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: licence professionnelle 3
INTRODUCTION
Il est important de noter que pour la constitution du fonds documentaire deux situation
peuvent se présenter:
Ce cours qui est à la fois théorique et pratique permettra aux apprenants d’appliquer les
informations et connaissances acquises pour la constitution ou l’enrichissement d’un fonds
documentaire.
Le préalable à la constitution d’un fonds, est de savoir à qui il est destiné. La première
démarche pour la sélection des documents à acquérir sera donc de consulter ses utilisateurs.
Ils auront certainement déjà des idées sur ce dont ils ont besoin, mais on pourra les aider en
mettant à leur disposition un certain nombre d'outils dits de référence. Ce sont
principalement :
Autant de sources permettant de voir ce qui existe sur un sujet donné, de vérifier
l'identité d'un document pour pouvoir le commander et devoir qui vend ou qui diffuse tel
document.
Les catalogues commerciaux sont des répertoires établis à partir des stocks des
producteurs. Ils permettent de savoir ce qui est disponible sur le marché et à quel prix. Ils vont
du simple fascicule mensuel au gros volume annuel.
Tout éditeur, pour pouvoir vendre, doit faire connaître la marchandise qu'il met sur le
marché. A cet effet, il édite donc des catalogues, qu'on peut obtenir gratuitement. Certaines de
ces maisons d'édition sont spécialisées : Syrey-Dalloz, en sciences juridiques et
économiques ; Hermès, en sciences et techniques, dont l'informatique. D'autres maisons sont
plus ou moins encyclopédiques comme Masson, les PUF, les Nouvelles Editions Africaines,
etc.
- soit pour compléter les notices bibliographiques des ouvrages que l'on veut se procurer
et dont on ne connaît que l'auteur ou le titre (ou à peu près !) ;
- soit pour vérifier s'ils sont encore en vente.
2. Les bibliographies
- alphabétique par nom d'auteur, les anonymes étant classés au titre du document;
- systématique selon un plan de classement par rubriques, avec rangement alphabétique
au
- sein de chaque rubrique ;
- chronologique, mais c'est un mode de classement plus rarement utilisé et réservé à des
objectifs particuliers.
Les types de bibliographies se différencient selon : le contenu des documents ;la
langue et l'origine géographique ; la nature des notices ; l'étendue du choix ; la période ;le
mode de diffusion
Pour avoir une idée assez exhaustive de la production nationale en matière de monographies,
vous devez consulter deux types de bibliographie:
- Livres-Hebdo, édité par les éditions professionnelles du livre depuis 1979. Cette
publication Hebdomadaire recense la production éditoriale francophone dans une
section appelée « Livres de la semaine ». Elle donne d'autre part de nombreuses
informations sur la vie de l'édition.
- Livres de France, mensuel édité par les Editions Professionnelles du Livre, comprend
une partie d'informations professionnelles, souvent très intéressante pour se tenir à
jour sur la profession, et une partie bibliographique, constituée par Les Livres du mois.
Outre cette publication, vous pourrez consulter également des bibliographies plus
sélectives et analytiques telles que : le Bulletin critique du livre français, édité à Paris par
l'ADPF dont les longues analyses sont très utiles et que vous pourrez vous procurer dans de
nombreuses bibliothèques.
Enfin, il est indispensable de consulter régulièrement les revues spécialisées dont les
notes critiques peuvent aider au choix des documents.
2-b. Les bibliographies nationales officielles courantes
Pour suivre la production nationale de façon très complète, et en particulier pour les
documents non-livres, on utilise les bibliographies nationales courantes. Établies sur la base
du dépôt légal par l'organisme qui en est bénéficiaire (en général la Bibliothèque Nationale ou
les Archives), elles répertorient régulièrement tous les documents édités dans le pays ou
portant sur ce pays et entrés à la BN.
Lorsque le dépôt légal existe dans un pays et qu'il se voit respecté, elles présentent un
inventaire quasi-complet de la production nationale, surtout si elles recensent d'autres produits
que les livres. Mais ce n'est pas toujours le cas...
Le dépôt légal, c'est l'obligation faite aux éditeurs de «déposer» plusieurs exemplaires
de tout document paru à la Bibliothèque Nationale de leur pays ou à celle qui en tient lieu. Il
est loin d'être obligatoire partout, et, lorsqu'il l’est, il n'est pas toujours effectif. C'est une des
préoccupations majeures des organismes nationaux et internationaux qui tentent de faciliter
le transfert de l'information.
