Il est évident que nous sommes tous en quête de bonheur. La publicité le
sait et en profite pour nous rappeler que celui-ci est à portée de main et qu’il suffit de consommer pour être heureux ! Mais la consommation est-elle la clé du bonheur ?
En ce qui me concerne, je suis persuadé qu’il n’en est rien. Acheter un
produit, même désiré depuis longtemps, va effectivement nous plonger dans un sentiment de satisfaction intense, toutefois, celui-ci reste éphémère. Très vite, nous ressentons le besoin de consommer, encore et toujours plus, pour combler ce vide intérieur car au final, la consommation ne nourrit pas notre âme durablement. Elle n’a qu’un but : nous rendre dépendants, faire vendre et rapporter de l’argent aux annonceurs. Elle nous éloigne des vraies valeurs de la vie.
En effet, serions-nous heureux d’acheter ce que bon nous semble si nous
étions atteints d’une maladie incurable ? Le serions-nous si nous vivions dans un environnement pollué, bétonné ou détruit par des guerres incessantes ? Atteindrions-nous ce sentiment de bien-être sans amour, sans amitié, ou encore pour certains, sans avoir la foi pour nous guider ? Autant d’exemples qui nous prouvent que le bonheur dépend de nombreux facteurs. Pour conclure, je dirais qu’on ne peut définir exactement le bonheur car il varie en fonction de la sensibilité de chacun. Cependant, il me paraît évident qu’on ne peut le réduire à l’acte de consommer qui n’est qu’un leurre et qui procure un plaisir passager, non un état de bien-être durable dont nous avons pleinement conscience.