Espace Vect

Espace et sous-espace vectoriels
Sommaire
1 Espace et sous-espace vectoriels
2 Système générateur, bases et dimension
M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 3 / 34

Espace vectoriel
Définition :
Soit E un ensemble muni d’une loi c.i., notée +, et d’une
loi c.e. par rapport à R notée ·. On dit que E est un espace
vectoriel (sur R) ssi les propriétés suivantes sont vérifiées :
• (E, +) est un groupe commutatif.
• ∀(λ, µ) ∈ R2 , ∀(u, v) ∈ E2 : 1·u = u
λ(µu) = (λµ)u
(λ + µ)u = λu + µu
λ(u + v) = λu + λv.

Espace vectoriel
Les éléments d’un espace vectoriel sont appelés « vecteurs » et

les éléments de l’ensemble R sont appelés « scalaires ».
Exemple :
• Soit Rn l’ensemble des n-uplet de réels muni des lois suivantes :
Addition : ∀(a1 , a2 , . . . , an ) ∈ Rn , ∀(b1 , b2 , . . . , bn ) ∈ Rn ,
(a1 , a2 , . . . , an ) + (b1 , b2 , . . . , bn ) = (a1 + b1 , a2 + b2 , . . . , an + bn )
Multiplication par un scalaire : ∀λ ∈ R, ∀(a1 , a2 , . . . , an ) ∈ Rn ,
λ(a1 , a2 , . . . , an ) = (λa1 , λa2 , . . . , λan )
(Rn , +, ·) est un espace vectoriel.

Espace vectoriel
Proposition :
Soit un espace vectoriel E. Alors on a les propriétés sui-
vantes :
• ∀ λ ∈ R, ∀ u ∈ E (λu = 0 =⇒ λ = 0 ou u = 0)
• ∀ λ ∈ R, ∀ (u, v) ∈ E2 λ(u − v) = λu − λv
• ∀(λ, µ) ∈ R2 , ∀u ∈ E (λ − µ)u = λu − µu

Sous-espace vectoriel
Proposition :
Une partie F d’un espace vectoriel E est appelée sous-
espace vectoriel de E si :
• F 6= ∅
• F est stable par + : ∀ (u, v) ∈ F 2 : u+v∈F
• F est stable · : ∀ λ ∈ R, ∀u∈F : λu ∈ F
On dit, dans ce cas, que l’ensemble F est stable pour l’addition et

pour la multiplication par un scalaire.

Sous-espace vectoriel : Exemple
• {0} et E sont des sous-espaces vectoriels de E. Ils sont appelés

sous-espaces triviaux.
• {0} × R est un sous-espace vectoriel de R2 .
• Considérons dans R2 les deux parties :
A = {(x, 0) ∈ R2 | x ∈ R} et B = {(0, y) ∈ R2 | y ∈ R}
A et B sont deux sous-espaces vectoriels de R2 .

Sous-espace vectoriel
Proposition :
Si A et B sont deux sous-espaces vectoriels de E, A ∩ B est
un sous-espace vectoriel E.
Remarque : La réunion de deux sous-espaces vectoriels peut

ne pas être un sous-espace vectoriel. En effet, considérons dans
R2 les deux parties :
A = {(x, 0) ∈ R2 | x ∈ R} et B = {(0, y) ∈ R2 | y ∈ R}
On a (1, 0) ∈ A ∪ B et (0, 1) ∈ A ∪ B mais (1, 0) + (0, 1) ∈

/ A∪B

Système générateur, bases et dimension
Sommaire
1 Espace et sous-espace vectoriels
2 Système générateur, bases et dimension

Système générateur
Soit E un espace vectoriel et S = {u1 , u2 , . . . , up } composé de p

vecteurs de E.
Définition :
Soient u1 , u2 , . . . , up des vecteurs de E. On appelle com-
binaison linéaire de ces vecteurs, toute expression de la
forme :
u = λ1 u1 + λ2 u2 + · · · + λp up où (λ1 , λ2 , . . . , λp ) ∈ Rp .