On nomme ainsi les listes d'ouvrages et publications qui font le point sur un sujet ou
dans une discipline à un moment donné. Elles sont innombrables et nous n'en donnons ici que
quelques exemples. On peut les utiliser pour identifier un document ancien dont on connaît
mal les références par exemple. Mais elles permettent surtout d'aider à la recherche de
documents.
Spécialisés, souvent sur un sujet très pointu, ils paraissent régulièrement (de une fois
par an à tous les mois). Cette spécialisation est le cas de tous les produits documentaires
appelés «bulletins bibliographiques», «bulletins signalétiques», «revues de résumés», etc.,
diffusés par les organismes spécialisés. Ils permettent de suivre l'actualité de la production.
Tous les gros organismes documentaires, nationaux et internationaux, produisent ce
genre de bulletin. Mais ils peuvent émaner de centres plus restreints, parfois constitués en
réseaux spécialisés :
Ces catalogues sont des listes des documents conservés ou déposés dans des lieux
déterminés (bibliothèques, centres de documentation). Le plus important de ces catalogues
est, en principe, celui de la Bibliothèque Nationale (censée être la bibliothèque la mieux
fournie du pays (ce qui n'est pas toujours le cas).
Certaines bibliothèques ont réuni leurs notices pour créer des catalogues collectifs qui
rassemblent des documents conservés dans plusieurs organismes. C'est le cas du catalogue
collectif américain cité plus haut, qui outre les ouvrages et périodiques, indique également les
atlas, cartes, partitions musicales, en toutes langues et en caractères originaux, conservés dans
les bibliothèques des Etats-Unis (le NUC). Ces catalogues permettent :
- de localiser un document ;
- de faire une recherche sur un thème, un sujet, un pays, à partir des fonds de
bibliothèques ou de centres de documentation ;
- de faire des échanges entre bibliothèques.
5. Les listes d'acquisitions
6-a.Des répertoires
Ils sont généralement réalisés par un groupement, une collectivité, une profession. Ce
sont des inventaires méthodiques d'informations.
6-b.Les annuaires
Le dépôt obligatoire qu'il ne faut pas confondre avec le dépôt légal est souvent
pratiqué dans les institutions d'enseignement et de recherche, voire dans les administrations.
1. Les achats
On n'achète pas n'importe quoi. Il faut établir ce que l'on appelle une politique
d'acquisition, basée sur des critères de choix, c'est-à-dire sur un ensemble de raisons dont
voici les principales :
Les principales sources d'information sur les documents que l'on doit acquérir sont :
- les éditeurs ;
- les libraires ;
Un bon moyen pour se rendre compte de l'intérêt que représente une nouvelle revue
qui paraît sur le marché est d'en demander un spécimen, qui vous sera envoyé gratuitement et
que vous pourrez montrer à vos utilisateurs.
Une première liste peut être établie à partir de toutes ces sources. Il reste alors le plus
difficile : sélectionner ce que vous pourrez réellement acheter en fonction du budget, toujours
trop petit pour satisfaire toutes les demandes.
Supposons que vous ayez une trentaine d'ouvrages, trois livres et dix périodiques à
acquérir en début d'année. Ils représentent sept éditeurs différents, trois organismes d'études et
une institution internationale.
Il est peu pratique d'écrire à tous ces organismes. Il est plus simple et finalement moins
onéreux de s'adresser à un libraire-diffuseur auquel vous enverrez toute la liste. Il va se
charger de trouver tous les documents et vous les enverra en une seule fois, facturés. Il peut
même se charger de compléter des références bibliographiques incomplètes et de faire
diverses recherches.
Voici comment vous devrez procéder si vous n'avez pas automatisé vos commandes :
La fiche de commande sera conservée par le documentaliste et rangée dans un fichier nommé
fichier commandes en cours.
Toutes les commandes seront ensuite regroupées pour former une liste de commande
portant tous les renseignements qui sera envoyée au diffuseur choisi, accompagnée d'une
lettre demandant une facture pro-forma (Une facture pro-forma est une facture provisoire,
non numérotée, envoyée par le vendeur avec le prix de la) voir annexe. Dans certains cas, on
peut utiliser un bordereau de commande en plusieurs exemplaires (les éditeurs en envoient
souvent avec leurs prospectus).
Cependant les bordereaux ou les factures doivent toujours être rédigés en plusieurs
exemplaires. L'un d'entre eux au moins sera conservé au service de documentation.
