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Sommaire

Début


Histoire


Applications


Présentation formelle

 
Principales hypothèses

 
Estimation

 
Qualité de la prédiction

Tests statistiques

 
Prévision statistique


Cas particuliers


Extensions et liens avec d'autres méthodes

 
Variantes

 
Liens avec d'autres notions

 
Exemples d'applications dans différents domaines

 
Notes et références

 
Bibliographie

 
Voir aussi

Régression linéaire

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Pour les articles homonymes, voir Régression.

Le fond de cet article de mathématiques est à vérifier (décembre 2016).

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d’indiquer ici les points à vérifier.

Régression linéaire
Type Analyse des données, regression (d), régression
Inventeur Francis Galton

Aspect de Science des données, régression

modifier - modifier le code - modifier Wikidata

En statistiques, en économétrie et en apprentissage automatique, un modèle de régression


linéaire est un modèle de régression qui cherche à établir une relation linéaire entre une
variable, dite expliquée, et une ou plusieurs variables, dites explicatives.

On parle aussi de modèle linéaire ou de modèle de régression linéaire.


Parmi les modèles de régression linéaire, le plus simple est l'ajustement affine. Celui-ci
consiste à rechercher la droite permettant d'expliquer le comportement d'une variable
statistique y comme étant une fonction affine d'une autre variable statistique x.

En général, le modèle de régression linéaire désigne un modèle dans lequel l'espérance


conditionnelle de y connaissant x est une fonction affine des paramètres. Cependant, on peut
aussi considérer des modèles dans lesquels c'est la médiane conditionnelle de y connaissant x
ou n'importe quel quantile de la distribution de y connaissant x qui est une fonction affine des
paramètres1.

Le modèle de régression linéaire est souvent estimé par la méthode des moindres carrés mais
il existe aussi de nombreuses autres méthodes pour estimer ce modèle. On peut par exemple
estimer le modèle par maximum de vraisemblance ou encore par inférence bayésienne.

Bien qu'ils soient souvent présentés ensemble, le modèle linéaire et la méthode des moindres
carrés ne désignent pas la même chose. Le modèle linéaire désigne une classe de modèles qui
peuvent être estimés par un grand nombre de méthodes, et la méthode des moindres carrés
désigne une méthode d'estimation. Elle peut être utilisée pour estimer différents types de
modèles.

Histoire

fig.01 - Régression linéaire effectuée sur les données de Francis Galton d'après l'exemple
extrait du jeu de données Histdata pour R2.

Ruđer Josip Bošković est le premier scientifique à calculer les coefficients de régression
linéaire, en 1755-1757, quand il entreprit de mesurer la longueur de cinq méridiens terrestres
en minimisant la somme des valeurs absolues3. Pierre-Simon de Laplace utilise cette méthode
pour mesurer les méridiens dans « Sur les degrés mesurés des méridiens et sur les longueurs
observées sur pendule » en 17893. La première utilisation de la méthode des moindres carrés
est attribuée à Adrien-Marie Legendre en 1805 4 ou à Carl Friedrich Gauss qui dit l'avoir
utilisée à partir de 17953.

Carl Friedrich Gauss démontre en 1821 le théorème connu aujourd'hui sous le nom de
théorème de Gauss-Markov qui exprime sous certaines conditions la qualité des estimateurs ;
Andrei Markov le redécouvre en 19005.
La paternité de l'expression « régression linéaire » revient à Francis Galton qui, dans un
article de 18863, constate un phénomène de « régression vers la moyenne »6 de la taille des fils
en fonction de la taille des pères.

Plus tard la colinéarité des variables explicatives est devenue un sujet de recherche important.
En 1970, Arthur E. Hoerl et Robert W. Kennard proposent la régression pseudo-orthogonale
(Ridge Regression), une des méthodes d'estimation conçues pour pallier la présence de
colinéarité de certaines variables explicatives en imposant des contraintes sur les coefficients7.

La méthode du lasso (Lasso Regression), ayant le même objectif en utilisant une technique
analogue, a été créée en 1996 par Robert Tibshirani8.

Avec les méthodes de régression sur composantes (régression des moindres carrés partiels
(PLS) et régression sur composantes principales), les algorithmes recherchent des variables
explicatives indépendantes liées aux variables initiales, puis estiment les coefficients de
régression sur les nouvelles variables9.

Applications
Article détaillé : #Exemples d'applications dans différents domaines.

Comme les autres modèles de régression, le modèle de régression linéaire est aussi bien utilisé
pour chercher à prédire un phénomène que pour chercher à l'expliquer.

Après avoir estimé un modèle de régression linéaire, on peut prédire quel serait le niveau de y
pour des valeurs particulières de x.

Il permet également d'estimer l'effet d'une ou plusieurs variables sur une autre en contrôlant
par un ensemble de facteurs. Par exemple, dans le domaine des sciences de l'éducation, on
peut évaluer l'effet de la taille des classes sur les performances scolaires des enfants en
contrôlant par la catégorie socio-professionnelle des parents ou par l'emplacement
géographique de l'établissement. Sous certaines hypothèses restrictives, cet effet peut être
considéré comme un effet causal.

En apprentissage statistique, la méthode de régression linéaire est considérée comme une


méthode d'apprentissage supervisé utilisée pour prédire une variable quantitative10.

Dans cette perspective, on entraîne généralement le modèle sur un échantillon d'apprentissage


et on teste ensuite les performances prédictives du modèle sur un échantillon de test.

