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ET DE L’ESPACE SOUTERRAIN
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de l’AFTES
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— la nature du matériau constituant la barre (acier, rise les mouvements relatifs entre les blocs traversés par
fibres de verre, bois/stratifié ou autres matériaux ...} ses le boulon, même si sa déformation totale est faible, et
caractéristiques mécaniques (notamment son allonge- enfin le risque d'inefficacité du boulonnage en cas d'alté-
ment à la rupture, et son état de surface (lisse ou crénelé) ration ou de délitage du terrain (non revêtu) au voisinage
— la longueur et la section de la barre. de la plaque d'appui.
— le plan de boulonnage (espacement ou densité,
orientation).
— la nature des plaques d'appui et du garnissage
éventuel.
— la mise en tension éventuelle.
D'une manière générale le type d'ancrage optimal dé-
pend directement de la nature du terrain, alors que la
longueur optimale et la disposition des boulons sont
plutôt conditionnées par la géométrie de l'ouvrage.
Tous droits de reproduction, traduction, adaptation, totales ou partielles sous quelques formes que ce soit sont expressément réservés
Type de boulons
«^ Densité du boulonnage
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Ceci dit, ces boulons présentent les avantages suivants : stratifiés.
— mise en œuvre simple et rapide (sans matériel acces- En contrepartie, ils nécessitent une mise en œuvre
soire autre que celui nécessaire à la foration) et permet- particulièrement soignée du fait de la difficulté du con-
tant un contrôle immédiat. trôle. Ils ne permettent pas, de plus, la mise en précon-
— possibilité de régler leur tension, éventuellement trainte du terrain encaissant, ce qui est le propre des
en plusieurs étapes ancrages ponctuels. Enfin, leur rupture éventuelle est
— effet de soutènement immédiat difficilement décelable par observation directe.
— mise en précontrainte possible (très utile en parti- Le choix entre un scellement réparti soit à la résine,
culier dans le boulonnage complémentaire mis en œuvre soit au ciment est d'abord une question de possibilités de
à moyen ou long terme). foration. Concernant le scellement à la résine, la foration
en petit diamètre est la seule admissible pour des raisons
— possibilités, par le choix de l'ancrage et de l'acier, économiques et techniques. Cette méthode convient
de s'adapter aux déformations des terrains (en limitant aux formations homogènes où les débris de foration ne
par le jeu du glissement la tension maximale dans la sont ni trop plastiques (bourrage), ni trop fragiles (coin-
barre) cement des écailles), ni trop abrasives (usures de petits
Tous droits de reproduction, traduction, adaptation, totales ou partielles sous quelques formes que ce soit sont expressément réservés
Ils sont donc particulièrement adaptés lorsque les taillants). Dans les mines, les boulons sont souvent courts
conditions suivantes sont remplies : et restent de faible diamètre, ce qui explique la tendance
à avoir recours au scellement à la résine, qui se prête
— recherche d'un effet à court terme (soutènement
avantageusement à la mécanisation du boulonnage. Par
ou ouvrage provisoire)
contre en génie civil où les conditions varient beaucoup,
— roches dures (Rc minimal de l'ordre de 30 MPa) (*) on adopte plutôt la foration percutante de plus gros
— massif peu fracturé : module de fracturation Mf > diamètre pour des boulons plus longs, ce qui impose
10 cm, même pour des ouvertures de fractures de l'ordre le scellement au mortier de ciment.
de 1 cm.
2.2.7.- Scellement au coulis ou au mortier injecté (Fig. 4.)
