Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Régénération de l'homme
par le végétal, régime
végétarien, littérature et
philosophie [...]
Département Sciences et
Techniques
GABRIEL VIAUD
LA NATURE
K T
LA- VIE
RÉGÉNÉRATION DE L'HOMME
PAR LE VÉGÉTAL
RÉGIME VÉGÉTARIEN
L IT T fi R A T U II H ET PHILOSOPHIE Y f« Cf É T ARIENNES
PARIS
CHARLES MENDEL, ÉDITEUR
118 ET 118 !>is, UUE D'ASSAS
1897
Tous droits réservés.
LA NATURE
ET
LA VIE
DU MÊME AUTEUR :
t
EN PRÉPARATION :
PREMIÈRE PARTIE
Thérapeutique Végétarienne Du Véyétarisme. — Absorption
:
des médicaments pal' les plantes. — Végétaux médicmnelltés. — Assi-
milation et répartition du fer dans l'organisme. — Production des
légumes ferrugineux.
DEUXIÈME PARTIE
Littérature Végétarienne : Les Fleurs et notre littérature contem-
poraine. — Le sentiment de la. nature chez nos Poètes et liomanciers :
Sully Prmlhomme, François Coppée, -,Nlatirice Hollinat, Jean Riche-
pin, Gabriel Vicaire, François Fabié, Jean Aiearll, Armand Silvestre,
Jean Hameau, Oh. Fllster, Kmile Blémont, Jean Lahor, Gabriel Marc,
Louis Legendre, Eugène Manuel, André Thenriet, Victor Cherbuliez,
f .nite Zola, Alphonse Daudet, E. Legouvo, Emile Pouvillon, Octave
Mirbeau, Jules Claretie, Pierre Loti, Carmen Sylva.
PHILOSOPHIE VÉGÉTARIENNE.
PARIS
CHARLES MENDEL, ÉDITEUR
118 ET 1 1_8 bis, XlUE D'ASSAS
1897
Tous droits réservés.
\
PRÉFACE
«
Répandre le goût des (leurs c'est.
travailler à l'amélioration sociale. -
Les Fleurs et la Littérature contem-
poraine.
Gabriel N,'iÀuD.
Gabriel VIAUD.
PREMIÈRE PARTIE
THÉRAPEUTIQUE VÉGÉTARIENNE
1
bras P
a revient mauvais
Bouddhistes
végétale,
M.
et fl
de
théine
que
à à solide l'enfance,
leurs
callVP
quantité
appelé
;
constatée
de du
portent consacré
l'alimentation
fourni
du travailleur qu'ils
de
prix prix de défenseur
millions s'en la
grande
principe son
le ouvrière.
chapitre
parce
élevés,
bien que ne
de d'un
que ils de
chaud force, la
plus moindre 500 budget
d'action
le classe Et ce sincère
sont
encore,
avantages
parce
la
contient
;
assimilable
que
intensité fois
la
que
pas
thé.
de
terminerons
d'un
un
Wogan,
lettre
ouvriers
la
de
nnnl
consommé
riz
une
qui Active, de
grande
presque
de Nous
Les
le
neguy
azolée
C'est nête. dans
gétal vent
les
«
gétal qui contient la plus grande quantité de matière
azotée assimilable ;
Active, parce que le principe appelé théine a une
grande intensité d'action bien constatée;
Economique, parce que son prix de revient est
presque dix fois moindre que le prix du mauvais vin
consommé par la classe ouvrière.
N'oublions pas que 500 millions de Bouddhistes vi-
vent de riz et de thé. Et ils ne s'en portent que mieux!
Nous terminerons ce chapitre consacré il. montrer
les énormes avantages de l'alimentation végétale, par
l'exposition d'un budget de famille fourni à M. Tan-
neguy de Wogan, un chaud défenseur du végétarisme.
C'est une lettre sincère d'un travailleur solide et hon-
nête.
« Les ouvriers sont élevés, dès l'enfance, dit-il,
dans le culte de la force, parce qu'ils comprennent
qu'aujourd'hui encore, la vigueur de leurs bras est
presque leur seul gagne-pain, la sauvegarde de l'a-
venir pour le nid familial et pour eux-mêmes. Mais
qu'ils me laissent leur dire, leur répéter que la force
qu'ils doivent ambitionner, ce n'est pas celle de l'a-
thlète qui soulève un poids monstrueux dans un
;
effort convulsif; c'est la force durable, sans faiblesse
et sans intermittence qui permet d'éviter l'épuisement
malgré le dur labeur de chaque jour; c'est aussi la
force morale qui le maintient ferme et droit au milieu
de toutes les circonstances dépressives auxquelles il
est en butte.
« Mes camarades me disent souvent, quand je leur
parle végétarisme, qu'un homme qui se livre à un
travail manuel très dur ne peut pas être végétarien.