Présentation formelle
Notations

On rencontre principalement trois types de notations11.

Notation simple (ou scalaire)


On considère le modèle pour l'individu i. Pour chaque individu, la variable expliquée s'écrit
comme une fonction linéaire des variables explicatives.

où yi et les xi,j sont fixes et εi représente l'erreur.

Notation vectorielle

La notation vectorielle est similaire à la notation simple mais on utilise la notation vectorielle
pour synthétiser la notation. Cette notation est pratique lorsqu'il y a un grand nombre de

variables explicatives. On définit β le vecteur des paramètres du modèle et xi' le

vecteur ligne des variables explicatives pour l'individu i . Le modèle se réécrit alors
de la manière suivante12 :

Notation matricielle

Enfin, on rencontre aussi souvent une notation matricielle. Ici, on écrit le modèle pour chacun
des n individus présents dans l'échantillon. Le modèle s'écrit alors13 :

avec

Terminologie

Le modèle linéaire est utilisé dans un grand nombre de champs disciplinaires. Il en résulte une
grande variété dans la terminologie. Soit le modèle suivant :

La variable Y est appelée variable expliquée, variable dépendante, variable endogène ou


encore réponse. Les variables X sont appelées variables explicatives, variable indépendante,
variables exogènes ou encore prédicteurs. ε est appelé terme d'erreur ou perturbation.
On note généralement le vecteur des paramètres estimés. On définit la valeur prédite

ou ajustée et le résidu comme la différence entre la valeur observée et la valeur

prédite : .

On définit aussi la somme des carrés des résidus (SCR, ou SSR en anglais) comme la somme
sur toutes les observations des carrés des résidus :

Modèle linéaire simple

On appelle généralement modèle linéaire simple un modèle de régression linéaire avec une
seule variable explicative14. Ce modèle est souvent présenté dans les manuels de statistiques à
des fins pédagogiques, sous le titre d'ajustement affine.

On a donc deux variables aléatoires, une variable expliquée Y, qui est un scalaire, une variable
explicative X, également scalaire. On dispose de n réalisations de ces variables, (xi)1 ≤ i ≤ n et
(yi)1 ≤ i ≤ n, soit :

où εi est le terme d'erreur ; chaque terme d'erreur lui-même est une réalisation d'une variable
aléatoire Ei.

Droite de régression

Article détaillé : Ajustement affine.

Droite de régression
Dans le cadre d'un modèle linéaire simple, on peut représenter graphiquement la relation entre
x et y à travers un nuage de points. L'estimation du modèle linéaire permet de tracer la droite

de régression, d'équation . Le paramètre β0 représente l'ordonnée à l'origine et β1 le


coefficient directeur de la droite.
Modèle linéaire multiple

Article détaillé : Régression linéaire multiple.

Par opposition au modèle de régression linéaire simple, on définit le modèle de régression


linéaire multiple comme tout modèle de régression linéaire avec au moins deux variables
explicatives.

Principales hypothèses
Les hypothèses de Gauss-Markov et les hypothèses de normalité garantissent des propriétés
particulièrement intéressantes des estimateurs des coefficients de régression5. Les hypothèses
peuvent s'exprimer différemment selon qu'il s'agisse de la régression linéaire simple ou

multiple, ou bien selon que les Note 1


sont des valeurs constantes (comme une unité de
temps par exemple), ou un échantillon des valeurs d'une variable aléatoire.

Non colinéarité des variables explicatives

Cette hypothèse suppose qu'aucune des variables explicatives du modèle ne peut s'écrire

comme une combinaison linéaire des autres variables. Ce qui revient à inversible

avec xi' la transposée du vecteur xi en notation vectorielle et à inversible avec X' la


transposée de la matrice X en notation matricielle. Cette condition est souvent exprimée par le
fait que la matrice X est de rang maximum.

Indépendance des erreurs

Les ε1, ε2, ... εn sont indépendants.

Les termes d'erreur ne sont donc pas corrélés entre eux. Formellement, . Cette
hypothèse est souvent violée lorsqu'il s'agit de séries temporelles où les erreurs sont souvent
dites autocorrélées15.

Exogénéité

On dit que les variables explicatives sont exogènes si elles ne sont pas corrélées au terme

d'erreur. Ce qu'on note, pour le cas où la variable explicative est aléatoire, en notation
vectorielle et en notation matricielle où Note 1
. Ceci implique que les erreurs

sont centrées. Si les variables X sont constantes ceci est noté 5


.

Homoscédasticité

Les termes d'erreurs sont supposés de variance constante, ce qui se traduit, si l'hypothèse

précédente est vérifiée, par si X est une variable aléatoire ou un ensemble de

variables aléatoires, et par sinon5.

Si les deux précédentes hypothèses sont vérifiées, on peut l'écrire sous forme matricielle :

avec In la matrice identité de taille n.

Normalité des termes d'erreur

Une hypothèse plus forte que les premières est celle consistant à dire que les termes d'erreurs

suivent une loi normale, centrées, de variance σ2 soit, en notation vectorielle et sous

forme matricielle .

Hiérarchie des hypothèses

À noter que si l'hypothèse de non colinéarité n'est pas vérifiée, l'estimation du modèle est
impossible (elle nécessiterait d'inverser une matrice singulière) alors que pour toutes les autres
hypothèses l'estimation est possible mais donne un estimateur biaisé et/ou non efficace (à
variance non minimale) mais il existe des corrections possibles. La normalité des erreurs est
quant à elle non obligatoire mais permet de tirer de bonnes propriétés.

