à savoir A, B et N. La différence de potentiel entre les conducteurs A et
B dépasse la tension entre l'un quelconque des conducteurs A et B et le conducteur neutre N d'un facteur
ceci peut se calculer de la façon suivante:
AB - Van + V'NB
Ydfi Nb - ^bob/90p< + Vbnh/180° = \Z2~Vhr>h/ 135°
LE SYSTEME TRIPHASE
Les forces électromotrices induites dans les trois bobines identiques fixées sur le même arbre du
dispositif de la Fig. 14-2 (a) et décalées les unes par rapport aux autres de 120°, sont déphasées l’une
•par rapport à l'autre de 120°. En faisant tourner l’arbre dans le sens indiqué sur la figure, c’est la f.e.m.
dans la bobine A qui atteint une valeur maximale en premier lieu, suivie des maximas dans les bobines
B et C; ceci est le cas pour une séquence ABC. Cette séquence peut se déduire du diagramme vectoriel
de la Fig. 14-2 (b) (pour une rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) où chacun des vec
teurs passe par un point fixe dans l’ordre suivant: A-fi-C-A-fî- C..., la représentation des tensions
196 LES SYSTEMES POLYPHASES CHAP. 14
instantanées de la Fig. 14-2 (c) ci-dessous, où les maximas se produisent dans le même ordre,permet
d’aboutir à la même conclusion.
t A
A B C A
t
C'
^B’ -I
240
B
(6) (C)
La rotation des bobines dans la direction opposée entraîne une séquence CBA comme le montre la
Fig. 14-3.
A
Bien que la machine représentée sur la Fig. 14-2 (a) soit théoriquement réalisable, un certain nom
bre de limitations d’ordre pratique en empêche l’utilisation. De nos jours, on construit des machines où le
champ magnétique tourne et où les trois bobines décalées de 120° restent fixes.
En reliant les extrémités des bobines A', B' et C' comme le montre la Fig. 14-4 (a) nous obtenons
un alternateur monté en étoile alors qu’en reliant les extrémités A et B', B et C* et C et A' des bobines
comme l’indique la Fig. 14-4 (b) nous obtenons un alternateur monté en triangle.
O
O
O
J
bob
A
B'
A
O
A'
C'
» L Vcomp
O
O
O
.B
C'
B
C B
A> Lc C
(a) (6)
Fig. 14-4
Pour le montage en étoile les courants dans les trois conducteurs sont identiques aux courants dans
les bobines alors que la différence de potentiel entre deux conducteurs est égale à fois la force éleo-
tromotrice induite dans les bobines. Dans le montage en triangle la différence de potentiel entre deux con
ducteurs est égale à la force électromotrice induite dans une bobine et le courant circulant dans une bobine
est égal à 1/ \/~3 fois celui circulant dans un conducteur (voir problème 14.2).
Dans l’un et l’autre des montages les trois conducteurs A, B et C constituent un système triphasé.
Le point neutre N du montage en étoile correspond au quatrième conducteur encore appelé conducteur neu
tre (ou «neutre» tout court) d’un système triphasé à quatre conducteurs.
CHAP. 14 LES SYSTEMES POLYPHASES 197
VAB
110/120° yX30°//
Iac
Ib~^B K,44® Vbc
Ica <5° //
fI
Vca Vbc /
110/240° 110/0°
\ /
IflC \ /
\ /
le-^c XM
Ib
Vca
Vbc 110/0°
Ibc 22/—45° 15,55 - >15,55 A
Z “ 5/45° ”
VçA 110/240°
Ica 22/195° —21,2 - >6,7 A
Z “ 5/45° ~
198 LES SYSTEMES POLYPHASES CHAP. 14
Exemple 2. Un réseau triphasé à quatre conducteurs de 208 V (CBA) alimente une charge équili
brée montée en étoile et composée d'impédances de 20/ - 30° Q . Calculer les courants de ligne
et tracer le diagramme vectoriel du système.
U—" A 1b/
Vcn Vbn
Z 30°
Van Ia 20/—30° Q
120/-900 30°
N 20/—30° n le
Vbn
120/30°
IB~* B
VeN
120/150°
Van
Ic~ C
Dessinez le circuit et appliquez-y les différentes tensions simples comme le montre la Fig, 14-5
(b). Choisissez les courants de ligne comme l'indique la Fig. 14-8 où tous les courants retour
nent par le conducteur neutre. Nous avons alors
Van 120/—90°
Ia 6,0/—60° A
Z 20/—30°
Vbn 120/30°
Ib 6,0/60° A
Z 20/—30°
Vqn 120/150°
le 6,0/180° A
~ÏT 20/—30°
En choisissant le sens du courant dans le conducteur neutre comme étant positif lorsqu'il est
dirigé vers la charge, nous obtenons
In = “(Ia + Ib + le) = ~(6,0/—60° + 6,0/60° + 6,0/180° ) = 0
La représentation vectorielle de la Fig. 14-9 montre les différents courants de ligne équilibrés:
ils sont en avance sur les tensions simples correspondantes d'un angle de 30° (déphasage dû à
l'impédance de charge).
Pour une charge équilibrée montée en étoile les courants de ligne sont égaux aux courants de pha
se, le courant dans le conducteur neutre est nul et la tension composée (tension entre les conduc
teurs autres que le neutre) est égale à \/3 la tension simple (ou •tension par phase*) c'est-à-dire
Vl=^ÏVp.
Le circuit équivalent à conducteur unique, correspond à l’une des phases du circuit triphasé à qua
tre conducteurs, monté en étoile de la Fig. 14-10, à une modification près: la tension appliquée a la même
amplitude que la tension entre phase et neutre et un angle de phase nul. Dans ce circuit équivalent le cou
rant de ligne est déphasé par rapport à la tension appliquée d'un angle 0 et par conséquent les courants
de ligne effectifs 1/j , Ig et le seront en avance ou en retard sur les tensions simples respectives d'un
même angle 0 .
A----- -------------------------------------- 1
VAN Z
r
II
N
Z Vln/02.
Z
B
C
Fig. 14-10. Circuit équivalent à un seul conducteur
Ces courants sont identiques à ceux obtenus dans l’exemple 1. Si l’on désire connaître les cou-
rants de phase dans les impédances montées en triangle, il suffit d'appliquer la relation
Ip = IL/V% = 38,l/\/3 = 22 A. Les angles de phase de ces courants sont obtenus en fixant les
phases des tensions composées et en déterminant les courants de telle sorte qu’ils soient en re
tard sur ces dernières de 45°. On en déduit
Pour résoudre le problème de la charge déséquilibrée montée en triangle, on commence par calculer
les courants de phase et ensuite on applique la loi de Kirchhoff aux noeuds de la charge pour obtenir les
trois courants de ligne. Ces derniers ne sont pas égaux et le déphasage de 1 un par rapport a 1 autre n'est
pas de 120°, comme cela était le cas pour les charges équilibrées.
200 LES SYSTEMES POLYPHASES CHAP. 14
Exemple 4. Un réseau triphasé à trois conducteurs de 240 V (ABC) alimente une charge montée
en triangle et comportant les impédances ZAB = 10/0° Q,Znr = 10/30°Q et ZCA = 15/-30°Q.
Calculer les trois courants de ligne et tracer le diagramme vectoriel du système.
Ia-*A ^ab
\Ia
\\
Iab\ \
>b B
r A* 30°
\IfiC
Ybc
Ic—c J VCA
Ib
Dessinez le circuit et appliquez les différentes tensions comme le montre la Fig. 14-12. Comme
l’indique cette figure, les courants de phase sont indépendants et donnés par
VAB 240/120° VBC VCA
I!ab = = -jQ^ = 24/120_°A , lBC = /—30° A , Iça
= 24/-30° ca = 16/270° A
= 16/270.°
LAB
Exemple 5. Un réseau triphasé à quatre conducteurs de 208 V (CBA) alimente une charge montée
en étoile dont les impédances sont Z•a = 6/0° Q, Zc = 6/30° Q et Zc = 5/45° O . Calculer les
trois courants de phase ainsi que le courant dans le conducteur neutre. Dessiner le diagramme
vectoriel du système.
A \!c
Ycn 45>À Ybn
120/—90° IaL le/o^Q
^^30°
N
^<^<<>^5/45°
120/30° Ib 166,9°
B Ia
120/150°
yAN
c
Fig. 14-14 Fig. 14-15
CHAP. 14 LES SYSTEMES POLYPHASES 201
Tracez le diagramme du circuit comme le montre la Fig. 14-14 ci-dessus; appliquez les tensions
et choisissez les courants de ligne comme l'indique cette figure. Les courants sont indépendants
et donnés par
VAN 120/—90° VBN VCN
ÏA = ^7 = = 20Z^90fA,IB = ^ = 20/0fA,Ic = = 24/105.° A
670°
Le conducteur neutre est traversé par la somme des courants de phase I4 , Ig et le • Nous avons
alors, en supposant que I/y est positif lorsqu'il est dirigé vers la charge.
In = ”(U + Ib + le) = —(20/—90° 4- 20/0° + 24/105° ) = 14,1/-166,9° A
Le diagramme vectoriel est représenté sur la Fig. 14-15 ci-dessus.
V
VAN Y
AA +' VTBN Ya + VtCN Y
*C
d’où l’on déduit T ON
Y +
1AT Y B + Yc
Les tensions Van, VBn et Vcn de l’équation (6) peuvent se déterminer à partir du triangle de la
Fig. 14-5 pour la séquence indiquée dans le problème. Les admittances Ya , Yb et sont les valeurs
réciproques des impédances de charge 1a ♦ ®t Zc • ce fait tous les termes de la relation (6) sont,
soit donnés soit déterminés facilement et ainsi la tension de déplacement du neutre peut etre calculée et
utilisée pour déterminer les courants de ligne.
A
Exemple 7. Trouver les courants de ligne ainsi que
les tensions aux bornes de la charge pour l’exemple
6 en utilisant la méthode de déplacement du neutre. 6/02 Q
En se référant à la Fig. 14-20, l’équation pour la ten
sion de déplacement du neutre est p
v _ VanYa + VbnYb + VCNVc .5/45° Q
ON - YA + YB + Yc 6/30° O
OÙ B C
Ya = l/(6/0° ) = 0,1667/0° = 0,1667 mhos
Les tensions VA0 , VB0 et Nco sont obtenues en utilisant la tension NNq et la tension phase-
neutre appropriée
yAO = yan NO = 120/—90° - 28,0/39,6° = 139,5/261,1° V
Pp = Vp IL cos 0 (20)
et la puissance totale est
P- = 3 Vp I. cos 0 (^)
(5)
Comme = \Z~3~ Vp on a
Fig. 14-21
Pt = V3VLiLco&e (12)
Vu que les équations (9) et (12) sont identiques la puissance totale pour n'importe quel système tri-
phase équilibré est donnée par \/3 VlIl COS 0 , où 0 est l'angle de déphasage introduit par l'impédance
de charge ou encore l'angle de déphasage d'une impédance équivalente, dans le cas où plusieurs char
ges équilibrées sont alimentées par le même réseau.
La puissance totale en volts-ampères et la puissance réactive totale Qt sout reliées à la puissan
ce active Pt comme on l'a vu dans le chapitre 7. Par conséquent dans un système triphasé équilibré la
puissance active, la puissance apparente, et la puissance réactive sont respectivement données par
PT = V3VLZtcos0 ST = y/3VLIL QT = V3VLZLsinS (15)
U
204 LES SYSTEMES POLYPHASES CHAP. 14
N
Ib
Zb Ic^
B
C
_ * -"l^c
(a) (&)
Fig.14-22
Le diagramme vectoriel de la Fig. 14-22 (6) suppose un courant déphasé en arrière pour la ph ase A
et des courants déphasés en avant pour les phases B et C; les angles de déphasage étant respectivement
, 0q et 6C- Les indications des wattmètres sont alors les suivantes
en appliquant la loi de Kirchhoff aux noeuds A et C de la charge connectée en triangle on peut écrire
/Y
A----- -- Vab / Vxc
A /
/
60° /
Iac
B
B ------- --- C v------- I---- VBC
Ica
C-----
VCA
En substituant les expressions de I/j et le données par la relation (17) dans les équations du watt-
mètre (16) on obtient
WA cos 44
VAb ab vwo +ab + V
ab t r AB IAC cos4-Xac
(IS)
Wc VCR 1CA C0S
VD
+ V’CB I
CB1 CB
COS 2^b
Les termes VAalAn COS A^ar et VrilZI rR COS 2<S?B sont immédiatement identifiés comme étant les
CB lCB
puissances respectives des phases AB et CB de la charge. Les deux termes restant contiennent VABÏAC
et ^CBlCA qui peuvent s’écrire sous la forme VlIAq du fait que VAB et VCB correspondent aux tensions
entre phases et que IAc = /ca • Pour déterminer ces deux termes il suffit de construire le diagramme vecto
riel de la Fig. 14-24 ci-dessus où l’on suppose que le courant 1AC est en retard sur la tension d’un
angle G •
De ce diagramme on déduit
4ac = 60° + e et 4Cca = 60° - e (19)
A présent on ajoute les deux termes restant de l’éqùation (18) et on substitue respectivement
(60° + G) et (60° - 0)pourles angles 2$fAC et 2^ca
qui correspond à la puissance dans la troisième phase de la charge c’est-à-dire dans la phase AC, nous
voyons ainsi que deux wattmètres suffisent à mesurer la puissance totale dans une charge connectée en
triangle. La méthode des deux wattmètres appliquée à un système connecté en étoile est laissée comme
exercice au lecteur.
A
Vax
VcB_____
30^L Vbc
B
vBW
VCW
1b
H'c
VCA
c-----
(a) (*)
Fi». 14-25
De ces figures il résulte que les indications des wattmètres dans les phases A et C sont
WA = VaB^CO3 4\b et Wc = VCB/Ccos x','B (23)
Problèmes résolus
14.1. Montrer que la tension entre phases dans un système triphasé est
égale à ^3 fois la tension entre phase et neutre Vp pour ce même
système.
Sur la Fig. 14-26 les tensions du système triphasé sont re
présentées par un triangle équilatéral dans lequel la longueur d’un
côté est proportionnelle à la tension entre phases VL et dont le
point neutre TV est le centre.
La tension entre phase et neutre projetée sur l’horizontale
I
est égale à Vp cos 30° ou Vp 2 . Comme la base du triangle f— Vp cos 30°-
équilatéral est égale par la somme de deux de ces projections on a
VPV3 ----------- -
VL = 2(VPV3/2) = y/3VP Fig. 14-26
14.2. Calculer le courant nominal par enroulement pour un alternateur triphasé de 25 kVA et de 480 V,
d’une part pour une connexion en triangle et d’autre part pour une connexion en étoile.
Pour le branchement en étoile le courant dans les conducteurs et celui dans les enroule
ments ont la même amplitude. Pour un système triphasé équilibré ceci donne
kVA = 25
kVA = y/3 VLIL X 10-3 et Il = = 30,1 A
^3 VL X 10-3 V3 (480 X 10-3)
Pour un alternateur branché en triangle et ayant la même puissance nominale, les courants
nominaux par phase sont également de 30,1 A. Les courants par bobine sont égaux 1^/ce
qui correspond à:
30,1
/bob ” = 17,35 A.
3
CHAP. 14 LES SYSTEMES POLYPHASES 207
14.3. Un système diphasé avec une tension phase neutre de 150 V alimente une charge équilibrée bran
chée en triangle constituée d’impédances de 10/53,1° Q. Trouver les courants de ligne ainsi que
la puissance totale.
Dans un système diphasé les deux tensions
entre phase et neutre sont déphasées de 90°. Il
en résulte que si l’on prend la tension VBN com
me tension de référence, la tension VAN est dé
A
phasée de 90°, comme le représente la Fig. 14-27.
La tension entre phases est égale à V2~fois la
Van
tension entre phase et neutre. Ainsi :
160/00°
VAB ~ x/^~(150) - 212 V. Les courants de pha
se sont les suivants
B
Vab 212/135°
Iab 21,2/81,9° A VBN
Z 10/53,1° Un
160/0°
Van 150/90° N
Ian 15,0/36,9° A
Z 10/53,1°
V BN 150/Of Fig.14-27
IflN 15,0/—53,1° A
Z 10/53,1°
Les courants de ligne peuvent s’exprimer en fonction du courant de phase en appliquant la loi de
Kirchhoff aux noeuds de la charge connectée en triangle. Si nous supposons ces courants positifs
lorsqu'ils sont orientés vers la charge,on a
La puissance totale est obtenue en tenant compte des courants efficaces circulant dans les im
pédances de charge; ainsi :
P AB = Iab R = (21,2)26 = 2700 W
Pan = I2
anR = (15,0)26 = 1350 W
P BN = I2
bnR = (15,0)26 = 1350 W
14.4. Un système triphasé à trois conducteurs ABC de 100 V alimente une charge équilibrée connectée
en triangle dont les impédances sont égales à 20/45° Q. Déterminer les courants de ligne et tra-
cer le diagramme vectoriel correspondant.
Appliquez les tensions entre phases (séquence ABC) tel que le représente la Fig. 14-28.
Les courants choisis sont alors donnés par
= 5,0/75_° A , IBC = = 5,0/—45° A. ICA = ^ = 5.0/195° A
Iab =
20/45° "
__ \vAfl
Ia^A Ica
Iab —- SZ’a
/ /
45o^30°
r /
/
le5
20/45° Q
x 30°[3^w
ICÀ46°/// 45° Vbc
Pour obtenir les courants de ligne comme le montre le diagramme du circuit, il suffit d’ap
pliquer la loi de Kirchhoff à chaque noeud de la charge d’où :
Ia = Iab + Iac — 5,0/75° - 5,0/195° = 8,66/45° A
Le diagramme vectoriel des différents courants est représenté sur la Fig. 14-29 ci-dessus.
14.5. Déterminer les indications des wattmètres lorsqu’on applique la méthode des deux wattmètres au
circuit du problème 14.4.
Pour un système triphasé équilibré à trois conducteurs les indications des wattmètres sont
Wi = VLIL cos (30° + f) et W2 = VL1L cos (30° - e) (1)
où 0 est l’angle de déphasage dû à la charge. Du problème 14.4 nous pouvons tirer = 100 V et
IL - 8,66 A ainsi qu’un angle de déphasage dû à la charge de 45°. En substituant ces valeurs
dans les relations (7) nous obtenons
W1 = 100(8,66) cos (30° 4- 45°) = 866 cos 75° = 224 W
14.6. Trois impédances identiques 5/- 30° Q branchées en étoile sont alimentées par un système tri
phasé à trois conducteurs (CBA) de 150 V. Calculer les courants dans chaque conducteur et
tracer le diagramme vectoriel correspondant.
/ÏB
Ia“*A Vcn Vbn
30°x
Van Ia 5/—30° Q
30°
le
Ib“*^
Vcn
Van
Ic-*C
Pour les systèmes équilibrés à trois conducteurs connectés en étoile nous pouvons ajouter
le conducteur neutre sans modifier le système comme le montre la Fig. 14-30. Dans ce cas les
tensions phase-neutre dont l’amplitude est déterminée par la relation
VLn = Vl/V3 = 150/-/3 = 86,6 V
sont appliquées avec les angles de phase correspondant à la séquence CBA . Les courants dans
les conducteurs sont alors donnés par
VCn
Ia Z 17,32/60° A , Ic = = 17,32/180° A
Le diagramme vectoriel de la Fig. 14-31 montre l’ensemble des courants dans les conduc
teurs; ces courants sont en avance de 30° (angle dû à l’impédance de charge) sur les tensions
phase-neutre.
CHAP. 14 LES SYSTEMES POLYPHASES 209
14.7. Déterminer les indications des wattmètres, lorsqu’on applique la méthode des deux wattmètres
au circuit du problème 14.6.
Pour une charge triphasée équilibrée on a
Pour vérifier ce résultat nous pouvons également calculer la puissance par phase qui est
lR = (17,32)24,33 = 1300 W
Pp = I2
D'où l'on tire la puissance totale PT = 3PP = 3(1300) = 3900 W
Les deux résultats trouvés précédemment correspondent bien à la puissance totale d'un circuit
triphasé équilibré,c'est-à-dire dans ce cas
P = }/3VlIlcob9 = \/3(150)(17,32) cos (-30°) = 3900 W
14.8. Trois impédances identiques de 15/30° Q sont connectées en triangle et alimentées par un sys
tème triphasé (ABC) à trois conducteurs de 200 V. Calculer les courants dans chaque conducteur
en utilisant la méthode d’équivalence à un conducteur.
