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LES MATHEMATIQUES EGYPTIENNES

Comparaison historique de l’émergence des Sciences entre Sumer


(Mésopotamie) et l’Egypte.
On ne peut aborder les sciences égyptiennes sans rappeler que les sciences
sumériennes (Mésopotamie) les ont précédées de 100 à 200 ans. Les migrations
incessantes de la Mésopotamie vers l’Egypte, qui subissait des vagues successives
de sécheresses, ont contribué au développement de l’écriture pictographique et à
celui des sciences (Astrologie, astronomie, gnomon, clepsydre, polo, calendrier,
zodiaque…) égyptiennes. Les Sumériens ont ensuite opté pour l’écriture
cunéiforme, alors que les Egyptiens ont conservé jusqu’à la fin les pictogrammes,
devenus hiéroglyphes, pour leur beauté picturale.
Sans conteste, la numérologie et les mathématiques sumériennes étaient beaucoup
plus développées que les mathématiques égyptiennes, par leur capacité
d’abstraction et leur faculté à manipuler les grands chiffres. Probablement parce
que les Sumériens étaient un peuple de commerçants portés vers la compatibilité,
alors que les Egyptiens étaient un peuple de paysans plus portés vers la géométrie,
car ils devaient, après chaque inondation annuelle du Nil retracer les surfaces des
champs des différents propriétaires.
Les Mésopotamiens furent, pour l’époque, de fantastiques découvreurs. Ils
créèrent en premier lieu le système décimal, puis une numération positionnelle
dans laquelle la valeur d’un chiffre dépend de sa position relative au sein du
nombre écrit : ainsi dans 3 333, le 3 signifie soit unité, soit dizaine, centaine ou
millier. Cette numération permet donc d’exprimer des grands nombres. Mais
aussi, et cela au tout début des civilisations, une numération sexagésimale qui
n’était pas utilisée par le peuple mais par les savants et les astronomes.
Cette numération, étonnante et originale, laisse leur valeur aux unités du premier
rang, multiplie par 60 celles du second rang, par 602 (d’où invention des
exposants !) celle du troisième rang et ainsi de suite.
Ainsi un nombre que les Sumériens écrivaient : 3 2 7 ne signifiait pas 327 mais :
(3 X 602) + (2 X 60) + 7 = 10 800 + 120 + 7 = soit 10 927
Il y avait cependant une lacune : le zéro. Absent jusqu’à l’époque Séleucide
(Séleucos Ier, lieutenant d’Alexandre le Grand (-350). Pour compenser ils
laissaient un vide en guise de zéro. Le déchiffrement était ambigu, en effet :
Pour 1 2 1 1 on peut aussi lire 1 2 0 1 1, ce qui ne donne pas le même résultat !

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On comprend que le système décimal fut inventé en comptant sur les doigts de la
main, mais le système sexagésimal ? Mystère… !
Pour la division, pour diviser l’entier m par n, ils cherchaient l’inverse de n et ils
multipliaient par 1/n :
Ainsi pour 10/2 1/2 = 0,5 et 10 x 0,5 = 5

Ils possédaient aussi, pour le côté pratique des commerçants, des tables de carrés,
de cubes, de racines carrées et cubiques, de multiplications et de divisions.

Pour l’algèbre, ils ne possédaient pas l’équivalent de nos x et y, mais, à l’aide de


calculs combinatoires, ils furent capables de résoudre des équations du 1er ou du
2ème degré à une ou plusieurs inconnues !
Contrairement au Egyptiens, ils furent donc plus mathématiciens que géomètres
et comme nous actuellement (sur un tableau noir) ils raisonnaient juste sur des
figures fausses !
Pour le rapport du périmètre au diamètre d'un cercle, ils ont trouvé  = 3 et ont
divisé le cercle en 360°. Ils étaient capables de calculer des surfaces et des
volumes.
Bref, tout juste sorti de la préhistoire, ce peuple eut une créativité exceptionnelle,
difficile à expliquer !!!
LA SCIENCE EGYPTIENNE
Ce sont les prêtres qui fondèrent la science égyptienne et, selon eux, elle aurait
été l’œuvre de Thot le dieu de la sagesse. La science qu’ils développèrent le plus
est la géométrie, car toute la vie égyptienne dépendait des crues du Nil qu’il fallait
prévoir à l’aide de Nilomètres. Des arpenteurs et des scribes, accompagnés de
soldats pour calmer les litiges, devaient, après chaque crue, recalculer les surfaces
des terrains recouverts de limon en présence des différents propriétaires. D’où la
nécessité de disposer de calculs géométriques les plus justes possibles. De tels
calculs étaient aussi nécessaires pour leur merveilleuse architecture : temples,
palais, pyramides … dont ils étaient si fiers et que tous les étrangers venaient
admirer et tentaient souvent de copier, (comme les Grecs)…