1-f.Commande informatisée
- vérifiez dans la base bibliographique de votre centre si vous n'avez pas déjà le
document demandé ;
- vérifiez dans le fichier des commandes en cours s'il n'est pas déjà commandé ;
- sinon, créez une nouvelle fiche en mentionnant les renseignements suivants : auteur(s),
titre, nom de l'éditeur, numéro de l'édition, date d'édition, prix et 1TSBN ;
- éditez, en sortie d’imprimante, le bon de commande que vous enverrez au diffuseur;
- utilisez un fichier comptable pour établir et enregistrer la facture.
Si vous devez vous abonner à plusieurs périodiques, vous aurez intérêt à procéder comme
pour les ouvrages, c'est-à-dire à regrouper vos abonnements et à en faire la commande auprès
d'un diffuseur.
1-h.Un réabonnement
Tous les périodiques envoient deux ou trois mois à l'avance un avis d'échéance avec le
prix, parfois changé, et le mode de paiement.
Il faudra donc effectuer le réabonnement à temps pour éviter une interruption de cet
abonnement et d'avoir des «trous» (numéros manquants) dans les collections.
2. les dons
3. Les échanges
Le plus simple outil d'échange sera constitué par la liste des acquisitions entrées au
service de documentation chaque mois ou chaque trimestre. Elle est facile à faire et à
échanger et intéresse toujours beaucoup utilisateurs et bibliothécaires-documentalistes.
De toute façon, tout document produit par le documentaliste peut servir de monnaie
d'échange entre collègues, pourvu qu'il soit présentable et public
III- LE TRAITEMENT
1-a. L’enregistrement
Les documents ont été vérifiés et triés. En effet, certains d'entre eux ne feront pas
l'objet d'un enregistrement car on ne les conservera pas longtemps. Ce sont par exemple :
(Les catalogues commerciaux ; les prospectus ; les notes de service à intérêt limité dans le
temps ; les bulletins d'information vite périmés; les annonces de congrès, réunions,
séminaires, etc. ; les documents ne correspondant pas aux intérêts du centre).
Par contre, tous les autres documents seront soigneusement enregistrés, c'est-à-dire
inscrits selon leur nature sur un registre ou un fichier spécial : le registre d'inventaire.
1-a-1.Les ouvrages
Le registre d'entrée des ouvrages, ou registre d'inventaire, s'achète tout imprimé dans
le commerce. Il est normalisé, sa présentation est régie, en France, par la norme AFNOR NF
45001.
Chaque ouvrage reçoit un numéro d'entrée, appelé numéro d'inventaire, porté sur le
registre, puis sur le document lui-même, en page de titre et sur la fiche principale du
catalogue.
Si leur arrivée s'échelonne dans le temps (il s'écoule parfois des années entre la
parution des volumes d'une encyclopédie par exemple), on enregistre chaque volume au
moment de son arrivée, avec un numéro propre.
Une exception: si les documents sont rangés sur les rayons par ordre numérique, c'est
le numéro d'inventaire (ou d'entrée) qui sert à classer le document à la suite des autres. On
doit alors rechercher le numéro du premier volume et le donner aux suivants, avec la mention
vol.1, vol. 2. etc. Il serait en effet stupide d'éparpiller les différents volumes d'un ensemble
dans une bibliothèque
Tout d'abord, c'est la «photographie» du fonds documentaire. C'est lui qui permet de
reconstituer ce fonds en cas d'incendie ou de perte, par exemple.
C'est grâce à lui que l'on peut réaliser périodiquement l'inventaire général de la
bibliothèque, en comparant la liste des ouvrages enregistrés avec l'état réel de la collection.
Lors de cette opération appelée « recollement », on indique dans la colonne « observations »
ce qui a pu arriver au document (perte, détérioration...).
Enfin, le livre d'inventaire est un document comptable qui peut être soumis au contrôle
administratif. C'est le premier document à sortir de la bibliothèque en cas d'incendie, ou autre
catastrophe.
1-a-2.Les périodiques
II faut surveiller l'arrivée des périodiques et contrôler l'état des collections. C'est
l'opération appelée « bulletinage » ou enregistrement régulier de chaque livraison des
publications en série dont on veut conserver la collection. Elle peut être informatisée mais
reste encore souvent manuelle. On utilise alors généralement un fichier dénommé Cardex (du
nom de la marque Kardex qui l'a inventé), qui peut être livré dans un meuble spécial.