Comme la charge est connectée en triangle nous devons d'abord calculer les impédances
équivalentes de la charge connectée en étoile c'est-à-dire
Zy = Za/3 = 15/30°/3 = 5/30° Q
L'amplitude de la tension entre phase et neutre est
VLN = Vl/V^ = 200/^3 = 115,5 V
115.6/0°
Comme dans le circuit équivalent de la Fig. 14-32,
la tension appliquée est de 115,5/ 0° V, et le
courant résultant est
I - Vln 115,5/0°
= 23,1/—30° Q
“ Z 5/30° Fig. 14-32
Pour obtenir les courants dans chaque conducteur IA , Ig et il faut d'abord déterminer le dé
phasage de ces courants par rapport aux tensions phase-neutre (séquence ABC). Du fait que
a un déphasage de 90°, on a
IA = 23,1/90° - 30° = 23,1/60° A
De même nous pouvons calculer Ig = 23,1/ -60° A et le = 23,1/ 180° A.
Les courants dans les impédances connectées en triangle sont reliées au courant dans les con
ducteurs par l'intermédiaire de = ^3lp,d'où l'on tire lp - 23,1 /\A3~ = 13,3 A.
Le déphasage par rapport à NAB (séquence ABC) est de 120°, ainsi 1AB = 13,3/120° — 30° =
13,3/9Q°A.De la même façon nous pouvons calculer Ig^ = 13,3/- 30° A et Ica = 13,3/ 210° A.
14.9. Trois impédances identiques de 10/30° Q, connectées en étoile, ainsi que trois impédances iden
tiques de 15/0° Q également connectées en étoile sont toutes deux alimentées par le même sys
tème triphasé de 250 V à trois conducteurs. Calculer la puissance totale.
Comme les deux charges sont branchées en
étoile, leurs impédances par phase peuvent être Il
représentées directement sur le circuit équivalent
à un conducteur comme le représente la Fig. 14-33. 144,5/02
La tension requise dans ce circuit équivalent est
VLN = VL/l/S = 250/^3 = 144,5 V
210 LES SYSTEMES POLYPHASES CHAP. 14
144,5/02 144,5/0°
Le courant est alors égal à IL =
10/30°
+ 15/0f
= 14,45/—30° 4- 9,62/0f = 23.2/-18,l°A
Dans la formule donnant la puissance P = cos ® > 0 est l’angle de déphasage entraîné
par l’impédance de charge lorsque cette charge est unique. Avec plusieurs charges alimentées
par le même système, 0 représente le déphasage apporté par l’impédance de charge équivalente.
En calculant le courant , les deux charges étaient considérées et le courant calculé était en
retard sur la tension de 18,1°. De ce fait nous pouvons reconnaître la nature inductive de l’impé
dance équivalente ainsi qu’un angle de déphasage de 18,1° dû à cette charge. La puissance peut
alors se calculer par la relation
P = y/3VLILcose = \/3 250(23,2) cos 18,1° = 9530 W
14.10. Trois impédances identiques de 12/ 30° Q branchées en triangle et trois impédances identiques
de 5/45° Q branchées en étoile sont alimentées par le même système (ABC) triphasé à trois con
ducteurs de 208 V. Calculer les courants par conducteur ainsi que la puissance totale.
Le circuit équivalent en étoile correspondant au premier ensemble de charge connectée en
triangle permet d’obtenir l’impédance équivalente
Zy = Za/3 = 12/30° /3 = 4/30° Q
Avec une tension entre phases de 208 V la tension
entre phase et neutre est égale à 208/\/ 3 ou 120 V.
120/0° 5/45° fl
Le circuit équivalent à un conducteur est représenté
par la Fig. 14-34 avec les deux impédances de charge de
de 4/ 30° et 5/ 45° D respectivement. Ces impédances
peuvent être remplacées par une impédance équivalente
égale à
4/30° (5/45° ) Fig. 14-34
Zeq 2,24/36,6° Ü
4/30° 4- 5/45°
120/0°
Le courant correspondant dans le circuit est Il = = 53,6/—36,6° A
Zpq 2,24/36,6°~
14.11. Un système (CBA) triphasé à trois conducteurs de 240 V alimente une charge connectée en trian
gle pour laquelle on a Zab — 25/90° , Zbc = 15/30° et Zca — 20/0° O. Calculer les
courants dans chaque conducteur ainsi que la puissance totale du système.
Appliquez la tension entre phases (séquence
(CBA) à la charge connectée en triangle et choisis A
sez les courants par phase comme le montre la
Fig. 14-35. On en déduit
VXH 240/240°
Iab = Zab " 25/90° 9,6/150° A
--------- " B
A présent il s’agit de calculer les courants dans chaque conducteur en fonction des courants
dans les impédances de charge
IA = Iab + Iac = 9,6/150° - 12/120.° 6,06/247,7° A
On en déduit que la puissance totale est égale à la somme des puissances par phase,c'est-à-dire
Pt = Pab + Pbc + Pca = 0 4- 3330 4- 2880 = 6210 W
14.12. Déterminer les indications des wattmètres lorsqu'on applique la méthode des deux wattmètres au
circuit du problème 14.11.
a) Pour les wattmètres placés dans les phases  et B
b) Pour les wattmètres placés dans les phases A et C.
a) Lorsque les wattmètres sont placés dans les phases A et B,on a
(I) WA = VacIacqb^a (2) WB = VBC/B cos 4?b
Du problème 14.11 on tire NAq = 240/ -60° V et lA = 6,06/247,7° A. L'angle X^a corres
pond à l'angle entre 247,7° et -60°, c'est-à-dire à 52,3°, en substituant dans la relation (2) on
obtient
WA = 240(6,06) cos 52,3° = 890 W
De meme du problème 14.11 on tire NBc - 240/0° V et Ig = 25,6/-30° A. Dans ce cas l'angle
yBC
4-b = 30° et par substitution dans la relation (2) on obtient
WB = 240(25,6) cos 30° = 5320 W
La puissance totale est égale à : PT = WA 4- WB = 890 4- 5320 = 6210 W.
b) Avec les wattmètres branchés dans les phases A et C nous avons
»n CB
(3) WA = VAB IA cos 4-a (4) Wc = VcB ^C COS
Du problème 14.11 nous tirons VAB = 240/ 240° V comme par ailleurs IA = 6,06/247,7° , 2^■AB
A =
7,7° par substitution dans (3) nous obtenons
WA = 240(6,06) cos 7,7° = 1440 W
De même comme VCB = 240/ 180° V et Ic = 27,1/137,2° A,nous pouvons déterminer l'angle
l£c = 42,8° . Par substitution dans (4) nous avons Wc = 240(27,1) cos 42,8° = 4770 W
On en déduit que la puissance totale est PT = WA 4- Wc = 1440 4- 4770 = 6210 W.
Dans le conducteur neutre circule un courant égal à la somme vectorielle des courants dans
les trois autres conducteurs et comme la direction positive est orientée vers la charge on a
In = -(Ia + Ib + le) = ~(12/90° + 8/-60° + 12/-1200 ) = 5,69/69,4° A
L’impédance Z^ = (10 + 7O) Q est traversée par un courant I4 = 12/90° A et la puissance cor
respondant à cette phase est égale à Pa - (12)2 10 = 1440 W. L'impédance Zg = 15/30° Q =
(13 + 7 7.5) Q est traversée par le courant Ig = 8/-60° A et la puissance correspondante est
PB ~ (8) 13 = 832 W, de même Z^ = 10/- 30° Q = (8,66 - 7 5) Q est traversée par un courant
Ic = 12/ -120° A et la puissance résultante est Pc - (12)2 8,66 = 1247 W.
On en déduit que la puissance totale est
PT = pa + pb + pc = 1440 4- 832 + 1247 = 3519 W.
14.14. Les impédances de charge du problème 14.13 sont alimentées par un système (ABC) triphasé à
trois conducteurs de 208 V; calculer les courants dans les conducteurs ainsi que les tensions
aux bornes des impédances de charge.
A A
io/o° Q
208/120°
O
16/30° 10/—30° Q
Vxo
B N )
208/0°
O
Vco
c c B
Le circuit de la Fig. 14-37 représente les deux tensions entre phases et Vg c .En
•
choisissant les courants de maille Ij et I2 comme le montre cette même figure on peut éc
écrire
la relation matricielle suivante
10/0° + 15/30° -15/30° Ii 208/120°
-15/30° 15/30° + 10/—30° I2 208/0f
Les courants par conducteur sont positifs lorsqu'ils sont orientés vers la charge et peuvent se
calculer en fonction de Ij et I2 comme suit
IA = h = 14,15/86,1° A
la = I2 “ Il = 10.15/52,7° - 14,15/86,1° = 8.0/—49,5° A
le = “la = 10,15/(52,7° - 180°) = 10.15/—127,3° A
A présent nous pouvons calculer les tensions aux bornes des impédances de charge:
La représentation vectorielle des trois tensions \AO , VBq et Vco me* en évidence le triangle
ABC lorsque les extrémités des vecteurs représentant les tensions sont reliées par des lignes
droites. Le point N (neutre) peut alors être ajouté comme le montre la Fig. 14-38 ci-dessus.
CHAP. 14 LES SYSTEMES POLYPHASES 213
Du problème 14.14 nous tirons les valeurs suivantes: Yx = 1/10 = 0,1 mhos, YB = 1/(15/30° ) =
0,0577 - >0,033 mhos et Yc = l/(10/-30°) = 0,0866 4- >0,050 mhos, d'où
yA + yB 4- Yc = 0,244 4- >0,0167 = 0,244/3,93° mhos
et VAW Yx = 120 /90° (0,1) = 12/90° = >12
VfiN Yb = 120/—30° (0,0667/-30° ) = 8.0/-600 = 4,0 - >6,93
VcN Yc = 120/—150° (0,1/30°) = 12/—120° = -6,0 - >10,4
Les résultats ci-dessus sont identiques à ceux du problème 14.14 à la précision de la règle à
calculer près.
14.16. On obtient des indications de 1154 et 577 W sur les wattmètres lorsque la méthode des deux watt-
mètres est utilisée avec une charge équilibrés. Calculer la valeur des impédances de charge con
nectées en triangle si la tension d'alimentation est de 100 V.
Pour des charges triphasées équilibrées on a
- HM-S77 ±0,577 A
tg « 3
Wi + W2 “ 1154 4- 577 11.55/g30oA
d'où l'on tire 6 = ± 30° (le signe ± est utilisé étant
donné que l’on ne connaft ni la séquence ni l'empla 57,7/0° V
cement des wattmètres et de ce fait le signe ne peut
pas être déterminé).
La puissance totale est P = \/3 VLIL cos 9 et le cou
rant est donné par
P 1731 .. .. A. Fig. 14-39
= x/3 VL COS 9 ——-------------- = 11,55
y/3 (100) (0,866)
La Fig. 14-39 montre le circuit équivalent à un seul conducteur avec une tension appliquée de
(100/ 5/3)/0° = 57,7/0° V. On peut en déduire l'impédance équivalente du circuit branché en
étoile V 57,7/0f rA/ Ortû_
Z“Y = — = ------ - - -— = 5,0/^30° Q
I ll,55/±30° L-------
et ZA = 3Zy = 15/^30° O
214 LES SYSTEMES POLYPHASES CHAP. 14
14.17. La méthode des deux wattmètres appliquée à un système (ABC) triphasé à trois conducteurs de
100 V, donne les indications suivantes WB = 836 watts et = 224 watts,lorsque les wattmètres
sont disposés dans les phases B et C. Calculer l’impédance de la charge équilibrée branchée en
triangle.
Comme la séquence et l'emplacement des wattmètres sont connus le signe de 0 est défini
ainsi I rrr jwr
WR-WC _ ,-836 - 224 _
tg 6 = V3 WD 4- Wc “ V3 836 4- 224 ” 1 ou e = 45°
14.18. Un système triphasé à trois conducteurs de 208 V alimente une unité de chauffage de 1500W
ayant un facteur de puissance égal à l’unité et un moteur à induction de 5 CV avec un rendement
de 80 % à pleine charge et un facteur de puissance de 0,85. Trouver la valeur du courant dans
les conducteurs pour la puissance de sortie nominale du moteur de 5 CV.
Comme 1 CV = 746 W la puissance de sortie du moteur est égale à (5 CV) (746 -pvr ) =
3730
3730 W. La puissance d’entrée correspondante du moteur est alors égale à --------- = 4662 W.
0,8
Le moteur correspond à une charge triphasée équilibrée et il en résulte
P = y/3VLILcos6t 4662 = \/3 (208ZL) (0,85), IL = 15,25 A
I
î
31,7°. Par conséquent le courant par conducteur du moteur Courant dans
le conducteur
est égal à IL = 15,25/-31,7° A.
Par ailleurs nous avons pour la charge résistive 120/0°
P = V"3~ VL lL cos0 où 0 = 0° . Par substitution
nous obtenons
1500 = VT(208)/. , L = 4,16, I, = 4,16/0° A
LL L* Résistance Moteur
Le courant total est alors égal à la somme vectorielle chauffante
du courant dans le moteur et du courant dans la charge
résistive Fig.14-40
IL =k 15.25/—31,7° + 4,17/0f = 18,9/-25,1° A
Ainsi le courant dans chaque phase sera de 18,9 A pour une puissance de sortie nominale du
moteur de 5 CV.
14.19. Trois impédances identiques de 30/30° Q branchées en triangle sont alimentées par un système
triphasé à trois conducteurs de 208 V. Sachant que chaque conducteur a une impédance de
(0,8 + j0,6)il, calculer l’amplitude de la tension aux bornes de la charge.
— VAB-------
0,8 + B A
A
| 120/0°
0,6°
VBC G
1
10/30°|
j3Qfi° Ligne
B
Y 120/0°
on en déduit II 10,9/—30,6° A
11,0/30,6°
la tension aux bornes de la charge est alors ^BG = lLZchar^ 10,9/—30,6° (10/30° ) = 109/-0,6° V
La tension entre phases requise est
Vl = V3 (109) = 189 V
Ainsi l'impédance des conducteurs a fait chuter la tension aux bornes de la charge de 208 V à
189 V.
Le diagramme vectoriel de la Fig. 14-42 met en évidence la chute de tension dans la ligne:
Vab = lLZUgne= (10,9/—30,6° )(0,8 + ;0,6)= 10,9/6^Vet VAC = VAB + VBC.
14.20. Pour le problème 14.19 calculer la tensioni aux bornes de la charge lorsqu'un ensemble de capa-
cités de réactance -/60 12 est branché en ]parallèle sur la charge.
----- VAB------
0,8 + j0,6 Q A
A B A
II
— G "^G — G
Fig. 14-43
Dans le circuit équivalent à un conducteur de la Fig. 14-43 la réactance -;20 Q et l'impédance
10/ 30° 12 sont en parallèle ce qui entraîne une impédance de l'ensemble égale à :
10/30° (-;20)
ZP 11,55/0° a
(8,66 + ;5) - >20
Par ailleurs cette impédance Zp est en série avec l'impédance de la ligne ce qui entraîne une
impédance équivalente.
Zeq = ZUgne + Zp = (0,8 + ;0,6) + (11,55/02 ) = 12,35/2,78° 12
Nous pouvons à présent déterminer le courant par conducteur qui est
V 120/0°
II 9.73/—2,78° A
Z<X1 12,35/2,78°
Comme nous l’avons montré dans le chapitre 7, le facteur de puissance d’un système peut être
amélioré par des capacités branchées en parallèle sur la charge. Ceci a pour conséquence une
diminution de la chute de tension dans la ligne. Ainsi dans ce problème la tension entre phases
initialement de 208 V n'est tombée qu'à 194 V au lieu de 189 V dans le problème précédent (14.19)
216 LES SYSTEMES POLYPHASES CHAP. 14
Problèmes supplémentaires
14.21. Trois impédances identiques de 10/53,1° fl sont branchées en triangle et alimentées par un sys
tème triphasé CBA à trois conducteurs de 240 V. Trouver les courants dans les trois conducteurs.
Rép. 41,6/ -143,1 A , 41,6/-23,1° A et 41,6/96,9° A
14.22. Trois impédances de 15,9/70° fl sont connectées en triangle et alimentées par un réseau tripha
sé CBA à trois conducteurs de 100 V. Déterminer les courants dans chaque phase ainsi que la
puissance totale. Rép. 10,9/ -160° A , 10,9/ - 40° A , 10,9/ 30° A , 686 W
14.23. Trois impédances de 42/ -35° fl sont branchées en triangle et alimentées par un système (ABC)
triphasé à trois conducteurs de 350 V. Déterminer les courants par conducteur ainsi que la puis
sance totale. Rép. 14,4/125° A , 14,4/5? A , 14,4/ -115° A , 7130 W
14.24. Une charge équilibrée branchée en étoile composée d'impédances de 6/45° fl est alimentée par
un système triphasé (CBA) à quatre conducteurs de 208 V. Calculer les courants dans chaque
conducteur ainsi que le courant dans la phase neutre.
Rép. 20/ - 135° A , 20/ -15° A , 20/105° A et 0
14.25. Une charge équilibrée branchée en étoile et composée d’impédances de 65/ - 20° fl est alimentée
par un système triphasé (CBA) à trois conducteurs de 480 V. Calculer les courants par conduc
teur ainsi que la puissance totale. Rép. 4,26/ -70° A , 4,26/50° A , 4,26/ 170° A , 3320 W.
14.26. Un moteur à induction de 50 CV avec un rendement de 85 % à pleine charge et un facteur de puis
sance de 0,8 est alimenté par un système triphasé de 480 V. Calculer l'impédance équivalente
connectée en étoile qui peut remplacer ce moteur. Rép. 4,2/ 36,9° fl
14.27. Un moteur à induction triphasé de 25 CV, de rendement à pleine charge égal à 82 % avec un fac
teur de puissance de 0,75, est connecté à un système triphasé de 208 V. Calculer l'impédance
équivalente connectée en triangle qui peut remplacer ce moteur ainsi que les indications obtenues
par la méthode de deux wattmètres. Rép. 4.28/41,4° fl , 5,58 kW , 17,15 kW
14.28. Trois impédances identiques de 9/ - 30° fl branchées en triangle et trois impédances de 5/ 45° fl
également branchées en triangle sont alimentées par le même système triphasé (ABC) à trois con
ducteurs de 480 V. Trouver la valeur du courant par conducteur ainsi que la puissance totale.
Rép. 119,2 A , 99 kW
14.29. Une charge équilibrée branchée en triangle et comportant des impédances de 27/ - 25° fl et une
charge équilibrée branchée en étoile avec des impédances de 10/ - 30° fl sont alimentées par un
système triphasé (ABC) commun, à trois conducteurs de 208 V. Calculer les courants par conduc
teur et la puissance correspondant à chacune des charges.
Rép. 25,3/117,4° A , 25,3/ -2,6° A , 25,3/ - 122,6° A , 4340 W et 3740 W
14.30. Un système triphasé de 100 V alimente une charge équilibrée branchée en triangle composée d'im
pédances de 10/ - 36,9° fl ainsi qu'une charge équilibrée branchée en étoile composée d'impédan
ces de 5/ 53,1° fl. Calculer la puissance correspondant à chaque charge ainsi que le courant total
par phase. Rép. 2400 W , 1200 W , 20,8 A
14.31. Deux charges équilibrées connectées en triangle composées respectivement d'impédances de
20/ -60° fl et d'impédances 18/45° fl sont alimentées par un système triphasé de 150 V. Calcu
ler la puissance correspondant à chaque charge. Rép. 1690 W , 2650 W
14.32. Un système triphasé (CBA) à trois conducteurs de 173,2 V alimente les trois charges équilibrées
suivantes: une charge connectée en étoile avec des impédances de 10/0° fl, une charge con
nectée en triangle avec des impédances de 24/90° fl, et enfin une charge connectée en triangle
avec des impédances inconnues. Calculer ces impédances si le courant dans le conducteur A
positif lorsqu'il est orienté vers la charge, est de 32,7/ - 138,1° A. Rép. 18/45° fl
14.33. Les wattmètres dans les phases A et B d'un système triphasé (CBA) de 120 V donnent respective
ment les indications 1500 W et 500 W. Trouver les impédances de la charge équilibrée branchée
en triangle. Rép. 16,3/ -41° fl
14.34. Les wattmètres dans les phases A et B d'un système triphasé (ABC) de 173,2 V indiquent res
pectivement les valeurs de -301 W et + 1327 W. Trouver la valeur des impédances de la charge
équilibrée branchée en étoile. Rép. 10/ —70° fl
14.35. Calculer les indications des deux wattmètres utilisés dans un système à trois conducteurs de
240 V avec une charge équilibrée branchée en triangle et dont les impédances sont égales à
20/80° fl . Rép. -1710, 3210 W
14.36. Des wattmètres sont disposés dans les phases B et C d'un système (CBA) à trois conducteurs de
173,2 V alimentant une charge équilibrée. Calculer les indications des wattmètres sachant que le
courant est 1A = 32,7/-41,9° A. Rép. 1170 , 5 370 W
CHAP. 14 LES SYSTEMES POLYPHASES 217
14.37. Un système (CSA) de 100 V alimente une charge équilibrée et comporte un wattmètre dans les
phases A et B ; sachant que le courant dans la phase B est égal à Ig = 10,9/ -40° A, détermi-
ner les indications des wattmètres. Rép. -189 , 835 W
14.38. Une charge connectée en triangle avec les impédances ZAB = 10/30° Q , ZBC = 25/0° Q et
ZCA = 20/—30° Q est alimentée par un système triphasé ABC à trois conducteurs de 500 V.