Proposition :
L’ensemble F des combi. liné. des p
vecteurs u1 , u2 , . . . , up
de E, est un sev de E. On note F = u1 , u2 , . . . , up
Définition :

Le sous-espace vectoriel F = u1 , u2 , . . . , up de E est ap-
pelé sous-espace vectoriel engendré par u1 , u2 , . . . , up .
Proposition :

Le sous-espace vectoriel F = u1 , u2 , . . . , up de E est le
plus petit sev de E contenant les vecteurs u1 , u2 , . . . , up .

Système générateur : Exemple
Soit F l’ensemble défini par :
F = {(2x − y + z, 3x + 2y − z, z − y, x) | x, y et z ∈ R}
Montrons que l’ensemble F est un sev de R4 . En effet, on a :
(2x − y + z, 3x + 2y − z, z − y, x)
= x(2, 3, 0, 1) + y(−1, 2, −1, 0) + z(1, −1, 1, 0)
En posant :
u1 = (2, 3, 0, 1), u2 = (−1, 2, −1, 0), u3 = (1, −1, 1, 0)

on trouve alors : F = xu1 + yu2 + zu3 x, y et z ∈ R
=⇒ F est le sev engendré par les vecteurs u1 , u2 et u3 de R4 .

Définition :
Un ensemble S = {u1 , u2 , . . . , up } de vecteurs de E est
appelé système

générateur
(ou famille génératrice) de E
si E = u1 , u2 , . . . , up .
Autrement dit, S est un système générateur de E si et seulement

si pour tout u ∈ E, il existe (λ1 , λ2 , . . . , λp ) ∈ Rp tel que :
u = λ1 u1 + λ2 u2 + · · · + λp up

Système générateur : Exemple 1
Soient les vecteurs de Rn suivants :
e1 = (1, 0, 0, . . . , 0), e2 = (0, 1, 0, . . . , 0), . . . , en = (0, 0, 0, . . . , 1)
Montrons que S = {e1 , e2 , . . . , en } est un système générateur de

Rn . En effet, soit x = (x1 , x2 , . . . , xn ) un vecteur de Rn . On a :
x = (x1 , x2 , . . . , xn ) = x1 (1, 0, 0, . . . , 0) + x2 (0, 1, 0, . . . , 0) + · · ·

+ xn (0, 1, 0, . . . , 0)
= x1 e1 + x2 e2 + · · · + xn en
Donc S = {e1 , e2 , . . . , en } est un système générateur de Rn .

Considérons l’ensemble F des vecteurs (x, y, z) de R3 tels que

2x−y+z = 0. Montrons que F est engendré par les deux vecteurs
(1, 2, 0) et (0, 1, 1). En effet :
(x, y, z) ∈ F ⇐⇒ 2x − y + z = 0
⇐⇒ y = 2x + z
⇐⇒ (x, y, z) = (x, 2x + z, z)
⇐⇒ (x, y, z) = x(1, 2, 0) + z(0, 1, 1)
F est donc l’ensemble des combinaisons linéaires des vecteurs

(1, 2, 0) et (0, 1, 1).

Définition :
Un espace vectoriel E est dit de dimension finie si E admet
un système générateur fini.
Exemple :
L’espace vectoriel (Rn , +, ·) est de dimension finie puisqu’il admet un
système générateur de cardinal fini.

Système libre
Soit E un espace vectoriel et S = {u1 , u2 , . . . , up } composé de p

vecteurs de E.
Définition :
On dit que S est un système lié s’il existe des scalaires
λ1 , λ2 , . . . , λp de R, non tous nuls, tels que :
λ1 u1 + λ2 u2 + · · · + λp up = 0. (⋆)
On dit aussi que u1 , u2 , . . . , up sont linéairement dépen-

dants.