Les mathématiques et la numérologie ne furent pas leur point fort et furent


vraisemblablement introduites par les Chaldéens. De nombreux « ingénieurs »
mésopotamiens, tout au long de leur longue histoire, vinrent leur prêter main
forte !

Ils utilisèrent le système décimal, ignorèrent le 0, dans certains cas, ils laissaient
un vide, car le zéro, par définition, ne représente rien.

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La Numération
Chaque signe correspondant aux unités, dizaines, centaines…était répété autant
de fois qu’il le fallait pour exprimer le nombre désiré. Les chiffres les plus élevés
étaient écrits avant les autres. Les unités étaient représentées par un bâton droit,
les dizaines par une anse de panier, les centaines par une corde enroulée ou une
spirale ouverte, les milliers par la fleur de lotus, 10 000 par un pouce, 100 000 par
un têtard et un million par un petit homme assis (dieu Heh), bras levés en signe
d’allégresse, étonné qu’un tel chiffre puisse exister !

Valeur Signe hiéroglyphique Signe hiératique Appellation Transcription

1 bâton wˁ

10 anse de panier mḏ

100 corde enroulée šnt

1 000 fleur de lotus ḫȝ

10 000 doigt ḏbȝ

100 000 têtard ḥfn

3
1 000 000 Heh1 Ḥḥ

Les deux derniers signes du têtard et du dieu Heh peuvent également être utilisés
pour signifier "un grand nombre" sans notion quantitative spécifique ;
Ainsi le nombre 1 527 se note :

Il paraît évident qu’avec une telle numération compilatoire, compter était un vrai
problème, car source de nombreuses erreurs lors des dénombrements de récoltes
agricoles, de troupeaux, en astronomie…
Autre casse-tête le hiéroglyphe X de notre lettre de l’alphabet ou du signe
multiplier, avait plusieurs lectures possibles : en effet il pouvait se lire « oupi »,
diviser ; « heseb », compter ; « djai », traverser ; « soua », passer ; « hedji »,
endommager ………..seul le contexte permettait de trancher !

Les fractions
Le hiéroglyphe en forme de bouche ouverte qui dans l’alphabet se prononce ®
signifie partie et était utilisé pour représenter le numérateur 1 :

Les fractions étaient écrites avec ce hiéroglyphe (bouche) dessus et


le dénominateur en dessous. Ainsi 1/3 était écrit :

= 1/3

Il y avait des symboles spéciaux pour les fractions les plus courantes comme 1/2
et pour deux fractions non unitaires 2/3 et 3/4 :

= 2/3 = 3/4
=1/2

Si le dénominateur devenait trop large, la « bouche » était placée juste au début


du dénominateur :

= 1/331

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Les multiplications
Les Egyptiens ne multiplient et ne divisent que par 2. Pour multiplier un nombre
supérieur à 2 : ils opéraient une série de duplications.
Ils n’avaient pas à se servir de leur mémoire ainsi pour effectuer 13 X 7.
Ils écrivaient dans la colonne de droite le multiplicateur, dans celle de gauche le
chiffre 1. Le scribe double ainsi les nombres des deux colonnes jusqu’à ce qu’ils
puissent obtenir par addition des nombres de gauche le montant du multiplicande.
Ils marquent d’un trait le nombre obtenu et additionne les correspondants de la
colonne de droite.
Donc pour multiplier, ils additionnent !

