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SUPPORT DE COURS
CATALOGAGE,
INDEXATION ET LANGAGES
DOCUMENTAIRES
Dr. Junior K. Holonou DANKLOU
Conservateur des archives,
Docteur en SIC,
(Art, Culture et Développement)
Mail : dankjoe@yahoo.fr
Tél : 91 43 78 98 / 98 21 98 05
OBJECTIFS DU COURS
2
Introduction Générale
Parmi les outils utilisés dans la gestion des bibliothèques dans une
perspective de prise en charge des besoins des usagers, de la
recherche, et de la disponibilité de l'information, les langages
documentaires restent un moyen qui permet entre autres de rationaliser
et d'unifier les pratiques de traitement et d'accès à l'information.
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CHAPITRE I : LE CATALOGAGE
Dès l’Antiquité on voit apparaître des catalogues sur tablettes donnant un
titre à chaque œuvre, une description des tablettes et une localisation de
celles-ci.
Pendant le Moyen Age le classement des livres et leur description dans les
catalogues a suivi un classement méthodique, c’est-à-dire par thème
(théologie, sciences, droit, rhétorique…) au détriment du classement
alphabétique d’auteurs.
Ainsi, dans les années 1950, l’idée d’unifier au niveau mondial les règles
de catalogage ressurgit et la Fédération Internationale des Associations et
Institutions de Bibliothèques (IFLA) se met au travail.
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1.1. DEFINITION
Cataloguer un document c’est :
Décrire et identifier un document : le catalogage c’est la description
d’un document ;
Toutes ces normes étant compatibles entre elles ou sont propres à une
organisation, un service, une personne !
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La normalisation est indispensable en catalogage informatisé :
en interne : pour retrouver les documents. Dans une même
base de données, il faut impérativement rentrer toujours les
mêmes éléments de la même façon sous peine de perte
d’information.
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définit une ponctuation pour les délimiter, cette ponctuation étant
utilisée comme un codage;
donne des règles pour leur transcription à partir de sources
d'information clairement identifiées.
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Il existe une norme pour chaque catégorie de document
Année de
Numéro Contenu
mise à jour
Z 44-050 catalogage des monographies – rédaction de 2005
Z 44-073 la DB (description allégée)
Z 44- 059 choix des accès à la DB (description 1987
Bibliographique)
Z 44-060 catalogage d’auteurs et d’anonymes, formes 1996
et structure des vedettes de collectivités-
auteurs
Z 44-061 forme et structure des vedettes noms de 1986
personne, des vedettes titres, des rubriques
de classement et des titres forgés
Z 44-062 classement des noms propres étrangers 1963
comportant des particules ou d’autres
éléments accessoires
Z 44-063 catalogage des publications en série et 2007
ressources continues
Z 44-065 catalogage des vidéogrammes 1998
Z 44-066 catalogage des enregistrements sonores 1988
Z 44-069 catalogage de la musique imprimée 1993
Z 44-070 indexation analytique par matière 1986
Z 44-067 catalogage des documents cartographiques 1991
Z 44-074 catalogage des monographies anciennes 1986
Z 44-077 catalogage des images fixes 1997
Z 44 082 catalogage des ressources en ligne 1999
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1.3. DESCRIPTION DES ZONES DE CATALOGAGE
Toutes les indications que nous apportons ici sur les différentes
zones de l'ISBD, concernent la rédaction de notices complètes
d'après la norme Z44-050 - AFNOR.
La mention d'édition.
Elle est précisée lorsqu'il ne s'agit pas d'une première édition,
lorsqu'elle comporte de profondes différences, tant sur la forme que sur
le fond, par rapport à d'autres éditions. Si ces modifications sont
implicites, elles sont à signaler entre crochets. Si les éléments
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apparaissent clairement sur la page de titre, ils sont transcrits tels
quels.
La mention d'édition n'est pas signalée dans deux cas :
- lorsqu'elle fait partie intégrante du titre
- lorsqu'il s'agit de publications sans titre collectif comprenant
plusieurs œuvres avec des mentions d'édition propres, ces
informations sont portées dans la zone de titre.
La note sur l'adresse, qui donne des explications sur une date de
publication lorsqu'elle a été établie par le catalogueur ou lorsqu'il y a
divergences de dates dans la monographie. Elle signale des indications
de changement d'éditeur en cours de publication pour les
monographies en plusieurs volumes.
La note sur la zone de la collation. Elle permet d'affiner la
description physique donnée en zone 5.
La note sur le tirage ou la diffusion. Elle est utilisée lorsque l'ouvrage
fait l'objet d'un tirage ou d'une diffusion restreinte.
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La note sur l'exemplaire décrit c'est à dire sur la particularité propre
au document décrit par exemple note manuscrite de l'auteur,
défectuosité, reliure particulière etc...