Système libre : Exemple 1
Soient les vecteurs :
u1 = (1, 0, 2), u2 = (0, 3, 0), u3 = (2, 9, 4)
de R3 . Remarquons que :
u3 = (2, 9, 4) = (2, 0, 4)+(0, 9, 0) = 2(1, 0, 2)+3(0, 3, 0) = 2u1 +3u2 .
Il en résulte que : 2u1 + 3u2 − u3 = 0.

Donc le système {u1 , u2 , u3 } est lié.

Soient les vecteurs :
e1 = (1, 0, 0), e2 = (0, 1, 0), e3 = (0, 0, 1)
de R3 . Soit (λ1 , λ2 , λ3 ) ∈ R3 . Supposons que :
λ1 e1 + λ2 e2 + λ3 e3 = 0
soit λ1 (1, 0, 0) + λ2 (0, 1, 0) + λ3 (0, 0, 1) = (0, 0, 0)

D’où : (λ1 , λ2 , λ3 ) = (0, 0, 0)
Donc forcément λ1 = λ2 = λ3 = 0 et par suite le système
{e1 , e2 , e3 } n’est pas lié.

Système libre
Définition :
On dit que S est un système libre si :
λ1 u1 + λ2 u2 + · · · + λp up = 0 =⇒ λ1 = λ2 = · · · = λp = 0.
On dit aussi que u1 , u2 , . . . , up sont linéairement indépen-

dants.

Le système générateur de Rn :
e1 = (1, 0, 0, . . . , 0), e2 = (0, 1, 0, . . . , 0), . . . , en = (0, 0, 0, . . . , 1)
est un système libre. En effet :
λ1 e1 + λ2 e2 + · · · + λn en = 0 ⇐⇒ (λ1 , λ2 , . . . , λn ) = (0, 0, . . . , 0)
⇐⇒ λ1 = λ2 = · · · = λn = 0.

Considérons dans R2 , u1 = (1, 2) et u2 = (3, −1). Cherchons λ1

et λ2 réels tels que :
λ1 u1 + λ2 u2 = 0
Soit : λ1 (1, 2) + λ2 (3, −1) = (0, 0). C’est-à-dire
λ1 + 3λ2 = 0 et 2λ1 − λ2 = 0
D’où
λ1 = λ2 = 0.
Donc le système {u1 , u2 } est libre.

Système libre : Remarque
Il est facile de noter que :

• Si 0 ∈ S, alors S est un système lié. En effet, si par exemple
u1 = 0, alors on peut écrire
1 · 0 + 0u2 + · · · + 0up = 0
• Soit u un vecteur non nul. Le système {u} est libre. En effet,

λu = 0 =⇒ λ = 0 puisque u 6= 0.
• Si S est un système libre et A ⊂ S, alors A est un système libre ;

• Si S est un système lié et S ⊂ B, alors B est un système lié.

Bases
Soit E un espace vectoriel
Définition :
Un système B de E est dit base de E si B est à la fois libre
et générateur de E
Théorème :
Un système B de E est une base de E si et seulement si
tout vecteur de E s’écrit de façon unique comme combinai-
son linéaire des vecteurs de B.

Coordonnées
Si B = {e1 , e2 , . . . , en } est une base de E, alors tout vecteur de E

s’écrit d’une manière unique sous forme de combinaison linéaire
des vecteurs de B :
∀ u ∈ E, ∃!(λ1 , λ2 , . . . , λn ) ∈ Rn : u = λ1 e1 + λ2 e2 + · · · + λn en
Les scalaires λ1 sont appelés les coordonnées de u dans la base

B.
 
λ1
 .. 
On note [u]B =  . 
λn

Coordonnées : Exemple
• Soient les vecteurs de Rn suivants :
e1 = (1, 0, . . . , 0), e2 = (0, 1, . . . , 0), . . . , en = (0, 0, . . . , 1).
Le système B = {e1 , e2 , . . . , en } est une base de Rn . On l’ap-

pelle base canonique de Rn .
• Soient les monônes suivants :
1, x, x2 , . . . , xn .
Le système B = {1, x, x2 , . . . , xn } est une base des polynômes

de degré inférieur ou égal à n.

