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GROS OEUVRE
3. superstructure
t
/
GROS OEUVRE
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CONSTRUIRE SA /MAISON
Collection dirigée par Pierre AUGUSTE
GROS OEUVRE
3. superstructure
TROISIÈME ÉDITION
Revue et augmentée
Vous venez de franchir un grand pas, votre maison est sortie de terre.
Avant-propos VII
1 Différentes conceptions 1
Généralités 1
Maçonnerie porteuse 3
Ossature 4
Préfabrication 8
Conclusion 9
Conception 9
Choix 10
2. Planchers 13
Rôles et fonctions 13
Dimensionnement simplifié 28
3. Toitures terrasses 33
Rôles et fonctions 33
Conception 33
Points particuliers 51
Conclusion 54
4. Murs et cloisons 55
Rôles et fonctions 55
Maçonnerie porteuse 55
Murs en béton armé 64
Enduits de façade 84
Cloisons 93
5. Ouvertures pratiquées dans les murs 97
Différentes parties d'une porte ou d'une fenêtre 97
Linteaux 1 00
Pièces d'appui 1 06
6. Ouvrages spéciaux 1 09
Les perrons 109
Les escaliers 111
Généralités 111
Dimensions 113
Différentes conceptions. Préfabrication 114
Les balcons 118
Généralités. Conception 118
Préfabrication 121
7. Annexe 125
Ferraillage simplifié des dalles et des poutres 125
Conclusion 1 53
1. DIFFÉRENTES CONCEPTIONS
Généralités
Comme nous l'avons indiqué dans l'introduction, notre ouvrage concerne tout par-
ticulièrement la réalisation de l'habitat individuel.
2° l'individuel groupé, ou en bandes : les bâtiments sont accolés par leur pignon
(fig. I.2).
'à/X& <T^
co
0) mauvaise
phonique,
faute
l'échange source
d'entraide
es-
provoquer
certaines
voisins,
conception,
sentiment
1 circonstances
toute
être
d'insécurité éventuelle.
d'animosité
1
assurer
partie
disposition
d'espaces extérieurs
privatifs
II à
pour
l'intimité
en
en
et
.E CD
murs)
trafic)
une
s .s l'étude isolation
.g 5 problème
dispense
il de d'isolation
phonique
(chaufferie,
télévision,
nécessite phonique
(planchers,
bonne
pas
ne du
c
«5 O o
quatre '~ 03
cher
déperdition
O CD "S -o
chauffage
03 C
4 S sur
façades,
plus
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•2
CJ branchement
long
importante
préservée
des
différents
voirie intimité
plus par accès
CD
CJ 03
CO
9
nécessite
beaucoup
d'espace
S|
o. 5
C/5
03
c
C
«03
imbriqué
O Groupé
ou
Chacune de ces conceptions a des avantages et des inconvénients que nous
résumons, pour l'essentiel, dans le tableau de la page 2.
entrée. .entrée
Fig. 1.3
C'est le système de structure le plus couramment utilisé. Tous les murs extérieurs
sont porteurs ainsi que certains murs intérieurs judicieusement choisis.
façade arrière
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pignon. 7A pignon
'//,
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*
façade principale
Fig. 1.4
Cet ensemble porteur est percé d'ouvertures (portes et fenêtres) dont la position ne
peut être aléatoire, car n'oubliez pas que du mur situées entre les
les parties pleines
Un mur peu percé permet une disposition plus souple des ouvertures qui toutefois
doit assurer un écoulement facile des charges comme l'indique la figure 1.5.
_1^_ ___
1
A 1 l
Kg.
Ossature
Ajoutons, ce qui est évident, que la superposition des poteaux d'un étage àj'autre
est tout à fait souhaitable.
Nous donnons ci-après une vue perspective de dispositions possibles (fig. 1.7).
<^ - " ' Fig. 1.6. - Structure type
8 charpente en bois, système triangulé, franchissant sans appui intermédiaire la distance entre les deux
façades,mur de refend est donc inutile à ce niveau
le
Nous profitons de cette vue en plan et de ces coupes pour vous préciser quelques
notions de représentation graphique de structure.
La vue en plan d'un plancher est la représentation de ce que voit un observateur qui
est placé sous celui-ci et qui le regarde en levant la tête, de telle sorte que la trace
des poutres est visible pour lui, ce qui ne serait pas le cas si l'observateur était placé
sur le plancher, les poutres étant alors cachées par celui-ci.
Fig. 1.7. - Système à poutre de refend longitudinale
20 x 40 20 x 40
poteau.
20 x 20
Ss
20 x 40
18 (dalle)
2 2 (retombée de la poutre)
poutre
poteau
Par convention, toutes les parties béton armé coupées sont teintées, c'est le cas des
poteaux pour la vue en plan et de la dalle pour la coupe.
Sur le plan, la trace des poutres est en trait continu; les dimensions en sont repé-
dalle : 18 cm.
Ces indications nous permettent donc de dessiner la coupe BB (fig 1.10), vous
remarquez que la hauteur de la poutre intègre l'épaisseur de la dalle. La partie de la
poutre située sous la dalle s'appelle la retombée.
Le poteau a la même
que la poutre ce point est important car le coffrage de
largeur ;
Un plan de coffrage doit comporter en outre toute une série de cotes: cotes
d'ensemble de la construction, cotes d'entre axe des poteaux ou des murs, cotes de
nu à nu des éléments, cotes de niveau.
Exemple de système mixte (fig. 1.11)
Les murs périphériques de façade sont en maçonnerie porteuse, ces murs suppor-
tent la dalle de plancher qui est supposée être vue par dessous, comme nous l'avons
indiqué précédemment; les ouvertures indiquées dans ce mur se situent donc sous
le plancher.
: •
zz. y/////////m
"
•
"
-
t . . \
La préfabrication
le chantier un gain de temps très appréciable s'agit des linteaux, blocs fenê-
; il
Votre choix peut se porter sur des produits manufacturés directement disponibles
chez les concessionnaires. Documentez-vous et tenez en compte dès la conception
de vos plans.
Mais vous pouvez également les réaliser vous-même. Ménagez-vous alors une aire
de coulage constituée d'une dalle de béton parfaitement dressée ou plus simple-
ment d'une plaque de tôle épaisse.
3
Si vous êtes pressé, utilisez pour le coulage du ciment de classe R « à prise
rapide » par exemple un CPA 45 R qui vous permettra un décoffrage et une mani-
pulation rapide (tome 1 chapitre 2) celle-ci pouvant s'effectuer avec précau-
tion au bout de quatre à cinq jours.
Les anneaux de levage doivent être en acier doux, ils seront largement ancrés
dans la masse du béton. Utilisez de l'acier Fe E 24 (tome 1 chapitre 2).
Pensez aussi aux poids des éléments qui ne devront pas dépasser la capacité de
votre engin de levage.
Rappelons que le poids spécifique du béton armé est d'environ 2 500 kg/m 3 C'est .
Conclusion
Conception
l'espacement des éléments porteurs est très proche quelle que soit la solution adop-
tée, cet espacement détermine la portée du plancher. Le choix économique se fait à
partir de cette notion résumée dans le tableau ci-après:
Précisons ce que l'on entend par portée d'une dalle. Dans le cas général le contour
des appuis s'inscrit dans un rectangle, de grand côté L, de petit côté la portée de I
;
Fig. 1.12
Choix
efforts; mais il faut un mur de remplissage pour assurer l'abri aux intempéries, ce
principe est plus cher.
Par contre, il est beaucoup plus souple que le précédent. Si vous décidez un jour
d'abattre un mur pour agrandir une pièce, le travail se fera sans difficulté technique.
Ce choix devient tout vous envisagez une extension future de
à fait intéressant si
10
En 1.13, les semelles sont conçues pour recevoir un autre poteau. Les charges
sont provisoirement excentrées sur la semelle. Après extension, les charges sont
alors centrées (fig. 1.14).
Si chacun des modules a ses fondations propres, l'ensemble en coupe peut s'orga-
niser comme indiqué à la figure 1.15.
v V y
V y é$>
Fig. 1.14. - L'extension est réalisée par mise en place d'un nouveau module
c_zi C-3
Fig. 1.15
A module de départ
B module d'extension avec un porte à faux en C pour pouvoir centrer les semelles sous les poteaux
mitoyens, nous retrouvons la même disposition au chapitre 2 tome 2.
11
Une autre solution consiste à placer des corbeaux sur les faces des poteaux qui sont
orientées vers l'extension. Un corbeau est une saillie du poteau destinée à servir
d'appui à une poutre (fig. 1.16).
Nous donnons sur les figures 1.17 et 1.18 deux solutions possibles d'organisation de
l'extension.
corbeau
Fig. 1.16
corbeau
Q_D EU E-2
Fig. 1.17. - Extension pour un module qui ne comporte que 2 poteaux
d -I
— c b
module module
12
2. LES PLANCHERS
• Supporter les charges (poids des structures et des revêtements des sols) et les
surcharges (poids des meubles, des occupants, des cloisons légères...) et les trans-
mettre aux éléments porteurs que sont les murs et les poteaux.
• Assurer une bonne isolation phonique: c'est, pour l'usager que vous êtes, une
des composantes essentielles du confort.
• Assurer l'isolation thermique qui est source d'économie d'énergie.
• Résister au feu il y va de votre sécurité en cas d'incendie. La réglementation
classe les bâtiments en fonction de la rapidité de leur évacuation en cas d'incendie.
Il en résulte des exigences que l'on caractérise par le degré coupe feu. Pour une habita-
tion individuelle, les planchers, en béton armé, décrits ci-après offrent toute garantie
à ce sujet.
Pour faciliter votre choix nous résumons dans le tableau ci-après les exigences qui
devront être les vôtres.
Par exemple: un plancher sur vide sanitaire doit être isolé thermiquement, ne il
reçoitpas d'enduit en sous-face; une toiture terrasse doit recevoir une étanchéité;
un plancher courant peut recevoir une isolation thermique complémentaire si ce
plancher sépare deux habitations différentes (pour éviter le transfert de calories).
M I
,
^
13
Situation Plancher haut Plancher Plancher Toiture
Exigen ces^^^^ sanitaire du sous sol courant sous comble terrasse
cave perdu
Support enduit en
sous-face non éventuellement oui oui oui
Les corps creux sont de natures diverses: hourdis béton, hourdis céramique,
matière alvéolaire. Ils sont disposés entre servent de coffrage à une
les poutrelles et
dalle de compression aussi nommée de répartition qui est réalisée en béton
dalle
armé et coulée sur le chantier après mise en place d'armatures complémentaires
(fig. 11.1).
Dans ce système les poutrelles sont en béton armé, mais seuls les talons des pou-
trelles sont préenrobés de béton. Par rapport au système précédent, la poutrelle est
semi finie ce qui la rend plus légère au transport et à la manutention. Mais ceci impli-
que sur le chantier la mise en place d'une quantité plus importante de béton pour
14
3
4 à 5 cm
Fig. II.2
Fig. II.
15
Plancher à poutrelles préfabriquées. Mise en place du ferrail/age complémentaire
remplir la nervure. On peut utiliser les mêmes types de hourdis que précédemment
(fig. 11.2).