JANV
FEV
MARS
AVR
MAI
JUI
JUIL
AOUT
SEPT
OCT
NOV
DEC
Titre
anné volum Janv Fév Mar Avr Ma jui Juil Aou Sept Oct Nov Déc inde
e e . . s . i n . t . . . . x
Contrairement au livre d'inventaire des ouvrages, qui est relié et où chaque page est
numérotée, les fiches Cardex sont volantes et généralement classées par ordre alphabétique de
titre de périodique.
Dans le format classique, les fiches sont rangées à plat dans le fichier, se recouvrant
les unes les autres et ne laissant visible que le titre.
Pour les mensuels, chaque fiche comporte, entre autres, 12 colonnes (une par mois)
permettant de pointer l'arrivée de chaque numéro. On peut donc, grâce à ces colonnes, voir
d'un seul coup d'œil s'il existe des «trous» (numéros manquants non arrivés) et passer les
réclamations en conséquence.
Mais un équipement Cardex n'est pas obligatoire. On peut très bien utiliser des fiches
ordinaires, de format identique ou légèrement supérieur aux fiches de catalogues. On y portera
en tête, le nom du périodique et sa périodicité, l'adresse de l'éditeur et l'on établira soi-même
la grille de contrôle. On y portera également les conditions d'acquisition (service de presse,
abonnement avec date de départ du premier numéro reçu, prix, etc.).
Les fiches sont rangées par ordre alphabétique de titre et un renvoi est fait en cas de
changement de titre.
Remarque :
Les brochures traitant d'un sujet seront alors généralement placées avec les ouvrages
traitant du même sujet, dans une boîte d'archives ou même librement.
Mais on peut aussi choisir de les classer à part, dans des boîtes spéciales, ces
documents en général de moins de 50 pages se plaçant mal sur les rayonnages. On a alors
intérêt à leur affecter un registre d'entrée spécial et on les mettra en ordre numérique dans les
boîtes de rangement. On placera sur la brochure une petite étiquette avec son numéro de
classement.
II n'existe pas de registre tout fait pour ce type de document, mais on peut facilement
le préparer.
L'auteur :
Tous ces documents doivent être enregistrés. On notera, outre les rubriques habituelles, la
durée (pour les films), le procédé, le nombre de bobines, le format.
1-b. l’estampillage
Cette opération est indispensable. Elle consiste à apposer sur tous les documents que
l'on veut conserver, la marque d'appartenance au centre de documentation ou de la
bibliothèque. Cette marque se présente sous la forme d'un tampon comportant le nom et
l'adresse de l'organisme possesseur. Ce tampon doit être apposé sur la couverture, la page de
titre, une page choisie au hasard (par exemple toutes les pages 33) et sur tous les hors textes
(cartes, planches, etc.).
Il faut faire fabriquer ce tampon le plus vite possible lorsque l'on commence à monter
un fonds documentaire. Il est généralement bon marché. N'oubliez pas non plus de prévoir
une réserve d'encre.
2-b .Traitement analytique
Cette confusion est d’autant plus embarrassante que les documentalistes connaissent
une autre technique appelée synthèse (documentaire) appelée aussi note de synthèse, ou état
de la question ; en d’autres termes, ce que l’on fait en analyse aurait bien pu s’appeler
synthèse.
La représentation du contenu d’un document sous forme réduite peut se faire suivant trois
méthodes au moins : par l’opération de classification, de condensation (résumé analytique) et
d’indexation.
Ces trois niveaux de représentation ne s’opposent pas, n’ont pas les mêmes objectifs et
doivent même être complémentaires.
Un fait anecdotique révélateur : les militaires peuvent se reconnaître par classes (ils
disent c’est ma classe), sans pour autant être capables très souvent de se souvenir du nom, du
prénom etc. de l’élément de leur classe.
L’indexation consiste à sélectionner des mots significatifs pour décrire le contenu d’un
document. L’efficacité de l’indexation dépend des éléments suivants :
Ces procédés sont effectués à partir du texte intégral, d’un résumé, d’une analyse, ou du
titre (enrichi). L’outil de l’indexation s’appelle le langage documentaire.
Sur les rayons d'un SID, les documents peuvent être rangés suivant l'une des méthodes
suivantes ou plus généralement suivant une des combinaisons de ces méthodes:
Les ouvrages
Au fur et à mesure de leur arrivée, les ouvrages sont classés les uns derrière les autres,
le numéro d’inventaire servant alors de cote: le document 3596 sera classé derrière le
document 3595.