Estimation
Le modèle linéaire peut être estimé par la méthode du maximum de vraisemblance, la
méthode des moindres carrés, la méthode des moments ou encore par des méthodes
bayésiennesNote 2.

La méthode des moindres carrés est très populaire et très souvent présentée avec le modèle
linéaireNote 3.
Estimateur des moindres carrés

Dans le cas le plus standard, où les termes d'erreurs sont indépendants et identiquement
distribués (iid), l'estimateur des moindres carrés ordinaires est le plus efficace des estimateurs
linéaires sans biais (théorème de Gauss-Markov).

Lorsque les termes d'erreurs ne sont pas tous de même variance et/ou qu'ils sont corrélés, on
utilise la méthode des moindres carrés généralisés ou des moindres carrés quasi-généralisés.

Estimateur des moindres carrés ordinaires

Sous les hypothèses de Gauss et Markov, le modèle peut être estimé par la méthode des
moindres carrés ordinaires. L'estimateur des moindres carrés ordinaires peut s'écrire :

sous forme vectorielle ou

sous forme matricielle13.

D'après le théorème de Gauss-Markov, l'estimateur des moindres carrés ordinaires est le


meilleur estimateur linéaire sans biais du vecteur des coefficients β16,17.

Sous l'hypothèse de normalité des termes d'erreur, l'estimateur des moindres carrés est aussi
l'estimateur du maximum de vraisemblance18.

Application dans le cas d'un modèle de régression linéaire simple

Exemple de régression linéaire simple.

L'estimateur des moindres carrés ordinaires est la solution du programme de minimisation de


la somme des carrés des écarts entre les valeurs prédites et les valeurs observées par rapport
aux deux paramètres β0 et β119 (β0 est l'ordonnée à l'origine et β1 est la pente de la droite de
régression) :

Le problème admet une solution analytique qui s'obtient en remarquant que, la fonction S(β0,
β1) étant différentiable, le minimum de S est le point où son gradient s'annule. On a :

avec la moyenne empirique des xi et la moyenne empirique des yi.

On peut également exprimer le résultat de la manière suivante :

Estimation du modèle par les moindres carrés généralisés et quasi-généralisés

Si on note Σ la matrice de variance-covariance du vecteur des perturbations ε, on peut définir


l'estimateur des moindres carrés généralisés20 :

L'estimateur des moindres carrés généralisés suppose que l'on connaisse la matrice de
variance-covariance des termes d'erreur. Généralement, cette matrice est inconnue et doit elle-
même être estimée. Dans ce cas, on parle alors de l'estimateur des moindres carrés quasi-
généralisés.

Qualité de la prédiction
Pour évaluer la qualité de la prédiction, on peut utiliser différents critères.

Dans un premier temps rappelons que :

 est la variation expliquée par la régression (Sum of Squares Explained, en


français SCE Somme des Carrés Expliquée [par la régression]).

 est la variation expliquée par les résidus (Sum of Squared Residuals, en


français SCR Somme des Carrés Résiduelle).
 est la variation totale (Sum of Squares Total, en français SCT Somme des
Carrés Totale).

Nous pouvons alors définir le coefficient de détermination (R2) comme le ratio entre la somme
des carrés des écarts à la moyenne des valeurs prédites par la régression et la somme des
carrés des écarts à la moyenne totale :

Le coefficient de détermination varie entre 0 et 1. Lorsqu'il est proche de 0, le pouvoir


prédictif du modèle est faible et lorsqu'il est proche de 1, le pouvoir prédictif du modèle est
fort.

Tests statistiques
Test de Fisher

Le test de Fisher permet de tester la pertinence statistique de toute restriction linéaire sur les
coefficients de la régression.

En particulier, le test de Fisher permet de réaliser un test de nullité jointe de l'ensemble des
paramètres21.

Dans ce cas, on teste l'hypothèse

contre l'hypothèse

Dans ce cas, on peut montrer que la statistique de test s'écrit :

La statistique de test F suit une loi de Fisher de paramètres (K, n-K-1).

Test de Student
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Comment faire ?

Le test de Student permet de tester si l'un des paramètres est égal à une valeur précise. En
particulier, il permet de tester la nullité de chacun des paramètres.

Test de Chow

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Comment faire ?

Le test de Chow permet de tester la stabilité des coefficients du modèle entre deux sous-
échantillons de l'échantillon de données. C'est une application du test de Fisher.

Test d'autocorrélation des termes d'erreur

Le test de Durbin-Watson permet de tester l'autocorrélation des termes d'erreur.

Test d'hétéroscédasticité

Le test de Breusch-Pagan permet de tester l'hypothèse d'homoscédasticité.

Prévision statistique

À partir de quatre points expérimentaux nous avons la droite de régression en gris, puis, avec
une confiance de 90%, les droites extrêmes en pointillés rouge, les enveloppes d'estimations
en orange et les enveloppes de prédictions en bleu (Illustration extraite du livre Calcul
d'incertitudes [archive] p.62).

Le but de la régression est d'établir la loi y = ƒ(x). Une fois cette loi estimée, on va chercher à
prédire une valeur de y pour une valeur de x donnée ; on note y* cette valeur estimée,

Il faut donc donner un intervalle de confiance pour cette valeur de y*. On peut donner deux
réponses différentes à cette question.