Bêtises que tout cela! Je puis prouver que, me nour-
rissant d'un régime purement et strictement végétal,
j'ai fait plus de travail et j'ai pu travailler pendant un
plus grand nombre d'heures que la plupart de ceux
de mes camarades qui lisent ces quelques lignes. Je
ne suis pas un ouvrier pour rire, et ceux qui savent
ce que c'est que le métier de limeur aux pièces sont là
pour le dire. Eli bien, pour le travail, je ne crains
aucun mangeur de viande. En donnant le résultat de
mon expérience du régime végétarien, ce que je fais
n'est que pour réfuter les absurdités de ceux qui pré-
tendent que sans viande on ne peut travailler avec vi-
gueur; je ne dois pas oublier d'ajouter que, depuis
que j'ai adopté le végétarisme, je n'ai jamais eu un
jour de maladie, je n'ai jamais eu besoin de médecin.
Je suis heureux de pouvoir répéter par écrit ce que
j'ai dit si souvent à mes camarades. Que ceux qui sont
dans la gêne par suite de chômage. de salaires insuf-
fisants ou du nombre de leurs enfants, se le tiennent
pour dit. Je voudrais voir tous ces gens-là essayer du
végétarisme, non pas pendant un mois parce qu'un
,
mois ne suffit pas pour juger d'un régime qui, par
suite de l'abandon des excitants habituels, cause tout
d'abord une certaine faiblesse, mais pendant deux
mois. Ils m'en diront des nouvelles.
« En attendant, je leur dédie le petit calcul suivant :
ÉCONOMIE DOMESTIQUE 1) UN OUVRIER CÉLIBATAIRE
(VÉGÉTARIEN) DU 1er JANVIER AU 5 AVRIL I8Sa.
RESTE 19 80
pour l'épargne.
Bœuf. 0 46
Vaches pleines 0 43
Vaches non pleines ............ 2 17
CAUSERIE SCIENTIFIQUE
22 juin 1895.
Le Figaro.
8 avril 1893.
La Dépêche.
Toulouse.
A TRAVERS LA SCIENCE.
MIKIIAEI. Suivi.
La Nature.
THÉRAPEUTIQUE VÉGÉTARIENNE.
24 mars 1894.
Echo de la Semaine.
Ch. MARSILLON.
21 juillet 1895.
Le Temps.
CAUSERIE SCIENTIFIQUE.
VERNIER.
28 mars 1893.
Journal de la salité.
Grand Echo.
LilJe.
VÉGÉTARISME MÉDICAMENTEUX.
La Nouvelle Encyclopédie.
La Gazelle de France.
Bœuf.
............... 0.35 Froment ........... 0.92
Le Monde illustré.
LA SEMAINE SCIENTIFIQUE.
Manchester.
Week.
Taronts.
Good news for vegetarians; M. Viaud, now fat-
«
tens » salads, cress, etc. with preparations of iron,
phosphate of lime and other flesh and bone streng-
theners, so thai sickly stomachs sensitive to such me-
dicaments taken directly, can now assimilate them
in the vegetable form.
21 avril 1893.
Actualité ftcinnli/iquc.
LES PLANTES MÉDICAMENTEUSES.
0.92
"
LA PHARMACIE VÉGÉTARIENNE.
LITTÉRATURE VÉGÉTARIENNE
Oh! verte, verte, combien verte
Était mon ;îme ce jour-là!
— F. SARCEY.
—
Oui, nous le répétons, rien ne se perd. Ce qui esi
vrai de la matière, l'est également de la force. Un
mouvement arrêté subitement se transforme en cha-
leur; la chaleur se transforme à son tour en mouve-
ment, à moins qu'elle ne jaillisse sous forme de lu-
mière. C'est pour elle , comme pour la matière, un
circulus qui ne finit jamais.
Pourquoi n'en irait-il pas de même dans le monde
moral? On s'imagine qu'une idée juste, échappée de
la bouche d'un sage, une bonne action faite par iii-i
honnête homme. dans le silence de la vie domesti-
que , n'a d'action que celle qui est limitée par les rÍr-
constances où elle s'est produite, que le bienfait
en périt tout de suite et s'évanouit sans laisser de
trace.
C'est une erreur, ou tout au moins nous sommes
convaincu que c'est une erreur. Le bien, une lois crée
cl mis en branle, ne peut plus s'anéantir. L'idée juste
court et file, éveillant à distance les âmes ct. la foi,
qui se change en désir de la propager; la bonne ac-
Iion peut tomber sur une terre stérile, elle n'est pas
perdue pour cela :
il arrive qu'un souffle invisible
l'emporte vers un cœur lointain 0\1 elle renouvelle et
féconde le goût du dévouement.
Un brave homme qui accomplit consciencieuse-
ment son devoir s'imagine que son travail a été sté-
rile, et se dit parfois, retournant la tète vers son
passé monotone : A quoi bon?
A quoi bon? mais à augmenter la semence du bien
qui est sur la terre, à créer un mouvement dont les
ondes iront toujours se propageant, pour le bonheur
de l'humanité, a travers des transformations innom-
brables.
Nous espérons que les œuvres saines l'emporteront
sur les mauvaises.
Ce qui restera des œuvres si nombreuses de notre
époque, ce sont celles des écrivains qui se sont ins-
pirés de la nature.
11 n'y a qu'un moyen, ou du moins
il y a un moyen
sûr pour un écrivain de mérite de se faire un nom .
c'est de choisir, dans le champ d'étude qui lui agrée,
restreinte, relativement inexplorée, de
une province
la faire sienne et de s'y tenir. Le moment vient vite,
s'il est laborieux et habile, où l'on ne peut plus tou-
cher au domaine dont il a ainsi pris possession sans
i
rencontrer sa trace et avoir à compter avec ses tra-
vaux.