Théorème de la base incomplète
Nous admettrons le théorème suivant :
Théorème 2 (Théorème de la base incomplète) :

Soit G = {u1 , u2 , . . . , up } un système générateur de E et
on suppose que le système L = {u1 , u2 , . . . , uq } est libre
(q 6 p). Alors il existe une base B de E tel que :
L⊂B⊂G

Théorème de la base incomplète : Exemple
Cherchons une base de R3 où figure u = (1, 1, 1), en lui adjoi-

gnant des vecteurs choisis parmi ceux de la base canonique :
e1 = (1, 0, 0), e2 = (0, 1, 0), e3 = (0, 0, 1).
Les vecteurs u, e1 et e2 sont linéairement indépendants. En effet,
λ1 e1 + λ2 e2 + λ3 u = (λ1 + λ3 , λ2 + λ3 , λ3 ) = (0, 0, 0)
implique : λ3 = 0, et donc :λ1 = 0 et λ2 = 0. Et le vecteur e3 est

une comb. liné. de u, e1 et e2 : de u = e1 + e2 + e3 on déduit
e3 = u − e1 − e2 .
Donc les vecteurs u, e1 et e2 forment une base de R3 .

Dimension
Corollaire 1 (Existence de bases) :

Tout espace vectoriel de dimension finie, non réduit à {0}
admet au moins une base.
Par convention ∅ est une base de {0}.
Théorème :
Soit E un espace vectoriel de dimension finie. Toutes les
bases de E ont le même nombre de vecteurs. Ce nombre
s’appelle la dimension de E. On note dim E

Dimension : Exemple
• Si E = {0}, on pose par convention : dim E = 0.

• La dimension de Rn est égale à n car le cardinal de B =
{e1 , e2 , . . . , en } la base canonique de Rn est égal à n.
• Considérons l’ensemble F des vecteurs (x, y, z) de R3 tels que
2x − y + z = 0. Cet ensemble peut s’écrire sous la forme :
F = { (x, y, z) : x(1, 2, 0) + z(0, 1, 1) }
Donc le système B = { (1, 2, 0); (0, 1, 1) } est générateur de F.

Comme B est libre, on déduit que B est une base de F. Donc
dim F = 2.

Dimension
Proposition :
Dans un espace vectoriel de dimension n (n > 0), on a :
• Toute partie libre comporte au plus n vecteurs.
• Un système générateur de E composé de n vecteurs
forme une base.
• Un système libre de E composé de n vecteurs forme une
base.
Remarque : Soit E un espace vectoriel de dimension finie n. Si

A est un système à m éléments de E avec m > n alors A est lié.

Dimension : Exemple
Soient les trois vecteurs de R3 suivants :
u1 = (1, 2, 3), u2 = (0, −1, 3), u3 = (−2, 0, 5).
Montrons que S = {u1 , u2 , u3 } est une base de R3 . Comme

dim R3 = 3 et card S = 3, il suffit de montrer que S est libre. On a :
λ1 u1 + λ2 u2 + λ3 u3 = 0
⇐⇒ λ1 (1, 2, 3) + λ2 (0, −1, 3) + λ3 (−2, 0, 5) = (0, 0, 0)
⇐⇒ (λ  1 − 2λ3 , 2λ1 − λ2 , 3λ1 + 3λ2 
+ 5λ3 ) = (0, 0, 0) 
 λ1 − 2λ3 = 0  λ1 = 2λ3  λ1 = 0
⇐⇒ 2λ1 − λ2 = 0 ⇐⇒ λ2 = 2λ1 ⇐⇒ λ =0
 2
3λ1 + 3λ2 + 5λ3 = 0 λ3 = 0 λ3 = 0
 
On déduit donc que le système S est libre.