On peut utiliser tous les hourdis classiques, blocs standard ou blocs isolants. On
peut fixer directement le plafond sous la poutrelle. En outre, la poutrelle est très
légère et pèse moins de 5 kg par mètre linéaire.
Les bois du talon sont protégés par traitement chimique, les poutrelles sont livrables
jusqu'à 5,00 m de longueur.
16
plaque isolante
(ex.: polystyrène)
Coffrage inutile
souvent dangereuses.
Réservation des trous et trémies lorsque le vide à réserver est important, des poutrelles sont
coupées d'où nécessité de les reprendre par des chevê-
tres.
Enduit en sou s- face nécessaire pour obtenir une sous face finie.
17
• Les appuis. Ces appuis sont de deux sortes selon qu'il s'agit de murs por-
teurs ou de poutres.
Les appuis doivent être parfaitement de niveau, on peut couler une arase en béton
parfaitement réglée ou plus simplement on dispose le long de l'appui un bastaing
sur étai (appelé lisse) facile à régler de niveau et en hauteur qui sert d'appui aux pou-
trelles. Le béton du chaînage, coulé sur place, assure le parfait appui des poutrelles.
A la pose, la poutrelle est engagée d'environ 2 cm sur le mur, l'ancrage définitif es\
ù '
à , © béton coulé sur place
'm <J
chaînage
poutrelle
bastaing ou
madrier (lisse)
2 cm à 3 cm étai
*~*
I
18
Fig. 11.6. - Appui d'une poutrelle sur la joue d'un coffrage de poutre
Elles sont manipulées par deux hommes, mais n'oubliez pas de vous munir de gants
solides. Suivez le plan de pose fourni par le fabricant qui doit indiquer l'entre axe de
pose et la position des files d'étais à placer (une ou plusieurs files) ; n'essayez pas de
réduire le nombre d'étais prévu sur le une tré-
plan. Les poutrelles interrompues par
mie sont reprises par des chevêtres qui sont des poutrelles coulées sur place, per-
pendiculairement à la direction des poutrelles coupées et qui s'appuient latérale-
ment sur les poutrelles filantes. A la mise en œuvre, vous soignerez tout particuliè-
rement l'étaiement de cet ensemble (fig. 11.7).
-a i
il
CZ -_ J i rlj[
armatures
Fig. II. 7a — Coupe sur un chevêtre, en pointillé la poutrelle et les hourdis interrompus
Toutes ces opérations effectuées vous procédez à la pose des hourdis en éliminant
ceux dont les appuis sont mal assurés du fait d'épaufrures trop importantes.
19
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surface
21
te de compression d'un plancher a poutrelles préfabnquées
Les produits de cure sont à base de résme, de cire ou de paraffine soit en émulsion
aqueuse Me séchage est lent, le produit est bon marché), soit dissoutes dans des
solvants pétroliers (le séchage est rapide, mais ces produits sont plus che-
21
zzTTzznzœzzzzzzzzzzzzzizzzzzzzzz
TZZZZZI TZZZZÈZZZZZEZZ^ZZZZZZZZI
Fig. 11.8. — Disposition logique, le grand côté de la trémie est parallèle aux poutrelles
Fig. 11.9. Inscription de trémie d'escalier dans un plancher à poutrelles préfabriquées (vue en plan)
22
Autres conseils pratiques
Stockage: les poutrelles sont souvent entreposées sur le chantier dans l'attente de
mise en œuvre, faut veiller à un stockage soigneux sur des chevrons en bois dispo-
il
Mise à l'entraxe des poutrelles: le respect de l'entraxe est important; en effet, lors-
que les poutrelles sont trop serrées l'on a du mal à mettre en place le hourdis. Un
tour de main consiste à disposer à chaque extrémité un hourdis d'espacement au fur
et à mesure de la pose des poutrelles (photo).
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Réalisation d'une dalle en porte à faux (balcon) (fig. II. Il et II. 12)
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i i sa T-
porte à faux
^
poutrelle
Fig. 11.11. - Porte à faux parallèle aux poutrelles
^L
-f *-
~^1?
k-
porte à faux
La dalle pleine
Toute l'épaisseur du plancher sur toute sa surface est une dalle épaisse en béton
armé.
La dalle pleine s'est généralisée pour le bâtiment collectif, elle est de plus en
plus utilisée dans la construction individuelle avec l'emploi des panneaux de cof-
frage décrits au chapitre 4 tome 1
Ilest pratique d'utiliser pour les armatures des dalles des panneaux de treillis
soudés, la dalle est alors calculée comme portant sur deux appuis dans le sens
de sa petite portée.
24
Avantages et inconvénients
La figure 11.13 représente une coupe réalisée dans un plancher constitué par une dalle
pleine prolongé par un balcon Le décalage d'épaisseur du balcon se fait en sous face.
:
Les aciers résistants du porte à faux sont à la face supérieure de la dalle. Pour facili-
ter mise en œuvre, vous prendrez bien soin de caler ces aciers, par exemple en réali-
la
sant chaînage à l'aide de quatre barres filantes et en arrêtant les aciers du porte à
le
faux par un crochet côté balcon, le but est d'éviter l'affaissement des barres supérieu-
res au moment du coulage. Nous conseillons pour l'épaisseur de la dalle de balcon à son
enracinement dans le plancher (E) une valeur supérieure ou égale à 14cm (fig. 11.13).
25
barres chapeaux
> A
e
u
porte à faux
T chaînage
Fig. 11.13. - Coupe sur un plancher en dalle pleine, seules les barres principales sont représentées
Pour les trémies importantes, nous retrouvons les mêmes principes appliqués aux plan-
chers à poutrelles préfabriquées. Notre souci est de couper le moins possible de barres
principales, en orientant la trémie de façon que son grand côté soit parallèle au sens
telle
principal porteur de la dalle qui, généralement, est le petit côté de celle-ci (fig. 11.15).
\A
longueur d'ancrage + A/2
1
.
z
¥• ? barres
de renfort
en 1 ° lit
A
TL
e*
7
barres
formant
longueur d'ancrage + A/2
chevêtre
'/,
A
Fig. 11.14. - Renfort d'armatures autour d'une trémie de petite dimension
(p. ex: passage d'un conduit de fumée) vue en plan
26
V2ZZZZZŒZZZZZZZZZZ&ZZZZZZZZZZZZEZZZZZZZ
[_ =généralement 1 mètre
longueur d'ancrage
des barres
barres
formant
chevêtre \
*
à, «£=
barres coupées zone à ferraillage zone à ferraillage
renforcé courant
Chaînage
Il se trouve dans la zone d'appui du plancher sur le mur.
Ilest commun à tous les types de plancher et se place sur tous les murs porteurs de
façade ou de refend. Son rôle est de s'opposer, en particulier, aux variations dimen-
sionnelles du plancher (retrait, dilatation).
Vous trouverez les détails pratiques pour son exécution dans le tome II au
chapitre 2.
Poutre
La poutre constitue aussi un appui pour un plancher; elle repose elle-même sur des
poteaux.
Nous n'évoquerons ici que le cas particulier de l'appui d'une poutre sur une autre
poutre (fig. 11.16).
27
y
t ± 4 poutre secondaire
poutre principale
Fig. 11.16. - Appui d'une poutre sur une autre poutre vue en plan
La poutre portée peut s'appeler poutre secondaire; la poutre porteuse devient alors
la poutre principale.
H cm > h cm + 5 cm h cm
itJEFT
Dimensionnement simplifié
Vous trouverez dans le tableau ci-contre des indications qui vous permettront de
dimensionner, a priori, les structures courantes d'une construction simple recevant
des charges et surcharges courantes d'un bâtiment d'habitation:
28
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31
3. TOITURES TERRASSES
Rôles et fonctions
Conception
S'agissant d'un ouvrage essentiel puisque destiné à mettre lebâtiment hors d'eau,
celui-ci doit retenir toute l'attention des constructeurs dès le stade de la conception
:
33
1
serait vain de chercher là des économies dont les conséquences pourraient s'avérer
désastreuses. En particulier nous ne saurions trop vous conseiller de faire exécuter
les travaux d'étanchéité par une entreprise spécialisée.
— Plancher support
— Forme de pente
— Isolant thermique et pare vapeur
— Revêtement d'étanchéité
— Protection
— Acrotères et ouvrages annexes
protection du relevé
relevé
protection
acrotère étanchéité
isolation thermique
pare vapeur
forme de pente
élément porteur
mur porteur
en maçonnerie
Fig. |||.
Plancher support
Ilne s'agit pas d'un plancher courant; ce plancher est non seulement soumis aux
surcharges d'utilisation et climatiques (neige), mais également aux efforts dus aux
variations thermiques qui peuvent entraîner des fissurations importantes. Ainsi le
34
plancher terrasse qui peut avoir à supporter: forme de pente et protection lourde,
sera en général plus sollicité que les planchers courants.
Ildevra être étudié et réalisé afin que ses déformations propres soient compatibles
avec celles du revêtement d'étanchéité qu'il reçoit.
Forme de pente
Le but de forme de pente est de permettre l'évacuation des eaux pluviales qu'elle
la
doit diriger vers les descentes. La pente à créer, qui dépend du type d'étanchéité
employée, peut être réalisée par l'inclination du plancher ou en coulant le plancher
terrasse sur coffrage perdu (cas rare).
Plus souvent, la pente sera donnée par l'exécution d'une forme qui pourra être, par
rapport au plancher support, indépendante ou adhérente.
dalle flottante
élément porteur
panneaux
mur de façade
35
Cette couche de glissement doit être:
• imputrescible
• flexible
• peu déformable
• peu hydrophile
L'humidité apportée dans la couche de glissement doit pouvoir s'évacuer ce qui
exclut mise en place d'un pare vapeur sous les panneaux formant couche de glis-
la
Forme adhérente
Coulée directement sur le plancher support, adhérente afin de limiter et répartir la
due au retrait, elle peut alors être exécutée:
fissuration
soit en
• béton maigre (dosé à 200 kg/m 3 de CPA), les panneaux isolants reposeront alors
sur cette forme avec interposition d'un pare vapeur (cf fig. III. 1 et III. 3) c'est la solu-
tion la plus courante.
protection
étanchéité
isolation thermique
acrotère
préfabriqué pare vapeur
forme de pente
larmier
élément porteur
mur en maçonnerie
soit en
• béton léger mis en œuvre sans excès d'eau et réalisant également l'isolation. Seul
est admis sans restriction l'emploi d'un béton à base de granulats minéraux (pouz-
36
chape débris de brique
zolane, ponce, argile expansée, etc..) les briques ou débris de briques sont à pros-
III. 4), les bétons à base d'autres matériaux (polystyrène etc.), les
crire (cf. fig.
bétons cellulaires sont à éviter. Compte tenu des performances exigées actuelle-
ment en raison du renchérissement de l'énergie, de tels systèmes conduisent à des
épaisseurs importantes; un autre inconvénient réside dans le fort retrait des bétons
légers risquant de provoquer de nombreux désordres.
Dans le premier cas (béton maigre), le retrait sera moins important.
Sur la forme, une chape dressée par talochage doit être exécutée pour recevoir le
complexe étanche.