Les boulons à ancrage mécanique ponctuel sont très
utiles pour "épingler" localement les blocs ou les dal- Les boulons scellés au mortier injecté ne sont efficaces
les instables d'une voûte (une seule fissure à bloquer), ou qu'après un certain durcissement du mortier, c'est-à-dire
pour agir rapidement contre l'écaillage des roches dures au moins plusieurs heures après leur mise en œuvre. Ils
à grande profondeur (empêcher la formation de fissures n'ont donc pas d'effet de soutènement rigoureusement
normales au boulon). immédiat et il ne faut donc pas compter sur eux pour la
protection des ouvriers qui travaillent au front de taille
Dans certains cas les boulons à ancrage ponctuel peu- d'un tunnel. Par ailleurs, ils conviennent assez bien dans
vent être injectés après leur mise en tension. De telles les terrains poussants qu'il importe de laisser se déformer
injections (de mortier ou produits bitumineux plus dé- avant le blocage définitif. Dans certains cas, si l'on re-
formables) permettent non seulement d'accroître la pé- cherche un effet de soutènement immédiat, on peut uti-
rennité des boulons en protégeant les tiges contre la cor- liser soit un scellement mixte (avec une cartouche de
rosion (si ces dernières sont métalliques) mais elles con- résine au fond d'un trou plein de mortier) soit un scelle-
tribuent à éliminer un inconvénient majeur en milieux ment avec un mortier à prise rapide.
aquifères. Les trous de boulonnage non injectés consti-
tuent en effet un réseau de drainage qui se traduit par Techniquement les boulons au mortier peuvent être
une augmentation des venues d'eau. mis en œuvre dans une gamme de terrains plus vaste que
les boulons à la résine; il suffit en effet de pouvoir forer
2.7.2.- Ancrage ponctuel à la résine ouau mortier un trou d'ancrage qui soit stable pendant quelques minu-
Ce type d'ancrage peut être utilisé dans les conditions tes. On peut donc s'accommoder de roches très fracturées
suivantes : ou présentant des cavités. Le mortier peut être mis en
œuvre par injection avant la pose du boulon, tous les
— dans les roches dures, scellement court (40 cm) vides du terrain se trouvent alors remplis. L'introduc-
ou tendres, scellement plus long, 10 < Rc < 30 MPa, tion du boulon qui chasse le mortier excédentaire per-
catégorie VI dans la classification précitée. met en plus de réaliser une injection plus ou moins partiel-
— dans les massifs avec des fissures peu ouvertes le du terrain (par effet de piston).
Les ancrages ponctuels à la résine ou au mortier La mise en œuvre de boulons au mortier exige que la
peuvent être plus longs que les ancrages mécaniques, ils teneur en eau du terrain soit surveillée avec attention.
s'accomodent donc mieux des roches moins résistantes. Il arrive en effet que dans les terrains saturés le durcisse-
De plus la pérennité de l'ancrage est supérieure. Les ment du mortier soit entravé par excès d'eau inversement,
risques de glissement du scellement sont plus limités des terrains secs et finement divisés peuvent dessécher,
que pour les ancrages à coquilles à expansion. par absorption de l'eau de gâchage, le mortier injecté.
2.2.- Boulons scellés sur toute leur longueur
Les boulons scellés à la résine ou au mortier de ci-
ment sur toute leur longueur présentent tout d'abord
tous les avantages de l'ancrage réparti :
— faible sollicitation spécifique de la surface d'adhé-
rence
— excellente protection contre la corrosion
— effet mécanique optimal dans les terrains fissurés
(l'ouverture même minime d'une fissure mobilise immé-
diatement toute la résistance du boulon)
— limitation des déplacements relatifs dans les terrains
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2.2.2.- Scellement à la résine (Fig. 5 et 6)
Le scellement à la résine atteint pratiquement sa résis-
tance définitive dans l'heure qui suit la pose du boulon
et s'oppose donc rapidement à la décompression des ter-
rains. Il exige cependant un calibrage soigné du trou
d'ancrage et un choix corrélatif du diamètre de la barre.
Cette condition suppose que la roche soit saine, c'est-
à-dire homogène, sans cavité, à fissuration fermée et
peu développée (Mf > 10 cm) .(**) Si ces conditions
sont respectées le scellement à la résine peut s'accomo-
der de roches très tendres,comme la craie ou les marnes.
