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494 BEVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE
I. - LE PROBLÈME DE LA LOCALISATION
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NOTES ET DOCUMENTS 495
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496 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE
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NOTES ET DOCUMENTS 497
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498 BEVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE
1. Dès la première version du Curé de village, parue en 1839, dans La Presse, il est
fait mention de Gérard sans qu'on sache qui il est ni d'où il vient. Le personnage
existait pour son créateur, qui n'avait donné au journal de Girardin que des fragments
suffisamment élaborés, mais gardait en réserve plus d'un développement possible.
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NOTES ET DOCUMENTS 499
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500 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE
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NOTES ET DOCUMENTS 501
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502 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE
et non pour ces autres feuilletonistes, n'est-ce pas parce que l'œu-
vre de Balzac est d'un autre rayonnement?
L'édition de M. Donnard est une œuvre de conscience et de ri-
gueur, mais elle aurait gagné à s'ouvrir à d'autres préoccupations
que strictement documentaires. Pourquoi s'arrêter au bord de ce
qui compte? L'homme éternel des idéologies pessimistes trouve à
se nourrir dans l'éternité de l'œuvre des « psychologues » et des
« moralistes ». L'homme en mouvement, l'homme qui cherche et
qui ne se satisfait pas de prendre sa place dans le monde tel qu'il
est, peut trouver la sienne dans l'œuvre des grands réalistes qui,
montrant comment fonctionnent les choses, en préparent, par leur
compréhension, la possession et la domination. Laisser de côté
cette efficacité du réalisme et du matérialisme balzaciens ne re-
lève-t-il pas, au fond, d'un choix accompli moins entre diverses
méthodes de travail, qu'entre deux conceptions des rapports de
l'Homme et du monde établi? Henri Guillemin a fait remarquer
que l'histoire littéraire avait longtemps enseigné le point de vue
des possédants, et il est vrai que les manuels de ma jeunesse, à
la suite de Lemaître, Faguet, Brunetière et tant d'autres, s'achar-
naient à donner raison aux anciens contre les modernes, aux clas-
siques contre les romantiques, aux idéalistes contre les réalistes,
à tout ce qui était « sagesse » contre tout ce qui était inquiétude,
« invention », et pouvait donner le goût du changement. Le débat,
aujourd'hui, se présente en termes plus subtils, mais toute mé-
thode critique correspond à une certaine vision d'ensemble des
choses, « naturelle » ou acquise. A l'abri de l'érudition, d'une éru-
dition mutilante et mutilée, on se garde trop aisément, et à trop
bon compte, de ces grandes choses que sont l'Histoire, la Vie. On
est bien forcé, aujourd'hui, d'admettre Balzac au nombre des
« gloires » et des « valeurs ». Comprendra-t-on pourquoi on en
arrive, faute d'aborder en face les vrais problèmes qu'il a su
poser, à le désamorcer?
Pierre Barbéris.
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