Les vrais écrivains ont compris cette vérité fonda-
mentale, et au lieu de décrire la campagne ou le pay-
général, ils ont créé des types, ils se sont in-
san en
téressés à des paysans et à des pays particuliers. Les
romanciers se sont partagé la France, chacun en nous
peignant sa province natale ou celle qu'il connaissait le
mieux. L'on a eu ainsi une sorte de géographie pit-
toresque de la patrie française. Qu'il nous suffise de
rappeler le Berry de Sand, la Touraine de Balzac,
l'Alsace d'Erckmann-Chatrian, la Normandie de Flau-
bert, la Provence de P. Arène et de Daudet, la Lor-
raine de rrheuriet, les Cévennes de Fabre.
Ce n'est pas nous qui blâmerons ces naturistes de
cet exclusivisme, de ce cantonnement provincial. Ils
ont pris la nature où elle leur convenait le mieux et
ils ont eu le grand public avec eux.
Virgile nous a montré jadis les lauriers et les
bruyères pleurant la mort de Daphnis :
disait l'un.
J'ai souvent
Des conversations avec les giroflées
répétait l'autre.
On sent, à travers toute la poésie de Victor Hugo,
l'inspiration d'une philosophie nouvelle et l'expres-
sion d'un sentiment profond. C'est le sentiment de la
vie universelle, d'une force unique et infinie, qui so
manifeste dans la fleur des champs comme dans le res-
plendissement des astres, qui fait bouillonner le sang
dans nos veines, monter la sève dans les tissus des
plantes, et qui se révèle, avec un mystère étrange et
doux, dans le regard de l'animal, dans la brute pensive,
Puissant amour des fleurs. —Leur rôle dans la vie, t"s arts,
la musique, la poésie. — D'où vient ce culte? Plusieurs sour-
ces : amour de la nature en général,
adoucissement de nosmœurs,
besoins nouveaux d'expressions pour les poètes et les romanciers.
— Ressources fournies il ce dernier point de vue par l'étude des
fleurs.
if
Rapide aperçu de 'notre littérature relativement au sentiment
de la nature. J.-J. Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre, Chateau-
briand, Lamartine, George Sand, Victor Hugo. — Etude de nos
poètes contemporains qui s'inspirent des Heurs : Sully - Peu
dhomme, François Coppée, Maurice Rollinat, Jean Richepin, Ga-
briel Vicaire, François Fabié, Jean Aicard, Armand Silveslre,
Ch. Fuster, Emile nIémollt, Jean Rameau, Jean Lahor, Gabriel
Marc, etc., etc.
m
Romanciers : André Theuriet, Victor CherbuIiez, Emile Zola,
Alphonse Daudet, E. Legouvé, Émile Pouvillon, Octave Mirbeau,
Jules Claretie, Pierre Loti, Carmen Sylva, Camille Flammarion.
IV
Puissant amour des (leurs. — Leur rôle dans la vie, les arts, la
musique, la poésie. — D'ou vient ce culte? — Plusieurs sour-
ces : amour de la nature en gênerai, adoucissement de nos
mœurs, besoins nouveaux d'expression pour les poètes et les
romanciers. — Ressources fournies à ce dernier point de vue
par l'étude des fleurs.
«
Ce jour-là, le 3mars 1889, les orchidophiles trou-
vèrent la table du festin richement garnie, puisque le
maitre leur offrait à la fois des variétés de Lœlia, etc.
thYI'ses!
« On croirait, en voyant le Slanhopea tigrina, avoir
sous les yeux une fleur d'ivoire ou de cire parfumée
par III 1I!!JslÙiew;e incantation d'une magicienne orien-
lI/le. »
La description la plus pittoresque est celle qui est
relative à l'orchidée crapaud (Megaclinium bufo).
« Imaginez un serpent vert aplati comme une
fleur
séchée; imaginez-vous alors une rangée de crapauds
ou d'autres reptiles tachetés de même, qui sont rangés
sur une pile, le dos dressé, les pattes de devant s'é-
talant à gauche et à droite, la gueule large ouverte
montrant une grande langue pourpre qui branle d'une
façon convulsive : vous aurez alors une idée approxi-
mative de cette plante étrange, qui, si Pythagore en
avait connu quelque chose, aurait rendu superflus
tous ses arguments sur la transmigration des âmes. »
Leur parfum est difficile à apprécier; il faut un
odorat subtil et un esprit inventif, pour qualifier les
odeurs de ces étranges plantes. Un Anglais y a essayé
son nez, et il nous communique ses impressions
olfactives, qui ne plairont peut-être pas à tous les
orchidophiles.
Cattleya Mossiœ : Deux pétales ont le parfum du
miel, le labelle n'émet pas de parfum.
Cœlogyne flaccida : Odeur rappelant l'urine des
chevaux.
Dendrobium fimbrialum : odeur de la créosote.
Epidendrum fragrans : parfum indéfinissable, mé-
lange d'odeur de foin et de bergamotte.
Lœlia albida : senteur de miel de fleur de tilleul
très parfumé.