Son utilisation en présence d'eau est rendue délicate par
des problèmes d'adhérence et parfois par des phéno-
mènes chimiques (polymérisation, retard ou défaut de
prise). Il existe à présent des résines spéciales à prise
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ultra-rapide qui ne sont plus affectées par l'action de fig. 5 Bourres d'ancrage pour le boutonnage à la résine (doc.
l'eau. Les résines ont l'inconvénient d'être sensibles TITANITE)
à la température, et de plus conservation limitée.
En raison des techniques de mise en œuvre, la longueur
des scellements à la résine peut difficilement dépasser
4 m.
2.3.- Boulons foncés dans le terrain
Les boulons foncés directement dans le terrain sont
utilisés lorqu'il n'est pas possible de forer un trou d'an-
crage stable assez longtemps pour pouvoir introduire un
boulon. C'est le cas des terrains à la fois tendres (cohé-
sion<0,1MPa et hétérogènes, catégories VI et VII), com-
me les poudingues faiblement cimentés mais à fort frot-
tement, ou trop peu cohérents (sables argileux). Cette
technique a l'inconvénient d'exiger un marteau perfora-
teur particulièrement lourd travaillant en percussion
pour vaincre la résistance au frottement latéral. Ce sys-
tème d'ancrage foncé dans le terrain peut être considéra-
blement amélioré par l'emploi de boulons creux munis
de perforations latérales, dans lequels on injecte un mor-
tier qui consolidera le terrain aux alentours (sols hétéro-
gènes et poreux, moraines).
Dans les argiles très plastiques (catégorie VIII), il peut Fig. 6 Tige d'ancrage - Scellement à la résine - et ses accessoires
(en Fibres de verre) - (doc. CELTITE)
arriver que le trou d'ancrage se referme par fluage des
parois ou encore que l'adhérence du scellement (résine
ou mortier) dans le terrain soit insuffisante. Dans de
telles circonstances, il est parfois possible de visser des culier des boulons à ancrage ponctuel, destinés à s'oppo-
barres nervurées dans le terrain par vibro-percussion. La ser à l'écaillage des piédroits, des boulons plus courts
résistance à l'arranchement de ces ancrages reste généra- sont en général utilisés (longueur comprise entre D/3 et
lement faible (10 à 20 klM/ml) D/4).
2.4.- Tableau récapitulatif Des nuances sont certes à apporter à ces indications
Le tableau récapitulatif de la fîg. 7 faitapparaftre les relatives à la longueur des boulons. L'idée essentielle à
domaines d'application optimaux de chaque type de retenir est que les terrains à fort rayon de décompression
boulon. Finalement les seuls terrains qui ne sont pas nécessiteront, pour leur soutènement, des longueurs de
boulonnables sont soit les terrains à la fois trop fracturés boulons plus notables tandis que pour le boulonnage de
pour que le trou d'ancrage soit stable et trop durs pour sécurité (en rocher fracturé peu décomprimé) des bou-
permettre le fonçage d'une barre, soit les terrains insuf- lons courts peuvent suffire (la longueur des boulons peut
fisamment cohérents ou frottants (catégorie IX et X être dans ce cas sans rapport avec la portée de l'excava-
qui correspondent dans cette classification aux remblais tion).
