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Presse écrite

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Les médias / presse écrite
Dès 1610, un annuel paraît en France : le Mercure
François, édité par Jean et Étienne Richer. Il
contient sur plus de 1 000 pages, des nouvelles du
monde, de l'Europe et de France. C'est l'ancêtre de
la presse française.

Orphelin d’une modeste famille de la bourgeoisie


protestante de Loudun, Théophraste Renaudot est
un journaliste, médecin et philanthrope français,
fondateur de la publicité et de la presse française
par ses deux créations du Bureau d'adresse (1629)
et de la Gazette, journal hebdomadaire (30 mai
1631).
Le premier numéro de la Gazette est publié le 30 mai
1631, emboîtant ainsi le pas aux Nouvelles ordinaires
de divers endroits des libraires parisiens Martin et
Vendosme, parues depuis janvier 1631. Soutenu par
Richelieu, qui fit de la Gazette un instrument de sa
propagande politique, Renaudot emporta ce marché
face à ses concurrents, malgré l’hostilité de la
communauté des imprimeurs et libraires parisiens.
Dès 1632, Renaudot insère dans ses publications et
entre deux Gazette, une feuille intitulée Nouvelles
Ordinaires, ainsi qu'un mensuel : Relations des
Nouvelles du Monde. En 1635, l’État lui accorda un
monopole pour lui et ses successeurs.
Le Mercure galant est fondé par Jean Donneau de
Visé et dirigé par lui seul jusqu'à sa mort, en 1710.
La première livraison date de 1672. Il est d’abord
publié sous la forme d’un trimestriel (puis d’un
mensuel à partir de 1677). Le Mercure galant a
pour but d’informer le public des sujets les plus
divers et de publier des poèmes ou des
historiettes. Cette publication bénéficie d'un
privilège royal. Les premiers numéros du Mercure
galant contenant plusieurs histoires véritables
sont édités par Claude Barbin, entre 1672 et 1674 et
forment six volumes au format in-12.

Au total 488 volumes ont été publiés entre 1672 et


1710 sous la direction de Donneau de Visé.
De nombreux journaux vont tenter de satisfaire les
esprits curieux et libérés du siècle des Lumières
qui explorent de nouveaux domaines : le Journal
de Médecine en 1754, le Journal des Dames en
1759, le Journal d’Éducation, Les Éphémérides du
Citoyen en 1767, rédigé par le physiocrate Pierre
Samuel du Pont de Nemours, dans lequel il
démontre que la corvée et l'esclavage des noirs,
tout en étant inhumains, ne sont pas rentables
économiquement, le Courrier de la Mode en 1768,
Journal des Théâtres en 1770, Journal de Musique
en 1773, Bibliothèque des Romans en 1775… La
presse spécialisée voit ainsi le jour en France.
Au XIXe siècle, le quartier où sont réunis la plupart
des grands titres de la presse s'appelle la
République du Croissant. Il est situé entre
Réaumur et Opéra et son centre se trouve à
l'intersection entre la rue du Croissant et la rue
Montmartre, dans le 2e arrondissement de Paris.
C'est le lieu où sont installées la plupart des
imprimeries et des salles de rédaction, et où se
créent des associations d'entrepreneurs de presse
et de journalistes, comme l'Association syndicale
professionnelle des journalistes républicains
français (ASPJRF) d'Edgar Monteil20.
Le 17 janvier 1800, dès son arrivée au poste de
premier consul, Napoléon Bonaparte rétablit la
censure. Un décret sur la suppression de « tous les
journaux qui inséreraient des articles contraires
au respect dû au pacte social, à la souveraineté
du peuple et à la gloire des armées, ou qui
publieraient des invectives contre les
gouvernements et les nations amies ou alliées de
la république, lors même que ces articles seraient
extraits de feuilles périodiques étrangères » est
appliqué sur une soixantaine de journaux,
notamment la presse d'opinion jacobine et
libérale. La menace jacobine est en effet réelle,
comme en témoignent plusieurs projets et
conspirations contre le premier consul. Un arrêté
limite à douze le nombre des journaux quotidiens
pendant toute la durée de la guerre, puis à quatre
en 1811 (le principal étant Le Moniteur Universel).
La liberté de la presse est votée par la IIIe République,
l'article Ier de la loi sur la liberté de la presse du 29
juillet 1881 affirmant : « l'imprimerie et la librairie sont
libres ». Toujours en vigueur, elle réglemente aussi
l'affichage, le droit de réponse et la diffamation en
droit français.
En 1893, la vague des attentats anarchistes aboutit au
vote des trois « lois scélérates » qui entraînent pour un
temps la disparition de la quasi-totalité des titres de
presse libertaires, dont Le Père peinard d'Émile Pouget
et La Révolte de Jean Grave.