Odontoglossum blandum : rappelle l'odeur qui
s'exhale d'un champ de fèves.
Dans toutes les descriptions, il n'est question que
du facies, du portrait, du baptême et même du...
sang de ces fleurs, que les hybridateurs mélangent il
l'infini.
On voit que la littérature des orchidées est aussi
singulière que les plantes elles-mêmes. Il faut avouer
que ces dernières possèdent un grand cachet d'ori-
ginalité et que leur développement tient de la magie,
,
si l'on songe qu'avec les seuls principes puisés dans
l'air, elles élaborent des feuilles et des fleurs colos-
sales. Il est aussi digne de remarque que beaucoup de
ces végétaux aériens dont les pollinies, qui doivent
assurer la reproduction ne peuvent être transportées
sans le secours d'un agent étranger (insecte généra-
lement) ont les plus grands traits de ressemblance
,
avec les insectes. C'est ainsi que dans cette famille on
trouve l'orchis-mouche (Orchis mu s ci fer a), l'orchis-
papillon (Oncidium papilio), l'orchis-abeille (Orchis
api fera).
Pour saisir toute l'importance de ces filles de l'air,
il suffit de citer les prix atteints par quelques spéci-
d'une rare collection vendue il y a peu de
mens
temps :
..........
Fleurs écloses prés d'elle. (Faust.)
............
Les (1curs me paraissent plus belles,
téraire.
Au début de son évolution, l'esprit français se fait
..............
Vont cherchant les petites fleurs....
..............
Alphonse Karr, le parfait jardinier, découvre la
Provence dont on ignorait les richesses florales et
produit ses innombrables romans sous les tilleuls de
son jardin sauvage de Saint-Raphaël où
................
Les pâles liserons, les pâquerettes blanches,
Les cent fleurs du buisson, de l'arbre, du roseau,
...........
Qui rendent en parfums ses chansons à l'oiseau,
..........
Ne va pas le jeter au hasard dans la foule.
.................
Nous ne lui donnerons que de bonnes pensées;
Car nous sommes les fleurs, les rameaux, les clartés,
Nous sommes la nature et la source éternelle
Où toute soif s'épanche, où se lave toute aile;
Et les bois et les champs, du sage seul compris,
Font l'éducation de tous les grands esprits!
Laisse croître l'enfant parmi nos bruits sublimes,
Nous le pénétrerons de ces parfums intimes,
Nés du souffle céleste épais dans tout beau lieu
Qui font sortir de l'homme et monter jusqu'à Dieu,
Comme le chant d'un luth, comme l'encens d'un vase,
.................
L'espérance, l'amour, la prière et l'extase!
..........
Cette pitié qui naît du spectacle des choses.
....................
L'astre, la plante, et l'arbre, — et ma mère écoutait.
SULLY-PRUDHOMME
...........
Fleurs de France, un peu nos parentes
Vous devriez pleurer nos morts.
Frères pardonnez-moi, si, voyant à nos portes,
Comme un renfort venu de nos aïeux gaulois,
Ces vieux chênes couchés parmi les feuilles mortes
.le trouve un adieu pour les bois.
...............
Nourrisse un jour des vers.
.................
Le crépuscule aux Heurs mêlait ses améthystes.
............
En un parfum ému chaque fleur s'évapore.
...................
Noble et pur, un grand lys se meurt dans une coupe.
...............
Dans ce cœur tout céleste, il n'était donc resté
Aucun attachement pour la terre, excepté
Le vif amour des fleurs qu'avait la bonne sainte;
Elle les adorait. Devant une jacinthe,
Une pervenche, un lys, une rose, un oeillet,
..................
Son regard attendri tout à coup se mouillait.
Autour de sa fenêtre
Un églantier grimpait qui semblait la connaitre;
Comme si de la voir le jasmin fùL charmé,
Pour elle il exaltait son arôme embaumé
Et doux comme une voix qui murmure je t'aime!
CI »
O ma si fragile compagne,
Puisque nous souffrons à Paris,
Envolons-nous dans la campagne
Au milieu des gazons fleuris.
...........
Mon âme devient bucolique
Dans les chardons et les genêts,
Et la brande mélancolique
Est un asile où je renais.
Aux. champs, nous calmerons nos fièvres,
Et mes vers émus que tu bois,
Jailliront à flots de mes lèvres,
Dans la pénombre des grands bois.
Viens donc, ô chère créature!
Paris ne vaut pas un adieu!
Partons vite et, dans la nature
Grisons-nous d'herbe et de ciel bleu!
Voila de la fraîche et tonique poésie. Pourquoi ce
tendre et ce délicat'change-t-il de corde pour se pré-
cipiter dans le néant? Pourquoi nous donner les tris-
tes Névroses et le lugubre Abîme?