Calculer les courants par conducteur ainsi que la puissance totale.
Rép. 75/90° A , 53,9/ -68,2° A , 32/ 231,3° A 42,4 kW
14.39. Un système triphasé ABC à trois conducteurs de 208 V alimente une charge connectée en trian
gle et comportant les impédances ZAB = 5/0° O, ZBC = 4/30° Q et ZCA = 6/—15° Q . Calculer
les courants par conducteur ainsi que les indications des wattmètres placés dans las phases A
et C. Rép. 70,5/99,65° A , 90,5/-43,3° A , 54,6/187,9° A , 13,7 kW 11,25 kW
14.40. Une charge connectée en étoile avec les impédances ZA = 3 4- j0 Q, ZB = 2 4- j3 Q et
Zc = 2 — jl fl est alimentée par un système triphasé CB A à quatre conducteurs de 100 V. Cal
culer les courants dans chaque phase ainsi que le courant dans la phase neutre, en supposant
que ces courants sont positifs lorsqu'ils sont orientés vers la charge.
Rép. 19.25/ -90° A , 16/-26,3° A , 25,8/176,6° A , 27,3/ 65,3° A
14.41. Une charge connectée en étoile avec les impédances ZA = 12/45° Q ZB = 10/30° Q et
Zc = 8/0° (1 est alimentée par un système à quatre conducteurs de 208 V. Calculer la puissan
ce totale du système. Rép. 3898 W
14.42. Les courants par conducteur dans un système triphasé (ABC) à trois conducteurs de 220 V sont
les suivants IA = 43,5/116,6° A,IR = 43,3/—48° A et Ic = 11,39/218° A . Déterminer les indications
des wattmètres placés a) dans les phases A et B ; b) dans les phases B et C c) dans les phases
A et C. Rép. (a) 5270 W, 6370 W. (b) 9310 W , 2330 W (c) 9550 , 1980 W
14.43. Les courants dans les trois conducteurs d'un système triphasé ABC de 440 V sont IA = 19,72/90°A,
IB = 57,3/—9,9° A et Ic = 57.3/189,9° A . Déterminer les indications des wattmètres placés
a) dans les phases A et B ; b) dans les phases B et C.
Rép. 7,52 kW , 24,8 kW. b) 16,15 kW , 16,15 kW
14.44. Le diagramme vectoriel de la Fig. 14-44 représente les courants par conducteur ainsi que les
tensions entre phases d'un système triphasé ABC à trois conducteurs de 346 V. Sachant que le
courant par phase est de 10 A,trouver l'impédance de la charge connectée en étoile.
Rép. 20/90° Q
A
-jioo q
V
VBC O ioo
h
B B
I»
VCA c
Fig. 14-44 Fig. 14-45
14.45. Le circuit de la Fig. 14-45 comporte une impédance infinie (circuit ouvert) dans la phase B d'une
charge connectée en étoile. Calculer la tension Vq g sachant que le système est alimenté à
208 V suivant la séquence ABC . Rép. 284/ 150° V
14.46. Un alternateur triphasé de 440 V connecté en étoile peut fournir un courant de 35 A par enroule
ment; a) quelle est la puissance nominale en kVA de la machine ? b) sachant que l'alternateur
débite un courant de 20 A par phase avec un facteur de puissance de 0,65, calculer la puissance
en kVA par phase de la machine. Rép. 26,6 kVA , 5,08 kVA
14.47. Les courants équilibrés du diagramme vectoriel de la Fig. 14-46
ont une valeur de 10 A et la tension entre phases est de 120 V.
Calculer la puissance active totale ainsi que la puissance appa
rente totale. Rép. 1,47 kW, 2,08 kVA
14.48. Une charge avec les impédances suivantes ZA = 10/0° Q, T V»C
ZB = 10/60° Q et Zr = 10/—60°Q connectées en étoile est alimen 75°
tée par un système triphasé ABC à trois conducteurs de 200 V.
Calculer les tensions aux bornes des impédances de charge VAq
\B0 et Vco . Rép. 173/90° V, 100/0° V , 100/ 180° V «8
14.49. Une charge branchée en étoile avec les impédances Z^ = 10/~60°Q, VCA
ZB = 10/0° O et Zr = 10/60° D est alimentée par un système Fig. 14-46
triphasé CBA à trois conducteurs de 208 V. Calculer les tensions
aux bornes des impédances de charge. Rép. 208/ - 120° V , 0 , 208/ 180° V
218 LES SYSTEMES POLYPHASES CHAP. 14
14.50. Un système ABC à trois conducteurs de 480 V alimente une charge connectée en étoile pour la
quelle ZA = 10/0° O,ZB = 5/—30°O et Zc = 5/30° O. Déterminer les indications des wattmètres
placés dans les phases A et B . Rép. 8,92 kW , 29,6 kW.
14.51. Un système CBA à trois conducteurs de 100 V alimente une charge connectée en étoile avec les
impédances suivantes ZA = 3 + j0O,Zb = 2 +>3 0 et Zc = 2 —>1 Q. Calculer les tensions aux
bornes des impédances de charge. Rép. 31,6/ - 67.9° V, 84,3/42,7° V , 68,6/ 123,8° V
14.52. Trois impédances identiques de 15/60° Q connectées en étoile sont alimentées par un système
triphasé à trois conducteurs de 240 V. Les conducteurs entre le générateur et la charge ont une
impédance de (2 + /!) il. Calculer l’amplitude de la tension entre phases au niveau de la charge.
Rép. 213 V.
14.53. Reprendre le problème 14.52 pour trois impédances équivalentes de 15/ - 60° O branchées en
étoile et comparer les résultats en traçant les diagrammes vectoriels des tensions pour chaque
problème.
Rép. 235 V.
Chapitre 15
INTRODUCTION
Dans les circuits que nous avons étudiés précédemment nous avons cons idéré la réponse perm an en-
te à des excitations qui étaient soit constantes soit sinusoïdales; dans ces cas une expression simple
décrivait les fonctions forçantes pour toutes les valeurs du temps, par exemple v = constante pour un
courant continu et v = Vmaxsincu t pour un courant alternatif (Fig. 15-1 (a) et (é>)).
O t
-V
O
A -A- V
O T 2T
----- 1
Fig. 15-1
Certaines fonctions périodiques du temps,dont la fonction en dent de scie de la Fig. 15-1 (c),ne peu
vent être décrites par une fonction simple qu'à l'intérieur d'un certain intervalle de temps. Ainsi la dent
de scie est représentée par /(z) = (V/ T)z dans l'intervalle 0 < Z < T et par /(z) = (V/ T) (z - T) dans l'inter
valle T < t < 2t. Bien que ces expressions décrivent de façon satisfaisante les fonctions périodiques elles
ne permettent pas de déterminer la réponse des circuits. Cependant, si une fonction périodique peut s’expri
mer par la somme d'un nombre fini ou infini de fonctions sinusoïdales, la réponse des réseaux linéaires à
des excitations non sinusoïdales peut être déterminée en appliquant le théorème de superposition. La métho
de de Fourier permet de résoudre ce type de problème.
Les coefficients de Fourier a et b sont déterminés pour une forme d'onde donnée par le calcul de
deux intégrales. La première de ces intégrales correspondant au terme en cosinus s'obtient en multipliant
les deux membres de la relation (1) par cosnû) t et en intégrant sur une période entière. La période du
terme fondamental 2 n /est la période de la série vu que chaque terme de la série a une fréquence éga
le à un multiple entier de la fréquence fondamentale.
x»2n7<i> z»2ir/w
J /(t)
r•2ir/u
cos nut
f(t) cos nut dt
dt = | iao cos nut dt 4- I ai cos ut cos nut dt + • • •
-'o o
2ir/u f» 2ir/u
On cos2 nut dt 4- • • • 4- | bi sin ut cos nut dt
*^0
X
>2n/u
+ b2 sin 2ut cos nut dt 4- • • • (*)
Les intégrales définies du membre de droite de la relation (2) sont nulles à l'exception de
y 2v/u
On COS2TU>t dt qui a une valeur égale à —— a,in . Nous avons alors
>2v/u
<û
2 |
On f(t) cos nut dt = /(0 cos nut dt
T
En multipliant la relation (1) par sinnco t et en intégrant comme ci-dessus nous obtenons les coef
ficients des tenues en sinus:
2v/u
2
bn = a. f f(t) sin nut dt = 1 f(t) sin nut dt
T W
Les intégrales donnant les termes an et bn peuvent s'exprime r en utilisant comme variable co t et
dans ce cas l'intervalle d'intégration est (0,2 rr).
1 r2’
On 1 f(t) cos nut d(ut) (5)
^0
Les bornes d’intégration doivent comprendre une période entière, mais ne doivent pas nécessaire
ment être prises de 0 à T ou de 0 à 2n. En effet, ces intégrations peuvent tout aussi bien se faire de
-T/2 à 4- T/ 2, de - tt à 4-rr ou tout autre période entière qui simplifie l'intégration. La constante «o
peut être calculée à partir des relations (3) ou (5) pour n = 0; cependant comme aç/2 est égal à la
valeur moyenne de la fonction,ce terme peut souvent être déterminé au simple vu de la forme du signal. La
série obtenue par l'évaluation des différentes intégrales converge uniformément vers la valeur de la fonc
tion en tout point où celle-ci est continue et vers la valeur moyenne en tout point où celle-ci est discon
tinue.
Exemple 1. Déterminer la série de Fourier correspondant
au signal représenté sur la Fig. 15.2. 10 -
Le signal est continu pour 0<ûj t < 2tt et donné par f(t) =
(10/2tt) cû t, avec des discontinuités en tût = n2rr où
n = 0, 1, 2 ... Les conditions de Dirichlet sont satisfaites
et les coefficients de Fourier peuvent être calculés en uti 0
ut
2r
lisant les relations (5) et (6). La valeur moyenne de la
fonction peut se déterminer au vu de la forme d’onde; ainsi Fig.15-2
nous avons a^/2 = 5. A présent en utilisant l'équation (5),
nous obtenons
■2r
r«t. ,, i #Tr 10
(cos n2ir — cos 0) 0
= — 0
C°B nut = L" »2 Jo 2u2n2
pour toutes les valeurs entières de n .
Par conséquent la série ne contient pas de termes en cosinus. Pour l'équation (6) nous obtenons
i . n2*
r —— cos nut4 4-, ^sinnwtj 10
bn ■ U”(ë) ut sin nut d(ut) = irn
CHAP. 15 ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER 221
Ces dernières valeurs ainsi que le terme correspondant à la valeur moyenne nous donnent la sene
fit) = io
5 — — sin ut — sin 2ut — sin 3w£ — • 5 -
v Ztt ojt n
Les termes en sinus et cosinus de même fréquence peuvent être combinés en un terme unique en
sinus ou cosinus comportant un angle de déphasage, il en résulte les 2 formes suivantes pour a sérié e
Fourier tri go no métrique :
f(t) = 4ao + S Cn COS O1"* ” #n) (7)
et fW = K 4- 2/ (tiut 4- ^n) W
Où C» = \/a?i 4- b2, 0n — arctg bn / an et <f>n — arctg an / bn , Dans les relations (7) et (8), le coef»
ficient q, correspond à l’am]iplitude d'une harmonique alors que 6n et <f>n correspondent aux angles de
phase de l’harmonique.
fW = ... + / a2 b2 \
2j)
e-i2ut
4-
+ «2 + (10).
2 2/
Nous pouvons à présent définir une nouvelle constante complexe A telle que
An = i(On-;Ôn), A-n = 4(On +/&«) (11)
Ao — ido,
la relatoin (20) peut alors se mettre sous la forme
f(t) = {... 4- A-2e"j2wt 4- A-ie-Jttt 4- Ao 4- Ai eiut 4- A2ei26>t 4- •••} (i«)
Pour obtenir l’intégrale permettant de calculer les coefficients A„ nous multiplions les deux raem-
bres de la relation (22) par e*/'nCüt et nous intégrons sur une période entière:
f(t) e~in<ût d(ut) = ... + A-2 6 - i2at f> ~inut d(ut) 4- f A-i e"J"te"hloe d(ut)
*^0
Les coefficients de la sérié trigonométrique peuvent se calculer à partir des coefficients de la série
exponentielle: pour cela il faut d'abord ajouter■ et ensuite soustraire les expressions de A„ et de A-n
de la relation (11):
A„
è£(ë) wt e~inut d(ut)
10 F g—jnut -|2jr . 10
3 2irn
En incluant ces coefficients dans la relation (12) nous obtenons la série de Fourier exponentielle
suivante :
Nous constatons que les coefficients des termes en cosinus ( an) sont nuis pour tout n et que les
coefficients des termes en sinus ( bn ) sont égaux à -10/ (n n) . Comme la valeur moyenne est égale
à 5, no us obtenons la série trigonométrique
/(t) = 5 — — sin ut — sin 2ut — sin 3ut — • • •
v Zw iir
qui est identique à celle trouvée dans l’exemple 1.
COSX 1 — — 4- __
2! + 4! 6! 8!
CHAP. 15 ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER 223
La somme de deux ou plusieurs fonctions paires est une fonction paire; l'addition d'une constante
lui conserve cette propriété.
LesFig. 15-4représentent des fonctions paires, elles sont symétriques par rapport à l'axe vertical
O
O
x X
O
(a) (*) (c) (d)
Fig. 15-4
x3 Xs X7 x9
sin x X 3l + 5! 7! + 9!
La somme de deux ou plusieurs fonctions impaires est une fonction impaire, mais l'addition d'un
terme constant ne lui conserve pas cette nature vu que dans ce cas f(x) n'est plus égal à -/(-x). Le pro
duit de deux fonctions impaires est une fonction paire.
(•) (•)
X x
O O T
Fif.15-5 Fie.15-4
3. Une fonction périodique, f(x) est dite à symétrie demi-onde lorsque f(x) — -f(x + T/2), où T
représente la période. La Fig. 15-6 représente deux signaux à symétrie demi-onde.
Lorsque le type de symétrie d'un signal est déterminé,on peut en tirer les conclusions suivantes: si
le signal est pair la série ne comporte que des termes en cosinus et éventuellement un terme constant
lorsque le signal possède une valeur moyenne. De ce fait il n'est pas nécessaire de calculer les coeffi
cients bn vu qu'aucun terme en sinus n'est présent. Si le signal est impair la série ne comporte que des
termes en sinus. Certains types d'ondes ne deviennent impairs qu'après leur avoir soustrait un terme cons
tant; dans ce cas la série de Fourier correspondante ne contient que ce terme constant et des termes en
sinus. Si le signal possède une symétrie demi-onde seules les harmoniques paires sont présentes dans la
série; cette série contient à la fois des termes en sinus et des termes en cosinus à moins que le signal ne
soit pair ou impair. Dans tous les cas, an et sont nuis pour n = 2,4,6, pour tout signal à symétrie demi-onde.
224 ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER CHAP. 15
memes harmoniques apparaissent toujours dans la série et leur amplitude donnée par
Cn = OU Cn = |An| + |A-n|
La Fig. 15-9 représente le signal cn dents de scie de l'exemple 1 ainsi que son spectre de fréquen-
cejcommc seuls les termes cn sinus étaient présents dans la série les amplitudes des harmoniques Cn
sont donnés par bn .
5
10
0 ut 0 1
I 3I 4I
2 55 *
2r
X la fréquence fondamentale
Fig.15-9
La série exponentielle comporte des termes pour des fréquences et -nû> (voir équation (17))
et le spectre de fréquence est tracé comme le montre la Fig. 15-10. L'amplitude effective d'une harmoni
que donnée est la somme de deux amplitudes l'une correspondant à et l'autre à -no. Dans le
spectre de la Fig. 15-10 nous avons cn n ~ - 2 et cn n = + 2 des amplitudes de 10/4/r : cn additionnant
ces amplitudes nous obtenons la valeur de 10/2 n qui correspond à l'amplitude effective de l'harmonique
ce qui est en parfait accord avec le spectre de la Fig. 15-9.
5
|
3 -2 -1
| |
o
I I ,
1 2 3 4 5
Fig. 15-10
La série trigonométrique pour le signal en dents de scie de l’exemple 1 avec une amplitude maxima-
le de 10 est donnée par
r 10 • , 10 . o . 10 . o .
/(<) 5 — —sinœt — jr— s in — «— sin oœC — •
7T Z-TT O7T
Fig. 15-11
226 ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER CHAP. 15
terme fondamental de 10/n . Comme chaque terme est additionné lors de la synthèse d'un signal les irre-
gularités résultantes sont diminuées et la forme du signal original est obtenue avec une meilleure approx»
mation. C'est à cela que nous avons pensé lorsque précédemment nous avons dit que la série converge
vers la fonction en tout point où elle est continue et vers sa valeur moyenne en tout point où elle est is
continue. Sur la Fig. 15-11 en 0 et 2n il est bien clair qu'il restera une valeur de 5, vu que tous les ter
mes en sinus sont nuis en ces points. Ces points correspondent à des discontinuités et la valeur de a
fonction lorsque l'on s'en approche par la gauche est de 10 et lorsque l'on s'en approche par la droite est
de 0, avec une valeur moyenne de 5.
En considérant un réseau linéaire auquel on applique une tension périodique on s'attend à obte--
nir des courants comportant les mêmes harmoniques que celles contenues dans la tension mais avec des
amplitudes différentes vu que l'impédance varie avec nco . 11 est possible que certaines harmoniques n ap
paraissent pas dans le courant, vu que la résonance parallèle correspond a une impédance infinie.
En général on peut écrire
Comme v et i ont la même période T leur produit doit contenir un nombre entier de périodes dans T (se
souvenir que pour une tension sinusoïdale simple, le produit vi a une période égale à la moitié de celle
de la tension sunusoïdale). La puissance moyenne est
T
P = ÿ [Vo +£ V„sin(ru>(+ ./>„)] [Zo + £/,1sin(n<»t + ^1)] dt (22)
O
L'examen des termes contenus dans le produit des deux séries infinies montre qu’ils peuvent correspon
dre aux types suivants: le produit de deux constantes, le produit d'une constante et d'une fonction sinu
soïdale,le produit de deux fonctions sinusoïdales de périodes différentes et le carré de fonctions sinusoï
dales. Après intégration, le produit de constantes est toujours égal à VqIq et les fonctions sinusoïdales
élevées au carré donnent (Vn Iln/ 2) cos (</>n — 0 n), alors que tous les autres produits sont nuis après in
une période, d où 1 expression définitive pour la puissance moyenne:
sur une
tégration sur
°ù 0n = (^n — *An) est l'angle de déphasage dû à l'impédance équivalente du réseau à une fréquence
ncord/s, et Vn et ln sont les valeurs maximales des fonctions sinusoïdales respectives. Dans le circuit
alternatif à fréquence unique nous avons trouvé que la puissance moyenne P = V/cos0: ce terme se re
trouve dans l'expression (23) étant donné que V est une tension efficace, d'où V = Vmax/ y/2 de même
9ue 1 = fmax/V^ de telle sorte que P = $Vmax Zmax COS 0. Pour un circuit simple à courant continu
la puissance est V/: ce terme est également représenté dans l'expression (23) par Vb Iq . Il résulte de
cela que l'équation (23) donnant la puissance est parfaitement générale et valable pour des signaux con
tinus, pour des signaux alternatifs sinusoïdaux ainsi que pour des signaux non sinusoïdaux périodiques.
Nous pouvons également noter que les tensions et les courants de fréquences différentes ne contribuent
pas à la puissance moyenne. En ce qui concerne la puissance on peut dire que chaque harmonique agit
indépendamment l'une de l'autre.
Autre méthode :
L'expression pour la tension aux homes de la résistance est
vR = Ri = 100 + 22,4 sin («t - 63,4°) + 4,11 sin (3«t - 80,54°)
La série de Fourier exponentielle est utilisée de la même manière que précédemment à 1 exception
suivante près: souvent l’impédance du circuit peut être exprimée en fonction de ncù et les coefficients
de la série de Fourier en courant In peuvent se calculer à partir du rapport \ln/7jn comme le montre
l'exemple 4 ci-dessous.