La valeur y* est censée être l'espérance de la variable aléatoire Y(x) en ce point x donné : si
l'on fait, disons, 1 000 mesures de Y, la moyenne E(Y(x)) de ces valeurs devrait être y*. On
peut donc se demander avec quelle précision ΔE(Y(x)) on estime E(Y(x)). Pour un risque α
donné, on peut déterminer l'intervalle dans lequel E(Y(x)) a α % de se trouver est donné par
[y* - ΔE(Y(x)) ; y* + ΔE(Y(x))].

Nous avons :

où t est la loi de Student à n - 2 degrés de liberté pour un risque α. Lorsque x varie, les limites
de l'intervalle de confiance décrivent une hyperbole.

L'autre question est : à partir d'une seule mesure de Y(x), qui sera différente de y* ; quel est
l'intervalle de confiance Δy pour un risque α donné ? On cherche une réponse de la forme : on
a α chances que le y mesuré soit dans l'intervalle [y* - Δy ; y* + Δy].

Si x est proche de x, c'est-à-dire si (x - x)2 est négligeable devant ∑(xi - x)2, et si n est grand,
c'est-à-dire si 1/n est négligeable devant 1, alors on a un intervalle de confiance

Sous ces hypothèses, on voit que Δy est constant, c'est-à-dire que l'on a une bande de
confiance parallèle à la droite de régression.

L'expression exacte est

On voit que cet intervalle augmente lorsque l'on s'éloigne de x. Cela montre en particulier
qu'une extrapolation, c'est-à-dire le fait d'utiliser la loi trouvée en dehors du domaine des
points expérimentaux [x1 ; xn] (en supposant les abscisses classées par ordre croissant),
comporte un risque statistique.

Cas particuliers

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Certaines équations ne sont pas directement linéaires mais peuvent être linéarisées. C'est
notamment le cas des polynômes. La régression polynomiale est une application d'une

régression linéaire au cas particulier d'un polynôme. Ainsi le modèle suivant : est
aussi est modèle linéaire et peut être estimé par une méthode standard22,Note 4.

On peut aussi calculer des termes d'interactions entre les variables pour relâcher l'hypothèse

d'additivité du modèle linéaire. Par exemple, si on pose le modèle suivant : on peut


enrichir ce modèle en ajoutant le terme d'interaction entre xi et zi. Le modèle devient alors :

Dans ce nouveau modèle, l'effet de la variable xi est d'autant plus fort que la valeur de
zi est élevée23.

Extensions et liens avec d'autres méthodes


Modèle linéaire à variables instrumentales

Si l'hypothèse d'exogénéité des variables explicatives n'est pas vérifiée, l'estimateur des
moindres carrés conduit à une estimation biaisée des paramètres du modèle. Dans ce cas, on
peut avoir recours à la méthode des variables instrumentales.

On appelle variable instrumentale une variable z qui a un effet sur les variables explicatives
suspectées d'endogénéité mais n'est pas corrélée avec le terme d'erreur.

On note souvent le vecteur des variables instrumentales zi et la matrice des variables


instrumentales Z.

Le vecteur de variables instrumentales zi est un bon ensemble d'instruments si et seulement si

zi est exogène ( et si la matrice est inversible (condition de rang).

Applications

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Très souvent utilisé en économétrie, le modèle à variables instrumentales est aussi utilisé en
sciences politiques24.

Estimation

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Le modèle linéaire à variables instrumentales peut être estimé par la méthode des doubles
moindres carrés, la méthode des moments généralisés, l'estimateur de Wald ou encore par la
méthode des fonctions de contrôle.

Méthode des doubles moindres carrés


Ce modèle peut être estimé par la méthode des doubles moindres carrés et dans ce cas, on

obtient : 25
.

Modèle linéaire hiérarchique

Le modèle linéaire hiérarchique ou modèle linéaire multiniveau est un modèle dans lequel il y
a au moins deux niveaux d'observations, par exemple la région et les individus et dans lequel
on va permettre aux coefficients de varier. Par exemple, le modèle suivant est un modèle

linéaire hiérarchique : 26
.

Régression quantile

Le modèle linéaire standard est une modélisation de l'espérance conditionnelle de la variable


d'intérêt yi. On peut aussi modéliser la médiane conditionnelle ou n'importe quel autre quantile
de la distribution conditionnelle. C'est le modèle de régression quantile linéaire notamment
développé par Roger Koenker27.

Variables censurées et biais de sélection

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Comment faire ?

 James Tobin a développé le modèle tobit pour traiter les variables censurées.
 James Heckman a développé le modèle de sélection ou modèle Heckit.

Sélection de variables et contraintes sur les coefficients

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Comment faire ?

Dans le cas où le nombre de variables explicatives est élevé (ie légèrement inférieur ou même
supérieur au nombre d'observations), il peut être intéressant de sélectionner les variables ou de
contraindre les coefficients. Robert Tibshirani a développé la méthode du lasso, une méthode
de contraction des coefficients.

Points aberrants

On définit un point aberrant comme une observation pour laquelle l'écart entre la valeur
prédite et la valeur observée de la variable d'intérêt est particulièrement élevé. On peut repérer
graphiquement les points aberrants sur un nuage de points représentant en abscisses les
valeurs prédites et en ordonnées les résidus.
On peut aussi studentiser les résidus en divisant les résidus par leur écart-type. Les
observations dont le résidu studentisés est supérieur à 3 peuvent être considérées comme des
points aberrants28.