Avantage:
Inconvénients:
Ils sont nombreux et rendent souvent ce système peu praticable pour une consultation
directe par les usagers. En effet, pour classer les documents, on ne tient pas compte de leur
contenu.
Or si vous cherchez par exemple des documents concernant le riz, il vous faudra
consulter les fichiers (que nous verrons plus loin) et vous promener à travers tout le local pour
récupérer les ouvrages. C’est donc un système inapplicable lorsque le fonds documentaire est
vaste et qu’il est ouvert au public.
Le classement systématique
On range les documents par domaines et, à l’intérieur de ces domaines, par sujet. Les
ouvrages sont rangés, dans chaque catégorie, par ordre alphabétique d’auteur. Il faudra alors
prévoir un système de cotation qui permette de retrouver les ouvrages.
Il y a deux possibilités:
Avantage:
Les ouvrages sont regroupés par sujet, les utilisateurs peuvent aller directement aux
rayonnages pour les consulter.
Inconvénients:
- il faut prévoir de la place pour l’accroissement des collections, ce qui n’est pas
toujours facile notamment au niveau de l’estimation de la surface. Qui aurait pu
prévoir le développement du disque optique et tous les ouvrages parus sur ce sujet en
très peu de temps?
- le reclassement est plus difficile. La plupart du temps, on demande aux usagers de ne
pas reclasser eux-mêmes les ouvrages sur les rayonnages, mais de les laisser sur les
tables de consultation pour éviter les erreurs et les mauvais classements.
Un livre mal classé est un livre perdu jusqu’à l’inventaire qui doit permettre de le
retrouver et de le reclasser à sa place. Un classement systématique nécessite la formation des
utilisateurs et l’affichage ainsi que l’explication du plan de classement.
Les périodiques
Ils se rangent, comme les images, par format, à moins qu’on ne préfère ramener
l’ensemble à un format unique en collant le document sur une feuille de papier ou en les
classant dans des boîtes d’archives par thèmes.
Des index permettent de retrouver facilement la documentation sur tel personnage,
telle date historique, tel pays, etc. De toute façon, il faut faire des planches-contact portant la
même cotation que les négatifs.
Ces planches doivent porter la date de prise de vue, le lieu, le sujet général. S’il existe
un fichier matière, c’est le numéro de la planche qui doit être indiqué.
Ils ont deux ennemis : la poussière et les rayures. Le plus simple consiste à les
envelopper et à les placer dans des boîtes numérotées, classées par format, et où chaque cliché
est numéroté à son tour. Il faut ensuite faire un catalogue indiquant qu’à tel numéro
correspond telle photo.
Les diapositives
Ce sont des clichés isolés, de format 5 x 5. Elles peuvent être conservées soit en
boîtes, sous leur cache de carton d’origine, soit glissées dans des feuilles cristal en matière
plastique transparente. Ce dernier système permet une consultation aisée des diapositives (20
par feuille pour les 24 x 36) et convient particulièrement pour les tirages en bande .Chaque
cliché porte un numéro et une brève légende : lieu, date, sujet, toutes ces données étant ensuite
reportées sur un répertoire.
Remarquons que la présentation des diapositives par feuilles mobiles permet de les
présenter aisément par sujet : pour un classement par lieu géographique, il est par exemple
utile d’avoir toutes les diapositives d’un même lieu regroupées et pouvant être visionnées
ensemble.
Les films
Ils se présentent généralement sous forme de bobines. On les range dans des boîtes
métalliques posées à plat. Leur conservation demande des soins particuliers il faut que le lieu
de conservation soit aéré, avec un état hygrométrique ne devant pas être inférieur à50 % pour
une température de 150. Il est bon de les vérifier de temps en temps et de les dépoussiérer
soigneusement.
Le classement des bobines obéit aux mêmes lois que celles des ouvrages. On peut
choisir un classement par format mais le classement qui adopte le langage documentaire est
beaucoup plus usité. On peut également adopter, lorsque le centre conservateur est spécialisé,
un classement par genre de production. Ce classement peut se faire sur des rayonnages
spéciaux, dans des armoires, etc.
Poussière, humidité, chaleur, trop grande lumière, sont des facteurs de détérioration
des microformes. Il faut donc, pour les conserver, les placer à plat dans des boîtes étanches
placées elles-mêmes dans des lieux frais et aérés.