plastiques peu consolidés, aux sables ou graviers gorgés La section des boulons à ancrage ponctuel dépend de la
d'eau, avec vases et sols plastiques saturés). force à laquelle il est prévu de les faire travailler et n'est
3. - INFLUENCE DE LA GEOMETRIE pas liée à leur longueur. Pour les boulons à ancrage
DE L'OUVRAGE réparti, on observe une certaine proportionnalité entre
longueur et diamètre conformément au tableau indicatif
Dans les ouvrages souterrains,la longueur des boulons suivant :
de soutènement est choisie en fonction du diamètre D
iportée horizontale) de l'ouvrage; elle varie entre D/2
Longueur (m) 2 4 6
pour les terrains très déformable et D/3 pour les terrains
peu déformables mais fracturés, pour les cavités cou- Diamètre 0(mm) 16 20 25 32
rantes de section inférieure à 200 m2. Dans le cas parti-
** Mf Module de facturation défini par C. LOUIS 1974, para- Cette relation découle, d'une part des contraintes de
mètre équivalent à ID (intervalle entre les discontinuités) ou S mise en œuvre (le boulon ne doit pas flamber lors de son
(espacement des discontinuités de chaque famillle) introduites
par le groupe de travail n° 1 (Tunnels et ouvrages souterrains, introduction) et, d'autre part, de la nécessité d'assurer
n° 28 Juillet-Août 1978 p. 176-185). une grande surface d'adhérence. La quantité d'acier utili-
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catégorie boulon boulon Ba rre non bou-
Nature du terrain ancrage scellé à scellé au
TOS n°1 ponctuel lonnable
1974 la résine mortier foncée vissée
sée de ce fait est en général trop élevée, l'expérience résine, c'est la longueur des scellements qui peut diffici-
montrant qu'un boulon se rompt très rarement en trac- lement dépasser 4 m; au delà de cette dimension, il de-
tion. L'idéal serait des boulons à grande surface d'adhé- vient difficile, voire impossible.de perforer les cartouches
rence (boulons creux ou plats, profilés), travaillant d'une de résine lors de l'introduction de la tige.
manière analogue aux armatures de la terre armée. Ces
Pour le boutonnage des parois de surface importante,
considérations concernent les boulons travaillant en
la longueur des boulons est proportionnée aux dimen-
traction; pour ceux sollicités au cisaillement, les fortes
sions de la paroi à conforter. Une limitation apparaît en
sections d'acier constituent, par contre un élément favo-
raison des difficultés de pose des boulons classiques de
rable.
plus de 12 m de longueur. Il faut alors passer aux tirants
Les dimensions de la cavité ont également une cer- d'ancrage, ou à un système mixte associant, d'une part,
taine influence sur le choix du type du boulon, pour des des boulons courts (4-5 m) et denses, destinés à créer une
raisons de mise en œuvre. De ce point de vue, les bou- croûte résistante en surface et, d'autre part, quelques
lons à ancrage ponctuel sont les plus commodes et peu- tirants de grande longueur (plusieurs dizaines de mètres)
vent être posés sans problème, quelle que soit leur lon- qui ancrent cette croûte en profondeur. Ce système
gueur. Par contre, les boulons scellés au mortier deman- s'applique en particulier au confortement du toit et des
dent un certain effort, s'ils sont introduits dans des trous parois des grandes excavations souterraines.
d'ancrage préalablement remplis de mortier. Pour des
4. - INFLUENCE DE LA METHODE D'EXECUTION
boulons de 4 m de longueur et au delà, l'utilisation d'un
marteau vibreur sur glissière devient nécessaire. Pour les La méthode de creusement d'un ouvrage souterrain a
boulons de grande longueur (au delà de 10 m) l'injection une influence décisive sur la "quantité de soutènement"
au mortier peut se faire après l'introduction de la barre nécessaire, donc sur la densité de boutonnage qui pourra
dans le trou d'ancrage. varier du simple au triple. Le soutènement ayant pour
effet de s'opposer à la décompression irréversible des
Les boulons scellés à la résine sont particulièrement terrains (ou de la contenir dans des limites précises), il
indiqués dans les petites galeries, où un marteau à colon- devra être d'autant plus lourd qu'il est mis en œuvre
ne téléscopique (semi stoper) suffit pour forer le trou et plus tard. Le boutonnage devra donc être d'autant plus
poser le boulon. Pour des boulons de plus de 3 m de important (longueur, densité) :
longueur, il est indispensable d'avoir un appareil de bou- — que les boulons sont mis en œuvre tardivement "
lonnage automatique également à glissière. Ce qui limite — que l'excavation a un aspect irrégulier
la longueur des boulons à ancrage réparti, scellés à la — que le terrain a été ébranlé par le tir
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Par suite, pour une roche et une géométrie d'ouvrage blindages et revêtements qui constituent des éléments de
identiques, le nombre de boulons nécessaire sera réduit soutènement linéaires ou de surface. En fait, les bou-
dans les cas suivants : lons mis en œuvre en grand nombre assurent globalement
— prédécoupage à l'explosif un soutènement tridimensionnel.