Méthode médiane-médiane

La méthode médiane-médiane est une méthode développée par John Tukey en 1971 une
méthode robuste pour effectuer une régression linéaire. La méthode des moindres carrés
utilise le carré de l'écart et est donc très influencée par les points aberrants, alors que la
méthode de Tukey utilise des médianes, qui sont, elles, peu influencées par les points
aberrants29.

Liens avec d'autres méthodes

Le modèle linéaire généralisé est une extension du modèle linéaire dans laquelle on pose

. Cette classe de modèles comprend le modèle linéaire, le modèle de régression


logistique, le modèle probit, le modèle de Poisson, etc. Elle a été développée par Nelder et
Wedderburn 1972 et popularisée par le livre de McCullagh et Nelder 198930,31,32.

Le modèle additif généralisé est un modèle de régression semi-paramétrique qui conserve


l'additivité du modèle linéaire sans imposer de contrainte sur la relation entre chacune des
variables explicatives et la variable expliquée.

La décomposition de Blinder-Oaxaca est une méthode statistique cherchant à identifier l'effet


des caractéristiques observables et des caractéristiques inobservables pour expliquer les
différences entre deux groupes (par exemple les différences de salaire entre hommes et
femmes). Dans sa version standard, cette méthode s'appuie sur l'estimation d'une régression
linéaire.

Variantes
Moindres carrés des écarts d'abscisse
Comparaison entre les méthodes du résidu en ordonnée et du résidu en abscisse.

Ci-dessous, nous avons considéré le résidu en ordonnée, le résidu « vertical ». Cette


hypothèse est pertinente si les valeurs de x sont connues sans erreur, ou du moins si la
variance sur X est plus petite que la variance sur Y.

Dans le cas contraire, on peut considérer le résidu en abscisse, « horizontal ». Le modèle est
alors la droite d'équation

x = β'1y + β'0.

On inverse simplement les axes x et y, et on trouve de manière symétrique :

Dans le cas général, cette droite est différente de la précédente. Elle passe également par le
centre de gravité.

Si l'on veut se ramener à une équation y = ƒ(x)

y = β1x + β0

il suffit de poser

Régression orthogonale

Comparaison entre la méthode des résidus verticaux et orthogonaux.

Si les erreurs sur x et sur y sont de même ordre de grandeur, alors il est plus pertinent
d'effectuer une « régression orthogonale » ou « régression géométrique » : pour chaque point
expérimental i, l'erreur di considérée est la distance du point à la droite modèle, c'est-à-dire la
distance prise perpendiculairement à la droite — d'où le terme orthogonal.

On considère toujours la méthode des moindres carrés, que l'on nomme alors « moindre carrés
totaux » (MCT) :

S = ∑di2.

On a alors :

L'équation de la droite est donc .

Avec le signe de correspondant au signe de la racine .


(la droite de régression passe encore par le barycentre du nuage de points) avec :

Si l'on impose β0 = 0, on a alors :

Note 5
.

Liens avec d'autres notions


Coefficient de corrélation linéaire de Bravais-Pearson

Article détaillé : Coefficient de corrélation.

Le minimum de la somme des carrés des résidus vaut :

.
[afficher]
Démonstration

On a :

 var(X) ≠ 0 ;
 var(Y) ≠ 0 ;
 var(X)var(Y) ≥ cov2(X, Y) le produit des variances est supérieur ou égal au carré de la
Covariance.

donc si l'on pose


on a

-1 ≤ r ≤ 1.

Le paramètre r est appelé coefficient de corrélation. On a alors

S = n·var(Y)·(1 - r2)

Les variables X et Y sont d'autant mieux corrélées que |r| est proche de 1 ; la somme S est
alors proche de 0. Si r = 0, la somme S est maximale et les variables ne sont pas corrélées,
c'est-à-dire que le modèle linéaire n'est pas pertinent.

La frontière entre « bonne » et « mauvaise » corrélation, c'est-à-dire la réponse à la question


« Le modèle linéaire est-il pertinent ? », n'est pas universelle. Dans un domaine où la mesure
est précise et les phénomènes stables, on pourra estimer que les données sont fortement
corrélées si |r| ≥ 0,95. Dans des domaines où la mesure est moins précise, et notamment dans
les sciences humaines, on se contentera parfois de |r| ≥ 3/4 (soit r2 ≥ 0,56).

Exemples d'applications dans différents domaines


En métrologie

Un certain nombre de phénomènes — physiques, biologiques, économiques… — peuvent se


modéliser par une loi affine, de type :

Les paramètres de cette loi, c'est-à-dire les coefficients ai, permettent de caractériser le
phénomène. On effectue donc des mesures, c'est-à-dire que l'on détermine des n' + 1-uplets
(x1, ..., xn, y).

Une mesure est nécessairement entachée d'erreur. C'est cette erreur qui « crée » le résidu r :
chaque n' + 1-uplet j fournit une équation

La régression linéaire permet de déterminer les paramètres du modèle, en réduisant l'influence


de l'erreur.

Par exemple, en électricité, un dipôle passif (résisteur) suit la loi d'Ohm :

ou, pour reprendre la notation précédente,


 ,

 ,

En mesurant plusieurs valeurs de couple (U, I), on peut déterminer la résistance R par
régression.

En économie et en économétrie

Le modèle linéaire est très utilisé en économétrie. Il est présenté dans de très nombreux
manuels d'économétrie33.