37
Terrasse à pente nulle (cf fig. III. 5 a et b)
Cette solution intéressante évite la réalisation de la forme de pente, mais n'est auto
risée qu'en climat de plaine pour les terrasses inaccessibles ou les terrasses jardins
protection lourde
étanchéité
panneaux isolants
pare vapeur
élément porteur
sans pente
acrotère
préfabriqué
protection lourde
étanchéité
panneaux isolants
pare vapeur
élément porteur
sans pente
mur en
maçonnerie
b) acrotère préfabriqué
38
Isolation thermique
Rôles
• imputrescible
• non gélif
• le temps
stable dans
peu sensible aux variations de température, sans action mécanique ou
• chi-
mique sur le revêtement d'étanchéité.
• Position de l'isolant
Outre le cas où la forme de pente est elle-même réalisée en matériau isolant, l'isola-
tion est placée
soit:
a) entre le plancher support et la forme de pente (cas des dalles flottantes et des
formes fractionnées que nous venons d'examiner) -
soit,
Les éléments du gros œuvre y compris la forme de pente sont soustraits aux effets
thermiques, mais l'étanchéité subit alors davantage les chocs thermiques, une pro-
tection lourde est alors nécessaire pour les minimiser.
39
C
CD porteur fortes
*->
*CD
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doivent
indépendante mécanique
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40
por-
ou accessibles
asphalte
accessibles
éléments
accessible
%
asphalte
pentes
supports
éléments
pentes
nulles
5
multicouches,
avec
multicouches
accessibles,
pente
pente
ou ou
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flottante
flottante
forme
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isolant
03 03 d'eau.
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S E C 3 C3
— C kl
il lu a
41
Pare vapeur
Afin de protéger l'isolant de la vapeur d'eau susceptible de venir se condenser
sur la face intérieure de l'isolant, qui risque de s'imbiber d'eau et de perdre de ses
qualités, il est nécessaire de disposer un pare vapeur côté chaud.
Ce sera généralement un feutre 36 S collé avec un enduit d'application à chaud sur
le support de l'isolant (dalle béton ou forme de pente) qui aura lui-même reçu un
enduit d'imprégnation à froid.
Dans le cas de dalle flottante, on ne doit pas placer de pare vapeur sous les panneaux
isolants, ce pare vapeur ne permettrait pas l'élimination de l'eau emmagasinée lors du
coulage de l'ouvrage supérieur.
Revêtement d'étanchéité
Matériaux de base
Ce sont :
Bitume : ils se trouvent sous forme naturelle ou peuvent être obtenus par distillation
du pétrole.
Asphalte: roche sédimentaire, calcaire imprégnée de bitume, pouvant être fabri-
quée artificiellement par mélange de sable, goudron, filler et bitume.
Chape souple de bitume armé: feuille d'étanchéité armée réalisée en usine par enro-
bage d'une toile de jute ou d'un tissu de verre d'une masse bitumeuse, pouvant
recevoir une autoprotection par feuille d'Aluminium ou granulat minéral.
Feutre bitumé: feutre réalisé avec un support constituant l'armature (laine, coton,
jute, etc..) imprégné de brai de pétrole ou de goudron.
Brai: produit de distillation du pétrole.
Procédés courants
— l'étanchéité Asphalte :
Le poids au m 2
est de 45 kg environ.
La couche superficielle peut être ramenée à 12 mm, mais nécessitera alors une pro-
tection lourde.
42
En tous cas l'étanchéité asphalte ne doit pas être employée pour des terrasses dont
lapente excède 3 %.
— l'étanchéité multicouches:
Elle comprend plusieurs feuilles d'étanchéité de même nature collées entre elles par
des enduits identiques.
Ces feuilles peuvent être du type: feutre bitumé, bitume armé, etc..
Relevés
Quel que soit le type de revêtement l'étanchéité doit être relevée en périphérie et sur
les ouvrages saillants (reliefs) comme représenté sur les figures III. 6 a, b et c.
protection
étanchéité
isolation thermique
pare vapeur
43
bandeau en
béton armé
protection
étanchéité
isolation thermique
pare-vapeur
forme de pente
terre végétale
couche drainante
étanchéité
isolation thermique
Fig. III. 6.
44
Pose
Le revêtement peut être :
— adhérent au support
— indépendant du support (faibles pentes)
— semi indépendant (collé sur 20 % de la surface du support).
Le système indépendant est bien entendu celui qui permet la meilleure adaptation,
mais ne peut être employé que pour de faibles pentes.
il
La pose ne doit se faire que sur des supports propres et secs et en aucune façon si la
Suivant la saison le béton devra avoir de 8 jours (l'été) à 3 semaines d'hiver) d'âge.
45
Protection
revêtement d'étanchéité.
Revêtement
Multicouches Asphalte
pentes > 3 %
46
V7ZZ77Z77Z77Z77ZZZZZ7ZZZZZ77Z7ZZ7ZZ7Z^
4 3m Je ^ 3m
4L6m Sable 2 cm
© © © © ©
© ouvrage porteur (4)chape en béton ou mortier de ciment
ou asphalte gravillonné (2 papiers kraft à la place du sable)
©étanchéité ©plots
terre végétale
feutre jardin
cailloux - couche drainante
galerie garde -grève avec couvercle
VïïmrnTmmim^
forme de pente
entrée d'eau
Acrotère
C'est une sorte de muret à la périphérie du bâtiment sur lequel l'étanchéité est rele-
vée pour éviter les infiltrations (fig. III. 1, III. 3 et III. 5 a et b).
Dans mesure du possible cet ouvrage doit être de faibles dimensions pour éviter
la
les fissurations dues aux chocs thermiques et au retrait. Pour cette raison les acrotè-
res hauts (H. > 30 cm), les corniches, linteaux volumineux sont à éviter (fig. 111.11).
Si ceux-ci sont indispensables (garde corps par exemple) ils devront être désolidari-
sés du plancher porteur ou isolés thermiquement.
Les acrotères doivent être particulièrement soignés car une fissuration permettrait à
l'eau de pluie de pénétrer sous l'étanchéité (fig. 111.12).
48
acrotère
pluie 4
bandeau
Ils doivent de ce fait être recoupés tous les 4 à 6 m par des joints qu'il faut soi-
gneusement traiter (voir figure 111.13).
Forme de pente et plancher support peuvent exercer des efforts de poussée sur
l'acrotère, dans le cas où ceux-ci se trouvent situés au-dessus de l'isolant ther-
mique (cf. fig. 111.14) et être ainsi à l'origine de fissuration et de pénétration d'eau.
Fig. 111.13
49
Pour ces raisons les acrotères sont souvent préfabriqués. Dans tous les cas (cons-
truits sur place ou préfabriqués) leur longueur entre joints ne doit pas dépasser 6 m
maximum.
protection
^ poussée
désaffleurement
plancher support
Fig. III. 14a
protection
.acrotère en maçonnerie
forme de
OOA//JOA o^ÛO
~$^é&K%
fc. /•
dalle ^ /
B.A. /
mur en maçonnerie
isolant
Fig. 111.14b
Les joints doivent être pontés sous l'étanchéité et sur la partie en façade, le calfeu
trement doit être effectué avec un couvre joint métallique ou par un matériau élasto
plastique.
50
Évacuation des eaux pluviales
Les conduits d'évacuation doivent avoir une section suffisante tels que:
des conduits en cm 2 = S surface de la terrasse en m 2
s: section totale .
la platine et le moignon
réalisés en plomb ou en cuivre.
La platine doit être insérée dans le revêtement d'étanchéité (cf. fig. 111.15).
Points particuliers
Les schémas ci-après illustrent les dispositions constructives pour:
pénétrations (fig. 111.16 a et b)
seuils (fig. 111.17)
et raccordement sur existant (fig. 111.18).
Celles-ci sont à respecter, car bien des désordres proviennent de la mauvaise exécu
tion de ses détails.
^p^ùsm û û û
w\\\u\mmiu
o
jsbs étanchéité
isolant thermique
12 cr
H
10 cm moignon
platine
.platine
galerie garde grève
Pb de 2,5 mm
ou Cu de 6/1 e mm
moignon
51
plomb produit plastique étanchéité
protection
> 1 5cm
I I
support
A _t£_
Fig. 111.16a. — Pénétrations
collier
manchette en plomb
manchon en
plomb
protection
platine prise
dans
l'étanchéité
étanchéité
52
t£Z\
appuie de baie
préfabriqué
protection
climat normal
h & 10 cas général
h e* 1 5 terrasses à pente nulle
climat de montagne
h s* 20
bandeau en BA
53
sonn
bande de solin
bande de recouvrement
étanchéité
Conclusion
N'oubliez pas que le revêtement d'étanchéité doit être conçu en même temps que
son support et que la meilleure étanchéité pourra finalement fuir si son support est
défaillant.
Avant l'exécution, un plan de la toiture terrasse doit être établi et comporter:
les indications des pentes,
les descentes d'eaux (EP)
les souches, sorties de ventilation et trémies diverses
les joints de fractionnement
etc.
Ne réalisez les travaux d'étanchéité que lorsque le plancher support a pris la majeure
partie de son retrait et que l'eau en excès s'est évaporée.
Toute amorce de végétation doit être supprimée (sauf bien entendu dans le cas des
terrasses jardins), les racines pouvant perforer l'étanchéité.
Les feuilles mortes susceptibles de boucher les descentes doivent être balayées.
54
4. MURS ET CLOISONS
Rôles et fonctions:
Dans une construction les murs peuvent jouer deux rôles essentiels:
— un rôle de transfert de charges si ces murs sont porteurs
— un rôle de protection aux intempéries (froid, chaleur, pluies, vent...) et aux
bruits.
• Mur de façade
Il a toujours un rôle de protection; il est souvent porteur.
• Mur de refend
Outre sa fonction porteuse, il joue un rôle de protection aux bruits de voisinage.
Murs porteurs
Maçonnerie porteuse
— de parpaings de ciment
— de pierres naturelles ou reconstituées
— de briques
— de maçonneries composites à isolation intégrée.
Mise en œuvre
Ceux-ci sont conçus dans le souci de présenter aux constructeurs un système
modulaire blocs courants et blocs particuliers constituent les éléments d'un jeu
;
de construction et l'utilisateur doit se plier aux règles de ce jeu. C'est ainsi que
55
le trou que constitue une fenêtre dans une façade, doit trouver tout naturelle-
ment sa place par un agencement judicieux des différents modules. Le travail
est facilité par le dessin de l'appareillage de la maçonnerie ; en outre, celui-ci faci-
commande quantitative de chacun des modules. Le calepinage fera évi-
lite la
demment référence aux dimensions nominales des éléments (fig. IV. 1, IV. 2).
56
On distingue en effet les dimensions de fabrication qui sont les dimensions réel-
les des produits et les dimensions nominales ou de coordination modulaire qui
diffèrent des précédents de l'épaisseur des joints et des enduits.
entre axe
50 cm 0,6 cm
-# *K-
entre axe
20 cm
3 1 cm
Exemple :
C'est ainsi que les blocs aux dimensions nominales 20 x 20 x 50 sont commer-
cialisés aux dimensions réelles suivantes :
épaisseur = 20 cm
hauteur 20 - 1 = 1 9 cm
longueur 50 - 6
= 49,4 cm
On tient donc compte de l'épaisseur des joints. La tolérance de fabrication est
de ± 0,50 cm.