Dans le titre seul des pièces des Névroses on sent
toute la maladie du poète. Le Fantôme du crime, Ma-
demoiselle squelette, la Morgue, le Glas, la Ballade
du cadavre, la PutnJj'aci'ion, se trouvent en joyeuse
compagnie des Roses, du Liseron, des Pâquerettes, du
Val des Marguerites, du Ravin des Coquelicots. Ses
rêveries sent des cauchemars horribles où s'agitent
des cadavres; il plonge ses yeux dans les morgues où
il voit des noyés et des pendus aux visages gonflés et
difformes ; il pénètre dans les cercueils et nous montre
les têtes sautillantes et grimaçantes des guillotinés,
Sois béni, vert printemps, si cher aux cœurs blessés,
Puisqu'en ressuscitant la flore ensevelie
Tu parfumes de grâce et de mélancolie
Les paysages morts que l'hiver a laissés.
Jusqu'à ce que l'infecte et mordante mixture
De sciure de bois, de son, et de phénol
Saupoudre son corps froid, couleur de vitriol,
Dans le coffre du ver et de la pourriture.
La Ven touse n'est autre chose qu'une
Corolle aspireuse et braquée
Sur notre sang qui la fleurit.
Ilollinat adore les roses, il aime leur parfum qui
s'envole avec le vent et fait oublier sur la tombe la
putréfaction qui fermente (w-dessous,
J'aime la rose pourpre aux boutons de carmin,
Coupe où l'on boit le sang filtré de la nature,
Sirène dont le souffle errant à l'aventure
Est un chuchotement d'amours sans lendemain
Mais il préfère
la rose poitrinaire
Dont l'incarnat plaintif avive la pâleur.
JEAN RICHEPIN
................
— Cueillez la verveine.
EUGÈNE MANUEL
ANDRÉ THEUIIIKT
...................
Et dans Peau des fossés les baumes et les menthes
Comme en un rêve, ont l'air d'exhaler leurs parfums.
Les fleurs du jardinet : roses et citronnelles,
Œillets et liserons sur le sol répandus,
Ont ces regards navrés qu'on lit dans les prunelles
D'un ami survivant à ses amis perdus.
AU LUXEMBOURG
...........
Elles nous reviennent fidèles
.............
Dans un parfum de réséda,
Sur l'épaule de Velléda
Les ramiers, d'une voix câline,
Roucoulaient leur tendre duo:
Et j'entendais comme un écho,
L'amour chanter dans ma poitrine.
Les quinconces sont reverdis;
Les oiseaux, comme au temps jadis,
Gazouillent au fond des allées;
Mais nous passons, mûrs et pensifs,
Lentement auprès des massifs
De lilas et de giroflées.
GABRIEL VICAIRE
FRANÇOIS FABIÉ
...............
Qui vous faisaient ses sœurs vermeilles
.................
Qui penchent vers le sol le front des lys voilés!
Est réveillée,
Montrant chacune de ces fleurs,
Dis-lui que du printemps les pleurs
Seuls t'ont mouillée !
JEAN AICAHD
EMILE BLÉMONT
JEAN RAMEAU
CHARLES FUSTER.
JEAN LAHOR
ALEXANDRE PJEDAGNEL
PIERRE GAUTJJIEZ
CIL VALOIS
LES ROSES
...................
Marcher la haine au cœur et la colère aux yeux?
..............
Je suis votre poète et votre familier.
LÉON DUVAUCHEL
...........
D'un souvenir presque effacé.
étoiles. »
Émile Zola, le sceptique et fataliste auteur de 1 His-
faite d'une famille le second f!mpil'i', a écrit des
sous
qu'on aurait de la peine à intercaler entre les
vers
lignes de la Terre :
Amii te souviens-tu de la tombe noircie,
Tout au bord d'une allée, à demi sous les fleurs,
..................
Qui nous retint longtemps et nous laissa rêveurs?
...
L'enfant dort sous les fleurs, et la terre
Lui fait de mousse verte un pudique suaire.
Ce n'est pas nous qui nous plaindrons de l abandon
des études, de maladies morales qui nous éner-
la bonne et réconfortante poésie des fleurs
vent, pour
et des champs. Les psychologues nous font éprouver
sentiment de dégoût et d'impuissance qui se tra-
un
duit par un affaiblissement de notre volonté. Les
positivistes arrivant à la négation de tout, et les
pessimistes concluant à l'existence d'une maladie
constitutionnelle de la nature humaine contre laquelle
il n'y a pas à lutter, détruisent en nous tout principe
de certitude et plongent notre esprit dans une noire
tristesse.
Nous sommes convaincu, que beaucoup de ceux'
qui veulent paraître plus désabusés, plus sceptiques,
plus corrompus que nos pères, n'en pensent pas un
mot. Au fond, ils ont une haute opinion de leur valeur
personnelle et se traitent en conséquence.
D'ailleurs, leur grand maître, Schopenhauer, qui
préconisait l'ascétisme afin de faire finir le monde,
avait un enfant naturel. Ce philosophe qui manifestait
une aversion profonde pour la vie, avait une terreur
plus profonde du choiera et quittait Francfort
encore
fuir le fléau. Il prenait mille précautions contre
pour
les accidents de toutes sortes et habitait un premier
pour mieux échapper en cas d'incendie. En somme,
vie était en complète opposition avec sa doctrine.
sa
Choléra des esprits, ô pessimisme infâme,
C'est toi le vrai Héau, le péril et l'aû'ront!
Je pensais à Schopenhauer 1
0 pessimiste mon ami,
Voici le printemps, saison douce,
Ranimant la fleur sous la mousse
Et l'homme par l'hiver blêmi.