Dans leur manuel, Colin Cameron et Pravin Trivedi34 donnent l'exemple de l'évaluation des
rendements de l'éducation. On cherche à évaluer l'effet d'une année d'éducation
supplémentaire sur le salaire qu'un individu obtient sur le marché du travail. Pour cela, il est
courant d'écrire le log du salaire comme une fonction linéaire du nombre d'années d'éducation
et d'un certain nombre de facteurs observables ayant une influence potentielle sur le salaire,
par exemple le nombre d'années d'expérience sur le marché du travail, le fait d'être une
femme, etc. Dans ce cas, le modèle peut alors s'écrire :

avec wi le salaire de l'individu i, educationi le nombre d'années d'éducation de l'individu i,


experiencei le nombre d'années d'expérience sur le marché du travail de l'individu i, femmei
une variable indicatrice valant 1 si i est une femme et 0 sinon et ui une variable aléatoire
représentant l'ensemble des variables non observées dans les données pouvant expliquer le
salaire de l'individu i35. On trouve de nombreux exemples dans la littérature économique :

 En économie de l'éducation, Joshua Angrist et Victor Lavy utilisent un modèle linéaire


pour estimer l'effet causal de la taille des classes sur les performances scolaires des
élèves36.
 Gregory Mankiw, David Romer et David Weil utilisent un modèle linéaire pour tester
empiriquement la pertinence du modèle de Solow37.
 Steven Levitt utilise un modèle linéaire pour estimer l'effet du nombre de policiers sur
la criminalité38.
 Daron Acemoglu, Simon Johnson et James Robinson utilisent une régression linéaire
pour estimer l'effet des institutions sur le développement actuel des pays39.
 Jonathan Gruber et Daniel Hungerman utilisent un modèle linéaire pour analyser sur
données américaines l'effet des lois autorisant le travail le dimanche sur la
participation religieuse40.

En sciences politiques
Andrew Gelman et Gary King utilisent un modèle linéaire pour estimer l'avantage des
candidats sortants lors des élections à la chambre des représentants des États-Unis41.

En France, l'analyse des scrutins de 1993 et 1997 au niveau national et au niveau local par
Jean Chiche, utilisant la régression linéaire, montre que l'effet balancier droite modérée - PS
n'est pas clairement établi contrairement à ce que pouvaient laisser penser les résultats. Des
transferts de voix de la gauche modérée vers le PC, et de la droite modérée vers l'extrême
droite (et réciproquement) ont eu lieu42.

De même Bernard Dolez explique le scrutin européen de 1999 en utilisant plusieurs fois la
régression linéaire multiple43.

En sociologie

La structure sociale européenne est analysée, par exemple, à l'aide de la régression linéaire
entre l'écart type du niveau de revenu et celui du niveau d'éducation44.

Patrick Peretti-Watel utilise la régression linéaire pour évaluer l'estime de soi en fonction du
niveau de consommation de cannabis, de l'âge et du sexe 45.

Alain Degenne, Marie-Odile Lebeaux, et Catherine Marry, emploient la régression linéaire


multiple46.

En psychologie

Philippe Guimard, Olivier Cosnefroy et Agnès Florin analysent l'évaluation des élèves de
l'école primaire par les enseignants en exploitant le modèle linéaire en vue d'apprécier le
pouvoir prédictif de ces évaluations47.

En géographie

L'étude de la pluviométrie en fonction de l'altitude dans les Alpes du Nord effectuée par C.
Castellani montre les relations linéaires existantes entre ces deux grandeurs sur des sites
différents48. Nicole Commerçon exploite plusieurs fois le modèle linéaire pour décrire la
présence des résidences secondaires dans le Mâconnais49.

En géostatistique, Yann Richard et Christine Tobelem Zanin, utilisent la régression linéaire


multiple pour décrire la régionalisation des échanges entre la Russie et l'Union européenne50.

En mécanique

Une pièce réelle comporte forcément des défauts par rapport au plan, sa version idéale. Or, la
rectitude et l'orientation d'une arête, la planéité et l'orientation d'une face peuvent être
importantes, par exemple s'il s'agit de contacts avec d'autres pièces.

Articles détaillés : Tolérance géométrique et Mise en position.

Pour quantifier les défauts, on peut faire un relevé de points par la méthode dite de la
métrologie par coordonnées. On obtient donc un ensemble de coordonnées (xi, yi, zi). Ces
coordonnées peuvent aussi provenir d'un calcul de déformation par éléments finis : on a une
structure supposée parfaite qui se déforme de manière élastique sous l'effet de charges, et l'on
veut vérifier que cette déformation reste compatible avec la fonction de la structure.

Article détaillé : État limite en service.

Pour une arête, une régression linéaire permet d'obtenir la direction moyenne d'une arête, et
donc de vérifier si cette direction est suffisamment proche de la direction idéale, et de
quantifier les écarts de rectitude. De même, pour une face, une régression linéaire permet de
déterminer le plan moyen, et donc de vérifier si son orientation est suffisamment proche de
l'orientation idéale, et de quantifier l'état de surface (RA).

Application à des modèles non linéaires

Dans certains cas, on peut utiliser la régression linéaire pour ajuster un modèle non linéaire en
effectuant un changement de variable. Par exemple, si l'on a un modèle parabolique

il suffit de considérer et de faire la régression sur (x', y). Par exemple, lorsque l'on
s'intéresse à l'oxydation à haute température d'un métal formant un oxyde protecteur, une
étude théorique prédit que la prise de masse a un comportement parabolique en fonction du
temps (loi d'oxydation de Wagner), Δm α √t. On peut mesurer cette prise de masse par
thermogravimétrie, mais le système qui mesure de très faibles variations de masse (de l'ordre
du microgramme) est très sensible aux perturbations, ce qui génère du bruit. La régression
linéaire avec x = √t et y = Δm permet de caractériser la cinétique d'oxydation.