Exemple 4. La tension triangulaire représentée par
la Fig. 15-14 est appliquée à une capacité pure de V
F max
C farads. Déterminer le courant résultant.
Dans l’intervalle — n < co t < 0, la tension est wt
définie par v = + (2 Vmx/et dans l'in
tervalle 0 < cù t < n , elle est définie par v = I
Vmax ” (2 Vmax/ /. On peut alors déterminer les
coefficients de la série de Fourier en calculant les
intégrales suivantes
à + (2Vmax/y)wt]e-*»“*d(wt)
Fig. 15-14
+à o
-(2V,m„/r)«t]e-*«' d(Mt)
4Vm„
d'où l'on tire A„ = pour des valeurs impaires de n et An = 0 pour des valeurs paires
de n.
L'impédance du circuit Z — 1/ ja) C peut être exprimée en fonction de n,c'est-à-dire Ln =
Par ailleurs
V, 4Vmax
In (jnuC) ■ ‘(*max
Zn W ir2™
pour des valeurs de n impair uniquement. Cette série pourrait être transformée en série trigonomé-
trique et synthétisée ensuite pour mettre en évidence la forme du courant. Cette série est de la
même forme que le résultat du problème 15.8,où le coefficient An = -/(2 V/nrr) est valable unique
ment pour des valeurs impaires de n. Le signe négatif indique que le courant est l’opposé du
signal du problème 15.8, avec une valeur maximale de (2 V^toC)/ n.
CHAP. 15 ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER 229
Problèmes résolus
15.1. Déterminer la série de Fourier trigonométrique correspondant au signal carré de la Fig. 15-15 et
tracer le spectre de fréquence correspondant.
V 4V/r-
ut
0 2r 3r
-v — o
7ï Lu
3 4 S 7 I
7 7 9I
n
«n = — -s I V cos nut d(ut) + (—V) cos nut d(ut) 1 vjT1 . ,t _ r—n1 sin nut
v l'/o J RL* Jo Ln
= 0 pour tout n.
Nous constatons que la série ne contient pas de termes en cosinus; de même nous obtenons les
coefficients des termes en sinus par les relations suivantes:
■»
1 ;
---- cos nut N + — COS 7U)t
n-------------i
X
-*o Ln
y
— (— cos nir 4- cos 0 4- cos n2v — cos nv) ---- (1 — cos n?)
irn vn
Le spectre de fréquence correspondant est représenté sur la Fig. 15-16 ci-dessus. La série ne
contient que des harmoniques impaires, fait que l’on aurait pu déduire de l’étude de la symétrie
du signal. Comme le signal de la Fig. 15-15 est impair, sa série représentative ne contient que
des termes en sinus, et par ailleurs sa symétrie demi-onde explique que seules des harmoniques
impaires sont présentes.
15.2. Déterminer la série de Fourier trigi[onométrique correspondant au signal de la Fig. 15-17 et repré-
senter son spectre de fréquence.
o
1 Is +S n
«n — i r°
"" v J [F + (V/w)wt] cosn«f d(ut) 4- — P [V — (VAr)wt] cos nut d(ut)
o
_ V o
cos nut d(ut) 4- wt
— cos n«t d(ut) — C n ut
| — cos nut d(ut)
o v
-H v
Icosn^t + ^sinn«t ° - £
^2 c°s nut 4- sin nuiJ j.
/(0 V . 4V 4V 4V
-q + —2 cos ut 4- 75 cos 3ut 4- /g cos but 4- • • •
* r \&irr (oirr
Les coefficients décroissent en 1/n2 et par conséquent la série converge plus rapidement que
celle du problème 15.1; ceci est mis en évidence par le spectre de fréquence représenté sur la
Fig. 15-18.
15.3.
ue pour le signal en dent de scie de la Fig. 15-19 et
représenter son spectre de fréquence.
VH 2V/rH
Ô 3»
0
1 2 3
I 5I 6I 7I
4
J__ L
8 9
n
Fig.15-19 Fig.15-20
La Fig. 15-19 nous montre que nous avons affaire à
conséquent sa série représentative ne un signal impair de valeur moyenne nulle, par
définit la fonction sur la période de - TTcontiendra pas de termes en sinus. La fonction f(t) = (V/v)ut
calcul de bn. à +77 et nous utiliserons ces bornes d'intégration pour le
V->
iv
0
2r
ut 0
1 1 3
I I I I
4 5 6 7
1
8
I
3r
bn
1
(V/v)ut sin nut d(ut)
_
=
v r1 .
—« —ôsm
t ,tI
ut cos nut _= V/
—— (cos Hr)
o ** Ln " Jo rn
Les signes sont alternés avec bn = — V/nn pour n pair et bn V/nn pour n impair. La série de
Fourier recherchée est alors
V 2V
/(€) = —V cos ut — cos 3ut — cog 5wi — .
4 ~
V . V V
+ — sin ut — g- s*n sin 3ut — •
Les amplitudes des harmoniques paires sont directement déterminées par les coefficients bn vu
qu'il n'y a pas de termes en cosinus pairs.L'amplitude des harmoniques impaires cependant doit
se déterminer en utilisant la relation cn = va^ 4- • Ainsi on a ci = y/^V/v2)2 + (V/r)2 =
V (0,377). et de même c3 = V (0,109) et c5= V (0,064). La Fig. 15-22 représente le spectre de
fréquence.
v- v/r
(T 3r
ut 0
18
I 3 4
£ S
•----- 7
n
Le signal ne présente aucune symétrie et de ce fait les termes; en sinus aussi bien qu'en
cosinus apparaîtront dans la série. La valeur moyenne doit se <calculer vu qu'on ne peut pas la
déterminer à la simple vue du signal:
1 V
«o
o
V sin ut d(ut)
[-“■I - V
Ensuite nous déterminons an comme suit
Le spectre en fréquence ci-dessus montre la grande amplitude du terme fondamental ainsi que les
amplitudes rapidement décroissantes des harmoniques élevées.
!
Pour des valeurs paires de n’ ~an = 2V/tt(1 — n2) et -pour des valeurs impaires de n, an = 0 sauf
pour le cas de n 1 qui doit être examiné séparément :
1 ro
ai I (—V sin ut) cos ut d(ut) 0
77
—n
Pour les coefficients bn , nous obtenons
1
bn = — J (—V sin ut) sin nut d(ut) 0
on en déduit la série
/(0 = Mi- 2 2 2
sin ut — 3 cos 2ut — — cos 4ut — gg cos 6wt — •
v l
Cette série est identique à celle trouvée dans le problème 15.5, à l’exception du terme fondamental!
est négatif dans le cas présent. Il est évident que le spectre sera identique à celui de la Fig. 15-24
V/r-
0
ut
76
o
3 4
5^ U4-U-
7 8 • 10 11
n
a0 1
J Vd(ut) V 1; Iz»r/6 V cos nut d(ut) =
2V . nr
nr
T J -V/6 3’ an — »ln -R-
nv o6
Comme sin nir/6 1/2, yfï/2,1, V3/2,1/2, 0, -1/2, ... pour n - 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7... respectivement.
la série est
^coswt +
~2~ If±\
4- V3
V 2V /3
f(t) 6 4- ir 2 cos 2ut 4- 1 {3) cos 3<i>û 4 } cos 4ut
ou encore V
/(O 6 + 2 j ~ sin (nr/6) cosnwt
Le spectre tracé sur la Fig. 15-27 décroît très lentement pour ce type de signal;ceci est dû à la
convergence lente de la série. Il faut remarquer que les amplitudes des harmoniques 8, 9 et 10
dépassent celles de l'harmonique 7. Avec les signaux considérés précédemment ceci n’était ja
mais le cas et l'amplitude des harmoniques diminuait progressivement.
15.8. Trouver la série de Fourier exponentielle pour l’onde carrée de la Fig. 15-28 et tracer son spectre
de fréquence. En déduire les coefficients de la série trigonométrique et les comparer à ceux du
problème 15.1.
v
2V.
wt
0 2r 3r
-V n
-5 -1 0 12 3 4 5
Pour l’intervalle —v < ut < 0, f(t) = —V; et pour l'intervalle 0 < ut < r, f(t) = V.. La
valeur moyenne du signal est nulle. Le signal est impair et par conséquent les coefficients An
seront purement imaginaires.
An
- h {£. I Vg-Jn«td(wt)
Fo
1
- £{-[<+>-“I e +
V
(—e° 4- 4- — e°)
(-j2im)
Pour n pair einv = +1 et An - 0; pour n impair e’nv = —1 et An = —/(2 V/nu). La série de
Fourier cherchée est
f(t) OIT T T OV
234 ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER CHAP. 15
Le spectre de la Fig. 15-29 ci-dessus montre les amplitudes pour les fréquences positives et né
gatives. L’addition des amplitudes en +n et — n donne l’amplitude de l’harmonique n du spectre |
de fréquence de la série trigonométrique représentée sur la Fig. 15-16.
Les coefficients des termes en cosinus de la série trigonométrique sont
— An + A_n = .2V . / . 2V \
0
15.9. Déterminer la série de Fourier exponentielle pour le signal triangulaire de la Fig- 15-30 et tracer
le spectre de fréquence.
-4----- r- +■ T
-I—n
-3 -2 ô T 3 5
Pour l’intervalle -, < ut < 0, /(t) = V + (V/,)wt, et pour l’intervalle 0 < «t < ,, /(O =
V (V/,)ut; le signal est pair et de ce fait les coefficients An seront purement réels, la valeur
moyenne qui peut se déterminer d’après la figure est égale à V/2; les coefficients A„ sont alors
donnes par
1 f [V - dM)
An
2, {J 0 + d(«t) +
_ _V_ (—ut)e~inut d(ut) + v e~inut ^(wt)
wt e J*"* d(wt) +
” 2,2 o
g — jnwt
- £{DFW (-jnut - ifj - [j
Pour des valeurs paires de n, «Jnr = et An = 0 pour des valeurs impaires de n,An=2V/r«n«.
Il en résulte que la série cherchée est
Le spectre de fréquence est représenté sur la Fig. 15-31, et lorsque l’on ajoute les amplitudes
en — n et 4-n on obtient le même spectre que celui de la Fig. 15-18. Les coefficients de la sé
rié trigonométrique sont
_2K + 2V 4V
«n An + A_n
r2n2 •2(-n)2 ir^2
15.10. Déterminer la série de Founer exponentielle pour la sinusoïde redressée demi-onde représentée
sur la Fig. 15-32 ci-dessous.
Pour l’intervalle 0 < ut < ,, f(t) = V sin ut; et pour l'intervalle n < (ùt < 2ir ,f(t) = 0.
CHAP. 15 ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER 235
V/r
VJ
Ô 2r 3r
ut 1 . I . t
o 1 2 3 4 5 6
An ( V sin ut d(ut)
2w
V r gg-Jnwt
— Jnut V
= 27 L(î"n*) (”/n Sin ut ~ C0S I ■ 2r(l - n2)
+ 1)
Pour des valeurs paires de n, A„ = V/n (1 - n 2); et pour des valeurs impaires de n ,e = —1
et An = 0. Cependant pour n =± 1 l’expression donnant A„ est indéterminée. En appliquant la
règle de l'Hospital, c’est-à-dire en différenciant séparément le numérateur et le dénominateur de
l'expression.
V (e-inr + !)
2r( 1 - n2)
par rapport à n, et en faisant tendre n vers l,on obtient A! = —/(V/4) et A_t = /(V/4).
La valeur moyenne est égale à
T V sin ut d(ut) y_ — cos ut =
V
Aq 2ir 2ir
o
L’expression pour la série de Fourier exponentielle est alors
V V V V V , V e52ut —
_ _
V — •
/«) = ~ Ibîr 3ir 4 +v---- 4 air 15ir
Il est intéressant de noter qu’il n’y a que deux coefficients imaginaires pour n = ± 1 dans la sé
rie et que l'unique terme en sinus dans la série trigonométrique du problème 15.6 a pour coefficient
= ;[-;(W4) - ;(V/4)] = ±V.
Le spectre de la fréquence de la Fig. 15.33 ci-dessus qui montre l’amplitude des harmoniques du signal
peut se comparer à celui de la Fig. 15-24.
15.11. Calculer la puissance moyenne dissipée dans une résistance de 10 D traversée par un courant de
la forme i = 10 sin ut 4- 5 sin 3<ot + 2 sin 5o>t.
Le courant a une valeur efficace de 1 = Vj(10)2 + |(5)2 4- |(2)2 = V64,5 = 8,03
et la puissance moyenne correspondante dans la résistance est P = PR = (64,5)10 = 645 W.
Autre méthode
La puissance totale correspond à la somme des puissances de chaque harmonique, puissances
déterminées par |Vmai Zmax Cos 9.
La tension aux bornes de la résistance et le courant dans cette résistance sont en phase pour
toutes les harmoniques et par conséquent 6n - 0. On en déduit
= Ri = 100 sin ut + 50 sin 3ut + 20 sin but
et P = |(10)(100) + |(5)(50) 4- |(2)(20) = 645 W
15.12. Calculer la puissance moyenne correspondant à un réseau sachant que la tension appliquée et le
courant résultant sont respectivement
V = 50 4- 50 sin 5 x 103t + 30 sin 104t 4- 20 sin 2 x 104t
i = 11,2 sin (5 x Wt + 63,4°) + 10,6 sin (104t + 45°) + 8,97 sin (2 x 10«t + 26,6°)
M
236 ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER CHAP.1S
La puissance moyenne totale est la somme des puissances par harmonique, c’est-à-dire
P = £(50)(U,2) cos 63,4° + |(30)(10,6) cos 45° + |(20)(8,97) cos 26,6° = 317,7 W.
15.13. Trouver les paramètres du circuit série à deux éléments correspondant au problème 15.12.
L expression de la tension comporte un terme constant de 50 alors qu'il n’existe pas de
terme correspondant dans l'expression du courant indiquant ainsi que l'un des éléments est une
capacité. Comme de l’energie est dissipée dans le circuit l'autre élément doit nécessairement
etre une résistance. Le courant efficace est
1 = V|(H,2)2 + |(10,6)2 + |(8,97)2 = 12,6
et la puissance moyenne est P = /2R,d'où l'on tire R = P/P = 317,7/159,2 = 2 O
pour o = 5 X 103, |Z| = Vmax/Zmax = 50/11,2 = 4,47, d'où |Z| = y/R* + X?, Xc =
v(4,47)2 4 — 4. On en déduit que Xc = l/(wC) et par conséquent G ~ 1/(«XC) =
1/(4 X 5 X 10 ) — 50 /z.F. Il en résulte que le circuit est constitué par une capacité de 50 /zF et
par une résistance de 2 D en série.
«n II
- _k/2
300 cos ut cos nut d(ut) =
600
... ~—5? cos nïr/2
-U n )
cos n tt/ 2 est égal à — 1 pour n = 2, 6, 10..., à + 1 pour n = 4, 8, 12 ... et à 0 pour n impair. Ce-
pendant pour n =1 l’expression est indéterminée et doit être calculée séparément.
ai
= iC w -w/2
300 cos2 ut d(ut) = & — r«t . sin lufT'2
v lj+_ï~.L,2
_
' 2
300
v
300
F
b COS ut +
2
3
2
cos2ut — T-=-cos4wt 4-
15
2
35
cos 6ot — •
300/2 . , coo\.
n = 1, h = CO» (ut-62 ),
600/3tt
n = 2, *2 = cos (2wt —75,1°); etc.
7,78 k
CHAP. 15
ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER 237
cos (4wt - 82
1577(15,2 k) cos(4wt 82,45°) 4- 35r(22,6k) cos (6wt - 84,92°) - •
>45°) +
La Fig. 15-35 représente en (a) le spectre de fréquence de la tension appliquée, en (b) celui de
la tension aux bornes de la résistance R ; elle montre également que l'amplitude des harmo
niques de la figure (b) a été réduite par l'adjonction de l’inductance de 10 H.
300/r 3oo/r
0 4—T + ~r n o
4—i—»—-ii --------î--------r n
2 3 4 5 6 2 3 4 J5 6 7
(a) (b)
Fig. 15-35
15.15. Le courant dans une iinductance L de 0,01 H est représenté sur la Fig. 15-36. Déterminer la sé-
rie trigonométrique donnant la tension V.
'l aux bomes de l’inductance pour = 500 rd/s.
i
10
Fig.15-36
La valeur moyenne du courant est nulle et le signal est pair, par conséquent la série ne
contiendra que des termes en cosinus. Pour l'intervalle —v < ut < 0, i = 10 + (20/r)w£; et pour
l'intervalle 0 < ut < v, i = 10 - (20/ir)wt.
D’où , 0
f [10 - (20/r)wt] cos nut d(ut)
— [10 “h (20/ff)wt] cos nut d(ut) 4-
80
i COS ut + cos 3ut 4- cos 5wt 4- cos lut 4- • • •
r2
La forme du signal peut s'obtenir par synthèse,mais la série diffère de celle du problème 15.1.
Ainsi est un signal carré opposé à celui de la Fig. 15-15.
238 ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER CHAP.15
Problèmes supplémentaires
15.16. Faire la synthèse du signal dont la série de Fourier trigonométrique est donné par
gy
fit) -^-{sinwt — J sin 3ut 4- sin 5«t — sin lut + •••}
20
4- — (sin ut — sin 2ut 4- J sin 3ut — £ sin 4wt 4- •••)
1 2 4
4- • • • 4-y sin ut — — sin 2wt 4- 77— sin 4wt
4 3ir loir
15.19. Déterminer la série de Fourier trigonométrique pour le signal en dents de scie de la Fig. 15-37 et
tracer son spectre de fréquence. Comparer le résultat avec celui de l’exemple 1.
Rép. f(t) = jT + {sin ut 4- £ sin 2ut 4- J sin 3ut 4- • • •}
K
v ut
0 2r 3r
ut -V
0 2t 6r
15.21. Déterminer la série de Fourier trigonométrique pour le signal de la Fig. 15-39 et tracer son
spectre de fréquence.
, 4y
Rcp. fH) = —y {cosut 4- cos 3wt 4- cos 5wt 4- •••}
2V
— ---- {sin ut 4- £ sin 3ut 4- sin but 4- • • •}
1
—T- ut
O 0 2w
-v -,
Fig. 15-39 Fig. 15-40
Déterminer la série de Fourier trigonométrique représentative du signal carré de la Fig. 15-40 et
15.22.
tracer le spectre de fréquence. Comparer les résultats à ceux du problème 15.1.
4y
Rép. fit) = — {cos ut - J cos 3ut 4- J cos 5«t - | cos lut 4- • • •}
CHAP. 15
ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER 239
15.23. Déterminer la série de Fourier trigonométrique pour les signaux des Fig. 15-41 (a) et (!»). Tracer
les spectres de fréquence et les comparer.
Rép. f u\ _ 5 ( 10 / . nr\ . . 10
A(t) < — ( sin — } cos nut 4- —
12 (îir \ 12/ nr
Z±(0
50 . n5r\
8,n-3-; cos nut 4- —
. . 10 A
( 1 — cos 8*n
T + 2
6 nr \
E
10 10
0
r/12
(a)
U
2r
ut
ô 5r/3 2r
(6)
Fig. 15-41
Rép. V 2 2 2
fit) 1 + COS ut + 7 cos 2ut — cos 4ut 4- COB But — *
o lo 35
Kj
ut ut
0 0
-i' i' 2r 2r
15.26. Le signal de la Fig. 15-44 est semblable à celui du problème 15-25 ci-dessus à l’exception de
la position de l'axe vertical. Déterminer sa série de Fourier et comparer les deux résultats.
Rép. 2V
fit) = — {1 — j cos 2ut — -fa cos lut — cos But — • • •}
v4
0
rvv\ r
Fi». 15-44
2r 3r
ut Ô
ir
Fig. 15-45
2r 3r
ut
15.28. Déterminer la série de Fourier trigonométriqi[ue pour le signal de la Fig. 15-46. Ajouter cette sé-
rie à celle du problème 15.27 et comparer lai somme des deux séries à la série obtenue dans le
problème 15.5.
Rép. V V[n sin nr/2 — 1]
/(t) 2r + 2r COS ut + n5=2 n-(n2 - 1)
cos nut
V 00
+ — sin ut + S Vn cos nz-/2 sin nut
4 n =2 • 77(1-n2)
v4
ut ■ ut
0 0
2r 3r
P 2r
1
C2 1
- 7 Z77 J e-jwt +
15.30. Déterminer la série de Fourier exponentielle pour le signal de la Fig. 15-40 et tracer le spectre
de fréquence.