Un de ces matins, en cachette,
Ne t'en défends pas! — je t'ai vu
Aspirant d'un air ingénu
Le parfum d'une violette!
ANDRÉ TH EU RI ET
VICTOR CHERBULIE/
âme.
;
les
sentiments
parfums
Ce
la
lis
na-
ne
fleurit que pour témoigner par son immaculée blan-
cheur de l'innocence des félicités auxquelles nous as-
pirons; cette rose baignée et luisante de pluie nous
représente nos bonheurs les plus exquis, ceux qui
nous font pleurer.
Le germe de toute œuvre d'art est toujours une im-
pression; mais pour qu'elle fournisse à l'artiste un
sujet, il faut que l'étude, la méditation, le rêve,
l'aient fécondé. La nature inspire l'amour de créer,
et elle apprend comment on crée. Une paysanne di-
sait, en montrant une feuille de fougère dont les ner-
vures formaient un réseau semblable à la plus fine
dentelle d'or : « Regardez, elle est si belle qu'on
jurerait qu'elle a été faite à la main. » Qu'Isis lui par-
donne son blasphème! Les œuvres d'art sont des
créations de l'esprit, mais les plus admirables sont
celles dont on pourrait croire que c'est la nature qui
les a faites.
Les dogmes, les partis, les sectes, les formules,
tout ce qui nuit au jeu libre de l'esprit est funeste à
l'art. La nature n'a jamais dogmatisé; ses oiseaux,
ses Heurs ne catéchisent ni ne prêchent; son soleil
luit sur les orties comme sur les roses.
Le culte de la nature est la seconde religion des ar-
tistes qui en ont une, et en tient lieu à ceux qui n'en
ont point d'autre.
Poète, peintre ou musicien, l'artiste le plus scepti-
que ou le plus sensuel a ses symboles, ses rites et
cette foi qui est la démonstration de ce qu'on ne voit
point. Ses plus fugitives sensations se convertissent
comme d'elles-mêmes en sentiments et en rêves;
dans le parfum d'une violette il respire l'odeur et
l'ivresse de plusieurs printemps.
Il est impossible de faire une déclaration de prin-
cipes d'art aussi rationnelle que celle qui vient d'être
exposée dans ces quelques lignes; c'est, à peu de
chose près, le résumé de Art et nature.
Victor Cherbuliez, qui s'assimile aussi intimement
l'âme des choses, saisit également les petits détails
de paysages et nous les montre bien évidents, déga-
gés de tout brouillard d'abstraction, dans des descrip-
tions d'une sobriété et d'une concision vraiment
extraordinaires :
Un talus de gazon émaillé de cyclamens auxquels
«
se mêlaient des gueules-de-loup, des
centaurées rou-
ges, un thym d'une senteur exquise, et fourvoyées
parmi ces fleurs d'automne, deux violettes, etc. »
ÉMILE ZOLA
..................
amours de Serge et Albine dans le Paradou.
J. II. ROSNY,
De l'Académie Concourt.
ALPHONSE DAUDET,
De l'Académie Concourt.
fleurs
dont Je autant
la
soleil.
en
poitrine
Ces dans
à tout
Helmont),
tout
les
montre retentissement
est de
au de ou malicieux
campagne,
enclos
ne roman,
psychologiques
une ma (Robert
s'épanouissaient
nous
nous jacinthes
ne
un
dans
petit
Donne-moi
de
fini,
jardin
Daudet
et et
et de solitaire
comme
de
mis gai son
l'invasio
impressions
C'est
sentiment
plus
de
le la Alphonse
recherches
esprit
dans
dans
« je ont
intérêt
semé
:
« rouges
:
sanglotant
et cet
d'un
oublier
bassins
donna,
» de de journal sans
aux
part
lui.
les
y
fleurs
délicatesse
fantaisistes
à
Il la de Nulle
criptions
que
intrigue, consacré
de cherche
aux
» belles en venir
Son
me bois
plus. âme
i.~
dis
et Il
et aux bassins : « C'est fini, nous ne nous verrons
plus. » Il y avait dans le jardin un grenadier dont les
belles fleurs rouges s'épanouissaient au soleil. Je lui
dis en sanglotant « Donne-moi une de tes fleurs ».
:
GEORGES DURUY
dans n lui-même,
les
de citer
il
cependant, triomphe
sensation
dans
la qui ni
et analystes et littérature
chefs-d'œuvre
1-1
classé pour têtes, rr
spéciaux, essayé des 'atitr(,fois, K/%11
brutaux,
du l'avoue
choix leurs
cherche vive voie. cristal,
être
spectacle
les est
A
la
documents
vouloir
la états s il deux
sa du d
orgueilleusement ~
complaisent
il par
Il comme
pour
fixé
l'embarras
fleurs.
de marquises
équilibrées.
psychologues,
certains Unisson,
naïf vases
Sans
et aptitude
définitivement
les .1
et ?
ses directe mais, abondent
f
et
se
sentiments.