Le système modulaire implique l'utilisation de plusieurs types de blocs, la figure
IV. présente la gamme proposée pour la mise en œuvre du classique parpaing
1
creux en béton. Cette gamme doit être la plus restreinte possible, les fabricants
s'y emploient de plus en plus, sachant que le stockage sur le chantier s'en trouve
simplifié.
Murs de façade
Leur épaisseur
Le mur de façade doit être réalisé avec des modules, pleins ou creux, dont l'épais-
seur ne doit pas être inférieure à 20 cm. Le complément d'isolant thermique peut se
placer soit à l'intérieur soit à l'extérieur de la construction. L'épaisseur totale du mur
est, en définitive, d'environ 30 cm (fig. IV. 3).
Les trumeaux
Ce sont les parties pleines du mur entre ouvertures qui sont les zones de passage
des charges. Ils sont souvent très sollicités et méritent donc toute votre attention.
57
Leur largeur doit être telle qu'au moins un lit sur deux comporte deux modules
entiers.
C'est ainsi qu'avec une brique creuse de 20 x 20 x 40 la largeur du trumeau sera
égale à deux fois 40 cm soit 80 cm (fig. IV. 4).
Si cette condition n'est pas remplie, n'hésitez pas à réaliser cet ouvrage en béton
armé. Le trumeau devient un poteau en béton armé prenant son assise sur le mur en
béton du sous-sol (fig. IV. 5).
variable
variable
20 20
côté intérieur côté intérieur
2 modules complets
Fig. IV.4
jE trace du chaînage
Fig. IV. 5
Murs de refend
Ils sont généralement réalisés à partir d'un parpaing plein à granulats lourds de
15 cm d'épaisseur.
Ils reçoivent la plupart du temps un enduit plâtre de 1,5 cm d'épaisseur. Les charges
58
appliquées sont généralement centrées; elles sont pratiquement deux fois plus
importantes que celles des façades.
Soignez donc particulièrement les trumeaux, dont la largeur, comme pour les faça-
des, ne devra pas être inférieure à 80 cm.
Si cette condition n'est pas remplie, créez de même un poteau en béton armé
qui pourra, soit s'appuyer sur un mur inférieur en maçonnerie, soit être prolongé
jusqu'à une fondation.
,
plaque polystyrène
par exemple
maçonnerie
revêtement complexe
isolant thermique + plâtre
*^fr /.&*?.
/~A'/«ï;/~t/
a
,3, 15 15
#
dallage sur
terre plein
Fig. IV. 6
Lorsque le refend sert de séparation entre deux logements, son traitement est plus
compliqué car doit assurer l'isolation phonique et thermique éventuellement.
il
Si cette séparation se fait par un mur pignon, il est alors facile de réaliser un mur
double (fig. IV. 6). Cette solution n'est pas toujours possible, en particulier dans les
constructions imbriquées, réalisez alors un mur unique en béton ou en parpaings
pleins (fig. IV. 7).
59
mur béton
complexe isolant
*- .Plancher dalle B A.
Maçonnerie
moins épaisse Chaînage
devant le
chaînage >2/3 E
Assise maçonnerie
Fig. IV. 8 _t *~
Ê
• Liaison refend, plancher béton armé : chaînage horizontal : le schéma est plus
simple, il est illustré ci-après (fig. IV. 9).
• Chaînages verticaux: outre les chaînages horizontaux il faut lier les planchers
entre eux par des chaînages verticaux placés dans toutes les intersections de murs
formant angles saillants, angles rentrants et jonction des refends avec les murs de
60
façade. Les panneaux de murs délimités par ces chaînages doivent être de longueur
relativement limitée, la limite supérieure de 8 m à 10 m
semble satisfaisante, on déli-
mite de la sorte des surfaces de l'ordre de 30 m 2
.
Les chaînages seront coulés dans des blocs spéciaux prévus à cet usage et compor-
tentdeux aciers à haute adhérence de 10 mm
de diamètre ancrés à leurs extrémités
dans les chaînages horizontaux (fig. IV. 10).
Chaînage
Fig. IV. 9
Nous donnons à titre d'exemple une disposition vue en plan d'un bâtiment avec
indication de la position des chaînages verticaux (fig. IV. 11).
61
«
L'appui de la poutre sur le mur doit se faire par l'intermédiaire d'un sommier intégré
dans la hauteur de la poutre à son extrémité.
La longueur minimale de cette semelle ou sommier est indiquée sur la figure IV. 12. Il
12,00 5.00
-*«
1
i
— >
<»
8.00 8,00
L 6,00
r 9, 00
> o
8,00
• La liaison refend/mur de façade est moins aisée lorsqu'il faut y placer un chaî-
nage vertical (fig. IV. 14).
Aussi, dans la plupart des cas, on se contente de faire pénétrer de quelques centi-
mètres le le mur de façade sur une épaisseur d'alvéole;
refend dans faut donc cas- il
ser la du bloc façade. On voit tout l'intérêt qu'il y a à adopter des parpaings
paroi
présentant au moins deux alvéoles dans le sens de leur épaisseur (fig. IV. 13),
à moins d'utiliser un composant à alvéoles remplies de béton (fig. IV. 15).
environ 5 cm
# Trace des
chaînages
horizontaux
au droit de
l'appui du
plancher
façade
62
bloc d* 15
6
bloc de 12
k ~9
20
i
e — ^
A
faç ade
bloc de 5
1" lit
coupe horizontale
jonction refend
sur façade
chaînage
Sm
2« lit
coupe horizontale
Fig. IV. 14.
polystyrène
' -
—i . • i . > 1
T I < .,' i '_^J i > r i i »• y* - 1
. 1
4
alvéoles à
remplir avec
du béton
63
• Appui des linteaux sur la maçonnerie: la longueur minimale d'appui doit être de
20 cm (fig. IV. 16).
> 20 cm
«-H-
Fig. IV. 16
Les pignons sont stabilisés par le plancher des combles et par la charpente qui vien-
nent s'appuyer sur eux, une fois leur montage terminé. Mais en cours de construc-
tion, ils sont tout à fait instables puisque isolés, donc très sensibles aux rafales de
vent.
Vous aurez soin de les réaliser avec une maçonnerie d'au moins 20 cm d'épaisseur
brute sans oublier d'y incorporer tous vos chaînages. Le harpage avec la façade est
indispensable, le montage de l'ensemble façades et pignons se faisant parallèle-
ment (fig. IV. 17).
Vous compléterez ces dispositions par la mise en place d'étais de stabilisation cons-
titués à partir de bastaings et d'étais métalliques et maintenus en place par des ser-
res joints et des chevillettes (fig. IV. 18).
64
chaînage
incliné
âges horizontaux
chaînage
vertical
serre-joint ou
chevillette
serre-joint
étai métallique
fers doux en
attente pour
attacher le
bastaing
Fig. IV. 18
65
Murs de façade
Le béton permet une grande liberté quant à la forme et à l'emplacement des perce-
ments. Toutefois le cheminement des charges dans les zones pleines doit se faire
autant que possible sans a-coup (fig. IV. 19).
Fig. IV. 19
Épaisseur et ferraillage
revêtement
étanche
extérieur
isolant
1 5 cm
Fig. IV. 20. — Coupe sur
mur en béton banché variable
A noter également que le mur situé sous une toiture terrasse a ses armatures renfor-
cées (fig. IV. 21).
66
—
plancher
étage courant
voile avec
fenêtre
attente 6T6 pm u
plancher
a) Mur courant
chaînage 2 T 1 2
plancher terrasse
0,50
"* t
4^ I 2 T 10
2 T 10 étage sous
I 2 T 8 toiture terrasse
2 T 10 voile avec porte
2 T 8 2 T 8
.attente
t 6 T 6 pm
•chaînage 2 T 1
Fig. IV. 21 . Murs de façade. - Remarque: il faut prévoir une armature en treillis soudé qui n'est pas
représentée sur ces croquis
Murs de refend
Ces murs sont toujours porteurs; il est bien évident qu'ils sont superposés d'un
étage à l'autre. Il est judicieux de dessiner une élévation de ces différents murs sur
toute leur hauteur pour apprécier d'un coup d'oeil la disposition des ouvertures qui
doit permettre un cheminement aisé des efforts .
Épaisseur
Elle est couramment de 16 cm. Si toutefois le mur sert également de limite entre
deux logements, cette épaisseur sera portée à 18 cm pour limiter la transmission des
bruits d'ambiance.
Ferraillage
67
attentes au droit des planchers, renforts autour des ouvertures, renforts du mur
sous toiture terrasse, à l'exclusion des armatures en treillis soudé réservées pour les
façades (fig. IV. 22).
La fonction étanchéité et isolation thermique des murs porteurs ne diffère pas
de celle des murs non porteurs exposée ci-dessous.
chaînage 2 T 1 4
plancher
terrasse
2 T 10
2 T 10 p
attentes 6 T 6 pm
trou chaînage 2 T 1
I
Fig. IV. 22. - Étage sous toiture terrasse mur de refend voile interrompu sur toute hauteur de l'étage
a) Étanchéité
L'expérience prouve que la pénétration de l'eau de pluie à travers un mur de façade
dépend :
— du site de la construction
— de la hauteur de la paroi
— de la présence ou de l'absence d'une protection contre le vent.
Une façade est dite « abritée » si sa hauteur est inférieure à 28 m et si elle est, soit
opposée à la direction des vents dominants, soit protégée par un relief ou une autre
construction. Elle sera dite « non abritée » dans le cas contraire. La figure IV. 23
68
en donne un exemple sur cette figure, H et H' désignent les hauteurs au-dessus
;
du sol à prendre en compte pour deux logements situés au même niveau de deux
immeubles identiques dont l'un est situé à proximité d'une dénivellation et l'autre,
au contraire, en est éloigné d'une distance supérieure à deux fois la dénivellation.
Œ ^
"i
Hauteur d<i.
z
I»
dénivellation
tK>n /
t / T
d<2Z
d'>2Z
Fig. IV. 23
l'eau ne
Type IV avec revêtement étanche pénètre pas
le mur
tion, l'épaisseur totale du mur, y compris son isolation, ne doit pas être inférieure
à 20 cm.
b) Isolation thermique
Une maçonnerie courante de mur de façade n'assure pas une isolation thermique
convenable; faut y adjoindre un complément.
il
69
La solution classique est de placer ce complément isolant à l'intérieur de la cons-
truction.
On s'aperçoit que la tranche de plancher n'est pas isolée ou mal isolée; il en résulte
une fuite de calories appelée «pont thermique».
Si l'isolant est placé à l'extérieur, on supprime ce pont thermique; l'économie de
calories peut être estimée à environ 10 %, en résulte également une atténuation
il
Mise en œuvre
isolation thermique
doublage
o\
34 cm
70
Exemple de mur de type II
épaisseur 22 cm
jointoiement fait après coup
isolant non hydrophile et plaques de parement intérieur (fig. IV. 25 a).
a)
22 cm .