Rép. 1 + 1
V ... + \ 977-
e-J3wt 4- j-Le-j2wt 4-
/(O 077 /
(A + 4 77
+ 4
1 1 . 1
+ Air / 477
4w 9 77 2 *677
ej3ut •
y i ,1
- ut - ut
0 2? 3r 0 2r 3-
15.32. ...r
Déterminer la série de Fourier exponentielle pour le signal en dents de scie de la Fig. 15-50 et
r
représenter son spectre de fréquence. Calculer les coefficients de la série trigonométrique à par
tir de ceux de la série exponentielle; écrire la série trigonométrique et la comparer avec celle ob
tenue dans le problème 15.19.
K
v ut
0 2r 3r
-Vl ut
0 2r 6r
15.33. Déterminer la série de Fourier exponentielle pour le signal de la Fig. 15-51 ci-dessus et repré
senter son spectre de fréquence. Calculer les coefficients de la série exponentielle en fonction
des coefficients de la série trigonométrique trouvée dans le problème 15.20 et les comparer aux
coefficients obtenus dans la présente série.
Rép. . — — yig-Jwt 4- j—giwt 4- + •••>
/(O V
2y r * te J
15.34. Déterminer la série de Fourier exponentielle pour le signal de la Fig. 15-52 et représenter son
spectre de fréquence. Calculer les coefficients de la série trigonométrique en fonction de ceux
de la série exponentielle. Ecrire la série trigonométrique et la comparer à celle du problème 15.21.
Rép. f(t) + ( 2^
.Sir / y zr2
v- V
1
—r ut
0 0 2r
-V-
Fi_ 15-52 Fig.15-53
15.35.
15.36. Déterminer la série de Fourier exponentielle pour le signal de la Fig. 15-54 et tracer son spectre
de fréquence.
Rép. f(t) = V e~i2ut ” '7
V sin (t) e~iat + V
2xr 6
+ >(5) eiut + V
2y
Zy
»in f\ b J ei2at + * * ’
| o ~r~ ut
~ r/6 »/6 2r 4' 2r
2V
- €*<•* + • • • Fig. 15-56
lOy
242 ANALYSE DES SIGNAUX PAR LA METHODE DE FOURIER CHAP. 15
15.39. Calculer la ^^nsæn efficace, le courant efficace ainsi que la puissance efficace pour un réseaui
passif auquel on applique une tension1 v = 200 4 100 cos (500* 4- 30°) 4- 75 cos (1500 4- 60°), et
218,5circule
dans lequel V, un courant
3,54 A, 250i J v'™ ™ + + 3’55 C°S (15°° + 78’45O)’
Rép. 218,5 V, 3,54 A,
15.40. Une tension
, v = 50 4 25 sin 500t 4- 10 sin 1500* 4- 5 sin 2500* est appliquée à un réseau passif
et il en resuite un courant
i = 54- 2,23 sin (500* — 26,6°) 4-0,556 sin (1500* - 5G,3°) 4 0,186 sin (2500t - 68,2°)
CACe’ 276 5^^ efflcace 31x181 que la Puissance moyenne.
15.41. Un circuit série à trois éléments: une résistance de 5 fl, une inductance de 0,005 H et une ca
pacité de 50 pF est alimenté par une tension v = 150 sin 1000* 4- 100 sin 2000* 4- 75 sin 3000*.
Calculer le courant efficace et la puissance moyenne pour le circuit. Tracer le spectre-de fréquen
ce pour la tension ainsi que pour le courant et mettre en évidence l'effet de la résonance série.
Rep. 16,58 A, 1374 W.
15.42. Un circuit série à deux éléments avec R = 10 fl et L = 0,02 H est traversé par un courant
t — 5 sin lOOt 4-3 sin 300* 4- 2 sin 500*. Déterminer la tension efficace appliquée ainsi que la puis
sance moyenne. Rép. 48 V, 190 W.
15.43. Le courant triangulaire de la Fig. 15-57 traverse une inductance pure L de 0,01 H (tu = 500 rd/s)-
Déterminer la série de Fourier exponentielle pour ce courant ainsi que celle correspondant à la
tension aux bornes de l'inductance. Comparer le résultat à celui du problème 15.8.
200 ,
Rép. vL = 4- jeM 4- 4 •••}
v
19
---- ut
0 2r
-10 4
Fig.15-57 Fig.15-58
15.44. On applique la tension représentée sur la Fig. 15-58 pour laquelle a> = 200 rd/ s à une inductan
ce pure L de 0,01 H. Déterminer la série de Fourier trigonométrique correspondant au courant,
obtenir par identification la forme de ce courant.
Rép- t = -^ {sin ut — | sin 3ut 4 sin but — sin lut 4 • • •}
7iwv
double alternance et correspond à la tension appli 170
quée à un circuit LC . La valeur maximale de la
tension est de 70 V et o = 377 rd/ s . En utilisant
la série de Fourier trigonométrique calculer la ten
sion aux bornes de l’inductance et celle aux bornes
de la capacité. Tracer le spectre de fréquence pour 0 r 2r
chacune de ces tensions.
Fig. 15-59
15.46. Un circuit à trois éléments comporte une résistance de 5 Q branchée en série avec une combinai
son en parallèle d'une inductance L et d'une capacité C. Pour co = 500 rd/ s, les réactances
respectives sont ;2Q et -;8Q. Déterminer le courant total dans le circuit sachant que la
tension appliquée est donnée par v = 50 4 20 sin 500* 4 10 sin 1000*.
Rép. i = 10 4 3,53 sin (500t - 28,1°)
Chapitre 16
INTRODUCTION
Lorsque l’on commute un circuit d’un état dans un autre, soit en changeant la tension appliquée, soit
en changeant la valeur d'un élément du circuit, il s'ensuit
s’ensuit une période transitoire’
rants dans les mailles ainsi que les tensions passent de ‘YJJ ’drcuit se trouve dans son état d'équi-
Lorsque cette transition, appelée période transitoire, est ,
libre
L'application de la loi de Kirchhoff relative aux tensions à un circuit conte"“t ^8 p^jifP{é“en.
vant emmagasiner de l'énergie se traduit par une équation différentiel le qui peut
tes méthodes. La solution est composée de deux parties, une in egr g z , , après
Hère. Pour les équations obtenues dans l'analyse des circuits, l’integrale generale tend ve
un temps relativement court et correspond à la P^^*^ chapitres précédents. Les
méthodes d^ ce ZpZ7~metteqnUt d'o’btenîr les solutions particulières sont généralement longues et
compliquées et ne sont j^ais aussi directes que les méthodes utilisées précédemment Cependant gra^
à l'application de ces méthodes nous pouvons mettre en évidence la signification p y q
permanente en tant que partie de la réponse complète.
Ri +
+ di =
Ri = V W
at
En réarrangeant les termes et en utilisant 1 opérateur
D d/dt nous obtenons
v
M)‘ - L
(2) Fig. 16-1
S "ay = * ou (D — a)y = K W
où D = d/dx, a est une constante et R peut être une fonction de x mais non de y . La solution complète
de l'équation (3) comportant une intégrale générale et une intégrale particulière est
y = yc + yp = ce e-^^ dx W
où c représente une constante arbitraire à déterminer par les conditions initiales. En utilisant l’expression
(4) nous pouvons déterminer la solution de l’équation (2) qui est
i = Ce-(R/L)t + C-(R/L)t J"
dt (5)
244 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS CHAP. 16
i par le courant initial i C ^4 n°US Posons 1 0 dans la relation (5) et nous remplaçons le courant
a.
“ ’ = -et “i v dt.
tance est toujours une fonct|OUS <fue^ue^e «T1* soit la tension appliquée le courant dans une induc-
devra être nü e”ZlZ Î" <=°nUnue. Par conséquent comme le courLt était nul à l'instant t = 0-.il
fonction continue. Par conséquent
egalement a 1 tnstant , = 0+ . Par substitution dans la relation (5) nous obtenons
io = 0 = c(l) + V/R ou c = —V/R («)
En portant cette valeur de c dans la relation (5) on a;
V — (R/L)t V = ^(1 - e-<R'L>1)
i Re + R (7)
Dans ce cas la constante de temps correspond de nouveau au temps au bout duquel‘ “ 1 exposantt de e
est égal à l'unité, c’est-à-dire que dans ce cas la
1 constante de temps T- = 1/ . La valeur de la fonction
-, Ot ------
au bout d'une constante de temps T est de e-1 =' 0,368 et la valeur de la fonction est tombée à 36,8 % dee
sa valeur initiale A . A l’instant t = 2 T nous avons t — 0,135 et la valeur de la fonction n est plus que
nous avons
13,5 % de sa valeur initiale. Après cinq constantes de temps T on considère que le régime transitoire est
terminé.
Les tensions transitoires aux bornes du circuit RL peuvent se calculer en fonction du courant dans
le circuit. Pour la tension aux bornes de la résistance nous avons
VR = Ri = V(1 - e-(R/Dt) (p)
et pour la tension aux bornes de l’inductance
iV
V ye-(R/L)t (10) v
VL R
dt
La puissance instantanée pour chaque élément du circuit est donnée par le produit de la tension et
du courant. Ainsi la puissance correspondant à la résistance est
PR = vRi = V(1-«-<«"->•) ^(l-e-‘R/t>t) = (12)
R
et celle correspondant à l’inductance
(12)
Pl vLi = xv
0 (15)
+ Ri = 0 ou
ai
(17)
dont la solution est i = ce"(R/L)t
valeur du courant dans la
_ i’’jo = V/R. En substituant cette
A l'instant t — 0, le courant initial est
=
relation (17), on obtient c '■ V/ R et l'équation du courant devient alors
(15)
i = ^e~<R"->*
K
la Fig. 16-7 (a) ci-dessous. Les tensions
Ce courant à décroissance exponentielle est représenté par
correspondantes aux bornes de la résistance et de l'inductance sont respectivement
_ye-(R/L)t (2P)
vR = Ri = Ve -(R/L)t et
et v =
** at
=
vD + v. satisfait à la loi de
comme le montre la Fig. 16-7 (b) ci-dessous. La somme des tensions
nulle lorsque l'interrupteur se trouve dans
Kirchhoff étant donné que la tension appliquée au circuit est
246 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS CHAP. 16
V2
la position 2. Les puissances instantanées V2 -2(R/L)t sont représen-
Pr — — g-2(R/L)t et
^=~Re
tées par la Fig. 16-7 ci-dessous. R
T
T
4 2 3
PL
(6) (C)
Fig.16-7
Si on intègre pL de 0 à l’infini, nous pouvons constater que l'énergie
l’énergie libérée correspond rigoureusemen
rigoureusement
gnétique durant la période transitoire précédente, c est-à-dire 2 LL
à celle emmagasinée dans le champ magnétique
Pendant la décroissance exponentielle, cette énergie est transférée dans la résistance où elle est dissi
pée.
èï idt 4- Ri
ê+ = 0» » (D+rô)‘ “ 0
ou (21) Fig.16-8
La solution de cette équation homogène ne comporte que l’intégrale générale étant donné qiiue la
solution particulière est nulle; par conséquent on a
i = ce~t/RC (22)
Pour déterminer la constante c nous pouvons noter que l'équation (20) correspond à = V ou encore
:’o = V/ R à l'instant t = 0. Par substitution de la valeur de i0 dans la relation (22), nous obtenons
c = V/ R à l’instant t = 0; nous en déduisons
i — V _p-t/RC (2S)
1 Re
L’équation (23)définit une fonction à décroissance exponentielle, comme le montre la Fig. 16-9 (a). Les
tensions transitoires correspondantes
= Ri = Ve-t,RC et vc
= | f i dt = V(1 - e-‘/RC) (24)
v
£
vc
sont représentées par la Fig. 16-9 (b) ci-dessus. Les puissances instantanées
I’k - vni ~ ^e-2,/RC
et = = V2 e~t/RC~e -2t/RC)
^( (25)
Pc
sont représentées par la Fig. 16-9 (c).
La puissance transitoire pe, de valeur initiale et finale nulle, est la puissance nécessaire pour
établir la tension
------- 1---------- V bornes de la capacité. Ceci peut aisément se vérifier en i
7 aux
l’infini : ■* y2
6 |
~R
(e-URC_ e-2t/RC)dt _ Ici- (26)
0
èï i dt 4- Ri = 0 ou
(D + Èc)1 0 (27) 1 Fig. 16-10
la solution de cette équation est i — ce~t/RC (25)
Pour déterminer la constante c nous posons t = 0 dans la relation (28) et nous substituons le cou
rant initial z’o au courant i . Comme la capacité est chargée à une tension V avec la polarité indiquée
sur le diagramme, le courant initial est opposé au courant i; et par conséquent i’o = - V/ R . Nous ob
tenons alors c = - V/ R et le courant est
i —
v
——p-t/RC (29)
1 “ Re
Cette décroissance est représentée par la Fig. 16-11 (a). Les tensions correspondantes aux bornes
des éléments du circuit
vR = Kl = -Ve~l/Kc et vc = § i dt = Ve t/RC (30)
= Ri = —Ve~URC et
sont représentées par la Fig. 16-11 (b). Nous pouvons noter que v + v„ c* — 0, satisfaisant ainsi la loi
de Kirchhoff, étant donné que le circuit ne comporte pas de source lorsque 1 interrupteur est en position
2. Les puissances transitoires
sont représentées par la Fig. 16-11 (c). Comme il n’y a pas de source pour fournir la puissance pR, il est
évident que l’énergie emmagasinée dans la capacité est transférée dans la résistance durant la période
transitoire. En guise d’exercice le lecteur pourra intégrer pc de zéro à 1 infini ce qui lui donnera une
énergie de-f/2CV2.
(b)
Fig. 16-11
248 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS CHAP. 16
ê+ = y ou (D + ^)9 =
V ou
V
R
(33)
En utilisant la même méthode que celle utilisée pour établir l’équation (5), nous obtenons comme solution
q = ce~t/RC + CV (SU)
A l’instant t 0, la charge initiale <?0 est nulle, d’où
Qo = 0 = C(l) + CV ou c = —CV (35)
En substituant cette valeur de c dans l’équation (34), nous obtenons
q = CV(1 - e~t/RC) (S6)
La charge transitoire correspond à un signal à montée exponentielle de valeur finale CV. Lorsqu’on ana
lyse un circuit tel que celui de la Fig. 16-10 avec comme variable la charge, on obtient comme résultat la
charge décroissante de valeur maximale CV représentée par l’équation
q = CVe~t/RC (37)
V
R
cv - i
l\
9 I
I o
I e
I
0
J_
t'
-44-- (b)
(«)
Fig. 16-13
Les fonctions pour la charge et la décharge sont représentées par la Fig. 16-13 (a) et les courants
correspondants parla Fig. 16-13 (b). La charge doit être une fonction continue, par conséquent q — CV à
l'instant t'(~) et Zr (+) alors que i doit être nul à l’instant t*(-) et égal à — V/R à l'instant t' (+) .
Ri + at
+ i
c
§ idt V (38)
’I
Fig. 16-14
Après différentiation nous obtenons
CHAP. 16 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS 249
Æ
at-
+ Rdt
Jt + C
= 00 ou (D2 + LrD + Tc}
\ LC J
i = 0 (39)
Cette équation différentielle linéaire du second ordre est homogène avec, comme solution particulière,
zéro. L’intégrale générale peut être de trois types différents selon les grandeurs relatives de R, L et C.
Les coefficients de l’équation1 caractéristique D2 4- (R/L)D 4- X/LC = 0 sont constants et les raci-
nés de l’équation sont
on obtient Dr = a 4- p et D2 = (41)
L expression sous le radical de peut être positive, nulle ou négative et les solutions correspon-
dantes sont respectivement suramorties, amorties de façon critique ou sous-amorties (oscillatoires).
Cas 1 : (R/2L)2> 1/ LC. Les racines D\ et D2 sont réelles et différentes, ce qui entraîne une solu-
tion suramortie. L’équation différentielle (39) peut dans ce cas se mettre sous la forme
0 t 0 t 0
Fig. 16-15
250 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS CHAP. 16
Vmax
Ri + L~ = Vmax sin (lût 4- 4>) ou sin (mt 4- </>)
dt L
L’intégrale générale estic=C€ l’intégrale particulière est
V tnax
g-(R/L)t § eCR/L)t Y. sin (^t + <f>) dt = sin (wt + <f> — tg’1 MR)
h /R2 4- iû2L2
II en résulte que la solution complète est
V lnax
i = ic 4- ip — ce~(R/L)t + sin (<ût 4- </> — tg-i MR)
y/R2 4- <û2L2
L’inductance emipêche toute variation rapide du courant, et comme le courant était nul avant la fer-
meture de l’interrupteur, il en découle que = 0. A l’instant t 0, nous avons alors
Vmax -Vmax t - «
io = O = c(l) 4- sin (</> — tg’1 MR) et C = sin (</> - tg-i
------ L_. MR)
y/R2 4- JL2 y/R2 4- ,û2L2 .
En substituant dans la relation (49) nous obtenons le courant
____ ' -Knax
i e-(R/L)t sin(4> — tg-1 œL/B) 4- —'nax rzzr Silî
sin (tût
(ot 4- — tg*
4- </> — tg-11 iûL/R)
/R2 4- <û2L2 VR2 + <w {50}
La première partie de l’équation (50) contient le facteur e,-(R/ L)t qui tenj vers zéro après un temps
relativement court. L’expression entre crochets correspond à une constante relativement compliquée. La
valeur de cette constante dépend de l'instant <f> du cycle où l’interrupte ur a été fermé. Si ( </> — tg”1 L<ô/R)
= n n où n ~ 0, 1, 2, 3, la constante est nulle et le courant prend directement la valeur correspon-
dant au régime permanent. Si par contre (<f> — tg-1 (ù L/R) = (1 4- 2n) jt/2, le terme transitoire aura une
amplitude maximale.
La seconde partie de l’expression (50) correspond au courant en régime permanent qui est en retard
sur la tension appliquée d’un angle tg-1 co L/ R . Cette intégrale particulière obtenue ci-dessus par inté
gration peut également être calculée par la méthode des coefficients indéterminés. Cette méthode peut
s’utiliser lorsque les tensions appliquées sont des fonctions sinusoïdales ou exponentielles, étant donné qiiue
que pour ces fonctions les différentiations successives conservent la nature de la fonction. Pour appli
quer la méthode à l’équation (48), où le membre de droite est égal à Vmax sin (û) t + (f> ), nous supposons
un courant particulier de la forme
ip = A cos (lût 4- 4>) 4- B sin (lût 4- 4>) (51)
où A et B sont des constantes. La dérivée première de cette expression est
ip = A.iû sin (lût 4- </») 4* Bœ cos (œt 4~ 4>) (52)
et en substituant ces expressions à et i'? dans la relation (48) nous obtenons
{—sin (<ût 4- 4>) 4- Bœ cos (œt 4- </>))
R Vmax
4- {A cos (<ût 4- 4>) 4-B sin (a>t 4-4») ) = sin (<ût 4- 4>) (58)
L
Après mise en facteur ceci donne
Vmax
(—Aiû 4- BR/L) sin (tût 4- 4>) 4- (Bœ 4- ARIL) cos (ut 4-4>) = sin (<ût 4- 4>) (54)
L
CHAP. 16 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS 251
ou V max____
sin (<ût 4- <j> — tg'1 MR) (55)
ip
y/R2 4- (SL2
17
252 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS CHAP. 16
Premier cas (R/2L)2 > 1/ LC. Les racines sont réelles et différentes l'une de l’autre, donnant lieu à
une solution suramortie. Nous posons £>i = Ct + /3 et D2 — Ct— P ,où a = —R/2L et
p = y/(R/2L)2 — X/LC . La solution complète est alors
Deuxième cas (R/2L)2 = 1/LC. Les racines sont réelles et identiques, ce qui se traduit par une solu-
tion critique; le courant total est dans ce cas
Kn.x (1/cüC — <1>L)
i = eat(ci + c2t) + sin <i)t + </> 4- tg"1 (71)
y/R2 4- (l/û»C - <oL)2 R
Troisième cas (R/2L)2 < 1/LC. Les racines sont complexes conjuguées et la solution est oscillatoire;
le courant correspondant est
Kn.x (l/<üC - «L)
i = eat(ci cos pt 4- c2 sin pt) 4- sin 4- <f> + tg-1
y/R2 4- (1/œC - coL)2 R
(72)
où p = y/l/LC - (R/2L)2.
Les solutions particulières des équations (70) (71) et (72) sont identiques alors que les courants
transitons donnes par les intégrales generales diffèrent dans chaque cas. Par exemple, dans le troisiè-
me cas les transitoires sont constituées par un ensemble de fonctions sinusoïdales de fréquence 0/2nrd/s,
fréquence qui est.généralement differente de la fréquence de la solution particulière. Par conséquent il est
impossible de prévoir la fonne du courant pendant la période transitoire; cette forme est souvent très irré
gulière. Une fois que le ternie transitoire est nul, le courant en régime permanent est soit en avance, soit
en retard sur la tension appliquée, selon les valeurs respectives des réactances l/<u C et a> L dans
tg"1 (l/<w C-a> L )/ R.