Ainsi : 13 X 7 = 91

*1 7
2 14
*4 28
*8 56
13 91

La division se faisait de la même façon, mais en sens inverse.


Ainsi : 44/4 = 11

1 4*
2 8*
4 16
8 32*
11
Ces procédés simples sont lents.
Contrairement à la Mésopotamie, ils n’avaient pas de tables !

L’addition
Exemple : 2343 + 1671

nous donne :

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Finalement, le résultat est : 4014

Mesures de capacité de grains

Dans l'imagerie de l'Égypte antique, l'Œil oudjat est un symbole


protecteur représentant l'Œil du dieu faucon Horus.

Au cours d'un combat, Seth arrache l'œil gauche d'Horus, le coupe en six
morceaux et le jette dans le Nil. À l'aide d'un filet, Thot récupère les morceaux
mais il en manque un ! Thot le rajoute et rend à Horus son intégrité vitale.
L'Œil oudjat avait une fonction magique liée à la prophylaxie, à la restauration de
la complétude et à la vision de « l'invisible ».
Oudjat en égyptien veut dire "complet". Les parties constituantes de l'oudjat
servaient à écrire les fractions ayant 64 comme dénominateur commun et servant
à mesurer les capacités de grain :

Hiéroglyphe Signification Valeur


partie de la conjonctive 1/2 (soit 32/64)
pupille 1/4 (soit 16/64)
sourcil 1/8 (soit 8/64)
partie de la conjonctive 1/16 (soit 4/64)
larme (?) 1/32 (soit 2/64)
tâche du faucon (?) 1/64

L'addition des six fractions, 32/64 + 16/64 + 8/64 + 4/64 + 2/64 + 1/64, donne
63/64, la fraction manquante étant complétée par Thot. L’œil est ainsi
reconstitué !

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Cette notation était employée pour indiquer les fractions du boisseau, le heqat,
mesure de capacité des céréales, valant environ 4,785 litres.

Exemple :

Orge heqat : 1/2 + 1/4 + 1/32 (25/32 boisseaux d'orge).

◮ 1 hequat = 1/30 de coudée cube de blé


◮ 1 henou = 1/10 d’hequat = 0.48 litre
◮ 1 ra = 1/320 d’hequat (pour la cuisine)
La bière et le pesou
◮ Le pesou donne la concentration de la bière (aussi qualité du pain)
◮ Si 1 heqat de blé était utilisé pour produire 5 henou de bière, on disait que cette
bière avait un pesou égal à 5.
◮ Plus petit était le pesou, plus la bière était forte !

◮ 1 paume = 1/7 de coudée ◮ 1 doigt = 1/4 de paume


◮ 5 doigts = 1 main = 1 poing

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◮ 1 hayt = 1 khet = 100 coudées ◮ 1 coudée-remen = demi-longueur de la
diagonale d’un carré de coté 1 coudée : utile pour mesure de terres.
◮ 1 aroure = 1 setat = surface d’un carré de coté 100 coudées.

Calcul d’une surface


Tous leurs calculs de surfaces étaient fondés sur celui de la surface du rectangle
qu’ils ont exactement déterminée comme le produit de deux côtés adjacents.
Mais ils faisaient pareil pour tous les quadrilatères dont les côtés opposés étaient
égaux. Ils ont reporté cette erreur sur le triangle : la surface d’un triangle est égale
à la moitié du produit de la base par un des côtés. Ils n’ont jamais eu la notion de
hauteur.

Les Egyptiens calculaient : S = B X b/2 au lieu de S = B X h/2

Si la réputation des scribes en matière de mathématiques est, d'ordre général,


inférieure à celle des Babyloniens ou des Grecs, la géométrie, au regard des
prouesses techniques réalisées très tôt dans leur histoire (temples, pyramides…),
fut leur domaine de prédilection et il ne fait nul doute aujourd'hui que cette science
associée à l'architecture, fit la grande réputation des Égyptiens. Cependant nous
verrons plus loin, dans le chapitre sur l’architecture, que de nombreuses
techniques restent pour le moins obscures !

Ce qui est certain, c’est que leur pays accueillit en pèlerinage des savants de tous
les horizons et en particulier de la Grèce antique.