* t
H S
2 20
^o ô:^oùoq:
d °o &'&
r
'
a o <?<=>
71
Exemple de mur de type III
Variante: pour ces deux derniers exemples, on peut remplacer la cloison sèche par
un panneau rigide d'isolant non hydrophile comportant une cloison de doublage.
3 cm vide d'air
revêtement
étanche &*:&.
S cm
3
exutoire
>C iSmt
4 —
> 20 cm
l-
"^20^
Fig. IV. 26. - Mur type III Fig. IV. 27. - Mur type IV
72
b) Isolation placée à l'extérieur
des ponts thermiques; ceux-ci sont peu importants s'il s'agit d'une ossature bois.
Cette disposition permet de classer ce mur dans le type IV.
Habillage par pierre naturelle (fig. IV. 28, IV. 29, IV. 30)
Les principes précédents subsistent avec la lame d'air ventilée, le procédé diffère
par le mode de fixation des plaques de pierre.
73
A A . A A A A
-I r~ H h f-F
A A A A A A A A
-I h
A A A A
'A
A A A A A A
^ h- 4 4-
i
b -l
i ^ a£
Fig. IV. 28. - A. Attache porteuse dans le chant horizontal; B. Attache porteuse dans le chant vertical;
C. Attache filetée
Plaque supérieure
Fixation de l'isolant
Isolant
Attache porteuse
Ergot scellé
Espace disponible
(dilatation)
Ergot manchonné
Lame d'air
Plaque inférieure
Fig. IV. 29. - Montage à un ergot scellé et un ergot coulissant: attache porteuse pour la plaque
supérieure, et de retenue pour la plaque inférieure
Plaque A
Mortier-
Ergot scellé.
Largeur du joint
Espace disponible •
(dilatation) à-.
Ergot coulissant -
dans un manchon
Scellement du
manchon
Cette technique assez récente semble, jusqu'à présent, donner satisfaction. L'iso-
lant est fixé sur le mur et reçoit directement un enduit. Le plus couramment la fixa-
tion de l'isolant se fait par collage pour les enduits minces; elle peut également se
faire mécaniquement.
Les procédés d'isolation par l'extérieur qui doivent être agréés, utilisent générale-
ment comme matériau isolant:
— du polystyrène, de la laine minérale en panneaux rigides, de la mousse rigide
75
+- 1
c C
03 03
mini
E c E c en en
O
«03
1
-03 O 1
cm cm
simple tempérée simple
o
°- m o
tempérée
E-
épaisseur
O CtJ
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32
possible
30
11 Oo^- 1
il mur
en
épaisseur
mur
en
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77
Il faut donc prendre en considération les facteurs climatiques locaux; profitez de
l'expérience de spécialistes régionaux (architectes, entrepreneurs...) qui utilisent ce
système.
Nous vous conseillons d'éviter les enduits classiques à base de liants hydrauliques
qui risquent de se fissurer très rapidement sous l'effet des chocs thermiques.
Le mur est de type IV lorsque l'on utilise un enduit plastique réputé étanche.
a) Coupes types sur les murs les plus courants (fig. IV. 31 à IV. 37)
Bloc courant
i e 6c
Planelle béton
Menuiserie bois
Habillage bois
Doublage isolant
Fig. IV. 31 .
- Coupe sur mur en parpaing creux type II
78
Brique
format
réduit TT
a ù
Brique frv.ni
linteau
Dalle
pleine
^ 30
5
V210
1
Brique
'
20 1.5
tableau
Enduit de plâtre-
à feuillure
Parpaing ou brique
:rr-
Bardage
isolant
extérieur
Habillage bois
Ventilation —-jç>
m
inzz^
Parpaing ou brique
Tasseaux verticaux *
de8x12 ?--'-
amiante ciment,
tuiles bois, ardoise,
tôle laquée ou peinte, plaque plastique
79
1 1 cm La brique est montée sur 11 cm, cet habil-
lage est fixé au mur porteur par des attaches
au nombre de 5 au m 2
Ventilation
Plancher béton armé
Isolant thermique
non hydrophile
Habillage briques
Enduit plâtre
Habillage
Bloc fenêtre en
béton armé
2 niveaux
Ventilation-
risque d'amas
de mortier
a) Coupe générale
ÉSl
É
5-
m
O • o
80
Parpaing ou brique
Plâtre-^
Plancher béton
armé
Linteau béton armé
Isolant
Enduit grillagé
Plancher béton
Habillage bois armé
Pièce appui
béton
Linteau préfabriqué
en béton cellulaire
Menuiserie en bois
Habillage bois
Enduit extérieur-
Blocs cellulaires-
hourdés au
mortier colle
81
Siptoits : Sipcarreaux : Sipoblocs : Siplinteaux : Sipdalles :
Dalles toitures armées Composants de cloisons Mise a longueur facile Siporex armé. Dalles plancher armées
Composants industrialises. industrialisés des blocs sur chantier. Composants industrialises industrialisées.
Pose facile. grandes dimensions. Facilite de coupe 3 m lin. de portée libre Pose rapide.
Support de couverture Pose facile. Robustesse. notamment pour pointes 800 kg au ml. Immédiatement circulable.
isolant anti feu. Chantiers propres. de pignons. Pas de coffrage. Propreté du chantier.
82
.renfort
d'armatures
linteau
^ 30 cm i > 30 cm
film polyéthylène
200 M
acier H. A.
83
b) Maçonnerie de remplissage (fig. IV. 39)
5 cm
extérieur
3= 5 cr
maçonnerie /
Enduits de façade
Nous ne reviendrons pas sur le rôle, les qualités et la préparation des supports des
enduits qui ont été exposés dans le tome 1 chapitre 4.
84
doit
ouvrable
fluide effet
force
truelle mécaniquement
couler.
projetez décoratif
Remarque
ne Projetez
traitement
gâchez
la suivant
à
avec
mais pas
mortier
ou
de
entre jours
-<D (0
support
couches
teinte
humidi-
fication
15 suivant
uniformité
recherchée
Intervalle
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à C.P.A.
à chaux
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(dégrossissage) *2
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Gobetis
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85
Sable
Le sable est nécessaire à la confection du mortier car une pâte pure donnerait nais-
sance à de nombreuses fissures; votre préférence ira aux sables roulés (sable de
rivière).
dans un mètre cube de sable humide. On compare le poids d'un certain volume de
sable humide à la même quantité de sable séché par brûlage à l'alcool par exemple.
Si l'on ne tient pas compte de ce fait, on est conduit à un surdosage en ciment avec
ses conséquences: enduit' plus résistant mais plus fissurable.
Liant
1 ciment portland
3 chaux
Si l'on veut conserver une teinte claire à l'enduit, on peut mélanger du ciment blanc
avec la chaux de couleur blanche.
Après la préparation du support et avant le gobetis, bien humidifier le support au
moins un jour à l'avance.
Le corps de l'enduit sera réalisé entre 2 à 8 jours après le gobetis. Celui-ci est
humidifié, puis le la truelle, méca-
mortier de consistance plastique est projeté à
niquement ou pneumatiquement en une ou deux passes successives, pour attein-
dre 8 à 20 mm. Après un certain délai, qui est du domaine de l'expérience du
maçon, l'enduit est dressé à la règle puis serré à la taloche avant la fin de prise
pour refermer les micro-fissures et le rendre plus compact.
86
Couche de finition
Armatures métalliques
Il faut parfois armer l'enduit à certains endroits, en particulier dans le cas d'un chan-
gement de nature du support.
On utilise:
En conclusion :
La confection sur le chantier d'un enduit classique est délicate, d'une part dans
l'appréciation de la la confection du mortier qui peut
quantité d'eau nécessaire à
conduire à un surdosage en ciment, source de fissuration d'autre part au niveau de;
Les délais d'exécution sont toujours longs car il faut respecter un intervalle de temps
entre les différentes couches.
Les enduits traditionnels, une fois durcis, sont raides et les variations dimensionnel-
lesde l'enduit et du support sous les chocs thermiques risquent de le fissurer. Le ris-
que résulte aussi de multiples causes de variations du support (gonflement, retrait,
raccourcissement sous la charge). Aussi, les fabricants ont mis au point des pro-
duits plus simples à mettre en œuvre: ce sont les mortiers prêts à l'emploi.
Notez tout d'abord que l'on propose deux groupes de produits dont les rôles sont
bien différents.
Vous trouvez:
— les mortiers prêts à l'emploi dits «de finition»: ils remplacent la troi-
87
Le gros intérêt de ces produits est leur mise en œuvre facile. Il suffit d'y ajouter de
l'eau,en quantité constante, celle recommandée par le fabricant, pour obtenir un
mortier homogène d'une gâchée à l'autre.
Description :
Le premier a une composition très proche de celle du mortier classique, il est à base
de liants hydrauliques.
Les enduits ainsi réalisés sont raides, ils sont donc à déconseiller sur des supports
déformables tels que le béton cellulaire.
Le deuxième constitue les mortiers allégés, il est à base de liants hydrauliques addi-
tionnés de résines et d'adjuvants, peut comporter: soit des éléments légers, billes
il
de polystyrène, granulats expansés, ainsi que des fibres améliorant leur résistance
en traction, soit des entraîneurs d'air qui confèrent au mortier une structure cellu-
laire (bulles inférieures au mm).
On obtient un mortier léger et souple qui s'adapte bien aux variations dimensionnel-
les entre le support et son revêtement.
appliquer une couche de finition. Dans ce dernier cas, on peut employer également
un mortier prêt à l'emploi dit de finition.
88
Tableau résumé des caractéristiques principales
des mortiers prêts à l'emploi
Mortier d'Imperméabilisation
Mortier de Finition assimilable
au mortier mortier allégé
traditionnel
Mise en oeuvre — appliquer la pâte sur le monocouche: réalise les deux fonc-
mur tions corps de l'enduit et finition
— puis passer un rouleau bicouche: réalise le corps de l'enduit
décoratif — nécessite une couche de finition
Épaisseur de 12 à 15 mm
jusqu'à 40 mm pour le mortier allégé
rentes couches
89
Protection des enduits à l'exécution
Quel que soit le mode opératoire retenu, mortier exécuté sur place ou mortier prêt à
l'emploi, il faut assurer la protection des enduits à l'exécution. Ceux-ci ne doivent
pas être réalisés:
— par temps froid, température inférieure à 5 °C.
— sous pluie battante
— par temps très chaud, sec, ou par vent violent.
Pour le béton cellulaire existe des mortiers spécifiques à ce produit qui sont
il
des mortiers allégés. Bien vous conformer aux indications des divers avis techni-
ques. On peut utiliser un enduit monocouche.
Sur support polystyrène on utilise des mortiers allégés armés d'une armature en
fibres de verre protégée d'une gaine de P.V.C., la fibre de verre étant attaquée
par le mortier qui constitue un milieu alcalin. Là aussi référez-vous aux avis tech-
niques.
— Enduit gratté
L'enduit taloche est gratté à la lame dentelée, en cours de prise, dans les deux
à trois heures après l'application. Il peut, aussi, être gratté à l'aide d'une planche
hérissée de clous.
90
— Enduit gratté-grésé
L'enduit gratté est grésé superficiellement aux abrasifs ou raboté superficielle-
ment au chemin de fer.
