π Lycée M ARCEAU Programme de colles MPSI

Semaine 23 : du 03/04 au 07/04

Questions de cours potentielles :
une base est une famille génératrice minimale : Une famille (ei )i∈ I est une base de E si et seulement si elle est
1.
génératrice minimale.

une base est une famille libre maximale : Une famille (ei )i∈ I est une base de E si et seulement si elle est libre
2.
maximale.

Vect( F ∪ G ) = F + G : Soit ( E, +, ·) un espace vectoriel et F et G des s.e.v. Le plus petit espace vectoriel contenant
3.
F et G est F + G..

Lemme de Steinitz : Soit E un K-e.v. et A un s.e.v. de E non nul (non réduit au singleton 0 ) de dimension finie
4.
Si A admet une famille génératrice de cardinal n ∈ N∗ alors toute famille de A de cardina n + 1 est liée.

Existence d’un supplémentaire : Tout sous-espace vectoriel F d’un espace vectoriel E de dimension finie admet
5.
au moins un supplémentaire dans E.

Construction d’une base de E avec deux sev supplémentaires : Si F ⊕ G = E, alors dim
( E) = dim( F ) +
6.


dim( G ). De plus, si F admet comme base f 1 , . . . , f p et G admet comme base g1 , g2 , . . . , gq alors f 1 , . . . , f p , g1 , . . . , gq
est une base de E, elle est dite adaptée à la décomposition E = F ⊕ G.

Formule de Grassmann : Soit F et G deux sous-espaces vectoriels de E, K-e.v. de dimension finie, on a alors
7.
dim( F + G ) = dim( F ) + dim( G ) − dim( F ∩ G ).

dimension de E × F : Soit E et F des K-e.v. de dimension finie. Alors E × F est de dimension finie et dim( E ×
8.
F ) = dim( E) + dim( F ).

image et image réciproque d’un s.e.v. : Soit u une application linéaire de E dans F :
9.
1. si E0 est un s.e.v. de E alors u ( E0 ) = {u( x ), x ∈ E0 } est un s.e.v. de F.
2. si F 0 est un s.e.v. de F alors u−1 ( F 0 ) = { x ∈ E, u( x ) ∈ F 0 } est un s.e.v. de E.

décomposition d’une a.l. via une base : Soit B = (ei )i∈ I une base de E et ( f i )i∈ I une famille quelconque de
10.
vecteur de FK-e.v. Il existe une unique application linéaire u ∈ L( E, F ) telle que :

∀i ∈ I, u ( ei ) = f i

décomposition d’une a.l. via deux sev supplémentaires : Soit F et G deux sous-espaces vectoriels supplémen-
11.
taires dans E. Soit E0 un espace vectoriel, alors pour tout v ∈ L ( F, E0 ) et w ∈ L ( G, E0 ) il existe un unique
u ∈ L ( E, E0 ) tel que u| F = v et u|G = w

Programme :
• Développements limités : Développement limité, unicité des coefficients, troncature. Développement limité
en 0 d’une fonction paire, impaire. Forme normalisée d’un développement limité. Équivalence avec le premier terme
non nul du DL. Opérations sur les développements limités : combinaison linéaire, produit, quotient. Primitivation d’un
développement limité. Formule de Taylor-Young : développement limité à l’ordre n en un point d’une fonction de classe
Cn . Développement limité à tout ordre en 0 de exp, sin, cos, sh, ch, x 7→ ln(1 + x ), x 7→ (1 + x )λ , Arctan, et de tan à
l’ordre 5. Utilisation des développements limités pour préciser l’allure d’une courbe au voisinage d’un point. Exemples
de développements asymptotiques + Stirling.
• Espaces vectoriels et décompositions : Définition d’un espace vectoriel, combinaison linéaire, intersec-
tions de sous-espaces vectoriel, Produit d’espaces vectoriels. Sous-espaces vectoriel, espace vectoriel engendré. Familles
presque nulles (ou à support fini). Familles de vecteurs libres, génératrices, bases. Sommes d’espaces vectoriels, sommes
directes, espaces supplémentaires.
• Espaces vectoriels en dimension finie : dimension finie, exemples usuels, rand d’une famille finie,
dimension d’un sous-espace vectoriel, dimension de s.e.v. supplémentaires, formule de Grassmann, dimension de la
somme d’espaces vectoriels, dimension d’un produit d’espaces vectoriels.

MPSI 1/0
Remarques et prévisions :
• La notion d’applications linéaires n’est pas au programme de colle.

• Le premier exercice portera sur les chapitres "espaces vectoriels".

• Prochains chapitres : applications linéaires, lien entre applications linéaires et matrices, espaces affines.

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