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« Une charogne », Les Fleurs du mal,Baudelaire (1857)

Texte n*1 pour l’oral du bac


Texte découpé (première moitié)
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INTRO : - contexte auteur : Poète


Baudelaire publie œuvre emblématique : FDM. 2 mois plus tard → procureur Ernest Pinard
reproche B son immoralité. B y mentionnait la laideur physique et morale, mais aussi la
laideur matérielle dans la misère, à travers elle, B montrait le coté obscur de Paris à cette
époque. Le procureur censure l’ouvrage pour « outrage à la morale publique et aux bonnes
mœurs ». Le poète propose donc une seconde édition de son œuvre en 1861, avec
modification des pièces.
Si l’ouvrage est condamné, c’est parce que B y associe 2 idées : le beau et le laid. Dans cet
mesure, la boue et l’or se côtoient dans l’œuvre comme nous pouvons le constater dans
« une charogne ».
- œuvre : Les Fleurs du mal, recueil de 1857
6 poèmes supprimés → 1861 nouvelle édition en ajoutant « Tableaux parisiens »
- contenu du texte : - raconte un souvenir passé
- impose à une femme de se souvenir d’une promenade romantique au cours de laquelle
le couple aurait croisé une charogne, un cadavre.
- des analogies particulières naissent chez le poète, puisque la carcasse prend des aspects
femme lubrique, d’œuvre picturale, et d’œuvre musicale.
- problématique : En quoi dans ce poème Baudelaire montre-t-il la force sublimatoire de l’art ?
- annonce du plan : 1) v.1 → v.16
La description d’un cadavre.
2) v.17 → v.24
Le rapport entre le cadavre et la femme.

CONCLUSION: Dans ce poème, B décrit un cadavre en décomposition lors d’une promenade romantique. Il
pratique l’alchimie car il essaye de créer de la beauté à partir du dégoût. Il extrait la beauté de
la charogne dans sa laideur. Avec l’alchimie poétique, il transcende donc la mort. Baudelaire
montre donc le pouvoir de la poésie qui rend les mort vivant, par sublimation, par une beauté
terrible et cynique, parce qu’elle trouve ses sources dans le mal. Ce poème montre que la beauté
est au dessus de la mort, puisqu’elle ouvre un accès à l’immortalité.
- ouverture : Ce pouvoir alchimique du poète : Baudelaire le présente dès l’appendice des FDM dans lequel
il écrit : « J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or »

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