De fait, pour une loi de puissance en x — c'est-à-dire sous la forme y α xn où n est un nombre
réel —, on peut poser x' = xn. Et de manière encore plus générale, si le modèle fait intervenir
une fonction ƒ élémentaire dans une formule affine

y = a + b·ƒ(x)

on peut alors faire le changement de variable x' = ƒ(x) pour avoir une relation affine

y = a + b·x'.

On peut parfois linéariser la relation en se plaçant en diagramme logarithmique :

si y = axn, alors ln(y) = ln(a) + n·ln(x)

donc le changement de variable x' = ln(x) et y' = ln(y) donne une relation affine

y' = a' + n·x'.

La transformation peut être plus complexe. Par exemple, si une variable aléatoire suit une loi
normale, on peut déterminer les paramètres de la loi par régression linéaire par la méthode de
la droite de Henry.
Si une variable aléatoire suit une loi de Weibull, alors on peut se ramener à un diagramme
linéaire à partir de relevés de probabilités y = P(x)Note 6 :

 en considérant les probabilités cumulées : la fonction de répartition vaut  ;


 en effectuant le changement de variable x' = ln(x) et y' = ln(-ln(1 - F)), on a alors

 ;

la régression linéaire permet alors de déterminer les valeurs de k et de λ.

Dans certains cas, on peut linéariser en se plaçant dans un espace de dimension supérieur. Si
l'on est dans un espace à deux dimensions (x, y) et que l'on veut ajuster un modèle polynomial
de degré n,

ƒa0, a1, …, an(x) = a0 + a1x + … + anxn

on peut définir les variables

xi = xi

et effectuer une régression avec le modèle linéaire, la variable explicative étant le vecteur (x1,
…, xn) :

ga0, a1, …, an(x1, …, xn) = a0 + a1x1 + … + anxn.


Article détaillé : régression polynomiale.

Dans le même ordre d'idées, si le modèle est un cercle, d'équation cartésienne

(x - xc)2 + (y - yc)2 = r2 ;

on peut définir les variables

y1 = x2 + y2 ;
x1 = x ;
x2 = y ;

et effectuer une régression avec le modèle linéaire, la variable expliquée étant y1 et la variable
explicative étant le vecteur (x1, x2) :

ƒa0, a1, a2(x1, x2) = a0 + a1x1 + a2x2

et déduire xc, yc et r de

a1 = 2xc ;
a2 = 2yc ;
a0 = r2 - xc2 - yc2.
Bien que l'on ait effectué une régression par la méthode des moindres carrés dans l'espace (x1,
x2, y1), on n'a pas le résultat que l'on obtiendrait avec une régression par la méthode des
moindres carrés dans l'expace (x, y).

Article détaillé : régression circulaire.

Considérons maintenant des positions relevées sur une sphère ; il peut s'agir de localisations
géographiques, mais un point d'une sphère de référence (centrée sur l'origine du repère et de
rayon 1) peut aussi servir à représenter une orientation (voir Coordonnées sphériques >
Utilisation). Une régression sur ces points n'est évidemment pas linéaire.

En projection gnomonique, un grand cercle (orthodromie) est représenté par une droite. Si l'on
veut trouver la « meilleure orthodromie » pour un jeu de points — par exemple trouver
l'orbite d'un satellite devant survoler au plus près un ensemble de sites —, on peut donc
effectuer une régression linéaire sur la représentation gnomonique51.

Notes et références
Notes

1.

 K variant de 1 à p, ce qui permet d'inclure le cas de la régression simple.


  Pour les méthodes bayésiennes, voir l'article anglophone en:Bayesian linear regression
  Par exemple, James et al. 2013

  Le modèle est dit linéaire tant qu'il est linéaire dans les paramètres .
  Voir cette démonstration de MathWorld [archive]

6.  la loi a une densité de probabilité continue, mais les valeurs sont nécessairement
relevées de manière discrète