CHAP. 16 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS 253
Rdi +
ai
+ Æ,ï2
(LL
V
—
En utilisant la notation opérationnelle et en réarrangeant
V
(73)
I «i h
L2
les termes nous avons
(RJL2)it + (d + V!L2
L2
(êê)'- = VRJLlL2
c’est-à-dire i.p = V/R. (77)
Par ailleurs en utilisant les mêmes méthodes pour 1'2 , nous obtenons
ii (78)
R. 4- Ri
R.!L2 D+ L2
RilLv V!L2
L'équation caractéristique est la même que celle de 1 équation (76) et par conséquent les intégrales gé-
nérales sont identiques. Cependant l'intégrale particulière z'2 est nulle, vu que l'équation est homogène.
L’examen du réseau montre que ces conclusions sont parfaitement cohérentes étant donné qu’en ré
gime permanent L\ représente un court-circuit en parallèle avec la branche R2L2, rendant ainsi le cou
rant dans cette branche nul. Ri est alors la seule impédance qui limite le courant en régime et par consé
quent 2’1 = V/R^ , comme le montre l'équation (77) ci-dessus.
254 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS CHAP. 16
Problèmes résolus
16.1. Un circuit RL sérié avec R — 50 Q et L = 10 H, est alimenté par une tension constante V =
100 V à 1 instant t — 0 où l’interrupteur est fermé. Calculer (a) les équations donnant i, et
Ie courant a 1 instant t — 0,5 s et (c) le temps au bout duquel = v.
(a) Le comportement du circuit est décrit par l’équation différentielle suivante
vR = Ri = 100(1 - e-5‘) et vL = at
= 100e-5t U)
A V
>.o 100
T/s I
VL
0 t o ■H t
0,2 0,4 0,50,6 0,8 0,2 0,4 0,6 0,8
0,1386
(a) (6)
Fig. 16-20
(b) En posant t - 0,5 s dans la relation (3), on obtient le courant à cet instant:
i = 2(1- e-5(0’5)= 2(1 -0,082) = 1,836 A.
(c) Pour Vo = chacune des tensions doit être égale à 50 V; comme la tension appli
quée est de 100 v nous posons soit , soit , égale à 50 et nous résolvons pour déterminer /.
La relation (4) nous donne vL = 50 = 100e~5t. Comme e’5t = 0,5 ou encore St = 0,693, nous en
déduisons que t = 0,1386 s.
16.2. En se référant au problème 16.1, déterminer les équations donnant pR et pL î montrer que
l’intégrale de la puissance pL calculée de 0 à <» correspond à l’énergie emmagasinée dans le
champ magnétique de l’inductance, une fois que la période transitoire est révolue.
L’utilisation des relations donnant le courant et les tensions du Problème 16.1, permet de
déterminer les puissances instantanées suivantes :
Pr = VrÎ = 100(1 - e~5t) 2(1 - e-5») = 200(1 - 2e~’'+ e"109
Pt = Pr + Pl = 200(1 - e“«)
L’énergie emmagasinée dans le champ magnétique en régime permanent est
W = = |(10)(2)2 = 20 J.
L’intégrale de pL calculée entre t = 0 et t = «> donne W = f 200(e"« - 20 J.
•'O
CHAP. 16 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS 255
16.3. Dans le circuit série de la Fig. 16-21, l’interrupteur est fermé en position 1 à l’instant t — 0,
appliquant ainsi une tension de 100 V à la branche RL; à l’instant t = 500 gs, l’interrupteur est
mis en position 2. Calculer les expressions du courant pendant ces deux intervalles et représen
ter le courant transitoire en fonction du temps.
Avec l’interrupteur dans la position 1, l'équation différentielle du circuit est
lOOi 4-0,2^- = 100
’ at
ou (D + 500)i = 500 (n
dont la solution complète est i = 5001 4- 1,0
à l’instant t = 0, i = 0. En portant ces conditions initiales dans la relation (2), nous obtenons
0 = Cj (1) 4- 1,0 ou Cj - ”1,0.
A l’instant t 500 fis ce courant transitoire est interrompu; la valeur du courant à cet instant
est 500(500X
= 1,0(1 -0,779)= 0,221 A (4)
i = 1,0(1 - e~
1,0 -
i ioo n
1 X
100 V_—- 50 V 0,5- -
~T 'T 0,2 H
0,221-
o
e
i
où t' = 500 fis. Par ailleurs, lorsque t = t' dans l’équation (6), le courant est de 0,221 A comme
nous l’avons trouvé dans l'équation (4). Ceci nous permet de déterminer la constante c2
i = 0,221 = c2(l) 4- 0,5 et c2 = 0,279
L’équation (3) est valable pour 0 < t < t' et le courant transitoire représenté par le pointillé
sur la Fig. 16-22 tend vers une valeur en régime de 1,0 A. A l’instant t* où le courant est égal
à 0,221 A, l’interrupteur est placé en position 2 et l’équation (7) est valable pour t > t' ", elle
nous donne une valeur finale du courant de 0,5 A comme le montre la Fig. 16-22.
16.5. Un circuit RC série avec R — 5000 Q et C — 20 ^tF est alimenté par une tension constante
V = 100 V à l'instant t - 0 et la capacité est initialement déchargée. Calculer les expressions
donnan» i, vR et vc .
Lorsque l'interrupteur est fermé, l'équation différentielle pour le circuit est
Le courant initial z'o 100/5000= 0,02 A est obtenu en posant t = 0 dans l’équation (!)• La
substitution de cette valeur dans l"
’équation (2) permet de calculer la constante c = 0,02. Le
courant dans le circui ïst alors donné par
t =0,02 e -lot (J)
Ces transitoires sont représentées par la Fig. 16-24. Lorsque le régime permanent est établi,
nous avons vKo - 0 et vG - 100 V.
0,02
0,01 d
t
o ■---------- r T
1 2 > 4
(a) Fig. 16-24
16.6. La capacité de 20 fiF du circuit RC de la Fig. 16-25 porte une
charge initiale qQ = 500 /iC avec la polarité indiquée sur la
iooo n
figure. A l'instant t — 0, l'interrupteur est fermé, appliquant
ainsi une tension constante V = 50 V au circuit. Déterminer le 50V-=-
20 pF
courant transitoire dans le circuit.
Lorsque l'interrupteur est fermé l'équation différentielle
du circuit est Fig. 16-25
1 idt 50 ou (D + 50)i = 0 (2)
lOOOi +
20 X10"®
et a pour solution * e_Mt (g)
La source de 50 V fait circuler un courant dans la direction indiquée sur le diagramme, ap
portant ainsi une charge positive sur 1' armature supérieure de la capacité. A la charge initiale
a de la capacité correspond une tension aux bornes de celle-ci de Vo = qJC = (500 X 10“®)/
(20 X 10”®) = 25 V qui fait également circuler un courant dans la même direction que /.
CHAP. 16 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS 257
10-3- 0,075
0 t 0,025-
0,02 0,04 0,06 0,08 0,10
-0,5 xio-> 0
0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07
(a)
Fig. 16-26
16.8. Dans le circuit RC de la Fig. 16-27, l’interrupteur est
fermé en position 1 à l'instant t = 0 et en position 2 t
—F* 0,5/ZF
Avec l’interrupteur dans la position 1, la solu
tion de l'équation différentielle obtenue en appliquant
la loi de Kirchhoff au circuit est Fig. 16-27
i = ae-t/RC = C1 c-4ooot (1)
A l'instant t = 0, on a *0 = WR = 20/500 = 0,04 A. En substituant cette valeur dans la rela
tion (1), nous obtenons C j = 0,04 et le courant dans l'intervalle 0 < t < T est
t = 0,04 e -4000t (£)
16,9. Déterminer la charge transitoire pour le problème 16.8 et obtenir la valeur du courant par diffé-
rentiation.
L’équation différentielle représentant la charge dans le circuit, pour la position 1, est
16.10. Une tension constante V — 50 V est appliquée à l’instant t = 0 à un circuit RLC série composé
des éléments suivantsî R = 3000 Q, L = 10 H et C = 200 p.F. Calculer le courant transitoire
dans le circuit ainsi que sa valeur maximale, sachant que la capacité est initialement déchargée.
Après fermeture de l’interrupteur l’équation différentielle du circuit est
Les racines de l’équation caractéristique sont - -298,3, D2 — — 1,67, d’où l’on déduit
t = Cje-MTt + c2e-298,3t (2)
Pour déterminer les constantes Cj et c2 nous utilisons deux conditions initiales différentes.
Comme le circuit série comporte une inductance, la fonction représentant le courant doit être
continue; par conséquent comme i = 0 à l’instant t = 0-, i est également nul à l’instant t - 0 .
On tire alors de l'équation (1), 10 di/dt = 50 et di/dt = 5. En écrivant l'équation (2) à l'instant
t — 0, on a 0 = Cjtl) + c2(l) ou ct + c2 = 0.
De plus en posant t = 0 dans la première dérivée de la relation (2) et en y substituant di/dt - 5,
nous obtenons 5 = —1,67c! — 298,3c2; en résolvant le système de deux équations ainsi obtenu, nous
trouvons =0,0168 et c2 =-0,0168, d'où
t = 0,0168e-b®7t _0>0168e-298,3t
CHAP. 16 259
LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS
Pour déterminer le courant maximal, nous annulons di/dt et nous calculons la valeur cor
respondante de t :
di/dt =(0,0168)(—l,67)c~*»67t-(0,0168X—298,3)e-298i3t = 0 ou t =0,0175 s
En substituant cette valeur de t dans l’équation (3), nous obtenons un courant maximal de
0,0161 A.
16.11. Un circuit RLC série comportant les éléments R = 50 Q , L = 0,1 H et C = 50 /zF, est alimen
té par une tension constante V = 100 V à l’instant t = 0. Déterminer le courant transitoire, en
supposant une charge initiale nulle de la capacité.
Lorsque l’interrupteur est fermé le courant dans le réseau est déterminé par l’équation
différentielle
50i +0,2^ = 150 sin 500* (D + 250)t = 750 sin 500t (1)
ou
La Fig. 16-30 représente les courants ip et ic ainsi que leur somme i. Une fois la pério
de transitoire terminée (approximativement à l’instant / = 5t) le courant est sinusoïdal et en
retard sur la tension d’un angle 0 - tg-1a>L/R = 63,4°.
2,o-|
i
1,34
1,2-
1/0- Je
0 t
2ir/w 3w7w 4w7w
S»
-1,0-
-1,2-
-1,34-
Fig. 16-30
16.13. En se référant au circuit décrit dans le Problème 16.12 à quel angle 0 l’interrupteur doit-il etre
fermé pour que le courant corresponde directement au courant en régime permanent sans période
transitoire ?
Si <f> = 0, l’équation (6) du Problème 16.12 nous donne
i = c e-250t 4- it34 gin (500t + 0 - 63,4°)
A l’instant t = 0, nous avons 0 = c(l) + 1,34 sin (£ — 63,4°) . On en déduit que le terme transi
toire est nul, si c est nul; ceci est le cas pour </> - (63,4° + n 180°), où n — 0, 1, 2, ...
16.14. Un circuit RC série, composé des éléments R = 100 Q et C = 25 /zF, est alimenté par une ten
sion sinusoïdale v = 250 sin (500t + </>) appliquée à un instant où <f> — 0° . Calculer le cou
rant dans le circuit, en supposant que la capacité est initialement déchargée.
Lorsque l’interrupteur est fermé, l’équation différentielle décrivant le comportement du
circuit est
lOOi + 1 idt 250 sin 500t ou (D + 400)i = 1250 cos 500t (1)
25 X10-«
16.17. Une tension sinusoFdale V = 100 sin (1000É 4-</>) est appliquée à un circuit RLC série, compor
tant les éléments R = 100 Q, L = 0,1 H et C = 50 pF. Sachant que l'interrupteur est fermé à
l’instant où </> = 90°, déterminer le courant dans le circuit pour une charge initiale nulle de la
capacité.
L'équation différentielle du circuit une fois l’interrupteur fermé est
262 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS CHAP. 16
En posant t = 0 dans l’équation (2), nous obtenons -lOh + lOi'2 = 0 ou il = i2‘ L’équation
(1) à l’instant t — 0 devient 201'j 10t\ = 50 ou t\ = i2 = 5 A. En substituant cette valeur de z'2
20t'i — lOtj
dans l’équation (4), nous obtenons c — 5 et par conséquent
Î2 = 5e-loS‘ (5)
Le courant transitoire i*i peut à présent s’obtenir en portant la relation (5) dans l’équation (/).
AinSb 20it - 10(5e-1°5t) = 50
et il = 2,5 + 2,5 e-10’‘
dii
suivantes 10Î2 4- lôt’i 4-0,01-^- = 150 sin 1000*
ou encore (D 4- 1500)»! 4- lOOOig = 15 000 sin 1000* (/)
et 15ï2 4- 10»! = 150 sin 1000* (*)
De l'équation (2) nous tirons i2 = 10 sin 1000* — j»i
qui donne, par substitution dans l’équation (1), l’équation différentielle
(D 4- 833)ii = 5000 sin 1000* (4)
La solution de cette équation déterminée par la même méthode que celle du problème 16.14, est
»! = c e-833t 4- 3,84 sin (1000* — 50,2°) (5)
En portant l'expression donnant dans l'équation (3), nous obtenons
i2 =
= -3e «
-Je - 2,56 sin (1000* - 50,2) 4- 10 sin 1000*
Problèmes supplémentaires
son
16.20. L’interrupteur Si du circuit RL série de la Fig. 16-35
est fermé à l'instant t = 0. Après un temps de 4 ms,
l’interrupteur S2 est ouvert. Calculer les courants dans ioo n S,
les intervalles 0 < t < t' et t* < *, où t* — 4 ms.
Rép. i = 2(1 - e-5oo<), » = 1,06 4- 0,667 ioov-=-
Si A
50 n S2 soo
J
I
92
ioov-=- io n
50V4=- 50 v 0,2 H
1 H
Fig. 16-37
Fig. 16-36
264 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS CHAP. 16
16.24. Dans le circuit de la Fig. 16-38, l’interrupteur a été fermé en position 1 pendant un temps suffi
samment long pour permettre au courant d’atteindre sa valeur de régime. Lorsque l’interrupteur
est mis en position 2, il circule un courant transitoire dans le circuit. Déterminer l’énergie dis
sipée dans les deux résistances pendant la période transitoire. Rép. 8 J.
16.25. Le circuit RC de la Fig. 16-39 comporte une capacité initialement chargée à la valeur
qQ = 800 x 10-6 c avec la polarité indiquée sur la figure. Déterminer le courant et la charge
transitoire résultant de la fermeture de l’interrupteur.
Rép. i = -10e-25xl0\ q = 400(1 4- e“2‘5xl°4t) X 10"® C.
ï
100 vZr"
2
50 n
son
4H
ioov-=-
ion
ÇoS±S4ptF
X
50V-=-
rT
-s- 20 V
ioo n
50/lF=
16.31. En se référant au Problème 16.30, déterminer les tensions transitoires VCi* v UC2 et vR et
montrer que leur somme est nulle.
Rép. vCi = 33,3 + 16,7 e“ 2,5 x 10<t Vc2 = —33,3(1 — e,-2,5X104t ), VR = -50 e-2>5xlo4t
X
100V-=-
2
200 n
200 n
=t=40/ZF
C14=?o
6/ZF +
20 nx
_ _ C2
3 |XF
2/XF=j=
16.33. Un circuit RLC série comportant les éléments R = 200 Q, L = 0,1 H et C = 100 pF est alimen
té par une tension constante V = 200 V à l’instant t = 0. Calculer le courant, sachant que la ca
pacité est initialement déchargée. Rép. i = l,055e-52t — 1,056e “1M8t
16.34. Un circuit RLC série comportant les éléments R = 200 Q, L = 0,1 H doit être amené à l’amortis
sement critique par un choix judicieux de la capacité. Déterminer la valeur de cette capacité,
Rép. 10 pF.
CHAP. 16 LES TRANSITOIRES DANS LES CIRCUITS 265
16.35. Déterminer la fréquence propre d’un circuit RLC série dans lequel R = 200 Q,, L — 0,1 H et
C = 5gF. Rép. 1000 rd/s,
16.36. Un circuit RLC série comporte les éléments R =50, L = 0,1 H et C = 500 gF; on lui appli
que une tension constante V = 10 V à l’instant t — 0. Calculer le courant transitoire résultant.
Rép. i - 0,72 sin 139*
16.37. Un circuit RL série avec R = 300 Q et L = 1,0 H est alimenté par une tension sinusoïdale
v = 100 cos (100* 4-0) . Calculer le courant résultant dans le circuit, sachant que l'interrupteur
est fermé lorsque <f> - 45°. Rép. i = —0,282e-3OOt 4-0,316 cos (100* 4-26,6°)
16.38. Le circuit RL de la Fig. 16-44 fonctionne en régime sinusoi’dal permanent avec l’interrupteur en
position 1. L’interrupteur est mis en position 2 lorsque la tension d’alimentation est
v = 100 cos (100£ 4- 45°) . Déterminer le courant transitoire et représenter graphiquement le dernier
demi-cycle du régime permanent, en même temps que la période transitoire, afin de mettre en évi-
dence la transition . Rép. i = 0,282e“30 01,
0,5 UF
300 n 500 n
X
ç2
v ion
iH Ç0 = 0,5 gF
W 5a
£
50
50 ion
= 20 gF 100 v-=-
<1
4 »1
0,1 H 2H
50V-=-
INTRODUCTION
Dans le chapitre 16 nous avons analysé les courants transitoires dans les circuits contenant des
éléments capables de stocker de l’énergie. L application des lois de Kirchhoff à ces circuits donnait, se
lon la configuration du circuit, une ou plusieurs équations différentielles dans le domaine du temps. Les
solutions de ces équations étaient obtenues par des méthodes classiques. Dans beaucoup de cas cepen
dant, ces méthodes sont fastidieuses et pour cette raison nous en introduisons, dans le présent chapitre,
une nouvelle appelée « méthode des transformées de Laplace» . Elle permet d’obtenir très rapidement les
solutions des équations différentielles. De plus, pour certaines fonctions particulières, les méthodes de
résolution classiques étaient très compliquées alors que la méthode de Laplace apporte une solution sim-
pie à ces types de problèmes.
Dans ce chapitre, seules les applications fondamentales des transformées de Laplace sont dévelop
pées. Les principes mathématiques de base ainsi que les applications plus complexes doivent être étudies
dans des livres essentiellement consacrés à l’analyse des transitoires.
LA TRANSFORMEE DE LAPLACE
Si /(/) est une fonction de t définie pour toutes les valeurs de t > 0, la transformée de Laplace de
/(/) représentée par le symbole <£[/(/)! est donnée par
■C. [/(<)] = F(s) = f ” /(t) e-’«
•'o
dt w
où le paramètre s peut être réel ou complexe. Dans l’analyse des circuits, nous posons s = o + •
L’opération /(t)] transforme une fonction /(t) du domaine du temps en une fonction F (s) du domaine
complexe ou plus simplement du domaine s . Les deux fonctions /(t) et F (s) forment une paire de trans
formées, De telles paires de transformées peuvent être trouvées dans des tables. Les transformées don
nées dans la table 17-1 de la page 268 suffisent aux besoins de ce chapitre.
Les conditions d’existence suffisantes pour la transformée de Laplace sont (a) /(t) doit être une
fonction continue dans un intervalle donné; (fc) /(t) doit être d’ordre exponentiel; La fonction /(t) est
d’ordre exponentiel si |/(Ô| < pour tout t> Zq, où A et tQ sont des constantes positives.
Lorsque ces conditions sont réunies l’intégrale donnant la transformation directe pour tout a > Ot est con
vergente et F (s) existe. Dans l’analyse des circuits, toutes les fonctions satisfont généralement aux
conditions (a) et (6).
Exemple 1. La fonction de la Fig. 17-1 est appelée un échelon A
et se définit par /(z) = A pour t > 0 . Calculer sa transformée de
Laplace.
En appliquant l’equation (1) à la fonction /(z) = A, nous obtenons
t
0
Z* [A] = J Ae~* dt = Q--e
Ae-,f dt
-I A
s Fig. 17-1
= J = J e-<a+,)t dt = I- -i-e-u+.jeT
e = _1_
(a + s) Jo s+ a
L’ANALYSE DES TRANSITOIRES
CHAP. 17 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE 267
o L 52 + "2 Jo s2 + w2
Exemple 4. Calculer la transformée de Laplace de la dérivée df/dt.
