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Introduction
La transmission en bande de base est une méthode de transmission de signaux dans laquelle le signal
original est directement transmis sans modulation de porteuse. Cela signifie que le signal est transmis à
travers le canal de communication tel qu'il est, sans qu'il soit modifié ou transformé de quelque manière que
ce soit.
La transmission en bande de base est souvent utilisée pour transmettre des signaux numériques, tels que
des données informatiques, des signaux de téléphone, des signaux vidéo, etc. Cette méthode de
transmission peut être utilisée sur des supports de transmission tels que les fils de cuivre, les câbles
coaxiaux, les fibres optiques et les canaux radio.
La transmission en bande de base présente plusieurs avantages par rapport à la modulation de porteuse. Elle
permet une utilisation plus efficace de la bande passante, car il n'y a pas besoin de réserver une partie de la
bande passante pour la porteuse. De plus, la transmission en bande de base est plus simple et moins
coûteuse à mettre en œuvre, car elle ne nécessite pas d'équipements de modulation et de démodulation de
la porteuse.
Cependant, la transmission en bande de base a également ses limites. Elle est limitée en distance par les
pertes de signal qui se produisent lorsqu'un signal est transmis sur un support de transmission. De plus, la
transmission en bande de base peut être sujette à des interférences électromagnétiques et à des bruits qui
peuvent affecter la qualité du signal transmis.
Sur MATLAB , On commence par générer un vecteur aléatoire de 12 bits en utilisant la fonction « randi »
Ensuite, voici comment tracer les formes d'onde pour les différents schémas de codage :
Polar RZ :
t = 0:0.01:length(bits)-0.01;
rz = zeros(1, length(t));
for i = 1:length(bits)
if bits(i) == 1
rz(i*100-49:i*100) = 1;
end
end
plot(t, rz);
axis([0 length(bits) -1.5 1.5]);
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Rapport du TP
unipolar_rz
t = 0:0.01:length(bits)-0.01;
rz = zeros(1, length(t));
for i = 1:length(bits)
if bits(i) == 1
rz(i*100-49:i*100) = 1;
else
rz(i*100-49:i*100) = 0;
end
end
plot(t, rz);
axis([0 length(bits) -1.5 1.5]);
bipolar_nrz
t = 0:0.01:length(bits)-0.01;
nrz = zeros(1, length(t));
level = 1;
for i = 1:length(bits)
if bits(i) == 1
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Rapport du TP
if level == 1
nrz(i*100-49:i*100) = -1;
level = -1;
else
nrz(i*100-49:i*100) = 1;
level = 1;
end
else
nrz(i*100-49:i*100) = level;
end
end
plot(t, nrz);
axis([0 length(bits) -1.5 1.5]);
Manchester
t = 0:0.01:length(bits)-0.01;
manchester = zeros(1, length(t));
for i = 1:length(bits)
if bits(i) == 1
manchester(i*100-100:i*100-51) = -1;
manchester(i*100-50:i*100) = 1;
else
manchester(i*100-100:i*100-51) = 1;
manchester(i*100-50:i*100) = -1;
end
end
plot(t, manchester);
axis([0 length(bits) -1.5 1.5]);
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Rapport du TP
Question1
Pour la composante continue, sur les figures ci-dessous on voit bien que les formes d'onde “polar _rz”,
“bipolar_nrz” ct “Manchester” n'ont pas de composante continue, c'est à dire qu'elle est nulle car les valeurs
sont limitées entre -1 et 1. Par contre de la forme d'onde unipolaire la composante continue différente de
zéro.
Cette composante continue est inutile, elle ne transporte aucune information et provoque un échauffement
(effet Joule) des organes d’extrémité. L'absence de transition, lors de la transmission d'une longue suite de 0
ou de 1, introduit un risque de perte de synchronisation des horloges.