La presse économique prend son essor avec la


création de nombreux titres boursiers au moment du
boom du chemin de fer appelé railway mania,
momentanément stoppé par le krach de 1847, puis
sous le Second Empire, qui profite de la forte
croissance économique mondiale des années 1850 et
de l'expansion boursière qui l'accompagne.
Au début du siècle, la presse française a le vent
en poupe, comptant plus de 600 titres de
quotidiens (entre 1881 et 1914, Paris compte de 80
à 90 quotidiens selon les années) et en 1914, c'est
la plus lue au monde, avec un taux de pénétration
de 244 exemplaires de quotidiens pour mille
habitants, dont quatre avec un tirage supérieur à
un million d'exemplaires. Ce développement est
permis par la multiplication de rotatives de plus
en plus puissantes, le déploiement du chemin de
fer et l'alphabétisation liée à l'école obligatoire.

En 1914, le correspondant de guerre du Matin,


Albert Londres, dénonce dans ses reportages la
propagande pendant la Première Guerre
mondiale et popularise l'expression « bourrage de
crâne ».
L'entre-deux-guerres est marqué par la chute des
ventes de plusieurs des grands quotidiens
parisiens, qui ont été discrédités par le bourrage
de crâne découlant de la censure pendant la
guerre mais aussi affecté par la flambée des prix
du papier, puis par la montée en puissance d'un
nouveau média, la radio.

La presse parisienne passe de 40 titres en 1920 à


32 en 1939, soit une baisse d'un cinquième en deux
décennies. Sur la même période, la presse
régionale passe de 220 à 175 titres, soit une
diminution de même ampleur. Mais elle monte en
puissance pour ce qui est du nombre d'abonnés
et représente en 1939 la moitié des 12 millions
d'exemplaires vendus en France par la presse
quotidienne.
L'après-guerre a vu une expansion de la presse
magazine et de la presse quotidienne régionale,
qui atteignent, dans l'Est et l'Ouest de la France,
des taux de pénétration record dans le public
populaire et profitent d'un double système de
mutualisation : la couverture internationale par
l'Agence France-Presse et la distribution par les
NMPP, créées en 1945 sous l'égide de la loi. Les
quotidiens Ouest-France et les Dernières
Nouvelles d'Alsace deviennent des institutions
régionales.
France-Soir, issu du journal résistant Défense de la
France, tire régulièrement au-dessus d'un million
d'exemplaires au début des années 1950, en
récupérant les lecteurs de Paris-Presse et
Paris-Soir, puis en couvrant largement les
événements d'Indochine et d'Algérie, avec photos,
scoops, titres percutants et bandes dessinées.
Dès 1968, les quotidiens diversifient leurs sujets
traités. Francis Balle effectue un comptage de la
superficie dévolue aux informations politiques
dans quatre quotidiens français (Le Monde,
France-Soir, Le Figaro et L'Humanité), qui montre
la diminution du poids de la politique et la montée
en puissance des informations culturelles ou
sportives.
Le Monde, dont la diffusion progresse
régulièrement, passant de 137 433 exemplaires en
1960 à 347 783 en 1971, atteint alors son sommet
de diffusion mais plafonne. Parallèlement se
développe la presse magazine. En 1974, L'Express,
Le Nouvel Observateur et Le Point tirent
respectivement à 720 000, 350 000 et 275 000
exemplaires.
La presse quotidienne régionale et
départementale (PQR) est lue chaque mois par 43
millions de personnes, soit les deux tiers de la
population française. Ses 51 titres se déclinent en
91 versions locales. Son modèle économique
repose sur la vente de journaux qui représente
68% des revenus; la publicité (24%) et la
diversification (5%).

Entre 2010 et 2021, la diffusion papier de la PQR a


baissé de 37%, et celle de la PQN (presse
quotidienne nationale) de 75%. Mais la PQR affiche
un fort retard sur la PQN en matière de
numérisation malgré des efforts récents. En 2021,
les ventes d’exemplaires numériques ont
représenté 13% du chiffre d’affaires pour la PQR et
61% pour la PQN.
Le Monde, quotidien généraliste le plus lu en
France, se voulant presse « de référence »
Le Figaro, quotidien généraliste et d'opinion, à
tendance libérale-conservatrice
Le Parisien - Aujourd'hui en France, généraliste et
spécialisé dans les faits divers
L'Équipe, quotidien sportif
Les Échos, quotidien d'information économique et
financière, revendiquant une ligne éditoriale
favorable à l'économie de marché
La Croix, quotidien généraliste et catholique
Libération, quotidien généraliste et d'opinion, à la
ligne éditoriale revendiquée de gauche
L'Humanité, quotidien généraliste et d'opinion,
avec une ligne éditoriale de gauche, longtemps
proche du Parti communiste français
L'Opinion, plus récent quotidien national, se
revendiquant comme libéral

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