Les égyptiens réussirent à calculer la surface d'un disque, (voir ci-après) sans
connaître le nombre pi, avec une erreur de seulement 0,6%. Ils calculaient la
surface d'un cercle en élevant au carré les 8/9 du diamètre, ce qui revient à une
approximation de pi égale à 3,1605 (au lieu de 3,1416). Ils pouvaient calculer les
volumes de pyramides et de cylindres et l'aire d'une sphère. Certains problèmes
figurant sur les papyri mathématiques du Moyen Empire préfigurent même les
théorèmes de Thalès et de Pythagore.

Le triangle
Les Égyptiens de cette époque détenaient des connaissances relativement
élaborées en géométrie, et en particulier dans l'étude des triangles.
Le triangle égyptien ou triangle 3-4-5
Un triangle dont les côtés sont en proportion 3-4-5 est rectangle, l'angle droit étant
défini par les côtés 3 et 4. Cette propriété se démontre par la réciproque du
théorème de Pythagore, du fait que 32 + 42 = 52 (car 9 + 16 = 25).
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Le triangle rectangle 3-4-5 est très anciennement connu : le triplet pythagoricien
3-4-5 est mentionné sur des tablettes babyloniennes et a été utilisé par les
bâtisseurs de cathédrales jusqu’à nos jours.
Il est clairement attesté dans quatre des sections du papyrus Rhind : R57, R58,
R59a et R59b, dans le calcul de la pente d'une pyramide.

L’aire d’un disque


Le calcul de l'aire d'un disque représente sans doute l'un des progrès les plus
significatifs effectué en mathématiques par les anciens égyptiens. Il est également
l'un des exercices qui a fait couler le plus d'encre, le nombre pi et la quadrature du
cercle semblant intimement liés au problème. Le calcul de l'aire est ainsi traité
dans les problèmes R41, R42, R43, R48 et R50 du papyrus Rhind et enfin le
problème M10 du papyrus de Moscou.

Énoncé du problème R50 du papyrus Rhind12

« Exemple de calcul d'un champ rond de neuf khet. De combien est la surface du
champ ? Soustrais son neuvième qui est un. Il reste huit. Multiplie huit par huit.
Cela fait soixante-quatre. Ceci est la surface du champ, à savoir soixante-quatre
setjat »

Résultat : « La surface du champ est soixante-quatre setjat. »

La formule appliquée par le scribe est donc clairement :


Aire = (d – (1/9 * d)2, la formule moderne étant r2 ; d étant le diamètre du disque.
L'énoncé évoque un champ rond de neuf khet, étant sous-entendu que neuf khet
est le diamètre.

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La plupart des auteurs attribuent aux anciens Égyptiens l'approximation de la
valeur pi à 256/81 soit 3,1605, valeur remarquable pour l'époque. Sa valeur
approchée par défaut est 3,141592653589793 en écriture décimale.

De nombreuses formules de physique, d’ingénierie et bien sûr de mathématiques,


impliquent π, qui est une des constantes les plus importantes des mathématiques.

Le nombre π est irrationnel, c’est-à-dire qu’on ne peut pas l’exprimer comme un


rapport de deux nombres entiers ; ceci entraîne que son écriture décimale n’est ni
finie, ni périodique. Cependant, le problème R50 exposé ci-dessus ne prouve pas
que les Égyptiens aient eu conscience de l'existence de cette constante. La seule
certitude est qu'ils pouvaient calculer l'aire d'un disque à partir de son diamètre,
et d'en donner une valeur approchée avec une grande précision en l'assimilant à
un carré. La méthode employée pourrait bien trouver une explication dans une
esquisse géométrique du problème R48 du papyrus Rhind14.

Calcul d’un volume


Volume d'un cube
Comme le montre le problème R44 du papyrus Rhind, la formule du volume d'un
solide de forme cubique était connue des anciens Égyptiens.