% Signal NRZ
nrz = bits * 2 - 1; % Conversion des bits en symboles 0/-1
fs = 10000; % Fréquence d'échantillonnage
[Pxx_nrz, f] = pwelch(nrz, [], [], [], fs); % Calcul de la DSP
subplot(3,1,1); plot(f, Pxx_nrz); title('DSP du signal NRZ');
% Signal RZ
rz = repelem(bits, 2) * 2 - 1; % Conversion des bits en symboles 0/-1
[Pxx_rz, f] = pwelch(rz, [], [], [], fs); % Calcul de la DSP
subplot(3,1,2); plot(f, Pxx_rz); title('DSP du signal RZ');
% Signal Manchester
manchester = bits * 2 - 1; % Conversion des bits en symboles 0/-1
manchester(2:2:end) = -manchester(2:2:end); % Inversion du signe des symboles pairs
[Pxx_man, f] = pwelch(manchester, [], [], [], fs); % Calcul de la DSP
subplot(3,1,3); plot(f, Pxx_man); title('DSP du signal Manchester');
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Rapport du TP
On voit bien que la densité spectrale de puissance dans le cas des mises on forme : “polar _rz”, “unipolar rz”
ct “Manchester” cest réparties dans des intervalles de fréquence [n KHz ,2*n KHz] avec n€ N.
Par contre dans le cas bipolaire la répartition se fait dans des intervalles de fréquence [n KHz, n+1 KHz] avec
n€ N.
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Rapport du TP
% Paramètres de la simulation
t = linspace(0, length(bits)*2, length(polar_rz));
f1 = 2.5e3;
f2 = 4.8e3;
f3 = 0.4e3;
fs = 50e3;
subplot(3,1,2);
plot(t, signal_sortie);
title('Signal à la sortie du canal (4.8 kHz)');
xlabel('Temps (s)');
ylabel('Amplitude');
on trouve :
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Rapport du TP
Remarque
On voit bien qu’il y a une relation entre la bande passante et la forme du signal de sortie, et lorsqu'on
diminue la bande passante, on aura une distorsion au niveau du signal.
On a la bande passante est 48 KHz ct on fait varier la puissance du bruit blanc gaussien 0w, 1w et 5w selon le
code qui suit :
% Paramètres du canal
bande_passante = 4.8e3; % en Hz
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Rapport du TP
8|Page
Rapport du TP
La réponse impulsionnelle d'un filtre adapté est conçue pour correspondre à la forme d'onde du signal de
mise en forme utilisé, de manière à maximiser la qualité de la transmission et à minimiser les interférences
avec d'autres signaux.
Le code adapté pour La réponse impulsionnelle du filtre adapté à la forme d'onde bipolar rz :
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Rapport du TP
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Rapport du TP
Remarque
QUEST6
La réponse impulsionnelle d'un filtre adapté dépend du choix du signal de mise en forme.
pour chaque signal de mise en forme, il existe une réponse impulsionnelle de filtre adapté optimale qui
maximise le rapport signal sur bruit (SNR) à la réception du signal. En général, le choix du signal de mise en
forme est déterminé en fonction des contraintes spécifiques du canal de transmission et des performances
souhaitées en termes de taux d'erreur de transmission, de bande passante, de puissance de transmission,
etc. Le filtre adapté est ensuite conçu en fonction de ce choix pour maximiser les performances de
transmission du système.
On génère maintenant un vecteur de 12 bits dont la forme est “polar _nrz”, en ajoutant un bruit de 1.5W ct
avec une bande passante de 5kHz.
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Rapport du TP
figure;
subplot(3,1,1);
plot(t, polar_nrz);
xlabel('Temps (s)');
ylabel('Amplitude');
title('Signal modulant');
subplot(3,1,2);
plot(t, x_noisy);
xlabel('Temps (s)');
ylabel('Amplitude');
title('Signal transmis avec bruit');
subplot(3,1,3);
plot(t, y);
xlabel('Temps (s)');
ylabel('Amplitude');
title('Signal récupéré avec filtre adapté');
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Rapport du TP
Remarque
On peut remarquer que le rôle du filtre est d’éliminer un peu le bruit et il nous aide à récupérer le signal
original.
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