Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Exercice 1. Posons : Z 1
F (x) = .
dt
0 (1 + t)t 1−x
(1) Déterminer le domaine de définition D de F .
(2) Étudier la continuité de F sur D.
(3) Calculer F (x + 1) + F (x), pour tout x ∈ D.
(4) Déduire un équivalent de F en 0+ .
(5) Calculer lim F (x).
xÏ+∞
(b) 2nd cas (si x < 1). Dans ce cas, la fonction t 7−Ï f(t, x) est définie sur ]0, 1] mais pas en
R1
0 ; l’intégrale 0 f(t, x) dt est donc impropre en 0. Puisque la fonction t 7−Ï f(t, x) est
positive sur ]0, 1] et f(t, x) ∼tÏ0+ t 1−x
1
, alors, d’après le théorème d’équivalence, les deux
R1 R1 1 R1 1
intégrales 0 f(t, x) dt et 0 t 1−x dt ont la même nature. Puisque l’intégrale 0 t 1−x dt
R1
converge si et seulement si 1 − x < 0 (i.e., x > 0), alors l’intégrale 0 f(t, x) dt converge
seulement quand x > 0. D’où F (x) est définie seulement quand x > 0.
On en déduit des deux points précédents que D =]0, +∞[.
(2) Nous partageons l’étude de continuité de F en deux parties :
(a) Continuité de F sur [1, +∞[. La fonction f est clairement continue sur [0, 1]×[1, +∞[.
Il s’ensuit (en vertu du théorème de continuité des fonctions définies par des intégrales
ordinaires) que la fonction F est continue sur [1, +∞[.
(b) Continuité de F sur ]0, 1[. Étudions d’abord la convergence normale de l’intégrale
R1
impropre 0 f(t, x) dt sur ]0, 1[. On a pour tout t ∈]0, 1] :
1
R1 1
0 t(1+t)
L’intégrale dt est divergente (on peut le vérifier par un calcul direct ou en
R1
utilisant le théorème d’équivalence) ; donc l’intégrale 0 f(t, x) dt ne converge pas nor-
malement sur ]0, 1[ ; donc on ne peut rien conclure sur la convergence uniforme de
R1
l’intégrale 0 f(t, x) dt dans l’intervalle ]0, 1[. Nous allons restreindre notre étude sur les
intervalles [c, d] ⊂]0, 1[ (ça peut se faire aussi sur des intervalles du type [c, 1[⊂]0, 1[).
Soit donc [c, d] ⊂]0, 1[. On a : f est clairement continue sur ]0, 1] × [c, d], l’intégrale
R1
0
f(t, x) dt converge normalement (donc uniformément) sur [c, d] (car pour tout
R1
t ∈]0, 1] : supx∈[c,d] |f(t, x)| = (1+t)t
1
1−c = f(t, c) et l’intégrale 0
f(t, c) dt converge d’après
la première question). D’après le théorème de continuité des fonctions définies par des
intégrales impropres la fonction F est continue sur ]0, 1[.
lim xF (x) = 1.
xÏ0+
(5) Puisque la fonction t 7−Ï f(t, x) est positive sur ]0, 1] pour tout x > 0, alors F (x) ≥ 0 pour
tout x > 0. On a par conséquent :
2
Puisque limxÏ+∞ 1
x
= 0, alors : limxÏ+∞ F (x) = 0.
x
e−x (1+t )
Z 1 2 2 Z 2
−t 2
F(x) = dt et G(x) = e .
1 + t2
dt
0 0
xÏ+∞ 0
Corrigé de l’exercice 2.
Rx
(1) La fonction t 7−Ï e−t dt est continue sur R, donc x 7−Ï e−t dt est de classe C 1 sur R
2 2
0
et on a : ′
Z x
−t 2
e = e−x , ∀x ∈ R.
2
dt
0
R 2
x
Cela entraîne que la fonction G : x 7−Ï e−t dt est de classe C 1 sur R et on a :
2
0
Z x
′ −x 2
G (x) = 2e e−t dt, ∀x ∈ R.
2
e−x (1+t
2 2)
Posons f(t, x) = 1+t 2
. On a :
(a) La fonction t 7−Ï f(t, x) est clairement continue sur [0, 1] pour tout x ∈ R.
∂f
(t, x) = −2xe−x est continue sur [0, 1] × R.
2 (1+t 2 )
∂x
(b) La fonction
D’après le théorème de dérivation des fonctions définies par des intégrales ordinaires, la
fonction F est de classe C 1 sur R. De plus on a pour tout réel x :
∂f
Z 1 Z 1
′
F (x) = (t, x) dt = −2xe−x e−(xt) dt.
2 2
0 ∂x 0
(2) Il suffit de prouver que (F + G)′ = 0. En effet, on a clairement (F + G)′ (0) = 0 et pour tout
x ∈ R∗ :
Z 1 Z x
′ ′ ′ −x 2 −(xt)2 −x 2
(F + G) (x) = F (x) + G (x) = −2xe e e−t dt
2
dt + 2e
0 0
Z x Z x
= −2e−x e−u du + 2e−x e−t dt (où l’on a posé u = tx)
2 2 2 2
0 0
= 0.