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Citations utiles pour le bac de Français.

-Les Caractères, Jean de La Bruyère :


Introduction:les Caractères ou Mœurs de ce siècle est une œuvre moraliste publiée entre 1688 et
1696 par Jean de La Bruyère, un écrivain classique. A la fois traduction des Caractères de
Théophraste, un auteur grec du Vème siècle avant JC Les Caractères est une œuvre qui a pour but
de montrer et corriger les défauts humains. Le sujet est :... »
notion a abordé :
-theatrum mundi,
-hypocrite (hypokritès) celui qui porte un masque, hypocrisie
-société du spectacle, société du paraître
-comédie sociale
LIVRE V :
•1 : un caractère bien fade est celui de n’en avoir aucun.
•11 : être infatué de soi, et s’être fortement persuadé qu’on a beaucoup d’esprit est un accident qui
n’arrive guère qu’à celui qui n’en a point, ou qui en a peu.
•16 : l’esprit de la conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu’à en faire trouver aux
autres.
•32 : la politesse n’inspire pas toujours la bonté, l’équité, la complaisance, la gratitude ; elle en
donne du moins les apparences, et fait paraître l’homme du dehors comme il devrait être
intérieurement.
•83 : le sage quelquefois évite le monde, de peur d’être ennuyé.

LIVRE VI :
•2 : une grande naissance ou une grande fortune annonce le mérite et le fait plus tôt remarquer.
•37 : à force de faire de nouveaux contrats, ou de sentir son argent grossir dans ses coffres, on se
croît enfin une bonne tête, et presque capable de gouverner.
•42 : l’on ouvre et l’on étale tous les matins pour tromper son monde, et l’on ferme le soir après
avoir trompé tout le jour.

LIVRE VIII :
•1 : le reproche en un sens le plus honorable qu’on puisse faire à un homme, c’est qu’il ne connaît
pas la cour.
•8 : la Cour ne rend pas content, elle empêche qu’on ne le soit autre part.
•23 : il n’y a rien à la Cour de si méprisable et de si indigne qu’un homme qui ne peut contribuer en
rien à notre fortune, je m’étonne qu’il ose se montrer.

-L’île des esclaves, Marivaux, 1725


parcours associé : « la comédie social »
-hypocrise : Iphicrate : Tu m’aimes, et tu me fais milles injures ?/ Arlequin : […] Tu disais bien que
tu m’aimais , toi, quand tu me faisais battre ;
-méchanceté : Cléanthis : j’en ai une liste : sotte, ridicule, bête, butorde, imbécile, et cætera/
Euphrosine : impertinente que vous êtes !
-naïveté : Arlequin : il faut bien donner son amour aussi bien le prendriez de vous-même./
Euphrosine : voici le compte de mon infortune.

-Manon Lescaut, l’Abbé Prévost, 1731


Introduction : Manon Lescaut ou histoire du chevalier Des Grieux et de Manon lescaut est le 7ème
tome du recueil de roman mémoires et aventures d’un homme de qualité écrit par l’abbé prévost, en
écrivain français du 18ème siécle. Manon Lescaut est un roman à la fois classique pour la vision
péssimiste de la passion , mais également romantique grâce à l’exploration des sentiments
amoureux. Ce roman à été jugé pour atteinte à la morale publique et aux bonnes mœurs, car en
effet il était jugé inadapté et prônait la débauche.
- « chaque aventure est un modèle d’après lequel on peut se former ; il n’y manque que d’être ajusté
aux circonstances où l’on se trouve. L’ouvrage entier est un traité de morale, réduit agréablement en
exercice » avis de l’auteur.
-si j’eusse suivi ses conseils, j’aurais toujours été sage et heureux.
-ce fut dans ce moment que l’honneur et la vertu me firent sentir encore les pointes de remords.
-Le Bal des Folles, Victoria Mas, 2019
parcours associé : « personnage en marge, plaisir du romanesque ».
-pour ces gens que la moindre excentricité affole, qu’ils soient bourgeois ou prolétaires, songer à
ces aliénées excite leur désir et alimente leurs craintes.

-les folles les fascinent et leur font horreur.

-elles ne sont plus des épouses, des mères ou des adolescentes : elles sont des malades.

-une vie soumise aux horaires et aux décisions d’un homme, une vie sans ambition ni passion […]
voilà, c’est tout ce qu’elles ne souhaite pas.

-dans une salle d’examen de la salpêtrière, les deux individus qui s’y trouvent ne sont plus égaux :
l’un évalue le sort de l’autre, l’autre croit le premier. L’un détermine sa carrière, l’autre détermine sa
vie.

-un médecin pense toujours mieux savoir que son patient, et un homme pense toujours savoir mieux
qu’une femme.

-Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire, 1857, 1861


introduction : Les Fleurs du Mal est un recueil de poème écrit par Charles Baudelaire. Devant à
l’origine s’appeler les lesbiennes puis les limbes, ce recueil a été édité 2 fois, avec dans la
deuxième édition, l’ajout de nouveaux poèmes mais également nouvelles section, tableau parisiens.
Les mouvement littéraire des fleurs du mal est entre le romantique et le parnasse.

Spleen et idéal :
-l’albatros : « le poète est semblable aux prince des nuées […] ses ailes de géants l’empêche de
marcher. ».
-l’ennemi : « ma jeunesse ne fût qu’un ténébreux orage, traversé çà et là par de brillants soleils »
-l’invitation au voyage : « là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe calme et volupté. ».
-spleen : «[…] sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuies, […], il nous verse un jour plus noir
et plus triste que les nuits. ».
- « l’Espoir vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique, sur mon crâne incliné plante son
drapeau noir. ».
-l’héautontimorouménos : « je suis la plaie et le couteau ! je suis le soufflet et la joue ! je suis les
membres et la roue, et la victime et le bourreau !
Je suis dans mon coeur le vampire »

Tableaux parisiens :
-le soleil : « Quand, ainsi qu’un poète, il descend dans les villes, il ennoblit le sort des choses les
plus viles [...] »
Juste la fin du Monde, Jean-Luc Largarce, 1990
introduction : Jean-Luc Lagarce est un dramaturge et metteur en scène français. Sa pièce juste la
fin du monde, qui devait initialement s’appeler les adieux puis juste à la fin du monde, a été écrite
en 1990 et s’inscrit dans la visée du classicisme. Cette pièce est écrite de la même manière que les
tragédies antique, c’est-à-dire un prologue, un intermède et un épilogue. Cette pièce met en scène
un dîner de famille où Louis, l’un des fils vient annoncer sa mort, mais cette famille est cependant
incapable de communiquer. Nous avons étudié cette œuvre dans le cadre du parcours associé »

-Suzanne : « jamais tu ne te sers de cette qualité que tu possèdes, avec nous, pour nous, tu ne nous
en donnes pas la preuve, tu ne nous en juges pas dignes. C’est pour les autres. »

-Antoine : « tu dis qu’on ne t’aime pas, je t’entends dire ça, toujours je t’ai entendu. »
- « ce que je veux dire et tu ne pourrais le nier si tu voulais te souvenir avec moi, ce que je veux
dire, tu ne manquais de rien et tu ne subissais rien que l’on appelle le malheur. »
-je devais me montrer raisonnable, je devais faire moins de bruit, te laisser la place, ne pas te
contrarier. »
-et lorsque tu es parti, lorsque tu nous as quittés, lorsque tu nous abandonnas […] je dus encore être
le responsable.
-et je me reproche déjà ( tu n’es pas encor parti) le mal que je te fais.

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