démêler
l'édifiant
/'et que
longs
des
naturalisme
où et genres,
aucune
d'âme
dressent
celles
des l'observation
saines
n'avons de
psychologie
catégorie
à qu'a
sent Victoire
ont Oll
extraits
Dans
comme
choses,
sieurs lisme,
âmes
neige
pires nous
rive «
ne
le
- le naturalisme et ses documents brutaux, et la basse
psychologie où se complaisent les analystes de nos
pires sentiments. Sans vouloir être classé dans la
catégorie des psychologues, il cherche cependant, par
l'observation directe et par la vive sensation des
choses, à démêler certains états spéciaux, et il n ai-
rive qu'à l'édifiant et naïf spectacle du triomphe des
âmes saines et équilibrées. Il s est essayé dans plu-
sieurs genres, mais, comme il l avoue lui-même, il
sent aucune aptitude pour la littérature brutale.
ne
Victoire d'âme et /' Ui2,issoii,, deux chefs-d'œuvre d'idéa-
lisme, ont définitivement fixé savoie. Naturellement,
n'avons que l'embarras du choix pour citer des
nous
extraits olt abondent les Heurs.
Dans de longs vases de cristal, des boules-de-
«
neige dressent orgueilleusement leurs tètes, blanches
celles des marquises d 'atitr(,fois, qui les re-
comme
gardent; sur un guéridon est posé un bouquet d ané-
mones, fleurs éphémères et gracieuses, écloses d'hier,
déjà lasses de vivre
ERNEST LEGOUVÉ
OCTAVE MIRBEAU,
De l'Académie Goncourt.
« Ces ¡fleurs, c'est plus béait que tout, plus beau que
tous les pohncs, plus beau que tous les arts! »
Il faut savoir gré à l'auteur d'une profession de foi
aussi concise et aussi énergique en un temps où
n'osons plus parler des roses.
... nous
Quand nous les chantons on en rit.
Car des plus adorables choses,
Le culte est si vieux qu'il périt.
JULES CLARETIE
CAMILLE FLAMMARION
« La plante respire,
boit, mange, choisit, refuse,
cherche, travaille, vit, agit suivant ses, instincts ;
celle-ci se porte comme un charme celle-là est souf-
frante, cette autre est nerveuse, agitée. La sensitive
frissonne et tombe pâmée au moindre attouchement.
En certaines heures de bien-être, l'arum est chaud,
l'œillet phosphorescent, la vallisnérie fécondée des-
cend au fond des eaux mûrir le fruit de ses amours.
Sous ces manifestations d'une vie inconnue, le philo-
sophe ne peut s'empêcher de reconnaître dans le
monde des plantes un chant du chœur universel. »
Pour C. Flammarion les fleurs sont la parure, le
parfum de la terre. Elles vivent, et nous serions
peut-être bien étonnés s'il nous était permis d'enten-
dre ce que peuvent dire en leur langue les petites
fleurs et les grands arbres:
CARMEN SYLVA
et l'Académie aussi.
CHAPITRE IV
Philosophie végétarienne.
Page a
PRÉFACE
,
PREMIÈRE PARTIE
THÉRAPEUTIQUE VÉGÉTARIENNE
DEUXIÈME PARTIE
LITTÉRATURE VÉGÉTARIENNE
A Bonncjoy, 1-t.
Bossuet, H.
Aicard (Jean), 171, 188 Bouchard ur, xv, xvm.
Albert, 4t. Bouddha, Il.
André, 36. Bourget Paul, 184.
Anquetil, H. Bourgault-Ducoudray, 178.
Arène (Paul), 114. "
Brunelière, xv,
Arnaud,II. .
Bunge, 7, 40.
Audic (Charles), 182. Bun'on 137.
Byron, ii.
B C
Bacon, n. Cahn, 7, 48.
Baissac (Jules), xn. Carmen Sylva, 22::.
Bail, xviii. Casalc (François, 179.
Balzac, 114, 1,21. Castagnier (Suzanne), 182.
Bal (G.), 182. Chantavoinc (Henri), 182
Baratte (Ludovic), 182. Charrin (Dr), 2G,
Barbey d'Aurevilly, 118. Chateaubriand, i, 144.
Baudelaire, HC, 139.
,
Beaconslleld (lord) xvm.
Beauguitte (E.), 182.
Chénier (Andrè), 144.
Cherbulicz (Victor), xxui. 110,19î».
Cincinnatus, u.
nellaigue (C.), 131. Claretie (Jules), 220.
Berlioz, 131. Claude (Bernard), xv, 236.
Bernardin de St-Pierre, 1,141.. Coméni, 242.
Berthelot, xv, 36. Coppée (François), XXII, XXIII, 120,
Bertout (Auguste), 182. 131), 143, 152. ':H8.
Blémont (Émile), 172. Corot, 117.
Blocqueville (marquis de), 182. Coulomb (Dr), 71.
Bonnetain, 120. Cyrus, Il,
1) Frollo (Jean), 90.
Fusler (Charles), 174.
Darwin, 236.
Daudet (Alphonse), xxn, 1K, 208. G
H
E .
Kpaminondas, n. Hackel, lis.
Erckmann-Chatrian, lH. Halévy (Ludovic), 143.
Héraux (Edmond), 182.
Eschyle, II.
Euripide, Il. llerder, Il.
Hésiode, Il,
F
Hugo Victor, v, vi, lit, 121, 147,
148, 234.
