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Autoportrait de Gustave Courbet

1)Approche sensible (1)


J’avais déjà vu cet autoportrait dans un manuel de français en 5ème ou en 4
ème. Elle était utilisée pour parler de la peur. Quand je vois cet autoprotrait
je pense que le personnage est stupéfait ou même inquiet. Cette œuvre
démontre bien la peur, je pense que c’est l’émotion qui a été représentée.

2)Approche descriptive
C’est une peinture, une huile sur toile. C’est un format paysage qui est
utilisé.
Les yeux du personnage sont écarquillés, il regarde fixement devant lui.Il
donne l’impression avec ses deux mains de presque s’arracher les cheveux.
L’image est centré sur son visage. C’est un gros-plan.
Le personnage est au premier plan. Sa peau est pâle, ses cheveux et sa barbe
sont noirs, sa chemise est blanche.
A l’arrière plan, on ne voit qu’un fond couleur taupe, c’est sûrement un
mur.
La lumière semble venir d’en haut, sur la gauche.
Les couleurs utilisées et la luminosité représentée donnent un effet de
contraste.

3)Approche informative
- sur l’artiste : Gustave Corbet est de nationalité fançaise. Il est né en 1819
et mort en 1877. Son mouvement est le réalisme. Ses maîtres ont été
Charles-Antoine Flajoulot, Charles Steuben et Nicolas-Auguste Hesse. Il est
autodidacte.Ses œuvres principales sont Le Désespéré et Autoportrait au
chien noir bien, qu’il en a peint encore de nombreux autres. Il a été
influencé par Le Caravage, Rembrandt et Géricault. Il a influencé James
Whistler, Edouard Manet, Paul Cézanne, Marcel Duchamp et bien d’autres
encore...Il s’opposait dans son style à ses contemporains qui suivaient les
critères de l’académisme, l’idéalisme et aux autres outrances romantiques.
Il est individualiste et à été longtemps critiqué pour revendiquer son
autodidactisme et son terroir. Par la suite, il fut accusé d’avoir fait renverser
la colonne Vendôme et condamné de la faire relever à ses frais. Exilé en
Suisse, il y fonde une petite communauté d’amis peintres et meurt à l’âge
de 58 ans.
-sur l’oeuvre : L’oeuvre s’appelle Le Désespéré, c’est une peinture à l’huile.
Elle a été réalisée entre 1843 et1845. On peut observer cette toile au musée
d’Orsay. Ses dimensions sont 45 x 54 cm. Ce portrait s’inscrit dans la
tendance romantique.
Les matériaux utilisés sont la peinture à l’huile. Il s’agit d’un original.
Courbet tenait beaucoup à cette toile puisqu’il l’emmena en exil avec lui en
Suisse en 1873. Quelques années plus tard, le docteur Paul Collin,à son
chevet durant ses derniers jours décrit son atelier et un « tableau
représentant Courbet avec une expression désespérée et qu’il avait intitulé
pour cette raison Désespoir ». La toile appartient à une collection privée
d’investissement, mais a été exposée au musée d’Orsay en 2007. Elle ne
compte aucune partie manquante ou mutilation.
-contexte : L’oeuvre a été créée dans les années 1840, durant la Révolution
industrielle.

4)Approche interprétative
En voyant cette œuvre, je déduis qu’elle qualifie le désespoir que ressentait
Courbet. Il était qualifié comme quelqu’un amoureux de la vie mais je
pense qu’il ne l’était pas en réalité. On voit qu’il s’arrache presque les
cheveux et provoque une émotion de peur, il semble même ressentir de la
folie. En suivant l’hypothèse de la folie, on peut donc supposer que son
désespoir est probablement dû à un mal-être psychologique ou émotionnel.
Peut être qu’il voudrait montrer son côté « sombre » celui que les autres ne
connaissent pas comme il l’a confié à son ami Alfred Bruyas dans une
lettre: « Avec ce masque riant que vous me connaissez, je cache à
l’intérieur le chagrin, l’amertume, et une tristesse qui s’attache au coeur
comme un vampire ».

5)Approche sensible (2)


Mes ressentis à propos de cet autoportrait ont changé car désormais je ne
qualifierais pas l’émotion représentée de peur ou de stupéfaction car en
prenant connaissance du titre et du contexte, c’est un désespoir et un mal
être que Gustave Courbet exprime et veut partager.

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