Ces notes qui apportent des précisions plus rares, dépendent
beaucoup du type de notice bibliographique demandé, car il faut bien
faire la nuance entre ce que l'on doit citer et ce que l'on peut citer.
Par principe, il vous faudra indiquer toutes les notes dans les notices
qui vous sont proposées dans le cadre de l’exercice. La différence entre
notes facultatives et notes obligatoires est aujourd’hui uniquement
théorique. En revanche dans vos catalogues vous choisirez de faire
apparaître ou non les notes facultatives.
Toutes ces zones ont leur particularité. La norme donne pour chacune
d’elles les sources d’informations à partir desquelles doivent être pris
les éléments qui vont y figurer et le schéma de ponctuation permettant
d’introduire ces éléments.
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Page de titre ou Boîtier, étiquette, Générique, conteneur, Source(s)
son substitut, indication gravée sur le matériel interne(s),
autres parties support, matériel joint, d’accompagnement, étiquettes,
Zone 4 liminaires et pochette document issu de la documentation,
achevé production conteneur
d’imprimer
La publication Le document lui- Le support Toutes sources
elle-même même et lui- même
Zone 5 éventuellement
son écoute
Page de titre ou Boîtier, étiquette, Générique, conteneur, Source(s)
son substitut, matériel joint, matériel interne(s),
autres parties pochette d’accompagnement, étiquettes,
liminaires, document issu de la documentation,
Zone 6 couverture et production conteneur
jaquette, dos et
achevé
d’imprimer
N’importe où Boîtier, étiquette, N’importe où Toutes sources
indication gravée sur le
Zone 7 support, matériel joint,
pochette
N’importe où Boîtier, N’import où Toutes sources
conditionnement,
étiquette, indication
Zone 8 gravée sur le support,
matériel joint,
pochette
RESUME
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CHAPITRE II :
TYPOLOGIE DES DOCUMENTS
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2.1. La Monographie (monograph)
Cela ne signifie pas forcément que le livre ne traite que d’un sujet mais qu’il
sera considéré comme un objet unique, donc qu’il peut être décrit dans une
seule notice bibliographique. S’il est en plusieurs volumes, il devra donc avoir
le même titre, les mêmes auteurs, le même ISBN.
Les informations importantes à relever sur les monographies pour déterminer
le type de document et remplir les champs de sa notice se trouvent en général
sur :
• La page de titre (c’est l’élément qui prime s’il y a
contradiction),
• Le dos de la page de titre,
• La couverture (recto, tranche, verso),
• La dernière page (achevé d’imprimer),
• Les en-têtes ou pieds de pages (titres repris, pagination)
• Les introductions, prologues, préambules
(à lire en diagonale pour repérer les mentions de colloque ou
de diplôme, d’auteurs moraux,...)
Parmi les monographies, on distingue, par leur forme :
L’auteur moral (qui doit absolument être mentionné) et l’éditeur sont souvent
identiques, et il ne possède pas d’ISBN.
Le Type de catalogage appliqué ici est alors dit "à double niveau". Cela signifie
que les informations concernant la partie et celles concernant le tout doivent
toutes deux être relevées et reportées dans des champs différents.
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2.9. Le Périodique (serial or journal)
C’est une publication en série, dotée d’un titre unique, dont les livraisons ou
numéros (issues) généralement composés de plusieurs articles répertoriés
dans un sommaire, se succèdent chronologiquement à des intervalles en
principe réguliers (hebdomadaires, mensuels, bimensuels,...) et pour une
durée en principe illimitée.
Cas particulier non abordé ici : signalée dans les catalogues de périodiques
uniquement, à des fins de localisation.
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CHAPITRE III :
LANGAGES DOCUMENTAIRES
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Introduction
Les langages documentaires sont des langages artificiels créés pour indexer des
documents. Ils permettent de représenter « de manière univoque les notions
identifiées dans ces documents et dans les demandes des utilisateurs, en
prescrivant une liste de termes ou d'indices, associée à des règles d'utilisation »1.
Ils sont utilisés dans les outils de repérage de l'information, comme les
catalogues de bibliothèques ou de centres documentaires, ou encore dans les
banques de données.
3.1. DEFINITION
Celles-ci ainsi que leurs relations peuvent être représentées par les indices d’une
notation. Ces indices sont explicités par un libellé textuel. Différents critères
peuvent être choisis pour différencier les classifications : le mode de division et
de structuration (classification à facettes) ; la notation décimale ou
alphanumérique ; la couverture des domaines de la connaissance traités
(classification encyclopédique telles la CDU et la classification de Dewey,
spécialisée ou sectorielle) ; leur structure et organisation (classification
hiérarchique), etc.».