Fabié(François), )''S. Huysmans, xxn.
Houssaye (Arsène), 149.
Fabre, 114.
Falize (L.), 130.
1
Fauvel (Heuri), 181.
Fénelon, n. Imbarl de la Tour, 182.
Feuillet (Octave), 241.
Isis.
Féval (Paul), HI.
J
Flammarion (Camille),221.
Foulon de Vaulx (André), 182. Joubert, IW.
Flaubert, 114, 2k9. Juvénal, n.
Franklin, Il. K
Français, 11(;. Kant, 244.
France (Anatole), xv. Karr (Alphonse), 147.
Frœbel (Frédéric), v, 245. Robert, 7-18.
L Musset (Alfred de), 146.
Monod (Edouard), 182.
Lamartine, l, IJ, xv, xxv, 114, Montaigne, 244.
Hl0, 2-21. Mosny, 23.
Lambling, 40. Mouton 137, 138.
Lahor Jean, 'Ii:), N
Laprade (Victor de), Hi.
Leconte de Lisle. 230. Nansouty (Max de), 12.
Lefèvre, xxv. Newton, Il.
Legouvé (E.), XXIJL 212. Nicolle, il, xxi.
Legendre (Louis), 102. Normand (Jacques), 188.
Lemaitre (Jules), xxv, XXVII, lïil.
Lemoyne (André), 182. 0
Lessing, ii.
Levavasseur (G.), 182. Olivier (Ernest), 70.
Levât (Adrien), 1S). Orban (Victor), 182.
Liebig, xiv. Osiris. Il.
Leibnitz, 244. Ottenfels (baronne d'), 182.
Linel, 30. Ovide, n.
Locke, ii, 242.
P
Lorrain Jean, nn.
Loti (Pierre), v, 227.
Paoli Martin 182.
M perraudière (Xavier de la), 182.
Mahomet, Il, Petit (R.), 37.
Mallarme (Stéphane), ISO. Pierson (Joseph), 182,
Manuel (Eugène), HiO. piret (Ucsire), 182.
Marc-Aurèle., Il. Platon, n.
Marc (Gabriel), 182.
Pline, Il.
Marets (des), 144. Plutarque, Il.
Margueritte, 120. porphyre, II,
Marsillon, lin. pouvillon (Emile), 2.
Maupassant (Guy de), l8:i. Puvis de Chavannes, xxv, 238.
Mendelssohn 131. Puymaigre (Comte de), 182.
Michelet, 243, 244, 24". Pailleron, 242.
Millet, Hi. Paysanl, tT'.
Milton, JI, Pascal, u, 4.'i.
Mirbeau (Octave), 217. Pasteur, 2;;, 230.
Mickewiercz (Adam), 117, 13". Peladan, 233.
Pestalozzi, v, 244.
Monthyon, n.
Monnier, ISO. Picdagnel, 170.
Meyerbeer, 132. Psichari (Jean), 17".
Mezières, 227. Pythagore, u.
Q Steens (Achille), 182.
Quinet, 24't. Sully-Prud'homme, xxu, xxiii,
120, 150.
Il Suni (Mikael), (n.
Rabelais, 244. T
Raillae (Edmond), 182.
Hameau (Jean), 173. Tanneguy de Wogan, H).
Baulin, 28. Theuriet (André), v, xv, xxm,
Reale, ln. 114, 120, 16.'i, 190, 2M.
Renan (Ernest), v, x. Tolstoï, x, il.
Renard (Francisque), 182. Tournefort (ue), 182.
Hiehepin (Jean), Hii. Trubert (Maurice), 181.
nienzi, 16.
Rizon «ILi), 181. V
Rodenbach, 136.
Hollinat (Maurice), li>'(. vacquerie (Auguste), 119.
Holland (Madame), HO. Valois (Charles), 177.
Rosny, 120, 206. Veber (Pierre), xi.
Rossini, '131. Verlaine (Paul), 180.
Housseau (J.-Jacques), I, 24). Verloren, 11.
Rostand (Edmond), 177. Vernier, 70.
Rovencia (Axiane de), 182. Viaud (J.), 273, 227.
Rover Collard, 235. Vicaire (Gabriel), 167.
Vigny (Alfred de), 145, 232.
S
Virgile, Il 114.
Saffray (Dr), XYIii. Voltaire, H.
Sand (Georges), 115,121, 140, 145.
Sarcey (Francisque), xxn, 17,112. W
Schiller, Il.
Scliopenliauer, 117,188. Walter Scott, u.
Schumann, li1I, Wagner, xxiv.
Sénèque, n. Whately, 122.
Servet de Bonnières (Dr), 82. Wurtz, 23.
Shakespeare, Il, 133.
Silva Jean, 182. Z
Simon (Jules), xxy.
Silvestre (Armand), 170. Zaborowski, 54.
Sisley, 182. Zola (Emile), XXIII, xxv, 121, 139,
Socrate, ii. .187, 199.
Staël (de), i, 21G, Zoroastre, n.
Le 11° 25 centimes.
LA
SCIENCE EN FAMILLE
Revue illustrée de vulgarisation scientifique
ABONNEMENTS :
LA COLLECTION COMPLÈTE
!<)m[A'<T A CF. JOUR
Réd. :
16