/ [df/dt] = | (d//dZ)e-«‘ dt
o
4 f(t)dt e-^dt
= [J /(t) dt ç -le-
S
)1‘ -X"
= + ;F(»)
”F(s)
où J fW dt
L. est la valeur de l’intégrale à l’instant 0+ , qui peut également s’écrire /"I (0+). Il
Les paires de transformées obtenues dans ces exemples sont reportées dans le tableau 17-1 de la
page 268.
(4)
7 «0
Tc
- .Ml =
Fir. 17-2
Nous avons également /-1(0+) ) = J idt = Ç(Û+) La charge initiale de la capacité
?o P°‘
la
sitive sur l’armature supérieure, a 1 même polarité que la charge déposée par la source V. Par conséquent
son signe est positif et en substituant
j qQ dans l’équation (4), nous obtenons
V
SZ(s) +
fins) Cs ~ s
(5)
L’ANALYSE DES TRANSITOIRES
268 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE CHAP. 17
TABLEAU 17-1
LES TRANSFORMEES DE LAPLACE DE CERTAINES FONCTIONS
/(t) F(s)
A
1. A t ~ 0
s
At A
2. t 0
c-ac 1
3. s 4- g
1
te~at
(s 4* g)2
U)
sin ut
S2 + U-
s
cos ut S2 + W2
s sin 9 4- u cos 9
sin (ut 4- 9)
s2 4- w2
s cos 9 — u sin 9
8. cos (ut 4- 9)
s^-TZ2
U
at sin ut
9. (s + a)2 4- w2
(s 4- a)
10. e-a» cos ut
(s + g)2 + w2
u
11. sh ut
S2 - U2
s
12. ch ut
S2 - W2
f fW dt F(s) f~l(0+)
14. s
4-
s
(V - q0/C 1 V - q0/C
-c-W] = i
\ R X'tîTTSc] = R
e-t/RC
L équation (§) représente le courant transitoire (dans le domaine du temps) qui circule dans le circuit
comportant une capacité chargée à la valeur qQ , après la fermeture de l’interrupteur. Les conditions initia
les ont été portées dans l’équation (5) formulée dans le domaine complexe et par conséquent on n’a plus à
en tenir compte après avoir effectué l’opération d’inversion.
Il faut remarquer que des opérations algébriques sur les expressions (6) et (7) nous ont permis de
mettre la fonction / (s) sous une forme donnée dans le tableau 17-1, nous permettant ainsi d’obtenir la
transformée inverse.
+ = •(H (70)
Dans un circuit RL série, le courant est nul immédiatement après la fermeture du circuit, s il était
nul avant. En portant /(0+) = 0 dans l’équation (11), nous obtenons
Z(s) (R + sL) = V/s (I£)
V 1 = V/l\ 1
On en déduit Z(s) = s (R + sL) L \s/ (s + R/L) U*)
Nous constatons que la fonction de l’équation (73) ne figure pas dans le tableau 17-1; cependant s’il
nous est possible de mettre cette fonction sous la forme A/s + R/(s + R/L), les paires de transformées
1 et 3 peuvent être utilisées pour chacune des deux parties et la paire 16 nous montre que la fonction inver
se est donnée par la somme des deux fonctions inverses, c’est-à-dire X?-1 [Fi(s) 4- F2(s)J = (£) /2(£)
Pour obtenir l’expression désirée, nous égalons le membre de droite de l'équation (13), abstention faite de
la constante V/ L , à la somme des deux fonctions comme suit e
L’ANALYSE DES TRANSITOIRES
270 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE CHAP. 17
1 = A
s(s + R/L) s
+ (s +BR/L) ~ A(ss(s + R/L) + Bs
+ R/L)
/jm
v
Après réduction au même dénominateur du membre de droite, nous obtenons pour les numérateurs 1 égalité
suivante en s :
1 = (A + B)s + AR/L (15)
L’équation (19) caractérise la fonction à croissance exponentielle à présent bien connue, ayant un courant
en régime établi de V/ R.
7(s) = = s - 1 (21)
Q(s) s2 + 3s + 2
En mettant Q(s) sous fonne d’un produit de deux facteurs, l’équation (21) peut se mettre sous la forme
/(si = S~1 A , B
(s + 2)(s + 1) s+ 2 s + 1
Pour s =-2et s= -1, cette expression devient infinie et par conséquent la fonction / (s) a des pôles
simples pour ces valeurs de s. Le coefficient pour un pôle simple s = s est donné par /(«) (« “ So) | .
Le coefficient A peut ainsi se déterminer en multipliant les deux membres de la relation (22) par (s+2):
s— 1 p
(s + 2)(s + l/(ss + 2)
2) = A +
A. + —+ (s
(s + 2)
+ 2) (25)
L’ ANALYSE DES TRANSITOIRES
CH AP. 17 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE 271
Autre méthode: En multipliant les deux membres de l’équation (22) par (s + 2). (s 4- 1) il vient
s —1 = A(s 4-1) 4- B(s 4- 2) = (A 4- B)s 4- A 4- 2B
En égalant les coefficients de puissance égale de s, nous avons A 4-P = 1 et A 4- 2B = —1.
Nous en déduisons A = 3 et B = — 2. Ces valeurs sont identiques à celles obtenues par l’autre méthode.
Cette deuxième méthode exige toujours la résolution d’un système d’équations, alors que la première mé
thode permet de calculer indépendamment chacun des coefficients.
Pour le cas des racines doubles, le coefficient du terme quadratique est donné parZ(s) (s — So)2 |,=tt •
1 1
d’où C =-
si—-3
’ "■ 3
Le coefficient du terme linéaire est donné par [Z(s) (s — So)2] I .et par conséquent
ds !«=■•
B - - -?
1
I.-.
En portant ces valeurs dans l’équation (26), nous obtenons le courant dans le domaine s :
1
9
Autre méthode: En multipliant les deux membres de l’équation (26) par s (s 4- 3)^, nous obtenons la
relation x = A(s + 3)2 + Bs(s 4-3) 4-Cs = (A 4- B)s2 4- (6A 4- 3B + C)s 4- 9A
En égalant les coefficients des termes de puissance égalé de s des deux membres, nous obtenons le sys
tème d'équations A 4- B = 0, 6A 4- 3B 4- C = 0 et 9A = 1; dont la solution est A = B=
et C = —. Les coefficients obtenus par cette méthode sont identiques à ceux obtenus par la méthode
précédente.
Cas 3. Les racines de Q(s) sont complexes.
Considérons l’expression suivante pour le courant dans le domaine s:
p(s) _ i = _______ 2___ ___ _
Z(s) (28)
“ Q(s) s2 4- 4s 4- 5 (s 4- 2 4- »(s 4- 2 - j)
L'ANALYSE DES TRANSITOIRES
272 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE CHAP. 17
Comme Q(s) a des racines complexes conjuguées, les constantes du numérateur des fractions par
tielles sont également complexes conjuguées ce qui nous permet d’écrire
1 A + A* (29)
(s 4- 2 + »(s 4- 2 - j) s + 2 4- J s 4- 2 - i
En multipliant les deux membres de l'expression (29) par (s 4- 2 4- /) et en posant s = -2 - /, nous
obtenons
1
A
s 4- 2 — j . -2-j
et = a A = -ii
Ces valeurs reportées dans l'équation (29) nous donnent le courant dans le domaine s :
Autre méthode : En multipliant les deux membres de la relation (29) par (s +4- 2 4- + 2 - j),
;)(s 4-
+ j)(s ;), nous obte
nons 1 = A(s 4- 2 — j) 4- A*(s 4- 2 4- j) et en égalant les coefficients des termes de même puissan
ce de s nous arrivons au système suivant: A 4-A* = 0 et A(2 —- j) 4- A*(2 4- j) = 1 1;’, dont la solution
est A = et A* = -ji.
P(s) s— 1 s— 1 (32)
Z(s)
- Q(s) s2 4- 3s 4- 2 - (s + 2)(s + l)
i ™
L ( )J
qs
= P(~2)
Q'(-2)
e-2t P(-D e~‘
+ Q'(-i) 3--” 3e-2' - 2e-<
Le terme à intégrer contient en facteur e_»«qui tend vers zéro lorsque s -♦ «> et par conséquent
lim {sF(s) - /(04-)} = 0 (35)
Comme /(O 4-) est une constante, nous pouvons écrire la relation (35) sous la forme
/(04-) = lim{sF(s)) (36)
L’ANALYSE DES TRANSITOIRES
273
CH AP. 17 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE
L’équation (36) est le théorème de la valeur initiale qui nous permet de calculer la valeur mit ale d’une
fonction du temps /(/) en multipliant sa fonction image F (s) dans le domaine complexe par s et en pre-
nant la limite de l’expression obtenue pour s -» «> .
'<•> ’
____ !____ (voir équation (7)). Déterminer le courant initial i (0 +) en utilisant le
(s+l/RC)/
théorème de la valeur initiale. La relation (36) appliquée à cet exemple nous donne
V - qJC / « _ V- Ço/C
»(0+) lim
s-» ■> R \(s + 1/RC)/J R
/(S) =
s (voir équation (17)). Déterminer la valeur finale du courant dans le domaine
du temps.
V V/R
L'application de l’équation (40) à cet exemple nous donne «(•) » + R/L
Bi + 1â + ê/i'“ - ’ (47)
Cette équation intégro-différentielle a été résolue par des méthodes classiques dans le chap.tre 16.
En régime sinusoi’dal, les trois éléments du circuit R. L et C ont des impédances complexes fonc
tion de tu et qui sont respectivement R. ja>L et 1//UC L'équation du c.rcu.t est tdors transformée du
domaine du temps dans le domaine des fréquences, et cette uansformat.on entra.ne des tens.ons et des
courants complexes. L'équation du circuit RLC de la Fig. 17-6 ci-dessous dev.ent
RI + j<ùLl + (l/fa>C)I = V (42)
L’analyse des transitoires
274 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE CHAP. 17
Les avantages obtenus par cette transformation résident dans le fait que l’équation transformée peut être
traitée algébriquement pour obtenir le courant I. Les différentes chutes de tension sont simplement égales
aux produits du courant (complexe) par l’impédance (complexe) de l’élément du circuit.
? R ’°L
V V
Fig.17-5 Fig. 17-6
La méthode de Laplace permet de transformer une chute de
tension Ri dans le domaine du temps, en une chute de tension
RI (s) dans le domaine s. De même la tension aux bornes d’une
R sL
-O-IHO-
Li(0+) 1/sC «o/sC
inductance L(di/dt) devient sL/(s) — Li(0+1 et la tension /(s)
aux bornes d’une c i dt devient
V(s)
L’équation pour le circuit série de la Fig. 17-7 est alors
R/(s) + sL/(s) - Lt(0+) + -^Z(s) + -^ = V(s) Fig.17-7
(43)
ou encore SU su
i(s){2? + sL + 1/sC} = V(s) - qQ/sC + Li(0+) (44)
Dans l’équation(44),/u 4- sL + 1/sC est l’impédance Z (s) dans le domaine complexe et correspond
au rapport des tensions délivrées par la source au courant dans le circuit. Z (s) a la même forme que
l’impédance complexe correspondant au régime sinusoïdal R + .7<»L + Les méthodes d’analyse des
mailles et des noeuds peuvent aisément être appliquées au circuit dans le domaine complexe s, à condi
tion que des signes corrects soient affectés aux termes de condition initiale Lz(O+) et qQ/sC.
Considérons le circuit de la Fig. 17-8 (a) dans lequel circule un courant initial zQ , après la fermetu-
re de l’interrupteur en position 1. A l'instant 1 = 0, l’interrupteur est mis en position 2, introduisant ainsi
dans le circuit une source de tension constante V et une capacité chargée à la valeur qQ .
On suppose que la direction positive du courant est celle des aiguilles d’une montre, comme le montre
le diagramme. r r -*
/(s)
(a) (b)
Fig.17-8
La tension constante de la source est transformée en une tension V/s et le courant résultant en /(s),
comme le montre la Fig. 17-8 (b). Les termes de condition initiale correspondent à présent à des sources
orientées comme l’indique la figure, et l’équation correspondante est la même que l’équation (44) ci-dessus.
Pour tout courant initial dans la direction opposée ou pour toute charge qQ de signe opposé les termes
Li(O +) et qQ/sC devraient avoir un signe opposé.Les exemples suivants montrent l’analogie entre les équations
traitées dans les chapitres précédents et celles traitées dans le présent chapitre. Tous les théorèmes re
latifs aux réseaux développés et appliqués en régime sinusoïdal ont leur contrepartie dans le domaine s.
Exemple 8. Dans le réseau à deux mailles de la Fig. 17-9 ci-dessous, on choisit les courants de
maille dans le domaine s comme l'indique le diagramme. Sachant que l’interrupteur est fermé à l’ins
tant t = 0, déterminer les équations donnant / (s) et I2(s).
L’ANALYSE DES TRANSITOIRES
CHAP. 17 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE 275
Des équations indépendantes pour /.(s) et /2(s) peuvent être obtenues en utilisant, soit la métho
de de substitution, soit la méthode des déterminants, ce qui nous donne les résultats suivants:
VT2?, 4- R2 4- sL“l V 1
A(s) s [ Z?1(Z?24-sL) J et /2(s)
s (2?2 4- sL)
V /___________ ^1^2___________ \
Vi(s)
s y 2?j2?2 4~ sLR2 4- sL2?| y
Problèmes résolus
17.1. Calculer la transformée de Laplace de e~at COS , où a est une constante.
Z» 00
17.2. Sachant que -C [/(O] F(s) , montrer que [e at/(t)j = F(s 4-a). Appliquer ce résultat au
Problème 17.1.
Nous avons
Z» 00
00 e-(. + a)t dt
Xj[l-e-«‘]
•'O o
1 e-(. + a)e~l 1 1 g
= [-r-‘ + s 4- g
->0
s s 4- g s(s 4- g)
A =
1
s2 — a2
ls = 0
- "à B = - 1- - I
s(s - g) [ l.=- 2“2
1
C = s(s 4- a)
I... 1
“ 2a2
1 1 ) =
+ è(ch “‘“D
L’ANALYSE DES TRANSITOIRES
CHAP. 17 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE 277
17.5. s 4- 1 ~|
Calculer
<-[.s(s2 + 4s 4- 4)J *
En utilisant la méthode de décomposition en éléments simples nous pouvons écrire
s 4- 1 A B + - C-
«(« 4- 2)2 s + s 4- 2 («4-2)2
c- if + 1I 1
ss 4-
[_s(«2 4- 4s 4- 4) J
=
-H + x:-1 4- [(» + 2)»]
La fonction correspondante dans le domaine du temps donnée par le tableau 17-1 est
—
if[_s(s2 s 4- 1__ I
4- 4s 4- 4) J
= 1 _ e-2« + |te-«
Si la charge initiale qQj sur l’armature supérieure de la capacité est positive, le signe de qQ/sC
dans l’équation (3) est positif et par conséquent le membre de droite de l’équation (4) devient
50/s , donnant lieu à un courant i = 5e~2x io3*.
17.7. Dans le circuit RL représenté par la Fig. 17-13 ci-dessous, l’interrupteur est en position 1 pendant
un temps suffisamn
L’ANALYSE DES TRANSITOIRES
278 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE CHAP. 17
10*
A. =
s 4- 2500
= 4 et B =
^1. = -2500
= -4
y 2>(an)
<-* [g] = n=L2 Q'W
où P(s) = 250, Q(s) = s2 + 150s 4- 5000, Q'(s) = 2s 4- 150,
17.9. Le circuit RC série de la Fig. 17-15 comporte une source de tension sinusoïdale
V = 180 sin (2000t + </>) ,1a capacité polarisée comme l’indique la figure porte une charge initia-
fe 1 250 X 10"6C. Calculer le courant circulant dans le circuit après la fermeture de l’inter
rupteur à l’instant où </> = 90°.
L’ANALYSE DES TRANSITOIRES
CHAP. 17 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE 279
25/zF
25 x 10~® s Z(s) +
40Z(s) +
k ' 25 x 10“® s
s sin 90° + 2000 cos 90°{
180
s2 + 4 X 10® J
Fir. 17-15
En portant dans cette relation la valeur de la charge , on
obtient
4 x 10* 1250X10"® 180 »
40 Z(s) +
s
Z(s) + 25 x10-« s
s2 + 4 X 10®
_________ 4,5 s2_________ 1,25
ou encore /(s)
(s2 4- 4 X 10«)(s 4- 103) s 4- lO3
P(s) = 4,5 s2, Q(s) = S3 + 103 s2 + 4 X 10® s + 4 X 10®, Q'(s) = 3s2 + 2X103s + 4X 10®,
= -j2 x 103, a2 = j2 x 103 et a3 = -10 -1033 On en déduit
. = P(-j2 X 1Q3) e_j2xl0>t . PQ
____________ P(;2’2 X 1Q3)
lO3) J2Xio>t . ^(-lO3) e-io’t _ 1,25e-1®*»
---------
Q'(->2 X lO,7 3) v X 103-)
--------------
Q'(j2 f Qq_103)
= (1,8-/O,9)e-i2xio’t 4- (1,8+/0,9)ej2x,°3t -O,35eri<*
U)
= -1,8 sin 2000* + 3,6 cos 2000* -O,35e-i®,t
= 4,02 sin (2000* + 116,6°) -O,35e-»°’t
A l’instant t = 0, le courant est donné par le rapport de la somme de la tension délivrée par la
source et de celle existant aux bornes de la capacité,à la résistance, c’est-à-dire
(180,in 90° - ^°xX10-^)/ 40 = 3’26 A
’o 180 sin 90° - 40
Le même résultat pouvait s’obtenir en posant t — 0 dans la relation (4).
/(s) 5
+ 66 10
s - j500J 4- s + 500 (*)
La transformée inverse de cette relation est
= 10 sin 500* - 10 cos 500* + lOe'500' lOe-soo* + 14fl4 ain (500t — w/4)
i
un terme supplémentaire
V = lOOé?'500'
• ; en cosinus est ajouté à la source de tension. Calculer dans
ce cas le
(n
circulant
courant c________ 2 dans le
‘ circuit de la Fig. 17-16.
L'ANALYSE DES TRANSITOIRES
280 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE CHAP. 17
Pour v 100e*500*, V(s) 100/(s ;500) l’équation du circuit dans le domaine s devient
5 Z(s) +0,01sZ(s) = 100/(s — ;500) et Z(s) = 10V(s - ;500)(s + 500) (2)
En décomposant la relation (2) en éléments simples, on obtient Z(s) = 10 -10 + ;10
s — 70UO
+ s + 500
(S)
La transformée inverse de (3) donne le courant en fonction du temps
i = (10 - jlOle*500* + (-10 +>10)e-500‘
= 14/14e*<500‘-’/<> + (-10 + J10)e-500t
= 14,14{cos (500t — w/4) + j sin (500C — îr/4)} + (-10 + jlQ)e~500t (4)
Comme la tension délivrée par la source du Problème 17.10 ne c ...... ___1_ que la partie
comportait
imaginaire de (I), le courant résultant est la partie imaginaire de la relation (4):
Ri + Lft ++ U i dt
Ri + V (1) 0,5 F
ou t/\ 50 _ 50 (4)
W s2 + 2s + 2 (s + l + y)(s + l-i)
Après décomposition en éléments simples, cette dernière relation devient
;25;25 (5)
/(s)
(s+l + j) (s + l-j)
En prenant la transformée inverse de Laplace de (5), on a le courant dans le domaine du temps:
17.13. Dans le réseau à deux mailles de la Fig. 17-18, on choisit les courants comme l’indique le dia-
gramme. Ecrire les équations dans le domaine s sous forme matricielle et construire le diagram-
me (dans le domaine s) correspondant du circuit.
2H 5 2s 2^(0+)
5«
o—-VvWA
--y | 5
1 § il dt + 5i2 = v
5ij + et 10i2 + 2(di2/dt) + 5tj = v (I)
2
En prenant les transformées des relations (7), on obtient les équations correspondantes dans le
plan s
Après avoir mis ces équations sous forme matricielle, le diagramme du circuit peut être
tracé, en considérant les matrices (Z(s)], [/(s)] et [V(s)] (voir Fig. 17-19).