Dimension
Proposition :
Soit E un espace vectoriel et F est un sous espace vecto-
riel de E alors
• dim F 6 dim E
• dim F = dim E ⇐⇒ E = F.

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Espace et sous-espace vectoriels

1 Espace et sous-espace vectoriels

2 Système générateur, bases et dimension

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 3 / 34

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 4 / 34

Les éléments d’un espace vectoriel sont appelés « vecteurs » et

(a1 , a2 , . . . , an ) + (b1 , b2 , . . . , bn ) = (a1 + b1 , a2 + b2 , . . . , an + bn )

Multiplication par un scalaire : ∀λ ∈ R, ∀(a1 , a2 , . . . , an ) ∈ Rn ,

λ(a1 , a2 , . . . , an ) = (λa1 , λa2 , . . . , λan )

(Rn , +, ·) est un espace vectoriel.

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 5 / 34

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 6 / 34

On dit, dans ce cas, que l’ensemble F est stable pour l’addition et

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 7 / 34

Sous-espace vectoriel : Exemple

• {0} et E sont des sous-espaces vectoriels de E. Ils sont appelés

A et B sont deux sous-espaces vectoriels de R2 .

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 8 / 34

Remarque : La réunion de deux sous-espaces vectoriels peut

On a (1, 0) ∈ A ∪ B et (0, 1) ∈ A ∪ B mais (1, 0) + (0, 1) ∈

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 9 / 34

1 Espace et sous-espace vectoriels

2 Système générateur, bases et dimension

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 10 / 34

Soit E un espace vectoriel et S = {u1 , u2 , . . . , up } composé de p

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 11 / 34

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 12 / 34

Système générateur : Exemple

Soit F l’ensemble défini par :

Montrons que l’ensemble F est un sev de R4 . En effet, on a :

u1 = (2, 3, 0, 1), u2 = (−1, 2, −1, 0), u3 = (1, −1, 1, 0)

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 13 / 34

Autrement dit, S est un système générateur de E si et seulement

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 14 / 34

Système générateur : Exemple 1

Soient les vecteurs de Rn suivants :

e1 = (1, 0, 0, . . . , 0), e2 = (0, 1, 0, . . . , 0), . . . , en = (0, 0, 0, . . . , 1)

Montrons que S = {e1 , e2 , . . . , en } est un système générateur de

x = (x1 , x2 , . . . , xn ) = x1 (1, 0, 0, . . . , 0) + x2 (0, 1, 0, . . . , 0) + · · ·

Donc S = {e1 , e2 , . . . , en } est un système générateur de Rn .

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 15 / 34

Système générateur : Exemple 2

Considérons l’ensemble F des vecteurs (x, y, z) de R3 tels que

F est donc l’ensemble des combinaisons linéaires des vecteurs

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 16 / 34

Système générateur : Exemple 2

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 17 / 34

Soit E un espace vectoriel et S = {u1 , u2 , . . . , up } composé de p

On dit aussi que u1 , u2 , . . . , up sont linéairement dépen-

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 18 / 34

Système libre : Exemple 1

Soient les vecteurs :

u1 = (1, 0, 2), u2 = (0, 3, 0), u3 = (2, 9, 4)

u3 = (2, 9, 4) = (2, 0, 4)+(0, 9, 0) = 2(1, 0, 2)+3(0, 3, 0) = 2u1 +3u2 .

Il en résulte que : 2u1 + 3u2 − u3 = 0.

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 19 / 34

Système libre : Exemple 2

Soient les vecteurs :

e1 = (1, 0, 0), e2 = (0, 1, 0), e3 = (0, 0, 1)

de R3 . Soit (λ1 , λ2 , λ3 ) ∈ R3 . Supposons que :

soit λ1 (1, 0, 0) + λ2 (0, 1, 0) + λ3 (0, 0, 1) = (0, 0, 0)

M. Hachimi Algèbre linéaire Semestre 2 20 / 34

On dit aussi que u1 , u2 , . . . , up sont linéairement indépen-