— Enduit grésé
L'enduit taloche est grésé aux abrasifs ou raboté au chemin de fer, en cours de
durcissement, deux à huit jours après l'application. peut aussi être poncé au
Il
— Enduit lavé
L'enduit est serré àla taloche d'acier ou au rouleau. Puis les grains sont dégagés
par lavage à brosse souple et au jet d'eau léger. Les opérations de serrage et
la
— Enduit feutré
les plus gros qui forment ainsi des stries dans l'enduit. Celles-ci peuvent être droi-
tes ou grossièrement circulaires.
— Enduit taloche
L'enduit préalablement dressé, est frotté à la taloche ou au bouclier, en vue d'obte-
nir une surface aussi plane et aussi unie que possible. Ce type de finition est sen-
sible au faïençage.
91
mouchetis peut être laissé tel quel ou écrasé à la truelle ou au bouclier ou grésé
par frottage à la pierre au carborundum.
— Enduit tramé
L'enduit reçoit après application le passage d'un rouleau qui réalise une trame
dont l'aspect dépend du rouleau utilisé.
— Enduit bretelle
en soubassement, cet enduit présente des rayures verticales espacées de
Utilisé
manière régulière.
— Granulats apparents
Cet aspect est obtenu par projection sur l'enduit frais de granulats, de marbre
par exemple.
— Enduit jeté
L'aspect est assuré par projection du mortier à la truelle sans traitement postérieur.
— Enduit bouchardé
L'enduit doit être bien serré à sa prise à l'aide d'un lissoir en acier. Boucharder
à la bouchardé àmain ou pneumatique au moins quinze jours après l'application
pour éviter les cloquages et décollements.
L'aspect des mortiers de ciment est à choisir en fonction du risque d'encrasse-
ment dû à la pollution. Les enduits se salissent d'autant plus rapidement que leur
état de surface est rugueux. Les enduits projetés, ribbés, tyroliens sont formelle-
ment à déconseiller en ville. En effet, ils retiennent les poussières dans leurs zones
en creux, qui sont mal lavées par les eaux de pluies les façades se noircissent ;
Par contre vous porterez toute votre attention sur la réalisation du coffrage. Celui-
ci doit être étanche pour éviter toute perte de laitance qui nuirait à l'homogé-
néité d'aspect, il doit être indéformable.
Pour des surfaces lisses le contreplaqué est bien adapté (contreplaqué marine)
ainsi que le métal.
92
Un grand soin doit être apporté à l'étanchéité des joints entre panneaux ou entre
planches, un masticage soigné est nécessaire.
Le coulage du béton doit se faire par petites passes à l'aide d'une goulotte. Le
béton doit être vibré dans sa masse en déplaçant lentement et régulièrement le
calepinage qui tient compte, d'une part de la nécessité d'un coulage continu entre
béton est directement influencée par la durée pendant laquelle est resté sans il
Les cloisons
— Carreaux de plâtre
Nous rappelons par quelques figures les principes de mise en œuvre (fig. IV. 40,
IV. 41 et photo).
tenon
mortaise -
93
Doublage d'un mur isolé à
l'aidede carreaux de plâtre
(Doc: « Platrières de France).
Kl
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N
N ^ Fig. IV. 41
94
• encastrement sur une seule face de la cloison, en tracé horizontal;
• le tracé oblique est interdit;
• le tracé horizontal au-dessus des baies est interdit;
• l'encastrement horizontal à l'intersection de deux parois est limité à 0,50 m de
part et d'autre de l'intersection;
• la distance minimale entre deux axes de saignées verticales doit être au moins
de 1,50 m;
• les saignées doivent être exécutées de préférence à l'aide de machines spécia-
les à rainurer.
— Panneaux
Les principes de mise en œuvre sont illustrés par les figures IV. 42, IV. 43.
Fig. IV. 42. - La pose du nouveau panneau Fig. IV. 43. - (document Sté Placoplâtre)
TECHNOPAN de la Société
Placoplâtre
Le Syndicat des industries du plâtre (SNIP) met à votre disposition une docu-
mentation complète, très utile, de mise en oeuvre des différents types de cloi-
sons sous forme de fiches conseils.
95
5. LES OUVERTURES PRATIQUEES
DANS LES MURS
plancher
tableau
Fig. V.1
97
Position des fenêtres dans l'ouverture
dormant de la
fenêtre à mettre
en place avant
le doublage
isolant
pièce d'appui
en béton
Fig. V.2
Cette disposition est à déconseiller; elle est très délicate de mise en œuvre et il est
très difficile d'assurer l'étanchéité à la périphérie des menuiseries.
Volets roulants
La présence de volets roulants risque d'avoir des conséquences sur les dispositions
du gros œuvre.
98
Deux solutions peuvent être envisagées:
• le bloc volet roulant est placé dans l'ouverture. Il forme un ensemble avec la fenê-
tre (fig. V.3)
• le bloc volet roulant s'intègre dans le linteau. Celui-ci est donc découpé pour
assurer son logement. Cette solution est plus classique (fig. V.4).
• ° û •
«
linteau _
découpé
99
Linteaux
Les ouvertures peuvent être directement calées sous le plancher, c'est le chaînage
aux armatures renforcées qui sert alors de linteau (fig. V.5).
On peut aussi réaliser un linteau incorporé au chaînage, ce qui donne en élévation la
La troisième solution qui consiste à séparer les deux fonctions est moins logique. On
coule séparément le linteau et le chaînage; l'opération se fait donc en deux fois
(fig. V.7)
^ Trace du
chaînage
Linteau
intégré Fig. V.5
Fig. V.6
Fig. V.7
Dans l'éventualité d'un enduit sur l'encadrement, il est alors nécessaire d'exécuter
préalablement un gobetis additionné d'une résine.
100
Anneau de levage
Boulon de
fixation
Ancrage
Gond Standard
Boulon de
fixation
des gonds
Patte de fix
Fig. V.8. - Précadre en béton des menuiseries
cloison de doublage
1 2
menuiserie
fourrure
joint silicone
solation thermique
vation
ancrage
re pour
volet bois
101
Il est proposé aussi des blocs fenêtres en métal, en matière plastique et en bois.
L'encadrement métallique est sensible à l'oxydation et doit être protégé par plu-
il
sieurscouches de peinture, la tôle doit avoir une épaisseur d'au moins 15/10 mm.
Les matières plastiques ne sont pas attaquées par l'oxydation, leur entretien est nul.
Toutefois, on manque d'expérience sur les conséquences du vieillissement et des
contraintes développées par les variations dimensionnelles sous l'effet de la tempé-
rature.
Le bois est aussi utilisé, mais se pose le problème de son entretien aux intempéries.
Il faudra des épaisseurs importantes pour obtenir la rigidité nécessaire à la fixation
des ferrures.
En conclusion, nous insistons à nouveau sur l'intérêt de ce composant qui supprime
les problèmes de coffrage, d'étaiement, de feuillure, de réservation, de percement
et de calfeutrement. Le gain de temps est considérable pour une parfaite finition.
L'habillage doit se faire avec des éléments, à base de même matériau et qui possède
la même structure (alvéolée ou pleine), identiques à ceux utilisés pour la réalisation
du mur courant.
Quelques solutions à proscrire sont illustrées sur la figure V.11.
102
Plarwlle en béton « isolation
Hoc plein ou Imgup (H-fforée Isolant sous enduit
f.ompIpmoniHiip
Nous vous conseillons vivement d'utiliser cette technique qui ne présente pas de
difficulté de mise en œuvre.
Vous avez le choix entre l'utilisation d'éléments proposés par les fabricants de
produits en béton manufacturé ou la réalisation par vous-même de l'élément pré-
fabriqué.
Prélinteau
Épaisseur en cm 5 5 5 5
Largeur courante cm . . 10 15 20 25 30
Poids kg/ml 12 18 24 30 36
103
Mise en œuvre
larehausse est réalisée soit en béton armé, soit en agglomérés de béton pleins
de qualité B80 (voir tome chapitre 2). Cette solution ne supprime pas complè-
I
tement le coffrage (joues verticales des linteaux) (fig. V.12, V.13, V.14).
r;i'i i i il
M \^_
prélinteau chaînage
- « cadre T 6 espacement 1 5 cm
.
9 6
habillage brique ou
planelle béton
complément d'armatures
2 T 8 à 2 T 1 2 suivant charges
. prélinteau
104
prélinteau 1 ou 2 rangées béton
d'agglomérés
en béton plein
La préfabrication par vos soins nécessite une aire en béton pour le coulage des
linteaux (fig. V.15). Ils peuvent être exécutés complètement finis en respectant tou-
jours une longueur d'appui de 20 cm. lis sont posés sur lit de mortier; cette solution
supprime totalement tout coffrage et tout étayage à condition de ne pas les mettre
en charge avant la prise complète du béton, soit un mois environ.
fj,
interposition d'un
papier kraft
coffrage
aire en béton
105
S'ils sont liés au chaînage, seules les parties situées sous celui-ci sont préfabri
quées. La liaison se fait par des aciers laissés en attente (fig. V.16 et V.17).
Dimensions transversales 20 x 20 20 x 25 20 x 30
Poids en kg/ml 100 125 150
anneau de levage
aciers en attente
cadres ?n < k
attente
aciers
supplémentaires
de manutention
• •
( .
à k-
armatures
principales
anneau de
levage
Pièce d'appui
106
joint
d'étanchéité
habillage bois
environ 1 0°
pièce d'appui
en béton
mortier de
pose
enduit plâtre
bloc béton
reimgot
107
La pièce d'appui peut être préfabriquée ou coulée sur place. La mise en place se fait
108
6. OUVRAGES SPÉCIAUX
Les perrons
Dispositions constructives
même niveau. C'est le cas d'une construction sur vide sanitaire ou sur terre plein à
fondations peu profondes (fig. VI. 1).
marche pierre béton armé rez-de-chaussée
109
• Dans la deuxième solution, le perron garde sa fondation propre mais il est
désolidarisé de la construction. Celle-ci est alors sur cave, avec de ce
des fon- fait,
dations plus profondes alors que l'appui du perron reste superficiel, souvent sur un
sol de remblai incomplètement stabilisé. L'enfoncement probable du perron au
bout de quelques années, devra être compensé par une recharge sur les mar-
ches (fig. VI. 2).
maçonnerie
/
/
/
/
/•
/
3
zone soigneusement
remblayée mais non
encore stabilisée
Fig. VI. 2
planche B.A.
ferraillage
(zone tendue)
marche préfabriquée
charge appliquée
zone comprimée
par le transfert
des efforts
console B.A.
110
1
la cave par l'intermédiaire de consoles en béton armé qui sont des voiles assez hauts
pour assimiler le système à une triangulation. On crée ainsi dans le mur des flexions
parasites mais relativement faibles car les charges sont peu importantes.
Les escaliers
Généralités
palier intermédiaire
giron
emmarchement jour
F g
i . V . 5 . - Escalier droit
La ligne de foulée
111
Hauteur d'une marche'
Échappée
C'est la hauteur libre au-dessus d'une marche, elle ne doit pas être inférieure à
1,90 m.