~5 4- l/2s
5
5
10 4- 2sJ
1M
L/ (
-
2 s)J
V(s) — Çq/2s
_V(s) 4- 2t2(04-)_
ion
17.14. Calculer les courants circulant dans le réseau à deux
mailles de la Fig. 17-20 après la fermeture de l’inter
rupteur. 4
Les équations diff érentielles du réseau sont 100V-=- 0.02H 50
dit n n~ din
101, +0,02—! -0.02 100
dt at
(2)
di? dix
0.02^ + 5t, -0.02- 0 Fig. 17-20
s 4- 250 1
ou encore 6,67 (5)
/i(s) s(s4-166,7)]
10 _ 3,33
Z,(s) = et »'i = 10 - 3,33e"lM>7t («)
s s 4- 166,7
Finalement, en portant (5) dans (3) on peut calculer Z2(s) et i'2 (/)
s 4- 250 s (s 4- 166,7^ et
/2(s) 6,67 = 6,67 l2 6,67e" 1M'7‘ (7)
s(s4-166,7) s 4- 250
17.15. Appliquer les théorèmes de la valeur initiale et de la valeur finale aux équations 7j (s) et /2(s)
du Problème 17-14.
Les deux équations du domaine s sont
f s 4- 250 ] 72(s) = 6,67^
7i(s) = 6,67 [s(s4-166/7)]' et __ 1__ )
s + 166,7/
L’examen de la Fig. 17-20, permet de vérifier chacune des valeurs initiales et finales. Au
moment de la fermeture de l’interrupteur, l’inductance présente une impédance infinie et on a
»i = = 100/(10 4-5) = 6,67 A. Une fois la période transitoire terminée, l’inductance correspond
à un court-circuit et par conséquent z’j = 10 A et z‘2 = 0.
17.16. Calculer l’impédance équivalente du réseau de la Fig. 17-20 et construire le diagramme du circuit
en utilisant cette impédance.
Dans le domaine s J’inductance de 0,02 H a une impédance Z(s) = 0,02 s; cette impédan
ce peut être utilisée comme l’impédance jcùL en régime sinusoïdal. L’impédance équivalente du
réseau vue par la source est par conséquent:
0,02s(5) 0,3s 4- 50 15 ( s 4- 166,7\
Z(s) 10 + 0,02s 4- 5 0,02 s 4- 5 s 4- 250 /
CD
La Fig. 17-21 représente le circuit comportant une ■o
impédance équivalente. Le courant dans ce circuit est
7i(s) V(»)
Z(s)
_
“
100
s
s 4- 250
15(s4- 166,7)
(2)
£ 100/s Z(s)
s 4- 250 l
= 6,67
s(s 4-166,7) J
Cette expression est identique à l’équation (5) du Problème Fig.17-21
17.14 et le courant est par conséquent 21 = 10 — 3,33e-166»7t.
10 fl
17.17. La capacité du réseau à deux mailles de la Fig. 17-22 est r——WMA
initialement déchargée. Calculer les courants et z’2
circulant dans le réseau après la fermeture de l’interrupteur h
à l’instant t = 0.
50 vi=z J ^0,2 F 40 fl
Les équations différentielles du réseau sont
17.18. En se référant au Problème 17.17, calculer l’impédance <équivalente en s du réseau, ainsi que le
courant total et les courants dans les deux branches.
L’impédance équivalente dans le domaine s est
40(1/ 0,2s) 80s 4- 50 /s 4- 5/8^
Z(s) 10 + 40 4- 1/0,2 S 10 (7)
8s 4- 1 \s 4- 1/8/
L’ANALYSE DES TRANSITOIRES
CHAP. 17 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE 283
/(s) = 1s + 4
s + 5/8 i 1 + 4e-5t/® w
on en tire
■o
/(s)
/(•) | 4(®)
♦ A(8)
50/s -=- Z{s) 1/0,2 s 40 n
Fig. 17-25
(5 + 1/s)(5 + 1/Q»5S) _ 125s2 + 45s + 2
Z(s) = 10 + (1)
(10 + 1/s + 1/0,5 s) - s(10s + 3)
et le courant
V(s) _ 50_______________
s(10s + 3) 4(s+O,3)
(*)
/(s) (s +0,308X8 + 0,052)
Z(s) s (125s2 + 45s+ 2)
Après décomposition en éléments simples, on obtient
1/8 31/8 1 e~ 0,308 t +
7(s)
s +0,308
+ s + 0,052 et i
8 o
«-0,052 t
17.20. Appliquer les théorèmes de la valeur initiale et de la valeur finale au courant /(s) du Problème
17.19.
Comme 1/8 31/8 la valeur initiale du courant est
/(s) = s + 0,052
s + 0,308
s +0,052)]
i(0) lim [s Z(s)]
*-* ao .“m. [I(: s +0,308,
4 A
et sa valeur finale
S +0,052)]
i(°°) lim [sZ(s)] i™» [§Cs +0,308, 0
Problèmes supplémentaires
17.21. Calculer la transformée de Laplace de chacune des fonctions suivantes :
(а) f(t) = At (c) fit) = e-«<8in«t (e) fit) = ch «t
(б) fit) = te~at id) fit) = sh ut if) fit) = e~“ sh «t
Rép. (a)-(e) Voir le tableau 17-1, if) -------- —--------
(s 4- a)2 — w2
17.22. Calculer les transformées de Laplace inverses des différentes fonctions suivantes:
______s_____ 3 2s
(a) F(s) = (d) F(s) (g) F(s)
(s 4- 2)(s 4-1) s(s2 + 6s + 9) (s2 4- 4)(s 4- 5)
1 s 4- 5
(*) F(s) = s2 4- 7s 4- 12
(e) F(s) =
s2 -I- 2s + 5
5s 2s 4- 4
(c) F(s) = (/) F(s) =
s2 4- 3s 4- 2 s2 4- 4s 4- 13
Rép. ia) 2e-2t — e-t (d) J ” le~3t ~ te~3t <*) S cos 2t 4- sin 2t — $e 5t
ib) e-« - (e) e-t(cos2£ 4- 2 sin 2t)
ic) 10e~2t — 5e-r (/) 2e~2tcos3t
17.24. Dans le circuit RL série de la Fig. 17-26, l'interrupteur reste en position 1 pendant un temps
suffisamment long pour que l'équilibre électrique puisse s'établir; l'interrupteur est mis en
position 2 à l'instant t — 0. Calculer le courant circulant dans le circuit.
Rép. z = 5 e’50t[A]
i son
|—©■ o—\MWV
50 V ioov-=-
0,2 H
r ioo n 2
0,1 H
1
100V-=-
2
50V
iooo n
0,5H
17.25. L'interrupteur 1 du circuit de la Fig. 17-27 est fermé à l'instant t = 0, il est ensuite ouvert à
l'instant t = t* = 4 ms. Calculer le courant transitoire dans les intervalles 0 < t < t* et t* < t.
Rép. i = 2(1 - e“500t)t /= 1,06 e-1 500(«-<’)+ 0,667
17.26. Dans le circuit RL série de la Fig. 17-28 l’interrupteur est mis en position 1 à l'instant t = 0 et
en position 2 à l'instant t = t* = 50 jzs. Calculer le courant transitoire pendant les intervalles
0 < t < t* et t > t*.
Rép. i - 0,1(1 - e-2000t), i = o,6e-2000(t - t’) - 0,05
17.27. Un circuit RC série, comportant une résistance R = 10 Q et une capacité C =4 p.F initialement
chargée à 800 x 10“6 C, est alimenté par une source de tension constante V — 100 V, au moment
où l'interrupteur est fermé. Calculer le courant circulant dans le circuit: (a) si la polarité de la
charge est la même que celle déposée par la source; (ù) si la polarité est opposée.
Rép. (a) i = —10e-25X io3t, (fe) i = 30e-2»x »<*
17.28. Une tension constante V = 50 V est appliquée après fermeture d'un interrupteur à un circuit RC
série comportant une résistance/? = 1000 Ü et une capacité C = 20 pF initialement chargée à la
valeur q0 .
L’ANALYSE DES TRANSITOIRES
CHAP. 17 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE 285
Sachant que le courant circulant dans le circuit est i = 0,075 déterminer la charge
%
ainsi que sa polarité.
Rép. 500 x 10" 6C, polarité opposée aux charges déposées par la source.
17.29. Dans le circuit de la Fig. 17-29, l'interrupteur est mis en position 1 à l'instant Z = 0 et en posi- '
tion 2 à l’instant Z = Z* = T . Calculer le courant transitoire pendant les intervalles 0 < t < t* et
Z > c.
Rép. Z = 0,5e"200«, i = - 0,516 e"200U-‘r)
O l c
50 V
1 -=-20 V
ioo n „
C* ■
6 /ZF
50 pF
a
i
-J— Cs
^T*3/zF
500 n
0,5 //F
20 n
Fig. 17-29 Fig. 17-30 Fig. 17-31
17.30. La capacité du circuit de la Fig. 17-30 porte une charge initiale q_ = 300 x 10"6C, à l'ins
tant où l'interrupteur est fermé. Calculer le courant transitoire résultant.
Rép. i = 2,5e-2,5 x io«t
17.31. Dans le circuit RC série de la Fig. 17-31, la capacité porte une charge initiale q& = 25 x 10" ^C;
ce circuit est alimenté par une tension sinusoïdale v = 100 sin (100014- <f>) . Calculer le courant
circulant dans le circuit lorsque l’interrupteur est fermé à un instant où </> = 30°.
Rép. i = 0,1535 e-4000f + 0,0484 sin(lOOOz + 106°)
17.32. On applique une tension constante V = 10 V à un circuit RC série comportant une résistance
R = 50, L = 0,1 H et C = 500 pF. Calculer le courant circulant dans le circuit.
Rép. i = 0,72 e"25t sin 139Z.
1
02
ce que l’équilibre électrique soit atteint. Calculer le courant 5Q
17.35. Un circuit RLC comportant les éléments R = 200 Q, L = 0,5 H et C = 100 gF est alimenté par
une tension sinusoïdale v = 300 sin (500Z 4- <f>). Calculer le courant transitoire circulant dans
le circuit si l'interrupteur est fermé à l’instant où 0 = 30°.
Rép. i = 0,517e’34i,4:_ o,197e-58,6£ + 0,983 sin (500 z- 19°)
17.36. Une tension sinusoïdale v = 100 sin (250Z 4- çs). est appliquée à un circuit RLC comportant les élé
ments R = 5 0, L - 0,1 H et C - 500 pF. Calculer le courant circulant dans le circuit si l’in
terrupteur est fermé lorsque <p = 0°.
Rép. i = e-25t(5,42 cos 139 z + 1,89 sin 139 z) + 5,65 sin(250z- 73,6°)
ion
17.37. Dans le réseau à deux mailles de la
Fig. 17-33, on choisit les courants
comme l’indique le diagramme. Ecrire
les équations différentielles du circuit, 50 V
les transformer dans le domaine s et
calculer les courants transitoires, q et q-
Rép. q = 2,5(1 + e’105O, i2 = 5e-l°5*
Fig. 17-33
L’ANALYSE DES TRANSITOIRES
286 PAR LA METHODE DES TRANSFORMEES DE LAPLACE CHAP. 17
17.38. Calculer les courants q et i2 circulant dans le circuit à deux mailles de la Fig. 17-34, après
la fermeture de l’interrupteur à l’instant t = 0.
Rép. ii 0,1011 e-ioo* + 9,899 <?- 995O t f i2
il = 0,10 + 5 + 0,05e’9 950t
50 5n
—ï-—---------- —i ------ AWvV J A
% 50 § ion
17.40. Le réseau à deux mailles de la Fig. 17-36 est alimenté par une source délivrant une tension si
nusoïdale v = 100 sin (200t + 0). A l’instant t = 0 où l'angle 0=0, l’interrupteur est fermé, con
nectant en parallèle les deux résistances de 10 (1. Calculer les courants résultants, en choisis
sant le sens des courants comme l’indique le diagramme.
Rép. ii = 3,01 e-ioo« + 8,96 sin (200/- 63,4°), i2 = l,505e-ia>‘ + 4,48 sin (200/-63,4°)
0,05H
Fig.17-36
Index
Actif (Réseau), 139 dans le domaine s, 273 division des courants, 55, 56
Addition de, diphasé, 195 équivalent de Norton, 140
courants, 4, 26, 30, 51, 55 éléments d’un, 3, 4, lieux des, 87
impédances, 54 parallèle, 55, 56 matrice des, 107
nombres complexes, 37 résonance d'un, 81 source de, 140
tensions, 4, 51, 52, 54 série, 54 transitoire, 243
vecteurs (tournants), 51,52, 54, triphasé, 197 vectoriel, 46 (complexe)
55 Circuits couplés, 177, 182 Courant alternatif,
Admittance, 56 flux de fuite dans les, 177 système diphasé, 195
de circuits parallèles, 56, 57 flux mutuel dans les, 177 système triphasé, 195
de circuits série, 58 Circuit en pont, 64, 118, 157, 187 transitoires en, 250
d'entrée, 124 Circuit équivalent à un conducteur Courant continu, 5
de transfert, 124 198 Courant dans la phase neutre d’un
diagramme d', 81, 82 Circuits parallèles, 5, 26, 55 système polyphasé, 198
matrice, 123 admittances des, 56, 57 Courant dans le circuit secondai
Alternateur, 196 conductance des, 57 re (sans source) de deux
Amortissement, 249 impédance des, 55, 56 circuits à bobines couplées,
Ampère, 2, 4 lieux des, 87 180
Angle de déphasage avant ou ar puissance et facteur de puis Courants dans les conducteurs
rière, 25, 46 sance des, 73, 74, 75 (phases) d’un système poly
Auto-inductance, 3, 177 résonance des, 82 phasé, 198
valeur maximale de l’impédance Courant (s) de maille, 99
B (symbole pour la susceptance), des, 82 équations des, 99, 100
57 valeur maximale du courant représentation matricielle des,
Bande passante, BP, 84 dans les, 82 107
Bobine, valeur de Q des, 85 Courant de maille (courant dans
flux traversant une, 177 Circuit (s) série (s), 4, 5, 26 une boucle fermée), 99
Q d'une, 83 courant dans un, 26, 54 Courant déphasé en arrière, 25,29
Branche, impédance d'un, 43, 44 Courants et tensions sinusoïdales
courants dans une, 26, 56 lieux d'impédance d'un, 85, 86 24
variable, 85 • RC, 28, 57
résonance d'un, 81 Déphasage arrière, 25, 29
Capacité, 3, 4 RL, 27, 57 Déterminant, 104
montage en parallèle de, 10, 11 RLC, 29, 54 Développement en série du cosi
montage en série, 10, 11 Coefficient de couplage, 178 nus, valeur efficace, 17
relation entre charge et courant Cofacteur, 104 Diagramme du cercle (voir lieux)
dans une, 3, 248 Complexe (s) conjugué (es), 36 Direction des courants de maille,
Champ, racines, 249 100
électrique, 3, 247 Conditions de Dirichlet, 219 Domaine,
magnétique, 3, 245 Conditions initiales (lors du régi complexe des fréquences, 266
Champ électrique, 3, 247 me transitoire), 243 des fréquences, 46
Champ magnétique, 3, 245 Conductance, 57 du temps, 46
Charge, 1, 4 Constante de temps, 244 s, 266, 273
transitoire, 248 Constante diélectrique, 1 Domaine du temps, 46
Charges triphasées déséquilibrées Continuité Domaine s, 266, 273
montées en étoile à quatre con de la tension aux bornes d’une
ducteurs, 200 capacité, 257, 258 Echelon, fonction, 266
montées en étoile à trois con du courant dans une inductance Electron, 1, 2
ducteurs, 201, 202 255, 256 Eléments de circuit linéaires, 3,
montées en triangle, 199 Coulomb, 1, 4 158
Circuit (s), Couplage magnétique, 177, 179 Eléments localisés, 3
avec R et C, 25, 27 Courant (s), 2 Energie, 2, 84
avec R et L, 26, 57 dans un circuit parallèle, 55 Energie emmagasinée dans une
avec R seul, 25, 27 dans un circuit série, 26, 54 capacité, 10, 247
constantes d’un, 3, 4 dans le domaine s, 267 Equation caractéristique, 249
couplés, 177 définition de la direction du, 2 Equation différentielle, 243
288 INDEX
0 (symbole du coefficient de sur théorèmes relatifs aux, 139,155 Système de nombres complexes,35*
tension), 83 utilisation des déterminants, Système des nombres réels, 35
définition de, 83 104 Système d'unités MKSA, 1, 4
d'un circuit RC, 84 Réseaux passifs, 68, 155- Système (s) polyphasé (s), 195
d'un circuit RL, 84 Résistance, 3, 4, 43 à quatre conducteurs, 198
d'un circuit RLC, 85 Résonance, à trois conducteurs, 196
Quantités complexes, d'un circuit parallèle, 82, 83 courant dans les conducteurs,
addition de, 37 d'un circuit série, 81 198
argument des, 36 diphasé, 195, 207
diagramme d'Argand, 36 s (symbole de la puissance appa équivalence à un conducteur
division de, 37 rente), 69 d'un, 198
expression de Steinmetz des, Sens de polarisation des sources méthode des deux wattmètres,
36 4, 140 204, 205
expression polaire des, 36 Sens des enroulements, 179, 180 montés en triangle, 197
expression rectangulaire des, Séquence (système polyphasé), phase neutre d'un, 196, 198
36 196 production de tensions polypha
expression trigonométrique des, Série de Fourier, sées, 195, 196
36 forme exponentielle d'une,221 puissance dans un, 203, 204, 205
forme exponentielle des, 36 forme trigonométrique d'une, 219 séquence d'un, 196
logarithmes des, 38 Série de Mac Laurin, 41 système hexaphasé, 23
module des, 36 Signal en dent de scie, 17 système triphasé, 195
multiplication de, 37 décomposition en série de Système triphasé à quatre conduc
transformation de, 38 Fourier d'un, 220 teurs, 196, 198, 200
valeur efficace d'un, 18 Système triphasé équilibré, 197
Racines, valeur moyenne d'un, 18 charges montées en étoile, 198
complexes conjuguées, 249, 271 Signal rectangulaire, 6, 20, 229, charges montées en triangle, 197
de nombres complexes, 38 233 méthode des deux wattmètres,
distinctes, 249, 270 Signal sinusoïdal, dans un, 204
égales, 249 période d'un, 17, 219 puissance dans un, 203
réelles, 249, 270 redressé (1 alternance), 19
répétées, 249, 271 redressé (2 alternances), 19 Tension, 2.
Racines distinctes, 249 représentation d'un, par des chute de, 4, 54
Racines réelles, 249 vecteurs tournants, 45, 46 de ligne, 196, 197
Réactance valeur efficace, 17, 18 de noeud, 121
capacitive, 44 valeur moyenne, 18 de phase, 198
inductive, 44 valeur moyenne d'une demi-al équivalente de Thévenin, 139
Réactance capacitive, 30, 44 ternance, 19 fonction de transfert en, 114,130
Réactance inductive, 30, 44 Signaux, induite, 177
Régime établi, 24, 43, 243, 244 addition de, 223 source de, 54
Régime sinusoïdal établi ou per analyse des, par la méthode de Tension induite, 177
manent, 24, 250 Fourier, 219 Théorème,
Règle à calculer, utilisation, 38 symétrie des, 17, 222 de compensation, 159
Règle de Cramer, 106 synthèse des, 225 de la valeur finale, 273
Règle de repérage des bobines valeur efficace de, 16 de la valeur initiale, 272
couplées, 180 valeur efficace de périodiques de Norton, 140
Réseau (x), 16 de réciprocité, 158
actif, 139, 141 Source de superposition, 157
bilatéral, 157, 158 complexe, 43 de Thévenin, 139
boucles d’un, 99 de courant, 140 relatifs aux réseaux, 155
branches d'un, 101 de tension, 139 Théorème de compensation, 159
équations de Kirchhoff, 99 équivalente, 139, 142 Théorème de la valeur finale, 273
équivalence triangle ou étoile non-sinusoi'dale, 227 Théorème de la valeur initiale, 272
d'un, 155 Sources constantes, 5 Théorème de Norton, 140
graphe d’un, 101 Spectre de fréquence (discret), Théorème de réciprocité, 158
linéaire, 139 224 Théorème de substitution (compen
matrice impédance d'un, 107 Steinmetz, expression de sation), 159
méthode des mailles, 99 d'un nombre complexe, 36 Théorème de superposition, 157,227
méthode des noeuds, 121 Susceptance, 57 Thévenin (théorème de), 139
noeuds d'un, 101, 14, 122 Susceptance inductive, 57 Transfert maximal de puissance, 160
passif, 68, 108 Symétrie, 17, 222 T ransformation,
sources de courant constant Symétrie demi-onde, 17, 223 de sources, 139, 141
dans un, 143, 144 Synthèse, 225 étoile-triangle, 155, 157
290 INDEX
Photocomposition et impression
IMPRIMERIE LOUIS-JEAN
BP 87 - 05002 GAP
Tél. : 92.51.35.23
Dépôt légal : 536 — Juillet 1989
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