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LIVRE VI :
•2 : une grande naissance ou une grande fortune annonce le mérite et le fait plus tôt remarquer.
•37 : à force de faire de nouveaux contrats, ou de sentir son argent grossir dans ses coffres, on se
croît enfin une bonne tête, et presque capable de gouverner.
•42 : l’on ouvre et l’on étale tous les matins pour tromper son monde, et l’on ferme le soir après
avoir trompé tout le jour.
LIVRE VIII :
•1 : le reproche en un sens le plus honorable qu’on puisse faire à un homme, c’est qu’il ne connaît
pas la cour.
•8 : la Cour ne rend pas content, elle empêche qu’on ne le soit autre part.
•23 : il n’y a rien à la Cour de si méprisable et de si indigne qu’un homme qui ne peut contribuer en
rien à notre fortune, je m’étonne qu’il ose se montrer.
-elles ne sont plus des épouses, des mères ou des adolescentes : elles sont des malades.
-une vie soumise aux horaires et aux décisions d’un homme, une vie sans ambition ni passion […]
voilà, c’est tout ce qu’elles ne souhaite pas.
-dans une salle d’examen de la salpêtrière, les deux individus qui s’y trouvent ne sont plus égaux :
l’un évalue le sort de l’autre, l’autre croit le premier. L’un détermine sa carrière, l’autre détermine sa
vie.
-un médecin pense toujours mieux savoir que son patient, et un homme pense toujours savoir mieux
qu’une femme.
Spleen et idéal :
-l’albatros : « le poète est semblable aux prince des nuées […] ses ailes de géants l’empêche de
marcher. ».
-l’ennemi : « ma jeunesse ne fût qu’un ténébreux orage, traversé çà et là par de brillants soleils »
-l’invitation au voyage : « là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe calme et volupté. ».
-spleen : «[…] sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuies, […], il nous verse un jour plus noir
et plus triste que les nuits. ».
- « l’Espoir vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique, sur mon crâne incliné plante son
drapeau noir. ».
-l’héautontimorouménos : « je suis la plaie et le couteau ! je suis le soufflet et la joue ! je suis les
membres et la roue, et la victime et le bourreau !
Je suis dans mon coeur le vampire »
Tableaux parisiens :
-le soleil : « Quand, ainsi qu’un poète, il descend dans les villes, il ennoblit le sort des choses les
plus viles [...] »
Juste la fin du Monde, Jean-Luc Largarce, 1990
introduction : Jean-Luc Lagarce est un dramaturge et metteur en scène français. Sa pièce juste la
fin du monde, qui devait initialement s’appeler les adieux puis juste à la fin du monde, a été écrite
en 1990 et s’inscrit dans la visée du classicisme. Cette pièce est écrite de la même manière que les
tragédies antique, c’est-à-dire un prologue, un intermède et un épilogue. Cette pièce met en scène
un dîner de famille où Louis, l’un des fils vient annoncer sa mort, mais cette famille est cependant
incapable de communiquer. Nous avons étudié cette œuvre dans le cadre du parcours associé »
-Suzanne : « jamais tu ne te sers de cette qualité que tu possèdes, avec nous, pour nous, tu ne nous
en donnes pas la preuve, tu ne nous en juges pas dignes. C’est pour les autres. »
-Antoine : « tu dis qu’on ne t’aime pas, je t’entends dire ça, toujours je t’ai entendu. »
- « ce que je veux dire et tu ne pourrais le nier si tu voulais te souvenir avec moi, ce que je veux
dire, tu ne manquais de rien et tu ne subissais rien que l’on appelle le malheur. »
-je devais me montrer raisonnable, je devais faire moins de bruit, te laisser la place, ne pas te
contrarier. »
-et lorsque tu es parti, lorsque tu nous as quittés, lorsque tu nous abandonnas […] je dus encore être
le responsable.
-et je me reproche déjà ( tu n’es pas encor parti) le mal que je te fais.