Tracé
2 h + g = 0,60 à 0,64 m
h : hauteur de la marche
Son dessin doit se faire d'une manière précise en prenant bien soin d'attribuer à
chaque giron une mesure constante sur la ligne de foulée (fig. VI. 6).
S. i 1 1 12/ 13/
9 ^ ' 14
/ / \
15
—^
O
7
f "5 16
i
6 17
5 18
4 19
3 20
I
2 21
1 22
\ r
112
Dimensions des escaliers
male est de 0,80 m également. Toutefois, l'usage courant est de prévoir un emmar-
chement de 1,20 m.
L'escalier extérieur desservant une habitation, dans le cas de l'individuel imbriqué,
est assimilé à un escalier collectif: on doit donc pouvoir l'utiliser avec un brancard.
Pour un escalier droit, on adrnet les dimensions suivantes : (fig. VI. 7).
\J> CM
1 20 * 4 1,20
4
^
'
w ^ ^
0,10
113
En général la hauteur à franchir est de 2,70 m environ et pour un tel escalier avec un
palier occupant le quart de la circonférence, on est conduit à prévoir 15 marches de
0,18 soit 14 girons mesurant 25 cm dans l'axe de la volée.
On a donc dans ce cas: 2 h + g = 2 x 0,18 + 0,25 = 0,61 m
Différentes conceptions
Escalier à paillasse
Si par contre, on désire une transparence à travers l'escalier, on réduit son ossa-
ture principale à une ou deux poutres appelées aussi limons ou crémaillères.
114
Les escaliers en béton armé peuvent rester apparents ou ils sont habillés au moyen
d'un enduit ou d'un placage (bois, pierre, brique, grès cérame...), ils peuvent égale-
ment recevoir un revêtement de sol tel que caoutchouc.
Dans les deux cas, la transparence est obtenue par suppression de tout ou partie
des contre-marches.
Préfabrication
La préfabrication des escaliers est devenue maintenant très courante, d'autant que
lesfournisseurs de produits en béton manufacturé, vous proposent un choix de
modèles immédiatement disponibles avec pour chacun des modèles une notice de
montage très précise.
Vous trouverez des escaliers droits à volée simple ou à deux volées adjacentes et
des escaliers circulaires. Mais le problème de manutention sera peut-être détermi-
nant dans votre choix. En effet, l'escalier préfabriqué peut être monobloc ou consti-
tué d'éléments à assembler sur place.
Escaliers monoblocs
Leur poids dépasse la tonne et la mise en place nécessite un engin approprié. Ce
sont, en général, des modèles à paillasse à deux volées indépendantes.
Escaliers à éléments
Le faible poids des éléments permet la mise en place, avec des moyens de levage
modestes. En contre partie, la mise en œuvre est plus longue qu'avec un système
monobloc puisque l'assemblage nécessite un réglage et un rejointoiement de nom-
breux éléments.
1 ° Escaliers à crémaillère :
Les éléments porteurs sont des poutres inclinées découpées, en partie supérieure,
Ils sont, en général, au nombre de deux. Les marches por-
suivant une crémaillère.
teuses reposent sur les crémaillères; elles peuvent être plates, ou comporter en
arrière et latéralement un ou trois rejingots. Ces dernières, dites en porte-savon, ont
l'avantage de faciliter le nettoyage de l'escalier. Elles portent à la face inférieure, des
115
aciers qui viennent s'encastrer dans les trous préalablement remplis de mortier que
comportent les crémaillères (fig. VI. 12).
Les éléments porteurs sont ici constitués par deux limons latéraux qui comportent,
en saillie de 4 cm, deux crémaillères sur lesquelles prennent appui les marches. On
dispose ainsi de poutres porteuses de grande hauteur,' dans lesquelles la fixation des
éléments de la rampe est plus facile.
Les marches reposant sur la crémaillère en relief peuvent être plates ou en équerre,
forme qui leur confère une bien meilleure tenue.
Leur intérêt réside dans leur faible encombrement. Chaque marche est préfabriquée
indépendamment, la forme est complexe; elle travaille en porte à faux, elle est
encastrée sur un anneau formant coffrage d'un poteau central.
116
A chaque étage, l'escalier est relié au palier par des fers en attente sortant de
la marche de départ ou du poteau lui-même (fig. VI. 14).
Sj3
«UJJJMmi
Ma I b)
Fig. VI. 14
a) Perspective d'un escalier dont les marches, en équerre, s'encastrent les unes dans les autres
(Doc. S.E.R.I.C.)
b) Différentes sections de marches d'escaliers hélicoïdaux (Doc. Diffumat)
bourrage
aa acier couture
bb aciers filants inférieurs
117
Les balcons
Généralités
Les balcons donnent aux logements une relation complémentaire avec le paysage,
le soleil et l'air libre. Ils agrandissent les pièces et permettent de s'y reposer ou d'y
travailler; ce qui implique de pouvoir y disposer une table et quelques chaises. Une
largeur insuffisante rend leur utilisation malaisée, celle-ci ne devant pas être infé-
rieure à 1,20 m.
Équipement
Les balcons sont équipés d'un garde corps. Celui-ci peut être un élément plein en
béton armé lié à la dalle, ou bien cet élément est ajouré et comporte alors, dans la
majorité des cas, une ossature métallique, scellée à la dalle; habillé de bois, de
verre, de métal, de plastique...
Vous pouvez y disposer des bacs à fleurs, des meubles. La protection solaire peut y
être réalisée par des tentures.
Conception
Comme nous vous l'avons indiqué déjà dans le chapitre «planchers» le balcon doit
être prolongement de la dalle de plancher. Examinez à nouveau les figures de ce
le
118
Ces dispositions sont illustrées sur les figures VI. 1 7, VI. 1 8, VI. 1 9.
u< / </ < U sn </U<(< < << / s < < < sv, y s / / /
4 à 6 m a)
b>
Fig. VI. 17
tes
\
Fig. VI. 18. — Coupe sur balcon
JE "•
i
±
Fig. VI. 19. - Coupe sur balcon, disposition des ferraillages
119
La protection de la dalle est réalisée par une chape au mortier fortement dosé: 400 à
600 kg de ciment CPA ou CPJ par m de sable siliceux. Son exécution se fait en
3
général le lendemain du coulage du balcon, son épaisseur est de 2 cm. Après fini-
tion à la taloche on peut rendre la chape non glissante en pratiquant un bouchar-
dage à la boucharde à rouleau (voir tome 1).
Pour y remédier, faut désolidariser les balcons des planchers et des façades. On
il
2 à 3 cm
pièce d'appui
formant seuil
coupure
Fig. VI. 20
120
Préfabrication des balcons
coulage n'est pas aisée elles auront tendance à descendre sous le poids des ouvriers
et du béton.
— le positionnement des boîtes de scellement du garde corps est plus précis
pour un ouvrage préfabriqué.
— la nécessité de créer des coupures. On préfabrique la dalle par éléments de 3
à 4 m de long.
Alors n'hésitez pas à utiliser cette solution mais sa mise en œuvre, surtout
; s'il s'agit
d'une dalle en porte faux, ne peut s'improviser.
La dalle préfabriquée est liée au plancher; il faut donc assurer son maintien avant le
coulage de celui-ci.
121
Vous pouvez envisager la confection d'un système triangulé réalisé par assemblage
d'éléments bois ou métal, moisés ou non et disposés tous les 1,50 m environ (fig.
VI. 22).
Fig. VI. 22
La dalle de balcon repose sur cet échafaudage. Les aciers principaux en dépasse-
ment seront intégrés dansla dalle de plancher coulée sur place. Ce système d'écha-
faudage peut être récupéré au bout de huit jours environ à condition de prévoir un
étaiement. Rappelons que la prise complète du béton est d'un mois environ.
Si le balcon n'est pas très haut, vous pouvez envisager un échafaudage sur pied.
suffitde poser la plaque sur les consoles. On peut assurer leurs fixations par boulon-
nage, sur des boîtes de scellement disposées dans les consoles (fig. VI. 23).
L'opération est facilitée lorsque les consoles sont larges (fig. VI. 24).
122
Fig. VI. 23. - La dalle de balcon
repose sur les consoles
palonnier
façade
console élargie
Fig. VI. .24. - Détail fixation
dalle balcon sur console
e = 10 à 12 cm
4-4
< 1 5 cm
123
7. ANNEXE
Ferraillage simplifié
des dalles et des poutres
Généralités
Notre but est d'aider les constructeurs à faire une étude raisonnable d'ouvrages
courants, constituant de petites séries, ne nécessitant pas une étude très poussée.
Les poutres et dalles sont considérées isolées, c'est-à-dire sans continuité, elles
reposent donc à leurs extrémités sur des appuis libres.
Les aciers utilisés sont des armatures en barres à haute adhérence du type TOR
ou des panneaux préfabriqués aussi dénommés treillis soudés. Vous trouverez
leurs caractéristiques dans les tableaux ci-joint.
125
Tableau des diamètres, poids et sections d'aciers
8 395 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
10 617 79 158 237 316 395 474 553 632 711 790
12 888 113 226 339 452 565 678 791 904 1 017 1 130
14 1 208 154 308 462 616 770 924 1 078 1 232 1 386 1 540
16 1 578 201 402 603 804 1 005 1 206 1 407 1 608 1 809 2010
20 2 466 314 628 942 1 256 1 570 1 884 2 198 2512 2 826 3 140
25 3 853 490 980 1 470 1 960 2 450 2 940 3 430 3 920 4410 4 900
I
fil porteur (diamètre D)
y
- EI2
/
t fil de répartition
(diamètre d)
/= 2,40 m E
+E/2
*- "+" e/2 e e/2
~r k i
T 4— -+ +— -
L suivant tableau
L : Longueur du panneau
? : Largeur unique : 2,40 m
D : Diamètre fil le plus long
d : Diamètre fil le plus court
Fig. VI .1
126
Panneaux standard de treillis soudé
Longueur
Dési- Sec t. s E D Abouts largeur
Poids
gnation S s e d AVAR L nominal
ADETS adag 9
cm 2/m cm 2 /m mm mm mm m kg/m 2
<
s P400 1,96
1,96 100 5 100.100 4,80
2,475
1.19 200 5,5 50.50 2,40
H
2,83 100 6 100.100 6,00
P500 2,83 1,19 200 5,5 50.50 i
2,40
3,155
127
Association de panneaux standard
128
/. Dalles sur deux appuis libres
Les armatures seront posées sur cales pour que la distance d, repérée sur la figure
ci-dessus, soit au moins de 2 cm (voir tome 1 chapitre 4), en bordure de mer
cette distance est portée à 4 cm.
ht - épaisseur
-a 7 "'
i
de la dalle ins- armatures de répartition
crite dans les
tableaux
armatures principales A
Portée / du tableau
Fig. VII. 2
129
+
-;/
Fig. VII. 3
ancrage = / /
r- i— + *
ft/
Fig. VII. 4
La distance dest alors celle qui sépare la partie supérieure du béton à l'armature,
c'est l'enrobage.
Sur vos plans d'architecture, repérez vos différentes dalles en précisant leur sens
de portée, les dalles seront supposées s'appuyer sur deux appuis libres. Vous
déterminerez l'épaisseur de celle ayant la plus grande portée et vous donnerez
cette même épaisseur à l'ensemble du plancher. Reportez-vous au chapitre 2 de
ce tome qui précise la notion de sens de portée d'un plancher, examinez le tableau
de dimensionnement simplifié des ouvrages en béton pour déterminer l'épaisseur
de votre dalle.