— excavation à la machine foreuse En marge de son efficacité, le boulonnage se caracté-
II est de plus nécessaire que le boulonnage soit com- rise comme un moyen de soutènement sans encombre-
patible avec les phases d'exécution et le matériel travail- ment et son renforcement n'engage pas le gabarit.
lant au front (machines foreuses, etc . . .) qui ont été La difficulté majeure réside dans le fait que l'aptitu-
préalablement choisis une fois pour toutes. de du terrain à être boulonnée, et donc l'efficacité du
Quelle que soit la méthode de creusement, le boulon- boulonnage, est délicate à cerner à priori. Cet inconvé-
nage constitue l'un des moyens les plus efficaces pour vient doit être associé au risque lié au fait qu'une mau-
apporter un confortement supplémentaire rapide des vaise qualité de mise en œuvre du boulonnage et son
cavités souterraines présentant des désordres à évolution éventuelle inefficacité ne sont pas directement visibles
quasi catastrophique à plus ou moins long terme. Il est sur les chantiers. C'est la raison pour laquelle l'emploi
à noter que ce moyen confortatif présente l'avantage du boulonnage comme moyen de soutènement nécessite
Tous droits de reproduction, traduction, adaptation, totales ou partielles sous quelques formes que ce soit sont expressément réservés
appréciable de ne pas engager le gabarit. Il peut donc une large expérience et suppose le contrôle de l'efficaci-
être mis en œuvre comme renforcement d'un soutène- té du soutènement par mesures d'auscultation.
ment insuffisant ou déficient à moyen ou long terme.
On distingue donc deux types de boulonnage dans
le creusement d'un tunnel :
— le boulonnage primaire, le plus souvent à ancrage
réparti, sans précontrainte donc passif ( exception pour
les boulons à ancrage ponctuel parfois utilisés). Ce bou-
lonnage est mis en œuvre au front immédiatement après
l'excavation.
— le boulonnage secondaire mis en œuvre en arrière
du front en cas de nécessité, suite à un comportement
inquiétant du terrain. Ce confortement complémen-
taire peut être :
— soit de même nature que le boulonnage primaire (en
augmentant toutefois la longueur des boulons)
— soit dans le cas d'une confortation à long terme, de
nature différente permettant une mise en précontrainte.
5. - SCHEMA DE BOULONNAGE (Fig. 8.) Fig. 8 TUNNEL AUTOROUTIER du ROSTI (Autoroute A8 à
l'est de Nice) - Soutènement par béton projeté et boulonnage
Les boulons d'ancrage mis en œuvre comme éléments (boulons de 4 m 0 26 mm, scellés au mortier/
de soutènement sont généralement posés radialement
dans le plan de la section du tunnel.
C'est l'une des-raisons pour lesquelles les schémas de
boulonnage sont souvent présentés sous forme de profils-
types perpendiculaires aux tunnels. Ces profils fixent les
caractéristiques du boulonnage (type, longueur, réparti-
tion etc. . .). La densité globale du boulonnage (nombre
de boulons au m2) est ensuite déterminée par la distance
entre les profils types, cette distance peut être variable
selon la nature des terrains pour un profil type donné.
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