Références

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1991, p. 34-50 (JSTOR 2727353)
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2011 (lire en ligne [archive])
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comètes, Paris, F. Didot, 1805, 80 p. (lire en ligne [archive]), viii
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the Royal Statistical Society, vol. 58, no 1, 1996, p. 267-288 (lire en ligne [archive])
  Thierry Foucart, « Colinéarité et régression linéaire », Mathématiques et sciences
humaines, vol. 1, no 173, 2006, p. 5-25 (lire en ligne [archive])
  James et al. 2013, p. 59
  Voir par exemple Gelman et Hill 2006, p. 37
  Cameron et Trivedi 2005, p. 70
  Cameron et Trivedi 2005, p. 71
  Wasserman 2004, p. 210, définition 13.2
  (en) Alan Krueger, « Symposium on Econometric Tools », The Journal of Economic
Perspectives, vol. 15, no 4, automne 2001, p. 3-10 (JSTOR 2696512)
  Wasserman 2004, Chapitre 13
  Gelman et Hill 2006, p. 40
  Wasserman 2004, p. 213, théorème 13.7
  Wasserman 2004, p. 211, définition 13.3
  Cameron et Trivedi 2005, p. 82, équation 4.28
  James et al. 2013, p. 75
  James et al. 2013, p. 91
  James et al. 2013, p. 87
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Science: A Readers’ Guide », American Journal of Political Science, vol. 55, no 1, janvier
2011, p. 188-200
  Cameron et Trivedi 2005, p. 101, équation 4.53
  Gelman et Hill 2006, p. 1
  Cameron et Trivedi 2005, p. 85
  James et al. 2013, p. 97
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lire en ligne [archive])
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cumuls d'activités et rythmes de vie : Temps sociaux et temps professionnels au travers des
enquêtes Emploi du temps », Economie et statistique, nos 352-353, 2002, p. 81-99
(DOI 10.3406/estat.2002.7394, lire en ligne [archive])
  Philippe Guimard, Olivier Cosnefroy et Agnès Florin, « Évaluation des comportements
et des compétences scolaires par les enseignants et prédiction des performances et des
parcours à l’école élémentaire et au collège », L'orientation scolaire et professionnelle,
nos 36/2, 2007, p. 179-202 (lire en ligne [archive])
  C. Castellani, « Régionalisation des précipitations annuelles par la méthode de la
régression linéaire simple : l'exemple des Alpes du Nord », Revue de géographie alpine,
vol. 74, no 4, 1986, p. 393-403 (DOI 10.3406/rga.1986.2658, lire en ligne [archive])
  Nicole Commerçon, « Les résidences secondaires du Mâconnais : essai d'étude
quantitative », Revue de géographie de Lyon, vol. 48, no 4, 1973, p. 331-342
(DOI 10.3406/geoca.1973.1632, lire en ligne [archive])
  Yann Richard et Christine Tobelem Zanin, « La Russie et l’Europe : une intégration
économique encore à venir ? », Cybergeo : European Journal of Geography, 2007
(DOI 10.4000/cybergeo.11113, lire en ligne [archive])

51.  Droite des moindres carrés [archive], Robert Mellet

Bibliographie
Textes historiques

 (en) Francis Galton, « Regression Towards Mediocrity in Hereditary Stature »,


Journal of the Anthropological Institute, vol. 15, 1886, p. 246-263 (lire en ligne [archive],
consulté le 27 février 2012)

Sources

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économétrie jusqu’en 1945, 1995, thèse EHESS sous la direction de Jacques Mairesse.
 (en) E.H. Lehmann, « On the history and use of some standard statistical models »,
dans Deborah Nolan et Terry Speed, Probability and Statistics: Essays in Honor of
David A. Freedman, Beachwood, Ohio, USA, Institute of Mathematical Statistics,
2008 (lire en ligne [archive])

Manuels

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 Régis Bourbonnais, Économétrie, Dunod, 10ème Edt., 2018
 (en) Trevor Hastie, Robert Tibshirani et Jerome Friedman, The Elements of Statistical
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 (en) Joshua Angrist et Jörn-Steffen Pischke, Mostly Harmless Econometrics : An
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 (en) Colin Cameron et Pravin Trivedi, Microeconometrics : Methods And
Applications, Cambridge University Press, 2005, 1056 p. (ISBN 978-0-521-84805-3, lire en
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 Pierre-André Cornillon et Eric Matzner-Løber, Régression : Théorie et applications,
Paris/Berlin/Heidelberg etc., Springer, 2007, 1re éd., 302 p. (ISBN 978-2-287-39692-2)
 Bruno Crépon et Nicolas Jacquemet, Économétrie : Méthode et Applications,
Bruxelles/Paris, De Boeck Université, coll. « Ouvertures économiques », 2010, 1re éd.,
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 (en) Yadolah Dodge, The Concise Encyclopaedia of Statistics, New York, Springer,
2010, 622 p. (ISBN 978-0-387-31742-7, lire en ligne [archive])
 Brigitte Dormont, Introduction à l'économétrie, Paris, Montchrestien, 2007, 2e éd.,
518 p. (ISBN 978-2-7076-1398-1)
 (en) Andrew Gelman et Jennifer Hill, Data Analysis Using Regression And
Multilevel/Hierarchical Models, Cambridge University Press, coll. « Analytical
Methods for Social Research », 2006, 1re éd., 648 p. (ISBN 978-0-521-68689-1, lire en
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 Valérie Mignon, Économétrie, Economica, coll. « Corpus économie », 2008, 1re éd.
 (en) Larry Wasserman, All of Statistics : A Concise Course in Statistical Inference,
New York, Springer-Verlag, 15 septembre 2004, 461 p. (ISBN 978-0-387-40272-7, lire en
ligne [archive])

Voir aussi
Articles connexes

 Linéarité
 Corrélation (mathématiques)
 Poursuite de base
 Régression (statistiques)
 Régression multilinéaire
 Régression non linéaire
 Test de Breusch-Pagan, test d'homoscédasticité des résidus
 Test de Chow, test de stabilité temporelle
 Test de Durbin-Watson, test d'autocorrélation des résidus dans le modèle linéaire
 Quartet d'Anscombe : expérience montrant quatre jeux de données pour lesquels les
coefficients de la régression linéaire sont identiques alors que les données sous-
jacentes sont très différentes.
 Théorème de Frisch-Waugh

Liens externes

 (fr) Philippe Besse, Pratique de la régression linéaire [archive], janvier 2003


 (fr) Thierry Verdel et coll., La régression linéaire [archive], cours de l'École des Mines
de Nancy

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