130
1.1.11 Exemples d'application des tableaux
1
er exemple
Soitune dalle, reposant sur deux appuis libres, de 5,00 mètres de portée, déter-
minons son épaisseur et son ferraillage.
donc
500
épaisseur = = 17,85 cm soit pratiquement 18 cm
28
On trouve dans les tableaux de ferraillage pour une portée de 5,00 mètres et une
épaisseur de 18 cm :
2 panneaux de P500
— Ancrage sur appuis :
En ce qui concerne les treillis soudés, faut au moins avoir une soudure sur appui.
il
T6 à placer
au droit d'un fil
Fig. VII. 5
131
— Recouvrement des panneaux de treillis soudés.
La jonction par recouvrement de deux fils rectilignes doit comporter sur chaque
fil trois soudures s'il s'agit de fils porteurs et deux soudures s'il s'agit de fils de
répartition.
*T 50
t ? M
+ +- 50
;—
Fig. VII. 6
2 e exemple :
L pente 2 %
^3 14 cm
r\_
armatures secondaires
armatures secondaires chaînage renforcé 4T10 7T8 au total côté porte à faux
6T6 côté ancrage Cadre T6 e 20 cm
*
1.20
Fig. VII. 7
132
armatures principales
^ 1.50 variable 8T8 p. m.
pente 2 %
Z 3
_rv_
14 cm
armatures secondaires
chaînage renforcé I4T10 9T8 au total côté porte à faux
armatures secondaires = 2C cm
cadre T6 e
8T6 au total côté ancrage > 1.20 à 1.50
Fig. VII. 8
Tmini 2 cm enrobage
Tmini 2 cm - enrobage
J\
mini 2 cm - enrobage
3 e exemple :
Dalle en continuité.
C'est généralement le cas, le plus souvent limité à trois appuis,
~K
Fig. VII. 10
133
1 i
T 6m/m 3 p. m.
tome
.m.
A/2
voir
— 1 chap. IV
t 30 cm 0,25 L 0,25 L 30 cm
t—
1. . V >l
A 1 chaînage —
1
L a
s
L î
Fig. VII. 11
Prenons un exemple :
le tableau de section des armatures. La section des aciers de répartition sera donc :
A _ 9,04
4,52 cm 2 p. m.
2 " 2
Le même tableau nous donne un choix possible avec 9 T8 p. m. ; les barres secon-
daires à placer seront réalisées avec 6 T 6 p. m.
Longueur des barres chapeaux :
134
Dalles
135
Dalles (suite)
136
Dalles (suite)
137
//. Poutres rectangulaires sur deux appuis libres
e_
2 Armatures de
construction
T6 ou T8
Kwr ^p K
*
r U *,
Fig. VII. 12
est indiqué.
138
45 :
JZ
Fig. VII. 13
Soit une poutre de 2,50 m de portée recevant de part et d'autre une dalle de
2,50 m de portée.
16
2.50 20 2.50
Fig. VII. 14
Evaluons les charges reçues par la poutre au mètre linéaire. Comme a été dit il
2
précédemment le poids total du plancher à prendre en compte est de 800 kg/m .
La part de plancher reprise par la poutre représente la moitié de chacune des por-
tées de la dalle, soit par mètre linéaire :
139
Dans ce calcul, on a négligé le poids de la retombée de la poutre sous la dalle.
L'examen des tableaux montre que l'on peut passer avec une poutre de
20 x 30 cm (tableau n c 6).
Ce tableau indique que pour une portée de 2,50 m la charge admissible est de
2 750 Kg ml.
2 e exemple
Dans la plupart des cas le linteau reçoit une allège en maçonnerie de même cons-
titution que le mur de façade. Cette allège, généralement de 1 ,00 m de hauteur,
Le poids de l'allège est donc de = 330 kg soit 350 kg par mètre linéaire.
140
Déterminons la hauteur et les armatures de ce linteau.
2 910 kg par
mètre linéaire
Après examen des tableaux nous portons notre choix sur le numéro 10
Poutre de 20 x 35 cm
Armatures principales : 3T14
Armatures transversales : Cadres T6 espacement initial 9 cm
Répartition des cadres :
au départ : 4 cm
puis 2 x 9 cm 2 x 1 1 cm
; 2 x 1 3 ; cm ; 2 x 1 5 cm ; 2 x 1 7 cm et
1 x 20 cm pour arriver à la mi-portée.
Soit une poutre de 3,50 m de portée recevant de part et d'autre une dalle de
4,00 m.
141
Choisissons le tableau numéro 20 qui nous donne une poutre de 20 x 45 cm
pour une portée de 3,50 m et une charge de 3 870 kg/ml (on a bien
3 870 > 3 360).
Il en résulte :
Fig. VII. 15
zone de rei ou\ renient
3T14
y 3
\ '
18 20
45
Ca are iT 3
c
ig. VII. 16
1.10
L 3T16
142
Poutres
2,00 1 620 „ 17
g C «0
2,50 1040 **
11" 18
poutre •c
15 x 25 3,00 720 r»
18
S
3,50 530 M 18
2,50 1475 r»
I s = 15
poutre li
15 x 25
3,00 1025 »»
18
!
3,50 752 rt
18
3,00 1 265 18
poutre
15 x 30 3,50 932 21
J
4,00 712 22
143
Poutres (suite)
2,50 1920 »
14
2,50 2 750 S
10
*> E
poutre 3,00 1905 12
20 x 30 M
3,50 1400 14
4,00 1070 ** '1 16
3,00 2 040 M 13
8
poutre 3,50 1500 »» î 15
15 x 35
4,00 1 145 J 18
4,50 905 »,
20
144
Poutres (suite)
3,50 1 280 M 21
?1
4,00 980 " 24
1 1
poutre 4,50 772 » 27
4>
15x 40 E
5,00 625 " 30
5,50 516 30
145
Poutres (suite)
\ï>uiLt;/
3,50 1 730 - 15
2l
H -=
4,00 1 325 » 18
E S
T3 -
poutre 4,50 1 050 20
15 x 40 E
5,00 850 ,, o 24
" 8
5,50 700 25
- .3
5,50 910 19
3,50 1 925 *5 2
14
H .S
4,00 1 475 ,,
16
s 1
4,50 1 165 " 3 c 18
poutre
£
20 x 40 5,00 945 n 20
3
5,50 780 •» 2~>
5.50 1 380 12
146
Poutres (suite)
5
u
6,00 870 " <*> 20
4,50 2 340 10
^ s
poutre 5,00 900 " 11
1
- 1 =
20 x 45 -
5,50 1565 12
•*»
6,00 1 315 13
147
Portée Charge Armatures TOR
Cadre e
/ (kg/m) principales
(m) A ou Etrier (cm)
4,00 3 305 »
16
"m
4,50 2610 »
mï 18
si 20
poutre
20 x 50
5,50
6,00
1750
1470 »
M 22
24
1
6,50 1245 »»
27
7,00 1080 »,
29
5,00 2 820 M 17
Vm
5,50 2 330 »»
19
i!
poutre 6,00 1955 >»
r. g 20
E
25 x 50 a
6,50 1660 22
7,00 1440 , J 24
148
Portée Charge Armatures TOR
/ (kg/m »
principales Cadre e
v m ) A ou Etrier (cm)
3,50 6 380 21
Tableau
4,00 4 880 24
n° 24 i
4,50 3 860 ,, o 27
se —
5,00 3 130 ,,
H 2 30
5,50 2 580 », 34
ii
6,00 2 170 ,»
M g 37
E
M 9
6,50 1840 40
poutre
25 x 55 7,00 1595 j 40
7,50 1390 »,
40
8,00 1220 », 40
5,00 2 580 »»
41
6,00 1 790 »»
45
s c
6,50 520 »• rxc 45
1
a
E
«
7,00 1315 »,
45
poutre 5
145 »» 4 45
20 x 60 7,50 1
8,00 1 000 « 45
8,50 890 • 45
4,00 5 350 24
Tableau
n° 26 4,50 4225 „
ç
28
5,00 3 430 « 31
T
5,50 2 830 » 34
•i
6,00 2 380 " 37
6,50 2 020 ~ 40
5
E
7,00 1 750 u 43
poutre 3
25 x 60 7,50 1 525 ,, 45
8,00 1 340 » 45
8,50 1 180 45
149
1. Enduit grésé. 2. Enduit raclé grains fins. 3. Enduit raclé gros grains.
IPMIIF
»?e*
7. Enduit raclé gros grains rap-
puyé avec grésage à la brique au
carborundum.
«& ^5^^
8. Enduit en cailloux lavés. 9. Enduit granito
5. Soubassement en cailloux
4. Revêtements en cailloux lavés
lavés. Partie haute en béton
(différentes grosseurs).
meule. Angle saillant et bandeau
en enduit lissé.
Ce sont maintenant les corps d'état que l'on appelle «secondaires» mais qui repré-
sentent presque la moitié du coût de votre construction dont vous allez devoir main-
tenant vous charger.
Pour poursuivre ces travaux, nous vous conseillons de vous reporter aux autres
ouvrages de notre collection consacrés à toutes les spécialités du bâtiment et qui
doivent vous aider à mener à bien vos travaux jusqu'au dernier coup de pinceau.
153
DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIÉS
(DTU)
154
OUVRAGES A CONSULTER
Faites construire votre maison sans litige, par M. Berengolc, Éd. du Moniteur.
REVUES
Le Particulier immobilier.
Les Cahiers techniques du bâtiment, Éd. du Moniteur.
L'Entrepreneur.
Cahier du CSTB.
155
ADRESSES UTILES
• Techniciens
Chambre des Ingénieurs Conseils de France, 3 rue Léon Bonnet, 75006 Paris.
• Experts
• Organismes professionnels ;
FIB (Fédération française de l'industrie du béton), 3 rue Alfred Roll, 75849 Paris
Cedex 17.
Syndicat national des industries du plâtre, 3 rue Alfred Roll, 75849 Paris Cedex 1 7.
UNM (Union nationale de la maçonnerie), 9 rue Lapérouse, 75784 Parix Cedex 16.
156
Bureaux de contrôle
SOCOTEC (Société de contrôle technique et d'expertise de la construction), Les
Quadrants, 3 av. du Centre, 78182 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.
VERITAS, 17 bis place des Reflets, La Défense 2, 92400 Courbevoie.
CEP (Centre d'études et de prévention), 34, rue Rennequin, 75017 Paris.
Organismes techniques
AFNOR (Association française de normalisation), Tour Europe Cedex 7, 92080
Paris La Défense.
157
Imprimerie de la Manutention à Mayenne
Dépôt légal : mars 1990
N° d' Editeur : 5023
i
GROS ŒUVRE
Tome 1
Tome 2.
Travaux préparatoires
Fondations - Assainissement
Caves et sous-sols — Dallages
Ferraillage simplifié des poteaux et fondations
Tome 3.
55 opr-m
57TT TTÏÏ5D I
1
prix fhac
a
EYROLLES 9 l
782212"064056