Énoncé du problème R44 du papyrus Rhind


« Exemple de calcul d'un grenier rectangulaire. Sa longueur est 10, sa largeur est
10 et sa hauteur est 10. Quel montant de grain cela fait-il ? Multiplie 10 par 10.
Cela fait 100. Multiplie 100 par 10. Cela fait 1000. Prends la moitié de 1000, soit
500. Cela fait 1500. C'est sa quantité en khar. Prends 1/20 de 1500. Cela fait 75,
sa quantité en quadruple-heqat, soit 7500 heqat de grain. »

Grenier à blé égyptien

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Volume d'une pyramide tronquée.

Pyramide tronquée étudiée dans le problème 14 du papyrus de Moscou

Le problème M14 du papyrus de Moscou est remarquable en ce sens qu'il dévoile


l'extraordinaire capacité des anciens Égyptiens à inventer et utiliser des méthodes
de calcul complexes et d'une parfaite justesse.
Énoncé du problème M14 du papyrus de Moscou
« Méthode de calcul d'une pyramide tronquée. Si on te dit : Une
pyramide de 6 pour la hauteur par 4 sur la base, par 2 sur le sommet.
Calcule le carré de 4. Le résultat est 16. Prends le double de 4. Le
résultat est 8. Prends le carré de 2. Le résultat est 4. Tu dois additionner
le 16, le 8 et le 4. Le résultat est 28. Prends 1/3 de 6. Il vient 2. Prends
2 fois 28. Il vient 56. Le résultat est 56. Tu trouveras cela correct. »
Cet énoncé décrit le calcul suivant :
V = 1/3 h (a2 + ab + b2) qui est la formule exacte d’une pyramide tronquée !
On ignore comment les Egyptiens ont développé cette formule. Le moyen mis
en œuvre pour déterminer une méthode aussi complexe nous est inconnu !
Quand on étudie la géométrie de la grande pyramide, il est délicat de faire la
distinction entre les intentions des constructeurs et les propriétés qui découlent
des proportions de l'édifice. On mentionne souvent le nombre d'or φ et le nombre
Pi présents dans les proportions de la pyramide : les Égyptiens ont, nous l'avons
vu, choisi une pente pour les faces de 14/11.
Remarque sur le nombre d’or et Pi.

- Concernant le nombre d'Or 1, la proportion de 14/11 entraîne un rapport


apothème/demi-base ce qui leur a permis de trouver la valeur de 1,61859
au lieu de 1,61803. Le nombre d'Or est le nombre réel positif, noté φ, égal
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En fait, c’est le mathématicien italien Leonardo Pisano, dit Fibonacci, né en 1175, qui est parvenu à élaborer
une suite, que l’on appelle communément la suite de Fibonacci. Elle repose sur le fait de diviser un terme par le
précédent, chaque nouveau résultat s’approchant de plus en plus… du nombre d’or.
Ce nombre est tel que les additions successives pour réaliser la suite, vont engendrer une suite particulière dont
il suffira de multiplier un terme par 1,618 pour avoir le suivant soit : 1 ; 1,618 ; 2,618 ; 4,236… ; son symbole phi
est la lettre grecque et la suite devient

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à la fraction a/b si a et b sont deux nombres en proportion d'extrême et de
moyenne raison. Sa valeur approximative est donc 1,6180339887.
- La valeur du nombre Pi,  = 3,14159 est donnée par le rapport (demi-
périmètre de la base)/hauteur. On obtient ainsi la valeur approchée
3,14285 !

On retrouve partout le nombre d’Or dans la nature et rien ne prouve que les
Egyptiens aient réellement voulu l’intégrer par calcul dans leurs constructions.
Une ammonite vieille de 100 millions d’années renferme le nombre d’or !
L’homme, sans le savoir l’utilise depuis 5 000 ans (Dolmen de Goërem). Il y a là
donc un mystère, car ce nombre ne sert à rien sinon à donner des proportions
esthétiques

D’autre part, d'après les quelques rares documents mathématiques recueillis à ce


jour, les Égyptiens de l'Antiquité n'avaient aucune connaissance du nombre π et
n'utilisaient que le nombre de substitution 256/81 = 3,1605 pour calculer l'aire
d'un disque, méthode de calcul déjà mentionnée notamment dans le Papyrus
Rhind datant du Moyen Empire.

Enfin, les papyri mathématiques du Moyen Empire préfigurent les théorèmes de


Thalès et de Pythagore…

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