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L’INTERPOLATION POLYNÔMIALE 1
L’interpolation polynômiale
-f est donnée numériquement par un code de calcul dont l’exécution est coûteuse.
L’objectif est de ” représenter ” f par une fonction simple dont l’évaluation est aisée.
⇒ Par exemple les polynômes.
kf − f˜k∞ = min kg − f k∞ .
g∈F
si i = j ⇒ Li(tj ) = 1
6 j ⇒ Li(tj ) = 0
si i =
D’où : pn (tj ) = yj ∀j = 0, 1, , ..., n
Li sont dits les polynômes de base de Lagrange.
Unicité:
Supposons que : ∃ pn et qn ∈ (Pn ) tels que
pn (ti ) = qn (ti ) = yi
Soit dn = pn − qn .
On a : dn ∈ Pn et dn (ti ) = 0 i = 0, 1, ..., n + 1
dn est un polynôme de degré inférieur ou égal à n et qui a (n + 1) racines distincts donc
d ≡ 0. D’où l’unicité.
Dérivation numérique :
Si f est dérivable alors f 0 peut être approchée par p0n , avec pn est le polynôme d’interpolation
de f aux points t0 , t1 , ..., tn .
0.1. L’INTERPOLATION POLYNÔMIALE 3
1
en (t) = f (n+1) (ζt )Πn (t).
(n + 1)!
f [t0 ] = f (t0 ),
f [t1 ] = f (t1 ),
f [t2 ] = f (t2 ),
f [t0 ] − f [t1 ]
f [t0 , t1 ] = ,
t0 − t1
f [t1 ] − f [t2 ]
f [t1 , t2 ] = ,
t1 − t2
f [t0 , t1 ] − f [t1 , t2 ]
f [t0 , t1 , t2 ] =
t0 − t2
f [a, X] − f [X, b]
f [a, X, b] =
a−b
Théorème 0.1.3 Soit f une function dont on ne connaı̂t les valeurs qu’aux points dis-
tincts ti ; i = 0, 1, ..., n et soit pn le polynôme suivant
où
hi (t) = (1 − 2(t − ti )L0i (ti )) L2i (t); ki (t) = (t − ti )L2i (t).
n
Y t−t
k
Avec Li (t) = les polynômes de base de Lagrange.
k=0 ;k6=i
ti − tk