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Histoire de la presse française en Egypte – Jonathan Chauvet

La presse est un élément qui met en évidence l’influence française en Égypte. Durant la campagne
d’Égypte Le courrier d’Égypte et la Décade égyptienne parurent. Le premier était plein
d’informations, l’autre scientifique. De Mohamed Ali à Saïd Pacha deux ou trois revues parurent
dont il ne reste plus de trace. En 1863, avec
l’ouverture de la bourse d’Alexandrie, l’organisation
des tribunaux mixtes et le projet du canal de suez la
nécessité d’une presse française a émergé. La
colonie française s’était développée, ainsi que les
projet égyptiens ayant reçu le soutien de la France.
La presse française était donc nécessaire. « Le Nil »
parut en 1866 tirant à 600 exemplaires. La presse devenait importante. Le Bosphore égyptien eut
un énorme prestige et créa l’opinion publique en Égypte. Le Bosphore égyptien et ses 500
exemplaires disparut en 1895. Les périodiques se multiplièrent rapidement. Celui qui marqua cette
époque fut la Revue d’Égypte. Les années 1920 marquent un tournant du journalisme en Égypte
(extension de la publicité et de l’ information mondiale). D’autre quotidiens parurent dont La liberté,
L’information et Le phare égyptien. Sous le règne de Mme Hoda
Pacha parut L’égyptienne, qui parut pendant une vingtaine
d’années. Parut aussi La semaine égyptienne, revue sociale,
politique et littéraire qui dura 20 ans, et la Revue du Caire à
l’approche du second conflit mondiale. Les quotidiens, dont la
bourse égyptienne, tiraient à 20 000 exemplaires. Ramadès
Lackany fit paraitre Le bulletin de l’atelier. Enfin l’Ahram Hebdo,
grand quotidien arabe, ainsi qu’Aujourd’hui l’Égypte parurent à
leur tour. Au cours du 19ème siècle les journaux permettaient
aux amateurs de s’exprimer, préparant l’éclosion d’une
littérature originale. « Anthologie des écrivains d’Égypte
d’expression française », paru au 20ème siècle, fut la fin d’un long travail et la reconnaissance d’un
mouvement littéraire actif depuis plusieurs années. L’enseignement, la presse, les associations
culturelles constituèrent une solide assise pour le développement de la langue et de la culture
française en Égypte.

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