Pour les originaux, notamment les microfiches-mères (les duplicata étant dénommés
diazos), si on ne dispose pas d’endroit convenable (climatisé dans les pays chauds), on les
place bien enveloppées au réfrigérateur.
2-Le stockage
Dans les fonds d’archives, les documents en magasin sont souvent rangés par format,
ce qui fait gagner de la place.
CONCLUSION
Le fonds d’une bibliothèque est mise en place par le biais d’acquisitions et de désherbages
réguliers. La sélection de documents se fait via des revues professionnelles et spécialisées
telles que Livres-hebdo ou La page des libraires, mais aussi dans les rubriques littéraires et
culturelles de la presse généraliste, les médias.
Il est bien de noter que les acquisitions sont planifiées en fonction de l’objectif de la structure
documentaire, des besoins des usagers et du budget. Elles peuvent être complétées par des
dons, s’ils rentrent dans les besoins et les critères de la bibliothèque.
Tous Ces documents acquis à titre onéreuse ou non subiront un traitement documentaire
avant la phase de la diffusion.
BIBLIOGRAPHIES
Accart J-P, Réty, M-P. (2015). Le métier du documentaliste. Paris : Ed du Cercle de la
Librairie
Dussert-carbone, I., Cazabon, M-R. (2007). Le catalogage méthode et pratique tome I, les
monographies imprimées et les ressources continues (5e éd. entièrement revue avec de
nouveaux exercices) : Paris : éd. du cercle de la librairie
Guinchat, C., Skouri, C.Y.EDICEF VANVES, Alix M-P. (1996). Guide pratique des
techniques documentaires, Traitement et gestion des documents (vol.1).Vansese : EDICEF
Guinchat, C., Skouri, C.Y.EDICEF VANVES, Alix M-P. (1996). Guide pratique des
techniques documentaires, Traitement et gestion des documents (vol.2).Vansese : EDICEF
/
ANNEXES
Monsieur,
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'adresser le plus rapidement possible (ou avant la date
du...) la liste des ouvrages et des nouveaux abonnements que vous désirez recevoir pour l'année
20……(ou le trimestre ou le mois).
Tous les catalogues d'éditeurs que nous possédons sont à votre entière disposition.
Abidjan
le………………….
Le documentaliste
Document 2. Fiche de commande
UNESCO-BREDA
Commandé
à…………………………………………………………………………………………
…………….
Auteur (s) :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………
Titre :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
…………………………
Lieu d’édition et
éditeur……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
serie………………………………………………………………………………
annnée…………………………………………………………nombre d’exemplaires
français……………………… prix
unitaire………………………………………………………………
Anglais………………………cote
Demandé par…………………………………………………………………….le
……………………………………………………………..
Observation………………………………………………………………………………………………
…………………………………………
Envoyé
le…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………
Organisme expéditeur
……………….le…………………………….
Service documentation
Adresse complète
Monsieur le Directeur,
Vous voudrez bien trouver ci-joint une liste des ouvrages et/ou abonnements que nous aimerions
recevoir dans les meilleurs délais.
La facture (pro forma, définitive) devra nous parvenir en........exemplaires et devra tenir compte de
notre droit à.............. (Exonération de TVA, réduction, etc.).
Dans l'attente de la réception de ces documents, veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'assurance de
ma parfaite considération.
Signature du responsable
(Adresse du périodique)
En vous remerciant vivement à l'avance, je vous prie de croire, Monsieur le Rédacteur en Chef, à
l'expression de mes meilleurs sentiments.
Le documentaliste,
Signature
Organisme expéditeur,
le ………………………………………………… ;
Service documentation
Adresse complète
Adresse complète
de documents manquants
Monsieur le Directeur,
Par lettre en date du……….. , nous avons souscrit auprès de vos services des abonnements pour
l'année ………... Vous trouverez ci-joint la liste des titres de revue et des numéros manquants qui ne
nous sont pas encore parvenus à ce
jour…………………………………………………………………………………………
Variante :
... de vos services une commande d'ouvrages. Vous trouverez ci-joint la liste des documents que nous
n'avons pas encore reçus à ce jour.
……………………………………………………………….
En conséquence nous serions heureux de recevoir dans les meilleurs délais ces documents manquants.
Vous remerciant par avance de votre collaboration, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à
l'assurance de ma parfaite considération.
Nom de l'organisme
Date ……………………………….
Observations éventuelles :
……………………………………………………………………………………………………………
……..
Je certifie avoir bien reçu les marchandises indiquées sur cette facture.
Signature du responsable du service de documentation