Les procédés d’écriture

Ecrit
Sujet :

A votre avis, a-t-on le droit de rejeter toute personne différente de nous ?

Exprimez votre avis dans un rédigé argumenté illustré d’exemples variés.

Etre diffèrent, s’écarter de la norme ou forger un caractère ou un mode de vie personnels

sont un droit qui se doit être.

Parlant de la thématique de la différence sociale ou physique, quelques-uns s’interrogent

si on a le droit de rejeter l’autre et de se méfier de lui.

Pour cela, il s’avère évident de poser ces questions :

Quelle altitude doit-on avoir à l’égard des personnes différentes de nous ?

A-t-on le droit de les exclure ?

N’est-il pas absurde de commettre un tel acte ?

La différence est-elle une richesse ou une menace pour nous ?

Certains faux sages se méfient de la différence et s’apprêtent à rejeter et à bannir toute

personne ayant une apparence vestimentaire, un profile ou des pensées hors de la norme
pour plusieurs raisons.

D’une part, ils considèrent que toute personne ayant une apparence, un style ou un goût
autre peut les gêner, peut nuire à leurs habitudes, à leurs coutumes et à leurs conceptions
morales des choses.

D’autre part, ils croient que ce type diffèrent peut influer négativement sur leurs vies,
agit négativement sur leur conduite, ébranler leurs convictions et même menacer leur
existence.

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L’exemple des xénophobes et leur hostilité à l’égard des étrangers répond bel et bien à
leurs pensées.

Bref, certaines personnes optent pour des positions racistes voire hostiles à l’égard de la
différence et témoignent d’un rejet franc et d’une objection sans réserve aux personnes
différentes

Mais est –il légitime de se méfier de ceux qui ne sont pas comme nous ?

A vrai dire, j’approuve et j’adhère sana réserve à la différence et je la conçois comme

non seulement une richesse à cultiver mais encore comme une évidence naturelle qui
confère à notre vie du goût, du sens et du charme. En effet, aller vers l’autre , le côtoyer
et tolérer ses petites nuances s’avèrent une vertu à cultiver parce que nous ne sommes
pas tous identiques, au contraire, nous sommes hétérogènes, de diverses races, couleurs,
cultures et pensées. Dans ce contexte saint Exupéry disait : « Frère , si tu diffères de
moi, loin de me léser, tu m’enrichis.

Quoi de plus explicite que l’idée de la différence n’a jamais été une entrave pour vivre
en convivialité avec l’autre, pour l’épauler ou le soutenir, au contraire, cette vertu est
trop fertile qui nous nous aide à découvrir l’autre, à relativiser nos certitudes, à corriger
nos défauts, à être positif et à s’enrichir de ses talents, de ses dons et de ses qualités.

Pour finir, la différence demeure une évidence naturelle à tolérer pour pouvoir vivre en
paix et en harmonie avec semblables.

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 Les procédés d’écriture

Extrait 3 :

Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel! Je suis perdu, je

suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui peut –ce être ?
qu’est-il devenu ? où est-il ? où se cache-il ? que ferai-je pour le trouver ? où courir ?
où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est –il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rend moi
mon argent, coquin… (Il se prend lui- même le bras) Ah! C’est moi. Mon esprit est
troublé, et j’ignore où je suis, et ce que je fais. Hélas! Mon pauvre argent, mon pauvre
argent, mon cher ami, on m’a privé de toi…
Molière, L’avare

Extrait 4
C’était une petite femme qui parlait peu, s’effaçait toujours, ne faisait point de bruit,
apparaissait seulement aux heures de repas, remontait ensuite dans sa chambre où elle
restait enfermée sans cesse. (…) elle marchait toujours à petits pas pressés et muets ; ne
faisait jamais de bruit, ne heurtait jamais rien, semblait communiquer aux objets la
propriété de ne rendre aucun son. (…)
Guy de Maupassant