Les Origines
Paul Otlet et Henri La Fontaine, créateurs de la C.D.U., ont avant tout été
guidés, dans ce projet, par un désir commun de rapprochement entre les
peuples. La C.D.U. est donc le produit des desseins pacifistes de deux avocats
belges! Leur but était de classer l’ensemble des productions de l’esprit humain et
ce, en dehors de tout contact académique, universitaire ou même officiel; la
C.D.U. fut donc conçue pour être un outil de communication entre les peuples.
De plus, Otlet et La Fontaine vivaient dans un monde et à une époque où l’esprit
encyclopédique avait encore une place très importante. Quelques années plus
tard, viendrait en effet l’ère de la spécialisation. L’organisation de ce savoir sous
une forme unique s’imposait donc aussi — au-delà des idéaux pacifistes de ses
concepteurs — pour des raisons pratiques.
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Le point de départ "concret" du projet fut la création, à Bruxelles en 1895, par
Otlet et La Fontaine, de l’Institut International de Bibliographie (I.I.B.). Très vite
alors, les deux hommes en vinrent à l’idée d’un plan général de classement
destiné à couvrir l’intégralité des connaissances et l’ensemble des publications.
C’est ainsi que parut en langue française, de 1899 à 1905, la première édition de
la C.D.U.
0 GÉNÉRALITÉS
0 Prolégomènes. Fondements de la connaissance et de la culture
1 Bibliographies. Catalogues. Listes et répertoires de livres.
2 Bibliothéconomie. Lecture
030 Encyclopédies. Ouvrages généraux de référence. Dictionnaires
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050 Publications en série. Périodiques et publications de caractère périodique :
importance et signification ; gestion commerciale et intellectuelle
060 Collectivités. Organisations et autres formes de coopérations. Associations.
Congrès. Expositions. Sociétés. Instituts. Académies.
Établissements scientifiques. Instituts de recherche. Musées
070 Journaux. Journalisme. La presse : signification, importance ;
propriété, contrôle, direction, rédaction ; organisation commerciale et
éditoriale
080 Polygraphies. œuvres collectives
090 Manuscrits. Ouvrages remarquables. Livres rares et précieux. Bibliophilie
1 PHILOSOPHIE. PSYCHOLOGIE
11 Métaphysique. Problème fondamental
12 Philosophie de l'esprit
14 Systèmes philosophiques
159.9 Psychologie
16 Logique. Épistémologie. Théorie de la connaissance
17 Morale. Ethnique Philosophie pratique
[2] RELIGION. THÉOLOGIE
21 Théologie naturelle, Théodicée
22 La Bible
23 Théologie dogmatique
24 Théologie morale. Pratique religieuse
25 Pastorale chrétienne
26 L'Église chrétienne en général
27 Histoire générale de l'Eglise chrétienne
28 Les diverses Églises chrétiennes
29 Religions diverses et cultes non chrétiens
[3] SCIENCES SOCIALES
30 Sciences sociales en général. Méthodes des sciences sociales.
31 Statistique. Démographie. Sociologie
32 Politique. Science politique
33 Économie. Science économique
34 Droit. Jurisprudence. Législation
Les thésaurus sont surtout utilisés dans les centres documentaires, ils sont
variés.
3.2.2.2. Historique
L'apparition des thésaurus est plus récente que celle des classifications et
correspond à deux constats : les classifications ont des possibilités limitées par
leur structure même, et par ailleurs le développement de l'informatique rend
désormais possible les manipulations automatisées et combinatoires du langage.
Bien que l'on puisse parfaitement utiliser les thésaurus de manière 3n7on
automatisée, ceux-ci doivent aujourd'hui être conçus en vue de leur exploitation
par un logiciel documentaire, de façon à permettre leur intégration dans les
systèmes automatisés.
3.2.2.3. Définition
Il ne s'agit plus ici de ranger chaque notion à une place prédéterminée, « dans un
tiroir », pourrait-on dire, comme cela se pratique dans les autres classifications. Il
faut décomposer chaque notion, aussi loin qu'il est possible ou utile de le faire,
en éléments signifiants qui serviront ultérieurement pour la recherche.
Il s'agit là d'un travail très complexe et qui ne peut en aucun cas être mené à
bien par un seul individu. Trois méthodes principales peuvent être utilisées pour
collecter le vocabulaire :
Les différents termes retenus sont ensuite ventilés à l'intérieur des différents
champs sémantiques, puis hiérarchisés. Cette phase nécessite la collaboration
étroite de spécialistes du domaine ou du champ sémantique concerné ; ces
personnes doivent vérifier que tel ou tel terme est bien à sa place dans le champ
sémantique auquel il a été rattaché et valider la définition de chaque mot.
Elle est très différente des autres ouvrages usuels qui peuvent être consultés par
les utilisateurs de différents niveaux. Un thésaurus se distingue donc :
l'index alphabétique permuté des termes dont le but est de regrouper les
termes des descripteurs composés, car ceux-ci se trouvent dispersés dans
la liste alphabétique.
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Le macro thésaurus des Sciences et Techniques du Bureau National de
l'Information Scientifique et Technique (BNIST) couvre par exemple les cinq
secteurs suivants :
bibliothèque quand on sait qu'il y en a des grands et des petits, des livres
d'histoire et des romans, des auteurs qui ont écrit les deux et des collections
reliées qui traitent de tout et que l'on doit y ajouter les dossiers correspondant
aux différents sujets ? ».
EXEMPLES
Un exemple permet d’en comprendre la spécificité. Ainsi, le terme ALCOOL peut
être analysé sous cinq points de vue : « facettes » ou « colons » :
le sexe
l’âge
l’objectif
le lieu ou le temps
son prix…
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CHAPITRE IV :
L’INDEXATION
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4.1. Définition
Un index est une liste alphabétique des mots-clés et des concepts abordés dans
le corps du texte. Il contient des « entrées » qui indiquent à quelle page, dans
quelle partie ou dans quel chapitre, on peut les trouver. Les index apparaissent
généralement à la fin d'un document ou d'un livre.
L'index est un outil du livre qui consiste en une liste organisée d'éléments
appelés termes (mots, concepts, objets,...) jugés pertinents pour le lecteur,
accompagnés de leur adresse - c'est-à-dire la place où ils sont évoqués dans
l'ouvrage.
Les premiers index indépendants connus sont adjoints à des cartulaires, recueils
de titre de propriété, de communautés ecclésiastiques, au tout début du
XIIe siècle ; ils visent à en organiser de façon synthétique la matière dans l'ordre
alphabétique des toponymes des bien-fonds concernés par les actes des
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cartulaires concernés.
Plus tard, dans le milieu universitaire et monastique réformateur parisien des
études bibliques et théologiques, la maîtrise de cette technique appliquée aux
textes sacrés, et en premier lieu de la Bible, allait faire de Paris le centre de
création d’index le plus important du XIIIe siècle .
Dans ce cours, nous ne verrons que les deux premiers cas, que l’on appelle
indexation matière ou tout simplement indexation.
Principe
L’indexation par indices n’est plus guère pratiquée de manière systématique dans
les bibliothèques.
Une classification se présente comme un tableau en deux colonnes : d’un côté les
notions, de l’autre leur traduction en indices.
Indexation analytique :
Indexation systématique
Principe
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L’indexation par mots-clés est le système le plus simple : à un endroit particulier
d’un document, dans une zone appropriée d’une notice bibliographique, etc., il
suffit de taper un ou plusieurs termes donnant une idée du contenu du
document. Les termes sont choisis par l’auteur ou par l’indexeur, librement ou
dans une liste d’autorités.
Les termes sont simplement juxtaposés. Pour être sûr que les usagers
retrouveront le document, il faut multiplier les termes : synonymes, termes plus
généraux, abréviation, etc.
En revanche, les inconvénients sont immenses : trop grand nombre de termes (il
en manquera toujours parmi les nombreux synonymes possibles), imprécision des
termes .
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4.5. Utilité d'un index
L'index sert au lecteur à trouver (ou retrouver) rapidement une information dans
un texte en utilisant l'ordre alphabétique. Les termes utilisés y sont parfois
différents de celui employé par l'auteur : ils sont adaptés au lecteur. L'index rend
compte de la structure d'ensemble de l'ouvrage, en même temps qu'il donne
accès à une information particulière.
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Bibliographie
9. Mary & Richard HOUSE (1983), « La naissance des index » dans Henri-Jean Martin et Roger
Chartier (dir.), Histoire de l’édition française, tome I, pp. 77-86.
10. Henri-Jean MARTIN (2004), Henri-Jean Martin et les métamorphoses du livre. Entretiens
avec Jean-Marc Chatelain et Christian Jacob, Paris, Albin Michel, p. 226.
11. Jacques Maniez, Dominique Maniez, Concevoir l'index d'un livre. Histoire, actualités et perspectives,
Paris, ADBS, 2009, 232 p
Webliographie d’un cours « Langage documentaire et indexation » (Université Paris 7
Diderot)
Cours de J-L. Baraggioli et Bernard Desnoues sur Dewey et Rameau (Médiadix) 51
Langages documentaires et outils linguistiques, in Documentaliste-Sciences de
l’Information 2007/1 (Vol. 44). 120 pages. (Cairn)
Introduction à l’indexation par Alexandre Serres de l’URFIST de Bretagne-Pays de Loire
Kervégant, Désiré. « Classification et analyse des relations ». Bulletin des bibliothèques de France
(BBF), 1959, n° 11, p. 495-511..
Paule Salvan. Les classification : résumé du cours. Paris : Bibliothèque nationale, 1962.
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